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Titre : Souvenirs d'Amérique et de Grèce / par Pierre de Coubertin

Auteur : Coubertin, Pierre de (1863-1937). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1897

Sujet : Jeux olympiques

Sujet : États-Unis

Sujet : Grèce

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302779606

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (181 p.) ; in-16

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Description : Collection numérique : Relations France-Québec depuis 1760

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54273904

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, PB-3978

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/09/2008

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iO SOUVEXillS D'AMÉRIQUE ET DE GRÈCE.

fallut évacuer Los Angeles et Santa Barbara, et le général Kcarny, qui venait d'accomplir en se promenant la facile conquête du Nouveau-Mexique, se fit battre par les insurgés. Les Américains étaient évidemment les plus forts; ils n'eurent pas de peine à reprendre Los Angeles et le bon sens leur dicta ensuite une amnistie générale. Mais les haines de races étaient nées; jusqu'en 1858 elles devaient occasionner des crimes dans les comtés du Sud et la guerre sociale ne devait plus cesser qu'après la disparition définitive des vaincus. Ils avaient perdu leur indépendance, ils allaient perdre leurs fortunes. Les vastes domaines qu'ils tenaient do la métropole avaient des limites vagues et la propriété en était fixée par des titres incomplets. Le flot montant des émigranls empiéta sur eux : des procès sans nombre s'engagèrent. Ils les perdirent ou se ruinèrent pour les gagner et bientôt il n'y eut plus pour eux d'autre alternative que de quitter le pays ou de tomber dans la misère. Quelques-uns de leurs descendants y sont encore.

Et soudain, comme la Californie cherchait à se pacifier cl à s'organiser, le cyclone de l'or éclata. Nulle météorologie n'avait pu le prévoir. Le i9 janvier 1848, un ouvrier qui travaillait à la construction d'une scierie hydraulique à Colonia, dans la région de Sacramcnto, trouva les premières pépites. Il les porta à San Francisco l où elles furent exposées aux

1. Yeilia Huctta avait reçu officiellement, l'année précédente, le nom tic Sait tVaticisco et ne comptait encore que fort peu d'habitants»