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Titre : Mon Testament. Opuscules médico-philosophiques, Par G.-T.-R. S..... D. XL

Éditeur : (Lisieux)

Date d'édition : 1837

Contributeur : G T R S. Fonction indéterminée

Sujet : Médecine -- Philosophie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb334913530

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Vol. in-8°

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5426461f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T19-114

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/09/2008

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cuter ses fonctions, a besoin d'une espèce de pléthore sanguine, et dans lequel les modifications du système vasculaire sont combinées pour établir cet état de pléthore.

Je n'en citerai qu'une : c'est le cerveau. Examinons sa structure. Les artères du cerveau ne sont-elles pas situées à sa base ? Dans les autres organes, les artères et les veines marchent parallèles et voisines ; cela n'existe point pour le cerveau. Les veines sont placées à sa convexité ; elles marchent d'arrière en avant. Mais, au terme de leur course, elles vont s'aboucher dans les sinus, canaux inextensibles où le sang marche d'avant en arrière. Le cours du sang est rallenti, et probablement l'exercice du cerveau le veut ainsi ; bien plus, quand nous nous livrons à la méditation, notre tête ne se penche-t-elle pas en avant, comme si, en ralentissant le cours du sang, nous activions le travail intellectuel. Tous les médecins n'ont vu la cause de l'apoplexie que dans le trop plein de sang. Quelques affections cérébrales n'ont-elles pas pour cause le trop peu de sang dans les vaisseaux encéphaliques? Les lipothymies, les convulsions, l'engourdissement paralytique d'un membre, ne sont-ils pas souvent l'effet d'une hémorragie trop abondante ? J'ai cru voir cela dans la maladie d'un gros garçon replet, nommé C. L. S., et surtout dans la longue maladie du fameux Casimir Périer.

Dans quel cas faut-il donc employer la saignée? Quand la réaction fébrile est établie, quand tout indique une grande pléthore sanguine et une vive excitation du coeur ; mais il faut savoir s'arrêter : il ne faut pas saigner tant que cette excitation continue, parce que les effets continuent encore long-temps après que la cause est éliminée ; parce que, dans cette dernière supposition, nous pourrions tirer trop de sang ; parce qu'enfin le sang est l'excitateur de tous les organes, et que la solution d'une maladie est encore un acte vital résultant du jeu de tous les organes.

Quand ou a réduit au degré nécessaire la réaction fébrile,