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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1927-05-22

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 22 mai 1927

Description : 1927/05/22 (Numéro 18126).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5408929

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/03/2008

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L'ODYSSÉE DOULOUREUSE D'UN GRAND SAVANT

Des entrefilets parus ça et là, .quelques discrets articles de journaux, des bruits qui courent, des allusions peinees ou indignées ont amoncelé, autour d'un nocn universellement glorieux, un réseau de rumeurs multiples sur la situation, matérielle très précaire dans la,quelle se trouve Edouard Branly.

Les cours qu'il assure à l'Ecole des sciences de. l'Institut catholique lui laissent peu de loisirs, et, ces loisirs, il les consacre exclusivement aux travaux qu'il poursuit dans son laboratoire. Il fallait donc pas songer à troubler son atmosphère de travail. Aussi .malgré la volonté de retraite dans laquelle i1 ^SrrSiy n'était «,££•>*̃venu delà rue de Vaugirard. Une femme de ménage m'ouvrit, m'introduisit dans Mil salon que domine sur la cheminée, la buste en marbre du savant, et ] ativrit les principes de la T. S. F. parut Sa silhouette est la fidèle image d-e ans. le lorgnon attentif muni d'une court au-dessus d'une bouche méditative. un visage aux traits reposés de L'ombre commence à envahir la pièce monde parmi les hommes de science toute réclame et de toute immixtion dans sa vie, n'est pas de ceux que l'on interroge aisément sur leur tâche. Cependant, il importe que ] obtienne de lui quelques souvenirs sur ses' premiers travaux, sur la découverte de ces principes de conductibilité électrique qui, utilisés et développés, ont abouti à des applications telles qu'ils apportent WansTa vie moderne, d'une ^trémitél l'autre de l'univers, des transformations 'dont nul foyer n'est exempt.

Que le savant me confie un peu de son âme studieuse, et il m'appartiendra, ensuite, d'apporter sur l'homme, sur ses ibesoins matériels et sur ses nécessités 'de travail les précisions dont je me suis assuré ailleurs, car lui, modeste et secret, ne m'y aiderait en rien.

La première télégraphie électrique, ¡commence-t-il sur mes instances, fut (Une télégraphie par étincelles. Elle eut pour origine des recherches qui furent présentées à l'Académie des sciences en 1890 et 1891, et qui signalaient la fermeture à distance d'un circuit de pile Sous l'influence rayonnante d'une étincelle 'de décharge de condensateur. Dans ma première communication, dont je ne .possède plus que deux exemplaires dans le texte officiel imprimé, je m'attachais à décrire une expérience qui offrait à la fois un fait nouveau de conductibilité électrique à distance et son utilisation .pratique. Je vais vous chercher le document.. Au bout d'une minute, mon interlocuteur revient.

J'a;vais effectué mes recherches à jl'Instiïut catholique, dans les mêmes 'salles du laboratoire où je travaille toujours. Et voici un dessin schématique qui vous donnera une idée exacte de unes premiers essais. Dans une salle se trouvait un éclateur à étincelles dont les boules étaient les pôles d'une machine 'électrostatique de Wimshurst, munie de son condensateur. Dans une autre salle, éloignée de vingt-cinq mètres de la précédente et séparée d'elle par trois grandes pièces, était installé un petit circuit ¡formé par une pile, un, galvanomètre et un tube de verre étroit contenant un peu de limaille métallique intercalé entre deux tiges conductrices. En produisant une étincelle à l'éclateur, la limaille devenait instantanément conductrice et J-i galvanomètre décelait une déviation accusant le passage d'un courant. Un choc imperceptible sur le tube à limaille ou sur son support supprimait' ce coutrant, qu'une nouvelle étincelle entre les ,pâles de l'équateur rétablissait. Des séries d'expériences ,me furent indispensables, et c'est en les poursuivant que je fus conduit à l'emploi des tiges conductrices annexées régulièrement, plus tard, sous le nom d'antennes, à' chacun 'dès deux postes de la télégraphie sans fil. L'étude du radio-conducteur m'avait fait connaître un nouveau genre de conductibilité la' télégraphie sans fil trouvait évidemment là sa première image, ses éléments initiaux. Marconi devait d'ailleurs, neuf ans après, dès le début de ses mémorables expériences entre les côtes de France et d'Angleterre, m'adresser un télégramme émouvant pour la.part contributive qu'il me reconnaissait dans son succès. Il avait été remarquablement secouru dans ses efforts par les sympathies anglaises. Moi, j'avais travaillé sans ressources, sans préparateur, aidé seulement par un garçon de laboratoire. »

La simplicité de telles paroles dépasse les thèmes d'admiration coutumiers. Cet homme qui, seul, énonça les principes créateurs de transmissions sans limites, porte le scrupule jusqu'à me fournir sur .-son rôle le témoignage d'un grand sa-

vant étranger, et n'ajoute aucune parole amère sur l'abandon où le laissa le monde officiel de son pays.

II ajouté seulement

Maintenant, des perfectionnements dus à des labeurs remarquables, qui augmentèrent les données de distance et de sensibilité, permettent de connaître, à chaque heure de jour, sur certains points déterminés de. la surface du globe la pression atmosphérique la direction et la force du vent, l'état Ge la mer, de communiquer rapidement les nouvelles de presse, de populariser les concerts et de répandre le verbe des prédicateurs.

Mais tout cela est du domaine public et n'a qu'une valeur. de vulgarisation rétrospective. Quelle impression ressentez-vous, maître, en songeant aux transmissions qui font maintenant une ceinture auditive à toute la terre, en considérant les messages émanés sans arrêt de tant de lieux, aux familles groupées devant le pavillon sonore ?

Quelle impression ? Aucune. Je cherche les principes d'autre chose.

Pas une seule minute, le grand savant ne cesse de. rester la simplicité, le calme même. Evidemment, cet homme n'est pas d'une essence commune. La vie est pour lui un immense champ d'expériences dans lequel il a choisi son laboratoire, avec la seule passion de la recherche qui aboutit et de la curiosité qui découvre. Les fumées, de la gloire humaine ne hantent pas son horizon; où ne se profile pour lui qu'un devenir éternel.

Or, Edouard Branly est dans la gêne. Né à Amiens, le 23 octobre 1844, il est encore, il est resté ce qu'il a accepté d'être en 1875 professeur de physique à l'Institut catholique. ,Il est contraint pour vivre, pour assurer sa subsistance quotidienne, de faire régulièrement ses cours, et avec moins de sécurité qu'fun universitaire, car il n'a pas de retraite à espérer. L'Institut catholique, qui s'honore de le compter au nombre de ses maîtres, est pauvre, et ne peut garantir les sécurités du lendemain au savant que tous entourent, rue de Vaugirard, d'un respect infini. Plus encore 1 Ce n'est qu'en conservant sa chaire, qu'en recueillant les parts périodiques de ses émoluments, que Branly peut poursuivre ses recherches et rester fidèle à son' laboratoire où, chaque jour, même le dimanche, il se rend depuis cinquantedeux années. Et, sans préparateur, sans aide, avec la persévérance spjendide d'une conscience qui n'abdiquera jamais, il prélève chaque mois, lui qui est sans fortune, sans économies et sans pension, trois cents francs pour rétribuer les services d'une brave femme dont le rôle est à la fois de veiller au bon état de ses appareils et à ses soins domestiques.

« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme », a dit Rabelais. Edouard Branly est un grand catholique, et nous revendiquons son exemple de foi.

Mais il sait quel chemin mène de l'oratoire au laboratoire. L'inventeur de la T. S. F. appartient à toute la science française, le progrès universel est tributaire de son œuvre et, pour permettre à ce savant magnanime de poursuivre ses recherches jusqu'au soir d'une irréprochable vie, l'Etat se doit de seconder une tâche. qui se confond avec le génie national.

Gaëtan Sanvoisin

LA VIE QUI PASSE

canine La cinquante-troisième Exposition canine de Paris, qui durera jusqu'au 27 mai, a été inaugurée hier, aux Tuileries, dans les baraquements établis sur la Terrasse du Bord de l'eau. On n'éprouve jamais de lassitude à se rendre, chaque année, devant ces* chenils de taille Lnposante où les braquets d'Auvergne, les setters anglais, les bassets d'Artois et les griffons vendéens isolent leurs rêveries d'exil et disciplinent leurs aboiements.

Chiens de porcelaine », porte, un écriteau. L'enseigne est alléchante, et vous vous approchez, croyant voir quelque espèce familière aux paysages du Japon. Mais l'exotisme qui vous attend n'est qu'un apport de nos provinces, et des chiens courants de petite taille somnolent en face de vous. Blanc et orange, tel est leur pelage, et ils portent des noms agréablement sonores, comme Conquérant II, qui atteindra sa première année samedi prochain, ou émouvants, comme Captive, ou princiers, comme Comtoise. Les épagneuls, maintenant. Depuis combien de temps n'ont-ils pas recouru aux offices. du coiffeur? Couples bretons, picards, ils ont belle allure, malgré l'aspect hirsute de leur démarche bourrue. Et voici les griffons. Soyons doctes: Spagnolus, dit le dictionnaire des étymologies, mais j'aime mieux me souvenir d'une vieille servante qui, dans mon enfance, les appelait des chiens couchants. C'est pour cela, sans doute, qu'on les plaça de tout temps parmi les races de luxe. Devant les griffons à poil dur, un monsieur demeure attentif. Que cherche-t-il dans leurs yeux d'or limpide? Je ne sais, mais je regarde ce visiteur, et son chapeau melon gris semble, en ce lieu, d'une hardiesse anachronique et charmante. Quant à ce barbet, que l'on décrotta pour 'la circonstance et pour gue le dicton mentît, il ne répugne en rien à une blanche main féminine qui, entre les barreaux de la cage, étire avec douceur, comme du fil, ses poils noirs et blancs.

Qu'est-ce? Va-t-on lancer une meute? Non. Un concert de trompes de chasse éveille ses cuivres près du petit bâtimént réservé aux peintres est sculpteurs de chiens. Musique et bea.ux-arts. Aux bruits du cor, qui n'est, ni triste ni au fond des bois, caniches et bull-dôgs restent indifférents, mais, un braque Saint-Germain lève la tête parmi les chiens d'arrêt. Il la lève/ puis la baisse, car aucun coup de fusil n'a suivi, et l'odeur des plaines est absente.

Des amateurs, des éleveurs stationnent, des élégantes en quête d'un fox minuscule passent et repassent, et, sur leur paille, dont ils ^daignent la pauvreté insultante, rêvent longuement, oeil mi-clos, les lévriers héraldiques.

Jean Bertnollin

L'Angleterre et les Mets RUPTURE IMMINENTE

La majorité, au sein du cabinet de Londres, étant acquise au principe de la rupture économique et diplomatique avec les soviets et le gouvernement étant assuré de l'appui du Parlement et de l'opinion publique en Angleterre et dans les Dominions l'on attend, d'un jour à l'autre, l'envoi de la note informant Moscou de la. décision britannique. Dans les milieux officieux anglais, l'on considère que la publication pourrait être faite, dès mardi soir, par le Foreign Office. La note signifierait aux dirigeants de l'U. R. S. S. que la patience du gouvernement britannique a été mise à trop rude épreuve, après les avertissements solennels qu'il a adressés, à plusieurs reprises aux soviets, et qu'il considère comme une nécessité d'ordre social à l'intérieur de l'empire et de sécurité au dehors de dénoncer les accords commerciaux anglo-soviétiques et de rompre les relations diplomatiques avec un gouvernement dont toute l'activité au cours de ces dernières années a été orientée vers des buts hostiles aux intérêts de la Grande-Bretagne.

Il se peut que le gouvernement anglais publie en même temps.que sa note un exposé complet des preuves évidentes de l'existence en Angleterre d'une vaste organisation, dirigée et subventionnée par Moscou, et tendant au renversement de la Constitution britannique.

Les répercussions de la rupture

anglo-soviétique °

On ne s'exagère point en Angleterre la portée internationale de la rupture, attendue depuis trois mois, comme la suite logique de l'avertissement de sir Austen Chamberlain à M. Tchitcherine. On sait que cette note informait le gouvernement de Moscou que « la persistance de la déplorable attitude des soviets envers la Grande-Bretagne devrait tôt ou tard rendre inévitable l'abrogation de l'accord commercial et même la rupture des relations diplomatiques ordinaires.

Un meeting de la commission de la a^ense impériale s'est tenu dans la salle du premier ministre, à la Chambre des communes, jeudi soir. Lundi, aura lieu une réunion spéciale du cabinet pour examiner la, forme de l'annonce qui sera, faite par sir William Joynson Kicks,ministre de l'intérieur, h la Chambre des Communes en ce qui concerne les perquisitions de l'Arcos, et, par le. premier ministre ou par sir Austen Chamberlain, sur la situation politique qui en découle.

Le Foreign Office, dit le correspondant politique du Daily Mail, serait d'avis que la rupture des relations anglo-soviétiques n'aura pas. d'autre effet que de déterminer parmi certains petits Etats situés aux frontières de la Russie quelque nervosité passagère.

L'attitude de la Turquie

On mande de Constantinople à la B. U. P. de Londres que, depuis que la nouvelle est connue des perquisitions opérées par la police anglaise au siège de la délégation commerciale russe' à Londres, aucun navire anglais n'a traversé le Bosphore à destination) d'un port russe quelconque.

Dans les milieux officiels turcs d'Angor.a, on croit généralement qu'une rupture des relations entre la Grande-Bretagne et les soviets est imminente et que le gouvernement d'Angora examine actuellement quelle devra être son attitude en cas de rupture.

Les conséquences économiques

En ce qui concerne les répercussions de la rupture sur le commerce britannique, les milieux d'affaires et les milieux industriels les considèrent comme négligeables. En effet, les transactions commerciales avec les soviets, au cours dés exercices 1925-1926, n'ont pas dépassé une vingtaine de millions de livres sterling, ce qui représente moins de 1 1/2 0/0 du commerce extérieur de la Grande-Bretagne,

LA PROPAGANDE COMMUNISTE Une mutinerie militaire à Bourges

Bourges, 21 mai.

Hier soir, vers six heures, à la caserne du 105° régiment d'artillerie lourde, une soixantaine de réservistes, mécontents de l'ordinaire, protestèrent. Une trentaine d'entre eux poussèrent des cris et quelquesuns entonnèrent l'Internationale.

A vingt-deux heures l'ordre fut rétabli par le sous-officier de garde. Une enquête est ouverte. (Havas.)

Nous croyons savoir que trois menteurs communistes ont été arrêtés.

Il est vraiment grand temps que des sanctions énergiques soient prises contre la .propagande communiste qui passe aux actes.

Nous avons lu avec plaisir cette note dans le Matin d'hier, à propos du discours que doit prononcer M. Albert Sarraut, vendredi prochain, en réponse à l'interpellation de M. Cachin

« Dans ce nouveau, discours, le ministre de l'intérieur se propose de dénoncer plus vigoureusement encore le péril communiste et d'apporter des.preuves nouvelles d'agissements criminels qui n'ont rien à voir avec de simples délits d'opinion. n Et le gouvernement, qui s'était jusqu'ici abstenu de prendre part jw* scru-

tins pu d'exercer une.' action quelconque sur le choix et les directives de la commission chargée d'examiner les demandes de poursuites, sera cette fois tout entier aux côtes du ministre de l'intérieur poirr le soutenir.. »

« Ces preuves d'agissements criminels », la mutinerie de Bourges dont la gravité ne, saurait échapper les renforce singulièrement

Jean Cremet écrit

au juge d'instruction On lira en troisième page la lettre impertinente du conseiller communiste Jean Cremet, sous le coup'd'un mandat d'arrêt et qui se nargue agréablement des magistrats chargés de le poursuivre, du fond de sa retraite.

Cette retraite est-elle vraiment ignorée de la justice ? Il est difficile de le croire. Si elle ne l'est pas, l'impunité du personnage est inconcevable.

L'explorateur Estienne

assassiné au Maroc

Le lieutenant René Estienne vient d'être assassiné au Maroc, près de Bou-Benib, dans le Taffilet. La région abrite de nombreux bandits de grand chemin prêts à tous les mauvais coups. René Estienne après tant d'autres a été leur victime. Avec lui ont malheureu- sement péri son compagnon, le chauffeur Grim et quatre tirailleurs indigènes de l'es- corte.

René Estienne, âgé de vingt-neuf ans, avait été pendant la guerre un de nos meil- leurs pilotes de reconnaissance.

Il était le fils du général de division Es- tienne.

Les Échos French spoken.

Le prince de Galles a fait de grands progrès en français. Il parle maintenant notre langue avec autant d'aisance que de volubilité. Les fréquents voyages qu'il fait en France y ont certainement beaucoup contribué.

Au banquet donné au Foreign Office par sir Austen Chamberlain en l'honneur de' M. Doumergue, le prince de Galles devait naturellement être placé à gauche du ministre, qui avait à sa droite M. Doumergue. Mais il demanda à prendre place en face de sir Austen Chamberlain pour se trouver à côté de M. Briand, avec qui il a tenu un long entretien pendant tout le dîner. Ajoutons que le repas avait été préparé par le fameux chef qui avait présidé au dîner historique de Locarno..Et c'est pour cette raison' qu'à la fin du banquet, il fut présenté à M. Baldwin, qui le complimenta.

L'INAUGURATION

DU MONUMENT LEON CLADEL C'en est fait. Après bien des traverses, Oladel a son monument, et ce monument est inauguré dans toutes les formes, avec ministre de l'ins- truction publique, président du Sénat, maire de Montauban, conseil municipal et Société des gens de lettres. Jamais le styliste tenu à l'écart des honneurs officiels n'aurait prévu cette apothéose, cette consécration par les autorités du jour. M. Herriot, M. Pierre Benoit, M. Léon Riotor ont pris la parole, et aussi MM. Caperan, Cabanes, Benoît-Lévy. Tandis que les orateurs succédaient aux orateurs, de beaux nuages bien dessinés et tourmentés comme une phrase de Cladel se formaient, se déroulaient, s'évanouissaient dans le ciel, et le soleil venait alors jouer sur le monument. Celui qu'hier matin si justement Félicien Pascal saluait comme l'un de nos romanciers rustiques les plus vigoureux et les plus savoureux a pour son effigie lé voisinage de quelques frondaisons et d'un peu d'herbe. Voilà qui est bien. Mais, au nom du ciel; qu'on n'inflige plus ni nouveaux marbres ni nouveaux bronzes au pauvres cher jardin du Luxembourg! Bientôt les statues y seront plus nombreuses que les arbres. LES QUARANTE-C1NQ.

Barclay, couturier, 20, avenue de l'Opéra, nous prie d'informer que dès lundi 23 mai, il présentera ses derniers modèles de robes-chemisier.

Tissu soie exclusif.

Prix spéciaux.

Lés plus grands artistes chantent pour vous chaque jour au 18, boulevard Haussmann' à la nouvelle succursale du Gramophone. Allez donc les entendre en passant, vous serez les bienvenus. La Société nationale d'horticulture.de France annonce qu'à l'occasion du :cen-:tenaire de sa fondation, elle organise une exposition internationale d'horticulture au Cours-la-Reine (entre le pont des Invalides et le pont de l'Alma), du mercredi 25 mai au vendredi 3 juin Ces magnifiques floralies parisiennes, qui font l'admiration de tous les amateurs, seront ouvertes aux visiteurs le mercredi 25 mai de 12 heures à i8 h. 30 et les jours suivants de 9 heures à 18 h. 30.

Elles seront consacrées aux plantes de pleine terre et de serre, orchidées, fleurs, fruits et arbres fruitiers, aux légumes de saison, aux beaux-arts et industries se rattachant à l'horticulture. Le Coq

TEMPÉRATURE

Probabifités pour la journée du 22 mai Région parisienne vent nord-ouest à nord modéré;1 très nuageux avec éclaircies et ondées. Température en faible baisse.

AUJOURD'HUI

10 heures. Salle Musset: Conférence sur « La fête des mers

heurts. Courses à Longchamp. 14 heures,. Opéra; Napoléon, film.

Le prodigieux Raid est accompli

L'Américain Lindbergh atterrit au Bourget à 22 h. 20, ayant couvert le parcours en 33 h. 30.

UNE FOULE IMMENSE LUI FAIT UN ACCUEIL ENTHOUSIASTE

Un hommage,

un souvenir

New-York est, depuis hier, à trente- quatre heures de Paris du moins pour le vaillant aviateur américain à qui le destin réservait l'honneur d'accomplir d'un seul vol et dans son parcours total ce raid fabuleux. Il ne vien- dra assurément à l'esprit d'aucun Français de ménager sa sympathie et son .admiration au gagnant d'une épreuve sportive qui exigeait non seulement une énergie morale exceptionnelle, mais encore une prodigieuse résistance physique. Le splendide accueil qu'il a reçu hier soir lorsqu'il est descendu, calme et souriant, de sa carlingue, atteste éloquemment que le peuple français est sensible à tous les exemples d'héroïsme comme à. toutes les réalisations dont peut bénéficier le progrès Toutefois notre allégresse serait plus' vive encore si un souvenir, si une angoisse qui demain sera peut-être une douloureuse certitude, n'obscurcissait encore notre pensée. Il y a quinze jours à peine, de ce même terrain où tout à l'heure venait se poser triomphant le monoplan de Lindbergh, un autre appareil, celui-là aux couleurs françaises, s'envolait pour effectuer en sens inverse le trajet fantastique. Ceux qui tentaient la grande aventure étaient notre fierté et notre espoir. Leur passé, leur expérience, leur sang-froid, leur audace nous autorisent à croire qu'ils auraient certainement atteint leur but s'ils n'avaient été trahis par des circonstances indépen-, dantes de toute volonté humaine et desservis par des renseignements météorologiques notoirement insuffisants. Aussi bien, leur rendre un pieux hommage n'est point apporter une note discordante dans le concert d'acclamations qui s'élevait autour du vainqueur d'hier, d'autant que de savoir qu'ils sont quelque part, encore vivants; enlèverait toute ombre à notre joie. René Lara

l;.eï xplo i t Qui donc craignait que la foule fran- çaise, énervée encore de l'échec de ses as. Nungesser et Coli, n'accueillît pas peut-être comme il eût convenu l'aviateur qui le premier d'un coup d'aile re- lierait le jeune au vieux continent, même si c;était un étranger ? Le capitaine Charles Lindbergh, celui que des compatriotes envieux peut-être avaient surnommé le « fou volant », a infligé aux prophètes en chambre un démenti formidable. Peut-être n'était-il pas prêt comme les autres l'étaient, peut-être n'est-il pas non plus un scientifique.En tous cas, c'est un rude homme que ce grand garçon blond, aux yeux gris pleins de malice, au menton court, mais carré, à la bouche qui se habitude et qui, parti pour un voyage de 33 heures entre le ciel et l'on le, seul, crispe de temps en temps fatigue ou sans vivres, sans instrumentes, merveilleusement mène son entreprise à bien et atterrit au Bourget sans la moindre anicroche. Un coup de dé ? Peut-être. Circonstances favorables ? D'accord. Mais quel joueur est celui qui, d'une main qui ne tremble pas, jette les dés sur le tapis ? De l'antichambre de la mort, où il était entré avec un calme impressionnant, Lindbergh est sorti plein de gloire et, certes, si la France eût aimé que les siens triomphent, elle sait, aussi reconnaître chez les autres une vertu dont elle n'est pas avare le courage.

Une grande date demeurera dans les annales de l'aéronautique mondiale celle des 20 et 21 mai 1921. Désormais, le nom de Lindbergh, hurlé, hier par des centaines de milliers de poitrines, dans un cri de sincère admiration, restera au palmarès de la jeune et déjà si glorieuse aviation, côté des plus grands noms, des noms de ceux qui vivent encore et dés noms de ceux qui ont donné leur sang pour la gloire de l'humanité.

L'ARRIVÉE

Un accueil enthousiaste

On évalue à 150,000 personnes la foule qui. à partir de 21 heures, sta-'tionne sur l'aérodrome du Bourget et dans toutes les routes avoisinantes. A 22 heures, la route de Paris était littéralement couverte par un flot incessant d'automobiles particulières, de taxis et d'auCo-cars qui déversaient sans discontinuer les curieux.

Les phares fouillaient le ciel et, de temps à autre, des fusées éclairantes étaient lancées pour indiquer à Lindbergh, dont le passage à Cherbourg avàit été signalé de façon à peu près certaine, le terrain propice à son atterriss age. ̃ Vers 22 h. 15,. un bruit de moteur fut entendu nettement. Et, bientôt, le puis-

sant phare de l'aéro-port prenait dans sa zone d'éclairage un avion piquant vers le sol, dont les parties métalliques s'illuminaient au choc de l'intense lumière.

L'appareil se rapprocha du sol, décrivit un cercle et, sans le moindre incident, se posa. Il rie pouvait faire de doute pour la foule que ce fût le jeune aviateur américain.

Le public, rompant tous les barrages, se précipita alors sur l'aire d'atterrissage, et bientôt entoura l'appareil. Déjà, l'aviateur se dégageait et sortait de la carlingue. Une ovation formidable lui fut faite. C'était un tonnerre as'sourdissant, fait de la. synthèse de vivats, d'acclamations, de Marseillaise, de chants américains dont on ne pouvait rien discerner.

A grand'peine, sous la protection de soldats et du personnel de l'aéro-gare, Lindbergh, tout souriant et ne paraissant pas fatigué par le formidable effort physique qu'il fournissait depuis près de trente-quatre heures, put être conduit à la direction de l'aéro-port, dans. le bureau du commandant, M. Renvoisé. C'était, autour de lui. une bousculade effroyable. Des femmes étaient renversées, des enfants piétinés.

Lindbergh, à son arrivée dans le bâti- ment de la direction, fut félicité par M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, qui lui donna l'accolade. Tandis qu'il se réconfortait, l'ambassadeur dut 'paraître à la fenêtre. Il essaya de prononcer quelques paroles, mais le tumulte indescriptible du dehors l'en empêcha. Il ne put que brandir le casque de Lindbergh, ce qui provôqua de nouvelles acclamations de là foule qui criait « Vive 'l'Amérique Vive Lindbergh » et qui mêlait aux accents de l'hymne américain ceux de la MarI seillaise.

Aux côtés de M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, se trouvaient MM. Laurent Eynac et PierreEtienne Flandin, anciens sous-secrétaires d'Etat à l'aéronautique. Ils joignirent leurs congratulations à celles du représentant des Etats-Unis.

M. Laurent Eynac ne cachait pas l'enthousiasme dans lequel l'avaient plongé la merveilleuse performance de Lindbergh et la maîtrise avec laquelle il se dirigea, sut trouver l'Aéro-Port et, enfin, se posa sur le sol. Ce fut un étonnement général, d'ailleurs, lorsque Lindbergh montra les cartes avec lesquelles il se dirigea. Ce sont, en effet, des cartes au un millionième, c'est-à-dire ne donnant les contours géographiques qu'à une échelle infime. Pour tout appareil de précision, l'aviateur américain ne possédait qu'une petite boussole, grande comme le fond de la main, sans compensation.

Tout cela n'empêcha pas Lindbergh de se diriger parfaitement et de trouver, en pleine nuit, la. route du Bourget et le terrain d'atterrissage.

Tandis que quelques privilégiés entouraient Lindbergh, une autre partie des curieux, ayant brisé toutes les enceintes et littéralement submergé le service d'ordre, s'était ruée vers. l'avion. Chacun voulait. emporter un souvenir de l'appareil triomphateur. On arrachait les toiles, on brisait les longerons. Bientôt, il fut en piteux état, malgré les efforts des soldats et des gardiens de la paix.

La traversée de New-York à Paris dura 33 heures 30 minutes, ce qui représente donc, en se basant sur une distance de 5,800 kilomètres, une moyenne d'environ 179 kilomètres à l'heure.

L'itinéraire suivi par Lindbergh

Parti de New-York à 12 h. 52, Lindbergh a été successivement signalé à Bryautville (Massachusetts) à 14 h..10 à Yarmouth à 16 h. 45.

On le signale ensuite à 0 h. 30 au-dessus de Saint-Jean-de-Terre-Neuve. Puis, à 2 h. 10 du matin (heure de l'Atlantique), le steamer Empress of Scottland annonça l'avoir vu passer au-dessus de l'Atlantique par de latitude nord et 43"15' de longitude est, c'est-à-dire à environ un tiers de la, distance de Terre-Neuve à l'Irlande. De Londres, 21 mai.

L'aviateur Lindbèrgh aurait survolé le port de Smerwick, comté de Kerry (Irlande), à 17 h.

Les félicitations du président Coolidge Le président Coolidge a envoyé un câblogramme devant être remis à Lindbergh par l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris et disant

« Le peuple américain se réjouit avec moi du brillant accomplissement.de votre vol héroïque, »

Celles du gouvernement français

'-NI. Fallières, ministre du travail, remplaçant M. Bokanowski, est venu féliciter, au nom du gouvernement, l'aviateur Lindbergh.

M. Painlevé, ministre de la guerre, s'était fait représenter par son chef de cabinet, 1

(Lire la suite en Dernière Heure.]..


La Vie religieuse Les étudiants de l'Institut catholique La Croix a publié une « lettre de S. Em. le cardinal Dubois à Mgr Prunel, vice-recteur de l'Institut catholique, en -éponse à une protestation d'étudiants d'Action fran-, çaise ». En voici les passages essentiels « Au lendemain de la fête de Jeanne d'Arc, un groupe d'étudiants de l'Institut catholique m'écrivait pour protester contre une mesure disciplinaire prise à l'égard de collégiens qui, enfreignant les ordres donnés, avaient pris part au cortège dans les rangs de l'Action française.

» .La démarche de ces étudiants me surprend. Rien ne la justifie. A quel titre interviennent-ils en cette affaire ? Allonsnous voir nos jeunes gens s'ingérer dans la direction de nos écoles, au mépris de l'autorité et de la discipline ?

» .La situation est bien claire pour célébrer la fête nationale de Jeanne d'Arc un cortège est organisé la jeunesse de nos écoles et collèges est invitée à y participer. Sa place est au milieu des groupements catholiques, et non ailleurs. Elle n'est pas avec ceux qui se tiennent en révolte permanente contre tes ordres du Pape, chef de l'Eglise. »

En réponse à cette lettre, l'Action française publie une note où on lit ces passages

« Dans la démarche respecteuse des étudiants catholiques, Son Eminence voit des mœurs nouvelles dont,il s'indigne et où il dénonoe l'influence pernicieuse de l'Action Française. Nous pensions que ces moeurs étaient celles de la charité et que c'était la religion chrétienne qui les avait créées. Au surplus, en intervenant en faveur des collégiens, c'est leur propre, cause que les étudiants défendaient, la cause de leurs droits de Français, la cause de leur patriotisme lésé en la personne de leurs ca.Aux années où il y avait un cortège unique les étudiants et collégiens catholiques défilaient-ils avec les groupements catholiques ? Ceux-ci l'avaient demandé mais le cardinal Dubois me peut avoir oublié qu'il leur avait donné tort et qu'il avait laissé ces étudiants et collégiens catholiques rejoindre leurs camarades dés facultés de l'Etat et des lycées, afin de ne pas diviser la jeunesse française devant Jeanne d'Arc.

» Contre ce bloc des écoles, parure traditionnelle du cortège, le cardinal Dubois invoque aujourd'hui l'Index. Qu'est-ce à dire ? Que viennent faire les décrets rédigés par Mgr Thomas Esser et le cardinal Fxüh- wirth dans cette manifestation d'union pa- triotique, où il est impie de distinguer entre les Français ? »

Œuvres populaires d'éducation

Le vendredi 27 mai, à 3 h. 30, aura lieu, en l'église Sainte-Madeleine, bous la présiddnce de S. Em. le cardinal Dubois, archevêque de Paris, une grande cérémonie religieuse, qui s'annonce fort belle, à en juger par le programme et qui ne manquera pas d'attirer tous ceux qui s'intéressent à nos œuvres populaires d'éducation et de persévérance chrétienne.

Mgr Dien, l'orateur connu et si justement apprécié, à bien voulu accepter de mettre son beau talent au service de cette œuvre fondée il y a quarante ans dans le quartier de N.-D. du Rosaire de Plaisance, par le regretté Soulange-Bodin, le grand apôtre de la classe ouvrière, continuée par M. le chanoine Boyreau, aidé de M. l'abbé Le- vivier qui, depuis trente ans, s'intéresse particulièrement aux questions d'apprentissage

Des artistes de grand talent «ont promis leur concours

telon, Mme Marguerite Senn, M. Dufranne, de l'Opéra-Comique M. Jean Fuchs, violoniste des Concerts-Colonne, et les Chanteurs de Saint-Gervais, sous la direction de M. Le Flem. Au grand orgue, M. Bellier. Orgue du choeur, M. Simon.

Adresser les offrandes et demandes de cartes à 1\1. l'abbé Levivier, premier vicaire de N.-D. du Rosaire, directeur de l'atelier d'apprentissage, 211, rue Vercingétorix. Jacques Galédon

La répression des fraudes à Paris La préfecture de police publie le compte rendu des opérations du service de répression des fraudes pour décembre 1926. Le document est intéressant à consulter il nous apprend que 9,280 visites ont été faites chez les commerçants en boutiques ou sur les marchés. Elles eurent pour résultats la saisie et l'analyse d'échantillons qui se répartissent ainsi pour les denrées les plus importantes

Laits, 136 prélèvements, 50 reconnus mauvais vins, 143 dont 66 mauvais spiritueux, 27 dont 18 mauvais liqueurs et sirops, 58 dont 31 mauvais beurres, 17 dont 4 mauvais huiles, 18 dont 9 mauvais charcuterie, 14 dont 12 mauvais enfin eaux minérales, 2 prélèvement, tous deux mauvais.

En outre, le service veille aussi bien à la quantité qu'à la qualité des produits qui nous sont vendus et a relevé les infractions suivantes 29 tromperies sur la quantité par faux poids ,42 contraventions sur les poids et mesures il a fait briser dans 15 cas les poids ou mesures incriminés et en a fait régulariser 53.

Ces opérations ont eu pour sanctions 243 condamnations prononcées par le tribunal correctionnel est 188 par le tribunal de sim- ple police.

La Conférence économique internationale

Les délégués rusées

soulèvent un incident

La commission générale de coordination de la conférence économique internationale s'est réunie hier matin, à 10 heures, <-t. elle a consacré toute sa matinée à l'examen de la résolution présentée avant-hier par M. Obolinski au nom de la délégation russe. Cette délégation attache la plus grande importance à ce que la conférence reconnaisse la coexistence des systèmes économiques capitaliste et communiste et qu'elle recommande aussi la reprise des relations commerciales avec l'Union sovié- tique.

La discussion a .été vive, car certaines paroles du délégué russe ont été qualifiées d'inadmissibles. En effet, en commentant sa proposition, M. Obolinski a déclaré que si elle n'était pas acceptée, sa délégation n'assisterait pas à la séance plénière de la conférence prévue pour l'après-midi. C'est à ce moment que M. Loucheur, exprimant d'ailleurs le sentiment unanime de ses collègues, est intervenu pour dire qu'il se refusait à discuter sous la menace d'un ultimatum, ajoutant que si le système économique russe est différent de celui du reste du monde, on pouvait cependant remarquer une évolution assez rapide dans les méthodes commerciales en usage en Russie.

Le chef de la délégation russe est alors revenu sur ses premières paroles en disant que, loin de menacer, il tendait, au con- traire, la main aux autres délégations; afin d'arriver à une entente qui puisse assurer mieux la coexistence pacifique des deux systèmes économiques en 'présence.

̃ Finalement, le texte transactionnel suivant est adopté

La conférence, reconnaissant l'importance d'une reprise du commerce mondial, s'abstenant absolument de toute immixtion dans les questions politiques, considère la participation des membres de tous les pays représentés, quelles que puissent être les différences de leurs systèmes économiques, comme un heureux présage pour la collaboration commerciale politique de toutes les nations. »

Les inondations de la Louisiane Il faut encore évacuer 50,000 personnes La Nouvelle-Orléans, 21 mai.

Les digues à l'est de Latzafalaya menaçant de se rompre sous la poussée des eaux, ordre a été donné à environ cinquante mille personnes résidant dans le district de Coupée de quitter leurs demeures.

Le district de Coupée compte parmi les .plus riches des pays agricoles de la Louisiane.

Assemblée générale

de l'Union des Femmes de France Le président de la République s'est fait représenter par le colonel Marassé, de sa maison militaire, à l'assemblée générale de l'Union des femmes de France, qui a eu lieu hier après-midi, à la salle des Agriculteurs de France.

LES GRANDS RAIDS Dagnaux n'est pas parti

Le commandant Dagnaux, dont on avait annoncé le départ de Madagascar le 16 mai dernier, a dû, par suite de l'éclatement d'une enveloppe, remettre son départ à une date ultérieure

Pendant son séjour à Tananarive, aucun hangar n'a abrité l'appareil qui est resté constamment exposé aux tornades qui sévissaient dernièrement à Madagascar. Les Anglais continuent

Les deux'aviateurs anglais Carr et Gillmann, partis vendredi matin de Cranwell et signalés à midi 47 au-dessus d'Ostende, continuent leur raid.

Suivant leurs prévisions et leur marche, ils ont dl1 atteindre Constantinople vers minuit, les déserts de Mésopotamie et le Taurus à l'aube.

A 14 h. 30, Bassora devait être franchi et après avoir survolé le golfe Persique, les deux aviateurs atteindraient Karachi, ce matin dans la matinée.

LE MATCH FRANOE-AMÉRIQUE Borolra-Lacoste battent Tilden-Hunter

Aujourd'hui se jouent

les derniers simples

Par la victoire que Borotra et .Lacoste ont, dans le double, remportée hier sur les joueurs américains TUden et Hunter, la France, à la fin de la seconde journée, mène par deux points à un dans le match France-Etats-Unis.

Le premier set revint à l'Amérique par six jeux à quatre. Jusqu'au score de trois jeux partout, chaque camp gagna son service. puis euccéssiv.einent. Hunter et ,Bru.gnon perdirent le leur, et la Franche, dans ce set, ne marqua plus d'autre jeu. dans le second set, menant par trois jeux à rien, et bien que chacun d'eux perdit par la suite un service, l'Amérique ne put marquer que ces deux jeux dans la seconde manche.

Le formidable service de Tilden lui valut de, 1 réussir de nombreux points dans la troisième. Insuffisamment secondé par son partenaire, sur lequel les joueurs français concentrèrent leur offensive, le grand « Bill fut lui-même amené à vouloir reprendre presque toutes les balles,. et cette tactique, parfois heureuse en double mixte, ne pouvait réussir contre une équipe aussi homogène que celle constituée par Bru- gnon et Borotra. Elle remporta le troisièfne set par six jeux à deux.

Au cours de toute la partie Borotra et Tilden se montrèrent particulièrement brillants. Brugnon fit preuve d'une grande régularité et ses volées basses amorties soulevèrent de fréquents applaudissements. Résultats techniques J. Borotra et Jacques Brugnon (F.) battent Tilden et Hunter (E.-U.) par 4-6, 6-2, 6-2.

Aujourd'hui se jouent les deux derniers simples. A 15 heures aura lieu la rencontre Lacoste-Hunter. à laquelle succédera le match Tilden-Lacoste.

-A. rinsHtixt L'Académie des sciences morales et politiques, sur le rapport de M. Berthélemy, doyen de la Faculté de droit de Pans, à décerné hier deux prix Sain'tour de 3,000 francs chacun à M. Albert Chéron, professeur à la Faculté de droit de Strasbourg, et à M. Pierre Jôlly, attaché au service des études de la chambre de commerce de Paris. Après diverses présentations d'ouvrages par MM. Bourde,au, Rodocanachi et Lyon-Gaen, elle a entendu une communication de Mgr de La Valette-Monbrun, aumônier des chevaliers de Malte, secrétaire général de la Société des Amis de PascaJ, sur la valeur du Journal intime » de Maine de Biran et l'opportunité de sa publication.

L'auteur a exposé les rapports que Maine de Biran entretint très jeune avec les membres de la classe des sciences morales et politiques. Il a montré en lui un fondateur zélé de cercles philosophiques, qui créa tour à tour une société médicale, une société philosophique, un cabinet littéraire et médical, une société de métaphysiciens. Enfin, il a parlé du « Journal intime » de Biran, qui est le génie de l'introspection. En comité secret, l'Académie a discuté les titres des candidats présentés par la section d'économie politique et dont nous avons publié les noms et le classement au fauteuil vacant par le décès de M. Arnauné. C'est samedi prochain qu'aura lieu l'élection.

L'Académie des beaux-arts a choisi comme cantate, pour le concours de Rome de composition musicale, un poème de M. Guy de Thér.aniônd intitulé Coriolan.

Elle a entendu une communication de M. H. Lemonnier sur la salle de ses séances hebdomadaires

M. Paul Léon, directeur des beauxarts, lui. a présenté avec les plus grands éloges Les Vitraux de la cathédrale de Chartres, ouvrage en quatre volumes, dont trois de planches, par MM. Yves Delapdrte et Houvet.

LES MONDANITÉS

LES COURS

S. A. le Maharajah de Kapurt.Hate a donné, en sa résidence du bois de Boulogne, un déjeuner pour fêter l'anniversaire de la naissance de S. A. le Prince héritier de Kapurthala. Parmi les convives: S. A. le Maharajah de Mandi, le Prince héritier de Mysore, l'ambassadeur et Mme Berthelot, princesse de FaucignyLucinge, princesse Jacques de Broglie, comtesse R. de Pracomtal, duc de Maillé, comte de Rougemont, M. André de Fouquières, baron M. de Rothschild, M. Francis de Croisset, Prince Karam de Kapurthala, M. Sabbag bey, comte M. de Périgny, les sirdars'J. Dass et Roy, etc, LES AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur de France en Pologne et Mme Laroche ont donné, le 10 mai, un élégant déjeuner auquel assistaient: le ministre de Finlande et Mme Procope, M. et Mme Wielowieyski, M. et Mme de Romer, Mlle Czosnowska, M. van Son, secrétaire de la légation des Pays-Bas MM. Lipski, Markowsky, Roberts, Le Verdier, M. et Mme Vincent Broustra, Mlle Millon.

Le lendemain, l'ambassadeur et Mme Laroche offraient un grand déjeuner en l'honneur du professeur Langevin. Parmi les invités: le recteur de l'Université de Varsovie et Mme liryniewiecka, le pro-recteur de l'Université de Varsovie et Mme Pienkowska, le doyen de la Faculté de philosophie et Mme Lempicka, les professeurs Bialobrzeski et Ziemecki; M. Libicki, chef du service de la presse au ministère des affaires étrangères; M. Feyel, directeur de l'Institut français M. Marin-Darbel, M. Michel, M. et Mme Tripier, M. et Mme Vincent Broustra, Mile Millon, etc.

Avant-hier, le ministre du Pérou et Mme Mariano H. Cornejo ont offert un élégant dîner. Y assistaient: M. Philippe Berthelot, ambassadeur, et Mme Ph. Berthelot; comte et comtesse de Rohan-Chabot, prince et princesse Robert de Broglie, M. et Mme Joseph-Barthélemy, M. et Mme de Beaumarchais, M. et Mme Cruppi, comte et comtesse de Sayve, M. et Mme Jacques Stern, comtesse A. Festetics de Tolna, M. et Mme Barthé, le bâtonnier Henri-Robert, baron Szekessy de Sopron.

Au cours de la soirée, on a vivement applaudi la vicomtesse de Clercy d'Ossin et Mme Lucie Grault.

M. Joseph Grew, sous-secrétaire d'Etat à Washington, est nommé ambassadeur des EtatsUnis en Turquie.

DANS LE MONDE OFFICIEL

M. Bokanowski, ministre du commerce, accompagné de l'ambassadeur de France, a visité, hier après-midi, à Madrid, te lycée français, où il a été reçu par le proviseur, puis l'Institut français, où il a été reçu par M. Paris, directeur, entouré du personnel.

M. Bokanowski s'est ensuite, rendu à l'hôpital Saint-Louis des Français, pqis a reçu le recteur de l'église Saint-Louis. Enfin, le -ministre du commerce a visité la Casa Velasquez. M. le maréchal et Mme Foch se sont embarqués sur le. paquebot Maréchal-Lyautey, qui a quitté Casablanca pour Marseille hier. Le maréchal, a été salué à la gare maritime par le générad Vidalon, commandant en chef des troupes du Maroc, et par toutes les autorités locales, civiles et militaires, européennes et indigènes.

Pendant les opérations d'embarquement, la musique du ¡or régiment de zouaves a joué les meilleurs morceaux de son répertoire, puis exécuta la Marseillaise au moment où le paquebot quittait le quai.

avant-hier, un très beau bal où elle avait convié: princesse Jacques de Broglie et princesse Diane de Broglie, marquise et Mlle de Salaberry, princesse Louis de Broglie et princesse G. de Broglie, marquise et Mlle de Candolle, princesse Octave de Broglie et princesse Marie de Broglie, comtesse et Mqle de Viel-Caste1, comtesse et Mlle d'Hespel, comtesse et Mlle de Montalembert, comtesse et Mlle de Vibraye, comtesse et Mlle de Fleurieu, comtesse et Mlle de Guitaut, comtesse et Mlle de L'Aigle, comtesse et Mlle de Grammont, comtesse et Mlle de Bourbon, comtesse et Mlle de. Chézelles, comtesse et Mlle Dulong de Rosnay, baronne et Mlle de Dorlodot, comtesse et Mlle d'Esterno, comte et Mile des Isnards, marquise et Mlles de Leusse, comtesse et Mile de Miramon, vicomtesse et Mlle Benoist d'Azy, comtesse et Mlle d'Oilliamson, vicomtesse et Mlle d'Orglandes, vicomtesse et Mlle de Sinety, vicomtesse et Mlle du Pontavice, vicomtesse H. et Mlle de Thoisy, marquise et Mlle de Tdquerville, comtesse et Mlle de Bertier de Sauvigny, vicomtesse et Mlle de Villoutreys, marquise et Mlle de Vesins, vicomte et Mdle d'Hendecourt, Mme et Mlle Gérard, comtesse et Mlle de Bernis-Calvière, baronne et Mlle de Bellescize, Mme et Mlle de Fourtou, comtesse et Mlle de Rougé, comtesse et Mlle de Gramedo, comtesse et Mlle de Vigneral, comtesse et Mlle Palluat de Bessey, comtesse et Mlle de SaintPriest, Mme et Mlle Corbin, prince Ch. de. Broglie, comte de Malcissye-Melun, comte d'Es-' pous, comtes d'Orglandes, vicomte de Coulombiers, comtes R. et A. Aymer de La Chevalerie, comte G. de Rohan-Chabot, vicomte de Talhouët, comte de Kernier, comte Gérard de Walsh-Serrant, baron Louis de Mandat-Grancey, comte J. du Pontavice, vicomte F. de Méhérenc de Saint-Pierre, comte de Legge, comte de Dom- pierre d'Orhoy, comte E. d'Oilliamson, comte de Grammont, comte de Sachs,'baron de Nercy, baron de Mougins-Roquefort, baron Coppens de Fontenay, baron J. de Foucaucourt, comte Ch. de Rosanbo, etc.

Chez M. H. Bemberg, on aura le plaisir d'entendre au cours d'une matinée musicale, le samedi 30 mai, à cinq heures, le réputé pianiste Lucas Moreno.

Soirée dansante, samedi prochain, chez ia marquise de Moustier.

Une heure de musique chez Mme Stoenesco, le mardi 2 juin, dans l'après-midi. Au programme: le grand virtuose Enesco. Goûter, le 8 juin, chez la vicomtesse de Petiteville.

Soirée dansante, le 18 juin, chez la baronne Robert de Rothschild.

Mlles Rambaûd ont donné, le 8 mai, une réception des plus brillantes dans leur hôtel de l'avenue Matignon.

Au programme: Le Chapeau d'un Horloger, de Mme de Girardin, très spirituellement interprété par le comte Gérard de Bréville, M. Roger Serre,, le comte Guy de Rosbo et M. Silvestre de Sacy, auxquels la réplique était donnée par la comtesse Guy de Rbsbo, Mlle de Lachesnais et Mme Paul Lasson.

Parmi les invités: Mme Béranger, comtesse et Mlle de Vibraye, M. et Mme Edmond Toutain, comte et comtesse de Grandsagne, comtesse de Vilieneuve-Guibert, Mlle de Talleyrand-Périgord, M. Henri Serre, comte et comtesse H. de Villers, Mme Treuille, comte de Larègle, Mme Aubry-Vitet, Mme Roger Serre, Mme Dumez, comte et comtesse Gaston de La Taille, M. et Mme Deligand, le professeur et Mme Chauffard, générale baronne de Gressot, baronne Hamelin, M. et Mme Brillaud de Laujardière, M., Mme et Mlles de La Beausserie, Mme et Mlles Lncot, général, Mme et Mlle Boigues, Mme et Mlle Chivot-Flandin, comte et comtesse Delamarre de Monchaux, comtesse et Mlle d'Hardemare, M. et Mme Lhoste, M. et Mme de Montarnal, Mme de Manny, Mme de Noaillat, Mme et Mlle Perrier, M. et Mme de Panafieu, Mme du Souzy, comte et comtesse de Bertegol, M. et Mme de Valroger, ete. Le comte et la comtesse Albert de Villegas de Saint-Pierre-Jette ont reçu, dernièrement, au château de Rivierén, près de Bruxelles. Parmi les nombreux invités princesse de Ligné, baronne Beyens, vicomtesse A. de spoel-

berch, comtesse S. van den Steen de Jehay, comtesse Ch. de Diesbach Belleroche, comtesse Henri de Limburg Stirum, comte et comtesse de Vaux, comte et comtesse G. d'Alcantara, comte et comtesse de La Barre d'Erquelines; comte et comtesse Marcel de Liedekerke, comtesse Maurice d'Oultremont, comtesse. Renaud de Briey, vicomtesse de Sousberghe, comte et comtesse de La Forest-Divonne, vicomte et vicomtesse A. Deydier de Pierrefeu, M. et Mme de Castella de Delley, comte et comtesse de Drée, baronne R. de Lamberts Cortenbach, comtesse M. de Béthune, baronne J. t'Kint de Roode.nbeke, comte Alain de Botmiliau, etc. CARNET DE LA CHARITE

Le R. P. Boutry fera un sermon de charité en l'église Saint-Augustin, aujourd'hui dimanche 22 mai, à trois heures, en faveur de l'église de Mosset (Pyrénées-Orientales).

La quête sera faite par la duchesse de Magenta et six autres dames quêteuses.

Les hautes personnalités de la société parisienne, pour qui la bienfaisance est une préoccupation constante, travaillent au succès du prochain Bal du Grand Prix, qui, chaque année, termine la saison de Paris par l'apothéose de toutes les élégances et contribue par ses recettes à assurer l'existence de trois œuvres admirables: 1° L'Association des infirmières visiteuses, c'est-à-dire la lutte contre la tuberculose, les soins assurés aux malades pauvres de Paris 2° L'Hygiène sociale de l'Oise, qui rend les mêmes services dans un département dont une grande partie a été dévastée par la guerre 3° Le Secours aux Russes réfugiés en France, qui assisté les vieillards et les enfants et cherche du travail pour les valides.

'Le comité d'organisation du Bal du.Grand Prix s'est réuni, jeudi dernier, chez S. À. la Princesse Murat, qui, malgré son deuil cruel, n'a pas voulu cesser de s'occuper de cette fête traditionnelle dont le succès lui tient à coeur. Comme, cette année, on commémore par des réunions et des expositions le centenaire du romantisme, le comité a décidé que le thème du bal serait: A l'Opéra, il a cent ans. On entrevoit immédiatement quelles merveilleuses fantaisies permettra ce thème tout spécialement parisien. Il y aura des « lions et des « lionnes à qui notre mémoire, donnera .les noms des héros de Balzac ou des familiers des salons célèbres; un voyage en Italie au temps de Stendhal et de Léopold Robert, avec des brigands à chapeaux pointus et de gracieuses tarentelles une chasse à courre d'Alfred de Dreux; Fanny Essler dansera la cachucha. Mais nous ne pouvons tout dire et il y aura bien des choses encore!

Ainsi qu'il arrive chaque année, beaucoup de loges et de fauteuils ont été retenus au cours de cette première réunion. Or, régulièrement, le comité a .le regret de ne pouvoir satisfaire aux demandes qui arrivent trop tard. On est donc prié, pour le prochain Bal du Grand Prix, de s'inscrire le plus tôt possible pour les place, réservées et assises.

Le prix de entrées debout, donnant droit à tout le spectacle, reste fixé à cent francs. S'adresser à la Princesse Murât, 28, rue de Monceau, ou à Mile Maklakoff, 5, rue Péguy. L'Association Valentin HaGy pour le bien des aveugles (président: général Bailfourier) tiendra son assemblée générale aujourd'hui dimanche 22 mai, à trois heures, dans la salle des fêtes de l'Hôtel Continental, 2, rue Rouget-de-l'Isle, sous la présidence du duc de La Force, de l'Académie française.

Une matinée artistique suivra cette réunion, avec le gracieux concours de M. Hervé, de la Comédie-Française; de M. Narçon, de l'Opéra, et de plusieurs artistes aveugles.

par le marquis de Saint-Seine et 1e marquis du Luart, ainsi que le vicomte Louis de Gourcuff, présenté par le vicomte de Gourcutf et le inarquis du Luart, ont été admis membres permanents du Jockey-Club au scrutin de ballottage d'hier.

Après-demain mardi 24 mai, à neuf heures et demie, aura lieu la soirée artistique et uttéraire, du Cercle des Veneurs, au cours de laquelle sera représenté le ballet-pantomime Arriour et Chimère, de M. Albert de Teneuille, musique d'André Renner, interprété par Mlles Anna Johnsson, de Craponne et M. Serge Peretti, de l'Opéra. Le comité de l'Union Interalliée organise, pour le jeudi 9 juin, à dix heures, dans les jardins de son hôtel, une manifestation artistique avec, au programme, l'école dç danses de miss Loïe Fuller. Un diner par petites tables précédera cette soirée.

Aujourd'hui dimanche, à cinq heures, au Polo de Bagatelle, finale du prix de Saint-Cloud entre les équipes suivantes:

Crocodiles (casaque gris et rouge) lieutenant de Montaudouin, MM. H. de Monbrison, J.-F. Macaire et H. Couturié. Blancs: M. Victor Rosenthal, M. G. Madlener, captain P.-W. Dollar et baron J. de Bonstetten.

Le Maharajah de Ratlam, ayant dû partir pour Londres, ne participera pas à cette finale. La première soirée de la saison est fixée à mardi prochain 24 mai.

Au Golfer's Club, mercredi dernier, assistance très brillante au dîner de gala mensuel et il la soirée dansante qui suivit.

Remarqué: LL. AA. RR. le Prince et la Prin^ cesse Nicolas de Grèce, comtesse Potocka, lady Newborough, M. et Mrs Johnson, Mme Edmond Porgès, M. et Mme de Jurgens, comte et comtesse de Rosanbo, baron et baronne Fouquier, duc de Gramont, marquis de Castellane, comtesse de La Béraudière, comtesse de Gramedo, M. et Mrs Harrison, M. et Mme Maneuvrier, M. Thion de La Chaume, M. et Mme Bonnardel, Mme et Mlle Guiraldès, Mme et Mlles Perez Caballero, baron R. de L'Espée, etc.

PETIT CARNET

La comtesse Guy de Lavaur de Laboisse a heureusement mis au monde un fils: Bertrand. La baronne Jean de Bastard, née Doria, a heureusement donné le jour à une fille Marie. La vicomtesse Hervé de Quénetain, née de Bertier de Sauvigny, a mis heureusement au monde une fille: Gillonne.

M. et Mme René Cambournac, née Senegas, sont heureux de faire part de la naissance de leur deuxième fils Daniel, le 9 mai. Une' gracieuse invitation a été faite par le duc Decazes, président du Polo de Paris, et son comité aux membres de l'Automobile.Club Féminin, pour le 27 mai, de dix-sept à dix-neuf heures. Un match sera joué en l'honneur des invitées. Le thé leur sera offert.

MARIAGES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Jacqueline Seydoux, fille de M. Alfred Seydoux, régent de la Banque de France décédé, et de Mme, née de Mallmann, avec M. Donatien de La Rochefordière,

On annonce les fiançailles de Mlle Andrée Lair-Dubreuil, fille de M. Fernand Lair-Dubreuil, ancien président de la chambre des commissaires priseurs, et de Mme, née Cortot, avec te docteur Louis Ferrier, ancien interne des hôpitaux de Paris, fils du docteur Jules Ferrier, ancien professeur agrégé du Val-de-Grâce, et de Mme, née joly.

Un grand nombre de taire-part ayant été égarés, nous rappelons que le mariage de Mlle Alberte-Jeannine Manuel avec M. Gilbert Péon sera célébré demain lundi 23 mai, en l'église Saint-Pierre de Chaîllot.

Prière de considérer le présent avis, comme une invitation.

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de Mme Léon Hallaure, décédée 10, avenue Geôrge-V. Elle était la mère de M. Jean HaHaure et la icllemère du commandant Evelyn Mercier. L'inhumation aura lieu au Havre, mardi prochain. Un service sera ultérieurement célébré à Paris.

On annonce la mort du jeune Hugues de Laparre de Saint-Sernirti décédé au château de Montron, le Il mai dernier, à l'âge de quatre ans. Il était le lits du comte de Saint-Sernin et de la comtesse, née Annick de Cambourg. Un service funèbre pour les obsèques de Mme Pierre des Vallières, née Noémie Hart, veuve du général tombé au champ d'honneur, a été célébré hier, à dix heures, en l'église Saint-François-Xavier.

La levée du corps a été faite par le chanoine Pierret, curé de la paroisse; l'absoute a été donnée par le chanoine Richard, curé de SaintPierre du Gros-Caillou.

Le deuil a été représenté par M. et Mme Jean des Vallières, Mme de Corta, M. et Mme René des Vallières, ses enfants; MM. Pierre, Hervé et Roland des Vallières, M. Bruno de Corta et M. Michel des Vallières, ses petits-enfants M. André Hart, M. et Mme Roger Hart, ses frères et belle-soeur; Mme Cox, Mme 0. Fidière des Prinveaux, ses tantes.

Le cercueil a été déposé dans les caveaux de l'église. Il sera ultérieurement transporté à Montgobert (Aisne), où est inhumé déjà le général des Vallières, tué non loin de là, au front. Nous apprenons la mort de M. Edouard Qùellenec, ingénieur en chef des ponts et chausséçs, officier de la Légion d'honneur, administrateur de la Compagnie universelle du Canal maritime de Suez et de la Compagnie internationale des Wagons-Lits.

On annonce la mort de Mme Blondel, veuve de l'inspecteur général honoraire des finances, commandeur de la Légion d'honneur. Valflenry

DE LA MER A LA MONTAGNE. D'ÉVIAN

Les listes d'arrivées du Splendide, plus longues chaque jour, témoignent des heureux débuts de la saison. Les chiffres qui, en l'espèce, sont la plus caractéristique et la plus indiscutable des données prouvent une avance très sensible sur les années précédentes. Une très agréable animation règne déjà dans la charmante station, animation particulièrement sensible à la Buvette Cachât et à l'Etablissement thermal, et le temps idéal qui favorise ce mois de mai fait, d'ailleurs, d'Evian un séjour de rêve entre ses vergers en fleurs et son lac divinement bleu.

L'Union Corporative

des Etudiants en Médecine est fondée Depuis plus de vingt ans, l'Association corporative des étudiants en médecine et la section de médecine de l'Association générale des étudiants se regardaient. en chiens de faïence. Elles viennent, enfin, de s'unir et de fonder l'Union corporative des étudiants en médecine de Parie. Le comité du nouveau groupement est constitué ainsi qu'il suit

Président M. Bonnet vice.présidents MM. Brizard et Pouzergues trésorier M. Janneau secrétaire M. Jodin rapporteur général M. Leblanc.

L'Union corporative aura un bulletin Le Jeune Médecin, dont le directeur sera le docteur Jean Crouzat. Elle réunira ses adhérente et ses amis le 1er juin, dans un banquet qui sera présidé par le mindetre d»' l'instruction publique.

ARGENTINE

Lundi, à la galerie Bemheun Jeune, se tiendra l'exposition des œuvres de Mme Elisa Bosch Alvear de Perez Sucre. Cet avis tient lieu d'invitation pour les personnes qui n'ont pas reçu de carte. M. et Mme Jorge Manuel Llobet recevront leurs amis aujourd'hui, de 5 à 7 heu.res, à l'hôtel Ritz, avant Jeur départ pour l'Argentine.

A Nous rappelons que le 25, à 11 h. 30, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, la dégation de la République Argentine fera célébrer un Te Dem1t, présidé par S. Em. le cardinal Dubois, archevêque de Paris, à l'occasion de l'anniversaire de la proclamation de l'Indépendance.

A Mme Laura Escalanite de Bosch et ses enfants viennent d'arriver à Paris. A L'ingénieur Horacio Anasagastii est à Pans, venant de. Buenos-Aires.

Buenos-Aires, 21 mai.

° A la suite de nouvelles mesuTes du gouvernement des Etats-Unis, créant des entraves à l'importation du maïs argentin, la chambre syndicale des céréales a adressé une note au .ministre de l'agriculture, demandant une énergique et immédiate intervention du gouvernement pour la défense de la production du maïs. Dans une brève réunion, la Chambre des députés a fixé les mercredis, jeudis et vendredis comme jours de séances. (La Nacioi:.)

A Cours blé, 12 60 lin, 15 85 maïs, 5 50 avoine, 7 80 cédilles hypothécaires, 98 50 bœufs sur pied (le kilo), 0 262. (La Prensa.)

A Cours '8'achat du peso argentin prao tiqués dans la journée du 21 mai 1927 par le Banoo Espanol del Rio de la Plata, 8, avenue de l'Opéra (adresse télégraphique « Spainbank Il):

Plus haut, 10 78 plus bas, 10 75 clô- CHILI

M. Jorge. Valdes-MendeviUe, ministre du Chili en Suisse, vient d'être nommé officier de la Légion d'honneur.

A Le ministre du Chili à Madrid et Mme de Rodriguez Mendoza ont offert une réception en l'honneur du nouveau secrétaire du ministère d'Etat et de Mme de Almeida. Les autres invités étaient le nonce apostolique Mgr Tedeschini, l'ambassadeur de Fra:.t:3 et ja comtesse Peretti de La Rocca, l'ambassadeur de l'Argentine et Mme de Estrada, l'ambassadeur de Cuba M. Garcia Kohly, NI. Mello Barreto, ambassadeur du Portugal le marquis Medici del Vasoello, ambassadeur d'Italie le ministre du Brésil et Mme Alves d'Araujo, Santiago-de-Chili, 21 mai.

A. Soixante-quatorze arrestations ont été opérées la nuit dernière à la suite d'une perquisition de la police dans les bureaux communistes locaux. Une très grande quantité de brochures communistes ont été saisies.

Au Théâtre Municipal, au milieu d'une énorme affluence, on a proclamé la candidature du colonel Ibafiez pour la présidence de la République.

(La Nacion.)

SALVADOR

Le chargé d'affaires de Salvador en Angleterre, Mme de Reyes Guerra et leurs enfants, sont de retour à Londres, VENEZUELA

Caracas, 20 mai.

Le général Gomez, président de la République du Venezuela, vient d'accorder

un crédit de.'400,000 bolivars (2 millions de francs) pour que le Venezuela s'associe à la célébration du centenaire de Berthelot/ qu'il contribue à la fondation de la cité universitaire de Paris, en y. construisant un pavillon, destiné- aux étudiants vénézuéliens, et qu'il prête son concours à la fondation de la Maison de la chimie, projetée au profit de la science universelle.

Franco

LA

De l'Ascension à la Pentecôte, on peut vivre douze jours de rêve en allant s'installer à l'Hermitage Hôtel de La Baule, le meilleur climat de France. 300 chambres, toutes avec salle de bains et téléphone. Ecrivez à M. Boileau, directeur général. Tous les clubs de sports fonctionnent et le Casino est ouvert. Le meilleur train part du quai d'Orsay à 8 h. 36 et arrive à La Baule à 17 heures.

Un Pourboire CONTE

Que faites-vous ce soir, mon cher maître ? demanda Mme Eliénor à Casimir Lorne.

Il s'agit bien de ce :soir répondit le célèbre philosophe. Que ne me demandez-vous plutôt ce que je fais en ce moment ?

S'agit-il d'une colle ? Avec vous, on doit s'attendre toutes les surprises. Mais je vous avouerai que je suis dépourvue de toute subtilité et qu'il m'apparaît simplement que vous me rendez visite et que vous prenez une tasse de thé.

Tout cela est exact. Mais il y à autre chose de plus important. Je vous regarde et je vous admire.

Voilà qui est expéditif. Je ne m'attendais pas à une déclaration.

Cela dépend du sens que vous attribuez à ce mot.

Je n'en vois qu'un et qui est de nature à flatter une femme. Mais, mon cher maître, je préfère mettre tout de suite les choses au point qu'il convient. Je suis veuve, et je reconnais qu'une telle situation peut autoriser bien des candidatures. Mais je tiens à vous dire que je suis satisfaite de mon sort au point de m'être promis de ne me laisser tenter par aucune aventure, y compris celle d'un nouveau mariage. Je pensais bien qu'il y avait méprise entre nous sur le sens du mot « déclaration », dit Casimir Lorne. Je faisais une déclaration. Mais je ne vous faisais pas de déclaration, ce qui eût été fort outrecuidant' de ma part. Si je vous aimais, madame, je m'y serais pris de toute autre façon et, en vérité, je ne sais pas du tout de quelle façon je m'y serais pris.

A la bonne heure. Il m'eût été pénible, mon cher maître, de perdre votre amitié qui m'est chère. J'aime votre belle et vaste intelligence, votre talent magistral.

Soyez certaine que, de mon côté, je ne suis pas indifférent à votre cerveau. Mais quand je vous regarde et yousi admire,- ;c'«at -votre beauté &uë prenne vos paroles ?

Comme celles d'un philosophe. Un philosophe plutôt matéria- liste.

Détrompez-vous, madame. Jamais philosophe ne fut, autant que moi, éloigné de la matière. La beauté doit être à lai base et au sommet de toute doctrine. C'est elle qui doit guider et attirer l'homme, qui doit dominer le monde de la pensée. Victor Cousin dissertait sur le vrai, le beau, le bien. Que n'a-t-il plutôt défini et exalté la beauté qui réunit à elle seule ces trois éléments ?. Car, si la beauté est par essence ce qu'il y a de plus beau, elle est aussi ce qu'il y a de plus vrai et ce qu'il y a de meilleur.

Je vous sais gré de parler, cette fois-ci, en général et avec une éloquence que j'admire toujours.

-r- Détrompez-vous encore, madame. Le général ne m'a point fait oublier le particulier. Vous êtes une force de la nature, parce que vous êtes belle. Vous êtes la beauté même, non seulement par la perfection des traits de votre visage, mais par l'expression rare qui les anime et le sourire incomparable qui les éclaire. Avec un sourire comme le vôtre, on pourrait gouverner les hommes et leur faire supporter leur condition quelle qu'elle puisse être. Voilà le rôle philosophique et là portée sociale qui sont en lui.

Permettez-moi, mon cher maître, non pas de sourire, mais de rire quelque peu. Supposez ¡un .homme qui n'à pas mangé depuis vingt-quatre heures et donnez-lui à choisir entre mon sourire et une charité plus substantielle. Je crains fort que celui-là ne compte guère à côté de celle-ci.

C'est ce qui serait à prouver.

En attendant une occasion décisive, laissez-moi vous poser à nouveau la question que je vous posais tout à> l'heure. Qu'esî-oe que vous faites ce soir ?

Mais, rien. Js n'avais aucun pro^ jet.

Voulez-vous venir me retrouverdans ma loge à l'Opéra ?

Vous êtes tout à fait aimable. Ce aera avec le plus grand plaisir.

Dites donc, mon cher maître, si j'essayais, à la fin de l'année, le pouvoir de mon sourire sur mon ouvreuse, pensez-vous qu'elle trouverait la gratification suffisante ?

Nous sommes encore loin de îa fin de l'année. Mais nous poumons, dès ce soir, nous livrer à une autre expéAllons donc

Certainement,

Je serais curieuse de savoir laquelle.

C'est bien simple. En arrivant à l'Opéra, je donnerai à l'ouvreur de portières un pourboire confortable, dix francs. Vous ne lui donnerez, vous, que votre plus séduisant sourire. Nous verrons qui' de nous deux sera le plus chaleureusement remercié.

Il faudrait supposer que nous arrivassions ensemble, soit dans votre voiture, soit dans la mienne. Et le bonhomme n'aurait aucune raison d'attendre un pourboire de moi.

Procédons différemment. Nous


Le raid New-York-Paris La joie aux Etats-Unis

Le? premiers télégrammes reçus d'Amérique signalent l'enthousiasme aux Etats* Unis.

« New-York, 21 mai.

» Dans Broadway, on a commencé à célébrer le succès de Lindbergh la foule danse et chante. Les sirènes des navires ancrés dans le port, celles des usinée et les sifflets des locomotives ont retenti lorsqu'on a annoncé que l'aviateur survolait Le Bourget, cependant que des acclamations formidables se sont élevées. Il s'est produit des scènes d'enthousiasme rappelant celles de l'armistice de nombreuses personnes pleuraient d'émotion, »

Ses provisions de route

On mande de New-York à l'agence Reuter que l'aviateur américain Lindbergh n'a emporté, pour sa randonnée New-YorkParis, que cinq sandwichs et environ cinq litres d'eau. Toutefois, il avait aussi quelques vivres de réserve, sous une forme concentrée il a refusé un flacon de café, qui aurait pu lui être utile pour le tenir éveillé, car il n'avait dormi que deux heures pendant la nuit qui a précédé son départ, Il médite un autre raid ?

Un ami de Lindbergh aurait déclaré « L'une des ambitions du jeune aviateur est d'être le premier à réussir la randonnée Etats-Unis-Australie, avec escale sur les tLes Hawaï. » Chez Mme Lindbergh

Détroit, 21 mai. Mme Lindbergh, la mère de l'audacieux aviateur, était chez elle, entourée de quelques amis de son fijs, lorsqu'on lui apporta la nouvelle. Elle la reçut avec peu d'émo- tion, disant simplement « Je suis bien contente que mon garçon soit sauf je suis heureuse aussi qu'il soit le premier à avoir réussir, mais c'est surtout de le savoir sauvé qui me fait plaisir. »

Près de mille personnes, rassemblées autour de la maison de Mme Lindbergh, lui ont fait une manifestation de sympathie dont elle a été, très touchée.

Prochaine arrivée à Paris

de M. Raymond Orteig

M. Raymond Orteig', fondateur du prix de 25,000 dollars pour le premier aviateur traversant l'Atlantique, qui vient d'échoir au courageux aviateur .américain Lindbergh, Be trouve actuel.lement dans le Béarn, son pays natal. Il est parti ce matin, par le Sud-Express, pour se rendre à Paris afin de féliciter le héros de la traversée de l'Atlantique.

De Luxembourg Le match d'Association Angleterre-Luxembourg a été gagné par l'Angleterne, par cinq buts à deux. De Rome L'accident survenu au train de luxe Roane-Naples consiste en l'incendie de deux wagons-lits et d'un wagon-restaurant.

De Berlin :-Par suite d'un conflit de salaire, deux mille ouvriers d'importantes usines de:(Berlin.- se en, grève.

viendrons chacun dans notre voiture, mais je passerai d'abord chez vous pour qu'elles fassent la route de conserve. Je prendrai la tête en abordant l'Opéra, et je donnerai mes dix francs. Vous descendrez ensuite, avec votre sourire. Et, si je me fais injurier ?

Soyez tranquille. je serai là. Soit. C'est trop amusant pour que je ne risque pas l'algarade.

Les choses se passèrent comme elles avaient été réglées. A l'heure du spectacle, la voiture de Casimir Lomé et celle de Mime Eliénor s'arrêtèrent devant l'Opéra, dans l'ordre- qui avait été convenu. Casimir Lorne sauta sur le trottoir au moment même où un officieux de triste apparence se présentait pour lui offrir ses services, et lui remit ostensiblement un billet de dix francs. Le loqueteux eut un sursaut d'allégresse, retira sa casquette râpée, balbutia un remerciement enflammé et se précipita vers la voiture de Mme Eliénor, dont la portière était encore fermée. Il ouvrit celle-ci. Mme Eliénor majestueusement, mit son pied ganté de satin blanc sur le trottoir. Et, abaissant son regard sur lé pauvre diable, elle lui décrocha uns sourire à damner 'tous les philosophies du monde entier. Mais le pauvre diable ne vit pas ce sourire enchanteur. Il se tenait, la tête baissée, dans une posture humble, .tenant d'une main la portière pour la mafermer dès que la dame se serait éloignée, et tendant l'autre timidement, en ivue du pourboire espéré. Mme Eliénor continuait à sourire. L'ouvreur de portière continuait à baisser la tête et à tendre la main. Chacun d'eux restait sur ses positions.

Casimir Lorne compris qu'il fallait brusquer les événements. Il fit quelques pas, rejoignit le groupe et, s'adressant à l'homme.:

Ayez-vous, regardé, mon brave, la dame que vous avez .aidée à descendre ? Mais non, monsieur répondit celui-ci avec quelque surprise.

Eh bien, regardez-la et dites-moi si vous avez jamais vu plus beau spectacle.

L'homme leva le front, et une lueur d'admiration passa dans ses yeux. Dites-moi, reprit Casimir, a-t-on besoin d'un pourboire quand on a été l'objet d'un tel sourire ?

Oh non, monsieur s'écria l'hom- me. Au contrains

Et, fouillant dans sa poche, il en retira un jeton d'un franc qu'il déposa dans la main de Mme Eliénor. Puis il • fit un grand sajut et s'élança vers une autre voiture:

Mme Eliénor dit alors à Casimir Lorne sur un ton un peu piqué Vingt sous t. C'est bien peu à côté des dix francs que vous lui aviez donnés

Casimir Lame répondit

Veuillez remarquer, madame, que ¡vous ne lui aviez rien demandé. Charmant s'écria Mme Eliénor !toùte dépitée. Elles sont jolies, vos 1 [théories 1. Et elles ont eu un brillant résultat 1. Vous m'avez fait donner un pourboire

Les négociations

pour la reddition d'Hankéou Pékin, 21 mai.,

Le général Yang Tsen est entré dans le Honan, venant du Nord, ainsi qu'à Tchang Cha, où il a fait exécuter quelques communistes et quelques syndicalistes. Il avance le long de la ligne Canton-Hankéou. Le général Hia Tsou Yin ne rencontrant pas de résistance est arrivé à Tchen-Fang, à kilomètres d'Ou-Chang, en passant par Pou-Chi et Kin-Kéou.'

Des négociations sont en cours entre Hia et les autorités d'Hankéou pour la reddition de la ville sur les bases suivantes élimination des communistes, reconnaissance du gouvernement de Chang Kaï Shek et lutte contre le gouvernement de Moukden. On attend encore l'agrément du général Tang Chen, qui vient de remporter un succès sur les troupes de Fong Tien et qui prendrait le pouvoir.4 Hankéou.

Au cours d'une réunion du comité cen· tral tenue le 19 mai à Hankéou, les extrémises, considérant la partie comme perdue, ont accepté de céder la place aux modérés.

M. Eugène Ohenparaît devoir se rallier également à la fraction modérée du Ruomintang,

Une partie des agents russes se sont éloiginés secrètement. M. Borodine, cependant, n'est pas encore parti,

Toutes mesures sont prises pour préserver la concession française en cas de troubles.

Les opérations dans le Honan

Des nouvelles confuses et incertaine arrivent du front l'avance de Feng Yu Siang s'accentue, Celui-ci descend Je Houang-Ho vers Honan-Fu. On remarque des mouvements de troupes dans le Chansi, dans la direction de Pao Ting et de Chounte. Si le général Yen occupait le tronçon du chemin de fer compris entre ces points, l'armée du Honan serait coupée. Tean Tsun Tsan réaliste toujours au nord de Ngan-Hwei.

Les Anglais songeraient de nouveau à une action indépendante à Hankéou en ©'appuyant sur la thèse suivante. Les extrémistes seront balayés prochainement par les Nordistes ou par les Sudistes révoltés. Alore, des troubles graves seraient à craindre et la ville riquerait même de devenir le champ de bataille de trois partins, Dans de pareilles conditions, il deviendrait nécessaire de protéger les vies et les propriétés étrangères.

Exécutée par les Britanniques, cette opé- ration de défense permettrait de récupérer la concession et remettrait à, l'ordre du jour une action militaire que les résidents considèrent comme le seul remède à la situation, mais que Londres avait écartée en avril par suite de la non collaboration américaine.

Dans les milieux bien informés on croit que ce problème est le véritable motif du voyage de M. Miles Lampson à Shanghaï,. Les opérations militaires

Shanghaï* 21 mai.

L'offensive qui se continue vers Sou, Tcheou, à la jonction ..du, chemin de fer 4a(Lang-Hai> aurait jpour 'objet de prendre

LES POURSUITES

CONTRE LES OOMMUNISTE8

Jean Cremet écrit

au juge d'instruction

Le conseiller municipal Jean Cremet contre qui un mandat d'arrêt a été lancé depuis plusieurs jours par M. Peyre, juge d'instruction, vient, du fond de sa retraite encore inviolée, d'adresser la lettre suivante au magistrat instructeur Monsieur le juge d'instruction,

Je suis toujours avec beaucoup d'attention les efforts que la Sûreté générale et vous faites pour monter votre grand complot.

J'en comprends moi-roême toutes les difficultés et je désiare, dans la mesure de mes forces, vous éviter quelques nouveaux désagréments.

Je veux tout de suite vous faire un aveu Est-il exact qu'il vous ait fallu attendre les déclarations du sieur Rousset pour transformer le mandat d'amener lancé contre moi en mandat d'arrêt ? Personne n'y peut croire 1

Voici quinze jours que toute votre presse claironne l'importance de vos « trouvailles » à Marseille, Toulon, Saint-Nazaire et combien d'autres endroits encore Et vous auriez attendu quinze jours pour cela!

C'est du haut ridicule monsieur Peyre. Je vous avais parlé moi-même de ces agents provocateurs que la Sûreté généTale avait glissés dans notre parti ou dans les syndicats unitaires, en particulier dans la région du Midi.

Je vous mettais en garde contre les provocations de la Sûreté générale et je vous posais déjà la question « Seront-ce ces gens qui vous serviront à bâtir votre grande affaire ? »

La logique a ses règles inflexibles. Il vous a fallu donner de la chair à votre complot. Vous n'aviez pas le choix. Vous avez commis la gaffe que nous avions prévue.

La Sûreté générale n'avait que le choix ou d'avouer. son fiasco ou celui de travailler coûte que coûte.

Le gouvernement, pour des' nécessités politiques, a choisi la seconde hypothèse et la Sûreté générale a dû faire marcher ses hommes, ses mouchards, ses provocateurs.

Prenons le cas précis de Rousset et voyons ses déclarations

En 1919, notre camarade Rabatte lui aurait fait des déclaration que toute votre presse et toute votre police dans tous les pays met (sie) dans la bouche de ses agents provocateur® quand il s'agit de monter un complot contre un parti communiste ou d'engager une bataille contre 1"U. R. S. S. Ceci est déjà. vieux» réchauffé, cela ne prend plus.

Puis, après 1919, Rousset, à qui il a été demandé tant et tant de choses déclare « Effectivement, en 1924 (23 juillet), je reçus à mon domicile »

Combien ce effectivement, à cinq ans d'intervalle, est savoureux et la date y est 23 juillet 1924.

Quelle mémoires fidèle Quel agent merveilleux

Puis viennent quelques autres stupidités Questionnaire sur les tanks lettres à Arrighi.

« Et quoi encore ? les faits sont beaucoup plus simples, voyez-vous 1

C'est qu`à cette date, votre agent provocateur était déjà découvert.

Vous m'entendez bien « découverte O, J'avais été avisé qu'un certain Rousset,

contact avec les forces de Tchang So Lin, après avoir battu les troupes de Tsoun et de Tehang.

Cette offensive aurait pour but un regroupement prochain de toutes les forces sudietes sous l'autorité de Chang Kaï Shek et un conflit avec les forces nordistes. A Shanghaï, les troupes font place à la police régulière.

EN ESPAGNE

LE VOYAGE DE 1. BOKANOWSKI Madrid, 21 mai.

M. Bokanovski, ministre du commerce, et sa suite sont arrivés. Ils ont été reçus la gare par le ministre du travail, représentant le gouvernement, l'ambassadeur de France, les conseillers et attachés d'ambassade, le consul, les présidents des chambres de commerce de Madrid, Barcelone, et de nombreuses personnalités.

M. Bokanowski s'est rendu au palais signer l'album de la Majordomie, puis à midi il s'est rendu au 'parc du Retim où, en présence des souverains, de l'ambassadeur de France, des ministres de l'intérieur, de l'instruction publique et du travail, et du président de la chambre de commerce française de Madrid, il a inauguré l'exposition française des industries de luxe.

La visite s'est prolongée jusqu'à une heure et demie la Reine a longuement admiré les stands des modes, tandis que le Roi s'intéressait aux stands de l'armurerie.

Après avoir visité le lycée français, le ministre du commerce s'est rendu à l'Institut français où il a été reçu par M. Paris, directeur. M. Bokanowski a visité ensuite l'hôpital Saint-Louis des Français et la Casa Vélasquez.

Un dîner sera donné au palais de l'ambassade de Franee, auquel assisteront notamment le général Primo de Rivera, le ministre du travail et le président du comité de l'exposition.

EN ITALIE

M. ROBERT DE FLERS A ROME Rome, 21 maL.

MM, Robert de Flers, Messager et André Rivoire ont visité aujourd'hui la villa Mé.dicis, où une réception intime a été donnée en leur honneur par M. Peuch, directeur de l'Académie de France.

Ils sont venus à Rome pour assister au congrès de la Confédération internationale des sociétés d'auteur's et de compositeurs, qui groupe, comme on sait, dix-huit paya. MM. Robert de Flers, André Rivoire et Messager ont exprimé leur profonde satisfaction pour l'accueil qu'ils ont reçu à Rome dans tous Jes milieux.

M. Robent de Flers a été reçu en audience particulière par M. Mussolini et par le ministre de l'instruction publique. De, Genève La police a interdit une conférence qui devait être faite lundi sur 'l' « Avenir de la Géorgie », par M.. Guei-guetchkory, ministre des affaires étrangères du gQUVornfnjiçnt jjationa],, égyptien,

ne travaillant jamais, se proposait de foprnir « des renseignements » et sur un tas de ces choses » dont' quelques-uns de ces messieurs ont le secret.

Une rapide enquête et il était facile de savoir à qui nous avions affaire. Aussi, lorsque pour la première fois je me rendis à Marseille pour organiser une contre-manifestation au renégat. Millerand (mars 1925, je crois), votre Rousset insista pour avoir avec moi des rendez-vous 1 Sachant à qui j'avais affaire et connaissant par expérience déjà la manière de ces Il moutons », je me fis accompagner. Pour un homme qui veut « donner ces choses importantes », il avait bien choisi le rendez-vous un de ces cafés du cours Belzunce, à double issue, dont la qualité, c'est que ces messieurs de la Sûreté générale y opéraient comme chez eux en com- pagnie de souteneurs 1

Rien ne fut plus proposé par le provoca- teur de la Sûreté. Mais en revanche, il in- terrogeait, il voulait connaître, et quoi ?. Inutile d'insister, n'est-ce pas, monsieur Peyre ?

La Sûreté a dû vous renseigner sur ce qu'elle attendait

Fixés définitivement sur Ie type, tous les camarades responsables de la direction de notre région furent mis au courant Roques, Duprat et d'autres encore furent par moi prudemment mis au courant de mes soupçons, vérifiés par les derniers faits que je viens de vous signaler.

Enfin, pour ne pas vous laisser une der- nière illusion, je vous indique qu'au cours de 1925 juillet à novembre, où je fus dans la région méditerranéenne d'une façon régulière l'agent provocateur Rousset vint me demander souvent des renseignements, soit à moi, soit à quelques-uns de nos camarades, le but, toujours le même, agrémenté d'un supplément en raison des af.faires du Maroc.

J'interdis de la façon la plus absolue '(là encore voyez directeur de la région méditerranéenne) de répondre à ces demanJ'avais encore d'autres raisons de certaines indélicatesses commises, d'après moi, par le sieur Rousset vis-à-vis de camarades (disparition d'argent),

Voici l'individu complètement brute. Votre sourire une fois de plus se tarit. Il vous faut trouver autre chose.

Allons, opérez dans d'autres régions. Mais je vous avise que dans l'est, dans le centre ou dans le Midi, je vous réserve encore quelques surprises. mettons désagréables. pour vous, la Sûreté générale. et le gouvernement de votre chère troisième République.

Inutile de vous répéter qu'il y a, pour notre parti, un avantage assez grand pour que je conserve cette liberté, relative évidemment, que votre Sûreté générale voudrait me supprimer.

Chaque jour apparaissent nettement les raisons politiques qui poussent le gouvernement à monter ce grand complot, mais déjà le fiasco est avéré pour vous. Pour notre parti, pour la classe ouvrière, nous voulons tranformer cette humble bataille, comme toutes celles que nous livrons contre le capitalisme, pour quelque chose de concret renforcer nos organisations révolutionnaires, développer, multiplier l'influence de notre parti. Les résultats s'acquièrent chaque jour, les adhésions affluent à notre parti. Vous nous attaquez. La classe' ouvrière répond « Présent'! » Nous; nous continuerons notre travail

Jean Cremet.

Cependant le conseiller municipal du quartier de la Santé, qui se moque aussi agréablement de la justice et de la poliee, reste en liberté, alors que son adresse est bien, connue

Les perquisitions de l'Arcos La nature des documents saisis

Londres, 21 mai.

Le Manchester Guardian écrit que certains des documents saisis dans les bureaux de la délégation commrciale russe à Londres ont une importance telle que le comité de défense impériale s'est réuni ,hier soir afin d'en prendre connaissance, Par contre, l'Exchange Telegraph déclare que la nature des documents saisis à Soviet-House était connue du Foreign Office depuis déjà un certain temps et qu'il est douteux que lord Balfour et lord Cecil approuvent toutes les décisions qui pourraient être prises par le gouvernement britannique de rompre les relations commer.ciales avec la Russie.

Après tout, dit VEvening Standa1'd, bien que la Grande-Bretagne soit entièrement justifiée à prendre des mesures spé.ciales à l'égard de la Russie, il est permis de dire que des mesures trop énergiques cadreraient mal avec l'harmonie de l'esprit de Locarno.

Cependant, nous croyons savoir que l'attitude des ministres de la couronne. partisans de la rupture avec Moscou, a été fortifiée par le changement d'attitude de sir Austen Chamberlain, qui serait maintenant d'avis qu'une rupture était non seulement inévitable, mais encore indispensable. »

L' « Arcos » a-t-elle fait le trafic de l'or ? Au siège de la Compagnie « Arcos », à Londres, on se refuse à confirmer ou à démentir la nouvelle publiée par certains journaux anglais selon laquelle l'Arcos aurait fait transférer dans des banques américaines des sommes considérables en or, dont une partie aurait été achetée récemment à la Banque d'Angleterre pour le compte, d'intérêts russes.

Les relations anglo-russes Commentaires de l' « Observer »

Londres, 21 mai,

Le rédacteur diplomatique dé l'Observer écrit que bien que eir Austen Chamberlain ne. se soit pas encore rangé à l'avis de ses collègues du cabinet, qui désirent rompre les relations commerciales entre la Grande-Bretagne et les soviets, il faut se préparer à la possibilité que le gouvernement annoncé mardi prochain au Parlement que ces relations sont rompues et que cette déclaration ait un effet considérable sur les .intérêts britanniques dans différentes parties du monde.

Le rédacteur ajoute « D'upe façon gêné.raie, le Foreign Office reste opposé à une telle rupture et se refuse entièrement à jouer le rôle de chef du bloc anti-russe en Europe ou en Chine. »

Pas de navires anglais dans les eaux russes On mande de Constantinople aux journaux du dimanche qu'on attache une signification spéciale à une information suivant laquelle aucun vapeur anglais n'a traversé le Bosphore pour se rendre dans 1es ports russes depuis la perquisition opérée dans les locaux de la compagnie « Arcos 1) à Londres le 12 mai.

Les milieux officiels turcs sont convaipcus est im-

Petites informations Journée des dactylographes à la Foire de Paris Le dimanche 29 mai auront lieu à la Foire de Paris les épreuves de diverses catégories ouvertes à toutes les dactylographes, organisées annuellement par l'Association professionnelle des dacty- lographes français, sous le patronage de l'Association Descartes et de la Chambre syndicale de l'a mécanographie. Les championnats national et européen seront disputés. Toutes ces épreuves sont dotées de prix très importants. S'adresser pour inscriptions et renseignements au siège social de l'Association,' 10, rue Viollet-le-Duc

Mère naturelle et mère adopta

Un douloureux conflit

Une fois de plus, la vie dépasse le roman, et, elle est singulièrement douloureuse cette lutte entre deux mères se disputant la possession des mêmes enfants.

Elle n'est, d'ailleurs, que la suite d'un drame sanglant et qui eut son épilogue aux assises.

Le 15 décembre 1926. 24, rue Meslay, Mme Léonie Gerard, depuis de longues années directrice de la maison de cycles Deprez, âgée de quarante et un ans, tuait à coups de revolver son p,atron et amant, M. Deprez, qui, paraît-il, voulait la congédier.

Or, Léonie Gerard avait eu de son patron trois enfants, qu'en 1923 M. Deprez adopta avec d'ailleurs le consentement de sa femme qui s'associa à ce geste généreux.

Ne pensant qu'à l'avenir fortuné qui ainsi attendaitsesenfants, Léonie Gérard avait accepté. Mais, par cet acte, elle perdait tous ses droits de puissance paternelle. De là, le drame intime et douloureux dont est aujourd'hui saisi le tribunal des référés.

A sa sortie de Saint-Lazare, en effet, Léonie Gérard ne retrouva plus ses enfants. Nommée tutrice, leur mère adoptante, Mme Deprez, les avait mis en pension, lès deux garçons dans un collège, la fillette dans une institution. Et, devant la i" chambre, M". Jean Laval exposait les douleurs de leur mère.

Celle-ci voulait-elle les voir, collège et institution l'en empêchaient. Leur écrivait-elle, ses lettres n'étaient pas remises ou étaient d'abord décachetées. Voulant écrire à leur mère, les garçons devaient vendre leurs billes pour acheter des timbres et faire appel à la complaisance d'un externe, et la fillette ven.dre ses goûters-

Pour les vacances de Pâques, le juge des référés avait accordé à la mère d'avoir ses petits pendant huit jours. Mais la mère adoptante n'accorda que deux jours.

Aujourd'hui, Mme Léonie Gérard s'adresse à nouveau aux référés. Elle demande d'avoir ses enfants pendant la moitié des grandes vacances et, pendant

minente. et la Turquie étudierait actuelle- ment l'attitude qu'elle adopterait dans une telle éventualite. 'suivant des bruits non confirmés, le consul d'Angleterre à Constantinople aurait conseillé aux capitaines des bateaux! anglais se trouvant dans les eaux avoisinantes d'exercer une surveillance attentive et leur aurait promis de les informer par radiotélégraphie si la rupture avec les soviets était consommée.

L'ENTENTE CORDIALE

Les inquiétudes de l'Allemagne Berlin, 21 mai.

Les journaux continuent de commenter la visite du président Doumergue à Lon-. dres et les résultats que peuvent avoir eu les pourparlers de MM. Briand et Chamberlain. Ils continuent d'afficher un grand scepticisme.

La Gazette de Vuss écrit

« Conformément au proverbe que charité bien ordonnée commence par soi-même, les. deux ministres des affaires étranglée, considérant d'abord leurs difficultés intérieures, se sont finalement rendu compte qu'ils ne pouvaient faire rien de grand ni d'étonnant pour' décharger leur collègue Stresemann. »

La Correspândavce diplomatique et politique constate le fait que la France ne veut pas entendre parler d'une réduction des effectifs rhénans avant le 15 juin prochain dernier délai pour la destruction des forteresses orientales, elle admet que la question rhénane a besoin d'être réglée. Les commentaires de la presse parisienne, ditelle, montrent qu'il ne saurait être question d'une politique d'entente cordiale antiallemande comme elle était comprise autrefo.is après le retour des hommes d'Etat français, on commence à s'en rendre compte à,Paris.

La Germania écrit que la France est de nouveau possédée par la folie de la guerre et exprime l'espoir «que ce n'est pas le rapprochement franco-britannique qui en.courage l'hostilité contre le Reich. « Les journaux français, ajoute le journal, n'ont supporté qu'avec impatience la modération que leur imposaient les accords de Locarno.

Faisant allusion à l'entretien qui a eu lieu entre MM, Briand et Austen Chamberlain, le Vorwaerts écrit

u On peut espérer que le renouvellement de l'Entente cordiale ne saurait avoir aucune répercussion fâcheuse pour le Reich. En ce qui concerne l'évacuation de la Rhénanie et la diminution de l'effectif des troupes d'occupation, c'est vraisemblablement la France qui aura le dernier mot. n Il ne faut d'ailleurs pas songer à une évacuation prochain, car l'interprétation juridique donnée par l'Allemagne à l'ar* ticle 431 du traité de Versailles ne prévaudra certainement pas. Il

De Moscou M. Herbette, ambassadeur de Franche, est parti pour Paris, où il se rend en congé.

De Berlin Le chancelier Marx s'est rendu hier soir à Bonn, pour présider les .1

le reste de l'année, de les avoir un jour par semaine. Elle demande aussi de les avoir librement, c'est-à-dire hors de la présence du tiers que lui impose la mère adoptante.

A cela, Me Hild répond, au nom de celle-ci, que si elle agit ainsi, c'est pour respecter la volonté de son mari, mort assassiné par l'appelante. Certes, celle-ci a pour ses enfants la plus respectable des tendresses, mais son influence est) néfaste pour ses petits. Et c'est pourquoi la mère adoptante ne veut accorder à la mère naturelle qu'un après-midi par mois en temps ordinaire et trois aprèsmidi par semaine pendant les vacances, et cela en présence d'une tierce personne.

Le tribunal car le président des référés a voulu que ce cas douloureux fût jugé par le tribunal entier a pris huit jours pour statuer. Puisse-t-il trou- ver une solution apaisante 1

Félix Belle

Où l'on revoit Mme Thérèse Humbert Alors qu'en 1913, Mme Thérèse Humbert habitait Neuilly, elle se trouva, naraît-il, à court d'argent. Ce pourquoi elle s'adressa à une amie, Mlle Saulmer, Et Mlle Saulnier à son tour s'aboucha avec une amie à eUe; Mme Labry, aux fins d'obtenir les 6,300 francs d.omandés par Mme Thérèse Humbert.

A en croire 'les débats, l'affaire qui n'allait pas toute seule ne fut conclue que grâce à l'éloquence de Mme Thérèse Humbert et de son frère Romain Datirignac, lesquels firent valoir les importants bénéfices que devait rapporter une opération qu'ils allaient tenter sur les chemins de fer du Brésil alors en construction.

Toutefois, Mme Labry ne 'consentit son prêt qu'à Mlle Saunier personnellement, laquelle, étant propriétaire, offrait une solide surface.

Or, ces. diables de chemins de fer ne cheminent, parait-il, point encore. Si bien que les importants bénéfices restent en panne. et avec eux le remboursement. Tant et si bien que, lasse de réclamer en vain, Mme Labry se décida à assigner la trop confiante Mlle Saulnier. Et c'est ainsi qu'hier la 9e chambre, sur plaidoiries de M" Monnerville. et Chaulin-Servinière, a condamné Mlle Saulnier à rembourser à Mme Labry les 6,300 francs plus les intérêts.. ̃ ̃ •̃;̃.̃ Comme quoi, il fait toujours bon obliger

Le crime d'un jeune homme sage Le garçon livreur Philippe était un jeune homme sage, si sage qu'à 30 ans, il ne connaissait des aventures amoureuses que ce qu'il en avait lu dans les romans ou les grands quotidiens bien renseignés.

Rien de plus admirable, certes, que tant de vertu seulement les gens d'expérience diront qu'un jour du l'autre la vie représentée par 'Satan, ses pompes et ses oeuvres, prend toujours sa revanche..

Et c'est bien ce qui arriva

Un jour, le pauvre Philippe rencontra Dieu me garde-de vous dire où 1

La Conférence économique international Le vote des déléguéd soviétiques

Genève, 21 mai.

La conférence économique internationale a tenu cet après-midi une séance plénière elle a adopté les résolutions préparées par ses trois commissions, de l'agriculture, du.commerce et de l'industrie.

Seuls, les représentants de l'U. R. S. S. ont voté contre ces résolutions, hien qu'ils aient déclaré, dans les débats précédents, qu'ils se rallieraient à quelques-unes des résolutions votées par la conférence.

Cette dernière tiendra lundi une ultime séance au cours de laquelle elle se prononcera sur plusieurs motions' qui lui ont été présentées et qui n'ont pas fait l'objet d'un débat en commission.

Les opérations militaires

Rabat, 21 mai.

Dans le territoire d'Ouezz2n, un groupement de forces régulières supplétives, placé sous les ordres du général Pétin, a entrepris le nettoyage de la vallée de l'oued Dessala, région infestée par de fortes ban- 8 des de rôdeurs dissidents des Béni Mestara.

L'action, entreprise ce matin, s'est déve.loppée avec un plein euocès. Les dissidentes encerclés ont résisté sur une'hauteur qui est la zaouia de Moulay Amrane et qui domine l'oued Dessala.

A 13 h. 30, les troupes avaient atteint leurs objectifs après avoir surmonté la; résistance ennemie.

A LA MÉMOIRE

DES MORTS DU "DIXMUDE" Cuers-Pierrefeu, 21 mai.

Le monument à la mémoire des morts du Dixmude, que doit inaugurer deanairi M. Leygues, ministre de la marine, s'élève à Pierrefeu, en bordure de la route de Cannes à Hydres, sur la place Jean-Jaurès, qui forme l'extrémité d'une plateforme dominant d'une hauteur de 50 mètres la grande plaine de Cuers-Pierrefeu, où s'étale le centre d'aviation maritime; Ce monument, conçu par M. Michel Roux-Spitz, architecte, premier grand prix de Rome, et exécuté par le sculpteur Martial, qui tailla directement à la pointe dang une masse de granit impérial de Corse,. évoque puissamment le sacrifice des héros du Dixmude.

S'inspirant des circonstances de la tragique odyssée, il est essentiellement constitué par deux grandes ailes rempliées, qui symbolisent la fin du grand oiseau qui s'abîma dans la tempête.

Sur le mur auquel s'attachent ces ailes, une inscription commémore la catastrophe et le nom de ceux qui en furent les victimes.

De Casablanca Le maréchal et Mme Foch se sont embarqués sur le paquebot Maréchaî-Lyautey, qui a quitté Casablanca pour Marseille, hier, à 16 h. 't De Casablanca Le torpilleur américain 286 a mouillé aujourd'hui, à 16 heudans ,le port de Casablanca. ̃̃̃̃̃̃<•: ̃̃̃

une jeune personne aussi peu sage qu'il était vertueux.

Et ce fut la catastrophe 1 En quelques jours, tous les principes du pauvre amoureux s'étaient volatilisés et, en quelques mois, tout son avoir, toutes ses économies, toutes les réserves précieusement mises de côté pour la joie de ses vieux jours, tout cela avait subi la même déroute que sa vertu.

Vous devinez la suite. Quand il n'y eut plus rien, la douce Micheline lui rit ,au nez et, avec sa plus' ironique révérence, s'apprêta à s'en aller rejoindre un autre.

Alors, tandis qu'elle montait en taxi, le pauvre abandonné lui logea une balle dans le sein.

Rassurez-vous, elle est aujourd'hui guérie et même a eu la générosité de retirer sa plainte une générosité de 25,000 francs

Quant au pauvre diable, grâce à M" Maurice Blum, il s'en tire avec six mois de prison avec sursis.

P. B.

Un chef-d'œuvre

de mosaïque religieuse

Une croquette invitation sur papier bistré avait convié un certain nombre de critiques d'art à assister hier, au musée du Jeu-de-Paume, à l'inauguration des mosaïque destinées à l'église « Saint Antonin Abt » de Schveningue, près La Haye.

Cette décoration est l'oeuvre du peintre Ant. Molkenboer. Les frais en ont été couverts par une souscription populaire quî évoque le souvenir d'une épidémie de choléra dont la paroisse de Scheveningue fut victime en 1848. A la suite d'une neuvaine au Sacré-Cœur, on constata la disparition miraculeuse du choléra et, à l'occasion de l'érection d'une nouvelle église catholique, on résolut de perpétuer la mémoire de l'événement par une composition allégori. gue figurant sur les murs de l'abside. Il ne s'agissait tout d'abord que d'une fresque mais l'artiste ayant constate à notre Exposition internationale des arts décoratifs les heureux effets obtenus avec des mosaïques de verre, fit agréer par le conseil de paroisse l'idée de substituer la mosaïque à la fresque. Il s'agit donc d'un travail exécuté eu France, sur les cartons d'un peintre hollandais, et c'est pourquoi la section des écoles étrangères du musée national du Luxembourg a estimé qu'il serait doublement intéressant de le pré- senter au ppblic avant son départ pour les Pays-Bas.

L'œuvre est imposante, animée d'un beau sentiment et d'une somptueuse va- riété de couleurs. Ses dimensions totales sont de 15 mètres de haut sur 17 mètres 20 de large. Le sujet traité peut se résumer;' ainsi Il La guérison par la prière au Saint-Sacrement. » Les personnages sont d'un groupement majestueux, une certaine conception byzantine s'accorde harmonieusement au détail de la mosaïque et tout un ensemble de vitraux est spécialement combiné' pour le -plus parfait éclairage. Cette œuvre offre un caractère d'art hautement inspiré..

Xavier d'Orfeuil

CHANGEMENT D'ADRESSE

Nous rappelons à nos Abonnés pue toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la pomme de 1 frano en timbres-poste pour frais de réimpression


Beaux Arts et Curiosité

Les étranges sculptures

de Nîmes

Tous ceux qui ont visite Nîmes connaissent le- bijou architectural qui porte le nom de Maison-Carrée et ont visité le musée lapidaire qu'elle abrite. Peut-être ontils remarqué, parmi les sculptures, une statue, ou, plutôt une moitié de statue, qui est une énigme posée à' la sagacité des archéologues. Les uns y voient une œuvre appartenant à la période celtique' ayant précédé l'invasion romaine, d'autres y reconnaissent une figure d'influence grécoibérique. Elle est d'ailleurs extrêmement curieuse et présente un aspect particulier avec son casque couvre-nuque ressemblant étrangement au casque que les soldats allemands avaient adopté pendant la dernière guerre.

Le musée de Montpellier possède également deux sculptures du même genre, répliques en quelque sorte de celle de Nîmes, mais en fort mauvais état. Il y a aussi la frise dite de Wages, mais le problème reste touiours sans solution. ,Il prend un intérêt nouveau avec la découverte qui vient d'être faite et que nous avons annoncée brièvement, celle de deux bustes semblables en tous points-à la demi-statue de Nîmes.

Grâce au 'commandant Espérandieu, membre de l'Institut et conservateur du Musée lapidaire de Nîmes, qui s'en est immédiatement rendu acquéreur, ce dernier va posséder ces intéressantes sculptures. Sur la base 'dé l'une d'elles, on discerne des figures d'animaux gravés au trait et qui présentent une analogie troublante avec ceux qui ont été relevés sur les parois de grottes magdaléennes, notamment celle de Colios.

Qu'il me soit permis d'émettre l'hypothèse que l'on se trouve peut-être en présence des stèles. funéraires de chefs de clans dont les emblèmes guerriers seraient ees animaux, cheval, boeuf ou autres, gravés sous leur effigie comme signes distinctifs. Ces, symboles de tribus remontent la plus haute antiquité.

Je ferais remarquer également que le fameux casque couvre-nuque se retrouve exactement figuré sur une statuette en terre-cuite, haute de près d'un mètre, représentant un dieu ou un guerrier vêtu d'une curieuse armure, trouvée en Chine dans un tombeau dont la date extrêmement ancienne, et mon encore déterminée, peut être contemporaine de celle des statues trouvées aux environs de Nîmes, Cette sculpture d'un grand caractère fait partie de la collection d'un amateur pharisien. Il y a là une analogie, on pourrait dire un mimétisme, que l'on peut difficilement attribuer au hasard et qui tenderait à prouver que des relations existaient à ces époques reculées entre. les peuples d'Europe et ceux de l'Extrême-Orient.

Maurice FEUILLET.

A la section de sculpture

À "la section de sculpture des Artistes français, on peut voir, à J'ombre de statues bien placées, les oeuvres d'un jeune sculpteur Cavacos. Le nom est grec, de toute évidence. L'oeuvre, elle aussi, est grecque et de la plus pure tradition classique. Elle tient dans une petite vitrine, mais quelle sûreté dans l'exécution, quel sentiment noble de l'art le plus vrai et le plus simple Cavacos, comme tant de sculpteurs de cette Athènes où Phidias fut traité comme un dieu, affectionne de sculpter des danse,Uses. Sa Dans& est de la pensée maénifiquement sculptée sa Danse du baiser forme le groupe l'homme et la femme nus le plus' délicatement chaste qui soit sa Douleur, d'une vigueur poignante, est si vraie qu'elle serre le cœur. Tout chez lui, qu'il traite la grâce des gestes féminins ou la force du muscle masculin, est d'un délicat artiste.

La Fondation américaine

pour la pensée et l'art français

La Fondation américaine pour la pensée et l'art français distribuera dans le courant de l'été 1928, comme par le passé, ses quatorze bourses trois pour la littérature, deux pour la peinture, deux pour la sculpture, une pour la gravure, cinq pour les Arts décoratifs y compris l'architecture, une pour la musique.

Chacune de ces, bourses s'élève à 12,000 francs, payabiles en deux ans, à raison de 6,000 francs par an.

Pour traverser cette période difficile, la présidente a provisoirement augmenté chaque bourse de 6,000 francs, ce qui porte effectivement chacune d'elles à 18,000 francs.

Le comité tient à bien préciser que la Fondation distribue des bourses non des prix ces bourses ne visant pas à réoompenser une œuvre particulière ou un ensemble réalisé, mais à aider de jeunes talents à tenir leurs promesses d'oeuvres. Le comité invite les candidats, hommes bu femmes, âgés de moins..de 35 ans, c'est-à-dire nés après le 1°r juillet 1893, à adresser dès maintenant leur candidature au siège de la Fondation, 15, boulevard Montmorency, Paris (16"). Nulle candidature ne sera valable passé le 31 mars 1928. EXPOSITIONS D'AUJOURD'HUI

Galerie Georges Petit. 8, rue de Sèze. ̃– Exposition publique.. Six importantes' Tapisseries de la Manufacture Royale de Béarnais, Epoque Louis XV. Appartenant à M.. X. Lair-Dubreuil et ANDRÉ Couturier, commissaires-priseurs Mannheim, expert.

Hôtel Drouot. -Salle n° 1. Exposition publique, Beaux. Meubles de eyle, Salons recouverts û'Aubiisson, Piano, Objets d'Art, Argenterie, Tableaux, Tapins. M" Hekri BAUDOIN, commissaire-priseur.

Hôtel Drouot. Balles non 9 et 10 réunies. 'Exposition publique. Collection Paul Bureau. Deuxième vente. Ta- bleaux anciens et modernes. Aquarelles et Dessins. Lair-Dubreuil et HENRI BauDOIN, commissaires-priseurs Durand-Ruel, Schœller et Ferai, experts.

GALERIE DE TABLEAUX DE MAITRES ANCIENS RODIERE, 139, Bd Haussmann. Elysée 62-53 L AMOUR. Installations de Campagne MEUBLES ANCIENS ET RUSTIQUES

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LE TÔOOUET VITTEL AIX-LES-BAWS

Curiosa

HOTES D'Ufl CURIEUX Une vacation de neuf millions La vacation la plus sensationnelle depuis le début de la saison est, sans, conteste, celle qu'ont présidée avant-hier Mes LairDubreuil et Henri Baudoin.

Cette vacation était consacrée aux tableaux anciens et modernes collectionnés par feu M. Paul Bureau, dont la plupart ont évolué vers des enchères émouvantes la plus somptueuse a été celle de 1,290,000 francs obtenue par le Don Quichotte de Daumier, citée dans nos u Echos ». C'est un record qui n'avait jamais été atteint par les œuvres du spirituel caricaturiste. Il faut citer encore de lui Les Musiciens ambulants, 400,000 francs; Les Amateurs de peinture, 640,000 francs.; La Blanchisseuse, que le Louvregu ettait, et qu'il s'est fait adjuger à 701,000 francs, après une lutte épique entre le représentant du Musée et les héritiers, dont le geste, en la circonstance, a paru inélégant. Un tableau de Monet a fait 125,000 franc.?; une sanguine, de Watteau, 90,000 francs. Tapisseries

Salles 5 et 6, M6 Le Ricque, as'sisté de M. Guillaume, a dirigé une vente importante car elle a réalisé plus de 600,000 fr., où de belles tapisseries ont'été très dispũ tées, notamment une suite de quatre grau.,des tapisseries de Bruxelles du XVIIe siècle, à sujets guerriers et marins, qui fut ï.ayée 140,000 francs. « Nous n'avons pas eu, hier, les enchères somptueuses que-nous avons eu l'occasion de noter à la vacation d'avant-hier, consacrée à la dispersion de la collection de feu M. Paul Bureau, d'où émergeaient les fameux Daumier qui ont atteint des prix qu'ils n'avaient pas connus jusqu'à .présent.' Hier, Me Lair-Dubreuil, assisté; de MM. Haro,, a vendu un ensemble de tableaux où dominaient les Pillément Le Pont en ruines et le vieux pont, 22,500 fr:; Le Moulin à eau et le chemin de la cascade, 13,000 franc. •̃ • ̃ Salles 7 et 8, Me Desvouges et d'expert Pape achevaient la vente de la collection de M. X. Deux importantes cabinets, en écaille et ivoire du éix-septième siècle, ornés de statuettes symbolisant la Prudence, la Fécondité, •ûa Religion, l'Humilité, etc., et de bas-reliefs évoquant les épisodes de la vie de Joseph furent adjugés 103,000'fT.; un petit'vitrail du treizième siècle, représentant Le Christ assis sur un trône, 61,000 fr.; un vitrail formant triptyque' représentant La Piéta et de saints' personnages, 50,000 francs. M« Giard a passé deux vacations, avanthier et. hier, dans la salle 9, où il a'dispensé, avec le concours du libraire-expert bien connu Georges Andrjeux, la bibliothèque d'un amateur du Comtat Venaissin Les Fleurs du mat de Baudelaire, édition de 1857, ont fait 6,400 fr.; une édition des Méditations sur l'Evangile de Bossuet, ,reliure aux armes de Louis VII de Bourbon-Condé, 3,600 fr.; un curieux manuscrit du Nobiliaire de Proven.ce, dix-huitième siècle, dans un maroquin de l'époque, 10,050 francs.

Parmi les attractions si variées, si nom:" breuses que présente la Foire de Paris, la mode et la parure offrent au visiteur un ensemble des plus captivants.

Cet ensemble occupe cette année, tant en halls qu'en boutiques, une surface de beaucoup supérieure à celle qu'il couvrait l'an dernier. Ce remarquable développement est dû, nous confiait un de ses plus importants participants, au fait que les industriels de la mode, du vêtement et de ses accessoires ont observé combien l'affluence grandissante des acheteurs provinciaux aussi bien qu'étrangers à la Foire de Paris leur ouvrait de nou. velles et intéressantes perspectives.. A vrai dire, les innombrables demandes de renseignements qu'ils reçoivent et les nombreuses affaires déjà traitées par eux (nous le savons de source sure) depuis huit jours justifient entièrement cette intelligente prévision, A côté de cette section si française sont installées' les sections (nouveauté de la 19o Foire) de l'Italie et de l'Autriche, également séduisantes, très caractéristiques témoignant à la fois d'une rare application et d'un choix particulièrement heureux.

Cet assemblage, qui forme, au sein de la cité immense de l'industrie et du commerce que constitue la 19o Foire de Paris, une sorte de Priais de la Coquetterie, est un véritable enchantement. Si d'autres sections plus bruyantes et plus vastes expriment. ses côtés, dans l'enceinte gigantesque, la toute-puissance de l'industrie moderne, elle y représente elle-même le charme et s'y révèle, par sa fine ordonnance, comme la plus délicate attraction..

EN FAVEUR DU REBOISEMENT La Compagnie des chemins de fer,de Paris à Lyon et à la Méditerranée organise à Montpallier, les 22 et 23 juin 1927, à l'occasion de l'Exposition internationale qui doit se tenir à cette époque dans cette ville, une série de conférences et de démonstrations pratiques relatives au reboisement.

Cette manifestation, placée sous le haut patronage de M. Queuille, ministre de l'agriculture, et sous la présidence de M. Carrier, directeur général des eaux et forêts, a pour but 10 D'attirer l'attention sur la mise n valeur par le boisement, des terres pauvres de la région méditerranéenne

De faire connaître les différents travaux entrepris dans ce sens par a) l'administration: des eaux et forêts b) d'autres groupements compagnies de chemins de fer, comités locaux de reboisement, etc.

30 D'indiquer les méthodes rationnelles pour arriver au résultat escompté

4° .De faire connaître les différentes essences forestières que le reboisement doit choisir. Les conférences qui auront lieu le 22 juin dans la salle des concerts du théâtre, place Richelieu, 7, à Montpellier, seront complétées par une visite officielle à l'Exposition internationale de Montpellier (section du reboisement), et dans la matinée du/ 23 juin par une excursion en autocars qui comprendra la visite des boisements municipaux de Clapier, près Montpellier,. ainsi que celle des plantations effectuées par la Compagnie P.-L.M. dans les terrains situés en bordure des voies (hors ligne de Gallargues-Gard). La Compagnie P.-L.-M. prie les-personnes que la question intéresse de demander au secrétariat général (M. Raybaud, inspecteur principal du' service agricole de la Compagnie P.-L.-M., 20, boulevard Diderot, Paris (12e) l'envoi du bulletin d'adhésion ainsi que du programme et du règlement de cette manifestation. Les personnes régulièrement inscrites, c'està-dire celles qui avant 13 10 juin, dernier délai, auront fait parvenir au secrétariat général, avec leur bulletin d'adhésion, la somme de vingt francs auront droit au compte rendu des séanoes et bénéficieront du transport 'gril..tuit en autocars pour l'excursion projetée.

Hébert

LE "GAULOIS" AU THÉATRE

Les Odéon. Les Fossiles (reprise), pièce en quatre actes, de M. Frcmçois de Cure!. THÉÂTRE DES Champs-Elysées. Rêve dé Valse (première représentation à ce théâtre), opéretté en trois actes, de M. Oscar Straue.

Comédie-Caumartin. Le Singe qui parle (reprise), pièce en trois actes, de M. René Fauchois.

A l'Odéon, MM. Gémier et Paul Abram ont remis à la. scène .avec un soin tout particulier les Fossiles, de M. François de Curel, qui avaient été créés au théâtre Antoine en 1892 et joués à cet même Odéon par la Comédie-Française lors de l'incendie, de 1900. La pièce est âpre, dure elle se soucie moins de plaire au public que d'avoir une portée sociale et intellectuelle. Les « Fossiles » ce sont certains nobles, imbus.de préjugés périmés et notamment attachés au principe de la survivance de la race. Le vieux duc de Chantemelle apprend que son fils, Robert, a été l'amant d'Hélène Vatrin, gouvernante de la sœur de Ro- bert. Or, Hélène a été aussi la maîtresse du duc. Claire de Chantemelle, là fille du duc, en a été prévenue et exige que soit chassée Hélène, dont le crime est d'avoir cédé aux instances du- vieux duc. Mais Robert va mourir de la poitrine, et la branche des Chantemelle va s'éteindre avec lui. Le duc, dans un beau geste, veut que l'enfant né d'Hé- lène soit légitimé, et, passant outre à l'opposition de Claire,, il consent au mariage de Robert avec Hélène Vatrin. Cette tragédie forte, qui réadmet aucune concession à cette fraction de spectateurs qui viennent au théâtre pour « s'amuser » et non pour avoir des émotions, a été tout à fait goûtée cette lois du public. Elle a bénéficié d'uiîè interprétation exceptionnelle, avec Arquillière, qui a grand air sous les traits du duc, Mlles Germaine Laugier, Giron, MM. Raymond Girard, Cailloux et Balpétré.

Rêve de Valse a obtenu un très joli succès au Théâtre des Champs-Elysées c'est que l'opérette de M. Oscar Straus, jouée en allemand, est connue du public français, car elle a été donnée chez nous des centaines de fois. On a donc souri une fois de plus de l'aventure naïve du prince Nicky, aimé sous l'apparence d'un simple lieutenant par la jolie Franzi, simple musicienne ambutant, et de toutes les péripéties tendres ou comiques qui peuvent découler de ce point de départ.

Ce qui est charmant surtout, c'est la musique avec ses jolies mélodies, ses ensembles guillerets, ses valses langoureuses ou entraînantes. Mlle Nelly Pirchhoff, la remarquable chanteuse, a triomphé au premier acte dans le rôle de la princesse Mme Olga BartosTraw (Franzi) ne le lui, a cédé en rien de fut du délire quand, bissée, trissée pour ses couplets à "la gloire de Paris, elle les a repris en un français impeccable. Haùpt fut pour elle un partenaire excellent MM. Paul Gutmann et Ludwig Stoessel ont été fort amusants dans les rôles de princes.

Excellente reprise du Singe qui parle par la Comédie Caumartin. L'échec de la pièce de M. André Birabeau n'a rien eu de surprenant. Si peu qu'on donne d'intrigue aux spectateurs de nos petites scènes, il leur faut encore une action et une certaine vraisemblance. Le Singe qui parle est un drame qui se passe dans le monde du cirque l'affabulation prouve une imagination féconde chez M. René Fauchois il y a de la passion, du mouvement dans ces trois actes et tout cela est attisé par le souffle vivifiant de la farce. C'est une aventure fort bien esquissée.

L'interprétation est assez différente de celle de 1924 elle ne lui est pas inférieure. Signoret est remarquable d'allure dans Sam Wick, le montreur de l'anthropopithèque le rôle avait été créé par Yonnel-, aujourd'hui promu à la Comédie-Française Mlle Lucienne., Parizet est fort gracieuse dans Clélia Dora, la fille du dompteur, créée par Mlle Cocéa et Lerner est toujours d'une souplesse, d'une mimique déconcertantes de vérité sous la peau velue du singe. Les autres artistes sont loin d'avoir nui à leurs camarades de premier plan.

Louis Schneider

Bans les Théâtres

Les matinées d'aujourd'hui

A l'Opéra, à 2 heures, Napoléon (cinéma). A la Comédie-Française, à h 45, Bérénice (MM, Desjardins, Paul Gerbault, Donval, Drain, Yonnel Mmes Colonna Romano, Madeleine Barjac). Le leu de t'arnour et du hasard (MM. Siblot, Dessonnes, Charles Granval, Jacques Guilhène, Falconnier Mmes • Leconte, Marie Ventura).

A l'Opéra-Comique, à 1 h. 30, Paillasse (Mme Madeleine Sibille MM Charles Fontaine, Audoin, Jysc-r, Corneillier). La Vie de ,Bohème (Mmes Réville, Corney MM Razavet, Roger Bowrdin, Musy, Dupré, Moxtùrier, Mesmaecker). Chef d'orchestre, M. CIQez. A l'Odéon, à 2 h. 30, Claudie (MM. Paul Oettly, Charpin, Pierre Morin, Vidalin Mmes' Neith-Blanc,, Juliette Verneuil, Antonia Bouvard). Un client sérieux (MM. Darras, Cailloux, Baconnet Porterat, Robert Got, Lucien Hector; Claude Lehmannj.

Au Théâtre Albert-!1" à 2 h. 30, The Fanatics.

A l'Atelier, à 2 h. 30, La Comédie du bonheur.

A la Gaîté-Lyrique, à 2 h. 30 aux Variétés, à 2 h. 30 à la Porte-Saint-Martin, à 2 h. 30 au Gymnase, à 2 h. 45 à la Renaissance, à 2 h. 45 à l'Athénée, à 2 h. 30 au théâtre de Paris, à 2 h. 30; aux Bouffes-Parisiens, à 2 h. 30 au Palais-Royal, à 2 h. 30 à Femina, à 2 heures 45 aux Capucines, à 3 heures au théâtre Antoine, à 2 heures 45 au Nouvel-Ambigu, à 2 h. 45; au théâtre Michel, à 2 n. 45 aux Mathurins, à 3 heures au théâtre de la Madeleine, à 2 h. 45 au théâtre Sarah-Bernhardt, à 2 heures 30 au théâtre Mogador, à 21. 30; aux Nouveautê's, à 2 h. 35; au théâtre Edouard-VII, à 2 h. 45 à Maiigny, à 2 h .30 au théâtre des Champs-Elysées, à 2 h. 30 à la Comédie-Caumartin, à 2 h. 45 au théâtre de l'Avenue, à 2 h. 30 à la Scala, à 2 h. 30 à la Michodière, à 2 h .45 à la Comédie des Champs-Elysées, à 3 heures au Studio des Champs-Elysées, à 2 h. 30; au Châtelet, à 2 h ,30 au théâtre des Arts, à

2 heures au théâtre Daunou, à 3 heures au Trianon-Lyrique, à 2 h. à Déjazet, à 2 h. 30, même spectacle que le soir. Ce soin

l'Opéra, à 8 heures, Faust (Mme Mac Cormic, MM. G. Thill, Marcel Journet, Lanteri Mmes Llobères, Montfort, M. R. Lubin). Danse Mme Schwarz, Mlles Lorcia, Simoni. Chef d'orchestre, M. G. Grovlez.

A la Comédie-Française il. 8 h. 15, Le Demi-Monde (MM. Jacques Fenoux, Roger Monteaux, Paul Gerbault, .Le Bargy, Falconuier Mmes Cécile Sorel, Suzanne Devoyod, Nizan, Madeleine Samary, Roussel). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Mignon (Mmes Ninon Vallin, Marguerite. Roger, Ërtaud, H. André MM. Villabella, Félix Vieuille, Hérent, Gilles). Chef d'orchestre, M. Georges Lauweryns..

A l'Odéon, à 8 h .30,.La biarche indienne (MM. F. Gémier, Fabry, Georges Cusin, Raymond Girard Mmes Charlotte Clasis, Vera Korêne, Germaine Cavé). A la Gaîté-Lyrique. à 8 h. 45, Cotillon (Mlles Marcelle Denya, de l'Opéra, avec R. Lauwers, S. Valbelle; MM. Gilbert-Moryn et H. Laverne, avec Robert Allard et H. Juïlien). Aux Variétés, à 8 h. 45, Mademoiselle Flûte (M. André Lefaur, Mlle Mâud Loty, M. Pauley, Mlles Loury, Baron, MM. Larquey, Gallet, Jacques Albert et Louvigny).

Au Gymnase, à 8 h. 45, Le. Venin (Mmes Yvonne de Bray, Gaby Morlay, Yolande Laffon MM. Charles Boyer, Marcel André). Aux Capucines, à 9 h. 15, Mesdames (Mlles F. Albany, Janine Merrey, Pascaline et Marguerite Ducouret MM. Deschamps, Hiéronimus, Defrenne et Robert Clermont). Au Théâtre Michel, heures, L'Amant conjugal ("mes Simone Oulas et Madeleine Linval MM. Pierre de Guingand et Palau). A la Madeleine, à 8 h. 45, le Théâtre de la Pantomime futuriste de Mlle Maria Ricotti et M. Enrico Prampolini. Orchestre avec bruiteurs et rumorharmonium.

Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45, L'Eunuque (Mmes Jane Chevrel, Mady Berry, Simone Sandre, Debory MM. André Berley, Berthier, Burgère, Charlys).

A la Renaitsance, à 8 h. 30, Madame ne veut pas d'enfant. (M. Tramel, Mme Cassive, M. Carpentier Mlles Mireille Perrey, Allems). A l'Athénée, à 8 h. 45, Maître Bolbec et son mari (Mme Madeleine Soria, M. Lucien Rozenberg, Mlle Renée Kysor, Mlle de Mornand avec M. Pierre Stéphen vt M. Arnaut3y). Aux Bouffes-Parisiens, à, 9 heures, Mon Coeur au ralenti (Mmes Germaine Dermoz, Blanche Bilbao, Alice Beylat, MM. Jean Worms, Alcover, Lucien Baroux et Ko val). Au Palais-Royal, à Il: 45, On ne roule pas Antoinette (MM Albert Brasseur, Le Gallo, Duvallès, Géo Leclercq Mmes Marguerite Templey, Alice Cocéa et Marg. Peuget). Au Théâtre Femina à 8 h. 30, Arlequin (Mlle Gilda Darthy, Germaine Webb, A. Ritehy, de l'Opéra, Suzanne Paris MM. Roger Gaillard et Saint-Bonnet).

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, a 8 h. 30, Maxime Léry, H. Monteux Mmes Jeanne Delys, Jehanno et Geneviève Williams). A la Comédie-Caumartin, à 9 heures, Le Singe nui parle (M. Signoret, Mlles 'Lucienne Parizet, Marg. Moreno, M. A. Morins, Mlle Lily Mounet avec MM. Marco et Lerner). Au Théâtre de l'Avenue, à 8 h. 45, Nous ne sommes plus des enfants (MM J. Baumer, Arvel, Delaltre Mlles Blanche Mon. te], Geoffroy, Prémore et M. Jean Wall). Au Théâtre Mogador, à 8 h. 30, Rosé Marie (MM. Boucot, Burnier Mlles Vidiane et George en alternance Mlles Roberts, Navarre, Mixandra ut M. Oudart les 50 Scott'a Glrls). A la Scala, à 8 h. 45, La Petite. Grue du cinquième (Mlles Parisys, Germaine Michel, Georgette Armand, Camille Vernades MM. Sinoël, Charles Lorrain et Robert Bossis). Aux Nouveautés, à 8 h. 45, Un $on Garon (MM. Milton Urban, Gildès, Ancelin, Sergy, Champell, Numès fils Mlles Pierrette Madd, Davia et Reine Leblanc).

Au Théâtre des Champs-Elysées, à h. 30, RÊvede valse, avec la. tio,upe viennoise. Au pupitre, M. oscar Strauss. Au Théâtre de la Miçhodière, a 8 h.^4.V Les Vignes du Seigneur (MM. Victor Boucher, Alenrïe;'Sergè"Naiiaud- 'Mme* 'Jeanne Gheireli Renée Devilliers, Suz. Dantès et Jeanne Lion), A la Potinière, à 9 heures, La Femme d'amour (MM. Louis Rouyer, Dhurtal, Puylagarde; Mlle Rafaële Osborne).

LA SEMAINE PROCHAINE

Lundi

Au théâtre de la Foire Saint-Germain, en matinée, première représentation de Les Commères du marché Saint-Germain, opérette de M. Yoris d'Hansewick, musique de M. Jean Nouguès.

Au Châtelet, en soirée, 'première représentation de Les Aventures d'un Frarcçais en Chine, pièce à grand spectacle.

Vendredi

A l'Odéon, en matinée, répétition générale de L'Or, chronique de France en trois actes de M. Paul Fort.

Au théâtre de Dix Heures, en matinée, répétition générale de Paris Dix Heures 're- vue de M. Paul Colline.

Au théâtre Comœdia, en soirée, répéti- tion générale de La Vénus de Deauville, opérette de M. Alain Monjardin, musique de M. Sylvabel-Demars.

Au théâtre Sarah-Bernhardt, en soirée, première représentation des Ballets russes de M. Serge de Diaghilew Le Priomphe de Neptune, La Chatte, L'Oiseau de feu. Au Casino de Paris, en snirée, première représentation de Paris-Neiv-York revue à grand spectacle de MM. Albert Willemetz, Saint-Granier et Jean Le Seyeut.

Au théâtre de Dix Heures, en soirée, première représentation de Paris Dix Heures. Samedi

Au théâtre Comœdia, en soirée, première représentation de La Vénus de De,auville.

Dimanche

A l'Odéon, en matinée, première représentation de L'Or.

La répétition générale de L'Or, primitivement annoncée par le second Théâtre-Français pour mercredi en matinée, est reporté au vendredi suivant 27 courant, également en matinée, par déférence pour l'Association de la critique, dont l'assemblée générale est fixée à mercredi prochain,.

C'est sous toutes réserves que nous annonçons ci-desus pour vendredi soir la première représentation de la nouvelle revue du Casino de Pairis, cette date n'ayant pas été confirmée. A l'Opéra

Les mercredi 25, vendredi 27 et lundi 30 courant, trois représentations de La Fh1te enchantée seront données, avec Mmes RitterCiampi, Marguerite Monsy, Lavai, MM. Rambaud, Fabert et Humbert dans les principaux rôles, sous la direction de M. Schalk. Demain, les deux rôles de Salomé et de Jean, dans Hérodiade, auront pour interprètes Mlle Fanny Heldy et M. Franz. Mlle G. Caro, MM. Rouard, Grommen et Carbelly, dans les autres rôles, sous la direction de M. Ruhlmann, compléteront la distribution.

A la Comédie-Française

Mme Cécile Sorel reparaîtra ce soir dans le Demi-Monde, aux côtés de M. Le Bargy. La première représentation du cycle romantique sera donnée le 1er juin prochain avec Hernani.

A l'Opéra-Comique

Demain soir, dans Madame Butterfly, Mlle Tapales Isang sera entourée par MM. Micheletti, André .Allard, Mlle Estève et M. Mesmaecker. C'est M. Georges Lauweryns qui dirigera l'orchestre. Mlle Lipkowska donnera mercredi soir une représentation de Lâlimé.

Aux Variétés

Aujourd'hui, à 2 h. 30, Mademoiselle Flûte, avec M. André Lefaur, Mlle Maud Loty, MM. Pauley, Louvigny, Mmes Jeanne Loury, Germaine Baron, MM. Larquey, Gallet et toute la magnifique interprétation du soir.

Ce soir, Mlle Marcelle Denya, complètement rétablie, fera sa rentrée dans Cotilton III à la Gaîté-Lyrique.

Selon notre excellent confrère et ami Edouard Baudu, de l'Intransigeant, M. Alexan-

dre Fontanes envisagerait une association avec son ami M. Maurice Lehmann, directeur de la Porte-Saint-Martin, association qui lui permettrait de reprendre ses pourparlers avec la Ville de fais pour obtenir un nouveau bail du Châtelet.

On sait que M. Jules Berry doit aller prochainement à la Renaissance afin d'y reprendre Monsieur de Saint-Obin. A ce moment, il sera remplacé dans Baccara, au théâtre des Mathurins, par M. Maurice Rémy.

Durant cette grande saison de printemps ». M. Rolf de Mare va peut-être présenter au théâtre des Champs-Elysées une série de grands opéras allemands suivis d'une suite de concerts classiques diriges par les chefs d'orchestre les plus notoires.

Une pièce de M. André Torlet, ayant pour titre La Nuit de Bergame, a été reçue ces jours derniers par M. Trébor elle sera sans doute montée au théâtre Michel.

M. Gt'o< Bury et' Mlle Sim Viva joueront pour la première fois des scènes de Miss Helyett à la matinée Je gala de l'œuvre des Pupilles de la Nation en vacances, le 28 de ce mois, à l'Opéra-Comique,

A ce même gala; c'est M. Mauricet qui présentera la revue des grands succès d'opérettes françaises, avant de Yaire applaudir ses plus célèbres couplets.

La saison prochaine, M. Jules Berry doit oréer au théâtre de l'Avenue une comédie de M. Henri Falk.

M. Jean Hallaure, é sympathique secrétaire général des Escholiers, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, décédée chez son gendre et sa fille, le commandant et Mme Evelyn Mercier.

Les obsèques seront-célébrées au Havre. Hier a eu lieu le banquet de l'Associanoii de la critique dramatique et musicale. Ce.déjeuner, étâit présidé par M. Edouard Herriot, ministre de l'instruction publique.

L'Association fêtait le cinquantenaire de sa naissance, ainsi que l'a exposé dans une charmante allocution le président; M. Paul Ginisty. A cette allocution, M. Edouard Herriot a ré'pondu par une improvisation brillante d'esprit et de charme qui a été accueillie par une ovation unanime.

Fête délicieuse de simplicité et de cordialité à laquelle avaient é'té conviés nos plus célèbres et plus gracieuses artistes, des notabilités- littéraires, les représentants des grandes associations de presse, les secrétaires généraux;;des compagnies de chemins de fer, etc. etc.'

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNÉS A L'OPÉRA

Lundi, Hérodiade. Mardi, récital Yves Nat. Mercredi, La Rlûte enchdntée. Jeudi, concert Schalk. -«• Vendredi, La Flûte enchañ têe. Samedi, Thaïs. Dimanche, en matinée, Napoléon (film) en soirée, Samson et Dalila, Siang Sm.

A LA COMéDIE-FRANÇAISE

Lundi, Cringoire, poèmes, Le Malade imaginaire. Mardi, Keroubinos, Le Pain, de ménage, Il ne faut jurer de rien. Mercredi, Robert et Marianne. Jeudi, en matinée, Electre, Monsieur Scapin ;,en. soirée, Kerou-, binos,4 Pain'de ménage, Une faut jurer de rien. Vendredi, L'Aventurière, L'anglais tel qu'on le parle. Samedi, L'Amour vieille. Dimanche, en matinée, Tartuffe, Les Fausses Confidences çn soirée, Les Marionnettes. A l'Opéra-Comique

Lundi, Madame Butterfly. Mardi, Le Ion. gleur de Notre-Dame, L'Enfant et les sortilèges. Mercredi, Lakniê. Jeudi, en matinée, Lorenzaccio en soirée, Résurrection. Vendredi, Manon. Samedi, Résurrection. Dimanche, en matinée, Carmen en soirée, Mârouf.

A L'OnÉoN

Lundi, Le Cid, Les Précieuses ridicules. Mardi, Odéon-Revue. Mercredi, Le Bonheur du jour, Jeudi, en matinée, L'Artéjiemw -en soirée, L'.Or. Vendredi Les Fos..stlès. vSaraè&i, en..mstinëe,, 'Vtauctîe en' soirée, Odéon-Revue. Dimanche, en mati•née, L'Or en soirée, Le <m\». ̃» Au TRIANON-LYRIQUE

Tous les jours de) la semaine, en soirée, ainsi que jeudi et dimanche, en matinée et em soirée, Monsieur Dumollet.

H/.A. MUSIQUE

CONCERTS ET VIRTUOSES

Les concerts Straram ont clôturé leur saison, dont nous avons suffisamment souligne l'importamce exceptionnelle, par une manifestation grandiose en faveur de la musique moderne, française. Deux oeuvres capitales dues aux génies dissemblables de deux musiciens français illustres, Claude Debussy et M.. Florent Schmitt, figuraient au programme Le Martyre de Saint-Sébastien et le Psaume XLVIh. Ces œuvres nécessitent un fastueux développement de masses chorales et orchestrales et exi- gent une mise au point fort difficultueuse pour leur traduction. Aussi devons-nous adresser à M. Walther Straram les remerciements émus de ceux qui ont foi en les destinées de notre art national. Un concert comme' celui-ci constitue le plus éloquent et le plus magnifique plaidoyer qui soit en faveur d'une cause qui nous est particulièrement chère, celle de la musique française de ce temps.

Après une absence prolongée, pendant laquelle il est allé cueillir en Amérique une ample moisson de lauriers, M. Rodolphe Ganz est revenu parmi nous. Désireux de se produire à nouveau sous son double talent de chef d'orchestre et de pianiste, il avait, l'autre soir, réuni sous ses ordres l'orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire. Des ouvrages de Beeffibven (8° Symphonie), Strauss (Mort et Transfiguration), Stravinsky (L'Oiseau de feu) et Widor {Ouverture espagnole), tel fut le thème fourni à son habileté consommée d'animateur, dont le prestige est grand et la maîtrise complète.

La Société des Instruments anciens a donné un concert d'adieux à la salle P:1ey.el, au passé glorieux et dont la prochaine disparition n'est pas sans causer quelque tristesse à ceux qui ont gardé le souvenir de tant d'inoubliables séances. L'excellent ensemble formé par 7-Ni. Henri Casadesus poursuivra longtemps encore, il faut le souhaiter, son oeuvro utile de reconstitution d'œuvres ancienens, auxquelles il sait garder intactes, malgré leur archaïsme, toute leur saveur et leur grâce parfumée.

Un mot également pour la séance du Dixtuor Eolien, remarquable groupement formé de solistes des concerts Colonne, qui sous la direction de M. François Gaillard, a fait entendre un choix intéressant d'œuvres variés, et notamment une originale Symphonie de M.. Gaillard, parsemée d'audaces, mais qui dénotent un réel tempérament de musicien connaissant les ressources de son art,

Les récitals de toutes sortes se sont multipliés cette semainè au point de rendre la tâche du critique souvent fort difficile pour essayer d'en donner l'exacte physionomie.

A tout seigneur, tout honneur, et c'est pourquoi nous citerons en premier lieu le récital de M. Arthur Rubinstein à l'Opéra. Maintes fois, nous avons vanté le prestigieux talent de ce célèbre pianiste, aussi nous bornerons-nous à constater l'ampleur de son succès.

De longs commentaires seraient au contraire à faire sur le récital de Mme Marguerite Long, entièrement consacré à des oeuvres de Gabriel Fauré. Qu'il nous soit permis de regretter la rareté de telles initiatives il est vrai que les pensées merveilleuses du maître ne sont assimilablea

MAITRE BOLBEC ET SON MARI SUCCÈS Dans les Music-Jialls, Concerts et chez les Chansonniers

Aujourd'hui

A la Foire Saint-Germain, a 3 heures, Fête de la Chanson, avec le concours de M. Dranem. Les matinées d'aujourd'hui

Aux Folies-Bergère, à 2 h. 30 à l'Olympia, à 2 heures au Moulin-Rouge, à 2 h. 30 au Palace, à 2 h .30 à l'Empire, à 2 h. 30 à la Cigale, à 3 heures au Cirque d'Hiver, à 2 h. 30 au Cirque de Paris, à 2 h. 30 au Cirque Médrand, à 2 h. 30, même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies-Bergère, à 8 n. 30, Un Vent de folie, hyper-revue de M.. L. Lemarchand (Mlle Joséphine Baker, Fowler et Tamara, etc.). Matinée samedi et dimanche.

Au Moulin-Rouge, à 8 h. 30. Ça. c'est Paris (Mlle Mistinguett MM. Randall, Earl Leslie, Cariel Mmes Cesbron Norbens. Marthe Berthy et Yvonne Legeay et M. Dandy). Au Palace, à 8 h.30, Femmes et Sports (MM. Georges Carpentier, Léou.Leitrim, Manolo Titos, G. jj'iateaa Mlles Florence Walton, Aileen Hamilton et Alice Cox).

A l'Empire (Wagram 60-58), à 8 h. 30, le célèbre hypnotiseur Onofroff les danseurs Mutt and Jeff, Mlle Suzanne Dubost, de l'Opéra-Comique, et vingt attractions.

A la Uaité-Roohechouart, à 8 h. S0; S. D. N., Soyez des nôtres (Mlle Gaby Dar< gelle, MM. Tarquini d'Cr, Max Revel et Georges Barey).

A l'Œil de Paris (4 bis, rue de l'Etoile, Carnot 36-82), à 9 heures, Les Linottes (M. Ch. Lamy, Mlle CI. Tambour, MM. Mauloy, de Rieux, Mmes J. Pierrat, Rackson et M. Vallée). Au Cirque d'Hiver (Roq. 12-25), Un. Hugo Zacchini, « l'Homme-Projectile ». Steens, les Algévol, champions du trapèze volant, les inimitables Fratellini et 20 attractions. A la Foire Saint-Germain (place Saint. Sulpice), tous les jours, de rddi à minuit, théâtre en plein air La Bouquetière de SainuSulpice (entrée 3 fr. 50).

Chez a Fysher » (21, rue d'Antin, Opéra), Charles Fallot vous invite à une soirée mondaine unique à Paris. A minuit.

Aux Folies-Bergère

Si vous voulez passer un bon dimanche, allez voir, en matinée ou en soirée, Un Vent de folie, hyper-revue de M. L. Lemarchand. Le juin prochain la Lune Rousse donnera la première représentation d'une revue nouvelle intitulée Place Pigalle.

Avant-hier soir le ténor Jean Sorbier a 'remporté un légitime succès dans le nouveau spectacle de la Cigale, aussi bien dans son tour de chant que dans la revue Tout ci la Chine.

Un album du dessinateur Serge, avec introduction de MM. André Warn.od, Louis-Léon Martin et Moussinac, vient de paraître il est intitulé Des clowns, des girls, du cinéma. L'Association amirale des chansonniers de cabarets offrira un déjeuner aux bientaiteurs de l'Association, le lundi 30 courant, au Pavillon d'Armenonville.

Le fameux danseur Maurice, qui s'appelait en réalité Maurice Mouvet, vient de mourir à Lausanne. Il était une des gloires de la chorégraphie dite « de salon », où il excellait. L'an dernier il avait épousé sa partenaire habituelle, Miss Eleanora Ambrose, la fille d'un des rois du pétrole américains.

M. Pierre Foucret, directeur du Moulin-,Rouge, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère, décédée à Châteauroux.

bes Conférences '̃ ̃'̃̃̃'A ^o-ifi Demain

A l'Université des Annales (au Colisée, 83, Champs-Elysées j,- à 3 heures, La du Barry, conférence par Mme^Cécile Sorel.

Nicolet

que pour une petite élite.. Par l'étendue de son goût et de sa culture et aussi par l'intime communion qu'elle a toujours eue avec l'œuvre fauréenne, Mme Long est peut-être à l'heure actuelle la seule artiste digne d'une aussi noble mission.

M. Vlado Perlemutter est un pianiste de la lignée des plus grands. Récemment, nous, avions célébré ses mérites rares de musicien et d'exécutant il les a à nouveau affirmés au cours d'un concert donné avec la Société des Concerts du Conservatoire, dirigée par M. Philippe Gaubert. Il parvient en effet aux plus hauts sommets d'expression, sachant donner le relief comme doser ses sonorités et projeter sans cesse sur ,l'oeuvre te faisceau lumineux d'une compréhension profonde.

Félicitons Mlle Madeleine de Valmalète du choix de son programme consacré en un harmonieux équilibre aux musiciens les plus ropi-ésentatifs des écoles françaises, espagnoles et russes contemporaines. Elle apporta la diversité d'accents, de rythmes, de couleurs et d'atmosphère qui caractérisent chaque musicien, tout en affirmant avec une gr^ce charmante et un persuasif abandon des, qualités si vives de musichienne.

Avec le concours de M. Henri Etlin, M. Aiinaud de Goikaut-Biron s'est fait entendre dans des oeuvres à deux pianos qu'ils animèrent non seulement avec un sens judicieux des plans sonores, mais avec une musicalité sans cesse en éveil et. une remarquable assimilation des pensées créatrices. On entendit également à ce' concerts la princesse de Cystria, dont le talent vocal fut très apprécié.

Mile Lucette Descaves possède un tempérament riche et enthousiaste qu'elle met au service de la musique sous des dehors très., attachants, Les musiciens espagnols conviennent à merVeille à sa nature et elle les traduit avec be.aucoup de couleur et de vie rythmique. Elle joua en outre, en première audition, des Paysages cyméerta de M.. Henri Tomasi, d'un impressionnisme plus extérieur qu'intime, et une Suite de M. Maurice Franck, d'une souple écriture pianistique. C'est encore le côté technique qui semble le plus préoccuper Mlle Ma Périn, dont le jeu gagnerait à plus de modération dams l'expression et de domination musculaire.; Le Prélude eza mi majeur de Bach eut à souffrir de ces quelques excès le Mouve- ment perpétuei de Weiber permit 'd'appré- cier la sûreté de son mécanisme très développé.

La personnallté de M. Alfredo They a encore besoin de se mûrir, car ses interprétations manquent pour l'instant de relief et de consistance, techniquement et musicale- ment. Celle de Mme Marie- Xydi s'accommode tout particulièrement des œuvres de Chopin, qu'elle joue non sans charme et avec une louable conscience. M. Albert S,palding appartient à la grande « classe » des virtuoses depuis longtemps, il a été adopté par le public parisien, ravi de discerner en lui un artiste sensible, rêveur par instants, d'une distinction suprême, qui, par surcroît, possède une superbe technique du viplon. Aussi son récent récital fut-il marqué par un succès complet.

Non moins digne de louangee'-iest M. Mau-


rice Eièenberg, qui semble avoir pris pourmodèle l'illustre Pablo Casals, non pas servilement comme s'y emploient certains malencontreusement, mais parce que cet idéal répond exactement à sa;belle nature de mueicien. Son stylé et sa technique sqnt d'une pureté presque stylisée. Il s'était adjoint le conçours du parfait pianiste Edouard Gendron, qui fut pour lui un collaborateur préLe jeune violoniste Abelardonous a effectué devant le public un début prometteur c'est un charmant musicien qui, lorsqu'il aura acquis l'étoffe et la maturité qui lui manquent encore, peut prétendre arriver à un ion résultat. Son goût est excellent et ses sonorités d'une jolie qualité En dehors de Mme Mysz-Gmeiner, dont nous avons relaté la belle participation au Festival Mozart et qui a donné en outre un récital de chant où elle a déployé les aspects de son admirable talent, nous avons eu à enregistrer cette semaine plusieurs séances d'un indiscutable intérêt. Celle où parurent M. Fernaiid FranceU et sa fille, Mlle Jacqueline Francell, fut un régal dé, choix, où l'on fut heureux d'applaudir aux interprétations délicates et remarquablés par leur justesse expressive de lun et l'autre. La voix de soprano claire et agréablement timbrée; l'intelligence et la distinction- de Mme Judith Litante sont a rétenir. 'Mme Herta Dehmlow produisit également une belle impression, tant par la puissance dramatique de ses interprétations que par l'ampleur de sa voix, ce qui ne l'empêche pas d'exceller dans les demi-teintes. Mme Ray-Marga séduit par les détails charmants dont elle sait émailler ses interprétations. Le timbre de sa voix, un peu menue, est cristallin à ravir cette artiste excelle dans les œuvres légères, plus que dans celles qui demandent une traduction pénétrante. Le talent de Mme LUcila Chalfant la prédispose plus particulièrement au théâtre qu'au concert on serat heureux de la voir apporter plus de justesse dans l'expression mais il faut louer la clarté de sa voix de soprano et la souplesse de sa technique.

Bien qu'un peu poussée dans l'aigu, la voix de Mme Mariétée Litva, qui chante indifféremment en plusieurs langues, plaît par la qualité du timbre chaud et coloré. Le style est ferme et mesuré.

Quant à Mme Edmée Konow, soulignons la valeur réelle de ses interprétations très musicales et évocatrices, comme celles qu'elle donna d'oeuvres de Grieg et Sinding; et la beauté de sa voix de mezzo conduite avec aisance et sûreté. Un flûtiste au jeu étoffé, M. Karl Achatz, lui prêtait son concours.

Pierre Leroi

Ce soir

A la Salle Gaveau, à 9 heures, Argentina 'donnera une soirée de danses.

Salomea Kruceniski, la célèbre cantatrice, donnera un unique récital le mercredi 25 mal, a 5 heures âpres-midi, salle Gaveau, avec le concours de M. Castelnuovo-Tedesco. Location à la salle et chez M. Durand.

Mme Cécile Winsback, la cantatrice bien connue, donnera Je mercredi 25 mai, en soirée, la salle Pleyel, un concert avec le concours du quatuor Krettly. Le programme, très intéressant, comprendra les Cinq Chants écossais de Beethoven, des mélodies de Schumann, Duparc, Fauré, et La Chanson perpétuelle, de Chausson. Le quatuor Krettly inter. prétera le Quatuor de M. Ravel, et, en première audition, un quatuor de M. Enrico Terni. Salle des Agriculteurs, les mai et 3 juin, 'deux récitals de piano par Nicolas Orloff. Billets à la salle, chez M. Durand et chez M. Dandelot.

Rodolphe Ganz donnera deux récitals de piano, salle- Eraird, les 88 mai et 3 juin. en soirée. Billets à la salle, cU,ezr -M- -Durand et chez M. Dandelot.

Rappelons que la grande ballerine espagnole • Argentina, après une tournée triomphale en Espagne, donnera ce soir une unique séance de danse, à la salle Gaveau. Le grand organiste de Notre-Dame, M. Louis Sterne, vient de rentrer d'une triomphale tournée aux Etats-Unis et au Canada, on il a joué dans plus de cinquante villes. Partout il fut longuement acclamé par tes auditeurs, émus et enthousiasmés par sa maitrise. Il était accompagné par une jeune chanteuse, Mlle Madeleine Richepin, qui participa avec éclat à ses concerts.

Taniri

Yves Récital de piano, mairdi soir mai Location Opéra, Durand et Dandelot Pëur faire du cinéma

Les petits prodiges du cinéma ont fait tourner la tête à bien des pères et mères de famille oui veulent voir dans leurs enfamts. des étoiles ou tout au moins des nébuleuses inconnues.

A ce propos, une histoire amusante vient d'arriver à l'un de nos excellents interprètes Il vit, la semaine dernière, pénétrer chez lui une dame qui lui tint ces propos

« Pardon, monsieur, j'ai appris que vous tourniez un film pour lequel le metteur en scène cherche un jeune homme de seize ans. Or, mon fils voudrait bien faire du cinéma il ferait très bien si vous vouliez vous intéresser à lui. Voici sa photographie. » L'artiste prit la photo, y jeta un coup d'œil et sursauta. Il regarda à nouveau l'image et cette fois ne put s'empêcher de sourire.

« Mais, madame, ce garçon ne s'appelle-t-il pas Robert J. 1 »

La femme, légèrement inquiète, regarda l'artiste en lui disant

'Vous, le connaissez 1

Je vous crois, madame, j'étals son brigadier au régiment.

La dame n'insista pas davantage.

Studio des Ursulines,

Aujourd'hui, matinée à 15 h. 15, soirée à 21 h. 15. Six et demi, onze. Au début Couleurs en mouvement les Jardins sousmarins. (Location Danton 81-69).

PETITES NOUVELLES

='La- Cinéma-Madeleine, qui passe un grand film, Ben-Hur, absorbe chaque jour un contingent important de jeunes hommes à la tournure athlétique ceux-ci, à vrai dire, peu habitués aux salles obscures, viennent là pour voir la fameuse course de chars du Circus Maximus, qui est une chose réellement peu. connue. Le sentiment des athlètes est unanime et l'un d'eux criait l'autre jour son admiration en disant « Ça, c'est du sport », ce qui pour un sportif est bien le critérium du passionnant et du beau.

M. Jacques de Baroncelli a terminé dans le bled tunisien de nombreux extérieurs de son film Duel. Il s'est embarqué lundi avec sa troupe, son matériel et ses avions, et pense être de retour à Paris jeudi ou vendredi. Il commencera aussitôt ses intériqurs à Epinay. Norma Talmadge vient de commencer la réalisation de La Colombe, son premier film pour United Artists, sous la direction de Roland West, aux stuaios de Hollywood. Miss Talmadge ne prit que deux jours de irepos entre les dernières scènes de Camille et les premières scènes de sa production indé.pendante. Et même ces deux jours de vacances iui'ent employés à essayer les costumes pour La Colombe.

Le sujet de ce film, qui se passe dans un pays tropical mythique, permet à la vedette d'affronter un tôle très nouveau pour elle. Gilbert Roland est son partenaire. La distri.bution comporte en outre Noals Berry, Mi" chaël Vavitch, Eddie Borden, Harry Myers et Evelyn Selbie.

Roland West et Wallace Smith ont adapté à l'écran La Colombe, d'après la pièce célèbre de Willar Mack.

Cette semaine a lieu, au théâtre civique

do New-York, la première projection d'un nouveau film reproduisant des scènes intéressantes de la vie au Cette réalisation a été achevée avec l'autorisation du SaintPère.

Dans ce tilrü sont 'représentés les basiliques romaines, la maison pontificale, le musée, la bibliothèque, le trésor et les jardins du Vatican, en même temps que diverses cérémonies dans lesquelles interviennent Pie XI et la cour pontificale.

-Lloyd Hugues et Billie Dove seront les protagonistes d'un nouveau film intitulé Beauté américaine

C'est l'histoire d'une jeune fille de bonne famille dans le besoin qui fait des efforts inouïs pour maintenir sa position sociale et qui, finalement, tombe amoureuse d'un jeune homme qui habite dans la même pension de famille qu'elle. Une robe de la couleur des rameuses roses « Beaulé américaine » joue un rôle prépondérant dans ce film d'où son titre.

Le conseil d'administration du B.I.T. (bureau international du travail), réuni à Genève, a décidé de dresser un, catalogue des films intéressant le travail, et cela en vue de l'organisation d'une cinémathèque du travail.

On se souvient sans doute d'un film réalisé d'après la pièce de Victorien Sardou, Odette, que Françesca Bertini tourna voici quelques années en Italie, Or, la grande vedette latine va de nouveau interpréter ce rôle pour lequel elle semble avoir une prédilection marquée.

C'est M. Jean de Merly qui présentera cette nouvelle version de l'oeuvre française. Le metteur en scène en est M. Luitz Morat, La distribution sera, dans tous ses détails, arrêtée sous peu. R. V. C'est à deux heures prédises que commence

aujourd'hui dimanche 22 mai vu par Aboi GANGE

Inferorété oar Albert Dieudonné LOCATION A L'OPÉRA DERNIERE REPRESENTATION DIMANCHE 29 MAI CONCERTS DU 23 MAI

12 h. 30, radio-Paris (1,750 m.). Concert 1. Vm a Utile bit fonder de Mercenary Mary (Caesar) 2. Nocturne de Cocorico (Ganne) 3. Ballet tzigane (E. Laisne) 4. Arioso (L. l\eiibes) 5. Ariette (Lotti), chant Mme Allard 6. Sonate (Faure), solo de vtolon MUe Maria Meurice 7. Claudine, gavotte (D. Lederer) 8. Deuxième Concerte (Bach), pour deux violons Mme Gayina et Mlle Meurice 9. Si mes vers avaient des ailes (R. Hahh,) 10. L'Enfant prodigue (Debussy), chant Mme AUaird;.ll. Allegro spirituoso (Senaille*Sak mon) solo de; violoncelle Jeanne: Benedetti 12.;J>es Fables1 de/iLa. Fontaine (Mouton) Solo de piano, par MUe Berneau 14. Moldavia, tango (V. Dyeli);1" ̃ •> ̃̃' ̃• '••̃ • '"̃' ̃̃" 16 h., P. T. T.- (458 m.). Concert.

16 h. 45, RADio-PARis (1,750 m,). Concert 1. Notes sur la Littérature Edmond Pilon, par Maurice Landeau 2. Facetus de Mérimée, par Edmond Pilon 3. Une page d'Edmond Pilon, lue par Maurice Landeau 4. Toccatq (Debussy), piano Mlle Yvette Rotysseau Mélodie, chantée par Mme Gabriellè Mérigault 6. Gnc Scène dramatique Mme Su: zanne Huberval et Maurice Landeau 7. Mélodie, chantée par Mme Gabrielle Môrlgault 8. Chants russes et intermezza (Lalo), violon Jenny Joly piano Yvette Rotysseau. 17 h., RAOIO-BELGIQUE (508 m.). Concert. 18 h., LONDRES (361 m.). Quartette.

19 h. 48, LONDRES (361 m.). Musique militaire.

20 h., TOUR Eiffel (2,650 m.). Cbncert Prélude pour La Mort de Tintagiïe (Eugène CGols), par l'orchestre de la Tour Cantilène (Marcel Dupré), violoncelle Mlle de Campoënia Si la dtstance nous sépare Paysage Chanson écossaise (Swan Hennesy), chant, par Mlle Marthe Saisset et l'auteur A la manière de. (Swan Hennesy), piano, par l'auteur Ballade jrariçaise (Paul Fort) Poème (Thoman), par Mme Charlotte Mutel, de l'Odéon Sutte orientale (Maurice Duhamel), par l'orchestre, sous la direction de l'auteur l'rois .Chavsons espagnoles (Swan Hennessy), par Mlle Marthe Saisset Rythmes espagnols (R. Laparra), par l'orchestre de la Tour. 20 h. 45, Radio-Paris (1,750 m.). Concert 1. La Rose de SainUFlow (Offenbach), opéracomique MM. Cartigny, Lamorère, Mlle Dewinsky, orchestre Radio-Paris, direction Pierre Séchiari 2. Gardien de phare <Au|ier Clokemin) M. Drain, de la Comédie-Française 3. Invitation à la valse (Weber) or.chestre Radio-Paris 4. Festival Georges Hue. 21 h., P. T. T. (4,5$ m.). Soirée de gala 1. Symphonie inachevée (Schubert), par l'orchestre 2. Câlinerle (Léon Moreau) La Terre natale, alr extrait de Michet Colornb, opéra de P. Thiolman M. Kerprùenou, ténor 3. Sélection sur Les A'oces de Jeannette, opéracomique en un acte, musique de Victor Massé, par la troupe d'opéra-comique de M. Jean Winkopp, de l'Opéra-Comique 4. Lied (Koyon) Un Dimanche '(Brahms) Mme Gueigneau, de l'Opéra-Comique 6. Sieafried Idyii (R. Wngner), par l'orchestre 7. Offrande Pourquoi, mélodies de J. Cras Résurreclion (fi. A. Wachmeistor) M. Kerguenon 8. Les Erinnyes, divertissement (Massenet), par l'orchestre.

22 h., Londres (361 m.). Concert.

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PROGRAMME DES CONCERTS MILITAIRES Samedi 28 mat, de 16 heures 17 heures Jardin des Plantes, Garde républicaine. Dimanche 29 mai, de 16 heures à 17 Heures place de la Nation, 46e régiment d'infanterie. FAITS DIVERS b'afjaire des anarchisfes espagnols Antonio Gimenez, l'anarchiste espagnol arrêté mercredi pour cambriolage et détention d'armes, vient de faire savoir à M. Monier juge d'instruction, qu'il avait fait choix de M0 Terres pour défenseur. Mise en liberté

A la demande de M0 Lagaese, M. Decante, juge d'instruction, a mis en liberté provisoire M. Paul Comby, arrêté à propos de l'affaire, Fernand Pourcelle.

Malgré l'appel de Ja partie civile, la chambre des mises en accusation a coifirmé la décision du juge et M. Paul Comby a été remis immédiatement en liberté prp* visoire.

double assassina

L'ouvrier serrurier Maurice Rousselet, qui le 27 mai à la maison de la Légion d'honneur de Saint-Denis blessa grièvement une infirmière, Mlle Tilly, puis, à Montmorency, tua également à coups de revolver l'inspecteur Le Coursenois qui ve-

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nait l'arrêter, a été ramené hier de Pontoise et mis à la disposition de M. Boïreau, juge d'instruction, qui l'a fait écrouer à la Santé, sous l'inculpation d'assassine rit tentative d'assassinat.

ba mort de Mlle Dubois

Le docteur Paul, médecin légiste, a pratiqué l'autopsie du corps de Mlle Céleste Dubois, trouvée étranglée et à demi-carbonisée dans son petit logement du numéro 4 de la rue Damrémont, et a'révélé que le décès était dû à la strangulation, mais n'a relevé aucune trace de violence.

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Le docteur Paul a, de plus, prélevé les viscères et du sang, qui vont être examinés par M. Kohn-Abrest, directeur du laboratoire municipal, pour rechercher s'il a des traces d'oxyde de carbone, afin d'établir si la strangulation fut antérieure à l'incendie.

bes accidenfs de la circulation Rue du Chemin-Vert, une auto a renversé le jeune Alfred Boutantain, sept ans, de. meurant 10, passage de l'Asile-Popincourt. L'infortuné garçonnet a été tué sur le coup.

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De Marseille Arrestation de Simon Timoni qui est l'un des assassins du photographe danois Martin Wendt trouvé mort dans une chambre d'hôtel le 13 mars dernier.

De Grenoble Les corps des trois solda* 'MgWUf'iS'pâr 'nier, ont été retrouvés dans le vallon de Dé Rennes Les ouvriers Joseph Ferez et Joseph Gaudin, tous deux âgés de vingthuit ans, travaillaient dans une carrière, quand une mine explosa prématurément, Pères, d'origine espagnole, eut la tête réduite en bouillie Gaudin est très grièvement blessé à la tête et aux bras. De Bordeaux Dulaurié nère, soixantequatorze ans, atteint de surdité, traversait à bicyclette le passage à niveau du Biroulet. Malgré les efforts du mécanicien du train de Bordeaux, qui arrivait à ce moment, le vieillard a été tué.

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Le troisième match France-Espagne de foot. ball sera joué cet après-midi- Colombes.

*Les deux équipes en présence seront les suivantes

Espagne. Zamora; Arrilaga, Zal^Jja Prats, Gambarena, Pena Piera, Samiuer, Yonno, Félix, Olaso.

France. Cottenet (Cannes) Rollet (Levailois), Wallet (Amiens) Cazal (Cette), Dauphin (Stade Français), Wild (Stade,) Devaquez (Marseille, Lieb (Mulhouse), Sottlault (le Havre), Boyer (Marseille), Gallay (Marseille).

Saint-Sébastien, l'autre à Bordeaux. Ils furent gagnés, 4 à 0 et 3 à 0, par les Espagnols.

En Espagne, où le football est en'train de détrôner les courses de taureaux, ce sport est remarquablement développé.

Il y a trois ans, lors des Jeux olympique, l'Espagne était une des favorites du tournoi. Elle trébucha dès le début, à la suite de cir- constances dramatiques..

Aujourd'hui les Espagnols doivent nettement triompher de la France,

Le match Rpwing-Marne, discuté hier en Seine pour la trente-neuvième fois, a donné lieu à un incident qui eût pu être dramatique. En effet, luttant bord à bord, les deux équipes s'abordèrent en amont du pont de Saint-Cloud. Dans le choc, Morin, éqmpier de la Marne, vida les étriers, si l'on peut dire, et fit un plongeon dans le fleuve. L'équipe s'arrêta pour le repêcher, tandis que le Rowing fuyait vers le but.

au Fronton de Paris, comprend

A 15 heures, partie à mains nues comptant pour le Championnat de Paris 1927. Le Réveil Basco.Béàrnais seua en présence de la S.A. de Montrouge.

Pour mémoire. Alger Challenge do le Fédération d'escrimeurs algériens (équipes, épée,/2» série), 1* quinzaine Montpellier «Championnats régionaux (épée,.et fleurgt, sa- AÉRONAUTIQUE

Lawn-tennis. A la Faisanderie, à Saint.Claud, finale du match France-Etats-Unis à 15 h., Humter contre Lacoste à 16 h., Tilden contre Borotra. Athlétisme:– 'A 9 h. et à 14 h. 30, Critérium de Paris des jeunes et première catégorie. Pelote basque, A 16 ii., au Fronton, championnat de Paris et match Chiquito de Cambô contre Urrùtig.

FRANOË ESPAGNE EN FOOTBAU.

Deux matches ont déjà été joués l'un à

AVIRON

L'arbitre a annulé le match.

PELOTE BASQUE

Le prpgratnme de la réutiion d'aujourd'hui,

A 16 heures, partie à chistera entre les

professionnels Chiquito de Cambo, champions du monde, assisté de Sebedio et de Hejruy, contre Urrutia, Luisito et Trecet.

Chiquito est à Paris depuis jeudi pour parfaire son entraînement. Urrutia, qui est dans une forme excellente, commandera un trio extrêmement uni, très capable de tenir en échec le camp français,

Le chanteur basque qui remporta un franc succès dimanche dernier se prodiguera dans le cours des parties.

Rappelons que le Fronton de Paris est situe quai du Point-du-Jour, à 100 mètres de la porte de Billancourt,

RUGBY

Le Stade Français aura-t-il aujourd'hui, à Bordeaux, raison de la Section Paloise ? 7 Après une série très dure de matches diffi- ciles, le Stade est en grande forme. En est-il de même de la Section Paloise, champion de la Côte Basque 7 San inaction relative pourrait lui être fatale aujourd'hui. Le Stade Français est favori.

LES ARMES

Dimanche 22 mai. Lycée Buflon Finale du Tournoi scolaire de fleuret (juniors) Saint-Quentin Challenge du Vermandois, Championnat fédéral de fleuret (dames), Tournoi interrégional d'épée Rouen Championnat scolaire régional Lunéville Challenge Le Vassouze.

Jeudi 26 mai. Douai Tournoi national d'épée, individuel. Samedi 28 mai. Laon Tournoi national d'épée.

Dimanche 29 mai. Vincennes Challenge du Conseil municipal et Tournoi individuel d'épée Lycée Buffon Tournoi interfaculté Nancy-Thermal Championnat de Lorraine et Champagne régional Châteauroux Tour"noi régional d'épée.

Un concours d'alterrissage sera organisé le mai au pare de l'Aéro-Ciub de France, aux coteaux de Saint-Cloud. Il s'agira de prendre terre au plus près d'un point désigné par avance par les commissaires sportifs (épreuve pour ballons libres). Ce point d'atterrissage sera indiqué dans un pli cacheté remis à chaque concurrent au moment du départ,

Les engagés prendront le départ dans dre suivant

1. M. Marc Adrien Dollfus, Globe oculaire, 1,200 m c.; 2. M. Ravaine, Petit-Mousse, 700 m. c.; 3. M. Nicolleau, Le Bretagne, 900 m. c.; 4. M. AlCred Auger, Marie-Jeanne, 1,200 m. c.; 5. M. Languedoc, Watkyrie, 1,200 mètres cubes 6. M. Bourdariât, Double-desCtmes, 600 m. c.; 7. M. Charles Dollfus, Giobe. Volant, i,200 ni. c.

Les départs auront lieu à partir de 14 h. 30. A l'occasion de ce concours, un rallye fémi- nin automobile sera disputé.

NATATION

La belle Fêle internationale de natation, de water-polo et de plongeons, que l'active Section de natation du S.C.U.F. annonce pour le 11 juin prochain, au Stade nautique des Tourelles, présentera vraiment un intérêt sportif de premier ordre.

Les organisateurs nous annoncent, en effet, la participation à cette réunion du fameux nageur allemand de nage sur le dos Gustave Frœhlich. qui, la saison dernière, démontrait sa supériorité européenne en remportant, à Budapest,: le Championnat d'Europe de cette spécialité.

Lu présence assurée des champions d'Europe ̃Radeinacljer et Frœhlich, ainsi que celle de l'Hellas de Magdebourg, champion d'Alle- magne de ralais et de water-polo, nous vau- dra, le 11 juin prochain, une réunion vra>ment sensationnelle.

AUJOURD'HUI

Football, A 15 h., à Colombes, France' Espagne.

Cyclisme. A 2 h, du matin, à Sures'ne$, Paris-Nantes, A 7 h., à Suresnes, Paris-Menin. A 7 h. 30, à Àlfortville, Paris-Sens. A 8 h., Versailles, championnats de Paris.Banlieue. 1 A 9 li., à Buffalo, championnats de Paris scolaires et universitaires. A midi, à Versailles, finale du Premier Pas Dunlop. A 14 h., au stade Buffalo. prix Albert Champion (vitesse) et Critérium national (demi-fond). A 14 h., à la piste municipale.

Marche. A 9 h., au stade Pershing, cham- pionnat de France des 20 kilomètres,

Georges Bruni

CES COURSES

AU- BOIS DE BOULOGNE

Dimanche 22 mai

Les courses commenceront à 2 heures

iïOS PRONOSTICS

Prix de Coureelles (i5,000 fr., m.). Florin, Balir el Gaza(:

Prix de Bagatelle (15,000 fr., 2,000 m.). La Désirade, La Malibran.

Prix Noailles (30,000 fr., 2,400 ta.). Pc. Martinet de Hoa, Selkirk.

Prix du Prince de Galles (40,000 fr., 2,200 mètres). Gold Tip, Oïlée.

Prix de l'Esplanade (15,000 fr., 2,000 m.). Château Palmçr, Sans Argeatt,

Prix Rieussec (handicap, 30,000 fr., 4,000 mètres). Gargilesse, WonderfiU.

A SAINT-OLOUC

Samedi 21 mai

RÉSULTATS

Prix de Châteaufort (à vendre, 6,000 francs, 2,800 mètres)

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Relations de Paris-P.-L.-M. avec tes Villes d'eaux et les centres de séjour de l'Auvergne et du Forez.

Depuis le 15 mai 1927, les relations de ParisP.-L.-M.. avec l'Auvergne et le Forez seront assurées comme suit

Un ..express de jour première, deuxième, troisième classes et wagon-restaurant qui part de Paris à 7 h. 30.

Un nouveau tram de luxe de jour « LondresVichy-Pullman-», composé' exclusivement de wagons-salons type Pullman depuis le 16 mai au 30 septembre au départ de Paris depuis le 17 mai au ler octobre au départ de Vichy. Deux rapides do jaur l'un, «-.Vichy-Rarestaurant Paris, départ 11 h.; l'autre, toutes classes' et wagon-restaurant Paris, départ 13 h. 55

t'n express de nuit avec places de luxe, pre-

mière, deuxième et troisième classés, qui part de Paris à 22 h.- 40; Correspondance, à Ciermont-Kerrand (du 15 mai au 30 septembre) et a Issoire (du. 1er juin au 25 septembre), avec les autocars P;-L.M; 'pour Saint-Nectaire, le lac Chambon et le, Mont-Dore;, Un, ,express de nuit avec places de luxe, première, deuxième et troisième classes, entre Paris et-Saiut:Etienne Paris,: départ 22, 11..10, Un express de nuit avec couchettes, .premisère, deuxième et troisièmo classes entre Paris- et le Midi par.la-ligne' des. Cévennes .̃ Paris,, départ 20 Il,30, CHEMINS DE [ÎRJD^ÙACE E^BEIORRAINE Billets d'aller et retour individuels pour stations, tlitmuaïas*et',clirnatiques Les Chemins de et les autres-grands réseaux 'viennent de-mettre en vigueur, un nouveau- tarif de billets d'aller, et-retour individuels à destination (ILS stations thermales et' climatiques. Ces billets, délivrés, pendant la période d'avant;saison' (lr mai au juin) et• saison '(20 'août au '30 'septembre) sous concution d'un séjour d'une durée minimum de 15 jours à la station thermale ou climatique, sont valables 33 jours et comportent la faculté d'arrêt à deux gares du parcours, l'une l'aller, l'autre au retour, moyennant un léger supplément.

Le réseau d'Alsace et de Lorraine dessert. les stations thermales et .climatiques- suiyan-,tes Barr (Hohwàld, Sainte-Odile), Luxembourg ;(Alondorf-les;Bains), Metze'ral (Munster, Hohrodberg, Holmeck, Sclilucu.j, Morsbronn-les-Bains, Niederbronn-les-Bains, Obernai (Sainte-Odile), Ribeauvillé (Aubure, Thannenkirch), Saverne (Dabo, Haut-Barr, Stambachi, Sierck, Thionville (Moridorf-les-Bains), 'Iurckheinr (Trois-Epis, Lac Blanc, vallée de Kaysersberg).

Pour tous renseignements complémentaires concernant ces billets, prière de s'adresser Aux Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine à Paris,.5,, rue, de Florence (8e) à Strasbotirg, 3, bd du Président-Wilson.

CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS UN CIRCUIT AUTOMOBILE

vers les Monts du Cantal, au départ

du Centre touristique de Rocamadour (LOt) Au cours de l'été 1927 .Rocamadoùr, qui joint à l'attrait de. sa situation ^merveilleuse le: privilège d'être un excellent centre d'excursion dans le pays si pittoresque, du Ha.utQuercy et vers les Gorges du Tarn, sera- le point de départ d'un nouveau<ciréuit. automobile se dirigeant vers lés monts du Gantai: par la belle région trop peu connue. dur Bus-Liniousm.

Ce circuit comprendra six .-jturnées de voyage qui permettront notamment/la visite des merveilles souterraines de Lacave et Presque, des sites délicieux de la val-'lée de la'Dordogne, de Brive et des vieilles bourgades de la Corrèze, et de'la vallée de la Cère, ainsi que du coeur' du'Massif cantalien, au Puy-Mary et à Salers,

Les départs auront lieu de Rocamadour tous les lundis, du 4 juillet au 19 septembre 1927. Le prix du transport -,pour le parcours com- plet, est fixé à 400 francs. Pour tous renseignements, s'adresser-au ïiu-;reau de la Compagnie d'Orléans, 16, boule- vard des Capucines/- à Paris,' \et.,fi;ux. "principales agences de voyages.

PROGRAMME DU 22 MAI

THÉÂTRES

Ôpéra.-8-h., Faust. Français. 8 h. 15, Le ,Demi-Monde. Opéra-Comique. Sh., Mignon,

Odéon, 8 li. 30, La Marche indienrie.

Calté,Lyrique. 8 lr, 45, Cotillon

Variétés. 8 h. 45, Mademoiselle Flûte. Porte-Saint-Martin. 8 h.15, Cyrano de Bergerac Gymnase. 8 h. 45, Le.Venin. Renaissance. 8 h. 30,' Madame ne veut p. d'ent. Athénée. 8 h. 30, Maître Bolbec etson mari. th. de Paris. 8 h. 30, Tu m'épouseras. Bouffes-Parisiens.. 9; h./ Mdn Cœur au ralenti.; Palais-Royal. 8 h. 45, Ou ae;niulépcAiitpluettt'' Femina. 8 h. 30, Arlequin, v Capucines.. 9;_li.i5, Mesdames.

Antoine. 8 h. 45, L'Eunuque! Miche). 9-.L'Amant conjugal.

Mathurins. 9 h., Baccara:

Madeleine. 8 h. 45, Pantomime futuriste. iOGAIIOR' 8 Il, 30, Nouveautés. 8 h. 45, Un ton Garçon.

Potinière. 9 h.. La Femme d'amour.

Edouard-VT. 9 h. 15 Désiré.

Marigny. h. 45, 1927 (revue;

Théâtre Champs-Elysées,8 h. 30, Rêve de valse Comédie Champs-Elys.. 9 h., Revizor. Studio Ch.-Elysées. 9 h" Maya.

Daunou. 8.h. 45, Fanny et ses gens.

Caumartin, 9 h., I-e Singe qui parle. Avenue. 8 h. 45, Nous ne sommes plus des ent. Michodière. 8 h. 45, Les Vignes du Seigneur. Scala. 8 h. 30. La Petite Grue du Cinquième. Albert·ler. Relâche.

Châtelet. 8 h. 30, La Course au bonheur. Arts. 8 h. Sainte Jeanne.

Ambigu. 8 h. 45, La Maître de Forges. Trianon. 8 h. 30, Monsieur.Dumollet. Déjazet. 8 h. 30. J' marie ma femme.

Atelier. 8 h.30,Voulez-v. jouer av. moâ ? Antig;' SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. 8 h. 80, Un .Vent de folie. Casino de Paris. Relâche.

Olympia. 8>h.3O, Sylvestre Schaeffer. attr. cigale. 8 n. 30, Tout à la Chine.

Moulin-Rouge. Ça. c'est Pans (Mistinguett). Palace. 8 h. 30, Femmes et Srorts.

Empire. 8 h. 30. Onofroff et 20 débuts. Soyez des nôtres Œil de Paris. 9 h.. Les Linottes.

Ambassadeurs. Dîner, Broadway à Paris. Cirque d'Hiver, b h.30. l'rateJlini.Mat.];, s.. d. (1RÛDE WEDRANO ,(;^S: Th. Foire St-Germain. Bouquetière St-Sulpice. Musée Grévin. Décapité pa:lant, (cab. fantast.) Uuna-Park.T. jours, mat. et soir., attraction3

CINÉMAS

Madeleine. Ben-Hur (Ramon Novarfo). Omnia. Le Boxeur noir, Une Folie.

Corso (Opéra). Signe de Zoro (D. Fairbanl;s). Marivaux. Feu 1

Aubert-Palace. La Proie du vent, Nocturne. Electrïc-Aubert. La Ruée vers l'or (Chariot). Studio Urculnes. Six et demi, onze. Pour les matinées d'aujourd'hui, consulter le Courrier des Théâtres: NOTRE CIRQUE POSTAL

Afin d'éviler des frais de recouvrement très, élevés, nous recommandons nos abonnés d' effectuer le renouvellement d leur abonnement' var versement notrc Compte Chèque Postal 263-04, Paris. Les manuscrits ne sont pas rendus Le Garant SrroLEDx." .Imprimerie Gaulois

PETiTES ANNONCES Paraissant le MERCREDI, le VENDREDI et le DIMANCHE Les PETITES ANNONCES sont reçues

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et à l'OFFICE CENTRAL DES PETITES ANNONCES, m. rue Réaumur (!•) v OFFRES D'EMPLOIS 6 francs la ligna AGENCES DE PLACEMENT. 6 francs la lEgae DEMANDES D'EMPLOIS 4 francs la ligna CAPITAUX NON IMMOBILIERS. 10 fruit la lift* aUTRES RUBRIQUES. 6 francs la lign

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INSTITUTRICES Tne f. brev, sup., institutrice, dame de comp. ou emploi secrétaire. Ecrire Mlle Mar, Modem Hôtel, il'. J-UËj_rLar£°J' Paris. Télépli.: U -ler'ot 18-11. Gouv.-inst.exp., réf., cli. place vacT ou année, ont. 5 à 10 a., angl., dém. piano ou d. de Cie fam. fr. ou étrang. Libre suite. Mlle Cailavet, pension Vanel, Givry (Saûne-et-L.). JOURNEES~BOURGËOISES~

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