Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1926-04-23

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 23 avril 1926

Description : 1926/04/23 (Numéro 17732).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k540498b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/03/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


Un Oxford

français

M. H. de Régnier, M. J.-L. Vaudoyer, M. E. Henriot et quelques autres éeri,vains ont mis à la mode Aix-en-Pro(vence. C'est une ville charmante. Les poètes et les artistes ont bien raison de l'aimer: La lumière l'enveloppe d'une atmosphère de joie. Les brumes venues de la mer y attendrissent l'éclat de l'azur. Les lignes des "montagnes et des ,vallées environnantes y figurent- la grâce et la noblesse mêmes, Par une fortune admirable, les hommes n'ont ¡pas trop gâché l'harmonie de ce paysage. Ils n'y ont guère élevé que des. maisons de justes proportions, et le soleil les a revêtues d'une chaude patine, analogue à la couleur des collines. Un sage mimétisme noie la ,ville; ses toits de tuiles rondes, ses tours jet ses clochers dans l'accueillante nature.- Par contre les arbres cyprès; oUviers, amandiers, platanes majestueux y prennent la forme même de l'esprit. A,: l'heure où descend le crépuscule, où le ciel. semble défaillir, quand les nuées frôlent la cime de la Victoire,- « si blanches et si légères pue l'on dirait, écrit Mistral, des anges allant au repo- soir », Aix fait penser au val de Spolète. et quand, en plein été, midi brûle les murailles fauves, c'est la cité Léonine, tout un quartier de Rome, qui, spontanément, s'évoque aux yeux éblouis..

Aix souffre le rapprochement avec les lieux sacrés du monde Elle sait plaire. Elle sait retenir. Elle sait appeler par les voix de ses fontaines bruissantes. Et cependant la vie, peu à peu, s'est retirée d'elle.,Les foules heureuses que Galendal décrit se pressant sur les bancs de pierre, contre les fontaines, et devant 1 (les remparts, pour assister aux jeux institués par le roi René en l'honneur de la FêterDieu, ont déserté les cours et les places. Les galoubets joyeux et les tam̃ Ibourins ne mettent plus les rues en liesse. Des hautes fenêtres, des balcons et des belvédères, les belles ne battent plus des mains à la Parade La Renommée, sonnant de la tompette et galoppant sur un cheval bai, a cessé de proclamer la gloire de la Provence et les souvenances nationales

Jadis, quatre heures d'horloge durant, le Parlement en robes de pourpre, !vingt congrégations,, les confrérie, leurs prieurs, leurs anciens, les compagnons des métiers, avec leurs gonfalons, 'défilaient dans les rues tapissées de riches-draperies, sous les tentes jetées 'd'une façade à l'autre. « Mieux que là, 6 patrie, s'écriait Mistral, je n'ai jamais jsenti ta flamme !».

Aujourd'hui le silence a succédé au roulis de cent cloohes, aux grandes aubades des fifres et des tambours. Les 'fêtes du printemps n'ont plus pour célébrants que les platanes qui se dorent, les platanes où la bonne Vierge suspend dès l'avril « les perles de l'aurore à son fil de satin ». Les chants' des troubadours dorment au fond de la bibliothèque Méjannes, dans la riche mémoire 'de M. Edouard Aude. Seuls quelques étudiants autour des facultés rappellent aux visiteurs qu'Aix fut, par excellence, Ja cité du gai-savoir'

A constater comment s'anime le quartier de Saint-Sauveur à l'heure où les élèves sortent des cours, combien judicieuse apparaît l'idée que M. J.-L. iVaudoyer avait mise en avant, il y. a quelques années 1 Comment, disait-il, :ne songe-t-on pas à faire d'Aix une ville d'universités, un Oxford français ? » Aujourd'hui où les facultés des grandes villes, et surtout celles de Paris, comptent beaucoup trop d'inscrits, aujourd'hui où les étudiants trouvent tant de difficultés à se loger et à vivre dans les grands centres industriels, l'idée de M. J.-L. Vaudoyer prend, comme disent les journalistes, une actualité particulière. Réunir dans cette petite ville où tout est si plein d'esprit qu'on en aperçoit les reflets jusque sur les façades des maisons, où l'existence est facile, dans un Climat délicieux, des jeunes hommes studieux, sous la direction de nos meilleurs professeurs, voilà une mesure de décentralisation d'une exécution facile, et qui pourrait avoir des résultats excelVivre à Aix, pour un homme de penMe et de goût, me paraît une bénédiction des dieux. Tout y est une excitation pour l'intelligence, aussi bien cette merveilleuse bibliothèque créée par le marquis de Méjannes, que cette campagne où les mythes de la littérature antique sont de véritables réalités,, au milieu desquelles le promeneur se metü comme dans un bois sacré. Que dire d'un pays où le hasard de vos pas vous met brusquement, au détour d'un fourré, en présence de la cella d'un temple antique ? Au. Vernègues, entre les troncs des pins et des chênes verts, les dominant de son chapiteau corinthien, une colonne cannelée dresse son profil d'un galbe si pur qu'elle suffit à elle seule pour évoquer toute .l'Hellade. Dans la ville même tout conseille la mesure, le choix d'une haute discipline, depuis les cariatides de Puget, les porches de Chastel, tes grilles de fer forgé, jusqu'aux tapis.Ferles miraculeusement conservées dans le chœur de la cathédrale ou dans les. chambres de l'archevêché.

Il paraît que, grâce aux soins combinés de M. Dobler et de la municipalité, le pavillon de Vendôme, qui est une merveille unique, qui n'a son pendant ni à Florence, ni nulle part ailleurs, deviendra un jour, avec son parc et ses idépendances, une Académie de peinture analogue à la Villa Médicis. C'est parfait. Mais cet exemple il faudrait le sui-

vre. Il faudrait que la ville tout entière 'devînt une sorte d'Académie d'arts, de lettres et de sciences. il faudrait que ces pierres, chargées d'histoire, répandissent leur enseignement ainsi qu'elles l'ont fait pour l'auteur de Mircille qui fut trois ans durant étudiant dans la cité Sextienne. Il y apprenait le droit, mais surtout il y recevait les magnifiques leçons de continuité que le vieil Oxford dispense aux jeunes Anglais. « Un peu plus, un peu moins, dit Mistral, nous faisions ce qu'avaient fait, mon Dieu 1 les étudiants du temps des papes d'Avignon et du temps de la reine Jeanne » » L'âme invisible des grandes choses défuntes erre encore entre les piliers du cloître Saint-Sauveur. Il traîne des siècles d'humanisme et de doctes rêveries dans les rues étroites et silencieuses, d'où les cornes des tramways et la trépidation des autobus, n'ont point chassé le recueillement et le songe. Ici une élite de jeunes gens appliqués pourrait être préservée de ce tourbillon de la vie moderne qui laisse si neu de place il la méditation! Le jour un peu voilé aui tombe sur les reliures de la Méjannes rendrait à l'étude sa poésie Sanctuaire de latinité, Aix pourrait devenir un des 1 foyers de cette lumière nue le monde a toujours demandée aux peuples latins. Si nos dirigeants avaient un' peu d'âme ils seraient tentés par une si belle entreprise. Mais qu'attendre de ces sèches administrations, de ces politiciens qui placent leur rêve de culture dans l'école unique ? Il faudrait, pour revivifier les Universités, les émanciper, leur donner l'autonomie. Il faudrait décentraliser. Il faudrait que petit à petit les chaires fussent déliées de l'Etat. « Il n'est pas une catégorie de travailleurs, disait Maurice Barrés peu avant sa mort, qui ne révise actuellement les conditions de son travail. Du plus haut travail intellectuel il faudrait bien aussi se préoccuper » Il ajoutait Il y a des milieux favorables à l'éclosion des esprits. Il faut que l'abeille à sa naissance trouve autour d'elle certaine nourriture. » Cette belle comparaison nous ramène à Aix, où, comme en Attique, le miel des lettres et des beaux-arts est si doux 1

Lucien Corpechot

LA Vit QUI PASSE

Oudjda, ville diplomatique Oudjda, avril

Située à cinquante-quatre kilomètres de la frontière algérienne, au fond d'une cuvette dans la plaine des Àngads, limitée au sud par les derniers contreforts de l'Atlas, et au nord par les collines du Gherbous, qui l'abritent des vents de la mer, Oudjda où. se réunissent les délégués chargés de discuter les conditions de la paix franco-riffaine a ceci de particulier, c'est que du mois de novembre au mois de février le froid y est très vif, la neige couvrant les montagnes alentour, alors que tout Je restant de l'année règne une chaleur torride.

Entouré de hauts remparts séculaires crénelés, le quartier indigène s'étend à l'est, alors que les habituations européennes'se sont construites à l'ouest.

La ville arabe, comme toutes les villes arabes du Maroc, est sale, malodorante; les rues sont petites, tortueuses, bordées de hauts murs blancs ou de maisons sans fenêtres, aux portes massives bardées de lourdes ferrures.

Venant de la gare distante de deux bons kilomètres de la ville, le premier soin du touriste est de visiter cette ville indigène. La rue El-Mazouzi s'offre à lui, grouillante de marmaille à demi-nue, qui pour « jouge soldis » (deux sous) se dispute la faveur de cirer vos chaussures. Passant devant les cafés maures, les «̃ rôtisseries » en plein air exhalant une insupportable odeur de graisse rance, la Kisaria s'offre à vous.

La Kisaria, une immense cour à demi-couverte, sur laquelle s'ouvrent cinquante boutiques, c'est le «souk» d'art d"Oudjda. Des marchands arabes cossus, dans leurs djellabas de soie voyante, vendent d'épais tapis de laine pure, des objets de cuivre repoussé à la main d'un travail méticuleux plateaux, samovars, théières, brûle-parfums puis des coussins en cuir brodé et des. soieries. Si vous demandez les prix, ils sont toujours très élevés; mais avec un peu de connaissance des mœurs du Marocain, on parvient à acheter quinze francs un coussin pour lequel cinquante francs vous étaient demandés. Sortant de la Kisaria, c'est la place des petits marchands en plein air. Là, ce sont des pastèques, des légumes; ici, le coin des vendeurs de bougies, dont la consommation est très importante au Maroc. Avant de sortir des remparts pour se diriger vers le grand marché, on verra les charlatans arabes: le charmeur de serpents qui se fait mordre la langue à pleine gueule par un reptile, qu'il avalera .ensuite à moitié, la tête la première. et les sous de tomber; les chanteurs aux mélopées de rêve ou au tamtam assourdissant; le colosse au torse nu mangeant avec d'affreux rictus du verre pilé. Et l'on arrive au grand marché.

Au centre de la ville indigène, il faut encore visiter la mosquée Sidi Obka, dont la haute tour domine la ville; puis la place Dar el Makhzen, où se- trouve la maison .du pacha, carrée, massive, aux toits de hauteurs inégales, plats ici, en forme de dôme là. Au bord des trottoirs, des femmes marocaines voilées, accroupies, vendent des galettes de pain grises de poussière.

Près de la route qui mène au camp, c'est la longue façade blanche du collège; plus haut, la maison du Trésor; enfin, près du Hamam, en pleine ville indigène, la Banque d"Etat du Maroc dresse sa haute silhouette blanche à terrasse crénelée. Un immense jardin public, fort joli, abrite sous les temparts ses allées ombrageuses, ses cyprès, et quelquefois, le soir, dans son café, maure, les chants psalmodiques algériens et la musique étrange des musiciens nomades.

Puis c'est la rue du Maréchal-Bugeaud. la seule rue commerçante et peuplée d'Oudjda. Trois magasins de nouveautés, un bazar, un café, deux grands hôtels: voici le centre de la ville, l'unique boulevard des Oudjdis. Un petit cinématographe en plein air fait les délices des soirées oudjdies avec un apéritifconcert. Voilà toutes les distractions de la ville: A contempler ainsi cette petite .ville tranquille, personne ne se douterait qu'une administration de fer la dirige, l'étreint.

Et Oudjda, petite ville du Maroc, oriental français par la fantaisie des politiciens, sera demain une ville dont le nom aura désormais place dans l'histoire.

Il lui manquait cet honneur: le champ de bataille de l'Isly se trouve à huit kilomètres de ses remparts.

Pierre Fontaine

L'AMÉRIQUE ET LES DETTES I Abandonnera-t-on la cause de sauvegarde ?

C'est aujourd'hui que M. Henry Bérenaer, ambassadeur de France à Washington, présentera à la commission américaine des dettes le projet de règlement de la dette française .sur lequel il s'est mis d'accord avec M. Mellon. Le secrétaire d'Etat au Trésor américain a eu grand soin de souligner qu'il ne' s'agissait que d'un accord de principe, sans caractère officiel, et qui n'engagera les parties que d'autant qu'il sera agréé par la commission des dettes et par le Sénat américain.

Si le négociateur français, a pu obtenir un abattement appréciable du montant de la dette envers l'Amérique, en revanche il semblo avoir été moins heureux en ce qui concerne le maintien de la clause de sauvegarde, qui fait dépendre les versements de la France à ses alliés de la stricte exécution du plan Dawes par l'Allemagne.

Notre crainte. est que le gouvernement français, dans sa.hâte d'obtenir les crédits qui lui sont offerts par les financiers de Wall Street, ne sacrifie cette clause essentielle, dont la suppression (si elle-, n'était remplacée par un texte d'une égale valeur juridique) aurait pour conséquence d'obliger la France à continuer ses paiements au cas où l'Allemagne viendrait à suspendre les siens pour une raison quelconque. A franchement parler, l'appât des orëî dits anglo-américains destinés à une stabilisation artificielle du franc ne nous séduit guère. L'exemple de la Belgique nous démontre à quelles servitudes (et à quels risques de troubles économiques) peut conduire le recours au crédit étranger pour une opération du genre de celle que certains augures' financiers du Cartel rêvent de pratiquer sur notre devise nationale.

Il ne s'agit point de consolider nos dettes extérieures nui, en bonne justice, ne devraient pas exister pour en contracter de nouvelles. Le franc peut et doit se stabiliser par ses propres moyens. Il suffirait pour cela de restaurer la confiance en rendant, comme en Italie, la liberté aux capitaux et en suivant une politique affranchie de la tutelle socialiste, Sàiiit-Réal

la ire ^piç^fi du contingent de la classe Le ministre de la guerre fait connaître que les jeunes soldats faisant partie de la première fraction de la classe 192S seront appelés sous les drapeaux à l'une des dates ci-après 11, 12 et 14 mai prochains, Quant à ceux qui seront désignés pour des corps de l'armée française du Rhin, d'Algérie, Tunisie et du Maroc, la date de convocation leur sera indiquée, par leur ordre d'appel individuel.

Il est rappelé que

1° Les jeunes gens qui se croient'susceptibles d'être réformés pour maladies ou infirmités survenues depuis le conseil de revision doivent en faire la déclaration, dès la réception de leur ordre d'appel sous les drapeaux, au commandant de la brigade de gendarmerie de leur résidence 2° Ceux qui, pour cause de maladie ou pour de sérieux intérêts de famille, désirent obtenir un sursis d'arrivée, doivent remettre, dès la réception de leur ordre d'appel, au commandant de la brigade de gendarmerie de leur résidence, une demande appuyée de, certificats établissant leur situation Il 3° Les jeunes soldats qui, depuis la revision, ont changé de résidence ou de .domicile, sont invités à faire connaître d'urgence à leur commandant de recrutement leur adresse actuelle, si ce n'est déjà fait'; 4° Ceux qui se trouvent dépourvus de ressources pour faire l'avance' de frais de route doivent demander au maire un certificat d'indigence et se présenter ensuite, porteurs de cette pièce et de leur ordre d'appel, à la sous-intendatice la plus rap. prochée ̃•* 5° Les jeunes soldats non convoqués dans les centres de rassemblements sont invités, dans leur propre intérêt, à se présenter au guichet des gares importantes une heure avant le départ de leur train

60 Ceux qui sont convoqués dans un oeru tre de rassemblement à destination, soit de l'armée française du Rhin, soit d'un corps de l'Afrique du Nord, ont le plus grand intérêts à se présenter à' l'heure fixée, de manière à profiter des avantages qui leur sont aCcordés distributions de vivres et d'effets pour le voyage, utilisation de trains de marche rapide, etc.

Cambriolage d'un hôtel particulier Vers cinq heures, hier matin, à Neuilly, les agents Py et Laval remarquaient rue de Chézy un individu porteur d'un volu- mineux paquet. Ils l'interpellèrent et le questionnèrent sur le contenu de son far-deau.

L'homme s'arrêta pour répondre avec un fort accent russe

Ce sont des vêtements qui m'appartiennent.

Puis, lançant son paquet dans les jambes des agents, l'individu s'enfuit dans la direction de la Seine il ne put être rejoint.

Le ballot renfermait des pièces de tissu provenant d'un magasin de la rive gauche, du linge de table brodé, un pardessus en ratine noire, dans les poches duquel se trouvait une somme de trente francs une lampe électrique de poche, une cache-col. en soie et une paire de gants.

On ne tarda pas à établir que sauf le tissu, ces objet.s provenaient d'un cambriolage commis au cours de la nuit dans un hôtel particulier, 5, villa de Villers, à- Neuilly. Le cambrioleur interpellé par les agents devait avoir un complice car le propriétaire de l'hôtel, M. Merlain, a constaté également la disparition, d'un collier de perles, d'un pendentif, de bagues et de divers autres bijoux, dont la valeur n'a pas encore été évaluée.

LA CONFÉRENCE D'OUDJDA

Une journée d'attente o et d'espoirs? La journée d'hier, à Oudjda, a été une journée d'attente. Les délégués français et les délégués espagnols ont, comme on le sait, sollicité de leurs gouvernements des instructions et, pour que les pourparlers puissent reprendre, il faut qu'elles leur soient parvenues. Il- n'est pas, du reste, jusqu'à Si Mohammed Azerkane qui n'ait éprouvé le besoin de consulter Abd-el-Krim, et il lui a envoyé un courrier.

Les milieux de la délégation française se montrent fort optimistes quant à l'issue des négociations. Ils estiment même que le temps d'arrêt subi par les négociations aura une influence favorable en donnant aux représentants d'Abd-el-Krim la possibilité de réfléchir. Enfin, ils veulent n'est-ce pas illusion ? ils veulent et ils espèrent créer une atmosphère de confiance avec les délégués ,du Riff

On croit qu'alors seulement ils oseront prendre leurs responsabilités au sujet de l'acceptation des conditions fixées. Un des faits que l'on met en avant pour justifier cet optimisme est. le changement d'attitude qu'on a remarqué, à la réunion d'hier, chez Si Mohammed Azerkane. Au camp Berteaux, il était apparu comme très replié sur lui-même. Hier, il a fait preuve de plus d'abandon, et on a surpris quelques sourires sur son visage habituellement fermé. C'est sur ce frêle indice, qu'on bâtit l'espoir que la prochaine rencontre àvêô les délégués riffains nourra constituer une étape décisive dans les négociations.

Denys Meulhan

Lire en 2° page:

LA CÉRÉMONIE DE NOTRE-DAME POUR L'ES MORTS DE LA GUERRE Les Echos La croix d'honneur de l'interne. Lœb. Hier, à deux heures après-midi, ont eu lieu les obsèques de l'interne Lœb, mort des suites d'une scarlatine contractée au, chevet de ses malades.

La. levée du corps à eu lieu à l'hospice de Bicarré, auquel appartenait le jeune interne. Le corps fut dirigé sur la gare de Lyon, là, dans la cour des messageries, le ministre du travail et de l'hygiène drt un adieu au martyr, sur le cercueil duquel furent déposées la croix de la Légion d'honneur et la médaille d'or, des épidémies.

Un ambassadeur embarrassé.

Ce doit être S. Exc. Moulieddine pacha, ambassadeur de Turquie en Egypte, à qui fut courtoisement interdite l'entrée d'une mosquée,, parce qu'il voulait y pénétrer en chapeau, coiffure impie pour les orthodoxes. musulmans. Mais si l'ambassadeur se rend à la mosquée égyptienne, coiffé d'un fez, et que de fait soit connu de son gouvernement, il s'exposera aux terribles châtiments prescrits par les dernières lois ottomanes.

Voilà un chapitre inédit de l'histoire des chapeaux. Professeur de bon ton.

Un industriel parisien cherchait dernièrement un .valet de chambre. Le bureau de placement lui adressa un jeune homme correct.

C'est entendu, déclara l'industriel, je vous engage. Vos manières sont bonnes. Où avez-vous donc servi ?

Chez M. André Berthon, député communiste de la Seine, qui a bien voulu m'enseigner certaines façons de se tenir

Qui l'eût cru? s'écrie notre confrère Aux Ecoutes..

Les vandales à l'oeuvre.

Nous avons signalé, ici, en son temps, et l'avons dénoncé, le projet sacrilège de la municipalité socialiste de Marseille consistant à abattre une partie des beaux arbres des allées de Mèilhan, sous prétexte d'agrandir la chaussée.

En dépit des protestations des Marseillais et de la grande majorité de la presse marseillaise, le projet a été mis à exécution. Depuis quelques jours, les vandales sont à l'oeuvre et l'hécatombe des arbres a commencé Notre confrère Le Petit Marseillais, qui fut le premier a élever de légitimes protestations, écrit à ce propos ̃ j, On peut professer les théories les plus hardies en matière édilitaire, on peut être partisan des méthodes ultra modernes de cet urbanisme rectiligne qui est, paraît-il, le progrès; il n'en demeure pas moins qu'aucun Marseillais aimant sa ville ne peut assister sans un serrement de cœur au spectacle donf la première était donnée hier.. Notre confrère ajoute que parmi la foule des curieux assistant à l'opération se manifestaient, à la fois, l'étbnnement et l'indignation.

Cela se comprend!

Un malheur n'arrive jamais seul.. M.. Macomber ,est un sportsman notoire son écurie de courses connut-de. grands succès. En son absence, car il est actuellement en Europe, sa villa de Monterey Peninsula, en Californie, fut dévalisée par des cambrioleurs qui emportèrent un nombreux et précieux butin.

Comme ce butin se composait de vins

fins, de champagne et de liqueurs amoncelés dans la cave, M. Macomber va' être poursuivi -pour avoir contrevenu à la loi de prohibition..

Oh fâcheuse publicité des faits divé.rs Le Coq

DERNIERS COURS DES CHANGES Livre, 145 12 (– 0 80). Dollar, 29 85 (-0 19). Franc belge, 106 40 (–0 40). Lire, 119 60 (–0 65). Franc suisse, 576 75 (–3 25). Peseta espagnole, 431 50 (–0 50). TEMPÉRATURE

Probabilités pour la journée du 23 avril Région parisienne: vent nord-est faible, frais, rosée, beau, nuageux, sauf ondées par place. Même temps dans toute la France avec Tosée et quelques giboulées.

AUJOURD'HUI

14 heures. Courses à Maisons-Laffitte. 15 heures: Hôtel Jean Charpentier, 76, faubourg Saint-Honoré Exposition Jean-Gabriel Domergue. Œuvre- d'Erté.

20 h. 45. Théâtre Michel: Répétition générale de Un perdreau de l'année.

21 heures. Société de géographie: Conférence sur la Traversée de l'Afrique équatoriale française à la latitude du degré zéro.

Inauguration

de la rue du Colonel-Driant Les orateurs ont évoqué la belle figure du grand soldat

Ce n'est qu'un tronçon de la rue du Colonel-Driant, située entre la rue Croix-des-Petits-Champs et la rue de Valois, qui a été inauguré hier matin en présence d'une assistance nombreuse. La nouvelle voie à peine tracée, puisqu'elle n'est encore bordée d'immeubles que d'un seul côté, était ornée de quelques drapeaux tricolores en faisceaux. Une petite tribune avait été élevée pour les orateurs les invités s'étaient groupés autour d'elle. Parmi eux se trouvaient MM. Robineau et Aupetit, gouverneur et secrétaire général de la Banque de France M. Guillauimin, président du conseil municipal, et les conseillers municipaux de l'arrondissement M. Bouju, préfet de la Seine M. Simon, capitaine de réserve, président de l'Association des « Anciens chasseurs de Driant et une délégation de cette association escortant le fanion blanc et jaune du colonel, etc. Les deux fils du héros sont.présents à .la cérémonie, et les honneurs sont rendus par un détachement du bataillon de chasseurs, Le premier discours est prononcé au nom de la ville de Paris par M. Guillaumin, qui trace en termes émouvants la inaet glorieuse du colonel Driant De champ de bataille en. champ de bataille, longtemps épargné par la mort qu'il n'a cessé de braver, il arrive à Verdun en janvier 1916. Dès lors, il a fait le sacrifice de sa vie. Quelques jours avant l'attaque, il tend à son secrétaire, blessé'3t évacué, son anneau de mariage avec mission de le remettre à Mme Driant, la noble femme devant la glorieuse douleur de laquelle nous inclinons le plus respectueux des hommages. Chargé de la garde du bois des Caures, éperon saillant de la défense, sacrifié d'avance, et qu'il ne s'agit que de faire payer le plus cher possible à l'ennemi, il « tient a,au delà des forces humaines avec ses 1,200 Français contre 50,000 Allemands. Et, lorsqu'enfin l'ordre d'évacuation lui arrive, il ordonne à sa troupe, réduite à cent hommes, de se replier en rampant, mais lui, il a conduit debout. Le grade oblige, et l'honneur inné au cour d'un chevalier français..Une rafale le couche pour jamais sur cette terre de Lorraine que sa bravoure a tant contribué à conserver à la France, et dans laquelle, entouré des croix de bois de ses poilus, il dort à jamais son dernier sommeil disons mieux il monte une garde éternelle.

Après M. Bouju, nréfet de la Seine, qui dit que « cette plaque bleue d'émail qui porte le nom du colonel Driant est une véritable canonisation municipale », M. Levée, conseiller municipal du Palais-Royal, retrace' la carrière du héros du bois des Caures, et enfin le capitaine Simon fait un saisissant portrait du chef à la fois si paternel et si énergique. Hommages .simples et émouvants'à un grand Français mort au champ d'honneur. A-- V.

La Chaire de Pascal Nous apprenons que l'inauguration de la chaire de Pascal, qui devait avoir lieu dimanche prochain 25 avril, est reportée à une date ultérieure.

Une Manifestation

au Théâtre-Français Au cours de ya représentation de la tragi-comédie de MM. Denys Amiel et André Obey, La Carcasse, qui était donnée hier soir à la Comédie-Française, des incidents assez vifs se sont produits. Alors que le premier acte s'était déroulé au milieux d'une tranquillité relative et même d'applaudissements, un coup de sifflet, parti au début du second acte, déchaîna un assez violent tumulte, mêlé de quelques protestations, et les scènes ne purent se succéder qu'avec peine dans le bruit et dans un désordre général. Au commencement du troisième acte, le doyen de la Comédie-Française, M. de Féraudy, s'avança vers le public dès le lever du rideau et déclara que, respecteux du drapeau et de l'armée, passionnément patriote, fils d'officier, il n'aurait pas accordé son concours à la pièce s'il avait pensé un seul instant qu'elle pût froisser le sentiment national. Les paroles du doyen furent applaudies, mais ce ne fut que dans un calme très relatif que la représentation put s'achever. • Le bruit court que de nouveaux incidents seraient prévus pour la prochaine représentation, qui doit avoir lieu dimanche, à moins que les auteurs ne consentent. à retirer leur pièce d'ici là.

PETITE FEUILLE

Tableaux vivants Un spectacle qui ne manquera pas de piquant sera celui offert, chaque vendredi, au Salon des Artistes français, par le défilé des mannequins de nos grands couturiers. La décision, on le sait, vient, d'être prise par la Société, et c'est là une innovation d'importance. Nous avons vu le Salon de la Mode, avec ses projets de costumes, de robes, de chapeaux, dessinés par d'excellents artistes, spécialistes du vêtement séance d'essayage par les yeux. Mais rfbus allons connaître mieux, maintenant. C'est sur des formes vivantes et, n'en doutons pas, charmantes que les princes de la couture feront défiler publiquement, en souples théories, leurs meilleurs modèles. Les couturiers, il est vrai, sont des créateurs, et à leur création qui donc refuserait la grâce et -la beauté? A naître sous des ciseaux et non sur une palette, leur esthétique n'eu demeure pas moins fille de l'art, et il ne serait sans doute pas nécessaire de chercher beaucoup pour reconstituer, dans l'harmonie des teintes d'une robe, les mêmes touches -savantes, les mêmes procédés de « complément-aires » qui rehaussent les lignes et la vie d'un tableau.

Si la remarque ne risquait d'impliquer des interprétations malicieuses, on pourrait demander aux promoteurs de cette idée originale, quel rôle -a joué dans leur détermination l'usage exagéré du fard dont certaines de nos contemporaines enrichissent (?) la carnation de leurs physionomies. Mais loin de nous la pensée qu'un rapprochement ait pu naître dans leur esprit entre une exposition de peinture et certains maquillages. Discernons plutôt dans cette exhibition d'un nouveau genre la préoccupation plastique et même un souci de civilisation. La toilette tient une telle place dans la vie publique contemporaine La toilette des femmes, surtout. Et la France n'exerce-t-elle pas dans ce domaine une magistrature que nul ne lui conteste, si d'aucuns cherchent à concurrencer sa suprématie ?

L'événement parisien qui s'annonce se haussera donc naturellement à la dignité d'une propagande française. On dit même que le jury entrevoit la possibilité de décerner des prix aux toilettes les mieux réussies, et il est à prévoir que plus d'un portraitiste en vogue ne dédaignera pas d'y venir cueillir l'inspiration. Nul doute que le 30 avril on verra une belle affluence daps la salle numéro 1 et, sans forcer l'image, mais en l'amplifiant jusqu'à l'art, le Grand Palais pourra dire aux coutu-. riers en renom « Grâce à vous une robe a passé dans ma vie. »

Gaëtan Sanvoisin

LES ASSASSINATS DE LA RUE DAMRÉMONT Clerc et lernardon formellement reconnus Les a f firmations des témoins Les négations des accusés

Audience presque calme, Mer, à côté des tempêtes de la veille.

C'est qu'aussi bien les témoins entendus apportaient des témoignages de faits d'une gravité telle qu'ils laissaient peu de place aux batailles poli,tiques. Ce pourquoi les quelques-unes qui furent tentées firent-elles à peu près long feu. Et vous pouvez m'en croire, I'a clarté du débat n'y perdit rien, en- core que la discussion fût âpre et pas- sionnée.

Avec le, premier témoin, M. Guérinot, voyageur de commerce et membre de la Ligue républicaine nationaile, la tempête ne taraa pas à éclater. N'est-ce pas lui, en effet, qui déclara à l'instruction avoir' vu Clerc et Bernardon tirer sur la colonne? Point capital et qui explique la bataille. Retraçons-la, sans commentaires.

Apres avoir rappelé comment, du cirque, un groupe partit au secours de M. Taittinger, M. Guérinot continue -A la sortie du Métro, les commissaires commandèrent de se mettre par quatre. Cela me semblait dans ce quartier inutile sinon maladroit. C'est pouruoi j'ai suivi à dix ou quinze mètres, et c'est pour ça que je puis témoigner ici.

La colonne engagée rue du Poteau sous les huées de la foule, j'ai continué à la suivre. Après le deuxième barrage, un groupe de communistes se détacha de la foule est emboîta le pas derrière la colonne. C'est alors que j'entendis «Allons-y Jeunesses communistes par ici Le secteur par ici » La plupart hésitaient, heureusement, car ça aurait été une boucherie effroyable.

J'étais parmi eux, et je me disais « Mon petit ami, ce n'est pas le moment d'ouvrir la bouche ou on te la fermerait et comment » (Hilarité.)

Au coin de la rue Damrémont enfin, c'est le cri « En tirailleur le secteur en tirailleur Cri assez faible, mais j'entendais puisque j'étais parmi eux.

A ces mots; une dizaine s'avancent en ligne de tirailleurs, comme des soldats. Et juste entre les deux poteaux du trolley, près du réverbère, c'est un dernier commandement « Section un, allez-y !» Tous, comme un seul homme, revolver au poing, tirent bas. J'ai été soldat pendant sept ans, je sais ce qu'est un browning, ça a facilement porté..

J'ai fait demi-tour pour courir avertir la police et suis revenu rue Damrémont. Oh ramassait* les blessés. A la pharmacie, un groupe de communistes parlait de repartir à l'assaut. Heureusement, la majorité a refusé, ç'eut été la boucherie De la. je suis allé au commissariat où j'ai reconnu les deux accusés.

Et, montrant à Clerc le cadavre de Marchal, je lui ai dit :-« C'est vous qui l'avez tué, assassin Et, s'avançant vers Clerc, il lui crie ̃: -Vous en rappelez-vous?

Clerc demeure impassible..

Maintenant la discussion va se serrer. Le président intervient.

Le président. Vous avez reconnu Clerc ?

Tous les deux.

Le président. Vous les avez vu tirer ? Je les vues, revolver au poing, sur


la ligne des tireurs. Mais tien entendu, je a'ai pas vu le feu sortir de leur revolver. Le président. Vous avez pu distinguer leurs têtes ?

Suffisamment J'étais avec eux depuis le premier barrage,;nous avons passé devant trois réverbères. Quand ils ont tiré ils étaient éclairés par le réverbère, côté du verre blanc, et le café ouvert.

Le président. Vous êtes bien sûr de ne J)as vous tromper ?

Parfaitement sûr. Je les ai reconnus hu postent l'ai dit aux agents.

Le présidente. Vous les voyez ici. Estce bien eux ?

Je les reconnais très bien.

Le président. Eh bien Clerc, qu'avezjrous à répondre ?

Dans le silence (profond, Clerc se lève.

J'aià dire que le témoin fait quelques variations. Je dis qu'il ne m'a pas vu. Mais feu poste, me sachant communiste, il a bâti une thèse avec ses copains pour m'accuser. Je dis qu'il a dû participer à mon lynchage dans le poste et que les agents auraient dû l'arrêter.

A son tour, toujours très calme, Bernardon se lève.

Ce que dit le témoin à mon égard est inexact. Il n'a pu me voir une »rme en main.

Mais le témoin précise

J'ai eu, en marchant parmi eux, le temps de les connaître. Je dis à Clerc que je l'ai bien vu et que je n'ai pas participé au lynchage, car à ce moment j'avais couru prévenir la police. Je dis à Bernar'don que je les ai vus tous.

C'est sur ce mot, « tous », que va s'engager la bataille. Cette fois, en effet, on est au cœur du procès. Le témoin a-t-il vu un groupe général ou a-t-il pu reconnaître individuellement lés accusés ? Là est le point capital.

-Le président. A l'instruction, vous avez dit avoir vu une ligne d'hommes. Vous n'avez pas dit avoir vu Clerc revolver au poing et tirant.

J'ai vu toute la ligne, j'ai vu tout le monde, je ne pouvais voir un seul homme, en particulier.

Le président veut préciser.

Avez-vous vu Clerc sortir son browning ?

Comme les autres de là ligne.

Le président. Et Bernardon ?

Oui, tous. Mais je ne peux dire qui tira. Il peut y en avoir dont le revolver s'est enrayé, ou qui n'ont pas tiré. Le président. Vous sentez combien le point est grave.

Mais parfaitement.

Le président. Sous la foi de votre ser- ment, vous maintenez avoir vu les deux» accusés dans la ligne des tireurs ? Parfaitement.

Le président. Vous le juiez ?

Je le jure

Le président. Et vous maintenez avoir vu Bernardon à la droite de Clerc ? Oui.

Mais, à son tour, la défense entre en scène.

Me Torrès. Ici, vous dites avoir vu les accusés revolver au poing, à l'instruction vous avez dit « je ne peux pas dire avoir vu Clerc et Bernardon ». Cette simple comparaison montre la sincérité du témoin et on peut se demander quand il ment. A ces mots, le témoin, les poings sur la hanche, se dresse rn face de Me Torrès. Je ne mens pas, monsieur, crie-t-il. Et voilà la. tempête déchaînée. Défenseurs, parties civiles, avocat général, président, tous érient à la fois. Le té- moin clame qu'on fa traité dé « voyou ». Le tonnerre de M" Torrès domine. L'homme que je défends est innocent. L'homme qui l'accuse se contredit. Non I Non hurle le témoin, je soutiens qu'ils étaient tous les deux dans la ligne des tirailleurs. Je les ai (vus, tous comme un seul homme, tirer leur revolver et tirer.

Contradiction avec l'instruction? Non, explique-t-il, M.' Bamaud m'a demandé de ne- parler que de Clerc et Bernardori .11 n'a pas voulu s'occuper des autres, 11 m'a dit Avez-vous vu Bernardon tirer ? » J'ai wu, je l'ai dit, dans la ligne. Sur quoi on lit les dépositions à l'instruction. MI Torrès maintient que la contradiction est formelle.

Mais le témoin insiste encore.

Je les ai suivis pendant un long trajet et remarqué leurs visages, c'est comme cela que j'ai pu les reconnaître au poste. S'il était permis de dire tout ce qu'on ponse, je dirais le Que si les avocats ce la défense avaient vu ce qui qui s'est passé, ils ne seraient pas là, et que si tous les ouvriers de France, tous les braves gens avaient vu comment on a assassiné lâchement, tous'seraient contre les assassins. Clerc. -Je maintiens ce que j'ai dit. Bernardon. Moi aussi.

La bataille est finie chacun couche sur ses positions.

Avec M. JacquinoT,, avocat stagiaire, Me Gautrat fait préciser un point le témoin n'a vu aucune bagarre ni avant, ni après la fusillade. Et comme Bernardon proteste, une partie de la salle le couvre de murmures.

Cette fois, c'est l'unanimité. Avocats, ministère public et président disent leur indignation d'une telle inconvenance à l'égard d'un accusé.

Une minute d'union sacrée 1 Saluonsla avec émotion.

Et pour un instant quelques témoins peuvent défiler sans incidents.

Avec M. Leroy-Beaulieu, ça va reprendre.

Le témoin, qui aida à transporter les blessés ait poste, déclare qu'il a vu l'agent amener Clerc, lequel était roué de coups par des individus qui criaient « C'est un fasciste, tuez-le I », d'où il conclut que ces individus étaient des communistes. Les coups continuèrent au poste.

C'est un démenti formel à la défense de Clerc, Aussi bien proteste4-il J'ai à déclarer, dit-il, que ce n'est pas vrai. Personne ne m'a frappé dès l'instant pu j'ai été arrêté.

Oh s'écrie M. Leroy-Beaulieu.

Au poste, continue Clerc, l'agent m'a demandé ce que j'étais. J'ai répondu que j'étais communiste et il m'a dit que j'avais lance une bombe salle Wagram, il m'a frappé et je l'hi vu relâcher d'autres indiividus.

Le président Voyons, quel intérêt le témoin aurait-il à ne pas dire la vérité ? M. Berthon. La déclaration de cet homme vaut celle de celui-ci. (Murmures.) Le président. Pardon, l'un est accusé et l'autre dépose sous la foi du serment. Sur quoi, dérivation politique. M." Torrès remet en cause les magistrats qui n'osent pas faire leur devoir vis-à-vis des factieux qui les insultent dans leurs journaux.

M° Gautrat. Et votre Humanité, elle respects singulièrement les magistrats (Hilarité.j n'est qu'à l'éloge des magistrats, ceux qui

les insultent étant cependant assurés d'une justice impartiale.

Et voilà le tumulte redéchaîné. Dans le bruit, M0 Berthon lit des articles de journaux.

D'un mot, MO Michel Misséffe, avec son calme courtois et mordant, ramène à la question

Quel rapport, dit-il, tout cela a-t-il avec l'assassinat que l'on jugé Hier, M0 Berthon a rendu au courage et é,'la loyauté de M. Taittinger des hommages qui gênaient sa modestie. Que viennent faire aujourd'hui des articles de journaux? Laissez déposer le témoin. Quant à .nous, nous ferons respeeter la modération de ces hommes, qui, malgré leurs morts, tués par vous, parlent ici sans haine, sans passion et sans violence.

Me Gautrat. Et vous me forcez à vous poser cette question plaiderez-vous qu'on a le droit d'assassiner des hommes par derrière, simplement parce qu'ils ne pensent pas comme vous ? Voilà à quoi répondra le jury.

Ramené par le président à la questiori, M. Leroy-Beaulieu maintient avoir vu Clerc frappé aux cris C'est un fasciste, tuez-le 1 »

Clerc. Dans le milieu de M. LeroyBeaulieu, on pratique la restriction mentale.

Le président. Même comme accusé, je vous invite'à la modération 1

Clerc. J'ai le droit de me défendre. Il a été dans le poste et a dû participer au lynchage.

Et c'est de M6 Fournier cette dernière question

Mais enfin, dans ce singulier poste, qui commandait ?

Personne. (Longue hilarité.)

M. Donald Harper, qui est lui citoyen américain, a, lui aussi, vu Clerc frappé, en venant au poste, par des individus criant « C'est un fasciste, tuez-le!» » Le président. Eh bien l'Clerc, voici un second témoin qui affirme la même chose. Clerc. Je n'ai pas été frappé arrêté. Je me borne à déclarer que tous ces témoins ont dû être inspirés ». Voilà

Avec l'inspecteur des gardiens de la paix Stenneler, c'est une interminable discussion. On comprend d'abord qu'il a entendu la fusillade crépitant longuement, comme un tramway qui dérape sur rails. Finalement, ce qu'il a entendu c'est bien un tramway, dont il a vu les étincelles. A son avis, la colonne par quatre n'a pu passer pour une provocation. M0 Missoffe. Donc aucune légitime défense à évoquer.

En revanche, le témoin n'a vu personne suivre la colonne.

Me Torrès. Donc, les témoins n'ont pas dit la vérité.

Et c'est enfin un infortuné marchand de vins de la rue Damrémont devant chez qui se passa le drame. Le,malheureux aubergiste, après avoir quelque peu parlé au brigadier Rousselet et sa femme bien plus encore, déclare n'avoir rien vu. Mais il aurait prévenu le brigadier qu'il se refuserait à parler en justice, de peur de perdre sa clientèle d'ouvriers. Cela, le brigadier vient le répéter à la barre, et autres choses, telles, par exemple, ou'ils auraient vu la foule frapper l'individu arrêté. Le témoin n'en continue pas moins à ne plus rien se rappeler, et l'avocat générai" .avoue -qu'il y aurait cruauté insister. Quant à sa femme, elle -est malade. Heureusement

Et nous voici ainsi au vingtième té* moin sur cent cinquante

Félix Belle

Aix-les-Bains L'Hôtel MIRABEAU ouvre le 24 avril. A 3 minutes de l'Etablissement Thermal, situe dans un parc de J, hectares, avec une vue splendide sur le lac du Bourget, un séjour au printemps y est délicieux.

ACADÉMIE FRANÇAISE On a beaucoup parlé hier de la succession de René Boylasve Hommage à Etienne Lamy

M. Georges Goyau, directeur, qui présidait la séance d'hier, a offert en hommage à l'Académie, au nom des auteurs La Restauration Louis XV 111, par M. Pierre de la Garce, et Le Diplomate,, par M. Jules Cambon.

Etaient présents Mgr Baudrillart, le maréchal Foch, MM. Gabriel Hanotaux, Henri Lavedan, René Bazin, Maurice Donnay, Jean Richepin, René Doumic, Henri de Régnier, Pierre de La Gorce, Louis Barthou, Jules Ca".ibon, Robert de Flers, Joseph Bédier, André Chevrillon, Pierre de Nolhac, Charles Jonriart, Edouard Estaunié, Camille Jullian, Georges Lecomte, Emile Picard.

Nos Immortels se trouvaient, on le voit, beaucoup plus nombreux que les jeudis précédents au palais Mazarin. Et ce n'était vraisemblablement point l'ardent désir de révision du Dictionnaire qui les avait poussés là.

A la vérité, le scrutin pour l'élection du successeur de René Boylesve serait imminent. Comme nous l'avons fait prévoir, on voudrait qu'il suivit immédiatement la réception de M. Albert Besnard, qui aura lieu le 10 juin.

Des conciliabules ont groupé pendant la séance et après, dans la galerie des bustes, à la bibliothèque de l'Institut, un. peu partout, les électeurs. Ce fut, hier, une veillée des armes ou plutôt des urnes et des bulletins.

Que sortirat-il de là?. Un candidat parait déjà réunir une assez forte majorité. Nous ne le nommerons pas, mais nous pouvons le désigner en disant que son tour est arrivé, car il s'est présenté une huitaine de fois, n'a jamais été battu, le scrutin ayant été chaque fois ajourné, et a toujours frisé, à une ou deux voix près, l'élection.

Le i7 juin, jour crui est à peu près fixé pour le scrutin, ce candidat, grâce à des voix acquises dans le camp de droite et à celles dés derniers élus et reçus, passera plus qu'honorablement. Telles sont les dernières nouvelles, dont rien ne semble devoir modifier la tendance.

L'Association des anciens élèves de l'Ecole de Sorèze ayant décidé d'élever un buste à Etiannè Lamy, en mémoire du regretté secrétaire perpétuel de l'Académie, a invité celle-ci à se faire représenter à la cérémonie d'inauguration de ce buste.

La compagnie a désigné pour l'v représenter et pour prendre la parole en son nom M. Pierre de Nolhac.

Adrien Dubreuil

LES MONDANITÉS

LES COURS

De Pau:

Le temps s'étant fort amélioré, la chasse su renard a pu avoir lieu.

S. A. R. le Prince de Galles, qui la suivait, s'est déclaré enchanté de son parcours et a pu,, grâce à son sang-froid, éviter qu'un accident grave n'advîntau baron de Palaminy. Celui-ci, ayant fait une chute malencontreuse, était traîné par son cheval que le Prince a lui-même courageusement arrêté.

Son Altesse Royale a prolongé son séjour à Pau pour jouer au golf.

S. A. R. la Princesse Béatrice de GrandeBretagne, qui a quitté Madrid pour se rendre à Londres, est arrivée à Paris.

S. S. le Pape a reçu le comte de Fontarce, ministre de Monaco.

LES AMBASSADES

S. Exc. l'ambassadeur de France et la comtesse de Peretti de La Rocca ont visité, avec le comte de Romanones, la semaine dernière, les établissements français de Penarroya, en Andalousie.

Le dimanche 18, l'éminent diplomate a remis la croix de la Légion d'honneur à M. Dufour, agent consulaire de France à Cordoue et directeur de l'école française de cette ville, au cours d'un banquet qui a réuni toutes les autorités civiles'et militaires de Cordoue.

L'ambassadeur a offert un grand dîner en l'honneur du.commandant et de Mme Delingette. Les autres convives étaient:

'M. Callejo, ministre de l'instruction publique; comte de Romanones, duc d'Albe, marquis de Torres de Mendozà, Mme Mérimée, duchesse d'Auerstaedt, M. Aulneau, M. et Mme Réau, comtesse de Vaux Saint-Cyr douairière, commandant de Brauer, comtesse de Brauer. comte et comtesse de Vaux Saint-Cyr, M. François de Peretti de La Rocca, etc.

Le commandant Delingette a fait, en présence de S. M. le Roi Alphonse XIII, une'conférence sur la traversée de l'Afrique en automobile, conférence à laquelle le souverain s'est fort intéressé.

La comtesse de Peretti de La Rocca. après avair passé les fêtes de la Veria à Séville, est rentrée à Madrid avant-hier.

DANS LE MONDE OFFICIEL M. Aristide Briand, président du conseil, a reçu hier matin M. Laroche, ambassadeur de France en Pologne, qui quittera Paris le 24 avril pour rejoindre son poste.

;DANS LE MONDE

La vicomtesse de Kersers donnera, le 21 mai, .une soirée dansante pour les amis de sa famille.

Une très élégante matinée a été donnée hier par la comtesse de Lastours, en son hôtel du faubourg Saint-Honoré, à l'occasion de la signature du contrat de mariage de sa fille avec le baron Jean de Ravignan.

On a fort admiré les nombreux cadeaux et la superbe corbeille qui comprenait': diadème et rivière de diamants, brillant, collier de perles, barette rubis et diamants, bague émeraude, collier et bracelet anciens, montre émail, perles et clamants, dentelles et éventails anciens, manteau de loutre et écharpe de zibeline. Nous donnerons demain les noms des donaCARNET DE LA CHARITé

Pour la matinée dansante qui aura lieu "air-^lirs' '~deT""W~Vënfé 'de "chTrïië "organisée' demain samedi à l'ambassade de Pologne, 12, avenue de Tokio, au profit de l'Office central des ceuwes dc bienfaisance, on trouve des billets chez la marquise de Mortemart, 13, rue LasCases chez la baronne de Cholet, 104, rue de l'Université chez Mme Etienne Gautier, 4, rue Arsène-Houssaye, et chez Mme Girod de l'Ain, 24 bis, avenue du Président-Wilson.

Au cours de la matinée,, à six heures, démonstration de Chadeston n par le professeur Santhia, de l'académie de danses Baraduc, avec son élève.

Le comité de patronage comporte les noms suivants:

Mme de Chlapowska, comtesse Szembek, comtesse Poninska, comtesse W. Czaykowska, Mme de Halpert, comtesse Orlowska, Mme la maréchale Foch, Mme M. Girod de l'Ain, présidente du comité des dames de l'Office central; princesse Ernest d'Arenberg, vicomtesse d'Arjuzon, duchesse d'Audiffret-Pasquier, marquise d'Auray de Saint-Pois, duchesse d'Ayen, Mme Pierre Bacot, Mme Robert Balsan, Mme Edmond Bastard, comtesse R. de Beauregard, comtesse Begouën, vicomtesse Benoist d'Azy, Mme Bizot, Mme J. Boigues, comtesse de Blois, Mme de Bonnechose, princesse Jacques de Broglie, princesse Amédée de Broglie, duchesse de Cadore, duchesse des Cars, comtesse Francis de Castéja, comtesse G. de Chabannes, marquise de Chabrillan, comtesse de Chambure, comtesse Chandon-Moët, Mme Chase Casgraih, baronne de Cholet, Mme Corblet, comtesse de Cugnac, vicomtesse Curial, marquise Dadvisard, duchesse de Dalmatie, Mme dal Piaz, vicomtesse Guy de Daropierre; Mme Paul Dupuy, duchesse de Duras, vicomtesse d'Espagny, marquise d'Estampes, princesse de Faucigny-Lucinge, Mme Fournier-Sarlovèze, Mme Gal-lard, comtesse H. de Ganay, Mme Etienne Gautier, vicomtesse de Gourcuff, vicomtesse de Gùébriant, baronne de Guerre, comtesse d'Harcourt, baronne Hervé Gruyer, Mme Jubert, Mme Jusserand, comtesse de Kergariou, comtesse Bernard de Kergorlay, Mme Pierre Lacaze, Mme de La Faulotte, marquise de La Ferronnays, baronne de Lassus, princesse de La Tour d'Auvergne, comtesse F. de La Tour du Pin, duchesse de La Rochefoucauld, comtesse Lepic, comtesse Ch. Lepic, duchesse de Liancourt, comtesse de Lojsrie, Mme Louis Madelin, Mme A. de Margerie, Mme Margueritte, comtesse de Maupas, comtesse de Merlemont, Mme du Mesnil, Mme G. de Monicault, comtesse Stanislas de Montebello, baronne de Montesquieu, comtesse de Montholon, marquise de Mortemart, baronne Léon de Nervo, comtesse de Néverlée, Mme de Olazabal, Mme de Pellerin de La Touche, Mme Fernandez Perez de Sucre, Mme Alfred Poisson, marquise de Ranst de Saint-Brisson, princesse de Robech, vioomtesse de Rochechouart, marquise de Rochemonteix, Mme Philippe Roy, marquise de Saint-Paul, baronne Ernest Seillière, Mme Louis de Seynes, vicomtesse de Thoisy, Mme Vaïsse, comtesse Paul de Vibraye, Mme Camille G. de Villeneuve, comtesse de Viel-Castel, vicomtesse F. de Villoutreys de Brignac, marquise de Vogué, Mme Maurice de Wendel, Mme de Witt-Guizot. -Hier a eu lieu, dans les salons de l'ambassade de Pologne, sous la présidence de Mme de Chlapowska, la première réunion du comité pour l'organisation d'un bal au bénéfice de l'Association des étudiants polonais en France. Ce bal aura lieu le 22 juin au Ritz.

L'Association de Notre-Dame de Salut organise une vente de charité qui a lieu aujourd'hui vendredi, de deux heures à six heures, à la salle d'Horticulture, 84, rue de Grenelle, au profit des oeuvres ouvrières, écoles libres, patronages, cercles de tous les diocèses de France. DANS LiB» CERCLES

Très brillante soirée, 'jeudi derniers à l'Union interalliée. Au programme, Les trois Sultanes, musique de Busser, chorégraphie de Staats. Se sont fait vivement applaudir, MM. Guilhène, Ledoux, de Ja Comédie-Française; Mme Barthé, de l'Opéra; Mlles Guesnier et Robiane, de l'Odéon, et dans le divertissement, Mlle Olga Soutzo et M. Denizart, Mlles Morenté, Vaisi, Cérès et Binois, de l'Opéra, ainsi que MM. Denizart et Moyxenko.

PETIT CARNET

Le docteur Albert Leblanc et Mme ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fils Maurice et de leur fille Catherine. Paris, 16 avril.

MARIAGES

Le mariage de Mlle de Mieulle avec le comte François de Caffarelli a été oélébré hier jeudi, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, au milieu d'une nombreuse assistance.

La bénédiction nuptiale leur &% été donnée par l'abbé Calon, ami de la famille de la mariée. Les témoins étaient: pour la mariée, M. de Berny, son oncle, et Mme de Scitivaux de Greische, sa tante; pour le marié, le comte de Caffarelli, son frère, et M. K,unkelmann, son oncle.

Le service d'honneur était assuré par le comte Jacques de Caffarelli accompagné de Mlle Kunkelmann,- M. Elie de Mieulle et Mlle de Cholet, l'enseigne de vaisseau de Presles et Mlle LouiseMarie de Mieulle, M. Alain de Mieulle et Mlle de Clermont-Tonnerre.

A la sortie de l'église, le cortège était ainsi composé:

Comte François de Caffarelli et comtesse François de Caffarelli, comte de Caffarelli. et Mme de Mieulle, M. de Mieulle et comtesse de CaffaTelli douairière, M. Kunkelmann et baronne de Morgan, M. de Berny et comtesse de Caffarelli, M. de Preste-et Mme de Scitivaux de Greische, M. René de Mieulle et Mlle de Caffarelli, comte de Kergorlay et Mme de Berny, M. de Scitivaux de Greische et Mme Kunkelmann, M. de Curzon et Mme René de Mieulle, M. Jean de Mieulle et Mme de Presles, baron de Cholet et Mme Jean de Mieulle, M. Gérard de Berny et Mme de Curzon, comte de Montagu et Mlle de Gommecourt, général Boignes et comtesse Bégouën, comte Guy de Colbert et Mlle L. de Gommecourt, marquis de Marcieu et comtesse de Boissieu, M. Louis de Scitivaux de'Greische et vicomtesse -dé Rivaud, sous-lieutenant de Scitivaux de Greische et comtesse Guy de Colbert, M. Philippe de Cafferelli et Mme J. Izàrn, M. Jean Izarn et Mlle de Presles.

Après la oérémonie religieuse Mme de Mieulle a donné une réception intime aux 'parents et amis des deux familles.

On annonce les fiançailles de Mlle Jeannine de Guiroye, fille du capitaine J. de Guiroye," chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, mort au champ d'honneur en 1915, bellefillé et fille de M. Pierre Bouvet et de Mme, née, de Pedro, avec le marquis de Selve, fils de l'enseigne, de vaisseau Dorlodot des Essarts, marquis de Selve, décédé, et de la marquise, née de La Boissière. En l'église Saint-Charles, à Marseille, vient d'être célébré le mariage de Mlle Simone de Vergennes, fille du comte et de la comtesse de Vergennes, avec M. André Prat.

Ces jours derniers a été célébré, à Liège, le mariage de Mlle Jane Englebert avec M. Carlo Bronne, avocat, fils de notre confrère M. Charles Bronne, chevalier de la Légion d'honneur, président de l'Association de la presse belge en France et directeur du bureau de Belga à Paris. NECROLOGIE

C'est demain samedi 24 avril, à dix heures précises, que sera célébrée, en l'église Saint-' Honoré d'Eylau (chapelle de la Sainte-Vierge), la messe de bout de l'an pour le repos de l'âme de M. Louis Deschamps, ancien député d'IUe-etVilaine, ancien sous-secrétaire d'Etat à la démo- bilisation et aux postes et télégraphes. Ainsi que nous l'annonçons d'autre part, la Croix-Rouge française faisait célébrer hier, en l'église métropolitaine Notre-Dame de Paris, un service solennel à la mémoire des soldats, des marins _et des infirmières morts pour la patrie •«"̃̃̃̃– '̃«-^̃••"̃ ̃??' Aux premiers rangs de. l'assistance on remar- quait: le colonel Delage, représentant le président de la République le baron Dadvisart, représentant S. A. R. le Duc de Vendôme, et Mlle de Teincey, représentant S. A. R. la Duchesse de Vendôme, président et présidente du comité de la Société de secours aux blessés militaires de Neuilly; le vice-amiral Touchard, vice-président de la S. B. M., représentant le général Pau, président, empêché; Mme Biollay, viceprésidente, représentant la marquise de Montebello, présidente du comité central des dames de da S. S. B. M. comtesse de Galard, présidente de l'A. D. F.; Mme Galli, présidente de l'U. F. F.; Mme la maréchale Lyautey, viceprésidente de la S. B. M. M. Charrier, représentant le président du Sénat; M. Bollaert représentapt le président de la Chambre des députés; le représentant, du président du conseil, ministre des affaires étrangères; le commandant Bret, représentant le ministre de la guerre; le capitaine de frégate Rouch, représentant le ministre de la marine; le commandant 'Cuny, les représentants des maréchaux, du grand-chancelier de la Légion d'honneur, du préfet de police, M. Rafignon, vice-président du conseil municipal; les représentants du général gouverneur militaire deCParis, des directeurs du service de santé de la guerre, de la marine, du gouvernement militaire de Paris, le corps diplomatique, sir Claude Hill, directeur général de la Ligue des sociétés de la Croix-Rouge; le marquis de Casa Valdes, représentant de la Croix-Rouge espagnole; les vice-présidents et vice-présidentes, les conseils centraux des trois sociétés de la Croix-Rouge, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires, des délégations des sociétés patriotiques avec leurs drapeaux, etc.

Le service funèbre pour les obsèques de la comtesse du Pontavice, née Mareuil, a été célébré hier matin, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'administrateur, l'abbé Paquier, a procédé à la levée du corps et donné l'absoute. Le deuil était conduit par le comte du Pontavice, son mari; M. Maurice Hennessy, son gendre le baron Jean de Mareuil, le comte du Charrin, ses neveux; le comte de Bressieux, son cousin germain M. Hennessy, le comte de La Riboisière, le comte de Solages, le baron d'Anterroche, ses cousins. Les dames étaient représentées par Mme Maurice Hennessy, sa fille; la comtesse de Charrin, sa belle-sœur; la baronne Pierre de Mareuil, la baronne de Mareuil, la baronne Jean de Mareuil, ses nièces; Mme Edmond Laguerre, sa cousine germaine; Mme Mertian, Mme Ouizille, la comtesse de La Riboisière, la comtesse de Solages, ses cousines.'

Le, service funèbre pour le repos de I'âme de la comtesse d'Espinay Saint-Luc a été célébré hier matin, à neuf heures et demie, en l'église Saint-Philippe du Roule.

L'absoute a été donnée par le curé de la paroisse, l'abbé Colombel.

Le deuil a été représenté par je marquis de Chasteigner, son gendre; le comte de La Bretesche, son petit-fils; M. d'Espaigne, son frère; M: Jacques d'Espaigne, M. de La Calvinière, M. d'Harbigny, M. Louis d'Espaigne, M. Vercken, M. Pierre Vercken, ses neveux. Du côté des dames: la marquise de Chasteigner, sa fille;Mlle Geneviève dé Chasteigner, Mlle Germaine de Chasteigner, ses petites-filles; Mme Jacques d'Espaigne, Mme de La Calvinière, la comtesse d'Espinay Saint-Luc, la comtesse Amédée d'Espinay Saint-Luc, la comtesse Georges d*Espinay Saint-Luc, Mme Gaston d'Espaigne, Mme Vercken.

On annonce la mort du baron Aymar Dauphin de Verna, chef d'escadrons de cavalerie en retraite, officier de la Légion d'honneur. Les obsèques auront lieu au château de Verna (Isère), le samedi 24 avril, à dix heures et demie. Vaffleury

PBTIT O.A.R.USrSÏ1

Pour toute expertise, vente, partage de bijoux, la maison Dusausoy, fondée en 1840, se tient gracieusement à la disposition de MM. les notaires, avoués, liquidateurs, propriétaires et notables commerçants, 41, boulevard des Capucines.

A NOTRE-DAME

Une GMnonie

pour les morts de la -guerre Hier matin, a été célébré à Notre-Dame. sous les auspices de la Croix-Rouge, le service annuel pour le repos de l'âme de ces Français innombrables qui réparèrent par leur effort la malfaisance des factions, et méritèrent par leur sacrifice la victoire de la Patrie.

L'assistance était considérable. Nous donnons à notre rubrique des « Mondanités », un certain nombre de noms parmi les personnalités présentes. Le président de la République, lé gouvernement, le Sénat, la Chambre des députés, le corps diplomatique, le conseil municipal étaient représentées. L'amiral Touchard, par délégation du gënéral Pau souffrant, assistait à la cérémonie et, de chaque côté du choeur, avaient pris place le drapeau des médaillés militaires et celui des anciens combattants.

Le rite funèbre se déroula aux accents d'une messe en plain-chant grégorien, sous la présidence de S. Em. le cardinal Dubois qui, assisté de'1\1. le chanoine Delabar, vicaire général, et de M. lé chanoine Pisani, doyen du chapitre de l'église métropolitaine, avait pris place à gauche du chœur dans'la chaire archiépiscopale.

La maîtrise de Notre-Dame, sous la direction de M. l'abbé Méret, maître de chapelle, les chanteurs de la Sainte-Chapelle, sous la direction de M. l'abbé Delépine, ainsi que les tambours et clairons de l'école Saint-Nicolas, prêtaient leur concours. M. Louis Vierne tenait le grand. orgue et M. Serre l'orgue de chœur.

Après l'évangile, M. l'abbé Flaus, supérieur des chapelains de la basilique de Montmartre et ancien aumônier militaire, monta en chaire et prononça une remarquable allocution. En une langue sobre et ramassée, qui affrontait pour la première fois, mais avec sûreté, la cathédrale de Paris, il s'attacha à traduire l'inquiétude des morte. Sans vains effets de style, ni de rhétorique, il montra combien avait été grande, pour les anciens déjà, la préoccupation du mystère de la mort chez les survivants des guerriers tombés sur le champ de bataille. Sur ses lèvres, Platon, Aristote, les Egyptiens, les Grecs, les Romains, nos pères les Gaulois défilèrent. Et ce fut une allusion au temps « où les Français ne s'aimaient pas », l'émouvante évocation de la fidélité gardée au souvenir de nos chers disparus, cette formule lapidaire « La science ne résout pas le problème de l'âme », puis 0 morts soldat tombé dans la fièvre des combats, mort dans le silence de l'ambulance, enseveli dans les plis amers de l'Océan ou perdu dans des lieux ignorés, réjouis-toi 1 Réjouissez-vous tous, car, s'il en était besoin encore pour que vous fussiez sauvés, la prière des fidèles s'élève pour vous, fervente et rédemptrice. » L'abbé Flaus termine. Quelques mots sur la « royauté sociale de l'Eglise », sur ceux que « la foi n'empêche de penser que parce qu'ils n'étaient pas prêts pour penser et l'orateur esquisse le signe de croix final.

S. Em. le cardinal Dubois regagne alors dans le chœur son siège qu'il avait quitté pour prendre place en face du prédicateur. Puis, il donne lui-même l'absoute. Et, sous les notes de la Marche Funèbre de M. Vierne, la cérémonie s'achève, la foule s'écoule. Des parents, des amis, des cœurs blessés s'en retournent, plus forts, car la liturgie romaine porte la consolation dans son immortalité divine. G. S.

JOURNAUX ET REVUES Les Faits et les Idées

Une « suggestion de M. Arnold Rechberg

Le Màtin publie, en l'appuyant par une note favorable, une « suggestion » que notre confrère reconnaît « hardie », d'un industriel .allemand, M. Arnold Rechberg, qui, « depuis six ans », travaille « ouvertement » à « une réconciliation complète » de la France et de l'Allemagne. Le Matin ajoute cette phrase, dont aucun mot ne semblera inutile « Il (M. Reclîberg) est arrivé à réaliser l'entente des deux pays dans la branche de la potasse où il est intéressé. »

A titre documentaire, reproduisons ici les points essentiels du programme de M. Arnold Rechberg dans les termes où il l'a communiqué au Matin 1° La liaison des intérêts industriels français et allemands. Dans cette combinaison doivent être comprises

a) L'industrie de la potasse française et de la potasse allemande, dont le cartel de vente et de production est d'ailleurs déjà établi

b) Les industries lourdes françaises et allemandes (l'alliance entre le minerai français et le charbon allemand)

c) Les industries chimiques et de l'azote françaises et allemandes. Le gouvernement français et le gouvernement allemand laisseront auxdites industries françaises et allemandes un an pour parfaire ces cartels, qui seraient garantis ensuite comme indissolubles pour trente ans par les deux gouvernements. Si après un an lesdites industries n'étaient pas arrivées à constituer définitivement ces cartels, ceux-ci seraient faits par une intervention des deux gouvernements mêmes, qui s'engagent dès maintenant à procéder à cela en cas de besoin 2° L'alliance militaire franco-allemande. La France et l'Allemagne se garantissent mutuellement leurs frontières contre toute agression de la part d'une tierce puissance. Un état-major supérieur est constitué, composé d'officiers généraux français et allemands. Cet état-major supérieur, ayant droit d'inspection sur tous les corps de troupes français et allemands, élaborera les plans pour la défense éventuelle des frontières françaises et allemandes. La Belgique et le Luxembourg seront affiliés à l'alliance industrielle franco-allemande t

Les clauses du traité de paix de Versailles qui concernent les relations entre la France et l'Allemagne seront caduques, sauf pour les délimitations territoriales 4° L'évacuation après deux ans de tous les pays allemands occupés par les Français. Toutefois, les intérêts économiques de la France dans le bassin de la Sarre doivent être sauvegardés par un traité spécial franco-allemand

5° Le plan Dawes sera maintenu. Si toutefois il apparaît dans l'avenir que des clauses en détail de ce plan peuvent être remplacées par des clauses plus favorables à la fois aux Français et aux Allemands, le gouvernement français et le gouvernement allemand le modifieront d'un commun accord

6° Dantzig et le corridor de la Vistule seront politiquement rendus à l'Allemagne. Dantzig, cependant, reste port franc pour la Pologne. En échange, le port de Memel sera mis à la disposition de la Pologne. En Haute-Silésie, un cartel industriel polonoallemand serait constitué sans changement des frontières actuelles germano-polonaises. Egalité de droit pour les Allemands en

Pologne. Par contre, la Pologne serâ ga> antie par l'alliance franco-allemande.: Elle sera, en plus, affiliée également à l'ai-' liance militaire franco-allemande

7° La France consent à. ce que l'Autriche soit incorporée, si elle le désire, dans le Reich allemand, sous réserve du consentement des autres puissances intéressées. En cas que l'Autriche soit incorporée dans l'Allemagne, la Tchéco-Slovaquie de son côté, sera également affiliée, à l'alliance franco-allemande

La signature de ce traité met, de part et d'autre, fin à toute polémique future sur les responsabilités de la guerre.

Cette question sera désormais regardée comme liquidée.

On pourrait se demander au nom de qui parle M. Arnold Rechberg et dans quelle mesure il est l'auteur de cette « suggestion ». Mais ce seraient là recherches oiseuses. Il n'est pas besoin d'être grand clerc en politique extérieure pour voir les fils dont sont cousues les propositions de M. Rechberg. Mettre notre industrie et notre armée sous le contrôle de l'Allemagne, ligoter la Belgique et le Luxembourg, abolir ce qui reste du traité de Versailles, raboter le plan Dawes, entraver la Pologne, incorporer l'Autriche au Reich, effacer à jamais l'énorme faute commise par l'Allemagne en 1914 voilà, à première vue, quelques-uns des « avantages Il q,u'obtiendraient les compatriotes de M. Rechberg si le programme de cet ami de la France était réalisé. Sans doute, pense-t-on à l'étranger que notre pays est devenu bien naïf pour lui réserver de tels appeaux.

M. Rechberg a soin de a préciser Il que ses propositions ne sont point « antianglaises ». On jugera de l'autre côté du Chenal que cette précision était nécessaire

M«iRSfflPPIiEÏm La deuxième journée a été favorisée par un temps tout aussi beau que celui qui fit le succès de la première séance. Grande affluence dans les tribunes et, comme c'était dimanche, les places populaires étaient envahies par un public très attentif aux incidents des parcours. Nous avons noté la présence de

M. et Mme Louis Gassin, princesse de Caraman-Cnimay, comtesse Gautier-Vignal, prince Radziwili, comte et comtesse de Pourta. lés, Mme Darvari, comte Centule de Béarn, comte et comtesse de Martimprey, Mme Anatole France, vicomte et vicomtesse de Bonadona, M. et Mme Dausan de Troismont, Mme et Mlle Tranchant de Lunel, capitaine Sarre de Mespies, Mme de Falticenni, baronne et Mlle d'Outliorn, comte Paul et Mlle de La Forest-Divonne, marquis et marquise d'Orgeix, etc., etc.

La première manche du prix de la Duchesse d'Aoste, dont la règlement exige que. chaque officier monte deux chevaux dans chacune des deux manches, fut d'abord courue. Les parcours les plus remarqués furent ceux de Pair II, monté par le lieut·. tenant Gudin de Vallerin The Doctor, monté par le lieutenant Clavé Novello, monté par le capitaine Formigli Hamlet,; monté par le commandant Foczek.

Puis on disputa le prix de la Côte-d'Azur, réservé aux gentlemen et amazones montant des chevaux n'ayant pas encore gagné à Nice. Ce fut une amazone qui se classa première, aux applaudissements de l'assistance. Voici les résultats techni1. Sportly. au capitaine Stoff.l monté par Mme Stoffel 800 fr.; 2. Haut Parleur, au heu·tenant âe Brabanâêré, moiïté -par son propriétaire, 700 fr.; 3. Yèche, au lieutenant Leurquin, monté par son propriétaire, 500 fr.; 4. Quibus, à M. Brousset, monté par M. X. Bizard, 100 francs.

Flots Pisanella, à M. Lederlin, montée par M. H. de Royer Moineau, au lieutenant Satmento, monté par son propriétaire Caprice, à M. J. Laame, monté par son propriétaire. La journée se termina par le prix des Mimosas, sur le même parcours que le précédent, mais où pouvaient figurer des chevaux ayant déjà gagné à Nice. Classement

1. Sweet Cecil, M. Desmazières, montée par son propriétaire, 800 fr.; 2. Ossiane, à -M. Sarlin, montée par son propriétaire, 600 fr. 3 Ritournelle, à M. R. de La Croix, montée par son propriétaire, 500 fr.; 4. Biscuit à M. Laame, monté par son propriétaire, 300 Ir.; 5. Helen, au lieutenant Van Derton, montée par son propriétaire, 200 francs.

Flots Le Mohican, au lieutenant de Brabandére, monté par son propriétaire Oscar, à M. de Rovira, monté par le lieutenant Tardieu Ping Pong, à M. Desmazières, monté par son propriétaire.

Deux primes de 100 francs ont été attribuées aux cheveux français Ossiane et'Ritournelle.

Chambre des Députés LE BUDGET

M. Fernand Bouisson est, certes, un socialiste révolutionnaire, aux opinions franchement détestables mais quel excellent président 1

Là où M. Henriot louvoie, hésite, patauge et s'embourbe, M. Fernand Bouisson se débrouille en quelques minutes, trouve le moyen d'endiguer rapidement les flots d'éloquence dont il voit la Chambre menacée et enlève les votes avec une rapidité qu'il est impossible de ne pas admirer.

S'il pouvait rester au fauteuil cinq séances de suite, le budget pourrait, cela n'est pas douteux, être renvoyé dès demain soir au Sénat.

Il n'en sera rien, hélas 1

C'est M. Vincent. Auriol un des financiers attitrés du groupe socialiste qui ouvre la discussion générale en posant au ministre des finances quel.ques questions touchant la crise des changes.

Quelles sont, demande M. Vincent Auriol, les causes essentielles de cette crise ?

Si elles sont d'ordre extérieur, quelles dé. marches amicales le gouvernement ferat-il pour obtenir le respect de son indépen. dance de décision ?

Si elles viennent de manoeuvres de spéculation intérieures,quelles mesures compte- t-il prendre pour les briser ?

Si ce mouvement n'est que le développe» ment logique de là politique d'atermoie* ments suivie jusqu'ici, quel- plan d'ensem. ble le gouvernement compte-t-il soumettre à la Chambre avant d'être acculé à des mesures tardives d'improvisation ? y A quoi M. Raoul Péret répond, brièt vement

La hausse des changes est-elle due à des causes d'ordre extérieur ? Incontestable^ ment oui. Notre franc est attaqué sur un certain nombre de places étrangères. Li retard apporté au règlement des dettes in4 teralliées est une des raisons de ces attai ques. Contre elles les moyens de défensedu gouvernement sont assez limités. La fermeture du marché des changes sei rait, en tout cas, une mesure inefficace. La gouvernement est en conversation pour obj


AUX ETATS-UNIS

La question des dettes L'état dea négoclations

Washington, 22 avril.

Au Trésor on a ajouté que M. Bérenger une réunion de la commission des dettes, probablement demain, en présence de M. ©érenger.

Les officiels espèrent qu'un accord interviendra à temps pour être soumis à la prépente session du Congrès.

Une haute autorité a déclaré que les deux gouvernements^ sont beaucoup plus près d'une entente qu'ils ne l'ont jamais été. Les négociations de M. Caillaux et les conversations qui ont suivi ont éclairci la plupart des divergences existantes. Cette même personnalité a ajouté qu'aucun accord, au sens exact du mot, n'a été réalisé entre M. Mellon et M. Bérenger, leurs diverses conversations ayant eu un caractère purement officieux, du fait que rien n'a été présenté à la commission des dettes. En effet, toute proposition, pour être officielle, doit être examinée par cette commission. Au Trésor on a ajouté que M. Berenger est prêt à présenter des propositions lorsqu'il va se rencontrer avec la commission, laquelle va les examiner immédiatement. Les officiels se refusent à tout commentaire ils refusent même d'indiquer si les conversations entre M. Mellon et M. Bérenger constituent simplement une base pour la discussion devant la commission ou si elles sont allées plus loin dans les 'détails du règlement envisagé.

Les déclarations faites au Trésor correspondent 'à l'état d'esprit des milieux officiels américains dans leur ensemble. A propos de la publicité donnée aux cànvérsations purement officieuses, on fait observer que c'est à Paris qu'elle s'est produite, M. Bérenger ayant toujours refusé énergiquement de rien communiquer à la presse sur ce sujet. Il convient de rappeler que c'est la commission et M. Coolidge qui sont souverains dans la question. L'exemple de ce,qui s'est passé en septembre démontre qu'il n'est pas prudent de se livrer à des déclarations et à des commentaires prématurés. Néanmoins l'atmosphère ici reste optimiste. On considère comme imminent l'accord sans lequel le crédit de la France ne peut être libéré et restauré. W,ashington, 22 avril.

C'est à 9 heures 30, demain matin, que la commission des dettes se rencontrera avec M. Bérenger. En raison de la réunion du cabinet, convoqué pour 10 h. 30, il est probable que la séance 'sera brève et qu'on se bornera à une simple prise de contact avec échange de discours.

La ratification

du règlement de la dette italienne

New-York, 22 avril.

La presse du matin est unanime à approuver la ratification par le Sénat du 'règlement concernant la dette italienne. Le New-York Times dit

« Le pays s'est aperçu qu'actuellement la méthode la plus sûre est d'accepter la reconnaissance des dettes et des paiements partiels pour quelques années, dans

.tenir eh faveur du pays tout ce qu'il sera possible d'obtenir.

Causes intérieures y a-t-il des spéculations clandestines ?

M. le garde des sceaux fait procéder à 'des'enquêtas. Le gouvernement en attend les résultats. Mais il existe à Paris des bureaux de change clandestins. A très bref )délai, ils seront fermés.

Le gouvernement prépare, d'autre part, -un proiet pour réglementer la profession de courtier.

La baisse d'hier et d'aujourd'hui n'est 'due à aucune intervention du gouvernement elle provient du jeu normal des échanges.

Y a-t-il des raisons profondes de s'alarmer ? Le gouvernement ne le pense pas. Il ne veut pas agir brutalement. Il préfère que la baisse se produise normalement, sans intervention gouvernementale. à ,moins que les circonstances l'exigent. La Chambre, qui a applaudi aux questions posées car M. Auriol, applaudit également la réponse du ministre. M. Borel, cependant, émet le regret que M. Raoul Péret n'ait rien dit du problème de la stabilisation de la monnaie, qui est le but vêts lequel on doit rendre..

Opposé a là solution anglaise retoum à la valeur or comme à la solution allemande, anéantissement total de ils valeur de la monnaie, l'orateur recommande la revalorisation faite avec prudence et dans certaines limites Ue taux de stabilisation importe peu. Ce qui importe, c'est que la monnaie soit Stable pour que l'économie nationale puisse enfin s'établir sur des bases sûres et sa-, Le gouvernement doit indiquer à la natèm que c'est là' la but à atteindre désorLe ministre, qui se déclare d'accord 3feur bien des points avec M. Borel, ajoute qu'il se mettra en rapport avec de groupe de la stabilisation, persuadé iqu'aveo sa collaboration il arrivera à (.¡un résultat.

Sur cette déclaration, la discussion générale est close, -et la Chambre passe ià la discussion des chapitres.'

Très rapidement, les divers chapijtres du ministère des finances exception faite pour le chapitre 43, qui est xéservé sont adoptés, aux chiffres proposés par la commission.

Il en est de même pour les budgets ides régions libérées, de la justice, des (services pénitentiaires et de l'intérieur. Certains chapitres du ministère de la guerre ont, au contraire, donné lieu à discussion.

C'est ainsi qu'au chapitre i64, le communiste Doriot a développé un amendement réduisant d'un million 260,000 fr. les crédits relatifs aux opérations du Marnée cela, a-t-il expliqué, pour que 3a Chambre puisse manifester à nou!veau son désir de paix.

Malgré l'appui de M. Léon Blum et 'dû ses amis socialistes, l'amendement communiste n'a rallié, d'ailleurs, que 'd70 voix contre 383.

Un relèvement de crédits de "2 millions, inscrit au chapitre E 22 (entreitien de l'armée du Levant) a provoqué, 'de la part de M. Desjardins, de très avives critiques.

IL s'agit, a expliqué le député de l'Aisne, de 1'-envoi de nombreux ren- forts en Syrie, en vue de nouveMes opéIrations militaires, nécessitées par les

l'espoir qu'ultérieurement on pourra faire un nouvel et plus vaste ajustement plus satiafaisant, »

Le New-York World écrit

« Cela eût été presque une folie de rejeter le règlement avec l'Italie, parce qu'il n'assure pas des paiements sensiblement' plus élevés., Dans cette éventualité, nous aurions demandé l'impossible et nous n'aurions peut-être rien obtenu du tout.

Le traité russo-allemand Londres, 22 avril.

Suivant une information de ragence'Reuter, les milieux allemands bien informés de Londres déclarent que le traité russo-alJpmand envisagé ne portera préjudice à aucun pays et, au contraire, aidera à ramener la Russie dans le concert des nations. C'est là, certainement, ajoute-t-on, le but de l'Allemagne. Quoique ayant accepté le traité de Locarno et étant disposée à entrer dans la Société des nations, contre le désir de la Russie, l'Allemagne tient à prouver à sa voisine que son attitude amicale n'a pas changé. Sa politique tient à vivre en paix avec les Etats voisins et servir, de trait d'union entre l'Orient et l'Occident.'

Le voyage de sir William Tyrrell

Londres, 22 avril.

Les milieux autorisés de Londres déclarent que l'information publiée par un journal du matin, suivant laquelle sir William Tyrrell, secrétaire permanent aux affaires étrangères, s'est rendu à Rome, chargé d'une mission auprès du gouvernement italien, est dénuée de tout fondeEn effet, au ministère des affaires étrangères, on fait remarquer que sir William Tyrrell est simplement parti en congé et qu'il a choisi Rome pour y passer ses vacances. Rien n'est donc plus inexact que de prétendre 'que le secrétaire permanent aux affaires étrangères a été chargé de discuter avec M. Mussolini là question de l'Abyssinie ou encore celle de la situation grécoturque..

Au surplus, il serait fou de croire qu'à Rapallo, au cours de leur entretien, sir Austen Chamberlain et M. Mussolini aient échangé leurs vues sur des questions d'ordre politique. Cette rencontre n'a revêtu qu'un caractère de courtoisie pure et simple. Enfin, bien que sir William Tyrrell ait pu rencontrer M. Mussolini, il est tout à fait improbable, dit-on, qu'au cours de son séjour à Rome, il se soit entretenu avec lui. LE DÉVELOPPEMENT

DANS L'AVIATION COMMERCIALE

Création de nouvelles routes aériennes Londres, 22 avril.

Une dépêche de Pékin à l'Evening News annonce que plusieurs' experts aéronautiques allemands sont arrivés à Pékin pour y arrêter les plans d'une route aérienne directe entre l'Allemagne, le Japon et la Chine. La Russie, croit-on, aurait accordé aux Allemands le droit de survoler éventuellement son territoire. Le but de ce projet est purement commercial et destiné, en outre, à fair,e.:de.Ja.p_ubliçit_é pour la vente à la Chine de matériel d'aviation allemand.

1 fautes, très graves, du général, Sarrail. Le chapitre n'en a pas moins été adopté sans modifications.

Sur le chapitre 16, enfin, M. Duclos a demandé une réduction destinée, dans son esprit, à permettre à -la Chambre de se prononcer contre la convocation de réservistes et l'installation de camps d'instruction. Il est naturellement appuyé par M. Renaudel, en même temps que parle communiste Renaud Jean, alors qu'au contraire M. Jean Fabry explique que l'installation des camps d'instruction sera un des éléments de la décision de la Chambre sur la réorganisation de l'armée, et qu'on ne saurait refuser au gouverne.ment les crédits, demandés sans lui .refuser, du même coup, les moyens de diminuer la durée du service militaire.

Le général Girod, président de la commission de l'armée, intervient à son tour pour rappeler que c'est à l'unanimité moins trois voix que celle-ci s'est prononcée, après audition du ministre, pour ae projet,du gouvernement. Et voici, pour finir, qu'en réponse à un nouvel effort de M. Renaudel, M. Painlevé se décide, ne voulant pas se prêter au jeu qui consisterait à rendre impossible toute convocation de réserves », à engager sa responsabilité et à poser la question de confiance. C'est sur cette déclaration que l'amendement Duclos est, après pointage, re- poussé par 366 voix contre 168. L'examen des chapitres de la marine a 'été l'occasion, pour le communiste Cornavin de refaite l'apologie du salaire nationale, et, pour M. Emile Borel, d'exposer sa conception d'une politique moderne de la marine.

La discussion continuera ce matin. LA PROPRIÉTÉ COMMERCIALE Les six derniers articles, puis l'enjsemble de la proposition de loi sur le renouvellement des baux de locaux à usage commercial où industriel ont été enfin adoptés en la séance d'hier matin. Les communistes, nar l'organe de M. Gamîhery, ont exposé, avant le vote, leurs raisons de ne pas voter une loi qui contient « des monstruosités », et M. Ernest Lafont s'est associé à leurs observations.

Ce qui a été l'occasion pour M. Roilin de manifester sa surprise de voir les communistes témoigner aux commerçants une sympathie en opposition avec leur doctrine et l'application qu'elle a (reçue en Russie. Ils ne cherchent, en réalité, qu'à s'attirer une clientèle électorale. Parbleu qui donc en a jamais douté?

Quoi qu'il en soit, la proposition de loi en est à son quatrième voyage du Palais-Bourbon au Luxembourg. Elle en reviendra, croyez-le bien

Georges Faucher

NOUVELLES RELIGIEUSES Mgr Roland Gosselin, grand commandeur de l'Ordre nationat polonais. De Versailles « Le père Sziymbor, recteur île la mission polonaise en France. a remis au nom de l'ambasasaeur de Pologne à Paris, à 15 h. 30, à l'évêché de Versailles, la croix de grand commandeur de l'ordre « Polonia Restituta à Mgr Roland Gosselin. »

EN GRANDE-BRETAGNE

Le conflit minier Les résultats de l'entretien des mineurs avec M. Baldwin

Londres, 22 avril.

Au cours de l'entretien qu'il a eu hior avec les représentants des mineurs, M. Baldwin aurait déclaré à nouveau que les subsides actuels devront ceser le ler mai et que c'est là l'opinion arrêtée-du cabinet. La mesure dans laquelle on pourrait aider temporairement l'industrie charbon- nière dépendra de la situation découlant des négociations actuellement en cours. Le conflit qui s'est produit aujourd'hui provient principalement du fait que les mineurs insistent toujours pour obtenir un salaire minimum national, tandis que les propriétaires de charbonanges ne veulent nue des accords régionaux, parce que, disent-ils, la situation de certains charbonnages au point de vue économique est mauvaise. Les patrons ont soumis deux barèmes de salaires .D'après le premier, établi en supposant que les mineurs continueront de travailler sept heures par jour. il y aurait de fortes réductions dans la plupart des régions. Le second barème, basé sur la journée de travail de huit feures, leur offre des conditions beaucoup plus favorables et les réductions proposées sont trs légres dans quelques régions seulement les plus fortes réductions feraient appliquées dans les régions exportatrices de charbon.

Les membres du comité exécutif 'des patrons des mineurs se sont rencontrés ce soir, à la Chambre des communes, avec les membres du comité industriel du congrès des Trade-Unions. Après une -heure de délibérations, les membres du comité industriel du congrès des Trade-Unions se sont rendus dans la salle du premier ministre, à la Chambre des communes, et ils ont eu avec M. Baldwin un entretien qui a duré près d'une heure. Ils ont ensuite rejoint les membres du comité exécutif, des patrons mineurs, pour leur rendre compte de leur entretien avec M. Baldwin. Les membres du comité industriel du congrès des Trade-Unions seraient d'avis que .les réductions proposées par les patrons créeraient une situation impossible et intolérable, et ills auraient informé le premier ministre que si ces conditions étaient maintenues, la situation serait aussi grave que possible.

La situation dans les charbonnages Londres, 22 avril.

La conférence des mineurs et des propriétaires de charbonnages a duré une heure et quart. Les deux parties se sont quittées sans qu'un arrangement soit intervenu. Une nouvelle réunion est probable e't le gouvernement interviendra presque immédiatement.

M. Cook, secrétaire du syndicat des mineurs, a déclaré que les propriétaires ont été aussi intransigeants quîà la réunion précédente les mieurs, de leur côté, ont adhéré fermement au principe d'un acocrd national et d'un salaire minimum national. Les représentants des mineurs se sont réunis cet après-midi pour discuter la situation et 1 exposer au comité industriel du congrès des Trade Unions. -•>

Coulisses Politiques Les convocations de réservistes et les camps d'instruction Audition du ministre de la guerre

La commission de l'armée a entendu, hier matin, sous la présidence du général Girod, M. Painlevé, ministre de la guerre sur la question de la convocation des réservistes et des camps d'instruction.

Le général Girod a fait part au ministre du désir qu'avait la commission d'être renseignée très miriutieusement sur l'emploi des crédits demandés par lui, et sur la portée pratique des divers articles du projet de loi.

Le ministre de la guerre a donné à la commission toutes les explications utiles sur le nombre des grands et petits camps prévus au projet et sur les champs de tir nécessaires. r

Il a indiqué que cette organisation constituait partie fragmentaire, mais définitive; du plan général d'instruction des réserves.

Le général Ràgueneau a précisé que par grand camp » on désigne, les camps qui peuvent faire évoluer au moins une division. Les principaux sont Châlons, Mailly, Sissonne, Le Valdahon, Lanrezac, Souges, Tahure et Bitche. Sur la question des spécialistes, il a indiqué â la commission qu'il s'agissait de 1,200 sapeurs télégraphistes ou radiophonistes, 250 automobilistes pour les expériences de transport des troupes par camions, le reste des 3,200 hommes convoqués consistant en troupes de défense contre avions, qui ont à manier un matériel nouveau perfectionné.

M. Paul Bernier, rapporteur, a fait préciser par le ministre que les mesures prises cette année n'engageraient pas obligatoirement les mesures à prendre pour l'avenir, et il a demandé l'ajournement de l'article 4 relatif à la présomption d'origine qui modifiait la législation générale actuelle.

Après une discussion à laquelle ont pris part MM, Paul-Boncour, colonel Picot, Rillart de Verneuil, Accambray, Simon Reynaud, colonel Fabry, Bernier et Girod, la commission, à l'unanimité moins trois voix, a adopté le projet ministériel, en sup.primant, d'accord avec le gouvernement, l'article 4 relatif à la présomption. M. Bouilloux-Laffont, rapporteur du budfret de la guerre à la commission des finances, assistait à la réunion et a pris acte de l'avis favorable donné au projet. Entre temps, le ministre a donné connaissance à la commission de l'état des convocations des réservistes dans les autres nations, Il a cité, notamment, ce fait que la Russie soviétique a convoqué, en 1925, 900,000 hommes de troupe pour des périodes de diverse durée.

Les travaux parlementaires

La conférence des présidents des groupes et des grandes commissions parlementaires, réunie hier sous la présidence de M. Herriot, s'est occupée de la prochaine séparation et du retour de la Chambre. Aucune décision n'a été prise, mais il est vraisemblable qu'en raison des fêtes de la Pentecôte, la Chambre s'ajournera au 25 mai.

La contribution volontaire. des députés Le groupe radical-socialiste, dans sa réunion d'hier, s'est prononcée en faveur de la contribution volontaire pour l'amortisse- ment de la dette. Les membres de la réunion ont été laissés libres de fixer à leur gré le chiffre de leur contribution personnelle et ensuite de verser leur souscription soit dans leur département, soit à Paris. De son côté, la réunion des présidents des groupes et des grandes commissions a émis l'amis que la question de la souscrip-

EN ALLEMAGNE

L'indemne aux famîllesprinoières Un incident à la commission du Reichstag 1 Berlin, 22 avril. Un incident, dont les conséquences politiques Intérieures peuvent être très importantes, s'est produit aujourd'hui à la commission du Reichstag, chargée de la discussion du compromis réalisé par les partis gouvernementaux dans la question de l'indemnisation des anciennes familles régnantes. Par suite de l'oppositio des socialistes, le paragraphe 2 de ce compromis n'a pas obtenu une majorité suffisante les délibérations ont étë, interrompues contre le désir des nationalistes et des populistes. Le chancelier, immédiatement prévenu de ces événements, a convoqué pour cet après-midi encore les rerpésentants de la coalition. L'affaire est .importante en ce sens que toute la question de la coalition gouvernementale pourrait dès maintenant se trouver posée.

.On déclare que les démocrates exigeront des éclaircissements de la situation et demanderont au chancelier si l'indemnisation des anciens princes doit être réglée avec l'appui des socialistes ou des nationa.listes on prévoit que M. Luther négociera dès demain avec ces deux partis. Il est probable que l'élargissement éventuel de la coalition gouvernementale actuelle jouera aussi un rôle dans ces pourparlers. AU

tA CONFÉRENCE D'OUDJDA L'optimisme s'affirme

Oudjda, 22 avril.

Deux des délégués riffains sont partis de Guercif, sur un avion français, pour aller cdnférer avec Abd-el-Krim. On attend leur retour pour demain matin.

L'impression optimiste exprimée ce matin se confirme ce soir, dans les milieux de la conférence.

La situation

dans le Somaliland italien Nairobi, 22 avril.

Le correspondant du journal Standard Est-Africain à Lamu annonce que le nombre des bateaux indigènes arrivant dans cette dernière ville a considérablement baissé pendant la saison actuelle et que l'on n'y voit aucun bateau battant pavillon italien. La raison de ce fait serait qu'il y eut de violents combats dans le Somaliland italien, au nord de Mogadishu, combats au cours desquels les forces du gouvernement auraient subi de fortes portes. Toutefois, les Somalis se seraient divisés en deux sections, l'une se serait repliée dans la direction du Somaliland britannique et l'autre vers l'Abyssinie. Le gouvernement italien aurait établi le blocus de la côte et aurait saisi, d'autres disent même coulés, les bateaux indigènes de la région, ar• rêtant ainsi lu navigation indigène.

tion volontaire devait être laissée à la déci- sion personnelle de chaque député. L t.

Le pourvoi de M. Ch. Maurras La chambre criminelle de la cour de cassation a statué hier sur le pourvoi de M. Charles Maurras contre l'arrêt de compétence prononcé dans les poursuites à l'occasion de sa lettre publique à M. Shramek. Conformément aux conclusions de l'avocat général Mornet, la cour a rejeté le pourvoi, prétendant qu'il n'y avait pas indivisibilité entre la menace de mort contenue dans la lettre et la provocation au meurtre constituée par la reproduction de la lettre dans le numéro de l'Action Française du 9 juin.

Le tribunal correctionnel reste donc compétent et l'affaire viendra sur opposi. tion.

Pour surveiller

la Vivisection

Le préfet de police vient de prendre un arrêté' concernant les mesures de police applicables aux chiens et instituant une commission mixte de surveillance de la vivisection.

Nous détachons de cet arrêté les articles suivants

Tout chien circulant sur la voie publique, dans le département. de la Seine, doit être muni d'un collier portant, gravés sur une plaque de métal, le nom et le domicile de son propriétaire. Il doit être tenu en laisse ou muselé de façon à être mis dans l'impossibilité de mordre.

Tout chien errant, c'est-à-dire divaguant à l'aventure hors de la surveillance étroite et immédiate de son maître ou de la personne qui en a la garde, doit être capturé par les agents de la force publique et envoyé en fourrière, qu'il soit ou non muni d'un collier.

Toute personne qui a trouvé un chien errant sur la voie publique est .tenue d'en faire immédiatement la remise, soit au commissariat de police le plus proche de l'endroit où elle l'a trouvé, soit au commissariat de police du quartier qu'elle habite, soit à la fourrière de la préfecture de police (rue de Dantzig) où l'animal est examiné par un vétérinaire sanitaire et mis en observation. •

Sont seuls admis à prélever des chiens à la fourrière municipale en vue d'expérienëes scientifiques, les établissements de recherches et d'enseignement spécialement autorisés à cet effet par le préfet de police.

L'autorisation n'est délivrée qu'après enquête constatant l'utilité incontestable des expériences pratiquées et sur avis de la commission mixte de surveillance dont il est question plus loin.

Les titulaires de ces autorisations devront prendre l'engagement formel d'éviter aux animaux toutes souffrances inutiles, de ne pratiquer sur eux aucune opéra- tion chirurgicale sans anesthésie préalable et totale et de se soumettre au contrôle de ta commission mixte.

Les chiens leur seront remis sur présentation d'un bon signé par eux personnelle- ment et énonçant en toutes lettres, de leur propre main, le nombre de chiens demandés.

La redevance à payer à la fourrière par animal livré sera fixée par décision préfectorale.-

Il est interdit à tout particulier, ,à tout propriétaire de refuge privé, de livrer à un établissement quelconque des chiens ou des

Les événements de Chine Le rappel de l'ambassadeur des soviets Londres, ,22 avril.

On mande de Moukden que les journaux publiés dans cette ville confirment la nouvelle que le général Tchang So Lin a demandé au consul général des soviets à Moukden d'informer son gouvernement de la nécessité de remplacer l'ambassadeur soviétique à Pékin, M. Karakhan. Le chef des armées mandchoues donne pour raison que M. Karakhan n'a pas cessé, depuis son arrivée dans la capitale chinoise, de pousser les étudiants chinois à la révolte et de fournir au général chrétien Feng des armes afin de créer le désordre à 1 mtérieur de la Chine.

.Le consul général soviétique aurait de plus reçu l'avertissement que lorsque Pékin serait occupé par les troupes alliées, M. Karakhan ne serait pas plus longtemps considéré comme jouissant de la protection de la loi internationale.

Bangkok, 22 avril.

Les deux aviateurs espagnols, Loriga et Gallarza, qui sont arrivés cet après-midi à Bangkok, étaient porteurs d'une lettre du roi Alphonse XIII au roi de Siam. Le pli a été remis ce soir au Roi en grande cérémonie.

De Bizerte De .11 heures à midi, sont entrés dans le fort, les contre-torpilleurs et les torpilleur^ les cuirassés Bretagne, vaisseau-amiral, Paris et Courbet. De Berlin Le président et le gouvernement du Reich ont adressé au général von Seekt, à l'occasion de son 60° anniversaire, des lettres de félicitations et de remerciements pour les services rendus. Le maréchal Hindenburg a rendu personnellement visite au général.

De Berlin Pour outrages au ministre président prussien Braun, le tribunal courrectionnel a condamné le rédacteur parlementaire de la Gazette de la Croix Fernandez à douze cents marks d'amende et aux frais de la publication, du jugement dans plusieurs journaux.

De Pékin Les généraux Chang Sueh Liang, Li Ching Lin et Tchang Tsung Chang sont arrivés ce matin. Les représentants d'Ou Pei Fou sont attendus prochainement. Une conférence se réunira ensuite dans le but de régler les questions pendantes.

De Barcelone On compte cinq morts dans le tamponnement du train de luxe Paris-Barcelone avec un train de marchandises. Parmi ceux-ci se trouvent MM. Adrien Regnard, de Lyon Jean Vernais, de Marseille, et M. Llige, ancien député régionaliste espagnol. Il y a une trentaine de blessés, dont cinq grièvement parmi ces derniers se trouve M. Jalibert, agent des douanes, sujet français établi à Barcelone.

De Dusseldorf M. Streseman est arrivé ce matin. Il a pris la parole à une réunion de l'association économique et industrielle de Rhénanie.

De Calcutta Un conflit a éclaté entre la police et,des mahométans. Deux mahométans. ont .été tués et treize blessés,

chats en vue de les utiliser è, des expériences de vivisection.

En cas d'infraction à la présente prescription, il sera dressé autant de procèsverbaux que d'animaux livrés illicitement., tant contre le fournisseur de chiens ou de chants que contre la personne qui les aura reçus.

Il est institué à la préfecture de police une commission mixte de douze membres, dite commission de surveillance de la vivisection, composée de deux conseillers municipaux de la Ville de Paris, quatre fonctionnaires de la préfecture de police, trois professeurs (le doyen de la Faculté de médecine ou son représentant, un professeur à la Sorbonne, un professeur au Collège de France), trois représentants des sociétés de protection des animaux.

Elle a pour mission:

1° De mettre à l'enquête les demandes formulées par. les établissements d'enseignement et de reenerches scientifiques, à l'effet d'être autorisés à recevoir des chiens de la fourrière, et de présenter à l'agrément du préfet de police celles qui lui paraîtront devoir être retenues

2° De procéder à des enquêtes sur les laboratoires clandestins qui lui seraient signalés

3° De suggérer, pour qu'elles soient, le cas échéant, imposées au personnel des laboratoires autorisés, les mesures propres à atténuer et à abréger le plus possible les souffrances des animaux soumis aux expériences

4° De rechercher les meilleurs procédés de mise à mort des animaux à la fourrière

5° De vulgariser l'emploi de films cinématographiques pour les expériences ;de démonstration.

Les chiena et chats mordus ou roulés par un animal enragé ou ayant été en contact avec lui, seront immédiatement abattus. Cet abattage ne pourra être différé que si leur mise en observation pendant un certain délai est jugée nécessaire par le service vétérinaire sanitaire, dans le cas où ils auraient mordu des personnes ou d'autres animaux.

Pendant leur mise en observation, les animaux suspects seront séquestrés. .,La séquestration aura lieu soit à la fourrière, soit dans un local ou dans un établissement vétérinaire agréé par la préfecture de police.

Les chiens amenés à la fourrière qui seront suspects de maladies autres que la rage seront également séquestrés ils ne pourront être restitues qu'à l'expiration d'un délai de quinze jours et sur. avis du service vétérinaire sanitaire.

L'AMÉRIQUE LATINE ARGENTINE

Mme de Almiron et sa famille, Mme W. vain Straten se sont embarqués hier soir, à Cherbourg, à bord du paquebot Orania, â destination de Buenos-Aires.

Buenos-Aires, 22 avril.

Le gouvernement a dicté un décret acceptant la démission de M. Enriquo Perez, administrateur général des chemins de fer de l'Etat. L'intendant municipal, M. Noël, est parti pour l'Europe à bord du Conte Verde. A Cours (Nacion.) Blé 15 50

1540

Avoine 7 35

Maïs 735

Cédules hypothécaires.. 96 80

Bœufs sur pied (le kilo). 0 30

(Ea Prensa.) j

te Jour» in mal LE RÈGLEMENT DES DETTES

Le Figaro, M. Lucien Romier

Nous n'avons donc aucune raison décisive de renoncer si peu que ce soit à la défense de notre indépendance et de nos droits. Il s'agit de liquider le dernier chapitre des frais de la guerre. Qu'on nous épargne, au moins pour ce sacrifice final, les improvisations et le « bourrage de crâne

La Journée industrielle, M. C.-J. Gignoux

Il n'apparaît pas que les Etats-Unis comprennent parfaitement ce sentiment ou qu'ils le veuillent du moins traduire en un: accord précis. On s'achemine, dit-on, vers une formule transactionnelle qui enregistrerait la possibilité, en cas d'accident; de reviser notre capacité de paiement. Il faut bien voir où cela peut nous menet à rien d'autre, si.l'on s'en tient à des textes trop. élastiques, qu'à un contrôle des Etats-Unis sur l'économie française et sur les divers aspects de notre politique pendant une soixantaine d'années oh ne voit pas ce régime fonctionner très aisément ni être aisément supporté.

LE DISCOURS DE M. HERRIOT

L'Avenir, M. Emile Buré

M. Herriot a pratiqué, durant son règne, une politique extérieure de dément et sa politique intérieure fut à l'image de sa politique extérieure. Incontestablement, il est pour une large part responsable de la crise financière. Aussi, quel émoi quand ses amis, annoncèrent qu'il était décidé à revenir au pouvoir 1 Cette fois, plus de barguignage la révolution allait entrer dans sa phase active, dans sa phase galopante.

Le Rappel, M. Ed. du Mesnil

Mais pour « diriger cette ouvre » encore faut-il que la France ne soit pas dupe de son idéalisme et victime de sa bonne foi. Cette œuvre de paix ne saurait être utilement préparée et réalisée par la France, qu'autant qu'elle sera assez forte pour traiter sur le pied d'égalité avec ses associés et pour imposer sa volonté pacifique aux récidivistes de la guerre.

Seule une nation forte, unie et résolue est capable de ne jamais bêler la paix ». LES SOUSCRIPTIONS VOLONTAIRES L'Auto

Le précurseur de la locomotion aérienne, M. Alb. de Santos-Dumont, actuellement de passage à Paris, vient de remettre, à titre d'ami de la France, un chèque de" 5,000 francs à l'Auto, en vue de contribution personnelle à la caisse d'amortissement. Uno protestation de la Ligue des Patriotes M. A. Cruchon, commissaire général de la Ligue des patriotes, vient d'adresser à M. Emile Fabre, administrateur de la Co-; médie-Française, une lettre dans laquelle il proteste contre une pièce (La Carcasse) qui, jouée actuellement au Théâtre-Français, est, dit-il une injurie aux chefs de l'armée française.

M. Cruchon ajoute que si M. Emile Fabre n'a pas l'autorité nécessaire pour mettre fin à ce scandale, la Ligue des patrotes, elle, s'en chargera., ̃̃

Cours d'achat du peso argentin pratiqués dans la journée du 22 avril 1926, par le Banco Espanol del Rio de la Plata, 8, avenue de l'Opéra (adresse télégraphique « Spainharik

Plus haut 12 05

Plus bas. 11 92

Clôture 11 98

BOLIVIE

M. Saavedra, le. nouveau ministre de Bolivie en Belgique, prendra possession de son poste fin mai.

BRÉSIL

Rio-de-Janeiro, 21 avril.

Jour férié à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Tiradentes. La Bourse des valeurs et celle des cafés n'ont pas tenu séance. (Americana.)-

CHILI

On nous annonce la mort de Mme Domingo Santa-Cruz mariée à l'un des chefs de section du ministère des affaires étrangères du Chili. Mme Santa-Cruz, née MorlaLynch était la sœur du premier secrétaire de la légation du Chili en France.

Santiago-du-Chili, 22 avril.

Le chancelier Mathieu a annoncé que le président do la République, les membres des commissions des relations extérieures des deux Chambres et les comités exécutifs des partis politiques se réuniront en une séance privée pour traiter du problème du Pacifique. (Nacion,)

CUBA

La Havane, 21 avril.

Mme Franca de Broch, vient de mourir. Son mari, M. Léon Broch est le beau-frère de M. Cosme de La Torriente.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

Le roi d'Italie a reçu en audience M.; Angelo Morales, nouveau ministre de la République Dominicaine près le Quirinal, qui a présenté au souverain ses lettres de créance.

GUATEMALA

Guatemala, 22 avril.

L'amiral Robinson, de la flotte américaine, vient de faire une visite officielle au gouvernement de Guatémala. Le présidentde la République, le général Orellana, a offert un banquet en son honneur.

L'amiral a donné une fête pour le président Orellana, à bord du croiseur Seattle., A Le courrier arrivé de Guatémala dit que l'incendie dont avait parlé la presse. d'Europe n'a pas eu l'importance qu'on craignait. Une pharmacie et deux magasins seuls ont brûlé.

PÊROU

Lima, 22 avril.

Eti souvenir de la collaboration des généraux vénézuéliens à l'indépendance du Pérou, la ville d'Arequipa vient d'ériger une statue au général Trinidad Moran et le gouvernemént a décrété J'érection d'une autre, au port du Callao, au général Salom, vainqueur de la dernière division espagnole qui restait au Pérou.

NI; Jesus Zapatero, représentant de la Compagnie Marconi Lima, et Mme Manuela Zapatero, venant de Londres, sont arrivés à Paris hier soir.

VENEZUELA

Le ministre de Venezuela en Belgique et Mme Carlos Aristimuno Coll ont passé les «racances de Pâques à Duinbergen-surMer..

Caracas, 22 avril.

Le ministère des finances vient d'or- donner le monnayage de sept millions dé francs en monnaie d'argent et de vingt-cinq millions en pièces d'or de 100, 20 et 10 fr. Le bolivar, ou franc or vénézuélien, fait prime sur le dollar.


RHUM ST JAMES

ce prestigieux pays des Antilles est le 1PU d'origine des premiers Rhums du Monde-.

LE "GAULOIS" AU THÉATRE

iThéathe de Pakis. La Riposte, pièce en trois actes et quatre tableaux, de M. Fernand Nozière.

La Riposte, de M. Fernand Nozière, que nous venons de voir représenter sur .la scène du Théâtre de Paris, serait assez comparable ii un drame de l'ancien Ambigu, mais d'une écriture plus soi- gné'é et d'une psychologie moins rudi- irientaire1 l'action en est brève, presque schématique, et les développements en sont abondamment crayonnes. Ce qui intéressera le public amateur.de spectacles, c'est que Mme Véra Sergine remplit successivement deux rôles,, celui d'une mère, puis de sa fille, et que sous ces deux aspects elle est de premier ordre.

Dans une ville de province, en une chambre modeste, nous voyons une femme, Marie Declercq, dite la mère Boilout », agoniser; cette malheureuse esic' une ivrognesse qui a été tout, sauf une honnête femme. Elle est veillée par un brave jeune homme, Etienne Govart, qui est chargé par elle de remettre un coffret- -à–sa- f i'ilei Mar-g'uerite-Blanche, directrice d'une maison de couture Londres, et qui, prévenue en hâte, n'a pu arriver à temps pour recueillir le dernier soupir de celle qui expire.

Marguerite-Blanche, au tableau suivant, quelques heures après le décès de sa mère, ouvre le coffret les lettres qu'il contient ne lui apprennent rien qu'elle ne savait sur l'existence de la déî unité et elle dit crûment il. Etienne Gõvarl, son ami d'enfance et son fiancé, ce qu'elle pense de cette créature de misère, avilie par la prostitution et l'alcool. Mais Margûerite«Blanche éprouve le besoin de savoir qui fut son père la correspondance et une photographie laissées par la morte lui révèlent .que ce. fut Webstein, le richissime industriel de la région c'est lui qui a naguère séduit Marie Declercq, c'est. lui qui l'a abandonnée après l'avoir rendue mère. Marguerite-Blanche sera par la vie mise en contact avec Webstein, sans que celui-ci se doute de la personnalité de celle qui va le poursuivre et « riposter » à la lâcheté dont il s'est rendu coupable. En effet, voici Marguerite-Blanche qui dirige une maison de couture il Paris elle a attiré dans sa clientèle une petite théâtreuse, Leone Romarin, qui est la maîtresse de ce Webstein. Il apparaît, et Marguerite entreprend la conquête de

Les Dans les Théâtres

La répétition et les premières de ce soir Au Théâtre Miche!, répétition générale de Un Perdreau de t'année, comédie en trois actes (le. M. Tristan Bernard, interprétée par MM; Signoret, de Guingand, Huchet, Lucien ̃• Weljer, Mlles Jeanne Clievrel Delahnoy et G. Deluo dans les principaux rôles.

Le spectacle commencera il. 9 heures par Les Plaisirs du 'dimanche, un acte de M. Tris•tan Bernard, interprété par M. Clermont. Aux Nouveautés, à 8 h.45, première repré- sëntation de La Noce, comédie en trois actes de MM. Henri Duvernois et Pierre Wolff, interprétée par Mmes Jeanne Cheirel et RéKina Canner, MM. Charles Boyer, Gildès et Germain dans les principaux rôles.

A l'Atelier, it 8 h. 45,' première représentation du cinquième spectacle des Compagnons de Notre-Dame Saint Félix et ses pommes de terre, pièce en un acte de M. Henri Brochet Mollesse, raisin et sacrifice, un acte du même auteur liickerlyc ou Maître chacun, mystère 'flamand du quinzième siècle, musique de MM; Lourie, Vandelle et Damais L'Impromplu de vinyt-trois heures.

Ce soir

A l'Opéra, à 8 heures, La Valkyrie (Mme Ppolman-Meisner, MM. Franz, Delmas Mmes UErm. Lubin, Lapeyrette, -NI. A. Gresse Mmes LéT-uyer, Marilliet, Harampoure, Mahieu, Rex, Mont'fort, Courso, Cossini). Chef d'orchestre, M. Pli. Gaubert

rt la Com6die.Française, à 8 h. 45, Le Secret ae Polichinelle (MM. Léon Bernard, Charles Jacques Guûhène, Ledoux Mmes Cathérine Fonténey, Madeleine aenaud, Mary Marquet, Madeleine Samary, Jane ïhomsen. Tonia Navar, Jeanne Sully. A l'Opëra-Comique, à 8 h. 15, Les Contes 'dSHofpnann (Mlles Emma Luart, Gauley, Du- 1 eûing -̃ MM. Kaisin, José Beckmans, Hérent, Roussel, Azéma)..Chef d'orchestre, M. Cohen. A l'Odéon, 8 h. 30,-Te Disciple du Dia- j ble (MM. Darras, Fabry, Paul Oettty, Rober; Arnoux, Marcel Chabrièr, Pierre Morin, Char-, pfn Mmes Jeanne Briey, Suzanne Courtat, Danièle Mony).'

A la Gaîté-Lyrique, à 8 h. i5, L'Homme qui vendit son àme au diable (Mmes Louis Dhamarys, Jane Morlet MM. Claude Charmât, Gerârdy, Détours et Henry Jullien). -,Au Gymnase, à 9 heures, Félix (Mlle Ga.

Trois procès sensationnels chez les Soviets

Moscou, 21 avril.

L'agence Tass annonce que trois grands procès viennent de commencer actuellement en U. R. S. S. en premier lieu, devant la cour de l'arrondissement de Moscou, celui de Mme Serebrakova, une sexagénaire, qui, possédant des relations précieuses dans les milieux révolutionnaires-et jouissant de leur pleine confiance, était depuis 1JJ77 au service du département de la police secrète de Moscou et trahissait les révolutionnaires, entre autres Lounatcharski, Vorovski; des organisations socialistes, démocrates et autres groupes avancés.

Ensuite, là Bakou,, au Collège militaire, le tribunal suprême de l'U. R. S. S. instruit le procès de M. Fountikov, président de l'ancien gouvernement dit « transcaspien membre du parti socialiste révolutionnaire depuis 1905, qui fit fusiller à Bakou, durant l'occupation anglaise, vingt-six commissaires soviétiques, notamment Djapardisé et Chaôumian, pxincipaux chefs du mouvement ouvrier transcaucasien, ainsi que neuf commissaires à Askhabad.

Enfin, à Kief, le tribunal suprême de l'Ukraine juge des fonctionnaires de la milice de' Kief, accusés d'abus et de concussions. Cent onze personnes, tant concussionnaires qu'instigatrices, comparaissent devant le tribunal. L'accusé principal, Kovaleuko, chef de la milice de Kief. s'est suicidé.

CHANGEMENT D'ADRESSE

Nous rappelons nos Abonnés que toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de la somme de 1 franc en timbres-poste pour frais de réimpression.

ce'veuf cynique qui se vante <f avoir toujours été un bon père et d'adorer sa fille unique, car il a une fille légitime. La vengeance arrive six mois plus tard. Marguerite a fini par accepter un rendez-vous galant. Elle se montre provocante avec lui, et il va jusqu'à proposer à Etienne Govart une commandite que celui-ci refuse nettement. Webstein devient plus pressant auprès de Marguerite il croit avoir triomphé des résistances qu'elle lui oppose elle le soufflette de sa paternité et Webstein tombe foudroyé par un coup d'apoplexie cxynachinû.

Ce rôle d'un Hamlet féminin a tenté à juste titre Mme Véra Sergine elle y a l'occasion de se montrer réaliste dans la scène de dclirium tremens de la mère au premier tableau, puis de jouer la gamme des divers sentiments qui agitent la fille aux actes suivants, d'exhiber son charme et sa coquetterie sillonnés à chaque instant nàr les éclairs annonciateurs d'une tempête vengeresse. C'est du reste là le seul personnage de la pièce. Henri Rollan est dans Etienne Govart le bon jeune homme dévoué, l'ami fidèle c'est une silhouette quelque peu falote'; et Hanry Baur est le traître de la pièce il a composé de son mieux le millionnaire méprisable, le séducteur sans vergogne, le, financier retors qu'est Webstein.

Louis Schneider

bes Toilettes de là pièce

vera bergine a remporté hier un double succès par soi/jeu si émouvant, si pathétique et par son charme prenant rehaussé encore, par de ravissantes toilettes, Cyber, qui habille cette belle artiste, a su Paire valoir sa ligne onduleuse et souple dans une exquise toilette de satin violet légèrement drapé. Une étroite ceinture de strass et rubis s'enroule comme un serpent autour de la taille et scintille dans un large nœud posé sur le côté avec un chic intense. Non moins jolie la. robe en crêpe de Chine noir, robe de deuil d'une discrète et sobre distinction.

Puis, d'une élégance somptueuse, Vera Sergine parait au troisième acte dans une merveilleuse cape en velours absinthe travaillée de ruchés et posée sur une.splendide robe de même velours, richement bro>dée de sequins d'argent et de diamants. Vera Sergine, qui incarne le rôle d'une grande couturière aux créations célèbres, prêche d'exemple en s'adressant à l'un de nos plus grands couturiers, Cyber dont les créations ont remporté hier soir le plus légitime succès.

Renée Bonheur

by Morlay, MM. Jacques Baumer, Alc over, Berthier, Roger Tréville, Marcel André et Mme Mady Berry).

Aux Variétés, à 8 h. 15, Azals (MM. Max Dearly, Pauley, Larquey. Henry Prestat Mimes Marcelle Lender, Blanche Monte], Mary Dubas et M. André Lefaur).

A l'Athénée, à 2 h. 45, La Rose de septembre (Mme Madeleine Soria, M. Lucien Rozenberg. Mmes Marie-Laure, Carletta Conti, avec MM. Marcel Vallée et Arnaudy. -Au Théâtre'de Paris, à 8 h. 30, Laposte (mes Vera Sergine, Nadine Picard MM. Harry Baur,. Raymond Maure] et Henri Rollan;.

A ,la Renaissance, à 8 h. 45, Le Lit nup. tial (limes Simone, S. Montalet MM. Paul Capellani. H. Bonvallet;.

Aux Bouffes-Parisiens, à 8.h. 45, Trois Jeunes Filles nues (MM. Dranem, Ed. Roze, Gabin, Lamy, Hemdey Mmes Allems, Sus. O'Nill, S yiva, de Creus, Varville,1 Etcherry). Au Palais-Royal, 8 h. 45, La Reuue du Palais-Royal /MM. Albert Brasseur, Le Gallo, Du* allés, Geergé; Géo Leclercq, Delivry Mmes Mars Pierry. M. Monthil, L. Deauvillei Aux Capucines (Gutenberg 56-40), à 9 heures. Une Petite sons importance (M. Jean Perier, Mlles Maud Loty, C. Dor, M. Hieronimus, Mlles Pascaline, Pépée et M. Ch. Dechamps). Au Théâtre Femina, à 8 h. 45, La Prisonnière (Mmes Sylvie et Suzanne Dantès MM- Pierre Blanchar, Arvel et Jean Worms). -,Au Théâtre de la Madeleine, à 9 h. 15, Le Docteur Miracle (MM. André Brûlé Joffre Beuve, Lurville, G. Séverin et Saturnin Fabre; Mmes Au- Leriche, R. Devilliers, M. Gipsy et Jeanne Provostj.

Au Théâtre Marigny, à 8 h. 30, Vive la République (Mlle Geneviève Vix, les danseurs Mitty et Tillio, MM. Boucot, Alei'me, etc., et Raimu).

Au Théâtre Antoine, à 8 h. 45, Cas sur la bouche, la célèbre opérette de M. Maurice Yvafn (interprétée par la troupe du théâtre des Nouveautés)..

Aux Mathurins, à 8 h. 45, Monsieur de Saint-Obin (M. Jules Berry, Mlle Suzy Prim MM. Pierre Juvenet. Henri Richard et Bélières).

A la Potinière, 9 h: 15, Un Rayon ae soleil (M. Félix Huguenet, Mlles Andrée Feranne, J. Verneuil, A. Prieur, Dehelly M. S. Nadàud avec MM, Charrettes et F. Bastide). Au Théâtre de la Michodière (Richelieu 95-2.'i;, à 8 h. 45, Passionnément (Mlles Rachel Lauwers. Davia, Renée Duler MM. Koval, Géo Bury, Lucien Baroux, Ch. Lorrain). Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 30, Mon curé chez tes riches (Mile Cassive MM. Marco, H. Monteux, Maxime Léry Mile$ Jeanne Uelys, Jehanno, Bailly).

A la Comédie-Caumartin, à 9 heures Dans sa canàeur naïve (Mme Marthe Régnier M. Paul Bernard, Mmes Barbier-Krauss, Bar sac, et M; Henry Bosc, et Mlle L. Parizet). Au Théâtre de l'Avenue, à 8 h. 45, Les Bleus de l'amour, opérette nouvelle (M; Henry Defreyn, Mille Germaine Charley, M. Paul Villé et Mite'Flore Mally).

A l'Opéra

Dimanche soir, La Fltîte enchantée sera interprétée par Mmes Marguerite Monsy. Cesbron-iseur, Jane Laval MM. Ed Rambaud, H. FnbMt, Huberty, Bordon et Narçon dans les principaux rôles, sous la direction de M. H. Busser.

Le ballet des Abeilles, de M. Stravinski, reviendra mercredi prochain sur l'affiche en même temps que L'Heure espagnole, puis lé vendredi 30 avec Falslaff.

A l'Opnra-Comiquc

A la matinée rle dimanche prochain Mmes Emma Luart. Estève MM. Marcelin, Villier et Guénot chanteront les principaux rôles dp Mireille.

Le soir. La Dame Manche sera jouée par M. Villabella, Mlles Féraldy, Ferrât, Faroche MM. Dupré, Mario et Hérent. 1 A l'Odéon

Le Bourgeois gentilhomme, avec la musique de Lulli, sera affiché deux fois tla semaine prochaina lundi en soirée (abonnement série Bleue) et jeudi en .matinée (abonnement série Rosé). Une conférence de M. Marcel Braunschvig précédera le spectacle. Au dernier moment, la 'répétition des couturières de Vf]. Perdreau de l'année, qui devait avoir lieu hier soir au théâtre Michel, a été supprimée.

Les services de première et de seconde pour La Riposte seront respectivement reçus' ce soir et demain au Théàtre de Paris. Etant donné l'importance considérable et le très vif intérêt que présente le début du premier acte du Docteur Miracle, les directeurs du Théâtre de la Madeleine ont reculé le lever du rideau à 9 h. 15 très exactement afin de permettre aux spectateurs d'arriver à l'heure et'de ne pas manquer ainsi.le com- mencement de la nouvelle pièce de MM. Francis de Croisset et Robert de Fiers.

Un jeune et érudit critiane .littéraire. M.Marc-Henry, créera au théâtre Daunou un rôle inportant dans La Mandragore. On ne roule pas Antoinette, tel sera le titre du vaudeville de MM, Pierre Veber et Maùn'ic Hennequin qui doit venir dans le courant de la saison prochaine sur l'affiche du PalaisRoyal.

En collaboration avec Mlle Chnsles pour la partie chorégraphique, M. Henri Casadesus vient de terminer uu ballet. en. un acle ét cinq tnhleanx tiré d'un conte de Grégoire Leclos La Chèvre et le Vieux Bouquin. De M. J. Constant Lounsberg, on annonce un conte.dramatique en un acte qui a pour titre Le Suçjc.

Finalement, c'est dans la soirée et non dans l'après-midi de lundi prochain qu'aura lieu a la Maison de la répétition générale de La Jeune Fille <ï Ul Popote. A partir de ce soir le Théâtre des Jeunes va .[représenter l'opérette Dédé, et celui de Montroune lilbi la Purée.

Ce soir également, aux Nouveautés, réception du service de première pour La Noce. Les. Folifis-Dramatiqups effectueront ce soir une reprise de La Dama de chez Ma.cim's. Hier après-midi, le jeune empereur d'Annain, Bao Dinh, assistait y la dernière représentation des Deux nigauds, donnée par le Petit Monde, au théâtre 'Femina.

Le Nouveau-Théâtre, qui fera relâche ce soir, donnera dès demain une série de représentations d'Amour quand tu nous tiens De Mitan r

C'est seulemeni le 27 ou le M'courant que pourra e.tre donnée, la Scala, la première représentation de Turaiîdot.

'Bans les Music-Jtalls, Concerts et chez les Chansonniers

Aujourd'hui ̃ A l'Olympia, a 2 h. 15, même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies-Bergère, relâche pour les dernières répétitions de l'hyper-revue La Folle rlu jour.

A l'olympia, il 8 n. M, S. Landry et Jull's Vanali Yami Reyez Çtslilo Bob et .) un Georges Roger ;.)une Stick et, Butterfly; Pepina les :i Kemmys B. de Puunau HoUx les et(-.

Au Casino de Paris, à 8 h, 30, l'aris ev fleurs (M. Maurice Chevalier et les Dolly Sisters avec Mlles Yvonne Vallée, Dora Duby; MM. Gabaroche, Pizella).

Au Moulin-Rouge, à 8 h. 30, La Revue Misllnguett (Mlle Mistinguett, M. Randall, les Forde sisters, M. Earl Leslie, Mlle Y. Legeay, les Kerva, MM. >Doumel et Dréan).

Aux Champs-Elysées Music-Hall, 8 h. 30, lé célèbre excentrique Harry Reso Fred Sylvester et C° les Parnell le fantaisiste musicien A. Robins et La Revue espagnole.. A l'Apollo Music-Hall, il 8 h. 45, les Lallets stylises de Boris Kniaseff Suzanne Chevalier ISatlial les Weisinger Stervei Francis Wood and Violette, etc.

Au Palace, à 8 h. 30, La Revue (le plus grand comique du monde Grock Mlles Dora Stroeva et Nina Payne).

A l'Empire (Wagrani 60-58), lloland de. Chaplin, le filleul de Charlot Rosé Amy Blanche et Henri Poupon, etc. :5 attractions nouvelles.

Chez la Marquise (9, boulevard de la Madeleine), à 9 heures, Lise Berty, Maud Gipsy, Eline Roncey, Viette Tessy et Géo Lastry les chansonniers Jean Bastia et R. Dorin. Au Cirque d'Hiver (ltoquette 12-25), a 8 h. 30, Les Fratellini la harlta marocaine les Andros le clown Loyal. 20 attractions. Au Cirque de Paris (Ecole militaire. £>ogur 31-90), à 8 h. 30, matinée jeudi et dim: a h. Le plus beau spectacle de cirque, Je plus gai. Clôture annuel. dimanche soir 2 mai. Aux Folies-Bergère

C'est irrévocablement demain samedi, à 8 h. 30 du soir, qu'aura lieu aux Folies-Bergère la première représentation de l'hyperrevue de M. L. Lemai'chand La Folie du jour, dans laquelle paraîtront MM.' Dorville, Alibert, Mlle Pepa Bonafé et la célèbre étoile noire Miss Joséphine Baker.

Avant-hier, les hôteliers américains ont t:rminé leur soirée par une visite au MoulinRouge, ou ils avaient été conviés par M. Foucret, Ils ont assisté à une partie du spectacle et firent, une véritable ovation à Mlle Mistinguett. Puis l'orchestre a joué l'hymne américain et l'on a sablé le champagne après quelques mots de bienvenue prononcés par M. Foucret: Mlle Maria Valente est engagée aux ChampsElysées Music-Hall, où elle chantera le 30 de ce mois.

M. Samuel Dushkin ne pourra donner cette saison-ci qu'un seul récital à Paris, mardi soir ̃27 avril, salle Gaveau. Ce remarquable violoniste est appelé à l'étranger par de brillants engagements, ce qui nous privera du plaisir de l'applaudir plus souvent. Billets en vente à la salle, chez M. Durand et chez MM. Kiesgen et Delaet.

Le violoncelliste M: Tony Close donnera un récital, saue des Agriculteurs, mardi soir 27 avril. Billets de 6 à 20 francs. Consulter les programmes il la sall-e, chez M. Durand et chez MM. Kiesgen et Delaet.

Demain soir samedi, salle des Agriculteurs, récital Chopin par M. Victor Gille. Billets à la salle, chez M. Durand et chez M. Dandelot. M. Jascha Heifetz, à son retour de Palestine, s'est rendu, en Espagne, d'où il viendra donner un dernier récital à l'Opéra le mardi 11 mai, eh soirée. La. location étant ouverte dès maintenant, il ̃ sera prudent de s'assurer

Nicolet

des places, étant donné le nombre de personnes qui n'ont pu assister au concert précédent du grand virtuose.

On peut louer à l'Opéra, chez, M. Durand et Ni. Lucien Niverd vient d'être nommé' directeur de l'Ecole de musique de Tourcoing, succursale du Conservatoire national.

Le comité direct.eur de l'Union nationale des artistes musiciens français invite tous les musiciens prOfessionnel hommes et femmes) à faire partie de l'orchestre symphonique qu'il coustitue en ce moment sur les bases de l'association

Trois condilions sont nécessaires 1° être Français 20 adhérer à l'Union nationale des artistes musiciens français 3° être très bon exécutant.

Les répétitions devant commencer incessamment, il faut envoyer dès maintenant sa candidature, avec références s'il y a lieu (premier prix, etc.).

Les concerts en question seront lancés avec prix en francs or et les parts seront payées en francs or.

Pour tous renseignements et pour les inscriptions il convient d'écrire à M. Louis Morand, président de l'U. N. A. NI, F., 15, boulevard Lefèvre (15e), qui reçoit tous les jours de 2 il 3 heures

LES CINÉMAS Le voyage de Mary et Douglas Comme nous l'avons annoncé récemment, Douglas Fairbanks et sa charmante femme, Mary Pickford le couple le plus populaire du monde entier sont actuellement en Italie.

Ils sont arrivés à Naples le 12 avril, où ils ont reçu un accueil des plus enthousiastes. Les deux grandes étoiles du cinéma avaient profité des quelques heures d'escale du bateau pour faire le tour de .la ville en automobile, mais l'affluence de la toute, venue pour acclamer <c Doug et Mary », était telle qu'ils eurent toutes les peines du monde à rejoindre le paquebot en temps voulu pour le départ.

Ils ont débarqué le lendemain à Gênes où une réception tout aussi chaleureuse leur était réservée. Enfin, après avoir visité Rome et Florence, M. et Mme Fairbanks comptent venir à Paris, d'ici une quinzaine de jours, et ils feront un séjour de plusieurs semaines dans la capitale.

Je crois qu'il y aura foule à la gare le jour de leur arrivée, car, à n'en pas douter, le couple célèbre est le favori de tous les Parisiens qui fréquentent les salles obscures.

Pourquoi ? Mais parce que la bonne humeur, l'entrain et la simplicité de Doug et de Mary ont séduit tous les Parisiens lors de leur premier passage en France, il y a quelques mois. Parce qu'ils apparaissent à nos yeux tels que nous avons l'habitude de les, voir sur les écrans des cinémas:

Douglas, toujours aussi sympathique et au large sourire inspirant confiance, qu'il ait'le chef coiffé de l'immense sombrero ou de la casquette de voyage.. Mary, petite chose frêle aux côtés de son mari, aussi gentiment mutine et gracieuse qu'elle nous apparut dans Tess au pays des haines ou dans La Petite Annie, plus. évidemment, le manteau de petit gris. Pourquoi nous aimons Doug et Mary? Parce que tous leurs films sont des leçons d'énergie. En dépit de tous les malheurs qui s'acharnent sur eux, ils ne perdent pas confiance, ils luttent, ils évitent les embûches qui leur sont tendues, ils surmontent les obstacles dressés sur leur chemin, et, finalement, ils font triompher la cause du bon droit et d'e la justice.

Voilà pourquoi nous aimons Douglas Faifbanks et Mary Pickford, et c'est pourquoi, le jour de leur arrivée, la foule se pressera à la gare pour leur souhaiter la bienvenuè sur le sol de Paris, de Paris qui aime en eux l'optimisme inaltérable et la grâçe souriante. qu'ils ̃repréRaymond Villette

CROISIERE NOIRE

FILM DE LEXPÉDITION

CSTROËN-ŒNTRE-AFRIQUE

(2 = MISSION HAARDT. AUOOUIN OUBREUIl)

Le film unique qui fait courir

tout Paris

Louez vos places

à

MARIVAUX

au moins six jours à l'avance.

A L'ÉCRAN ET DANS LES STUDIOS EL TIGRE Nous voici de nouveau en Espagne il y avait longtemps. Un chef de brigands, Antonio, surnommé « El Tigre », n'est autre que le fils du banquier Miguel Castelas, le maire de la -ville de Goya. Mais Antonio n'est pas uu bandit vulgaire il est le défenseur des faii blés et l'adversaire des méchants. Un jour, une jeune fille passe dans sa'rie et Antonio n'aspire plus qu'à conquérir la fenlme aimée. C'est pourquoi, le jour du mariage de la jeune fille, avec Ramon Olvera, neveu de Castelas, un fat qu'elle épouse pour sauver son père de la ruine, il enlève les deux fiancés et, en présence des poursuivants qui les ont rejoints, il se révèle fils de Castelas. Le papa ouvre les bras au fils prodigue, mais celui-ci préfère se jeter dans ceux de la jeune fille.

Antonio Moreno joue avec fougue le rôle du bandit-amateur et Estelle Taylor lui donne adroitement la réplique.

LES FIANCÉES EN FOLIE

Après avoir fourni une brillante carrière en exclusivité, cette bande fait aujourd'hui son apparition dans la plupart des cinémas parisiens.

Dans ce film, Buster Keaton n'a pas personnellement un rôle de premier plan, si l'on peut dire. Il joue sa partie comme un musicien dans un orchestre, niais quand l'orchestre se tait et lui permet un solo, de quelle adresse et de quelle virtuosité ne fait-il pas preuve. Seulement, ce procédé pourrait lui devenir nuisible s'il en abusait, car il ne suffit pas de se trouver dans une ambiance comique pour être comique soi-même et voilà un reproche qu'il serait impossible d'adresser à Charlie Chaplin.

En tout cas, ce film est essentiellement différent, autant par la conception du scénario que par sa réalisation, de son film précédent, la Croisière du Navigator, que nous avons vu récemment. Alors que dans ce film nous nous trouvions seulement en présence de deux personnages, dans celui-ci, c'est la foule des fiancées poursuivant Keaton qui en est le principal élément comique. Enfin, le rythme même du film, d'abord un peu lent, s'accélère de plus en plus jusqu'à la famause' course linale, et ma rappelé, comme précision mathématique, certaines scènes du Signe de Zorro.

Et puis, Buster Keaton, l'homme qui ne rit jamais, comme on se plait à le nommer, donne un style particulier à la nonchalance et à la passivité. •i LE CHARLESTON

Au moment où la revue nègre fit fureur au music-hall des Champs-Elysées, les danseurs comprirent qu'une grande date était marquer dans les annales de leur art ou de leur sport.

Et depuis, dans nos dancings, nous ne voyons plus que des énergumènes qui agitent leurs jambes et tortillent leurs chevilles de la façon la plus drôle.

A son tour, le « Charlesfon » 'vient de conquérir le cinéma. C'est ainsi que l'on verra l'amusant Johnny Bines dans le Merle Blanc,

Taniri

et la délicieuse Bessie Love dans Incognito, danser tin pas de charleston, qui fera bondir sur leurs fauteuils toits les spectateurs. PETITES NOUVELLES

Pour la. réalisation d'une scène dangereuse des Mi M <jits lit Miss Jirewster, Bebe Daniels refusa de se servir d'un « double » et décida de tourner elle-même la scène, Pour se plirr aux exigences du scénario, la jeune artistk devrait sauteur d'une automobile en pleine vitesse sur unie bicyclette elle le fit avec beaucoup de sang-froid, mais la bicyclette se renversa et projeta Bebe Daniels' sur le sol. Elle se releva, couverte de blessures qui l'obligeront à garder le lit pendant plusieurs semaines. Tout n'est pas rosé au cinéma 1 Lucienne Legrand a bien failli ne pas nous revenir d'Italie. A Rome, où elle était allée tout récemment tourner les extérieurs de Simone, d'après le drame de Brieux, sous la direction de Donatien, la charmante artiste reçut, outre de nombreux témoignages écrits ej verbaux d'admiration, quatre demandes en mariage. Il parait que l'une d'elles, tout an moins, était, très sérieuse et assez flatteuse, mais Lucienne Legrand nous a déclaré avec beaucoup d'humour qu'elle n'avait pas vpulu laisser son cœur en Italie.».

Sous la direction artistique de M..Jean Rosen, M. A. Ryder vient de commencer l'exécution de Criminel., d'après une nouvelle de Mine André Corthis. Les principaux interprètes sont Maurice Schutz, Jean Lorette, San Jiiana, Anna Lefeuvrier et une jeune découverte espagnole, Boronat.

Toutes lés communications concernant, la rubrique des cinémas (lit Gaulois doivent éire adressée; personnellement -il. Raymond. Villette.

et la CURIOSITÉ Ventes d'auj ourd'hui

VENTES

Hôtel Drouot. Salle n° 9. Vente. Monnaies antiques et françaises, provenarit de la collection de M. Ed. C. M68 F. Lair-Dubreuil et LÉON FLAfEL, comm:-pris.; MM. Jules Florange et Louis Ciani, experts.

Hôtel Drouot, Salle n° 10. Vente. -1- Bibliothèque de M. Il. de V. Livres rares et précieux, livres d'heures, manuscrits, éditions originales, superbes reliures aux' armes des seizième, dix-septième et dix.-huitième siècles, livres à figures, almanachs, recueils de gravures, livres de fêtes du dix-huitième siècle, vues de Paris. M° Edouaud Giard, comm.-pris.; Jules Meynial, expert.

Hôtel Drouot. Salle n° 11. Vente. Collection Louis' Gonse. Troisième vente. Estampes japonaises, livres, po- teries, netzukés. Mos F. Lair-Dubheuil et Henri BAUDOIN, comm.-pris.; MM. Charles Vignier et André Portier, experts. Curiosa

HOTES D'UN CURIEUX Bibliothèque de M. H. de V. un manuscrit se vend 82,500 francs La .vente de la bibliothèque de feu M. Ii. de V. a commencé hier, à l'hôtel Drouot, sous la direction de M" Edouard Giard, assisté de M. Jules Meynial, expert elle se continuera vendredi et samedi, et l'on cait qu'elle contient des pièces extrêmement rares, somptueusement reliées, dans les meilleures éditions et des provenances les plus célèbres, datant des seizième et dixhuitième siècles, ainsi que des gravures et dessins. Il ̃ ̃ é Cette première. vacation, a vu se vendre des ouvrages d'histoire universelle, d'histoire des religions, des livres anciens de théologie, de jurisprudence, de métaphysique et, de morale.

Parmi les belles-lettres furent adjugés des poètes, grecs, latins, français et étrangers, quelques poésies dramatiques et fictions en prose, contes et nouvelles. Les salles 9 et 10 avaient été réunies pour cette grande vente et elles avaient leurs parures de gala murs couverts d'étoffe rouge, du,haut,en bas tapis, banquettes couvertes de velours rouge accueillantes, qui s'offraient à l'assistance, composée de l'élite de la bibliophilie, où, se remarquaient MM. le colonel LambertDamdwing, docteur Brau, Silvain, Jacob, Jean Cerf, Hachette, Pradeau, Camille Bloch, etc.

La vacation a débuté exactement à deux heures et, après l'énoncé des conditions de la vente, le marteau du commissaire-priseur a comméncé son' ouvre. Indiquons quelques-uns des ouvrages qui furent les plus disputés

Théologie. première édition de La bible de Vitré, 1652, 8 vol., reliure ancienne aux armes et au chiffre de E.-H. du Fresnoy,.14,500 fr.; Bible, traduite en français par le Père Frizon, en belle typographie, ornée de remarquables figures gravées la plupart par Léonard Gaultier, 3 vol., reliure de Florimond Badier, 16,500 fr.; Nouveatc Testament de Noire-Seigneur JésusChrist, latin et français, 1566, reliure d'une belle ordonnance aux armes peintes de l'abbesse de F. Marie Viole, surmontées de la crosse, 11,000 fr.; Livres d'heures, 1488 à 1508, imprimé sur peau de vélin, reliure du dix-septième siècle, orné de sujets et d'ornements, exemplaire donné par Mgr Parisis au séminaire de Langres, 24,500 fr.; Livre d'heures, du quinzième siècle, chaque page est encadrée de riches bordures et en arabesques, formées d'ornements de toutes sortes d'animaux, etc., les figures, au nombre de quatorze, portent la croix de Lorraine, belle reliure du seizième siècle, 26,500 francs.

Dans' les ouvrages de sciences, notons Les Essais; de Michel Montaigne, lAngelier, 1588, la dernière édition publiée du vivant de l'auteur et dans laquelle parut pour la première fois le troisième livre des Essais, reliure du dix-huitième siècle, ;12,500 francs.

Dans les poètes étrangers, un superbe exemplaire de Roland furieux, de l'Arioste, traduction nouvelle, par M. d'Llssieux, 1775-1783, 4 vol. ornés de figures par Cochin, reliure de Derome, 10,000 francs. Poètes dramatiques. Œuvres de Molière, enrichies de figures en taille douce de Brissard, 1682, reliure ancienne,. 12,620 fr., Recueil d'estampes gravées par Cars, graveur du Roi, d'après les dessins de Boucher, représentant une scène de chacune des pièces mises au théâtre par Molière le portrait de Molière par David .33 figures par Boucher, 15,000 fr.; Les Plaisirs de t'Isle Enchantée, fêtes et divertissements donnés par lé Roi à Versailles (1664-1674), reliure ancienne aux armes de Louis XIV, 17,500 'francs.

Fictions- en 'prose. Les Amours pasto?-ales de Daphnis e't Chloé (traduit du grec de,Longus par Amyot),' 1718, édition dite du Régent, ornée d'un frontispice par Covpël et de 28 figures par Philippe d'Orléans, gravées par Audran, reliure de l'époque, 16,800 fr.; Les Aventures de Télémaque, par Fénelon, 1781, 2 vol., avec figures d'après Monet et Boucher, reliure ancienne, 10,000 francs.

Citons à part le précieux manuscrit entièrement de la main de Conrart avec sa devise « Fugat onne venenuw n, du recueil de poésies des meilleurs poètes du dix-huitième siècle qu'il avait offert à Mme la duchesse de Montausier, la célèbre Julie d'Angennes, dans une reliure de Clovis Eve, aux armes de la duchesse. Cette relique, car c'en est une, a été acquise à 82,500 francs, par M. Camille Bloch. Hébert

Informations financières COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS.

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE du 20 avril 1926

Les actionnaires du Comptoir National d'Esi, compte de Paris se sont réunis le 20 avril 10m en assemblée générale ordinaire, sous la présidence de M. Paul Boyer, président du Conseil d'administration, assisté, en qualité de scrutateurs, de MM. Vinatié et Bonnabaud. > 5,956 actionnaires étaient présents ou- représentes, représentant actions.

Voici le texte du rapport du Conseil, d'admi- nistralion lu à cette assemblée. '»..•̃ RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Messieurs.

L'année :I925 a été un temps d'épreuve pour– la confiance publique. Peu favorable auxvues et aux entreprises d'avenir, elle a néanmoins permis au pays, qui,.a.gardé son assiduit: au travail, de maintenir son activité au niveau de l'année précédente, de l'étendre même dans certaines branches de la produc- En dépit de la crise de la main-d'œuvre, la récolte du blé a atteint 89,561,000 quintaux, excédait de plus de 13 millions de quintaux le chiffre correspondant de 1924. S'il est vrai que les circonstances atmosphériques ont facilité l'effort des populations agricoles, l'élévation du rendement par unité de surface, n'en té- moigne pas moins du perfectionnement continu des.méthodes de culture. Pendant la. campagne courante, les besoins de la consom- mation intérieure pourront être couverts en •• presque totalité au moyen des ressources dusol national.

Des résultats encourageants ont aussi été obtenus dans les principales catégories de l'industrie minière. D'une année l'autre, l'extraction de la houille a passé de 45 tnillions de tonnes, tandis que celle du mine- rai de fer s'accroissait de 23 0/0 pendant la même période. Considérées dans leur ensemble, les exploitations sidérurgiques ont vu grandir encore la place qu'elles oécupent dans l'armature économique, de la Franche. Tout en répondant aux demandes du marché intérieur, elles ont pu conserver et parfois dé- ][, velopper leurs débouchés au dehors. S'ils onif,]'] accentué -les progrès réalisés depuis la fin de. la guerre dans le sens d'une organisation toujours meilleure dé leurs instruments de travail, les autres groupes industriels ont été diversement affectés par les variations de l'unité monétaire. Nulle part le chômage ne s'est fait sentir.

L'augmentation des recettes des chemins de ̃̃- fer, qui ne semble pas devoir être unique- ment attribuée aux majorations des tarifs- marchaatdises, la proportion plus forte du trafic sous' pavillon français, l'importance des paiements réglés par l'entremise de la Banque de France et de la Chambre de comqui dépassent les totaux ïle 1924 malgré le caractère exceptionnel de ceux-ci, sembleraient indiquer' que les échanges se sont effectués dans des conditions à peu près normales. II. convient, d'apporter quelque réserve dans l'interprétation des denseigne- ments qu'elles fournissent. L'incorporation du bassin de la Sarre dans les frontières dorra- nières, la mise en œuvre de nouvelles méthodes d'évaluation rendent difficiles les comparaisons d'une année iL l'autre. En s'atta- chant moins :1 la valeur absolue des chiffres qu'aux tendances qu'ils révèlent, on observe que si pour 1925 la somme des sorties excède, encore celle des entrées, la balance n'a pas cessé d'être déficitaire depuis le mois d'août. Ce changement de signe s'est accompli en dé- pit de la hausse concomitante des devise étrangères et celle-ci paraît avoir cessé de produire l'effet stimulant qu'on a l'habitude de lui attribuer.

Comment s'étonner, d'ailleurs, de relever des indices de trouble économique lorsque la situation financière présente tant de symptomes fâcheux ? La prospérité ne saurait être'' qu'apparente lorsqu'elle s'accompagne de lq dépréciation, 'monétaire, de l'expansion de' la circulation fiduciaire et de la baisse des ef- fets publics. Ce n'est pas que ces maux soient en eux-mêmes irrémédiables et il n'en est aucun qu'une discipline rigoureuse ne puisse parvenir il 0 imiter. Encore faudrait-il renon- cer bouleverser l'opinion en préconisant le manquement aux engagements les plus formels et en mettant en question dans une mul- tiplicité de projets les principes mêmes aur' lesquels repose la société.

La faculté de redressement qui n'a jamais manqué à la France permet sans doute d'en=visager de belles perspectives d'avenir. Mais il serait vain de chercher une formule magi- que qui réalise de tels, espoirs du jour au len- demain. La solution du problème financier demande moins d'ingéniosité d'esprit que de,: courage dans l'exécution d'un petit nombre de décisions simples. Le rétablissement de la» confiance par la scrupuleuse observation Sessignatures et le respect de l'ordre social, l'économie la plus stricte facilitant l'équili. bre budgétaire, la répartition équitable des sacrifices entre les professions et énrre les contribuables, tels sont les moyens peu originaux mais efficaces qui rendront à notre pays la stabilité dont il a tant besoin. Une revue rapide des marchés étrangers ·nous amène constater qu'il reste encore, au point de vue des échanges internationaux une longue étape a parcourir sur le chemin de la restauration européenne.

En Angleterre, le retour de la livre sterling la parité métallique a été célébré comme une victoire par la place de Londres qui peut à nouveau prétendre à la prééminençe comme dispensatrice -du crédit, maintenant qu'à été levé l'embargo sur les prêts l'extérieur Il subsiste malheureusement certains motifs d inquiétude, en particulier la crise du chômage et le ralentissement de l'exportation donna principale branche, celle des charbons souffre de l'élévation excessive des prix de Les Etats-Unis ont connu, l'an dernier un essor exceptionnel dû surtout à la capacité d'achat croissante de leur propre population Devant l'accumulation de richesse que souli'-r gne le montant des dépôts en banque approchant aujourd'hui 19 milliards de dollmrs, 1 Amérique n'a pu se confiner dans les opérations financières limitées à son propre territoire. C'est ainsi qu'en 1925, sur un chiffre total dépassant 7 milliards de dollars, les valeurs étrangères ont représenté près d'un cinquième. Le cas de sous le régime du plan Dawes est intéresant à retenir. La réforme monétaire a provoqué une crise dont l'économie générale, du- Reich et en premierlieu sa grande industrie subissent actuellement les conséquences, En attendant la reconstitution du capital national dont une bonne part avait été exportée. 1,300 millionde marks-or environ ont été empruntées au dehors, non compris les avances consenties par les banques américaines.

La Belgique et l'Italie ont effectué la consolidation de leurs dettes il l'égard de l'Angleterre et des Etats-Unis. Ces accords sont encore trop réçents pour avoir produit leur plein effet, mais, en faisant disparaître un élément d'indétermination qui interdisait toute prévision exacte. Ils permettront à ces Etats d'envisager la stabilisation de leurs changes. Les expériences tentées â cet égard' méritent d'être suivies avec attention. Chacune des branches de notre exploitation a subi d'une façon différente l'influence des faits économiques qui ont caractérisé l'année 1925. '̃̃̃̃ L'incertitude entretenue par les fluctua- tions des changes et par les menaces fiscales a réagi sur les dispositions de l'épargne aussi n'est-il pas.surprenant d'envisager une nouvelle diminution dénombre et du montant des appels adressés au public sous forme d'obligations et même dictions. Après avoir concouru à l'émission des chèques-contributions, nous n'avons pas manqué d'apporter au Trésor notre collaboration la plus active, lorsque, amené à envisager la création de titres échappant dans'une certaine mesure aux aléas du moment. l'Etat a procédé au place- ment de rentes perpétuelles ci garantie de change. Au cours de l'année, nous avons recueilli dans notre clientèle d'importantes de- mandes de Bons de la Défense nationale. Les souscripteurs de valeurs à revenu fixe ont manifesté leur préférence pour les titres à court terme. Afin de faire bénéficier de cette tendance les entreprises sinistrées de guerre, nous avons estimé opportun de rechercher un moyen de mobiliser les plus prochaines des


'annuités trenténaires remises en, représentation de::atolt«- à-indemnité pour dammaçes. Le premier essai éff ectue sur notre initiative avec l'agrément du ministre des finances a ratpondu entièrement à notre attente et n'a pas été étranger à la décision de .délivrer en fa.treur 4 petits sinistrés des titres échelonnés sur quinze ans et, dès lors, plus facilement ^augmentations de capital et les placetnents auxquels nous avons prêté nos guithete ont rencontré un Rlem succès, ,Comme en 1924 nous avons pris part a_un assez grand n'ombre d'émissions locales.

Les opérations traitées la Bourse de Paris ont acquis dans la deuxième moitié de l'année, et notamment dans le dernier triinestre, uné ampleur considérable aussi bien au comptant qu terme.

•' AtXOCOTION DE M. LE PRESIDENT

'Mesdames, Messieurs,

A pareille époque, chaque année, nos, der^'rapport que vous venez d'entendre vous 1925 a-t-il rempli nos d'éparRne, l'admirable définies dont l'exposé aurait jeté un peu ue 'clarté sur l'avenir et dont l'application methodique autait ranimé cette confiance ,que nous voyons vaciUer tous les jours et qui est cependant indispensable pour entreprendre et pour fonder. Trop souvent des paroles imprudentes, sans même se traduire en actes, ont. porté l'alarme dans l'opinion. Après d'énervivantes attentes, ce sont des lois de finances votéés sans préparation préalable, au dernier moment et dans la fièvre, qui viennent inquiéter ceux précisément dont le concours est indispensable pour obtenir la guérison du mal dont nous souffrons depuis trop longtemps. 11 serait faux de prétendre que le pays recule devant les résolutions qui s'imposent. i.a vérité est souvent mise en lumière par ::s grandas collectivités. de production, les synuicats industriels, les chambres de commerce, qui, avec leur sagesse et leur expérience éprouvées font entendre les avertissements les plus nets. Ces forces actives qui ont tant fait pour la prospérité de la France représentent les meilleurs conseillers que les pouvoirs publics, puissent écouter en cette matière. Tous connaissent l'étendue des sacrifices qui sont nécessaires et la manière qu'il faut employer pour les obtenir. Comme eux, nous pensons que le salut sera trouvé dans une atmosphére d'union qui devrait être facile -ci réaliser en face d'un danger commun. Le heurt des doctrines est un luxe que les partis ne doivent s'offrir que lorsque l'ordre est remis dans la maison.

Espérons ensemble que cet accord si désirable s'établira sans tarder et continuons d'avoir confiance dans l'avenir. En attendant, il importe que chacun de nous se tienne fernement au poste que la vie lui a assigné. C'est le devoir que nous remplissons en conservant toutes ses forces à votre grand établissement et en gardant intactes les traditions de sagesse et d'activité qui l'ont placé au rang qu'il occupe aujourd'hui.

LES RESOLUTIONS

PremiPre résolution

L'assemblée générale, après avoir entendu le rapport du Conseil d'administration, ceux de ^commission permanente de contrôle et des commissaires, approuve les^comptes de l'exercice 1925, tels qu'ils viennent d'être pré.sentés et détaillés, et arrête, en conséquence, a la somme de 37,027,508 fr, 76 le solde créditeur du compte de profits et pertes. Deuxième résolution

L'assemblée générale fixe la répartition, pour l'exercice 1925, e 60 francs par action. Un acompte de 15 francs ayant été distribué

BOURSE DU JEUDI AVRIL

BULLETIN FINANCIER Paris, 22 avril. Les dispositions de la Bourse se sont tout à coup modifiées. On pouvait craindre, à la suite de la lourdeur qui avait dominé dans la matinée sur la livre et le dollar, que les valeurs à change ne soient plus ou moins malmenées. Or, il en a été autrement. Toute la cote a bénéficié des achats qui ont prévalu. Le bilan publié par la Banque de France a fait excellente impression, et la nouvelle d'un accord probable avec l'Amérique, au sujet de nos dettes, n'a pas peu contribué à raffermir la i tendance. En somme, bonne bourse à tous les points de vue.

Les rentes françaises ont fait preuve de la plus grande fermeté. Le 3 0/0 a progressé, à 47 40. contre 46 65, le 5 0/0 1915-16 contre 56 50, le 5 OJ01920 à 74 10 et le 6 0/0 1920 à 65.

.Le 4 0/0 1925 à change garanti a fléchi à.,91 50..

Peu animé a été le marché des établissements de crédit. Le bilan publié par la Banque de France a fait ressortir une diminution de 350 millions au chapitre des avances à TEtat et une réduction de 428.741,255 francs dans la circulation des Les actions due nos grandes lignes ont été l'objet de nouvelles demandes au comptant. L'Est se tient à 639, le Lyon à 858, le MUli à 658, le Nord à 1,050 et l'Orléans à

Les fonds d'Etats étrangers ont été eoutenus, notamment le Turc unifié, qui s'inscrit à 93 95 contre 91 90.

I `Le Eusse consolidé s'est un peu amé| libre 'il. 21 55, le 3 0/0 a fait 12 55 au début et 12 90 en clôture, le 4 1/2 a varié de 14 50 à 15 20.

Le Serbe s'est légèrement raffermi à 111. Le, Suez a oscillé de 12,500 iL 12,440 et finit à 12,530.

(Dans le, groupe des valeurs maritimes, le& Chargeurs réunis s'inscrivent en reprise à 510, la Compagnie Transatlantique se tient, à J23.

Le. Rio Tizato reprend de 24 francs à 5,695; sur des achats pour le compte de l'arbitrage.

UflnHUU} OUI de 15 h. i 18 heures de 9 h. à 12 heures COTES PENDANT LA SEANCE Londres'. ï. uj;<35 ce «S'IS 0B «i'ï» 50 ï«f'8O 70 87 03 90 70 73 70 67 mm U5'03 Ui'8S 60 1I4'«O 90 »8H5'<S 50' S5 OS 08 02 i j New-York. 92115 30'OC iï. S9'7* »'RÎ gi'ïi' ji'ii"»'» i»'78"M"n'7«'»7'wt".ï.l' .̃ i Berginoe m:Mtort>i: îôo;w' (Danemark 777*781' 778*30 •̃̃•̃•̃• •• Hollande V«2v-i«8'l,.V..V. uivM'iHi^V.l.V. t 'taiie Hi'ii no'h. Rétrograda.

| Pologne. "77. Îm"m7'"jÏbi*V.V.V'" Suède,, 785'SO 7S»'S4 » Suisse 574' 575' 576'ÏS

e 31 janvier dernier, le solde, soit 45 francs par action, sera payé à partir du 31 juillet prochain, sous déduction des impôts résultant des lois de finances.

La répartltion de 17 fr. 2338 par part de fondateur pour le même exercice sera payable,, également sous déduction des impôts, à par- tir de la même dato du 31 juillet prochain. Le solde disponible, après approbation des comptes de l'exercice montant a 3 millions fr 96 est ajouté au solde non distribué des exercices précédents, s'élevant a 15,086,273 fr. 87, ce qut portera il francs 83 le montant reporté à nouveau au compte des actionnaires.

Troisième résolution

Ratification do la nomination, comme membres de la Commission permanente de contrôle de MM. A, Lavergne et Max Robert, en remplacement de MM. Philippe Dieterlen «i Gustave Robert, décédés.

Réélection ou replacement de M. A. de Lavergne, membre sortant et rééligible de la Commission permanente de contrôle. Quatrième résolution

Nomination d'un commissaire des comptes pour remplacer M. Philippe Dieterlen, décédé, Rééléction ou remplacement de MM. Anatole Tiïirion et Alexandre de Lavergne, commissaires des comptes, à l'effet de présenter un rapport sur les comptes de l'exercice 1926, étant entendu qu'en cas de décès, démission ou empêchement d'un ou de deux commissaires, pour quelque cause que ce soit, le rapport pourra être présenté par deux commissaires ou même par un seul.

Fixation de la rémunération des commissaires.

Cinquième résolution

Autorisation donner, en tant que de besoin, en conformité de l'article 40 de la loi du 24 juillet 1867, à MM. les administrateurs, de prendre ou de conserver un intérêt direct ou indirect dans toutes;.opérations faites ou a faire avec ou pour le Comptoir. (Ces diverses résolutions oftl été approuvées l'unanimité moins la voix de deux actionnaires.)

Tirages financiers du 22 avril

Commuales 1906. Le numéro • 1190619 est remboursé par 20D,000 francs.

Le numéro 34650 est remboursé par 25,000 francs.

Les huit numéros 33220, 377752, 654399, 858450 et 1119561' sont remboursés chacun par 5,000 francs.' Cent numéros sont remboursés chacun par 1,000 francs. COMMUNALES 1912. Le numéro 791542 est remboursé par francs.

Le numéro 137544 est remboursé par 10,000 francs.

Douze numéros sont remboursés chacun par 1,000-francs.

Cent numéros sont remboursés chacun pai 500 francs.

COMMUNALES 1921. Le numéro 2348521 est remboursé par 250,D00 francs.

Le numétro 1462063 est remboursé par 10Q/JOO francs.

Le numéro 306473 est remboursé par 50,000 francs.

Trois cents numéros sont remboursés cha,cun par 1,000 francs. VILLE DE PARIS 1892. Le numéro 296036 ést remboursé par 100,000 francs.

Le numéro 411503 est remboursé par 50,000 francs.

Les deux numéros 134323 et 388699 sont remboursés chacun par 10,000 francs.. Trente .^numéros sont remboursés chacun par 1,000 francs.

Mille, trois cent un numéros sont reboutsés au pair. < VILLE DE PARIS 1919. Le numéro 880559 est remboursé par 200,000 francs.

Le numéro 1847245 est 'remboursé par 100,000 Les deux numéros 440866 et 1754452 sont remboursés chacun par 50,000 francs. Les quatre numéros 145089, 278107, 621265 et 2088179 sont remboursés chacun par 10,000 francs.

Les six numéros 187703. 200207, 1177887, 1633377, 1911147 et sont remboursés chacune par 5,000 francs.

Quatre cent cinq numéros sont remboursés chacun à 1,000 francs. COURS DES MÉTAUX

Londres, avril.

Antimoine spécial, 89 10 à 90.

Cuivre comptant, 57 1 3 terme; 57 18 9. Etain comptant, 281 2 6 terme, 270 2 6. Plomb comptant, 28 5 terme, 28 15. Zinc comptant, 32 3 9 terme, 32 10. Or en 1 arres; 84 shillings 11 1/2 pence l'Once. Argent en barres t 29 pence 3/16 l'once.

Le Platine s'est rétabli à 1,100. Les Pétroles Premier se sont raffermis à 315. Le Boleo cote

Les banques étrangères se sont maintenues aux environs de leurs précédents prix.

Les valeurs sucrières restent soutenues. La Say termine à 1,880 contre 1,867. L'Azote: passe de 1,819 au début à 1,843. Les Wagons-Lits reprennent à .1,500. Nous avons dit que le dividende afférent à l'exercice de 1925 sera payable à partir du 3 mai, à raison de 40 francs belges, sur la présentation du coupon numéro 1. La Central Mining a regagné quelques points à 2,182.

Dans le groupe du comptant, les transactions n'ont pas été importantes, mais cependant on signale plus d'activité qu'aux séances précédentes.

Marché en banques. La lourdeur qui a prédominé sur la livre sterling et sur le dollar n'a pas exercé l'effet qu'on en appréhendait. Au contraire, les achats ont dominé dans tous'les groupes et la cote enregistre des plus-values à peu près partout.

La De Beèrs a repris à 2,160 contre 2,145 au début.

Les valeurs de pétrole ont montré une bonne tenue. La Royal Butch se retrouve à 46,750 et la Shell à 658 la Mexican Eagle se fixe à 188. La Concordia et la Colomhia gagnent quelques fractions. La Franco Wyoming reste à son cours précé- dent.

Les valeurs de caoutchouc ont été plusl soutenues.

La Padang reprend de 70 francs la Malacca de 13 francs, les 'Cambodge de 14 francs, la Financière des caoutchoucs de 25 francs, les Terres Rouges de 28 francs. Les mines d'or ont été plus calmes. La Tubiwe a repris à 397.

Au comptant, les actions du Casino de Cannes ont été poussées à 1,195.

MÉTAUX PRÉCIEUX

(Cours d'achat officiel)

Or fin, le gramme. 30 fr. 050 Communiqué Platine, le gramme 104 fr. » par Argent fin, le gr. 0 fr. G20 la maison Stfop et Paullet, rue Saint-Martin

LIBRAIRIE

DE GRENADE

PAR H

MAURICE RflA^RE du même auteur H PnlSCiLLft D'fttEXfifiDlIlE, roman «fr, Albin MICHEL, éditeur, 22, rue HuyghBns-PÂJÏS Jg CONFÉRENCES

Notre collaborateur M. de Guichen fera le lundi 26 avril, à 8 h. 45 du soir, une conférence à la Société d'économie sociale, 54, rue de Seine, sur « L'Allemagne depuis 1914./»

NOTRE CHEQUE POSTAI'

Nous rappelons à nos abonnés qu'ils peuvent effectuer leur renouvellement d'abonnement par versement à notre Compte Chèque Poàtal Paris. Les abonnements GAULOIS sont reçus sans frais dans tous les bureaux de, poste.

«ut l'école de la Société BREVET GARANTI boulevard Easpail Fleuras 38-68

Ouvert le Dimanche

MARCHÉS ÉTRANGERS LONDRES Dernier NEW-YORK Dernier 3 0/0 Français a Call Money, c. m 4 6 0/0 ni"') Change transfers. 8j 1918 n i',s Change sur Londres 4 817S Consolidés,. A\\ U.S. Liberty 31/2% 100 y% Argaatln 1/2 Atchison Topeka. Brésil 1889. « Baltimore et Ohio. 8S1.H Funding %q 2 Canadian Pacifie. lyg Chine 4 1/2 Chespeake et Ohio.. i>i ii Egypte Unifiée. g. ChlcagoMilwaukeeC Extérieure j'i dhicago Rock Island 49 fi8 CKartered 23/i'U minois Central. U9 lolofWdJ']' New-York Central. 124 5/8 rS Sutcff IVi/ï Union paolfl° «*«̃" "«•lly. ̃f i 1S/S2 ChinoCoppor 20 §,«1o^m-on: îîi^ 07 Anaconda 8 7/8 American Tolophone 145 Marconi.. American Car 6 F. 1/4 North Caucaslan.. Bristish Ameriçai) T. Russian 8.3.. Central Leather. 10 3/8 Valparaiso(change) 39 70 General Electric 298 1/2 Rio fi 15/10 Bethlehsm. Steel. Buenos-Aires 40 U.S.Stdelc: 120 3/4 S/Paris 145 35 Royal Dutch. S/New-York.. Shell 42

I.».nUB. Clôture Banque de France. aamptANT mlm Dcrnlep POMPTÛNT CIMurt -DirnUr z œifcSSÏ: ig ,g BOnsl o/v.v:: & des Pays dU Nord. 300.. A g :a ^Z^^Tr^ & ait 'Crédit Foncier de France 1!,50 1430 Caoutchoucs D'ETATS -Lyonnais 1C34 •- 1645 SUred*1 ̃̃ m" 'tn 3 0/0. 4665 4740 h Fone.i91331/2p/0r.500f. 2s0 «i7 30 Blanzy, jouissance 710 Société Générale 3 1/2 0/0 Amortissable Sa 2.. 95 62 20 u Empr.1917 5 1/2r.à 300f. <s'i th Carvin nouv 82t.. *-l ̃̃ rni..mhi» '-«S.. 412i. 3 1/2 0/90 Amortissable. 43 CS 46 1b ° Emp.1921 61/2 r. SOOf.t.p. xs9" Courrières 618 800». Est SS7 V-f" "̃̃ 1925 (av. gar. do ch.).. –4 238 M Ligny-les-Aires 735 E1eotroM«anur,êdè-Oivesm3.243:; |«fu,d ̃ ̃ «I Z Z jg® 36o B & «ï-.T/l^.™ Sï V. » K^r^rVnteX -S |K ForgssetAcWr.duNordetEst •• 244.. Srammont(Etablissements).. !i3 6 0/01923 300 25 5 0/0 Si* Lo R.pûhnjouiss 58M Î8IO Algérie 3 0/0 1902 •• 264,. Portdu Rosario. ilOSCl.. 10S01.. MineM» Courrières 619" Hartmann 533.. 226.. 35C Nord 6 0/0, sj e F ̃•••f-».- ;̃»•• Chargeurs Réunis (parts). 780 I 870 MmesdeLens 319 •• 318.. Hotchkiss 92\ Indo-Chlno -m 5 0/0, série '"sn in Àî :n Chargeurs Péninsulaire. 2S0 Boléo 244 ̃• 248.. Huanchaca 256 257 209.. J/0, stne D 2iO «0. Tran rtsen Commun 59S 58o Penarroy» 1079 •• 108S Huiles de Pétrole Tunis 3 0/0 1902-1907 -« •• 223.. "'•̃•̃̃. 4SS •• *«> Transports Maritimes Johannosburg SIS'. 317 Argentin 5 0/0 1907, 2730 2730 5 "ss 235 Distillerie Cusenler ..SbOO J612 Dabrowa (Pétroles). 440 •̃ 431.. Kuala Lumpur 5 0/0 1909. 27S.0 ~A là 2^9 ̃ Distllleiles de l-lndo-Chln. J.T?» PAtrçles Belgique 30/Oanc Osa ik Grand-Hôtel «S» |1848 Gafsa- uanosoff 1909 (PernarrTbuco).. 8I0.. SIS ACTIONS INDUSTRIELLES du Boulonnais 5/j..| 1 ,juin uTi o»(> Chine. 4 Or 189?. 52j 514 de l'Indo-Chine.i20oï ..lïo^O MesTgertesMarftimVsôVd- ™ •; EeTote Unifîée ÏM W «^»i»»'« »»̃̃ •̃ frlque Occidentale (Cie)L. 276Î Malacca, ord. SJ1 iîl Bsypt° Unifiée 41S Mil" Jouiss. 313 W Agence Havas. ;lï»ï. Voitures à Paris vn Jâ« p Espagne Extérieure Orléans jouiss *Il 9 -1 3S6 Agence Havas. <14 Air Liquide .6 Mexican Êààle'Ôil'ord 1S8.. Hellénique Ouestjouiss Ido Bon Marché Uq <<Ie 37G •̃ m g of eî Orô I 2i« Italie 3 0/O 30 86. Tunisiens 346 Chapal (Etablissements) 3645 .3CCS Caoutchoucsde l'Indo-Chine J71o rs, Modderfontein « B» ..̃Vh31 M J30 M Japon 4 0/'0 1905 fl *:i Est-Algérien 323 Compteurs à Gaz. 4G3 4o1 ̃• Mozamblouo 77 78 7s Tabacs t640 Magasins Généraux do Paris. iGOtl 1IK0 La Figaro.. Union Européen. Ind. et Fin. Fin. 123o Coucasian 4 0/0 1894 Air Forces Motrices du Rhône.. du ̃• '3a.. Russe Consolidé 4 0/0. 20 S3 21 33 p«na Coonâr il 3 Cuivre et Pyrites Lilio-Bonnières, ord 663.. Randfontein. !ï T, p.r'°r't"ombae tlî des Phihpp.nes 3T00 SS93 MARCHÉ EN BANQUE prfclt cours G7 63 67^ Roumano-Belge I *3» bo Convertie 7! Acidries& Forges de Fumny

Banaue de Londres et Mexico –» 3î8 Russlan Gén. 011. Si ii 54 Convertie1910. 7J n de Franco j 226 Peugeot 5S* Crédit Foncier Egyptien, '090 4100.. Spassky Copper 5!s ̃̃ Atel. & Chantiers de la Loire 4il Dniéprovienne «. Rio-Tïnto. S37I 3694 Terros Rouges (Plant.) «8I9 a 1894-96 2 1/2 r h 400f. ,63 Decauvllle I7G Steaua Romana .> Azote (Norvégienne) •• 1843 Transvaal Consolidced Land • w 2o'oMét. r. à 5O0f. ord. Royal Dutch i 46830.. on Làutare Nitrate TubesSosnow.ee. 1/» bO .£.. ü > à m f }«»•• Fives-Lllle Shell Go9 Petrofina (Cie Financ. Belge) 1912 3 0/0 remb. à MO f. ICI.. F.S.At.Constr.EI.(Jeumont)p. 9S0 Malopolska, A. 100 fr. X3 Susrér. & Raffiner. d'Egypte. Verminck .̃ j-g s0 136 50 1919 5 0/0 remb. à 500 f. ÏGÎ Méditerranée (Forg.s. Chant.). • Part. 22W TabacsOttomans ,t 591 .J 535 Vins et Sp ritueux 333," 1921 5 3/4 0/0 r. i 500 f 3*3 .»».. forge» et Fonder. Montatair. 406 ..t 405 Mexique (Bons 6 0/0 1913 .< »»»> 1305

COMMISSAIRES-PRISEURS

VENTES AUX ENCHERES PUBLIQUES

ANTIQUITES Grecques Itui.jles et Etrusques

OBJETS MI .••̃ Bronzes par THOMJRE

Mobilier de salon du Premier Empire MEUBLES- TAPISSERIES

appartenant à Monsieur Lucien MURATORF, Vte Hôtel Drouot, Salle nu 6, le 28 avril, il 14 h. C"-P':M=HENBÎ BAJJDOIN.IO, ruo Gge-Bateiière Expt. l Pour les antiquités, M. A. Sambon. 1 I Pour les objets d'art, MM. Mamiheim. Exposition publique: Mardi 27 avril, 14 à 18 h.

OFFICIERS MINISTERIELS Vente au Palais, à Paris, le 6 mai 1926, heures, PROPRIE^ COLOMBES (Seine), 46, rue Denis-Papin et 105, rue de Paris, s'étendant de la rue Denis-Papin à la rue de Paris, compreuant terrains, jardins, magasins, cours, garages,' pavillons, maisons. Surface totale 43 ares 53 cent. 92 env. Mise â prix fr. S'adresser à Me Fernand Bertin, avoué Paris, 18, rue Duphot. DEUX IMMEUBLES CONTIGUS ARR.) Contenances 597 mètres et 833 mètres 57. Revenus bruts 67,714 fr. et 175,800 fr. MISES A PRIX 900.000 ET FR. Crédit Foncier 4,30 conserver. Adjudic. sur 1 encii.i Chambre notaires Paris, 18 mai 1920. •S'adr. aux not. Me, Uefebvre, 21, av. Rapp, et DE MARNHAC, 3, rue Laffitte, dép. ëncli. Av Manuel 1, Moskowa, Chateaubriand, place Marine. Libre. M, à p. 180,000 fr. Adj. eh. not. Paris, 11 mai. Mu Ader, not.,226,bd St-Germain.

RESTÉ A VENDRE QUELQUES APPARTEMENTS les mieux situés, les plus beaux, les plus confortables HATK-VOIÎS d ACHETER pour profiter de tarifs de construcllon 30% MOINS CHERS

I" TROCAOERO et 3, r. BEETHOVEN, 7 et 9 pièces grand luxe VISITE TOUS LES LUNDIS, de 14 à 18 h. 2n près du BOIS, 43, Boulevard EXELMANS

2 à 5 5 piècea, Studios, Jardina, dernier confort. paiement en 15 ans

VISITE TOUS LES VENDREDIS de 14 à 18 h. CONSTRUCTIONS DE 1er ORDRE

REFERENCES D'ARCHITECTES 100 immeubles à Paris Vente directe par les constructeurs

SOCIETES IMMOBILIERES, 1 3,rue du Quatre-Septembre TERRAINS

A vendre à Meulan (S.-O.), 30, r. d. Carrières, gr. jardin, arbres fruit, pl. rapp. 1 300 m., hauts et bons murs av. pavillon de resserre, kiosque, puits av. pompe, eau d. vU, Terrasse sur val. Seine. Aubette, Montcient. Laohaize, 80, r.Flèury, Ciamart. P. vis. Orison,n.Meulan. AGENCES IMMOBILIERES DEAUVILLE TROUVILLE

raoras Su»a Ventes, Locations, Villas, Fermes, Domaines TOURAINE SOLOGNE BLESOIS Bernard Guilpin, 13, r. Porte-Cote, Blols. T. 81

OBJETS D'ART Porcelaines, Faïences Bronzes

ORFÈVRERIE ANCIENNE

MEUBbËS et SIEGES principalement du XV11I' Siècle

TAPISSERIES FLAMANDES

Tapis d'Orient et autres

Vente Hôtel Drcuot, Salle no 1, le 5 mai, à 14 h. M° Henri BAUDOIN MM. MANNHEIM U; t. Grange-Batelière 7, r. St-Georges Exposition publique Mardi 4 mai, 14 à 18 h.

HOTELS PARTICULIERS

JOLI HOTEL PAISTICULIERB!f?TKE 5 min. pi. Clicby, quart, d'iiôtels, aéré, ensol., s.jard.2 sal.,s.a m.,bur.,3 ch.m.,2 aut.ch.,2 cab. toit., s. de b. t, conf., 3 w -cgarage.Px 320,000. Pas d'impôts; Berlemont, â2,r.du 4-Septembre. BOIS DE '.BOULOGNE: A vendre dans»parc ites Princes, libre suite, HOTEL PARTICULIER tout confort, état neuf hall, petit salon, grand salon, salle à manger, 6 chambres maîtres, 4 chambres domestiques, studio 90 mètres, garage chauffé., Surface totale 1,400 mètres, dont 1,200 m. jardin. Prix fr. S'adresser sur place, 22, avenue Victor-Hugo; Boulogne-sur-Seine, les mardi, mercredi et vendredi, de 3 heures à 5 heures. Intermédlaires s'abstenir.

LOCATIONS

Yve cher, app' 1°' ou 2° ou partie hôtel 5 pièces conf. Auteuil Neuilly Boulogne pasSy, Ecrire Goethals, 18, rue Lesueur. Bail a céder mai petit Hôtel près Aima salons, salle à manger, 5 chambres mai-' tres, 4 domestiques, salle bains. Cour, Jardinet. Ecrire M. F.. au Gaulois.

louer gentille maison meublée 1er juin a oct. 8 p. Confort. Ameublement solgné. Petit jardin. Rivière. Ecr. Louis, 80, rue Paul-Deschanel, Nogent-le-Rotrou. BRETAGNE A louer meublé, Villa 10 kiloni. D Brest, grande ligne, 3 K. gare Kerhuon, face rocher Plougastel, rade Brest 10 pièces, débarras, cab. de toil., w.-cl., 8 lits, joli jardin, petit bois. Prix saison 2,500 fr. Garage facultatif, ainsi que linge et argenterie. Ecrire Wi Hotte, 4, square Champ-de-Mars, Paris (150). A louer Maison bourgeoise 9 pièces, eau, électricité, garage, jardin, proximité gare et forêt d'Othe. S'adresser.: Martineau, Bussy-en-Othe (Yonne).

FONDS DE COMMERCE

A céder, préfecture du Centre MON FOURNITURES générales pour Gros chiffre d'aff. à bon bénéfice. Ancienne clientèle. Prix 300,000 fr. Facilités. Banque Petitjean, 12, rue Montmartre, Paris.

PROPRIETES

PROPRIETE D'UN HECTARE 1 2 kilomètres I de Louviers (Vallée ,de l'Eure), comprend Petit Cottage 4 pièces, cuisine, buanderie. Dépendances.; Chauffage central. Garage. Trois autres maisons do chacune 5 pièces et dépendances.

Installation complète pour aviculture

'A vendre ensemble ou séparément

LE TOUT LIBRE DE SUITE

En totalité. 120,000 francs. S'adresser pour renseignements complément.: FACHAN, au Gaulois, 2, rue Drouot.

VILLAS ET PAVILLONS

Villa Deauville, près plage salon, s. à m., i ch., bains, tout confort. Mai-juin-juillet« août 18,000 fr. Même prix juillet-août seulem, Py, Cnulols (Annonces). Pas agence. IMMEUBLES

LUXEMBOURG

1 Très bel imm. ancien double faç. 6.étag. Gds app* Entr. coch. et gar. Surf. 600 m. Rev. avant augment. avril 7t,000. Px 1,200,000. C. F, Segondi, 49, r. Rivoli. Cent. 34-07. Sixième arrondissement

PETIT IMMEUBLE ANCIEN Jolie façade de style

7 pièces par étage en 2 appartements

Hevenu net actuel 24.000 fr.

A vendre 350,000 fr.

Foncier à conserver. A payer comptant 100,000 francs.

BANOUE IIUBÎLÏERE nE PARIS 34, boulevard Malesherbes, 34

APPARTEMENTS^À A VENDRE dans immeuble habitable en juillet 1926, 132 à 136, bd Montparnasse, 4, 5 ou 6 pièces tout confort. Garages individuels. Visite des lieux sur rendez-vous. OOMIN et DEMAR· QUET, 12, bd Magenta. Téléph. Nord A VENDRE. léna, Trooadéro. Passy, Auteuil, APPARTEMENTS

de 4 à 8 pièces, avec confort moderne

Prix •. 90 à 380,000 fr. avec facilités paiement Libres de suite et en 1926.

Société Foncière, 9, rue de Liège. Gut. 36-59. Pour intensifier l'exploitation

CARRIERE

QUARTZITE PouR PAVAGE et EMPIERREMENT à 250 kil. Paris

on recherche apport 500,000 francs.

Qualité hors de pair. Extraction bon

marché. Matériel unique en France.

Contrats acquis. Pour renseign.. s'adr. Banque Petitjean, 12, rue Montmartre, Paris


Petites ANNONCES Paraissant le MERCREDI, le VENDREDI et le DIMANCHE Les PETITES ANNONCES sont reçues

Au «GAULOIS 2, rue Drouo^ PARIS (ge) à TAGENCE HAVAS, 62, rue Richelieu 2(e)

et à l'OFFlCE CENTRAL DES PETITES ANNONCES, 111, rue Réaumûr (2«)

OFFRES D'EMPLOIS 6 francs la ligne AGENCES DE PLACEMENT. 6 francs la ligne DEMANDES D'EMPLOIS 4 francs la ligne CAPITAUX NON IMMOBILIERS. 10 francs la ligne AUTRES RUBRIQUES. 6 francs la ligne

DEMANDES .'EMPLOIS DAMES DE COMPAGNIE

Due, éducation, dem. pi. dame de confiance, accept. surveillance de pens. ou aider, directrice de- peus. de fam. Mlle Berr, 22 bis, avenue TMers, Le Raincy (Seine-et-Oise). 'Une étudiante lettres, libre j'uill7 à oct., des place p. accompagner dame,voyage ou emploi demoiselle compagnie villégiature. Guitel.Jjl.place Sébastopol, à Lille.

DIVERS

Jeune daine, 28 ans,sérieuse, instruite, mère bébé 1 an, cherche après revers situation, lingère, gouvernante ou similaire. Urgent. Ecrire Mme Lambert, rue Saint-Honoré, Paris.

GARDES-MALADES

Tvame argentine, distinguée, diplbme d'inyj firmlère, désire place garde-malades ou dame de compagnie. Voyagerait. -'Ecrire.: rue de'la

GOUVERNANTES D'INTERIEUR

Dame de confiance, 39 a., dem. place, libre, prés. bien, expérimentée, dirigerait intér. pers. seule, sér. référ. verb. Ecrire Ousset, 67, rue Caumartin, Paris.

M en. chef' jard.. 50-45 a., ttes branches, direction propr. 11 et 12-àns, forte place, hautes référ., demande place sérieuse. Rouzé, avenue de Paris, Lisle-Adam (Seine-et-Oise). JOURNEES BOURGEOISES Goût, dem. journTbôurg., robes, mant., taill:, dames et gare. Mlle Alplionsine,7,r.la Tour. Bem. journ, bourg, ou pens. fam. ent. ling. et v6tém. Mme Lamoure, 8, rue d'Assas. Pers, sér. dem. apr.-midi p. race, s. repass. Gaume, 26 bis, rue Cormeilles, Levallois.' BONNES A TOUT FAIRE

Bne à t. f. ou extra pr Paris av. f. ch:, 50 a.,f. CJQis.,mén.,say.,rep.B.réf. Louise.au Gaulois.

Ufi tf lE^PpHTIVE GOLF v

Les links d'Ormésson, dont l'inauguration officielle doit avoir lieu le 9 mai prochain, sont toujours très animés. La dernière compétition, le prix du Château d'Eau, concours, par coups pour dames et messieurs, a réuni dé nombreuses entrées. Les résultats furent les suivants

Messieurs MM. Braillard, 77 Lavigne, 78 Lartigue, 80 Luchaire, 83 Ettlinger, 85 Pouree, 86, etc

Damfcs Mlle D. Làvtene, S2 kille M. Lavigne, 84 Mme ft^oi-in, 89 Mme Lartigue, 90, etc., etc. Le prix dû Daily Mail' la plus importante des épreuves professionnelles précédant les championnats d'Angleterre, se joue entre un certain nombre de concurrents qualifiés après des éliminatoires disputées par sections en Angleterre, Deux de ces éliminatoires viennent d'avoir lieu elles intéressaient les régions du Midland et du Nord. Dans la première, M. T. Williamsoh vient en tête avec 144. Dans la seconde, A. Compston se classe premier avec 143. LU- limite de classement de ces de'ux sections fut respectivement de 153 et de Jw2.

LAWN-TENNIS

Le toumefi de Saint-Raphaël réuni de nombreuses, entrées. Le résultat des dernières parties fut le suivant: Simple .-messieurs. Olmsted bat Bref.-6-1. 6-2 Land(eau bat Ducreux, 6-1; Grahn bat Parisot, &-0, 6-1 Pescher bat Mais, 6-3, 6-1. Double messieurs, Parisct et Ducreux battent Marriman et Ston'e, 6-1, 6-1 Egeland et Mais battent Bret et Sineux, 6-2, Parisot et Uucreux battent Egeland et Mais, 6-3, Jaureguiberry et Pescller battent Falkiner et Hale, 6-1 6-0; Hainguerlot «t-Ohnsted battent Coirier et Landau, 6-4, 8-6 • Hainguerlot et Olmsted battent Nevinson et Oweh -Williams,. 6-0. 6-1 Thalbitzer et Grahn battent Gover est Meldon, 6-2, 6-0.

Double -mixte. Mme Laty et Jaureauiberry battent Mirs. Arthur et Dunkerley, 6-3, 6-2 Miss Aitken et Halle battent Miss Meldon et Meldon, 6-2.

Double dames. Mme-Laty et Mlle Durand Viel battent Miss Ponsonbv et Miss Sims, 6-0, 6-2 Mme Laty et Mlle Durand Viel battent Mlle de Marthlldè et MUé Henry. 6-3, 7-5. HOCKEY Les -finales du- championnat de France se disputeront dimanche à Colombes sur le tertain d'honneur de football.

La îlnale de la première série se' jouara à 16 h. 30. Elle mettra aux prises le Racing Club de France, chanroion de Paris et le Lille Hockey Club, clKinlpion du Nord Qui tient le titre de champion de France depuis 1923. .Les équipes seront ainsi composées Racing Club de France. But R. Salarnier 'arrières Lanet ou -Buravay Norman demis: Philardeau, Prieur (capitaine), G. Petitdidier avantta A. Brouémiche. Tchiradiian, E. Petitdldier, V, Czaykowski, de Sars Le 'Comte.

Lille Hockey Club, But Cremer arrières Chevaliar," Six demis Agiiilai'd, Pëtichat, Delerne avants Foncue, Frémaux, Maurois". Sel.fty, Perez.

Arbitres r MM. Lepettre et Daubresse. La finale de la seconde série aura lieu à 14 h. 30. Elle opposera le Sporting Club de Colombes au Lille Hockey Club (2). Compo- sition des-éoin'Des. Sporting Club de Colombes. But R. de Georae airrières J. Il. Le Besnerais (cap.), Blanc demis Rav George.. R. Desclers. Aslahsul avants Canivet, Barbas, Danet, de Rauche, Pi.arueran. ;Rptnnlaçants Latoste. Laurent, Qùennouille.

Lille Hockey Club But Bayeux demis Neu. Walker, Pauli avants 'Pejot, Gilie. J. Walker. Vauwey, Fauchille. Arbztre '.NI. Deniclc.

FOOTBALL

La. finale du championnat militaire de football, d'abord fixée au samedi 24 avril, est remise au Jeudi 29 afin de permettre à Lieb.de se présenter en bonne forme dimanche dans l'équipe de France. Elle se. jouera à Nancy, entre le 158o de Strasbourg et le 110' de- Dunkerque.

automobiliste;

La Targi Plana SA court dimanche sur le circuit des Madonves, qui comporte 108 kil. au tour. Les concurrents devront accomplir, 5 tours, soit 540 kilomètres.

Les voitures engagées, dont nous donnions mercredi la liste, comprennent 28 voitures j françaises, 7 -Italiennes, 1 autrichienne et 1 anglaise. Le premier départ aura lieu de Cerda à 7 heures tlu matin les autre* suivront à des .intervalles égaux de 3 minutes.

La catégorie à, la cylindrée supérieure partira la première. Le circuit passe par Calta-

JARDINIERS

Bne ii faire, âgée, dem. pl.ch. cath. p. pers. sle ou av.bne d'enf. Vve Roulo.t,13,r.Blondel CHAUFFEURS

/Chauffeur, sérieux, bons certificats, connaisV sant plusieurs voitures, cherche place stable pour voiture ou camionnette. Mussard, rue des Poissonniers.

CUISINIERS

Cthef cuisin., l'»« réf., sob., modéré, ch, place mais, bourgeoise. –.69, avenue Kléber, 69. CUISINIERES

cuisinière ou fille de cuisine, avec fillette I 8 ans; désire place, bonnes références. Ecrire Mme Thiels, 05, rue Jacques-Dulud. ne cuisinière dem. place bne famille, référ. verb. Marie, 19, rue de Berri, Paris. Très bne cuisinière dem.place Paris ou camp. Bonnes référ. Marie, 51, rue Daguerre. Pers sérieuse, 42 ans, 16 ans même place, excellentes référ., dés. place cuisinière près 2 ou 3 maîtres, avec femme de chambre. Louise, 49, rue de Lille.

Bonne cuisin., exe. réf., cap., dés. pi. Paris, mar, camp, Ecr. Léouie, il, r. Magdebourg. cuisinière, 40 ans, dem. pi, 6 maîtres ou \J extra. Victoria, 3, rue de Courcelles. FEMMES DE CHAMBRE

E'emme de chambre, célibataire, 52 a., dem. place maison sér. et stable, référ. verb., mén. service de table, pas plus 2 maîtres Mlle Sigllng, 52, rue d'Amsterdam.

1 re femme de chamb. sach. b. coudre, 30 a., bnes réf. Galinat, 4, impasse de l'Ouest, 14.. MAITRES D'HOTEL

M ait. d'hôt., 55 a., chaud, recomm., dés. pi. stable av.sec.Martin, 28,r.Arc-de-Triomphe. ait. d'hôt., réf. le' ordre, dem. place ville ou campagne. 21, rue MENAGES

Ménage, valet-maître d'hûtel et cuisinière, 30 ans, demande place, excellentes référ. H. Guillotte, Mansle (Charente).

Mén fine cuis. et v.ïnTd'hôt., près. b., dés pi. -ou ext.,b. réf. Laurent, 22,r.Washington. Ménage, -sans enf.7"4Ô^37 a., bnes réf, dem. lfiplace concierge ou maître d'hôtel-concierge ds hôtel partie. Ecr. Pierre, 17, bd Beauséjour.

vuturo, Collesano et Campofelice pour reveniràCerda.

400,000 lire de prix sont a répartir entre les vainqueurs 125,000 lire au premier, 50,000 lire au- second 20,000 lire au troisième (classement général), plus 20,000 lire au premier et lire au second de chaque catégorie. La marque victorieuse gagne en outre la Coupe Florio qui, remportée définitivement par Peugeot en a été remise en compéti- tion par cette maison.

Le vainqueur enfin recevra la grande mé- daille d'or du roi d'Italie.

Le circuit de la Maule, organisé par l'Union motocycliste de France, sera.disputé dimanche prochain. C'est le concours annuel d'endurance obligatoire pour participer au classemenut des coupas de France de tourisme Le concours est ouvert aux motos 100, 125, 175. 250, 350 et 500 cmc.; aux sidecars 350, 600 et 1,000 cms.: aux cyolecars biplaces à trois roues 350, 750, 1,100 cme,

Les moyennes obligatoires s'échelonnnent, suivant les cylindrées, entre 28 et 48 kilomètres à l'heure. ̃•

AERONAUTIQUE

Une remarquable performance vient d'être accomplie par le dernier avion courrier de la ligne Toulouse-Casablanca-Dakar, exploitée par la Compagnie des lignes aériennes Latécoère..

Parti de Toulouse le vendredi 16 avril, à 5 h. 15, l'avion arrivait le soir même Il. Casablanca il en repartait le samedi 17, à 5 h. 20 pour parvenir à Dakar le dimanche à 13 h.'40, couvrant ainsi en 3C heures 25 minutes, escales et arrêts compris, les 4,700 kilomètres séparant Toulouse de Dakar

Il ne s'agit par là, il convient de le souligner, d'un raid ni d'une manifestation isolée, mais d'un service régulier.

Rappelons que par la voie maritime, la durée de la traversée entre la France et Dakar est de 8 à 10 jours;

MOTOCYCLISME

La 2'arga Motocycliste' été disputée sur: le circuit des Madonies. Elle a été gagnée par Opessi qui a accompli les 324 kilomètres du parcours en 5 il. 9 il). 5 s. Varzi s'est classé deuxième et Arcangoli troisième.

Georges Bruni

A MAISONS-LAFFITTE

Vendredi 23 avril

I*s courses commenceront 2 heures. NOS PRONOSTICS

Prix de Vîllennes (à réclamer, 6,000 fr 3,100 m:). Le -Furibond, Thuya

Prix de Capeyron fr., 1,500 m.). Make Haste, le Mont d'Hère

Prix d'Osny (à vendre, 6,000 fr., 1,000 mètres). Ménédère, Azed.

Prix Boïard fr., 2,000 m.). The, Sirdar, PtoUmij.

Prix du Gazon (handicap, 15,000 fr., 1,800 m.). Amida, Monna Vannca. Prix de Nonant-le-Pin (10,000 fr., 2,000 mètres). Ravageur, Prince Mathieu. Prix du Blaisois (haies, 8,000 fr., 2,800 mètres). Djelaï, Valérie.

̃ A AUT.EUIL

Jeudi 22 avril

RÉSULTATS

Après une forte averse tombée à notre arrivée au champ de courses, l'après-midi n'a pas été désagréable d'autre part, les. courses, disputées par des champs très suffisamment fournis pour assurer la régularité des résultats, ont été intéressantes. Les favoris n'ont pas toujours triomphé, mais presque tous ont figuré en bonne place à l'arrivée parmi les vainqueurs, en dehors de Momêres, qui n'ayant pas à passer la rivière des tribunes a fait un parcours très régulier, il faut détacher Souci, qui en enlevant le prix Le Rakos a remporté sa troisième victoire consécutive. Hier, le poulain du comte de Saint-Phalle s'est montré particulièrement brillant sauteur impeccable, il a assez de classe pour fournir un effort utile à l'arrivée et on peut le classer parmi les meilleurs steeple-chasers de la jeune génération actuellement sur la brèche.

DETAILS

Prix Ex Vota (haies, à réclamer, 5,000 fr., 1. Hindustan, M..T. Thierry (Hervé) Hainfali, il M: M. Gngenheim (Biarrotte) :̃ Huismes, à M. R. Girche (Vayérj.

8 partants. 6 long.; 10 long.

Pesage Gagnant, 50. Placé s, 11 50; 11; Il. Prix de liatoiir (steeple, handicap. 10,000 fr., 1. Moinwes, à M. R. Girche (Vayer) 2. Sil-

Ménage, 30 ans, av. fille 6 a., dem. place valet-fiait, d'hôtel, cuisinière et femme de eiiamb., ensemble si possible, av. bnes rêfér. Ecrire Théo, 8, rue Gounod, 17".

recommand; par maître;. Ecrire Blanc; 84, avenue du Bois, Paris (16e).

Ménage dem place gardien de~prôpriété, Paris, envi r., bnes référ. Ecr. J. F., Gaulois. Ménage, chauff. et fme de ch., 28-22 a., sér., bnes référ., dem. place maison bourg. Bcr. gages et condit. 'Pressé. Répondra de suite. Martinet, Saint-Myon (Pny-de-DOme). VALETS-MAITRES D'HOTEL

Yalet de oh.-m. d'hôt., soig., sob., dem. place, sër. réf. verb. Louis, 86, bd St-Germain. al.-m, d'hôt,, célib., tr.soig., dés.pl.ï>aris~oû~ camp. Exc, réf. –Maurice, 8, r. Barye Valet-maitre d'hôtel dem. extra ou nettoyage d'appartement. Plat, 24 bis; nue Cler. OFFRES d'EMPLOIS DIVERS

jeune dame, 28 ans, sérieuse, instruite, mère bébé 1 an, cherche, après revers, situation lingère, gouvernante ou similaire. Urgent. Ecr. Mme Lambert, 229, r. St-Honoré, Paris. personnes bien introduites dans milieux moñL dains désirant étendre revenus sont priées écrire pour entente avec importante firme production d'art. Ecrire No Gaulois (Annonces).

Jenny, 70, Champs-Elysées, demande jeunes gens de 16 tu 19 ans pour manutentions. Se Présenter de 10 heures midi.

Birecteur de cinéma recherche pour engagement largement rétribué personnes jeunes susceptibles de tenir un rôle. Ecrire à M. de L., poste privée, Madge,' 11, rue du Havre, Paris.

GOUVERNANTES D'ENFANTS

On dem. nurse anglaise pour s'occuper 2 eitf. .6 et 2 ans: Ni lavage ni ménage. Sérieuses référ. exigées Se présent. de 19 à 20 h. -l|ftJ Tabet, 55, avenue du Bois-de-Boulogne, Paris. 'ëW/\m$"D'Ë'MAÏso"i\ ..̃.«̃.a.». BON.tES A TOUT 1-AIRE Dame seule dem. bonne à tout faire, genre fme de ch., sach. iaire petite cuis. courante, un peu raccommoder, sér. référ., bonne santé. Amie, villa Mon Perchoir, Grasse (Alp.-Marj.). Bonne à tout,faire, fais. cuis,, Paris et oiàq mois camp., référ, verb. exigées, Coinmerguat, 159, av. Wagram, Paris,. avant midi. On dem. bne à tout faire, 20 à 30 a., très' capable, Paris, camp. 4 mois, bons gages, référ. ̃ 2tS, rue Rochechouart, 3o droite. On dem. bonne à tout faire sach, cuisi., pour servir avec fme de ch. et fme sach. coût., même début., réf. ex. Colinet, 8,r.du Four (6e). CUISINIERES

em. cuisinière et fme de ch. ou ménage. Ecrire 7, rue l'Ermitage, Montmorency.

vercreek, a M. 0. Homberg (Luc) 3. Holbeach, $ -M-. R.-A. Cerf (Biarrotte).

8 partants. long. 2 longueurs.

Pesage Gagnant, 44, Placés, 16 13 28 50. Prix de Garches (haies, handicap, 10,000 St., 3,100 mètres)

1. Triciunopoly, à M. M. Golodetz (Fruhinsholtz) a. Baiaani, à M. L de Paula-Macbaao (A. Kalley) 3. Son Premier, à M. L. Olry-Rœderer (Petit). 10 part. 1 long. 1/2 1 Jong. Pesage Gagnant, 71, Placés, 48 17. Prix Le iiakos (steeple, 15,00 Ofr., 3,500 ni.) 1. Souci, an comte C. die Saint-Phalle (Romain 3. Rhyticère, au marquis de Triquerville 3. Malikoko, à M. J. York (Biarrotte). 6 partants. 3 long. 4 long. Pesage Gagnant, 49 50. l'lucés, 2G 53 50. Prix de la Pépinière (haies, fr., métres)

1. Saint Onuplire, au comte de Rivaud (Ed. Haës) 2. Libumius, à M M. Brunet (B'agniard) 3. 'l'he Créole, à M. M. Tillement (Paillassa). 4 partants. 3 long.; 15 long Pesage Gagnant, 16. Placés, 11 50 14 50. Prix de la Vénerie (steeple, 10,000 fr 3,800 mètres)

1. Vas y Voir, au comte J. de Vienlie (A. Kalley) 2 Turbulent If. à M. G. Petit (Biarrotte) ;3..ludex II, A M. C. Donnio (M. AUblet). 6 partants. 10 long.; 3 long.

Pesage Gagnant, 57. Placés, 30 50 37 50. G. d'Ëmiéville

CONCERTS DU 24 AVRIL

12 Il. 30, RADIO-PARIS (1,750 m.). Concert 1. Salut a Oerardmer, marche (G. Bernard) 2. écloses, valse (J. Loùdet-H. BmiisIson) 3, Berceuse vour ma Mie, solo de;vio!•♦" (F. Folirment) 4. Avbade mignonne tv Staub-Chapelier) 5. Adoration (Filipuccii 6. Propos violoncelle (L. Delune) 7. My-Louloy, fox trot (D. Berniaux-W Ster- Jing) 8. Coppelia. trio (Léo Delibes-Alder) Bavardage (CI- Féret) Boléro solo 'de violon (CI'. Dancla) Il. Sérénade 'espaqn&Le (AMred Caprl) 12. Le Kil, mélodie (Xavier Leroux-Mouton) 13. Berceuse, solo de violoncelle (Catherine) 14. Très Rét/ence, menuet (P. Dezeff) 15. Désir d'aimer, mélodie (H Rawson-K. Linquette) •; 16. The Crocodile step, fox trot (Paul Fossé).

h 45, P-ADio-TouLocsE (430 -̃ m.) •orchestre 15 h., ..Londres (365 m.). Concert. 16 h. 45, Radio-Paris (1,750 m.). Concert. 1. Brio (Ricliar Fan; 2, a Japanès'e, fantai. lie (Giracey) 3. Les chansons qui passent (Spencer), chant, M. Henry 4. Encore une Serenala (Barbirolli), violoncelle, René Dolé 5. Courtes histoires pour divertir M.. F ov art' Maurice Landeau 6. La Muette de Portici vAubec) 7. Les Lettres oubliées (Stolz) chant. M. Henry 8. La. Maison grise, trio (Messager); J. Hantise (Lan-rieu) 10. 'Un poème dit par Maurice Landeau 11 Nearita 12. L'Espionne (Léo Daniderff), chant Ch' Henry 13. C'est, la combine (Lenoir) Loilis Malsang. René Dolé, Marcel Denis.

17 h. 15, LONDRES (365 m.). Pour les enfants.: musique et histoires.

18 h. LONDRES (365 ni.). Musique de danse,

19 h. 25. LONDRES (365 m.). Récital Mehdelssohn.

20 h., r.ADio-BELGiQUE (262 m.). Concert de musique de chambre.

20 h. 30, RADIO-PARIS (1,750 m.). Concert de gala organisé par le journal le Matin. 20 h. 45, P. T. 'f. (458 m.). Emission conjuguée avec la station radiotéléphonique à grande puissance de la Tour Eiffel (2,650 m.). Programme 1. « Les Ecrivains ardennais », causerie par M: Ernest Ravnaud, président de cette Société 2, Les Effarés (Arthur Rimbaud) 3. Sonnet fPaul Drouot) 4. La ne (Raymond Jouheci). 5. Rêverie (Marcel Drouet) 6. La. Demoiselle de ̃ Crèvecœvr (Jules Leroux) 7. Deux chants de Wallonie, (musique. d'Alexandre Georges) 8. Pluie d'été (E. Raynaud) 9. Le Chasseur chassé (Henri Dacremont) 10..Va Forêt (Mlle de de Dombasle) 11. Voix lointüines (Yves Pâté) 12. Les Dnaaaes de Meuse (Mme Marie-Louise Dromart) 13. Deux mélodies de Mélïul 14. La Veillée (André Fage); 15. li vert (Marcel Çaruel) 16. Couronnes d'arondes (Retié Druart) 17. Le Mariage des rosés (César Franck) 18. Village ard'ennais (André Payer) 19. Sonnet de 'Roeroi (Jean Rogissart) 20. Clwrleville (Gaston Droquin) 21. Ardenne, fLouis Malaizé) 22. Chevaux de bois, de Verlaine (musique de Debussy). h. 10: TOUR EIFFEL (2,740 m.) Concert Trio (Dallier) Pièces d'orgue, par M. Maurice Schwaail "Ephémérkles, actualités Notices et auditions sur les compositeurs Cnndeille, Kreubé, Paladilhe, chant, par Mile Claire Carelli Le Rouet d'Omphale (Saint-Saens) Tamihauser (Wagner), par l'orchestre des Amis de la Tour.

21 Il. 15, PETIT PARISIEN (333 m.). Concert 2w h. 30, LONDRES (365 m.). Musique de danse.

On dem. ,brie cuisinière et fme de chamb., bne coutur. Se présenter Saint-Martin; i, rue Théodule-Ribot.

On demande pour 15 mai, campagne toute l'année dans l'Oise, cuisinière méme avec enfant, bonnes références. -Ecrire: Vicomtesse de Coupigny, 92, rue Jouffroy, Paris. ter mardi toute la matinée ou de 5 h. à 7 h. Ariès, 48. rue Saint-Ferdinand, Paris. Dem. cuis. gre.fme de ci)., réf. exig., près StDGloud, b. gages. Se pr. 17, bd Malesherbes. Dem. cuis, f. mén., réf. Mardi de 9 3'h. ou auprès un.. Potier, 136, boulev. Haussmann. FEMMES DE CHAMBRE

1}, de ch., repr. bien, serv. table, b. réf.. pi Se Berger, La On. dem.. fme de ch. sér., exc, réf., ling., coût., ménage. Se près. 4, villa Suïd, le matin. n demande femme de ch., très fine litière; pour Paris. Ménage. Coucherait appartement, petite lessive, linge soie. Sérieuses références exigées. Se présenter la matinée jusqu'à 2 hettres du soir, après 7 heures Mme Frémaux, 12, rue de Lola.

Initie Ch., çouch. app., coût,, mén., serv. table. Se prés, de 2 à,4 h. Martin, 8, Phalsbourg. îî dem. jeune fme de chambre. Se présen9 Il,, mardi: Cuyot, 95, êm. fme de ch., métu, cout..Se prés. mardi, 10 h. a 5 lt. :.Louvet., 65, r. du Rocher (8e). em. fme de ch., coût., serv. lab., bnes réf. De 1 3 il. Mme Bour, 132, bd Haussmann. Dem. fme de eh., mén., serv tâble, bne cout. Couturier, 33, r. de Paris (9e), Dem. ménage, chauif., valet, cuis. ou fme de chambre, pour Paris, campagne, excellen- tes références exigées; 'Se présenter matin, 11 h. chez M. Hennequin, 2, rue d'Athènes. emande ménage, valet-m. d'hôtel et cutsiDnière, 35 à 40 a., 2 malt., 4 mois camp. Normandie. Bonnes références. De 10 ou de 2 4 heures Défais, 21, r. Marignan (8e). On dem., pour famille, valet de chambre et très bonne cuisinière, 2o fme de ch., active, même avec enfant. Bons gages. Ecrire Mme Ponnelle, avenue Aiguë, il. Beaune (Côte-d'Or). NOURRICES^

On demande nurse anglaise ou suissesse, bon caractère, voyage au besoin. De 1 à 3 h. Cruchaga, 4, rue des Marronniers, Paris (16e). VALETS DE CHAMBRE

on dem. valet de ch^maTtre d'hôtel, bonnes réfèr., pour ville de Luxembourg.-Ecrire .M; A. Meyer, directeur de l'Axbed, boulevard Royal, 12, Luxembourg.

Valet, serv. table, 6 mait., réf. verb. ex. Ecr. Mme Boulanger, 41, av. Friedland, Paris, Dem. valet de chambre, 3 m., 3 mois mer, réfés. verb. exig. Maria, 30, av, de Messine. Valet-m. d'hôtel, bnes réf., place stable. Se près. jeudi Berger, 32, rue La lioétie. ~VALEfsl)E"CHAM BRifMÂlTRÉs'DWtTit On dem. valet de'oh.-m. d'hôtel et fme de ch.lingère très capables, munis référ. l" ordre. S'adresser 30, avenue Ktéber, Paris. On demande valet de chambre-maître d'hôtel ayant passé la quarantaine. Paris et 4 mois de campagne. M. de Marcé, 3, boulevard de la Tour-Maubourg, Paris.

FAITS DIVERS _)eux des évadés

de la Petite Roquette sont arrêtés Deux des jeunes détenus qui s'étaient évadés l'autre jour de la prison de la Petite Roquette, les nommés.Geis et Anne ont été .arrêtés hier matin par des inspecteurs de la police judiciaire.

Après' leur évasion, les deux gamins s'étaient rendus nie Durantin, dans un hôtel où ils avaient changé de vêtements, pms; de ltl, dans un autre hôtel de la rue Quincampois, où ils avaient l'habitude de prendre, leurs repas.

C'est grâce aux subsides d'une femme, amie du jeune Anne que les deux garnements avaient vécu jusqu'au moment de leur arrestation.

Le troisième évadé, que l'on croit réfugié en province, n'a pu encore être retrouvé. A- Magne EN' FROVXtSrOE

Malfaiteur confre gendarmes v ̃.̃•̃̃̃ Senlis, avril. Un nommé Marcel Mallet, âgé de vingtsix ans, domicilié à Saint-Quentin-La-Motte (Somme) et employé chez'un entrepreneur de battage de Rully (Oise), avait volé la Bicyclette d'un facteur déposée devant le bureau de poste de cette localité. Avisée, la gendarmerie se mit à la recherche du voleur, qui fut découvert par le gendarme -Désiré Andry sur la route de Brasseuse. Sur le point d'être arrêté, Mallet sortit le couteau à cran d'arrêt qu'il tenait ouvert dans sa poche et se jeta sur le gendarme mais celui-ci tira en l'air un coup de revolver. Nullement impressionné, le malfaiteur tenta de nouveau de terrasser le gendarme qui put se dégager après avoir tiré un second coup de revolver sur son agresseur qui, finalement, fut maîtrisé par le chef de brigade Lariibôurg, accouru au secours de son subordonné- et transporté dans une automobile de passage à la prison, de Senlis. :BEAUX-ARTS

Le dixième Salon des artistes de Paris et du département de la Seine se tiendra, comme les années précédentes, au palais de Bagatelle du 25 avril au 27 mai. Vernissage le 24 avril, de 2 à 6 heures. Nouvelles en peu 4e mofs

D'Aix-en-Provence La cour d'assises a condamné à sept ans de réclusion, l'Italien Del Ry, que le 31 mai 1925 tua sa fiancée. Blanche Gandolfi, d'un coup de revolver.

De Carpentras Une collision s'est produite au croisement de deux boulevards entre deux motocyclistes. L'un de ceux-ci, M. Glaiz(, âgé. de trente-quatre ans, a eu les jambes écrasées. Transporté à l'hôpital, il y est décédé à 9 heures du soir. Quant à Mme Glaize, que son mari avait en croupe, elle est morte sur le coup.

De Caen Route Nationale, l'automo- bile de Mme de Catona se dirigeait vers Paris, quand un enfant.de six ans, Claude Legras, commit l'imprudence de franchir brusquement la chaussée et de s'accrocher à une portière. Violemment rejeté sur la route l'enfant a eu le crâne fracassé. De ..Nantes Une automobile capote sur la route de Oudon.-MM. Alphonse et Georges Lechnt sont très, grièvement blessés.

De Moscou Les villes de Krasnodar, Maikop, Eisk et, le bourg de Pokovifcheskaia, situé au nord de Krasnodar, dans la région du Kouban, ont été éprouvées par des secousses sismiques d'une certaine puissance.

De Tokio Plusieurs incendies, activés par un vent très violent qui soufflait la nuit dernière, ont pris une grande extension dans diverses localités du Japon central. Deux usines et plus de 500 maisons ont été la proie des flammes. Il y a eu une vingtaine de victimes.

A vendre 15 HP Lorraine, 6 cylindres, car- rosserie Béer transformable, montée sur ballons. Téléph. Rapin, Elysée 32-07, de midi à heures. ̃ TALBOT sport 12 CV, 4 places. A peine roulé. Etat- neuf. Véritable occasion. Ocagne, 33, rue Marbeuf. Elys. MAISON 1"" ordre, prouvant bénéfice net en se transformant en Société anonyme capital 2,500,000, cherche une per- sonnalité distinguée disposant .200,000 fr. environ pour compléter conseil n/tmiulsUfition. Belle situation 'agréable, honorifique et de très brillant avenir. Bénéfice prévit- 1,000,000 de francs par an. Ecrire Lussan, 31, rue belle chamble meublée, confort moderne, Ecrire M. E. Just, 28, rue d'Hauteville, Paris. 'mBoNTWcoMMANhWÊi Mesdames, si vous désirez le véritable pâté de foie gras truffé des familles, adressez-vous a la Maison Sob, Le Bugue, Uordogne. Maison de confiante.

Hiricots Mme numaige, 18, rue Grenier-St1 Lazare, Paris (3°), va chercher il. domicile commandes tricots, bas, chaussettes, etc., machine et main, tout âge, do préférence-pour iout^r7gde~mâïson, fait robeslï' faç., traits U travail soig. Ecrire S. M., au Gaulois., 7>out. et Tinger. 'façon, mod. grand chic, prix U modéré, Valentine, 4, r. du Regard (6e). ïix^secônde rue (le la Paix, fait flou, tailleur, L transformation à façon. Prix modérés. N'essaie pas domicile, Eugénie Antoine, 7, rue Lapeyrère arrond.).

^ISÔNTr^SÂNTaT" Fatrgués ou malades non contag., ch. depuis 8 fr. Hydro, élect., ray. X, massage héhoth. Cuit: phys. Médical-Hôtel,' 26; Fg St-Jacques. Suceurs, ferme convalesc. près Paris.

A vendre magnifique portière velours soie grenat brodé toilette pitchpin. S'ndr.: Concierge, rue de P_rony,_Paris.

aignoires, lavabos, chauffe-bains au gaz et au bois, éviers. Portes, croisées, cheminées, grilles. Agencements pour magasins. Meubles pour bureau. Catalogue franco. Chantier Mirabeau, 71, rue de la Convention, 71, Paris (15B). En face l'hôpital Boucicaut. Métro Beaugrenelle.

Vendre suite, cause manque place, ravissante table ronde laque Chine noire et or et joli paravent toile peinte, sujets marines, 4' feuilles 2,200 fr. les deux objets, excellent état. Véritable occasion. Ecr. n° 50, au Gaulois. PEINTURES Deux Vlamirick. SALON vérltable Aubusson, table bois sculpté doré. 29, rue Vauvenargues, de 11 h. ir 15 heures, Dl IAI1V Achat or, platine, brillants, perles, Dl<l"l!A vieux dentiers, argenterie, dégage. Stibbe, 80,r.St_azare(pr.gare).Mson fond.1856.

ENSEIGNEMENTS UTILES DÉPLACEMENTS & VILLÉGIATURES des Abonnés du «Gaulois» »

S. A. la Princesse Biron de Courlande, à Baden-Baden.

Mmes

Comtesse d'Angély-Sérillac, auchâteau de Barthélemy Vallerot, à, Lille.

Charil de Ruillé, au château de Sérillac. Baronne du Fossé de Bosmelet, au château du Fossé.

Baronne Arnold de Graffenried-Villars, il. Bruxelles.

Vicomtesse du Halgouet, à Rennes. G. Keller, à Lunéville.

Comtesse Edgard de Lauzanne, au château de Védrines.

Comtesse Joé de Quatrebarbes, à Angers. Comtesse de Saint-Saud, à Bordeaux. Frank E. Smith, à Vichy.

Baronne Aymar de Verna, au château de Verna. ̃ MM. ̃ .-̃ Marqnis (les, Dorides, à Poitiers. André de La Gorce, au château de .Verchocq.

Baron Lecca, à Bucarest.

Comte de Rémusat, à Lafitte.

Commandant de Viviès, à Toulouse. RENTRÉES A PARIS 1

Mmes

Vicomtesse d'Artois. Comtesse H, d'Aulan. De Baudel. Duchesse de Beaufort, née princesse de Ligne. Camhiaggio. Georges Carpentier. De Chazettes de Bargues. Marquise de Créqui-Montfort de Gourtivron. Edmond Dollfus. Maurice de Gheest. Goethals douairière. Kretz. Lefebvre, née Derouet. Louis de Montardy. Noetzlin. L, Rapin. Vicomtesse de La Rochefoucauld. Georges Salomon. –Ad. de Waru.

Comte Bertrand d'Aramon. Vicomte d'Arjuzon. Brillatz. G. de Landa y Escandon. André Lazard. Léo Sachs. -Baron M. de Séroux. Robert Thuret, L. Vibert. CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS Les Châteaux du Blésais et de Touraine en automobile

Deux circuits au,départ de Blgis (place de la garel. Cinq circuits au départ de Tours (place de la gare), du 1er avril au 24 octobre

tique des plus intéressants eliâteaux des bords de la Loire, la Compagnie d'Orléans organisme les circuits ci-après

Au départ de Blois

I. –Blois, Cheverny, Chambord, Blois Prix par place 20 francs. Départ à 13 h, Retour vers 17 heures.

II. Blois, Chambord, Cheverny, Chaumont, Blois. Prix par place 28 francs. Départ heures. Retour vers 18 h. 45. Au départ de Tours

A. Tours, Loches, Chenonceaux, Amboise, Tours. Prix par place 42 francs. Départ à 9 heures, Retour vers 19 heures. B. Tours. Vmàndry, Azay-le-Rideâu Chinon, Ussé, Langeais', Cinq-Mars, Luynés Tours. Prix par place 39 francs. Départ é 9 heures. Retour vers 19 heures.

C. Tours, Chenonceaux, Amhoise, Tours. Prix par place 28 francs. Départ à 13 heures. Retour vers 18 h..10.

U. Tours, Luynes, Cinq-Mars, Langeais, Azay-le-Rideau, Villandry Tours. Prix par place 24 francs. Départ il 13 heures. Retour vers 18 h. 30.

E. Tours Montrésor, Valençay, Saint-Aipnan, • Montricha>rd. Tours. Prix par place 60 francs. Départ à 8 h. 30. Retours vers 19 heures. Pour tous renseignements, la location des places (un franc par place) et. l'indication des jours, de mise en marche, s'adresser aux gares de Tours et de Blois aux bureaux spédu service automobile, 8, boulevard Béranger, Tours et 2, place Victor-Hugo, Blqîs a la gare de Paris-Quai d'Orsay à l'agence de la Compagnie d'Oi°léans, 16, bou- levard des Capucines, au Bureau de renseignements,- 126, boulevard Raspail, Paris. Billets spéciaux à prix réduits au départ de Paris-Quai d'Orsay.

AUTOS

Les plus belles robes, fourrures et les plus chics manteaux d'occasion se trouvent chez Mme MARY, 40, rue Desrenaudes (Wag. 16-02). Métro Ternes. Achète à domicile belles jarde-robes dames et messieurs, fourrures,etc. Saisies Warrants, 4, rue de la Douane s Ameubiem.compl.,obj.anc. et rustiq.,marbr., bronz., lustres, bur à moitié valeur (57e ann.). HERZOC, 4f, iu¥^e~ClT«UëaudunvPdrîsr année, La firme la plus connue du monde entier. Grandes occasions. Objets d'Art Curiosités Ameublements. Warranta Rive gauche, 107, bd St-Gerinain (M0 Udéon). Uccas, en mobil., bronzes, marbres, tapis, lustres. Expéd. monde entier. 'pèÏÏSHMS'oÀMsFÀMTLLÉ • •̃•̃•••̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃Blliiiiiiaïaia famille désire pensionnaires, sérieux, catholiques. Prix modérés. Ecrire.: L. K., .au Gaulois (Annonces). Dame du monde ay. pavill. prendrait 1 ou D pensionn. d. bel chamb. tout conf., salle de b. 1). 30, rue Avenir, pr. gare, Asnières. T3ën5ioiTdïfâm.. 37. 1-. de la Tour, Paris (1611). PTél., Mot. part. Conf. mod. Cuis. Jard. Jeune homme bonne famille dàsire chambre rl chez particulier avec ou sans (pension. République ou Gauibetta. Monery, 36, rne FaU dherbe, les Lilas. iïïaT Montmorency, 13 bis, rue Montmorency, Uoiilogne-sur-$eine, près du Bois. Pensinon, régime, repos, jardin,, téléphone VILLEGIATURES

chambres libres en avril, et nrai, au Grand V Château de Verneuil-s.-ltidre (L-et-L,). Maison repos et villég. p. fum, catliol. Eau courau^e, eiectr., 2 sal. bains. Superbe propre. 30ü, hecto Tennis. Prix modérés. Ecr, au gérant. château La Prairie, par Nurieux (Ain), pr.; ç pensionn. Parc 10 h. Alt. 500. Cent. excurs. l,\am. hab. camp., parc, b. air, pr. pens., acc. X enf.Px mod. Mme Huré,8,r.Ch.-Divry, Paris. louer, juillet et 'août, très jolie propriété camp., 50 kil. Sables-d'Olonne, excell. air, gde maison compren. salon, salle cuis., aiT.-cuis., 4: belles chamb., gar., beau parc, pour les deux mois 4,000, fr. Gourratid, 1 r. Général -Sonis, Nantes1 .(Loire-Inféi'ieure)._ louer, près Pougues-les-Eaux (Nièvre), maison camp. meub., 12 p., jardin, parc, gurvgo, mai-août 6,000 fr. Hcrire Kraemer, boulevard de la Villette, Paris.

A louer, été, à famille cath., 8 pièces meuhl., llds gdo propr. camp., Jura, 'iU0 m. ait., rég. sap. Ec. Mme Laforest, Fonteny,p.Saljiis,Jura. A louer, saison été, maison meublée, 4 pièces, près forêt et rivière poissonneuse. Rivière Chapelle Montligeon (Orne), Ta Baule très belle villa face mer, six cli. maîtres, tt conf., jard., pour juillet et août. Ecrire Joseph, 61, avenue de Neuilly, Neuilly. Belle propté à la camp., av.chasse, à louer de Villa meublée, gd jard. oinbr., rivière, pêche, eau,gaz,él.Ecr.Guyot,r.Quintaine,Montargis LEON 1 P A \1I DETECTIVE, anc. inspect. LILUi" LuUlil principal Police judiciaire, r. Ampère. Tél. Wag. 78-08 (9 à 12 et 5 à 7)

L. GUILLAUME, ex-inspecteur de la Sûreté. Surveillance, Constats, Sépar.de corps,Missions lntimes,58 ois, Chaussée d'Antin.Tél.Trud.14-02 CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT Relation rapide Paris-Dinard

Pour faciliter le voyage entre Paris et Dlnard et inversement avant la mise en circulation des trains rapides de fia saison balnéaire, la relation de jour, offerte au public les jours de semaine à partir du 5 juin l'an dernier, une fois par semaine, savoir les samedis l«r, 8, 15 et mai l'aller les lundis 3, 10, 17 et mardi 25 mai an retour, puis journellement (sauf dimanches) il: partir du 29 mai au départ de Paris, et du 31 mai au départ de Dinard.

L'horaire sera le suivant

Paris-Montparnasse, départ 8 h. 20 Ren.nes, arr., 14'h. 38, dép. 15 h. 8 Dinard, air. 17 h. 10.

Dinard> dép. 10 Il, 10 Rennes, arr. 12 h. 35, dép. 13 h. 3 Paris-Montparnasse, arr. 19 h. 27. Les voyageurs n'auront il changer de voiture _qu'à Rennes, et même les samedis eo juin, ils pourront effectuer le voyage conn plet de Paris à Dinard sans transbordement, PROGRAMME DU 23 AVRIL THÉÂTRES

Opéra. 8 h., La Valjtyrie.

Français. 8 h. 45, Le Secret de Polichinelle; Opéra-Comique °8 h., Les Contes d'Hoffmann. Odéon. 8 h. 30, Le Disciple du Diable. Gaîté-Lyrique. 8 h. 45, L'homme qui vendit. Gymnase. 9 h.. Félix.

Variétés. 8 h. 45, Azaïs.

Porte-Saint-Martin. 8 h. 40, Les Flambeaux. Athénée. 8 h. 45, La Rose de septembre. Théâtre de Paris. 8 h. 30, La Riposte. Renaissance, 8 h. 45, Le Lit nuptial.

Bouffes-Parisiens. 8 1..45,Trois Jnes Filles nues Palais-Royal. 8 h. 45, Revue du Palais-Royal. Capucines. 9 h., Une Petite sans importance, Femina. 8 h. 45, La Prisonnière.

Madeleine. 9 h. 15, Le Docteur Miracle. Antoine. 8 h. 45, Pas sur la bouche.

Michel. 9 h., rép. g., Un Perdreau de l'année Mathurins. 8 11. 45, Monsieur de Saint-Obin. Potinière. 9 h. 15, Un Rayon de Soleil. .Relâche. Prochainement IHUuAll'Ull No, no, Nanette. Nouveautés. 8 h. 45, La Noce.

Caumartin, 9 h" Dans sa Candeur naïve. Avenue. 8 h. 45. Les Bleus de l'amour. Marigny. 8 h. 30, Vive la République Edouard-Vil. 9 h.. Mozart.

Michodière. 8 h. 45, Passionnément.

Théâtre des Arts. 8 h. 15, Le Juif du Pape. Théâtre Daunou. 9 h., Le Figurant de la Gaîté. Châtetet. 8 h. 30, Capoulade de Marseille. Ambigu. 8 h. Fédora.

Trianon-Lyrique. 8 Il. 30, Noces de J., Caïd. Scala. 8 h. 45, Le Tampon du Capiston. Comédie des Champs-Elysées. Relâclie. Studio des Ch.-E)., 8 h. 45, Têtes de rechange. Atelier. 8 h. 45, spectacle des Compagnons. Déjazet. 8 t1. 30, T'auras pas sa fleur. SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. Relâche.

Olympia. 8 h. 30, S. Landry et Jule's, V. Yami. Casino de Paris. 8 h. 30, Paris en fleurs. Moulin-Rouge. 8-h. 30, j. Revue Mistinguett. Ch.-Elysées M.-H., 8 h. 30, Revue espagnole. Apollû M.-H., 8 h. 45, S. Chevalier, ballets, etc. Paiace, s h 30, La Revue du Palace.

Empire. 8 h. 30, Roland, G. Chapün, R. Amy. Ce soir, chez la Marquise, 9, bd Madeleine, 9 h. Cirque d'Hiver. 8 h. 30, Les Fratellini, etc. Cirque de Paris. 8 h. 30, 15 attractions. CBQIJEllEBRAm les Reinell, etc. Musée Grévin. Décapité rarlant (cab: fantast) CINÉMAS

Madeleine. Janice Mereditn, (Marion Davies). Omnia. 'L'Ecole des dancing girls.

Corso (Opéra). La Du Barry (Püla Negri). Marivaux. La Croisière noire.

i_l»i «f>i Les manuscrits ne sont pas rendus Le Gérant Sitoleux.

imprimerie du Gaulois

2, rue Drouot.