C'EST LUI LA 'POESIE.
Ah I nul n'a plus souci des roses, de l'aurore,
Des grâces d'avril et de mai; Des oiseaux et des fleurs, qui se souvient encore?
Plus rien de naïf n'est aimé.
Non, ne le crc^ez pas. Consolons-nous, poètes;
Le printemps a toujours sa cour ; Il est quelqu'un pour qui les avrils sont des fêtes;
Il n'est pas mort, le grand amour.
Quand on n'entendrait plus rire de jeunes filles Par couples dans les verts chemins;
Quand le désir de l'or, seul souci des familles, Ferait seul se toucher nos mains;