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Titre : Dictionnaire de la langue française : supplément... / par E. Littré ; par Marcel Devic

Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte

Auteur : Devic, L.-Marcel (1832-1888). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824725d

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (IV-375-85 p.) ; gr. in-4

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Description : [Dictionnaire de la langue française (français)]

Description : Comprend : Dictionnaire étymologique de tous les mots d'origine orientale

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406583t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-57559

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

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ENS

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137

A Bussy, il fév. 4679, dans SEV. t. v, p. 526, éd. Régnier.

— HIST. xvr s. Enragéement, NICOT.

ENRAGER. Ajoutez : || B* Enrager après, éprouver une violente passion pour. L'un enrage après les femmes, l'autre veut toujours avoir le ventre à table, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

t ENRAGERIE. Ajoutez : Il s'est fait ici une penderie d'un prêtre sorcier qui avait fait des enrageries plus que diaboliques, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. .

t ENRAMER (an-ra-mé), v. a. Mettre les vers à soie sur la bruyère.

— ÉTYM. En i..., et rameau.

t ENRAYAGE (an-rè-ia-j'), s. m. Action d'enrayer. Sabot d'enrayage.

ENRAYOIR. Ajoutez : || 2° Baguette qu'on introduisait dans le canon de l'arbalète de chasse pour la bander (voy. ARBALÈTE).

fENRÉGIMENTATION (an-ré-ji-man-ta-sion), s. f. Néologisme. Action d'enrégimenter. || Fig. L'auteur des Idées napoléoniennes avait rêvé une vaste enrégimentation des classes ouvrières sous la tutelle de l'État césarien, MOLINARI, Rev. des DeuxMondes, 15 sept. 1875, p. 429.

t ENRÉGIMENTEMENT (an-ré-ji-man-te-man), s. m. Néologisme. Action de former en régiment, d'enrégimenter. Ces haines formidables [des peuples contre lui], ou il [Napoléon Ier] les a ignorées, ce qui est un misérable aveuglement, ou, s'il ne les a pas ignorées, il n'en a tenu nul compte, comme de forces qui, n'étant pas sujettes à la conscription et à l'enrégimentement, n'étaient dignes d'aucune considération, É. LITTRÉ, Fragm. de philos, positive, 4876, p. 360.

t ENREGISTRABLE. Ajoutez : — HIST. xvr* s. Si une pleine recognoissance acquiert la faveur divine, elle me durera jusqu'au bout; sinon, j'ai tousjours assez duré pour rendre ma durée remarquable et enregistrable, MONT, cité dans Journ. Offic. 11 OCt. 4876, p. 7432, 3" col.

t ENREGISTREUR. Ajoutez: —HIST. XIV* s. Un vallet Perrin, qui estoit clerc d'un enregistreur de l'arcevesque (4 333), VARIN, Arch. adminislr. de la ville de Reims, t. il, 2* part. p. 652.

t ENRICH1SSEÛR (an-ri-chi-seur), s. m. Celui qui enrichit.

— HIST. xm* s. Devoz enrichissieres et fonderes d'abaies, Chron. de Si-Denis, v, 4 7.

t ENROBAGE (an-ro-ba-j'), s. m. || 1° Action d'enrober. [I 2° Opération par laquelle on revêt les bougies composées d'acides gras à point de fusion un peu bas, d'une, enveloppe très-mince d'acide stéarique à point de fusion plus élevé, Monit. univers. 48 juin 4867, p. 760, 3" col. || 3" Action d'enduire de gélatine, de sucre, etc. Les divers procédés appliqués à la conservation des viandes, tels que.... l'enrobage à l'aide de la gélatine, du sucre, de la glycérine, le vide, les atmosphères artificielles..., Journ. offic. 42 juin 4874, p. 3960, 2« col. L'enrobage par les graisses nécessite des lavages qui détruisent le goût de la viande, ib. 25 août 4876, p. 6597, 2* col.

t ENROBER. Ajoutez : || 2" Café enrobé, café brûlé avec du sucre, qui le renfle et le rend luisant, le caramélise, en un mot.

ENROUEMENT. Ajoutez : — HIST. xiv* s. Frère, ce dist Guillaumes qui parla bassement, En faignant son langaige, com par esruement..., Ciperis, dans Hist. litt. de la France, t. xxvi, p. 23.

t ENRUHANNER. Ajoutez : ...Veulent faire une vraie pagode d'un roi ; veulent qu'il soit enchâssé, enrubanné comme un petit saint..., Lelt. du P. Duchêne, 4 60" lett. p. 4.

t ENSABOTAGE(an-sa-bo-ta-j'),s. m. Synonyme d'ensabotement, avec cette différence qu'ensabotage s'applique plus particulièrement à l'action d'ensaboter, et ensabotement au résultat de cette action. Ainsi on dira : l'ensabotement de ces projectiles est mal fait, parce que l'ensabotage n'a pas été surveillé.

f ENSABOTÉ. Ajoutez : Je suis épouvanté de voir des villageois, pieds nus ou ensabotés (ce mot doit bien passer, puisque encapuchonné a passé).qui font la révérence comme s'ils avaient appris à danser toute leur vie, RAC. Lett. à M. Vitarl, 4 5 nov. 4 664. || 2° Terme d'artillerie. Garni d'un sabot. Des obus ensabotés, ANDRÉOSSY, Instit. Jfem. scienc. t. vn, p. 190.

\ ENSABOTEUR (an-sa-bo-teur), s. m. Ouvrier qui ensabote des projectiles, .Manuel de l'artificier, Encyclopédie Roret, p. 466.

f ENSAUVAGER (an-sô-va-jé), v. a. Le g prend

un e devant a et o : ensauvageant. || i" Rendre sauvage. Il ne faut pas dénaturer le caractère national, il ne faut pas ensauvager les moeurs d'un peuple, DAUNOU, dans STE-BEUVE, Portraits contemp. art. Daunou. || 2° S'ensauvager, v. réfl. Devenir sauvage. La rapidité avec laquelle les moeurs se sont ensauvagées et les intelligences obscurcies, du v* au vi* siècle [par l'invasion des barbares], MONOD,Rev. critique, 4 " avr. 4 876, n° 44, p. 224.. Tout devient jungle [dans l'Inde, en la saison des pluies] ; même les jardins s'ensauvagent et prennent des airs menaçants, Je Temps, 27 déc. 4876, 3* page, 3* col.

— HIST. xm* s. Kar [les païens] raisun plus n'orreient ke tigre ensauvagi, Vie de seint Auban, publ. par Atkinson, Londres, 4876, v. 470. Oisel te devurent [dévorent] e lu [loups] ensauvagi, ib.

V. 4607.

t ENSCEPTRER ( an-sè-ptré), v. a. Donner le sceptre, faire roi. C'est Dieu qui ensceptre et désceptre les rois, RENÉ DE LUSINGE, Manière de lire l'histoire, xvn* siècle.

— ETYM. En 1, et sceptre. Ensceptrer est le pendant de désceplrer, qui est dans le Dictionnaire.

ENSEIGNER. Ajoutes: || 6° Enseigner de, avec un infinitif. Vous avez de quoi remercier les dieux de ce que vous enseignez d'être cruel à un qui ne le peut apprendre, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. || Cette construction, plus rare que enseigner à, n'a rien de fautif.

— REM. Enseigner a été dit dans le xvi* siècle pour infliger la peine de la marque : Sur paine, les femmes d'estre enseignées d'ung peron en visaige aune joinhe [joue], Ordonn. contre les vagabonds, du 6 janvier 4 539, dans Rec. des ordonn. de la principauté de Liège, publié par M. Polain. Enseigner est ici pris au sens de : imprimer un signe; quant au peron ou perron (voy. ce mot au Dict.), c'était la marque de puissance des hôtels de ville.

t ENSEIGNEUR. — HIST. Ajoutes : || xvr* s. 11 estoit plus souvent enseigneur qu'auditeur, BÈZE, Vie de Calvin, p. 4 3.

t ENSEMBLEMENT (an-san-ble-man), adv. Terme vieilli. En même temps, de la même façon. Je veux bien examiner avec vous le cours de ma vie, et considérer ensemblement si mes façons de faire..., LA MOTHE LE VAYER, DiaJ. d'Oratius Tubero, t. i, dial. in.

— HIST. xn* s. Nabal, en hébreu, ço est fol ; e folie est ensemblement od lui, Rois, 99. || xvr s. Il avoit dedans la gueulle sept langues, et de toutes sept ensemblement parloyt languaiges divers, RAB. v, 34. Et ainsi confessions ensemblement que..., CALVIN, Inslit. 24 7. Les alliez de Sparte despescherent ensemblement une ambassade à Sparte, AMYOT, Lys. H.

— ETYM. Ensemble, et le suffixe ment.

ENSEMENCER. Ajoutes :—REM. On trouve quelquefois ensemencer des graines dans. 11 prend des spores..., il les ensemence dans du moût.... naturellement, en ensemençant le pénicillium, vous avez ensemencé à côté les spores de levure, PASTEUR , dans le Compte rendu de H. DE PARVILLE, Joum. offic. 48 déc. 4873, p. 7898, 4r* col. La locution n'est pas correcte. On sème des graines dans un champ ; mais on ensemence le champ avec des graines.

t ENSÈQUE (an-sè-k'), s. f. Terme, dans le département des Landes, par lequel on désigne une certaine maladie des boeufs. Les boeufs et les vaches [dans l'intérieur des Landes] sont pris d'une maladie d'épuisement attribuée à la nature des eaux et que les paysans désignent sous le nom d'ensèque ou séquaye, Enquête sur les incendies des Landes, p. 23, 4 863.

— ÉTYM. En i..., et sécher.

f ENSILER (an-si-lé), v. a. Mettre, conserver dans des silos. La pratique de l'ensilage du maïs n'a encore dit que son premier mot.... vaut-il mieux ensiler sans hacher menu, ou bien ensiler à l'état brut, en branches? GASPARIN, Journ. offic. 8 janv. 1875, p. 163, 3* col. Je me propose. Pan prochain, d'ajouter de l'avoine au maïs ensilé, ib. p. 4 64, 4" col.

f ENSILEUR (an-si-leur), s. m. Celui qui met et conserve dans des silos. Pour les ensileurs débutants, le mieux c'est de s'en tenir .aux silos en terre, GASPARIN, Journ. offic. 8 janv. 4876, p. 4 64, 1™ col. Au domaine deBurtin, en Sologne, M. Goffart, le célèbre ensileur de maïs, Je Nouvelliste d'Avranches, 41 mars 4 877.

(• ENSILOTAGE (an-si-lo-ta-j'), t. m. Synonyme d'ensilage. La rentrée des betteraves est d'ailleurs

fort avancée, ainsi que leur ensilotage en vue du travail d'hiver..., Extr. du Journ.des fabricants de sucre, dans Joum. offic. 3 nov. 4873, p. 6678 2* col.

— REM. Cette forme n'est pas correcte. Silo n'a pas de t; il faut dire ensilage.

t ENSOLEILLÉ, ÉE (an-so-lè-llé, liée, Ji mouillées), adj. Qui reçoit les rayons du soleil. Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées, TH. GAUTIER, Porlr. contemporains, Paris, 1874. Ils s'assirent sur la lisière des bois.... la plaine ensoleillée s'étendait à perte de vue, Ré», des Deux-Mondes, 4 5 sept. 4876, p. 359.

— ÉTYM. En 4..., et soleil.

t ENSOUTANÉ, ÉE (an-sou-ta-né, née), adj. Couvert d'une soutane. Ah 1 le fin personnage, tonsuré et ensoutané, qui attend sur une banquette de bois le moment d'une audience secrète 1 BÛRGER, Salons

de 4864 à 4 868, t. n, p. 302.

t ENSOUTER (an-sou-té), v. a. Mettre dans la soute d'un navire. Le fulmi-coton humide est ensouté dans la cale à eau, Journ. des Débats, 26 déc.

4875.

t ENSTATITE (an-sta-ti-t'), s. f. Terme de minéralogie. Silicate anhydre de magnésie.

t ENSUA1RER (an-su-ê-ré), v. a. Envelopper dans un suaire.

— ÉTYM. En 4, et suaire. Si on avait davantage le sentiment de la langue, on devrait dire suarer et suareuse ; car Pi de renforcement sur la syllabe accentuée se perd, quand cette syllabe n'est plus accentuée; c'est pourquoi l'on dit, avec raison, militariser de militaire. Les fautes de ce genre deviennent, il est vrai, communes; il faudrait pourtant les éviter autant que l'on pourrait.

t ENSUAIREUSE (an-su-ê-reû-z'), s. f. Femme qui ensuaire. Elle s'était faite ensuaireuse, état répugnant, que la nécessité seule décide à accepter et qui consiste à plier les morts, à les ensuairer et à les veiller, DE CURZON, Une vie de Paysan, dans Bull, de la Société académ. de Poitiers, du

4 juin 4873, p. 99.

t ENTACAGE. Ajoutes : —ÉTYM. En 1, et le radical tac, qui est dans taquet.

t ENTAGE (an-ta-j'), ». m. Action de forer un bijou de prix, tout en laissant subsister intactes les marques des poinçons, et de remplacer l'or enlevé par du cuivre ou une autre substance de peu de valeur ; c'est une escroquerie, le Temps, 26 oct. 1876, 3* page, 4™ col.

— ÉTYM. Enter; c'est une sorte d'ent» que l'on pratique.

ENTAILLE. Ajoutes : || 6° Portion d'exploitation d'une forêt. 11 venait, leur disait-il, de ces entailles où travaillait d'ordinaire le nommé R.... il reçoit du sieur L. R..., qu'il prétend avoir visité dans son entaille, dans le temps où éclatait le feu aux Trassillons [département du Loiret], le démenti le plus formel, Gas. des Trib. 6 sept. 187& p. 858, 3* col.

f ENTALE (an-ta-P), s. m. || i" Ancien nom del'alun de plume. || 2° Nom donné plus tard par Linné à des tubes produits par des animaux vivants et fossiles. Les entales sont les enveloppes calcaires des dilrupa, annélides sédentaires.

— ÉTYM. Bas-lat. entaium, alun; c'est un mot du langage spagirique.

ENTASSEMENT. Ajoutes : — HIST. xm* s. Mais il leur fust avenu malement, Quant les secourt quens Guillaume o sa gent ; Lors ot au pont un te] entassement, Nul n'i regarde ne frère ne parent, Foulque de Candie, p. 27, Reims, 4 860.

t ENTENANT (DE) (an-te-nan), Joe. prépos. Tout auprès de. Entenant de cette grotte était bâtie une espèce de grande salle, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.

— ÉTYM. En 4, et tenant, ENTENDRE. Ajoutez : || 15* Entendre haut, looution

looution signifiant avoir l'oreille dure.

— ÉTYM. Ajoutes : || 6. On a dit : à double entendre, pour : à double entente. On a ordonné aux comédiens italiens de retrancher de leurs pièces tous les mots à double entendre qui sont trop libres, DANGEAU, t. U, p. 401, janv. 4 688.

ENTÉRINEMENT. Ajoute* : — HIST. xvs. L'entérinement et congnoissance d'une remission obtenue par ung nommé Yvonnet du Tertre, d'un murtre par lui commis, Procès-verbaux du conseil de régence de Charles VIII, p. 216.

ENTÊTÉ. Ajoutez : || 4" Entêté que..., ayant dans la tête que.... La Mère Angélique de Saint-Jean était entêtée qu'elles ne devaient signer en aucune sorte RAC. Lexique, éd. P. Mesnard. Entêtés SUPPL. — 18

DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE.