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Titre : Napoléon le Petit / Victor Hugo

Auteur : Hugo, Victor (1802-1885). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1870

Contributeur : Hetzel, Pierre-Jules (1814-1886). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30625182g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (273 p.) ; in-18

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Format : application/epub+zip

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406147k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB56-378 (D)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/07/2008

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30 NAPOLÉON LE PETIT.

sons-le à son honneur, qui s'en est aperçu le premier.

Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit, et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve si énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait? On décompose l'aventure et l'aventurier, et en laissant à part le parti qu'il tire de son nom et certains faits extérieurs dont il s'est aidé dans son escalade, on ne trouve au fond de l'homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l'argent.

La ruse : nous avons caractérisé déjà ce grand côté de Louis Bonaparte, mais il est utile d'y insister. Le 27 novembre I8Z18 il disait à ses concitoyens dans son manifeste : « Je me sens obligé de vous faire connaître « mes sentiments et mes principes. Il ne faut pas qu'il y « ait d'équivoque entra vous el moi. Je ne suis pas un am« bilieux... Élevé dans les pays libres, à l'école du malce heur, je resterai toujours fidèle aux devoirs que m'im« poseront vos suffrages et les volontés de l'Assemblée.

« Je mettrai mon honneur à laisser, au bout de quatre « ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté « intacte, un progrès réel accompli. »

Le 31 décembre 18/i9, dans son premier message à l'Assemblée, il écrivait : « Je veux être digne de la conte fiance de la nation en maintenant la Constitution que « j'ai jurée. » Le 12 novembre 1850, dans son second message annuel à l'Assemblée, il disait : « Si la Consti« tution renferme des vices et des dangers, vous êtes « libres de les faire ressortir aux yeux du pays; moi « seul, Hé par mon serment, je me renferme dans les « strictes limites qu'elle a tracées. » Le k septembre de la même année, à Caen, il disait : « Lorsque partout la