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Titre : Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Tome 2 / par Fr. Édouard Sitzmann,...

Auteur : Sitzmann, Édouard (1836-1918). Auteur du texte

Éditeur : F. Sutter (Rixheim)

Date d'édition : 1909-1910

Sujet : Célébrités -- Alsace (France)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31374888w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VIII-874, 1105 p.) ; in-8

Description : Collection numérique : Fonds régional : Alsace

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5426243t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, LN20-373 (2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/08/2008

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îa-88. En 1838, la Société géologique de France tint sa séance annuelle à Porrentmy, sous la présidence de Jules Thurmann. Appelé à la direction de l'Ecole Xormale, notre savant écrivit, en 1842, pour ses élèves ses Principe/ de pédagogie et créa le cabinet de zoologie. Nommé membre du Grand Conseil, en 1843, il se retira de la direction de l'Ecole Normale et se remit avec ardeur à ses études de prédilection. Il publia successivement : ^Enumération des plantes vasculaires du district de Porrentruy, 1848 ; —*Essaide phytûstalique appliqué à la chaîne du Jura et aux contrées voisines, 1849; — Biographie a" Abraham Gagneain, 1851,chefd'oeuvre du genre. Il avait réuni des matériaux considérables pour la publication d'un travail étendu sur les terrains jurassiques supérieurs, quand la mort le surprit le 25 juillet 1855. Ses Etudes sur le Jura bernois, Genève 1863, 2 vol. avec atlas, ne parurent qu'après sa mort. Thurmann, qui ne comptait que 51 ans, était membre d'un grand nombre de Sociétés savantes de Suisse, de France, d'Italie et d'Allemagne.

J. O, Stoffel, Biogrtph. dans la Revue d'Aïs., 1862, p. [98. — X. Kohler, Diieourt tuncire de y. Tkurmann, — V«pereau, Die/, dit eont.,

3» édit.

Thurmann, /., romancier à Colmar, est l'auteur de l'ouvrage : Mes Colmariennes ou le Solitaire des Vosges, roman historique précédé d'une notice et de notes sur l'Alsace, Paris, 1824, 5 vol. in-12.

Thiirner, Théodore, organiste et professeur de musique, compositeur, né à Pfaffenheim, le 13 décembre 1833, reçut les premières leçons d'art musical dans la maison paternelle. Tout jeune, il alla à Toulon où son père remplissait les fonctions d'organiste â la cathédrale, et de là, à Marseille. Il entra au Conservatoire de Paris, en 1845, et remporta, à quinze ans, le premier prix de piano. Successivement attaché comme organiste à différentes paroisses de Toulon et de Marseille, il professa de longues années au Conservatoire de cette dernière ville où il a formé dans sa classe de perfectionnement presque tous les artistes de valeur qui enseignent actuellement dans cette région (1864 a 1874). Avec le concours de Graffc

et de Tolbecque, Thurner organisa au Conservatoire des séances pour l'exécution des oeuvres des maîtres modernes, initiative qui eut un grand succès et un immense retentissement. Profondément attaché à Marseille, qui était devenu sa seconde patrie, il refusa les avances qu'on lui fit pour les postes d'organiste à la Madeleine et de professeur au Conservatoire de Paris. Mais son attachement pour le Midi ne lui avait pas fait oublier l'Alsace et il se trouvait tout heureux quand il pouvait, avec un compatriote, parler le dialecte alsacien et évoquer le souvenir du pays. D'ailleurs, de précieux liens d'amitié et de parenté le rattachaient à sa patrie d'origine ; il était le beau-frère de J. Hcyberger, directeur des choeurs au Conservatoire et à l'Opéra-Comique, à Paris. Théodore Thurner n'était pas seulement un remarquable organiste et pianiste, et excellent professeur, mais encore un compositeur de grand talent. Outre de nombreuses compositions religieuses, on lui doit des valses, polonaises et tarentelles, des concertos, des fantaisies, des sonates, des marches funèbres, etc. Citons encore sa Kermesse, sa Chanson de Matelots, sonTrio pour piano, violon et violoncelle, avec orchestre. Très modeste, Thurner ne recherchait pas les hommes : ce n'est qu'après cinquante ans d'enseignement que le gouvernement songea à lui décerner les palmes académiques. A l'occasion de sa réception solennelle à l'Académie de Marseille, it fit exécuter par un de ses élèvea favoris son Troisième Concerto, pièce remarquable à tous égards. Il mourut en 1907 et fut inhumé à Bormcs (arr. de Toulon).

Lt Meii/tger (tAti.'Lotr., 1907, p. 147,

Thurner, Gabriel, artiste peintre, né à Mulhouse,le6janvier 1840,arrivas Paris avec sa famille en 1840. Il fit ses études sous Chabal-Dussurgcy dont il fut l'un des meilleurs élèves. Par son talent, il a su se créer une position considérée dans la capitale de la France, mais il lui fallait d'abord pour vivre entrer dans différents ateliers industriels et il obtint le titre de premier fleuriste. Il devint dans la suite professeur à la manufacture des Gobelins (1880). Membre de la Société des artistes de France, il fut placé hors concours. Gabriel Thurner a exposé au Salon des