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Notice complète:

Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-05-02

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 02 mai 1925

Description : 1925/05/02 (Numéro 17376).

Description : Note : supplément littéraire pages 3 et 4.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k540142d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/03/2008

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Paris, ce grand vieillard qui pense, est daussi uu bel enfant qui s'amuse. Et !même il semble, depuis la guerre, que te souci de s'amuser soit devenu son 'principal tourment. 'Pour' rire un peu, Paris fait appel aux peuples d'alentour i« Venez donc jouer avec moi » leur iPropose-t-il gentiment. Et cela nous !îvaut des amusements plus ou moins savoureux des danses de la pampa, des boxes nègres ou des esthétiques d'Esquianaux.

Ce soir, Paris n'ira pas chercher si loin ses distractions. Il s'est tourné itou 1. bonnement vers l'un de nos départements extrêmes, qui fait chanter ses cigales au pied. des Pyrénées bleues, et i1 e lui a dit Venez donc me montrer vos Courses landaises ? » Et, docilement, les Landais sont accourus pour montrer leurs vaches aux Parisiens.

Car il ne s'agit pas de taureaux .:ci, méis de simples vaches. Mais quelles va. chers Ce ne sont pas les lourdes Normandes, ni les informels et opulentes Charollaises mais les vaches fines, élijganles, nerveuses de la Ghalosse, des va.ches qui portent leurs cornes comme une lyre, et qu'on sent apparentées Io, la génisse illustrée par Jupiter.

Et il ne s'agit pas de matadors non plus, m'ais d'écarteurs.

Des courses landaises, Paris en a déjà vu, au Palais de l'Industrie mais s'en souviént-il ? Ce ne sont pas des jeux de •massacre ce sont des jeux d'ad'resse et de grâce. Pas de sang versé. Rien que des écarts ou des sauts. Aucune arme, aucune protection. L'homme, armé seulement de sa souplesse et de son agilité, se campe au milieu de l'arène, les pieds joints, les bras hauts, tourné vers 1? toril. On. ouvre ce toril, et la bête furieuse, excitée par les fanfares, fonce au galop. L'homme l'attend, immobile, et, quand les cornes sont à quelques centijmères de son ventre, il écarte, soit à gauche, soit à droite, d'un -simple tour de reins et la v,ache trompée continue sa course dans le vide. Le grand style, pour l'écarteur, est de se déplacer le moins possible dans son 'écart. Lorsque ses pieds, soulevés une seconde, peuvent re-

tomber au même endroit, les applaudissements crépitent vers l'écarteur, et les Landaises émues lui jettent leur cœur dans un sourire.

Le saut est moins apprécié des connaisfleurs, mais produit plus d'effet sur les foules. Il consiste en ceci le sauteur noue ses pieds avec son mouchoir ou les enfonce dans son béret, puis attend, 'Comme l'écarteur, à quinze ou vingt mètres du toril qu'on ouvre. La vache se précipite et, quand le sauteur la voit arriver, il fait vn bond vertical, comme sous la détente d'un ressort, et la bête passe sous lui sans l'atteindre. Quelquele sauteur, laissant ses pieds libres, ¡fait un saut en avant, pose son pied en,tre les deux cornes et cabriole de l'autre icôté. Alors les foules délirent. Mais les 'hons sauteurs sont rares. J'ai vu, dans ima jeunesse, un beau Landais qui s'appelait Daverat et qui avait conquis tant àe gloire à sauter ainsi, que Paris le ,fit .venir et que Madrid et Séville le couvriment d'or pour ajouter du lustre à leurs courses de taureaux. Il fut aussi applaudi que Miazzantini et Guerrita et l'on m'assure que des S6villannes, et même des Parisiennes, rêvent de lui en-

certes, les Corridas de rnuerte sont belles en Espagne. La mise en scène y est savante, et le soleil y collabore, et la race y vibre, ce qui est bien naturel. Il a de l'or sur les costumes et du sang sur Des épées ou les piques. Dans les courses landaises, rien de cela. Costumes quelconques et décor nul. Les écarteurs en espadrilles ont tout au plus un pantalon blanc et une ceinture bleue ou rouge. C'est sobre et modeste. Il est vrai que depuis quelque temps certains écarteurs landais recourent, comme les Espagnols, aux velours et aux paillettes. Mais les vrais connaisseurs les aiment sans ce clinquant. Ils ne leur demandent que du courage et de l'adresse. Et les Landais en ont à revendre. Un matador a la nazcleta et l'épée, grâce à quoi il se défend ou attaque. L'écarteur n'a rien et le bétail qu'il affronte est plus retors. En effet, dans les corridas espagnoles, un taureau ne lutte pas deux fois avec le même torero puisqu'il est mis à mort. Dans les courses landaises, la même vache est travaillée quarante et cinquante fois par le même artiste puisqu'on ne la tue jamais. Elle a donc de l'expérience elle sait que l'un écarte à gauche et l'autre at droite que celui-ci a coutume de faire telle feinte, et celui-là telle autre. Et la rusée pointe ses cornes en conséquence Il y a donc plus de mérite à s'exposer devant elle. Aussi le jeu est-il passionnant. La course espagnole est un spectacle dont le dénouement est toujours prévu la mort du toro dans la course landaise, on ne sait jamais ce qui 'arrivera.

Cependant les courses landaises qu'il faudrait plutôt appeler chalossaises ou gasconnes, car il n'y a pas de bœufs dans la vraie lande il n'y a que des mules les courses landaises ne. sont pas très connues en dehors de la Gascogne. Il y a deux raisons à cella, d'abord la pauvreté de la mise en scène jet des costumes, puis l'absence de toute.

réclame livresque. Cent écrivains français ont décrit les courses espagnoles. Il y a eu un Mérimée entre autres, et l'on sait ce que le génie d'un Bizet a fait d'un simple conte. Il n'y a pas encore eu de Carmen pour nos courses landaises. Quelques auteurs en ont bien parlé, mais sans éclat. Il n'y a guère que L'Ecarteur d'Emmanuel Delbousquet dont quelques lecteurs se souviennent. Ces courses méritent pourtant l'admiration et la louange. Et les poètes futurs les préféreront sans doute parce que la divine pitié n'y pleure pas.

Tu ne tueras point a dit un Dieu Surtout pour ton plaisir devrait ajouter un homme.

Nos. frères inférieurs. a dit un saint sont-ils tellement inférieurs? pourrait se demander un sage.

Qu'est le taureau le plus espagnol a côté d'un communiste le moins moscovite ?

Ces hêtes de course, que l'on croit féroses, je les ai vues passer bien souvent, le samedi, sur nos routes des Landes, pour êtres travail lées le lendemain, dans quelque fête villageoise. Elles vont librement, en troupeau, avec de grosses clarines au sous la conduite d'un vacher bénin. On.lfig'^rtit- paître, sur les bordures, quand ùhe'beWtouffe d'herbe les tente et, parfois, un enfant' leur tend dans sa main' un épi de maïs. Certes, le lendemain, sur l'arène chaude, elles auront l'air- furieuses. Mais c'est parce que des hommes plus furieux les auront excitées.

Non, pas si inférieurs que cela, ces frères pitoyables accablés par nous. En quoi consiste-t-elle, la supériorité véritable ? A brutaliser, à exploiter, é détruire ?. Un poète a dit, en parlant des victimes résignées de l'homme La grandeur suprême n'est pas

De pouvoir donner le trépas

Mais de bénir qui crucifie.

Jean Rameau

LA VIE QUI PASSE

Le Muguet l'a emporté sur l'Eglantine

Hier,- 1er mai, l'églantine devait triompher comme la faucille et. le marteau. L'^glantine rêvolutionnaire a été détrônée par le virginat muguet.

Et, cependant, les communistes et les socialistes avaient assez clamé ces derniers jours leur volonté de célébrer avec un éclat tout particulier la fête du travail de 1925, cette fête du travail qui se distingue de toutes les autres par l'abandon de l'usine et de l'atelier.

Les troupes rouges n'ont pas suivi les ordres donnés. Le temps, d'ailleurs, n'incitait ni à la promenade ni aux meetings en plein air; la pluie, la grêle, le froid ne pouvaient guère engager les manifestants éventuels à aller applaudir les discours de leurs leaders. Et puis, il est pénible de perdre bénévolement une journée de salaire, une journée qui représente, somme toute, quelques jolis billets.

Voilà pourquoi ce Premier Mai a été « saboté n. Les chefs syndicalistes du communisme comme du socialisme ne voudront pas reconnaître .leur échec. Mais les statistiques sont là pour les confondre, et les statistiques ne trompent pas. Que portaient-elles hier après-midi? Chemins de fer: aucune défection.

Transports en commun: sur 17,500 employés, 450 chômeurs.

Métro et Nord-Sud: trafic normal.

Ouest-Parisien: sur 118 employés, 17 absents. Taxis, garages et voitures de place: chômage complet.

Compagnie du gaz: sur 1,300 employés et ouvriers, 750 chômeurs.

Electricité et Compagnie des eaux: service normal.

Travailleurs municipaux: sur 5,500 ouvriers, 400 chômeurs.

P. T. T. service normal.

C'est clair, net et précis; Après cela il n'y a pas à ergoter: le fiasco est complet.

Si les chauffeurs de taxis ont cru devoir rester chez eux, personne ne s'en est plaint au contraire. La grève de vingt-quatre heures des chevaliers du volant a résolu, pour trop peu de temps, hélas! le difficile problème de la circulation. Comme, malgré le froid, une promenade dans Paris était agréable! Les infortunés piétons pouvaient enfin traverser sans crainte les carrefours les plus dangereux; les grands boulevards avaient un aspect si séduisant, si tranquille qu'un chevrier a pu s'y aventurer en toute sécurité avec son troupeau de chèvres: c'était simplement charmant 1

Les citoyens conscients et organisés devaient se réunir en un meeting monstre au Pré-SaintGervais. Les mesures d'ordre les plus étendues avaient été commandées. La température hivernale a fait plus que les brigades d'agents et les municipaux de M. Morain; elle a forcé les organisateurs de cette fête champêtre à la contremander à la dernière minute. Et l'on s'est réuni tout bonnement dans des salles bien chaudes et bien closes de la C.G.T.U., à la Bellevilloise, à la Maison commune de la rue Cambronne, à la Maison des syndicats de la Grange-aux-Belles et à son annexe de l'avenue Mathurin-Moreau. Ici et là on a discouru pendant deux heures; après quoi les auditeurs, dispersés par les agents, ont envahi les débits de vin. Il convenait de terminer dignement la journée de far niente que les chômeurs de toute l'année ont surtout célébrée avec leurs camarades les chauffeurs et les « gas du bâtiment.

Le soir venu, Paris avait le calme d'une, paisible ville de province. La chaussée, déjà débarrassée des encombrants taxis, venait d'être également abandonnée par les autobus et les tramways. Car, à la suite d'instructions stupéfiantes dont on s'explique mal le mobile, la S.T.C.R.P. crut bon d'arrêter ses services dès huit heures. Plus de tramways, plus d'autobus! Pourquoi? Rien, absolument rien ne justifiait cette mesure que la Société n'avait même pas eu la courtoisie d'annoncer officiellement à ses nombreux clients, laissés en panne aux points d'arrêt dans l'attente d'une voiture qui ne venait pas. La S.T.C.R.P. pourrait, semble-t-il, agir avec plus d'égards envers ceux qui alimentent ses caisses.

Cependant, le Métropolitain et le Nord-Sud ont continué normalement leur trafic, à la grande satisfaction des Parisiens, brimés avec tant de désinvolture par la Société des Transports en commun. Mais ils ne dépendent pas directement de la Ville de Paris 1

Armand Villette

'Hier et Demain Il paraît que l'on ri'a jamais moins chômé le premier mai dans la région parisienne que cette année. C'est un fait il n'y a pas de grandes conséquences à en tirer. Après avoir parlé d'une mobilisation éclatante du parti, les communistes, dans ces derniers jours, avaient mis une sourdine à leurs appels. L'Humanité proclamait bien avanthier que travailleurs et travailleuses devatient organiser « un vigoureux premier mai antifasciste » mais M. Cachin, dans la même colonne du même journal, déclarait que le grand jour pour les prolétaires, cette année, devait être bien plutôt le 3 mai, date des élections municipales. Il faudrait, ce jourla, « déloger des hôtels de ville les bourgeois de toutes couleurs », et les communistes devraient, s'y installer « pour les diriger à leur profit exclusif, au jirofil cde leur classe ».

La direction du parti révolutionnaire, ei. passant des mains des socialistes dans celles des communistes, a tout de même évolué. Nous verrons de moins en moins de ces manifestations d'apparat et de pure munificence, moins de rhétorique, plus d'entreprises auda-' creuses tendant à des effets précis, des buts pratiques. S'emparer des mairies, disposer du budget municipal, administrer les communes, dans « l'intérét piopre du parti paraît à M. Gachin autrement important que les cortèges dans les rues et les démonstrations ostentatoires. Aussi se garde-t-il bien de pousser ses troupes à des manifestations qui, en amenant des troubles, pourraient susciter contre les communistes la réprobation d'un .certain nombre d'électeurs, et se contente-t-il d'engager taus les ouvriers, tous les payons soucieux de leur avenir à se mettre à l'œuvre pour assurer le succès des listes de leur classe.

Comme nous nous plaisions il l'écrire hier, nous n'avons aucune hostilité centre les travailleurs des usines et des champs, mais nous avons une aversion, eue nous nous garderons de dissimulez, contre l'idée que se fait M. Cachin des devoirs res magistrats municipaux. Nous n'aimerions guère que des ouvriers ou des paysans s'emparassent des mairies pour les diriger, comme le souhaite M. Cachin, « à leur profit exclusif, au-profit de leur classe ». Nous n'aimerions pas non plus que le budget municipal fût administré, toujours' se-

lon les voeux nettement exprimes du défaite communiste, dans l'intérêt proprie d'un parti. Aussi demanderonsncus à la baurgeoisie de faire, elle aussi, un grand effort pour écarter des hôtels de ville ces dangereux conquérants, habiles à toutes les rusea. Plus je lis l'Humanité, plus je de- meure persuadé, comme le disait Riva- roi au cours de la Révolution, qu'il y a deux vérités qu'il ne faut jamais sé- parler en ce monde « 1° que la souveraineté réside dans le peuple 2° que le peuple ne doit jamais l'exercer. » Curtius

La fête de Jeanne d'Arc Un appel de S. Em. le cardinal Dubois Paris, 28 avril 1925:

Nos très chers Frères,

Le dimanche 10 mai prochaine ramène la fête de la sainte patronne de la France, Jeanne d'Arc.

Cette solennité religieuse et patriotique doit rallier tous les Français autour de l'héroïque Pucelle qui fut aussi un modèle magnifique de foi et de vertu.

Honneur à Jeanne d'Arc Nous ne l'honorerons jamais assez. Et jamais non plus nous n'arriverons à payer notre dette de reconnaissance envers l'envoyée de Dieu qui, en des jours désolés, sauva la France de la ruine.

Gloire aussi à notre Sainte, nationale Pour la célébrer, nous catholiques, nous la prierons avec ferveur L'heure est grave le secours du ciel nous est nécessaire demandons à Jeanne d'Arc de nous l'obtenir.

Nous avons confiance en son appui. Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Parfois, il semblerait que nos vœux ne trouvent pas d'écho dans le ciel. Ne jaugeons pas trop vite. Toute supplication sincère obtient son effet les prières ne retombent jamais inutiles sur les âmes ferventes Dieu les entend et, selon les vues de sa Providence, il les exauce.

Guidés par .ces sentiments, nous invoquerons Jeanne d'Arc de tout notre cœur et nous lui redirons « la grande pitié » de la nation française. Soyons assurés qu'elle répondra à notre appel.

Honorons-la aussi comme il convient. Pavoisons, illuminons. Paris se doit de donner à la rrance entière l'exemple d'une vénération fidèle et. enthousiaste. La fête de Jeanne d'Arc est une fête nationale. Partout doivent se mêler les couleurs françaises aux couleurs de Jeanne l'alliance du drapeau tricolore et l'étendard blanc et bleu symbolisent le souvenir reconnaissant de la France et son invincible espoir. A l'occasion de la prochaine solennité de sainte Jeanne d'Arc, nous vous rappelons le vœu de notre vénéré prédécesseur, le cardinal Amette vœu que nous avons fait nôtre, d'élever une église àla patronne de la France.

Déjà nous vous avons entretenus du projet auquel nous nous sommes définitive-' ment arrêté construire à Saint-Denys de la Chapelle, où Jeanne d'Arc a prié. une basilique en son honneur. Une partie de la vieille église est contemporaine de Jeanne relique historique, elle sera comme enchâssée dans le temple nouveau, ex-volo de Paris et de la France.

Projet grandiose, sans doute, mais seraitil trop considérable pour la générosité des Parisiens et des Français Celui-là seul oserait le dire qui ignore la popularité de Jeanne et notre ardente dévotion pour cette

-fille du peuple rédemptrice de la France, martyre de la foi et du patriotisme. Un comité d'honneur, composé des personnalités les plus hautes du pays, a pris sous son patronage cette œuvre vraiment nationale. La souscription est ouverte. Le zélé curé de Saint-Denys de la Chapelle s'est déjà mis à l'œuvre il voudrait rapidement mener à bonne fin cette patriotique entreprise.

Le diocèse de Paris contribuera largement à l'aider. Une quête sera faite en faveur de la fnture basilique de SainteJeanne-d'Arc, dans toutes les églises et chapelles, le dimanche 10 mai prochain. Cette quête se renouvellera chaque année, au jour de la solennité de la sainte Pucelle, jusqu'à complet achèvement de la basilique.

Montrez-vous généreux, nous vous le'demandons, au nom de Jeanne d'Arc, pa-. tronne de la France, et nous vous renouvelons l'assurance de nos sentiments dévoués en Notre-Seigneur.

t Louis, cardinal Dubois,

archevêque de Paris.

Les Échos Le muguet.

On en acheta hier, sans regarder au prix. Ne faut-il pas rester fidèle aux traditions ?

Mais jadis, pour dix centimes, on avait un brin de muguet qui était presque une petite botte. Hier, les marchands mégalomanes ont vendu pour cinquante centimes ou un franc des « bottes » qui n'étaient même pas des brins. Brûle ce que tu as adoré.

C'est ce qui est arrivé pour la' fameuse statue d'Hiudenburg, en bois, dans laquelle les Berlinois plantaient des clous pendant la guerre. Des partisans du nouveau Président ont recherché ce qu'était devenue cette statue, afin de la réinstaller sur une place d'honneur. Et ils ont découvert qu'elle avait été, vendue, après la guerre, pour une somme en mark-papier équivalente à un mark-or, qu'elle avait été détaillée en morceaux qui avaient fait des fagots destinés à allumer le feu dans les cheminées berlinoises Horreur Les nationalistes parlent de construire une réplique de la fameuse statue. Soit mais ils feront bien de l'ignifuLE VICOMTE DE REISËT

nous avons 'le très protond regret d'apprendre la mort du vicomte de Reiset, que le Gaulois compta parmi ses plus brillants collaborateurs et qui fut admis à ce titre, en 1903, dans l'Association des journalistes parisiens. Le vicomte de Reiset, historien érudit autant qu'agréable de la duchesse de Berry et des derniers Bourbons, était l'auteur de nombreux ouvrages hautement appréciés, notamment Marie-'CaroIine, duchesse de Berry; Les Enfants du duc de Berry, et Souvenirs sur le lieufenant-général Vincent de Reiset, son,aïeul.

Né à Mayenne le 31 janvier 1858, le vicomte de Reiset se distingua au début de la dernière guerre par sa belle conduite et sa patriotique énergie. C'est grâce à sa vigoureuse intervention que Vic-sur-Aisne, où il possédait d'ailleurs un château, 'dut de ne pas être brûlé par les Allemands. Il mit l'ennemi « dans l'impossibilité de procéder à une destruction complète du pont dont la conservation, même partielle, fut d'une grande utilité pour nos troupes au cours de leur poursuite ». Il créa « une ambulance dans une commune depuis un an à chaque instant bombardée et fit preuve du plus grand dévouement ». Tels sont les termes que nous relevons dans la citation à l'ordre du jour de l'armée et la citation à l'ordre du jour civil dont le vicomte de Reiset fut l'objet, La première, contresignée par le général Franchet d'Esperey, lui valut la croix de guerre. Il était chevalier de la Légion d'honneur.

Le vicomte de Reiset avait épousé Mlle de Cambourg. Il laisse trois enfants: le vicomte Robert de Reiset, le baron de Reiset, qui a épousé Mlle Lion J. Perez, et Mme Charles du Fayet de La Tour. Nous leur adressons, ainsi qu'à sa veuve, l'expression de notre respectueuse et douloureuse sympathie.

Le Président donne l'exemple.

Cinquante-quatre cas de petite vérole, dont dix-neuf ont eu des suites fatales, s'étant déclarés à Washington depuis le début de l'année, les fonctionnaires américains de Washington, au nombre de 65,000, viennent d'être officiellement reauis de se faire vacciner.

Le président Coolidge a été, paraît-il, l'un des premiers à se conformer à cette injonction.

Le fait est d'autant plus significatif qu'une campagne a été lancée depuis longtemps par les médecins des EtatsUnis contre la vaccination. Des articles, généralement sous signatures allemandes, déclarent que la vaccination inocule plus de maladies qu'elle n'en écarte. Des critiques d'une extrême violence sont encore sans cesse dirigées contre le humbug français de Pasteur.

Ce n'est pas 'au faste de sa vitrine, mais il la garniture de son coffre-fort et à la solidité de son crédit en banque, qu'on reconnaît un grand lapidaire. Si élevée que soit la valeur de vos bijoux, Dusausoy, 41, boulevard des Capucines, vous en offrira le maximum sur estimation loyale. et ne vous fera pas attendre l'argent.

Victime du devoir.

'A Syracuse, le tribunal jugeait uriîndividu, nommé Michel Assenga, âgé de 24 ans.

Il était 'défendu par Me F,rancesoo Fernandez.

Après la plaidoirie, Michel Assenga, estimant que son avocat l'avait mal dé- fendu, le tua devant le tribunal à coups

de revolver, cpuis,.prit la fuite. II fut arrêté peu après chez ses parents. Il est sur maintenant d'être condamné.

Le Coq

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Probabilités pour la journée du 2 mai Région parisienne: vent nord-ouest faible à variable, pluie, plus doux après rosée. Gelée blanche, nuageux avec éclaircie, .rares ondées. Même temps dans toute la France,

AUJOURD'HUI

14 heures. Courses à Vincennes.

14 heures. Concours hippique: Prix La Haye-Jousselin et Prix internationaux.

14 h. 30. Sarah-Bernhardt: répétition générale de Mon curé chez les riches.

20 h. 30. Trocadéro: gala au bénéfice de l'Association des combattants lyriques. 20 h. 30. Ba-Ta-Clan: reprise de La Perle de Chicago.

21 heures. Mathurins; répétition générale de L'Arc-en-Ciel, Aucassin et Nicolefte, Les Sept chansons.

21 heures. Potinière: répétition générale de La Revue.

W OPÉRATION^ AU MAROC Contre les bandes riffaines

Rabat, l'r mai.

La situation sur le front Nord est la suivante

A l'o,uest, le groupe Colombat poursuit son avance sans autre incident qu'une attaque d'arrière-garde facilement repoussée.

Au centre, un parti riffain a atiaqué, pendant la nuit, le village du caïd des Ouled Hai'ra et a été repoussé par le caïd et ses partisans. D'autre part, environ 300 JlUfiains s'étant infiltrés sur la route d'Aïn-Aïcha ont été dispersés par un de nos détachements après un combat assez vif.

A l'est, on ne signale aucune attaque sur le front de Kiffane.

En résumé, depuis huit jours, les attaques des contingents dissidents soutenus par des bandes riffaines ont commencé inopinément sur tout notre front sans empêcher nos troupes d'opérer leur concentration et d'effectuer leur mouvement tactique dans les meilleures conditions. Elles sont actuellement à pied d'oeuvre partout et prêtes à toute éventualité,

Nos pertes au cours des engagements de ces derniers jours sont légères. Par contre, l'adversaire, qui a fait preuve d'un grand mordant, a subi, grâce à l'action de nos troupes et de l'aviation, des pertes particulièrement élevées.

Les négociations avec Abd-el-Krîm Tanger, ler mai.

M. Echevariéta, le négociateur espagnol, est parti hier soir d'Algésiras pour Madrid où il va s'entretenir, avec le chef du gouvernement espagnol, au sujet des négociations avec Abd-el-Krim.

Les principaux lieutenants du chef riffain dirigeant les opérations dans la zone occidentale ont été convoqués à Targuist. Kheriro est resté à Chechaouen pour organiser une importante hai'ka.

Une mise au point

On nous communique la note suivante Contrairement aux nouvelles mises en circulation dans la presse étrangère, il n'est nullement dans les intentions du gouvernement français, à l'occasion des incidents survenus dans la zone française du Maroc, d'exercer une action de représailles dans la zone espagnole et de donner ainsi aux opérations engagées contre les Riffains un caractère international. » L'action militaire entamée par le maréchal Lyautey, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, n'a d'autre but que de dégager certains postes avancés et de punir les révoltés. » (Havas.)

Un train allemand déraille

dans le «couloir polonais»

25 morts, 18 blessés Les récriminations de la presse allemande

Berlin, 1er mai.

Un train rapide se dirigeant sur Berlin a déraillé cette nuit, à une heure du matin.

L'accident s'est produit entre la station de Sawaroschm et Pressisch, dans cette partie du pays dite « le Couloir polonais Il. Les chiffres des morts et des blessés ne sont pas encore exactement déterminés on parle de 25 morts et de 18 blessés. Le train avait été pris en charge par le personnel polonais à l'entrée du corridor pendant la traversée duquel il ne devait pas s'arrêter. La responsabilité du personnel semble complètement dégagée et les causes de la catastrophe ne peuvent être qu'un attentat criminel, ou un relâchement accidentel des boulons des rails. Le train étant allemand, mais l'accident s'étant produit dans le corridor polonais, la question se pose de savoir qui, du gouvernement polonais ou du gouvernement allemand, aura à indemniser les blessés et à payer les dégâts matériels. La catastrophe est pour la presse allemande l'occasion de reprendre ses plaintes au sujet du corridor polonais.

« Cela montre, dit la. Germania, combien l'Allemagne a raison de demander qu'il soit mis fin à l'état actuel de ses frontières orientales. »

Le meeting de Luna-Park Une erreur typographique s'est glissée dans notre compte rendu de la magnifique réunion tenue l'autre soir, h Luna-Park, par les dirigeants de l'Action française, devant un auditoire enthousiaste de 25,000 personnes et non de.5;000, comme il avait été imprimé par erreur,,

PETITE FEUILLE

La passion de la Phlf atélie Elle ouvre aujourd'hui au musée du pavillon de Marsan, cette grande exposition internationale des timbres-poste. Etes* vous collectionneur ? Cela vous infères-. sera. J'avoue ne rien y entendre. Par curiosité, cependant, j'y suis allé hier et j'ai ait la bonne fortune de tomber sur un des plus grands collectionneurs du monde; M. Van Golder, de Bruxelles, qui m'a demandé .«.

Etes-vous connaisseur ?

Pas le moins du monde.

Alors je vais vous expliquer ce qu'il en est.

Et il l'a fait non seulement en érudit, en collectionneur passionné, mais aussi en artiste qui aime la couleur et l'harmonie des couleurs. Dans tel assemblage, il voit un tableau, dans tel autre, un vitrail, et il rxpose ses timbres bien isolés et accompagnes d'explications manuscrites.

Je m'inclinais docile et admiratif car, j'ai appris des choses dont je ne me serais jamais douté. Ce qui fait le prix d'un timbre ce n'est pas seulement sa rareté, c'est aussi sa qualité second choix, premier choix et surchoix la marge et l'état, comme pour les gravures, la couleur de premier état étant généralement plus accentuée le bord de la feuille de timbre, et sur ce bord le numérotage de la rangée, ce qui est rare, ou le signe qui l'accompagne. Ce bord de papier ""peut être au coin de la feuille, et cela fait deux bords très appréciable. Et l'oblitération de la poste a aussi son importance, oblitération en rouge très rare, l'oblitération très nette, ou circulaire, que sais-je encore.

Les timbres de Léopold 1"r, roi des Belges, 1849 et 1850, sont des plus recherchés, et M. Van Golder me montre le plus beau timbre du monde, jugé tel par le dernier congrès de philatélie. C'est un timbre bleu de Léopold. J'oubliais un point important il ne collectionne que les timbres non dentelés, c'est-à-dire les plus anciens. Et il en a de si curieux, de si rares, tel un timbre du roi Ferdinand des DeuxSiciles, une merveille de gravure, en brun rouge.

Et il m'apprit bien d'autres choses dont je voudrais me souvenir mais si vous êtres philatéliste, je ne vous apprendrais rien, et si vous ne l'êtes pas, vous en ririez, prõfanum ̃vulqus, dont je suis. C'est pourquoi je vous laisse le soin d'aller voir ces milliers de timbres, si le cœur ou la fantaisie vous y conduit.

N'a-t-on pas vendu un timbre de Maurice, 250,000 francs, la vente de la collection séquestrée de M. Ferrari ? Qui sait si vous n'avez pas le pareil ?

Louis de ItfeujrviJJe

LA POLITIQUE ALLEMANDE

L'investiture

d'Hindenburg L'opinion franco-britannique

et le Pacte de sécurité

Le secrétaire à la présidence du Reich, M. Meissner, s'est rendu hier à Hanovre pour conférer avec le marécl: al Hindenburg. La question du secrétariat particulier a été réglée au cours de cette visite, le nouveau président ayant prie M. Meissner de rester en fonctions. Une heure plus tard, le ministre de l'intérieur Schiele, à qui incombe la mission de prendre toutes mesures utiles et protocolaires en vue de l'investiture, a arrêté avec le maréchal les détails de la cérémonie.

Le président du Reich tient essentiellement à (e que la forme en soit aussi simple que possible. La date de la cérémonie est fixée provisoirement au 9 mai mais il est possible qu'elle soit retardée d'un jour ou deux, si le comité électoral n'a pas encore reçu à cette date tous ies résultats définitifs du plébiscite. Lors de son arrivée au Reichstag, pour la prestation du serment à la Constitution, Hindenburg recevra les honneurs d une compagnie du 3e régiment de la garde à pied. C'est le Président luimême qui a désigné ce régiment, avec lequel il commença sa carrière militaire et fit plusieurs campagnes.

Après la prestation solennelle du serment, le Président recevra au Reichstag le Président intérimaire Walter Simons, le chancelier et les membres du cabinet du Reich.

La cérémonie se terminera par un lunch chez le docteur Simons. Puis, de retour au palais de la Présidence, Hindenbur; fera une réception de hauts fonctionnaires du Reich, suivant un pro.. tocole établi. La réception des membres du corps diplomatique accrédités à Berlin n'aura lieu, croit-on, que le surlen*demain.

La dominante des commentaires bri· tanniques inspirés par les élections présidentielles allemandes, c'est la craintes de voir le gouvernement français écarter les offres de pacte de garanties main, tenues par le chancelier Luther, d'accord, selon toute vraisemblance, aved le maréchal Hindenburg.

Le gouvernement britannique resté tout disposé (en dépit du singulier état d'esprit dont le triomphe d'Hiriden.burg est le symptôme en Allemagne) à donner son aval à la signature du' gouvernement allemand au bas (Tun pacte de garantie pour les frontières du Rhin <;t de l'Escaut. La hâte do l'Angleterre il cet égard est telle que les cercles officiels de Londres font passer, au second plan de leurs préoccupations la question du désarmement de l'Alle·magne et l'évacuation de la zone de! Cologne, que l'on considère comme iné«


vitable, en même temps que l'évacuation de la Ruhr pour le mois d'août pro- chain. •

Le gouvernement français ne peut qu'apprécier à sa juste valeur, qui est immense, la garantie ainsi offerte par la Grande-Bretagne. M. Briand sait trop bien, par l'expérience de Cannes, qu'il est dangereux d'éluder une offre britannique en matière de sécurité, l'Angleterre revenant fort rarement sur l'offre dédaignée ou incomprise.

Toutefois, le pacte de garantie sug* géré par l'Allemagne et admis en principe ar l'Angleterre pose des problèmes trop graves, trop vastes et trop complexes pour que le gouvernement français obligé de tenir compte de la sécurité de ses alliés sur les frontières orientales du Reich puisse s'y engager sans mûres réflexions.

Avant toute chose, M. Briand paraît désireux de voir les alliés se concerter et s'entendre sur les suites à donner aux rapports des commissions de contrôle et des comités militaires interalliés qui soulignent les graves manquements du Reich à ses obligations de désarmer, rapports qui.restent en instance devant la conférence des ambassadeurs, dont les membres viennent de-consulter leurs gouvernements respectifs.

II est bien évident que la meilleure garantie que puisse offrir avec ou sans pacte le gouvernement allemand est l'exécution loyale et intégrale du traité en matière de désarmement. Cette garantie est d'autant .plus souhaitable que les élections présidentielles du Reich ont fourni la preuve de l'unanimité 'du sentiment allemand en ce qui concerne le couloir de Dantzig, la Haute-Silésie et l'Autriche.

Saint-Réal

Les Elections municipales de Paris

13° ârrôndissenrent. M. Mossot, candidat de la Ligue républicaine nationale, lutte avec énergie dans le quartier de la Saapêtrière contre le conseiller sortant, le docteur Calmels, socialiste indépendant, qui siège à l'Hôtel de Ville depuis treize ans. M. Barthe, socialiste unifié, et M. Senghor, communiste, sont également candidats. Le quartier de la Gare est représente par un communiste bruyant, M. Colly, contre qui M. Fernand Hémier, républicain socialiste, et M. Potier, socialiste nationaliste, mènent une rude oampagne. A la MaisonBlanche, M. Henri Rousselle, conseiller sortant, radical-soeialiste, a, pour lui, J'ancienneté d'élection (1896). Il a comme concurrents MM. Cartier, répablicain socialiste Louis Gélis, commujuste, et Franceschi, candidat ouvrier. Dans le quartier Croulebarbe, M. Deslandres, socialiste unifié, sortant, est combattu par MM. Louis Bard, Union républicaine démocratique, et Gampiglia, sommuniste.

arrondissement. = La réélection de M. François Latour, Union républicaine démocratique, dans le quartier Montparnasse, est assurée. L'honorable rapporteur général du budget de la ville de Paris n'a, d'ailleurs, que des opposants insignifiants. A la Santé, le siège est vacant par suite de l'annulation de l'élection de M. Midol, qui renonce à la lutte. M. Montillot, Union républicaine démocratique, plusieurs fois candidat malheureux, mais honorablement battu, semble devoir triompher cette fois. Il t contre lui MM. Mattoz, cartolliste Bougret, républicain socialiste, et Gremet, communiste. Peu de lutte au PetitMontrouge, où M. Louis Delsol, Union républicaine démocratique, conseiller sortant, semble assuré d'un nouveau succès contre un cartelliste, M. Augis un socialiste unifié, M. Lamon, et un communiste, M. Métayer. A Plaisance, M. Gérard, républicain modéré, mène une belle campagne contre le sortant, NI. Grangier, socialiste unifié, traqué, en outre, par M. D oignon, républicain socialiste, et M. Treint, un communiste notoire.

15° arrondissement. Dans le quartier Saint-Lambert, M. Adolphe Chérioux, cartelliste, conseiller sortant, a comme concurrenls MM. Mauranges, Union républiçaine Valade, socialiste nationaliste Trabaud, socialiste indépendant Heckenmeyer, socialiste unifié, et Moreau, communiste. A Necker, M. de Tastes, républicain de gauche, conseiller sortant, appuyé par la Ligue nationale républicaine, est combattu pat M. Honnorat, cartelliste M. Delépine, socialiste unifié, et Mme Alice Burodeau, communiste. A Grenelle, il n'y a pas moins de neuf candidats contre M. Besombes, socialiste unifié, candidat sortant. A Javel, le siège est vacant. Délaissé par M. Poiry, républicain socialiste, il est brigué par MM. André, républicain nationaliste Létrillard, républicain socialiste, et Duteil, cammuniste.

16" arrondissement. Dans le quartier de la Porte Dauphine se représente un vétéran du conseil municipal, M. Ernest Gay, ancien président du conseil général de la Seine, membre fondateur du groupe extramunicipal de la défense du petit commerce et des détaillants, élu en 1893 contre un socialiste que personne n'osait attaquer et, depuis lors, toujours réélu, car sa robuste santé, son activité, l'expérience acquise lui permettent de remplir son mandat municipal à l'entière satisfaction de ses électeurs. M. Ernest Gay est patronné par toutes les Ligues modérées c'est dire en quelle estime il est tenu. Parmi ses opposants, très nombreux MM. de Fraguier, républicain rationaliste de Lesseps, républicain modéré Tambaux, radical Villonet, communiste, etc. Dans le quartier de Chaillot, le conseiller sortant, M. de Fontenay, républicain libéral, a contre lui pour la forme Mme Madeleine Ouin, communiste, et M. Thomasini, démocrate. A la Muette, M. d'Andigné, républicain, conseiller sortant, n'est combattu que par un radical-socialiste, NI. Jaubert un communiste, M. Va-

quette, et un républicain nationaliste, M. Colledebœuf. A Auteuil, M. Fercand-Laiurent, républicain démocrate, corseiller sortant, est en lutte avec M. Jfan Gautier, républicain nationaliste, ancien sous-préfet, qui a donné sa 'démission parce qu'il ne voulait pas serviv le Cartel. M. Jean Gautier, grand mutilé de guerre, médaillé militaire, est chaleureusement recommandé par M. ï'aittinger, député. M. Bloc, républica.in socialiste M. Foisin, communiste M. Thoreau-Bayle, radical-socialiste, autres candidats, peuvent être considérés comme des comparses.

arrondissement. Il est vraisemblable que les conseillers sortants des Ternes, de la Plaine-Monceau et des Batignolles, MM. Jousselin, Emile Massard et Joseph Denais, retrouveront leur rr.&jorité respective, les candidats radicaux, socialistes et communistes qui leur sont opposés n'ayant aucun titre sérieux. Aux Epinettes, pour succéder à M. Brunet, du parti socialiste français, élu député, qui ne se représente pas, la lutte est engagée entre M. Fontaine, républicain nationaliste démocrate, et M. Fabre, socialiste nationaliste. MM. Coffigneaux, socialiste unifié, et Costes, communiste, complètent la liste des candidats.

(A suivre.) Armand Villette Le Concours hippique Hier, s'est disputée la 1" série du Prix La Haye-Jcusselin, dont la seconde aura lieu cette après-midi

Avec le prix La Haye-Jousselin, réparti sur les deux journées d'hier et d'aujourd'hui, nous avons vu les chevaux dont les noms reviendront souvent au palmarès du Concours. Cette très belle épreuve, qui avait réuni cinquante engagements, était ouverte aux chevaux français et aux chevaux étrangers. Elle présenta cette particularité d'avoir, en plus des gentlemen, deux amazones concurrentes Mme du Breil, qui manta avec une très belle énergie un alezan, dont les réactions sont particulièrement brutales, et Mme Bonnefont, qui monta l'an dernier plusieurs chevaux dans le prix des Amazones. Le vainqueur, Suptil, appartenant à MM. Léon Tacquet et Jacques Delesalle et monté par ce dernier avec sa maîtrise ordinaire, a triomphé de justesse de Zanzi, un Tarbe blanc, à M. Dehesdin et monté par le capitaine de Laissardière. Sur les quatorze obstacles du parcours, dont deux doubles, les huit premiers sur les douze classés font un parcours sans faute ceci seul donne une idée de ce que feront ces chevaux dans les jours qui vont suivre.

Dans la matinée, avait eu lieu l'examen d'équitation pour jeunes gens par le commandant Lafont et un jury présidé par le comte Rœderer.

Les chevaux attelés seuls (5° classe) avaient également été examinés. Au début del'après-midi, une très belle présentations dé hunters avait réuni un joli lot de concurrents auxquels furent distribués douze prix sans classement et douze flots de rubans.

Résultats

Examen d'équitation pour jcitnes gens .Médaille d'argent. Robert Fribourg, esc. Français.

Médailles de bronze. Emmanuel Beeci, Pierre Dulion, Pier,re Ricaud, esc. SaintGeorges Marc Alardet, Henri Charoy, Raymond Chauvaud, Farnçois Rossignol, esc. Jeanne-d'Arc Robert Arsac, Maurice Chazal, Joseph Clerc, Henry Johanet, Michel Kayser, Gaston Le Chevalier, Gilbert Pezet, Pierre de Pradel, Henri Rouch, esc. Français Léon Chenard, Pierre Gasne, Marcel Rabasse, Antoine Schaeffer, Gonzague Wibault, esc. Maison-Blanche Claude Bernard, Georges Morlot, Louis Théron, La Patriote de Fontainebleau Henri Isoir, Roger Moulon, Crédit Lyonnais René Pasdeloup, René Perpette, esc. Murât Edouard Bidal, Georges Berruet, René Déneux, Grégoire Stoenesco, Edouard Thiéchart, Cadets de France.

Chevaux attelés sculs, classe

lro division 1er Prix, Vengeur, à Mme Sauvard prix, Valencius, au marquis d'Andigné prix, Vercingétorix, au marquis d'Andigné prix, Venise, à Mme R. Roux 5e prix, Vermine, à MM. Roy frères. division 1er prix, Volcan, au marquis d'Andigné 2" prix, Thermidor, au baron Rengers 3° prix, Typhonique, à MM. Roy frères 4° prix, Trotte Menu, au baron Rengers 5" prix, Unique, à MM. Roy frères prix, Urvillers, à MM. Roy frères.

Prix internationaux, huniers, 1™ catégorie Prix sans classements aux chevaux suivants Chantilly, au lieutenant d'Alexandry Desmond, à M. Rob. Allouard Sagaeity, à Mme Avaresco Serpolet, à M. Xavier Bizard Pollinie, à M. Cabuil-Leborgne Rayon, au comte du Crozet Ivanhoé, à Mlle de Wavrin Intrigant, à M. Dourlent Urtus, à M. Ch. Nicaise Crakter II, à M. H. Prince Lady's Memory, à Mme R. Sarlin Utot, à MM. Léon Tacquet et Jacques Delesalle douze lots de rubans.

Prix La Haye-Jousselin (lra série) le, prix Suptil, à M. Jacques Delesalle; 2° prix, Zanzi, à M. de Laissardière 3° prix, Tommy V, à M. Jacques de Fonlongue 4° prix, Cymric, au comte de Maillé prix, Trish Boy, au comte de Sartiges 7e prix, Foie-Gras, à M. H. Claire 8e prix, Valera, au comte Longin-Spindler; 9° prix, Galoche, à M. G. Bonnefont-; 10° prix, Golden-Dream, au comte de Sartiges 11° prix, Vague d'Assaut, au baron Maurice Deladoucette 12° prix, Saragosse, à M. Jacques Delesalle.

Flots de rubans Blanc Bec, à M. Ed. Thomas Déesse, à M. Jacques Dogny Fripon, à M. Marcel Rousseau Pétrograd, à M. de Laissardière Bille-deClown, à M. Jacques Delesalle Risque-àTout, à 1\1. Jacques Delesalle Nacelle, à M. Servol La Maréchale, à M. Belisson Olga, à M. Bonnefont.

Aujourd'hui dans la matinée, à partir de 8 heures, examens de dressage (attepuis examen de chevaux attelés en paire (4°, et 6° classes) et distribution de primes d'honneur au plus remarquable lot de chevaux présentés. L'après-midi, à 2 heures, deuxième série du prix La Haye-Jousselin, et, à 4 heures, Prix Internationaux, équipages de maîtres, attelages à un cheval et tandems.

Corbeaumont

LES MONDANITÉS

LES COURS

En la chapelle de lai Compassion, boulelvard de Verdun, à Neuilly, une messe anniversaire sera dite, le lundi 4 mai, à dix heures, pour le repos de l'âme de S. A. R. Madame la Duchesse d'Alençon, et le jeudi 7 mai, à la même heure, pour le repos de l'âme de .S. A. R. Monseigneur le Duc d'Aumale.

LES AMBASSADES

Le ministre de France à Athènes a reçu à déjeuner, mercredi, le commandant et les membres de l'état-major du navire-école Jeanned'Arc, arrivé la veille au Pirée. Ils ont ensuite rendu visite au président de la République et au ministre de la marine.

DANS LE MONDE

Très élégante soirée, mercredi, chez la baronne Léon de Nervo.

Reconnu: marquis et Mlle de La Bégassïère, comtesse et Mlle de Miramon, comtesse et Mlle de Galard-Béarn, comte et Mlle de Kerveguen, vicomtesse G. et Mlle de Dampierre, comtesse et Mlle de Grandchamps, comtesse et Mlle de Noue, comtesse et Mlle de Fossa, Mme et Mlle de Guiroye, Mlles de Villeneuve-Bargemont, d'Auray de Saint-Poix, de La Grange, de La Cornillière, du Tailly, de Hurtado, de Miramorr, de "Ruty-Maleyssie, Bazin de Jersey, de Sinçay, de Chambray, Pellenc, comte de Caffarelli, baron de La Baume, comtï de Fréminet, vicomte A. de Courson, marquis de Bremond d'ArsMigré, vicomte de Thoisy, baron de Caters, baron Reille, MM. Bigot, Laplace de Saint-Cheron, etc., etc.

Très élégante soirée dansante, mercredi, chez Mme Maurice de Wendel, pour les amis de sa fille.

Parmi les invités: duchesse et Mlle de Marmier, princesse J. et Mlle de Broglie, marquise et Mlle de Mortemart, prince de Béarn et de Chalais et Mlle de Béarn, marquise et Mlle de Rochechouart, comtesse et Mlle de MontesquiouFezensac, marquise des Monstiers-Mérinville, vicomtesse de Sainte-Croix, comtesse et Mlles de Mortemart, comtesse Charles et Mlle du Luart, comtesse M. et Mlle de Langle, comtesse et Mlle Molitor, comte, comtesse et Mlle de La Fleuriaye, vicomte et vicomtesse de Rochechouart, M. et Mme Renault de La Templerie, M. Paul de Hevesy, baron et baronne Robert de Rothschild, comtesse et Mlle d'Yanville, Mlles de La Rochefoucauld, de Brissac, Soutzo, d'Aramon, de La Tour du Pin, de Viel-Castel, de Marescot. de Sinéty, de Vogüé, princes de Brog'lie, marquis de Bremond d'Ars-Migré, comte Gabriel de Mortemart, comte A. de Solages, marquis de Selve, M. W. Freeman, comte Louis de Mailly-Nesle, comte Louis Costa de Beauregard, marquis de Broc, comte Raymond de Dampierre, comte de Walsh-Serrant, comte Amédée de La Forest-Divonne, etc.

CARNET DE LA CHARITÉ

Le magnifique gala russe, donné au profit du Corps des Pages, qui aura lieu les 6 et 7 mai, comporte, ainsi que nous l'avons annoncé, une spirituelle revue inédite de M. Jean Stern, interprétée par les excellents artistes amateurs qui sont: princesse Nathalie Paley, Mlle Aramoh, Mlle de Broglie, Mme Bordeaux, Mlle de Kergorlay, Mlle de Leusse, Mlle Simone Stern, Mme Alexandre Singer, Mme Robert Singer, comte de Kersaint, M. R. de Seil, comte Alain de Solages, comte Roger Van der StratenPonthoz, etc.

Les artistes russes réputés, déjà nommés, se feront également applaudir.

Les billets s'enlèvent très rapidement. Il en reste quelques-uns à 100 francs, chez S. A.. 1. la Grande-Duchesse Marie de Russie, '7, rue Montaigne (maison Ritmir); marquise de Mon-, tebello, 21, rue Fresnel; Mme la princesse Paley, 50, rue de la Faisanderie; chez toutes les dames patronnasses, chez M. Trépow, président de l'Union des Pages, 72, rue de Bellechasse; chez le lieutenant-colonel Mestchérinoff, secrétaire général de l'Union, 22, rue d'Anjou (Libraiire universelle) ou 8, rue de Rivoli (téléphonie Archives 51-38).

DANS LES CERCLES

Cercle du,Bois de Boulogne. Tir aux pigeons. Résultats:

Prix d'ouverture (1 pigeon, handicap). Premiers ex œquo: M. R. Miot, duc d'Ayen, 5/5. Vingt-sept tireurs y ont pris part.

Les poules suivantes ont été gagnées par MM. Marcel Thirouin, Victor, comte J. de Breteuil, de Mola et docteur Roger Doyen. Lundi 4 mai, Prix des Champs-Elysées (un pigeon, série), 3,000 fr. Entrée, 100 fr. En raison des pluies tombées ces jours derniers, le terrain de polo n'est pas en état de supporter un grand match. La réunion qui devait avoir lieu aujourd'hui samedi 2 mai, organisée au profit du bureau de bienfaisance, est reportée au dimanche 10 mai, à quatre heures et demie. MARIAGES

Mgr l'évêque d'Arxas bénira, le lundi 4 mai, en l'église Notre-Dame de la Miséricorde, le mariage du vicomte de Lavillatte, décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre, de la médaille coloniale et de la croix de guerre T.O.E., avec Mlle Marguerite Labro.

On annonce les fiançailles de Mlle MarieLys de Pesquidoux, fille du comte de Pesquidoux, décoré de la croix de guerre, et de la comtesse, née d'Acher de Montgascon, avec M. Noël du Crest, ingénieur I.E.G., fils de M. du Crest, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme, née d'Arbaumont.

Ces jours derniers a été célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de M. René H. Prieur avec Mme Claire Adda Guymon de La Chaussée, fille du comte Henry Perez de Casteras. Les témoins étaient: pour la mariée, M. Albert Sarraut, ambassadeur de France, ancien ministre; pour le marié, M. A.-H. Gentil, sénateur,des Deux-Sèvres.

NECROLOGIE

Nous' apprenons avec regret la mort du vicomte Adrien Fleury, colonel de cavalerie breveté, officier de la Légion d'honneur, décédé à Paris le 30 avril 1925. Il était le second fils du général comte Fleury, grand écuyer de l'empereur Napoléon III, puis ambassadeur à SaintPétersbourg, et le frère de notre regretté collaborateur le comte Fleury. Dans sa jeunesse il partagea les jeux et les études du Prince Impérial avec ces autres enfants familiers des Tuileries devenus les généraux Bizot, Conneau. Corvisart et Espinasse. Entré à Saint-Cyr en 1876, il était admis onze ans plus tard à l'Ecole de guerre.

11 commandait le 2" dragons lorsqu'il quitta l'armée. A la guerre il reprit du service et occupa à la 3° région les fonctions de chef d'état-major.

Le colonel Fleury (A. Dry en littérature) avait rapporté de ses nombreux voyages divers volumes d'impressions pleins de mouvement et de couleur.

il avait épousé Mlle Bianchi et était le père du lieutenant Jacques Fleury et de la comtesse de !.aguiche. Ses obsèques auront lieu lundi 4 mai, à dix heures et demie, en l'église SaintPierre du Gros-Caillou, où l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes.

Le vendredi 24 avril ont été célébrées, en la chapelle du Paye) (Oise), les obsèques de M. Valentin Hussey .Walsh, grand d'Espagne de première classe. Il avait épousé Mlle Elisabeth de Cossé-Brissac, duchesse de La Mothe-Houdancourt, veuve du comte Renaut de Moustier. Né à Dublin le 17 février 1862, M. Valentin

Hussey Walsh appartenait à une ancienne famille irlandaise, connue dès le douzième siècle. Une branche de cette maison, venue en France à la suite des Stuarts, se fixa au château de Serrant. Par sa mère, née O'Connor, il était allié à plusieurs familles françaises, entre autres aux Luppé, aux Bouillé, aux d'Agoult.

Après de brillantes études en Angleterre, en France et en Autriche, M. Hussey Walsh se fit inscrire au barreau de Londres. Mais la politique l'attirait davantage. Il se fit bientôt remarquer dans les rangs du parti conservateur et fut nommé chef de cabinet du ministre des postes, qui était alors lord Londonderry. C'est à cette époque qu'il fut chargé d'organiser le voyage en France d'un groupe d'ouvriers anglais qui, invités et reçus officiellement par la Ville de Paris, contribuèrent ausi pour leur part au grand mouvement qui couronna l'Entente cordiale. M. H. Walsh aimait et connaissait la France; aussi, dès août 1914, chercha-t-il par tous les mayens, en son pouvoir à servir la cause des alliés.

Au cours de la guerre, Aune mission française fut envoyée en Espagne sous la direction de Mgr Baudrillart. Il fut chargé par le gouvernement anglas d'y prendre part et de travailler à assurer aux alliés les sympathies des catholiques espagnols.

C'est là, au cours de voyages et de conférences où il se dépensait sans compter, qu'il contracta la maladie longue et cruelle qui vient de l'enlever à l'affection des siens et de tous ceux qui l'ont connu, maladie qu'il a supportée avec une admirable résignation.

Toute la population du Fayel se pressait à ses obsèques, témoignant ses regrets unanimes. Reconnu parmi les assistants: Mme Taylor et M. Taylor, miss Hussey Walsh, comte et comtesse de Bonneval, marquis de Luppé, comtesse Maurice de Cossé-Brissac, comte René de CosséBrissac, comte Jean de Cossé-Brissac, comte et comtesse G. de Jouffroy, marquis et marquise de Moustier, comte et comtesse G. de Moustier, comte P. de Moustier, marquise de Montauit, princesse de La Tour d'Auvergne, M. Harlé d'Ophove, comtesse de Pleumartin, comtesse Charles de Brissac, comtesse Th. de GontautBiron, M. Dauchez, M. Cortyl, comte de La Roche, Mlle Béranger, etc.

On annonce la mort de M. Chartes Renard, ancien conseiller général d'Eure-et-Loir, viceprésident de la chambre de commerce d'Eure-etLoir, chevalier de la Légion d'honneur. Les obsèques de M. H. de Lasteyrie, marquis du Saillant, ont été célébrées jeudi, à dix heures, en l'église Saint-Sulpice, où le curé, le chanoine Létourneau, a procédé à la levée du corps et a donné l'absoute.

Le deuil a été conduit par l'abbé de Lasteyrle du Saillant, le vicomte Pierre de Lasteyrie, le comte Paul de Lasteyrie, fils du défunt marquis, et les autres membres de la famille. Une assistance empressée était présente. L'inhumation a eu lieu à Montmorency, dans le caveau de famille.

Une messe anniversaire sera dite à la mémoire de la géaérale Jacquemin, née de Veyvialle, le lundi 4 mai, à dix heures, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou.

Les obsèques de l'enseigne de vaisseau de Juigné, du croiseur cuirassé Jeanne d'Arc, décédé à l'âge de vingt ans, à Malte, le 21 avril dernier, auront lieu, à Saint-Philippe du Roule, le mercredi 6 mai, à neuf heures et demie. L'inhumation aura lieu le lendemain jeudi 7, à Juigné (Sarthe) où la levée du corps se fera au château, à dix heures. Le présent avis tient lieu d'invitation.

M. Lejeune de Schiervel et Mme, née de La Blotterie, font part de la mort de leur fils Edouard, décédé à l'âge de quatorze ans. Un service sera célébré le mercredi 6 courant, à dix heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. On annonce le décès de M. Edward Spencer Pratt, frère de la vicomtesse de VercélliRanzi, survenu en son domicile, 98, rue dé la Tour, le jeudi 30 avril. Les obsèques auront lieu en la cathédrale américaine, 23 avenue George-V, le lundi 4 courant, à onze heures et demie très précises. Prière de considérer le présent avis comme une invitation.

On annonce la mort de M. de Baudreuil de Fontenay, survenue à Paris, 24, rue Murillo. Marié à Mlle de Maupas, il laisse deux enfants: M. Charles de Baudreuil de Fontenay, marié à Mlle d'Astier de La Vigerie, et la comtesse Chandon de Briailles. Ses obsèques auront lieu à Fouchères (Aube), le lundi 4 mai, à onze heures. Une messe sera dite à Saint-Philippe du Roule, dont la date sera ultérieurement fixée. M. Théophile Binet, président de l'Association des sociétés de secours mutuels de Seine-etOise, officierd e la Légion d'honneur, vient de mourir.

Valfleury

PETIT CARNET

C'est le jeudi 7 mai, à deux heures et demie, qu'aura lieu le premier championnat international de mah-jong, organisé par Femina, Pour ce tournoi, doté de prix importants, inscrivez-vous à Femina, 90, avenue des ChampsElysées.

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Cours d'achat du peso argentin pratiqués dans la journée du 1er mai 1925 Plus haut, 7 plus bas, 7 30 clôture, 7 34.

Buenos-Ayres, 1er mai.

Cédules hypothécaires, 96 70.

La République Argentine a produit pendant l'année 1924 beurre, 39,000,000 kilogs fromage de vache, 17,000,000 kil.; fromage de brebis, 5,000 kil.; caséine, 15,000,000 kilogs.

A Sur tout le territoire de la République Argentine, on célèbre aujourd'hui la fête du travail.

Le délai pour le dépôt d'or dais les légations argentines échoit aujourd'hui. A Mercredi a été béni, en l'église de Sainte-Eugénie, le mariage de miss Gwendolyn Randolph Robinson, belle-fille et fille du marquis et de la marquise de Las Claras, avec M. Martin de Alzaga de Un-

zue. L'église était entièrement décorée de plantes vertes et de fleurs. Miss Gwendolyn Robinson a été conduite à l'autel par son beau-père, le marquis de Las Claras. M. de Alzaga donnait le bras à sa mère, Mme Un zue de Alzaga. Toutes les person-'nalités de la côte basque, celles de la colonie argentine venues de Paris, ont félicité les nouveaux époux à la sacristie et ont assisté à un lunch par petites tables de trois cents invités.

Les demoiselles d'honneur étaient Mlle Fuente. Hermosa, Mlle Delia de Alzaga, Mlle Marie-Luise de Edwards, Mlle Annette Minondo, Mlle Pierrette de Gouy d'Arcy, Mlle Ruth Hupfel, habillées en voile aaumon avec capeline assortie, qui encadraient la jolie fiancée dans sa ravissante robe de satin blanc.

Reconnus dans l'assistance marquis et marquise de Casa Montalvo, marquise de Valencia, Mme Carlos A. de Olazabal, marquis de Fuente Hermosa,- Mme Léglise, Mlle Pastor, Mme 'de Ceballos et Mlle de Ceballos, Mlle de Moltke, Mme et Mlle d'Arnouville, marquis de La Torre, M. de Aguera, ministre d'Espagne en Pologne Mme de Cartassac, marquis de SomoSanchez, Mme et Mlle Escalante, Mlle Kloutz, Mme Pidal, M. Iribarnegaray, M. Alvarez Calderon, M. Heck, MM. Alfredo Bustos, Pena Unzue, Carlos Tornquist, Arturo Gramajo, Arturo Peralta Ramos, Luis Ortiz Basualdo, Henri Zuberbuhler, etc., etc.

ÉQUATEUR

M. Niconor Palacios et Mlles Palacios se sont embarqués vendredi, à Bordeaux, à destination de Guyaquil, pour retourner à Quito, après un agréable séjour en France.

URUGUAY

Le ministre de l'Uruguay vient d'arriver de Bruxelles et est descendu, avec Mme Guani, à l'hôtel Meurice. ,11 a été reçu hier par M. Briand, ministre des affaires étrangères, et sera reçu officiellement par le président de la République, le lundi 11 mai, pour la présentation de ses lettres de créance.

Les projets de M. Caillaux Au cours d'une interview qu'il a accordée à l'envoyé spécial du Times, M. Caillaux, ministre des finances, lui a fait des déclarations au sujet desquelles le ministère des finances a fait, paraître la note suivante

La note publiée par les agences à la suite de la conversation qu'a eue le correspondant du Times avec le ministre des finances pourrait être faussement interprétée.

La phrase entre guillemets « Ma tâche est de fournir à la Chambre un exposé clair et complet de notre situation financière que je considère comme très sérieuse évidemment mais qui est loin d'être aussi tragique que certains se plaisent actuellement à la représenter est dans la déclaration faite par M. Caillaux.

Les suggestions personnelles du correspondant du Times ne doivent pas être confondues avec les opinions de M. Caillaux. En particulier, celui-ci n'a tenu aucun propos concernant les impôts directs et la taxation possible de la rente. Il ne saurait y avoir aucune équivoque à ce sujet.

Il faut donc attendre que M. Gaillaux expose personnellement son fameux plan.

Petites Informations D'où viens-tu

Et que renfermes-tu, toi, l'exotique, l'inconnue, qui n'as pour toi que ta faconde ? Crime de beauté? Voire. ersatz plutôt, avec, derrière, rien, et, devant, de ridicules niaiseries dont tes trafiquants marrons affublent ta nullire si dangereuse.

» Vade rétro tu nous fais rire, mais tu ferais pleurer les naïves trop confiante^?. Ah I restons-en à nos loyaux produits bien français, surtout à notre si bienfaisante Crème Simon, prototype sans égal d'absolue perfection. » Les Incidents dU le` IKai Un certain nombre de grévistes qui revenaient de Lèvallois dans dieux taxis, après avoir fait leur tournée de contrôle des permanences, ont été arrêtés, iL la porte de Courcelles, V raison d'une pancarte affichée sur les voitnres et portant « contrôle spécial H.

Ce sont MM. Alvergnat, secrétaire du parti communiste Barthélemy, photographe Mussin et Delhay, rédacteurs l'Humanité Le Troadec et les deux chauffeurs Charderon et Legathe.

Trois matraques do caoutchouc dont se servent les chauffeurs pour se défendre ont été trouvées dans le coffre sous le siège du conducteur.

Amenés devant M. Glard, juge d'instruction, ils ont expliqué que cette pancarte était destinée à leur permettre de circuler librement.

Tous ont été laissés en liberté et restent inculpés de port d'arme prohibée. A midi, au carrefour formé par les rues de Bretagne et de Turenne, un taxi portant une banderole avec l'inscription cc contrôle spécial » a été arrêté. Les occupants et k> conducteur ont été emmenés au commissariat du quartier des Enfants-Rouges.

Dans les théâtres, music-halls, etc., il n'y a pas eu de chômage.

A l'Exposition des Arts décoratifs, quantité d'ouvriers ont déserté les chantiers. Au pavillon des Républiques soviétiques, notamment, personne n'a travaillé. ° A la sortie du meeting de la rue Grangeaux-Belles, hier après-midi, 600 syndicalistes se sont rendus place de la République et ont tenté de manifester. Ils ont été dispersés par la police une arrestation a été opérée pour refus de circuler.

Rue des Nonnains-d'Hyères, un cantonnier de la Ville de Paris, Louis Bouhoure, âgé de 44 ans, 18, rue du Figuier, qui essayait de débaucher d'autres cantonniers, a été arrêté pour entraves à la liberté du travail et envoyé au Dépôt. Coups de feu sur des tramways Carrefour Pleyel; à Saint-Denis, hier après-midi, vers deux heures, un coup de revolver a été tiré par un individu faisant partie d'un groupe qui se rendait à la réunion de Saint-Denis. Au même moment passait un tramway de la ligne 42. Des vitres ont été brisées mais personne n'a été blessé.

Quelques instants auparavant, les mêmes individus avaient fait feu sur le tramway 5i se rendant à Enghien. Il n'y a fort heureusement eu personne d'atteint. Les conducteurs et les receveurs des deux voitures ont été entendus par M. Bouteillier, commissaire divisionnaire. Quatre arrestations ont été opérées.

LE GVET-APENS COMMUNISTE Continuant activement son information,,

M. Barnaud, juge d'instruction, a entendl1,' hier, Mme Bernardon, femme de l'un des deux inculpés dans le guet-apens commu- niste.

Mme Bernardon a tenu à spécifier qu'eljo

n'avait pas disparu comme on l'avait annoncé.

Elle a déclaré que pour la première fois

son mari n'était pas rentré à son domicile dans la nuit du 23 avril dernier, mais vers cinq heures du matin, elle Courut à la station .du métro de « Reuilly où elle attendit l'arrivée d',un cycliste,, porteur de s journaux, et acheta aussitôt le Petit Parisien.

Ayant ainsi appris l'arrestation de son

mari, elle rentra chez elle, lmbilla son enfant, et son père étant arrivé, alla avec lui à la Fédération, puis chez Me André Berthon.

Le magistrat instructeur a entendu en-

suite Mme Clare, concierge de Mme Bernardon qui a confirmé, dp tous points, la déclaration de sa locataire.

Quant a l'individu qui serait venu chez

Mme Bernardon, à une heure du matin, la « concierge ne se rappelle pas lui avoir tiré le cordon.

En revanche, elle a précisé un point que

conteste Mme Bernardon.. C'est que le jeudi 23 avril, vers huit heures et demie du matin, des individus seraient venus lui remettre une lettre pour Bernardon.

Enfin, M. Barnaud a recueilli une dé-

position importante, celle de M. Raoul Sabatier, candidat il l'élection municipale pour le quartier des Grandes-Carrièreg.

M. Sabatier a précisé qu'il avait orga-

nisé une réunion électorale où devaient prendre la parole les candidats de toutes opinions et Nf. Taittinger, député.

M. Sabatier conclut en disant qite,

d'après lui, il n'y eut aucun rapport direct entre la réunion et les bagarres du dehors.

On sait que 21 douilles avaient été ra-

massées sur les lieux de la fusillade et confiées au service de M. Beyle, directeur de l'identité judiciaire, afin de rechercher si elles pouvaient avoir un rapport avec les pistolets saisis sur Clerc et Bernardon.

11 résulte de l'expertise que huit de ces

douilles ont été percutées par le pistolet de Bernardon et sept par celui de Clerc.

j On raconte que.

Le 2 mai 1835, eurent lieu les prp-

mières de Catherine ou la Croix d'or, par Brazier et Melesville (Vaudeville), et de La Croix d'or, de Rougemont et Dupeuty (Palais-Royal) en 1853, La Fronde, de Niedermeyer (Opéra) en 1889, L'Ancien, de Léon Claudel, Madeleine, d'Emile Zola, et Inséparables, de Georges Ancey (Théâtre Libre) en 1891, La Famille Vénus, opérette de Léon Vasseur (Renaissance) et La Demoiselle du Téléphone, opérette de Serpette (Nouveautés) en 1911, Aimé des Femmes, de MM. Maurice Hennequin et Georges Mitchell (Palais-Royal) en 1925, Mon Curé ches les Riches, comédie de MM. André de Lorde et Pierre Chaine, d'après le roman de M. Clément Vautel.

J, B.-O.

'Bans les Théâtres

La répétition d'aujourd'hui'

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, 2 h. 30,

répétition général de Alon Curé chez les Rtches, comédie en cinq actes tirée du roman de M. Clément Vautel par MM. André de Lorde et l'ierre Chaîne, dont voici la distribution

MM. Vilbert (le curé Pellegrin), Maxime

Léry (Cousin-et), H. Monteux (Monseigneur Sibué)), H. Mairet (Plumoiseau), Destrey (Pierre de Sableuse), Chameroy (Machecolle), Augereau (le cardinal), Grégoire (Florent), Le Gosset (Ferdinand), Léon Richard (Joseph), Dufré'ny (un agent), Lagarde (Lanthier), Ginet (un chasseur), Hérel, Jaurey, Rose, Baryel (soupeurs) Mmes Cassivo (Mme Cousinet), Jeanne Delys (Valérie), Jeanne (Geneviève), Marcelle Baillv (Mlle Badinois), Violaine (Paulette), Mad. Thomas (Léa), Carvalho (Mme la chanoinesse), Deberty (Mme la présidente), Bruck (employée du vestiaire), Gay, Silva, Desfond, 8a11cerni (soupeuses).

Les matinées d'aujourd'hui

A la Comédie-Française, à 2 heures,

L'Abbé Constantin (MM. André Brunot, Georges Le Hoy, Lafont, Drain, Albert Heyval Mines Suzanne Devoyod, Gabrielle Robinne, Huguette Dul'los, Jeanne Even).

A l'Odéon, à 2 heures (abonnement sério

blanche), Par-dessus tes moulins (MM. Darras, Anurô Varennes, Pasquali, Georges Cusin, Lucien Uubosq, Fabry, Hozet, Robert Got; Mmes Neitll-Blanc, Jeanne Boitel, Lucienne Panzet, Madeleine Duret, Germaine Duard). Les Derniers Fâcheux (MM. Darras, Fabry, Lucien Uubosq, Raymond Girard, Marcel Chabrier, Charpin, Robert Got Mme Henriette Moret).

Au Trianon-Lyriiiue.à 2 h. 30, Les Mous-

quetaires au couvent.

Les répétitions, les premières, la re-

prise et le gala de ce soir

A la Potinière, à 9 heures, répétition'

générale de la lievue de la Potinière, en trois actes et vingt-deux tableaux de M. Battaille.Henri, musique nouvelle et arrangée de M. Adolphe Stanislas, interprétée par MM. Geor- ges Milton, Pierade, Jean Devalde, Carlos Conté et Marcel Vallée Mlles Loulou Hegoburu, Kitty Kelly, Janine Merrey, Gaby Basset, Josylla, Biron, Cinq-Mars, Leone Gevy, Casanova et France Martis dans les princi- paux rôles.

Aux Mathurins, J heures, répétition

généralo du premier spectacle du « Cycle Bériza Aucassin et Nicolclte, chantefable en un acte, musique de M. Paul Le hlem j Les sept Chansons, adaptation française de M. Henri Prunières, musique de 1\1. G.-F. Malipiero L'Arc-en-Ciel, comédie de M. Ribe- mont-Dessaignes, avec airs de M.Jean Wiener.. Au Théâtre Sarah-Bernhardt, il 8 h. 30,

première représentation de Mon Curé chez ies Riches:

Au Théâtre Albert-I", il 8 h. 45, première

représentation du nouveau spectacle Les Ballets russes de Mme Maria Artsiboucheva, chansons tziganes de Mme Lydia Chaliapine, chansons russes de Mlle Mafia Axarina, scènes mimées de Mlle Maria Ricotti.

A Ba-Ta-Clan, à 8 Il. 30, première repré.

sentation (à ce théâtre) de La Perte de Chicago, opérette à grand spectacle, livret de M. Maurice Dekobra, musique de M. Sylva- belle Demars, interprétée par miss Nan Stuart Mlles Ducouret, Yv. Mnrclc, Dolcy MM. Robert Ancelin, Delamercie, Nerval, Théo Sirbey, Oudart fils et Mlle Blanche Florisy dans les principaux rôles.

Au Trocadéro, à 8 h. 30, représentation

de gala au bénéfice de la caisse de secours des artistes lyriques anciens combattants La Tosca (Mllë Eléonora Sawyer, du Chicago Opéra MM. R. Lapelletrie, A. Baugé, Mortti.rier, Tubiana, Gilles, de l'Opéra-Comique M. Storel, Mlle Orcel). Le Te Deum sera chanté par les artistes de l'Association. Intermède musical aux grandes orgues, avec le concours de M. Marcel Dupré et de M. Robert Lassfllle, de l'Opéra. Orchestre de rOpéra.Comiq'iT-Q-. sous la direction de NI. Catherine

Ce soir A l'Opéra, à 8 heures, Samson et Datitrc

(Mme Lyse Charny, MM. Dutreix, R. Couzi- nou, Narçon, Peyre, Aiadlen, Guyard, Cambon. Dtrnse Mlles Delsaux, Brana), Siang-Sin. Lire la suite en 50 paga


Au pays

de Lamartine « Seul de tous nos grands poètes, a écrit Brunetière, mille liens subtils et forts, ces liens de l'habitude, inconsciemment tissés au jour le jour, ont rattaché Lamartine à une terre natale, à une maison paternelle, à des lieux familiers. » Depuis longtemps je me propo1 saris de connaître les demeures de Lamartine. Je voulais voir Milly où s'écouta l'enfance' du poète, Montceau où il coninut les plus belles années de sa gloire, Saint-P,oint où l'automne ramenait au soir de la vie le tribun victime de la destinée adverse.

A peine arrivé à Mâcon, tout vous parle du grand homme. Rue des Ursulines, voici la maison très modeste d'apparence où il naquit le 21 octobre Sur 1e quai Sud,, au bord de la Saône', se dresse sa statue en bronze, due au ciseau de Falguière. Dans le bel hôtel Se,necé, qui abrite l'académie de Mâcon, on me montre son habit d'académicien, ses bustes et ses portraits qui ornent les murs des pièces de réception.

Montceau cbt à sept kilomètres de Mâfcon. Cette demeure paraît dater de la fin du XVII0 siècle. Dans la cour d'honneur,- au-dessus de la porte d'entrée, se 1 détache un éou parti de Lamartine et Dronier, le grand'père de Lamartine avait épousé en 1749 Jeanne-Eugénie Oronier. L'éou, porte deux faces accompagnées en coeur d'un trèfle (armoiries des Lamartine) et une bande accompagnée de deux étoiles en chef et d'un oeiljet en pointe (armoiries des Dronier). Le bel enfant « né parmi les pasteurs » 3 grandi dans un paysage arcadien. Après le 9. thermidor, le père de Lamarjtine, qui avait été incarcéré à la prison Ses Ursulines de Mâcon, revint avec sa [famille s'installer à Milly. Là, le poète (les Méditations reçut les enseignements id'iraie mère admirable et les leçons de la inature. On s'élève, a-t-il écrit dans les Confidences, par une pente tournoyante, ina;s rapide, vers des masures couvertes 'de toiles rouges qu'on voit groupées audessus de soi, sur un petit plateau. C'est notre village. Un clocher de pierres grises, en forme de pyramide, surmonte sept à huit maisons de paysans. Il Un peu plus vaste que les autres, basse et massive, la demeure des Lamartine n'est pas' un (château. Du côté nord, le lierre planté par la mère du poète pour justifier deux vers des Harmonies ai poussé dru. On sait l'attachement de Lamartine à la terre natale 1 Là mon cœur en tout lieu se retrouve lui-même Tout s'y souvient de moi, tout m'y connaît, tout [m'aime.

Mon oeil trouve un ami dans tout cet horizon, Chaque arbre a son histoire et chaque pierre un [nom.

On me montre une copie de l'acte de vente de Milly qui, en 1860, passa pour la somme de 60,000 francs en des mains étrangère.

.'Les chercheurs de. papiers inédits ne peuvent satisfaire leur goût à Milly. Aussi se dirigent-ils vers Saint-Point où les souvenirs concrets abondent. C'est un grand château dont les anciens bâtiments datent du moyen âge. De ces premières constructions il ne reste que la partie orientale qui regarde le cours de la .Valouze. Lamartine y fit des additions sous l'Empire, construisit la tourelle d'entrée en 1859 les propriétaires actuels, ses arrière-petits-neveux, ont pieusement conservé, au premier étage délateur du sud, son cabinet de travail. Ils me montrent l'écharpe de député, pliée dans un tiroir, à côté d'un drapeau incolore. Dans l'antichambre se trouvent les papiers de Lamartine, les Lettres d'Elvire, qu'a publiées M. René Doumic, et toutes sortes de documents ayant trait au poète de Jocelyn. Des cuira de Oordoue tapissent la chambre à icoui&her| où a été placé en 1870 le lit sur 'leotuel il est mort à Passy aux murs pendent un couteau de chasse et un satire que les Maronites donnèrent à Lairaiaïtine et qu'il portait dans son voyage en Orient. Sur une table est posé le crucifix de Mme Charles, qu'Aymond de îV'meui remit à son ami. J'admire la cheminée peinte par Mme de Lamartine Ses médaillons reproduisent les figures Îles poètes préférés de son mari Sha-,kespeare, Homère et Dante, Arioste, Sapbo, Racine, Pétrarque, Vittoria CoÏOBina', Corneille.

.Le clocher de l'église remonte à l'épo.tpus romane. A l'intérieur se trouve" !;e banc où Lamartine assistait à la messe. Il voulut reposer à côté de l'église qui touche au cimetière et fit "construire en j.837 une chapelle funéraire. Au fronton sa lisent ces mots Speravit anima med. 'A' l'intérieur est couchée la statue de sMm© de Lamartine. La mère du poète, son fils, sa fille Ju& et Valentine de ,Cessiat sont inhumés dans la même cha.pelle.

La vue s'étend sur les pâturages et les ^collines du Charolais. Le temps était couvert. Par endroits les prés semés da larges taches jaunes de colza éclairaient Je paysage. Dans ce cimetière de campagne on se sentait si loin de Paris, des questions qui agitaient en cette semaine de Pâques les esprits. Et cependant le nom de Lamartine évoque non seuleMent les émotions poétiques, il rappelle aussi les souvenirs de 1848 où le tribun de la paix fut le roi d'une heure. Le poète des Méditations, qui siégeait « au teur et un voyant. « J'ai l'instinct des Masses », écrivait-il dès 1828. Et'plus

tard « L'esprit social a remplacé l'esprit monarchique. » Lamartine devina et provoqua les transformations actuelles qu'il s'agisse des chemins de fer ou des houillères, des institutions de prévoyance ou des impôts, de l'enseignement ou de l'extension du droit de vote, il apporta aux travaux parlementaires. suivant le mot de Sainte-Beuve, « cette divination de la pensée publique qu'ont les poètes et que n'eurent jamais les doctrinaires ».

La France a été ingrate envers lui. Après sa mort, la critique a laissé l'oubli se faire autour de son nom. La fa,veur de la foule s'est portée vers Musse'% et Victor Hugo qui régnèrent sur les imaginations dans le dernier quart du dix-neuvième siècle.

Notre temps a remis la figure de Lamartine en pleine lumière. L'auteur de Jocelyn, qui a rendu les beautés grandes et simples de la nature, qui a idéalisé les soupirs de la passion, reste l'incarnation la plus haute et la plus sublime de la poésie romantique.

Raymond de Vogué

M. Pierre de Nolhac

part pour l'Italie

M. Pierre de Nolhac part pour l'Italie. Simple fait, en vérité, mais où, se conjuguent les branches d'une même et multiple tendance ajouter à la cause de l'humanisme, faire participer les autres nations à notre patrimoine littéraire, et la plus précieux, glorifier l'Italie, par cela même patrie d'élection, si l'on ose dire, de M. de Nolhac parce qu'elle fut la patrie de la Renaissance et le lieu d'origine d'un siècle plus grand que le grand siècle.

Les fêtes de Ronsard sont achevées mais non celles de l'humanisme. A Rome, où M. René Besnard a décidé d'installer une inscription en l'honneur de Joachim du Bellay, au rez-de-chaussée du palais Farnèse, qui, on le sait aujourd'hui, a commencé là d'écrire Regrets, M. Pierre de Nolhac parlera de celui qu'il a si sobrement, si glorieuse. ment célébré

.comme id eved, ô poète

dans ses Poèmes de France et d'Italie. « Pour mon livra, de: début, me ,rappelle le' maître avec son exquise' simplicité, j'avais retrouvé à la Nationale des autographes de J. du Bellay, les seuls qu'on possède, ses lettres. C'est le poète qui m'a introduit à Rome. J'y vais toujours accompagné de son souvenir. Vous savez que j'ai vécu trois ans pleins à l'Ecole française, et tant de fois j'y suis revenu J'y ai même fait un courspublic, et un titre dont je suis fier est celui de professeur agrégé à l'Université de Rome. »

Il ne faut point se piquer de grande psychologie pour percevoir l'émotion infiniment précieuse qui transparaît à travers ces mots. Simples vraiment, eux aussi, comme toute cette atmosphère parfaitement française que M. de Nolhac sait créer autour de lui.

Donc Rome le reverra, où il avait failli séjourner plus longtemps lorsque Mgr Duchesne, approuvé par les deux gouvernements, l'avait désigné pour lui succéder à la direction de l'Ecole française. Et s'il fut empêché par sa santé de réaliser une possiblité qui, sans doute, lui était chère, comment s'étonner de l'affection avec laquelle il se tourne vers cette immense patrie des arts, et plus directement vers la mémoire d'amitiés telles que le furent pour sa jeunesse celles d'un Carducci ou d'un Foggazzaro. Après Rome, ce sera Florence. Là se continuera exclusivement la célébration du centenaire de Ronsard. M. Pierre de Nolhac énumère avec joie quelques-uns des succès, disons presque des victoires spirituelles, que ces fêtes littéraires multipliées ont remportés pour nous. « Beaucoup de membres de notre Comité Ronsard ont fait d'abondantes conférences en France et à l'étranger. En Italie, il y a eu déjà des commémorations importantes, à Bologne, à Turin, à Rome même. Ma voix n'apportera qu'un supplément aux hommages italiens et d'ailleurs universels. »

Des lettres, des journaux que le maître déplie pour moi. Voici le compte rendu des fêtes que les jeunes filles américaines de Smith College ont données en l'honneur de Ronsard. Elles y ont fleuri le buste du. poète. A Londres, l'Université donnait, l'autre jour, un bal Ronsard au profit du monument de Paris.

« .Et des lettres me viennent de tois les coins du monde. »

En hommage au seul poète, me demandai-je, ou au grand historien critique à la fois, ou à la Fance tout simplement? Et comment ne pas acquiescer et déclarer son scepticisme vaineu quand M. de Nolhac, avec sa force convaincante de savant et d'artiste, déclare que l'esthétique toute seule, ce n'est pas grand'chose lorsqu'elle n'est pas fortifiée par la sève de la race ou de la nation. Certes. Et ia Franc est deux fois la France, et plus harmonieuse et plus majestueuse, pour ceux d'entre nous qui ont eu la joie d'être nourris par l'enseignement de :e grand Français.

Alors dans ce souci de rectitude et de classicisme, je comprends mieux l'amitié qui put lier un Pierre de Nolhac et un Anatole France. Qu'Anatole France ait tenu pour « délicieux et ,divin, ce

REVE DE MAI

C'était hier la fêle du muguet. Elle a été célébrée, comme toujours, par une jeunesse généreuse, pleine d'élan et ardente à l'espoir. Du golfe bleu de la Napoule, où il villégiature en ce moment, notre éminent collaborateur et ami M. Stéphen Liégeard nous adresse ces vers charmants, qui s'olfrent de, circonstance

A Verena.

Donc, vous rêviez 1. En ce doux songe, Tout scintillait d'azur et d'or

Car l'aile rose du mensonge

Aime à bercer vierge qui dort.

C'était vous semblait-il vers l'heure Où des zéphirs l'essaim joyeux

Sourit à l'aurore qui pleure

Et, d'un baiser, sèche ses yeux.

L'air frissonnait d'un bruit de harpe. Dans les saules, sur les roseaux,

Mille opales brodaient l'écharpe

Dont la source voile ses eaux

De muguets l'herbe était fleurie, L'oiseau chantait sous le buisson, Et vous alliez par la prairie,

Lui renvoyant votre chansons.

Ah i comme aux clairières prochaines, Faunes, Sylvains-rien qu'à vous voirEussent voulu tresser vos chaînes. Eux les captifs, sans le savoir 1

Comme, embusqués sous chaque branA travers bois guettant vos pas, [che, Ils la suivaient la robe blanche

Qui glisse et ne s'attarde pas 1

Mais le collier de la rosée,

Joyau fragile'du matin,

Egrenait sa perle irisée

Sous votre mule de satin

Et vous alliez, l'âme marrie,

Car le muguet, en voltigeant,

Fuyait, fuvait par la prairie,

Malin sylphe aux grelots d'argent. Dans ma chambrette, ô fleur genTout près du coffret de santal, [tille, Dans ma chambre de jeune fille

Viens te baigner au pur cristal.

« Viens, -disiez-vous,-pâle compagne, Viens, quand je ne puis sommeiller, Embaumer les châteaux d'Espagne Qui flottent sur mon oreiller

« Pour toi, clochette, nul mystère Dans le silence, au bord du nid, Je te conterai sans rien taire,

Ce qu'entend seul mon Christ bénit. Ce qu'ignore la marguarite, Toi, s'il. te plaît, tu le sauras

Viens, sœur blanche, ma favorite. Ecrin ou cœur, tu l'ouvriras »

Mais elle a fui, la pâle tige,

Sourde à l'appel, froide aux aveux, Folle, qui loin de vous voltige,

Pouvant mourir dans vos cheveux I

grand animateur des idées de la Renaissance, comme le rapporte de piquante façon M. Le Goff dans ses Propos d'Anatole France, quoi de plus juste Mais il faut une impartialité et un détachement peu communs pour que M. de Nolhac reconnaisse avec bonne grâce et bonne foi

« Deux écrivains que j'aime presque tendrement et que je relis le plus volontiers, ce sont Voltaire et France, qui me sont, au point de vue des idées, absolument opposés. Voltaire est un plus grand homme. Il a exercé plus d'action sur son temps que France n'en exerça jamais sur le sien pour la raison que lui, France, a doublé Voltaire mais c'est la langue de celui-ci qui est admirable, non sa pensée, si souvent contradictoire. Ce qui restera, c'est son art souverain de la phrase. Et si l'influence de France, sceptique, a été consi- dérable, je ne la loue point, car le scep- ticisme ne confère ni aux âmes, ni à la société les vertus dont elles ont besoin. »

Quelle réconfortante leçon Le regard incisif et bon de M. de Nolhac pèse sur sa table, jonchée d'épreuves, où se résume, sous une émouvante modestie, la somme d'un incroyable labeur. Il veut bien m'énumérer ses travaux présents « J'achève un François Boucher, premier peintre du roi Louis XV, qui s'ajoutera à la série de peintres du dix-huitième siècle, dans la même collection que Fragonard et Nattier. J'ai mis au point un travail de jeunesse sur Erasme et l'Italie. Je corrige les épreuves de La Création de Versailles qui sera réunie par Conard à l'ensemble de mes livres sur Versailles et la Cour dans une collection pour bibliophiles. J'ai repris des recherches sur Marie-Antoinette. Enfin, je remanie mes poèmes pour en donner une édition définitive. »

Et, mettant en regard Le Trianon de Marie-Antoinette et ce monument de la critique française Ronsard et l'Humanisnac, je me demande plaisamment si on les dirait écrits par le même homme Des bibliophiles allemands, en toute bonne foi, croient à l'existence de deux Nolhac, celui des arts et du grand public, et l'autre, le philologue, celui de Ronsard, de Pétrarque, des livres sur l'Humanisme.

« Ils ont peut-être raison », conclut M. de Nolhac.

Humaniste, en effet, savant et pardessus tout fervent à la cause française, comme cela confère une force de s'être maintenu dans la tradition de la ra^e d'Auvergne, et d'avoir, par la pensée, vécu au seizième siècle; comme d'autres en leur temps, dans, ce siècle où tes

Là, le dépit a clos le rêve.

Et vous tandis qu'il s'achevait, Vous croyiez voir, fille d'Eve,

Les fleurs hanter votre chevet Et, dans la couche fraîche et pure Où flottait encor le sommeil,

Vos doigts, errant sur la guipure, Se jouaient au rayon vermeil.

Ah I qui de nous n'a fait, dans l'ombre, Un de ces songes éveillés

Nous emportant, de la nuit sombre, Vers des matins ensoleillés?

Ce muguet, frêle objet d'envie,

Plus prompt, hélas que le désir, Sur l'âpre sentier de la vie

Qui n'a rêvé d3 le saisir ?

C'est, pour le soldat, la bataille, Avec les clairons et l'éclair,

Et le sabre sanglant qui taille,

Et le rouge obus qui fend l'air Pour l'ardent tribun, c'est la foule, Docile ou rebelle à sa voix,

Flot profond qui noie en sa houle, S'il n'élève jusqu'au pavois

C'est le laurier, pour le poète,

C'est la Muse, au pied de l'autel, Lui montrant le ciel, sa conquête, Et lui disant « Sois immortel » Pour qui, nourri d'un lait plus tendre, Préfère aux éclats du vainqueur Le divin bruit que fait entendre Un cœur battant tout près d'un coeur C'est le chalet, sur l'humble pente, A l'abri superbe des monts,

Dans ces prés où l'eau qui serpente Semble dire au zéphir « Aimons C'est la promenade aux étoiles, Le long des torrents argentés,

Quand l'âme soulevant ses voiles Cherche une autre âme à ses côtés. Mais, en vain, dans l'effort sans trêve, Amant,,barde, orateur, guerrier, Poursuivent, comme en votre rêve, Leur brin de myrte ou de laurier. Ils ont lutté contre la brise,

Ils ont bravé neige et soleil

Puis la tige soudain se brise

La Mort est là. C'est le réveil 1 Stéphen Liégeard

traces de barbarie sont encore sensibles et donnent une vigueur magnifique aux caractères ».

Pour tant de travaux qui, dans leur intention même, emportent notre admiration, M. de Nolhac veut se justifier « Polygraphie dont je n'ai pas à rougir. A tout ce que je fais, je donne tout mon effort, touté ma conscience, afin d'apporter quelque chose à la science. Je travailte pour augmenter un peu la samme de vérité qui existe dans le monde 1 »

Et quand l'Italie acclamera demain la mémoire d'un du Bellay et d'un Ronsard, grâce au pur génie français qui sera notre porte-parole, cette acclamation ne montera-t-elle pas jusqu'à la France tout entière ?

Christiane Fournier

L'ORDRE DE MALTE La Revue de Bourgogne, qui est une magnijique publicaüon bien connue 'des érudits et des gens de ,qo2lt, nous donne, dans son dernier 'numéro, un article de la comtesse A. de Chabrillan intituté Pour mes Enfants, Souvenirs historiques. Ces souvenirs, qui sont ceux d'une grande famille française, constituent une contribution extrêmement heureuse d L'histoire de France. Si les descendants des grandes familles françaises prenaient ainsi la peine de mettre sous nos yeux a les conceptions successives qui ont orienté l'existence de ceux qui tes ont précédés », quelle vivante histoire de notre pays se trouverait ainsi composée. A e0té des fastes de sa amille, hfme de Chabrillan s'est d'ailleurs laissé atler à des digressions d'ordre général singulièrement intéressantes. On trouvera ici des documents fort curieux concernant l'ordre de Malte dont rtcus parlons tous sans trop saveir ce qu'il était. Un mot maintenant sur les admissions à l'ordre souverain de Saint-Jean-deJérusalem, dit actuellement ordre de Malte.

Cet ordre militaire n'ouvrait ses rangs qu'à des jeunes gens de familles nobles qui pouvaient prouver par documents tt par témoins huit quartiers de noblesse du côté paternel et autant du côté maternel..

Telle était la coutume de l'Ordre, di.visé en huit provinces ou langues i° Langue de Provence

2° Langue d'Auvergne;

3° Langue de France

4° Langue d'Italie 5° Langue d'Aragon

6° Langue d'Angleterre (avant le schisme) 7° Langue d'Allemagne 1 8° Langue de Castille (Castille et Por- ] tugal). •̃• ]

On appelait les chevaliers munis de tous leurs* quartiers, Chevaliers de Justice.

S'il manquait un quartier du côté maternel ou s'il n'y avait pas naissance légitime dans la filiation d'un côté ou de l'autre, on ne pouvait êtrj reçu que par dispense et bref du Pape et le chevalier ainsi reçu était dit Chevalier de Grâce. L'Ordre admettait des prêtres à titre d'aumôniers des églises, ou des galères de l'Ordre, mais nés de parents honnêtes et libres, c'est-à-dire n'ayant pas la macule de main-morte c'étaient des religieux chapelains. Ils faisaient les vœux religieux de l'Ordre et lui appartenaient. Il y avait enfin les frères servants d'armes, qui n'étaient ni chevaliers ni prêtres, mais servaient sous les ordres des chevaliers, tenus comme eux aux quatre oararonos de six mois chacun et qui rendirent à l'Ordre tant de services soit en guerre, soit en paix dans les hôpitaux. C'étaient des demi-chevaliers, autrefois très nombreux.

Enfin il y avait des dames nobles, admises dans l'Ordre avec autant de quartiers de noblesse que les chevaliers et qui avaient plusieurs maisons en France, en Italie, en Espagne.

Quand le chevalier avait fait ses preuves de noblesse, il pouvait être reçu en trois temps ou en trois âges différents. A seize ans, il payait pour son admission 260 écus d'or, valant 100 sols l'écu, c'est-à-dire 1,300 francs de notre monnaie. Et il devait se rendre à Malte à vingt ans pour faire ses cararonos de six mois chacune. En d'autres termes il devait faire quatre croisades sur mer en donnant la chasse aux corsaires. A douze ans, le futur chevalier pouvait entrer dans l'Ordre de Malte comme page de l'Eminentissime Grand Maître. Il payait à peu près le même droit que le chevalier de majorité, c'est-à-dire que le chevalier reçu a seize ans.

Dès le berceau, les parents pouvaient demander l'admission de leurs enfants dans l'Ordre. Ces enfants admis ainsi dès l'âge le plus tendre étaient dits chevaliers de minorité.

Cet usage fut courant depuis le milieu du dix-septième siècle.

Les trois catégories chevaliers, chapelains et frères servants, font des vœux et sont admis à l'élection du Grand Maître de l'Ordre.

Mais seuls les chevaliers sont admis au Conseil avec le prieur et l'évêque de Malte. Ils composent le gouvernement de l'Ordre et peuvent devenir comman- deurs, baillis, grands croix et prieurs. Il y a cependant quelques commanderies qui sont mises à la disposition des chapelains et frères servants. Et on les leur attribue selon leur rang d'ancienneté dans l'Ordre.

Revenons aux provinces ou langues dont j'ai parlé plus haut.

Chaque langue était partagée en grands prieurés, d'où dépendaient les commanderies.

Ainsi dans la langue de Provence il y avait le prieuré de Saint-Gilles et 54 commanderies 2° le prieuré de Toulouse et le baillage de Manosque avec 35 commanderies.

Dans la langue d'Auvergne, un seul grand prieuré, le prieuré d'Auvergne, et le baillage de Lyon, qui comprenait 40 commanderies.

Dans la langue de France, trois gros prieurés

France, avec 45 commanderies 2° Aquitaine, avec 65 commanderies 3° Champagne, avec 24 commanderies.

Les grands prieurs de chaque langue portaient le titre de baillis et ils étaient nommés par l'assemblée capitulaire de leur langue. Ils étaient les chefs de tous ceux qui vivaient dans leur commanderie, dépendent de leur prieuré, adminis. traient les biens, etc. Ils portaient sur la poitrine une grande croix blanche à huit pointes.

Ils présidaient les chapitres de leur province et devaient assister au chapitre général de Malte, quand ils étaient convoqués par le Grand Maître.

Les commanderies étaient au nombre d'environ 500, dans les huit langues de l'ordre de Malte, après la défection du bailli de Brandebourg passé au protestantisme, et la défection de l'Angleterre. Dans chaque commanderie il se trouvait un ancien chevalier qui avait reçu cette seigneurie (maison et terres qui en dépendaient) en récompense de ses services.

Il était nommé pour dix ans et plus, mais il pouvait n'y pas demeurer, soit que le Grand Maître l'appelât à une commanderie plus importante, soit qu'il méritât d'en être privé par une mauvaise administration ou un scandale dans :a vie privée.

Il n'était donc qu'un usufruitier amovible.

Il avait sous sa direction plusieurs jeunes chevaliers qu'il devait former à la vie militaire de l'Ordre et un chapelain pour le service spirituel.

Chaque commanderie devait au trésor de l'Ordre une redevance annuelle appelée « Respousion ».

Chaque commandeur devait comme de juste entretenir en bon état les bâtiments de sa commanderie et tenir à jour le registre terrier. Les commandeurs portaient la petite croix blanche de l'Ordre.

Outre les grands prieurs ou baillis d4 2haque langue dont nous venons de par- [or, il y avait encore les baillis conventuels. Ces huit baillis, nommés par les huit langues, formaient avec l'évêque de Malte et le grand prieur d€tTMèlte..(éyj£

que de Saint-Jean-de-Malte) le Grand conseil du Grand Maître.

Ces grands baillis conventuels avaient tous une dignité de l'Ordre qui leur re- venait d'après la langue qui les avait élus.

A la langue de Provence revenait de droit la dignité de grand commandeur. A celle d'Auvergne la dignité de grand maréchal. A celle de France la dignité de grand hospitalier. A celle d'Italie la dignité de grand amiral, etc.

Voilà un petit aperçu du gouverne- ment de cet Ordre fameux qui a long- temps et si bien mérité de la chrétienté, qui a été une école de héros, la chevalerie du droit et le magnifique rempart de la Foi.

C'est un grand honneur pour une fai mille d'avoir compté dans .l'Ordre de Malte un si grand nombre de membres, et c'est un rayon de plus ajouté à la gloire d'un grand nom. Comtesse A. de Chabrillan

CRARLES MONSELET A propos de son centenaire

Par M. TA.3STOR.ÈIDE :M.A.R,TE!Ij Il y a cent ans, le 30 avril 1825, la ville de Nantes voyait naître, « sang s'émouvoir de ses facultés étonnantes », cet esprit charmant, cet écrivain léger, sautillant, sémillant, mais d'une verve incomparable, qui fut Charles Monselet. Les nouvelles générations littéraires ont un peu oublié l'écrivain pour ne se souvenir guère que du gastronome et pourtant c'est l'écrivain qui l'emportera devant les vrais connaisseurs. A côté de nombreux volumes de chroniques pari.siennes, de fantaisies, de croquis à la plume, dénotant tous, au reste, un observateur bien doué, riche d'originalité, Monselet a laissé des livres d'une incontestable valeur. C'est du « poète de ia bonne humeur », comme il s'appelait lui-même, et de l'historien littéraire que l'avenir retiendra certains écrits et le nom.

Sa biographie offre des traits de malice et d'humour, mais rien de fortement marqué. Né au milieu des livres de la boutique paternelle, Monselet a résumé son existence dans ce vers Mon père en vendait, moi j'en fis.

Et. de fait, pendant quarante ans, -,n compter de 1846, date de son arrivée à Paris, où l'appelait Solar, directeur du journal l'Epoque, il n'a pas cessé d'écrire, de compléter, ci., rééditer ses premières publications. Il aurait pu, en plein Second Empire, à l'exemple due Louis-Sébastien Mercier, dont il analysa si finement la vie et les œuvres, se qualifier « premier livrier du temps ». Entendons-nous f nan pas le premier par une supériorité éclatante sur ses confrères, mais le premier peut-être par la vocation, la fécondité, la clarté et une souplesse d'esprit telle qu'elle lui permit d'aborder tous les genres.

Il avait débuté en sertissant des études sur Chateaubriand, Mme Récamier, Frédéric Soulié, pour s'éLancer vers le roman avec une fougue maintes fois récompensée d'un flatteur succès. D'où La Franc-Maçonnerie des Femmes, L'Argent maudit et M. de Cupidon, couvre alerte, fringante, qui le baptisa de ce surnom, en même temps qu'on lui accordait la royauté du « petit journalisme ». Mais c'est grâce à La Lorgnette littérairc, datée de 1859, que Monselet s'imposa aux lecteurs les plus délicats, et même à la haute critique. Par la suite, Sainte-Beuve l'attira chez lui. Après un déjeuner où figuraient des rognons au madère, l'illustre critique lui prit mesure pour un article, recueilli dans les Nouveaux Lundis et consacrant définitivement M. de Cupidon ».

La Lorgnette est un document précieux par son style et la valeur des juge; ments qu'y énonce l'auteur sur ses contemporains. Dans la foule d'écrivains défilant sous son scalpel, et dont la plupart dorment aujourd'hui légitimement oubliés, Monselet, allant droit aux vrais talents, sut flairer les inconnus, les débutants qui connaîtraient un jour la gloire. Il a bien caractérisé Baudelaire, Mrfrger, Saint-Victor, légèrement froissé le pourpoint de Barbey d'Aurevilly et la toge de Janin. Sa notice sur Théophile Gautier vibre d'émotion et de vérité. Il y déplore le labeur imposé par Girardin au poète d'Albertus, dont « les vers, ditil, furent écrits pour rien », tandis que le théâtre et la musique condamnaient Gautier à verser « des urnes de prose » dans le feuilleton, autre tonneau des Danaïdes. D'ingénieux aperçus, d'aimables anecdotes, des remarques pleines de finesse, une grande franchise enveloppée de bonhomie caractérisent l'ensemble de ce rarissime livre.

Ces qualités prennent un plus vaste essor dans Les Oubliés et les Dédaignés, consacrés à la dissection autant qu'à la résurrection de certains écrivains du dixhuitième siècle, excessifs par l'outrance, le pittoresque, la singularité, mais surnageant à l'état de figurines en l'histoire de notre littérature.

En cet ouvrage, autre passeport due Charles Monselet devant la postérité, dame soupçonneuse et méfiante, las études où retrouvent vie, geste et couleur L.-S. Mercier discuté dramaturge, mais curieux peintre de mœurs dans son Tableau de Paris Cubières, clair de lune de Dorat; Linguet, dont Voltaire disait « Il brûle, mais il éclaire


Dorvigny-, créateur du type populacier de Janot (le Janot du couteau) La Morlière, bretteur, cabaleur, auteur d'un roman, Angola, que le venu de Seine tourne et retourne sur! les quais la falote Olympe de Goüges le bohème Baculard d'Arnaud, qui trouva grâce de- vant Rousseau, ces études atteignent à la haute impartialité, à la clairvoyance d'un parfait critique. On n'avait pas compris avant Monselet la raison d'être de ces larves, de cas spectres littéraires, ni montré que, sous leur aspect souvent ridicule, ils ont eu part à l'immense travail intellectuel et social de leur siècle en trouvant parfois le mot signalétique, le trait décisif et qui fait brèche.

Dans le dessus du panier des œuvres de Monselet, gardons-nous d'oublier Portraits auprès décès, réimprimés sous ce titre Les Ressuscités. Ils contiennent des pages éloquentes et savoureuses sur Edouard Ourliac le romancier de Suzanne, estimé de Balzac Gérard de Nerval," Henry Murger. Son esprit gracieux et piquant, toujours accompagné d'un goût sûr, Monselet le retrouva en étudiant Grimod de La Reynière, fondateur de Y Almanach des Gourmands et précurseur de Brillat-Savarin dans l'art de bien vivre.

Monselet a marqué sa place chez les écrivains d'imagination avec Les Scènes de la Vie cruelle, Les' Années de Gaieté et quantité d'autres volumes. Là palpite, s'agite, trépigne le Paris du boulevard, du théâtre, du monde qui s'amusa. Dans le roman, sa plume est aventureuse, facile, abandonnée mais il faut mettre à part un petit ouvrage d'un charme pénétrant, d'une couleur exacte, d'une psychologie atteignant à l'émotion, et j'ai nommé' Chanvallon, histoire d'un souffleur de la Comédie-Française, au temps de Bonaparte, premier Consul. Si la vie de Monselet n'offre point d'incident capital, elle n'en contient pas moins une légende. Il se piquait de gastronomie, bien avant que son appétit eût émerveillé Paul de Kock, Méry, la veuve Clicquot, Sainte-Beuve et Victor-Hugo. Il soutint aimablement cette réputation, d'abord en fondant un journal, le Gourmet, en rimant à la gloire de Cornus et da Bacchus, finalement en publiant Gastronomie, un de ses plus alertes livres. Gill l'a caricaturé en petit abbé de 1a Régence Hadol, en Cupidon baignant dans le champagne. On lui contestait pourtant le titre de véritable gourmet. Il laissait dire et se drapait en plein dans sa légende. Qui ne connaît ls sonnet du Cochon, joie des cercles et des tables d'hôte, et celui du Hnmard, admiré même d'Hugo ? C'est là son petit clos.. Il a marivaudé dans le vaudeville, la. comédie de salon, le livret d'opéra-comique, mais il la ciselé, en compagnie de Paul Arène, L'Ilote, un acte en vers qui vaut une médaille. Aimé, comme poète, de Sainte-Beuve, de d'Aurevilly, d'Hugo, on s'explique ces flatteuses approbations en lisant Par la Poste, Epithalame, Le Paresseux, Vieil Artistc et cette Ode il l'Ivresse, qui fait songer à Rubens, à Jordaëns, et ravissait Gautier par son flamboiement.

Charles Monselet, .mort à Paris en mai charmeront et délasseront longtemps encore l'élite des lettrés. Ses livres, d'une originalité bien française, n'échapperont pas aux faiseurs de « morceaux choisis ». Consécration que n'ont pas .toujours eue de plus parfaits stylistes. Tancrède Martel

La tragique histoire de l'instituteur Lesnier var M Pierre Boucbardon

M. Bouchardon, vice-président de chambre à la cour d'appel de Paris, qu'une récefite étude sur le procès de Mme Lafarge a placé au premier rang des « écrivains de robe vient de publier dans la « Collection des énigmes et drames judiciaires » (chez Perrin) La Tragique histoire de l'instituteur Lesnier. C'est le récit d'une erreur judiciaire provoquée par un crime paysan, crime paysan dans toute son horreur.

En battant

les buissons

NOTES

M. Paul Valéry et Descartes. L'art de ne pas finir. Hommage narquois & la philosopnie. Le couvent des Minimes. On demande une plaque. Buenos-Ayres vue par un Latin de Paris. Le « mur chinois Il de la France. Un Suédois qui pense comme Michelet.

La Nouvelle Revue f rançaise publie quelques pages de M. Paul Valéry sur Descartes. Elle nous prévient que « od .fragment, d'une étude, qui n'a pu être menée à son terme », doit bientôt servir de,préface à une édition du Discours de la Méthode. Quand ce « fragment » fut-il écrit ? Après avoir hésité à le demander à son auteur, j'ai compris que mon indiscrétion était inutile. Ce n'est pas accidentellement que M. Paul Valéry s'est occupé de Descartes et l'on devine sans peine, en lisant les quelques réflexions ,qu'il consent à nous livrer, que son esprit souvent à dû se tourner du côté de ce grand homme-là, toujours avec la même satisfaction intérieure. Et j'ai l'impertinence de croire que je devina pourquoi l'étude qu'il a rêvé de consacrer à l'homme et à l'oeuvre n'a « pu être menée à son terme M. Paul Valéry a été en la circonstance comme ces aquafortistes qui s'en tiennent au premur « état d'une planche ils le sentent si expressif, si juste dans ses parties achevées qu'ils ne pourraient que gâter cette réussite en chargeant le cuivre de nouveaux travaux et ils se gardent d'ajouter un seul coup de pointe.

Ne regrettons pas trop ce que M. Pa.ul Valéry a laissé dans l'encrier, puisque sa réserve, qui me semble coquetterie d'artiste, nous vaut quelques lignes d< la plus spirituelle profondeur, et d' une

Nous sommes en 1847. Un vieillard nommé Claude Gay s'était retiré depuis plusieurs années dans une maisonnette isolée, au lieudit le Petit-Masse », appartenant au bourg de Fieu, à vingt-cinq kilomètres de Libourne (Gironde). Il y vivait assez mystérieusement, étant pauvre. Le 15 novembre, la maison de Gay brûlait peu avant minuit. Des voisins accoururent et arrêtèrent l'incendie, appelant en vain le vieux qui ne se montrait pas. Le cadavre de Gay, encore tiède, les fit trébucher. Un crime avait été indubitable- ment commis, puis le feu mis à la masure pour en détruire les traces.

*si

Il était dans la commune quelqu'un à qui la mort de Gay rapportait un certain bénéfice.

L'instituteur du Fieu, Lesnier, avait, le 1er septembre précédent, arrenté'le bien de Gay pour une somme viagère et mensuelle de 6 fr. 75. Sans nul doute, il escomptait la mort très prochaine du bonhomme, ce calcul se trouvant toujours à la base de pareils contrats. L'impatience peut conduire au crime.

Et, en effet, la réputation du jeune instituteur n'était pas exempte de reproches. La rumeur publique accusait nettement Lesnier d'avoir troublé le ménage du tonnelier Lespagne et celui-ci, pour faire face au scandale, avait chassé sa femme. Après le meurtre, Lesnier s'était montré inquiet on le disait avare, on le savait brutal il était criblé de dettes, et même un jour n'avait-il pas menacé son curé de lui faire un mauvais parti ?

Le vieux Gay s'était plaint de ne pas être soigné et nourri comme il y comptait en arrentant son bien, et à ce sujet il avait ouvert son cœur au nommé Barberon « Quelle bêtise j'ai faite Je croyais être heureux sur mes derniers jours. Lesnier devait avoir soin de moi mais, au lieu de chercher à prolonger ma vie, il voudrait me l'ôter. »

Lesnier lui-même s'était trahi en déclarant quelques jours avant à Léonard Constant « Je vais envoyer le vieux à l'hôpital de Bordeaux. J'y ai pour ami un carabin je le prierai de lui donner une forte dose, et, dans la quinzaine, il sera fini. »

Bref, les propos inconsidérés de Lesnier,, les craintes de la victime et l'intérêt que la mort de Gay pouvait offrir à l'instituteur mal famé. tout accusait ce dernier du crime du Petit-Massé.

D'ailleurs, six jours après le drame, un nommé Daignaut, le visage convulsé (!e terreur et la veste en lambeaux, était entré précipitamment la nuit chez les époux Teurlay en affirmant qu'il venait d'être attaqué par deux hommes postés dans le bois. IIs lui avaient demandé la bourse ou la vie mais Daignaut avait détalé, non sans frapper le plus jeune de ses agresseurs au côté. Et c'étaient, à l'entendre, hagard et convaincu, Lesnier père et l'ins- tituteur, son fils.

Mais alors, si Daignaut a dit vrai est qui pourrait douter? Lesnier apparaît comme le plus audacieux des scélérats. Quand on se fait détrousseur de grand chemin et qu'on s'expose de gaieté de coeur aux travaux forcés à perpétuité pour dévaliser un pauvre diable, on peut bien risquer la peine de mort pour se débarrasser d'un vieillard qui vous gêne, qui vous coûte de l'argent et dont on convoite la maison, Le second crime explique le premier. Il lève tous les doutes. Les Lesnier sont arrêtés.

L'instruction fut singulièrement facilitée par les révélations accablantes dc la femme Lespagne, née Marie Cessac, la maîtresse de Lesnier, revenue en grâce auprès de son mari. Celle-ci répéta sans se faire prier les propos que son amant aurait tenus en sa présence et qui dénotaient chez l'instituteur l'intention délibérément calculée d'en finir avec le vieux Un bon coup de marteau l'aura bientôt jeté à terre », avait-il affirmé un jour et un autre jour « Je le tuerai

Or l'autopsie révéla que Gay avait été assommé à l'aide d'un marteau.

Les deux Lesnier comparurent devant la cour d'assises de la Gironde, accablés sous une accusation que les propos de l'instituteur rendaient plus lourde. Ils justifiaient pourtant, d'un alibi sérieux à l'heure où Daignaut prétendait avoir subi leur agression. Mais Dagnaut et la femme Lespagne maintinrent leurs témoignages avec une conviction qu'ils ne déguisaient pas. Or, si Daignaut avait été attaqué sans motif par les deux Lesnier, à plus forte raison le vieux Gay avait-il été assassiné par celuilà même à qui seul devait profiter sa mort. Le substitut du procureur général, M. Peyrot, avait la tâche facile, et, sans. hésitation, il requit la peine de mort. Mais le beau talent d'un jeune avocat, M" Aurélien Gergerès, parvint à faire acquitter le père Lesnier et à sauver de l'échafaud l'instituteur, qui fut condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Les deux hommes se regardèrent, les yeux mouillés de larmes, et l'acquitté dit

vénération si irrespectueuse sur la philosophie

Je ne suis pas à mon aise dans la philosophie. Il est entendu qu'on ne saurait l'éviter, et que l'on ne peut ouvrir la bouche sans lui payer quelque tribut. Comment s'en pourrait-on garder quand ellemême ne peut pas nous assurer de ce qu'elle est ? Il est presque privé de sens de dire, comme on le dit souvent, que tout homme fait de la philosophie sans le savoir, puisque le même qui s'y livre sciemment ne sait expliquer exactement ce qu'il fait.,

Mais moi, je me trouve dans la philosophie, comme un barbare dans une Athènes où il sait bien que des objets très précieux l'environnent, et que tout ce qu'il voit est respectable mais au sein de laquelle il se trouble, il éprouve de l'ennui, de la gêne et une vague vénération, mêlée d'une crainte superstitieuse, traversée de quelques envies brutales de tout rompre I ou de mettre le feu à tant de merveilles mystérieuses dont il ne se sent point le modèle dans l'âme. Comment supporter qu'il en existe, et de si fameuses, dont l'idée même ne vous fût point venue ? Ce bref essai sur un illustre essai débute par un savoureux souvenir de promeneur parisien

On trouvait encore, il y a quinze ans, dans une rue toute proche de la place Royale, une caserne de gendarmes où les hommes des réserves venaient faire apostil1er et timbrer leurs papiers militaires. L'homme entrait et s'orientait dans une cour noble et familière. Les bureaux qu'il cherchait s'ouvraient à sa gauche sous quelques arcades en anse de panier, qui étaient ce qui subsistait d'un cloître assez antique. Cette majesté ruinée s'accommodait à la douce vie, à demi-officielle, a demi-intime, qui était venue dès le Premier Empire s'y établir. Il y avait un planton, esprit absent des cages de canaris accrochées aux piliers des képis' et des pots de fleurs dans les fenêtres quelques pantalons blancs séchaient çà et là sur des ficelles. Bon an, mal an, une centaine d& milliers de mobilisables traversaient nécessairement cette cour. Je ne sais si l'un d'eux s'est jamais douté qu'on lui faisait faire un pèlerinage. L'autorité elle-même qui l'ordonnait, toute supérieure qu'elle était, n'en connaissait point

au forçat d'une voix toute vibrante « Va, petit, ton père te reste.)) »

Le mot toucha'les cœurs, mais ne troubla pas les consciences.

Pierre Xardel

(AsMtM-e.)

LE 18 BRUMAIRE

Lucien Bonaparte

à Samt-Cioud

M. Jacques Bainville va publier très prochainement un volume sur Le Dtx-jHM h'Mmctw. Il est inutile d'en proclamer l'intérêt. On sait quel est celui qui s'attache aux publications historiques de notre éminent confrère. Mais nous nous réjouissons de pouvoir mettre sous les yeux de nos lecteurs ce tableau plein de motivement et de couleur, qui fera juger du charme de ce nouveau volume

Aussitôt arrivé dans la cour, Lucien, qui avait retrouvé ses esprits, demande un cheval, et vo'In le président de l'Assemblée aux côtés de son frère. I1 ne s'agit plus entre eux de rivalité. Il n'y a plus de Bonal arte militaire et de Bonaparte civ'L Tous deux jouent leur destinée ensemble, et ce sera la faute de Lucien si, plus tard, il gâche la sienne. S'avançant vers les grenadiers de la garde, puisque c'étaient eux qu'il s'agissait de décider, il leur adressa avec feu et, avec toute la force de conviction nécessaire une harangue où il leur démontrait que la liberté était violée. Il les appelait à la sauver et à la rétablir. Le présient du Conseil des Cinq-Cents luimême déclarait que la majorité, dont il était l'expression, se trouvait terrorisée par quelques représentants qui, armés de poignards, ne permettaient à personne de prendre la parole et menaçaient leurs collègues de mort. C'étaient des furieux, d'audacieux brigands, « sans doute soldés par l'Angleterre », qui s'étaient révoltés contre Je Conseil des Anciens, contre le décret régulier par lequel le commandement était remis au générale Bonaparte. Par là, ils s'étaient mis eux-mêmes hors la loi. Alors il n'y avait plus de recours que dans la force armée. « Je confie aux guerriers, dit Lucien en terminant, le soin de délivrer la najorité de leurs représentants. Généraux, soldats, citoyens, vous ne reconnaîtrez pour législateurs en France que ceux qui vont se rendre auprès de moi. Quant à ceux qui persisteront a rester dans 1'0,rang-prie, il importe qu'on les expulse. Ce ne sont plus les représentants du peuple, mais les représentants nu poignard. »

Discours vraiment décisif où la vérité ,était habilement déformée on sollicitée, mais qui devait produire l'effet qu'il fallait, parce qu'il était exactement dans le fil des choses, dans le sens de la journée, parce qu'il restait fidèle au caractère que le coup d'Etat devait avoir dans la pensée de ceux qui les .premiers l'avaient conçu continuation de la méthode et des idées révolutionnaires et non rupture avec elles participation directe des principaux personnages de l'Etat et des détenteurs de l'autorité pu- Lucien, par sa harangue civile, avait produit sur Ja garde du Corps législatif l'effet que Napoléon avait obtenu sur la troupe. Celle-ci, par derrière, bouillait .'entrer en action. Il fallait presque !a. retenir, et les grenadiers sentaient cette impatience dans leur dos. Lucien s'aperçoit qu'il a partie gagnée. Acteur excellent, fertile eu ressources, il imagine encore un autre jeu de scène. Prenant une épée de la, main d'un des officiers qui sont près de lui, il en met la pointe sur poitrine de son frère et ju.re qu'il le trera si jamais, au lien de sauver la République, il viole la liberté.

Cette mimique, renouvelée du répert( ire de la Révolution, devait être irréSi6tibte. Les grenadiers retrouvent les gestes, l'éloquence, le style de tragédie dont ils ont été nourris depuis dix ans. Enfin, ils sont conquis. Ils sont à point. Bonaparte qui les surveille, qui lit leurs sentiments sur leur visage, donne un ordre. Les tambours battent la charge. Murat, avec son bel allant d'entraîneur d'hommes, se met à la tête d'un groupe

i l'objet véritable. Elle imaginait ne mouvoir les matricules qu'à ses fins elle nous contraignait, sans le savoir, à visiter l'un des monuments les plus respectables fie l'histoire de la pensée.

Cette caserne était substituée à un cou vent, et les g,endarmes aux Minimes. J-& vécut et mourut le P. Mersenne, hommn très utile et assez considérable dans la société des esprits au commencement du dix-septième siècle religieux facile et plein de curiosités, qui proposait des problèmes, des énigmes parfois, à toute une Europe intellectuelle assez différente de la nôtre agent de fermentation scientifique et de liaison entre les savants de différente religion ami d'enfance, ami constant et excessif de Descartes, propagateur de ses doctrines, et l'un des plus aimables de ces êtres secondaires dont le rôle est peut-être essentiel dans le développement des grands hommes et dans le déchaînement des grandes choses. Ce serait une étude assez neuve, et que j'imagine assez fructueuse, que la recherche systématique, dans l'histoire, de ces auxiliaires, de ces officieux, de ces confidents ou intermédiaires, qui se rencontrent toujours dans le voisinage du génie et parmi les petites causes vivantes des gros événements. Quand Descartes venait à Paris, on l'allait visiter le matin aux Minimes de la place Royale, chez ce Père très précieux. Il y reçut M. Mélian, le 11 de juillet 1644. Un jour que M. Paul Valéry passait par là, il vit avec ennui à la place de la vieille demeure des Minimes « une bâtisse cubique, d'une craie toute neuve et trop pure, sommée de bombes panachées de flammes en pierre tendre Métamorphose fâcheuse qui lui laisse un regret et lui inspire un blâme « Il y a peu de nations en Europe où une maison consacrée par une si grande présence, et qui aurait entendu un tel en.tretien, eût pu s'évanouir aussi discrètement que chez nous. Il n'y avait point de plaque sur le mur des Minimes qui fît parler ce mur de ce qu'il avait vu. Personne n'a paru connaître ce que je viens de rapporter et que j'avais trouvé dans Baillet, puisque pas une âme ne s'est plainte, ni ne s'est opposée au renversement de ces pierres. Tout à disparu dans

due grenadiers et se fait suivre. Alors toute la garde constitutionnelle s'ébranle êf, au pas de charge, se dirige vers JOrangerie, tandis que la cour se vide devant elle et que, de loin, les curieux, qui ont compris, poussent des cris d'enMuragement et conspuent les jacobins. Au bruit qui se rapproche, au roulement des tambours, la panique a commencé dans 1'Orangerie.,Déjà le public, effraye, a quitte précipitamment les galeries. Dans la salle, les Cinq-Cents éperdus voient que c'est la fin et ne savent p'us que crier « Vive la République Vive la Constitution de l'an III "lorsque lE.s premières baïonnettes; apparaissent. L'entrée était étroite et les soldats ne pénétraient dans la salle qu'assez lenterr.ent, tandis que des députés, à la tri- bune, leur criaient qu'ils '< ternissaient kura lauriers '). Mais le mouvement était lancé. Rien ne pouvait ¡plus le re- tenir. Murât, toujours en avant, annon- çait aux Cinq-Cents que l'Assemblée était dissoute. Les officiers répétaient ses paroles au milieu du tumulte, ordon- nant à tous les représentante de sortir. Beaucoup ne se l'étaient pas fait dire deux fois. D'autres, les extrémistes, les enragés, ceux qui faisaient le coup de poing tout à l'heure, ne pouvaient que le tendre, impuissants, refoulés par le flot des hommes armés. En cinq minutes, la salle était vide. Les uns avaient sauté par les fenêtres. Les autres avaient pris la porte avec plus de calme, protestant qu'ils cédaient à la violence. Rares furent ceux qui restèrent à leur banc, ten- tèrent une résistance. Les grenadiers soulevaient ces manifestants de leur siège. On n'insistait pas. II n'y eut aucune vio- lence contre les personnes. L'évacuation finale fut seulement un peu plus préci- pitée et laissa à la garde, qui prenait goût il sa besogne, une impression de ri- dicule. Le grenadier Thomas racontait plus tard « Tous les pigeons pattus se sont sauvés par les croisées et nous avons été maîtres de la salle. » Le capi- taine Coïgnet ajoute un trait « Et puis, nous voyons de gros Monsieurs qui passaient par les croisées les manteaux, les beaux bonnets et les plumes tombaient à terre les grenadiers arrachaient les ga- lons de ces beaux manteaux. »

Le lendemain, les habitants de SaintCloud ramassèrent des toques et des écharpes dans les bois. Car, une fois hors de l'Orangerie, les députées ne se trouvèrent pas dans une situation plus agréable. Les abords du palais étaient cernés par la troupe qui fit rapidement circuler les représentants empêtrés dans leur toge romaine ce costume classique, bon pour la solennité des séances, ne valait rien pour la course à pied. Quand tout le monde fut dehors, les grilles furent fermées et les. factio'nnaires goguenardaient « On sort, mais on n'entre pas.

Le coup d'Etat était accompli, après des flottements qui avaient failli lui être funestes. Le reste n'était plus que formalités.

Jacques BamviUo

ADOLPHE L)ON,37,bd de <ourceUes.Wag.o2-17 Achat très cher beaux objets du XVIIIe siècle. Le Théâtre français IL ne s'agit pas, comme on pourrait le croire, de la Maison de Molière, dont on s'est trop entretenu ces temps-c', mais d'une conception, d'un idéal dramatique du théâtre qui s'inspire de nos qualités traditionnelles d'esprit et de coeur, du théâtre qui nous prend aux fibres, qui est de nature à nous énorgueillir de notre passé, à nous réconforter dans le présent, à entretenir, à consolider notre foi dans l'avenir du théâtre clair et probe, fervent et vivifiant. Que de pièces énervantes, morbides envahissent nos seènes Et que d'autres y tiennent une large place, qui sont belles en elles-mêmes, mais dont l'influence déprimante est presque aussi redoutable, si rien ne la compense et ne nous remonte.

Alors, dites-vous, vous n'aimez que le théâtre optimiste, grandiloquent, hejreux ? Non. J'aime le théâtre qui ne m'anéantit pas, qui ne me montre pas uniquement les mauvais côtés de la vie les tares de l'homme, les désillusions,

le nuage de poudre des entreprises de Je sais un journaliste et un journal qui se sont « opposés au renversement de ces pierres Mais leur plainte n'a pas trouvé d'écho. Qu'est-ce qu'un article dans le grand tumulte contemporain ? « Il en ,est des villes comme des femmes les uns les aiment pour 'leur beauté, d'autres pour leur esprit, d'autres pour ce qu'elles cachent, et quelques-uns les aiment tout simplement sans savoir pourquoi ce sont peut-être ceux qui les aiment le mieux. Et cela fait qu'il n'est point toujours facile de se mettre d'accord sur l'impression que donnent certaines villes ce qui touche le passant, ce qui le séduit ou l'intéresse n'est point toujours ce que l'habitant préfère, et certains aspects extérieurs ou intérieurs que celui-ci créa selon son cœur, et qui le satisfont, échappent parfois à l'observateur étranger. »

De qui ces lignes alertes De M. Max Daireaux, bon écrivain et homme d'esprit qui vient de publier L'Envers d'un NoM?me de bien, un livre où il y a de la patte et du mordant. Max Daireaux, qui connaît son Buenos-Aires presque aussi bien que son Paris, ses deux patries, nous donne, dans la Revue de l'Amérique latine, ses impressions sur la cité argentine magiquement transformée dans ces vingt dernières années Lorsque je me promenais dans certaines avenues nouvelles, bordées de charmants petits hôtels à la française, tout entoures de jardins, et que soudain je débouchais sur une place que la lumière dorée du jour finissant drapait de clartés douces et d'ombre bleue, et que je regardais les arbres aux feuilles luisantes, les allées sablées de rouge qui sertissent les pelouses comme le corail sertit l'émeraude, j'éprouvais une exaltation intér.eure..une joie très vive. Je dois dire qu'il m'arrivait rarement de rencontrer là. d'autres promeneurs, parfois seulement des automobiies puissantes, silencieuses, luxueuses me dé.passaient, et les gens qu'elles portaient ne

les vulgarités, les bassesses, les tortures. Ne sont-elles pas dans la vie ? Hélas mais ce n'est pas un moyen de les coin-*battre J'ai besoin, je l'avoue, de quelque spectacle noble, de voir triompher un peu de grandeur, de joie et de beauté. J'aime l'écrivain dramatique qui me réchauffe le cœur, qui me tend la main. Et c'est pourquoi j'ai aimé deux pièces récentes qui ont fait couler beaucoup d'encre, l'une qui a tenu si peu de temps la scène de la. Renaissance, l'autre qui occupe encore avec succès celle du théâtre Sarah-Bernhardt.

Comment ne s'est-il pas trouvé un public pour faire, non seulement une existence, mais un triomphe à La Vierge au grand c<xM?-? Alors que tant de pièces sans valeur et sans fond atteignent des centaines et des centaines de représentations, comment expliquer que l'oeuvre si fortement inspirée et conduite de François Porche ait dû quitter l'affiche après trois semaines ?

Cette œuvre si profondément spiritualiste, chrétienne, fut-elle jugée trop austère, ou bien lui a-t-on reproché d'être écrite en vers ? Mais des pièces autrement graves ont été bien accueillies et 'e théâtre en vers ne répugne pas au public, puisqu'il a fait à certains d''ncomparables succès. M. Porche lui-même, avec Les :SM<o et la Finette, avec Le Chevalier de Colomb, a connu de plus favorables soirées. Peut-être Jeanne d'Arc, héroïne de la patrie, légendaire, sainte, n'a-t-elle pu, comme les personnages sacrés s'accommoder d'une réalisation qui l'humanise trop, l'identifie est la découronne. L'apparition est toujours redoutable, parmi les artifices de la lumière et des décors, des grands sujets d'émotion populaire. J'ai toujours su gré à Edmond Rostand de nous avoir si peu montré Jésus dans La Samaritaine, et je n'ai jamais excusé le dramaturge qui, sur la scène de la Porte-Saint-Martin, fit surgir en fin d'acte Napoléon le, porté en triomphe par ses soldats Jeanne est un idéal. Elle est la proie de notre imagination, et l'imagination est autrement ingénieuse que tous les metteurs en scène.

Mais je viens de lire l'oeuvre de François Porché. Le poète de L'Arrêt sur la Marne qui restera son chef-d'œuvre parce qu'il inaugurait une émotion et une rythmique s'est surpassé dans ce grand poème où il a mis à contribution tous ses dons. Certes, la poésie n'en est pas celle que nous avons coutume d'admirer et d'aimer. Il n'y faut pas chercher les vers pleins et solides, d'éblouissantes métaphores, des cris lyriques. C'est la bergère de Domrémy, l'amie de sainte Catherine et de sainte Marguerite, qui parle, et le poète a voulu la faire parler simplement. Il s'est méfié de l'éloquence. Il s'est contenté de rythmer les paroles, les ferveurs, les transports et il l'a fait à sa manière, qui est de varier et de marier les rythmes suivant le mouvement de la pensée et de l'action. C'st un art difficile et qui, si l'on ne s'en défend, conduit tout droit au prosaïsme Non, tu le seras mieux (roi) après les saintes [huiles,

Lorsque les toits crevés recouvreront leurs tuiles. Rien ne peut faire accepter un distique comme celui-là et il était si facile d'y remédier Mais, pour quelques vers d'aussi pénible venue, il en est de nombreux fort bien trempés, qui sont très beaux.

Et puis la versification est secondaire dans une pièce de cette portée. Franço'is Porche a mis dans son drame tout son cœur. On sent qu'il s'est épris de son sujet, au fur et à mesure qu'U le développait, que sa sensibilité de poète a épousé cette poésie vivante, Jeanne qu'il a arraché au merveilleux cette adorable figure pour la recréer dans sa touchante et frémissante humanité. La Vierge au grand coeur », c'est elle encore qu'évoque le héros de Mauri&e Rostand, au premier acte de L'Archange

Jeanne de bronze au bord de la grande cité, Droite sur ton cheval aux blanches broderies.

paraissaint point sensibles à cette beauté familière trop rapidement aperçue. C'est que, par une anomalie qui sera sans doute passagère, toute la vie se concentre dans ce qu'on pourrait appeler la cité, dans les rues étroites du centre où se trouvent les théâtres, les banques, les cercles, les magasins et c'est un peu comme si à Paris on avait choisi de vivre rue du Sentier, rue Paradis, rue d'Aboukir. Je sais bien que là aussi se fait un grand effort pour embellir, dans la mesure du possible, un quartier sans caractère, un quartier d'affaires. A grand frais, l'on abat des maisons pour percer des avenues nouvelles que l'on borde d'édifices un peu trop hauts, et pour tout dire de « gratte-ciel n. Quand on dit n Buenos-Aires », c'est à ce quartier congestionné que l'on pense, et l'on a tort, mieux vaudrait penser à cette admirable roseraie dont les pergolas sont au printemps des chemins parfumés sous une voûte de roses éclatantes, et qui font songer à quelque Bagdad enchanté ou peut-être au paradis, encore qu'au paradis les femmes soient sans doute moins jolies roseraie immense à laquelle rien de ce que nous possédons ne peut être comparé, et que borde un jardin andalou dans lequel, sans trop d'effort, nous pouvons nous croire à Séville. Et songeons aussi a. cette avenue « Costanera Il qui, sur plusieurs kilomètres, bordera la rivière, faisant à la ville une ceinture de rêve. Elle n'est pas achevée, mais le fait qu'on l'ait commencée prouve que l'on se décide enfin v tirer parti de ]a nature pour embellir la ville, car c'est un fait caractéristique que jusqu'ici on avait voulu faire de Buenos-Aires une ville d'Europe, une ville de pierre, alors que tout poussait à en faire une ville de jardins suspendus au bord de l'eau. Et pensons aussi à Belgrano, ce Neuilly de Buenos-Aires, mais un Neuilly qui aurait toutes les riches splendeurs de Cannes.

Mais il paraît que nos amis argentins ne savent pas tous apprécier le charme et la beauté de cette cité si vite épanouie sous un beau ciel, et volontiers ils soupirent de regret de ne vivre point en France, dans les plaisirs de Paris. Seulement, de cette Franc, de ce Pai'is quelques-uns, je le crains, se font une idée un peu factice. Il n'est pas si facile qu'on le pense parfois au loin de connaître la vie française un écrivain

On a pu critiquer l'abondance, La prosodie et même la langue du poète. Je le ferais moi-même si je ne ma rendais compte que ses imperfections quelques. libertés avec Lhomond et le vocabulaire, des insuffisances de rimes, des. répeti- tions, des longueurs, sont la.rançon de sa jeunesse généreuse et du lyrisme quij l'emporte et si je ne savais que -ce- ly.risme, vertu essentielle, d'un poète, n'est aujourd'hui l'apanage que de deux .a' trois prédestinés. J'ai lu avec stupeur sous la plume d'un critique, sévère toujours, mais justement apprécie pour sa sévérité « ce qui' nuit à ce drame, c'est d'être si déraison" 1 nable » Que diable la ¡aison viendraitelle faire, ô prosateur, dans ce poème ? La raison, la raison, c'est avec ce mot-la; qu'on vous anémie un homme, qu'n vous banalise une vie et qu'on vous nivelle une race Un poète ne serait pas poète s'il était « raisonnable Voyezvous une place pour la raison dans l'exaltation de l'amour? dans l'exalta, tien de la foi ? Pourquoi un poète en aurait-il mis dans l'exaltation df l'héroïsme et de la patrie ? Mais c'est le rôle du poète, comme l'ont bien exprimé les frères Fischer, de chercher et de dégager le héros dans l'homme, alors que tant d'autres morticoles s'acharnent à disséquer l'homme dans le héros

Il n'y a qu'une chose qui me gêne dans la pièce. C'est l'apothéose. Je n'aime pas les « .apothéoses ». Elles blessent, elles tuent l'émotion. Déjà Saint-Georges de Bouhélier nous avait gâté ainsi son charmant drame 2'M'a et 7seï/. Le sujet et la façon dont il est développé se suffisent. Il faut laisser le spectateur souai le frisson de la vérité. Mais, cette réserve faite, L'Archange est un magnifique poème, un chant jeune, entho siaste, plein de cœur, avec des vers plus souvent bien frappés, riches d'écla- tantes et neuves images, ui gardent le frémissement du poète et font aphoris– mes. Et il n'y a pas seulement de la fou. gue et de la foi dans ce poème. Il y a de. la psychologie délicate et sûre, rare chez un auteur de trente ans il a ces vers .Il est des cœurs simples sur terre

Qui savent ignorer ce qu'on voulut leur faire Et sont trop exaltes pour être curieux.

en faveur desquels un. poète de la tendresse pardonnerait à ce poète de l'héroïsme les plus intolérables faiblesses de rythmes et de rimes Qu'est-ce que le' métier vraiment à côté de cette pénétra-! tion du cœur et à côté de ce mouvement, de cette verve, de cette, crânerie, de cet emportement qui distinguent et font ai< mer la nouvelle œuvre de Maurice jRos-' tand ? La Vierge au grand cœ? et L'/l?'change ce sont bien là deux manifestations de ce théâtre traditionnel et vivifiant, de ce théâtre « français »'doit C'y?'<mo tle Bergeruc est la plus proche) cime et dont personne ne saurait niet! les bienfaits. Mais pour que ce théâtre subsiste et qu'il triomphe, il faut entre) le critique et nous un accord tacite. Lorsqu'il se trouve en présence d'une, œuvre noble et haute, le critique ne doitil pas la juger davantage.de'ce point det vue de noblesse et de hauteur? Sang.. faiblir à son rôle d'informateur indépen- dant, il me semble qu'il a un devoir de! réaction contre notre apathie, notre fri-<' volité même, qu'il peut éveiller, stimuler en nous une curiosité plus saine, en tretenir le culte du théâtre élevé, créer cette communauté d'aspiration qui fait les succès dramatiques.

Et nous, public, n'avons-nous pas un; devoir aussi ? Celui de faire un effort d'attention et de volonté, de répondre ai l'invitation du critique, d'aller appiau dir aux belles évocations et aux beaux rythmes, et d'entraîner avec nous noa amis. Si nous reculons devant cet effort, alors ne nous plaignons pas de l'asser-' vissement du théâtre aux passions et aux platitudes. De même que l'on a, ce n'est que trop prouvé, les livres que l'on! mérite, on a aussi le théâtre que l'on justifie..

Ernest Prévost

suédois réputé, qui nous aime, M. Tora! Dahlstrom, le constate très amicalement mais non sans un peu de dépit, dans la Revue des Pays du Nord. Selon lui (e<! il n'a pas tort selon moi), nous avons bien démoli les fortifications de Paris; j mais subsiste « un mur beaucoup plus i formidable encore qu'invisible, te WM chinois qui entoure la France. Et NI': Dahlstrom explique parfa'itement sarpensée. Chez nous la famille oppose à .toute infiltratiori < extérieure une défense vigoureuse et sou- ? vent clairvoyante. Tout étranger ayant vécu un certain temps en France a pu constater, non sans une réelle déception,. combien il e.st difficile d'entrer en contact avec elle. Il faut un concours de circons- < tances extaordinaires pour que d'une pre" mière entrevue banale naissent une con-1 J naissance et une intimité véritables et que l'intrus soit admis à partager la vie de !a. maison sans être l'objet d'une courtoise' méfiance. Ce n'est qu'une fois ce mur franchi car le seul et véritable mur chi. 'L nois de la France est le seuil de la porte.- 1; intérieure que l'étranser pourra, en toute équité, juger la vie française, la- quelle lui sera souvent une surprise et tou. jours un:e révélation. Quand même il au- ruit passé des années en France, en es- savant de comprendre 1me race différente avec cette sympathie indispensable à toute connaissance approfondie d'une âme ou' d'un peuple, en suivant assidument les manifestations multiples de son génie quand même il aurait assimilé les auteurs, étudié les revues dont aucun pays n'offre une variété aussi grande et d'une qualité aussi haute, il n'aurait, après tout, vu que la façade et courrait mille risques de se < tromper. Il aurait pris pour de la licence ce qui n'est qu'un manque d'hypocrisie,. pour du désordre ce qui n'eat qu'une ex- pression d'individualisme violent, pour du ? cynisme une pudeur souvent farouche.. Voilà qui est parler en véritable ami j, et en observateur clairvoyant. Cette ? page de M. Tore Dahlstrom eût en- 1 chanté Michelet qui demandait un jour que l'étranger nous jugeât sur notre <: vraie vie familiale, et non pas sur i l'image déformée que notre littérature croyait devoir donner de l'existence pri- j vée des Français Raymond Lécuyer


UN BANQUET A LONDRES

Londres mai.

"M. Chamberlain, ministre des affaires étrangères, et M. de Fleuriau, ambissadeur de France, ont été les hôtes d'honneur, des « United Associations of Great Britain and France au grand banquet annuel qui a eu lieu ce soir sous la présidence de lord Derby, ancien ambassadeur & Paris, ancien ministre de la guerre. Apres le toast au Roi par lord Derby, les discours ont été prononcés par lord Burnham, qui a porté le toast aux invités et principalement à l'ambassadeur de France.

Discours de M. de Fleuriau

.NI-. de Fleuriau a répondu

Faisant allusion aux rapports francobritammques et à l'oeuvre de MM. Cambon et de Sait-Aulaire, il a dit d'abord "Je ferai tout mon possible pour resserrer l'Entente de nos deux pays. o Puis l'orateur a remercié les pionniers de l'Entente, et les apôtres do l'amitié bri« Notre président lord Derby, a-t-il dit, a. laissé à Paris des souvenirs ineffaçables,

» A M. Chamberlain, que je vois souvent & titre officiel, je ne me permettrai pas due dire ce que je pense de lui et toute la confiance que son caractère inspire à mes compatriotes. »

Après avoir rendu un hommage ému à la mémoire de M. Bonar Law et de M. Paul Cambon. M. de Fleuriau a rappelé qu'un des précurseurs de l'Entente cor'diale, prévoyant dès la fin du dix-huitième siècle fce difficultés qu'il faudrait aplanir, mentionnait la jalousie entre les nations française et britannique.

« Qu'est-ce que la jalousie ? a ajouté 2'ambassadeur de France. C'est une aorte de préjugé, quelque chose qui tient a nousmêmes, qui s'empare de nous et qui colore ,tous nos rapports avec d'autres personnes, qui saisit, grossit, transforme les actes ou le paroles d'autrui. C'est en un mot une mé!fiance qui ne repose pas sur des faits, mais ;sur des suppositions.

n La jalousie et les préjugés jouent un ;rôLe dissolvant dans les luttes de classes ¡et des peuples. Ils sont tout autant, peutêtre plus, que les conflits d'intérêt, les causes des guerres. Car les querelles d'intérêts sont toujours possibles à régler. Tout intéTêt représentant quelque chose de définissable et de concret, on peut en discuter. On peut penser à des compromis entre des intérêts opposés. On peut soumettre leurs iconflits à des arbitrages.

» Au contraire, les jalousies et les préjugés échappent à tout contrôle et on ne peut, hélàs les faire juger par la cour internationale de justice. Ils introduisent dans les relations internationales un élément infiniment dangereux, parce que préjugés et jalousies créent entre les peuples des atmosphères de méfiance injustifiée.

)) Aussi, l'œuvTe de .votre association a-t-elle pour but d'atténuer, de supprimer l'action, des préjugés et des jalousies sur

(Mite Camille Bos, MM. Léo Staats, Gustave Rieaux Mlles Rousseau. Roselly, Lorcia, Morenté, AI. Férouelle). Chef d'orchestre, M. Henri Busser.

A la Comédie-Française, 1 8 h. M La Reprise (MM. Paul Numa, Lafon, Jacques Guilliène, Dorival Escande, Ledoux, Marcel Dufresne Mmes Suzanne Devoyod, Jane Faber, Andrée de Chauveron, Calixte Guintini, Madeleine Barjac, Catherine Fonteney, Marie Bell).

A l'Opéra-Comique, a 8 h. 15 (abonnement série B), Co.s't lait lutte (Mmes RitterCiampi, ltoger, Germaine Baye MM. Vieuille, Villabella. Audoin). Chef d'orchestre, M. D.-E, InghIbrecht.

A l'Odéon, a 8 h. 30, Sapho (MM. Fabry, Paul Oettly, Cailloux. Lucien Dubosq, Marcel Chabrier, Charpin Pierre Morin, Edouard Ferrais Mmes Henriette Moret, Neith-Blanc, Charlotte Clasis, Tonia Navar, Jeanne Boitel, Lucienne Parizet\

A ta Gaite-Lyrique, à 8 h. 45, La ussarde (Mmes Marg. Gilbert, Dhamarys, Eplcaste, Y; Yma, R. Leblanc MM. Henry Jullien, .R. Jysor. P. Darmant, R. Allard et Mlle Capry). Aux Variétés, à 8 h. 45, L'Eternel Prin. temps (MM. Jules Berry, Pauley, Larqu'ey et Andrc Lefaur; Mlles Maud Loty, Marguerite Pierry. Jeanne Loury et Blanche Montel,). –A la Porte Saint-Martin, à 8 h. 30, La :tendresse (Mlle Yvonne de Bray, de Mornand. Chnpelas MM. Grétillat, Mauloy, Jean SUvestre.Juvenet).

Au Gymnase, 9 9 heures, Le Voleur (M. Francen, Mlle Sylvie, Jacques Baumer, Maurice Lagrenee, Mlle Andrée Terroy et M. ArquilHere).

Au Palais-Royal, à 8 h. 45, Le Monsieurde cinq heures (MM. Albert Brasseur, Le Gallo, DuvaiIÈs, Charles Lorain Mmes Margue)ltB Tempicy, Denise Grey, Andrée Guize). A l'Athénée; a 8 h 30, Les Nouveaux MMsieurs (M. Victor Boucher), Mlle Gaby Morlay, MM. Berthier, Cousin, L. Dayle et André DuDose).

Au Théâtre 'de Paris, à 8 h. 30, L'Kn/ant de t'/tmou?- (Mme Vera Sergine NIAI. Mauloy, Joffre Miles Suzanne Paris, Suzanne Dantès, Catvat, de Mornand et M. Henri Rollan). A la Renaissance, à 8 h .30, liomance (Mme Madeleine Soria et M. Lucien Rozenberg avec Mlle Mady Berry et M. Roger Gaillard).

Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 45, P. L. M. (Mmes Marguerite Deval, Marie Dubas, Suzette O'Nil, Renée Varville, SufM MM. Dranem, de meux. George. Hemde et Gabin). Au Théâtre Antoine, à 8 h. 30, Pile ou paee. la triomphale comédie de M. Louis Verneull (Mite Etvire Popesco, M. Louis Verneull, M. t.urvtne, Allie Claire Prémore, etc.). Aux capucmes (Gut. 56-40), à 9 heures, Quand. on est trots (Mlles Edmée Favart, Christiane Dor, Pascaline et Marthe Derminy; MM. Jean Périer, H; Trévoux et Louvigny). Au Théâtre Femina.à 8 h.45,U?te Femme '<Mmës Gilda Darthy, Germaine da France. FUiacier. Bouchetal, Betty MM. Jean Yonnef, Gabriel Vierge, Géo Laby et Polin).

A t'ApoXo, a h. 45, La Veuve joyeuse (Miss Mary Lewis; MM. H. Defreyn. Félix Uudart, Max Bussy. Cahuzac Mlle Leone Pascate). cnef d'f.rchestre, M. Paul Letombe. Au Théâtre de l'Etoile, à 9 heures, Un Homme léger (Mme Charlotte Lysès et M. Signoret, Mmes Yolande Laffon, Henri Bosc, Madeleine Lambert et Marfa DherviUy). Au Théâtre Michel, ik 9 heures, Irène ea:,qcante L'O/ue Mille Marcelle Géniat, M. Jean Worms et Mlle Renée Coroiade).

Au Théâtre de Sa Madeleine à 8 h. 30, Les Marc/tauds de gtoire (MM. C. Rémy, P. .Henoir Miles Maxa, Marie-Laure MM. ArErentin et. A. Berley avec Mlle Suzy Prim). Au Théâtre Daunu, a 8 h.45,'a<!ore ça 1 Baron fils, Kovat, Aiermo, L. Baroux, L. Htancoe Mmes Germ. Gallois, L. Mareil, S. Sandré et Uavia/).

-'Aux Nouveautés, à 8 h. 45, Pas sur ta bouche (Mmes Régine Florv, J. Chefrel, P. Carton MM. Berval, Adrien Lamy. G. Champel avec H. Darthez et Mlle Pierrette Madd). A la Comédie-Caumartin, à 9 heures, imottr UKces. (MM. Alcover, S. Fabre, A.

les rapports de la France et de la GrandeBretagne. Il s'agit d'inspirer à nos deux peuples une confiance mutuelle aussi entière que celle que m'inspirent les ministres britanniques Ivec lesquels je traite les affaires quotidiennes.

Discours 'de M. Chamber)ain

M. Austen Chamberlain, ministre des affaires Étrangères anglais, a parlé d'abord de l'amitié qui unit l'Angleterre et la France et leurs gouvernements qui, maigré leurs divergences, ont tant en commun et, malgré leurs .jalousies, ont tant besoin l'un de l'autre.

« Mon grand désir, a-t-il ajouté, est que nous soyons toujours unis, car l'avenir de la paix européenne dépend de l'union entre la France et la Grande-Bretagne, sur lesquelles repose le sort de la démocratie occidentale.

)) Au cours de ma dernière entrevue à Paris, avec M. Herriot, je lui ai suggéré que les ambassadeurs français et anglais, dans les capitales étrangères, devraient se rencontrer souvent pour échanger leurs impressions, comme le font des amis, et non oeuvrer chacun de leur côté comme des concurrents. M. Herriot accepta immédiatement ma suggestion et nous pouvons maintenant travailler de tout notre cœur à faire disparaître les suspicions. C'est par une telle coopération que nous arriverons à faire disparaître les ravages causés par la guerre. ;)

Ensuite, MM. Thomas, député, ancien ministre des colonies du gouvernement travailliste le capitaine Wedgewood Benn, député libéral lord Derby et Barton. Kent, président de l' « Entente cordiale Il, ont pris également la parole.

Il est tout particulièrement intéressant de remarquer que tous les partis politiques anglais, conservateur, libéral et travailliste, avaient tenu à se faire représenter à cette très importante manifestation faite dans l'intention de donner aux amis britanniques de la France l'occasion d'exprimer leur sympathie a son égard. La cour martiale en Butane Sofia, ler mai.

La première audience de la cour martiale s'est ouverte, à 10 heures, dans la salle des fêtes de la caserne d'artillerie. Un public restreint a pu pénétrer dans la salle. Cependant, les représentants de là presse locale et les correspondants habituels ou occasionnels des journaux étrangers ont été admis afin que l'opinion bulgare et étrangère puisse être renseignée sur les débats.

La cour est composée de trois colonel juristes, d'un capitaine qui assume les fonctions d'accusateur public et de deux autres capitaines, également juristes, qui ont été nommés d'office pour présenter la défense des inculpés.

Sur le banc des prévenus se trouvent Frydmann et le sacristain de la cathédrale, accusés d'avoir perpétré l'attentat, ainsi que Koeff, Daskal et Kambouroff, receleurs.

Tous les accusés ont présenté des conclusions soutenant que le procès n'est pas du ressort de la justice militaire. La cour après en avoir délibéré, a rendu un arrêt confirmant sa compétence. Le président a donné ensuite lecture de l'acte d'accusation.

Morins, P. Labry et Debucourt, Mlles S. Dulae.L.Ju!i€n.LinirysetMary-Hett). Au Théâtre de l'Avenue (Elysées 49-34), à 9 heures, Le Greluchon dettes (Mlles Madeleine Carner et Reine Jolly MM. Harry Ba.ur, Julien Gazette. Prêtai et Roger Tréville. A l'Opéra

Les représentations d'ser, princesse d'Israël. commenceront dorénavant à 8 h. 15. La tragédie lyrique de M. Antoine Mariette, sur le poème de MM. André Dumas et Sébastien-Chartes Leconte, sera donnée lundi et vendredi de la semaine procahine.

A la Comédie-Français.e

Lundi prochain, la Comédie donnera la cent cinquantième représentation de Paraître. A l'assemblée générale des sociétaires, qui a eu lieu avant-hier. MM. Fabre et Fresnay, commissaires aux comptes, lurent leur rapport. M. Fresnay exprima le vœu que les tournées fussent moins nombreuses et qu'on appliquât strictement le règlem-ent institué en décembre dernier, concernant les congés. L'assemblée examina ensuite ln fixation de la part pour 1925. Différents chiffres furent envisagés, qui seront soumis au ministre. La part s'élèverait aux environs de 63.000 fr., et serait augmentée par un léger prélèvement sur les réserves.

A l'Opéra-Coïnique

Demain soir, Mile Yvonne Brothier MM. Marcelin, Dupré et Bourdin seront, sous la direction de M. Maurice Frigaa. les protagonistes de o/fm. Le spectacle commencera par C'aaMcfta ?'Ms(ican«, avec Mlles Sibille. Corney MM. Oger et Sauvageot. C'est M. Cohen qui conduira ce dernier ouvrage à l'orchestre.

Aux Variétés

Demain, à 2 h. 30, matinée du gros succès de rire L'Eternel Pnnmp de MM. Henri Duvernois et Max Maurev. avec MM. Jules Berrv;M<)esMaudLotv,MargueritePierry; M. Pauley Mlles manche Jeanne Loury, etc., et M. André Lefaur.

La prochaine reprise de L'Ecole des Cocottes réunira sur J'affiche du' Théâtre de Paris, outre les noms de Mme Véra Sergine et M Max Dearly, ceux de M!1e Thérèse Dorny, Valentine Ribè MM. Henri Rollan et Joffre.

M. Alphonse Franck nous prie de rappeler aux artistes décorateurs désireux de prend're part au concours de décors organisé a l'occasion de l'Exposition des Arts décoratifs, que les maquettes doivent, être traitées exclusivement dans un style moderne pour être admises.

Les services de première et de seconde pour La Reuue de la Po:<i?-e seront respectivement reçus demain et lundi soir. Encore quatre futurs protagonistes de La Discorde, au Gymnase MM. Marcel André, Numès Mlles Dehon et Solange Sieard. La pièce est mise en scène par M. Calmettes. Voici la distribution de foto, la comédie nouvelle de M. René qui passera'dans l'après-midi de mardi prochain, en t couturières D, au théâtre Michel

MDes Alice Cocéa (Polo), Jeanne Véniat (Madame Langevin), Arletti (Louison), Fursev (Solange), Besbly (une femme de chambre) et Jane Marny (Tote) MM. Robert Hasti (Bob), Abel Jacquin (Guiton), Angely (le cure), Emm. Clôt (Honoré) et Pierre Etchopare (Thierry). Le théâtre des Arts Décoratifs sera dirigé par M. Félix Camoin, assisté de M. Georges Fouilioux qui cumulera les fonctions dé regisseur général et de directeur de la scène. Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Constant Rômy et Mme Greta Prozor vont créer La Haute HMt<e, que la Grimace présentera bientOt au théâtre Michel, aux côtés de Mlle Su. zanne de Behr, MM. Stéphane Audel et Fernand Bastide.

Le décor de l'ceuvre nouvelle de M. Ph. Faure-Frémiet sera conçu et exécuté par M. André Boll quant à la réalisation scénique, elle est l'objet de tous les soins de M. Fernand

La propagande des Soviets Un discours du ministre

de l'injërieuranglais

Londres, 1er mai. Au cours de l'assemblée de la « Primrose League », sir William Joyson Hicks, ministre de l'intérieur, a déclaré notamment

« Parmi les maux dont j'ai la charge de préserver mes concitoyens, il y a le bolchevisme et en général toutes les influences qui s'efforcent de renverser notre Constitution. Nous ne nous occupons pas de la Constitution des autres pays, mais nous entendons défendre la nôtre.

» Aussi longtemps qu'il y aura dans l'est de l'Europe un 'gouvernement dont le but principal est de détruire les gouvernements constitutionnels du monde entier, aussi longtemps nous serons sur nos gardes contre les émissaires qu'il pourra nous envoyer.

» Tant que le gouvernement en question ne se décidera pas à s'occuper uniquement de ses affaires sans s'inquiéter des autres, aucune amitié véritable ne pourra exister entre nos deux pays. »

Une question aux Communes

.Londres, mai.

Un député conservateur a déclaré son intention d'interroger a la Chambre des communes M. Baldwin sur les points suivants

Combien de personnes, jouissant 'de l'immunité diplomatique, se trouvent à l'ambassade des soviets à Londres ? Ce privilège ne leur sert-il pas à entreprendre une propagande hostile à l'Angleterre ? » LES OFFRES ALLEMANDES DE GARANTIE Une note française à t'Attemagne ? Londres, mai.

Une agence anglaise assure ce soir avoir appris que le gouvernement français'adresserait sous peu à l'Allemagne un mémorandum concertant la question du pacte de sécurité.

L'agence ajoute que cette démarche serait spécifiquement française, mais que les termes de la. note seraient communiqués aux alliés avant d'être envoyée a Berlin.

L'investiture d'Hindenburg Berlin, mai.

La transmission des pouvoirs présidentiels et la prestation du serment du nouveau président d'Empire auront lieu le 12 mai à midi au Reichstag;

L'activité à la frontière russo-roumaine Copenhague, 1< mai.

On mande de Moscou qu'une grosse activité se manifeste dans les usines de produits chimiques à la frontière russo-roumaine.

La fabrique d'avions de Rostow-sur-Don est dirigée, par des ingénieurs allemands.

Les Jeunés Auteurs vont' se réunir une tels ) de plus dans l'après-midi de lundi prochain, â.2h.30.àComœaM.

Un acte en vers de M. A. Bancel, intitulé Fantasme, vient d'être reçu au théâtre Esoterique.

!)'P?E]Sr.ISSATSrC-E)j !j Demain Matinée et Soirée !j

H MADELEINE SORIA )j

et LUCIEN ROZEIBERG jj Jouent

Mady BERRY et Roger GAILLARD 1 ATHENEE DEMAIN: MATINÉE tt SOIRÉE B VtCTOR BOUCHER N

M GABYMORLAY N

N et ANDRE DUBOSC N

t uans le grand succès du jour

LES NOUVEAUX MESSIEURS f BOUFFES-PARÏSÏENS j) MARGUERITE DEVAL DRANEM M Opérette triomphale

de RtP et CHRtSTINE DEMAIN MATINEE A 2 H. 30

Dans les Mu5ie-3as, Concerts efi chez les Chansonniers

Lesaëesd'atf/otfrcf'ht//

A royinpia. v 2 h. 15 au Moulin-Rouge à 2 h. 30 au cirque AMdraho, a 2 h. 30 au cirque d'Hiver, a. 2, il. 30, même spectacle que le soir. Ce soir

Aux Folies-Bergère (Gut. 02-59), à 8 h 30 CœuM en toile, super-revue de M. L. Lemarchaud, jouce par les plus grandes vedettes de Pans, Londres et New-York.

–A)'0)ymma.ii8h.3Û.Mayol;LucetteNi non HoUa la troupe Royale cingaiaise Thonison les 6 Bastions Hriston Ray etc. Vend., sam. et dim., de 5 à 7 heures dancing. Au Casino de Paris, à 8 h. 30, Donjour Paris IMlle Mistinguett. MM. Raimu, Boucot, Earl Leslie, Kniaseff, Dutard, Zaroubine; MMes Lily Mounet. Lina Tybert et M. Saint-Granier). Au Théâtre desGh.Eiysees MusioHatt (Elysêes a 8 h. 30, Max Dearly dans C/MUcheMc, Colette, Joe Jackson, Betove les Billy Arnolds. etc.

Au Moulin-Rouge Music-Ha)) (Marcadet 15.i:7). à 8 h. 30.ta Grande Revue (Marcelle Yrven.Dreau CaneI,Uyra,Ba)dini l8Gertrude Hoffman girls). Mat. samedis et dim. –AMPa)ace<Bergere44-37).a8h Il, 30, la revue Vtte la FoMKe (Raquel Métier). 45 tableaux, 150 artistes, 1,500 costumes, la revue la plus belle du moude.

Au orque d'Hiver (Roq. 12-25), à 8 h. 30, les phoques dressés du capitaine Frohn les clowns IIIes et Loyal les Fratellini, etc., M débuts sensationnels.

Aux Folies-Bergère

Trois deinieres représentations de la triomphale super-revue CceMM en folie ce soir, demain en matinée et en soirée. AU théâtre des Champs-Elysées Music-HalI: M. Max Dearly est inimitable dans Chonchette, (le Robert de Fiers et G.-A. de CaiUavet, musique de Claude Terrasse, qu'il joue avec Mite Saint-Bonnet. Mme Colette dit des monologues de bêtes et évoque de piquants souvenirs de music-hau. Il y a aussi Joe Jackson, dpnt le; nom seui déride J

La crise ministérielle belge Les démarches de M. de BroqueviOe Bruxelles, 1' mai.

M. de Broqueville est rentré d'Anvers ce soir à 7 heures. Il a déclaré qu'il avait vu aujourd'hui MM. Poullet, Renkin, Van Overb&rgh, Theunis, et qu'il avait rencontré à Anvers MM. Pécher et Van Cauwelaert. Il compte avoir demain matin un ,entretien avec MM. Wauthers et' Hymans, puis il ira au palais faire connaître au Roi les conclusions qui se dégageront de ces entretiens. On saura alors seulement s'il accepte la mission de constituer le ministère.

Dans l'éventualité où M. de Broqueville accepterait, M. Hiernaux, directeur de l'Université du travail do Charleroi, seroit une des personnalités auxquelles il songe- rait pour sa combinaison.

M. de Broqueville a, déclaré cependant qu'il n'a pas encore un.e confiance suffi-' sante dans les résultats des conversations qu'il vient d'avoir.

PAS DE HUIT HEURES

EN ANGLETERRE

Londres, mai.

La Chambre des communes repousse, par 223 voix contre 128, une proposition de loi relative a l'adoption de la journée de huit heures dans l'industrie, suivant les principes de la convention de Washington. Une coHision entre avions anglais Londres, lmai.

Un avion militaire, piloté par un officier et un soldat, s'est heurté à urne hauteur d'environ deux cents mètres, avec un autre appareil au-dessus de l'embouchure de la rivière Eden. Le premier appareil s'enfonça dans le sol, et ses deux passagers furent enfouis vivants dans le sable mouvant. Le second avion parvint à se redresser et put atterrir avec ses occupants sains et saufs.

Un lieutenant tue par sa domestique Ca.c. Le lieutenant Maurice Petitpas, du 129° régiment d'infanterie, a été tué hier matin par sa bonne.

Marié &. une jeune fille de Nice, le lieutenant était père de trois jeunes enfants. Grièvement blessé pendant la guerre, l'officier était, dit-on, d'un caractère irritable et même brutal dont sa jeune femme eut plusieurs fois à souffrir.

La bonne, prenant parti pour sa maîtresse, aurait tué le mari dans les conditions suivantes

» Mon patron avait pris une cuvette d'eau et commençait sa toilette. En passant derrière lui, sans réfléchir, instinctivement, je pressai la gachette et je tirai sans savoir exactement ce que je faisais. Mpn patron tomba comme une masse et je suis.sortie comme une folle. x

D'après les constatations médicales, deux balles ont été tirées la première était entrée par la nuque, avait traversé la tête et était allée se loger dans le mur la seconde

) tous les visagos les merveilleux danseurs Vronska et Alperoff, et Betove, le roi des musiciens-humoristes.

Au cirque Médrauo:

Débuts du gymnaste Ximenes et des acrobates au tremplin Banward. Le spectacle de vrai ci'rque est très applaudi avec M. Harry Carré les voltigeurs Gillis Mlle Krembser'; les six poneys en liberté les Lyons les cinq Londonia les clowns Chocolat et Cerratto, Carlo, Mariano et Porto, etc.

C'est seulement la semaine prochaine que Mlle Arentina effectue,ra sa rentrée à l'0lympia.

Le Syndicat des directeurs de spectacles de France vient de renouveler son conseil pour une période de trois années. Ont été élus à. l'unanimité

Président M. Oscar Dufrenne vice-présidents MM. Vallès et Hémier secrétaire grénéral M. Nond'hin; secrétaire-adjoint M. Bernays; tr<'<sorier: M. Moyne; trésorieradjoint M. Delmotte membres du conseil Mme Rasimi. MM. Derval, Léon Volterra, Fursy, Desprez et Combes.

Bats les Cinémas

/)fourd'hf

t Madeleine-Cinéma, à 8 h. 30, TMoao?-a, d'après le chef-d'œuvre de Sardou. Trois séances par jour.

ba Musique

Le troisième Salon de la Musique ouvrira ses portes samedi prochain, 9 courant, iL la Foire de Paris.

Nicolet

CONCERTS DU 3 MAI

n) h. 30, rtoME (435 m.). Musique religieuse, vocale et instrumentale.

12 h. 45, BANo-PAtus (1,750 ni..). Concert 1. Et Capitan, marche (Sousa) 2. Pluie de DMman', valse (Waidteufei) 3. MbesHea violon (Kreissier) 4. Ballet de FaM (Gounod) 5. Mon Aimée P. Delmet), chant M RolajidLenoir;6.D!c!ame(G.Grécourt)-7' Berceuse, piano (Grieg) 8. DeM.MeMe Séré- H<tde (Ch. Widor) !). Soe: Song, vio)oncelle (Grieg) M. 1 Love yo!<, fox-trott (Harry Archer) 11, Mirage d'Amour (Trémolo-Jean Comi), chant M. Roland Lenoir 12. Le Cid, trio (Massenet).

15 h. 15, ROME (425 m.). Concert

17 h., BnuxELLEs (265 m.). Concert. 17 h. 15, RoME (425 m.). Orchestre. 18 h. 15, Toun EIFFEL (2,650 m.). Concert. Airs anciens .t et A'anette, opéra-comique de Michel Carré et Léon Battu, musique de J.-B. Weckertin. chanté par Mlle Yvonne Valmay et M. Roland Wa)d Soeur Mon'Me (Couperin), par Mme Andrée Arnoult Auprs e ma monde, par Mme Simone Barbare Chanson Lonis X7f7 et Pavane, par Mme Giannina Vehtti. violoniste C'e niK /tm!, musique de Maria Antoinette nef/M!K (Popper). par Mile Madeleine de Carnpoënia, violoncelliste Simple Histoire et La Plume qui s'envole (dix-huitième siècle), par Mme Simone Barbare; L'Anguille (Couperin), par Mme Andrée Arnoult Sur le Pont <it;tno?t et La BeT-ere (Bouffiers) par Mme Simone Barbare Ho/re Rati (Jeno Hubay). par Mme Giannina Veritti. violoniste La Destinée, ronde lorraine, et Ta Be)'gère, par Mme Simone Barbare MMaHon (Papin), par Mlle Magdeleine de Campoënia. violoncelliste Dans mon Coeur et aMure Jacques, par Mme Simone Barbare .f Concer< royal (Couperin). pour violon, violoncelle et piano, par Mmes Gtannina Veritti, Madeleine de Campoënia et Pilar-Cruz.

20 h. 30, TouR EIFFEL (2,200 m.). Concert. 20 h. 45, RADIO-PARIS (1,750 m.). Jazz par Mario Cazes Danse radiophonique La MtHn/ C!o.a, exécutée par Mlle Drusilla Tapart, danseuse américaine de Kew-York Le Sapin et le Pantalon, monologue de 0. Pradels, dit par Radiolo,

1 avait été tiréo à la tempe droite. Il en ré- sultà que la meurtrière, quand son patron fut à terre, tira un second coup de feu pour l'achever. Une douille fut d'ailleurs trouvée près de la tête de l'officier.

PETITES NOUVELLES DE LA NUIT De Londres Sir William Tyrrell est nommé sous-secrétaire permanent au m nistère des affaires étrangères, en remplacement de sir Eyre Crowe, récemment décède.

De Washington Les banquiers américains envisageraient l'ouverture au gouvernement italien d'un crédit de 125 millions de dollars, c'est-à-dire le double de la somme dont il avait été d'abord question.

De Washington On annonce dans les milieux politiques qu'un traité de commerce va être prochainement conclu entre les Etats-Unis et la Hongrie.

De Rome On assure que M. Mussolini prendra provisoirement le portefeuille du ministère de l'air, dont la création sera décidée aujourd'hui au conseil des ministres. De Rome Le commandant de Pinedo est arrivé en avion à Charbaar, près de la frontière de la Perse, dans le voisinage de la mer.

De Londres L'attaque des Wahabites contre un port du Hedjaz ne s'est pas produite, Ibn-el-Seoud ayant repris les négociations.

De Berne Le Conseil fédéral a approuvé les comptes de l'Etat pour 1924 et qui se clôtureraient par un déficit de 43,478,122 francs, soit 23 millions de moins qu'en 1923.

De Genève Le sénateur Chinienti présidera la délégation italienne à la con.férence des armes.

D'Adana Le parquet d'une maison, où l'on fêtait un mariage, s'est effondré. Cinq personnes ont été tuées et vingt-cinq autres blessées..

De Copenhague La grève générale gagne toutes les industries danoises il y a grévistes. Les ouvriers des transports vont se joindre au mouvement. D'Ostende Une forte tempête règne sur le littoral, accompagnée de pluies torrentielles. La malle de onze heures pour Douvres n'est pas partie.

De Turin Dix-sept communistes surpris en conciliabules suspects ont été arrêtés. Parmi eux, se trouve Marie Lanfranchi, qui venait de Paris.

De Namur Le conseil de guerre a jugé les Allemands auteurs de la tragédie de Dinant. Il a prononcé dix-huit condamnations à mort par contumace et sept condamnations à vingt ans de travaux forcés. De Moscou Dans le gouvernement de Gomel, une terrible tempête a éclaté, faisant des victimes, dont le nombre exact n'a pas encore pu être établi. Une grande quantité de bétail a péri.

De Dijon Un violent orage a éclaté à Rougemont. La foudre est tombée sur le clocher dc l'église, qui a été incendié. De Toulouse A Larrigue, une barque a chaviré, entraînant dans le Tarn M. Louis Bouisset, qui a été noyé.

20 Il. 45, RoME (435 m.). Sélection.d'Andrë CMnier.

21 h., P. T. T. (458 m.). Concert. Audition des oeuvres de Cécile-Blanc de Fontbelle. Programme 1. Sone (Mozart), pour Hûte et piano 2. Le Papillon aux nttex d'or, Ct'<pMScMie (C.-Blane de FontbeHe). Mlle H Baudry et Fauteur 3. Deux P?'<'Mes. E<M<<<' po!<OKa!e (C.-Blanc de Fontbelle), l'auteur 4. La t'épure dorée (C.-Blane de Fontbelle). Mlle Gilda UIImann et l'auteur 5. 'OHa<e. pour ntûe et piano (C.-BIanc de FontbeHe) 6. P/M<if< Vent <MM (C.-BIanc de Fontbelle), Mlle H. Baudry et l'auteur.

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PROJETS FINANCIERS

Le Figaro, M. Lucien Romier

Les principales éventualités de la car-

rière du ministre des finances sont faci-

les à repérer. Ou bien il. soumettra, comme

la plupart de ses prédécesseurs, les nuan-

ces aux occasions du marché et aux conve-

nances des partis auquel cas, son échec

sera prompt. Ou bien il tentera'd'élever

un plan d'ensemble portant sur plusieurs

années, et qui fatalement limitera le bon

plaisir parlementaire alors se posera le

problème des moyens politiques.

LA CONTRE-RÉVOLUTION

L'Action française, M. Léon Daudet

La contre-révolution qui gronde et qui

monte, et qui, le moment venu, emportera

tout, doit d'abord se débarrasser de ceux

qui ont peur peur des coups, de la pri-

son, de la-police politique, du .chantage ou

de l'assassinat. Catholiques et patriotes ont

le choix entre l'asservissement, avec la cer-

titude d'être massacrés, comme au 9 février, o comme au 23 avril, et la libération par un

effort d'ensemble, par un effort organisé,

sous des chefs qui n'aient pas peur de pro-

clamer la vérité et de vouloir la justice.

A LA RECHERCHE D'UN CHEF

La Victoire, M. Hervé:

Avant la fîn de la présente législature,

c'est toute la France qui sera à la recher-

che d'une formule pratique et populaire

de revision constitutionnelle et qui cher- e

chera un homme, un chef, pour lui confier

la mission de sauver la patrie et la. Répu-

blique.

Les aveux <f4nnot J&os

la voleuse d'un million de bijoux

Anna Kikkas, la femme de chambre qui

vola plus d'un million de bijoux à sa maî-

tresse, 'Mmo Kepinow (la riche rentière.

de l'avenue Henri-Martin, qui vient d'être

arrêtée à Rome, a fait des aveux complets.

Interrogée, Anna Kikkas commença par

nier. Mais, fouillée, elle fut trouvée en

possession des bijoux volés. Dès lors, ne

pouvant plus se renfermer dans son sys-

tème, elle avoua avec cynisme. Mais, à

l'en croire, elle ne s'est faite voleuse que

sur l'instigation de son ami, habitant

l'Esthonie, qu'elle devait rejoindre.

or :M:AI

Le 1"' mai a été particulièrement calme

cette année en province. Partout le nom-

bre des chômeurs semble avoir été moins

considérable que les années précédentes,

même à Marseille, où seuls les équipages

des bateaux ancrés dans le port ont in-

terrompu le travail, même à Brest, où l'on.

a .guère chômé complètement qu'à l'arse-

nal.

A Strasbourg, à Montpellier et à Nantes,

le chômage s'est étendu aux transports

publics, mais sans incidents sérieux.

Il en a été de même à l'étranger, et les

dépêches notent que partout la journée a.

été calme.

PROPRIETES

BLESOIS chasse 15 kilom. et étang. Possibilité acquérir contigus 1° 110 hect. ony. terres première qualité; 2" Château XVni<' siècle bon état, entouré magnifique parc 40 heot. avec futaies.

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FAITS DIVERS

bes cambrioleurs n'onf pas chômé Les cambrioleurs n'ont pas célébré le 1'mai par le chômage. Dans la nuit, ils ont opéré, boulevard Beaumarchais, dans le bureau annexe de la banque Daniel et Gauthier, sis au numéro 25.

Après avoir pénétré par effraction dans la boutique, ils se mirent en devoir de forcer le coffre-fort à l'aide d'une scie circulaire, de pinces et d'une chignolle.

Ils pratiquèrent deux ouvertures dans la porte, puis, l'ayant ouverte, raflèrent six mille, franc? de coupures et vingt mille frams de billets étrangers.

Sans doute dérangés dans leur b&sogne ou trouvant le butin suffisant, les cambrioleurs négligèrent un second coffre dans le- quel se trouvaient soixante mille francs.

Le concierge de l'immeuble, en ouvrant les bureaux, constata le cambriolage et en avisa MM. Daniel et Gauthier, qui ne purent que conter leur mésaventure au commissaire de police du quartier de l'Arsenal. La. police judiciaire fut alors avisée. M. Barthélémy, commissaire divisionnaire M. Béthue), inspecteur principal ont procédé dans la matinée aux premieres constatations.

Le concierge de l'immeuble, qui régulièrement doit coucher dans leureaux, n'y était précisément pas la nuit dernière.. Quelqu'un étnit-n au courant de cette circonstance particulière ? L'enquête PétaMirasang.doute..

banQ6''fdeM.deMonfe:ore

M. Bacquart, juge d'instruction, a entendu, hier, l'oncle de M. Gérard-Guy de Montefiore, chez lequel celui-ici a déjeuné le jour dé sa mort.

M. Montefiore a expliqué que son neveu, qui avait au repas mangé des gniochis, du veau braisé et des fruits, était parti, vers 2 heures, en excellente santé.

Il ne sait où il devait se rendre ensuite.

A. Magne

if*


AUTQMOBILISME

La Coupe et la Targa Florin. dont nous hvons déjà donne la liste des engagés, se courront après-demain â Palerme, sur le circuit sicilien des Madanies, long- de 108 kilomètres. La distance de la course est de 540 Itilomëtres pour la Targa et de 432 kilomètres pour ;la: Coupe, qui sera attribuée définitivement cette année.

Dans la Targa Florio, il y a lieu d'ajouter cinq voitures Bugatti à la liste des concurrents que nous avons déjà publiée Savoir, Italia, Fiat et Peugeot.

AERONAUTIQUE

La statistique du tra/ic des lignes aériennes r,a<ecoere pendant le mois de mars donne les chiffres ci-dessous

Transporté, 333 passagers et 429,807 lettres, représentant un fret postal de 9,024 kilog, 653. Au cours duprém,ier trimestre de 19;5, !e nombre des lettres transportées par avion en.tre la France, le Maroc. €t l'Algérie s'est ëlevê 11 est facile d'apprécier le développement des lignes Latécoère en comparant a ce dernier chiffre ceux du premier trimestre des années précédentes, et qui sont

Premier trimestre 1920. 17.425 lettres 1921.

180.459

1923.

1934. 850.567

L'aviateur belge 2'/)M/ auteur du beau raid BruxelIes-Co!)go belge, vient de rentrer -en Belgique. Il a été chaleureusement reçu et félicite à Bruxelles.

GOLF

Le tournoi pour le pria; du « Daily Mail x, organisé par notre confrère de Londres, réunissait cette année 11 entrées pour les éliminatoires réservées aux sections du sua de .l'Angleterre. Trente-huit d'entre eux- ont été Qualifiés sur les links du Woodcote Park Epsom. sur lesquels se disputent cette compétiLa France ne comptait qu'un représentant Aubrey Boomer, de Saint-Cloud, qui venalt de brillamment gagner, le mois dernier, le premiers tournoi professionnel de la saison, disputé à Roehampton. A. Boomer a de nouveau très bien joué et s'est classé douzième. avec un certain nombre d'autres concurrents réunissant un même.score de 76. Ces éliminatoires n'avaient lieu que sur un Seul tour, méthode contestable comme faisant parfois éliminer de très bons joueurs qui n'ont pas le temps de rattraper un coup malheureux. Ce fut le cas de Vardon, Brard et 'l'aylor, qui ont. gagné à eux trois seize championnats d'Angleterre et aussi de Len Hoiiand, deux fois finaliste de cette même épreuve.

Le meilleur score, 71, fut réussi par Turner, maintenant professionnel (iwiidford. après avoir été l'assistant de A. Hen) a Coombe Hill. Agé de trente-trois ans, Turner a été blessé quatre fois pendant la guerre. Venaient ensuite Robson et Smitn, 72 Duncan Seymour et Wynne, 73 Havers et Mitchell, 74 SeyuMur, Watt, Kinch et Trapp, 75 A. Boomer. Ray, Daragon, Rowe, Herd, Hughes, Alïis, Thomas, Hedges, Wilson. 76. etc.

Le tottrnoi du Daily Mat!, qui est doté de prix s'élevant a 1.200 livres st., se jouera sur 'les links de.'HollinweIl, les 13 et 14 mai.

TAUROMACHIE

Le Tournoi de Courses landaises organisé par nos confrères le-Petit Parisien et l'auto commencera ce soir, à 20 heures, au Vélodrome d'Hiver et se poursuivra jusqu'au 10 mai.'

Le programme comprendra. les exercices principaux des fameuses courses landaises, c'est-à-dire le « paseo x, la lidia :), !'« écart à la file o, le <' saut de pied ferme ou à la perche

Des services spéciaux d'autobus seront organisés sur les ItinéraM'es ci-après

Place de la Bastille, par la rue de Rivoli et la place de la Concorde. Place de la République, par les grands boulevards. Carrefour Barbës-Rochechouart, par la place de la Concorde et la gare Saint-Lazare. Place Pigalle, par les boulevards extérieurs et la gare .Saint-Lazare,

BOXE

Masca!<, le boxeur {Tançais, ch<'<M)t)tOH d'Exfcpe poids plume. vient d'en.registrer a Boston, avant-hier, une défaite aux points en

BOURSE DU VENDREDI t MAt Paris et' 3 150 Dans le compartiment des nitratiè- PARQUET COULISSE BANQUES OBLIGATIONS ACT.ONS.NDUSTR.ELLES; Paris, 'w. les, le se montre résistant aux ,Banque de 1Matériel gee de la séance d'hier, après la liquida- ?M; est également bien tenu à 1,027. M.x.queinierieurso/o. 3; Banque de..indo-Chine. S con";iM03oor.aMo' tmn sifaeie, singulièrement affirmée La. !'A.o«. demeure fer- scns-60/o'i 3' s;9 1 aUJOlU-d'hm. NOUS Sommes lom assuré- me U. 1,139 franM -Transatlantique. _1M52S005M.Ms.. a, Charbonnages du on 10, 1 .!7950.. ment de la grosse poussée, mais Si 1-On L'action 8<6.. Alsacienne Pr.d Chimiques SO M9M Crédit F.ncier'Argeniin' Camp 17 Cape Copper .0,0. a-vec facilité, ce qui SemMe être ]a transi- 31/2 0/0 Amortissable M Carv! nouv. 945. aux Parmi les valeurs de cuivre, le est 63 4 cherchées, maJgr6une petite détente des Métropolitain de Paris situation de la 912 = relève une augmentation du portefeuille "Tinetaçonappieciabie, il y aura lieu E!6c<roMéta!tur9iedeD..osMM"to)s- -6001923. scossseo 3 2 0/0 1/2 Fusion 0/0 m.. 0. Mokta-et-Hadid. 6eso..s7so.. 1f.<.irr.i)HHnn dpchi)!p* <i'sagei-Une augmentation sensible des lois 6edu!d.30< 3)3.. 60/01923.3S7.. 35S Midi Bonsdëcennaux 60/0. <M4!iO Ectro-ChimieMêtai. 6m 624.. de la circulation des DlUe bénéfices. C'est ce que le marché semble ForaesetAc.ër.duNordetEst :6!i 2M SoidfieidsConsotidated. <t9.. m.. 343 :)40.. 60/0. 3 Nation. Matières Colorantes.! 569 5C9.. de387millMnsetduCOmpte«dlVers"de ..p psnmntp.- Tréfileries du Havre. i56" Gramm.nt(EtaMissemMts).. 69M 67SO A)aërie30/019M 959.. i!4t -SO/0. '-eR!po),n,Jouiss.3323..33SO.. 338mimon6,chiffresquiseressententdes GuiaKap.ng. so 7.. s.. M8:; 40/0. Sa.nt-s.,chauny.4Mt..4S75.. versés aux tnson- Mines de Lens 368 =.r. S Chargeurs Réunis (parts) B Transports Maritimes. S:: Aération des dispositions meilleures 8 le P a 610, .37. UOUsavOnsdonnéeshier. Pétroles Premier <54" iM" Kua Lumpur. iS6. Brésil 4 0/0 1889 Dist.!ietiesdenndo-Ch)ne.30M. Nos grandes banques ont une allure LGS valeurs de pétrole demeurent Calmes. 6afsa. 761" 7SS" Langaagte. <OOM iOt.. 1909fPernamt.uc'o)" 476.. Ouest 3 âne. sg Sucreries Coloniales 1445 473 Satisfaisante. LaBa?MMet:ePaSprO- L'?Cseprésenteà89T5,laShe:{à410, Lena6o!dfMds. 38 47ss chine 4 0/0 Or 341 50 338 CimentsFrantais. 3690..SSO. grosse à 1,300. s'avance à 28,850, le s'inscrit en = à 830. Le Lyonnais à 1,498. La Soci Dten meilleure tendance a 3o0 francs, 'a Messageries Maritimes ord.. 134" Lorraine Dietrich. 234 sa 338.. Egypte Unifiée S" Potiet et Chausson.<3SO.i352 Genéra!eà768 LaBant<'TraMa<:an(<- Mo'OpOA<7 S'avance à 244 50, l'AmtCan < iM Privilégiée, 260.. S60M ChemindeferEstjauiss. 3M.. 3(S.. AtriqueOecidentaie(Cie).3HO.2HO.. ïehénéfif-pnptde Fo7'et<7KOt! progresse à 178 rAa Ro- 'ransatiant.queord. iM i.. iS7.. Lyon jouiss. 5M.. 490.. Agence Havas., 11366 1368 à 577 francs.'L'assemblée Air Liquide 92 Hellénique 1881 francs en 1923. Ainsi que nous l'avons mettre au conseil d'étudier la réclamation "29 730 francsa.22fr.50. dividende prépare, dividende dérisoire pathë-cinëma.340" 336" S 50/oi9io:M5..tM. Ouest-Algérien 350 3i2 parts;SSB::SM: OtMOMO/n<!Me reste fermement orientée 3. 1 Exercice. Navigat.de l'Afrique (fuNord 200 Ru<sie40/018671BS9 67S 7 M 925.. 95:. Haour(Etabiissement's): <36:: 908, Mines d'or bien tenues. N.rthCaucasian. 74050, 272, toutes deux ache- "7. Padang (Caoutchoucs) 46-' 47! "0/01901. 6 OS 740 Forces Motrices du'Rh6n.7M::7M:: perd quelques Unités à 2,660 francs, tées par Johannesburg. PenaCopper. S92S 31.5 Serbe 5 0/0 1913. <4 Cuivre et Pyrites., -31::20/00r1894; î" Turquie iM:; Maroe(Cie6ëneraieduf;MO 3SO:: ttnHHjEO sur. ¡Cours de la matinée hors COTES OFFICIELS LA JOUR, -Pri.ritëT.mbac.iM Serbie40/01895 3)4.. des Philippines.3526 .3S4S:: Clôture TurcUnifië. .Rand Mines S62;: 7 Mex.que40,00r1904. 40 Edison. <s3 MARCHÉ EN BNNOuE

Shansi(PekinSyndi.ate). 787. 79s. COMPTANT AHemagne. Crédit Foncier Egyptien. -?.. 660.. Spassky Copper 29:: M:: OBLIGATIONS A S TabacsdOr.ent&d'Outremer 3)4.. 3jSM 187130,0remb.a400f. :9S.. 29.. Chant.&Atei.detaGironde.. Su.. SO si-Métal: .MM .M Danemark. 348.. 34, -deSt-Nazaire.. SM..r.M .1 Hollande 767. 4:: < ord. M:. Omnium Le Naphte (Société Russe)" w

présence de Red Chapman, au cours d'un match de dix rounds.

Le champion de Franee des poids coq }OMtfs rencontrait, avant-Mer soir à Londres, le boxeur Johnny Brown, champion d'Angleterre de la. même catégorie. Le Français a été disqualifié au cinquième round pour coup bas, alors qu'il avait un net avantage aux points. Roland Todd, qui fut très indirectement cause de la mort de James Bennett, qu'il mit hors de combat, au cours d'un maton d'entraînement. vient d'être acquitté la justice a, considéré que cett3 mort n'était due qu'à un simple accident.

En conséquence, Roland Todd pourra rencontrer Francis Charles mardi prochain. t

7<v.c/c Dempsey, le champion du monde de toutes catégories, s'embarquera, paraît-il, mardi prochain, à destination de la France. Georges Bruni

LES COURSES A VINCENNES

(Trot)

Samedi 2 mai

Les courses commenceront à' 2 heures A'O PItONOSTICS

Prix de Lagny. Ve}'c!H<?ë<oW. Vagabond 7L

Prix de Meaux. U&eA: .V, TeMë6)-eK.!<?. Prix Hemine. Actëon, Adam V. Prix Conquérant. Vassal, VM-na. Prix de Mont-de-Marsan. U&aMe, UKftMH.

Prix de CIermont-Ferrand. Sot'ano, 5o</Me«t'.

Prix de Saint-Wandrille. CwMx Il$- Te Voilà.

A ENGHIEN

Ve?(d)'ed't mai

RÉSULTATS

Prix des Aubépines (steeple-chase, il vendre aux enchères, 5,000 fr., 3,500 métrés) 1. His'o'o VIII, à M. L. Ah'ic (Delt'areueit) 2. Saint Yorrc, il 1\1, IL La Montagne (Hervé) 3, L'Orphelin. à M. A. Massignan (Bersihand). 5 partants, longueurs 1 longueur. Pe,sage Gagnant, 146. Placées, 25 12 50. Prix des Coquelicots (haies;' 10,000 francs, 1. Beranger, au comte, du Crozet (Bédeloup); 2 Poulot, à M. E. Champonnois (Hu)ine) 3. Etelfay. au comte de La Cimera.(Thibau)t). 7 partants, Loin; 3/4 de JongUBur.

Pesage Gagnant, 25. Placés, 15 50 31. Prix des Bleuets (haies, handicap à réclamer, 8.0UO fr., ,800 mètres)

1. Vatparaiso, a. M. E. Lauzier (Romain) 2. Tukasp, à M. A. Boas (Ca:ron) 3. Dioseure, à M. W. Barder (Hervé).

12 partants. :i/4 de long.; 2 longueurs. Pesage Gagnant, 189. Placés, 35 16 50 16 50.

Steeple-Chase de Mai (handicap, 30,000 fr., 4,500 métrés)

1. Lagobette, au vicomte 0. de Rivaud (Barré) 2. Yucca, au comte de Rivaud (H. Haës) 3. Chaco, à M. A. de Anchorena (Niaudot). M partants. long.; 3/4 de long.

Pesage Gagnant, 58. Placés, 27 33 50 39 50.

Prix du Muguet (haies, 20,000 fr., 3,200 m.) 1. Quinze Mille, à M. A. Hoffmann (Hervé) 2. Baha VI11, a M. H. LeteUier (Bersihand) 3. SamarRand. a M. A. Weil (Romain). partants. 20 longueurs 15 longueurs. Prix des Boutons d'Or (steeple-ehase, 12,000 francs, 3,400 mètres)

1. Comeley, à'M. L. Fabre (Ollier) 2. Champerret, a M .F Chipauit (Howes) 3. Lizzy II, a MUe A. de KerviHe (Mênard).

6 partants. Courte encolure 3/4 de long. Pesage': Gagnant, 35 50. Placés, 18 50 26-50. Prix Colbert (attelé, handicap, 12,000 fr., 2,100 mètres)

1. Turin, à M. P. Recappé, 3'08"4/5 (H. Recappe) 2. 'l'ire au Flanc, à M. F. Ansart, 3'0" (Bouiey) 3, Upsilon V, d M. H. CéranMaiIIard, 3'09"1/5 (Cougeon).

12 partants. Le kilomètre en 1'27"4/5. Pesage Gagnant, 72 50. Placés, 35 M; 30; 40. A NEWMARKET

Les Mille Guinées (1,600 mètres)'

1. Sancy Sue, 1/4, à lord Astor (F. Bullock); 2. Miss Gadabout, 20/1, à lord Astor (J. Bren-

ïin.n) 3. Fironze fah, 7/], au prince Aga Khau(U.CarsIa'ke).

11 partants. 6 longueurs 2 .longueurs. G.d'ËmiÉviIIe

BtJREmDETOtJMSMË

des GARES de PARIS-SAINT LAZARE et de PARIS-MONTPARNASSE

Les Chemins de Fer de l'Etat ont ouvert, comme les années précédentes, dans chacune de leurs gares de Paris-Saint-Lazare (Tél. Wagrnm 33-84) et de Paris-Montparnasse (Tél. Fleurus 35-02), un bureau de tourisme où le public pourra se procurer gratuitement tous les renseignements utiles pour les voya,ges qu'il désirerait effectuer sur le réseau itinéraires, villégiatures, hôtels (prix, situation, confort), locations, distractions, sports, services de transports locaux, vues de plages, sites, monuments historiques, etc. Ces bureaux fonctionneront du mai au 31 août.

INFORMATIONS FINANCIÈRES Banqùe des Pays du Nord

Les actionnaires de la Banque des Pays du Nord ont tenu leur assemblée générale ordi-' naire le 30 avril, sous la présidence de M. Charles Laurent, président du conseil d'administration.

Le bilan au 31 décembre 1924 soumis à l'assemblée se totalise, actif et passif.'par 294,122,531 fr. 38. Les créditeurs à vue y figurent pour 198,407,086 fr. 89 les effets à payer et acceptation pour 6,185,533 fr. 88, formant un total d'exigibilité à vue de 204,673,620 fr. 77. En regard, le montant des disponibilités immédiates s'élève à 186,083,980 fr. 05, se décomposant comme suit

Caisse et banques. Fr. 62.086.56245 Effets en portefeuille.. 122.043.71760 Reports » La proportion des ressources liquides ressort donc environ à 90 0/0..

Le rapport signale que le mouvement d'opérations avec l'étranger se ressent encore des variations constantes des changes et de la crise qu'ont traversée les pays scandinaves, tandis que l'activité de la, Banque a continué de se développer sur le marche français. Le total des bénéfices'bruts atteint la somme de 8,578,604 fr. 17. Les frais généraux sont en légère décroissance à 79, malgré l'augmentation des impôts. Le total des bénéfices nets s'élève à 3,052, 709 38, qui, joints au report de l'exercice présent, soit fr. 58, forment un total de 6,834,396 lianes 96. L'assemblée a fixé a 20 fr. le dividende brut payable a partir du 15 mai.

L'assemblée a en outre ratifié les propositions du Conseil, qui, après prélèvement de la réserve légale, 152,633 fer. 46, a doté la réserve générale de 1 million de francs et les comptes de provisions diverses de 2 millions de francs, et effectné, après un amortissement de fr. 80 pour dépenses complémentaires sur mobilier et installation de coffresforts, tm report à nouveau de 1,375,435 fr. 70. L'assemblée a procédé a la, réélection de MM. Charles Laurent et Boris Kamenka. Le président, dans une courte allocution,. a retracé les caractéristiques de l'exercice, tant au point de vue général qu'au point de vue de la Société. Il a fait ressortir l'amélioration constatée dans' les résultats des profits et pertes et donné des explications sur leur répartition. Les propositions du Conseil ont été ensuite adoptées a l'unanimité.

Tirages financiers du mai

CRÉDIT NATIONAL 1920. -Le numéro '2,621,753 est remboursé par un million de francs. Le numéro 7,355,950 est remboursé par 500,000 francs.

Les deux numéros 2,347,274 et 7,857,301 sont remboursés chacun par 200,000 francs. Les trois numéros 1,513,299 3,532,124 et 7,873,442 sont remboursés chacun par francs.

Les six numéros 479,940 2,021,425 3.242,311 5.758.350 6,584,860 6,954,585 sont remboursés chacun par 50,000 francs..

1,587 numéros sont remboursés chacun par 500 francs. CREDIT NATIONAL Les six numéros 419 1,000,419 2,000,419 4,000,419 et sont remboursés chacun par francs.

Les 12 numéros 400,419 770,419 1,400,419 1,770,419 2,770,419 3,400,419 3,770,419

4,400,4t9 .4,770.4)9 5.400,419 et 5,770.419 sont 'rernbourses chacun par 10,000 francs. Les 48 numéros 380,419 420,419 480,419 580,419 900,419 930,419 1,080,419 1.380.419 1,430,419 1,480,419 1,580,419 1.9f)0.419 1,930,419 3,430.419 3,080,419 3,380,419 3.430,41'.) 3,430,419 3,480,419 3,580,419 3.900.419 3.930,419 4,080,419 4,380.419 4,420,419 4,430,419 4,480,4t9 4.580,H9'4,'}00,419 4,930,419 5,\)00,419 et 5,930,419 sont remboursés chacun par 5,0f)0 francs.

Tous les bons dont les numéros se terminent par 419; par C959 et par 8897 sont remboursables chacun par 1,000 francs. Vie Commerciale BOURSE DE COMMERCE

Cl6turc du 1'' mai

BLES. Base de liquidation, 138 75 mai, 136 S5 juin, 126 4 de mai, 133 50 juilletaoût, 118 4 derniers, 108.

Blés indigènes. Marché libre cote officielle 127, 1.29.

AVOINES. Noires. Mai, 98 50 juin, 98 75 4 de mai, 95 juillet-août, 90 75 4 derniers, 81.,

FARINES. Base de liquidation, 157 mai, 157 juin, 157 4 mai, 156 juillet-août, 157 4. derniers, 135.

DERNIERS COURS ÉTRANGERS ew-York, mai.

SUCRES, Mai, 259 juillet, septembre, 282 décembre, 383 janvier, 383 centrifuges Cuba, 427.

Chicago, mai.

BLES. Disponible, 155 juillet, 144 septembre, 136.

BOURSE DE COMMERCE Opérations au Marché à Terme Sucres, Btés, Avoines, Farines Ecrire F.-P. BOUiLLÈRE. Bourse de Commerce MÉTAUX PRÉCIEUX

Ur fin. le gr, 13fr.650 Platiné 69 fr. Argent fin U fr, 395 MARCHÉ DES MÉTAUX

Londres, 1' mai.

Antimoine spécial, 64 10 à 65.

(.:uivt'e:comptant,59T.13;terme,60113. Main comptant, 336 12 6 terme, 239 11 3. l'lomb 31 7 6 terme, 31 2 6.

Zinc comptant, 33 10 terme, 32 7 6. Or en barres: 84 shillings pence l'once, Argent en. barres 31 pence l'once. MARCHÉS ÉTRANGERS

3 Français, CaitMonoy.c.m. 4 5 0/0 j7 jjs Cables transters. 4 1917.. l!i,3 Change Sur Paris,v. g a} 4 0/0 19 B.- t4 Change sur Londres Consolidés S67/S U-S.L!berty31/2")at8 Argentin 1866. )00i/ AtchisonTopeka.));) Brësi)18M. 4S. BammoreetOho. Funding. 7ij. Canadian Chine 12. jjt. ChespeakeetOhio.. tt/s Egypte Unifiée. 83 ChicagoMitwaukeeC 4 Extérieure.¡65 ChioagoRockisiands Turc'40/0. j(j3/S Erie Raitroad. Chartered.6. Illinois Centrai.)j/; 7/S Rand Mines 77-/S Mexioan Eagie. MA' Southern Pac.hc. )/< Sheit. AnacondaCapper. Mi/S Rio Tinto. 42) Ch!noCopper.if,)/2 At\Monda 7 S/S Amerioat) Telephone i36. Marconi. S/S.. Amer)eanCar&F. iM 1 4 NorthCaucasian. BristishAmericanT. "S<'S Russian Oit. S/9.. Central Leather. Il 1 Vaiparaiso..(change) 41 90 Gênera! Etoctric. 265 3;4 Rio. BethiehemSteeL. 39</9 Buenos-Aires 43 37 U.S.SteeiC.)j37j 5/ Paris. 9235 Royal 48 S S/New-York.. 4S4 se Shell. M t

Dans notre écho relatif à l'automobile de miss Pearl White, nous avons dit que cette voiture était saisie. Le comte et la comtesse de La Cour nous prient de préciser que si des fournisseur. ont. saisi la voiture, ce sont des créanciers qui réclament à. miss Pcarl White le paiement de ce qu'elle leur a commandé personnellement, et non pas des créanciers du comte ou de la comtesse de La Cour.

UTILES DÉPLACEMENTS & VILLÉGIATURES des Abonnés du «Gaulois »

Mmes

Barthélemy de Vallerot, à Lille.

Georges de Brem, à Libourne.

Duchesse do Cadore, au château de Kerduel.

Comtesse M. des Monstiers-Mérin-ville, à Cadenabbia.

Duchesse de Rohan douairière, à Vence. Vicomtesse de Savigny de Moncorps, à Seillans.

,A. de Thoré, à Mantes. Baron F. d'Auteroche, au château du Vert.

Comte Charles de Beauffort, à Cernobio. Baron de Berthois, à Erbrée.

Prince Georges de Broglie, au château de Cuy.

Comte de Carné-Trécesson, à Saint-DiMer. Baron de. La Chapelle-Nougarède, au château de la Violette-Neuville.

De Fonbrune, au château de Quincy. Comte de Hennezel d'Ormois, au château de Bourguignon.

Marquis de Larouzière, au château des Roches.

André Morel, au château d'Augy.

H. de Possesse, au château de Lupin. Docteur Ricard, au château de la Tuilerie; Baron. Jean de Soucy, au château de Farsac.

RENTRÉES A PARIS

Mme s

Comtesse de Bonc'Ttmp. Marquise de Cheffontaines. ,Princesse Henry de Faucigny-Lucinge. Comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, née Richelieu. MM.

Comte ArnauId Doria. Marquis du Pontavice. Vicomte de La Rodorte.

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Michel, 45, Irène exigeante,. L'Orage. Madeteine. 8 h. 30, Les Marchands de gloire. Potiniere. 9 h., rép. g., nevue de la Potinier Daunou. 8 h. 45, J'adore ça.

Nouveautes. 8 h. 45, Pas sur la bouche Caumart!n ') h.. Amours, Délices.

Mathurins. 9 li., rep. gén., spect. cycle Berizj Avenue. ') h., Le Greluehon délicat.

Enouard-Vt). 8 h. 45, On ne joue pas p'' s'a.m, Etoile. 9 h., Un Homme léger.

Ambigu. 8 1). Nuit d'amour.

Ba-Ta-Cian. 8 1). 30, La Perle de Chicago. Gaity-Thëâtre. 8 h. 30, En plein dans l'nu. !Arts.8I).,Sa]nto-Jeannc.

Scata. 8 h. 45, Un Hosse dans les choux. Comédie Ch.-Elysées. 8 h. 45, Tfipes d'or. Studic Ch.-Elysées. 8 II. 45, Martine. Intimité. Châtelet. 8 h. 30, Les Millions de l'Oncle Sam Dëjazet. 8 h. 30, Dodonhe et Lulu.

Trianon. 8 h. :!0, Madame Bonifaee. Atelier. 8 h. 45, Ûieu de 1'engeance. SPECTACLES DIVERS t

Folies-Bergère. 8 h. 30, Cceurs en folie. Olympia. 8 11. 30, Mayot, L)iceite Ninon, etc. Casino de Paris, 8 h. 30, Bonjour Paris. Moulin-Rouge. 8 h. 30, New-York-Montmartre. Pa!ace.8h.30,ViveIaFemme!

Th. Ch.-Elysées M.-H., 8 h. 30, Max Dearly.et Cigale. Rclâclie.

33-78).Mat.jeudt Cirque de Paris S h. 30,1e plus beau spectacfa Cirque d'Hiver. 8 h. 30, Fratellini.Mat.j., s., d. Musée Grévin. Gds épisodes de la vie de Jésus CINÉMAS Madeieine. Th'odora. Omnia.Mylord l'At'souilIe. Dàns lëTbrasier. Corso (Opéra). Robin des Bois (Fairbanks). Pour les matinées d'aujourd'hui, consulter le Courrier des TMâtres J Les manuscrits ne sont pas rendus Le SiTOLEUX.

Imprimerie du GauMs.

G. LANCERoME. 2. rue Drouot.