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Titre : Napoléon le Petit / Victor Hugo

Auteur : Hugo, Victor (1802-1885). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1870

Contributeur : Hetzel, Pierre-Jules (1814-1886). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30625182g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (273 p.) ; in-18

Format : Nombre total de vues : 290

Format : application/epub+zip

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406147k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB56-378 (D)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/07/2008

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LE CRIME. 115

« femme tomba, le pharmacien se précipita pour la re« lever ; au même instant un soldat l'ajusta et le frappa « à dix pas d'une balle dans la tôle. M. Bouillon, indigné « et oubliant son propre danger, cria aux passants qui « étaient là : Vous témoignerez tous de ce qui vient de « se passer. »

« Vers les onze heures du soir, quand les bivouacs furent allumés partout, M. Bonaparte permit qu'on s'amusât. 11 y eut sur le boulevard comme une fête de nuit. Les soldats riaient et chantaient en jetant au feu les débris des barricades, puis, comme à Strasbourg et à Boulogne, vinrent les distributions d'argent. Écoutons ce que raconte un témoin : « J'ai vu, à la porte Sainti Denis, un officier d'état-major remettre deux cents « francs au chef d'un détachement de vingt hommes en « lui disant : Le prince m'a chargé de vous remettre cet « argent, pour être distribué à vos braves soldats. 11 ne « bornera pas là les témoignages de sa satisfaction. — « Chaque soldat a reçu dix francs. »

« Le soir d'Austerlitz, l'empereur disait : « Soldats, je « suis content de vous. »

« Un autre ajoute : « Les soldats, le cigare à la « bouche, narguaient les passants et faisaient sonner « l'argent qu'ils avaient dans la poche. » Un autre dit : « Les officiers cassaient les rouleaux de louis comme des « bâtons de chocolat. »

« Les sentinelles ne permettaient qu'aux femmes de passer; si un homme se présentait, on lui criait : Au large! Des tables étaient dressées dans les bivouacs; officiers et soldats y buvaient. La flamme des brasiers se reflétait sur tous ces visages joyeux. Les bouchons et les capsules blanches du vin de Champagne surnageaient