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Titre : Napoléon le Petit / Victor Hugo

Auteur : Hugo, Victor (1802-1885). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1870

Contributeur : Hetzel, Pierre-Jules (1814-1886). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30625182g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (273 p.) ; in-18

Format : Nombre total de vues : 290

Format : application/epub+zip

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406147k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB56-378 (D)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/07/2008

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118 NAPOLEON LE PETIT.

« Ce but fut-il atteint?

« Oui.

« Immédiatement, dès le soir du k décembre, le bouillonnement public tomba. La stupeur glaça Paris. L'indignation qui élevait la voix devant le coup d'État se tut subitement devant le carnage. Ceci ne ressemblait plus à rien de l'histoire. On sentit qu'on avait affaire à quelqu'un d'inconnu.

« Crassus a écrasé les gladiateurs ; Hérode a égorgé les enfants; Charles IX a exterminé les huguenots; Pierre de Russie les strélitz; Méhémet-Àli les mameluks; Mahmoud les janissaires: Danton a massacré les prisonniers. Louis Bonaparte venait d'inventer un massacre nouveau, le massacre des passants.

« Ce massacre termina la lutte. Il y a des heures où ce qui devrait exaspérer les peuples, les consterne. La population de Paris sentit qu'elle avait le pied d'un bandit sur la gorge. Elle ne se débattit plus. Ce même soir, Mathieu (de la Drôme) entra dans le lieu où siégeait le comité de résistance et nous dit : « Nous ne sommes « plus à Paris, nous ne sommes plus sous la Républi« que; nous sommes à Naples et chez le roi Bomba. »

« A partir de ce moment, quels que fussent les efforts du comité, des représentants et de leurs courageux auxiliaires, il n'y eut plus, sur quelques points seulement, par exemple à cette barricade du Petit- Carreau où tomba si héroïquement Denis Dussoubs, le frère du représentant, qu'une résistance qui ressemblait moins à