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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1928-10-26

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 26 octobre 1928

Description : 1928/10/26 (Numéro 18648).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k541415q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/03/2008

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contre la vie .et ses mauvais instincts. 'Vous êtes de ces fils 'de famille qui s'entrainent dans leur jeunesse à préparer J'inutilité de leur âge mûr.

ïte.i'fait, Pierre de Rayssac menait l'existence oisive des favorisés' de la fortune.

Mais voici le contraste et le sursaut 'd'énergie. 'A dix-neuf ans, c'est la guerre. Il s'engage.

Le président. Je. ne laisserai à nul autre le soin de dire que vous avez fait votre devoir d'une façon plus que brilijante et conquis une citation où il est dit que vous avez, pendant vingt-cinq mois, dans les tranchées montré le plus beau courage et le plus grand dévouement. Revenu 'chez lui, Pierre de Rayssao Jnontre son caractère changé. Vous .étiez, dit le président, sombre, taciturne, une sorte de Werther. -'Mais (VVerther n'a pas tué Charlotte.

Et il rappelle, ce sujet, que le grandpère maternel est mort après des désordres cérébraux un cousin mort fou &m oncle du grand-père suicidé.

Cependant, ce Werther était très aimé 'du pays, fréquentant volontiers les paysans.

Et c'est alors une des premières phrases compréhensibles de l'accusé, dont la (Voix sourde se borne de basses ré-, ponses.

J'aime les gens de la campagne et estime qu'on ne doit pas être fier avec eux. Mais voici qu'ayant abandonné le 'domicile conjugal, Joséphine Marchicot entre dans sa vie et, avec elle, le Oh sait. les faits. La liaison entre les 'deux jeunes gens; l'accouchement, enfin* et c'est cette question capitale du président i:

̃i– ¡Vous teniez-vous pour le père de cet enfant:?. Alors la yoix de l'accusé se fait plus ferme

<– Je reconnais, dit-il ayee force, que ̃j'ai eu des relations avec Joséphine Machicot mais j'ai la conviction et la certftùdefjâ^solues; que jej Rçjg1^ le père de cet enfant.

Cette conviction, il la tire de certains 'détails psychologiques que nous ne pouvons préciser ici..

Quant.à ses libéralités envers la mère 'de l'enfant, comme l'affolement qui l'a eonduit au crime, l'accusé les explique 'd'un mot '« La crainte du scandale pour sa famille, pour sa femme. » Les circonstances du drame, on les 'connaît De sa voix sourde et précipitée, l'accusé reconnaît que ne croyant pas l'enfant de lui, il refusa de se prêter au marchandage de la mère et la décida à confier l'enfant à l'Assistance publique. Les démarches ayant échouées,' il ,décide de le porter à Carcassonne, à la clinique où la mère avait fait ses ciouVoyons; fait le président, vous devez bien penser 'qu'à cette heure, les maternités sont fermées.

Pas les cliniques privées, imposte l'accusé.

̃ C'est un.vif incident entre MI de MoroGiafferi et l'avooat général, qui soutenait ;qu'il n'avait été question que de l'Assistance publique.

Et voici enfin le drame, ,1e drame atroce. De sa voix précipitée', l'accusé raconte. La mère a été déposée à Donjneville. Il roule seul avec l'emfant. «~- J'ai, pris la traverse, !dit-il, pour l'éviter les villages, éviter d'ôTtre vu avec J'enfant. Arrivé au pont je ne sais ce ;qui m'a passé par la tête "et j'ai comimis o& crime affreux.

Ce serait le crime spontané. Mais le [président le montre, près de six cents ;mètres avant le pont, déshabillant l'en-, jfant, le roulant nu dans la couverture Qu'il dépliera au-dessus 'de l'eau.

>–> Cela, dit-il, l'accusation vous dira que c'est la préméditation.

je ne.sais. Je ne.; puis dire ce qui 's'est passé en moi, depuis le moment oty j'ai désahabillé l'ejnfant et celui où ije rai jeté à l'eau.

La; voix qui dit cela. est morne, sans un accent, sans un cri. Çomme dans Jes yeux ne se verre, pas' une larme en-vain le président le poussera.

–s J'avais perdu le contrôle de' moi 'même. J'étais comme un automate. La vue du canal m,'a poussé à cet acte [horrible.

C'est tout ce qu'il trouvera à dire. Un seul moment, il se bras.; tendu: -iLsyoiK s'ouvre Non non 1 janiais je n'ai prémédité, je voulais aller à Gareassonne: Jamais l'idée criminelle n'est entrée dans ïnon cerveau.

Et comme brisé par ce sursaut, il se touche, les coudes sur la barre, les-dents ¡mordant son mouchoir que tient une main secouée de tremblements. Et il restera ainsi taut le temps où, avec son ,étincelante maîtrise, MI de Moro-Giaffferi combattra la thèse de la prémédiAprès le père, la mère.

Devant la douleur d'une mère, il n'est 'être humain qui ne s'incline. Force est 'de le reconnaître. Pourtant, dans cette petite femme maigre, pas jolie, aux yeux qui, eux non plus, ne .versèrent pas une larme derrière leurs larges lunettes rondes. Ou c'est peut être, ainsi pour expliquer son abandon, non de jeune fille, mais de femme mariée et mieux, d'autres phrases que celle-ci <– Je ne pouvais que me soumettre à ses volontés par respect pour sa faA son tour, elle raconte les événements, déclarant n'avoir pu, à bout de forces, résister à la volonté de son amant. Mais voici qui est grave. Joséphine Marchicot déclare qu'après les échecs de Toulouse, elle croyait aller avec de Rayssac et l'enfant à Narbonne et que, à Donneauville, brusquement, son amant stoppa, la fit descendre, lui jeta son'fichu et partit avec l'enfant. Et elle s'écrie

Cet homme a tué mon fils. Il a agi par barbarig par cruauté,, par cupidité. Sans lui, mon pauvre petit serait encore lé.

Alors, Mode Moro-Giafferi se lève, et lisant, la déposition du témoin devant le commissaire de police, il conclut Ici, sous la foi du serment, le témoin Vient de déclarer qu'il ne s'attendait pas à être débarque à Doudeauville. Devant le commissaire de ponce, sous le même serment, il a déclaré avoir dit qu'il devait rentrer chez ses pâ(Lents et que son ami lui rép,ond.it 9

Doudeauville est sur ma route, je vous y mettrai » Je lui demande donc £f c(uel jmoment. a\ez-vous menti y (Longue Inutile de dire que l'incident est des commissaire de police qui succède à la barre,confirme la lecture de M" de Moro-Giafferi. Pour ce magistrat, le crime de Rayssac s'ex^* plique par là cupidité et la crainte du scandale.

Enfin, c'est entre le professeur Delieu, qui. conclut à l'entière responsabilité (faute de ,tare pathologique) de l'accusé, et M" de Moro-Giaeri une vive passé d'armes. Le défenseur contestant « des conclusions non fondées sur un examen méclical il; envisageant la paralysie générale, faisant état de l'examen du fond des signes de

Demain, < à- une heure, le défilé des témoins continuera.

Félix Belle.

LA CATASTROPHE DE VINCENNES Les obsèques

des victimes Hier matin, à 9 h. 30, à la mairie de YincemieSjca, eu lieu la cérémonie officielle en l'honneur des victimes de la catastrophe survenue le 18 octobre, rue de la Jarry. ̃'̃̃'̃̃

Devant l'hôtel de -ville, un immense catafalque. avait été disposé, couvert d'un drap noir frangé de blanc. Les couronnes s'amoneelâieatr sur les cercueils, offertes par le gouvernement français, le gouvernement italien et l'Association des combattants italiens le conseil général de la Seine, le préfet de la Semé, le préfet de police, etc., etc. -'̃

Les délégations dés villes oü habitaient les victimes se tenaient, avec leurs bannières, en face de la mairie.

9 9 h. 30, la musique des ,gardiens de la de Chopin Les-; personnalités, officielles, parmi ries-. nuëlles'ôh préfet de-. la Serine j'Lepiarctiand» présjdent du conseif itfùnïcip'al Charles Deloncle, séria, teur .J^Je'urot, président du conseil général; Gngnoji: directeur du cabinet de M. Poincaré, s'inclinèrent devant les familles. Les discours

M. Hùguin maire de Vincennes, prononça une courte allocution, et M. Giuseppe Gentile, consul général d'Italie, prit la parole, au nom du gouvernement italien. MM. Doussaint député, et Fleurot président du conseil général de la Seine, parlèr.ent. ensuite.. M. Bouju, préfet de la Seine;'prononça une allocution émouvante au nom du gouvernement.

Le départ des cortèges

Puis les personnalités officielles et les délégations allèrent s'incliner devant les corps. Les Italiens étaient représentés par MM. Giuseppe Caracchi, commissaire-chef consul Franco Parenti, vice-consul d'Italie Silvio Coletti, conseiller d'ambassade. Les. diXfneuf dépouilles mortelles furent alors apportées sur les corbillards. Il y eût des scènes déchirantes.. Des femmes et des enfants pleuraient et sanglotaient. L'assistançe était silencieuse et émue. Les dix-neuf voitures funèbres se dirigèrent.vers les églises et les cimeti«ra&JiA, yincenn.es Ja.messû.entecrement, £u£-.pré.tt>. étranSix convois- se rendirent au cimeLièi^ide?. Vincennes'; six furent dirigés sur Montreuil quatre sur Puteaux trois sur Billancourt, Le Perreux et Nogent.

Paul Roche

A L'INSTRUCTION

Le premier interrogatoire des inculpés Hir, après-midi, en présence de M" Louis Lagasse, M. Peyre, juge d'instruction, a procédé au premier interrogatoire au fond de M. Antonio Provini, entrepreneur, qui a fourni au juge jes explications ci-après La maison a été construite en pierre meulière d'une épaisseur très suffisante, puisque, à la base, il y avait plus d'un mètre, et, en haut 0 m. 45 centimètres. » Au fond de la cave reposaient des grilles en fer-qul s'élevaient jusqu'au dernier étage de -la maison.

L'immeuble s'est écroulé à l'intérieur, ce qui exclut toute idée d'affaissement des murs -si ceux-ci avaient cédé, il y aurait eu renversement à l'extérieur.

» Un ou deux piliers de fer ont dû céder. I) • .«J;-

L'inculpé'ne s'explique pas autrement l'accident. Et il ajoute,

J'habitais la maison avec "ma famille. J'étais -donc" cokiVdin'çu de sa solidité je 'n.'àFpas* cr.û"Ji':ràccîâëïi'IJ puisque je n'ai pas quitté de chez moi.

Le magistrat instructeur interrogn ensuite CaTlô Toscani en présence de son défenseur' M" Gëstucci.

Carlo T6scani dit qu'il n'a janiuU été contremaître, comme on ra avancé à lorl, mais simplement premier ouvrier. Lorsqu'il a été embauché, les fondation de la1 maison sinistrée étaient faites il n'a donc pas fcu à s'en occuper.

• '*̃̃̃̃ -̃•̃ J. il.

Vers Madagascar .Marie et Boultner

sont partis hier pour un voyage d'études Hier matin dix heures, les lieutenants Marie et Bpulmer, accompagnés do l'adjudant Demeaux, se sont envolés. vers Madagascar. Cet équipage, qui appartient au 33' régiment d'aviation, a bénéficié d'une autorisation exceptionnelle du ministre de l'air, ̃

II sied'de préciser qu'il ne s'agit, pas d'un raid, mais d'un voyage d'études sur un itinéraire ,déjà repéré par le lieutenant Dagneau ^es lieutenants Bernard et BougâulL • • ̃ ,̃̃ L'avion employé, le Génêral-Lapcrrinc, est muni d'un moteur 500 CV Hispano. Il Le préfet de police de Duttin reçu à l'Hôtel de Ville de Paris

Le général O'Duffy, préfet de police de Dublin, et son état-major ont été reçus, hier mathvâ l'Hôtel de Ville par la municipalité parisienne. MM. Vaûghan Dempsey, agent général de l'Etat libre d'Irlande Paul Bouju, préfet de la Seine et Jean Chiappe, préfet de polie, ont assiste la réception qui s'est déroulée dans lé cabinet de M. G. ,Lemarchand, présltlent du conseil municipal. Les discours de bienvenue de M. Lemarchandet de M. Chiappe ont été longuement applaudis.

Le général O'Duffy, à qui une médaille de vermeil à été offerte, a vivement remercié; dè-1'accueil qui lui a été fait,

LES MONDANITÉS

LES COURS

A l'occasion du quarante et utîième anniversaire de la naissance de S. M. la Reine Victoria d'Espagne, une messe a été célébrée dans l'oratoire de la salle des Tapisseries du palais royal. 'La Reine, conformément la: tradition, a fait une offrande de quarante-deux pièces de monnaie d'or, soit une de plus que son âge. On a fêté également le quatorzième anniversaire de l'Infant Don Gonflés, qui a fait l'offrande de quinze pièces de monnaie d'or.

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Brabant s'embarqueront, ainsi que nous l'avons annoncé, le 23 novembre, à Marseille, pour entreprendre un' voyage en Extrême-Orient. 'C'est dans la 'colonie néerlandaise que le Prince compte surtout se livrer aux études scientifiques et coloniales qui font l'objet de ses préoccupations actuelles, car, passionné pour les questions coloniales, le Duc de Brabant désire se rendre compte par lui-même, en procédant à des études comparatives, de la politique et des méthodes suivies aux Indes néerlandaises et au Congo belge.

Leurs Altesses Royales visiteront Java, Sumatra, Ceylan et Singapour; mais ces visites auront un caractère privé.

Le Duc et la Duchesse de Brabant comptent être absents pour une durée de cinq mois. Ils seront accompagnés par un spécialiste des affaires coloniales.

Le septième anniversaire de la naissance de S. M. le Roi Michel a été célébré hier, dans toute la Roumanie. Les membres du gouvernement, du corps diplomatique, les hauts dignitaires civils et militaires ont assisté à un service religieux.

LES AMBASSADES

S. Exc. M; de Fleuriau, ambassadeur de France à Londres, est parti pour Paris, où il restera deux ou trois jours.

Le ministre de France et la comtesse Clauzel ont offert, hier, à Vienne, en l'honneur du cardinal Dubois un déjeuner auquel assis'talent'le président de la République, Mgr Seipel, chancelier *ïléêi'3li' le cardinal Piffl, DANS LES CERCLES A la dernière séance de la commission d'admission du Comité France-Amérique, ont été admis:

Au titre de membre à vie: M. Carlos Aldunati Solàr, ancien président et ancien ministre des affaires étrangères du Chili, présenté par MM. Amunategui et Avalos;

Au titre de membre: M. Alempane, ministre du Chili, et Mme Alemparte, présentés par le bureau; M. Andrès Alvarez Calderon, présenté par M. Francisco Garcia Calderon, ancien ministre du Pérou à Bruxelles, et M. Edmundo de La Fuente; M. Bandeira de Mello, présenté par M. Luis de Souza Dantas, ambassadeur du Brésil, et M. de Pimentel Brandao, conseiller de l'ambassade; M. Carlos de Cespedes, ministre de Cuba, et Mme de Cespedes, présentés par le bureau; M. et Mme Lewis D. C. Chenshaw, présentés par le bureau.

NAISSANCES

La comtesse Christian ,de Lambilly, née Ternay, a heureusement mis au monde une fille: Elisabeth-Marie.

M. et Mme de Crécy, née Goldsmith, sont. heureux; d'annoncer la naissance de leur fille Chantai.

PETIT CARNET

Mme Alexandre Skousès, femme de l'ancien ministre des affaires étrangères de Grèce; le prince de Vicovaro Censi-Bolognetti et la princesse, née Skousès, venant de Rome, sont arrivés à Paris, où ils comptent faire un assez long séjour.

Au Polo de Laversine ont eu lieu, mardi, deux tournois fort intéressants. Le premier fut celui de la Coupe militaire entre équipe britannique (lieutenants Cripps, Chiruside, Martin et How) et équipe mixte française (lieutenants Bouhet, Lavergne, de Montau.douin et de La Vaulx).

Dès la première période, les Britanniques, dont le handicap réel était supérieur à celui de la liste des handicaps, affirmèrent leur supériorité en enlevant quatre buts. Ils eurent tôt fait de regagner les six buts donnés à l'avance à l'équipe française, qui, malgré sa défense énergique et les cinq buts qu'elle marqua au cours du match, ne put triompher. Les Britanniques comptaient parmi eux le lieutenant Martin, qui a toutes les qualités d'un joueur international. La Coupe militaire leur revint par quinze buts à onze buts et demi. Les coupes furent remises par la baronne Robert de Rothschild.

Pour le Championnat de l'Oise, les Flying Foxés, gagnants de la coupe ouverte de Laversinp, ont rencontré les quatre meilleurs joueurs. Le match fut joli, comme l'on pouvait s'y- attendrai «;.Btaient > -en présence. Flying Foxes (MM.1 Eddy Edmond-Blanc,' captain Morrison, captain G. V. Scott Douglas, J.-F. Macaire) équipe des quatre meilleurs joueurs (MM. H. Coturié, H. de Monbrison, captain Martin, captain Pilkington).

Les Flying Foxes ont lutté avec habileté et ardeur; cependant, l'équipe des quatre meilleurs joueurs a dominé nettement et a gagné par sept buts contre deux.

Un dîner officiel a été offert, avant-hier, par la ville de New-York au capitaine Duboucheron et aux officiers du Duquesne. M. Drover-Whalen, représentant le maire de New- York; M. Mongendre, consul général de France; l'amiral Desteigner, le général Drum, ancien chef d'état-major du général Pershing en France, ont prononcé des allocutions au cours desquelles ils ont rappelé les événements historiques et-militaires qui unissent les deux pays.

Mme Bates Batcheller est réinstallée dans son appartement de l'avenue Montaigne, venant d'Espagne, où elle a été l'hôte de S.. A. R. l'Infante Eulalie à Saint-Sébastien. Mme Bates Batcheller a été reçue en audience particulière par S. M. le Roi Alphonse XIII et par S. M. la Reine Marie-Christine. Avant de se réinstaller à Paris, Aime Bates gatcheller a fait un séjour chez la duchesse de La Mothë-Houdancourt, en son château de ̃Fàyeh

Sont arrivés au Scribe: le docteur et Mme Alexander Mandl, M. Frank .S. N. Isitt M. et Mme Pablo Cerda de Palon, la baronne Louisa de Menasçe, M. et Mme Etienne Eugenidi, M. ïFfunk Estep, M. George Hippe. MARIAGES

• En l'église de Vaux-le-Pénll, Mgr Gaillard, évêque de Meaux, a béni, hier, dans l'inti. mité en raison d'un deuil récent, le mariage de Mlle de Faucigny-Lucinge, fille du prince de Fauêisny-Lupinge, décédé, et de la princesse de Faueigny-Lucinge, avec le comte Mathieu de Durfort, fils du vicomte de Durfort et de la vicomtesse, née Caraman.

Les témoins étaient, pour la mariée le prince de Faucigny-Lucinge et le marquis de Ganay, ses oncles; pour le marié: le marquis de Car&man et le comte Charles de Beauffort. On annonce les fiançailles de Mlle de Montigny, fille du baron de Montigny et de. la baronne, décédée, avec le comte de Maupeou d'Àbleiges, fils du comte de Maupeou d'Ableiges et de la comtesse, née Harspouët de Saint^Georges.

'Le mariage du baron H. de Sancy avec Mlle Faulquier aura lieu le mercredi 7 novembre, à midi, en l'église Saint-Philippe du Roule.

M. Charles de Mauduit du Plessix, lieutenant au 25° tirailleurs, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de là croix de guerre des T.O.E., fils du lieutenant-colonel de Mauduit du Plessix et de Mme, née de Karoüartz, est fiancé à Mlle Aliette du Reau de La Gaignonnière, fille du comte Charles du Reau de La Gaignonnière et de la comtesse, née du Plessis. Nous rappelons que le mariage du baron de Damas avec Mlle Condé sera célébré le mardi 30 octobre, à midi, en l'église SaintLbuis des Invalides.

NECROLOGIE

Les obsèques du prince de La Mcskowa ont été célébrées hier, à midi, en l'église SaintFrançois de Sales.

La levée du corps a été faite par le chanoine Loutil, curé de la paroisse; l'absoute a été donnée par l'abbé Hénocque, aumônier de Saint-Cyr.

Les tentures funèbres étaient rehaussées d'écussons portant les armoiries des La Moskowa.

Les honneurs militaires étaient rendus au grade de chevalier de la Légion d'honneur du prince par une délégation d'officiers de la place de Paris.

Devant la famille avaient prjs place le vicomte de Lestrange, représentant S. A. I. le Prince Napoléon, et le duc de Massa, représentant S. A. I. le Prince Louis-Napoléon. En l'absence du duc d'Elchingen, son frère, souffrant, le deuil était conduit par son neveu; le comte d'Elchingen; le prince d'Essling, son frère; S. A. le Prince Murât, le due d'Albuféra, le duc de Fezensac, ses beau-frères, et leurs enfants, et par ses neveux. Du côté des dames: la princesse de La Moskowa, sa veuve; la duchesse d'Elchingen, sa belle-sœur; S. A. la Princesse' Murat, la Princesse Eugène Murat, la duchesse d'Albuféra, ses soeurs, et leurs enfants, et par ses nièces. Le duc et là 4iichcs.es de Cajnastra n'avaient pu, arriver a, temps d'Italje pour/assister aux: `Parmi la nombreuse assistance qui figurait tant au domicile mortuaire qu'à l'église: LL, AA. II. le Prince et la Princesse Théodore de Russie, S. Exc. l'ambassadeur de Pologne et Mme de Chlapowska, S. Exe. M. Quinones de Leon, ambassadeur d'Espagne Fakhry pacha, ministre d'Egypte; Mme Millerand, M. Etienne Moenedoey, chef adjoint du cabinet du ministre des travaux publics, 'représentant M. A. Tardieu; duc et duchesse de Noailles, duc et duchesse de Brissac, duc d'Ayen, duchesse de Rohan, duchesse de Morny, duc de Lévis-Mirepoix, duc Decazes, princesse de Faucigny-Lucinge, marquise de Massa, général et Mme Pau, général Gouraud, général et Mme Weygand, duc do Montmorency, princesse Catherine -Bibesco, princesse Jane Bibesco, comte et comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, princesse Paley, Mme Frédéric Masson, S. A. le Prince Samad Khan, M. Paléologue et, M. Ph. Crozier, ambassadeurs de France; marquis de Chaponay, marquis de Noailles, M. Pierre de Fouquières, duc de Morny, général et Mme d'Osnobichine, M. Henri-Robert, général de Mac Mahon, marquis et marquise du Bourg de Bozas, M. Carlos de Goyenèche, marquis et marquise-de Chasseloup-Laubat, Prince et Princesse Achille Murat, duchesse de La Trémoïlle, princesse Hélène de La Trémoïlle, marquis et marquise de Ganay, colonel de Tuite, comte et comtesse Jimenez de Molina, M. et Mme Gervex, général Bourgeois, amiral Grasset,, comte et comtesse Xavier de L'a Rccheîbucaùld,Mlle:de Bassano, général Bfëcard, comte de Morny, colonel et Mme Rousset, vice-amiral Pugliesi-Conti, Mme Gaston Jollivet, M. et Mme Pugliesi-Conti, comte Cornudet, marquise de Saint-Chamans, général et Mme Marchand, marquis et marquise de Dion, général Mariaux, M. et Mme de Nelidow, général et comtesse de Noue, baron et baronne James-H. de Rothschild, baron E. Leonino, comte et comtesse E. de Nalèche, baron et baronne Edouard de Rothschild, Mme Le Ghait, prince et princesse' Albert de Broglie, baron et baronne Robert de Rothschild, marquis du Tillet, prince Ch. de La Tour d'Auvergne, M. Gabriel Cordier, général Balfourier, général Bizot, M. de SaintAlary, général et Mme Flatters, lieutenantcolonel Caillault, M. et Mme d'Ocagne, baron de Beauverger, Mme Paul Dupuy, général et Mme Kœchlin-Schwartz, M. Luzarche d'Azay, M. et Mme d'Eichthal, M. et Mme Miguel de Anchorena, M. Edgard Stern, baron Hottinguer, colonel de Villeneuve.Bargemon, baron Tristan Lambert, M. Achille Fould, marquis de Cornulier, M. G. Schlumberger, M. André de Fouquières, baron et baronne de Vaufrel.and, baron La,Caze, M. Jean Lahovary, marquis et marquise de Baye, Mlle de Baye, marquise de Lur-Saluces, Mme Nicole Thouvenel, M. Thouvenel, général Baudens, comtesse de Las Cases, baron Jean de Soucy, Mme Chase Çasgrain, marquis et marquise de Miramon, M. et Mme Emmanuel Rodocanachi, vicomte paru, Mme du Tillet, M. G. du Tillet, baron et bxronne de Bourgoing, M.'S. Vlâsto, marquise d'Espeuilles douairière; M: G. de Wâru, colonel Cjllois, Mme Nélaton, général Détroyat, comte et comtesse de Franqueville, marquis de Triquerville, M. et Mme Dussaud, marquis de Maussabré, général et baronne Pellenc, M. et Mme Jean Charpentier, comte et comtesse Mordvinoff, comte et comtesse d'Harcourt, M. Pierre Lyautey, prince et princesse d'Altora Colonna de Stigliano, MM. Alexandre et René Aumont, colonel et Mme Malezieu, M. Jean Horodzki, M. Edmond Spitzer, comte Fr. PilletWill, commandant et Mme Le Myre de Vilers, M. et Mme N. Xantho, donna Guilia Aldobrandini, prince et princesse Alliata de Montereale, M. Le Provost de Launay, M. et Mme Maurice Pouquet, M. et Mme André Maurois, Mlle Hélène Vacaresco, Mlle Alexandra Falcoyano, Mlle Mathilde Sée, M. Pouget de Saint-André, M. et Mme de Vilmorin, marquise de Vènevelles, comte Mathieu de Lesseps, M. et Mme Georges Kohn, baron J. Sautereau, comte Jacques de Rohan-Chabot, M. J.-P. Bezançon, général Comby, M. William Ablett, comtesse Adhéaume de Chevigné, M. et Mme Willy Blumenthal, général Démange, comte Jean de Castellane, marquis et marquise de Castelbajac, baron de Montgascon, colonel Payard, commandant Lépine, comte Orlowski, prince de Leca Colonna, M. et Mme de Boislisle, comtesse d'Hautpoul, M. et Mme Henri Duvernois, M. André Doderet, marquis Dodun de .Keroman, Mme Sacha Narlschkine, M. et Mme Jean Joubert, marquis et marquise Guistiniani, comte et comtesse R. de Vogué, Mme G. Kinen, M. Jean Kinen, M. J. Prat, M. André Dezarliois, M. et Mme Ternaux-Compans, comte Lepic, M. Gabriel Brizon, M. et 'Mme -Blan*chet, baron M. de Nexon, M. et Mme Alexandre Singer, M. et Mme de Gheest, comte et comtesse Gaston de Montesquiou-Fezensac, comtesse de Cossé, M. et Mme Paul Lebaudy, M. et Mme Jules Cayron, baron et baronne Glrod de l'Ain,M. et Mme Henri FritschEstrangin, M. Olivier Taigny, comtesse de Sommyèvrc, baron et baronne Gourgaud, comte et comtesse Reille, M. Pierre Mà'rgueritte, comte et comtesse. F. de Chevignô, M. Daniel Haentjens, baron Roger, marquis et marquise de Chabannes, comtesse de Ribes douairière, colonel et Mme Paul Azan, M. Edgar Bonnet, Mme Albert Sarlande, marquis de Ségur, M. et Mme E. Jubert, capitaine Gillois, M. Jean Gillois; fil Ed. Veil-Picard, M. RomanetRiondet, général Bourgeois, M. et Mme Grosclaudé,.Mme Pierre Goujon, 'comtesse Foy; colonel et Mme Reboui, M. et Mme Maurice Levert, M, Marcel Boulenger, M. Maurice Larivière, etc., etc.

L'inhiuiation q eu lieu au cimetière du Père-Lacnàîse.

Les obsèques de la comtesse Charles de Brissac, née des Cars, pieusement décédée à la Morosière, Neuvy-en-Mauges (Maine-etLoire), le 20 octobre 1928, auront lieu en l'église de Brestot (Eure), demain, samedi 27 octobre, à dix heures et demie. Des voitures se trouveront à la gare d'Oisse! à 9 h. 13, à l'arrivée du train partant de la gare SaintLazare à 7 h. 20. Il ne sera pas envoyé d'invitation, le présent avis en tenant lieu. Un service sera célébré ultérieurement à Paris. Le Souvenir Français (comité du seizième arrondissement) fera célébrer.'un service solennel à la mémoire des morts de la grande guerre le vendredi 2 novembre (jour des Morts), à onze heures précises, 'en l'église Saint-Pierre de Chaillot.

M. Léon Moageot, ancien député, puis sénateur de la Haute-Marne, a succombé hier dans sa propriété de Rochevilliers, près de Langres.. Où annonce' la' mort de Af. Chartes xCor' Gara, président de la chambre honctâiré à la cour d'appel de Montpellier,' décédé à l'âge de soixante-douze ans. Nous apprenons la mort de M. Lemarquant directeur honoraire au ministère de l'intérieur, officier de la Légion d'honneur. On nous annonce la mort du poète Georges Druilhet, qui vécut longtemps dans l'intimité de François Coppée et publia plusieurs recueils délicats et profonds.

Ses obsèques auront lieu aujourd'hui, à midi, en l'église Saint-Jacques du Haut-Pas, rue Saint-Jacques. Valfleury l'EJTIT OARNBT La toilette de mariée de Mlle de Faucigny-Lucinge, dont nous annonçons le mariage d'autre part, est de la Maison JEANNE Lanvin.. Les FOURRURES MAURICE présentent actuellement, leur remarquable collection de manteaux, dont les prix vous intéresseront, et soldent leurs renards. 201, rue SaintHonoré (Saint-Roch). Gutenberg 60-69. La puissance de son stock, alimenté par ses nombreux achats, permet à DusAusoy, joaillier, 41, boulevard des Capucines, de faire tous les sacrifices pour satisfaire sa clientèle. Bureaux privés d'achat et de vente à l'entresol. LE UVRE D'OR DES SALONS Annuaire officiel de 1a haute' société procède actuellement, au moyen, .de, circulaires-vérification qui ont -été .'adressées à toutes les personnes inscrites, à. la mise à jour complète de son si intéressant volume.

Nous prions les personnes qui n'ont pas encore adressé leurs, renseignements et leur bulletin de souscription de le faire le plus tôt possible..Les.deux volumes devant paraître, fin décembre prochain.

Nous rappelons que nous avons à la disposition de notre clientèle' un' service de dépôt de cartes de visite qui fonctionne depuis 30 ans au gré de toug. La Vie Relieuse Le Congrès des jurisconsultes

oatholiques

Hier matin s'est ouvert, au Musée social, le congrès des jurisconsultes catholiques, en présence du chanoine Gerlier, roprésentant le cardinal Dubois, absent de'Mgr de Québriant du général de Gastelnau de Mftl'Grousseau, Duval-Arnould, Schuman, députés, et de nombreux professeurs des Facultés -de droit," membres -des --bureau:? des grandes organisations- câUiôtiquesi- M. Cluibal, ancien député, a prononcé le discours d'ouverture. Il a précisé dans quel esprit les jurisconsultes catholiques allaient entreprendre l'étude du futur,régime des assurances sociales..

Puis le chanoine Arnould, vicaire général do Cambrai a exposé la doctrine de l'Eglise sur la légitimité et les limites de l'Etat-en matière d'assurance et d'assistance.

La séance do l'après-midi a eu lieu sous la présidence de Mgr Crépin, auxiliaire du cardlnal Dubois.

M. Ambroiso Rendu; secrétaire de l'Union des syndicals s agricoles de France, a critiqué le caractère trop étatiste de la loi et Il fait ressortir quels avantages aurait procurés une organisation des assurances sociales basée sur la famille, la profession et M. Schuman a exposé les résultats de l'expérience faite en Alsace et en Lorraine depuis 1882 regrettant, pour la viabilité, de, la loi, que la législature française n'en ait, pays tenu un plus grand compte.. Quel serait cet événement

Les journaux de Ilome attachent,une certaine importance aux. conversations qui se sont déroulées ces Jours .der- niers au Vatican. Le bruit cou^t qu'elles préluderaient à l'annonce .prochaine d'un événement Après avoir reçu Ta vîs'îtë' clU'ièïîrdi-' !lui Camba, archevêque de Turin, visite dont le but aurait été, dit-on, do régler certaines difficultés éventuelles de forme, le Souverain pontife a conféré avec Mgr Van Hoey, cardinal archevêque dh Malines, dont on connaît les rapportes très étroits avec la famille royale'de Belgique^ Le Pape a reçu -ensuite le nonce apostolique à Bruxelles, ÎMgr Nicara. r On assure que ces divers visiteurs ont trouvé après du Saint-Père un accueil bienveillant et affectueux. On annonce maintenant visite du cardinal Maffi au Roi. Entre temps, le cardinal Van Hoey est parti pour Turin en vue do conférer avec le cardinal Gamba auquel on attribue une part importante dans .l'événement dont l'annonce serait attendue. D'autre part, la presse de Bruxelles, faisant état des informations que l'on vient de llre en infèrent qu'il s'agirait d'un projet de mariage touchant la famille royale belge.

Selon t'Agence Belga, on no sait rien à Bruxelles d'un tel projet:

Jacques Galédon

La duplicité scandaleuse des Soviets A propos de la .vente des trésors d'art Londres, 25 octobre.

La légation soviétique de Copenhague a, suivant un télégramme de presse,, été officiellement, avisée que lo musée de Moscou a été cambriolé, et que des toiles de grande valeur parmi lesquelles une Sainte Famille, du Corrège et Un Sainl Jean-Blipliistc, du peintre toscan Carlo Dolui, ont été volées, L'avis envoyé à Copenhague semble indiquel' que l'on soupçonne à Moscou que les objets dérobés ont pris cette destination. On souligne ici l'ironie de cette' mise en garde ai l'heure où le gouvernement 'soviétique lui-même s'apprête à meUr&.en vente Berlin des œuvres d'art, propriétés nationales, provenant du palais Mikhailoff et du musée de Les Russes émigrés s'apprêtent, dit-on, à entamer une. action judiciaire pour recel contre les achoteurs éventuels do cés tableaux -et àutres objets d'art.

Séance publique annuelle,

des cinq Académies

C'est hier qu'a eu lieu sous la Gou-, pole la première des grandes solennités académiques qui vont s'y succéder jusqu'à la fin de l'année l'Institut de France, toutes classes réunies, tenait sa séance publique annuelle devant une assistance élégante et très nombreuse. Son présidant, M. Gustave Glotz, a d'abord salué les morts de 1928 Fran- çois de Curel, François Dolaborde, Hen~ neguy, Guignard, Puiseux, Lorentz, Alexandre Marcel, André. Weiss, Bour- deau, Gustave Ador, membres titulaires ou associés des diverses académies puis les correspondants Dottin, Beau-, douin, Heiberg, Cawadiàs, Richard, La- grange, Bianclü, Ritter, de Crue.

Voilà dix ans presque jour pour jour, a-t-il ajouté, que la France tenait en- fin la victoire qu'elle avait achetée du plus pur de son sang.Epuisée, meurtrie, obligée de consacrer toutes ses ressour-,cés matérielles et morales à la reconstitution du territoire dévasté, allait-elle encore avoir assez de force et d'énei'gio pour continuer d'accomplir sa mission spirituelle dans le monde ? On en pou-'vait douter. La guerre laissait d'effroya- bles vides dans les rangs des hommes qui se désignaient déjà par leur talent et leur science comme les chefs de la' génération nouvelle.

M. Gustave Glotz, malgré tout, a confiance, et il espère en l'avenir

Si l'optimisme aveugle est une duperie condamnable, l'espérance fondée sur de bonnes raisons est une vertu, et la seule dont le mérite augmente à mesure qu'on s'habitue à la pratiquer. Le général Ferrié, de l'Académie des sciences, a expliqué, de manière à se faire comprendre même des profanes de la T. S. F., la propagation des ondes radiotélégraphiques. Le directeur des Beaux-Arts, M. Paul Jliémi, au nom.de l'Académie des beaux- arts, a esquissé un traité destiné aux Jvié<!ènes.-pour leur apprendre à dépen-: ser convenablement leur fortune au mieux des intérêts de l'art et M. Léon Brunschvicg, de l'Académie des scien-. ces morales et politiques, a lu une très belle étude sur la coopération intellect tuelle et les philosophes.

Et l'on a enfin entendu des pages émouvantes de M. Louis Bertrand sur' Jeanne d'Arc et la Lorraine.

Après tant d'historiens de l'héroïne, celui-ci a trouvé une documentation' précise et a su refaire avec originalité. le récit de la vie merveilleuse en sa sim, plicité do la potite vierge lorraine, de la guerrière, de l'héroïne, de la martyreî,' de la sainte.

Jeanne d'Arc, a dit M. Louis Bertrand, dépasse l'horizon de Domrémy, Sans doute on ne l'imagine guère naissant ailleurs qu'en Lorraine, c'est-à-dire un pays de traditions guerrières et sans cesse foulé par l'ennemi. Mais, bien plus qu'à la Lorraine, elle appartient a la France par sa sensibilité généreuse, son esprit d'ind.6pendance, son amour, de la justice, de là vérité et de la clarté:, Que dis-jo ? Elle appartient au monde entier, j'entends le monde des âmes, par, sa,.aoif du Ciel et sa nature angélique, raine », nous autres Lorrains, c'est sur-: '̃ tout à cause de l'honneur qu'elle nous fait. Nous savons trop bien qu'elle ne doit rien à notre terre que d'avoir. mangé son pain et respiré l'air de ses bois et de ses prés.

On a vivement applaudi cette belle lecture do M. Louis Bertrand, qui il. clos la solennité d'hier. ,r Adrien Dubreull

Toute l'Allemagne approuve

la construction du croiseur cuirassé

Berlin, 25 octobre.

D'après les premiers résultats généraux, l'initiative populaire communiste tendant à interdire la construction de croiseurs cuirassé n'a recueilli dans toute rAlleina«i' gne que 1,216,500 signatures sur 41 mil- lions électeurs, soit un peu moins de 0/0. On sait qu'il eût fallu réunir.' 4 millions do voix pour obtenir un refe; rendum national sur la question.

Le chiffre, minime d'opposants que fait ressortir le vote préliminaire prouve que les communistes sont restés seuls et qu'au, rûn des partis allemands, sans en excepter les socialistes, ne se montre défavorable à la restauration d'une marine militaire. l/hôtellerie française

ef le coût de la vie

Un amendement à la loi de finances

'M. Achille Fould et plusieurs de ses collègues ont déposé aux articles 19 et 20 de la loi de finances un amendement tendant à disjoindre les dispositions de ces textes qui aboutissent taxer ù, 8.0/0 la plupart des hôtels et restaurants moyens et à 4 0/0 les établissements non classés.

Ils estiment que ces mesures auraient une répercussion fâcheuse sur l'hôtellerie, apportoraient des entraves au tourisme et aggraveraient le coût. de.la vie.

La vente des coupes de bois

dans les Vosges

Elle a rapporté 52 millions

La venle des coupes de bois de l'inspec- lion de ltcmiremont a produit la somme de francs pour mètres cubes. Dans l'ensemble du département des' Vosges, la vente a produit 52,760,400 fr. Le prix de vente du mètre cube oscille entre 112 fr. 50 et 132 fr. 50 en légère dirninutipn sur les ventes do 1927..

«Germaine de Rouen », la guérisseuse devant le tribunal'

Nancy, 25 octobre.

Le tribunal correctionnel de Nancy jugeait, ce matin, la femme Béguin, 45 ans, connùe sous le pseudonyme due « Germaine de lloueu », sous la double inculpation d'escroquerie et d'exercicô Illégal de la médecine. Près d'elle est assis le docteur Camille Ferté qui, pondant un certain temps, prêta son assia-' tance pendant les consultations qui attiraient en foule les malades aux séances de cette guérisseuse.

On se souvient que la moderne thaumaturge ouvrit en février un cabinet dont la notoriété avait été précédemment faite par do nombreux articles dans la presse et par une abondante; distribution de prospectus. Un courrier