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Titre : [Les Châtiments, par Victor Hugo.]

Auteur : Hugo, Victor (1802-1885). Auteur du texte

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11938242w

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30625351r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : In-16, IV-250 p.

Format : Nombre total de vues : 256

Description : [Les châtiments (français)]

Description : Collection numérique : France-Brésil

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54269526

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YE-1043

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/06/2009

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Vous, où vous cachez-vous ? et dans quel hideux repaire? 0 Dieu 1 l'ombre où l'on sent tous les crimes passer S'y fait autour de vous plus noire, et la vipère S'y glisse et vient vous y baiser.

Là vous pouvez, dragons qui rampez sous les presses, Vous vautrer dans la fange où vous jettent vos goûts. Le sort qui dans vos coeurs mit toutes les bassesses Doit faire en vos taudis passer tous les égoûts.

Bateleurs de l'autel, voilà quels sont vos rôles. Et quand un galant homme à de tels compagnons Fait cet immense honneur de leur dire : mes drôles, Je suis votre homme : dégainons !

— Un duel! nous! des chrétiens! jamais — et ces

[crapules Font des signes de croix et jurent par les saints. — Lâches gueux, leur terreur se déguise en scrupules, Et ces empoisonneurs ont peur d'être assassins.

Bien, écoutez : la trique est là, fraîche coupée. Ou vous fera cogner le pavé du menton ; Car, sachez-le, coquins, on n'esquive l'épée Que pour rencontrer le bâton.

Vous conquîtes la Seine et le Rhin et le Tage. L'esprit humain rogné subit votre compas. Sur les publicains juifs vous avez l'avantage, Maudits! Judas est mort, Tartuffe ne meurt pas.

tago n'est qu'un fat près do votre Basile.

La Bible en vos greniers pourrit mangée aux vers.

Le jour où le mensonge aurait besoin d'asile,

Vos coeurs sont là, tout grands ouverts.

Vous insultez le juste abreuvé d'amertumes. Tous les vices, quittant veste, cape et manteau, Vont se masquer chez vous et trouvent des costumes. On entre Lacenaire, on sort Contrafatto.