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Titre : Mon Testament. Opuscules médico-philosophiques, Par G.-T.-R. S..... D. XL

Éditeur : (Lisieux)

Date d'édition : 1837

Contributeur : G T R S. Fonction indéterminée

Sujet : Médecine -- Philosophie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb334913530

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Vol. in-8°

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5426461f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T19-114

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/09/2008

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sonne ne donnera une impulsion générale ; tous les efforts seront isolés, desordonnés, divergens ; personne ne se dirigera vers le même but : l'homme, le plus fort des animaux quand il est réuni à son semblable , est le plus faible quand il est seul; réduit à ses efforts individuels, il ne pourra résister aux agressions souvent simultanées, souvent co-ordonnées des autres animaux plus forts et mieux armés que lui, et il mourra dans son berceau. Son intelligence même en sera moins développée; la communication des idées, l'imitation automatique des actions, la sympathie des affections, toutes ces sources d'instruction seront taries pour lui ; il sera dans l'état d'un enfant, dans les premières années de sa vie, pour lequel ces premières années sont nulles et ne laissent aucun souvenir, comme si la vie n'était pas déjà assez courte pour nous.

Qu'on feuillette les annales de l'humanité, on trouvera deux ou trois individus surpris dans les bois et contraints à la vie sauvage par des circonstances inexplicables; hé bien! dirigés par un instinct irréfléchi, dont ils n'avaient pas même la conscience, ils ne savaient que chasser les animaux faibles et fuir les forts en grimpant sur un arbre protecteur : comme les animaux qui n'éprouvent que les besoins de leur estomac et qui n'ont pas trop de la journée pour les satisfaire, ils ne connaissaient que les sensations de la faim et de la soif. S'ils se trouvaient jetés dans une société nouvelle, ils avaient besoin d'une longue et laborieuse éducation; mais cette éducation ne leur laissait aucun souvenir de leur état antérieur ; et des évènemens qui les avaient enchaînés dans une vie saavagc, si bornée pour eux; car, ils se trouvaient emprisonnés, pour ainsi dire, dans l'immensité de la nature.

Ainsi donc, dès qu'il y a eu deux hommes l'un à côté de l'autre, il y a eu supériorité et dépendance, commandement et subordination : nous trouvons cela dans les peu-