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Titre : Souvenirs d'Amérique et de Grèce / par Pierre de Coubertin

Auteur : Coubertin, Pierre de (1863-1937). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1897

Sujet : Jeux olympiques

Sujet : États-Unis

Sujet : Grèce

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302779606

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (181 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 192

Description : Collection numérique : Relations France-Québec depuis 1760

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54273904

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, PB-3978

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/09/2008

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LA PHKPACË DES JEUX OLYMPIQUES. 109

foot-ball : cUiust fortius, altius : plus vite — plus fort — plus haut. Ils forment un programme de beauté morale. L'esthétique du sport est une esthétique immatérielle.

Les Grecs qui idéalisaient toute leur existence nationale, leurs pensées et jusqu'aux premiers faits connus de leur histoire, idéalisèrent l'athlétisme. Par cela mémo que l'athlète, a leurs yeux, accomplissait de grandes choses, il devait être représenté sous les traits les plus parfaits, de môme que l'athlétisme devait trouver son origine dans quelque divine légende. Olympie, disaient-ils, avait été consacrée par les dieux : Jupiter y avait lutté contre Saturne, Apollon y avait vaincu Hermès à la course et Ares au pugilat. Hercule, après avoir triomphé d'Augias, roi tl'Elis, y avait célébré pour la première fois les Jeux Olympiques. Cela, c'est le rayon de poésie dont le génie grec dorait invariablement les institutions populaires : il serait oiseux de chercher dans ces récils l'ombre d'une tradition; il sérail absurde de leur attribuer un rôle quelconque dans la création cl le développement des Jeux Olympiques.

Les Jeux Olympiques sont nés parce que le germe de l'athlétisme existait en Grèce, en vertu de Dieu sait quelle loi mystérieuse de physiologie ou de quel principe insondable d'hérédité; cl du moment que ce germe existait, ils ne pouvaient pas ne pas naître. Le sport n'est pas naturel à l'homme; il ne faut pas le confondre avec la perfectibilité musculaire; ce sont deux choses absolument différentes. Tout animal est susceptible d'acquérir une certaine dose de vigueur,