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ment laHougue au Cotentin), compris dans les 3oo Chevaliers, Ecuyers & autres, auxquels le Roi JEAN pardonna tout ce qui s'étoit passé jusqu'au 12 Novembre i36o, pour avoir suivi le parti de CHARLES II, Roi de Navarre, & parmi lesquels se trouvoient aussi les d'Harcourt, Rochefort, Créquy, Fontenay, Picquigny, Guihebert, Tilly & tels autres. Rôle à la Chambre des Comptes de Paris, & Preuves de Y Histoire de la Maison d'Harcourt, p. 1426.
JEAN LE FEBVRE est, dans un aveu par lui rendu en 1450 & tant, à la Baronnie de Varenguebec (présentement à la Maison deLoigny), d'héritages du chef de Demoiselle de Grainlhéville, son épouse, héritière des Seigneurs de ce nom, qualifié Ecuyer, fils de feu JEAN, Ecuyer; ce dernier dit, dans une montre de I3I5, y avoir comparu comme Chevalier (selon des titres aux Chartriers de Grainteville & de la Brisette en Basse - Normandie). II comparut encore à la montre de M. Jean, Vicomte de Rohan, en i35 1, est cité & qualifié Ecuyer, dans la Charte d'inféodation en fa faveur, par le Roi CHARLES V, en I35O, de la noble Sergenterie de Louvigny près Caen, dont la copie est tirée fur les anciennes existantes à Caen, & chez MM. le Prêtre, à Paris. II fut, en 1344 & i354, Maire de Rouen, ainsi qu'avant du après lui, les Cailly, Sahurs, du Châtel, le Vicomte, la Ferrière, des Essarts-Meigneux, du Bose, Houdetot, d'Amfreville, & autres Gentilshommes de cette distinction. II y avoit fondé, en 1570, pour les pauvres passans, la Maison de Saint-Vivien, de laquelle, en 1358, CHARLES, fils aîné de France & Duc de Normandie, agréa l'amortissement, à cause des bons services qu'il avoit rendus à son Seigneur, son père {Histoire de Rouen, par Farin.) II est cité & dit frère de MICHEL LE FEBVRE , Ecuyer, mort en suivant les guerres d'Italie, dans des Lettres du Roi, de 1379, & dans une Enquête faite à Caen en 1389. Après fa mort, en i36i, Damoiselle ROBINE LE FEBVRE, sa fille & héritière, fut, avec FERRAULT LE FEBVRE, Ecuyer; père du premier connu, Seigneur d'Eculleville , l'alliance rapportée ci-après, dont sortit la plus nombreuse postérité, dans laquelle la famille croitdevoircomprendre, quoiqu'elle ne le puisse complètement prouver, ceux de ce nom qui suivent immédiatement.
GUILLAUME LE FEBVRE comparut, parmi les Ecuyers, à deux montres de i386, & fut Lieutenant-Général de M. Richard de Houdetot, Chevalier, Bailli de Caen (duquel descendent les Comtes de ce nom, dont la Lieutenance de Roi de Picardie est passée à labranche des LE FEBVRE-DE-LA-MAILLARDIÈRE), selon ses Lettres en cette qualité, en date de 1392 & i3g3. II fut Ambassadeur de France en Angleterre en 1420& 1423, fuivantdes actes conservés dans la famille, & cités Recueil de Rimmer, Anglois, 4e vol. p. 94, Rôle Normans de Carte, autre Auteur Anglois, tom. I, p. 288.
RICHARD LE FEBVRE comparut, en i3go, à une montre de M. Jean d'Harcourt, & est cité & qualifié Ecuyer, dans un acte de 1396, fur son exploitation pour le Roi, du fief de Chaumont, au Pont-Authou.
GODEFROY LE FEBVRE, légitimé en 1397, est cité, par la Roque, aux Preuves de légitimation de Bâtards d'anciens Gentilshommes, attribuant la noblesse en même-tems, p. 333 de son Traité.
HUARTLE FEBVRE, pourses illustres exploits & excellens services, obtint du Roi CHARLES VI, plusieurs grands privilèges, par Lettres de l'an 1400. II eut pour frère PIERRE , qui fuit; & pour fils,
JEAN LE FEBVRE, Chevalier, Seigneur de Saint-Remy, premier Roi d'armes de la Toison-d'Or, cité à la fin de YHftoire de la Maison d'Harcourt, aux Additions, &dans Moréri, article FEBVRE, à l'occasion d'une Histoire estimée qu'on a de lui.
PIERRE LE FEBVRE, frère de HUART, fut Ambassadeur de France en Ecosse, suivant un Passeport de l'an 1403 , & Président à Mortier du Parlement de Paris , suivant un acte original conservé dans la famille, & confirmé par le Rôle connu des ses premiers Officiers. II est cité dans Rimmer, tom. IV, part. I, p. 5i,& dans les Rôles Normans, qui sontcomme un extrait de ce Recueil, fait en Angleterre, & où il est dit Maître du ParlementConseilleur. II avoit été Chancelier d'Orléans en 1407, suivant l'extrait par M. Menaut, aux Célestins, des Chartes du Trésor.
MACÉ LE FEBVRE étoit, en 1420, Garde du scel des obligations de Carentan, charge exercée, avant ou après lui, par les Osber, Renault, Fortefcu, le Cefne, Poirier, Franquetot & autres, dans la Généralité de Caen, tous