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Titre : Napoléon le Petit / Victor Hugo

Auteur : Hugo, Victor (1802-1885). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1870

Contributeur : Hetzel, Pierre-Jules (1814-1886). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30625182g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (273 p.) ; in-18

Format : Nombre total de vues : 290

Format : application/epub+zip

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406147k

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB56-378 (D)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/07/2008

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108 NAPOLÉON LE PETIT.

toucher un effet, revient avec l'argent, est tué sur le boulevard. Quand on releva son cadavre, il n'avait plus sur lui ni sa bague, ni sa montre, ni la somme d'argent qu'il rapportait.

« Sous prétexte de coups de fusil tirés sur la troupe, on entra dans dix ou douze maisons ç.à et là et l'on passa à la baïonnette tout ce qu'on y trouva. Il y a à toutes les maisons du boulevard des conduits de fonte par où les eaux sales des maisons se dégorgent au dehors dans le ruisseau. Les soldats, sans savoir pourquoi, prenaient en défiance ou en haine telle maison fermée du haut en bas, muette, morne, et qui, comme toutes les maisons du boulevard, semblait inhabitée, tant elle était silencieuse. Ils frappaient à la porte, la porte s'ouvrait, ils entraient. Un moment après on voyait sortir de la. bouche des conduits de fonte un flot rouge et fumant. C'était du sang.

« Un capitaine, les yeux hors de la tête, criait aux soldats : Pas de quartier ! Un chef de bataillon vociférait : Entrez dans les maisons et tuez tout!

« On entendait des sergents dire : Tapez sur les Bédouins, ferme sur les B'idoiUns! — « Du temps de « l'oncle, raconte un témoin, les soldats appelaient « les bourgeois pékins. Actuellement nous sommes « des Bédouins. Lorsque les soldats massacraient les <r habitants, c'était au cri de : Hardi sur les Bédouins! »

« Au cercle de Frascati, où plusieurs habitués, entre autres un vieux général, étaient réunis, on entendait ce tonnerre de mousqueterie et de canonnade, et l'on ne pouvait croire qu'on tirât à balle. On riait et l'on disait : a C'est à poudre. Quelle mise en scène! Quel comédien « que ce Bonaparte-là! » On se croyait au Cirque. Tout