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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1926-05-09

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 09 mai 1926

Description : 1926/05/09 (Numéro 17748).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k540514c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/03/2008

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LA BERGÈRE No sin at ail, but charity.

̃ Shakespeare

Aime, duchesse de Bedford, la si haute et si puissante dame, épouse du Régent qui continuait à administrer, en cette année de guerre'1429, le royaume de France au nom d'Henri Plantagenet, duc de-Lancastre, roi d'Angleterre,, se réveillait ce dimanche matin plus tard que de coutume, ayant passé une nuit agitée. La Princesse jouissait pourtant d'une santé parfaite depuis qu'elle avait quitté l'opulente mais assez rude Bourgogne pour habiter Paris au climat plus égal, se plaisant infiniment en cet hôtel de Clisson, si spacieux, que les circonstances actuelle avaient permis à son illustre époux, oncle du Roi, de saisir sur. le Français Jean Le Blanc, ancien argentier de la reine Ysabeau.

Le souci de milady de Bedford venait (le ce qu'elle avait vu un léopard en rêve, un léopard de chair et d7os, tout pareil à celui qui s'offrait sur le blason dé cette Maison de Lancastre à laquelle un mariage, d'intention politique mais à tout prendre heureux, l'avait apparentée. Or, elle n'avait, de sa vie, vu un léopard. Et cette bête des antipodes, qu'elle s'était représentée, en raison du blason, tenace ,et indomptable, fuyait. La bête se dérobait, il est vrai, devant une force invisible, mais elle re fuyait pas moins. Le rêve chassé par la Princesse était revenu et au moment même où la dormeuse ouvrait les yeux, à cette heure tardive, la désagréable vision se représentait, affaiblie encore qu'assez C'est vous Simonnette ? demanda la Princesse en entendant des pas furtifs à côté de son lit.

Les lourdes courtines de pourpre s'en,tr'ouvrirent aussitôt. Une tête blonde et fraîche se pencha, illuminant d'un rayon d'aube cette couche encore enve-. îoppée par la nuit. C'était la.« damoiSelle » de la Princesse, la préférée de 'toutes, Simonnette de La Jaisse, qui confia d'uné voix qu'elle essayait de raffermir ̃ Ah madame, j'attendais le réveil de Votre Altesse pour lui apprendre qu'un messager était arrivé à toute bride de la Loire avec des nouvelles. La duchesse de Bedford leva sur la Jaune' fille des yeux rougis par l'insom- nie et la pâleur de son interlocutrice. comprit que les nouvelles n'étaient point Voilà encore un dimanche de gâté pensa la Princesse. 'Ainsi, les rêves ne trompaient pas. Car fi s'agissait, sans nul douté, d'une nouvelle défaite infligée par cette bergère, cette Jeanne la Pucelle, issue de l'enfer et qui, après avoir délivré Orléans, suivie des Français entraînés par son délire et par ses diableries, s'était emparée des places les pi us fortes de la Loire, • & commencer rar Jargeau, où avait été fait prisonnier le gentil comte de Suffollc, le plus hardi capitaine de l'armée anglaise après Talbot, libre heureusement.

Qu'allait donc raconter Simonnette? Mais Simonnette, craintive, se taisait, attendant le bon plaisir de sa maîtresse, qui ne l'invitait pas à continuer et pour de bonnes raisons. Car milady de Bedtord venait de détourner les yeux et re-' gardait la riche tenture qui faisait face iL son lit, une tenture lie de vin où ¡une image tissée d'or et de soie répon(lait à son regard. Cette image était celle de l'archange saint Michel, le chef sublime de la milice céleste, que la Pu. celle ne craignait pas d'invoquer au même titre que sainte .Catherine- et Sainte Marguerite dont elle prétendait entendre les voix. Comme si une gardeuse de brebis pouvait recevoir des 'ordres du ciel N'était-ce pas nlutôt Satan qui inspirait cette fille, le personnage ténébreux et malfaisant que il'archange terrassait justement là sur la 'tenture du baldaquin, dans cette imC-3 brodée ? Car, messire saint Michel aurait-il dépêché une bergère, née. on ne eait où ah oui, en Lorraine !-pour idéfaire tout ce qui avait été si hardiment entrepris et 'si heureusement réussi par les routiers d'Angleterre et dont monseigneur le duc de Bedford 'avait personnellement tiré et continuait à tirer si grand profit?

Une fille qui faisait.honte à son sexe puisqu'elle s'habillait en homme et portait, comme le masculin, des cheveux courts taillés en rond Une fille qui coucha.it sur la paille dure. se soumettait aux marches les plus rudes jusqu'à saigner, sous son armure, galopait à cheval, tirait de l'arc, lancait des carreaux, posait des échelles, aidait au transport des madriers et des fascines, pointait les coulevrines, enjambait les parapets, franchissait les fossés, guérissait ses blessures, par les remèdes les plus éner- tiques mais aussi les plus simplés et, maniant la hache, l'épée et le glaive en perfection, n'avait jamais tué personne 1 Tout cela n'était-il pas d'une sorcière ? En vérité, que venait-elle faire en ce' 'royaume de France si diligemment ad,ministré par my lord the duke of Bedford » au nom de son auguste et très troyal neveu ?

Nous forcer à déguerpir, à moins que nous ne nous en allions de notre gré, se répéta mentalement la Princc^e étrangère..

Et elle ajoüta

Est-ce raisonnable ?

Etait-ce raisonnable après tant de veilles, de luttes et de heurtas, de négociations et de compromissions, de sièges, d'assauts, de sang répandu ? Convier l'armés anglaise à s'en aller en lui promettant la vie sauve. La belle La belle avance, puisqu'il fallait ren-

dre tout ce qu'on détenait, prés, labours et demeures. Quitter cet hôtel de Clisson,. si- commode et si riant par ses alentours, pour aller vivre de l'autre côté de la Manche, là-bas sur les bords da ce fleuve où régnait, paraît-il, un si épais brouillard et où il pleuvait l'hiver encore plus qu'en Bourgogne. Etait-ce acceptable ?

Et que dire de ce Dauphin Charales qui, après avoir reçu cette bergère a Chinon, l'avait placée en grand honneur au milieu de ses troupes ?, Passe pour lui, inconséquent, variable et aussi fol que son père. Mais n'était-ce pas pitié de voir de vaillantes gens comme ce petit duc d'Alençon, et ce Dunois, et ce La Hire, et Xaintrailles, et tant d'autres, se laisser guider par cette fille -et suivre sa bannière, où elle avait. osé inscrire le nom de Notre Seigneur et celui de sa Très, Sainte Mère, et représenter des anges et aussi peut-être mes-' sire saint Michel?. Mais de ceci la Princesse n'était pas très sûre. Et comme elle cherchait à se (rappeler la description qu'on lui avait faite dé l'étendard, son regard s'arrêta une fois de plus sur le personnage ténébreux crue continuait à terrasser l'archange. Elle eut un frémissement 'en' remarquant qu'il existait une certaine ressemblance entre la tête dudit personnage et celle du léopard vu en rêve et dont l fuite l'avait empêchée de -dormir.-

Simonnette, demanda-t-ellë d'une voix angoissée, quelle est la nouvelle ? Talbot est prisonnier annonça la jeune fille.

Milady de Bedford demeura sans parole. Elle s'attendait à une mauvaise nouvelle, mais non à celle-là.

John Talbot prisonnier

Ce n'est pas tout cont.inua Simonnette, qui semblait ne demander qu'à raconter.

Gomme le regard de sa maîtresse l'invitait à poursuivre, elle prononça La bergère.

La duchesse de Bedford, se soulevant à demi, dit vivement

Eh bien, cette sorcière?.

N'en serait pas une, madame, confia la jeune file d'une voix tremblante, car elle empêche les Français d'achever les Anglais et aide ceux qui vont mourir passer chrétiennement. Une sainte, alors? interrogea la Princesse, subitement ébranlée. ̃ C'est, en effet, ce que se demandait tout à l'heure monseigneur le duc de Bedford. entré aussitôt en, fureur, ce que je ne m'explique pas. rait un miracle et pour les Français llt victoire certaine s'écria la duchesse, que la colère de son mari venait d'éclairer.

Et bien plus troublée maintenant et beaucoup plus agitée, la Princesse décida qu'une fois levée et parée, elle enverrait quérir le docte, -pieux et si circonspect Archibald Flëyming, conseiller de Monseigneur, pour lui demander ce qu'il fallait penser de cette; étrange aventure.

Anae Galdemar

LE CINQUANTENAIRE DE L'ÉCOLE DE GUERRE L'Ecole de la Victoire Hier après-midi, l'Ecole de guerre a .célébré son cinquantenaire. Cérémonie à la fois simple et somptueuse, présidée par le chef de l'Etat mais quel dommage, Marianne, mon enfant, que tu refuses à ton préfet en chef, à ton consul, un bel uniforme! vision azur, pourpre et or, pour laquelle tous las chênes ensemble de Dodone auraient manqué de' feuilles, tant il y en avait autour des képis brodés. A défaut d'un parterre de rois, M. Gaston Doumergue en avait un, ati moins, de vainqueurs. Quel et quels! A cette Pête, un cadre unique: la gracieuse cour d'honneur si joliment bordée de colonnades autour de laquelle Ange Gabriel disposa l'ordonnànce de son chef-d'œuvre architectural. Survivance, un peu mélancolique et riche en retours sur nous-mêmes, de la guerre en dentelles, du temps, de l'heureux temps que les casernes étaient palais, l'hôpital pour vieux braves Hôtel des Invalides, et les canons bronzes d.'art. Le « progrès 3) a changé tout cela. Un soupir et passons. Donc, dans le prestigieux décor planté par Louis le Bien-Aimé s'alignaient côte à côte, le long des bâiments, en ^prestigieux carré, les attachés militaires étrangers, le cadre de l'Ecole et les deux promotions 46 et 47, en cours d'études, de part, et d'autre de ces pépinières à grands chefs, les centres, l'un des hautes,études militaires l'Ecole des maréchaux, qu'on le surnomme; l'autre, navales. Au centre, le bataillon serré des généraux, en bon ordre, derrière ses chefs de file: les maréchaux et les membres des conseils supérieurs de la guerre et de ta marine.

Vous voyez l' «amphi», comme on parle à l'Ecole. « Une marmite boche tombant .du ciel dans l'assistance, quel coup d'avancement! railla une voix proche, sans doute de quelque àrriviste éhonté. Par chance, on s'était tu et méfié, et les oreilles ennemies n'avaient rien pu surprendre. Partant, le général Héring, commandant l'école, put, à son seuil, accueillir sans encombre le Président de la République et, l'ayant fait passer sur le front de ces troupes dont le moindre soldat était au moins officier supérieur, la plus belle revue qu'ait encore connue notre armée, offrir à son chef suprême saluts de bienvenue et hommages à^ tous, en cutre, une page d'étincelante histoire': celle de l'école elle-même, creuset où fut fondue notre victoire.

La victoire! Elle est née. comme le jour sort de la nuit, de la défaite. Sedan avait été pour nous un terrible réveil au canon, n La France, avait dit le vieux de Moltke, aura peut-être des armées, elle n'aura jamais notre grand étatmajor. » Or, la France, monsieur le feld-maréchal, a relevé votre défi et gagné la partie contre votre neveu.

Au mécanisme d'horlogerie monté à Berlin, nous venions, en d'opposer la furia nationale et les vétérans d'Afriqne.' Cohortes qui avaient su mourir, tout étant perdu fors l'honneur. L'héroïsme, ce n'était plus assez, évidemment, pour gagner lés batailles: Il fallait maintenant l'organiser. C'est cette tâche qu'a remplie patiemment, silencieusement l'Ecole de guerre en un demi-siècle, aujourd'hui, de labeur obstiné. Esquissée par les généraux du Barrail, de Cisse'y, grands ministres sous 1'Assemblée nationale, préparée en sa structure définitive par le général Joseph Castelnau, elle naissait enfin,-

en 1876, commandée par le général Gaubil. Deux ans plus tard, le général Lewal lui donnait le nom qu'elle porte et sa forme actuelle. Y défila, dès lors, cette pléiade de. professeurs dont les plus éminents: les Foch, les Pétain'les Fayolle et d'autres, éprouvèrent pendant'la grande guerre les méthodes qu'ils avaient enseignées. Méthodes souples et surtout pas « doctrine rigide ». «,Il n'y a pas de règles», disait Napoléon; « pas de recette de la victoire n, répliquait. Mangin. Mais, du fait de l'expérience se déduisent l'art de lier l'un et l'autre, intimement, les deux outils indispensables aux mains de qui a charge de forger la victoire: direction et troupe. Autant dire: le cerveau et le bras.

La guerre a prouvé la. mettons, étant modestes, « la valeur n de ces conceptions. Pour n'être pas taxés d'impérialisme, ne parlons pas de «supériorité». Pourtant, les officiers élèves de vingt-quatre nations, non des moindres, figuraient aujourd'hui "dans les rangs des deux promotions qui s'instruisent pour vaincre au palais Gabriel.

Quelques mots de M. Painlevé, ministre de la guerre, qui se félicita 'moins,que nous, certes d'avoir mibmmë Foch etPétain», et cette fête de famille s'acheva sur une conclusion émouvante: la remise par le Président de la République au général Debeney, chef d'étatmajor général et, après la guerre, restaurateur de l'Ecole, de la médaille militaire.

Cérémonie, au total, réconfortante et même. austère: pas de femmes. je me trompe. si, hormis une seule, une très grande dame, d'ailleurs la France.

Alfred Guignard

LA FETE NATIONALE DE JEANNE D'ARC

La.fête de Jeanne d'Arc sera célébrée aujourd'hui à Paris sans grande pompe et presque en catimini par le gouvernement. Les cortèges. sont interdits et les citoyens que leur piété pour le culte de la bonne Lorraine pourrait amener à manifester leur enthousiasme seront appréhendés .par la police et traités en perturbateurs. Nos gouvernants voulant, paraît-il, « unifier en quelque sorte toutes les mesures d'ordre en matière de manifestations publiques », ont décidé de traiter les fervents de Jeanne d'Arc comme les porteurs d'églantine au premier m'ai. Du moins a-t-bn pu lire cette scandaleuse information dans un journal qui reçoit les confidences de nos ministres. Eh bien. nos gouvernants sont de grands fous C'est une insigne folie, dans un temps comme le nôtre, dans un temps où l'on sent fléchir les ressorts qui tendent l'âme des citoyens, de se priver- des moyens propres it les élever au-dessus d'eux-mêmes, à les il aux. froids calculs d£ ,l^ég<>isrné, à leur .parti pris !de s'abanijoriner au moindre effort. Voilà M. Painlevé qui va demander nous soldats de nouveaux efforts au Maroc, aux familles françaises de nouveaux et terribles sacrifices ne comprend-il pas quel élan, quel enthousiasme, quel réconfort la sainte de ,la patrie peut donner à ces serviteurs d'une grande cause et à tous ceux qui suivent avéc angoisse leurs combats et leurs'peines? Le ministre de la guerre rie sent-il pas quelle auxiliaire morale la bonne Lorraine peut' ètre'-pour lui ? Et M, Péret, qui supplie les. Français de se dépouiller pour la défense du franc, il ignore donc quels conseils de désintéressement le souvenir de Jeanne d'Arc pourrait dicter à la masse- de la population ?

Il est désolant de voir les dirigeants d'un pays comme la France tenir pour rien les forces spirituelles capables de tonifier, d'exalter le sens patriotique et social. On dirait qu'ils s'appliquent à nous priver de tout ce, qui pourrait nous induire' à mépriser ce qui est bas et vil, sans doute parce qu'ils estiment, que c'est là un sentiment aristocratique. Seules les utopies démocratiques fondées sur une conception abstraite de l'homme trouvent grâce devant leurs yeux qui ne voient pas qu'elles mènent la société à la ruine et à la décomposition.

J'ai déjà cité ici une admirable-observation de Balzac. Je me permets de la dédier aujourd'hui à notre ministre de l'intérieur « Les nations, de même que les individus. ne doivent leur énergie qu'à de grands sentiments. Les sentiments d'un peuple sont ses croyances. » Nos dirigeantes se croient des esprits forts, des politiques réalistes, en s'efforçant de remplacer les croyances par des intérêts et Jeanne d'Arc par le Veau d'or. Mais Balzac de nouveau leur répond « Si chacun ne pense qu'à soi et n'a de foi qu'en lui-même, comment voulez-vous rencontrer beaucoup de courage civil, quand la condition- de cette vertu consiste dans le renoncement à soi-même ? » Voilà les textes que M. Raoul Péret, lui aussi, pourra méditer aujourd'hui, tandis que de son balcon de la rue de Rivoli il verrat des barrages d'agents arrêter la procession de nos amis verts, la statue de Jeanne d'Arc. Curtius

LA CÉRÉMONIE OFFICIELLE Pour la célébration de la fête de Jeanne d'Arc, la cérémonie officielle aura lieu ce matin, à 9 heures, place des Pyramides, dans les mêmes conditions que les années précédentes. Jean Durand, ministre de l'intérieur, et Pàinlevé, ministre de la guerre, représenteront le gouvernement. Des couronnes seront déposées au pied de la statue; -au nom du président de la République, du gouvernement et de la Ville de Paris. La cérémonie se terminera par un défilé de détachements de troupes de la garnison de Paris.

La Ligue des patriotes enverra aujourd'hui dimanche 9 mai des délégations -qui fleuriront la statue de Jeanne d'Arc Les unes, dont le rendez-vous est fixé à 9 lietiree, au métro Villiers, se ..rendront' à 9 h. 1/2, devant la statue de la( plaça SaintAugustin. Les autres,, réunies autour du « Quand Même » de iïercié, au jardin des Tuileries, fleuriront la statue des Pyramides. Une délégation de la dix-huitième section se rendra, à il heures devant l'église Saint-Denys de la Chapelle,

Un Service funèbre

pour Monsieur le, Duc d'Orléans Mgr le Due de Guise fera célébrer un service présidé par S. Erh. le cardinal Dubois, archevêque de Paris, pour le repos de l'âme- de Mgr le Duc d'Orléans, en l'église métropolitaino Notre-Dame.de Paris, le samedi 15 mai, à midi. Mme" la Duchesse de Guise représentera le Prince. Il n'y aura pas de défilé. Les personnes désireuses d'assister a la cérémonie trouveront des cartes leur permettant l'accès de l'.église, 102, rue de Miromesnil, à partir du mercredi 12 mai, de 10. heures à midi et de 14 heures à 17 heures.

j.ES CONSÉQUENCES DE LA RUPTURE LA REPRISE DES HOSTILITES AU MAROC Rabat, 8 mai.

Par suite de la rupture des pourparlers d'Oudjda, les troupes ont repris. hier matin leur liberté d'action.

Des concentrations d'artillerie ont été immédiatement exécutées sur les tranchées et les ouvrages établis par les Riffains à proximité des postes, à la faveur de la suspension d'armes. Ces tirs ont été particulièrement efficaces devant Tab'ouda, chez les Ouled Ghezzar et au nord de Boure-doub;- en pays M'Tioua.

L'aviation a bombardé, le 7 mai au matin, dans le Djebel béni Ider, l'important poste de commandement ennemi de Ghafsai, en pays Beni Zeroual.

Dans la nuit du 7 au 8 mai, les troupes de groupement de Taza ont pris l'offensive sur les deux rives de Kert, pendant que les Espagnols partaient d'Azib de Midar le 8, à i h. du matin, les ouvrages ennemis. d'Adrav Terial étaient enlevés et les troupes progressaient au nord de Sidi Ali Dans la matinée, des réguliers riffains, qui cherchaient à reprendre les positions perdures, ont été brillamment contre-attaqués à la baïonnette et bousculés par les SIMPLE COMPARAISON Avant-hier, le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, sur avis favorable de'l'administrateur de la Comédie-Française, décidait que les acteurs de notre premier théâtre national ne participeraient pas au gala catholique de bienfaisance organisé au Troca- Hier soir, deux actrices de 'l'Odéon et deux premiers danseurs ainsi. qu'un premier ténor .de l'Opéra apportaient leur concours un concert artistique organisé, dans les' salons d'un grand hôtel de l'avenue Mac-Mahon, au profit de l'Orphelinat maçonnique et de l'Œuvre des invalides du travail.

Cette simple comparaison entre l'attitude différente de nos scènes subventionnées se passe de commentaires, et les faits jugent d'eux-mêmes. Mais il est symptomatique et nous ne l'oublierons pas de constater que le secofficiel établit, pour nos artistes, une charité de droite et une charité de gauche. Le triangle vert qui figurait sur les programmes réservés aux seuls « initiés » de la manifestation maçonnique d'hier exerce-t-,il une telle puissance rue de Grenelle?

Les Échos Un document.

On vient de vendre, à la galerie Anderson, à New-York, pour la somme de 2,700 dollars, une lettre d'Abraham Lincoln, composée seulement de onze mots. C'est un document de la .plus haute importance historique. Cette lettre fut adressée à M. Curtin, gouverneur de Pensylvanie, quatre jours avant le début de la guerre de Sécession. Elle disait « Je crois que la nécessité d'être prêt augmente. Faites le nécessaire: (en anglais, onze mots). Elle porte la date d-i 5 avril 1861.

Une cavalcade espagnole à Avignon. La colonie espagnole d'Avignon, en témoignage de sympathie pour la large hospitalité qui lui est donnée. en la cité papale, avait organisé ces jours-ci, sous, la direction de l'agent consulaire d'Espagne, une grande cavalcade.

En tête du cortège venaient des cavali.ers portant en croupe d'aimables jeunes filles. Les uns et les .autres étaient vêtus du costume propre à chaque, province espagnole. Puis venaient une série de chars celui d'Isabelle la Catholique, où trônait la Reine, entourée de ses dames d'honneur celui de Christophe Colomb, où. on voyait l'illustre navigateur s'entretenant avec un ministre de la Cour et préparant l'entrevue décisive qu'il va avoir avec la reine d'Espagne. Le clou de cette cavalcade fut le char représentant la caravelle Santa-Maria, sur laquelle Christophe Colomb vogua vers l'Amérique, au-dessus de laquelle pla- nait l'hydravion Plus Vitra qui, ces jours-ci, transporta en Amérique du Sud le commandant Franco et ses compagnons. Ainsi furent symbolisées l'Espagne d'hier et celle d'aujourd'hui.. 'Inutile d'ajouter ou:; l'heureuse initiative de la colonie espagnole d'Avignon a eu tout le succès qu'elle méritait. Cavalerie funéraire.

Une affiche de la Ville de Paris, relative à la « remonte de la cavalerie du service municipal des pompes funèbres », annonce que les il mai et 8 juin on achètera vingt' chevaux carrossiers de race française, s'attelant seuls ou à deux, âgés d'au moins cinq ans et capables d'assurer un service au pas et

au trot. Il Environ dix-huit doivent être sous poil noir et deux sous poil gris très clair. »

Or on a imprimé ensuite, gravement, ceci

Tout vendeur acceptera de reprendre les chevaux qui seraient reconnus atteints des maladies et défauts ci-après affection des yeux 2° cryptorchidie 3° méchanceté 4° rétivité 5° aptitude au travail. Heureusement, au moment de placarder, on s'est aperçu qu'on disait tout le contraire de ce qu'on vouilait dire, et un employé a biffé « aptitude », pour surcharger à l'encre rouge Il inaptitude

L'aptitude,' que nous sachions, n'est d'ailleurs pas une maladie

La province à Paris. (Chose vue.) La scène se passe au bureau de poste du boulevard des Italiens un bureau de poste bien parisien, on l'avouera. Une jeune fille, de condition modeste, hésite au moment de jeter sa lettre à la boîte et semble toute déçue de ne pas trouver l'inscription officielle qu'elle cherchait. Quelqu'un, auprès d'elle, voit son incertitude et lui dit

Si c'est pour les départements, c'est là qu'il faut jeter votre lettre.

Oui, c'est bien pour les départements, lui répond l'ingénue, mais je cherchais la boîte de la Nièvre. On ferait une jolie collection de « naïvetés » de ce genre en patientant une heure dans un bureau de poste pharisien Et d'y patienter une heure de suite, cela nous arrive presque chaque jaur

TEMPÉRATURE

Probabilités pour la journée du 9 mai Région parisienne: vent nord.ouest à nord-est faible, trodéré; froid,nuageux, éclâircies, ondées, giboulées par places.. i

Même temps dans toute la France.

AUJOURD'HUI

14 heures. Courses à Longchamp.

L'aviation allemande est libre!

L'aéronautique allemande recouvre sua pleine et entière liberté, grâce à l'accord intervenu samedi entre les délégués du Reich et ceux de la conférence des ambassadeurs. Telle est la conséquence logique de; la politique .de conciliation et de réconciliation inaugurée à Locarno. La conséquence aussi, il faut bien l'avouer, des contradictions du traité de Versailles, dont l'article 198 interdit toute aviation militaire et navale à l'Allemagne et la partie XI autorise l'aviation commerciale allemande.

Visiblement, les négociateurs alliés, prisonniers des promesses faites au gouvernement allemand (qui, en fait, a esquivé toutes les restrictions imposées par les neuf règles fixées en 1922 par la conférence des ambassadeurs à l'aéronautique allemande), se sont efforcés de compenser par quelques servitudes militaires l'indépendance rendue à l'aviation de commerce en Allemagne. L'accord remédie (tout au moins théoriquement) à l'absence regrettable de toute interdiction pour le Reich de former des pilotes en nombre illimité, qu'ils soient ou non officiers de la Reichswehr et de la Schutzpolitzei.

Désormais, l'aviation allemande, soumise au contrôle de .la Société des nations et tenue de lui fournir lo registre exact de son personnel et de son matériel aéronautique, ne pourra construire ni appareils dirigés par T. S. F., ni avions blindés et ce n'est que sur autorisation spéciale qu'elle pourra fabriquer des avions de chasse destinés à des concours internationaux.

Le nombre des pilotes officiers, sera limité à trente-six pour les brevets déjà existants et à six par année pendant six ans pour les nouveaux brevets. Encore n'est-ce qu'au titre sportif que les officiers allemands pourront voler, toute pratique d'exercice militaire étant interdite dans les camps d'aviation civile qui n'auront droit à aucune subvention dugouvernement d'Empire, des Etats ou des communes. Quant à la police aérienne créée par le Reich, elle sera réduite à cinquante agents, techniciens d'aviation, mais non admis à voler. En ce qui concerne la rive droite du Rhin démilitarisée, les alliés s'engagent à ne pas invoquer l'article 43 du traité de Versailles pour le maintien des quatre ports d'aviation existant entre Cologne et Francfort, à condition que ces terrains servent exclusivement à l'aviation civile.

Ces réserves sont beaucoup plus morales que matériellement applicables/ L'Allemagne, comme par le passé, aura toute latitude d'expérimenter, construire en série et multiplier des appareils de types militaires (chasse et bombarde,nient) dans les filiales de ses usines, installées en Suède, Hollande, Russie soviétique, Espagne, etc. Mais on espère qu'elle n'abusera pas de sa libertô pour constituer de puissantes flottes aériennes, et préférera les pro- fits des lignes commerciales qu'elle pourra, désormais créer en vertu des conventions franco-allemandes et germano-belges annexées il. l'accord. La cocarde française pourra survoler le Reich. Nous devons, en revanche, nous accoutumer à voir les couleurs allemandes dans le ciel de France. Ainsi s'effacent, une à une, les mesures de sécurité inscrites dans ce malheureux traité de Versailles en train de s'effriter comme un monument d'oin autre âge. -̃► Saint-Réal

Le Coq

PETITE FEUILLE

coulez-vous un cllien ? La, Fourrière connaît, depuis peu de ours, une affluence toute-nouvelle de visiteurs et de visiteuses parmi lesquels 'amour commun de la race canine assem)le pour une heure la diversité de toutes les classes sociales. On y vend, en effet, en rertu d'une décision municipale récente, la plupart des chiens capturés.

La rue de Dantzig, au fond du quinzième arrondissement, accueille deux fois par se:naine l'empressement d'un public bariolé. graves, des gardiens de la paix sont là, veillant à ce que personne ne pénètre dans l'enceinte municipale sans le petit rectangle de carton bleu qu'ils distribuent euxmêmes et où figure l'autorisation. Bien avant l'heure fixée, les amateurs se pressent. Vieilles dames en, Quête d'un compagnon à quatre pattes pour leurs soirées sotitaires, indigents originaux, marqués par les rides de l'âge, et qui cherchent sans doute à oublier dans une présence animale les déboires de leur vie de bohème et d'illusions,. élégantes drapées dans leurs manteaux de fourrure et dont l'automobile qui stationne à la grille retentira, au départ, des aboiements désespérés d'un carlin. Mais le moment fatidique a sonné. Sous la direction suprême de M. Débat, contrôleur de la fourrière, la foule descend les escaliers de pierre qui conduisent au chenil. Il y avait, l'autre jour, vingt-deux chiens à vendre, et plus de cent cinquante amatéurs se pressaient au choix Dans la vaste salle cimentée, quotidiennement passée aux désinfectants, toutes les espèces de chiens sont représentées. Et quel concert-! Des jappements, des jappements, à n'en plus finir Berger allemand, griffon, basset, épagneul briard, setter, s'exercent à une incroyable concurrence vocale, et quand le chien de garde, enroué, consent à se taire, la petite meute des fox donne de la voix et commence à son tour. Avec une prédilection impétueuse voici qu'un jeune bouledogue, le seul de l'exposition, est choisi d'emblée par une charmante jeune fille.. Elle voudrait, de suite, blottir le mufle grimaçant sous la manche de son manteau vert, mais les gardiens en blouse s'interposent les formalités, mademoiselle, les formalités. y songez-vous ?

Et quand l'identité est déclinée, les pièces produites, l'argent versé, on part avec son bruyant fardeau. Allons, il y aura moins, bien moins de chiens errants abattus, et il existe une bonté qu'il ne faut pas méconnaître dans' de tels marchés. zoologiques Dans les rues où ils s'égaraient la tête basse, ne nous fallait-il pas trop souvent « plaindre ces animaux dont le regard implore Gaëtan Sanvoisin LA CiRîîVE GÉNÉRALE ANGLAISE Le gouvernement

ne veut pas céder

Les précautions contre toute évenfualilé. La vie nationale s'organise. M. Baldwin maladt Nous voici au cinquième jour da grève, et la situation reste ce qu'elle était hier et ce qu'elle sera vraisemblablement demain. Il n'y a picore aucune apparence de solution du grave conflit qui partage l'Angleterre en deux grands camps.

Les grévistes maintiennent leurs positions.

Le gouvernement, de son côté, maintient les siennes avec la même calme énergie. Et un fait surtout prouve qu'il entend ne rien céder ce sont les mesures très sérieuses et très étudiées qu'il prend, avec méthode, tant pour maintenir l'ordre que pour permettre au pays de franchir sans trop de dommages la mauvaise passe où il est engagé. Les mesures gouvernementales

Ces mesures consistent en concentration de troupes dans les parcs de Londres, en enrôlements actifs de constables spéciaux, etc. Elles se poursuivent sans arrêt.

Les gardes à cheval qui, en uniforme de parade, faisaient, au poste de Whitel Hall, fonction de sentinelles, ont été remplacés par des gardes à pied habillés de kaki et munis de fusils.

A Buckirigham1 Palace et dans les autres résidences royales, les sentinelles sont maintenant en tenue de campagne. Cela indique, catégoriquement, que le gouvernement entend être paré à toute éventualité. Il s'agit de précautions gouverner c'est prévoir.

Une grande activité règne à White Hall, où les constables spéciaux abondent. Le nombre des volontaires atteint quatre-vingt-douze mille, et cependant les pouvoirs publics continuent à demander des engagements.

La situation s'améliore

On constate une amélioration continue des moyens de transport. Le nombre de trains mis en circulation sur les chemins de fer métropolitains des lignes souterraines de Londres augmente an fur et à mesure que les volontaires ont terminé le stage nécessaire.

Une annonce de la Compagnie des chemins de fer du Sud dit que le nombre d'hommes restés: fidèles iL leur poste ou étant retournés au travail est d-i plus de douze mille, et- que cin- quiante-six pour cent d'u personnel de bureau et de contrôle ont refusé de participer à la grève.

La Great Western Company signale de son côté que de nombreuses demandes de reprise du travail lui ont été adressées par les grévistes, dont la plupart se montrent fort mécontents d'avoir reçu l'ordre de grève sans avoir auparavant été appelés à voter sur la question.

Enfin, la Compagnie générale des omnibus a mis hier en circulation trois cents autobus, répartis sur des parcours différents. Jusqu'à ce jour, elle a formô


mille quatre cents volontaires, tant chauffeurs que conducteurs.

Un attentat

On signale un attentat contre le rapide allant de Berwick à Newcastle. Une barrière d'un passage à niveau avait été mise en travers de la ligne, et, lorsque le mécanicien apercevant l'obstacle ralentit, trois au quatré cents hommes surgirent de chaque côté et lancèrent de lourdes pierres sur le convoi. Le mécanicien et le chauffeur furent blessés au cou mais lé train put accélérer sa marche sans autre incident.

M. Baidwin aérait malade

D'après certains renseignements, la santé de M. Baldwin serait ébranlée par l'excès de travail que lui ont occasionné les événements de ces derniers jours. Il serait peut-être même obligé de se reposer et de passer la direction de la politique aux soins d'un comité de cabinet. La journée de samedi

La journée d'hier n'a vu dans la cité qu'une activité très ralentie. De nombreux bureaux et magasins sont, en effet, restés fermés et on pouvait relever sur la plupart des uortes un écriteau portant ces mots

«Dans l'intérêt de notre personnel, dont la majorité est obligée de parcourir pied de longues distances,. nos bureaux et ateliers resteront, fermés jusqu'à lundi matin. »

Ajoutons en terminant que le public anglais fait toujours preuve de la même bonne volonté pour'aider le gouvernement à surmonter les difficultés qui lui sont occasionnées par la grève, qui est toujours impopulaire.

Denys Meulhan

(Lire la suite en Dernière Heure.)

UN TOUR AUX HALLES Cctiséîviiences de la grève anglaise baisse légère sur les primeurs

et les denrées périssables

Comme depuis la grève les expéditions pour l'Angleterre sont complètement arrêtées, les primeurs et les denrées périssables abondent aux Halles de Paris. Ces arrivages qui se succèdent provoquent, cela va sans dire, un mouvement de baisse, dont les Parisiens avaient perdu l'habitude. Ainsi, voici quelques cours au kilo relevés hier pommes de terre nouvelles d'Algérie, 1 10 à 1 50 Italie, 1 70 à 1 80 Noir-t moutiers, 1 60 à 1 70 Paimpol, 1 50 à 1 60; haricots verts d'Algérie, 3 50 à 5 30 pois mange-tout du Midi, 3 50 à 4 fr chou nouveau de Barfleur, 1 à 1 10 artichauts bretons et du Midi, 0 50 à 0 90 la pièce. Les fruits ne pouvant plus parvenir en Angleterre, subissent également des baisses considérables. Il y a de la cerise du Midi de 1 80 à 2 50 le kilo.

En quatre jours, les cerises ont baissé 'de 20 à 50 francs par cent kilos et les fraises, de 50 à 200 francs. Pour les producteurs, c'est un désastre pour les consommateurs, c'est une rare aubaine dont ils se hâtent de profiter.

Par contre, les expéditeurs d'oeufs bretons ont ralenti leurs envois. A n'en pas douter, ils attendent dans l'espoir que les exportations en Angleterre reprendront, avant peu et aussi parce que, d'accord avec leurs, mandataires parisiens, ils ne veulent pas risquer de provoquer un fort mouvement de baisse sur notre place, en leur adressant tout ce qu'ils destinaient au marché de Londres.

Ce qui prouve donc que si les produits français étaient réservés aux consommateurs français, les prix seraient moins élevés. Nos gouvernants devraient enfin s'on rendre compte et édicter pour l'avenir des mesures en conséquence. A. V.

Les Souscriptions volontaires Les salons de !'Hôtel de Ville seront ouvert» aujourd'hui aux

Parisiens

Les salons de l'Hôtel de Ville qui contiennent de merveilleuses oeuvres d'art et qui éveillent à l'esprit des visiteurs des souvenirs historiques ne sont jamais à la disposition des Parisiens le dimanche le bureau du conseil municipal et le préfat de la Seine, sur la demande du comité de Paris et du département pour la défense du franc, ont décidé qu'exceptionnellement, aujourd'hui 9 mai, les salons de l'Hôtel de Ville seront visibles pour le public,.

L'entrée aura lieu par la porte centrale de l'Hôtel de Ville. La dernière visite aura lieu à heures.

Les souscriptions

Dans la journée d'hier les versements au bureau de la salle des prévôts se sont élevés à près de 100,000 francs.

Citons parmi les plus importantes MM. Bancelin, joaillier, 5,000 fr. Hirecli, 3,000 fr. Association des chefs et rédacteurs de la préfecture de la Seine, 1,000 fr. Bedel et Cïe., 1,250 fr. Bedel, 1,250 fr. Friedland, 1,250 fr. Martin, 1,250 ir. Bazaine, 1,250 et le personnel de la banque Bedel et Cie, 1,250 fr. --NI. Brimard, 1,000 fr. agence Fournier, 5,000 fr. la Société de Trey (fournitures dentaires), 25,000 fr. Société Caplain Saint André, 5,000 francs. Ajoutons que M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, a fait parvenir au président du conseil municipal de la part de M. R. F. Wolfe, propriétaire de deux grands journaux aux Etats-Unis, l'Ohio stuto Journal et The Despatciv, un chèque de 10,000 francs, destiné à être versé au comité pour la défense du franc. ::BEAUX-ARTS

Glanes du Salon Il est toujours inévitable d'omettre dans le compte rendu d'un Salon quelques toiles qui retiennent plus spécialement certains tempéraments et certains goûts. C'est ainsi que, flânant au Salon, nous y avons remarqué certaines toiles dignes d'intérêt et qui n'avaient pas trouvé place dans l'excellente étude publiée dans nos colonnes par notre dis,tingué collaborateur M. Louis Gillet. A la Nationale, signalons la rétrospective des regrettés M. et Mme DelanceFeurgard, notamment la forte composition de La Grève où s'affirment les hautes conceptions visuelles et morales du bon artiste disparu ses esquisses de Notre-Dame d'Oloron et sa suite si variée de petites toiles et panneaux. Ajoutôns-y, de la veuve de M. Delance, une solide peinture représentant son mari dans son atelier. L'éclairage est finement rendu, ainsi que dans Le Petit Goûter, et la série de paysages décoratifs La Seine à travers Paris fait preuve d'un talent ,qui saint voir et rend» juste. IJans la

salle 10, M. Clément Cliassagne, Parisien sensible aux charmes de la province, exprime dans le Manoir de Gonneville (Manche) et dans. Y Eglise de Saint-Cydrian cette note grave et agréablement poétique que nous avons relevée, dans ses envois à Bagatelle. Aux Artistes français, M. Bergonnat intitule Espagne un très beau portrait d' « Andalouse au teint bruni =-, où le modelé du visage rappelle, sans démériter, la manière de Flameng. Et la composition égale par son charme la chaleur habile du coloris. M. Cousin désigne modestement sous le nom de Glycines dans le Midi une très belle étude de mur rustique, presque éloquent sous l'écroulement de sa frondaison mauve> 11 y a là de l'étude et de la vie. Le Printemps basque et les Bords de la Loire, de M. Dambeza, relèvent de la meilleure école paysagiste et sont traités sans effort avec la transition réclamée par les (régions différentes. Dans la Fin d'été, de M. Carnil, on croit respirer des exhalaisons chaudes et présageant les fécondités 'd'automne, tant la conception et l'exécution sont sûres. Les aquarelles de M. Vinit, dont nous avons déjà signalé les larges touches d'aquarelliste, s'est laissé tenter, cette fois, par un aspect bien senti du décor parisien et a su nous rendre également toute la nostalgie de Venise, bercée au clapotis de son eau vénérable. Notons enfin, pour .finir, deux portraits de M. Henri de Nolhac, qui continue à montrer pour les délicatesses de l'art un goût qui, pour son honneur et pour notre charme, est chez lui héréditaire.

Dans la section de sculpture, signalons le buste d'enfant intitulé Milo) c'est un marbre d'une spirituelle et vivante expression, et L'Enfant aux lévriexs, groupe p'âtre du sculpteur Pierre Christophe, médaille d'or, hors concours cette dernière œuvre, d'une ligne très étudiée, donne une impression de calme, de vie profonde, de force continue. Les amateurs d'art ont eu maintes fois déjà l'occasion d'admirer le talent consciencieux et sincère de cet artiste.

Des Réaux

LA VIE PARISIENNE

Des guirlandes de l'Opéra aux roses du Café Anglais Il faut marquer de deux cailloux blancs ces deux manifestations de la vie et de l'élégance parisiennes: avant-hier, le Bal fleuri de l'Opéra; hier, avenue des Champs-Elysées, l'ouverture du Café Anglais.

A ces deux fêtes si réussies, si parfaites, si charmantes, tout Paris le vrai Tout-Paris s'est retrouvé enfin et a su être éblouissant d'entrain, éblouissant d'esprit.

Qu'est-ce que l'avenue de l'Opéra, sinon le vrai centre élégant et le vrai centre créateur de l'Europe ? Qu'est-ce que l'avenue 'des Champs-Elysées, sinon la plus belle avenue du monde ?

Avant le bal, à l'Opéra, dans la rotonde, un .dîner brillant avait réuni l'élite de la société parisienne, Ceux qui, à juste titre, donnent le ton et le goût du bon ton à toutes les capitales fêtaient le luxe de Paris. M: Daniel Vincent était là, ainsi que de nombreuses personnalités politiques, artistiques, littéraires. M. Barclay, le grand et inlassable créateur, présidait, et près de lui on reconnaissait M. David, le grand chemisier, revenu d'un long voyage-en Amérique; M. Renard, défenseur de nos meilleurs artisans, et tant d'autres représentants de nos commerces les plus riches. La couture coudoyait la soierie, la chemiserie voisinait avec la fourrure et avec l'alimentation. Toutes les industries de luxe se confondaient dans le plus cordial et le plus élégant des. banquets.

M. Barclay fut fort applaudi dans une courte allocution pleine de franchise et d'esprit. Quant au bal, il fut des plus réussis. La gaieté, l'entrain triomphèrent. Georges Scott avait réglé les entrées et la musique ne chôma guère. Triomphe sur toute la ligne pour le comité de l'avenue ,de l'Opéra et pour les organisateurs. Bravo ̃

L'inauguration du Café Anglais, hier, fut- également une fête très parisienne.

Si 1820-1830 fut le temps héroïque du romantisme littéraire et artistique que le monde intellectuel commémore aujourd'hui, ce fut aussi la grande époque gourmande qu'illustrèrent les Brillât-Savarin, les Grimod de La Reynière, les Tàlleyrand, les Cambacérès, les Carèmes, les Beauvillers et l'époque où naquirent tant de restaurants et dé cafés célèbres qui devaient faire tout un siècle la renommée du Palais-Royal et des bculevards.

La résurrection du Café Anglais s'imposait. C'est fait. Et le cadre est exquis. Des fleurs partout, une douce lumière, un orchestre exceptionnel, une table et une cave qui seront vite célèbres.

La direction, pour cette inauguration, a eu d'ingénieuses pensées: elle avait convié un véritable public de générale Spirituel prétexte pour renouer une tradition heureuse et dont M. Martinez et son aimable directeur, M. Cera, furent récompensés par la qualité du public. Dans la salle, petit chef-d'oeuvre de décoration, un panneau de Vincent-Anglade évoquait les boulevards du passé. Et cette simple évocation dans ce cadre d'aujourd'hui donnait toute sa signification à une telle initiative. Il est des traditions qui à Paris ne sauraient se perdre. Pour s'en convaincre, il suffit de nommer au hasard quelques-unes des personnalités reconnues autour des tables:

M. et Mme Maurice Donnay, M. Jean Richepin, M. Pierre Woltf; M. Fortunat Strowski, M. et Mme Henry Kistemaeckers, M. et Mme André Rivoire, M. Henri de Weindel, M. et Mme René Lara, M. Pierre Taittinger, M. Goëdorp, le maharajah de Kapurthala, M. Alfred Mallet, M. Héraud, M. et Mme Pierre Mortier, Mme Marie Leconte, M. Robert Trébor, Mlle Marie Bell, Mlle Falconetti, Mlle Nikitina, M. Muratore, Mme Lina Cavalieri, M. Pascal Bonety, M. M. des Ombiaux, Aille Laugier, M. Léon Bernard, M. Ch. Ecklé, M. Pierre Plessis, M. Sabatier, M. Robert de Beauplan, M. Charles Omessa, Mme Titayna, M. René Fauchois, Mlle Gladys Maxhance, M. Maxime Girard, M. James de Coquet, M. Edmond Sée, M. Rosenthal, M. et Mme Sapène, M. Robert Gillot, M. et Mme Kostachesco, M. et Mme Fskell, M. Franck, marquis de Pescara, etc.

La soirée se prolongea bien après que la dernière bouteille de champagne fut bue. Et le Café Anglais est de nouveau le rendez-vous de l'élite.

Jean de Nivelle

PETITS COMMUNIQUÉS Une grande réunion privée aura lieu, sous la présidence de M. Victor Cohen, le lundi 10 mai, à 21 heures, salle des Sociétés savantes. Le sujet est « La Grande pitié des étudiants de France. Prendront la parola M0 'Marx, avocat à la cour d'appel docteur de Martel, chirurgien des hôpitaux L. Latzarus, abbé M. d'Esburg, professeur, vice-président du comité de secours aux étudiants. Une quête sera faite à l'issue de la réunion, au profit des étudiants nécessiteux ou malades.,

LES MONDANITÉS

LES AMBASSADES

Un dîner des plus réussis a été donné par Je ministre de Lithuanie et Mme Klimas dans le nouvel hôtel de la légation, en l'iicineur des chefs des missions baltes à Paris. Parmi les invités: le ministre de Finlande et Mme Enckell, le ministre d'Esthonie et Mme Pusta, le chargé d'affaires de Lettonie et Mme Feldmans, etc.

En l'honneur du général Martinez Amido, vice-président du conseil des ministres espagnols, S. Exc. l'ambassadeur de France à Madrid et la comtesse de Peretti de La Rocca viennent de donner un grand déjeuner auquel^tessistaient M. et Mme Arbos, M. Moreno Carbonero, docteur, Mme et Mlle Tapia, M. et Mme de Sotomayor, marquis de Vinent, Mlle Le Dieu, M. et Mme Bordas, etc.

Avant le déjeuner, l'ambassadeur a remis la croix d'officier de la Légion d'honneus à M. Arbos, le chef d'orchestre bien connu. DANS LE MONDE

La vicomtesse Curial a donné, avant-hier, une très élégante matinée au cours de laquelle des chanteurs russes, sous la direction de M. de Souabine, se firent entendre dans de curieuses mélodies populaires et des œuvres du quinzièmé siècle. On applaudit ensuite le danseur humoristique Ikar, qui n'obtint pas moins de succès. Parmi les invités S. A. le Maharajah de Kapurthala, le ministre de Suède et la comtesse Ehrensward, M. Dunand, ministre de Suisse; M. Diamandy, ministre de Roumanie S. A. le Privée Samad Khan, princesse Paley, duchesse d'Harcourt, née La Rochefoucauld; duchesse de Cadaval, comtesse de Rohan-Chabot, duchesse de Liancourt, baronne Roger, marquise de Polignac, marquis de Castellane,' M. de Vatimesnil, etc., etc.

La comtesse Hocquart de Turtot vient de donner une série d'élégantes réceptions auxquelles assistaient:

Le ministre de Suède et la comtesse Ehrensward, marquis de Peralta, le ministre du Pérou, Mme et Mlle Cornejo le ministre de Panama et Mme Porrès, M. Enckell, ministre de Finlande baronne et Mlle de Gaiffier.d'Hestroy, duchessee et Mlle d'Harcourt, duchesse de Liancourt, duc et Mlles de. Polignac, princesse et Mlle de Broglie, princesse et Mlle de FaucignyLucinge, Mme Osusky, princesse Cantacuzène, marquise de Crussol, princesse Gàlitzine, comte et comtesse Szembek, marquise de TalleyrandPérigord, Mme Bentley Mott, baronne Joostens, Mme Sheldon, marquise de Saint-Paul, marquise de Baye, marquise de Noailles, vicomte et vicomtesse Curial, marquise-de Loys-CJiandieu, Mme Reibel, baronne de Jouvenel, princesse et Mlle Soutzo, marquise et Mlle de Rochechouart, marquise et Mlle de Venevelles, princesse Octave de Broglie, comtesse et Mlles de Mortemart, comtesse Louis et Mlle de Montesquiou, comtesse de Beauffort et Mlles de Lévis-Mirepoix, marquise et Mlle de Bonneval, comtesse et Mlle de Pange, comtesse et Mlle de Guébriant, comtesse et Mlle de Galard, comtesse et Mlle d'Andigné, comtesse et Mlle de La Tour du Pin, marquise et Allie de La Bégassière, baronne et Mlle de Lassus, comtesse et Mlle de Ferrières, M. et Mme Fernand Laudet, M. et Mme Etienne Bricon, baronne de Barante, comtesse Paul d'Aramon, comtesse Chevreau, comtesse G. de Montesquiou, vicomtesse de Lévis-Mirepoix, comtesse G. de Chabannes, vicomte et vicomtesse de Merlemont, marquise de Lillers, Mme Marcel Prévost, comtesse de Vienne, marquise de Chasseloup-Laubat, marquis et marquise de Sayve, comtesse Chandôn-Moët, Mme de La Faulotte, comtesse L. de Mieulle, comtesse et Mlle de Langie, comtesse et Mlle de Sàint-Seine, marquise et Mlle'de La Chapelle-Crcsvillé, M. et" Mme Sadi-Carnot, Mme E.- Halphen, Mme Levée. et Mlle Avery, baronne et Mlle Pellenc, Mme Grosclaude, Mme des Crances, Mme et Mlle de Sarty, Mme Archdeacon, M. et Mme de Faÿ d'Athies, baronne Leonino, marquis de Castellane, M. Paul Valéry, comte de Laborde, prince de Lecca Colonna, M. Lacour-Gayet, M. Paul Souday, M. G.-H. Manuel, M. Paul Gauthier, comte J. de Bouthillier-Chavigny, M. Edmond Hesse, M. Albert Sage, etc.

La soirée musicale qui devait avoir lieu le 12 mai chez Mme Jacques Stem est, par suite d'un deuil de famille, remise à une date ultérieure.

CARNET DE LA CHARITÉ

Rappelons que la vente de charité au profit de l'Association des Dames du Calvaire aura lieu en leur hospice, 55, rue de Lourmel, demain lundi 10 et après-demain mardi 11 mai. C'est une action très méritoire 'que celle de venir en aide généreusement à ces vaillantes femmes dont le dévouement est au-dessus de tout éloge.

Les Dames veuves du Calvaire hospitalisent gratuitement soixante-cinq cancéreuses incurables jusqu'à leur mort.

Au profit des œuvres annexes des syndicats professionnels féminins, le samedi 15 mai, aura lieu un bal 45, rue Pierre-Charron. Vers minuit, intermède: Mlle Lucy Vauthrin et M. Georges Chepfer, dans leurs chansons du Second Empire; Mlle Maria del Villar, dans ses danses espagnoles.

On trouve des billets:,chez la comtesse Jean de Castellane, 61, rue de Babylone, et 45, rue Pierre-Charron, le soir du bal, à partir de neuf heures et demie.

Sous la présidence du général Gouraud aura lieu, les vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 mai, en l'hôtel du gouverneur militaire de Paris, 2, boulevard dés Invalides, la vente annuelle au bénéfice de l'Union fraternelle des blessés de la grande guerre.

Dans les salons de vente: les trois comptoirs des Sociétés de la Croix-Rouge française, le comptoir du comité de dames de l'U.F.B.G. et celui de la Layette de l'enfant du blessé. Exposition des Beaux-Arts ouverte aux artistes blessés de guerre et aux infirmières ayant consacré leur talent à la glorification des combattants.

Musique militaire. Matinées dansantes. Tombola, dont le tirage aura üeu le dimanche, à dix-huit heures.

La vente annuelle de l'Orphelinat des Arts au profit de l'œuvre aura lieu en l'hôtel de la fondation Rothschild, 9, rue Berryer, de deux à sept heures, les lundi 17, mardi 18 et mercredi 19 mai.

L'intérêt que le public parisien a toujours témoigné à ces orphelins et orphelines, enfants d'artistes dramatiques, lyriques, chorégraphiques, peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, musiciens, hommes de lettres, fait espérer que tous voudront bien apporter ou envoyer leur bienfaisante obole en faveur de ces enfants si intéressants.

La vente de charité organisée par la Société philanthropique aura lieu le mardi 18 mai, chez Mme Raphaël Georges-Lévy, 3, rue de Noisiel. La moindre offrande, en argent ou en nature, sera acceptée à l'occasion de cette vente avec la plus grande reconnaissance et contribuera à développer les nombreuses œuvres de la Société, trop connues pour qu'il soit nécessaire de les énumérer ici.

DANS LES CERCLES

Hier, au scrutin de ballottage du JockeyClub, ont été reçus à titre permanent: Le marquis de Rochequairie, présenté par M. Pierre de Montal et le vicomte d'Alton; le comte de Mitry, présenté par M. Maurice de Wendel et le comte J. de Bouthillier-Chavigny; -le comte de Vesins, présenté par le marquis de Vesins et le baron Pierre de Lastours; le comte François de Çhampeaux, présenté par le marquis de Caraman et le comte de VielCastel,

PETIT CARNET

Dans la nouvelle promotion au titre d'officier de la Légion d'honneur, nous relevons Je nom du comte de Rafélis de Saint-Sauveur, directeur général adjoint des Etablissements du Creusot.

Nous sommes heureux d'apprendre que le comte de Périgny, qui vient de subir l'opération de l'appendicite à l'hôpital américain de Neuilly, va maintenant aussi bien que possible.

MARIAGES

On annonce les fiançailles de la princesse Mathilde de Croy. fille du prince Charles de Croy et de la princesse, née Robiano; avec le comte d'Yve, volontaire de guerre, fils du marquis d'Y.ve, décédé, et de la marquise, née de Geloes d'Elsloo.

Le mardi 11 mai sera célébré, en l'église Saint-Honoré, d'Eylau, le mariage de Mlle Marguerite Pereire, fille de M. et Mme Pereire, avec M. Pierre Champin, fils de M. Marcel Champin et de Mme, née Roux, décédée. NECROLOGIE

On annonce la ïnort de Mme de La Guistière, pieusement décédée, à quatre-vingt-quatorze ans, dans son hôtel, à Rennes. De la part de la vicomtesse de Gérard du Barry, sa fille; du comte et de la comtesse de Gérard du Barry, née de Tauchis de Lays du vicomte René et de Mlle de Gérard du Barry, ses petits-enfants. Le service funèbre pour le repos de l'âme de Mme Léonce de Brotonne, née Quennouëlle, a été célébré avant-hier matin, en l'église SaintPierre de Neuilly.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par le chanoine Runner, curé de la paroisse; la messe a été dite par l'abbé Durantel, ami de la famille.

Le deuil était conduit par M. Guy de Brotonne, son fils, et par MM. Louis, Georges et Michel Quennouëlle, ses neveux. Du côté des dames, par Mme Quennouëlle, sa belle-sœur, et par Mme Louis Quennouëlle et Mme Georges Quennouëlle, ses nièces.

Après la cérémonie, le corps a été déposé dans les caveaux de l'église, en attendant le transport à Saint-Quentin (Aisne), dans une sépulture de famille.

Nous apprenons la mort de M. Victor Goddet, administrateur du journal L'Auto. On annonce, de Nice, la mort de M. Louis Mainard, membre de l'Association des journalistes parisiens et de l'Association des journa- listes républicains. 1 Valfieury

Calvaire de femme Une douloureuse histoire, qui est, hélas celle de bien des femmes 1. Un jour, une jeûna fille de vieille et bonne famille, descendant d'officiers supérieurs, épouse un homme qu'elle croyait digne d'elle et. dont elle voulait faire le bonheur. Et puis, peu à peu, les illusions s'enfuirent une à une. Celui qu'elle avait épousé, .brutal, violent, dissolu, multipliait les scènes odieuses, menait grande vie avec des maîtresses qu'il affichait cyniquement, venant jusqu'à la porte de l'appartement conjugal dans l'auto où il promenait ses conquêBien plus, elle apprenait qu'il était divorcé, avait un .enfant naturel, avait été sévèrement condamné pour fausse monnaie. Pourtant, un bébé étant né, elle avait un instant espéré une ombre d'affection. Rien. La vie douloureuse continuait au foyer c'était la désola- tion et la gêne. La mère de la jeune femme n'avait-elle pas eu la folie de confier à son gendre toute sa fortune, 550,000 francs, ses bijoux, des oeuvres' Par crainte, au retour de vacances, les deux femmes et l'enfant s'étaient réfugiés dans un modeste hôtel de la rue Saint-Sulpice.

Là, un jour, le mari reparut.

Et, en pleurant, la jeune femme explique que là, cyniquement, non seulement il avait signifié qu'il l'abandonnait pour partir avec sa maîtresse, mais encore qu'il allait emporter l'enfant. Alon, sanglpte-t-elle, j'ai perdu la téte 1 l'idée de perdre mon enfant m'a rendue folle.

Et, de deux coups de revolver, elle l'abattait. Le soir même, lie sieur Tourtier était mort.

Tal est le drame. On devine l'émouvant parti que sut en tirer M° Ravmond Hubert. Quelques minutes de délibération, et c'est l'acquittement, aux applaudissements de toute la salle

Félix Belle

de Mme Regnault M. Doreau, juge d'instruction, accompagné de M. Barthélemy, commissaire à la police judiciaire, s'est transporté, hier après-midi, 106, rue Denfert-Rochereau, pour procéder à de nouvelles vérifications. MM. Balthazard, médecin légiste Flobert, expert Denoix, secrétaire Riboulet, brigadier chef, et Kling, inspecteur de la brigade spéciale, accompagnaient les deux magistrats.

L'expert armurier, M. Flobert, au cours de ses constatations, a estimé que le revolver dont se servit l'assassin pouvait très bien n'être pas celui de M. Regnault. Les douilles et les balles retrouvées à terre ou dans la tête de la victime ne se ressemblent nullement en effet une expertise sera faite à ce sujet par l'expert armurier.

En ce qui concerne la façon dont l'assassin a pénétré dans la maison, on est réduit encore aux hypothèses. Les domestiques ont déclaré que tout était fermé. L'assassin se serait-il servi d'une fausse clé ? On ne peut jusqu'à présent l'affirmer. Ce que l'on sait, c'est que le malfaiteur s'est introduit dans la maison pour voler. Il était pieds nus. Dans la chambre de M. Regnault on a relevé des empreintes très nettes devant le secrétaire. Les empreintes sont celles de pieds très forts les doigts sont bien marqués.

Le malfaiteur a procédé à un pillage en règle, tous les meubles ont été fouillés, tous les tiroirs ont été sortis et leur contenu jeté à terre pêle-mêle. Le pillage a été effectué certainement avant le crime. Ce doit être au moment où il opérait dans le cabinet proche de la chambre de Mme Regnault qu'il a dû être surpris par celle-ci. Une courte lutte s'ensuivit à la suite de laquelle il tua Mme Regnault.

D'autre part, la police va vérifier une piste qui lui a été indiquée hier. Voici ce dont il s'agit. Vers sept heures du matin, heure à laquelle on croit que l'assassin a dû partir, des témoins ont aperçu un sidecar. Un individu, le cambrioleur sans doute, s'y trouvait. Le véhicule était rangé près d'un square avoisinant la maison. Deux individus dont l'un portait un paquet assen volumineux enveloppé dans une

étoffe noire s'approchèrent du véhicule, ils y prirent place et le véhicule disparut à toute allure. On n'a pas le signalement du conducteur, mais celui des deux individus qui l'accompagnaient est maintenant connu. I,'un est âgé de vingt ans, 1 m. 60, coiffé d'une casquette, vêtu d'une combinaison jaune. L'autre est âgé de trente ans, 1 m. 65, visage grêle, tatoué d'une tempe à l'autre, coiffé d'une casquette, vêtu d'une veste croisée bleu foncé, genre veste de-détenu, pantalon de velours à pattes avec haute ceinture à plusieurs boutons. Il se pourrait que l'étoffe enveloppant le paquet provienne d'une robe appartenant a Mme Regnault, et qui a disparu. Légion d'Honneur Dans la dernière promotion de la Légion d'honneur, nous relevons avec plaisir les noms suivants

Commandeurs

M. Defert, prsident du Touring-Club de France.

M. Auscher, vice-président du TouringClub de France.

MM. Couttet, président du comité des sports ^d'hiver à Chamonix» Bigorne, gérant des magasins de la Belle Jardinière; Dinin, président de la Société de constructions électriques Pierret, médecin du ministère des travaux publics Hippolyte Hervé, docteur en médecine Lisle, administrateur des chemins de fer du Nord Morane, constructeur d'avions Biekart, directeur de l'exploitation administrative de la S. T. C. R. P.

Chevaliers

M. Pralon, secrétaire général du Touring-Club de France.

Ministère de la guerre

A l'occasion du cinquantenaire de l'Ecole supérieure de guerre sont inscrits au tableau supplémentaire de concours pour la Légion d'honneur

Pour officier. Infanterie Les chefs de bat. Bourgeois et Lestien, prof. à l'Ecole sup. de guerre cavalerie de Vanssay, chef d'esc., écuyer en chef de l'Ecole sup. de guerre génie Chauvineau, colonel, prof. à l'Ecole sup. de guerre aéronautique des Isnards, lieutenant-colonel à 1 Ecole sup. de guerre.

Pour chevalier. Cavalerie Vignol, dét. à l'Ecole sup. de guerre.

Le Congrès eucharistique international de Chicago. S. Em. le cardinal archevêque de Paris adresse au clergé et aux fidèles de son diocèse une lettre dans laquelle il annonce sa participation au Congrès eucharistique international de Chicago. Il y reproduit la correspondance très intéressante et très flatteuse pour la France échangée par lui avec S. Em. le cardinal Mundelein. Il ajoute

« Nous recommandons ce long voyage aux prières de notre clergé et de nos fidèles. d

» Pendant toute la durée du Congrès, du 20 au 24 juin. Nous autorisons l'exposition ou au moins le salut du Saint Sacrement dans toutes les églises et chapelles du dio- cèse. Partout où ces cérémonies seront possibles, nous ne doutons pas que MM. les curés et aumôniers ne donnent à leurs fi- dèles et aux membres des communautés religieuses la consolation de s'unir par leurs adorations et leurs prières aux ferverïts catholiques du monde /entier réunis, à Chicago. sowve- nir ne nous quittera pas,et c'est avec joie -que nous reprendrons à notre retour, vers la mi-juillet, les travaux de notre ministère dans notre cher diocèse de Paris.

M. l'abbé Renard a remporté à l'Institut catholique un vif succès dans ses deux premières conférences sur le cardinal Lavigerie ». Dans ses deux dernières sur le même sujet, le 12 mai, à 14 h. 15 il-pârlera du missionnaire, et le 14 mai du politique. Ce remarquable ensemble de conférences sera ensuite édité.

-A. l'Iiistitixt Election de M. André Messager Le grand prix de Rome de musique L'Académie des beaux-arts a élu hier membre titulaire de sa section de musique, en remplacement de Paladilhe, M. André Messager par ce scrutin

MM, André Messager 17 22 Elu Bachelet 9 13

Paul Vidai 7 1

Büsser 4 1

37 37

M. André Messager, né à Montluçon le 30 décembre 1853, ancien chef d'orchestre et directeur de la musique à l'Opéra-Comique et à Covent-Garden, ancien directeur de l'Opéra, président de la Société des auteurs et compositeurs dràmatiques. chef d'orchestre des concertes du Conservatoire, critique musical, est, on le sait, l'auteur d'oeuvres charmantes qui eurent et qui ont un vif succès Véronique, Les Deux Pigeons, François les bas-bleus. La Fauvette du Temple, La Basoche, Madame Chrysanthème, Le Chevalier d'Harmental, Les Petites Michu, Une Aventure de la Guimard, L'Amour masqué, La Chanson de Fortunio, Monsieur Beaucaire, Passionnément, etc.

L'Académie a admis comme logistes, pour le concours du grand prix de Rome de composition musicale, cinq candidats qu'elle a classés dans cet ordre

1. M. Guillou, élève de M. Widor 2, 3 et 4, MM. Franck, Gaujac et Tomasi, élèves de M. Paul Vidai 5. M. Favre, élève de M. Widor.

L'entrée en loge aura lieu le i9 mai, au palais de Fontainebleau.

Réception de M. Barrère Le grand prix de dévouement au docteur Ménard Election de M. Babbitt

Un traité franco-persan

M. Barrèrje, ambassadeur de France, récemment élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques au fauteuil de Léon Bourgeois, a pris séance, hier, en cette compagnie avec le cérémonial d'usage. Il y a été chaleureusement accueilli par tous ses confrères.

L'Académie a décerné, à l'unanimité, le grand prix Audiffred de dévouement, de 15,000 francs, au docteur Maxime Ménard, chef radiologue de l'hôpital Cochin, dont les glorieux états de service rappellent ceux del' héroïque docteur Vaillant.

Elle a élu, à l'unanimité, correspondant étranger, en remplacement de M. Bodlay, M. Irving Babbitt, professeur à l'Université Harvard..

'Huit candidats à la succession de Fé-< lix Rocquain, dans la section d'histoire,, ont été agréés MM. Louis Battifol, Jean! Brunhes, Funck-Bientano, Geoffroy de' Grandmaison, de Guichen,, Henri Hauser, Jordan et Paul Matter. L'élection; n'aura lieu que le i2 juin.

M. Lyon-Caen, secrétaire perpétuel a présenté Le Diplomate, de M. Jules Cambon, de l'Académie française M.i G. Lacour-Gayet, La France en Tunisie^ au xvne siècle, de M. Pierre Granchamp. M. Henri Dehérain, le distingud conservateur de la bibliothèque de l'Institut, a donné lecture d'une étude très documentée sur les origines du traité) franco-persan de Finkenstein, conclu le 4 mai 1807, et par lequel, Napoléon promettait à la Perse son concours contre la Russie, qui la menaçait, et obtenait! d'elle une déclaration d'hostilité contra l'Angleterre.

Adrien Dubreuil

Le général Debeney

décoré de la Médaille militaire

A l'occasion de la célébration du cîn« quantenaire de l'Ecole supérieure de guerre, le général Debeney, chef d'état-major général de l'armée, a été décoré de la, médaille militaire.

Dans le rapport au président de la République qui précède le décret, M. Painlevé;, ministre de la guerre, dit que le général de division Debeney, ancien professeur, puis commandant de l'Ecole supérieure dH guerre et directeur du centre des hautes études militaires, a donné une impulsion considérable l'enseignement.

Grâce il, son action vigoureuse et se compéteno technique, des résultats impoç^ tants ont été acquis. L'IMAGE ACCUSATRICE CONTE

Il y avait trois jours et trois nuits qu'Alcide Gacheïon n'avait pas quitté le chevet de sa femme, trois jours et trois nuits que celle-ci était restée entre la¡ vie et la mort. Alcide n'avait pu la; conserver qu'en suivant à la lettre les prescriptions du médecin, c'est-à-dire en entourant sa tête de compresses froides qu'il fallait renouveler sans cesse, car elles devenaient rapidement chaudes au contact de la fièvre aui brûlait la malade.

Il fallait éviter autant que possible que les compresses ne servissent une deuxième fois. Après avoir épuisé tout le linge qui se trouvait dans l'armoire à glace de sa femme, Alcide se rappela qu'il y avait une importante réserve de torchons et de serviettes dans la partie inférieure du bahut de la salle à man· ger. Il s'en fut y puiser. Comme il déplaçait une haute et lourde pile, il enw, traîna quelque chose qui tomba à terre.. Alcide reposa immédiatement la pile,. car il avait vu que ce quelque chose était une photographie, une photogra-iphie d'homme. Il la prit vivement, la cœur troublé, po^r'. l'examiner., ..Mais. un gémissement de la malade retentit ment la photographie dans la poche de son veston, reprit la pile de serviettes et la porta dans la chambre à coucher* Il remplaça aussitôt la compresse devenue plus que tiède par une autre trèà fraîche puis, tirant la photographie dd sa poche, il l'examina de nouveau et avec plus d'attention. C'était bien une photographie d'homme et Alcide constata avec surprise que cet homme se présentait de dos, absolument de dos,: sans qu'il fût possible d'apercevoir latéralement la moindre parcelle de son visage.

Cette constatation ne fut pas poun atténuer le trouble qui avait envahi le! cœur d'Alcide. Il se trouvait en présence d'un mystère et d'une certitude¡ aussi angoissants l'un que l'autre. Lai certitude était qu'il v avait un nomma dans l'existence de celle qui portait son nom, qu'il aimait tant et dont il s'était cru tant aimé. Sous les apparences trompeuses d'une tendre fidélité, Estelle s'était installée dans une intrigue assez criminelle pour qu'elle cachât le portrait de celui qui en était le héros. Quant au mystère, il résidait dans la personnel même de ce héros. Sur cette photographie qu'il avait donnée en souvenir Estelle et que celle-ci avait sans doute réclamée,, celui-ci avait expressément voulu que ses traits ne figurassent point. Cet homme avait donc un si grand inté* rêt à les cacher Evidemment, Alcide 10 connaissait ce devait être une de ses' (relations, un de ses amis, un intimé peut-être.

Alcide se leva machinalement poufl renouveler la compresse mais, aussitôt* il marqua un temps d'hésitation. Un! bref combat se livrait en lui. N'avait-il' pas le droit de ne plus s'acharner disputer à la mort celle qui l'avait si odieusement, si perfidement trahi? Il n'avait qu'à ne plus renouveler cette compresse, qu'à laisser la maladie accomplir son1 pauvre. Peut-être le vengerait-elle. Mais pendant que son esprit et son cœur hésitaient, ses mains, gui* dées par un obscur appel de la cons* cience, faisaient leur devoir. La compresse échauffée était retirée, unâ compresse froide était immédiatement posée sur le front de la malade. Pour la première fois, Estelle fit un léger mouvement. Ses yeux s'entrouvrirent, et elle poussa un soupir long et comme apaisé. Les soins constants d'Alcide) avaient peut-être réalisé le miracle que la médecine avait à peine osé espérer. Estelle fut sauvée. Pendant tout le temps que dura sa longue convalescence, Alcide la soigna avec un' égal dévouement. Il se demandait souvent si ce dévouement était inspiré par un amour resté puissant, par le devoir ou par la hâte de rétablir un état de santé qui lui permettrait.de chercher à identifier la photographie. Toujours .est-,¡¡ que bien souvent il la prenait, l'examinait, la scrutant, s'ingéniant à découvrir l'énigme dont elle lui refusait impitoyablement la solution. Quel était cet homme? A qui appartenaient ces épau-« les, ces bras, cette encolure ? Quels souvenirs pouvaient s'y rattacher ? Autant de questions qui restaient sans réponse pour Alcide.

Quand Estelle fut entièrement rétablie, Alcide aurait pu l'interroger. Il ne l'osa pas. D'abord, il risquait de provo*


LE CONFLIT MINIER

La grève générale

La protection des non-grévistes

Londres, mai. Un document officie, signé par M. Baldwin, déclare que quiconque aura fait son devoir envers le pays, aura continué ou repris son travail au cours de la crise actuelle sera protégé par l'Etat contre la perte des avantages tràdc-unionistes ou la perte des pension». Le gouvernement prendra les mesures nécessaires, parlementai"res on au!: dans ce but.

• LA S'ITHATJON EN FIN DE JOURNÉE Londres; s'mai.

Aucun, changement sensible ne s'est manifesté ce soir dans la situation, Cependant, des déplacements de soldat» et de marins en Isnuç de .campagne ont eu lieu dans la journée ils se rendaient en différents .en- droiUj importants, notamment aux docks. Une quarantaine d'individus arrêtés polir actes de violence ayant trait ù la grève ont comparu hier devant lea tribunaiix ils ont, été condamnés à àc.s peines variant de deux semaines' quatre mois lie travaux forcés.

Dans certaines usines .d'éclairage électrique, une partie du personnel a abandonné le, travail mais le service est assuré par des La compagnie d'électricité de Londres a toit, distribuer aujourd'hui H, ses abonnés une circulaire les invitunt à ne faire qu'un usage strictement nécessaire du courant, aiin.de permettre à son personnel limité de volontaires de continuer fissurer la fourniture du courant. Un communiqué uffïoiel

Voici 3e communiqué publié par le ministère de l'intérieur

Il ne s'est produit aujourd'hui aucun événement, important. Les attaques isolées contre les \'éhicules assurant les transports par route continuent, mais; partout la police est intervenue.

1 » Le pavti communiste continue de faite circuler de fausses nouvellea,

). Une perquisition a été opérée hier à Birmingham, dans les bureaux de l'organe communiste, Le Travailleur de Birmingham. Plusieurs personnes ont été arrêtées. ̃̃'̃ On porta également à domicile des feuil- les dactylographiées contenant des nouvel- les de la capitale et de' la province, ainsi que des infurmations de source officielle. services réduits du 'Métropolitain et d'autobus sont toujours assurés par des volontaires et par des employés restés; fidèles. On signale qu'à la gare de Paddington, un mouvement pour la, reprise du travail se dessine. l'ar ailleurs, des grévistes, appartenant à diverses industries et qui ne touchent qu'une indemnité hebdomadaire ae 1 shillings, au lieu de 28, comme d'aũ ivea plus privilégiés, se voient dans l'im- possibilité- do pourvoir aux besoins de leur famille., parfois nombreuse lis travaillent clone clandestinement et se livrent il. diverses occupations, après avoir été une partie de la.' journée au service des syndicils darii<\Vi\è's piquets. de gréviste?..

quer chez sa femme une secousse qui pouvait étra suivie d'une rechute. D'autre part, il serait trop facile ,il. Estelle de se refuser il toute explication, en se Tenfermant dans un silence méprisant, après avoir invité le mari soupçonneux 4 se. débrouiller lui-même.

C'était par là qu'il fallait commencer. Alcide devait se débrouiller lui-même, et ne songer iL s'expliquer avec l'infidèle que quand il serait!sût de la confondre, preuves en mains. Il observa tous les hommes qui vivaient dans leur intimité. 11 les observa en réalité de dos, ce qui lui permettait de comparer, sans êtresurpris par eux, leur carrure avec celle du la photographie. Mais comment tirer aine certitude d'un tel examen ? Il n'est de véritable ressemblance que celle des traits du visage, et cet élément man. quaü irrémédiablement à Alcide. Il en était réduit à des hypothèses plus ou moins vagues, et d'après lesquelles il ne pouvait déterminer aucune ligne de conduite:

Il surveilla Estelle il la suivit ou la fit suivre. il ne put découvrir rien qui témoignât contre elle. Alcide pensa que la photographie se rattachait peut-être à une àventure passée. Qui sait si la maladie n'avait pas rompu des liens qui né s'étaient pas renoués après la guéri-'son.? La jalousie d'Alcide ne s'amoindrit point à devenir rétrospective. Elle s'augmeirta même d'un sentiment de réprobation à l'égard de l'homme dont il ne connaissait que le dos, et qu'il jugea sévèrement pour avoir profité, aux !fins d'une lâche rupture, de l'immobilité forcée d'une femme mariée.

Ce qui surprenait fort Alcide, c'est qu'Estelle ne paraissait point émue de la disparition de cette photographie qu'elle avait si soigneusement cachée au milieu d'une pile dé linge. Il avait .compté sur le trouble que na manquerait pas de provoquer cette disparition pour la prendre sur le fait, pour mettre sous ses yeux la pièce à conviction, pour lui arracher l'aveu de sa faute et 'le jnom de son complice. Mais Estelle restait plaride, sereine et souriante. Au- teune ip réoccupation, aucun souci ne semblaient l'obséder, ni même l'effleurer.

IJn jour, à déjeuner, Alcide n'v tint plus, devant le calme imperturbable, provocateur même de sa femme. Son <!œur débordait. Il ne pouvait plus se ̃taire. Il allait enfin parler. H ouvrit la bouche, mais Estelle parla avant lui Mon ami, dit-elle, j'ai un aveu à de faire:

Adcide se sentit envahi par un grand -eroid. Son regard se voila, ses mains tremblèrent. Estelle poursuivit':

Je crois, mon chéri, que j'ai perdu itori portrait. Je ne peux plus me rappeler ce que j'en ai fait avant de tom:Jber malade. Toujours est-il que je ne $>uis plus le retrouver.

Mon portrait Quel portrait? balIbutia Alcide d'une voix étranglée. -»- Voyons, tu sais bien, répondit Estelle. Le portrait que j'ai pris de toi, par derrière, en mars dernier à Nice, (isur la promenade des Anglais. Au fait, ipa foi, je crois que je ne t'en avais rien Adrien Vély

De la province, on annonce la reprise Se la publication de plusieurs journaux. Le Derby Daily Express suggère, comme ten- tative de règlement de la crise, l'ouverture d'un referendum pour les mineurs, afin qu'ils puissent *>e prononcer sur la question de l'augmentation temporaire des heures de travail; le gouvernement donnant sa promesse do procéder à la réorganisation de l'industrie minière.

Les actes d'intimidation des derniers jours se sont renouvelés aujourd'hui. Dans la banlieue de Londres, un autobus a été iïiceniié. Près d'Edimbourg, des pierres ont été amoncelées sur la voie ferré*, mais la tentative de déraillement du train a ôté lieux mineurs du comté de Nottinghurn, qui voulaient se rendre à leur mine pour toucher leur salaire, se sont vu rofu6er, par la compagnie des tramways* la mise à leur disposition d'un véhicule A Tracent (Ecos$e), des policiers, nttar qiiés et blessés par la foule, ont dû se me- plier sur le poste de police, dont les vitres ont été brisée,?, il de pierres.

Los refusent i'aesi3tafice 'financière russe

Londres, 8 mai.

Le conseil du congrès clos Trade-Unions a informé les syndicats russes qu'il ne peut pas accepter leuï offre d'assistance; pour la grève générale et il leur U renvoyé le chèque de plusieurs milliers d'j livres sterltng qu'ils lui avait fait parvenir.

Le premier ministre adresse un appel la, nation 'aritanniquo

Londres, 8 mai.

radiodiffusé ce soir, la nation a rappelé les deux phases du conflit Farrôt du travail dans les mines 2° la grève géné̃ raie, ordonnée par lé conseil des 1'radeUnions pendant que les conversations, étaient toujours en cours.. « Ceci, dit-il, fut fait afin de forcer le Parlement et la masse il se soumettre à la volonté ?[il conseil des Trade-Unions. Le conseil des Trade-Unions déclare que la grève est seulement un conflit industriel, mais sa méthode pour aider les mineurs est en réalité une ataque contre la com-munauté,

Le gouvernement ne lutte pas pour une réduction du minimum des salaires des mineurs ou de teut autre catégorie de travailleurs.

M, Baldwin demanda à tous les travailleurs de faire tout leur possible pour maintenir les usines ouvertes, afin de diminuer les souffrances causées par la grève générale.

« Avant que le gouvernement puisse rouvrir les négociations, continue lf. Baldwin, l'ordre de grève générale doit être annulé ,Le conflit mimer pourra alors être résolu. C'est une proposition équitable. Il est cent fois préférable d'accepter cette pro- position que de continuer la lutte qui lie peut qu'augmenter la misère et causer un Coups de (su :,ur un train

On signale qu'au moment où un train venant de Londres allait passer sous un pont, près de Crewe. des coups de feu ont 'été tirés sur le chauffeur et le .p'erâoime- atteint.

Courrier

des Lettres

$j Frédéric II conseiller poétique. Le tome vu des Annales Prince de Ligne a récemment paru. Il est orné d'un «sonnet au maréchal » par lequel M. Ernest de Ganay salue l'aimable mémoire du prince Charles-Joseph:

Lorsque fleurit le jeu de tes propos charmants, Tous ces airs modulés sont vraiment airs vivants, Et tes grâces, dès lors, ne sont point surannées. Le prince de Ligne avait copié des brouillons de Frédéric 11 qui étaient restés inédits, et qui voient le jour dans lès Annales que publie M. F. Leuridant. Notamment nous pouvons lire de petites let.tres Que le roi de Prusse envoyait à son neveu le prince Guillaume de Brunswick dont il corrigeait les vers. Le prince de Ligne a fait copier jusqu'aux fautes d'orthographe du souverain, qui en commettait de sensationnelles Exemple « Mon cher neveu, il y a longtemps qu'une vilaine tabatière de boids que vous avez nie choque. Souffrez que je la remplace par une autre etqu'en bon oncle j'aye au moins soin de ce qui peut servir à flater votre odorat. Je compte que vous resevrez cette lettre tard, en sortant d'un souper brillant et après avoir eu de ces espesses de bonnes fortunes que les oncles ignorent.» Dans une autre lettre nous voyons le roi se faire maître ès art poétique « L'art de faire des vers est difficile. Il faut y observer la même exactitude qu'en prose et les mêmes règles de l'éloquence sont pour les deux genres, mais à mesure que vous travaillerez lq. facilité de l'ouvrage augmentera. Je vois bien que l'obstacle de la rime vous fait dire quelquefois ce qu'elle veut, et non pas ce que vous voulez dire, mais il faut se la soumettre et avec la temps la rime apprendra à vous obéir comme à tant d'autres. ̃.< Cette lettre s'achève sur une plaisanterie d'une, délicatesse toute allemandé « J'ai la fièvre et le:; hémorroïdes ce qui ne rend pas ma tête fort poétique en ce moment, mais ce qui n'altère en rien la tendresse, mon cher neveu, que je vous si vouée. » Il

{Sjfj Le nouveau roman de-13; Paul Bourget, Un danseur moudair, va paraître dans le courant de la semaine prochaine. On sait qu'il est la troublante peinture de !a mentalité des jeunes générations, eu déséquilibre de notre époque, de la frénésie d'aventures dont tant d'êtres sont possédés aujourd'hui.

;¡1;4 Le cinquantenaire de George Sand. Trois conférences de Mme Marie Bernos seront données les 10, 17, 25 mai, à 2 h. 1/2, à la sali; de l'Etoile. Elles seront consacrées à trois périodes de la vie et du talent de G. Sand.

$; Dans quelques jours paraîtra Le Foyer de la Comédie Française, par M. Paul ('ulot. Ce livre, dont nous avons déjà annoncé la publication, et dont le titre seul suffit à faire pressehtir tout l'intérêt documentaire et anecdotique, contient de nombreux portraits ou photographiés d'artistes ou d1 « habitués », qui feront revivre sous les yeux du lecteur une époque particulièrement glorieuse de notre théâtre. On annonce un roman de M. Emile

AU

La reprise des hostilités La coopération france-espagnole

• Rabat, 8 mai.

L'attaque de cotte nuit, sur les deux rives j du Kei't, a été brillamment conduite par les troupes du général Dosse, qui ont occupé par surprise et sans difficultés d'importants retranchements formés de lignes de tranchées établies à l'européenne et d'où l'ennemi a Gtü délogé mata au cours de la matinée, la surprise passée, les réguliers riffams, -que l'on suppose commandés par le propre frère d'Abd-el-Krim, ont engagé une puissante contre-attaque. Le combat on est arrivé au corps-à-corps, l'ennemi a été par une charge il. la baïon îiotlo accomplie par un bataillon du G2° marodùtt'j, officiers en tête.

La réaction onliemie a été accompagnée de tirs d'artillerie et particulièrement d'un canon antitank, qui a pris à partie les chars- de combats irançaie sans leur faire éprouver aucune perte.

Tous les objectifs des troupes française on été atteints.

Au petit jour, lés Espagnols ont débouché d'Azid de Midar, progressant dans la du Kert, et ateignant la petite orientale du Djebel 'fourni. A la lin de la matinée, les\ troupes espagnoles et françaises avaient atteint leur alignement et continuaient leur progression pour atteindre leur jonc.tion dans la 'région de Souk el Tleta d'Azlef .combatant dans un 'pays d'une altitude moyenne de 1,300 à 1,500 mètres, très tourmenté, couvert de fourrés bas, luttant contre un ennemi qui, après le premier effet de surprise, semble disposé à engager des forces Importantes, comprenant les réguliers et les meilleurs chefs de, guerre riffains.

Il semble bien que l'attaque française ait touché le point sensible riffain. Les premiers renseignements sur les pertes indiquent que l'ennemi a été très éprouvé les pertes frarico-espagnoles demeurent légères,

Aux dernières heures de la nuit, les trcupea françaises de Il région d'Aim-Amar, en Jiaisoll avec les troupes espagnoles d'Azib-Midar, ont effectué une marche concentrique vers le massif montagnéux et boisé du Djebcl-Tounzinc, situé à l'est de Sidi-Ali-Bourouka.

Les premiers renseignements parvenus indiquent que l'opération s'est développée normalement

D'autre part, on signale des mouvements offensifs espagnols dans la région d'Ajdir et du nord de Tafersift,

Communiqué espagnol

Madrid, 8 mai.

Les opérations ont ,repris ce matin et se développent d'une façon normale. Pans le seoteur d'Ajdir, la colonne Fischer a occupé le coteau d'Asgar. Le mont Lcma-Morabos, situé à deux kilomètres au sud-ouest d'Asgar, o ùla résistance enne.mie semble plus opiniâtre, sera occupé in.cessamment.

Dans le secteur de Melilla, la colonne Carrasco a occupé le djebel Timogart, établissant la liaison optique avec les troupes françaises qui. doivent occuper Adrar-Mér chez les Beiù-Tuzin, près de la limite des GuseznAia.

Houriof, l'auteur d'Aricié Brun qui obtint le prix du roman de l'Académie française en 1924. Titre L'Enfant perdu.

On sait que chez un libraire des glands boulevards, une fois par semaine, de neuf heures il minuit, l'auteur d'un Ilvre la mode se tient en permanence dans le magasin et signe les exemplaires de son ouvraga que viennent acheter les clients.

Une soirée a été consacrée à M. Baillon. Une autre a été organisée par Nf. Pierre Bonardi, l'auteur des Rois du Maquis. Les Annales racontent que la, mort de Romanetti ayant donné à cet ouvrage un caractère de vive actualité, plus de deux cents personnes ont, en trois heures, demandé une dédicace à M. Bonardi. Si ce dernier, les avait écoutées, il aurait dû faire une véritabb conférence sur le dernier grand bandit corse, et faire une véritable distribution de détaila inédits

$j Mme Marion Gilbert vient d'obtenir le prix Femina- anglais (fondation Northcliffe-Bookman) pour son roman Le Joug. Les Quarante-Cinq

L'AMÉRIQUE LATINE ARGENTINE

M. Jose Maria Cantillo, ministre de l'Argentine à Lisbonne, et le docteur Carlos Noël, intendant municipal de Buenos.Aires, viennent d'arriver à Paris. A M. Claude Farrère ne tardera pas à s'embarquer ,pour Buenos-Aires; où il donnera des conférences.

Mme Paz de Gainza vient de donner un très élégant dîner auquel assistaient Mlle Suzanne Alcorta et son fiancé M. Luiz Ortiz Basualdo, pour qui cette fête était donnée M. et Mme Enrique Anchorena, M. et Mine Manuel A. Rodriguez, NI. et Mme Enrique Zuberbühler, Mlle Anchorena, Mlle de Gainza.

Buenos-Aires, 8 mai.

Le mariage de Mlle Dora Alvear Cambaoeres avec M. Roberto Seràntes Saavedra a été célébré aujourd'hui. (Éa Prensa.) A Le commandeur Tomas Ambrosseti est mort.

La commission de la Chambre a décide de voter mardi prochain tous les mandats législatifs,

On a demandé de nouveau l'intervention sollicitée par les sénateurs personnalistes de la province de Cordoba. Le gouvernement désire ne pas précipiter sa décision afin de résoudre la question en 'toute- équité,

Les délégués argéntins à la conféde la Croix-Rouge qui aura lieu à Washington sont partis pour New- York. Les boxeurs italiens Fratini et Bernasconi sont arrivés à Buenos- Aires/pour exécuter leurs contrats.

Le docteur Tomas Estrada est élu président du Jockey Club de Buenos-Aires. D'après les statistiques officielles, la production du maïs de l'Argentine est évaluéa à 7,087,000 tonnes, en augmentation de 2,&>4,765 tonnes sur la récolte précédente,

A M. l'ingénieur Manuel Gallardo sera nommé membre du Conseil national de l'Education.

A Le ministre d'Argentine à Londres, M. Jose Evaristo Uriburu, est reparti pour l'Europe,

EN BELGIQUE

La situation politique La crise ministérielle

La crise ministérielle sera croit-on résoluo "rapidement. Le premier ministre M. Poullet a eu plusieurs entrevues avec les politiciens et les financiers. Il s'est rendu au Palais-Royal à i heures pour mettre 3e Roi au conrant de ses conversations. De son côté M, Vandorvelde a été reçu par le souverain à la fin de l'après-midi. En sn/lant du Palais, M. Poullet a dit aux journalistes qu'il était venu mettre Sa Majesté au courant, do la situation et qu'il espérait que la ci'lso aurait une solution avant peu.' Il il ajouté qu'il était indispensable qu'il y ait un ministre des finances avant mardi, afin d'éviter la carence gouvernementale.

Dans les milieux politiques on estime que .NI. Poullet n remis au Roi, la démis. du ministre, M. Brnneti' président de la Chambre a été appelé par le Roi dans la soirée. On pense que Sa Majesté lui a offert de constiiuer. le nouveau cabinet. Le ministre d'Etat M. Êranqui accepterait alors d'asles fonctions d<> ministre' des financee.

EN HONGRIE

Lc-sfa^bilk^tiê banque français Les débats judiciaires

L'interrogatoire d'hier a fait ressortir de nouveaux points

Budapest, 8 mai.

L'interrogatoire qui a eu lieu hier de Nadissy, l'ancien préfet de police et du prince Windischgraetz, au cours des débats judiciaires de l'affaire de falsification des billets français, a fait connaître certains détails nouveaux!, sans toutefois éclaircir complètement certains autres aspects de l'affaire demeuré obscurs.

L'attitude des principaux accuses

L'attitude des deux principaux accusés est très caractéristique.

Nadossy répond avec précision à toutes les questions, mais il se refuse à nommer la personne qui lui a fourni les passeports roumains.

Windischgraetz, au contraire, refuse de répondre à la plupart des uestions et se cantonne dans de vagues allusions mystérieuses,

Cette méthode de sous-entendus lui permet de se livrer à des insinuations. La méthode de Windischgraetz est de laisser naître des soupçons et des doutes sans rien expliquer d'une manière claire.

Lorsque Nadossy se reconnaît coupable, Windischgraetz joue,au héros national. A l'en croire, la falsification des billets n'était qu'un moyen pour lui de servir son pays dans la lutte contre ses ennemis. Ce n'est pae par patriotisme

que Windischgraetz a agi

Augsl les journaux hongrois soulignent- ils que si le prince Windischgraetz était vraiment un patriote, il ne compromettrait pas la patrie dans une pareille affaire. « La lutte de la Hongrie, observe la presse hongroise, est une cause sacrée qui

A Le conflit des chemins de fer du Pacific est terminé,

e* Les cours du marché aont blé, 14 90 lin, 15 10 maïs, 6 75 boeufs destinés aù frigorifique, 023/03120, et pour la consommation, 015/02910.

Cotirs d'achat du peso argentin pratiqués dans la journée du 8 mai 192G, par le Banco Espafiol del Rio de la Plata, l, avenue de l'Opéra (adresse télégraphique « Spainbanlc Il)

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BRÉSIL

Rio-de-Janeiro, 7 mai.

Le sénateur Washington Luis, futur président de la République du Brésil, a été invité offlciellement par le-président Coolidge à visiter les Etats-Unis.

A M; J. Mac Donald, ancien président de la chambre de commerce anglaise à Saô Paulo, vient de mourir dans cette ville,

Rio-de-Janeiro, 8 mai.

Afin de commémorer le premier centenaire du Parlement brésilien, on a inauguré le nouveau palais de la Chambre des députés avec une séance extraordinaire. (Nacion,),

Rio-de-Janeiro, 7 mai.

Le franc a été coté 216 à 221 rois le milreis a été coté 7 d. 10/61

Santos, 7 mai.

Cours du café, type n" 4 26,500 reis les, 10 kilos; type n° 7 nominal ventes 19,000 sacs. Stocks 1,308,605 sacs. (Americana.)

OHILI

Le capitaine de frégate Arturo Zimmer- mann, vient d'être nommé attaché naval la légation argentine à Santiago. NICARAGUA

A Washington, par télégramme sans fil, est arrivée cette nouvelle, que nous publions sous toutes réserves

« Les libéraux ont acclamé,M. Saccasa, comme président de la République. » On se souvient qu'il avait été élu déjà après la démission du président Solerzano, au moment où le général Chamorro prit le pouvoir. La censure lie laisse guère passer les nouvelles du Nicaragua.

URUGUAY

Montevideo, 8 mai.

Le gouvernement a défendu l'exportation du charbon existant dans tout l'Uruguay.

Sue Goaf&eaee de M. Sebaaowski Brive,,8 mai.

M. Bokanowski a fait hier soir à Brive une conférence sur les causes de l'affaiblissement du franc et sur le moyen d'y remédier,

Montrant la prospérité de la France et rappelant que la reconstitution rapide des régions libérées a été une excellente affaire, le conférencier a attribué la hausse des devises appréciées à l'inflation et à l'évasion dcs capitaux, faute de confiance. Il a insisté sur le danger de l'inflation, cercle infernal, ruinant les rentiers et les classes intellectuelles.

Quand un peuple souffre de l'inflation après l'avoir trouvée agréable, il est trop tard pour l'arrêter, car tous sont ruinés par unen monnaie avilie.

M. Bokanowski a ensuite montré le danger de l'évasion des capitaux. Pour l'em-

n'a rien à faire avec les crimes reprochés à Windischgraetz,

Seul son intérêt personnel était en jeu Il est possible que les personnes qui participèrent la falsification des billets se soient laissés tromper par l'apparence des huts patriotiques affichés mensongèrement par Windischgraetz, mais quant au prince lui-même, on souligné dans la presse lion- groise, qu'il demeure sous le coup de soupçons très sérieux d'où il semble résulter qu'indépendamment de ses ambitions polit tiques personnelles, il poursuivait des buts d'mtércts matériels,

Win.'lischg'raotz ressemble a un joueur qui court après son argent. Ayant dépensé cent trente mille il ne voulait pas abandonner ses desseins, rnfime après qn'il eût appris que le comte Bethlen en avait eu vent et avait ordonné déjà une instruction sur ses agissements suspects.

Même aujourd'hui, Windisgraete semble s'aveugler sur le tort exprê'mement grand qu'il a causé, à la Hongrie- pas son action insensée.

Sa déposition a Pleinement l'opinion d'après laquelle il fut toujours un « fantaisiste » et mérite la méfiance des gens sérieux.

La situation militaire

Beyrouth, 8 mai.

Le mouvement de soumission s'accentue On- annonce de source certaine l'arrivée prochaine de représentants de tout le Leja Druze, venant offrir la soumission de cette Le calme est complet autour de Soueiea où las troupes sont solidement organisées. Les villages ont désigné des otages jusqu'à l'exécution des conditions imposées. Le général commandant les troupes de Damas, apprenant qu'un fort contingent de bandits était concentré à Midan, en vue d'une attaque générale de la ville, a 1 procédé, dans la matinée, à une opération préventive qui n'a été exécutée qu'après l'évacuation des femmes et des enfants à l'intérieur des réseaux. Les forças se sont heurtées à des maisons transformées en forteresses et en arsenaux par les bandits. Les troupes ont soutenu un combat violent au cours duquel les bandits ont eu de nombreux tués les troupes ont découvert d'importants dépôts de munitions. Attaques contre des bandits

Beyrouth, 8 mai,

Un détachement qui pourchassait une bande do bandits au nord d'Alep est parvenu à la cerner. Les rebelles ont eu 11 tués. Dans la même région, des dissidents ea Gont approchés des villages soumis et pnt commencé àse livrer au pillage, L'aviation les a rapidement dispersés. Les éléments rebeles, poursuivis par la cavalerie, ont loissé de nombreux cadavres sur le terrain. Entre Ezra et Soureïda, une douzaine de villages ont fait leur soumission.

AUX ASSISES DE BORDEAUX

Sur le verdict affirmatif du jury, la cour d'assises a condamné Feroand Neutet et Charles Jacquot, les deux assassins du chauffeur de taxi Larreguzan, à la peine de mort.

Les deux accusés ont entendu sans sourciller, la peine capitale prononcée contre eux.

Franco

pêcher, la confiance est indispensable et il ne faut pas d'mie fi'scalité qui supprime la presque totalité des revenus.

Le conférencier a terminé en disant qu'une majorité parlementaire d'union pquF le franc peut ramener la confiance et qu'un bon gouvernement sera celui qui fera baisser la livre.

L'inauguraliondelaFoiredeParis M. Paniel-Vincent, ministre du commerce et de l'industrie, est allé, hier matin, inaugurer la Poire de Paris, au parc des expositions, h la porte de Versailles.

Le ministre a été reçu par MM. Bouju, préfet de la Seine Morain, préfet de police Guillaumin, président du conseil municipal Bellan, président du conseil général Kempf, président de la cha,mbre de commerce de Paris Godet, président du comité de direction de la Foire de Paris.

Un banquet a réuni ensuite les représentants des diverses industries sous la présidence de M. Daniel-Vincent. Des discours y ont été prononcés par MM. Kempf, Contenot, secrétaire du conseil municipal, au nom de la ville de Paris, et par M. Daniel-Vincent.

Nous reviendrons ces jours-ci sur cette manifestation très intéressante de notre activité commerciale et industrielle. Pour se rendre à la Foire de Paris La Société des transports en commun de la région parisienne organise les services suivants pour desservir la Foire de Paris:

10 Intensification des services des lignes 23 Porte d'Auteuil-Porte de Versailles. 32 Porte d'Auteuil-Porte de Versailles. 89 Hôtel de Ville-Clamart.

AG--Porte de Versailles-Bourse.

aboutissant à la Porte de Versailles. 2° Prolongement jusqu'à la Porte de Versailles, semaine et dimanche, entre 14 heures et l'heure de fermeture de Foire, des lignes

91 Bastille-Gare Montparnasse.

123/124 Porte de Vincennes-Avenue d'Orléans.

V Gare du Nord-Boulevard Pasteur. Q Filles-du-Calvaire-Plaisance.

X Gare Saint-Lazare-Eglise de Vaugirard.

Y Porte Saint-Martin-Grenelle.

Z Bastille-Grenelle.

AH Montmartro-Grenelle.. AN Les Halles-Porte Brancion. 3° Prolongement jusqu'à la Porte de Versailles, les dimanches entre 14 heures et l'heure de fermeture de la Foire, des lignes: 26 Gare du Nord-Mairie du XVe. 29c La Villette-Gare Montparnasse. 0 Ménilmontant-Gare Montparnasse. 40 Organisation, les dimanches, entre 14 heures et l'heure de fermeture de la Foire, de services spéciaux d'autobus entre la Porte de Versailles, la Porte de Neuilly, la Porte d'Orléans et la Place de la République.

Toutes les voitures desservant la Foire de Paris porteront à l'avant une plaque de couleur rouge avec l'inscription « Parc des Expositions. »

JEANNE D'ARC

Le Figaro, M. Lucien Ronifer

C'est que le peuple 1e sent très bien la valeur de Jeanne d'Arc ne contient rien d'anormal ni de mythique. 'Les vertus entreprenantes de la Pucelle, elles sont du plus authentique naturel. Elles se reproduisent chaque jour dans mille existences de filles ou de femmes, très humbles. L'exception est dans l'œuvre que Jeanne se proposa ot le cadre d'activité que comportait cette œuvre, il n'est pas dans l'élan LA GRÈVE GENERALE ANGLAISE

L'Avenir, M. Emile Buré Si les chefs du trade-imionismo n'avaient eu d'autre souci que l'intérfit des travailleurs"dont ils se disent les défenseurs, ils n'auraient point écarté, de parti pris, les suggestions de commissaires royaux qui ne manquaient pas d'être assez osés, puisque le gouvernement n'avait pas cru devoir les accepter sans réserve, Ce pro- gramme visait tout simplement à la suppression des intermédiaires, mais il faut reconnaître que ce n'était qu'un programme d'avenir

POUR RAVIVER LA CONFIANCE

L'Alerte, colonel Maurice Binder

Le scandaleux verdict de la cour d'assisse de la Seine glorifiant cyniquement le lâche et épouvantable assassinat de quatre infortunés et innocents jeunes patriotes les humiliants pourparlers d'Oudjda et les incompréhensibles aternoiements vis-à-vis d'un ennemi qui, en gagnant eysthématiquement du temps, rendra, de plus en plus difficile et sanglante l'action de nos troupes La livre dépassant le cours de 160 fr. L'odieux et révoltant 'déni d.e justice d'un ministre de l'instruction publique, in.terdisant aux artistes de la Comédie-Fran.çaise de prendre part à une représentation de charité, présidée par Mgr Dubois, archevêque de Paris, mais, donnant toute lattitude aux pensionnaires des théâtres subventionnés, de prêter leur concours à des œuvres maçonniques voici sôus le Cartel, le joli et réconfortant bilan de la semaine qui s'achève

Et, comme garanties de leurs versements volontaires; le gouvernement n'a pas mieux à offrir aux souscripteurs bénévoles

Ce n'est pas, n'est-il pas vrai, précisément tentant

De Lisbonne M. Joao de Barras, ancien ministre des affaires étrangères, se- crétaire général au ministère de l'instruction, est parti par le sud-express pour Paris.

De Dusseldorf': Le' chancelier Luther a quitté Dusseldorf ce soir. Il sera de retour à Berlin demain matin.

M. Luther a profité de son court séjour à Dusseldorf pour s'entretenir de la situation politique avec le ministre de l'inté. rieur, le Dr. Kuelz.

De Bèrlin Le Bulletin Officiel d'Empire, annonce la nomination au poste de commissaire d'Empire intérimaire pour les dn, conseiller,

LES CAMPS SE VACANCES L'ŒUVRE DU COMMANDANT FABRE Arrêtons-nous. Voici. une oasis.

Nous sommes accablés de préoccupa* tions. Le monde, bouleversé par 1914, n'a pas encore retrouvé son équilibre. Les événements se précipitent, qui dépassent, dans lie domaine de la réalité, ce que nous avions peine entrevu à travers le prisme de notre imagination. La vie est difficile pour tous, dure poun beaucoup, angoissante pour la plupart de ceux qui ont connu la douceur relative de vivre dans l'avant-guerre. La cours de la livre déchaîne de violentai appétits de lucre, la rudesse de la vie fait naître en nous des fermenta d'égoïsme. Deviendrions-nous plus mauvais ?

'Et voici le fait paradoxal, la réaction émouvante, l'œuvre de bonté.

En 1911, celui qui est maintenant lé commandant Pabre et qui venait de terminer son enseignément de droit à Saint-Cyr, 'créait le premier camp de vacances. Un seul enfant lui était confié. Bientôt il en avait six, puis vingt-cinq. En 1914, il en avait rassemblé quatre cents. Les camps de vacances étaient nés.

En 1919, le commandant Fabre obtenait d'utiliser des baraquements situés en forêi de Saint-Germain pour y oontinuer son oeuvre interrompue par la' guerre. Le générale Lagrue le soutenait avec une active. bienveillance, et le Tounng-Gkiib de France, appréciant immédiatement l'intérêt d'une telle initiative, apportait au novateur une aide efficace. Toutefois, le début était pénible En France, nous avons l'habitude de couver notre progéniture. Quelques manifestations, quelques visites, permirent aux familles de se rendre compte des bien- faits des camps. Quelques semaines après l'ouverture du camp de SaintGermain, six cents enfants ou adoles- cents étaient groupés autour du com,mandant Fabre.

Confiant désormais dans le succès de son entreprise, le créateur des camps de vacances étendit son action. L'Association des camps de vacances et d'éducation physique et morale, devenant une sorte de filiale du Touring-Club, fut placée sous le patronage, du président de la République et fut aidée financièrement par les ministères de la guerre et de l'hygiène. Est-il besoin de dire que ces subventions, pour des raisons que tout le monde comprend, n'eussent point suffi et ne suffiraient pas encore à équilibrer le budget de l'Associatidn, si des dons en nature, sous forme de terrains et de matériel, ainsi que des libéralités de personnes charitables ne s'ajoutaient, chaque année, aux subsides gouvernementaux. Mais grâce aux concours bénévoles qu'il a su s'assurer, grâce une gestion prodigieusement habile, le père des camps de vacances parvient non seulement à assurer le fonctionnement des camps en activité, mais aussi à en créer de nouveaux. Il existe actuellement quatre camps


principaux celui des Mesnuls (Seine- et-Oise), en forêt de Rambouillet, ouvert du 15 juillet au 20r septembre, (garçons) j celui de Tourgeviïle, près de Deauville (Calvados), ouvert du 3 août au- 20 septembre (garçons) celui de Verone, près Agen, ouvert du 3 août au 15 septembre (garçons), et enfin, celui de Clermonten-Argonne, ouvert du 4 août au 15 septembre, et réservé aux fillettes. Deux autres camps sont en voie de réalisation, l'un sera situé dans les Vosges, tautre en Alsace, près de Guebwiller. Il y a, enoatre, une vingtaine de'camps de moindre importance qui dépendent de l'Association des camps de vacances. En 1925, ces quatre camps principaux ont accueilli 2,000 enfants ou jeunes gens de 8 à 17 ans (Larçons) et de 8 15 ans (filles). Il y en aurait eu bien davantage si les possibilités matérielles l'avaient permis. Les conditions financières de l'admission aux camps (23 fr.) et de séjour (6 fr. 50 ou 7 francs par jour) exp'iquent en partie le succCi de cette organisation, mais elles ne l'expliquent nas seules. Les camps ont'pour but d'assurer aux enfants des vacances saines, plaisantes, peu coûteuses, de développer leurs qualités morales, de leur donner l'habitude de l'ordre, de la discipline, le goût de l'effort et de la volonté. En un mot, on leur enseigne, dans le cadre d'une liberté limitée par le respect dû à celle d'autrui,- à prendre conscience d'euxmêmes. Cette méthode d'éducation basée sur la notion de la responsabilité individuelle- précise rapidement les ca- ractères tout en exaltant chez les enfants cette qualité essentielle, la bonté naturelle, l'altruisme auquel obéit d'instinct le jeune enfant qui offre volontiers un jouet ou un gâteau à un autre enfant. Couchant sous la-tente qu'ils ont euxmêmes montée, qu'ils ont ornée de feuillages et de fleurs, vêtus d'une simple culotte de toile et le plus souvent le •buste nu, les enfants, hier eritassés dans les taudis des faubourgs, manifestent une joie animale quand ils se trouvent enfin au grand air, cruand ils peuvent courir à leur aise, se griser d'activité physique. Lassés, ils font des nuits réparatrices et quand, après plusieurs semaines d'une existence si près de la natuxe, la peau tannée par les bains de soleil, ils reprennent le chemin des villes, on constate au'ils ont pris un, deux, voire trois kilogs, qu'ils ont grandi, que leur périmètre thoracique a augmenté de trois à quatre centimètres et l'expérience montre que ces enfants-là ont fa:it des provisions de santé pour un i an, jusqu'au prochain séjour au camp.

Mais parcourons ce camp des Mesnuls, si vivant, tout retentissant du bruit des rires d'une jeunesse saine et gaie. Partout règne l'ordre, le calme, la sagesse. Ici, c'est un jeune sculpteur qui manie la glaise là, c'est un apprenti menuisier qui assemble des planches plus loin, c'est un tailleur qui coud habilement des boutons ailleurs, c'est ¡une future ménagère qui fait de la lingerie. Tout à rfieure ce sera l'heure délicieuse de la piscine, demain ce sera l'expédition hors du camp. Comme chefs ? Des volontaires,' des étudiants souvent, de vingt à vingt-cinq ans, surveillant, un groupe dé 'cinquante campeurs. Comme sous-chefs ? Des enfants, sortes de capitaines d'équipes, choisis par leur, sérieux,' leur ascendant moral, leur maturité précoce. Une atmosphère de, cordialité, d'affection, de gentillesse », comme dit le commandant Fabre, domine.

Tout l'esprit de la méthode tient en quelques formules. Elles ornent les murs du baraquement-parloir où, à toute heure, les parents peuvent venir pour voir les enfants. Ce sont de petites pancartes sur lesquelles on lit

Qui fréquente la paresse connaîtra ta misère.

Avant de choisir un camarade assure-toi qu'il est bon et loyal comme toi.

Si tu peux soutenir le bras d'un vieillard fais-le tout de suite et sois-en fier.

Sois bon pour les animaux, ils ne peuvent se plaindre. Réfléchir avant d'agir et faire jusqu'au ôout ce qu'on. a décidé de faire.

Respecte la parole donnée, même dans tes moindres actes.

Sois maître de ta volonté. Sache dire « non si c'est pour mal faire.

Sois franc et regarde, les gens en face quand tu leur parles.

Sois propre. Pour toi, sur toi, autour 'de toi.

Ne mens jamais. Le mensonge aggrave la fautc, la franchise la fait pardonner.

Il faut entendre le commandant Fa- bre, ému, émouyant, parlant de « ses

FEUILLETON DU "GAULOIS" DU 9 MAI 1926

DESTINÉE

DEUXIEME PARTIE

xvl

AH LES FEMMES

(Suite)

La femme d'un officier de mon état-major? interrogea Bonaparte.

Oui, citoyen général 1

Garreau se dkigea vivement vers une petite porte dissimulée dans le mur, qu'il ouvrit, et derrière laquelle Paméla, qui n'avait pas quitté les vêtements de Floria, apparut entre -deux soldats. Bonaparte laissa échapper un petit cri de surprise

Paméla Egalité

Pendant que Léonidas, cloué. au sol par la stupeur, couvrait sa femme d'un regard chargé de reproches.

Garreau fit un signe. Poussant Paméla devant eux, les deux soldats firent trois pas en avant et s'arrêtèrent devant Bonaparte qui, les sourcils froncés, attendait la jeune femme.

Celle-ci leva les yeux vers son mari, comme pour lui demander un secours dont@elle avait grand besoin, mais Léonidas semblait transformé en statue. Bonaparta hocha la tête et sévère1 ment:

Ah le maréchal des logis Paméla'

petits ». Il ne punit jamais. Il gronde à peine. Il est aveuglement obéi. Le camp n'est pas barricadé seul un fil d? fer en marque les limites. Jamais un enfant ne sort du camp. Les pommiers du camp portent des pommes. Aucun enfant n'y touche. Chaque matin, quand il sort de sa « cagna », le commandant trouve sur son seuil un don anonyme, un bouquet de fleurs, un objet hâtivement façonné, des cigares, témoignages charmants d'affection. Quel spectacle réconfortant que cette multitude assainie, régénérée par la vie de plein air, que cette jeunesse qui se prépare avec tant d'enthousiasme et de coeur aux durs-devoirs de Fâge mûr. Geçrges Bruni

P.-S. Les dons en espèces et en nature sont reçus au siège de l'Association des camps de vacances, 65, avenue de la Grande-Armée, Paris, où' peuvent être adressés également les renseignements concernant les locaux et propriétés à louer dans des conditions avantageuses pour l'installation de nouveaux camps de vacances.

l'ART ET LA CURIOSITÉ Expositions d'auj o-urd'liui EXPOSITIONS:

Calerie Georges Petit. 8, ¡'¡le de Sèze. Exposition publique. Collection de M. J. Boussac. Dessins et Aquarelles du quinzième au dix-huitième siècles. HÉmard et Lair-Dubreuil, commissaires-priseurs Paulme, Lasquin et Max Bine, experts. Hôtel Drouot.- Salle n° 6. Exposition publique. Tableaux modernes, Aquarelles, Pastels, Dessins, Gravures. LAIRDubreuil, commissaire-priseur; Schœller, expert.

Hôtel Drouot. Salle ne 10. Exposition publique. Bibliothèque d'un Provincial. Livres gothiques. Editions originales, Romantiques, Grands Papiers, Reliures, Livres à Figures. M" Edouard GIARD, commissaire-priseur M. Georges Andrieux, expert.

Hôtel Drouot. Salle n° 11. Exposition publique. Livres, Tableaux modernes, Estampes du dix-huitième siècle, Objets d'art, Sièges et Meubles, Tapisseries. M0 -Henri BAUDOIN, commissaire-priseur MM. Bosse, André Schœller, Jean Cailac. J. et L. Mannlieim, experts.

L'EXPOSITION COMMUNAL L'exposition de M. Communal, dont nous avons parlé vendredi, a lieu à la Galerie Simonsoi), 19, rue Caumartin.

Colleotionneurs américains voudraient acheter tableaux anciens, objets d'art de pre. mier ordre. S'adresser à M. Lessine, antiquaire; 10, rue Tronchet. Tél. Louvre 0-99. Le Concours d'admission

à l'Ecole Poylechnique en 1926

Les candidats ù l'Ecole polytechnique sont informés que J es compositions ense feront les 10, Il, 12; 14, 15 et 16 juin, dans l'ordre suivant

Jeudi 10 juin. Première composition de mathématiques, de 7 Il. 30 à 11 h. 30 composition de chimie, de 11 h. 30 à 17 Il. 30.

Vendredi 11 juin. Première composition françaises, de 7 h. 30 à 10. h.; comjrvosition de calcul, de 10 Il. 15 à 11 h, 15 composition de physique, de 14 h. 30 à 17 h. 30. Samedi 12 juin. Composition de géométrie descriptive, de 7 h. 30 à 11 h. 30 composition de langues vivantes obligatoires, de 14 h. 30 à 16 h. 30.

.Lundi juin. Deuxième composition de mathématiques, de 7 h. 30 à 11 h. 30 deuxième composition française, de 14 heures 30 à 17 h. 30.

Mardi 15 juin. Composition de dessin graphique, de 8 heures à 11 heures composition de langues vivantes facultatives, de 14 Il. 30 à 16 heures.

Mercredi 16 juin. Composition dé dessin d'imitation, de 8 heures à 11 heures. Les centres prévus pour les compositions sont les auivants

Alger, Amiens, Besançon, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, 'Douai, Grenoble, La Flèche, Lille, Lyon. Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Orléans, Pàris, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours, Versailles. ̃̃«!•̃ fflffl Nous rappelons à nos Abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de 1 franc en timbres-poste pour frais de réimpression.

Egalité s'amuse à faire évader les ennemis de la République

Ploria Alfina est innocente, citoyen général, je le jure protesta vivement Elle est innocente et le conseil de guerre n'aurait pas manqué de le proclamer bien haut si Carlo Strabini avait dit toute la vérité

Carlo Strabini a menti Dans quel intérêt? demanda Bonaoairte.

Par jalousie 1 Il aimait Floria et Floria aime un autre homme, un Français, un officier blessé. C'est pour lui permettre d'aller voir celui qu'elle aime une dernière fois, avant de mourir, et non pour la faire évader que j'ai pris la place de la pauvre Floria après lui avoir prêté mes vêtements.

Un sourire de nouveau passa dans les yeux et sur les lèvres de Bonaparte qui se tourna vers Léonidas. Celui-ci laissa échapper un soupir de soulagement. L'affaire s'éclakcissait et elle paraissait comporter des circonstances singulièrement atténuantes.

Mais Paméla, à qui son instinct disait que le terrain sur lequel elle s'avançait devenait plus solide, continuait Floria devait revenir. Elle m'avait juré. Et puis elle n'est pas revenue. Mais je suis prête à payer pour elle 1 Une moue très jeune plissa la bouche du général en chef qui, saisissant Léonidas par le bras, demanda

-Que dis-tu de ça, /capitaine ?

Mais Léonidas n'eut pas à répondre cette question le second commissaire du Directoire, Salicetti, venait d'entrer dans le bureau et, montrant un groupe qui s'avançait derrière lui, entourant Floria qu'engonçait encore le lourd manteau de Paméla

Citoyen générale, la fugitive vient de se faire reprendre. La' voici

Curiosa

LE JEU DES MO'TS CROISÉS

Rébus N° 138 (Proposé par Mme H. Dubois) Horizontalement. 1. Nom vulgaire d'un paradisier qui habite la Papouasie. 8. Pronom personnel.– 10. Solide dé'rivant d'un acide par déshydratation. 11. Etroit. 12. Qui habite dans les forêts. 14., Adverbe de négation. 15. Qui a rapport aux ermites. 17. Se dit de tout organe qui a la forme d'une soie.de porc. -'19., Marche. 21. Voiture à quatre roues employée en Russie. 23. Titre des descendants àe Mahomet. Carte. 26, Fatiguée. 28. Synonyme de fenouil. 30. Secours. 31. Chef-lieu de canton du Var. 32. Baie (lu golfe du Tonkin. 35. Se traîner. 37. Orateur athénien. 38. Pointe de terre au confluént de deux cours d'eaux.

Le leu consiste à remplir toutes les cases blanches;. et 4 inscrire une lettre dans chaque case.

2° Chaque mot part, horizontalement ou verticalement, du numéro indiqué, la pre. mière lettre du mot s'inscrivant dans la case même où se trouve le chiffre. 30 Le sens des mots [vertical, ou horizontal) se trouve indiqué dans la légende publiée au-dessous du damier.

40 Chaque mot doit avoir autant de lettres qu'il y a de cases blanches, jusqu'à la première rencontre d'une case noire ou jusqu'à la limite du damier. Les mots hori.zontaux s'écrivent de gauche à droite. Les mots verticaux de haut en bas. 50 Ne tenir compte ni des cédilles ni des accents, ni des lettres liées qui comptent pour deux lettres (ce, œ).

60 Les mots sont au temps; au genre (masculin ou féminin) ou au nombre (stn.gulier ou pluriel) indiqué dans la définition,

Le dernier concert de la S. M. I. était consacré à des oeuvres de musiciens américains et offrait de ce fait un vif intérêt, car on allait être fixé sur les tendances de la jeune école américaine. Celles-ci, disonsle franchement, nous ont paru un peu inquiétantes, si tant est que les œuvres inscrites au programme doivent être considérées comme les plus, représentatives, L'évolution actuelle de certains musièiens européens, désireux de revenir à la simplicité linéaire et aux formes nettes, semble avoir visiblement impressionné les compositeurs d'outre-Atlantique, M. Virgil Thomson et M. Georges Antheil en particulier. La Sonate d'Eglise, du. premier, pour clarinette, trompette, alto, cor et trombone, témoigne d'un parti pris évident de dépouillement presque squelettique. Dans le « Choral et la « Fugue » de cette Sonate, ce souci est poussé jusqu'à des limites extrêmes la partie médiane est consti-tuée par un « Tango », ce qui peut paraitre surprenant à première vue réflexion faite, M. Thomson a peut-être été au devant du désir de ce pasteur qui a introduit le, jazz dans le temple pour attirer les fidèles.

Le Quatuor IL cordes de: M. Anlheil est intéressant par l'emploi que l'auteur s'est efforcé de faire des timbres moyens des instriwnehts, mais il n'a pas su éviter, en dépit de vaines recherches, l'écueil de la monotonie, engendrée en partie par une écriture chargée qui donne ,iL l'ensemble une allure compacte.

L'équilibre rythmique semble être la préoccupation de M. Elwell,et ses neuf pièces pour piano, auxquelles on peut reprocher leur manque de couleur et de variété, ne sauraient laisser indifférent à ce point de vue.

Que penser de ces œuvres, dont nous venous de donner un rapide aperçu, sinon que ce sont des essais curieux, certes, niais peu attachants, car la musique semble en être absente. Aucun abandon, aucune pointe d'émotion, aucune détail pittoresque, aucune originalité véritable, mais nue systématisation complète suppléant l'inspiration. Aussi la Sonate (pour piano de M. NI. Piston et surtout celle pour piano et vioIon de M. Chanler, ainsi d'ailleurs que trois œuvrettes de M. Copland, charmantes comme cette Mélodie avec accompagnement de flûte et de clarinette ou ce Nocturne pour violon, et savoureuses com-me cette Sérénade, également pour vialon, bâtie sur des rythmes américains, doivent-elles être signalées comme ayant représenté quelques fugitifs instants de musique, bien que le ton emphatique de l'oeuvre de M. Piston et l'inspiration un peu fade de celle de M. Chanler n'aient pas rallié tous les suffrages. '< M. Chanler paraît être le plus traditionnaliste de ses confrères et il sut montrer dans les trois mouvements classiques de sa Sonate, de la vigueur, de la sensibilité, de l'entrain, et, chose qui ne gâte rien, de la clarté.

De remarquables interprètes se prodiguè1 rent généreusement pour mettre en valeur

Avèc un cri de joie, Floria, qui venait d~e reconnaître Paméla, se jeta dans les bras de son amie. Bonaparte laissa un instant ses regards caresser le groupe charmant qu'elles formaient toutes deux, la blonde Parisienne en costume de paysanne italienne, et la brune Lombarde en uniforme de dragon français, et s'approehant de Léonidas il lui lança il mivoix

Elles sont charmantes 1

Mais Salicetti, très fier de sa capture, ayant dit quelques mots à l'oreille de Gareau, reprit

Nous allons faire reconduire ces deux femmes en prison et nous. allons mettre le Directoire au courant de cette affaire qui me semble très compliquée Quelle erreur est la vôtre, citoyen commissaire répliqua vivement Bonaparte. Cette affaire est très simple et. je vais lui donner en une minute la double solution qu'elle comporte

Il se tut, regarda dans les yeux Sali- cetti et Garreau, qui s'inclinèrent légèrement, puis, d'une voix brève, il appela Capitaine Gauthier Ecrivez Léonidas prit sur le bureau une feuille de papier. Bonaparte reprit

Le général en chef de l'armée d'Italie accorde sa grâce pleine et entière à la nommée Floria Alfina La petite Italienne, que tropd'émo; tions avaient brisée, avait- deviné plus que compris ce que venait de dire celui qui déjà une fois l'avait sauvée elle ,tomba aux genoux du soldat qui se pencha vers elle, la releva d'un geste affectueux en lui disant

Il y a une condition à cette grâce. il faut que tu épouses sans perdre de temps celui que tu aimes

Floria saisit la main de Bonaparte pour la baiser. Mais le jeune général se

SOLUTION DU RÉBUS N° 137

Verticalement:" 1. Petite machine à imprimër. 2. Irritant désagréable. 3. Patrie d'Alphonse Daudet. 4. Synonyme de pluviomètre. 5. Silicate hydraié naturel de cérium, 6. Plaisirs. 7. Préfixe. 8. Qui est de feu. 9. Parcourue des yeux. 13. Roman de Cliateaubriand. 16. 'Irois lettres de quadrige. 18. Petit instrument de bois pour faire de la dentelle. 20. Roi de Jérusalem. 22. Range. 24. Race de l'Amérique du Sud qui occupait le territoire .actuel du Pérou. 27. Préfixe. 29. Frappa. 30. Division du temps. 33. Article. 34. Conjonction. 36. Note de musique.

ces musiques souvent ingrates et il faut louer hautement MM. Ciampi, Dushkin et le Quatuor Krettlyl

Les concerts Straram, qui ont joué cette saison un rôle de première importance, ont donné leur dernière séance avec un éclat des plus vifs, auquel contribua pour une bonne part M. Vladimir Horowitz. Ce jeune pianiste est un maître et son interprétation du Concerto en mi bémol de Listz fut extraordinaire de puissance rythmique et d'ampleur sonore.

La Deuxième Symphonie est, assurément, avec la Suite Scythe, le meilleur ouvrage de M. Prokofieff, cet étonnant musicien en qui se retrouvent avec intensité les aspirations de l'âme russe. De même, La Mer est certainement l'oeuvre symphonique où le génie de CI. Debussy apparaît avec son pouvoir, évocateur le plus émouvant, Ces deux ouvrages, si dissemblables, revêtirent leur véritable aspect grâce au magnifique orchestre de M. W. Straram, que celui-ci dirige avec un art affiné:

C'est à l'ombre de Bach et de Debussv que M. Robert Scbjmitz a fait sa rentrée à Paris. Ce grand pianiste, que l'Amérique nous a ravi, ce dont'nouis devons nous féliciter dans un sens, car la cause de la musique française trouve en lui un ardent est non seulement un virtuose remarquable mais un admirable muRarement le Prélude et fugue en mimol (le ûe Bach (1 rangent par BusoniJ fut exposé avec uno pareille ariipldur ar- chitecturale et un sens aussi étonnant de la. juxtaposition des plans. M. Robert Schmitz feuilleta en outre cet admirable recueil de Debussy qu'est le Children's Corner d'un toucher preste et délicat avec de ravissantes recherches de sonorités. Cet ensemble d'aussi rares et hautes vertus honore celui qui les détient.

M. Elis wortii Grumman avait fait choix d'un programme sensiblement différent -le ceux que nous sommes accoutumés d'entendre, ce dont il faut lui savoir gré plus que de l'intérêt des ouvrages mêmes, car ceux signés Medtner et Scriabine présenttèrent un maigre intérêt. Certes la personnalité de M. Grumman n'est pas encore suffisamment dégagée et sa technique manque encore de fermeté et de cette t,ran-quille assurance qui est l'apanage des grands virtuoses. llais il est de ceux qui peuvent y arriver pour l'instant, il faut retenir la chaleur de son tempérament. Mme Alexandre Hidiroglou, professeur à l'Académie de musique d'Athènes, nous est apparue comme une. artiste digne d'éloges au cours de son concert où elle interpréta des pages célèbres de Beethoven, Schumann, Chopin et Listz dans un style ferme et mesuré, avec une juste compréhension. La sincérité de son art et l'assurance da sa technique méritent d'être signalées.

Les apparitions du prestigieux pianiste Arthur Rubinstein suscitent à présent l'enthousiasme du grand public, conquis par la puissance et la clarté de son jeu. Cet artiste possède des dons surprenants et une facilité naturelle qui lui permettent d'aborder sans crainte les' œuvres les plus

détournait brusquement et retrouvant sa voix de commandement

Capitaine Gauthier 1 Nous n'avons pas fini. Vingt jours d'arrêt au capitainé Léonidffs Gauthier, de l'état-major du général en. chef, pour avoir facilité l'entrée auprès de la prisonnière d'une personne que ses fonctions n'y appeilaient pas. Vingt jours de consigne au maréchal des logis Paméla Egalité, qui sera cassé de son grade. pour être nommé «sous-lieutenant le jour où la citoyenne Gauthier donnera un enfant de troupeii la nation

Puis, tournant les talons sans vouloir voir l'étonnement joyeux qui se lisait sur les visages de Léonidas et de Paméla, non plus que l'ébahissement scandalisé que montraient Garreau et Salicetti, il marcha vers Masséna qu'il entraîna vers les salons de réception en murmurant, non sans lever 'les yeux a.u plafond, avec une expression charmante de jeunesse Ali les femmes Alï l'amour 1 XVII

«EVVrvA LA FRANCIA i

Un brouhaha de satisfaction s'éleva de la foule qui emplissait les salons quand la fine silhouette du jeune géné- ral apparut, à côté de celle plus massive de Masséna, sur le seuil de son cabinet de travail.

Bien que chacun et les femmes plus particulièrement éprouvât le très vif désir de voir de près le libérateur de la Lombardie, une double haie se forma naturellement des deux côtés du chemin que Bonaparte devait suivre pour se rendre au siège qui' lui avait été réservé et autour duquel l'attendaient les nombreuses délégations offi-

difficiles d'interprétation et d'exécution technique. La Sonate oppasionata de Beethoven et celle en si mineur de Listz conviennent à merveille à son tempéra.ment. L'âme de Chopin est évoquée par lui avec un charme intense.

M. Stanislas Mikuszewski est un jeune violoniste dont les bonnes intentions ne sauraient être niées. Loin d'avoir la fougue et les emportements qui caractérisent habituellement les artistes slaves, son jeu est au contraire discret et réserv^, non sans timidité. Ses sonorités auraient besoin de s'étoffer et sa technique de s'affermir, résultat auquel il arrivera avec l'âge. Une grande sûreté dans les attaques et un mécanisme souplement délié caractérisent au contraire M. Paulo Manso, dont le talent de violoniste apparut sous un aspect très flatteur. Il montra une excellente tenue de style dans la Chacone de Bach, affirmant ainsi de réelles qu'alités de musicien.

Elève de M. Jules Boucherit, NI, André Proffit semble avoir recueilli quelques-uns des aspects du jeu de son maître éminent, un des plus purs violonistes de ce temps. C'est ainsi qu'il joint à une charmante musical1té des dons très développés se résu-

LE "GAULOIS" AU THÉATRE

Dans les Théâfres

Les matinées d'aujourd'hui

A la Comédie-Française. à 1 Il.' 45, Phèdre (MM. Desjardins, Fresnay, Paul Gerbault Mmes Ventura, Golonna Romano, Jeanne Hèiny. Madeleine .Barjac, Tonia Navar). Les fourberie de Scapin (MM. Delielly, Siblot. Croué, Denis d'Inès, Jacques Guill1ène, f/ed'oux. Rognoni Mmes Leconte, Ni/.an, Madeleine Barjac).

A l'Opéra-Comique, à 1 h. Les Contes d'Hoffmann (Mlles Kmma Luart, Gauley, l'ucienne Estève; MM. Micheletti, José Beckmans, Mesrnaecker, Roussel, Azéma). Chef d'orches.tre, M.- Cohen.

A l'Odéon, il 2 Il. 15. Le Rosaire (Mme Andrée Mégard, MM. André' Carnège, Cailloux, Marcel Chabi'ier, Charpin, Pierre Morin, Robert Got Mnies Henriette Moret, Fanny Robiane)."£e Sanglier (MM. -Louîj Raymond, Robert Got, Seigner Mmes Mireille Perret, Clarance).

Au Théâtre des Arts, à 2 heures, Sainte Jeanne.

-Au Nouvel-Ambigu, à 2 h. 30, Fédora. A la Comédie des Champs-Elysées, à 2 Il. 30, Bava l'Africain. l Au Trianon-Lyrique, à 2 h. 30, Les, 'Clocites de Corneville.

A l'Atelier, h. 30, Je ne vous aime pas. A la Gaîté-Lyrique, à 2 heures 30 aux Variétés, à 2 heures 30 à la Porte-SaintMartin, à 2 heures 15 à l'Athénée, à 2 heures au Gymnase, à 2 heures a théâtre de Paris, à 2 heures 30 à la Renaissance, à 2 Il. 45 aux Bouffes-Parisiens à t h. 30 au palais-Royal, à 2 h. 30: aux Capucines, à 3 heures au théâtre Femina, à 2 heures 45 au théâtre de la Madeleine, à 3 heures an théâtre Antoine, à 2 heures 45 au théâtre Michel, à 2 h. 45 aux Mathurins, à 2 heures 45 à la Potinière, à 3' heures au théâtre Sarah-Bernhardt, à 2 h. 30; au théâtre Mogador, à h. 30 aux Nouveautés, à 3 h. à la Coniédie-Cauinartin, iL 3 heures au théâtre de l'Avenue, à 2 h. 45 au théâtre Marigny, à 2 h. 30 au théâtre Edouard-Vil, à 3 h.; au théâtre de la-Mtchodière, iL 2 Il. 30; au théâtre Daunou, à 2 h. 30 au Châtelet, à 2 h. 30 au Studio de's ChampsElysées, h 2 heures 45 à la Scala, à 2 h. 45 à lX'ja/et, à '£ h. 45, même spectacle que le soir.

Ce soir > A l'Opéra, à 8 heures, Samson et Daiila (Mme Frozier-Marrot MM. Perret, Marcel Joiimet, NiU'çon, Bordon, Mudleu, Guyard, ̃Cainbon). (le danses (Mlle Anna ̃Johnsson, 1\1. Gustave Ricau.x). Chef d'orchestre, M. A la Comédie-Française, iL. 8 IL, 30, l'arm'lrt! (MM. Léon Bernard, Roger Monleaux, l'aul Nuinn, Lafoa, Drain, Ledoux, Pierre Bertin, André Luguet, Jean \Veber, Falcounier, Marcel Duîresne Mmes Suzanne Devoyod, Kuiiiienue Du: Berthe Boyy, Hiiguette Duîlos, Jeanne Hémy, Calixte Guintini, Made.leine Samary, Tonia Navar, Jeanne Sully. Tanïa Fédor).

A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise (Mines Raymond* Visconti, Ferrat. Luparja MM. Oger, Audoin, Nie!, Azéma, Morturier). Chef d'orchestre, M. Maurice Frigara. A l'Odéon, Ù 8 Il. 30, La Revue de l'Odéon (avec toute la troupe du Second ThéâtreFrançais).

A la Uaité-Lyrique, à 8 h. 35; Le Voyage en Chine Louise Dhamarys, Reine Leblanc MM. Julien Gérardy, Robert Aliard, 'Détours el, H. JuJlien). Les Pommes du voisin. Au Gymnase, à 9 heures, Féttx (Mlle Gaby Morlay, MM. Jacques Baumer, Alcover, Berthior, lioger Tréville, Marcel André et Mme Mady Berry).

Aux Variétés, à 8 h. 45, Azaïs (MM. André Lefaur, Pauley, Larquey Mmes Marcelle Lender, Blanche Montel et Mary Dubas). A l'Athénée, à 8 h. 45, La Rose de septembre (Mme Madeleine Soria, M. Lucien Ro. zeuberg, Mmes Maric-Laure, Carletta Conti, avec MM. Marcel Vallée et Arnaudy. Au Théâtre de Paris, à 8 h. 30, La Riposte (Mmes Vera Sergine. Nadine Picard MM. Harry Baur, Raymond Maurel et Henri Rolian).

A la Renaissance, à 8 h. 45, Quand on est trois. (Mlle Edmée Favart, NI. Urban, Mlles Marthe Derminy, Christiane Dor et M. Jacques (iaudin).

Aux Bouffes-Parisiens, à 8 Il. 45, Trois Jeunes Filles nues (MM. Dranem, Ed. Roze, Gabin, Lamy, Hemdey Mmes Allems, Sua. O'Nill, S. Viva, de Creus, Varville, Etcherry). Au Palais-Royal, 8 h. 45, La Revue dit Palais-Royal (MM. Albert Brasseur, Le Gallo,

cielles chargées de lui exprimer la joie et la reconnaissance de la population milanaise.

Bonaparte avançait lentement entre cette double haie d'uniformes brillants, d'épaules et de poitrines nues, de colliers et de diadèmes, de sourires et de révérences. Derrière lui, Masséna, qu'étaient vivement venus rejoindre Salicetti et Garreau, désireux de pr°endre leur part du triomphe de celui qu'ils étaient chargés de surveiller, et quelques officiers de l'état-major, marchaient dans un grand tumulte d'éperons et de sabres.

Par les fenêtres ouvertes, la joie populaire entrait en bouffées bruyantes. Bonaparte se dirigea vers une des fenêtres qui dominaient la place et s'avança sur le balcon. Aussitôt une immense clameur s'éleva

Evviva la Francia

Le jeune générale se découvrit, s'inclina et, levant iL bout de bras son chapeau vers le ciel, il cria

Evviva Vltalia

Et, comme pour répondre à ce double cri où s'exprimait l'âme de deux peuples, les premières fusées du feu d'artifice s'élancèrent. Bonaparte en vit une, toute blanche, qui montait vers le ciel, d'une course rapide et presque verticale. Il la suivit des yeux. Elle éclata et suspendit sur le champ des étoiles une étoile nouvelle plus brillante que ses soeurs. Bonaparte ferma les yeux pour ne pas la voir mourir et tourna le dos à la place noire d'une foule maintenant silencieuse.

Quand il rouvrit les yeux, il s'aperçut qu'il était seul sur le balcon où, par déférence, personne ne l'avait suivi. Irrésistible la tentation de fausser compagnie à cette foule qui ne demandait qu'à l'encenser se glissa en lui.

mant principalement dans de fines et en.veloppantes. sonorités et une techniqub éléi gante. Il,faut le féliciter du choirf de son ? programme où figuraient, avec la Huitième. Sonate de Mozart, des pièces de G. FaurèV G. Pierné et L. Aubert. Une distinguée chanteuse, Mlle Jeanne Kuïferath, et un pianiste sensible, qui fut apprécié en ou- tre comme compositeur, AI. F. de Bourgui* gnon, lui prêtaient leurs concours.

Le chant fut représenté cette semaine dé façon très séduisante, notamment par deux artistes qu'il est agréable de louer l'une,, de nationalité russe, Mme Vatclmadzé-Iver-> sen, appartient à l'aristocràtie exilée de son pays sa diction expressive et colorée,, sa voix bien posée et au timbre chaud sa, mirent admirablement en valeur, avec une rare distinction, dans des pages de musii ciens italiens, russes et français. L'autre,: Mlle Suzanne Rouffllange, possède un art du chant accompli, qu'elle met fort musicalement au service des œuvres interprétées avec le concours du pariait pianiste et musicien qu'est M, Georges de- Lausnay, elle sut évoquer de façon émouvante L'Amour et la Vie. d'une Femme, ,de Schumann. Pierre Leroi

Duvalles, Georgé, Géo Leclercq, Delivry Mmes Marg. Pierry, M. Monthil, L. Deauville), Aux Capucines (Gutenberg 56-40), !J lieu. res, Une Petite sans importance. (M Jean Pé- l'fer, Miles M. Loty, Il. Rysor, M. Hiéronmius, Mlles Pascaline, Pépée et M. Ch. Deschamps), Au Théâtre Femina, il 8 h. 45, La Pris,. soimirre (Mmes Sylvie et Suzanne Dantès • MM. Pierre Blanchar, Arvel et Jean Wornis). Au Théâtre de la Madeleine, il 9 h. Le Docteur Miracle (MM. André Brulé, Joifre, Beuve, Lui-ville, G. Sévfrin et Saturnin Fabre-; Mmes Aug. Leriche et Jeanne Provost). Au Théâtre Marigny, à 8 Il. 30, rive la.République (Mlle Geneviève Vix, les dam seurs Mitty et Tillio, MM. Boucot, Alerme, etc., et Raimu). Au Théâtre Antoine, 8 h. 45, Pas sur la' bouche, la célèbre opérette '!le M, Maurice' Yvain (interprétée par la troupe du théâtre des Nouveautés). Au Théâtre Michel, à heures, Les Plai*1- sirs du dimanche (M. Robert Clermont) Ifnf- Perdreau de l'année (M. Signoret), Mlle Jane Chevrel et M. Pierre de Guingand). Aux Mathurins, 8 il. 45. Monsieur (là, Saint-Obin (NI. Jules Berry, Mlle Suzy Prim," MM. Pierre Juvenet, Henri .Richard et Bêv lières).

A la Potinière, à 9 h. 15, Le Bigame (M, Debucourt, Mlles Renée Corciade et Jeaninq Merrey). Au Théâtre de la Miohodière (Richelieu 95-23), 8 l. 45, Passionnément (Mlles Ra-- chel Lauwers, Davia, Renée Duler MM. -\o« val, Géo Bury, Lucien Baroux, Ch. LorraMTJV Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 30. Mon curé chez les riches (Mlle Cassive MM. Marco, H. Mouteux, Maxime Léry Mlles Jeanne Delys, Jeliauno, Bailly).

Au Théâtre Mogador, à 8 Il. 15, Na no, Nanette (MM. Félix Oudart, Can-iel,. Adrien Lamy; Miles Loulou Hégobmu, Ristori, F. Albany, Il. Morly, J. Fusier, ftevild.er.

Aux Nouveautés, iL 9 heures, La NocA.. (Mme Jeanne Cheirel avec Mme Régina Ca-, mier et M. Charles Boyer M. Gildès Mme! Pauline Carton MM. Campel et Germain). A la Comédie-Caumartin, à 9 heures, Dans sa candeur naïve (Mme Marthe Régnier; M. Paul Bernard, Mmes Barbier-Kraiiss, Barsac, çt M. Henry Bosc, et Mlle L. Parizet). LA SEMAINE PROCHAINE Lundi

Au théâtre Albert-I", en soirée, première représentation de Le Cargo hittite, pièce de A la Gord(-41.. en soirêe, .r«i, prise (le Cyrano de. Bergerac-, d'Edmond Ros-< A la pétition générale de Le Pèlerin, un acte de M. Charles Vildrac de Vieille RenomnUet et de Il quoi rêvent les jeunes filles. '̃'̃' A la Maison ile l'Œuvre, en soirée, répff* tition des couturières ûe L'Ancre noire et d8. Ville moderne. -A la Comédie-Caumartin, en soirée, répô< tition générale de Le Mage du Carl-ton, comédie en trois actes de MM. Léopold Marchand, et Georges Doliey.

Au Nouvel-Ambigu, en soirée, premièrej représentation (à ce théâtre) de Le Baron de. Batz, pièce de M. Jean-José Frappa.'

Jeudi

A l'Atelier, en "matinée, reprise, par leS Compagnons de Notre-Dame, de La Bergère,' au pays aes loups, de M. Henri Gl1éon. Aux Variétés, en soirée, répétition gêne. rate de Le Martyre de- l'obèse, comédie en; trois actes tirée du roman de -Heurt Hé. raud par M. Alfred Savoir,

A la Comédie-Caumartin, en soirée, pre* mière représentation de- Le Mage du Carllonf Vendredi

Au Palais-Royal, en matinée, répétitiouf générale de Le Premier- de ces messieurs^ pièce en trois actes de, MM. Yves Mirande e( Mouézy-Eon.

A la Maison de l'Œuvre, en soirée, répé. tition générale de L'Ancre noire, histoire. :eo trois tableaux de M. Pierre Brasseur, et de Ville moderne, pièce en trois actes de M. Mo-i dave.

A la Comédie-Française, en soirée,' prémière représentation de Lc, Pèlerin. Le spec-i tacle sera complété par Vieille Renommée et A quoi rêvenit les jeunes filles (service dO première).

Aux Variétés,, en, soirée, première reprë1^ senlation de Le Martyre de tt obèse.

Au Palais-Royal, en soirée, première re., présentation de Le Premier de ces messieurs* Au Music-Hall des Champs-Elysées, en

Suivant le balcon qui courait toutj4 long de la façade du château, il revint, sans être remarqué, jusqu'à son cabinet de travail qui était désert. Il s'assit de* vant sa table, tira de sa poche la lettre) qu'il y avait rageusement enfouie tout à1 l'heure, la défripa d'une main soigneuse, la rouvrit et sans la relire, pre-< nant la plume qui trempait dans crier, il ajouta « Tu vas venir à Milan où tu seras! très contente, ce pays étant très beau quant il moi, cela me rendra si heureux que j'en serai fou. Viens vite entendre la bonne musique et voir la belle Italie* Il ne lui manque que ta vue. Tu l'embel- liras il mes yeux. Tu le sais, quand ma Joséphine est quelque -part, je ne vois; Les accents d'un orchestre venaient, jusqu'à lui. Les fusées du-feu d'artif-ic-4': mettaient des auréoles autour des rnots que sa main griffonnait. “̃ Il replia. la lettre, la cacheta est sonna: Un officier d'ordonnance partit Çette lettre à Paris Qu'un cour-, rier parte cette nuit même

Puis à pas lents il revint. vers M balcon en face duquel l'apothéose du feu d'artifice illuminait la- nuit' d'une double inscription en lettres de feu « Evviva la Francia! Evviva l'Italia !'ti, Bonaparte leva les yeux au ciel et ilf lui sembla voir au milieu du champ; des astres scintiller plus vive l'étoil»- que tout à l'heure il avait vu naître et gravir les degrés du firmament 'RENÉ JE. ANNE 's

FIN

D'après le film d'Henry ROUSSELU,.


Soirée, première Tepreséntation de La Revue de M. Rip.

A l'Opéra, en soirée, reprise de Lohent- Au Music-Hall des Champs-Elysées, en matinée, répétition générale de La Revue de paris.

A l'Opéra

Demain, la Valkyrie sera chantée par Mlle Détnoùgeot, MM. Franz, Delmas, Mlles Ferrer, Lapeyretté et M. A. Gresse dans les principaux C'est M» Philippe Gaubert qui dirigera l'orchestre.

M. G. Ihillqui chantera mercredi pro. ctiâin le rôle de Roméo, aux côtés de Mil Faiiiiy Heldy, dans Roméo et Juliette. Bientôt, sans doute Mme Ganna Walsha Mao Cormick chaînera Rigotetto à l'Académie nationale de musique.

-Comédie-Française

Ce soir ,'dans, Paraître, M. Ledoux jouera pour la première fois le rôle d'Eugène Reidzell. Lundi, dans Xo Course dit fiambeau, Mme Dux jouera le rôle de Mme Fontenais pour la première fois et' NI. Chambreuil celui du docC'est M. Jean Croué qui a été chargé de remettre*8/Ja"scène*X(t Mère confidente, de MaParaitront il. la matinée supplémentaire de samedi prochain MM. Jacques Ffinoux, Rofer Monteaux, Paul Numa, Jacques Guilhène, ean W eber, René Simon, Yonnel Mmes Weber, Suzanne Devoyod, Ventura, Andrée de Chauveron, Marie Bell, Servière, Tania Fédor, ainsi qué M. Léon Grunberg, violoniste, et Mme l.uçy Guez, pianiste.

,11 est rappelé que toute la salle est à la disposition du public, l'abonnement étant termina'

.A l'Opéra-Comique

Miles Emma Luart, Sonia Pavloff, MM. Marcelin, Musy et André Allard seront demain soir, sous la direction de M. Georges L&uweryns. les protagonistes de Manon.' «Mardi-soir, la salle Favart donnera 1> dernière représentation l'e la saison des Noces de Figaro, avec Mme Ritter-Ciampi dans Je rôle (te.la comtesse. Là distribution du chef-d'ouvr» de Mozart, dont l'exécution sera dirigée par M. Maurice Frigara, réunira, en outre atmes Vailandri, Yvonne Brothler, MM. Roger Bourdin, Félix Vieuille et Dupré".

Les répétitions d'ensemble de Scema, l'ceuvye de MM. Alfred Baclielet et. Charles Méré, dflnt la répétition générale doit avoir lieu très px-oehaineinent, se poursuivent activement en présence et sous la direction du compositeur. Aujourd'hui, à 2 h. 30, dernière matinée de 'Azqïs, Je gros succès de.rire de MM. Georges Béir et Louis Verneuil.

Vendredi, en gala, au béné'fice du relèvement ,du franc, première 'représentation de ré Martyre de l'obèse, comédie nouvelle en trois actes de M. Alfred Savoir tirée du roman de M. Henri Béraud.

on peut dès à présent louer ses places (Télee"phone Gutenberg 09-92).

'Aux Capucines

Aujourd'hui, matinée et soirée du grand succès du jour Une Petite sans importance, aVec- M. Jean Périer, Mlles Mûûd Loty, Renée Rysor, MM. Hiéronimus et Ch. Deschamps. Au théâtre Femina

(Aujourd'hui dimanche, ainsi que Jeudi prochain,-» 2 h. 45, matinée du merveilleux succès LaPrisonnière, avec tous les créateurs Mlle Sylvie, MM, Pierre Blanchar et Jean Worms, avec M. Arvel et Mlle Suzanne Dan.tèsen tête. Rappelons que l'oeuvre triomphale, puissante et si étrangement audacieuse de M. Edouard Bourdet est représentée tous' les soirs à 8 h. 45 très exactement.

f/L' la 'Comëdie-Caumartin

:En'matinée et en soirée, deux dernières de v Dans sa candeur naïve, avec Mme Marthe M. Paul Bernard.

Une matinée exceptionnelle de La Riposte sera donnée jeudi prochain (Asoension) au Théâtre de Paris.. • Au nom du théâtre Aide et Protection, MM. Gabriel Imbert et Pierre Aldebert retiennent la,soirée du 26 mai pour la représentation sur la scène de l'Odéon de la pièce de M. Charles Esquier Le Pape Johannes. Cette date, définitivement arrêtée d'accord avec la direction d4j .second Théâtre-Français, ne saurait être changée.

Comme il. convenait, le congrès international de' la critique s'çst terminé avant-hier par un banquet présidé par le ministre dé l'mstruction publique ét des beaux-arts. Il n'y eut guère que trois discours celui de M. Paul Ginisty, puis celui de M. Lamoureux et enfin celui de M. Dunton-Green, l'éminent critique anglais. Ce ne fut pas, dit-on, le moins spiri. tueb des trois.

Dans L'Aiglon, à la Porte-Saint-Martin, le rôle de la comtesse Camerata sera tenu par Mlle Damiroff.

contrairement àce que pouvaient faire sup1 poser certaines rumeurs, M. Jules Berry n'a jamais dû abandonner la rôle de M. de SaintObin, qu'il compte jouer encore pendant de longs soirs au théâtre des Mathurins.

La saison prochaine, nous verrons à l'Eldorado Epinard gagne le Grand Steeple, de MM. Maurice Dekobra et André1 Heuzé.

M. Marcel Herrand fera partie de la distribution de l'Orph'ée, de M. Jean Cocteau, au Théâtre des Arts.

:Il se confirme qu'un nouveau théâtre va être construit à Passy. La salle en question, qui doit s'élever dans quelques mois rue des Marronniers, s'appellerait le Théâtre de la Muette.

M. René Fauchois vient de retirer sa Mort de Patrocle, qui avait été reçue à l'Odéon, pourra taire ereprésenter sur la scène de la Fédération du Spectacle.

Nous apprenons la mort de Mme veuve Charles Halbronn Elle était la mère de M. Marcel Halbronn, le sympathique co-directeur du' Journal lumineux. Ses obsèques auront Jieij aujourd'hui.

Dans la journée du 18 mai, avec le concours des commerçants de la rue Saint-Honoré, toutes .les vedettes du théâtre et du music-hall s'improviseront vendeuses et vendeurs dans lés"magasins de'ce quartier élégant. Une part importante du produit des .ventes ira à la Caisse de l'Union des artistes.

LA SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNÉS Sfr- l'Opêr*

Lundi, La Valkyrie; Mardi, concert Heif«tK. •– Mercredi, Roméo et Juliette. Jeudi, concert Kreisler. Vendredi, Lohengrin. Samedi, Faust. Dimanche, Rigoletto, Brocéliande.

la Comédie-Française

Lundi, La, Course du FlumMau. Mardi, Le Mariage de Figaro. Mercredi, Robert et Marianne. Jeudi, en; matinée, Les Femmes savantes. Vieille Renommée en soirée Le Mariage de Figaro. Vendredi, Vieille Renommée, Le Pèlerin, A quoi rêvent les jeunes tilles. Samedi, matinée poétique en soirée, Les Affaires sont les affaires. Dimanche, en matinée, Le Cid, L'Epreuve en soirée, Le Secret de Polichinelle.

Lundi, Manon. -Mardi. Les Noces de FiBaro. Mercredi, La Vie de bohème, Paillasse. Jeudi, en matinée, Lakmê, L'Invitation la valse en soirée, Le Roi d'Ys. Vendredi, Madame Butterfly, L'Enfant et les Sortilèges. Samedi, Tristan et Isolde. Dimanche, en matinée. Carmen en soirée, te Cavalleria Rusticana.

<A VOdêon

Lundi, Tartuffe, On ne saurait penser à tout. Mardi, L'Arlésienne; Mercredi, La Revue de l'Odéon. ,Jeudi. en matinée Tartuffe, On ne saurait penser il tout. Conférence par M. Ch. M. des Granges en soirée, Le Rosaire, Le Sanglier. Vendredi La Revue. de 1'Odéon. Samedi, en matinée, La Revue de l'Odéon-; en soirée, Le Marquis de Villemer. Dimanche, en matinée et en soiZée, La Revue de l'Odéon*

Au TRIANON-LYRIQUE

Lundi, Les Noces de Jeannette^ Le Caïd. Mardi, L'Amour conspire, La Filfé de Madame Angot. Mercredi, Rêve de Valsa. Jeudi, en matinée, L'Amour conspire, Miss Helyell en soirée, Les Noces d'Or, Le Caïd. VefiUredi, Véronique. Samedi, Lahnlé. Dimanche, en matinée, Véronique,; en soirée, La Fille de Madame Angot.

D'Avignon

Le cycle des représentations en plein air qui seront données cet été (jevant le Palais des Papes est ainsi composé le 3 juillet, La Fille de Roland le dimanche 4,'Les Burgraves le mardi 6, Le Chevalier Bayard, drame en quatre actes, en vers, de M. René Berton, enfin les 10 et 11 juillet, on représentera Aïda et Siqurd.

COMŒDIA commence aujourd'hui la pubii- cation (le La Poussière de Soleils, la nouvelle pièce de M. Raymond Roussel, dont une reprise aura lieu prochainement.

LA RENAISSANCE

^BB&0 Â LA KENAfSSÂNCS Location Nord 37.03

H» MOGÂDOR WÊÊË L'opérette trépidante

NANETTE

SUCCES TRIOMPHAL

Aujourd'hui, Matinée à 2 Il. 30, Soirée à 8 h. 15 THEATRE ALBERT 1er

Demain 10mai,à 8h.45 (1™ représentation) Les English Players joueront en anglais LE CARGO BLANC'

la pièce si audacieuse de Léon GORDON Immense succès à T^ondres et Il New-York ̃t»

Dans les Music-Jialls, Concerts ef chez les Chansonniers Ces matinées d'aujourd'hul

Aux Folies-Bergère, à 2 heures 30 à l'Olympia, à 2 heures au Casino de Paris, à 2 h. 30; au Moulin-Rouge, à Il. 30 au Music-Hall des Champs-Elysées, à 2 h. 30 à l'Apollo MusicHall, à 2 h 30 au Palace, à 2 h. 30 à l'Empire, à 2 Il. 30 au Cirque d'Hiver, à 2 h. 30 au Cirque Médrano, à 2 h. 30, même spectacle Ce soir •̃ '̃ Aux Folies-Bergère, à 8 h. 30, La' Folie du jour, hyper-revue de M. L. Lemarclland (MM. Dorville, Alibert Mlles Pépa Bonafé et Joséphine Baker).

A l'Olympia; à 8 h. 30, l'orchestre argentin Biancho-Bachicha la Mouraviova Alma | Renska Aimée Morin Gabriello l'épina; l'homme qui nage dans les nuages, etc. Au Casino de Paris, à S h. 30. Paris en fleurs (Maurice Chevalier, les Doljy Sisters iiivec Miles Yvonne Vallée, Dora. Duby; MM. ,Gabarocl1e. Pizella).

Au Moulin-Rouge, 8 Il. 30, La Revue )MistingucU (Mlle Mistinguett, M. Randall, les Forde sisters, M. Earl Leslie, Mlle Y. Legeay, ,les Kerva, MM. Doumel et Dréan).

Aux Champs-Elysées Music-Hall, à 8 h. 30, Elsie Janis Maria Valente, Jean Wiener et i Clément Doucet ou « le jazz à deux pianos » Misguett et Maxly, etc.

A l'Apollo-Music-Hall, à 8 h. 45, White et Manning VViel Lacey les cyclistes améri- cains les ballets de Lysana la troupe Breier Nathal Nibor Marguer. Gilbert, etc. Au Palace, à 8 h. 30, La Revue (le plus grand comique du inonde Grock Miles Dora Stroeva et Nina Payne).

A l'Empire (Wagram 60-58), Vanni-Marceux et Renée Destanges, de l'Opéra-Comique, dans une fantaisie musicale grand match de football 20 attractions.

Au Cirque d'Hiver (Roquette 12-25), à 8 h. 30. Les Fratellini: les Derviches. tourneurs avec leurs musiciens turcs et Senie Hanoum 20 attractions sensationnelles. EMPIRE MERCREDI 12 MAI

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Prix des places Loges, 1,000 et 500 francs fauteuils, '.00, 100 et 60 francs balcons, 50 et 40 francs galerie, 15 et 12 et 10 francs promenoir, 10 francs.

La recette intégrale sera versée à la Caisse d'amortissement.

Avis. Le nom de toutes les personnes prenant une place au Gala National sera mentionné sur une liste qui paraîtra dans tous, les journaux de Paris.

La Compagnie des autobus organise un service spécial de nuit après le spectacle pour toutes les directions.

Aux Folies-Bergère

Aujourd'hui, il pleuvra probablement. Mais que vous importe vous irez aux Folies-Bergère où triomphe la nouvelle hyper-revue de M. Lemarchand La Folie du Jour.

Matinée à 2 h. 30.

C'est M. Gesmar qui a dessiné les costumes de La Revue de. Pâris aux Champs-ElyséesMusic-Hall et sur les personnages de M. Rip, la verve dit jeune dessinateur s'est exercée avec un brio particulier. Ces costumes seront

exécutés sous la dirGctioji do Mlle Mistinguett.

Quant aux décors, ils seront brossés d'une manière fort originale par M. Paul Colin. Le thème du tableau illustré par les dessins de M. Sem -a été changé. Ç'est la contribution volontaire, commentée par M. Rip, qui en fera les frais. Avec quel esprit et quelle verve'l'un et J'atitre vont nous'montrer comment' les plus en. vue de nos contemporains souscrivent et leur décerner de ,plus comique des brevets de civisme..

En l'absence de Nille- Yvonne .Vallée, c'est Mlle Lily Scott qui;, dans la revue Paris en Fleurs, a'répris pendant quelques jours ses rôles au Casino de Paris, rôles dans lesquels elle a remporté un vif succès personnel de danseuse et 'de chanteuse.

NI. Jffë'Alex, qui fut, dans la revue. nègre, le partenaire de miss Joséphine Baker dont il. est devenu depuis le manager possède un ohien policier véritablement extèaordinaire, ..et qu'il destine, bien entendu au cinéma, .Cet intelligent animal répond an joli nom de Jicky et doit « tourner » avec M. Tramel, la semaine prochaine, un film intitulé Le Bouif errant.

D'ailleurs, Jicky est déjà presque célèbre et M Roger Lion vient de l'engager pour une de ses prochaines productions.

Bonne chance il Jicky et à son sympathique maître, qui règle en ce moment les danses de la Revue de Paris au Music-Hall des ChampsElysées.

bes Conférences

A l'Université des Annales (au Colisêe, 38, avenue des.Champs-Elysées)

Deux conférences sont annoncées pour cette semaine

Mardi, à trois heures, Une fête sous la Répar Mlle Cécile Sorel..

Vendredi également à trois heures, la Musique espagnole, par M. Prunières avec le concours !le Mmes Alicita-Félici et GinistyBrisson et de la célèbre danseuse Argcntin'a. M. Louis Gauthier, dont on a remarqué, dans un récent bulletin do l'Union des artistes, l'article si documenté sur l'éducation physique, fera dans l'après-midi du- vendredi 14 mai, à 4 h. 30, une conférence suivie de projections, sous la présidence de M. André Antoine sur l'Hygiène, l'Education physique et la Natation.

L'Union invite tous les comédiens, chanteurs et artistes de cinéma. à assister à cette manifestation scientifique dont ils ne pour- ront que tirer profit.

Mme Yvette Guilbert donnera les jeudis' 27 mai et 3 juin deux matinées salle Gaveau avec deux programmes différents et le concours de Mine Dussane, de la Comédie-FranÇ aise, La location est ouverte.

A l'Opéra, mardi soir, Il mai, dernier récital Jascha Heifetz. Billets à la salle, chez M. Du,rand et chez M. Dandelot.

Le jeune et célèbre chef d'orchestre norvégien, M. Olav Kielland, dirigera l'orchestre. de la Société des Concerts du Conservatoire le mardi 11 mai, en soirée, à la salle. Gaveau. Au programme Sigurd, Sletnbe, de J. Svendsen (première audition) Symphonie 35, de Mozart Don Juan, de Strauss Au Pays ,du Lotus, de Kieven (première auditien) ouverture des Francs Juges, de Berlioz.

Vendredi 21 mai, à 9 heures, salle Gaveau, Récital Nina Kochitz.

Le brillant disciple de Francis Planté, M. Gon.tran Arcoûet, et l'éminent violoncelliste ̃M. André-Lévy, donneront un unique concert le 18 mai en soirée, à 9 heures, salle Erard. Hier soir a commencé pour se poursuivre cet après-midi, à 4 heures, dans la salle du Conservatoire, le concours, Henriette Renié, qpi n'a lieu que tous lés trois ans et représente la plus difficile des épreuves pour les harpistes.

Mlle Solange Jean-Renié s'est retirée du lot des concurrentes, parmi lesquelles se trouvent une jeune Américaine et la nièce d'un grand compositeur.

La grève unglaise et la musique Vendredi soir, salle Gaveau, le pianiste bien connu M. Mark Hambourg devait donner un Mais M. Mark Hambourg était parti pour remplir un engagement à Londres. Il n'a pas pu prendre le train pour revenir chez nous et les amateurs parisiens de piano se sont heurtés devant les portes fermées de la salle .Gaveau.

La séance aura lieu 'dans quelaues jours. Taniri

LES CINÉMAS PETITES NOUVELLES

L'Association des amis du film français et la Tribune libre du Cinéma donneront, vendredi 14 mai, à la Maison des Centraux, 8, rue Jean-Goujon, une soirée dédiée au met.teur en scène français Donatien avec projection du Château de la Mort lente.

Jeanne Helbling, qui tourne actuellement ses dernières scènes dans Le Capitaine Rascasse, sous la direction d'Henri Desfontaines, vient d'être engagée par Luitz-Morat. La charmante artiste sera la vedette féminine du film be iuif-Errant, que l'excellent réalisateur va tirer du roman d'Eugène Sue. C'est Camille Horn qui interprétera le rôle de Marguerite dans le Faust que va prochainement réaliser le metteur en scène F. W. ̃Murnau ce sera, paraît-il, une véritable révélation. Gosta Ekmann tiendra le rôle de Faust Emil Jannings célui de Méphisto et 'notre compatriote' Yvette Guilbert sera dame Marthe M. Pierre Marodon, qui vient de terminer Voleurs de gloire, va prochainement commencer à Berlin L'Honneur de l'Autre, d'après la pièce de Sudernuinn. Les interprètes déjà engagés sont MM. Henri Baudin, Léon Bary, Mlles Germaine Rouer, Régine Bouet et une artiste allemande, Lotte Lewmann.

i– Les associations patriotiques du Reich ont adressé un appel aux fractions" nationaliste et raciste du Reichstag pour protester contre la projection dans divers établissements de Berlin d'un film bolcheviste intitulé Le Cuirassé Potemkine, qui, d'après elles, tendrait à l'agitation des masses et à la glorification de la mutinerie.

CONCERTS DU IQ MAI

12 h. Radio-Paris Il,?50 m.). Concert 1. Pans-Roubaix, marche (Ch. Girard) • 2. Espanita, valse (G. Bosey-Gibson) 3. Canzo. netta, solo de violon (d'Ambrosio) 4. BomComina) 6. Aubade, solo de violoncelle ( L. Delune) 7. Couches-tu donc chez ta tante (R. Nelson-G Eriol) 8, La Bohème, fantaisie (Puccini-Gauwin; 9. Arlequinade (Georges Bran), solo de piano, Marcel Briclot: 10. Premier sourire (Eugène Collet) 11. Le Jour parait, solo de violon (F. Fourment) 12. En Biscaye (Gabriel Marie-H. Ourdine) 13. Entr'acte gavotte (B. rIe Montavant) 14. Ver:maland, solo de violoncelle (Sandbv) 15, Romance pathétique (Gustave de Roeck)'- 16. Le Chemin du rêve (Ernest Gillet) 17. El Caritchi, fox trot (F. Wangermee).

13 h., Londres (365 m.). Récital d'orgue. 14 h., ROME. (425 m.). orchestre. 16 h. 45, Radio-paris (1,750 m.). Concert 1. On ne peut pas quitter Paris (Gracey) 2 Kiss of Spring (W. Rolfe) 3. Le Printemps vous commande (Murty Speranza-C4muzatj, chant Mme Gisèle Rismo 4. Ritorna (Carosio), violoncelle, René Dolé 5. Un poème dit par Maurice Landeau 6. Il Sogno (Perryl) violon, Louis Malsang 7. Un simple mot d'amour (Speranza-Camuzat), chant, Mme Gisèle Rismo 8. C'est la combine (Sylvano) 9. Une scène dès Bouffons de Zamacoïs Mme Suzanne Huberval, Maurice' Landeau 10. Galette de Narbonne fAudran) Il. Prière des Forêts (Côdini) Rose sauvage (Fall) 13.

Nicôlet

R. V.

Elle avait une robe à carreaux (Dufas), MM. Louis Malsang, René Dolé, Marcel Dents. 17 h. 15, LoNDREs (3C5 m.). Contes, chansons et solos de piano.

18 heures. LoNDREs (365 m.). Musique de danse.

19 h. 25, LONDRES (365 m.). Récital Schumann.

20 h. 15, Radio-Belgique (508 m.). Sélection de Véronique (Messager).

20 h. ,30. Radio-Paris (1,750 m.). Concert ̃1. Si j'étais Roi ouverture (Adam-G. Auvry), orchestre Radio-Paris 2. Poésies, Charlotte Mutel 3 Mélodies, Mme Dameux ,Witkowski 4. a) Largo (Tftrtini), b) Mélodie (RQsycki); c) La Source (Davidoff), M, Komo. rowski, au piano" M. Spinialski 5. a) Résignation (Paul Marinier), b) Le Mouchoir rouge, ae Vlwlet (Th Botrel), c) La Légende du 'Muguet. (J. Bestia.et Z.immermann), Mme Simone Doria 6. L'Enfant vrodigue (Debussy), «dus la direction de M. de Villers Lia, Edith Ariel Azaël, Lafôn Siméon, Chauvet orchestre Radio-Paris.

20 h. 45, Radio-Toulouse (430 m.j; Concert. h., P T. T. (458 m.). Concert 1. Capriccio brillant (Mendelsshon), Mlle Gilbérte Lecompte 2. Canzonella de concert Havdn). Mme Louise Sauvai: 3. Sonate (Haèndel), pour violon, Mlle Guérin-Desjar-dins 4, Elude, Sous bois (Staub), Mlle Gilherte Lecompte 5. Au mois resplendissant de mai. Mes larmes ont fait naître. Quand je regarde dans tes yeux, Je sanglotais en rêve (Scliumann\ Mme Louise Sauvai et Mlle I.e·compte 6. Cadcnco fJoachim). Valse (Brahms), Cortège (Lili Boulanger), Mlle Guérin-Desjardins 7. Hérodiade (Massenet), Mme Lonis*e Sauvai 8. Jardins sous la vluie (Debussy), Seguedilla (Albeniz), Mlle Gilberte Lecompte.

él h. 10, Tour Eiffel (2,740 m.). Concert. Sextuor do liarpes chromatiques de Mme Lina.Cantelon; Œuvres anciennes et modernes Sonate -pour violoncelle et piano, par Mlle Magdeleino de Campoënia et M. Manrice Schwaab Enhémérides dernière représentations du célèbre barvton- Fauré dans son rôle de Don Juan, h l'Opéra Notice et audition de M. Dangcs. de l'Opéra Première d'Ariane et Barbe Bleue fDukas). notice et auditions VApprenH Sorcier (P. Dukas). h., LONDRES (3G5 m.). Musique 'de chambre et poésie.

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L'Omnium Foncier, 49, avenue Hoche, Paris. FAITS DIVERS M. Charles Bertaud, juge d'instruction, a procédé, hiei' après-midi, à l'interrogatoire définitif de M. Albert Lancel sur les circonstances du drame au cours duquel, le 21 janvier dernier, il tua M. Robert Marge, 7, rue de Chazelles.

M. Lancel, qu'assistaient M0» Paul-Boncour et Suzanne Blum, à qui le juge a donné connaissance des dernières dépositions recueillies et du rapport des experts, a fourni des explications complémentaires.. Le dossier va être transmis au Parquet en vue du réquisitoire définitif.

Un cadavre dans une écluse L'éclusier du Port-à-l'Anglais, à Vitry, a repêché, à onze heures hier matin, dans l'écluse le corps d'un homme sur lequel on a trouvé des papiers au nom d'Alfred Venouil, cinquante et un ans, négociant en bestiaux, et boucher, demeurant à Crest, dans la Drôme.

La victime porte dans la région occipitale gauche une longue plaie qui intéresse le crâne et qui provient, croit-on, d'un instrument tranchant.

Dans ses poches était une sacoche de marchand de bestiaux contenant, avec de nombreux papiers d'affaires, oe somme minime de 30 francs. Le porte-billet ne contenait que quelques papiers. Il y avait un carnet de chèques du Comptoir d'Escompte de l'agence de Crest.

M. Ventuejol, commissaire d'Ivry, croit à un crime.

C'est M. payre, juge d'instruction, qui est chargé de l'information concernant cette affaire.

Le juge a envoyé une commission rogatoire au Parquet de Die (Drôme pour rechercher ce que M. Vernouil venait faire à Paris et les sommes qu'il avait emportées.

Le magistrat instructeur a chargé le docteur Paul, médecin légiste, de procéder à l'autopsie.

Vol de denfelles

M. Antonio Locatelli, cinquante et un ans, commerçant à Florence, actuellement de passage à Paris, a signalé à la police qu'entre le 5 et le 7 courant on lui avait dérobé, dans une exposition qui se tient actuellement dans le quinzième arrondissement, une caisse renfermant pour 60,000 francs de dentelles et de lingerie. 'Deux passants écrasés

par un camion

Boulevard Bonne-Nouvelle, à la descente de la rue de la Lune, un camion-auto a heurté et renversé Mme Jeanne Muller, vingt-cinq ans, employée de commerce, demeurant 82, route des Petits-Ponts, à Pantin, et M. Georges Pyckerdaert, cinquantehuit ans, représentant de commerce, 8, rue Sarrette.

Tous dew, grièvement blessés, ont été admis, Mme Muller Lariboisière, et M. Pyckerdaert à l'Hôtel-Dieu.

Tragique discussion

Au cours d'une discussion rue Jules Vallès, à Saint-Ou9n, le sujet italien Marius Cioni, trente-cinq ans, débitant de boissons, même rue, 83, a frappé de quatre coups de couteau le manoeuvre Manoël Rodriguès, sujet portugais, 64, allée de Seine, à Issy-les-Moulineaux. Ce dernier a été admis à Bichat. Le meurtrier a été prié de se tenir à la disposition de la police. A. Magne

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QUE VALENT LES BIJOUX «n 1926

L'insouciance avec laquelle se traitent les aifaires de bijoux est vraiment incroyable. Aussi les regrets chez les vendeurs sont-ils souvent amers, et parfois justifiés.

Que peut-on faire pour y remédier ? Seuls, nous avons publié, jusqu'à présent, le cours officiel des métaux précieux, et, ainsi, aucune méprise n'est plus à, craindre, en ce qui concerne l'achat et la vente de l'or, platine et argent. Le succès de cette publication nous a incités à faire paraître une cote officieuse, il est vrai, mais aussi exacte que possible, des prix pratiqués dans le grand négoce pour le brillant.

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Nous nous excusons de ne pas coter émeraudes et Iierles fines leurs variétés étaut par trop nombreuses. Seule une,expertise peut préciser. Il en est de même pour les brillants blanc bleu très haut cotés. En raison de l'instabilité des changes, nous expertisons sur. demande en dollars ou florins. ̃ S. et Il.

La Vie aux Champs Les tendances du marché du blé La race 'd'Abondance

Comme chaque année à pareille époque, on songe à la « soudure ». On se demande si nos réserves en blé nous permettront d'assurer, les besoins du pays jusqu'à la prochaine récolte.

Disons tout d'abord que les disponibilités mondiales sont largement suffisantes pour couvrir les besoins probables des pays importateurs jusqu'aux prochaines récoltes.

Ces réserves peuvent être évaluées à 200 millions de quintaux, alors que les besoins à envisager, autant qu'on peut les préciser, n'excéderaient pas 170 millions de quintaux. Un stock disponible très important existerait donc en fin de campagne. Par conséquent, de ce côté, aucune inquiétude.

Voyons maintenant quelles sont lés prévisions en ce qui concerne la France. Rassurantes, hâtons-nous de Le dire on considère généralement que nos disponibilités en réserve permettront de boucler la campagne sans qu'il soit besoin de recourir (ce ne 'serait tout au plus que dans une très faible mesure) à la coûteuse importation.

Quant à la situation du marché mondial, voici ce qu'elle était au début du mois. Les prix ont marqué en général une tendance à la hausse, pour fléchir dans les derniers jpuis. En somme, marché nerveux, impressionnable. Il n'en peut guère être autrement, en raison des facteurs de haussent l'ac:- tion, s'exerçant en sens contraire, provoque des fluctuations inévitables. facteurs, l'Association général des producteurs de blé nous les a très clairement résumés.

Les facteurs de baisse sont les suivants

Etat satisfaisant du stock mondial qui laisserait, d'après les estimations officielles, un report de 25 à 30 millions de quintaux sur la campagne prochaine. Très bonnes nouvelles de la récolte des Etats-Unis qui, on le sait, joue un rôle de premier plan sur l'orientation des cours des marchés américains. Faiblesse mondiale de la consommation du pain, qui a retardé ©t diminué les demandes des pays importateurs. Il existe, d'autre part, des facteurs de hausse dont il convient de tenir compte Demande croissante des pays importateurs européens..Ceux-ci, éloignés du marché par les prix élevés, par la mévente de la farine, sont obligés d'y revenir. L'Allemagne, la Pologne, exportateurs au début de la campagne, font maintenant d'assez gros achats qui vont influencer le marché.

Demande importante des importateurs extraeuropéens.

De plus, l'Argentine ne pourrait pas exporter pendant cette campagne plus de 30 millions de quintaux, au lieu de 36 à 37 comme on l'avait espéré.

Il semble, en résumé, que la tendance du marché mondial est plutôt à la baisse qu'à la .hausse. La résistance à la baisse va probablement persister encore quelque temps en face des besoins immédiats des pays européens, mais la baisse reprendra ensuite le dessus, surtout lorsque la réouverture-de la navigation sur les fleuves permettra au Canada d'exporter les disponibilités importantes qui lui iestent. Si les cours mondiaux sont restés en moyenne sans changements pendant le mois de mars, il n'en est pas de même des prix exprimés en francsnpapier sur les marchés étrangers et dans les ports français, qui ont suivi la progression des changes, rendant impossible toute importation. D'une manière générale, notre marché 'intérieur reste soumis à l'influence artificielle des changes.

Quelqu'un m'a demandé un jour « Qu'entendez-vous par la race d'Abondance ? Pourquoi cette appellation prometteuse et fascinatrice ? » Je compris que ce mot « abondance » éveillait chez lui je ne sais quelle idée de qualités prolifiques exceptionnelles ou de lactation prodigieuse. Le plus drôle, c'est que notre homme se tenait pour un agronome émérite. N'avait-il pas été candidat candidat malheureux, d'ailleurs à l'Académie d'agriculture ?

Je vous certifie que je n'invente rien, je cite.

Loin de moi la¡penséé que certains de mes lecteurs soient enclins à prendre le Pirée pour un homme et la petite ville d'Abondance (Haute-Savoie) pour. la corne au même nom. Pourtant, ce souvenir m'autorise à croire que la race d'Abondance n'a pas la notoriété qu'elle mérite. Je profite donc du loisir que l'actualité me laisse aujourd'hui pour vous dire deux mots de cette race insuffisamment connue en dehors de son aire géographique..

C'est sur la rive française ;dû lac 'es

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Genève qu'on la rencontre, particulièrement dans la vallée d'Abondance qui lui! a donné son nom. Le Chablais, surtout l'arrondissement de Thonon, en est peuplé, mais on la trouve aussi dans les arrondissements de Saint-Julien et de Bonneville et même dans une partie de, celui d'Annecy, où elle est mélangée avec la race tarine.

De tout temps, la vallée d'Abondance- a été renommée pour les qualités de son bétail bovin; mais c'est surtout depuis une vingtaine d'années que ses habitants! ont orienté leurs efforts du côté de la1 production laitière. Diverses causes y, ont contribué l'emploi de plus en plus restreint de la paille de seigle pour la construction des toits de chaume, la pé-' nurie de main-d'oeuvre, le développement donné à l'emploi ;des engrais chimiques, ont amené l'extension des cultures fourragères prairies artificielles et prairies naturelles ont gagné taus les. jours du tèrxa,i^a,loïs que a, ̃̃ par. suite, pris le plus grand essor et l'industrie laitière est devenue pour le pays une source de richesses.

Faute de moyens de communication, rares en ces régions montagneuses, nla. race demeura longtemps confinée dans son pays d'origine. Aujourd'hui, les. transactions sont devenues plus faciles aussi constate-t-on un mouvement d'ex-, pansion très marqué. D'importants' achats sont faits dans le Chablais par les agriculteurs de l'Isère, de l'Ariège et d'ailleurs. Je pourrais citer tel propriétaire de l'Aube qui, au cours d'un voyage dans 'les principaux" centres de production, fut tellement séduit par les qualités de cette race, qu'il n'hésita pas à en garnir ses étables. Il n'eut pas à le regretter. La variété du Chablais est maintenant appréciée dans tout le Midi. L'Algérie et la Tunisie la recherchent aussi.

C'est qu'elle se recommande par des qualités de premier ordre vigoureuse et robuste, habituée au rude climat de la montagne, elle est rustique à souhait et d'un facile entretien. Ses facultés laitières la, font rechercher des laitiers nourrisseurs on peut compter sur'un rendement annuel de 2,500 à 3,000 litres. Comment se fait-il que, justifiant de telles qualités, la race d'Abondance ait mis si longtemps à conquérir la faveur du public ? C'est que les éleveurs du Chablais ne songeaient pas à sélectionner leurs animaux, de là un manque d'uniformité peu favorable au commerce d'exportation. Aujourd'hui il n'en est plus ainsi. Grâce à l'initiative de la Société d'agriculture de Thonon, la race est officiellement classée dans les concours; elle a conquis ses lettres de no- blesse et possède un Her'd Book spécial. La race d'Abondance appartient au, type. jurassique. Elle s'en différencie pourtant par quelques caractères spéciaux qui lui donnent une physionomie bien à part. De taille moyenne, basse sur jambes, pourvue d'un pelage pie- rouge avec larges taches blanches, elle se distingue nettement des vaches fribourgeoises, bernoises et monthebardes le mufle est rose, les cornes légères, un peu arquées en avant, sont d'un jaune rougeâtre le blanc qui entoure les yeux forme, si j'ose dire, comme des lunettes. Ces caractéristiques dénotent une sélection de plus en plus soignée. C'est ainsi qu'un sujet portant la moindre tache noire sur la robe, le mufle, les cornes ou les sabots, se voit impitoyablement refuser l'inscription au Herd Book. Les acheteurs qui fréquentent les foires de Thonon sont donc certains d'y trouver des animaux répondant à un type, bien déterminé et descendant dô parents inscrits sur les livres généalogiques. Il s'agit maintenant de savoir si,, dépaysée, là vache d'Abondance ne perd pas beaucoup des qualités par lesquelles elle se recommande. Non, elle conserve assez longtemps son lait et s'adapte à son nouveau milieu pourvu qu'elle rer çoive la nourriture qui lui convient.. On voit que si la race d'Abondance ne doit pas son nom à la supériorité de ses facultés laitières, elle justifie par la prodigalité de son lait l'erreur du naïf abri:culteur dont je vous, parlais tout à Ch. Brillaud de Laujardière Directeur général du Syndicat central,

des Agriculteurs de France,


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La Koln'ische Yolkszeilung vient de publier un article sous le titre « .Comparaison des statistiques françaises et allemandes ». Il En ressort que les résultats obtenus par les compagnies françaises sont supérieurs aux résultats des compagnies d'Outre-Rhin. Au point de vue transport des passagers les statistiques allemandes peuvent donner une idée fausse des progrès de l'aéronautique marchande. La compagnie Junkers, en effet, compte dans le nombre de personnes transportées celles qui ne font que de courts Vols circulaires d'agrément, tandis que dans les statistiques françaises ne sont comprises que les personnes transportées parle' trafic régulier.

Pour les marchandises, les chiffres sont jilus' éloquents. Les avions Junkers, en 1925, ont transporté sur leurs lignes de l'Europe centrale et orientale 625 tonnes de poste et ide marchandises.

Mais la Société française,« « Air-Union » seule n'a pas transporté moins de 651 tonnes de colis dans le même laps de temps sur ses lignes Paris-Londres-Paris, Bruxenes-Anisteorlerdam et une autre société française «' Laté- colère » a transporté, toujours en 1925, entre la, France et ses colonies africaines, 150- tonnes de .courrier postal, sans compter le trafic en fret et passagers.

Ce qui ne veut pas dire que nous puissions nous endormir sur notre avance momentanée. FOOTBALL

La finale de la Coupe de France se dispute aujourd'hui au stade Olympique de- Colombes, il 15 heures. Elle met aux prises l'Olympique de Marseille déjà victorieuse en 1924 et J'A. S. Valentigney, révélation de la saison. Les équipes seront composées de la manière suivante

Olympique de Marseille. But Seitz Paul arrières DurbecAimé, Jacquier Jean demis Subrini Louis, Clère Ernest, Blanc Raoul; avants Dewaquez Jules, ,de Ruyrnbecke Douglas, Boyer Jean, Crut Edouard, Gallay Maurice.

A. S. Valentigney. But Entz arrières Lovy, Simonin demis Rigoulot, (ion, Richard avants Gredy, Van Praet, Chavey, Heanni, Gigôux.

Il serait difficile de trouver en France deux équipes offrant plus de contraste nue celles qui seront en présence cet après-midi.

L'Olympique de Marseille est une équipe d'élite dans laquelle 'se trouvent quatre internationaux encadrant des footballeurs de classe l'A. S. Valentigney est- l'équipe d'un village où les joueurs, tous 'recrutés sur place, ont appris eux-mêmes, sans exemples, sans conseils. Ils doivent leurs progrès il leur vie rustique, l'assiduité de leur entraînement et surtout il la lihre disnosition d'un stade. Ils ne possèdent ni la technique, ni la tactique des Marseillais leur méthode est simple, leurs ressources limitées.

Il est des sportifs qui prétendent que les deux équipes ont des chances égales. Ce n'est pas notre, avis. L'Olympique de Marseille doit triompher. aura réalisé une excellente performance s'il oblige l'O.M. à s'employer à fond et à se contenter d'une victoire de Justesse,

L'A. S. Valentigney à la juger telle qu'elle s'est comportée devant Vitry serait un onze moyen de notre pavs, qui rloit être battu nettement par l'Olympique surtout si celui-ci joue comme il l'a fait contre Quevilly et le Stade Français

Le match sera arbitré? par M. Balvay. Les arbitres de touche seront- Hanriot et Girardin. Il sera nrésidô nar NI. Rimet. président de la' Fédération française et de la Fédération internationnle de football.

Au cours du congrès de Rome la fédération Internationale. de football association a voté le texte suivant sur le remboursement du manque il fra^ner

.« Le remboursement du manque à gag, *>r est interdit, sauf en des cas strictement exceptionnels qui seront -établis par les fédérations ,qui le jugeront nécessaire étant, entenrtu oue ce remboursement du manque à gagner ne pourra jamais être la totalité du salaire et qu'il ne pourra jamais être pratides conditions telles que le joueur soit tenté de préférer le snort à son travail » Les règlements des fédérations qui artopferont ries exceptions de Pire-nréalarjement approuvées parle Bureau (de la F.I. F.A.'iJenuel aura à tenir comnte nour l'anpréciation du nombre de jours desliens de chaque pays et:du principe ci-dessus indiqué: »

RUGBY

te match Paris-Languedo'c se joue cet après-midi au stade Bergeyre, à 15 heures L'an dernier, après une partie toute de jeu ouvert, la. victoire était revenue aux Languedociens. Ils gagnèrent par 40 points à 31 ce qui témoigne éloquemment du nombre des offensives victorieuses de chaque team Qui des deux gagnera demain ? Le pronostic est difficile à, formuler. peut-être que les Parisiens seront victorieux du fait que leurs avants paraissent supérieurs à ceux de 1 équipe languedocienne et que dans l'en.semble, l'équipe méridionale n'est pas aussi redoutable. au'elle eût pu l'être.

ATHLÉTISME

« ^chprnpjonnats .d'Académie se- déroule- mai dans chacune des' seize

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académies de France. Les championnats de France scolaires proprement dits' auront lieu iL Paris le 30 mai sur le terrain. du Stade Français, au parc de la Faisanderie, dans le bois de Saint-Cloud.

LAWN-TENNIS

La Coupe Davis^h l'occasion de son premier tour. opposait à Amsterdam' les équipes de Hollande et de Belgique.

.Les deux premiers simples ont .donné: une victoire il chaque équipe Washer (Belgique) triomphant de Van Lenneps (Hollande), par 6/4, 3/6, G/3, 6/3 et 6/2, tandis- que Timmer (Hollande) s'assurait le meilleur sur Laloux (Belgique), par 6/1, C/0 et.6/1. GOLF

Une erreur rie date s'est glissée, dans notre dernier crommuniqué au sujet de la Coupe Fem!na. Ce championnat de golf pour dames nées-eu France se disputera, le mercredi 19 mai, et non le vendredi 21, comme il avait été annoncé. Rappelons que ce tournoi aura lieu sur les links de Chantilly. Mlle Simone Thion de La Chaume, gagnante de cette épreuve depuis deux (toit y participer cette année encore.

Par suite de la générale anglaise, le Championnat international des dames d'Angleterre, qui devait commencer le 10 mai sut: les links de Harlich, dans le Pays de Galles, a été renvoyé à une date indéterminée.

.Sur les links du Golf bordelais," lu. dernière médaille mensuelle des messieurs, .disputée par onze concurrents, a été gagnée par-M. P, Danieux (12), avec le score net de 64. Venaient ensuite MM. Jeunes, 68 Loreilhe 69 Dubédat, Veen, 70 R. Samazeuilh, 71 J. Las. sus, 71. Jacq. Samazeuilh, 73 Hartmann, va. Un handicap contre normale a réuni vingt et un engagements..Résultats1.

MM. F. Arné, ail square A. Chauvot, 1 down Yahn Lequellec, 2 D. Guestier, 2 A. de Via], 4 E. Riquier, 4 X. de LabordeNogu-ez, 4 1). Varon, E. Loreilhe, 5 Hartmann, 6 fianiel-Lacombe 6 E. Dtibédat 8 down.̃ Dames: Mmes R. Samazeuilh, 5 Coutant, 6 A. Johnston, "7 Mlles iDarrieux, 9 A. Schyler.'lO COURSE A PIED

Le prix manchet se disputera en lever de rideau de la finale de la Coupe de France -et au cours de la mi-temps.

Voici l'horaire des différentes épreuves 11 heures. 110 mètres haies 3 séries de cinq

14 h. 15. 100 mètres 3 sé.ries de cinq Il. 110 mètres haies 3 finales 14 h. 40. 100 mètres 3 finales

15 h. 45. A la mi-temps du match de football, 400 mètres 3 séries de cinq;

16 h. 45. 400 mètres 3 finales

17 heures. 1,500 mètres.

BASKET-BALL

La finale du championnat de France se disputera cet nprès-midi aux arênes de Lùtèce, entre Le Foyer Alsacien ,de Mulhouse, champion d'Alsace et tenant du titre depuis deux ans et l'Association Sportive Saint-Hippolyte. Les équipes se présenteront 'comme suit- Foyer Alsacien de Mulhouse (maillots vio.lets; insigne U.F.A., culotte blanche), Avants Aberlen, Tondeur (capitaine) centre Gardner arrières Budler et Grisez. Association Sportive Saint-Hippolyte (maillots noirs, parements -jaunes). Avants Barrachon et Desruelles centre Verdeaux (capitaine) arriéres André et Saint Marc La parfie sera arbitrée -par M. le capitaine Peaupui., président de la commission des arbitres, assisté Par M. Derrv éomme juge et MM." Walter et Blanquet comme arbitres de touche.

TIR

Le Pistolet. -Résultats de là dernière réunion

Au pistolet M. Sattler et le capitaine Foucher.

Au revolver M. Charton et le lieutenant Mazaud.

DIVERS

Le bureau du comité national des sports convoqué le mercr,edi 12 mai, examinera au cours de la séance la question d'un appel à adresser à tous les sportifs et à toutes les associations sportives, en vue d'apporter la collaboration de la jeunesse sportive à l'assainissement de la situation financière par le relèvement du franc.

L'U.F.F.S.A, a tenu vendredi sUn assemblée générale ordinaire au cours de laquelle il fut procédé à '• l'élection dit bureau- de l'Union. Les votes eurent lieu au bulletin secrét.

M. Henri Paté fut élu président.

MM. Jules Rimet (F.F.F. Association) et Jean dé Castellane (F.F. Natation) furent élus vice-présidents.

M. Marcel Delarbre (P.F. Athlétisme) se vit confier le Poste de secrétaire général. .M. Pierre Gillou (F.F. Tennis) fut élu trésorier:

On proCéda ensuite à l'élection de dix membres du bureau. Furent élus

MM. Paul Méricamn /F.F. Athlétisme). James Frèrejacques (F.F. Natation), J,.Genet (F F. Athlétisme), Gineste Fernahd (membre du conseil), P Georges Picot (F;F. Athlétisme), Caudron (F.F.F. Association), Peroud Albert (P'.F. de Lutte amateur), Vanier André (F.F. Georges Drigny (F.F. Natat-ion).

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AUJOURD'HUI

FOOTBALL

Finale de la Coupe de France A 15 heures, à Colombes, Olympique de Marseille contre A.S. Valentigney.,

RUGBY

A 15 heures, au stade Bergeyre, ParisLanguedoc.

ATHLETISME

A 10 heures, à Colombes, Prix Blanchet. CYCLISME

A 2 heures, à Suresnes, Paris-Nantes. A 6 h. 45, à Saint-Denis, Paris-Lille. A 7 h. 15, à Arcueil, quatrième étape du Critérium Alcyon (Paris-Orléans). A 8 heures, à Douidan, brevet militaire des 50; 100 et 150 kilomètres. A 14 h. 30, au Vélodrome d'Hiver (et non au Parc des Princes), match Omnium et prix Charles Brécy de demi-fond. A 14 .heures, à la piste municipale, réunion organisée par la Pédale Charentonriaise.. AVIRON

A 14 h. 30, à Cotirbevoie-Asnières, journée des Fondateurs.

BASKETT-BALL

A 14 heures, aux Arènes de Lutèce, finale du championnat de France entre le Foyer de Mulhouse et l'A.S. Saint-Hippolyte.

WATER-POLO

.Championnat de Paris à Il h. 45, à'- la piscine Hébert, C.N.S. contre C.N.P. à 10 heures, à la piscine de la Gare, et à 11 h. 30, la piscine de la Butte-aux-Cailles, matches de première division.

AUTOMOBILISME

A partir de 9 h. 30, journée des records, à Georges Bruni

SI ON APPLIQUAIT LE CODE DE LA ROUTE Comme, le signale très justement le Gaulois dans son article du 29 avril, il est inadmissible de rencontrer encore sur les routes des automobilistes dont les projecteurs ne soient pas en règle avec le « Code de la Route ». MARCHAL rappelle à 'ce sujet gne ses dispositifs n CODE», normalement réglés, éclairent' parfaitement et n'éblouissent pas. Demander la notice n° 10 G, 134, 'avenue Malakoif, Paris.

LES COURSES AU BOIS DE BOULOGNE

Dimanche, 9 Mai

Les courses commenceront à 2 heures NOS PRONOSTICS

Prix de Vaucresson réclamer, 10,000 f r. 2,000 m.). Fanfreluche, Monna Vanna. Prix de Pontchartrain (15,000 fr., 2,400 mètres). Guzman II, Fergus.

Prix Hocquart (Poule des produits, 30,000 fr., 2,400 m.). Soubadar, Darial. Prix du Cadran (200,000 fr., 4,000 ni.) Tomy II; Tric-Tmc.

Prix de Louveciennes m.). Sganareltc, Couscous.

Prix d'Auteuil (Handicap, 15,000 fr., 1,800 m.). lloi d'Argot, Saragosse. AU TREMBLAY

Samedi 8 mai

RÉSULTATS

Le programme que nous offrait hier la Société de Sport de France était attrayant, aussi malgré un ciel plein de menaces, l'assistance était-elle très nombreuse. Les deux Biennaua; les prix Chloé et Daphnis, le premier pour les pouliches, le second pour les poulains, ont donné lieu à des'conrses très intéressantes dans le premier,. Régalette incapable de faire un train suffisant pour Etoile d'Argent, ,sa camarade de boxe, celle-ci s'est trouvée prise de vitesse à la fin par Princessina qui dans une course menée à grande allure eût été incapable de venir placer sa pointe de vitesse. Dans le,prix Daphnis, le train a été rapide, et c'est ce qui a permis à Ptolémy de venir battre à la fin très facilement Ravageur, et Orange Pip qui, épuisés par un effort trop hâtif, n'ont pu lui opposer aucune résistance sérieuse.

Dans le prix Melbourne, l'épreuve capitale de la journée, Olibrius, auquel onopposait sans raison plansible Scam^ndre, l'a emporté sans lutte après avoir mené dé bout'en bout

Les autres vainqueurs, Benbecula et Wonderfull, ont battu avec une égale dé-: sinvolture les adversaires qui leur étaient opposée dans lai; prix Emma et Solon. DÉTAILS

Prix Winkfield (à réclamer, 8,000 fr., 1,400 mètres) 1. Kymris, à M. A. Vogôle (Esling) 2. Esplandian; M. H. Poinsot (Semblat) Murgaret Ogilvy, à M. Pierre Wertheimer (Keogh). 13 partants. 5 longueurs 3 longueurs. Pesage.: Gagnant, 98. Placés, 22 50; 20 50; 20. Prix Emma fr., 2,000 mètres) :1. Benbecula, à M. A. Ferry (Ferië) 2.. Sans Peur VII, a M. E. Diggle (Semblat),

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Nouvelles en peu de mois De Nico Des perceurs de muraille ont cambriolé, la nuit dernière, la bijouterie Mayer,' place Masséna et ont emporté pour cent ̃; mille francs de bijoux.

De Rennes Deux jeunes gredins de dix-sept ans, Guillaume, et Fautrel, ,qui as,sassinèrent Mme Bertrand, à Vivier-surMer, ont été condamnés à 15. ans de tra- vaux forcés par le jury d'Ille-e.t- Vilaine. De Marmande Expulsé par le pro- priétaire de l'immeuble qu'il occupait et ne pouvant trouver un nouveau logement, un vieillard üe soivante-dix-huit ans, nammé Biroley, s'est pendu.

De Chalon-sur-Saône Les pluies abondantes tombées sur la région ont provoqué une crue rapide de la Saône, qui, à Chalon, monte de 3 centimètres à l'heure. D'EpinaI: Le. tribunal correctionnel a condamné à vingt ans de détention dans une colonie pénitentiaire Georges Noël, quatorze ans, qui le 17 janvier à Clerjus, assassina ses patrons, M. et Mme François, pour les voler.

De Troyes La nuit dernière, le thermomètre est descendu à -^6° dans les régions yiticoles de Bar-sur-Àube et de Barsur-Seine. La récolte est sérieusement compromise. Les jardins et les vergers ont,également beaucoup souffert.

De Charleroi Le mineur Emile Devrise a été enseveli par un éboulement aux mines de Gelly. Un porion a été grièvement blessé en se portant à son secours. DÉPLACEMENTS & VILLÉGIATURES des Abonnés du « Gaulois »

Pierre de Chazelles, à la Champfortière. Florentin Debranâ, à Dijon.

De Fourtou, au château de Fontenelle. Veuve Hazard, à Lille.

De Yrigoyen, à Vichy.

Mlle M.-M. Sallandrouze de Lairiornaix, Londinières.

De Bataille de Sévignac, à' Bruxelles. Baron d'Halloy, au château de Beaucë. Lanoé Villène, à Andernos.

Henri Marion, à Gevrey-Chambertin. Jean Puchulu, à Aix-en-Provence. RENTRÉES A PARIS

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Mise en marche, deux fois par semaine, entre Capdenac et Toulouse, avec correspondance TessoimiÈres de ou pour Albi, d'un nouveau train express prolongeant les trains .71 et 66 de ou pour Paris.

Aller Paris-Quai d'Orsay dép. 19 h. Capdenac air. 6 Il. 26 Capdenac dép. 6 h. 36 (les jeudis et.dimanches) Albi arr. Il. 24. Albi dép. 8 Il. 21 Toulouse arr. 10 h. 44. • ̃ Retour Toulouse dép. 15 li. 00 (les lundis et jeudis) Albi arr. 16 h. 55. Albi dép. 15 h. 51 Cupdenac arr. 18 h. 16. Capdenac dép. 18 h. 27 (tous les jours) Paris-Quai d'Orsay arr. 5 li. 39.

Les nouveaux trains bi-hebdomadaires desserviront les principales gares centre Capdenac et Toulouse.

Report de PARIS-QUAI D'ORSAY

à PARIS-AUSTERLlTZ de certains trains express

La gare de Paris-Quai d'Orsay, dont il n'eut pas possible d'étendre les installations souterraines, devient insuffisante pour.assurer, dans les meilleures conditions, un mouvement rapidement croissant de voyageurs do banlieue, et de grandes lignes.

En vue de pallier à cette situation, la Compagnie d'Orléans avait été déjà dans l'obligation de reporter à sa gare d'Austerlitz le départ de deux trains express se dirigeant l'un sur l'Auvergne (train 89 partant à 19 h. 47), l'autre- sur Bordeaux (train 25 partant à 21 h.j. Cette année, à dater du 15 ttiai courant, il en sera de même du train express 51 qui assure les relations de Paris avec les lignes de Toulouse nar Capdenac et de Limoges à Périgueux et Agen. Ce .train partira, de la gare d'Austerlitz à 7 h. 42.

Pour permettre à cette gare de suffire aux charges nouvelles et probablement appelées ̃â augmenter encore qni vont lui incomber, des trauvaux très importants sont en cours: Il est bon d'ailleurs de remarquer que, si la gare d'Orsay était ,très appréciée des voyageurs pour sa proximité du centre de Paris, la gare Plus éloignée que la 'gare' P.-E.-M.. qui lui fait face 'de-l'autre, côté de la Seine.

Les plus belles fourrures et les plus riches vêtemente d'occasion se trouvent chez Mme MARY, 81, avenue Mozart (AUteuil 10-67), métro Jasmin, qui achète à domicile les belles garde-robes Dames et Messieurs, Lingerie, Fourrures, Ameublejnent.'

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Ancien Chef de la Sûreté de Paris, Renseignements Enquêtes. PARIS 8, rue de Berri arr;). I l?ftlV DETECTIVE, anc. Inspect. LLUI^I LLUIiI principal Police judiciaire, 89, r. Ampère. Tél. Wag. 78-08 (9 à 12 et 5 à 7)

AVIS FINANCIER

COMPAGNIE UNIVERSELLE

DU

CANAL MARITIME' DC SUEZ Les actionnaires sont convoqués en Assem. blée générale pour le lundi 7 juin deux heures précises, 8, rue d'Athènes, à Paris. 1/ Assemblée générale est composée des- Actionnaires," propriétaires d'au -moins vingt.einq'actions de capital ou, de jouissanc;e, ayant, au plus tard le mercMldi juin, justifié au domicile administratif île la Compagnie, 1, rue d'Astorg, iL Paris, du dépôt (le leurs titres, soit dans les caisses administratives, soit dans les" .établissements et maisons de banque agréés.. par la Compagnie.

Chemins do fer de Paris à Orléans et du Midi La traversée la plus courte dans les eaux les mieux abritées par la Compagnie de

Navigation Mixte (Cie Touache)

a) Port-Vendres-Alger

Aller. Départ de Port-Vendres le dimanche à 10 heures. Arrivée à Alger le lendemain à 11 heures.

Retour. Départ d'Alger le mercredi il. 16 heures. Arrivée à Port-Vendres le lendemain à"j5 heures.

b) Port-Vendres-Oran

Aller. Départ de Port-Vendres le lundi à 10 heures. Arrivée à Oran le lendemain à 19 h. Retour.- Départ:d'O.ran]e jeudi il. 10 heures. Arrivée à Port-Vendres le lendemain iL :17 h. Billets directs et enregistrement direct des bagages Paris-Quai d'Orsay il Alger ou Oran et- vice-versa.

PROGRAMME DU 9 MAI

THÉÂTRES

Opéra. 8 Il., Samson.et Dalilu, Suite de dansai Français. 8 Il. 30, Paraître..

Opéra-Comique. 8 h., Louise.

Odéon. 8 Il. 30, La Revue de l'Odéon.

Gaité-Lyrique. Il. 35, Le Voyage en Chine. Gymnase. 9 h.. Félix.

Variétés. 8 h. 45, Azaïs.

Porte-Saint-Martin. 8 h: 40, Les Flambeaux- Athénée. 8 h. 45, La Rose de septembre,

Théâtre de Paris. 8 h. 30, La Riposte.

Renaissance. 8 h. 45, Quand on est trois. Bouffes-Parisiens. 8 k. 45, Trois Jnes Filles nues Palais-Royal. 8 h. 45, Revue du Palais-Royal. Capucines. 9 h., Une Petite sans importance. Femina. 8 h. 45, La Prisonnière.

Madeleine. 9 h. 15, Le Docteur Miracle.

Antoine. 8 h. 45. Pas sur la bouche.

Michel. 9 h., Un Perdreau de l'année.

Mathurins. 8 45. Monsieur de Saint-Obin. Potinière. 9 h. 15, Le Bigame.

SARABBERNHARDT chez les riches. MO G AD OR No, nô; Nane'tte. Nouveautés. 9 h., La Noce.

Caumartin, 9 h., Dans sa Candeur naïve. Avenue. 8 h. 45. Les Bleus de l'amour.

Marigny. 8 h. 30, Vive la ,République 1

Edouard-Vil. 9 h.. Mozart.

Michodîère. 8 h. 45. Passionnément.

Théâtre des Arts. 9 h., Comme ci (oti Com. ea) Théâtre Daunou, 8 h. 45, Mandragore.

Châtelet. 8 h. 30, Capoulade de Marseille. Ambigu. 8 Il. 30, Les Nouveaux Riches.

Trianon-Lyrique. 8 Il. 15, Mignon:

Scala. 8 1t. 45, Le Concierge revient de suite. Com. Ch.-Elysées. 8 h. 30, repr. d'Eurythmie. Studio des Ch.-EI., 8 45, Têtes da rechange. Atelier. Il. 45; Tout pour le mieux.

Déjazet. 8 fi, 30, T'auras pas sa fleur.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. 8 h. 30, La Folie du jour. Oiympia. 8 h. 30, orch. Bianca-Baehilda, etc. Casino de Paris. 8 h. 30. Paris en fleurs. Moulin-Rouge. 8 h. 30, t'Revue Mistinguett. Ch.-Elysées M.-H., 8 lr. 30, Elsie Janis, Valente. Apolie M.-H., 8 h. 45, Whine et Manning, etc. Palace. h h. 30, La Rtvue du Palace

Empire. 8 Il. 30, Vanni-Mai-coux, football aér. Cirque d'HIver. 8 h. 30, Les Fratellini etc ()IRÛlJEMEDRA^O?a^seur^: Musée Grévin. Décapité parlant (cab. îantast.j CINÉMAS

Madeleine. Sa Soeur de Paris.

Omnia..Giboulées conjugales, Espionne (7°). Corso (Opéra). La Du Barry (Pola Negri). Marivaux, La Croisière noire.

Pour les matinées d'aujourd'hi: consulter le Courrier des théâtres.

Les manuscrits ne sont pas rendue-

Le Gérant Sitoleux.

imprimerie du Gaulai s ̃•̃ G. Langehome. 2. rue Drouot.