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Titre : Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 7 / par de La Chenaye-Desbois et Badier

Auteur : Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre (1699-1783). Auteur du texte

Auteur : Badier, Jacques. Auteur du texte

Éditeur : Schlesinger frères (Paris)

Date d'édition : 1863-1876

Sujet : France -- généalogie

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34209079q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 19 vol. ; in-4

Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)

Description : Collection numérique : Toulouse et sa région

Description : Collection numérique : Villes et villages régionaux

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5424928x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LM1-27 (A,7)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/06/2009

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871 FEB FEB 872

FERRAULT, qui suit ;

Et PIERRE, Seigneur de Laúbrières , dont la postérité subsiste en Bretagne dans les Marquis de Laúbrières & de Briançon, alliés aux Maisons de Froulay, Marbeuf & de Champignelles. Voyez FEBVRE DE LAÚBRIÈRES, & fa généalogie imprimée plus anciennement.

III. FERRAULT LE FEBVRE, qualifié Ecuyer, & dit âgé de 45 ans, dans une Enquête de i388, faite pour qu'il fut mis hors de la Garde-Noble du Roi, à cause de la Sergenterie de Louvigny, qu'il poffédoit du chef de fa femme ROBINE LE FEBVRE, fille 6k héritière de feu JEAN, Ecuyer, dont on a parlé, qu'il avoit épousée en i36o, est qualifié Ecuyer dans plusieurs autres actes desdites années i388 & i38g, qui se trouvent à la Chambre des Comptes de Paris; & dans une Enquête ordonnée devant le Bailli de Caen, le 22 Juillet 1390, fur l'âge de Messire Louis de Meullant, Chevalier, Seigneur de Saint-Célerin, où il est nommé FERRAULT LE FEBVRE, Ecuyer, âgé de 46 ans environ, déposant avoir été au Baptême de ce Seigneur, en la compagnie de la Dame épouse de M. Richard de Creully, Chevalier, qui en étoit marraine, & l'Evêque de Bayeux parrain. II rendit aveu, en 1390, au Roi, pour la noble Sergenterie de Louvigny, devant les Notaires de Caen. Un titre de la Bibliothèque du Roi lui donne aussi le nom de JEAN, joint à celui de FERRAULT, fous lequel il est cité dans tous les actes. II comparut parmi les Ecuyers à la montre de 1392, reçue au Mans par Messire Guillaume de Vierville, Chevalier. On ne fait pas encore ce qu'il peut avoir eu d'enfans de fa femme après i388, étant alors enceinte du 12e. Tous ceux qu'on connoît seulement de ce grand nombre furent: JEAN, qui suit ;

Et ROBERT, qualifié . Ecuyer, Capitaine de Mortemart, dans plusieurs titres déposés au Prieuré de Saint-Martin-des-Champs. II est dit aussi mort à la bataille d'Azincourt, dans un titre de l'an 1416. Ce ROBERT, qui ne fut pas d'abord destiné au mariage, à cause de beaucoup de frères qu'il avoit, étoit, en 1379, entré de minorité dans l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Dans VHistoire de Malte, par l'Abbé de Vertot, t. VII, p. 189, il est nommé avec Robinet d'Estouteville,JeannetdeCirefmes,Collard de Franqueville, & autres Gentilshommes Normands, à la tête des Chevaliers de la Langue

Langue France; & selon {'Histoire de Bretagne, tom. II, col. 1016, THOMAS, son fils, est cité dans une montre de 1420, parmi les hommes d'armes, & dans le titre de 1416, il est dit neveu de Jean, Ecuyer, sujet de l'article ci-après.

IV. JEAN LE FEBVRE, Ior du nom, Ecuyer, Seigneur d'Eculleville, est qualifié, dans un titre de 1415, Maître des Burleroi (course de lance annuelle solennelle & royale), & quittant cette même année ledit Seigneur Roi d'une somme à lui payée pour ses gages & fa robe, en cette qualité par les mains du Vicomte de Bayeux, Dans un acte de 1394, passé aux Assises de Condé-sur-Noireau (Chartrier de la Boderie, dans l'Evêché de Bayeux), il est qualifié Ecuyer. II fut un des donataires de Jean, Vicomte de Rohan, par son testament de i395,avecun la Motte, aussi de Baffe-Normandie. A cause des possessions que lui & GUILLAUME LE FEBVRE avoient dans l'Evêché de Saint-Malo, il fut un des Nobles qui rendirent, en x3g6, hommage à Alain , Vicomte de Rohan , fils aîné & héritier du premier. II fut, en qualité d'Ecuyer, l'un des Gendarmes de l'Hôtel du Duc de Berry, fils du Roi, qui, l'an 1388, comparurent armés & montés pour servir Sa Majesté. II est cité dans une concession du Roi faite en ía faveur des héritages d'un de ses frères en 1419; comparut encore aux montres de 1418, 1420 & 1421; est qualifié Armiger dans une concession du Roi en faveur de ses propres héritages, à l'occasion des guerres & des mutations de propriété, suites des changemens de Maîtres, & qui devenoient alors si fréquentes en Normandie. C'estcequi est prouvépar des expéditions délivrées par M. de Brequigny, des Académies Françoise & des Inscriptions, fur les copies par lui vérifiées & collationnées à la Tour de Londres, comme Commissaire ad hoc de Sa Majesté. II est compris dans un serment de fidélité des Nobles de l'Evêché de Saint-Mâlo au Duc de Bretagne en 1437, avec un de ses cadets aussi du nom de JEAN; & parmi les sceaux de ces mêmes Nobles apposés par eux au bas de la prestation de serment, sont les trois Maillets de JEAN LE FEBVRE, aîné de fa Maison, qu'elle a toujours portés, comme il se voit par l'Armorial de cette Province. II fut encore compris par JEAN LE FEBVRE, IIIe du nom, dont il étoit le 40 aïeul dans la preuve par lui faite en 1666, de-