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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1926-05-14

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 14 mai 1926

Description : 1926/05/14 (Numéro 17753).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5405198

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/03/2008

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CEUX DE DEMAIN (1)..

Pour ceux d'hier Chaque jour nous révèle quelque trait de mœurs ou de caractère, particulier à ceux de demain. Les esquisses des silhouettes entrevues crue j'ai essayé de boteor ne sauraient donner une idée, Blême imprécise, du singulier mélange où'se confondent de jolies et caressantes (qualités' sentimentales cette pudeur ides tendresses à peine écloses l'imagiination égoïste, le courage sportif, un sens avisé de la carrière, qui suscite une inorgue dédaigneuse pour le oroçhain, inapte à servir les desseins des impajtients et certain cynisme, qu'il faut bien ijugeir ingénu, par habitude acquise de Considérer en sceptique toute expressinon, en somme médiocre, de l'orgueil ignorant. Il y a enfin cette énergie latente qui, peut-être, n'attend qu'un apjpel pour servir une grande cause et qui inspire confiance dans l'avenir.

Mais, avec leur hautaine inexpérience da la vie et leur certitude de régénérer l'univers, les derniers éclos à l'arri,visme bousculent les sincères de leur 'âge et renversent implacablement les attardées éclopés qui les gênent, en cheminant sur la route. Il est entendu, aujourd'hui, que la génération entre quarante-cinq et cinquante-cinq ans représente une génération: sacrifiée. Ade rares exceptions -près, ses aînés, qui pourtant, n'ont pas hésité à la ménager, en :temps "vx>ulu, ne se soucient guère de ses 'embarras. La* jeunesse, à mesure qu'elle monte à la surface du monde, les sollicite et, songeant à leurs lauriers, ils secondent ses ambitions. Trop souvent, ils oublient que leurs cadets d'autrefois ne Heur ont pas toujours été inutiles et qu'ils s'entendaient à les flatter, le cas échéant. Alors que la joie de la gloire doit être j'en ai connu et j'en connais d'émouvants exemples de découvrir le talent et d'aider les efforts désintétressés, ils se contentent, trop souvent, ide sanctionner le succès. On les avait nommés des maîtres les maîtres, pres(que tous d'autant nlus aimés, ceux qui demeurent, que plus rares ont idisparu de devant les veux fat'gués par le travail, Aux conscrits de la destinée, leurs anciens pourraient dire, avec plus de malice que d'âpreté

On m'a vu ce que vous êtes

Vous serez ce. que je suis.

Le défaut de mémoire chez les aînés let le mépris des conquérants, frais émoulus de leur école, ne doit pas altérer la paix sereine des hommes qui, précocement vieillis et comme abandonnés à la dérive, s'en vont, la conscience tranquille, vers l'achèvement de leur pensée. Ils auraient tort de. se plaindre leur existence a été belle et, pour peu qu'ils y songent, elle reste belle par les illusions qui l'ont enchantée et par la foi qu'ils ont acquise, combien d'entre eux avec l'apprentissage de la douleur 1 Donc, pas de regrets, ni d'amertume surtout., Les regrets stérilisent les forces et l'amertume aveulit l'âme. Il y a quelque dignité dans le rôle de victime et, selon qu'on l'accepte, il rend pitoyable du ennoblit.

Cette génération, dite sacrifiée, est née pea après 1870. Elle était enfant lorsqu'a commencé l'œuvre du relèvement national. Incapable d'y participer, à cette époque, elle a subi les effets d'une éducation prodiguée par des pères épris d'action et voués à l'amour du .pays. L'enseignement secondaire l'initiait à notre Geste et elle trouvait de trespectables éducateurs, généreux et clairs, pour orienter ses aspirations. Les troubles politiques glissaient sur son heureuse adolescence. Lorsqu'elle en sortit, ce fut pour être frappé par le choo 'des passions qui mettaient aux prises les traditions nationales et, les doctrines abstraites. Ces dernières triomphaient dans les Universités. Quelques voix s'élevaient, éparses, des amphithéâtres, pour obliger les étudiants à se souvenir de l'Histoire qui est celle de la France ou pour rythmer leurs élans sur la méthode de Descartes. D'autres voix, plus nombreuses, comme étouffées par le brouhaha des prophètes, préconisant la science germanique, prêchaient les dogmes d'un vague idéalisme, propagateur d'utopies cosmopolites et de désordres. Néfaste besogne qui menaçait de miner par la base le monument des constructeurs. La caserne, par sa discipline alors rigoureuse, exaspérait, au cours d'une crise redoutable, la première offensive sournoise ayant 1914. les instincts des derniers descendants du romantisme. Ballottés entre. le doute et la révolte, ils cherchaient à trouver un point d'appui dans cette pénombre que la Sorbonne et le régime. obscurci par le Panama, projetaient autour d'eux. Les uns, cramponnés 'à, leur religion, bravaient la tourmente. Les autres se débattaient dans le courant. Certains, au nom de la liberté, écrasaient desootiquement les malheureux qui ne partageraient pas leur opinion. Mais, en dépit du tumulte, les sentiments dominaient. D'irréductililes adversaires conservaient une estime mutuelle et s'aimaient dans un passé' qu'ils tentaient de prolonger. Après M. Daniel Halévy, voilà que la belle œuvre Noire Péquv = des frètes Tharaud nous raconte cette tragédie intérieure. Ceux d'hier, il est vrai, lancés dans la mêlée, subtilisaient, en analysant leurs états d'âme, et ils épiloguaient leurs idées, à loisir. Néanmoins, ils restaient dans Za lignée de leur race et peinaient consciencieusement. ,LeS*ar(1) Voir le Gaulois des 10 et 25 juin, 20 juillet, 12 août, 7 et 19 septembre. 21 octobre 14 novembre. 2? décembre 1925 et das 3 mars iet 11 avril 1926.

rivistes d'alors seraient les naïfs de notre présent. Ceux d'hier commençaient à posséder leur métier' lorsque sonna le tocsin de la guerre. Leurs tempes, déjà, blanchissaient. Trop jeunes après la défaite, ils étaient presque trop âgés pour .participer à l'épopée. D'aucuns, parmi les survivants, ont été magnifiques d'héroïsme calme et superbes par le don d'euxmêmes. Simplement, ils s'offraient en exemple, parfois aux côtés de leur fils. D'autres sont tombés, le nom de la France sur les lèvres, les yeux ouverts sur le ciel et l'âme toute ensoleillée ^ar les visions du foyer rui rayonnaient sur leur sublime martyre. Mais, combien, aussi, abîmés par les épreuves, courbés par les ans qui comptaient triples c'était, alors la baisse de la vie ont repris cruellement leur, tâche et trouvent de nouveaux semeurs sur le sol qu'ils avaient défriché. Que subsistaitil des pousses qu'ils avaient cultivées? Leurs aînés, à l'abri, avaient'entretenu leurs propres jardins, et leurs cadets envahi le domaine des absents. Le retour au travail de ces fils prodigues embarrassait les ancêtres et les neveux. On fit palace nette pour ceux de demain, ce demain sur lequel spéculaient encore les imprudents qui ne le verraient pas. Tout de même, cela valait la peine de souffrir c'est la conclusion à tirer de cette aventure. Il manque un feuilleton ou deux au roman, -Les belles pages, les plus belles, sont les pages que l'on n'écrit pas. Quinquagénaire », crie le chœur des satisfaits combla et dès aspirants à la fortune.

Il y a des nuits en Provence,' de larges nuits transparentes, où coassent les grenouilles, cependant que, remplissant les trouées du silence, le rossignol exhale ses soupirs et que palpitent les étoiles sur le firmament. Ces nuits-là semblent être faites pour les rêveries, les mélancolies, pour les bercements d'espérance en espérance qui, ont porté la génération sacrifiée.

Albert-Emile Sorel

LA Vit QUI PASSE

Adieu au Nouveau Cirque Des générations de' Parisiens ont connu et connaissent. encore le Nouveau-Cirque. On sait qu'il doft très prochainement disparaître. Les dernières représentations ont eu lieu à la fin du mois dernier; 'ses portes sont closes et déjà, dans la vaste enceinte aux trois quarts vide, retentissent chaque jour la voix des déménageurs et le bruit des marteaux. Quelle destination nouvelle sera affectée à l'immeuble ? On ne peut Ja préciser au juste. Banque, garage, compagnie d'assurances ? .Ne nous attardons pas à cette controverse d'information pure: on se uoute bien que, là encore, la fantaisie va perdre ses droits, et c'est vers le passé,. d'hier et d'avanthier, qu'il est mélancolique et séduisant de tourner les yeux.

Le premier directeur du Nouveau-Cirque fut Donval, un bien curieux homme, portant beau, et qui débuta dans la vie sociale comme. porteur à la Compagnie du Nord. Thérésa, qui chantait alors à l'Alcazar d'Eté, le remarqua pendant qu'il besognait en service dans la gare de Cires-lesMello scène non de mélo, mais de vaudeville et, comme dans la chanson, ils s'aimèrent, ils s'épousèrent. Quel démon envahit par là suite le ciel de la- lune de miel ? On ne sait. Mais, pour Donval, la liquidation de cette communauté pittoresque fut, pour son profit, la direction du Nouveau-Cirque. Les noms de Footitt et de Chocolat, qui s'y répandirent en prouesses, sont devenus légendaires. Pendant des années, les deux clowns inséparables, le Britannique et le nègre, y brillèrent par les acrobaties de leur spirituelle bêtise. Et se doute-t-on que le talent de Footitt fut à ce point goûté du public que certaines familles de la société eurent recours à ses qualités de souplesse pour enseigner la gymnastique à leurs enfants ? C'est également au Nouveau-Cirque que parut le sauteur Higgins et que Piérantoni et Saltamontis créèrent le fameux jeu du chat, où les talents d'adaptation féline combinent les dérobades les plus inattendues. II connut vraiment, à, une certaine époque, les flammes capricieuses de la mode. Ses jeux hippiques sont. demeurés célèbres, des écuyers en renom s'y exhibèrent longtemps, et Philis, qui avait déjà conquis une belle célébrité au cirque des Champs-Elysées, bénéficie au, NouveauCirque d'une telle vogue que ses services furent sollicités pour le dressage des chevaux de l'Ecole de guerre. On trouve de cette anecdote un soùvenir curieux dans l'ouvrage, devenu classique, du général Bonnal, intitulé Méthodes d'équitation, où l'on voit, dans plus d'une photographié, Philis tenant en bride ses montures nerveuses. Et qui ne se souvient d'Emillenne d'Alençon, alors au plein de sa gloire galante`; et figurant dans le numéro dit des « lapins » ? Spectacle cocasse, car les lapins n'étaient rien moins que savants et causaient, par leurs galopades inuisciplinées^à la fois l'hilarité des Parisiens, friands d'une attraction rare pour eux, et la colère des provinciaux, qui se croyaient volés, La collection du Courrier Français abonde en croquis sur des scènes de ce genre, et l'on y découvre,aussi le cabaret, imité du Chat-Noir, qui se trouvait au premier étage et où le chansonnier Delmet fit ses débuts. Les arènes nautiques furent une des innovations sensationnelles du Nouveau- Cirque « Tout le monde à l'eau! était la clôture de chaque pantomime finale et la piste aujourd 'hui condamnée inaugura le cake-walke et fut la première à être revêtue, au lieu de sable, d'un tapis amovible, ce que les hommes de l'art considérèrent à l'époque comme une hérésie.

Pour être dans le ton du jour, on devait, après avoir pris son fauteuil, se tenir dans le passage menant des écuries à la piste. C'est là qu'on distinguait le peintre Gervex, le visage un peu crispé de Paul Hervieu et la silhouette de René Maizeroy, fidèle au camélia blanc que le chic « fin de siècle » imposait aux boutonnières. Le public, d'ailleurs entre 1890 et 1900 surtout. période de splendeur du Nouveau-Cirque ;se retrouvait à certaines places, identique et choisi, les fidèles se connaissaient tous et, de façon générale, la vulgarité ne marquait ni les applaudissements ni les rires. Bientôt le souvenir du Nouveau-Cirque aura rejoint celui des frères Franconi, dont, pendant un certain temps, la salle fameuse se tint justement non loin de l'emplacement actuel du n° 251 de la rue Saint-Honoré, et une fiche de plus s'ajoutera au dossier du, Paris qui passe. Ainsi va le monde.

Gaëtan Sanvoisin

Qu'adviendra-t-il du Ministère?

La rentrée des Chambres s'annonce mal pour le gouvernement. Les radicaux de la Fédération de la Seine lui ont signifié son côngé et les socialistes ont signé son arrêt de mort. Les mali'dresses de M. Raoul- Péret dans l'affaire de la caisse d'amortissement, l'attitude de M, Jean Durand le jour de la fête de Jeanne d'Arc èt `les orocédés du ministre de l'instruction .publique vis-à-vis des catholiques leur ont aliéné la droite. Où le cabinet trouvera-t-il une majorité? Une fois de plus se vérifiera la' parole de M. Briand qui, il'y a deux ans, .au lendemain des élections, déclarait à qui voulait l'entendre qu'il serait impossible de gouverneur avec une telle Chambre. Le pays, qui souffre, qui pâtit, commeuice à entrevoir cette vérité et se détourne avec dédain de son Parlement. Vous entende? dire. couramment qu'il n'y a aucune mesure de salut public à attendre'des Chambres. Leur discrédit est complet.

Profondément désemparée, atteinte dans ses œuvres vives, la classe des petits bourgeois français; ne sait à quels saints se vouer: Elle est à prendre. La révolution a fait des. prosélytes parmi elle. La dernière élection de Paris en est la preuve. Mais combien de petits commerçants, de fonctionnaires et autres bourgeois qui'ont voté pour les communistes ne leur ont donné leurs suffrages qu'en manière de. protestation contre nos dirigeants. « Il faut balayer tous ces incapables et tous ces profiteurs », disait avant-hier la réunion de la Fédération un de ces radicaux qui poussent imprudemment il l'alliance de leur parti avec les communistes. Bien fous ceux qui, dans ces conjonctures, mettent leur espoir dans l'organisation syndicaliste. Telle qu'elle est conçue, en vue de la lutte des classes et de l'expropriation de la bourgeoisie par le prolétariat, il n'y à à attendre, croyons-nous, d'un syndicalisme qui tend au soviétisme, que ruiné et que mort.

Au fond, l'idée la nlus populaire en France à l'heure actuelle ne serait-elle pas celle qu'émettait M. Coty en prenant possession du Figaro, à savoir qu'il faut remettre les affaires de la France entre les mains d'hommes nui ont fait leurs preuves en gérant au mieux leurs propres intérêts. On est si convaincu aujourd'hui dans notre* na.ys qu'un ministère de politiciens, soumis aux exigences des partis qui s'aïïrohtéht au Parlement, ne fera pas mieux qu'un autre qu'on se désintéresse complètement de la vie ou de la' mort d'un cabinet. « M: X. ou M. Y. peu impoéte entendez-vous dire. La vie n'en sera pas meilleure, le franc'plus haut coté et les brebis mieux gardées 1 Partout, dans tous les milieux, on réclame « des homm'es compétents

Ainsi revenons-nous par un détour imprévu à la conception du régime représentatif qui était celle des Burke, des Fox, des Pitt, en Angleterre, des Guizot et des Royer-Collard chez nous. Ces esprits distingués estimaient aue les intérêts vitaux du pays doivent être éludiés et administrés par les représentants de ce pays, mais ils n'admettaient pas que les majorités issues du nombre brutal et uniquement de ce nombre puissent constituer à elles seules cette représentation. Tous les grands collèges de la nation, toutes les compétences devaient être appelées à la gestion des affaire publiques. Beaucoup de Français coin, prennent qu'il faut en venir là ou aller à la banqueroute.

LA GREVE ANGLAISE

les Cheminots n'ont pas encore repris le travail

La grève générale anglaise est bien officiellement terminée effectivement elle ne l'est pas. La reprise du travail soulève, en effet, un certain nombre de points délicats sur lesquels des frictions se sont produites qui semblent devoir, entraîner des résistances partielles et des mouvements locaux. Ces difficultés entravent la remise en marche des rouages des transports et de l'industrie.

Les syndicats particuliers ont été chargés'de s'entendre avec les patrons pour toutes les questions de détail concernant la reprise du travail, tandis que le conseil général des l'rade-Unions s'est réservé les questions de principe.

Les journaux

Les propriétaires de journaux ont décidé que les grévistes qui n'avaient pas repris le travail le 12 à misU ne seront pas réintégrés avant qu'une conférence de l'Association ait pris une décision sur les conditions de leur réintégration.

Or, le Congrès des Trade-Unions publie un manifeste qui déclare notamment « il est impératif que les contrats, accords et conditions qui existaient avant la grève soient maintenus. Le Congrès a reçu plusieurs nouvelles de ,tentatives d'imposer des conditions humiliantes. Si le' ïradeUnionisme est'attaqué-et si les patrons peursistent dans leurs tentatives, les Unions résisteront de tout leur pouvoir. »

Les cheminots

Les mêmes difficultés se sont produites, en ce qui concerne la réintégration dés cheminots. L'Association des directeurs de chemins de fer a annoncé qu'elle reprendrait immédiatement autant d'hommes qu'il lui serait possible. Les autres seront réintégrés plus tard et des conditions spéciales seront appliquées à ceux qui ont cessé le travail sans préavis ou qui se seront livras des actes de violence.

Aussi les comités exécutifs de la Fédération nationale des cheminots, du syndicat des mécaniciens et chauffgurs de.iocomptives et de l'Association des: employés de

Curtius

bureau ferroviaires se sont-ils réunis hier après-midi.. i Une longue discussion a eu lien à la suite de laquelle il a été décidé qu'en raison des difficultés concernant la réintégration des grévistes, les comités exécutifs des trois ordres ci-dessus ordonneront à tout le personnel des chemins de fer due continue la grève jusqu'à ce que des assurances satifaisantes aient été données.

Toutes les sections des organisations intéressées dans tout le royaume-uni ont reçu 'des. télégrammes'annonçant cette décision qui a été également communiquée coinpagnies de chemins de fer.

Une déclaration gouvernementale De source gouvernementale, on déclare à la suite de ces incidents, qu'il faut un minimum de trois ou quatre jours avant que les services soient réorganisés. On ajoute que les instructions adressées aux syndicats locaux par le congrès des Trade-Unions précisent qu'ils doivent attendre que dés ordres leur soient donnés avant que les grévistes reprennent le travail. Ce qui retardera la reprise de la vie normale.

En province

Bien que le travail ait repris en certains endroits on province, les grévistes continuent à s'abstenir en beaucoup d'autres, notamment à Manchester, Liverpool et Satford, les patrons se refusant à la réintégration complète.

Pour les cheminots particulièrement, les télégrammes reçues des différentes villes au syndicat central rle Londres disent qu'ils no retourneront à leur poste que dans les conditions d'un accord national.

Quelques incidents

On signale encore quelques incidents. Le plus grave, s'est produit Poplar, le quartier populaire de Londres. Une échauffourée o eu lieu la police a dû faire usage de matraques. Le maire, membre du syndicat des chemins de fer, un conseil 1er municipal, un clergyman et plusieurs femmes ont été blessés'.

Denys Meulhan

(Lire' en Dernière Heure, la séflrice de la Chambre des communes.)

Les Échos La question du pôle Nard.,

L'autre jour c'était le lieutenant Byrd à bord de son avion. Hier c'était Amundsen à bord de son dirigeable. Le pôle Nord a été survolé deux fois.

Assurément ce fut. chaque fois, un magnifique raid sportif. Mais combien certains préfèrent les rudes expéditions des explorateurs qui usèrent leurs forces ou perdirent leur vie à vouloir mettre le pied sur le point mystérieux, où aboutit l'axe terrestre. Peary y réussit, au prix 'de quelles luttes et 'de quelles souf- .frances Mais d'avoir survolé un moment le pôle Nord, d'y avoir jeté un rapide coup d'œil de haut et d'en être revenu ensuite, il semble, en dehors de l'event sportif et du risque incontestable,. qu'H n'en reste pas grand'-chose.

On juge à une « première de la] vogue que remportera telle pièce. L'inauguration du Café Anglais,, le restaurant de l'avenue des ChampsElysées., a été la fête de ^esprit,, de l'élégance et de l'art culinaire. Tout fait 'prévoir le succès de cet établissement, où s'assembleront désor- mais les gens du monde, les gens d'es- prit, le Tout-Paris..

La jeunesse et la vie de l'esprit. La grande salle des Sociétés savantes entendra lundi prochain, à huit heures quarante-cinq du soir, M. Léon Bérard sur 'l'avenir intellectuel de la jeunesse contemporaine. Les lettrés se réjouissent d'aller applaudir la parole, toujours au service de la pensée française, de celui qu'ils aiment à considérer comme le ministre in partiales de l'instruction publique.

Le plus beau choix de meubles, laques, broderies et objets anciens d'Extrême-Orient se trouve à la- Maison des Bambous (Perret- Vibert), 170, boulevard Haussmann.

De M. C.-M. Savarit, à Paris

« Cherry Rocher », divin breuvage,9 Paf toi l'athlète, sans efforts,

Se distingue dans tous les sports,

Çar tu donnes force et courage!

Le monument de Cervantes.

Ce monument sera érigé à Madrid, sur la place d'Espagne, où aboutira la fameuse Gran Via actuellement en construction et qui transformera la physionomie de la capitale espagnol. Les frais en seront couverts par une souscription nationale.

Il y a déjà de nombreuses années que ce monument est projeté. Un concours fut institué pour son érection. Cinquante-trois projets ont été présentés et parmi ceux-ci c'est celui de M. CoüllantVolera qui fut retenu.

Ces jours-ci, le roi Alphonse XIII présida, la réunion, tenue à l'Académie espagnole, du comité exécutif du monument qui devait rendre compte de ses travaux. Assistaient à' cette réunion plusieurs membres du gouvernement espagnol, de nombreux membres du corps diplomatique et quantité de personnalités espagnoles.. Après qu'Alphonse XIII eut déclaré la séance ouverte, M. Belda; secrétaire des -travaux du comité, rendit compte de ces travaux. Il déclara que quand la base du-monument aurait sept mètres, sur les quarante mètres projetés, le moment serait venu de donner une nouvelle impulsion à la souscription, non seulement en Espagne, mais dans les pays qui parlent la-langue de-Gervârites. Il annonça' quel

le comité avait résolu de s'adresser à de nombreux chefs d'Etat étrangers pour leur demander leur concours.

TEMPÉRATURE

Probabilités pour la journée du 13 mai Région parisienne vent ouest à nord-ouest modéré ou assez fort; moins doux, nuageux avec éclaircies et averses, quelques grains.

Même temps en toutes régions.

AUJOURD'HUI

9 heures. Salle Wagram: Ouverture de l'Exposition féline internationale.

14 heures. Courses à Enghien.

21 heures. -Société de géographie: Conférence sur, <i Les monuments mégalithiques des îles Baléares et de la Sardaigne ».

15 heures. Hôtel Jean Charpentier, 76, faubourg Saint-Honoré Exposition A. Jacovleff; son vopge au Centre-Aftique.

L'insurrection

polonaise

L'opinion française suit avec une inquiétude bien compréhensible le développement de l'aventure tentée par le maréchal Pilsudski contre le gouvernement ;de M. Wittos. S'agit-il d'un simple pronunciamiento sans lendemain ou d'un commencement de guerre civüle ? L'absence d'informations officielles et de témoignages contrôlés permet toutes les hypothèses et légitime toutes les craintes.

Le maréchal Pilsudski, ex-président de la République polonaise, se vit contrainit par le' premier gouvernement de IM. Wittos, en d'abandonner ses fonctions de chef d'état-major général et de généralissime de l'armée polonais. Réduit à l'inaction politique par le parti conservateur, il en éprouva un ressentiment amer. Sa popularité resta intacte parmi les troupes, et il garda tout son prestige dans le corps des officiers qui voyaient en lui le réorganisateur de l'armée et le glorieux défenseur de Varsovie contre la ruée bolcheviste. Il semble bien qu'il n'ait pas eu de peine à cristallisez autour de lui tous les mécontentements suscités par la triple faillite de ses adversaires politiques en matière financière (on sait l'échec de la tentative de stabilisation du zloti, suivie d'un effondrement complet, qui réduisit à presque rien les traitements d'officiers et de fonctionnaires) et sur le terrain diplomatique (échec de la candidature polonaise à un siège permanent au conseil de la Société des nations) enfin, conclusion de l'accord germano-soviétique de Berlin, qui place la Pologne, ruinée, démoralisée et politiquement divisée, entre l'enclume allemande et le marteau moscovite. La crise ouverte par le coup d'Etat de Varsovie est particulièrement alarmante, au moment même où succombe à Berlin le gouvernement signataire des accords de Locarno et où s'affrontent IL, tendance monarchiste, si formidablement appuyée par le vieux parti militaire allemand, et la tendance républicaine, encore si peu sûre d'elle-même. Jamais la Pologne, qui eut tant 'de mal à 'ressouder les trois tronçons de son territoire et de ses populations asservies pendant deux siècles h l'empire russe, à la Prusse et à la double monarchie austro-hongroise, n'eut autant besoin d'union nationale et d'unité de direction au cours de sa tragique histoire.

Saint-Réal

Le maréchal Pilsudski à Varsovie Prague, 13' mai.

L'agence Czteka reçoit la dépêche suivante de Varsovie, 12 mai

« Quand a été connue la nouvelle dumon| voment du .maréchal, Pilsudski, le conseil des ministres s'est immédiatement réuni sous la présidence du chef de l'Etat et a décidé de faire en sorte qu'une attaque par des forces armées soit épargnée à la capitale.

» A 18 heures, les troupes du Pilsudski se trouvaient à Praga. Le pont reliant ce faubourg- à Varsovie, qui était occupé par les troupes gouvernementales, a été évacué par celles-ci, de façon à laisser l'entrée libre aux troupes du maréchal, lesquelles entrèrent dans la ville à 20 heures, sans avoir livré combat. n Un nouveau conseil des ministres a été convoqué dans la soirée, mais on ne sait quelles décisions y ont été prises, les communications ayant été depuis interrompues avec l'étranger.

Le maréchal maître de la Pologne' Berlin, 13 mai.

On apprend de Varsovie que le maréchal Pilsudski a pris la direction des troupes et le commandement de l'état-major. Toutes les communications télégraphiques et télé- phoniques avec la Pologne sont soumises à la censure. La Pologne est à peu près coupée dans ses communications avec l'étranger. Les relations via Lode, qui étaient possibles il y a quelques heures encore, ne le sont, pratiquement plus. A Dantzig, dont le territoire est également coupé d'avec la Pologne, on ignore à peu près ce qui se passe à Varsovie Le bruit court cependant qu'un contre mo'uve- ment nationaliste serait déclenché et que des éléments de droite marcheraient sur la capitale polonaise pour établir le gouver- nement Wittos et combattre les troupes de Pilsudski,

Le prix des pommes de terre et la grève anglaise,

Saint-Brieuc, 13 mai,

Le prix des pommes de terre de primeurs, qui, dans, les premiers jours des grèves anglaises, était, tombé dans dés proportions telles qu'on put croire à un effondrement rapide des cours, est re- monté très sensiblement, atteignant à nou- veau .les tarifs: pratiqués il y a quinze i jours.

Pour arriver à ce résultat, les agriculteurs se sont entendus pour n'arracher qu'une très petite quantité de tubercules.

Le Coq

La Crise allemande M. Gessler chargé de l'intérim

de la chancellerie

Berlin. 13 mai.

Une note officielle annonce que, conformément au désir exprimé, le maréchal Hindenburg a déchargé M. Luther de ses fonctions de chancelier et a confié à M. Gessler, en qualité de plus ancien ministre, l'intérim de la chancellerie dans le cabinet qui est chargé d'expédier les affaires courantes.

Différentsiftoms sont,mis en avant pour succéder à M. Luther. Les uns prétendent que le candidat favori du président, Hindenburg serait l'ex-ministre de l'intérieur, docteur Jarres. On parle aussi de certains chefs du parti populiste.

La Gaüette de Voss conclut que le président confiera peut-être aujourd'hui même à M. Gessler la formation du cabinet. Des pourparlers ont commencé hier soir entre les chefs des partis de la coalition de même qu'entre les représentants du centre et les socialistes. Les pourparlers se poursuivront aujourd'hui. Il est possible que von Hindenburg reçoive dans la journée les chefs des partis.

LES RELATIONS AÉRIENNES

ENTRE L'ALLEMAGNE ET LA FRANCE

Le Bourget, 13 mai.

Le premier avion venant d'Allemagne est arrivé à l'aéroport à 13 h. 26 avec sept passagers à bord.

Cet appareil était piloté par Lucien Cou- pet et avait quitté Cologne à 10 h. 09.

Athènes, 13 mai.

Le conseil des ministres a décidé, pour des raisons d'économies, de dénoncer les contrats de la mission militaire française et de la mission navale anglaise, dont les membres quitteront prochainement la Grèce.

Le général Girard, avec un ou deux membres de la mission française, restera pour terminer les cours commencés. Le gouvernement paiera les indemnités prévues par les contrats.

Le Contribuable français est champion du monde

P-eut-être serait-il excessif de prétendre que ? contribuable français jouît à l'heure présente d'un état d'esprit propre à la rédaction d'un nouveau traité De vila beata, à l'imitation du précepteur de Néron. Mais il est, iL coup sur, éminemment préparé pour rédiger, à l'instar de Theodore' Roosevelt, un commentaire théorique et pratique sur la. Vie intense.

Il est le but vers lequel convergent avec une constance inlassable les pensées du législateur, pensées nocturnes comme pensées diurnes, car les restrictions sur le travail de nuit s'arrêtent au seuil du Palais-Bourbon et du Palais du Luxembourg.

En moins d'un an nos deux assemblées législatives ont voté, sans compter, la loi du 4 avril 1926 et la loi de finances du 28 du même mois, plus de huit cents articles concernant les régies financières. En fait, denuis la loi du 13 juillet 1925 avec ses trois cent vingt-trois articles, le Parlement s'est livré à la fabrication en série de lois fiscales loi du 4 décembre 1925 aui a créé les impôts additionnels, loi du 31 décembre qui l'a amendée sur certains points, loi du 4 avril 1926 portant création de nouvelles ressources fiscales, loi de finances du 28 avril.

Il appartient au contribuable français de témoigner un juste orgueil de ces attentions répétées du .Législateur, car elles ont fait de lui l'incontestable champion du monde. Incontestable certes, mais néanmoins injustement contesté par quelques envieux, jaloux que le titre ait été arraché de leurs,mains. Récriminations vaines d'ailleurs et qui le deviendront chaque jour davantage car la couronne qui ceint le front du champion du monde ne peut manquer de s'enrichir de nouvelles épines fiscales. Ce jour-là, les challengers découragés s'inclineront définitivement.

Indépendamment de cette gloire internationale si hautement flatteuse, le contribuable français iouit à l'intérieur de ses oropres frontières d'un privilège, on pourrait presque écrire d'un monopole, qui est peut-être la chose à laquelle il soit le plus sensible.

Dans la masse des citoyens il représente une élite, une manière de bâtait- Ion sacré aux rangs sans cesse réduits. C'est, ce qu'il est aisé de prouver par des chiffres. Mais ouvrons le livre magistral de M. Lucien Bocquet, président de la commmission des contributions directes. Nous y lisons ceci « Le privi- lège est à la base de l'impôt sur le revenu par la consécration du principe de l'abattement, principe qui renferme san3 doute une part d'équité, mais qui n'en reste, pas moins fort dangereux avec des assemblées politiques trop incitées à fa- voriser une clientèle par le développement d'exonérations oui menacent d3 faire dégénérer l'impôt en un tribut prélevé sur une classe toujours plus réduite de contribuables., et d'autant plus lourd que le législateur entend naturellement récupérer sur cette minorité d'assujettis ce qu'il perd sur la majorité des exonérés. »

Examinons les chiffres puisés à la même source et tirés de la statistique les rôles primitifs et supplémentaires à la date du 31 décembre 1923.

Les vingt-deux milliards de revenus mposahles à l'impôt général acquittent, iu taux moyen de près de 6 pour cent,


(Un milliard trois cents millions de francs. ;Ce qu'il convient de souligner particulièrement, c'est que près de un milliard, ,isoit 75 pour cent du produit total, est payé, au taux moyen de 20 pour cent, par moins de 22,000 contribuables sur 630,000 figurant au rôle.

L'auteur conclut « L'impôt sur les revenus ne s'applique qu'à une minorité 'de contribuables et, dans cette minorité, l'est une minorité qui est appelée à ac-,quitter là plus grosse part de l'impôt. » Ainsi la minorité possède dans son sein une aristocratie. A la date précitée, cette aristocratie comprenait deux cfliit seize membres qui payaient francs, soit, par tête, une moyenne de un million quatre-vingt-deux mille deux cent quatre-vingt-neuf francs 35 centĩ mes. Et il ne s'agit ici que de l'impôt général sur le revenu. Il n'est pas tenu compte des cédules.

La France, elle aussi, possède ses upper ten.

Et remarquons encore qu'il s'agit des chiffres de Il y faudrait aujourd'hui ajouter les impôts additionnels, soit 20 pour cent en plus en ce qui concerne l'impôt général. Ce n'est pas tout. Il y a la taxe civique créée par la loi du 4 avril 1926. Elle constitue, en,fait, pour les assujettis à l'impôt générai, une taxe progressive frappée sur un impôt luimême progressif.

Je le répète le contribuable français est le champion du monde toutes catégories, comme disent les hommes de sport., Fiscus

Souvenirs du premier t

marin conférencier

On a célébré, samedi dernier, le cin- quantenaire de la création de cette Ecole supérieure de guerre l'école du haut commandement, la pépinière des généraux qui furent les grands artisans de la victoire en même temps que leurs admirables soldats en étaient les bons ouvriers.

Douze ans après la fondation de cette importante institution, en 1888, le chef d'etat-major de l'armée, le général Haillot, estima qu'il convenait de compléter îles connaissances de l'élite de nos officiers en ce qui touche le mode d'utilisation de la force militaire française tout entière, par l'adjonction au programme des cours de quelques conférences sur la marine.

M. de Freycinet, alors ministre de la guerre, esprit très ouvert, très judicieux et très souple, d'ailleurs, accueillit l'idée avec faveur et pria son collègue de la-marine, l'amiral Krantz, de désigner un officier de son département pour faire ces conférences. On voulut bien penser à moi, parce que, de 1884 à 1887, j'avais publié dans la Revue maaritime une série d'études sur « les opérations combinées des armées de terre et de mer » peut-être aussi parce que, sous le pseudonyme de Charles Rope, j'avais laissé paraître un livre d'anticipations militaires dans le goût de la célèbre « bataille de Dorking », où je donnais généreusement la victoire à la France, grâce, bien entendu, à l'habile emploi d'une flotte qui, à cette époque, avait encore une incontestable supériorité.

C'était en pleine crise morale de l'affaire Schnœbelé. On sut quelque gré à l'auteur (bientôt découvert) de « Rome et Berlin » de la confiance communicative, paraît-il, qu'il témoignait en fa,veur de nos armes.

l'a perspective de voir un officier de .vaisseau parler des Il facultés » de la force navale Jrançaise devant les futures chefs de l'armée ne fut cependant pas du goût de quelques « particularistes » d-3 la marine, si j'ose ainsi dire, et des mieux placés. Le préfet maritime de Toulon hasarda de faire certaines représentations au ministre quand il reçut l'ordre de me diriger sur Paris « Armés du cours qui va être fait à l'Ecole de guerre sur les diverses modalités du concours que la marine peut, théoriquement, prêter à l'armée, disait M. le vice-amiral X. les chefs militaires pourraient, en temps de guerre, exiger de nous des services qui paralyseraient l'action immédiate, en haute mer, de nos escadres.

C'était attribuer à de simples entretiens d'un lieutenant de vaisseau avec des officiers subalternes de l'armée une importance bien grande. Tel fut le sens de 'la réponse de l'amiral Krantz, qui réitéra nettement son ordre. Quelques jours après j'étais à Paris.

Quand je me présentai à l'hôtel de la rue Saint-Dominique, je n'étais pas .tout a fait rassuré sur l'issue de mon entretien avec M. de Freycinet. On m'avait averti, en effet, qu'il avait personnellement un candidat officier beaucoup plus ancien que moi et sorti d, l'Ecole polytechnique pour ce poste, envié déjà, de conférencier à l'Ecole supérieure de guerre. Je me te. nais donc sur mes gardes.

Le coup fourré qu'on m'avait fait prévoir me fut porté brusquement, avec le plus aimable sourire « Vous paraissez bien jeune, mon cher capitaine, dit le ministre. » J'avouai que je n'avais que trente-six ans. Et vous ne les portez pas, ajouta M. de Freycinet avec une flatteuse inclinaison de tête. Pensezvous avoir déjà, sur toutes les choses si compliquées de cette marine, des connaissances assez étendues et des opinions assez arrêtées pour pouvoir vous charger de l'enseignement auquel vous êtes appelé?

C'était net. Je répondis de mon mieux, sans trop d'assurance, sans fausse modestie non plus. Il était d'âilleurs évident flue, si petit clerc que je pusse être dans les délicates et hautes questions d'organisation et d'administration de la marine que semblait viser le ministre de la guerre, j'en savais tout de même beaucoup plus ayant déjà dix-neuf ans de services que mes camarades de la guerre et futurs auditeurs. Et au demeurant, il s'agirait. dans mes conférences, d'opérations de guerre et non pas de concepts administratifs.

M. de Freycinet n'insista pas. Je pense que la subtile « souris blanche » avait voulu, pour une fois, jouer le rôle du chat. C'est égal j'avais vu luire des baïonnettes dans les buissons et je gardai quelque temps une impression assez

désagréable de cette escarmouche, bénigne en somme.

La parfaite, l'amicale bienveillance du général Lebelin de Dionne, qui commandait l'Ecole de guerre, m'aurait d ailleurs fait oublier un accueil encore moins. nuancé. Je fus aussi très aimablement accueilli par le cadre en'sei-;gnant, qui comptait d'éminentes personnalités militaires, les Langlois, les Bonnal, les Tartrat, les Maillard, sans parler d'une pléïade de chefs de bataillon et d'escadrons qui devaient, un quart de siècle plus tard, commander les armées rangées, en août le long de notre frontière les Lanresac, de Langle de Cary, Dubois, Ruffey et, après quelques semaines, lorsque' fut constituée la 70 année, le futur maréchal Foch.

Le très distingué historién militaire que j'ai eu le vif plaisir de retrouver ici, le colonel Roussèt, était, lui aussi, du nombre de ces jeunes officiers supérieurs que leurs mérites variés destinaient à de belles carrières.

J'avais quelques mois pour préparer mes conférences, la période des cours théoriques pour l'année 1888 étant terminée lorsque j'arrivai à l'Ecole. La première fois que je gravis les marches de l'estrade de la salle des conférences et que je vis dans une sorte de brouillard ces quatre-vingts têtes d'officiers qui me regardaient avec une curiosité très marquée, et quand je pensai qui! fallait, coûte que coûte, faire honneur ait bouton de la marine, je crus un moment que la parole allait me manquer. Mais non. Après un exorde « approprié et peut-être un peu balbutié, je me lançai bravement dans le sujet de la « stratégie navale que j'avais médité, trouvant, je crois, quelques raisons de distinguer cette stratégie de celle des armées de terre. Et. en définitive, au bout de l'heure dont ie disposais, il me sembla que mon difficile auditoire était conquis.

Ce fut, d'ailleurs, l'avis du directeur des études, le colonel Delambre, depuis général de division du génie, qui avait assisté à cet impressionnant début. Je me hâtai d'en aller porter la bonne nonvelle à la rue Royale. Il y avait alors, au personnel, un chef, le capitaine de vaisseau de La Chauvinière, qui était l'homme le plus renseigné et le mieux renseigné du monde. Quand je lui dis « que ça avait bien marché », il me répondit paisiblement « Je le savais. » Comment le savait-il ? Songez que le téléphone n'existait pas alors, du moins dans les ministères. Il avait dû envoyer un « observateur à l'Ecole militaire. Dame il s'agissait toujours, n'est-ce pas ? du bouton de la marine.

Amiral Degouy

Les Souscriptions volontaires

Un appel aux populations des colonies Le comité de propagande en faveur de la contribution volontaire a adressé aux populations des colonies, pays de protectorat et territoires sous mandat de ia France un appel dont voici la conclusion « Aussi, tous ceux qui, nés dans les Frances d'outre-mer, ont vu se transformer leur existence sous une action civilisatrice et généreuse, tous ceux qui s'y sont établis pour y bénéficier de la paix française, tous ceux de nos compatriotes enfin qui y ont créé et développé des entreprises entendront-ils notre appel ? Nous en avons pour garants le loyalisme, la clairvoyance, le dévouernent patriotique qui les ont toujours guidés et qui vont lés unir une fois de plus dans un même élan pour la France.

Le Comité. Le Président Maurice Bloch, procureur général près la Cour des comptes.

Les vice-présidents Messimy, sénateur, président de la commission des colonies au Sénat, président du Comité de l'Océanie française

Diagne, député, président de la Comrnission des colonies il, la Chambre Les membres du Comité

Accambray, délégué de la Guinée au Conseil supérieur des Colonies

Angoulvant, député de l'Inde

Archimbaud, délégué de la NouvelleCalédonie au Conseil supérieur des colonies

Le général Archinard

Artaud, président de l'Institut colonial de Marseille

La Banque de Paris et des Pays-Bas a avisé le ministre des finances qu'elle sous·crivait pour.un million.

M. Raoul Péret; ministre des finances, a présidé hier après-midi au Stade de Cotombes une manifestation sportive dont la totalité de la recette est destinée il. la caisse d'amortissement pour le relèvement du franc.

Il s'agit d'un match de football entre l'équipe de France et le team de l'Olympique de Marseille.

bes événements de Syrie La férocité des Druses

Marseille, 13 mai.

Le paquebot Lotus, courrier de Syrie tt de Turquie, est arrivé ce matin à Marseille avec 514 passagers, parmi lesquels les 121 membres de la deuxième croisière organisée par « Bruxelles médical ». A bord se trouvaient quelques militaires de l'armée d'Orient ayant participé à la reprise de. Soueida.

« La ville de Soueida, a déclaré l'un d'eux, n'a pas été détruite. Des maison ont souffert et l'ennemi s'est particulièrement acharné sur tout ce que les Français avaient récemment construit la grande école, les pompes élévatoires, le musée. La fureur sauvage des Druses s'est exercée jusque sur les morts, et le major britannique 'Salisbury, qui accompagnait la colonne Andréa, a pu constater que la tombe d'un ami avait été profanée, les ossements dispersés.

» Les troupes françaises sont installées dans Soueida. Leur victoire marque la fin de toutes les illusions que pouvait nourrir Sultan Attrache.

» .Celui-ci, du reste, s'est rapproché de la frontière de Transjordanie, vers le sud dü Djebel. Peut-être entrevoit-il déjà la retraite dans ce pays. De nombreux Druses ont témoigné des procédés abominables du Sultan Attrache à l'égard de la population druse, suspecte de tiédeur à son égard piller et incendier les maisons, couper les mains des hésitants ou des ad" versai res.

» On raconte qu'un médecin de la suite d'Attrache est spécialement chargé de pratiquer ces effroyables mutilations. w

LES MONDANITÉS

LES COURS

Rappelons que c'est demain, à midi, que sera célébré, en la basilique de Notre-Dame, le service pour le repos de l'âme de Monseigneur le Duc d'Orléans.

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Vendôme ont, en quittant leur résidence de Cannes, passé quelques jours en leur château de Tourronde, sur le lac de Genève, et arriveront par la route à Neuilly, avec leurs enfants, le Duc de Nemours, la Princesse Marie-Louise d'Orléans, comtesse de Chaponay, et le comte de Chaponay, de façon à assister au service funèbre célébré demain, à midi, pour le repos de l'âme de Monseigneur le Duc d'Orléans. S. A. R. le Duc de Vendôme a quitté Cannes pour se rendre au château de Touronde, où S. A. R. Mme la Duchesse de Vendôme l'avait précédé.

LES AMBASSADES

Mme Sheldon Whitehouse, femme du conseiller de l'ambassade des Etats-nis, a donné, mardi, une brillante soirée dansante pour sa nièce, Mlle Véronique Ramsay, fille du baron et de la baronne Ramsay.

Parmi les invités: LL. AA. RR. la Princesse Nicolas de Grèce et les Princesses Elisabeth et Marino de Grèce, duchesse et Mlle des Cars, princesse Jacques de Broglie et princesse Diane de Broglie, prince et princesse de La Tour d'Auvergne, princesse Alphonse et Mlle de CaramanChimay, marquise et Mlle de Mun, princesse Guy et Mlles de Faucigny-Lucinge, marquise et Mlle Dadvisard, marquise de Talléyrand-Périgord, marquise et Mlle de Bonneval, comtesse Francis et Mlle de Castéja, lady Wester Wemyss, comtesse et Mlle de Viel-Castel, comte Pierre et Mlle de Durfort, princesse et Mlle Soutzo, marquise et Mlle de Venevelles, marquise et Mllë de Vogué, M. et Mme Parmely Henrick, Mlle Romano Avezzana, colonel et Mme Bentley Mott, marquise et Mlle de Laurens-Castelet, marquise et Mlle de Marescot, vicomtesse de Dampierre, marquis de Castellane, .miss Sherman et Mlle Abdel Messi, Mlle Orlowska, Mlle Landa, Mme et Mlles van Heukelom, comtesse Octave et Mlle de Kergorlay, comtesse de Rougemont, comtesse Charles de Polignac et Mlle Jaunez, Mme d'Eichthal, vicomtesse et Mlle Benoist d'Àzy, Mme Levée et Mlle Avery, M. et Mme Hallett Johnson, M. et Mme Christian Gross, baronne Robert et Mlle de Rothschild, Mme et Mlle de Yturbe, Mme Ernest et Mlle Mallet, comte du Bourg de Bozas, marquis de Brazais, comte G. de Pomereu, comte A. de Castéja, marquis de Migré, et. Bertrand d'Eichthal, comte Alain de Pourtalès, baron G. de Pellenc, comte Henri de Castellane, vicomte Obert de Thieusies, comtes F. et C. du Hamel de Breuil, M. des Crances, M. Pozzi, prince Charles d'Arenberg,' M. Howland, M. André de Fouquieres, comte de Ludre, comte François-René de Castéja, M. de La Huerta, M. Constantin Izrastzoff, etc. DANS LE MONDE

On fera de la musique chez la marquise de Saint-Paul le jeudi 20 mai, à quatre heures et demie.

Le goûter que la comtesse Louis de Chevigné devait donner le samedi 15 mai n'aura 'pas lieu en raison du décès du vicomte de Veye, son beau-frère.

Une soirée dansante des plus élégantes a été donnée, mardi, par la comtesse Robert d'Andigné pour les amies de sa fille.

Reconnu: princesse Alph. de Caraman et Miles de Caraman-Chimay, comtesse et Mlle de Montalembert, duchesse et Mlle des Cars, marquise et Mlle Costa de Beauregard, princesse J. de Broglie et princesse Diane de Broglie, marquise et Mlle de Bonneval, baronne Edouard et Mlle de Barante, comte et comtesse Pierfe «t Mlle d'Andigné, marquise et Mlle de Rougé, comtesse et Mlle de Rohan-Chabot, comtesse et Mlle de Saint-Aulaire, compte et comtesse d'Andigné, comtesse F. et Mlle de Mun, comtesse et Mlle de Viel-Castel, comtesse de Mandat-Grancey, Mlle de Bourbon et Mlle de Murard, comtesse et Mlle d'Oilliamson, vicomtesse et Mlle de Pomereu, duc et Mlles de Polignac, vicomtesse et Mlle Potier de Courcy, marquis et marquise des Isnards, marquis et Mlle Dadvisard, comtesse et Mlle Dauger, comtesse et Mlle de Guichen, baron et Mlle Fabvier, comtesse et Mlle de Choiseul-Gouffier, comtesse et Mlle'de Boisrouvray, vicomtesse et Mlle de Guichen, comtesse 0. et Mlle Costa de Beauregard, M. et Mlle Armand Marne, prince 0. de Broglie et princesse Marie de Broglie, baronne et Mlle de Bellescize, baron et baronne de Fontenay, comtesse et Mlle de Langle, marquis et Mlle dé Castelbxjac, comte et comtesse J..d'Harcourt et Mlle d'Harcourt, baronne et Mlle Reille, vicomtesse et Mlle de Sinéty, marquise et Mlle d'Aurey de Saint-Pois, marquis et Mlle de Chambray, marquise et Mlle de Leusse, comtesse et Mlle de La Toud' du Pin, comtesse et Mlle d'Indy, M., Mme et Mlle Le Provost de Launay, marquis et Mlle de Palaminy, comtesse et Mlle de Villoutreys, Mme et Mlle Viellard, Mme et Mlle Guyot de Villeneuve, vicomte et Mlle d'Alton, marquis et Mlle de Saint-Seine, Mlles de Canisy, de Chabrol, de Courcel, Terray, de Vasselot, Delapalme, de Miramon, de Pellenc, de Noue, miss Dairs comte H. Costa de Beauregard, comte de Bourbon-Busset, prince Ch. de Broglie, marquis de Rougé, comte de Rosanbo, comte de Salverte, comte de Mandxt-Grancey, comte X. de Montalembert d'Essé, comte de Cossé-Brissac, comtes de- Gramont, marquis de Migré, prince R. de Bcoglie, vicomte P. d'Armaillé, comte M. de Durfort, vicomte de Vitrolles, comtes R. et G. d'Andigné, comte des Roys, comte de Chavagnac, comte de Saint-Seine, marquis d'Aulan, baron H. de Balorre, comte Palfy, etc. La comtesse Jacques de Laistre vient de donner une matinée dansante restreinte pleine d'entrain pour les amies de sa fille.

Citons au hasard duchesse et Mlle de'Marmiér, duc et Mllé de Polignac, comtesse et Mlle d'Argenson, comtesse et Mlle de Rohan-Chabot, comtesse et Mlle de Guébriant, marquise et Mlles Dadvisard, marquise et Mlle de Triquerville, comtesse Robert et Mlle d'Andlgné, marquise et Mlle Costa de Beauregard, marquise et Mlle de Bérulle, marquise et Mlles de Marescot, baronne Edouard et Mlle de Barante, comtesse et Mlles de Bernis, comtesse et Mlle de Guichen, comtesse et Mlle de Ganay, Mlles de Murard, de Pomereu, d"Harcourt, d'Htiart, de La Moussaye, d'Hespel, de Montalembert, de Canclaux, de Laurens, de Courcy, de Quinsonas, de Wendel, de Thoisy, de Villoutreys, de Damrémont, Schneider prirçees de Broglie, prince de Carini, comte de Ludre, comte de Rougé, comte de Liedekerke, comte de Chavagnac, baron de Ravignan, baron de Thoisy, baron de Vauigirenant, baron de Waldner, vicomte de Tocqueville, MM. de Noailles, d'Argenson, de Grammont, de Ganay, Gérard de Fouquières, de Castéja, de Castries, de La Tour du Pin, du Hamel de Breuil, Jacques Niel, Costa de Beauregard, de Mac Mahon, de La Moussaye, baron P. de Pierfebourg,. vicomte de Blois, MM. de Guitaut, de Lévis-Mirepoix, de Dampierre, d'Hespel, de Bartillat, des Roys, de Courtivron, de Montfewier, etc.

En raison d'un deuil, le goûter que la duchesse de Duras devait donner demain samedi 15 mai est reporté au vendredi 21 mai. Un goûter très élégant a été offert, avanthier, par la baronne C. de Warenghien, née de Trétaigne. x

CARNET DE LA CHARITÉ

L'assemblée générale des membres de la S.S.B.M. du septième .arrondissement aura lieu 274, boulevard Saint-Germain, demain samedi 15 mai, à, trois heures et demie, sous la présidence de M. Jean Richepin, de l'Académie française, qui prononcera une allocution, suivie du compte rendu de faction du comité par le vicomte d'Arjuzon, président du comité du septième arrondissement, et d'une partie musicale au cours de laquelle on aura le grand plaisir d'entendre la

voix magnifique de Mme Lucien Allez et le grand talent de violoniste de Mlle de Saussine. Une conférence par l'abbé Chenesseau terminera cette intéressante réunion.

DANS L5S CERCLES

Au scrutin de ballottage, avant-hier, au cercle de l'Union artistique, ont été reçus à titre permanent

M. Jacques Chastenet de Castaing, secrétaire d'ambassade honoraire, présenté par M. Maxime Pelle et le baron Chadenet; M. Emile Enders, directeur du Crédit Lyonnais, présenté par MM. Pierre de Lainsecq et Maurice Grimprel. Le cercle de l'Union artistique offrira aux dames, le mardi 18 mai, à quatre heures, une matinée au cours de laquelle oh entendra M. Grosclaude dans sa conférence: « L'Avènement de la femme ».

Au tir aux pigeons du Cercle du Bois-deBoulogne, le prix des Lacs (un pigeon, série), qui avait réuni quarante-neuf tireurs, a donné les résultats suivants: M. Raymond Huet et le baron de L'Epine (10/10), premiers ex œquo; M. Raoul Thirouin et le docteur R, Doyen (9/10), troisièmes ex œquo. La poule suivante a été gagnée par MM. R. Magdelain, Victor, Marcel Thirouin et Lagnier.

PETIT CARNET

Mm$ Pierre de Margerie, femme de S. Exc. l'ambassadeur de France en Allemagne, a mis au monde, à Berlin, une fille qui a reçu le prénom d'Isabelle.

Mardi dernier, au théâtre Edouard-VII, a eu lieu, devant une nombreuse et élégante assistance, la matinée que M. Robert de Fay d'Athies consacrait à ses oeuvres. Mme Cesbron-Viseur et M. Thill, de l'Opéra: Mme Emma Luart et M. Parmentier, de l'Opéra-Comique, interprétèrent avec un style et une 'voix incomparables, un charme infini et une perfection absolue toute une série de mélodies ainsi qu'un duo tiré'de l'opéra-comique La' Lettre de cachet. Mme Suzanne Devoyod et Mlle Bretty, de la ComédieFrançaise, mirent leur autorité et leur grand talent au service de différents poèmes extraits d'un livre intitulé La Baguette de Circé. Mlle Louise Riotton et M. Puylagarde lurent également de façon exquise plusieurs poésies du même volume. Enfin, Mlle Labarthe, de la Gaîté-Lyrique, et M. Marionno, de l'Opéra, remportèrent un véritable succès dans une pavane et une valse.

L'auteur et ses interprètes furent applaudis, acclamés et souvent bissés par une salle des plus enthousiastes.

Reconnu S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme, S. A. S. la Princesse héréditaire de Monaco, la baronne de Gaiffier d'Hestroy, femme de l'ambassadeur de Belgique, et Mlle de Gaiffier d'Hestroy; Mme de Chlapowska, femme de l'ambassadeur de Pologne; le ministre de Suède et la comtesse Ehrensvard, Mme Osuski, le ministre du Pérou et Mme Cornejo, Mme là maréchale Pétain, princesse de Ligne, née La Rochefoucauld marquise de Talleyrand-Périgord, prince et princesse F. de Croÿ, duc et duchesse de Brissac, comtesse Gérard de Rohan-Chabot, princesse de Poggio Suasa, comtesse de Bryas, née Gramont; comtesse de Durfort, comte et comtesse Louis d'Harcourt, comtesse de Lasteyrie, marquise d'Espeuilles, née Bassano; princesse Henri de Polignac, comtesse de Montebello, princesse J. de Broglie et princesse Diane de Broglie, comtesse de Boigne, duchesse de Duras, comtesse *de Puységur, duchesse d'Audiffret-Pasquier, général comte de Wignacourt, marquis et marquise de Marcleu, amiral baron Didelot, général et baronne de Vaulgrenant, comtesse Jacques de Laistre, comtesse P. d'Aramon, marquise d'Arcangues, baronne de Montesquieu, comte et comtesse de Merlemont, Mme de Vaugelas, comte et comtesse'J. des Courtifs',1 'marquis et marquise d'Espeuilles^ comte, et comtesse L. de RohanChabot, comtesse (de Warren, comtesse Lepic, baronne des MicWfcls, Mme Ch. Desjardins, marquise de La Chapelle-Crosville, marquise de Marescot, marquis et marquise de Segonzac, vicomte et vicomtesse d'Avenel, comte et comtesse de Vauguion, baronne J. de L'Espée, comte et comtesse Aucaigne de Sainte-Croix, comte et comtesse de Malterre, vicomtesse Curial, baronne et Mlle E. de Barante, comtesse de Blois,\comtesse C. de Laubespin, comtesse de Bonvouloir, comtesse du Petit-Thouars, marquise de Castéja, baron et baronne de Croze, vicomte et vicomtesse de Courtivron, marquis et marquise de Sayve, baron et baronne Jurien de La Gravière, vicomte et vicomtesse de Villoutreys, comte et comtesse E. de Villefranche, comtesse St. de Castéja, marquise de Ploeuc, comtesse de Reverseaux, comtesse et Mlle du Passage, marquis et marquise de Chambray, comtesse et Mlle de Guébriant, comtesse Hocquart de Turtot, marquise Dadvisard, baronne de Lassus Saint-Geniès, née Gounod; M. et Mme Bourlon de Sarty, vicomtesses G. et H. de Dampierre, Mme et Mlle Kinen, général et Mme Morgon, vicomte et vicomtesse de Thoisy, Mme André Fould, comte et comtesse de Maleissye, comtesse et Mlles de Bernis-Calvière, comte et comtesse de Sayve, vicomtesse de Nantois, comtesse de Sachs, comte et comtesse de Goulaine, comte et comtesse de Savigny de Moncorps, Mme Firino, baronne'Lefebvre, vicomte et vicomtesse d''Arjuzon, marquis et marquise d'Auray de Saint-Pois, vicomtesse et Mlles de Méré, vicomte et vicomtesse de Reviers de Mauny, M. et Mme Girod de l'Ain, comte et comtesse A. de Salverte, Mme Chase Casgrain, baron et baronne Tossizza, comtesse du Périer de Larsan, vicomtesse de Buysieulx, Mme Boas de Jouvènel, comte et comtesse de Rostang, Mlle Molinos, baronne Le Lasseur, M. et Mme Dussaud, vicomtesse de Petiteville, M.. et Mme A. Toutain, baron et baronne d'Anchald, Mrs Burke Roche, Mme des Crances, Mlle Mathilde Sée, Mlles Edrnée Favart, Antonine Meunier, Marise Beaujon, Sonia Verbitzky, comte Robert de Clermont-Tonnerre, marquis de Migré, M. André de Fouquières, M. Frahcell, vicomte Benoist d'Azy, vicomte de Viennay, colonel de Marigny, marquis du Crozet, comte de Gontaut-Biron, comte J. de Noblet, baton d'Halloy d'Hocquincourt, MM. E. Girod de l'Ain, Hardy-Thé, Paul de Wailly, de Maisonneuve, vicomte.de La Villesboisnet, M. Sage, etc. MARIAGES

-'On annonce les fiançailles de Mlle Ysabelle de Sars, fille du vicomte Henry de, Sars et de la vicomtesse, née Le Couteulx du Molay, avec M. René Héron de Villefosse, archiviste paléographe, fils de M. Antoine Héron de Villefosse, membre de l'Institut, directeur honoraire des musées nationaux, officier de la Légion d'honneur, décédé, et de Mme de Villefossei née de Thomassin.

Mgr Costa de Beauregard a béni, le 8 mai, en l'église Saint-Michel de Dijon, le mariage de Mlle Jeanne de Roussy de Sales, fille du comte Fr. de Roussy de Sales, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, conseiller général de la Haute-Savoie, et de la comtesse, née de Loisy d'Arcelot, avec le comte de SeysselCressieu, fils du comte de Seyssel, décédé, et de la comtesse de Seyssel, née de Blangy. Les témoms étaient: pour la mariée, le comte de Pontgibaud, son oncle, et la marquise Treiiicini de Saint-Séverin, sa tante; pour le marié, le vicomte Em. du Jeu et le comte de Blangy, ses oncles.

Le service d'honneur était assuré par M. André de Roussy de Sales avec Mlle N. de Blangy, M. R. de Cordon avec Mlle de Menthon, le lieutenant Bernard de Salverte avec Mlle de Torcy, M. Devouge avec Mlle P. de Saint-Seine. NÉCROLOGIE

Nous .apprenons la mort de la comtesse de Saint-Mathieu,, née d'Assier des Brosses, veuve du comte de Saint-Mathieu, ancien zouave pontical.

Elle était la mère et la belle-mère du comte et de la comtesse de Saint-Mathieu, née Serive; du vicomte et de la vicomtesse de Saint-Mathieu,

née Chavigny ae PlancÏÏoury 3e M. et de Mme Georges de La Serre et de Mme Hélène de SaintMathieu, religieuse auxiliatrice.

Les obsèques auront lieu demain samedi,- à Bussières-Boffy (Haute-Vienne). Une messe sera dite ultérieurement Paris.

Au service célébré pour le repos de l'âme du sous-lieutenant de Waziers assistaient: Baron de Neuflize, marquis des Roys, comte T. de Vibraye, baron Hottinguer, général et Mme Piquemal, le consul général Alombert, M. Marcilhacy, lieutenant-colonel et Mme Paul Renard, Mme G. de Rouville, M. Alt. Wurtz, générale Revin, colonel et Mme Ph. Jordan, Mme G. Mirabaud, M. L. de Quatrefages, M. et Mir.e Schlœsing, M. Armand de Visme, M. René Puaux, M. Ch. Schweisguth, général, Mme et Mlle Chateau, Mlle de Neuflize, général et Mme Schlumberger, général Jullien, M.. Moïse de Camondo, baron de Boulémont, baron et baronne L. de Nervo, M. et Mme Maurice Hottinguer, vicomte et vicomtesse J. de Courcy, vicomte et vicomtesse de Douvilla-Maillefeu, marquis et marquise de Riencourt, M. et Mme Jules Siegfried, M. Pierre de Biéville, M. Ch. Çahen d'Anvers, Mme Pierre Lafitte, M. Bourlon de Sarty, M. Massiani, M. Alvarez del Campo, comtesse Fernand de Ramel, M. et Mme Edm. Tollu, M. et Mme E. Glasser, comte Fr. PilletWill, Mme Maurice Rpuvier, M. et Mine Tony Dreyfus, M. A. de Fallois, baron et baronne Sabatié-Garat, M. -et Mme Robert Vernes, baron G. Pacquement, comte Lavaurs, colonel et Mme Lauth, M. et Mme Emile Ulmann, baronne Baudoin de Neufville, M. Moreau de La Tour, Mme Orfila, M. H. Japy de Beaucourt, M. André Bénac, M. et Mme de Witt-Guizot, M. et Mme M. et Mme Robert de Fay d'Athies, comte de Meherenc de Saint-Pierre, vicomtes A. et F. de Meherenc de Saint-Pierre, comtesse de Maupa, J. Gaillard, M. et Mme Ph. Vernes, vicomte et vicomtesse de Piolant, vicomte de Gourcuff, M. Edouard Sarradin, etc.

Les obsèques du viëomte Guillaume de Kergariou ont été célébrées, à Saint-Servan (Illeet-Vilaine), au milieu d'une très nombreuse affluence. La population de la Gossinière, dont il était le maire, avait tenu à lui rendre un suprême et dernier, hommage.

Parmi les nombreuses personnalités qui assistaient, mercredi, aux obsèques du marquis de Lestrauge, reconnu:

Duc et duchesse deMassa, duchesse d'Albuféra, commandant duc de Choiseul, prince et princesse Stanislas Poniatowski, marquise de Solages, marquise d'Arcangues douairière, marquise de Parti, général Boré-Verrier, marquise du Douët de Graville, marquise de Maillé, Mme de Cazotte, général et Mme Hély d'Oissel, général et Mme de La Touche, marquis et marquise de Bartillat, comtesse de Martimprey, marquise de Broc douairière, !-marquis et marquise 8e Rochegude, M. Le Provost de Launay, marquis et marquise de Palaminy, baronne decurières de Castelnau, M. et Mme Henry Cochin, baron du Teil, baron et baronne R. de Montesquieu, marquis et marquise de Baye, M. Henri de Cazotte, marquis et marquise de Poléon Saint-Georges, marquis et marquise de Miramon-Pesteil% colonel Gillois, marquis et marquise de Bonnecorse, M. et Mme Victor Blanchet, comtesse de Fontenailles douairière, lieutenant-colonel de Guillebon, comte B. de Vesins, vicomte et vicomtesse Guy de Dampierre, M. Rod. Darblay, M. Ernest de Royer, M. H. Béjot, baron et baronne Sabatié-* Garât, baronne La Faurie, comte et comtesse de Tinguy du Pouët, comte*et comtesse d'Aramon, colonel et comtesse de Miribel, baron et baronne de Taube, vicomte et vicomtesse d'Elva, M. et Mme Robert de Fays d'Athies, baron et baronne de Vaufreland, baron et baronne G. Reille, comtesse F. du Paty de Clam, comtesse de Tanlay, vicomte H. de VilleneuveBargemont, marquis et marquise d'Aubigny, comte et comtesse Em. de La Rochefoucauld, baron de La Grange O'Tard, colonel de Villeneuve-Bargemon, marquis de Migré, comte et comtesse de Jallerange, Mme Clément de Royer, comte et comtesse d'Ayguesvives, M. A. Sienkiewicz, marquis et marquise de Montferrler, comtesse Costa de Beauregard, marquis et marquise d'Eyrargues, marquise de Rilly d'Oysonville, M. et Mme Georges Rivollet, etc. ValHeury

PETIT aA.-Rtftkim

La Chaumière italienne,

à l'enseigne «Aux Deux Touis»,

Offre cuisine rare et des vins de velours. Dans le ciel parisien, c'est toute l'Italie Qu'elle évoque dans la «casa» » la plus jolie! 204, boulevard Saint-Germain.

Pour toute expertise, vente, partage de bijoux, la maison Dusausoy, fondée en 1840, se tient gracieusement à la disposition de MM. les notaires, avoués, liquidateurs, propriétaires et notables commerçants, 41, boulevard des Capucines. L e raid du *N orge" Avant de quitter King's Bay pour aller survoler le pôle, Amundsen avait déclaré « Si les conditions météorologiques ne nous permettent pas d'atteindre Alaska, nous retournerons par le Canada ou la Sibérie. Nous irons où le vent nous poussera et nous avons pris toutes nos mesures en conséquence. » On télégraphie de Nonie (Alaska) le 12 mai que le consul de Norvège de cette ville a reçu un message d'Amundsen lui demandant d'avoir cent hommes prêts pour aider à l'atterrissage du Norge à Norm,e. Le message ajoutait que le dirigeable sera dégonflé et envoyé aux Etats-Unis par bateau. Depuis, aucune nouvelle n'a été reçue et l'on suppose, dit la Claicago Tribune, que les appareils radio ont pu être endommagés à la suite d'une tentative d'atterrir sur la glace. Le journal américain ajoute que si le Norge est endommagé sérieusement, l'expédition devra camper quelque part 'avant d'arriver à Norme et des secours lui seront envoyés par avions ou par des traineaux et des chiens.

Une dépêche de Seatle, datée du 13 mai, dit cependant que suivant une information transmise par le poste naval de Bïunerton et émanant du poste radio-naval de l'Alaska, ce dernier a reçu des signaux par T. S. F. du Norge, mais n'a pu entrer en cgmmunication avec le dirigeable.|

Des dépêches d'Oslo donnent de nouveaux détails sur le passage du Norge audessus du pôle. Il était deux heures du matin. Au moment où le Norge survolait le pôle dans la lumière éclatante du soleil de minuit, on a laissé tomber trois drapeaux, américain, italien, norvégien, qui feront compagnie avec le drapeau américain lancé par le commandant Byrd, Le message ne dit rien si du Norge on a pu distinguer ce drapeau. On n'a aperçu aucune terre entre King's Bay et le pôle. Le Neiv York Herald dit aussi que depuis le passage audessus du pôle, on n'a reçu aucun message du Norge. Mais il ajoute que ce manque de nouvelles est probablement dû à la zone morte entre le pôle et l'Alaska où la grande distance empêche les communications sans fil avec les stations américaines ou norvégiennes.

Le Norge a été construit par le colonel italien Nobilé et était destiné à la marine italienne. Il a même servi pendant quelque temps avant d'être cédé à Amundsen. M. Mu*e©lini avait donné quatre cent mille lire pour les frais de l'expédition. Le Norge a une capacité de 18,500 mètres cubes et porte trente réservoirs d'une contenance do 300 litres chacun. Le Norge a trois moteurs, chacun dans une cabine spéciale. Ses salons et ses cabines sout amé-, nagé%$ avec tout le confort moderne et luxueusement meublées.

Il paraît que les Soviets avaient déclaré qu'ils réclameraient toute terre qu'on pourrait découvrir au nord de la Russie. Le

lieutenant Làs-sen a 'dit que cette réclama- tion n'a aucune importance pratique, car; les terres arctiques, à suppaser- qu'elles existent, ne se trouvent pas du côté russe. du pôle. S'il y a des terres, elles sont situées quelque part entre 75 et 80 degrés du côté américain. S'il existait des terres entre la Russie et le pôle, elles auraient été découvertes par l'expédition de Nansen en 1893-96.

C. Chryssqphidès

Il vient d'avoir quatre-vingts ans. Qui le croirait? Son art est aussi jeune que jamais. Son admirable exposition de la Na- tionale est l'honneur de ce dernier Salon ces petits portraits, si largement peints, nullement blaireautés, solides et puissam- ment construits, sont d'une maîtrise ache- vée l'âge ajoute à l'expérience sans émousser le coeur, Il y a tel de ces tableaux un modèle assis en peignoir blanc, le visage dans l'ombre, la lumière baignant la poitrine découverte, qui a presque l'émotion mystérieuse d'un Rembrandt. Dans un très beau pastel, il s'est représenté lui-même l'œil aigu dans l'ombre des sourcils, la figure noyée dans cette grande barbe dédorée qui lui donne l'air de Meissonier. Mais son art ne ressemble guère à celui de ce grand miniaturiste aucune minutie, tout est fait au couteau, dans une matière pareille à de la joaille- rie. On sent qu'il est toujours de la famille» flamande. Il a pour les belles couleurs tout l'amour d'un Téniers mais il se souvient surtout de Rubens et des grands décorateurs d'Anvers.

Ses petits portraits si précieux le font trop oublier il a derrière lui un immense bagage, une foule de grandes peintures disséminées un peu partout, à l'Hôtel de Ville, aux Ecoles de Lyon, à la Sorbonne il a été l'un des ouvriers de cette tâche, aujourd'hui trop discréditée, qui a consisté à fournir au dix-neuvième siècle finissant une Imagerie héroïque. Son Saint François d'Assise, son MaraC ont fait sensation. Son fameux Bara du Luxembourg a été édité à plus de cinq cent mille exemplaires ce jour-là, M. Weerts a eu cette fortune de créer une image si célèbre qu'elle en devient anonyme elle a cette immortalité d'une chanson populaire, qui va sur toutes les lèvres et aborde l'avenir, portée par le cœur de la patrie. On peut envier l'artiste à qui il est arrivé de faire une œuvre qui a l'élan d'une Marseillaise et la vie d'une, légende. L. G.

DEAUVILLiB Le Hoyal Hôtel ouvrira le 20 mai pour toute la saison. Avec le Normandy et le Casino déjà. fréquentés, les samedis et dimanches en particulier depuis Pâques, c'est le lancement déflnitir de la saison de Deauville. Pour les fêtes de la Pentecôte, la Compagnie de l'Etat mettra en marche trois trains rapides (8 h. 16, 13 h. 10 et 16 h. 20) supplémentaires et un le dimanche matin avec retours correspondants. Route autodrome de 200 kilom. en 2 h. 1/2. Location pour hôtels, 73, rue d'Anjou. Gut.; 00-02 et U3.

Le compagnon Romanof C'était le 7 de mai. A neuf heures du soir le souvérain de la Russie devait entrer dars Pans qu'il venait visiter. Il y aura t grand concours de peuple. On le mènerait ;«u Louvre, où l'appartement de la Reine, vide pour lors, était Réparé à le recevoir éclairages et- meubles somptueux mettraient le visi-. teur en admiration..

Ayant donné ces détails à Jannet, son ouvrier, maître Antonin Verpillon, menuisier sur la butte Bonne-Nouvelle, ajouta avec importance

Je tiens ces choses de notre cher client M. le maréchal de Tessé, lequel a reçu commandement de la maison de ce czar, comme ils disent.

Ce sera beau.

De ce pas je vais me placer pour l'entrée, car il faut y être tôt, si l'on veut admirer plus que les perruques des gens.

Le jeune ouvrier regarda l'horloge, qui émiettait les heures dans l'atelier, comme le rabot des compagnons, faisait au bois. Et il dit timidement

Il y a bien du temps encore. et moi, je voudrais vous dire quelque-' chose.

Oui bien? Allons parle je trouverai bien le moyen de t'écouter.

Il ne parut point que la bonhomie d3 l'accent rassurât beaucoup le petit' menuisier. Pourtant, il prit son grands courage, et, parce qu'il aimait, pwlà comme suit

Mademoiselle Lise.

Eh quoi ma fille

Je. je ia trouve si charmante. Me feriez-vous point la joie. l'honneur de. de.

Maître Verpillon ouvrait au large des yeux stupéfaits.

Jannetlança

De m© la donner pour femme. Le patron ne se fâcha point, vu qu'il était bon homme mais il n'acquiesça. point aussi, car Jannet n'avait pas encore monté de chef-d'oeuvre. Le menuisier frappa sur un buffet mi-fabriqué

Vois-tu ce- meuble, petit Il sied de le finir avant que de parler amourettes.' J'y travaille, patron.

Qui veut être épo.u.x, se doit d'abord montrer maître en son art. A la besogne, narçon Nous parlerons bagatelle quand ton buffet sera fini, et s'il est bien fini. ̃ ̃ Ayant dit, maître Antonin s'en âllâ par les rues bourdonnantes de fièv-re. Le lendemain matin, dans la boutique du menuisier Verpillon, André Jannet fouillait mélancoliquement à la gouge la moulure chantournée de son buffet. Le pauvre garçon était en proie'à telles de ces pensées qui égratignent la tête.. Et des larmes mal séchées brillaient sur son visage, tout paré encore des roses de l'adolescence.

Soudain une ombre obscurcit son jpur; le travailleur leva la tête, et vit qu'un passant s'était arrêté sur le seuil à le regarder.

C'était un homme d'assez piètre mine, grossièrement vêtu d'un habit de bouracan serré au corps par un large ceini turon où pendait non pas une épée, mais un sabre de forme barbare. Il portait une perruque blonde, sans poudre, et visiblement rognée à coups de ï ciseaux par une main malhabile, de ( façon à ne point passer le col d'une chemise dénuée de manchettes. Ayant considéré le bonhomme d'un œil dis- trait, André retourna à sa moulure, et parfois il posait son outil pour écrasât!'


LE CONFLIT MINIER

La Grève générale anglaise

La séance des Communes

Londres, 13 mai.

C'est dans une atmosphère surchargée que la Chambre des Communes s'est réunie cet après-midi.

Dès le début de la séance, le premier ministre annonça que l'ajournement de la Chambre sera demandé dans la soirée pour permettre la discussion sur la situation actuelle en Grande-Bretagne.

Après une discussion sur plusieurs questions inscrites à l'ordre du jour, M. Mar Donald ouvrit le débat.

Le prince de Galles et son frère, le duc "d'York étaient présents.

Déclaration de M. Mac Donald

L'ancien premier ministre travailliste déclara une fois de plus que la grève générale qui s'était terminée hier était-une lutte purement industrielle et qu'elle fut engagée pour soutenir les mineurs dans leur lutte contre une réduction des salaires.

Le pas qui a été franchi hier, dit-il, est un pas que l'on devait franchir et cepen-. dant, ajoute M. Mac Donald, j'apprends quil y a plue de chômeur^ qu'il n'y en avait hier, parce que les patrons ont offert aux ouvriers des conditions qui rendait impossible la continuation du travail dans l'industrie britannique dans des circonstances pacifiques.

Si, déclara M. Mac Donald, on eseaie de réduire les Trade-Unions, si une certaine partie de la nation pense qu'après les événements de la semaine dernière et ceux d'hier on peut réduire la force des TradeUnions, cette portion du pays se trompe beaucoup.,

réponse de M. Baldwin

M. Baldwin prit ensuite la parole. Il déclara tout d'abord qu'il n'était pas de ceux qui s'imaginaient que les ennuis causés par la grève pouvaient disparaître en un jour. Le suprême et manifeste intérêt du pays, dit-il, est que le plus grand nombre possible d'ouvriers soit ramené au travail le plus rapidement possible. Ce n'est pas le moment de se plaihdre ni de triompher, dit le premier ministre, mais notre devoir est de supprimer aussiloi que possible les conséquences de la controverse malheureuse. Moins on en parlera en ce moment, plus grand sera le succès.

» Jo tiens à faire rqssortir, poursuivit M. Baldwin, que durant la controverse, je ij,'ai donné qu'une seule garantie que ceux qui ont aidé le gouvernement ne souffriront pas pour avoir agi ainsi. Par contre, je ne favoriserai pas une hostilité quelconque de la part des patrons de mettre la présente occasion à profit pour essaver de réduiro les salaires ou augmenter les heures de travail qui étaient en vigueur avant la grève.

La réintégration du grévistes

« J'ai appris qu'un certain nombre de patrons avaient refusé d'entendre ou de se rencontrer avec leurs ouvriers et je viens aussi dnppTcndre que ces 'mêmes patrons

encore je vous ai dit qu'il était très jeune une larme sur sa joue.

L'état où était l'ouvrier fit sans doute peina, l'étranger, car après un instant il demanda Qu'avez-vous donc qui vous afflige ainsi, jeune homme?

Jannet relevant la tête vit que l'inconnu le regardait avec un paternel intérêt. La part qu'on prenait à son chagrin toucha le compagnon. Il répondit J'ai le cœur en détresse.

Si jeune, et fait comme voué £tea? Mon petit, cela ne se peut.

Contez-moi cette aventure.

Le ton, chargé d'un étrange accent, était plutôt impérieux mais il y avait de la bonté dans le regard clair da i'in-. connu. André hésita un instant, puis J'aime Mlle Lise, et Mlle Lise m'aime.

Eh donc c'est tout porté mariez:vous.

• Oui mais son père ne veut pas. Ah diable 1 Qui est le père ?

Maître Verpiïlon, mon patron. Que dit-il donc, ce patron-père ? Le jeune homme soupira, reprit sa gouge et, désignant le meuble, confia Il a dit « Tant que tu ne sauras pas mieux évider une moulure, demeure coi. »

Voyons cette moulure?

Le passant, délibérément, était entré dans l'atelier. D'un air expert, il tâta le bois, en apprécia le grain, le fil, puis, jetant son chapeau et son habit sur un. mol tas de sciure, il dit à André tout pantois x passe-niai ta gouge, l'ami.

L'inconnu se saisit de l'outil, cracha en sa main fort proprement, et attaqua le travail. On n'entendit plus dans l'atelier doré de soleil que la chanson plaintive du bois déchiqueté. Dans la rue, le pavé sonnait sous les fers des chevaux de messieurs les gardes du corps patrouillant aujourd'hui avec une insis. tance dont se serait bien ébahi le petit menuisier, s'il n'avait été si 'émerveillé à voir besogner l'étranger.

Au vrai, le chêne s'évidait'à miracle. La gorge aaissait, s'allongeait, s'étirait. L'homme se redressa

A toi, l'ami. Tu t'y prends mai. Fais comme ceci. Prends la gouge comme tu m'as vu la tenir. Bon. Bien. Très bien. Te refusera-t-il ta belle, messire Verpillon, en voyant ceci?

Comment vous, remercier, mon- eie-ur?

L'adolescent, serrant avec effusion les mains de l'étranger, fit Où donc avez-vous travaillé ?

A Saaardam, dans les Pays-Bas, j'ai construit des navires.

Et votre nom ? C'est celui 'd'un _grand eceur, d'un maître.

On m'appelait le compagnon Romand.

Et tant simple était notre bon peuple ae France, que messire André Jaunet, gendre 4t successeur de maître Vermillon, jamais ne sut qu'il tenait son incomparable tour de main de Sa Majesté Impériale Pierre ï*-le grand, tsar de toutes les Russiee.

Jean Mauclère

ont été amenés à composer avec leur personnel.

Il est évident, poursuit M. Mac Donald, qu'un grand nombre d'employés des chemins de fer devront chômer pendant un ceratin temps, par suite du déclin dans les transports des marchandises manufacturées.

» Je demande à la Chambre de ne pas ajouter foi à la rumeur qui circule actuellement à /Bavoir que nous voulons détruire les trade-unions je n puis imaginer qu'une attaque sur les sydicats ouvriers puisse être faite. D'ailleurs, je tiens à assurer rassemblée que, personnellement. ;e ne favoriserait pas une telle attaque. L'avis de M. J. H. Thomas

M. J.-H. Thomas, un des chefs du Labour Party, prit ensuite la parole pour déclarer que le gouvernement avait non seulement rompu avec l'esprit mais aussi avec la lettre du. nassage « broadcasté » par je premier ministre au cours de la grève. La position aujourd'hui, dit-il, est pire que celle qui existait hier.

L'orateur demanda ensuite aux députés chefs d'usines ou dû maisons de commerce d'user de toute leur influence auprès des autres patrons pou.r les amencr à composer avec les grévistes d'hier.

Celui de M. Lloyd George

Au nom du parti libéral, NI. Lloyd George déclara que ce n'était pas tant l'action légale du gouvernement qui avait annihilé la grève générale que l'action de l'opinion publique.

Il déclara qù<e la garantie donnée par le premier ministre, durant la grève, devait être respectée et que le gouvernement était moralemnt lié pour éviter que des représailles se produisent, soit du côté des ouvriers, soit du côté des patrons.

« Le pays, dit-il, désire obtenir la paix aussi rapidement que possible et ce n'est pas le moment, moins que jamais,' de nous payer le luxe de prolonger la controverse industrielle. »

Les débats furent alors ajournés.

Un manifeste du congrès des Trade-unions Le manifeste du congrès des TradeUnions déclare

« La paix dépend do l'attitude .des pa'trons vis-à-vis du syndicalisme. Une attaque de leur part obligerait les syndicats, dans un but de légitime défense, à offrir la résistance la plus opiniâtre, si le gouvernement pense réellement, comme M. Baldwin l'a exprimé, qu'il doit arrêter les attaques visant le syndicalisme et intervenir auprès des patrons. Si cette obligation n'est pas remplie, les syndicats n'auront pas d'autre alternative que de résister de tout leur pouvoir. Ils ne peuvent pas tolérer les conditions qui tendent à leur destruction. Une paix ne laissant pas d'amertume est impossible à,moins que cette menace ne cesse. Une paix laissant cubsister la rancune signifie une autre lutte. Il faut dés actes, et non des mots ii le travail dsoit être reprise. » Le manifeste se termine ainsi

« Le conseil général des Tracte-Unions fait tout son possible pour disiper. le ressentiment et il est évident que l'atmosphère qui prévalait ce matin de bonne lreure change. » 1 Une réunion du conseil de oabinet Un conseil do cabinet s'est tenu aujour-1 d'hui. Le Board of t'rade annonce que tous

ARGENTINE

On annonce de Buenos-Aires les fiançailles de Mlle Délia de Al2aga Unzué avec M. Rafael Pereyra Iraola, et de Mlle Josephlna Santamarina avec NI. Siifton Poroyra Iraola.

Nous apprenons la mort du comte Napoléon Betti, arrivée à Florence. Il était. très apparenté dans la société argentine. A M., Mme et Miles Alfredo Ëchague arriveront prochainement de BUenos-Aires.

A Mme Sara L. de Castillo a donné un thé très élégant auquel assistaient Mme Guerrico de Carballido, Mme L. Basualdo de Olazabal, Mme (JtiAruo de Lynch, Mmes Guerrico de Ramos Mejia, Mme Mansilln de Alcorta, Mme Carballido de Pueyrredon, Mme del Carril de Viale, Mme Castro de Pereyra; Mme Martinez de Varela, Mn\û Gonzalez de Devoto, Mme Quirno Costa de Magncmini, Mme Navarro Viola, Mme Bilbao, Mlles M. Teresa Macnab de Bary, Lynch, de Olazabal, Elia, Alcorta, Grondona, Mjirtinez dé Hoz, Solveyra, Romero Beazley, virile, Ximenex, Magna:nini, Campos.

Rio-de-Janciro, 12 mai.

En signe de protestation contre le congrès defootbal irrégulièrement tenu à 'Montevit1eo, la confédération brésilienne a désigné la fédération chilienne pour disputer le prochain championnat sud-américain de football.. M. Affonso Bandeira de Mello, délégué du Brésil à la Société des nations, s'est embarqué pour la France à bard du paquebot Massilia. De même Mme et Mlle Geraldo Rocha.

A Le docteur Munhoz da Rocha, gouverneur de l'Etat de Parana, a autorisé la concession au gouvernement fédéral de vastes terrains destinés l'établissement de centres d'immigration et situés entre le Rio Pardo et le Rio Uberaha.

CHILI

Le docteur Pedro L. Ferrer, ministre de l'hygiène, de l'assistance et de la pré.voyance sociale, a, par décret, confié la direction de la Croix-Rouge nationale un comité d'organisation chargé d'étuder un projet de réforme de ses statuts qui sera soumis à l'approbation du Congrès national.

Jusqu'à présent, le gouvernement ne s'était pas prononcé, alors que le comité central et le comité de direction de la Croix-Rouge chilienne avaient renoncé à leurs charges, depuis le mois de décembre.

Les ex-directeurs du comité central de la Croix-Rouge chilienne, docteur Don Pedro L, Ferrer Don Antonio Huneeus, le directeur général de la santé, docteur DonLucas Sierra le général retraité Don Roberto Goni l'amiral retraité Javier Martin, et l'ex-trésorier général, docteur D. Manuel Barrenechea, ont la mission de constituer la « commission d'organisation de la, Croix-Rouge chilienne. »

CHILI et PEROU

Arica, mai.

La situation de Tacna et Arica n'a pas varié. On sait que la chancellerie a répondu t1 la note de l'ambassadeur nordaméricain Collier. Cette note n'a pas été publiée. (Nacion.)

CUCA

Le chargé d'affaires de Cuba et Mme R. mémorer la fête nationale de Cuba une soirée dansante le 20 mai; 9 9 h. 30, au

les services exceptionnels pour le ravitaillement en denrées alimentaires continueront de fonctionner pour le présent et que les convois pour le transport des vivres du port de Londres ou divers centres de commerce continueront d'être escortés par la troupe.

Comment seront repris

ics ouvriers grévistes

La Compagnie générale des omnibus de Londres annonce qu'elle reprendra, quand elle le pourra, tous les membres de son personnel, à l'exception de ceux qui se sont rendus coupables de sabotage ou de violcnce et des membres de son personnel d'inspection qui ont rompu leur contrat. Les patrons imprimeurs reprendront leurs ouvriers, dès qu'ils le pourront, seulenient à la journée, en attendant la con- clusian d'un accord national.

En Ecosse, la situation est plutôt obscure. Le travail a repris dans certains endroits et dans certaines industries, mais pas dans d'autres. Les dockers de Belfast ont repris le travail aujourd'hui. EN POLOGNE

Varsovie, 13 mai.

L'Agence télégraphique polonaise publie le communiqué suivant

Les derniers moments de la crise ministérielle et les divers incidents qui ont marqué son développement ont provoqué une certaine effervescence dans les milieux militaires. Dans la matinée du 12, des régiments cantonnées dans les environs de Varsovie, excités par la nouvelle d'un attentat commis sur la personne du maréchal Pisudski, se sont mis en marche sur la capitale, ou se sont joints à eux les i'égiments de la garnison de Varaovie. Le maréchal a pris le commandement des troupes qui, après un engagement de courte durée, ont occupé la ville. Le soir, la foule s'est livrée iL une série de manifestations et a acclamé le maréchal Pilsudski.

Le gouvernement, le président du conseil Wittos en tête, se trouve au palais du Belvédère, résidence du président de la RépuDes négociations sont en cours entre le président de la République et le maréchal Pllsudskr, par l'intermédiaire du président de la Chambre des députés, M. Rataj. Ce soir, le calme et l'ordre règnent dans les rues de Varsovie. Les transports en commun ainsi que les institutions publiques fonctionnent normalement.

Suicide d'un général

On mande de Varsovie que le général Sosnkowski, commandant le corps d'urmée de Poznan, 'désespéré de ne pouvoir maintenir ses troupes qui se sont prononcées pour le gouvernement Witos, s'est brûlé la cervelle.

Les tropues de Poznan marchent sur Varsovie pour combattre la tentative du maréchal Pilsudski.

LE RAID DU NORGE

̃̃̃•> Seattle, 13 mai.

Le Norgè est attendu à Nome (Alaska) aujourd'hui à midi (heure de New-York).

Cercle Paris-Amérique latine, 14, boulevard de la Madeleine.

HAITI

C'est le moment où débarquent en grand nombre, en France, les habitants de la République d'Haïti, les uns pour se reposer de leurs travaux, les autres pour fuir le climat torrido et se soigner dans nos villes d'eaux, pos stations balnéaires, mais tous parce qu'ils aiment notre pays comme leur .seconde patrie, et seuls, dans toutes les Amériques, parlent le français, qui est leur vraie langue, aussi bien que les Parisiens eux-mêmes.

Les derniers arrivés nous laissent craindre que la docteur Bonamy, l'éminent ministre, ne rejoigne plus son poste à Paris. retenu en Haïti par de multiples devoirs et occupations. On chuchote mêmes déjà le nom très connu de son successeur, diplomate, fils d'un ministre qui comptait nombre d'amis parmi nous.

A M> Camille Gardère, le grand industriel, vient d'arriver à Paris.

A De même, M. Charles^ Gentil, juge à la cour dé cassation d'Haïti.

Franco

Courrier

des^Lettres

^j Le cinquantenaire de George Sand. Le journal intime et les correspondances inédites de George Sand sont publiés par sa petite-fille Mme Aurore Sand. Celle-ci, nous pour nous expliquer quelles raisons l'ont invitée à cette publication Il Je mets intégralement sous les yeux du public un texte dont jusqu'ici il n'avait été publié que des tronçons choisis par ceux qui les donnaient pour les besoins de leurs thèses ou les facilités de leurs critiques. Je suie convaincue qu'en permettant à tous de lire les intimes pensées de George Sand, j'évite à sa mémoire très chère les interprétations fausses et offensantes. »

Lundi, à la' Salle de l'Etoile, Mme Mar. the llernos a parlé avec succès de la jeu- nesse de Georg-o Scind.

Les deux conférences qui suivront seront consacrées à « la vie littéraire de George Sand » et à « La bonne Dame de Nohant ». {$j Que faites-vous donc de vos journées ? nous dit une amie. On ne vous a pas vus lundi quai de l'Horloge Dans la boutique de la princesse Lucien Murât, ce fut une très brillanto réunion de notabilités parisiennes.

Donnez-nous des regrets contez-nous cela.

A trois heures tapant, M. Paul Léon est arrivée et a été reçu par M. Raymond Escholier, M. Léon Bailby, M. Albert Fia- ment, M. Raymond Recouly. M. Walter Berry était là et aussi le célèbre Georges Moore, et attssi le comte de Castellane, le comte Pecci-Blunt, M. Zacchini. On regarda les œuvres du jeune artiste catalan Vidal Salichs. La princesse Marthe Bibesco, Mmei Carasso, Mme Georges Bousquet, Mme Willy Blumenthal, Mme Kohn achetèrent à qui mieux mieux des portraits de chats endormis. Les livres rares trouvèrent aussi nombre d'amateurs. Et l'on n'oublia pas de boire une bonne tasse de thé. '̃-̃

A GENÈVE

L'Elargissement du Conseil

ne ia Sociéto des Nations

Le renouvellement de la demande

d'un sièça par l'Espagne

Genève, 13 mai.

Dans une séance publique, tenue ce soir, et qui a éti consacrée à la question du nombre futur des membres <iu conseil, le représentant de l'Espagne, M. de Palacios, a renouvelé solennellement la demande de son pays à un siège permanent au conseil de la Société des nations. Après avoir exposé les raisons d'ordre historique, politique et géographique qui justifient la demande de l'Espagne, M. Palacios a rappelé que la candidature de l'Espagne à un siège permanent à la S.N. date des premières années du fonctionnement de la Société, il dit encore qu'à l'assemblée extraordinaire du mois de mars, l'assentiment paraissait général pour accueillir favorablement la demande de l'Espagne, seule la Suède paraissait faire quelque opposition. Aujourd'hui le gouvernement espagnol renouvelle sa demande d'un siège permanent. Cette demande est le résultat logique de l'attitude passée du gouvernement espagnol à la S. D. N.

L'Espagne confie sa demande à la conscience; politique de la contmission et du conseil. Elle a l'espoir que les délégués qui sont opposés par principe à l'extension des membres permanents du conseil, se trouvant en présence d'un cas concret, trouveront le moyen de lui donner satisfaction.

D'autres candidatures bnt été, comme on le sait, mises en avant, notamment par le Brésil et par la Chine. Les délégués de ces deux pays exposeront demain publiquement leur demande devant la commission. En attendant, celle-ci continue de discuter le nombre des membres permanents et des membres non permanents du conseil. Lord Cecil s'est prononcé aujourd'hui pour le nombre de neuf électifs, tandis que M. Scialoja (Italie) avait quelque peine à admette le chiffre de sept. Il semble que la proposition de lord Cecil ait des chances de l'emporter finalement. C'est celle qui a la faveur de la délégation française, étant bien entendu qu'un tiers des membres électifs sortants pourra être rééligible. La difficulté principale des négociations de Genève reste la prétention de 1 Espagne, du Brésil et de la Chine à des sièges permanents.

L'impression en Espagne

Madrid, 13 mai.

Les nouvelles de Genève selon lesquelles un eiège permanent au Conseil de la Société des Nations ne sera attribué à aucun membre en dehors de l'Allemagne, ont produit dans tous les milieux politiques espagnols une très pénible impression. Le journal A. B. C., en résumant cette impression qui traduit d'ailleurs celle de l'opinion unanime du peuple espagnol et l'impression des milieux gouvernementaux à cet égard, écrit notamment Les résultats des délibérations qui ont eu lieu ces jours-ci font présumer que celles qui auront lieu lors de l'Assemblée de septembre prochain, auront la même tendance

$£j Victor Hugo et Louise Colet.

Que Victor Hugo ait éprouvé pour Louise Colet plus qu'un sentiment d'affectueuse amitié, c'est ce que semble bien prouver la correspondance inédite que publie la Revue de France.

« Je vous demande des lettres, de longues lettres, écrivait Victor Hugo, de ces belles pages nobles, fermes et douces comme vous les écrivez si simplement. Je vous demande de m'écrire une page pour une ligne, vous qui pouvez tout me dire tt qui n'avez pas peur de me compromettre. Je vous demande de ne pas nous oublier, nous autres qui portons le faix de la lâcheté publique et qui souffrons pendant que la France dort. L'oubli d'Un coeur comme le ivôtre, c'est cela qui serait l'exil. $j Les obsèques de Louis-Frédéric Rouquette auront lieu aujourd'hui,' 14 mai, à 9 h. 30 très précises, en l'église SaintIIonoré d'Eylau, paroisse du regretté écri.vain.

Les Treize » rappellent dans l'Intransigeant qu'une des grandes fiertés de Louis-Frédéric Rouquette, c'était l'étonnante jeunesse de son fige murissant. 11 n'était pas rare qu'on prît sa fille pour sa sœur. Chargé de mission sur les oeuvres d'hygiène sociale aux Etats-Unis, LouisFrédéric Rouquette, pour se délasser de ses travaux de documentation, s'en alla un jour vers l'Ouest, d'où il rapporta les pages émouvantes du Grand silertce btanc. Les voyages hardis, les explorations l'attiraient.

Pendant les Jeux olympiques, il Chaznonix, Rouquette, passionné de ski, né faisait que do brèves apparitions à la patinoire où l'appelaient ses fonctions officielles de représentant des P. T. T. Il gardait dans son regard clair et rêveur, sous les grosses lunettes d'écaille, le reflet des horizons sans fin et des neiges éternelles.

{$j L'exposition de Sainte Geneviève attire dans le quartier Latin des Parisiens et des Parisiennes qui souvent négligent ces parages encore charmants çà et là, et si pleins de souvenirs. Conseillons-leur, pour guider leurs flâneries, un précieux petit volume dont nous avons signalé la récente publication et qui est du à l'un de nos collaborateurs et amis M. Léon Goçfiet. Quartier Latin et Luxembourg fait partie de la collection « Pour connaître Paris >l. De ce quartier Latin, un des plus fidèles habitants est M. Raoul Ponchon le glorieux candidat du prix des Vignes de France. Il y demeure depuis 1869. Le poète n'est pas enfant de Paris. Descendant d'une vieille famille dauphinoise, il est né iL la Roche-sur-Yon, il y a soixante et dixhuit années.

J'ai essayé, disait-il à M. Léon Treich qui rapporte ce trait dans Candide, j'ai essayé d'aller habiter sur les grands boulevards je n'ai pas pu y dormir. Une autre fois, je suis allé m'installer au bord de la Marne, à la Varenne-Saint-Hilaire quelques semaines après survenaient les inondations, les inondations de 1910 J'ai compris, je n'ai pas insisté, j'ai réintégré le quartier Latin. ;$; M. Gérard- Bauër fera le samedi 15 mai, à 15 h. 30, salle Récamier, rue Récamier (square du Bon-Marché), une confé- rence sur « Les Métamorphoses du romantisme de Lamartine à Paul Mo- rand. » Cette conférence fait partie de la

que celle qui* a prédominé dans la dernière réunion et portent à croire que l'Espagne n'obtiendra pas un siège permanent. S'il en est ainsi, l'Espagne qui n'apporta aucun différend aux délibérations de la S. D. N. et qui, tout au contraire, intervint très efficacement comme élément de conciliation et de paix, dans plusieurs questions qui lui étaient absolument étrangères, se désintéressera des travaux de cet organisme conformément à la ligne de conduite tracée parie gouvernement espagnol lors de l'assemblée extraordinaire de mars et, qui a été maintenue par M. Ynnguas, ministre des affaires étrangères.

AU MAROC

La situation militaire Communiqué officiel

Fez, 13 mai.

Toutes les fractions Beni Hestara ont engagé des pourparlers à la suite de notre progression du 10 mai.

Au cours des combats qui se sont déroulés sur le front de Taza depuis le 8 mai, les troupes françaises et pagnoles ont atteint et largement 'dépasse la ligne du Kert. L'adversaire a opposé une très vive résistance dans la région montagneuse où il s'était sérieusement organisé.

Notre progression a atteint, à l'ouest du Kert, la ligne entre le Haut-Kert et le HautNéor, jalonnée par le Djebel de Tizenin et d'iÉ-Kritène.

Notre liaison avec les troupes espagnoles est solidement établie à l'ouest du Souk El Kleta d'Azlef, Nos alliés progressent en pays Beni Touzine.

L'aviation a pris une part active dans les opérations malgré de grandes difficultés -provenant de l'altitude des montagnes dépassant 1,500 mètres et du mauvais temps qui a été général les 9 et 10 mai. Les pluies n'ont arrêté ni les travaux des pistes, ni la marche des convois de ravitaillement. Un travail intensif est fourni par les troupes pour permettre la continuation des opérations avec toute la vigueur et la rapidité possibles.

Mille familles Beni Mestara ont fait leur soumission.

Les événements de Chine Le nouveau cabinet

Pékin, 13 mai.

Un décret publié ce soir attire l'attention sur la démission de Tsao Hun, le 10r mai, et annonce que le cabinet remplira les fonctions de président de la République. Le cabinet a été remanié et constitué. Le docteur Yen devient premier ministre. Voici les titulaires de quelques-uns des hauts portefeuilles affaires étrangères, Alfre Zse finances, Wellington Koo guerre, Chang Çhing Huai.

Le premier ministre fera l'intérim des affaires étrangères, en attendant l'arrivée du titulaire! qui vient d'abandonner Le poste d'ambassadeur de Chine à Washington.

De Manille Les aviateurs espagnols Gallarza et Loriga sont arrivés, terminant leur raid Madrid-Manille..

série eur le Romantisme organisée par l'Union des conférenciers français. $j Le souvenir de Mistral

II se confirme que l'école Félibréenne de Maillane, le Rondelet, fera apposer prochainement une plaque sur les murs du château seigneurial des Baux, près d'Arles, Sur cette plaque seront gravés des vers de Mistral, extraits de Mireille, et la cérémonie d'inauguration se déroulera en présence de toutes les écoles du Félibrige. $ MM. Jules Truffier et Mollet-Viéville font paraître en libraire L'Echéance, une émouvante pièce en trois actes qui fut jouée au Théâtre-Français au mois de décembre 1913 et dont les représentations furent interrompues par la mort ade Claretie.

Rappelons que la pièce a été inspirée par une admirable nouvelle due M. Paul Bourget.

$j La politique et Théophile Gautier. Le Gaulois. a signalé ta, constitution d'un comité qui se propose d'élever un monment à Théophile Gautier. On sait que le poète a son buste à Tarbes, sa ville natale, depuis 1890, grâce aux efforts de deux sociétés locales, La Cigale et Les' Félibres. M. Léon Deffoux remarque dans le Mercure de France que les Félibres et les Cigaliers durent apporter beaucoup de persévérance dans leur projet contre lequel s'éleVaient certains groupes politiques du pays, hostiles à la mémoire d'un poète qui avait été « grief l'ami de la Cour impériale et le familier de la princesse Mathilde.

La même opposition se manifesta d'ailleurs, dans les milieux officiels, à Paris, lorsque, pour la première fois, en 1883, on parla d'une statue à Théophile Gautier. Feu Emile Bergerat, gendre du poète, & laissé, à ce sujet, dans un article publié par le x'igaro le 23 juillet 1890, l'amusant récit d'une entrevue qui lui fut accordée, en 1883, par Jules Ferry, alors ministre de l'instruction publique, des cultes et des beaux-arts. Ferry lui donna clairement à entendre que la République ne pouvait s'intéresser à un monument à Théophile Gautier parce que ce dernier était « bonapartiste M I

Les Quarante-Cinq

MORT DE M.BOUFFANPEAU M. Bouffandeau, ancien député, secrétaire général du parti radical socialiste, est décédé hier matin à 7 heures dans une maison de santé où il avait été transporté pour y subir une opération chirurgicule. Aussitôt qu'il fut informé de ce décès, M. Herriat a adressé à la famille ses condoléances émues et s'est fait inscrire sur le registre déposé à la maison de santé. M. Bouffandeau a symbolisé pendant longtemps l'esprit bloc des gauches le plus sectaire et le plus étroit.

L'AFFAIRE DES FAUX BILLETS Budapest, 13 mai.

Au procès de falsification, l'un des avo- cats de la défense demande à l'ambassaieur Nuber si le ministère des affaires étrangères de Budapest a défendu Jarikotics au moment de son arrestation. M. Nùber refuse de répondre sans l'autorisation du ministre mais le président rouve inutile de faire une démarche pour recevoir cette autorisation malgré le dé· 1 sir exprimé par le défenseur. I

la in. matin LA DISCIPLINE UTILE

Le Figaro, M. Lucien Romier

Le fait, c'est que la discipline des «mo- dérés », la ,Chambre, dans la présente législature, a contraint M. Briand, d'une part, à désavouer certaines propositions socialisantes, comme Il l'Etat héritier », et d'autre part, à mettre les radicaux devant leurs responsabilités propres. LA FIN DE LA GRÈVE ANGLAISE L'Avenir, M. Emile Buré Qui sait vaincre ne sait pas toujours ex- ploiter sa victoire. Trade-unionistes et travaillistes auront bien vite fait de retrouver, leur prestige si M. Baldwin continue de pratiquer la politique extérieure germanophilé dont ils sont les plus ardents défenseurs. C'est l'heure pour les gouvernants d'outre-Manche de reconnaître la faute criminelle qu'ils ont commise en favorisant la rivale de leur pays, l'Allemagne, au i:ji triment de la France, son alliée naturelle dans la guerre comme dans la paix. e LE COUP D'ETAT POLONAIS

La Victoire, M. Gustave Hervé

Les partis et les clans sont aussi incapables en Pologne que chez nous d'établir un gouvernement solide et durable. Le dernier projet' est une combinaison Witos,: orientée à droite, aussi mal venue que les précédentes.

En présence de cette pagaïe l'homme providentiel a surgi,qu'on s'en réjouisse ou •̃ qu'on s'en afflige le maréchal Pilsudski., DEUX FAÇONS DE GOUVERNER

La Journée industrielle, M. C.-J, Gignoux i

Ce résultat est évidemment dû à la présence à la barre d'un gouvernement solide, homogène, appuyé sur une majorité stable et qui, à aucun moment, ne transigea avec ce-qu'il crut être sa fonction. Il usa simplement avec fermeté des moyens offerts à' tout pouvoir qui peut se réclamer de la Constitution et de la légalité. Sur ce ter- rain, du reste, l'opinion anglaise, telle que l'a façonnée une longue tradition.

De Berne Les hôteliers américains, ac,compagnés d'une délégation de l'alliance internationale de l'hôtellerie, a fait aujourd'hui une promenade sur le lac des Quatre- Cantons. Les hôteliers se sont déclarés enchantés de leur excursion.

De Briarcliff M. Lacour-Gayet, attaché financier à l'ambassade de France, a fait, en présence de nombreuses persorina- lités d'Europe et d'Amérique, une conférence sur les problèmes internationaux. Il a souligné l'importance que la France atta- che au règlement de ses dettes extérieures, lequel, avec l'équilibre du budget, constitue le premier pas dans la restauration de ses finances.

De Karatchi L'aviateur danois Herschend, est arrivé.

De Bombay Les frères Ali sont par tis pour le Hed:jaz ils feront un pèlerinage à La Mecque et assisteront à la conférence islamique mondiale qui se réunira le 26 juin La Mecque.

Les tombeaux des Tsars do Russie profanés par les Soviets

Rien n'est sacré pour, la bande de mail.,faiteurs qui détient le pouvoir en Russie. La propriété privée (celle qui n'est pas la leur, bien entendu), la vie humaine, le culte, les images saintes, les joyaux- ( de la couronne. tout passe dans cette orgie de destruction, de spoliation, de négation, d'anéantissement de notre ci- vilisation.

Rien n'échappe. pas même les morts. Les soviets ont déorété de déterrer les empereurs de Russie, dont les restes reposent dans les caveaux de la forteresse de Saint-Pierre-et-Saint-Paul à SaintPétersbourg. Les soviets cherchaient des bijoux, des trésors, mais hésitaient iL l'avouer; pour se couvrir, ils ont pré- tendu que les monarchistes avaient caché dans les cercueils des souverains d'importants documents contre-révolutionnaires.

Laissons parler un des leurs, l'ancien, chékiste du nom de Piro, témoin oculaire de cette infamie. Son récit a été publié dans le journal Slovo, édité à Riga.

Venu à Petrograd pour affaires, j'ai appris par hasard qu'il y aura quelque, chose de fort intéressant à voir dans la! forteresse de Saint-Pierre-et-Saint-Paul; une commission spéciale venue de Moa" cou allait procéder à l'exhumation des corps des empereurs reposant'à la forte resse. Parmi les membres de cette corn* mission, j'avais un ami, Ferapontoff, urp des chefs de bureau du ministère deà finances. Grâce à lui, je n'ai pas eu dd difficulté à me faire autoriser à assister à cette perquisition macabre.

» J'arrivai un .peu en retard, raconta Piro. Il y avait déjà, devant la forte* resse, un rassemblement considérable! de curieux qui, ayant appris ce qui allait se passer, voulaient pénétrer dang la forteresse. La garde rouge repoussait' la foule. J'ai entendu des exclamations ironiques 'eu peuple à l'adresse des au* torités

» Ils ont peur que nous ne'ies em* péchions de dépouiller les morts 1

Les vivants ne leur suffisent pas il leur faut encore les morts 1.

Il Faites attention, camarades, 1Q grande Catherine n'aimj pas plaisanter f »••»̃• ,̃» » Dans le sous-sol de l'église, mal! éclairé par des bougies, je distinguait aux murs de nombreuses icones, dont les ornements et les pierres précieuses étaient depuis longtemps soustraits pan ordre de Zinovieff. Quelques personnes! s'empressaient autour d'une' grande; caisse, qu'on avait beaucoup de peinei a. ouvrir. On donnait de formidables xwips de marteau et de pioche.

» Vous allez voir tout à l'heure lai Grande Catherine, me dit Férapontoff, » Un petit homme, ressemblant à un' apache parisien, la face rasée, ravagée' par la cocaïne et la morphine, dirigeais ,es travaux. C'était Peters, le fameux


•Peters, qui avait exécuté des dizaines de mille d'êtres innocents. Il était à ce moment commandant de la place de Petrograd et chef de la Cheka de cette ville. C'est lui qui avait pris l'initiative de la perquisition des tombes des souverains. » Il était nerveux, ennuyé des difficultés à ouvrir le sarcophage et '.irait comme un athée. `

>k L'attente a duré plus d'une heure. Enfin, la partie supérieure du sépulcre a été soulevée et nous vîmes un cercueil en bois clair avec des ornements en argent massif. Un crucifix en ivoire reposait sur le cercueil et, à côté du crucifix, ''un rouleau en parchemin noué par un ruban bleu pâle et scellé par un grand sceau en cire rouge. Encore un peu, et le cercueil est ouvert. Tout le monde, en proie à une grande émotion, se penche vers le sarcophage.

» Camarades, dit le président de la commission, écartez-vous.

» Mais personne 'n'obéit. Fascinés, nous entourons le cercueil. Le couvercle levé, une odeur de moisi, une odeur spécifique se dégage de la tombe et le corps de la grande Tsarine paraît devant nous. Il était recouvert d'un brocart d'or, mais le contact de l'air a détruit le restant de l'étoffe. On pouvait deviner que l'Impématrice était vêtue d'une robe bleue. Le icorps était embaumé, mais mal. Il ne Testait que la peau sur les bras et sur la fête. » Peters, voulant s'assurer s'il n'y avait pas quelque chose en dessous de la souveraine, enfonça sans trop se gêner sa canne sous les épaules de la .Tzarine. Ce qui restait de la robe' disparut au contact, et nous vîmes les côtes du squelette. Les cheveux paraissaient bien conservés. Ils étaient restés coiffés et rangés sous la perruque blanclïe qui, maintenant, était de couleur vert-jaune. Les bras étaient croisés sur la poitrine. Il y avait aux doigts plusièurs bagues avec de gros diamants. Les pieds étaient chaussés de souliers blancs avec des boucles en or. Il ne restait presque rien des bas. Sur la poitrine, le grand cordon de Saint-André avec la plaque couverte de pierres précieuses et le chiffre en diamants de la souveraine. Une croix en or ornée de saphirs et de rubis se trouvait égale¡ment dans le cercueil.

» Sur la perruque, un diadème en perles fines et diamants. Il y avait encore ,un icone du Sauveur dans le cercueil.' » Vous voyez, camarade Peters, fait un des membres de la commission en plaisantant, qu'il n'y avait rien de icompromettant dans ce sépulcre. Catherine, évidemment, n'a pas eu le temps 'de s'enrôler dans les rangs des adversaires des soviets.

e Nous allons maintenant procéder à la confiscation de toutes ces bagatelles qui se trouvent dans son cercueil, dit Peters, non sans ironie, en s'apprêtant à enlever la plaque de Saint-André. » Mais les membres de la commis- ision s'y opposèrent. Une discussion surgit. On alla s'informer par téléphone. 'Au bout de dix minutes arriva la réponse Refermez le cercueil, après inventaire et procès-verbal. »

Quelques jours plus tard, la même commission ouvrit le tombeau de Pierre le Grand. Les restes' de l'Empereur étaient bien mieux conservés que ceux de Catherine II. L'embaumement du corps avait été effectué avec beaucoup de science. Le visage conservait encore les ,traits caractéristiques du souverain. Les cheveux et les moustaches étaient intacts. La peau recouvrait tout le corps. 'Pierre le Grand était en uniforme de couleur vert foncé, avec. agrafes en diamants noirs. Aux pieds, de hautes bottes en cuir noir, Sur la poitrine, le grand-cordon de Saint-André en bleu (.clair et deux plaques une russe, l'autre hollandaise. Au cou, une croix en or et .une icône en ivoire.

Ce qu'il y avait de plus intéressant, 6tait un portrait de Pierre le Grand sur 'toile, non signé, représentant l'Empereur travaillant dans un chantier. On referma le cercueil, mais les perquisitions chez les .morts se poursuivirent. Tous les autres tombeaux ont été fouaillés. Les autorités soviétiques ne le cachent plus ils ouvrent les tombeaux 'de la famille impériale avec l'espoir de trouver les joyaux nécessaires, disentils, pour le commerce de la « Grande •République ».

On voit, d'après ce rééit du chékiste ^repentant, que les bolcheviks ne s'arrê'tent devant rien. Cela ne nous étonne Pourquoi le feraient-ils ? Pourquoi s'arrêteraient-ils dans leur marche destructive quand, grâce à l'inertie géné-

FEUILLETON DU « GAULOIS DU 14 MAI 1926 4

Noble Demoiselle C'étaient surtout les portraits de femMies qui attiraient Musette autour de plusieurs d'entre ces grandes dames, mobles et belles, flottait une légende sentimentale les unes s'étaient mariées dans des conditions particulièrement romanesques; d'autres, sacrifiées à l'honneur du nom ou à la nécessité de ïnaintenir-fntact le patrimoine familial, avaient été mariées contre leur gré ou reléguées, en qualité de chanoinesses ou d'abbesses, dans quelque monastère. La (plupart, gaies ou mélancoliques, avaient. un visage ardent et concentré auquel ressemblait singulièrement celui de Musette.

Que de fois, dans la pénombre de la grande pi3ce aux persiennes closes, elle avait rêvé devant ces visages si pareils au sien. et essayé en les regardant de deviner quel serait son avenir à èlle Quand je la connus, elle venait de coiffeur sainte Catherine. Dans sa famille, on était secrètement gêné vis-à-vis d'elle de n'avoir même pas pu lui réser.ver la petite dot qu'on avait, donnée à sa sœur.

On avait essayé cependant de la marier. Le genre de beauté, particulier mais indiscutable qu'elle tenait de ses aïeules de Priolan ne devait-il pas lui permettre dé se passer de dot?

,Ce fut, à cette occasion, Mme da Hellicoët qui se préoccupa tout spécialement du sort de sa nièce.

C'était pour elle il faut le dire

rale, aucun obstacle sérieux ne se dresse sur leur chemin ?

Au contraire, le bolchevisme a .posé ses jalons un peu partout. Surtout dans les pays où les soviets ont été reconnus, la IIP Internationale a une Base excellente pour, se répandre. Et combien de ceux qui devraient être le:; premiers à enrayer ce mouvement néfaste lui facilitent l'expansion en tendant la main aux meneurs.

Lentement, mais sûrement, le bolchevisme s'inflitre en Europe. L'humanité, tout en le répudiant, s'habitue petit à petit tl le côtoyer. Au lieu-de se défendre contre le pire ennemi de l'humanité, on tjîche d'arranger avec lui une vie d'ensemble.

Funeste utopie, grave et fatale erreur qui coûteront cher au monde, si l'on ne s'avise pas à la onzième heure.

Pierre Botkine

Les grandes ventes prochaines

Objets d'Art et d'Ameublement Voici que s'ouvre la saison des grandes ventes du printemps et celle que M"8 LairDuibreuil et Marcel Walter vont nous présenter dans quelques jours, à'la Galerie Gorges Petit, est la première d'une série qui s'annonce brillante. Composée d'objets d'art et d'ameublement et de tapisseries appartenant à divers amateurs, ou provenant de la succession de Mme la marquise de X. elle offrira aux amateurs un ensemble de la plus grande perfection. Apivzs une série de très précieux coffrets anciens en maroquin à petits fers, de beaux bronzes d'ameublement et de quelques sculptures, voici des sièges du dixhuitième siècle et de somptueux mobiliers de salon, dont un; composé d'un grand et d'un petit canapé et de six fauteuils, en bois sculpté et doré, est recouvert de tapisseries de Beauvais du temps de Louis XVI, avec des rinceaux fleuris dans le goût de Salembier.

La plupart des meubles sont exceptionnels et dignes de figurer dans les plus belles collections. Commodes Louis XV galbées, à gerbes de fleurs en marqueterie et bronzes ciselés et dorés secrétaires, tables-bureaux, guéridons, cartonnier et quantité d'autres, signés par les meilleurs ébénistes du dix-huitième siècle.

Pour leur beauté et par leur nombre, les tapisseries seront un des gros attraits de la vente. On peut en juger par cette .énumération incomplète tapisseries françaises du seizième siècle tapisseries de Paris du dix-septième siècle, avec des épisodes de l'Histoire de Niobé tapisserie du temps de Louis XIV, présentant Renaud dans les jardins d'Armide tour de lit au petit point du temps de la Régence un Gobelin de la « Tenture des Métamorphoses » tapisseries de Bruxelles et des Flandres, certaines d'après des tableaux de Téniers des Aubussons d'après les cartons de Le Prince un splendide Beauvais de la série des « Verdures aux oiseaux

Les objets provenant de la marquise de X. sont également de premier ordre et, parmi les meubles anciens, je citerai tout particulièrement un splendide mobilier de salon en Aubusson royal du temps de Louis XV, décoré d'oiseaux et de fleurs, puis plusieurs lambrequins et panneaux au petit point du seizième siècle et de la Régence, de compositions charmantes et de ia plus grande rareté.

Après exposition particulière le samedi 15 mai, et publique le dimanche 16 mai, ces objets seront vendus à la Galerie Georges Petit, rue de Sèze,-le lundi 17 mai, par M" Lair-Dubreuil et Marcel Walter, assistés des experts Paulme et Lasquin, Mannheim et Guillaume

MAURICE FEUILLET,

Ventes d'aijjQiarci'li'ULi VENTES Hôtel Drouot. Salle n° 1. Vente. Meubles, Objets d'art et Tableaux anciens, Tapisseries anciennes, appartenant ù divers amateurs. Colle^- tion de sièges anciens, appartenant dit. X. Lair-Dubreuil, commissaire-priseur Paulme et Lasquin, experts. Hôtel Drouot. Salles nos 5 et 6 réunies. Vente. Succession de Madame Andral. Deuxième vente. Beaux Meubles et Sièges, Objets d'Art et d'Ameublement, principalement du dixhuitième sièria, Tableaux et Gravures, Tapis d'Orient, le tout provenant du Château cde Chdteauvieùx et vendu ait bénéjice de la Société Philanthropique, légataire de Madame Andral. M0 HENRI Btoboin', commissaire-priseur; MM. J. et L. Mannheim, experts..

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une affaire de vanité autant que. d'affection.

L'une des raisons qu'avait Mme du Hellicoët d'être fière de sa race était le type de beauté, souvent remarquable, djes femmes de sa famille. Elle avait coutume de répéter avec orgueil Il n'y a jamais eu de fille chez les Priolan.

C'était vrai. Les demoiselles de Priolan, pauvres ou riches, de toutes les générations, n'avaient eu qu'à choisir parmi les prétendants que leur renom de bonne grâce et de charme attirait autour d'elles.

Les seules qui ne se fussent pas mariées avaient agi ainsi pour des motifs personnels, ou par dévouement à leur famille et retirées du monde au couvent, elles avaient d'ailleurs, elles aussi, pdrté le titre de dame.

Mais les temps étaient devenus durs La plus jolie fille ruinée était maintenant moins facile à marier que la plus laide pourvue d'une belle dot. Le nombre restreint des jeunes gens valides obligeait les jeunes filles à faire des concessions.

On trouva pour Musette un parti présentable. C'était un veuf avec un enfant noble et possesseur d'une fortune suffisante pour que Musette fût tirée d'affaires si elle l'épousait.

Ni beau ni laid, ni jeune ni vieux, d'intelligence moyenne, il eût été accueilli peut-être avec joie par une autre que Musette, dans les conditions où elle se trouvait.

Mais elle, se découvrant un tempéra-. ment trop ardent, trop romanesque pour s'unir à quelqu'un sans amour, déclara qu'elle ne pouvait épouser un homme qui lui était sinon antipathique, au moins complètement indifférent.

En vain, lui objecta-t-ori comme on

Curiosa

Origine de l'Ayiation riffaine La légende des beaux appointements Oudjda, le 28 avril

Plusieurs journaux français se sont demandé ce qu'était au juste l'aviation: riffaine et qui avait pu fournir des, avions à Abd-el-Krim. On soupçonne, était-il écrit, la manœuvre allemande et, d'autre part, le commandant Brocat, in•terviévé à ce sujet, déclarait, tout en restant volontairement dans le vague, que le gouvernement riffain avait fait promettre des appointements mensuels de 30,000 francs à des pilotes volontaires européens.

Détruisions de suite cette légende. Abd-el-Krim est trop intelligent pour chercher au loin ce qu'il pouvait trouver à proximité.

C'est en 1923, 'époque de guerre à outrance avec l'Espagne, que le Riff résolut d'acheter des avions. Le Caïd Haddou ben Hammon fut chargé du marché. Il se mit aussitôt en relation avec des Européens demeurant au Maroc, leur promettant une forte commission à la conclusion de l'achat. L'affaire fut traitée à Alger par un commerçant marocain associé avec un avocat rayé du barreau marocain pour escroqueries, en présence de délégués riffains parmi lesquels Si Mohamed Azergam le beaufrère de l'Amir, et un ministre riffain, Si Bougibar.

Quatre avions de marque française furent ainsi acquis et deux aviateurs demeurant à Alger embauchés pour lés piloter avec des appointements de cent cinquante francs par jour. Deux avions seulement arrivèrent à bon port. L'un deux, à bord duquel se trouvait le caïd Haddou, eut une panne et se vit contraindre d'atterrir près de Tlemcen. Les autorités militaires averties enquêtèrent et, sur l'affirmation que l'avion se rendait à Rabat, le laissèrent repartir pour. le Riff. Mais l'éveil était donné et l'embargo fut mis sur les appareil restés à Alger. Les deux aviateurs revinrent en Algérie peu de temps après. L'affaire des avions débutait seulement

Il fallait désormais organiser au Riff une école d'aviation et Abd-el-KJrim dé- cida de rappeler les aviateurs déjà re- partis ils acceptèrent de revenir aux mêmes conditions;

L'autorisation de traverser la frontière sous un prétexte quelconque ayant étéref usée aux deux pilotes, le caïd Haddou décida de les faire passer clandestinement. La manœuvre étant éventée, le lieutenant-colonel Delpit, commandant le cercle militaire de Taourirt, fit gar- der les passages, ordonnant de tirer la nuit sans sommations sur toute personne essayant de franchir la frontière. Mais, guidés par les rebellez, les aviateurs arrivèrent au Riff sans encombre. Ils commencèrent à aménager un grand .terrain d'atterrissage à Tarza et de jeunes riffains devinrent élevés. A ces deux avions, il faut ajouter les appareils pris aux Espagnols, soient environ une demi-douzaine. Peu de temps après, le bombardement ennemi se fit intensif, rendant le fonctionnement de l'école presque impossible. L'attente du calme dura trois longs mois, c'est alors que, lassés, les aviateurs se résolurent au dénart, rendus plus inquiets par la sévère censure que le caïd Haddou exerçait sur leur correspondance. On pouvait croire que les aviateurs devaient être satisfaits de leur tournée riffaine, lorsque vers juillet 1924 ils revinrent mécontents au Maroc français, demandant une entrevue au caïd Haddou.

Partis du Riff avec seulement une partie de leurs appointements, ils pensaient être réglés du solde à leur retour. Mais leurs lettres restèrent sans réponse, Haddou fit la sourde oreille prétextant qu'ils avaient été réglés intégralement. Né malin, le Riffain savait bien ce qu'il faisait en retardant toujours le règlement. pour ne jamais le régler. Au cas où les aviateurs eussent porté plainte contre lui en mettant les scellés sur ses propriétés de Port-Say en Algérie, ils se dénonçaient eux-mêmes aux autorités françaises comme ayant servi la cause riffaine c'était la cour martiale et le poteau d'exécution. Donc, se sachant à l'abri des dénonciations, le caïd Haddou'se contenta d'envoyer les

le fait toujours en pareil cas que l'amour viendrait aurès le mariage elle ne se laissa pas convaincre et déclara que, si aucun autre parti qui Lui plût davantage ne se présentait, elle préférait, rester fille.

Mme du Hellicoët en voulut à sa nièce de ce refus et renonça à la caser. En ville, où l'on avait connu ce projet avorté, Musette se fit la réputation d'être si difficile qu'il était inutile de s'occuper « C'était (pourtant tout ce' que pouvait espérer une jeune fille aussi pauvre -que celle-ci, disait on. Mais elle s'imagine que le Prince Charmant viendra un jour tomber à ses pieds, rien que pour ses beaux yeux. Ces Priolan « se croient » tellement »

Ceci se passait dans les premiers temps de l'armistice.

Le printemps suivant, plusieurs amies de Musette se marièrent. Musette, parce qu'elle perdait ses relations les plus agréables, et qu'elle n'entendait parler autour d'elle que fiançailles, voyages de noces, couples bien assortis, heureux ménages, sentit davantage son isolement. et ce vide du cœur que les affections de famille les plus profondes ne parviennent pas à remplir complètement.

Cependant elle souffrait beaucoup du manque d'argent.

Un jour, elle vit sa mère obligée de lui'refuser une modique somme qu'elle demandait pour quelques achats, sinon absolument indispensables, au moins utiles.

Alors, secouant sa torpeur, elle réfléchit à ce qu'elle pourrait faire pour tâcher d'améliorer sa pénible situation.. Elle avait entendu oarler sans précisions, il est vrai, de nersonnas du

protestations, fabriquées par lui, que voici ̃;

Oudjda, le 24 juillet 1924.

Monsieur X. vi M. X.

Cher Monsieur,

Je vous adresse ci-joint-copie d'une lettre de Si Mohamed Bougibar et un extrait d'une autre de Si Azerkane vous concerJe ne puis que vous confirmer ce que je vous ai toujours dit et que personnellement je n'ai aucun pouvoir peur prendre une décision à votre égard.

Veuillez.

Signé Haddou.

Lettre d'Azei'kane

Monsieur le eaïd Hadou ben Hammou Cher caïd,

En ce qui concerne les aviateurs, je vous fais savoir qu'ils ont été payés intégralement de leurs appointements et qu'il ne leur est rien dû.

J'ai reçu un écrit d'eux, mais je ne leur ai pas encore répondu. Avec le premier Rekkas je vais leur répondre soit en français, soit en espagnol.

Signé AzERKANE.

Le 11 El-ITodja 1342.

Lettre de Bougibar

J'ai reçu ta dernière lettre dans laquelle tu rrio causes de l'affaire des aviateurs qui faisait. du service dans notre territoire. A ce sujet je puis te dire que cette affaire a été terminée le jour de la remise du document du contrat.

Sans autre je reste ton ami.

Signé M. Bougibar.

Aït Kg; Je 17 juillet 1924.

Les Riffains avaient leurré les sanspatrie.

Et les aviateurs ne purent jamais rien obtenir des 7,000 francs qui leur étaient dus. •

Ainsi disparaît la légende dorée des appointements fabuleux payés par Abdel-Krim aux volontaires européens de spécialités guerrières.

Pierre Fontaine

Convocation des réservistes en 1926 crédits destinés à la convocation, en 1926, de certaines catégories de militaires des réserves, le ministre de la guerre vient de fixer comme il suit les conditions dans lesquelles ces convocations seront effectuées Seront convoqués pour une période d'exercices en 1926

Les officiers de réserve proposables pour l'avancement, qui ne peuvent être promus au grade supérieur qu'après avoir accompli les périodes d'exercices prévues par la loi

Les' réservistes spécialistes (officiers et hommes de troupe) des catégories ci-après et appartenant aux formations suivantes militaires de là classe 1920 affectés aux 401% 402e, 403o, 4040 et 4050 régiments d'ar- tillerie de défense contre- les aéronefs et ceux affectés aux 5" et escadrons automobiles du train des équipages militaires. Officiers de la première fraction de la classe 1920 affectés aux 8° et 18e régiments du génie et hommes de troupe de la même fraction de la classe 1920, affectés aux régiments sus-visés en qualité de sapeurs télégraphistes, sapeurs radiotélégraphistes et sapeurs colombophiles à l'exclùsion des autres catégories.

Les convocations des officiers de réserve proposables pour l'avancement feront l'objet d'instructions ultérieures. ̃ La durée de la période d'exercices envisagée est de 28 jours pour les hommes de troupes, les sbus-lieutenants et les lieutenants 21 jours pour les capitaines et les commandants 7 jours pour les lieute- nants-colonels et les colonels.

Nouvelles Religieuses Di-maticlte prochain 16 mai courant, la Société des chœurs de Saint-Hippolyte, sous la direction de M. Millet, se fera entendre à l'occasion de la fête patronale, à 9 h. 3J4, en l'église Saint-Hippolyte, 27, avenue de Choisy, Paris-XIIP.

Au programme Petite messe ;Ave verum) (A. Gastoué) Vere Languores (A. Lotti) Ave verum (Chaussson) Récital d'orgue, par M. Paget.

Institut eatholique de Paris. lundi 17 mai, à4 h. 1/4 (salle D), M. Hébrard « Quelles bases juridiques donner aux œuvres catholiques? »; à 5 h. 1/4, M. Eugène Langevin « Louis Veuillot » à 5 h. 1/2 (salle E), M. Yves de La Brière « L'arbitrage international obligatoire ».

Mardi 18 mai, à 2 h. 1/4, théologie mariale, M. Auriault « Les contrefaçons ou illusions »; à 4 heures (salle 11), le latin d'église, M. Meunier « Le latin d'église et la langue populaire du troisième au septième siècle 5 h. 1/4, les évêques de Paris de 1568 à 1662, M. le chanoine Pisani « Jean-François de Gondi (1622-1654); création de l'archevêché de Paris. » Mercredi 19 mai, à 2 heures, M. Meunier « Phonétique expérimentale à 3 h. 3/4 prince d'Altora Colonna de Sti-,gliano « Les grands lacs africains est le Katanga. ̃»̃•

monde qui gagnaient, à l'insu de leur entourage en cachette, pour dire le mot propre et tout en semblant ne chercher qu'à se distraire, cet argent dont elle-même avait tant besoin et qu'on ne lui permettait pas de gagner ouvertement, au vu et au su àe tout de monde.

Ces personnes exécutaient de petits travaux pratiques ou artistiques qu'elles vendaient à quelque grand magasin.

Le seul talent de Musette était de dessiner à la plume, de chic, des silhouet- tes de personnages, d'animaux, de menus paysages plus ou moins fantaisistes simple talent d'amateur qu'elle avait peu exercé mais qui lui avait valu maints compliments, et qu'elle 'pouvait croire plus sérieux qu'il ne l'était réellement.

Elle orna ainsi quelques éventails et obtint de sa mère la permission d'essayer de les vendre.

Timide devant la vie et devant sa tante du Hellicoët, timide aussi devant l'opinion, Mme de Priolan donna l'autorisation réclamée par sa fille à la seule condition que celle-ci s'arrangerait pour que personne ne sût ou'elle en était réduite, même de cette façon détournée, travailler

A quelques lieues de Grésiljac on y accède en une demi-heure par chemin de fer se trouve une autre ville plus grande, une autre sous-préfecture du département.

Obligée, toujours cour ne pas situer mon histoire, de déguiser aussi le nom de cette vile voisine de Grésillac, je l'appellerai Nervanes.

Quoique si proche de Grésillac, Nervanes est toute différente d'aspect et de vie intérieure. C'est une ville moins ancienne, uniquement commerçante, sans

LE "GAULOIS" AU THÉATRE

Comédie-Caumartin'. Le Mage dû Carlton, comédie en trois actes, de MM. Lédpold Marchand et Georges Dolley.

Le Mage -du Car l ton présent- sur la scène un cas médical vous seriez vous jamais doutés qu'un neurasthénique pût vous intéresser ou même vou faire rire ? Je sais bien qu'on a mis Héloïse et Abélard en musique mais l'un d'eux n'était pas un malade de la volonté. Je sais bien que certains timides naturels, ou bien spéciaux, tels que les gardiens de sérails, sont des rjersonnages comiques, mais seulement à titre passager, épisodique. Le choix d'un neurasthénique comme pivot d'une pièce semble donc assez peu heureux. Voyons le parti que MM. Léopold Marchand et Georges Dolley en ont tiré.

Dans un palace de la Côte d'Azur, le jeune Alain Lechartier et le comte Eric sont tous deux amoureux de la bella Suzanne. Lechartier, qui est un être normal en toutes circonstances, hésite, est paralysé quand il se trouve eh présence d'une jolie femme. Surviennent au bar du palace un certain Dimonio, mage, hypnotiseur, liseur de pensées, avec son sujet, une grande fille, qu'il nomme la Marquise. Un danseur ou duettiste quelconque à la recherche d'une âme sœur. et surtout associée, fait la cour à la Marquise qui disparaît avec lui au cours ri 'une séance de prestidigitation. Dès lors, Dimonio est recueilli par Lechartier à titre de professeur d'énergie. Sous l'influence de Dimoni, Alain devient courageux et audacieux comme Cyrano, chaleureux et tendre comme Perdican il prend de l'avance sur son rival or, ce rival grise le professeur qui pendant ce temps néglige d'insuffler de l'aplomb à son élève. Mais Alain reprend pied et l'avantage lui resterait auprès de la belle Suzanne s'il y avait employé « la manière », comme a si bien dit naguère Henri Lavedan.

Mais il faut terminer cet imbroglio. Qu'ont imaginé les auteurs? Ils ramènent à Dimonio la Marquise repentante, vaincue par le fluide du professeur, qui est très étonné de son pouvoir qu'il ignorait. Lechartier esquisse auprès de la Marquise une scène d'amour qui surexcite, la jalousie de Suzanne et assure le triomphe du jeune homme timide. En récompense, la MarI quise recevra une petite maison dans

Les THéfl-prçes Mlle Renouardt, grande-duchesse Cela s'est fait l'avant-dernière nuit, dans la salle des fêtes d'un palace des environs de l'Etoile, avec tout le faste désirable. Les hauts fonctionnaires du grand-duché des Ternes étaient là au grand complet, avec. toute:.la coju-'et un certain nombre de sujets choisis sans doute parmi les plus notoires. ̃*̃•̃ « '•- La cérémonie fut simple et gaie comme il convenait. Des discours drôlatiques en soulignèrent l'importance et l'éclat. Puis ce furent les vins d'honneur qui se prolongèrent jusqu'à un souper charmant et léger comme l'esprit des Le bal de la cour, qui suivit, ne inanqua ni d'entrain, ni d'imprévu. Les dignitaires enlacèrent les dames d'honneur aux sons des plus trépidants charlestons, et la fête dura si tard que le soleil dorait depuis longtemps les toits du voisi- nage lorsque Son Altesse, ses ministres, ses chambellans et ses pages se décidèrent à faire quérir leurs carrosses à essence, dont les moteurs toussaient, crachaient et pétaradaient en signe de protestation, tandis que d'humbles caméristes s'en allaient pédestrement au bras de quelques soudards et traîneurs de sabre légèrement exaltés. G.-F. M.

Dans les Théâfres

La répétition d'aujourd'hui

Au Palais-Royal, il. 2 Il. 30, répétition générale de. Au premier de ces messieurs, pièce en trois actes de MM. Yves Mirande et Mouëzy-Eon, interprétée par MM. Albert Brasseur, Duvalles, Géo Leclercq, Faut Asselin, de Livry, Robert Tourneur et Victor Boucher Mmes Marguerite Templey, Blanche Bilbao, Alice Beylat, Lulu Watier et Louise Dauville. La répétition, les premières et le gala de ce soir

A la Maison de l'Œuvre, il 8 h. 45, répétition générale de L'Ancre noire, histoire en trois tableaux de M. Pierre Brasseur, et de- Ville moderne, pièce en trois actes de M. Modave.

caractère propre, sans vieux hôtels au cachet tout antique. Et la société qui y vit n'est plus la même .que celle de Grésillac.

Parce que cette ville, est plus grande, plus mouvementée, on y passe facilement inaperçu.

Musette y connaissait peu de monde, et était absolument ignorée des commerçants c'est pourquoi elle résolut d'aller porter ses éventails chez un grand bibelotier de Nervanes.

Sans aucune expérience de ces transactions, forte des compliments prodigués par ses amis, elle ne doutait pas qu'on ne lui prît ses éventails en la rétribuant immédiatement.

Elle fit donc allègrement le peta trajet de Grésillac à Nervanes.

Dans le magasin du bibelotier, où, heureusement elle avait regardé de la rue. avant d'entrer il n'y avait personne, on examina ses éventails, et on lui répondit aimablement que c'était là un travail intéressant, mais que l'on se trouvait suffisamment fourni d'objets d'art pour le moment, et qu'il était impossible d'acheter les siens.

Et l'empressement que l'on mit à la reconduire jusqu'à la porte trahissait la hâte de se débarrasse d'une solliciteuse importune.

Elle se retrouva dans la rue, tenant à la main le petit carton où étaient couchés les éventails sur lesquels elle avait placé tant d'espoirs.

Cette rue, que suivait le tramway, était large, claire, assez fréquentée. Elle représentait pour Musette, qui n'avait jamais vu de grande ville, l'endroit le plus animé du monde.

Elle voyait passer auprès d'elle des personnes inconnues, à la démarche pressée, courant à leurs affaires, à leurs plaisirs. Elle, en ce milieu agité, se trou-

laquelle elle pourra vivre en paix avec le professeur Dimonio.

Pour que cette mince donnée puisse plaire au public, il faut que le début de la pièce soit moins lent et que la conclusion, prévue d'ailleurs, soit plus rapide il faut surtout que l'interprétation. prenne elle-même les conseils du professeur Dimonio, c'ect-à-dire qu'elle se débarrasse de sa timidité. La fantaisie de Le Gallo s'est imposée dans le' personnage du mage, surtout", dans la seconde partie Etchepare est un timide qui tire un bon parti de son rôle H. Bosc, a bien extériorisé la fart'. tuité du comte Eric Jean Gobet (le.. duettiste) est burlesque a souhait Mlle Arletty a retrouvé ses effets plaisants d'excentricité dans la Marquise et Mjle: Roanne (Suzanne) exhibe une fastueuse variété vestimentaire.

"La mise en scène de M. René Rocher est a la fois précise et coquette. Le décor du bar est d'une criante vérité et d'un) goût harmonieux M. André Boll qui l'a exécuté est le premier à se conformer aux règles qu'il vient de tracer dans un intéressant fascicule fort utile aux gens de théâtre. Louis Schneider

hes Toilettes de la pièce Mlle Roanne, transfuge de l'Odéon, nous offre pour ses débuts au boulevard le régal de ravissantes toilettes. v

En jolie femme, disputée par deux soupirants, elle se devait d'être doublement séduisante et pour y réussir s'est adressée à1 Margaine-Lacroix qui l'a délicieusement habillée.

Dès le premier acte son élégance s'im- pose dans une exquise robe de georgette citron incrustée de dentelle du ton. Au deux, elle est éblouissante dans un admirable manteau de velours corail et lamé or qu'elle enlève pour laisser appa.raître la plus adorable toilette du soir en lamé et dentelle or, voilée de tulle blond formant écharpe derrière et ceinturée de velours corail pailleté turquoise, elle est d'une harmonie de ton digne. du pinceau réputé de Mme Margaine-Lacroix.

Au trois, toujours dans le Midi, c'est sous le beau ciel bleu, la grâce poétique d'un organdi blanc, semé de gros bouquets de roses, sur lequel se joue un flot. de rubans de velours vert dégradé. Que de tentations pour les spectatrice* et que de succès pour Margaine-Lacroix obligée certainement à d'infinies répétitions de ces exquises toilettes .;> Renée Bonheur

A la Comédie-Françaisè, à 8 h.. première représentation de Le Pèlerin, pièdé"' en un acte de M. Charles Vildrac, interprétée par M. Léon Bernard, Mmes Berthe Bovy, Nizan et Catherine Fontenay.

Le spectacle sera complété par A quoi rêvent ies jeunes filles, pièce en neuf tableaux d'Alfred de Musset, musique de Claude Debussy, interprétée par MM. Denis d'Inès, Drain, Rognoni, Pierre Bertin, Yonnel Mlles Madeleine Renaud, Marie Bell, Madeleine Sa- mary

Et par Vieille Renommée (MM. André Bru, not, Denis d'Inès,. Paul Numa, Ledoux,' Ro-, gnoni, Chambreuil Mmes Tonia Navar, Ta-?, nia Fèdor, Roussel). Au Palais-Royal, à h. 45, première représentation de Au premier de ces messieurs Aux variétés, à 8 il. 45, représentation de gala de Le Martyre de l'obèse, comédie en trois actes tirée par M. Alfred Savoir du roman de M. Henri Bé'raud et interprétée par MM. André Lefaur, Pauley, Larquey, JacquesAlbert, Saint-Paul, Louis Sauce, C. Dupray Mmes Blanche Montel, Jeanne Loury, Suzy Pierson, Line Engel, Ch. Delyne, Paule Siam et M. Jacques Louvigny.

Ce soir A l'Opéra, à 8 heures, Lohengrin (MUe Mireille Berthon, M. Franz, Mlle Georgette Caro, MM. Marcel Journet, Duclos, Cambon). Chef d'orchestre, M. Fr. Ruiilmann). A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Madame Butterfly (Mmes Madeleine Mathieu, Kamienslca MM. Goavec, André Allard, Mesmaecker, Gilles, Genin), Chef d'orchestre, M. Georges Lauweryns. L'Enfant et tes Sortilèges (Mmes Gauley, Feraldy, Calvet, Sibille MM. Bourdin, Guénot, Hérent, Genin). Chef d'orchestre, M. AObert Wdlff.

A l'Odéon, à 8 h. 30, La Revue de l'Odéon (avec toute la troupe du Second Théâtre Français).

A la Uaité-Lyrique, à 8 h. 35, Le Voyage, en Chine (Miles Louise Dhamarys, Reine Leblanc MM. Julien Gérardy, Robert Allard, Détours et H. Jullien). Les Pommes du voisin, Au Gymnase, à 9 heures. Félix (Mlle Gaby Morlay, MM.: Jacques Baumer, Alcover, Berthier, Roger Tréville, Marcei André et Mme Mady Berry). A l'Athénée, à 8 h. 45, La Rose de sep- tembre (Mme Madeleine Soria, M. Lucien Rozenberg, Mmes Marie-Laure, Carletta Conti, avec MM. Marcel Vallée et Arnaudy.

Au Théâtre de Paris, à 8 h. 30, La Rî- poste (Mmes Vera Sergine. Nadine Picard MM. Harry Baur, Raymond Maurel et Henri Rollan).

A la Henaissance, à 8 h. 45, Quand on

vait seule, en proie à l'amertume de l'in-->% succès. Rarement, sa propre situatiari lui était apparue aussi désolante et sans issue.

Elle faisait quelques pas au hasard, sur le trottoir, se demandant comment elle allait, dans cette ville où tout, maintenant, lui semblait hostile, passer Je temps jusqu'à l'heure du train qui la ramènerait à Grésillac. Elle marchait, perdue en d'assez moi*-> nes pensées, lorsque son regard fut frappé par une* boutique de brocanteur de peu d'apparence, sur la porte de la-» quelle on lisait « Ici, l'on vend et l'on achète tous objets d',art. » -Va-M En un siirsaoït d'énergie, elle décida de* tenter encore la chance.

Surmontant sa répugnance, elle enti-pif!* donc dans ce pauvre magasin, à l'intéf* rieur duquel régnait, le plus grand >dé-l sordre.

Au comptoir, trônait un vieux marchand sale et bizarrement habillé. Musette dut, plus que jamais, vaincre sa fierté pour lui offrir ses éventails.

Il les examina à son tour. Mais, à rencontre du grand bibelotier, au lieu- de se contenter d'un vague compliment, il se déclara prêt à, les acheter. Bavard', il expliqua à Musette que sa! clientèle était nombreuse et choisie:,» beaucoup de propriétaires des environs r préféraient s'adresser à lui plutôt qu'à de plus grands commerçants qui exi- geaient un fort courtage. Justement, ces 4 éventails pouvaient convenir à monter l'un des comptoirs d'une kermesse de charité, pour laquelle on lui avait commandé de rassembler le plus possible d'objets artistiques et faciles à vendre. r 'Alice DECAEN< f


est trois. (Mlle Edmée Favart, M. Urban, Mlles Marthe Qerminy, Ghristiane Dor et M. jacques ùatjclin}.'

Aux Bouffes Parisien», à 8 h. 45,, .Trois Jeunes Filles rtues (MM, Dranerri, Ed, Roy.6, Cabin, Laray, Homdey Mmes Allems, Suis, p'Nill, Ss. Vivn, de Creus, Varvllle, Eteherry). A wx capucines (Guteaberg 5B4Û;, à 9 lieures, Une Petite sans importance (M. Jean Périer, Mues M. Lotv, R. Rysor, M. Htêronimus, Mlles Yascaline, Pépée et M. Ch. Deschamps). Au Tiiôâtre Femin'a, à 8 h. Gn Pri.sonnière- (Mmes Sylvie et Suzanne Dnntès MM, Pierre Blaiicriar, Arvel et Jean Worms). Au Théâtre de la Madeleine, 9 lu 15, Le'Docteiif Miracle (MM. André Brute, Joffre, Leuve, Lurville, G. Sévenn et Saturnin Fabre Mmes Aug. Leriche et Jeanne Pro-vost). Au Théâtre Mftrigny, il 8 h. 30, Vive la République /"(Mlle Geneviève Vix, les danseurs Mitty et Tillio, MM. Boucot, Alerme, etc., et Haimu).

.Au Tfëatre Antoine, h 8 h. 45 Pas sur la bouche la célèbre opérette de M. Maurice Yvain (interprétée par la troupe du théâtre dès-Nouveautés)

Au Théâtre Michel, à 9 heures, Les Plai- sirs du dimanche (M. Robert Clermont) Un Perdreau de l'année (M. Signoret), Mille Jane Cttevrei et M. Pierre de Guingand).

•• Aux Mathurins, à 8 h, 45. Monsieur de Sa,int-Obin (M. Jules Berry, Mlle Suzy Prim, MM^ Pierre Jurenet, Henri Richard et Belières).

A la Potinïère, 9 9 h. 15, -Le Biname (M. Debucourt, Mlles Renée Curciade et Jeanine Merrey),

Au Théâtre de la Mlohodiére (Richelieu 8 h. 45, Passionnément (Mlles Racriél i-auwers, Drivia, Renée Duïer MM. -u>yai, Géo Bury, Lucien Baroux, Ch. Lorrain). Au,,Théâtre Sarah-Bernhardt, il. 8 h. 'i0, Mon curé chez les riches (Mlle Cassive MM. Marco, H. Monteux, Maxime Léry Miles Jeanne Delys, Jehanno, Bailly).

Au Théâtre Mogador, li. No, no, Manège (MM. Félix Oudart, Cartel, Adrien Lamy Loulou Hégoburu, Ristori, F. Albany, P. Morly, J. F'usiér, DevildEt1. Au nouveauté, 9 9 heures, La Noce (Mme Jeanne Cheirél avec Mme Régina Ca- mier et M. Charles Boyer M. Gildbs Mme Pauline Carton MM. Campe! et Germain). A la Comédie-Caumartln, à 9 heures, Le Mage du Cartton (MM. Le Gallo, P. Etehepare, J. Gobet Mmes Arletty, Roanne, L. Julien et Henry Boscj.

Mme Jane Cros, MM. Eric Audoiri, Bordon, Mauran, Mmes Llobéres et Montfort chanteront demain soir les principaux rôles de laust. Dimanche, en soirée, la représentation de 'Brgçéiiande précédera celle de Rigoletto. M. Jacques Rouché vient d'engager M. John Brownlee, qui est actuellement' le pensionnaire de Covent Garden, mais dont les débuts à l'AcadÉmie nationale de musique ne ¡¡au.raient tarder.

A;la Comédie-Française

M. Rognon! jouera pour la première fois lundi soir le rôle d'Uscar dans Vieille Renommée:

Mercredi prochain, Le Pèlerin fera spectacle avec Le Monde où l'on s'ennuie.

Mme Madeleine Roch jouera dimanche prochain en matinée le rôle de Chimène du Cidi aux côtés de MM: Fenoux, Desjardins, Hervé et de Mmes Colonna-Romano.

A l'Opéra-Comique

Lundi soir, Mme Ninon Vallin donnera une nouvelle représentation de La Vie de bohème. Le. spectacle sera complété par Paillasse. Scemd sera le second ouvrage de M. Alfred Bachelet représenté sur la scène de l'OpéraComique. Le premier, Quand la cloche sonnera, fut d'abord dirigé par M. Albert Woltf et ensuite par le compositeur lui-même. Cette fois; pour Scemo; M; Alfred Bachelet montera au pupitre des la répétition générale de son oeuvre, qui aura lieu lundi, dans l'après-midi. C'est M. Albert Carré qui a réglé la mise en scène de Scemo. Les décors ont été exécutés pas MM Deshays,.et Arnauld, .En outre, Mme Solatgëset M. Mathieu ont exécutés les costumes dessinés par M. Marcel Multzer. v Demain soir, dans Le Marquis de VMemer, Mme Louise Giron jouera pour la première fois le rôle de la marquise, et Mlle Alice Dufrêne' celui de Caroline de Saiiit-Géneix. Ce soir, à 8 h. 45t représentations de gala au bénéfice du franc de Le Marti/re de l'obèse comédie nouvelle en trois actes, de M. Alfred Savoir, tirée du roman de M. Henri Réraud .et interprétée par MM. André I.e.faùr, Pauley, Larqueÿ; Saint-Paul, Jacqûès-Albert, Louis Sance, G. Dupray Mmes Blanche Montel, Jeanne L»ury, Suzy Pierson, Delyné, Lihe Engel, J. Prévost, Paule Siam et Louvigny.

Le service de première pour .4. premier de ces pvessieuTs sera reçu ce soir au PalaisRoyal.

Ce soir également, à la Comédie-Caumartin, réception du service de seconde pour Le Mage' du Carllon.

L'opérette nouvelle de MM. Robert de Flers et Francis de Croisset, musique de M. Marcel Lattes est intitulée Le Diable Paris. M.. Bip y élaborera dans une large mesure. Mile Marie Leaonte, d6 la Comédie-Française, vient d'achever sa seconde piéco L'Amour quotidien, comédie tour à tour léguère et dramatique, que l'éminente sociétaire jouera elle-même en tournée et dont le sujet semble des plus audacieux.

fichera Les Dragées d'Hercule, et celui de Montrouge l'opérette Madame.,

Lundi prochain' aura lieu en matinée, au Music-Hall des Champs-Elysées, mis la disposition du comte Etienne de Beaumont par MM. Rolf de Mare et Daven, un festival dont le produit est destiné à dresser, sur le coiu de terre où Erik Satie repose, un modeste mo. Au cours de cette représentation exception!̃' nelle, un opéra pour marionnettes, en trois acte, du compositeur de Parade sera repréi sente. Il est intitulé Geneviève de Brabant et a été Orchestré par M. Roger Désonnier. c'est M. Lucien Daudet qui en a écrit le poème. e'est, Tappelons-le, dans l'après-midi du 18 courant que toutes les vedettes du théâtre et du music-hall seront les vendeuses et les vendeurs bénévoles de tous les magasins de la rue» Saint-Honoré. Une part importante de la recette de cette journée, pour laquelle les prix dé venté né seront pas majorés- au contraire %à à la caisse de secours de l'Union des artistes.

L'opérette trépidante

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Ce soit

Aux Folies-Bergère, à 8 h, 30, La Polie du Dorville, Alibei't Mlles Pépa Uonafé et Joséphine Baker);

A. l'Olympia, à 8 h. 30, Maria Valente Ira Kasime Darrer I3ianco Bachida et son' orchestre-; Nathal Bowden et Aima Rcuska les Atheua; Annie Marin, etc. Au Casino de Paris,. à 8-il. ao. Paris en fleurs (Maurice Chevalier, les Dolly Sisters uvec Mlles Yvonne Vallée, Dora Duby ftiM. Uabaroclle. Pizella;,

Au Moutin-Rouge, à il. La Revue MUtinnuetl (Mistingueit, Randall.Earl Leslie, Franck Bernnrd, les Kei'.va, Yvette Doria et Dréain et Marion Richr.

Aux Champs-Elysées Music-Hall, à 8 h. La Revue de Paris, de M. Rip (Mlle Jane. Mauriac, M. Signoret, Mite Thérèse .Dorny, M. Georgé, Miss Marion Forde, ¡Ville Yvonne Legeay, MM. R. Durthez, FloreJicio). Saint-' Granier dans son tour de chant, etc. A l'Apollo-Music-Hall, S h. 45, White et Manning Wicl Lacey les cyclistes américains les ballets de Lysana la troupe Broior Natlnil Nibor Marguer. Gilbert, as. Au Palace, à 8 h. 30, La Revue (le plus grand comique du monde Grock Miles Dora Stroevu et Nina Payne),

A l'Empira (Wagram 60-58), Vanni-Marcoux et Henéa Destanges, do l'opéra-comique, dans une fantaisie musicale grand match do football 'iO attractions. Au Cirque d'Hiver (Hoquette 12-25), a 8 h. Les Frat-ellini les Derviches topr-' neurs aveu leurs rnusic,iens turcs et Senie Honoum 20 nttrnctions sensationnelles. L'actuelle c saison » de l'Apalio Mnsic-Hall' doit prendre fin la jeudi 20 courant. En octobre *prochain- un nouveau cabaret artistique sera inaugüré, place Denfert-Rochereau.- C'est l'excellent comédien Christian Argentin qui présidera à ses destinées. « L'Œil de Paris ouvrira ses portes'le .21 de ce mois, sous la direction de M. Andrieu. On y entendra MM. Doriri, ltétove; MnrcHély, Mlle France Marti et le pianiste Stanislas.

bes Conférences

Aujourd'hui

A l'Université des Annales (Colisée, 38, avenue dés Champs-Elysé2s), à 3 heures, Manuel de Falla et la musiqice espagnole, conférence par M. Prunières, avec l'éminont concours de Mmes Alicita Felici et GinistyBrisson. Danses par la célèbre Argentina. CE SOIR

aux

CHAMPS-ELYSÉES

MUSIC-HALL

PREMIÈRE DE LA

REVUE DE PARIS

de

AkJL MT avec

Thérèse DORNY Marion FORDE

Yvonne LEGEAY

Robert DARTHEZ

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SE M

sur la contribution volontaire

Décors modernes de

PAUL COLIN

Costumes dassinés par

GESMAR

et exécutés par

MISTIKGUETT

Dans la première partie du spectacle Saints Cranter Uùi;a son tour de chant

Ce soir

A la Sali* du Conservatoire, récital à deux pianos par Mlles Maïa Le DUc et Chailley-Bert.. La plus belle assistance du monde a acclamé hier soir jeudi, à l'Opéra, le plus grand violoniste du monde, Kreisier, qui, de retour d\Amêrique, avait consenti .a donner un concert au profit de la Société mutuelle des professeurs du Conservatoire, Quelle magnifique carrière est celle du célèbre artiste depuis le jour eu, en 1887, il fut déclaré digne du premier prix au Conservatoire de la rue Bergère 1 Et quelle splendide journée pour lui fut celle d'hier où, triomphalement applaudi le soir, il avait été', le matin promu officier de la Légion d'honneur par le ministre des affaire» Malheureusement, son séjour sera court parmi, nous Kreisler ne donnera plus qu'une seule séance, jeudi soir 20 mai, à l'Opéra, avec accompagnement d'orchestre. Il y a cette luis trois concerti inscrits au programme. Le pianiste M. Antonio Lucas-Moreno donnera un concert, mardi soir 25 mai, à la salle Gaveau. Il interprétera des oeuvres de Friedman, Bach, Chopin, Fauré, de Falla, Turina, Granados et Albenit. La location est ouverte à la salle Gaveau et chez Me Durand4 Salle Comœdia, mercredi soir 19 mai, récital de piano par Mlle Béatrice Swartz. Billets à la salle, chez M. Durand et chez M. Dandelot. Le premier concert symphonique Serge Koussevitzky aura lieu en matinée, à l'Opéra, le samedi 22 mai, à 3 h, 30 précises. Le célèbre chef d'orchestre dirigera le Concerto pour orchestre à cordes de Vtvaldi Musique pour le théâtre (Copland); Till Eulenspieflel (Richard Strauss) première suite d'orchestre de Pad-mâvati- (Abert Roussel) Poème symphonique Plni di Rotna, de Respighi.

Deuxième concert en soirée, le jeudi 2i mai, 9 heures.

Troisième concert en soirée, le jeudi 3 juin. à 9 heures. Quatrième concert en matinée, le samedi 12 juin, à 3 h. Billets. de 4 à francs, à l'Opéra, chez M, Durand et à l'administration, 47, rue Blanche. L'excellente artiste de l'Odéon Mlle Suzanne Gonnel donnera demain samedi, à 'quatre heures, au théâtre de l'Atelier, une séance de « Poésie animée » dans laquelle elle dira et interprétera plastiquement quelques poèmes de Baudelaire. La mise en scène est due à M. Léon Uhl. La pianiste, Mlle Suzie Welty, :fera les intermèdes et jouera des oeuvres d'un caractère semblable à celui des poésies déclamées. Location chaz M. Durand et 'à Taniri

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LES CINÉMAS Trop d'invités aux présentations Les présentations de films correspondent, comme chacun le sait, aux répétitions générales des rièces de théâtre. Et les répétitions de l'art muet ont ceci de commun avec leurs sceurs du théâtre que les hirondelles y sont plus nombreuses que les ayants-droit, à cette seule différence que les hirondelles des cinémas accaparent les meilleures places. Les autres, c'està-dire ceux qui ne viennent pas « pour le plaisir », voient les films quand ils les voient soit assis sur des strapontins, soit debout derrière des rangées d'infortunés «confrères» qui dodelinent de la tête de droite et de gauche. Et pourtant, en principe, les présentations des nouveautés cinématographiques sont destinées aux directeurs de cinémas, aux metteurs en scène, aux artistes, aux représentants des maisons d'édition, aux rédacteurs des journaux corporatifs et des quotidiens; un point, c'est tout. Le plus piquant, c'est qu'en lisant un carton d'invitation, vous gériez tenté de le croire, puisqu'il s'adorne généralement du libellé suivant: « Les présen- tations sont- unfquement corporatives et privées et ne donnent droit qu'au nombra de places Eh bien, le jour de la présentation d'un film quelque peu attendu, vous songerez mélancoliquement, devant vos places numérotées occupées par un couple d'invités, que ces séances corporatives et privées sont d'énormes galéjades. Je m'empresse d'ajouter que cette, nuée de spectateurs qui s'abat sur les présentations avide d'un spectacle gratuit ou. presque puisque ta rhodique somme de un franc réclamée par la Mutuetie du Cinéma représente à peine un trajet complet d'autobus ne nous gênerait nullement si elle ne nous empêchait d'accomplir en paix un travail qui n'est pas toujours très intéressant. Comme je me rappelle avec attendrissement les matinées qui avaient lieu end 1818 à l'AubertPalace, et où nous n'étions quère plus de deux douzaines dans la salle! Ce chiffre représente maititenant à peu près le nombre des ouvreuses d'un cinéma de quartier. Hélas les temps ont bien changé 1

Et pourtant les remèdes qui donneraient satisfaction aux ayants-droit ne font pas défaut, mais personne ne veut ou n'o:e les appliquer. Si les maisons d'édition ne veulent pas réduire le nombre de leurs invités, qu'elles attribuent aux personties qualifiées toujours les mêmes fauteuils dans chaque cinéma; ainsi chacun occuperait chaque fois sa place habituelle, d'où facilité d'organisation et de contrôle. Il va sans dire qu'une partie de la salle serait abandonnée aux invités proprement dits. Ou, encore, que les maisons éditrices organisent deux présentations: une pour leurs invités et une autre qui serait vraiment corporative et privée

En attendant ces améliorations, résignons-nous à ne nous rendre aux présentations que les poings garnis.de gants de boxe, et à risquer d'être emmenés au poste, comme un de nos confrères faillit l'être l'autre jour, pour avoir' refusé, ayant des places numérotées, de faire la queue derrière un millier de spectateurs qui assiégeaient le contrôlé.

Enfin, heureusement que grâce à la .fermeté et à l'autorité de notre confrère Lucien Doublon, l'aimable directeur de l' Artistic, nous 'n'avons plus à redouter chez, lui les clameurs. et les réçla-; mations ,jours, s'il avaient, en ton^etre. ininterrompu. depuis, le premier mètre du film jusqu'au baiser finàl terminant toute- production américaine qui se respecte.

Et c'est déjà ça de gagné.

Raymond Vittette

CROISIÈRE NOIRE FILM DE L'EXPÉDITION CiTROËN-CENÎSiE-AFRIgUË SfMISSION HAARDT-AUDOUIN OUBREUIL LE FILM FRANÇAIS que doivent voir

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A L'ÉCRAN ET DANS LES STUDIOS THÉODORE ET Oie

Théodore et Cie est un vaudeville très amusant de MM. Arment, Gavault et Nancey il 'est devenu, grâce aux soins de M. Bonnard, une comédie cinématographique, pas plus mauvaise que d'autres, mais pas meilleure non plus.

Pour éviter un scandale, une femme du monde est obligée de se faire passer pour une actrice en renom, d'où une suite de quiproquos bouffons dont l'extravagance frise, comme il convient, l'invraisemblance et au mi- lieu desquels se démènent les, personnages classiques de ce genre de comédie.

Les principaux interprètes jouent certaines scènes de façon trop théâtrale erreur profonde. Il n'en reste pas moins que Mme Savelli est étrangement belle, que Mille Alexiane est charmante et que M. Marcel Levesque se dépense sans compter. ses transformations multiples et successives.

VEDETTE

Jenny, une humble servante d'auberge dans. une petite cité industrielle, rêve d'être un jour'une actrice célèbre. Elle aime' le pâtissier Alcibiade qui, 'lui. collectionne amoureusement les portraits de toutes les étoiles en vue. Un théâtre flottant vient au pays à l'occasion de la fête annuelle. Alcibiade est très fier de se montrer en public avec la vedette de la troupe, ce qui désespère Jenny.

Le rêve de la jeune fille va devenir une réalité elle est engagée par le directeur du théâtre qui voit en cette affalre une grosse publicité. Mais dès le soir de ses débuts Jenny est si désillusionnée qu'elle abandonne Ies planches à jamais pour épouser Alcibiade, qui n'a pas Cessé de l'aimer.

De nombreuses scènes charmantes font de cette comédie sentimentale -.un film très agréable. Gloria Swanson. dans le rôle de Jenny. est délicieuse d'espièglerie et de charme mélancolique. Lawrence Gray (Alcibiade), Ford Sterling (le directeur! et Gertrude Astor (la vedette) ont du talent.

PETITES NOUVELLES

Un concours qui réussit trop bien 1 C'est celui ouvert par l'excellent metteur en scène Donatien pour trouver un titre au film dont il va commencer prochainement la réalisation. Il n'a pas reçu en effet moins de quatre mille réponses. Et il se trouve aujourd'hui bien plus embarrassé qu'avant, car il a maintenant trop de bons titres.

Sera-t-il obligé de tirer au sotrt celui qui devra être choisi

Les studios Paramount ont reçu une visite princière. Le comte Sonyu Otani, frère de l'empereur du Japon, s'est arrêté à Hollywood, en route pour Washington, et s'inté-

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ressa beaucoup à tout le travail fourni par les artistes dans The Golden Journey (Le Voyage doré) que Raoul Walsch réalise actuellement. Comme le rôle d'un sultan cruel est précisément tenu par un artiste nippon, Sojin Mita, on juge du plaisir que prit le comte assister aux prises de vues. Outre Sojin Mita, la distribution comprend les noms de Ernest Torrence, William Collier jr., Leo White, Jim Marcus, André Berangen, Noble Johnson, Blmsky Hyman, Jed Prouty, Greta Nissen et Louise Fazenda.

Toutes* tes' communications eoncétnttnt la rubrique des\ cinémas- du Gaulois ^doivent être•adressées personnellement M. Ray;mond, Villette.

CONCERTS nu 15 MAI

12 il. 3u. Radio-Paius ii,?50 m.). Concert: 1. Ltc Espuda, paso doble (René Aerts) 2. Yatse des Libellules (Lehur-Letoreyj S. Au- /Jade provençale, solo de violon (CouperinKreissier) 4. Ûanza (Ch. Dorson-K. Delamurche) a. Chant sur ta ptatue (Adrien Haynal) 6. Interlude: solo de violoncelle (Chausson-Chapelier) 7. Si tu veaux, chérie, fox trot (E. Gavei-P. Letorey) 8. Le 1'annhauser, trio (Wagner-Alder) y. Extase Jtaa.sionneile (Eug. Dauinay) Io, Chanson de prtntemps, aolo de violon (Mendelssohn)~; 11. Sérénade Torrentina (Joseph Rico) 12. Fandango d'Ainkoa (G. RaziRade) 13. Lamento, solo de violoncelle (X. Leroux) 14, Matin d'avril, intermezzo (Claude Fiévet) 15. Conte- d'autrefois, gavotte (A. Reuchsel) 16. Monsieur Dumollet, fantaisie (P. Letorey). 12 h.45, Radio-Toulouse (430 m.).– Orchestre. 14' h., Siuugari (446 m,). Goncert eramophone.

15/ti. P. T. T. (458 m.), Salle Hertz, radio-diffusion du concert donné par le petit prodige M. Pierre ÎSérini, violoniste, pour l'audition d'oeuvres de Le Chevallier de Boisval et Emile Nétrini, avec le concours de Mmes Bouissou, Ketty Delorme, Hatot, de Coninck, F, Pouilin, Roques-Lassalle, Evrard, Drouin, M. et H. Frantz, Henriette Focke, Suzanne Houyer, Despinoy, Clïapuis, Galleves, MMi Camille Arnal, Emmanuel Nérini, Rouquette, M. Ch. Grandmougip. Audition des fragments de l'epita l'Andalouse, opéra-comique de Le Chevallier de BOisval.

16 h. 45, Radio-Paris (1,750 ni.). Concert 1. Danse Russe (Moskowski) Valse du Prince (Caryll) 3. 1'a n'a pas dit que le t'atradia (Malderen), chant, Mme Cliristiane Derenne 4. Scherzo (Ledern), violoncelle, René Dolé 5. Un conte, Maurice Landeau 6. Entr'acte de La Habituera (Laparra) 7. Les Tendresses (Hermite) 8. Les Mots qu'on ne dit pas (Malderen). Mme Christinne Derenne 9. Brida Czarda- (Michels) 10. Ma d'Ziri (Bozi); 11. Un poème dit par Maurice Landeaü 12. Pierrot Joyeux (Lévadé) 13. Habanera (Chabrier) 14. Josépltine (Erlcyj MM. Louis Malsang, René Dolé et Marcel vents.

17 h., Radio-Belgiquk (508 m.). Concert. 19 h. 25, LONDRES (365 m.). Récital Schumann.

20 h., Radio-Belgique (508 m.). Concert de gala.

20 h. 30, Radio-Paris (1,750 m.). Concert de gala organisé par le Matin.

20 h. 40, Rome (425 m.). Concept vocal et instrumental.

h., P. T. T. (458 m.}. Concert 1. ûans la prairie (Wautniann), M. Lamy 2. Radieux sourire. Ravissement (Henry Richet), par l'auteur 3. Passé, Mon rive, mélodies de Casirmir Renord sur des poésies d'Henry Bichet,. Mme Muffat-Es-Jacques 4. Premier solo (Vewoust), NI. Lamy 5. Impressions, des Pyrénées, Avalanche en montagne, Attente la fontaine. Le dimanche (M. -T. Bonhomme), par l'auteur; 6. Seherzo, Romance, La Pileuse distraite (M.-T. Bonhomme), M. Jacques Serre, au piano l'auteur 7. Travaille, Penser, Mai fleuri, Tro'.s Couteurs (Henri Lilitte), par l'auteur 8. Désespoir, Séparation, Ame de jeunes filles (M.-T. Bonhomme), par l'auteur 9. Pourquoi douter, Enfin convaincu. Réconciliation (M.-T. Bonhomme'. M. Jacques Serre et l'auteur 10. Joyeux Chasseur (M.-T. Bonhomme), pour violons, violoncelle et piano. Mlle Schwenck, M. Vivien, M. Jacques Serre et l'auteur.

21 h. 10, Tour Eiffel (2,740 m.). Concert. CanWcne (Th. Dubois) Epithalame (G. de Boisdeffre) Extase (L. Gnnne), pour orgue et orchestre, pnr l'orchestre des Amis de la Tour Ouverture de Phèdre (Massenet) Rphémérides Naissances de Massenpt et de Stephen Heller, auditions d'airs d'opéras de Mnssenet, par Mille Bunlet et M. Diemer Pièces de piano de Stephen Heller, pair M. Maurice Schwaab Scènes pittoresques (Massenet), par l'orchestre des Amis de là Tour. 22 h., Londres (365 m,). Récital grave et gai.

22 h. LONDRES (365 m:). Musique de danse,

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L'AFFAIRE SEZNEC L'enquête de Mme Seznec

Morlaix, 13 niai.,

Mme Seznec qui se trouve à Gailan a confirmé aujourd'hui ses déclarations antérieures et a donné des précisions au sujet de la visite que fit à l'usine de TraonArvelin, le jour de la condamnation de Seznec, une dame qui déclara se nommer Mme Petit. Elle reconnaît formellement cette dernière, dit-elle, dans la photographie qui a été publiée par un journal de Paris et elle annonce qu'elle va demander au garde des sceaux à être confrontée avec elle, avec Angèle Soubigou et avec ses enfants qui ont reçu la visiteuse dans la matinée pendant son absence.

L'ancienne bonne de Seznec, Angèle Soubigou, a fourni les renseignements suivants en ce qui concerne une dame qui avait déclaré se nommer Petit, habitant Drancy, dont on a parlé dans l'affaire Quémenéur.

Le 2 novembre 1924, cette dame, a-t-elle dit, se présentait à l'usine de Traon, Elle était reçue par les enfants Seznec,, notamment par la fille aînée, Mlle Marie, âgée de seize ans. Elle demanda alors à voir Mme Seznec. La jeune fille répondit que-sa mère n'était pas revenue de Quimper, mais qu'elle pouvait rentrer par un train de l'après-midi. La .visiteuse revint effectivement dans l'après-midi alors que Mme Seznec était rentrée. Elle déclara qu'elle avait d'importantes révélations à lui faire sur Quérneneur. Elle raconta comment elle avait connu ce dernier et donna des renseignements sur sa venue à Morlaix.

Mme Seznec lui demanda son nom et son adresse qui furent écrits devant elle. En même temps, la bonne ayant pris un journal où se trouvaient plusieurs photographies dont celle de Quémeneur, le. présenta à la. visiteuse en ayant ou soin de cacher les noms. Sans hésitation, elle posa son doigt sur la photographie de Angèle -Soubigou fournit alors le signalement suivant « C'est, dit-elle, une femme brune, grande, forte. Elle a de fortes mains et était habillée de noir. Angèle Soubigou, à qui l'on présente la photo-

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graphie de Mme Petit, publiée par uns journal du matin, déclare « C'est bien la dame qui est venue chez Mme Seznec, le 2 novembre. » Comme on lui fait remarquer que Mme Petit affirme qu'elle n'est jamais venue en Bretagne, Angèle Soubigou demande à être confrontée avec elle., COURS DES MÉTAUX

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FAITS DIVERS b'agression M. Gérardin, commissaire de police du quartier des Grandes-Carrières, poursuit son enquête au sujet de l'agression dont a été victime, mercredi après-demi, Mme veuve Sanlaville dans son appartement dé la rue Damrémont.

Le magistrat s'est rendu hier à l'hôpital Bichat. Il a pu interroger la victime, dont' l'état est relativement satisfaisant.

Mme Sanlaville a fourni un signalement assez précis,de ses deux agresseurs, La fausse lettre que les deux jeunes bandits avaient remise à la rentière a été retrouvée toute maculée de sang. Elle paraît être pour la police un indice sérieux.

L'inspecteur Hicquet, de la police spé* ciale, a été chargé de- diriger les recherches.

30.000 francs de bijoux volés

La nommée Violette Ramel, âgée de vingt-et-un ans, domestique chez le coin-'mandant en retraite Robiquet, 16, avenue George- V, a été arrêtée pour vol de trente mille francs de bijoux au préjudice de ses La plupart de ces bijoux ont été retrouvés dans la malle de Violette Ramel les manquants avaient été remis par elle à son ami, Albert Mortaigne, actuellement en prison.

IDérailleménf en gare d'Aufeuil En gare d'Auteuil, hier après-midi, deux voitures d'un train de voyageurs se dirigeant vers la gare Saint-Lazare ont déraillé.

Il n'y a eu aucun accident de personne./ A. Magne

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lift tf le jspnVE FOOTBALL'

La Sélection a battu Marseille par 8 à 2. Les vainqueurs montrèrent une nette supériorité dans toutes leurs lignes. Les deux lignes d'avants firent il, peu près jeu égal, mais derrière la. ligne d'attaque de la Sélec- lion il y avait une puissante armature de sop'tien et de défense qui faisait précisément Défaut à Marseille.

Le match, joué tl Colombes devant douze mille "spectateurs, servit du moins à meure en, évidence les 'qualités des réserves fran- çaises et notamment. de Lieb, Acqard et'S'entubéry, qui firent une brillante partie aux eûtes de Nicolas.

CYCLISME

Lc^hvilième circuit de Paris, organisé hier pour la huitième fois par notre confrère l'Intransigeant, a été gagné par Achille Souchard, le jeune coureur que les Jeux nlympiques mirent ea évidence alors qu'il était amateur.

Voici le classement de cette épreuve qui, comme d'habitude, remporta un grand sueAchille Souchard, en 7 ln. 17' Leblanc 3. Verschuaren 4. Hoevenaers 5. Benoît 6. -Dewaele 7. Bidot 8. Van Hyfte (1.. Beffarat 10. Van Hevei 12.8La firuilt> du Premier Pas Duiitap a été' gagnée par Louis I,émoyne, un jeune coureur rémois dont le nom est à retenir. L'itinéraire, Orangerie de Versailles (départ), Trappes, le Perray, Rambouillet, Dampierre, PortRoyal, la Minière (arrivée), soit. 62 kilomètres, a.été couvert en 1 h. ce qui est une très bonne performance. Soixante-seize coureiirs ont pris part à cette épreuve. Après le Vainqueur qui, bien entendu, avait des pneus Dunlop, se sont classés

̃ 2. Albert Lebeaù (Montlucon) 3. Marins Joly (Lyon) 4. Manchon (Nantes) 5. René Recher (Lille) 6. André Marion (Reims) 7. Jacques Humann (Strasbourg) 8. Bezuel ÇRouen) 9. Gilbert Grémont (Pairis) 10. La. xare Lancetti (Marseille), etc.

À l'arrivée, M. Petavy, directeur de la Société des pneumatiques Dnnlop, organisateur de cette utile épreuve de vulgarisation et de prospection, félicita le vainqueur et ses concurrents.

GOLF

ijn ctiampioMwt junior pour jeunes fille, réservé, aux. membres des clubs, se disputait hier à Saint-Germain. Il a réuni de nombreuses entrées et donné lieu à une compétition très; serrée. La gagnante, Mlle D. Béné<lic, se classa première avec l'excellent score net de 78. Elle précédait à un point Mlle J. -Olivier, seconde avec 79. Venaient eusuite 'Mlles S, Canonne, 81 G. Beri1heim jeune. M. Lavigne, 85 L. Canonne, 86 D. Lavigne, 90 J. Carré, 92 N. Corbière, 95, etc.

Cette intéressante épreuve était dotée d'une superbe coupe-, par MM. Corbière, dont une charmante réplique fut offerte à la gagnante. Le strccès de Mlle Bénérlic fut très «.̃haleivreusement. applaudi, car -1\'1. Bénédic, son père, -est- le sympathique président du Golfers Club et l'un des plus fermes soutiens jle la cause du golf en France.

Un match professionnel Il été dispnté à Berlin devant une très nombreuse, assistance. Il mettait aux prises lé champion d'Europe professionnel Kozeluh et le professionnel polonais Najoricks, qui figura très brillamment «nssi. au tournoi de Cannes. Najoripks, qui dispose de moyens physiques remarquables et pratique 'plusieurs sports avec la même maestria, triompha de son adversaire par 6/4, 0/6,

Au Golf de Chantilly ]e Tésultet du sweepstake disputé le dimanche 9 mai fut le'suiMessieurs (trois tours). MM: G. Stifteir, E24 net; de Castro, .J. Weinbach, 240 Halsey, 247.

Dames (trois tours). Mme Thihaufl. 212 !net Mlle D. Benedic, 217 Mme R. Bechmann, Mme Fockedey,

Un handicap double mixte a été gagné par Mlle D. • Benedic-M. Cl. Weinbach avec T2 net. Venaient ensuite Mme et M. Cramplon 78; Mlle N. Toucher et M. G. Stifter duchesse et due de Mouchv Mme Courtois et M. G. Stifter (15). 83 Mme Carihian et M. Toucns Mme 'Borel de Kinkelin et M. Herz 83 Mme Messieurs, handicap par coups, medal .play, 18 irons, réservé, aux joueurs dont li handicap n'est pas supérieur il 18.

Le samedi 15 mai, Coupe challenge francoaméricaine, messieurs, foiwsome, handicap par coups, medal' plav, 18 trous. Chaque équipe devra étire composée d'un joueur français et d'un joueur étranger.

ATHLÉTISME

La réunion d'athlétisme du stade Pershing Jl'a pas remporté le succès qu'elle méritait. Cest, à notre avis, une grave erreur que

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d'organiser au stade Persbing, si lointain et si vaste, des réunions d'athlétisme, car le public il faut le dire n'est pas très chaud, chez nous, pour l'athlétisme. Assurément, les stadrs de petites dimensions'avec une piste de à 300 mètres conviendraient mienx. Ces stndns-là, mais où sont-ils? On les remplirait et cela vaudrait mieux que de jouer devant les banquettes.

Mourlon fit W->>:> aux cent mètres et battit Rousseau. Philipps gagna le 1,500 mètres en 4'10". Paoli lança le poids à 13 m. 22. Cela est moyen.

Le mètres international revint à l'Ailemand Feist, en *5l.vr> Teneveau finit second îrôs près. Le 8IW- ijièlres international revint il Bft'mioti.' cn"!T)(;"2'5, devatlt Boscher (Allemngno) haitu d'une seconde. Le temps du vainqueur est très bon. 11 semble :queT3araton puisse cette année inquiéter le record de France d'Arnaud.

Les championnats scoïaires et universitaires ont été disputes hier, au stade de la porte Dorée. En voici les résultats techniques: l<!0 mètres (seniors). Première demi- Chriiiqnel. Deuxième demi-finale 1. Robert (Stanislas) 2. Pontviaiine 3. Bouquet. fto mètri's ijuniors). Première demi-finale ̃ 1. Montatesco (Dreux) 2. Pinet 3. Ver<lic. Deuxième demi-finale 1. Auger (Stani^liis) 2. Roux 3. Conery.

l.O(K) mètres (juniors). Finale 1 Artis (Violet) 2. Theron (Pasteur) 3. Millot (Commerce).- Siitn. en hauteur (seniors), -Finale: 1. Swalhen (Médecine), 1 m. 70 -2. Trivet 3. Encausp.

Saut en hauteur (juniors). -Finale.: 1. t?aral 2. Sainte-Croix 3. Flochelle.

100 mètres. 1. Arnault, 15"2'5 2. Bouquet 3. Krotoff.

Finale des 100 .mètres universitaires. 1. Théa.rd (Travaux Publics),. 15"2/5 S. Clerget (Polytechnique) 3. Robert. (Commerce). •Finale -des 1;500 mètres (seniors),- 1; Guillaume, 4'30" 2. Sauvai 3. Theraml. Finale des 1,500 mètres universitaires. Chapelain (Droit), 4'30" 2. Brunel 3. Delourael.

Finale des C0 mètres (juniors). 1. Auger (Stanislas) 2. Montatesco (Droit):

Finale des 400 mètres scolaires. Rrotoff, 2. Cordoux 3. de La Londinière. 400 .mètres universitaires. Finale 1. Keller, 52" 2. Jackson.

Sant la perche (universitaires). 1. Parampl, 3 m. 45 2. Chapal 3. Gobin.

Saut à la perche (scolaires). 1. Masson, 2 m. 80 2, Gros 3: Cornu'.

3,000 mèïres (scolaires). 1. Mignon, 2. -Mo ri cet 3. I.erat.

LES ARMES

An lycée Carnot se sont disputées hier 1es épreuves du second tour du championnat de Paris d'épée.

Les quarante-cinq 1ireurs déjà sélectionnés sur la centaine d'engagés ont disputé' les dernières éliminatoires par poules en une touche. Trente-deux tireurs ont été conservés qui ont ensuite abordé J'élimination directe par matches en cinq touches, selon le système du tennis.

Voici les résultats de ces épreuves qui se termineront demain 15 mai, à 14 h.' 30, au cercle Hoche

Première poule 1. cap. de La Tour du Pin, Lacroix, Rossignol, Crehessac. Heftlerée, de Oroizier. Deuxième poule 1. Dubourdieu et Folacci 3. Ed. Gentil et 'de Nahnt G. L. Billard 6. Deville. Troisième poitle l.Cornic 2. d'Aubicrny. M. Boucher, Artiças S. Adet 6. Cliêllé. Quatrième poule 1. de Crnp.cker, R. "Flacher, H. Billard et George r>. Rabinovitz. Reinach et cap. Armani. Cinquème roule 1. Cou I rot 2. Schmetz 3. Mihier, Liottel 5. Veuve; C. Risorphet Comrnnx.

Elimination directe. Liottel bat capitaine Armani, Adet hat Flacher, Rabinnvitî: bat Schmetz, de Nahat bat Deville. Chellé hat Créhessac, Cnrnic bat Billard, de Crae0ker bat George, Ristroph bat de La Tour du Pin, Billard bat Controt. J. Lacroix bat Veuve, Rossignol bat Arti^as.

DIVERS

Du 5-au 20 juin, des essais contrôlés de véhicules électriques à accumulateurs sont organisés par l'Union des syndicats de l'électricité, avec le concours du ministère de la guerre, .de l'Office national des recherches scientifique, de la commission technique de l'A. CF. et du Laboratoire central d'électricité. On compte tirer de grands avantages de ces véhicules.

On mande de More?, que M. Paul .Tacqnemin,. constructeur de la première voiturette automobile à chaîne, viendra à Paris par la voirie, dans les premiers jours de juin, .avec sa vieille voiture Peugeot 4e 1903.

Georges Bruni

CHANGEMENT D'ADRESSE Nous rappelons à nos Abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de 1 franc en timbres-poste pour frais de réimpression.

OFFRES D'EMPLOIS DIVERS On demande une gardeuse de vaches pour l'été, nourrie, logée. Prix ù débattre. Conviendrait a jeune fille ayant besi :.i repos au grand air: Travail, facile, climat doux, nourriture saine. Pressé. Ecr. G. V.au jaulois. Empl. rémun. don. à pers. act. trav. p. d'ass. Voir 15 il 19 Voisin, 15, r. de la Chapelle. Pers. sér., active, p. s'occuper dame âgée. Alex, 13, avenue Malakoff, de 6 à 7 heures. GOUVERHANTilSD ENFANTS

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LES COURSES A ENGHIEN

Vendredi U Mai

Les courses commenceront à 2 heures NOS PRONOSTICS

Prix de la Vilaine (Steeple, à vendre, 6,000 fr., 3,500 m.).– Mermeide, Feu Croisé. Prix de Noirmoutier (haies, 10,000. fr., 2,BQ0m.).–in-Fi,Sirah.

Prix de l'Armorique (haies, à vendre, fr., 3,200 ni.). Viosane, Steeple-Ghaee de quatre ans (40,000 fr., 4,000 ni.).- Gunpowder, Valentine's Brook. Prix Hipparque (haies, handic, 15,000 fr. m.). La Tenaille, Dada.

Prix de l'Aunis (steeple, hand., 12,000fr., 3,400 m.). Caribert, QuinrriUe.

Prix üalmoul: (au trot attelé, 7,000 fr., 2,800 m.). Up (Lady), trs Marines. AU BOIS DE BOULOGNE

Jeudi 13 Mai

•̃̃'̃'̃' RÉSULTATS

Cette réunion qui a débuté sous un ciel gris et bien incertain s'est passée avec des alternatives de. pluie assez violente, mais de courte durée, et de soleil et s'est'terminée sous un ciel sans nuages mais ces variations atmosphériqnes prévues cependant n'ont pas porté gros préjudice à son succès, car il y avait foule dans toutes les enceintes. Le programme. était d'ailleurs fort bien 'composé, bien que ne comportant aucune épreuve vraiment classique, et l'intérêt du sport n'a pas faibli du début à- la fin de la. journée mais les favoris traversent une mauvaise passe, et leur débâcle eût été complète sans la victoire de Pto- lémy dans le prix La Force, l'épreuve prinDans le prix des Lilas, Quenotte II, en l'absence de La Bourse II, était la grande favorite et toute une série d'excellentes performances justifiait cette préférence elle s'est fort honorablement comportée, mais n'a pu inquiéter Aithé, qui l'a emporté sans lutte, après avoir mené toute la course, La gagnante est une bien belle pouliche, qui s'est ainsi réhabilitée des déceptions qu'elle avait causées jusqu'alors à son entourage.

Mais c'est dans le prix des Cars que s'est produite la plus grosse déception pour les joueurs du favori Diplomate, qui depuis le début de la saison n'avait subi qu'un échec il avait succombé par une courte tête contre Biribi, un des meilleurs poulains de sa génération a été battu facilement iL la fin par Saint Fortunat, dont il avait triomphé sans lutte,, il y a trois semaines à peine. Cette interversion ne peut s'expliquer que par un déclin de forme chez le poulain du comte dc Rivaud, se heurtant à un adversaire moins précoce que lui et chez lequel, au contraire; la forme suit une marche ascendante pour arriver à son apogée pour le prix du JockeyClub, dans lequel Diplomatie n'est pas inscrit.

Ptolémy, comme je l'ai dit plus haut, a justifié la confiance qu'il inspirait dans le prix La Force, et a battu de loin Nid d'Or comme il l'avait déjà fait à poids égal. C'est un très honnête poulain, qui se maintient toujours au- rang qu'il avait pris il trois ans dans sa génération.

Bergainin, en. digne fils de Passebreul, s'est fort bien accommodé des mèuv* du prix de Suresnes et a gagné facilement devant Corymbe, qui est plus docile en plat que sur les obstacles, Don Coursan et Petit Frère, et le prix de Longchamp, le handicap final, a été l'occasion ([un succès facile pour Incitât us, eur lequel le jeune F. Bellhouse a monté une très bonne course et remporté sa première victoire. DÉTAILS

Prix de la Porte Dauphine (10,000 francs. 1,000 mètres)

1. Oncle Sam, il M. M. Boussac (Stern) S. Halbrenée, à M. M. Lazard (Semblât) 3. La Collina, à Mme M. Vagliano (Gai-dner). partants. Tête courte tête.

Pesage Gagnant. Ec. Boussac, 49 50. Placés, 38 28 50 22 50.

Prix des Lilas' (20,000 fr., 2,000 mètres) 1. Aittié, à M. J. Wittouck (M. Allemand) 2. Quenotte II, à M. T.T. Champion (Mac Gee); 'd. 'Half a- Glass, à M. J. Witlouck (Lister).- 5 partants. 2 loug, tête. Pesage Gagnant, Ec. Wittouck, 84 50. Placés, 37 50

Prix des Cars (30,000 fr., 2,000 mètres) Saint Fortunat, à M. E. Martinez de Hoz

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De Nonancourt, à la Baule-eur-Mer. Firino de Rivocet, au château de Fonte-,noy.

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Antoine de Souzy, à Montigny-sur-Aube. Tainturier, à Gendrey.

Baron de Cassin, au château du Gué-Pean. Baron d'Halloy, au château de Moulières, Général de La Masselière, au château de la Masselière.

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A) Du 14 au 30 mat Paris-Austerlitz départ 19 h. 47. Montlucon arrivée 1 h. 01, la Bourboule air. 5 ii.. 48, le Mont-Dore arr. 6 h. 10, Saint-Nectaire'arr. 8 h. 15. Service automobile entre le Mout-Dore.et Saint-Nectaire à partir du 22 mai. Voitures directes, couchettes et première et deuxième classes. arrivée 7 il. 16, le Mont-Dore arr. 7 h. 36, Saint-Nectaire arrivée 9 h. 30. Service auto-

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mobile du Mont-Dore à Saint-Nectaire jus. qu'au 30 septembre. Voitures directes de toutes classes wagon-lits entre Paris, la Bourbonle et le Mont-Dore.

C) Paris-Quai d'Orsay départ 22 h. 20. Evaux-les^Bains arrivée 7 h. 25 (voitures direc'tes. toutes classes), Saint-Gervais-Cliateauneuf (Châteauneuf-les-Bains) arrivée 8 li. 26. ̃ Changement de train à Montluçon.

D) Paris-Austerlitx départ 19 h. 47. Vic-surCè.re artrvée 9 h. 01 (du 1er juin an 5 octobre voitures directes de toutes classes le Lioran arrivée 8 h. 09 (via Bort-Neussargues) voitures directes de toutes classes de Paris à Neussargues.

Trains de jour.

Du ai mai au 29 septembre Paris-Quai d'Orsay départ 8 h. en toutes classes. Arrivée à Montlucon à 14 h. 14 (service automobile entre Montiuçon et Néris-les-Bains à partir du 1er juin). Autre départ de Paris-Quai d'Orsay à 9 h. 46 en première et deuxième classes du le' juillet au 31 août. Arrivée à Montlucon à 14 h. 26 (service automobile entre Montlucon et Néris-les-Bains A partir du le'Juin) arrivée à Saint-Gervais-Châteauneuf (Oliâteaimeuf-les-Bains) à 19 h. 39 (changement de tram iL Montlucon et Lapeyrouse), à Evaux-ies-Bains à 15 h. 06, à la Bout'boule a 17 Il 53 (du 21 au 31 mai arr. à 18 h. 31), au Mont-Dore a 18 h. V5 (du 21 au 31 mai arr. A 18 h. 50), Saint-Nectaire A 20 h. 00 (service automobile entre le Mont-Dore et Saint-Nectaire du 1er juin au 25 septembre).

Voitures directes toutes classes .entre Paris, la BdtirbbuJè et le Mont-Doré wagon-restaurant entre Paris et Montiuçon.

Toutefois, du l" juillet au 31 août, le train partant de Paris 8 h. 22 ne comporte pas de rame directe première et deuxième classes Paris, la Bourbouie, le Mont-Dore, ni de wagon-restaurant. Ces voitures sont acheminées pendant cette période par le train partant de Paris'à 9 li. 46.

CHEMIN DE FER DU NORD MODIFICATIONS A PARTIR DU 15 MAI Un train de luxe « Nord-Express n composé uniquement en voitures-lits de la Compàngie internationale des wagons-lits, circulera tous les jours entre Paris, départ 15 h. a0, Calais 14, li. 40, Londres 11 fi. (jour A) d'une part, et Berlin arrivée 8 i). 43 (jour B), et trois fois par semaine entre Berlin et Varsovie, arrivée 20 11. 30 (jour B).

Un wagon-lits continuera tous les jours.de Berlin sur Riga (arrivée jour C à 9 heures). En ,sens inverse départ de lliga à 21 h., de Varsovie 9 li. 45 et de Berlin à 22 fi. 15. Arrivée à Paris à 15 h. 30, Calais 15 fi. 25 et :Kondres 19 h. 15.

Le Nord-Express relèvera à Varsovie et Riga des correspondances pour et de Moscou. Le train express 133 (Paris départ 22 h.; comportera un wagon-lits Paris-Varsovie et des voitures directes de toutes classes pour Berlin et Varsovie. Le retour aura lieu par le train 10H arrivant a Paris à 46. Le train rapide 109 vers Bruxelles partira de Paris à. 9 Il. au lieu tde 8 h. Un nouveau train quittera Paris à 8 li. r0 (première et deuxième classes) pour Liège. f- En continuation d'un nouveau* train organisé par les Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine et de l'Est, un train express sera rétabli en fin d'après-midi entre Hirson, départ 15 h. 43, et Lille, arrivée 18 heures. Le train partant actuellement d'Hirson 2 heures sera supprimé et remplacé par un train partant à Il. 25 et arrivant a -Lille il' 9 h. 57, relevant ainsi la correspondance via Calais vers Londres, .où les voyageurs pourront arriver a. 17 h. 15.

CHEMINS DE FER DE L'EST RELATIONS ENTRE PARIS ET TROYES, VESOUL, LURE ET BELFORT

Service au 15 mai ,1920

A partir du 15 mai prochain, le rapide quittant actuellement Paris à 9 heures il. destination de Bâle aura son départ fixé à 8 h. 45 Il desservira Vesoul à 13 Il, 35, Lure h. 04 et reprendra son Horaire actuel a Belfort. En sens inverse, le rapide partant de Belfort 12 heures desservira Lure il 12 h. 28, Vesoul a 12 Il. 52 et arrivera Paris à 17 h. 45. .Une. nouvelle relation omnibus sera créée dans le milieu de la journée entre Vesoul, Lure et Belfort. Le train quittant actuellement Vesoul sera légèrement retardé et prolongé de Lure à Belfort il partira de Vesoul la 11.. 07, desservira Lure h. 52, 14 h, 17 et arrivera a Belfort à 15 h. 06.

D'autre part, pour faciliter les relations en. tre Paris et les régions de Troyes, Provins et la vallée de la Seine, un nouvel express de chaque sens sera mis en marche entre Paris et Troyes. Dans le sens de Troyes vers Paris, le nouvel express partira de Troyes àllli fo desservira Mesgrigny à 12 la. 12, "Romilly-sur- Seine à 12 h. 26, Nogent-sur-Seine à 12 h. 42, Longueville il. 13 Il. 04 et arrivera à Paris a 14 h, 15. Dans l'autre sens, le nouveau train partira de Paris h. 53, desservra Ver- Etang, Nangis, Longueville, Flamboin, arrivera- à' 'Nogënt-sur-Seine à 14 h. 47, à P,o- milly à 15 h. 07, à Mesgrigny à 15 h. 20 et à 1 Troyes h. 44.

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THÉÂTRES

Opéra. 8 h., Lohengrin.

Français. 8 h. a0, Pèlerin, A quoi r., V. Ren Opéra-Comique. 8 h., Mme l3utterfly, Enfant, Odéon. 8 h. 30, La Revue de l'Odéon.

Calté.Lyrique. 8 Il. 35, Le Voyage en Chine. Gymnase. 9 h., Félix.

Variétés. 8 h. 45, Le Martyre de l'obèse. Porte-Saint-Martin. 8 h. 15, Cyrano de Berger Athénée. 8 h. 45, La Rose de septembre. Théâtre de Paris. 8 h. 30, La Riposte.

Renaissance. 8 h. 45, Quand on est trois. Bouffes-Parisiens. 81..45,Trois Jnes Filles nues Palais-Royal. 8 li,. 45, Au premier, de ces mess, Capucines. 9' Il., Une Petite sans importance. Femina. 8 h. 45, La Prisonnière.

Madeleine. 9 h. 15, Le Docteur Miracle.

Antoine. 8 h. 45, Pas sur la bouche.

Michel. 9 h., Un Perdreau de l'année.

Mathurins. 8 h. 45, Monsieur de Saint-Obin.. Potinière. 9 h. 15, Le Bigame.

Nouveautés. 9 h., La Noce.

Caumartin. 9 h., Le Mage du Carlton.

Avenue. 8 h. 45. Les Bleus de l'amour. Marigny. 8 h. 30, Vive la République 1 Edouard-Vil. 9 b.. Mozart.

Michodière. 8 h. 45, Passionnément.

Théâtre Albert-Ier. 8 h. 45, Le Cargo blanc. Théâtre des Arts. 9 h., Comme ci (ou Com. ça) Théâtre Daunou, 8 h. 45, Mandragore. Châtelet. 8 h. 30, Capoulade de Marseille. Ambigu, 8 11. 30, Le Grilloti du Foyer.

trianon-Lyrique. 8 h. 30, Véronique.

Scala. 8 Il, 45, Le Concierge revient de suite. Com. Ch.-Elysées. 8 h. 30, Bava l'Africain. Studio des Ch.-El., 8 45, Têtes ('3 rechange. Atelier. 9 h., Tout pour le mieux-.

Déjazet. 8 Il 30, T'auras ras sa fleur.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. 8 h. La Folie du jour. Olympia. 8 li. 30, Maria Valent?, Ira Kascine. Casino de Paris. 8 h. 30, Paris en fleurs. Moulin.Rouge. 8 h. a Revue Mistinguett. Ch.-Elysées M.-H. 8 h. 30, Revue de Paris. Apollo M.-H., 8 h. 45, Whine et Manning, etc. Palace. 8 h. 30. La Revue du Palace.

Empire. 8 h. 30, Vanni-Marcoux, football aér. Cirque d'Hiver. 8 h. 30. Les Fruicllini etc. «MEDRÂNO »SS:^Musée Grévin. Décapité r arlant (cab. fantast.j CINÉMAS

Madeleine. Sa Soeur de Paris.

Ornnia. Qui a tité ? L'Espionne.

Corso (Opéra). La Du Barry (Pola Negri). Marivaux. La Croisière noire.

Les manusorits ne sont pas rendus

Le Gérant SiTpLEux.

imprimerie du Gaulois

G. Lasgerome, 2, rue Drouot.