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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1928-08-27

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 27 août 1928

Description : 1928/08/27 (Numéro 18588).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k541355s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/03/2008

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avec les journalistes français, dont j'ai fait la connaissance surtout à Genève.

Que parfois nous ayons été d'une opinon différente sur certaines questions, cela n'est que naturel. Mais cela ne m'a jamais -empêché d'apprécier leur talent et leurs éminentes qualités professionnelles.

La raison de mon voyage est la signature du pacte Kellogg, un traité international ayant pour but de renoncer à la guerre en tant qu'instrument de politique nationale.

Il suffit d'exprimer ce principe élémentaire du traité pour comprendre la portée extraordinaire de l'acte international im- minent.

'Les nombreuses voix sceptiques que nous entendons encore aujourd'hui s'expliquent par le fait que l'évéhement est trop près de nous. En tout cas, je crois que l'histoire en appréciera l'mportance considérable.

Nous savons tous que, par la conclusion du traité, nous n'avons pas encore atteint, une fois pour toutes, le but de la consolidation définitive de la paix mondiale.. Ja. suis toutefois convaincu que nous possédons avec le pacte une base nouvelle permettant, avec la bonne volonté de toutes les nations, d'aboutir à la création d'un monde dans lequel la guerre, l'un des fléaux les plus terribles de l'humanité, n'existera plus.

Le peuple allemand a la ferme volonté de coopérer énergiquement et activement à la réalisation de cet idéal. Les nombreux journalistes français, qui ont visité mon pays au cours des dernières années, ont pu se convaincre à quel point ce désir a pris racine parmi le peuple allemand.

J'éprouve cependant pour ma part le besoin de proclamer cela ,v nouveau, avec insistance, ici à Paris, et d'ajouter que la politique du gouvernement allemand trouve son fondement le plus solide dans cette attitude du peuple.

C'est un fait important que ce soit pré- cisément la conclusion d'un tel pacte 'qui, pour la première fois depuis longtemps, conduit à Paris le ministre allemand des affaires étrangères.

On a répété souvent que, dans un certain sens, la clé du problème de la paix européenne se trouve dans les rapports entre nos deux pays. Nous savons tous -/que,' même après Locarno, certaines- difficultés font encore toujours obstacle à: l'exten-, sion de ces rapports. Mais nous n'ignorons pas telles qu'elles devraient arrêter la politique des hommes d'Etat responsables.- Elles peuvent être écartées et par conséquent elles doivent être écartées. Je serais heureux si la signature du nouveau pacte de paix à Paris favorisait la réalisation de nouveaux progrès dans cette direction. M. Kellogg rend visite

au président du conseil

M. Kellogg, accompagné de M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, s'est rendu cet après-midi au ministère des Finances, où il devait se rencontrer avec M. Raymond Poincaré.

A son arrivée à 16 heures 55 dans la cour d'honneur du ministère, M. Kellogg a été salué au bas du perron par MM. Grignon, directeur du cabinet, et Camerlinck, interprète de la conférence des ambassadeurs.

Sous la conduite du collaborateur du président du Conseil, M. Kellogg a été introduit au premier étage où M. Poincaré l'attendait dans le salon empire de ses appartements privés.

L'entretien qui réunissait à la présidence du Conseil MM. Kellogg, Raymond Poincaré, Myron T. Herrick et Camerlinck, s^est prolongé pendant u n peu plus d'un quart d'heure. A 17 h. 20, M. Kellogg et M. Myron T. Herrick ont été reconduits à leur'voiture par M. Grignon.

Avant de monter en automobile, M. Kellogg, interrogé par les journalistes sur l'impression qu'il emportait de son entretien, a répondu

L'entretien a été très agréable, M. Poincaré est un homme charmant. De son côté, le président du Conseil a fait connaître que son entretien avec M. Kellogg avait été des plus cordiaux. Arrivée de lord Cushendum

Lord Cushendum, qui vient représenter la Grande-Bretagne à la signature du pacte pour la paix, est arrivé hier après-midi, à 17 h. 50, venant de Londres. Il était accompagné de sir William .Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris.

Sur le quai de la gare du Nord, les ministres ont été salués par M. de Fouquières, directeur du protocole, au nom de M. Briand, ministre des Affaires étrangères M. Henderson, ministre d'Angleterre, chargé d'affaires à Paris, et le personnel de l'ambassade le préfet de police et M. Girard, secrétaire général de la Compagnie du Nord.

Lord Cushendum a été conduit jusqu'à son automobile et s'est rendu à l'ambassade d'Angleterre, où il séjournera jusqu'au début de la semaine prochaine. M. Zaleski au Quai d'Orsay

M. Aristide Briand a reçu, dans la soirée, M. Zaleski, ministre des affaires étrangères de Pologne, qui est venu lui faire une visite de courtoisie.

Le ministre des affaires étrangères a ensuite donné audience à M. Paul Clau-.del, ambassadeur de France aux EtatsUnis..

Le séjour de M. Stresemann

M. Stresemann, pendant son court séjour à Paris, sera l'hôte de l'ambassadeur d'Allemagne, M. von Heesch. Aujourd'hui lundi, M. Stresemann aura, à il heures du matin, un entretien avec M. Poincaré. Il participera à i5 heures à la signature du pacte et le soir, il assistera au dîner offert au Quai d'Orsay par le ministre des Affaires étrangères, M. Briand.

En raison de son état de santé, M. Stresemann a exprimé son vif regret de ne pouvoir assister ni au dîner qu'offrira ce soir M. Kellogg à l'ambassade des Etats-Unis, ni au déjeuner qui sera offert mardi à Rambouillet par le président de la République aux plénipotentiaires venus à Paris pour la signature du pacte général de renonciation à la guerre. Il sera représenté à ces deux réunions, de même qu'à la réception donnée mardi à l'Hôtel de Ville de Paris, par l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, M. von Hœsch.

M. Stresemann quittera Paris mercredi, à midi 50 pour Baden-Baden, où il va se reposer et se soigner.

Paul Roche.

M. BARTHOU

PARLE DU PACTE KELLOGG

'A. l'inauguration aux morts de Saint-Dié qui a eu lieu hier, M. Louis Barthou a prononcé ces paroles, que la visite de M. Kellogg et de M. Stresemann rendent plus actuelles

Nous n'avons pas voulu la guerre. Nous l'avons subie. Mais la France n'aurait pas été digne de son passé, de son droite de

ses espérances si elle n'avait pas, d'un cœur unanime, et dans un élan héroïque, poussé sa défense jusqu'à la victoire. Cette victoire a ses conditions, que tous doivent remplir et dont aucune ne peut empAçher la paix sincère, loyale et durable, qui répond elle aussi aux volontés unanimes de la France.

» II y aurait un odieux sacrilège à croire, ou à dire, qu'il peut se rencontrer des Français assez fous pour vouloir la guerre. La sécurité que nous avons cherchéè-dans des pactes successifs n'est une menace pour personne.

Que tous aient la même bonne volonté et la même bonne foi. Que le désarmement moral précède et prépare le désarmement matériel. La paix est une création continue. Elle ne se fait ni en un jour, ni dans un seul traité.

» La cérémonie de demain.est un grand événement, dont les conséquences peuvent 'et doivent être considérables. Elle ouvre une ère de rapprochement. La France ne reniera jamais, la part décisive qu'elle y a prise. Ce sera son honneur devant le monde et devant l'histoire. »

Le budget de 1929 Le communiqué du ministère des finances que nous avons donné avanthier concernait un article paru le matin même, en éditorial,. au Figaro. Notre confrère, a répondu hier en ces termes Le ministère des finances a fait hier un communiqué à la presse pour dire que nous avions avancé d'une façon inexacte que l'impôt général sur le revenu va être, dans 'le budget de 1929, augmenté de 11 0/0. Pour nous démentir,.il ne faudrait pas jouer sur les mots Ce n'est évidemment pas 11 0/0 d'augmentation sur notre revenu que le nouveau budget nous impose, mais 11 0/0 d'augmentation sur le taux actuel de l'impôt, comme on pourra s'en convaincre en lisant le tableau publié par le ministère lui-mêmé.

En définitive, nos feuilles d'impôts .vont .subir, l'an ;proc,liain, une majora;: tion xle 0/0 sur le taux actuel, et le ministère des finances nous avoue aujourd'hui qu'un contribuable qui déclare un revenu de 50.000 francs verra sa feuille d'impOts augmentée, en 1929, de 97 francs celui qui jouit d'un revenu de 100.000 francs verra sa feuille augmentée de 564 francs, sommes qui ne sont pas négligeables, étant donné surtout que tout le monde s'accorde .à reconnaître -que « les facultés cont.ributives des Français ont atteint leur maximum de rendement ».

En somme, le démenti que nous inflige le ministère des finances est une confirmation du calcul de proportion que nous avions fait pour nos lecteurs; et le département des finances serait mal venu à nous reprocher notre terminologie, puisque c'est elle qu'il emploie en toute occasion. Quand M. Poiricaré a parlé de l'adjonction des 2 décimes, n'a-t-il pas toujours reconnu qu'elle constituait une augmentation de 20 0/O sur le taux de l'impôt ?

Le communiqué confirme avec la même précision deux autres de nos critiques, à savoir d'abord que ce surplus d'impôts est destiné à faire des largesses aux fonctionnaires seulement, on nous donne l'assurance, et nous nous empressons de l'enregistrer, que les employés de l'Etat dont le traitement a déjà été amené au coefficientlf'5" n'ont rien de plus à espérer.

Mais on est un peu étonné que le rajustement des traitements moyens et élevés'exige une somme aussi considérable '̃' Enfin, le ministère nous avoue- que « l'abattement à la base soustraira intégralemènt à l'impôt général 990.000 contribuables », et par là, il nous donne, hélas 1 totalement raison sur le fond même de notre querelle. Est-il possible, est-il moral, est-il social, comme on dit aujourd'hui, qu'un certain nombre d'électeurs soient soustraits à l'impôt ? Est-il honorable pour eux de vivre en parasites, si l'on peut dire, de la société ?

Un certain nombre de législateurs très éloignés de nos opinions avaient si bien senti ce que peut avoir de démoralisant une pareille mesure qu'ils avaient demandé la création d'une taxe civique uniforme pour ces petits contri.buables 1 Pourquoi l'administration des finances les dégrève-t-elle ? Parce que établir et percevoir leurs contributions lui coûte plus cher que ne lui rapportent ces impôts Alors, qu'on applique aux Français de cette catégorie la taxe civique. Mais, dans l'intérêt le plus élevé du pays et de la population, que le gouvernement ne tombe point dans ces procédés démagogiques, qui tendent à faire croire à une partie du peuple français qu'elle a le droit et la possibilité de, vivre aux frais de l'Etat

11-Ne terminons pas' sans remercier le ministère des. finances, de nous avoir donné des précisions qui justifient si pleinement nos observations.

L'INDEMNITÉ PARLEMENTAIRE Le ministère des Finances communique la note suivante

Un journal du matin a annoncé que le projet de budget pour 1929 comportait, en particulier, les crédits nécessaires au relèvement de l'indemnité parlementaire, qui serait portée à 60.000 francs.

Le projet dont est saisie la Chambre ne contient aucune disposition de ce genre et les crédits prévus aux chapitres intéressés du budget ne permettent pas une augmentation de cette nature. Il est d'ailleurs de règle absolue ,que le gouvernement ne prenne, en ces matières, aucune initiative. Les représentants de la nation sont seuls qualifiés pour fixer leurs indemnités parlementaires. Ils le font dans leur pleine liberté. Cette règle a toujours été observée, tant lors do l'institution initiale de ces indemnités que lors de leurs divers relèvements. Le gouvernement ne veut pas prendre de responsabilités, mais il sait bien que les parlementaires s'en chargeront. L'Election présidentielle aux Etats-Unis New- York, 26 août.

On mande de Seagirt (New Jersey), que le gouverneur de New-York, M. Alfred Smith fut hier l'hôte de 100.000 personnes qui avaient organisé une réception monstre en son honneur.

Des files interminables de voitures n'ont pas cessé d'envahir les rues de la petite ville, des trains spéciaux amenèrent des foules d'enthousiastes désireux d'acclamer le candidat des démocrates.

Le gouverneur de l'Etat de New Jersey, M. Moore, entouré de tous les hauts personnages de l'Etat reçut officiellement le gouverneur de New-York, qui présida par la suite une revue des gardes nationales qui défilèrent pendant plusieurs heures devant lui.

Partout le gouverneur de New-York a été acclamé et il n'a pas manqué de serrer d'innombrables mains tondues vers lui:

LES MONDANITÉS

LES COURS

LL. MM. le Roi et la Reine d'Espagne ont daigné honorer de leur présence un dîner que le marquis et la marquise de Triano ont offert, à Bilbao, en l'honneur de la famille royale.

S. M. Alphonse XIII avait à sa droite S. A. R. l'Infante Béatrice, à sa-gauche la marquise de Triano. Le duc de Fernan Nunez était assis à la droite de S. M. la Reine Victoria et le marquis. de Triano à sa gauche. S. M. la Reine douairière d'Espagne est allée en automobile de Saint-Sébastien à Biar-. ritz prendre le thé en compagnie de la marquise de Salamanca.

S. A. R. l'Infante Louise d'Orléans a reçu, à l'occasion de sa fête, de nombreux télégrammes de félicitations, aussi bien de France que d'Espagne.

S. M. le Sultan du Maroc, accompagné de sa suite et venant de Casablanca en automobile, est arrivé à Rabat.

Il a été reçu aux portes de la ville par le contrôleur chef de la région de Rabat et toutes les autorités locales civiles et militaires, les fonctionnaires du Maghzen et les délégations des corps constitués.

La foule européenne et indigène y assistait, acclamant le jeune souverain et manifestant sa joie de le voir revenir de son voyage. Après avoir reçu les félicitations pour son heureux retour, le Sultan est remonté en automobile et le cortège s'est mis en marche vers le palais .impérial, encadré par la cavalerie de la garde chérifienne en grand uniforme. Sur tout le parcours, les troupes de la garnison formaient la haie et rendaient les honneurs, pendant qu'une énorme foule d'indigènes de Rabat, de Salé, et venue de tous les coins du bled, poussait des vivats, des youyous et tirait des salves de coups de fusil. Aux abords du palais, l'assistance était également très compacte et aussi bruyante. Elle était maintenue par l'infanterie de la garde noire qui formait la garde d'honneur jusque dans les cours intérieures.

Au moment où le Sultan est descendu de voiture,' là' *musique"*a jouê "de nouveau l'hymne chérifien, tandis que » de nombreux orchestres ai"Sbeâ lançaient 'les'notes aiguës et nasillardes de leurs violons et rhaitas. Le Sultan a pris congé des autorités en les remerciant encore de l'accueil qu'il a reçu en rentrant dans sa ville, puis il a gagné ses appartements.

LES AMBASSADES

Sir Austen Chamberlain s'embarquera avec lady Chamberlain et deux de leurs enfants sur le paquebot Orkoma, jeudi prochain, à Liverpool, pour effectuer une croisière de convalescence qui les amènera jusqu'à la côte américaine du Pacifique.

Des escales sont prévues à la Rochelle,

Dea/ULville

Samedi, veille du Grand Prix de Deau- ville, tous les records ont été battus aux Ambassadeurs. Plus de sept cents personnes se pressaient au dîner bleu. Jamais l'on n'avait vu plus élégante ni plus nombreuse chambrée et le décor était exquis; Julien Duclos, ordonnateur des féeries nocturnes de Deauville, s'était surpassé. La salle baignait dans une clarté lunaire, les murs, les lustres, les tables se paraient de bleus hortensias et le feu d'artifice emprisonna d'un réseau de saphirs l'immense vaisseau plein de musique, de rires de cette gaieté 4e -bon ̃ton et'dëifiirut goût qui ne se trouve que sur la plage fleurie. Reconnu" parmi l'innombrable assistance, dans les salons du Casino et autour des tables;: prince et princesse Robert de Broglie, duc de Westminster, prince Santcka Itchijo, marquis de San Miguel, marquis de Ganay, comte et comtesse Bruno de Boisgelin, comte Louis de Gramont, comtesse de Pomereu, baron et baronne Empain, M. Antonio Azevedo, sénateur du Brésil, et Mme Azevedo; M. et Mme Macomber, sir Max Bonn, M. F. Harris, lord et lady Michelham, M. de Vieilleville, M. Georges Newman, M. Pearlman, docteur et Mme Williams, comte de Saint-Just, le Maharajah de Jammu et Kashmir, baron Groedel, princesse de Hohenlohe, M. de La Marinière, baron Kœnigswarter, général Chérif pacha, M. Stephens, M. Berry Wall, etc., etc.

Aujourd'hui, courses à Clairfontaine, qui prolongent la saison.

AU GRAND PRIX

Le Grand prix, malheureusement, a été complètement troublé par le mauvais temps et l'élégance de Deauville n'a pu se manifester les mousselines et les robes d'été préparées pour cette réunion sont restées dans les malles. Il n'arrête pas de pleuvoir et le ciel, qui demeure brouillé, pèse sans cesse sur nous comme une menace.

Ce fut toujours le succès des manteaux de fourrure en herminette et en hermine d'été, en agneau rasé, qui sont les dernières nouvéautés, ainsi que les chapeaux et souliers despote. ̃̃ •̃">̃̃̃ ̃ ̃«,-̃̃:̃'̃ Dans la tribune réservée et au pesage, on remarquait les mêmes personnalités qu'hier. Sem, comme toutes les années, vient de faire paraître son album, qui a son succès humoristique habituel: on s'arrache, les numéros avec anxiété pour savoir si on n'y est pas trop maltraité.

Reconnu dans l'assistance: Mme Edwards, manteau imperméable rouge, cloche noire duchesse de Noailles, en beige, manteau beige, renard blanc, blouse paille; S. A. la Princesse Murat, en noir, chapeau noir duchesse de Gramont, en beige, chapeau beige; comtesse Armand de Vigneral, en blanc et noir, chapeau blanc; comtesse Louis de La Rochefoucauld, en bleu pastel Mme Edgard Stern, en gris, chapeau violet; princesse de Thurn et Taxis, en velours noir, feutre blanc lady Michelham, caoutchouc velours rouge, feutre noir garni de pavots de plumes rouges; lady Mountbatten, en blanc; princesse Ghika; comtesse de Pomereu; princesse de Faucigny-Lucinge, en rose jenny, chapeau rose; baronne de Foucaucourt, robe de mousseline à fleurs, manteau et chapeau noirs; comtesse de Boisgelin, en foulard imprimé comtesse de Viel-Castel, en noir et blanc, chapeau noir; duchesse de Mouchy; marquise de Brazais; comtesse des MonstiersMérinville marquise du Bourg de Bozas, ensemble beige, chapeau beige comtesse d'Humières, en blanc, feutre bleu; marquise Guy du Bourg de Bozas; Mme Watel-Dehaynin, manteau et chapeau noirs; comtesse de Villefranche, robe sport de jersella blanc à pois rouges, chapeau garni d'un ruban bleu et rouge .(très félicitée du beau gala de la Croix-Rouge à Cabourg); comtesse de Balleroy comtesse de Dampierre, en blanc, chapeau noir; comtesse de Beaumont, en blanc; baronne de Waat; duchesse d'Audiffret-Pasquier Mme Macomber; Mme Quintana de Santamarina, en blanc, chapeau noir; Mme Jacques Delapalme, robe de mousseline grise; Mme Saturno Unzue, ensemble bleu garni d epetit-gris; comtesse de San Just, tailleur bleu marine; Mme G. Munroe; comtesse de Janselle, en noir brodé blanc, chapeau noir; Mme Jean Stern, tailleur bleu Mme de Chaunay; comtesse d'Yanville, robe feu et gris; Mrs Neuman; Mme Bosch Alvear; comtesse d'Audiffret-Pasquier; lady Barclay, en bleu ciel, chapeau bleu; comtesse de Verrie, en marron, chapeau même ton; comtesse de Ligniville, en bleu manteau bleu; Mme Gardner, en blanc, imperméable gris; comtesse Josselin de Beauregard; baronne Pacquement, en rose pâle, manteau caoutchouc et chapeau blancs; Mme de Montaliyet; princesse Robert

Santander, la Corogne, Vigo, les Bermudes et yar Havane.

NAISSANCES

Mme Henri dè Montfort, femme de notre confrère, vient de mettre heureusement au monde son quatrième enfant: François. La comtesse Maurice de Roussy de Sales, née de Grille d'Estoublon, a mis au monde un fils: JeanrFrançois.

La baronne Saint-Clair Renouard de Bùssierre a heureusement mis au monde un second fils: Gérard. MARIAÜES

Le 21 août, en l'église Saint-Sauveur, à Argenton-sur-Creuse (Indre), a été célébré le mariage de M. André Luneau, fils de M. A. Luneau et de Mme, née Benoist, avec Mlle Jeanne Villain, fille de M. M.-G. Villain et de Mme, née Cantin.

La bénédiction nuptiale a été donnée par le R. P. Maurice Villain, 0. M., frère de la mariée, qui a prononcé une éloquente allocution et a transmis aux jeunes époux la bénédiction apostolique.

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de Mlle Cécile de Féligonde, pieusement décédée au château de Saint-Genest, par Riom. Elle était la fille de M. Gabriel de Féligonde, décédé, et de Mme, née des Aulnats, et la sœur de MM. Georges et René de Féligonde.

On annonce, de Colmar, le décès de M. André Kiener, manufacturier, président de la chambre de commerce de cette ville, chevalier de la Légion d'honneur.

Nous apprenons le décès, après une douloureuse maladie, de la générale veuve Parisot, pieusement décédée à Paris, le 25 août, munie des sacrements de l'Eglise.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme veuve Desplttns, née Marie Séguin, décédée à Versailles. Ses 'obsèques: "auront lieu à Paris, demain mardi 28 août, à; dix heures, en l'église "Saint-Germain des- Prés. On se réunira au domicile de la famille, 10, rue du Dragon. Le présent avis tient lieu de faireValfleury

PETIT CARNET

Muets poèmes de l'extase et de l'amour, les parfums déroulent leurs filets dans la vapeur qui monte des charbons odorants. Plus puissants, plus voluptueux encore sont les yeux langoureux que parent le Cillana et le Mokoheul.

BICHARA, parfumeur, 10, chaussée d'Antin.

de Broglie, robe imprimée rouge et noir, chapeau rouge; comtesse de La Fleuriaye, en rouge; baronne Jean de Kœnigswarter, robe et chapeau beiges Mme de Kermaingant, imperméable bleu ciel; Mlle de Mola; Mme, de Latta, manteau tabac garni de renard blanc Mme André Citroën, robe blanche, manteau caracul beige; Mme de Gheest, en noir et blanc; Mme Maurice Gubbay, robe bleu marine et blanc comtesse Henri de Zogheb, en jaune; comtesse d'Yanville, en noir à pois brodé blanc, chapeau noir; Mme Martinez de Hoz, en foulard imprimé jaune et noir; Mme Poter Palmer; Mme de Carbuccia, en gris, chapeau gris, cravate garnie de crêpe._de Chine cuivre; Mme de Rivaud; ïîVlme de ICérmaingant, eu bleu et blanc, imperméable bleu clair; Mme Quintana de Santamarina, en blanc, renard argenté, chapeau noir; lady Mortimer Davis, en blanc; Mme 'Unzue de Quintana, robe et chapeau noirs; Mme Louis Deschamps, en rose ibis; baronne Schroeders, robe de crêpe de Chine blanc et bleu; Mme Miguel de Anchorena, en blanc, chapeau noir; Mme Sevastopoulo, en marron, chapeau marron; Mme René Sibillat, en mousseline imprimée, manteau noir, col renard argenté, paille noire; Mme René Denaint Mme Michel Salvago; Mme Berry Wall, en velours imprimé noir et blanc; Mme Revel, eh blanc; Mme Louis Royer; comtesse de Douville-Maillefeu, en gris baronne Jean Kœnigswarter, en gris Mme Monnier, en blanc et bleu; Mme Arthur Weisweiller, ensemble blanc, superbes sautoirs de perles Mme de Yaukoneska, en foulard vert, fantaisie blanche, paille blanche; Mme Charles Cahen d'Anvers; Mme André Schwob d'Héricourt Mme Faure; Mme Jean Helleu; Mme Besançon; Mme Mathieu Goudchaux; Mme Humann, en rose; Mme Auguste FauquetLemaître Mme de Escandon; Mme Ouvré; marquise de Llano, en beige; Mme Dubonnet; comtesse de Rouville; Mme Georges Bleck, robe de foulard imprimé, manteau rouge Mme Pierre Gillou, en mauve; Mme de Bittencourt, en vert nil avec d'admirables rangs de perles; Mme Jules Fribourg, en foulard blanc à pois noirs; Mme Basualdo; Mme Rigaud; Mme Dauphin, en pieu marine, chapeau bleu; Mme de Chatelperron, en blanc !$port; %rië' Rene de;Chatelperron; Mme 'Heuzey, en bleu ciel; Mrne La9kowski, imperméable Bordeaux, cloche même tort Mme Sauerbach, en bleu et blanc; Mme Pierre Wertheimer, en blanc; Mme Gérard Rostand; Mme James Schwob d'Héricourt; Mlle WeilGoudchaux, en rose, chapeau gris; Mrs Cobbet; Mme Molina; Mme Lucien Kahn, en blanc, manteau beige; lady Douglas Scott; lady Castleross; Mme Ryant; Mlle Warrain, Mme G. Ubald-Bocquet, robe de mousseline de soie noire et blanche; Mme J. Ubald-Bocquet, robe de foulard noir et blanc, etc., etc. S. A. le Prince Murat, duc de Noailles, duc de Gramont, duc de Mouchy, duc de Montmorency, prince Aga Khan, prince Halim, comte Gaston de La Rochefoucauld, baron Lejeune, comte de Villefranche, marquis du Bourg de Bozas, comte Guy de Dampierre, comte de La Fleuriaye, comte des MonstiersMérinville, comte de Verrie, M. Henry Paté, M. Berry Wall, baron Alexandre de Neuville, comte H. de Zogheb, comte Allard du Chollet, comte de Ligniville, M. 0. Homberg, comte Sampieri, M. Macomber, M. André Citroën,

comte d'Arjuzon, M. Balli, M. Edgard Stern, MM. Maurice Caillaux, Pierre Gillou, Georges Bleck, Georges Wildenstein, Mathieu Goudchaux, Revel, Sevastopoulo, Auguste FauquetLemaître, Henriquet, Dauphin, Royer, André Schwob d'Héricourt, comte Tristan de Gramedo, M. Alzaga Unzue, M. Leloir, M. Soulas, comte de Chavagnac, docteur Molina, etc., etc. Le temps s'est amélioré au milieu des courses.

''̃>̃ La jolie villa Les Abeilles», habitée depuis plusieurs années par M. et Mme André Citroën, est une des plus sympathiques de la plage. Ornée de plates-bandes de géraniums aux si brillantes couleurs, on s'y réunit, avant déjeuner, plusieurs fois par semaine, à leurs cocktails-parties, où toute l'élite de la société deauvillaise se rencontre avec plaisir. Reconnu duc et duchesse de Gramont, comte et comtesse de Viel-Castel, baron et baronne de Gaiffier d'Hestroy, prince et princesse de Caraman-Chimay, duc et duchesse de Noailles, baron et baronne Edouard de Rothschild, princesse de Faucigny-Lucinge, marquis de Saint-Sauveur, marquis de Ganay, comte de Beauregard, marquis du Bourg de Bozas, marquise de Crussol, comte et comtesse Guy du Bourg de Bozas, comte et comtesse H. de Beaumont, comte et comtesse de San Just, M. et Mme Jean Stern, M. et Mme Martinez de Hoz, marquise de La Fressange, M. et Mme André Dubonnet, M. et Mme de Kermaingant, comte et comtesse de Ligonnès, duc et duchesse d'Ayen, lieutenant et Mme Waddington, baron et baronne de Neuflize,

baron et baronne de Gunzbourg, comte et comtesse de Zogheb, M. et Mme Jean Bonnar- del, comtesse Piercy, M. et Mme Ouvré, M. et Mme Jean Aubé, MM. Gaston et Jacques Menier, comte d'Andigné, M. et Mme Arthur Weisweiller, M. et Mme Revel, M. et Mme Lefebvre-Pontalis, M. et Mme Sevastopoulo, M. et Mme Roger Sauerbach, colonel Chaze, Mme Fenwick, M. Arago, M. Sommier, M. et Mme Blake, M. Delapalme, M. François Dupré, M. Bamberger, M. Pierre Lyautey, etc. Le dîner donné par Mme Unzue de Quintana, chez Ciro's, a réuni une assistance nombreuse et très élégante. •̃

Reconnu: M. et Mme Martinez de Hoz, M. et Mme Alzaga Unzue, M. et Mme Miguel Anchorena, comte et comtesse de Bellecourt, M. et Mme Basualdo, M. et Mme Pena, Mme Quintana de Santamarina, M. Leloir, M. Aaron Anchorena, M. Ocampo, M. Florès, etc. Le gala du samedi, à Cabpurg"qui, précède le Grand Prix de Deauville, est un événement 'sensationnel. La charité est toujours la rançon du plaisir et toutes les loges, les fauteuils, balcons et orchestres sont pris d'assaut. Ce grand gala est au bénéfice des œuvres de Deauville, du Foyer de l'enfance et des Orphelins de la guerre, du dispensaire de la Croix-Rouge et de l'Association amicale des démobilisés. Toute la société est là pour applaudir la grande artiste si populaire et si belle Claudia Victrix, et le joli théâtre, tout tendu de cretonne, produit un effet charmant sur l'assistance si choisie.

Citons toutes les personnalités actuellement à Deauville: le duc et la duchesse de Noailles, qui portait une robe or et argent avec grande écharpe de tulle et un collier de chien de plu- sieurs rangs de perles; le duc et la duchesse de Gramont, qui portait une robe en satin blanc avec une écharpe de tulle blanc et de magnifiques perles; le duc et la duchesse de Mouchy, qui portait un fourreau de velours cerise, un manteau-cape en velours gris garni de renard et un sautoir splendide de perles de famille; le comte et la comtesse de Pomereu, M. Maginot, marquis d'Harambure, qui s'est occupé avec un dévouement inlassable de ce grand gala de charité; comte et comtesse de La Fleuriaye, baron et baronne de Woot, M. et Mme Louis Roger, vicomte et vicomtesse de Dampierre, comtesse de Monta- livet, S. A. la Princesse Murat, en noir, rangs de perles superbes; lord et lady Michelham, comte et comtesse de Ligniville, qui portait Une ravissante robe blanche bordée de tulle et de jais blanc; Mme de.Carbuccia,. en robe argent brodée de tulle blanc; Mme' G. Munroe,l comte et comtesse de Boisgelin, prince et princesse Robert de Broglie, M. et Mme Edgard Stern, princesse de Lucinge, robe de tulle blanc brodé or; comtesse de Viel-Castel, princesse Ghika, Mme Edwards, marquis et marquis de Brazais, marquise du Bourg de Bozas, baron et baronne de Foucaucourt, comtesse Josselin Costa de Beauregard, M. et Mme Saturno Unzue, comte et comtesse Guy du Bourg de Bozas, M. et Mme Fryer, princesse Sturdza, comte et comtesse de Zogheb, M. et Mme André Citroën, Mme Denise Schwob d'Héricourt, Mme Gardner, Mme Besançon, marquis de Ganay, marquis d'Harambure, comte des Monstiers-Mérinville, comte de Castries, etc., etc.

DINER DANS UN JARDIN au son d'un excellent orchestre, c'est le rêve en cette saison, rêve réalisable chez ttit,z où la cuisine est restée hors pair. L'INAUGURATION

DE LA STATUE DE JULES MËLINE Hier matin, à Remiremont,. la cérémonie de l'inauguration do la statue de M, Jules Méline, ancien président du conseil et ministre de l'agriculture, Ml Hbuis Barthou, garde des sceaux, a prononcé, au nom du gouvernement, un discours dont voici quelques extraits « Il appartiendra à l'histoire, dont la mémoire de Jules Méline relève depuis deux ans, de lui assigner et de lui assurer sa vraie place parmi les grands serviteurs du pays sous la Troisième République. Le gouvernement aurait manqué à la justice et à la gratitude s'il n'avait pas prolongé devant ce monument l'hommage dont les funérailles faites aux frais de l'Etat furent la première expression.

» La modération n'exclut pas la fermeté. Jules llléline savait où il allait et ce qu'il voulait. Il mettait ses actes d'accord avec ses paroles. Quand il avait signé une profession de foi ou une déclaration ministérielle, il était, par volonté réfléchie, le prisonnier de son honneur. Mais sa ténacité s'accordait avec une rare finesse. Il ne se croyait infaillible ni par dogmatisme, ni par amour-propre. Son autorité n'en était que plus grande. D Au Parlement, malgré l'âpreté des luttes politiques qui s'acharnaient autour de son nom, Jules Méline n'avait pas d'ennemis personnels. Il poussait la probité et le désintéressement à un tel point que la haine 'désarmée se clrangeait en estime.. Il ne livrait des batailles que pour des idées et contre des idées. Il ignorait la rancune,.cette mauvaise conseillère qui dégrade le caractère et qui fausse l'esprit,

Quand il connut les heures pénibles d'une disgrâce imméritée, il leur opposa, avec un fin sourire, la conscience tranquille des services qu'il avait rendus. Il était de ceux qui peuvent avoir confiance dans la justice incorruptible du temps. Plus heureux que d'autres grands serviteurs de l'Etat tel un Jules Ferry, l'un des plus grands il la vit, peu à peu, revenir à lui et lui apporter le cortège de la sympathie et du respect dont le rendait digne sa longue et laborieuse existence. Titulaire pendant la guerre de son cher ministère de l'agriculture et doyen d'âge d'un Sénat debout pour l'acclamer d'un salut unanime, il eut la joie d'une réparation qui était en même temps une consécration. Son nom et son œuvre

étaient surfs de lui survivre.

Ce serait pourtant faire tort à Jules Méline d'une partie de sa gloire légitime que de voir en lui seulement, si grande qu'ait été sa mission, le défenseur des intérêts agricoles. Il voulut et il fit autre chose. Doué d'un instinct aigu, démocrate sincère et clairvoyant, homme de son temps et de son pays, il ne méconnaissait pas l'importance grandissante des questions sociales. C'est sous son ministère que furent votées la loi organique des sociétés de secours mutuels et cette grande loi sur les accidents du travail, dont une expérience de trente ans a justifié à la fois la nécessité et la hardiesse.

» Mais c'est surtout le sens national, dans lequel tout se résume, qui inspirait Jules Méline. Ce Vosgien, voisin de la frontière mutilée, avait l'âme passionnément française. Au cours d'une carrière aussi longue de services que d'années, il n'a pas accompli un acte qui n'ait eu pour but la défense du pays. Une biographie en rencontrerait, à chaque pas, des témoignages significatifs. Je n'apporte ici qu'un hommage, dont la brièveté dégénérerait pourtant en injustice si je ne rappelais qu'en dotant efficacement, par une procédure à la fois légale et secrète, l'artillerie du canon de, 75, Jules Méline a contribué pour une large part à notre victoire. » Ensuite, M. Georges Bonnefous, dé-

puté de Seine-et-Oisë, vice-président 'dg la Fédération républicaine de France, a pris la parole et a dit notamment 1: « Jules Méline n'est pas. grand seule-' ment dans l'histoire de notre pays pari le bien que lui et son gouvernement onC- préparé et réalisé pour la patrie, il. l'est! aussi, au point de vue civique, par la conception qu'il a eue de ce que doit être une politique vraiment républicai-i ne, dans le sens le plus large et le plus compréhensif de ce terme.

La République n'est pas une secte. ni un monopole, ni une prébende. La Ré-: publique, comme l'étymologie même de' son nom l'indique, c'est, ce doit être la chose de tous. Edgar, Quinet disait, sous l'Empire « La République, c'est! la liberté donnée à tout le monde »] Définition simple, assurément, mais claire, et qui se pose bien en s'oppo«*:x sant

u Jules Méline a eu le' rare vmérite" de la faire vivre pendant plus de deux ans au gouvernement. Personne avant lui n'y avait réussi à ce point.

Personne après lui n'y aura réussi. davantage, jusqu'au jour où, en 1926,: une politique d'union nationale, politi- que avant tout réparatrice, s'affirma sous la direction de M. Raymond .Poin. caré. »

M. Louis Marin dans les Voges Thiaucourt, 26 août.

M. Louis Marin, ministre des pen»< sions, a présidé ce matin, à 8 h. 30, la; cérémonie annuelle de Ménil-sur-Bel-:vitte (Vosges), en l'honneur de, ceux qui; sont tombés en arrêtant l'ennemi en 1914, alors qu'il tentait de forcer la' Trouée des Vosges. La cérémonie tria-i ditionnelle a eu lieu avant l'office reli-! gieux au cimetière national, où B1M* Marcel Arnould, ancien député, prési-i dent des Combattats des Vosges, Louis Madelin, de l'Académie Française, et ΫS ministre des pensions ont pris la pa-i role.

Le ministre a ensuite assisté, Thiaucourt, au comice agricole de Meur-i thë-et-Moselle. Après avoir déposé des palmes au monument aux morts de la'ville qui fut inauguré par M. Myron T, Herrick, et au grand cimetière amérw cain, M. Marin a présidé le banquet du' comice où, dans son discours, il a ex-: posé les conséquences des pertes eit hommes considérables qu'avaient subies les campagnes au cours de la grande guerre, des ruines qu'elles avaient ainsi éprouvées, des difficultés de main-d'œuvre qui s'en étaient suivies. Il indiqua les remèdes qui devaient' être apportés à cette situation, notamment l'extension aux mutilés et aux combattants des lois sociales intéres- sant l'habitation rurale, l'acquisition dti bien de famille, le crédit agricole. Dans l'après-midi, le ministre a présidé la cérémonie commémorative de la défense et de l'incendie de Gerbeviller. Après une visite aux monuments' aux morts de la guerre et aux victimes civiles de la Presle, au courage et à la dignité desquelles il a rendu hommage, M. Marin a visité le cimetière national et assisté aux cérémonies tradition; nelles.

y. Chiappe poursuit 80 bouchors qui fraudaient Comment se fait-il que le bétail vivant baissant de prix sur les marchés de' province;les prix'de-'détail ne baissent pas à Paris ?

On -allègue qu'il y a baisse en pro- vince sur le bétail ordinaire, et non sur le bétail de première qualité. Mais, comme on ne vend pas à Paris que de la viande de premier choix, il faut conclure qu'il y a des fraudes. A côté d'une majorité d'honnêtes gens, il existe des fraudeurs qui vendent la viande de seconde qualité au prix de la; viande « extra.

C'est ce qu'a pensé M. Chiappe. Il a tenu une conférence avec MM. Barthou, Sarraut et Renard, directeur de la sû-i reté générale. Un plan d'action a été. conçu et mis immédiatement en œuvre par le préfet de police.

M. Chiappe s'est attaché à déterminer, quelle quantité de viande de premier, choix est vendue à La Villette, quel en est le cours normal et quel est le moyen de différencier la viande extra de l'autre.

On sait que le barème consiste dans un tableau qui fixe à quels prix on doit vendre, au détail, chaque morceau de viande pour un prix de gros donné. Mais ce prix de gros est lui-même déterminé, par un bulletin d'achat délivré par le chevillard. C'est là que la complaisance et la fraude sont possibles. S'il est muni d'un bulletin portant, comme prix de gros, le cours élevé de l'extra, le fraudeur se voit délivrer une affiche du barème correspondant ce: courus. Pour couper court à cela, M. Chiappe a décidé qu'à partir de mercredi, tout bulletin d'achat portant un chiffre voisin du cours de l'extra n'aura de valeur que s'il est estampillé par le service vétérinaire, qui estampillera également la bête, après examen.

De plus, le préfet de police a fait faire des vérifications par le service de répression des fraudes. 11 a retenu les dossiers relatifs aux abus les plus criants et a envoyé, avanthier, ces dossiers au Parquet.

Quatre-vingts bouchers (vingt-cinq de Paris et cinquante-cinq de banlieue) qui dépassaient de 4 à 8 francs par kilo', les chiffres du barème vont être traduits devant le tribunal de simple police.

II se pourrait môme, après examen par le parquet, que certains d'entre eux passent en correctionnelle.

Les bouchers honnêtes, qui forment la grande majorité de la corporation, ne pourront que se réjouir de ces mea sures prises contre leurs confrères in-sdélicats.

LE DfRAILLEHENTJïl^tTRO DE NEW-YORK L'enquête se poursuit, à New-York, touchant les causes de l'effroyable accident du métro qui a fait 113 victimes (14 morts et 99 blessés).

Il est établi que le déraillement fut provoqué par l'ouverture inopportune d'une aiguille, après le passage des sept premières voitures.

La question est donc de savoir comment cette aiguille a pu être ainsi ouverte. Ce point de la voie ferrée inspirant quelques craintes, un inspecteur, avant l'accident, y avait fait passer une rame vide et une locomotive sans le moindre incident.

On semble incriminer maintenant la système électro-pneumatique qui commandait l'aiguillage. Mais l'appareil était intact au moment des essais. Autre détail troublant, l'aiguilleur Baldwin prit la fuite aussitôt après la catastrophe. On ne le retrouva que quelque temps après et il fut arrêté, puis relâché sous caution de 10.000 dollars. Il comparaîtra devant le tribunal le 17. septembre,