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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1925-01-26

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 26 janvier 1925

Description : 1925/01/26 (Numéro 17280).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k540046m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/03/2008

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sur la Np

La presse européenne a reproduit avec une véritable émotion les articles que mon éminent confrère, le professeur Seippel, a donnés dans la presse suisse Sur les armements allemands. M. Seippel est connu depuis fort longtemps par sa haute compétence des questions initernationaleè. Son jugement a une grande valeur. Aucun doute n'est vIns permis.. IL' Allemagne arme, n'en déplaise à^eiix qui, en France, dans un aveugleTnent coupable, s'obstinent à fcoutenir le contraire. Que la Pologne soit menacée, qui s'en étonnerait ? Elle était,,avant la guerre, le grenier de l'AlLes 'cultures diverses représentent f77 0/0 contre 65 0/0 en Lithuanie, 73 0/0 en.Xïalicie, 68 0/0 en Prusse occidentale. Dès la plus haute antiquité, la Pologne était connue pour son extrême fertilité. Lors des premiers partages, la Prusse escomptait les magnifiques réserves de blé polonais pour compenser la- pauvreté ides terres prussiennes. Pendant la dernière guerre mondiale, la Prusse n'auirait pas pu, tenir une année au uoint de fvue économique sans le secours polonais. La reconstitution d'une Pologne .indépendante a porté à la Prusse un coup terrible. Non seulement celle-ci est privée actuellement des ressources agricoles russes, malgré les promesses mensongères -des soviets, sur, lesquelles iBerlin est aujourd'hui fixé, alors '.qu'en 1913, .la Russie vendait à l'Allejmagne poivr plus de trois milliards de ïdenrées alimentaires mais encore une Pologne indépendante ne permet plus aux autorités prussiennes de se procureur dans lés mêmes conditions les millions ide tonals qu'elles trouvaient, jusqu'en sfur ce sol vraiment privilégié.- 'L'Allemagne devient chaque jour plus incapable de nourrir une population de 63 millions d'habitants. Le problème agricole allemand, évoqué jadis par Tacite et Stiiabon et que rappelait magistra,lement M. Imbart de La, Tour dans sa.récente Histoire rte la Nation fran>cake. des oriyines à 1515, se, pose de nou,veau l'étal ;aigu. Il faut à la Prusse une guerre de revanche tendant l'acquisition de nouveaux territoires agrisinon elle sera condamnée à une émigration. chaque jour plus abondante qui se manifeste déjà de telle sorte en Italie que le gouvernement italien, très effrayé, nouerait volontiers avec la 'France .d^s liens plus étroits, mais avdc une France aux tendances modérées, centristes, si je puis dire, et non pas avec une Franche socialiste. Tous les échos qui nons parviennent d'outreîiionts nous apportent ce témoignage.

En présence de l'acuité du problème agricole allemand et de la menace sur la que fara Londres? De longue ,!date, les sympathies anglaises n'ont pas 'été cette nation. Dans toutes les occasions qui se sont présentées depuis cent ans elle l'a abandonnée et la récente attitude à Genève de M. Ramsay MacIdonadd n'est pas faite, certes, pour nous donner de grands espoirs. Le ministère conservateur, britannique persistera-t-il Mans les errements d'un Palmerston 'et ses successeurs? Nous approchons «l'une heure décisive. Déjà, en 1912, {['Angleterre avait refusé de se lier à la .(France par une convention défensive jqui eut empêché la catastrophe de 1914. iVa-t-elle recommencer? Un intérêt de premier ordre ne lui dictera-t-il pas une ,¡autre ligne de conduite ?

L'union étroites de Paris et de Londres ne s'impose-t-elle pas ? Car ne nous faisons aucune illusion la paix du monde '.est de nouveau mise en cause. Il y a ^quelques jours, nous conversions avec .,un. professeur allemand de nos amis lô combien rares et il nous disait ta Soyez certain que l'Allemagne tentera un coup. Quand ? Comment? L'avenir seul le dira. Mais elle y .est résolue. » Pourtant, un certain nombre de financiers de la cité de Londres et beaucoup d'industriels commencent à s'émouvoir. Mais une houvelle orientation politique de la France sur le terrain intérieur est ici aussi nécessaire que pour un rapprochement avec l'Italie, et le «langage récent tenu à Paris par une haute personnalité anglaise est assez net pour dissiper tous les doutes.

Si, d'ailleurs, on pouvait avoir la moindre hésitation fur la situation de l' Allemagne, la consultation de la presse allemande suffirait à la faire disparaîRécemment, on lisait ces lignes dans ïe Bayerischer, Kurier, l'un des premiers (organes de Munich

« L'année 1924 se'différenciera fort de Autrefois, nous disions « -Où sein rbns-nous conduits ? » Nous paraissions descendre et le développement des événements semblait indépendant de notre volonté, tandis que maintenant, pleins 'd'espoir, nous pouvons dire Où j» allons-nous? » Au milieu de novembre le chaos semblait proche, politiquement, commercialement, intellectuellement. En nous reportant aux profondeurs où nous étions descendus en 1923, mous pouvons reconnaître de sensibles progrès. La fin de l'année 1924 apporte, r rapport au début, de grandes améioratians. La dette des réparations a été notablement diminuée par le plan Dawes, et le nombre des chômeurs s'est abaissé dans de fortes proportions. La •résurrection a commencé alors, que

jusqu'ici: toute l'activité ne devait aboutir qu'a éviter une complète catastrophe. »

Ces lignes sont la justification la plus éclatante de la politique de la Ruhr, '.a condamnation la plus cinglante de son évacuation mais ce n'est pas tout. La presse allemande se plaît il. signaler tous les symptômes de relèvement national. La Vossiche Zeitimg constatait que l'année 1925 s'ouvrait avec une amélioration progressive de la Bourse et tout spécialement du marché des actions, et un financier allemand, avec lequel nous nous entretenions, avouait un peu naïvement qu'on était surpris dans les sphères industrielles et commerciales de voir à quel point, l'épargne allemande s'employait déjà dans toutes les entreprises. Pauvre Allemagne sur le sort de laquelle on s'apitoyait à Londres et dans .certains milieux à Paris

Aujourd'hui, nous serions plutôt tentés de dire « Pauvre Francs » si nous ne savions que notre patrie est immor-, telle et qu'une providence éternelle la fera un jour sortir victorieusement des embûches dressées contre elle et triom-, pher des perfidies dont elle est, depuis i9i8, la continuelle victime

t ̃> 'Vicomte de Guichen LA VIE PARISIENNE

Au Bal f ranco-américain De toutes les fêtes de le saison mondaine à Paris et elles ne sont pas si nombreuses qu'on le dit trois sont attendues avec un égal désir: le Bal franco-américain, la Nuit des Petits Lits Blancs et le Bal du Grand Prix. Hier, les salons or et rouge de la présidence de la Chambre ont connu le tumulte des jazz, la gaieté de la danse, le captivant parfum d'une foule éblouissante, le chatoiement des uniformes. Tout, dans cet hôtel de la présidence, est fait et convient à l'apparat. L'allée d'entrée par la rue de l'Université permet aux voitures d'accéder au perron avec ordre, la succession des salons permet aux élégances de se présenter avec harmonie on y circule bien, on s'y retrouve facilement, on y danse avec agrément. Nulle décoration supplémentaire ne s'impose. Les livrées sous la véranda sont aussi simplement à leur place que les tapisseries dans la galerie centrale. Et M. Doumergue, comme il le fit d'ailleurs, peut entrer, sans être annoncé, avec le sou- Il était exactement onze heures trente quand, accompagné de S. Exc. M. Myron T. Herrick, l'éminent ambassadeur des Etats-Unis, notre Président apparut dans Je grand salon. Les tambourins et tes cuivres, les jeunes filles et les jeunes gens s'en donnaient à coeur-joie, d'autant que l'air de two step, à cet instant, était un, refrain populaire. Un semblant de remous se produisit qui n'aurait certainement pas troublé deux danseurs sur cent si l'attaché naval n'eût fait signe au chef d'orchestre. Les cuivres et les archets attaquèrent alors l'hymne national et l'on s'aperçut que le cortège était déjà devant le jazz. Les two stepeurs stoppèrent. M. Doumergue leur sourit et tout le two step, par parcelles, robes roses; jolis minois, habits noirs et cheveux tango, sourit à M. Doumergue. Puis le cortège tourna en rond autour du two step, qui ne tournait plus.

Mme Paul Dupuy, animatrice de ce beau soir, portait une robe ravissante à franges de perles blanches et noires, qui s'harmonisait à ravir avec sa jolie chevelure; le général Gouraud, non loin d'elle, sous un ardent regard, portait tout l'héroïsme de la France en bandoulière dans le pli de sa manche bleue.

Un froufrou de robes soyeuses entoura le sage cortège. Mais, en réalité, je suis sûr que M. Doumergue regretta de ne pouvoir accorder un quadrille à la jeunesse qui l'applaudissait. Au fait. est-ce donc défendu ?

Quand le cortège eut disparu, le jazz reprit son allure et Hairy Piloer salua. Quel incomparable artiste Glissant; courant, sautant, parlant, tournant, valsant, battant du même rythme, toujours agile, notre imagination avec sa voix et l'air libre avec ses mains, il se joua des difficultés de l'équilibre comme un jongleur et, mystérieux en l'occurrence, sans avoir abimé son col, se redressa sous les applaudissements, impeccable, plus correct dans son habit noir que le premier lord d'Angleterre, et valsant encore.

Vous parlerai-je de la tombola?. du douzième coup de minuit, quand, sous une rosée de pluie fine, le va-et-vient des voitures devant le .perron s'intensifiait sans cesse?. A quoi bon?. Le succès est comme les gens heureux: il n'a pas d'histoire. Cependant, si le Bal franco-américain connaît chaque annéé, et connut encore dans la nuit d'hier, tant de plaisir et tant de charmes, c'est que, en dehors du plaisir, son histoire sait toucher nos cœurs! Et j'y songeai deux fois avec émotion, à quelques minutes d'intervalle, quand l'Ambassadeur et le Président apparurent côte à côte et presque fraternels]

Et j'y songeai avec ces larmes au bord des cils lorsque, dans le hall, après avoir joué la Marseillaise, les musiciens dû régiment d'infanterie remirent leurs capotes et partirent. Ils s'en allèrent sous la pluie d'hiver, pareils à ceux qui, dix ans plus tôt, couleur d'horizon comme eux, faisaient la re.lève pour la liberté du monde. et dont l'âme, hélas! n'est plus qu'un reflet de ciel sur la lourde nuit des tombeaux 1 Pierre-Plessis

NOUVEAUX RECORDS D'AVIATION Etampes, 25 janvier.

L'aviateur français Descamps s'est attaqué ce matin, sur le classique circuit de Villesauvage-La Marmogne, soit 50 kilo- mètres, aux records du monde de vitesse sur 100, 200 et 500 kilomètres avec 500 kilos de charge utile. Ayant pris son vol à 13 h. 29' 28", l'aviateur atterrissait à 15 h. 50' 17" ayant parfaitement réussi! dans sa tentative. Il couvrit les 100 kilomètres en 27' 10" soit à 220 klm. 700 de moyenne, les 200 kilomètres en 55' 20", soit à 216 klm. 828 de moyenne, et les 500 kilomètres en 2 h. 20' 48" soit à une moyenne de 213 klm. 053.

Les anciens records étaient les suivants 100 klm. capitaine tchécoslovaque Kalla avec 202 klm. 133 de moyenne 200 klm. sergent tchécoslovaque Kaspar avec 189 klm. 219 de moyenne 500 klm. l'aviateur américain Louis Meister, avec 160 klm. 550 «U jno.y«eime.,

LA COMMUNE DE PARIS Quand on dit à M. Herriotque ses fameux principes le conduisent tout droit à devenir le Kerensky de notre pays, il frappe vigoureusement lu table de son poing solide, et s'écrie « Non messieurs, non » Cependant ? A-t-il réfléchi où nous mène le projet, dont nous parlions déjà hier, de la réforme du régime électoral, du conseil municipal de Paria et du conseil général de la Serine ?

Ses séides font luire à ses yeux une .nouvelle victoi.re ipoun1 le Cartel des délégués cartellistes vont entrer en masse dans le collège qui élit les sénateurs. Là-dessus, ou se frotte les mains en songeant au bon tour joué à la réaction.

Mais ne faut-il pas voir plus loin et songer que le hut visé par M. Camille Chautemps pourrait bien être dépassé ? En noyant la représentation de Paris dans celle de la banlieue, ne facilitera-t- on pas l'irruption d'un flot' de communistes au conseil général ? L'école de Bobigny ne va-t-elle pas devenir l'éooile dirigeante dans l'assemblée?

M. F. d'Andigné, d'accord avec M. Henri Sellier, avait indiqué dans son remarquable rapport que le conseil général de la Seine, avec ses iu2 membres, avait atteint le maximum compatible avec de saines délibérations ». En eu laissant aider à multiplier ce chiffre, le gouvernement va donner une prime il. ce « métafouillis coinmiuniste » que le président du conseil, dans une heure de bonne inspiration, avait si judicieusement ridiculisé.

La commission de réorganisation municipale de l'Hôtel de Vaille a vu le péril. Elle demande au ministre de l'intérieur de respecter le statu quo; s'il reste quelque sagesse et quelque prévoyance dans les conseils du gouvernement, elle sera écoutée. Sinon, c'est le département de la; Seine, son administration, ses finances et sa police livrées dans une certaine mesure à la Commune. Comment avoir confiance dans l'autorité de M. Herriot pour résister aux motions Curtius

Electeurs, inscrivez -vous Nous avons, insisté sur Virnportan:e 'des prochaines élections municipales; on sait en effet que les assemblées municipales élisent les délégués sénatoriaux. Aussi le premier devoir de chaque électeur est-il de vérifier avec soin s'il est inscrit sur les listes et, s'il ne l'est pqs, de se faire inscrire avant le 4 février. Si vous avez changé de commune ou lc Paris d'arrondissement, après avoir été rayé à votre ancien domicile électoral, présentez-vous à la de votre nouvelle résidence pour réclamer votre inscription. Pièce d'identité carte d'électeur, livret militaire ou bail. Grève d'Electeurs à Meudon

Les habitants de la coquette et gracieuse ville de Meudon ne sont pas contents et ils l'ont prouvé, hier, en faisant une grève pour le moins originale la grève du bulletin de vote.

Pourquoi ce mécontentement ? Parce que l'administration a projeté d'installer dans cet aimable coin de la banlieue parisienne une. usine d'incinération des ordures de Paris. Le geste de protestation fut unanime et l'union sacrée de tous les partis politiques se réalisa instantanément. Le conseil municipal suivit le mouvement et démissionna en'bloc.

Donc, Meudon n'avait pas de municipalité il fallait pourvoir à son remplacement. Le préfet de Seine-et-Oise signa un arrêté en conséquence. Les élections devaient avoir lieu hier dimanche. Or, la double grève des candidats avait été décidée, et les quatre bureaux de vote ne purent être canstitués les 3.899 électeurs inscrits s'abstinrent 'de participer d'une façon quelconque à la consultation électorale.

On se demande comment sera résolu cet incident. A. V.

L'OCCUPATION DE COLOGNE Berlin, 25 janvier.

On croit que la note de la conférence des ambassadeurs, en réponse à la communication du gouvernement allemand, protestant contre la non-évacuation de la zone de Cologne le 10 janvier, sera remise mardi. Une Yille engloutie par la Mer Il y aurait de nombreux morts

Londres, 25 janvier.

Un télégramme de Lisbonne annonce que Port-Alexandre, capitale d'une petite île située au sud-ouest de Mossamédès, dans l'ouest africain portugais, a -été engloutie par la mer et a complètement disparu. La population de ce port se composait de plusieurs centaines de Portugais et d'indigènes qui se livraient à un actif commerce d'exportation.

Les détails manquent, mais il y a lieu de craindre que le nombre des victimes soit très élevé. (Radio.)

l'escadne américaine de la Méditerranée Tunis, 25 janvier.

Une importante division de l'escadre américaine de la Méditerranée visitera, durant les mois de janvier et février, les côtes tunisiennes et, en particulier, le golfe de Gabès. Plusieurs unités de cette force navale jetteront l'ancre incessamment dans les ports de la Goulette et de Tunis. Le cuirassé d'escadre Piitsturg, bateau amiral de la flotté américaine de la Méditerranée, qui bat pavillon de l'amiral An-

drews, a déjà mouillé au large de la Goulette hier matin,

Dans l'après-midi, l'amiral Andrews s'est rendu à la résidence générale pour saluer le résident général. Dans la soirée, ,NI Lucien Saint a rendu sa visite au chef de l'escadre américaine.

Les Paris -Tchad Les 600 kilomètres d Oran-Colomb-Béchar ont été couverts en 4 h. 36

La mission de Goys semble en avoir fini avec les difficultés du début. En effet, hier, le Roland-Garros et le Jean-Casale ont franchi aisément l'étape Oran-Colomb-Béchar.

Partis d'Oran à 10 h. 55, les deux avions atterrissaient à 15' h. 30 à Colomb-Béchar, sur le petit terrain d'aviatïon aménagé par l'aviation algérienne. La moyenne du vol fut donc d'environ 110 kilomètres à l'heure. Les difficultés réelles vont commencer maintenant, car la mission va se trouver réduite à ses seules ressources, en l'absence de terrains préparés et de postes de réparations. C'est maintenant que l'on va pouvoir juger la qualité du matériel employé par les deux équipages.

Colomb-Béchar, à peu de distance de la frontière marocaine, est un des points avancés du Sud-Oranais.

De Colomb-Béchar, les avions vont gagner Adrar, en plein .Sahara. C'est une nouvelle étape de plus de- 500 kilomètres. Les Échos La radiotéléphonie fut de la fête. La radiotéléphonie a voulu, elle aussi, souhaiter sa fête au roi Alphonse XIII. En effet, à l'occasion de celle-ci a eu lieu en Espagne une extraordinaire audition radioTéléphoniqiue venue de New-York, au cours de laquelle on a entendu une conférence sur l'art d'Ignacio Zuloa;a qui, comme nous l'avons annoncé, se trouve actuellement aux Etats-Unis, une audition de la violoncelliste espagnole Casai et de la chanteur ) espagnole Margarita Alvarez, toutes deux également en ce moment aux Etats-Unis. De son côté, le roi d'Espagne ai:. fait transmettre par radiotéléphonie un message, par l'entremise de son ambassadeur à Washington, saluant tous les citoyens américains ainsi que tous les Espagnols résidant aui delà de l'Atlantique. Il a, eq même temps, émis. le voeu que les communications au moyen de,la ra- diotélêph,oràe contribuent à assurer la paix et le bonheur du monde.

La tombe de Tout-Ank-Amon a été rouverte.

On mande de Louqsor que la Lombe de Tout-Ank-Amon a été rouverte hier en présence de représentants du gouvernement égyptien.

Un haut fonctionnaire du service des antiquités mit alors la tombe du pharaon, ainsi que les trésors qu'elle contient, sous la responsabilité de sir Howard Carter. Il examina également tous les objets et constata que tous les joyaux étaient intacts,

Pourtant, une des draperies, d'une richesse inouïe, qui:couvrait une des parties du sarcophage, et qui avait été laissée en dehors de la tombe et insuffisamment protégée, est détériorée, et il est probable qu'il sera impossible de la réparer.

Le nouveau lord.

Nous avons annoncé hier que la; pairie avait été offerte à M. Asquith. L'éminent homme d'Etat a accepté la nouvelles dignité qui le fait comte d'Oxford.

L'éclipsé a donné lieu à un fait sans précédent à la Bourse de New-York. Cest la fermeture, pour quarante-cinq minutes, du Stock-Exchange de New- York, afin de permettre à ses membres et à ses employés d'observer l'éclipse de soleil, qui a été, comme on sait, totale dans une partie des Etats-Unis. C'est un fait sans précédent, disent les dépêches, depuis la fondation du Stock-Exchange. Après dix ans d'absence.

On mande de Strasbourg qu'un antien soldat allemand, du nom de Plook, porté « .manquant » il y a dix ans, sur le front russe, vient de regagner le village d'Oberboltendoi-f (Silésie). Floek était prisonnier en Sibérie. A son retour, il trouva sa femme remariée et mère de deux enfants depuis sa nouvelle union.

Voici qui laisse à penser qu'il peut, réellement y avoir encore des Alsaciens prisonniers en Russie, ainsi qu'on l'affirmait récemment à la Chambre. Inédite, luxueuse, essentiellement parisienne, comprenant plus de deux cents modèles, la collection que .Tollmann achève en ce moment sera le succès de la saison..

Tollmann, couture, 35, rue de Miromesnil.

Canif de détresse.

Dans une rue voisine, du faubourg Montmartre, à la devanture d'une boutiq)ue, on peut voir un canif deux lames, fixé sur une pancarte portant l'inscription suivante

Canif maçonnique, fabriqué par les F. de la L. La Justice, de Thiers, et vendu pour la reconstruction de leur Temple.

Ledit canif est d'ailleurs d'une Laideur défie toute concurrence.

Si les F. de la [,ocre de Thiers n'ont •pas :d' autres ressources pour payer les

devis du Grand Architecte, ils risquent de rester longtemps sans toit. et sans Ce n'est pas au faste de sa vitrine, mais à la garniture de son coffre-fort et à la solidité de son crédit en banque, qu'on reconnaît un grand lapidaire. Si élevée que soit la valeur de vos bijoux, Dusausoy, 41, boulevard des Capucines, vous en offrira le maximum sur estimation loyale. et ne vous fera pas attendre l'argent.

Le Coq

-Dette militaire

et Dette commerciale Il faut bien en convenir, si tristu qu'en soit la constatation. L'exposé des pertes effroyables de la France en vies humaines et en richesses matérielles, fait à la Chambre par M. Marin, a été aussi mal acoueiilii et mal interprétée que possible par nos créanciers anglais et américains. Nos ambassadeurs à Londres et à Washington ont dû renouveler l'assurance que leçais n'avait nulle intention de répudier ses dettes de guerre.

L'argumentation de M. Marin avait le tort grave, à six années de distance de la paix, d'être trop exclusivement sentimentale. Refroidis les enthousiasmes de' la victoire communie; nos grands alliés ont quelque peu oublié qu'en contribuant au salut de la France, ils se sont sauvés eux-mêmes de ila servitude, allemande.

Puisqu'on place, en Angleterre et aux Etats-Unis, la question des dettes interalliées sur le terrain commercial, efforçons-nous de la discuter en gens d'affaires.

Les dettes interalliées ont-elles wn caractère commercial ?

Evidemment non

L'argent prêté à la Franche par l'Angleterre' et les Etats-Unis, sous forme de fournitures et de matériel de guerre, n'est pas sorti de ces deux pays pour enrichir le nôtre.

Aw contraire Tandis que ces crédits permettaient aux industriels anglaises et américaines de se développer et de payer de formidables impôts de bénéfices de guerre, le seul Trésor britannique n'a pas encaissé moins de 1 milliard 403 .millions de livres sterling de ce chef, c'est-à-dire, au cours actuel du change, plus de 120 milliards de francs! l'argent prêté à la France se volatilisait au creuset de la bataille dont notre territoire français ravagé, nos villes anéanties, nos usines détruites faisaient tous les frais.

Est-il raisonnable de réclamer pour ces dettes de destruction les mêmes intérêts et le même amortissement que pour des dettes commerciales, d'où résulte un accroissement de richesse ?

Autre considération la dette allemande, primitivement fixée à 132 milliards, a été ramenée, par le plan Dawes, à dire d'experts anglo-saxons, à 37 milliards de marks-or, d'où il coinvient de défalquer 4 milliards pour.,les frais d'application et les services d'em- prunts prévus par ce plan.

C'est donc un abattement de près des deux tiers que la France a consenti sur la dette allemande. Le gouvernement français ne serait-il pas fondé, en bonne logique et en bonne équité, à réclamer de ses alliés la même réduction de ses dettes de guerre ?

Ces arguments sont assez forts pour expliquer le mouvement qui commence à se dessiner dans l'opinion américaine en faveur d'une solution équitable du problème des dettes interalliées. Le correspondant du Daily Telegraph à Washington, commentant la dure réponse du sénateur Borah au discours de M. Marin, assure qu'on envisagerait, dans certains milieux financiers américains, la création d'un comité d'2xperts désintéressés, chargé d'établir une discrimination entre les dettes d'ordre puremient militaire et les dettes d'un carractère commercial. Le New-York World croit que les premières pourraient être annulées et que les secondes seules feraient l'objet d'un règleme'it de consolidation.

Mais rien n'indique encore que le président Coolidge Ee rallie à cette manière de voir.

Il faut attendre qua se soient apaisées les polémiques de politique intérieure suscitées par les dettes interalliées, pour qu'une transaction rationnelle ait quelque chance d'intervenir.

Saint-?Réal

UN DÉMENTI ROUMAIN La: légation de Roumanie communique le télégramme suivant qu'elle a reçu de Bucarest

Le gouvernement roumain dément'de la manière la plus catégorique le télégramme paru dernièrement dans les journaux et affirmant que ce gouvernement serait disposé à engager de nouveaux pourparlers avec les Soviets, au sujet de la Bessarabie, sur la base suivante qu'aurait proposée le gouvernement de Moscou le gouvernement des Soviets reconnaîtrait le retour à la Roumanie des districts d'Ismaïl et de Cahaul (Bessarabie du sud), mais, pour le reste de cette province, on procéderait à un plébiscite.

Aucun gouvernement roumain ne consentira jamais à traiter la question de la reconnaissance du retour à la mère patrie de la Bessarabie sur cette base-là, cette province étant légalement, et d'une façon intégrale et définitive, liée à la Roumanie.

PETITE FEUILLE

L'Etalage du L'une après l'autre les boutiques expro.. priées par suite du percement du boule- vard Haussmann baissent leurs persiennes comme un moribond clôt les yeux. Bientôt les casiers chargés de livres des deux li-' braires, nos voisins, vont quitter également ce coin du boulevard. Nous ne verrons plus les badauds butiner aux rayons de l'étalage, sous la surveillance discrète des coin.mis. Car on trouve des « collectionneurs» > de livres en tout genre. Mais cette clientèle du libraire n'est assurément pas la même que celle des magasins où l'on voit un® foule de Parisiennes se ruer à l'assaut et remuer pêle-mêle, avec une âcre volupté, les « coupons, soldes et occasions ». L'amateur de livres, lui, est plus calme, quand il feuillette un volume de l'étalage. Il soulève le bouquin hors du casier, en parcourt que]- ques pages, puis replace l'ouvrage dans sa boîte et s'empare du volume voisin. Cette nourriture intellectuelle, qui n'est souvent composée que de petits hors-d'œuvre, suffit néanmoins à sa pâture quotidienne. D'au- u tant qu'il se la, procure sans bourse délier. Le lecteur de l'étalage possède de la sorte des notions sur tous les romanciers et les essayistes qui garnissent la devanture.. Cette fréquentation quotidienne des écrivains célèbres finit par lui donnerfiance en ses propres lumières et, côiume cela arrive fréquemment, il « tranchera » ensuite sans avoir jamais tranché les pages du livre. On ne se doute pas, m'a confié un li- braire boulevardier, du nombre de gens à qui l'étalage a rendu service. Ces lecteurs en plein air sont légion.

Quelquefois cependant l'amateur de. li- vres gratuits se décide à entrer. Dans la. boutique -du libraire défilent alors des ori- ginaux de toute sorte depuis le bibliophile à la recherche d'une édition rare et qui a Y fouillé vainement tous les étalages dès bouquinistes, jusqu'à l'amateur cynique qui demande au libraire

Avez-vous le guide X. ?

Parfaitement. Voici une édition avec cartes de routes à 25 francs. Oh c'est simplement pour le consul- ter. Je ne tiens pas à l'acheter. Un jour, un client, d'allures correctes, fit bouleverser tous les rayons de la librairie afin de mettre la main' sur une édition en' six volumes assez rarement demandée. Et quand, la sueur au front et couvert d'une noble poussière, le libraire eut placé les six exemplaires devant l'inconnu, celui-ci secontenta de déclarer avec le plus grand sang-froid

C'est bien ce que je pensais ils ont été publiés en 1908. Merci pour le renseignement Et il s'en fut sans demander son 'teste. D'autres clients occasionnels écorchetit-le nom du romancier ou confondent le titre de l'ouvrage avec le patronyme de l'auteur. Il en est, comme disait Courteline, qui prennent encore les Guy de, Maupassant, pour les Guides Gontrand

Quelle leçon de modestie pour nos gloires contemporaines

Mais le plus curieux c'est que, malgréces petites erreurs d'appréciation, il s'établit quand même une sorte de justice im-, manente a.ux étalages. Certains livres /semblent délaissés et cloués au pilori sous l'oeil méfiant du lecteur. L'amateur des éta- lages connaît la valeur du temps qu'il con-' sacre à la lecture et se méfie des pièges, dans lesquels il a pu tomber.

Raoul Viterbo

Grandiose

Manifestation catholique A METZ

RÉPONSE AUX PROVOCATIONS DE M. N. HERRIO

Metz, 25 janvier.

Une assistance considérable se pressait cet après-midi à l'assemblée générale de l'Action catholique lorraine. On remarquait notamment parmi les personnalités présentes l'évêque, Mgr, Pelt MM. Louis Paque et Schumann, députés M. Vautrin, maire, avec ses adjoints, et de nombreux conseilleras municipaux des notabilités de Metz, et de toute la région.

Le président, M. Boiteux, a prononcé! une allocution de bienvenue, il a remercié les assistants et a salué le., orateurs le Père Doncoauir et l'abbé Ber-4 gey, député de la Gironde, puis a exposé le rôle et le développement de l'action catholiques.

La parole a ensuite été donnée au Père Donccaur, qui a parlé de l'union réalisés c,hez les catholiques et de leur volonté d'obtenir -le droit commun qui leur est garanti de la façon la plus sacrée, et assurée par la Constitution et les lois françaises.

Ce droit commun, a-t-il dit, est réclamé pour les catholiques dans la vie publique, pour le clergé régulier et séculier. Dans cette revendication de la liberté, les catholiques de l'intérieur montrent, avec leurs frères de Lorraine et d'Alsace,. que, depuis 1914, il y a quelque chose de changé en France c'est la mentalité des catholiques. De même que le petit battement du cœur de Jeanne d'Arc fit tressaillir tous les coeurs français, de même le battement unanime des bons cœurs alsaciens et lorrains fit passer à travers tout 4e pays un frisson pour la défense des libertés religieuses.

Le Père Doncœur a été chaleureusement applaudi.

L'abbé Bergey, dont l'apparition à la tribune a été saluée par une longue acclamation, a déclaré apporter aux Frères lorrains le salut cordial, non seulement des parlementaires catholiques de France, mais de tous ceux qui, répandus sur le territoire national, portent au cœur la même foi patriotique et religieuse.

Tous les catholiques français, a-t-il dit, de Metz et Strasbourg Bayonne, de Brest à Niée, ne forment qu'une* seule et indissoluble famille avec les mêmes croyances, les mêmes disciplines, les mêmes douleurs


et les mêmes espérances. L'émotion provoquée par la déclaration ministérielle de juin dernier dans -ces pays souleva en même temps tous les catholiques français. Nous avons senti qu'un gros malentendu menaqait' de s'établir. Le président du conseil ne voit iien dans les lois laïques qui peut blesser les consciences catholiques. Nous afflrinons que, dans ces lois; il y a des articles que nous ne pouvons en conscience accepter.

Si, soucieux de paix nationale, le gouvernement veut. prendre la peine de s'informer loyalement avec nous, nous lui indiquerons ce qui nous met hors du droit commun et nous n'accepterons jamais qu'au lieu de faire cet .examen, il veuille rompre tous les pourparlers et fasse même le procès de nos doctrines, ce qui ne le regarde pas et-ce qui nous annonce pour demain de graves conflits. Si on nous rend la lutte nécessaire, nous l'accepterons avec une énergie' qu'on ne soupçonne pas. Mais -l'orateur forme le vœu ardent que des positions si graves, en particulier celles de l'Alsace et de la Lorraine, soient examinées par M. Herriot, non en, chef de parti, mais en chef de gouvernement.

le ne la souhaite, a dit l'abbé Bergey, que pour le maintien de l'union française qui, peut-être demain, un demain très proche, nous permettra une fois de plus de sauver notre pays, malgré les accusations et diffamations dont on vous accable. Il est de notre devoir de faire entendre que nous ne demandons qu'à être les meilleurs de tous les citoyens pour reconstruire la France, mais très fermement nous demandons qu'on cesse les brimades et qu'on nous accorde sans restrictions toutes les libertés ,qu'on accorde à tous les autres citoyens. Le: discours de l'abbé Bergey, fréquemment coupé par les applaudissements, s'est terminé au milieu des acclamations.

L'assemblée a approuvé à l'unanimité ,¡un, ordre du jour dont voici un résumé 'L'assemblée' exprime sa joie de se sentir en communion- intime avec tous tes catho-eues français dans leur dévouement à la patrie retrouvée, se prononce énergiquement en faveur du maintien de l'ambasl'sade de France près le Vatican, réclame l'entière liberté des congrégations, le maintien des institutions et des libertés religieuses dans les provinces recouvrées. avant ïout, la possibilité pour les parents de faire élever leurs enfants à l'école publique confessionnelle, déclarent que les 'catholiques lorrains voient dans l'école confessionnelle non seulement un droit naturel des parents, mais encore une garantie indispensable, pour maintenir dans leurs 'départements, très exposés aux idées révolutionnaires, les fortes traditions de patriotisme, d'ordre, de travail et de natalité qui firent leur gloire, dans le passé et qu'ils .Meulent. mettre au service de la France qu'ils sont, en cela, en parfait accord avec Vimmense majorité 'des populations du dérpartement qui, par plus de 220,000 signa.sures,: marqua î'son indéfectible volonté de voir respecter 'la parole de la France. Des télégraïntmes ont été adressés au Saint-Père, au cardinal' Dubois et au .général de Castelnau.

¡ Mgr Pelt, évêque de Metz, a exprimé j^sa grande joie' et sa reconnaissance dds Scaroles si françaises par lesquelles les orateurs avaient traduit las sentiments et les revendications des catholiques. Toute l'assistance a chanté le Credo, puis l'évêque a donné sa bénédiction. Cette magnifique réunion s'est dérouSéadans un ordre parfait et n'a été trouAU MAROC Rabat, 25 janvier.

£e maréchal Lyautey a remis au Sultan ,Un vase de Sèvres que M. Gaston Doumergue lui envoyait à l'occasion de son élection à la présidence de la République. Le Sultan, vivement touché, a adressé à M. Doumergue uns lettre de remerciement. Les réunions et cérémonies d'hier

LE CINQUANTENAIRE

DE L'ECOLE ALSACIENNE

La cérémonie de la Sorbonne

L'Ecole alsacienne a célébré hier le cinquantenaire de sa fandation: Nombreux sont ceux qui la croyaient plus ancienne, tant* est grande la renommée de ses succès scolaires et tant sa réputation de haute tenue égale celle des plus célèbres et des plus vieux établissements d'éducation de Paris. Cinquante ans, c'es6 peu dans la vie d'une nation .et pourtant que de contemporains illustres peuvent se dire élèves de l'Ecole alsacienne 1 C'est ce qui explique pourquoi toute une élite avait tenu à assister à cette fête qui avait pour cadre le grand amphithéâtre de la Sorbonne.

M. Doumergue, président de la République, présidait la cérémonie, ayant à ses côtés MM.. Alexandre Milleran:1, ancien président de la République do Selves. président du Sénat Pierre Ap<péU, représentant M. Paul Painlevé, président de la Chambre des députés les. généraux Duibail, grand chancelier de. la Légion' d'honneur Gouraad, gouverneur militaire de Paris, etc.

Après quelques paroles de M. ScheuTer, M. Pasquier a, dans une courte laMiQpution, rappelé les origines de l'Ecole alsacienne, qui fut fondée en 'f874, pour donner, un foyer .aux jeunes tA'lsacàens chassés 'de leur pays natal puis M. Beck, après avoir cité les. noms des fondateurs et .des premiers direcitewrs MM. Charles Friedel, Philippe de Clermont, Bruning, Bauer, 4iéder, a montre le rôle joué par l'Ecole, à côté de l'Université. Il a montré que ses mafJrea s'étaient proposé de donner a leurs élèves la bonne éducation libérale et morale fondée sur l'amitié, qui est la trajMtîon de l'Alsace.

Puis M. Féquigaiat, directeur, de l'Etoole, agrégé de l'Université, membre du fcoaseil supérieur de l'instruction publique, a prononcé un. discours d'une haute tenue littéraire et d'une grande élévaitiofi de pensée, disant notamment Il se trouve que, par bonheur, la meilïeuire préparation à la vie sociale et politique consiste dans l'exercice même des disciplines auxquelles vous êtes soumis. Car, si l'étude des, mathématiques crée ou développe dans les esprits le goût de l'ordre, de la clarté, de la déduction rigoureuse et de la généralisation légitime si l'initiation aux sciences physiques et naturelles éveille en vous, avec le souci de la juste mesure, les facultés d'observation et d'expérimentation qui vous permettent de comparer et de classer les richesses inépuisables de la nature, l'étude des sciences morales d'autre part, et par-dessus tout de la philosophie, •en vous faisant pénétrer dans la pensée des

plus grands 'écrivains est des plus grands cerveaux de tous les temps, vous enseigne que, si l'inéluctable, nécessité, régit le monde des corps inertes, cette nécessité kè gouverne que de très loin les sciences de la vie, les sciences morales,'eu se révèle'et éclate dans toute sa splendeur la, liberté créatrice de 1'esprit 1

M. Péquignat a 'terminé en disant Vous serez fiers d'être patriotes, .mais vous ne rougirez pas d'avoir des sentiments humaines Vous serez décidés à vétsçr votre sang, s'il le faut, pour la défense de votre terre nourricière, de votre race et de vos traditions séculaires, mais vous Nous souviendrez que la plus belle parole peutêtre qui ait jamais été prononcée est celle du grand poète latin, qui proclame que rien de ce qui est humain ne nous est étranger Vous croirez avec nous que la loi suprême est celle qui commande d'égaler l'homme à l'humanité et vous prendrez rang parmi ceux qui, par la coopération intellectuelle, préparent de loin la réconciliation des hommes dans la cité des esprits. M. François-AlbBrt, ministre de l'ins^ teuotion publique, a pris la parole ensuite. Il a fait un bel éllqge de l'École alsacienne qui, a-t-il dit, « pam le seul fait qu'elle se propose le maintien des traditions qui font le charme moral de l'Alsace, s'impose de donner à ses entants une culture dont la valeur humaine rayonne bien au delà du domaine primitif sur lequel elle s'était proposé de maintenir la lumière », n'en voulant pour 'preuve que la liste même de. tous ceux, morts ou vivants, qui ont dû leur succès dans le monde à l'éducation qu'ils avaient reçue à l'Ecole alsacienne. La musique de la garde républicaine. et la classe d'ensemble vocale du ^Conservatoire ont rehaussé de leur participation l'éclat de cette cérémonie famiilMe.

DISCOURS DE M. FRANÇOIS-MARSAL L'Union' républicaine de Seine-etOise a donné hier, à 'midi, au palpais d'Orléans, un grand banquet, présidé par M. Prançois-Mârsal, ancien pirésddent du conseil.

M. François-Marsa! a fait un exposé très clair de notre politique générale. Au point de vue extérieur, a-t-il déclaré, si l'on compare notre situation à celle du mois de mai 1924, nous sommes bien plus isolés qu'on nous reprochait de l'être à ce moment-là.

Notre politique actuelle a éloigné de nous les petites puissances. Quant aux EtatsUnis, il ne semble pas que nous ayons gagné grand'chose avec eux. Avec l'Allemagne, pas davantage. Le seul résultat positif de notre politique extérieure, c'est la re-, prise des relations diplomatiques avec les soviets. Et cela ne nous a été payé je ne,dis pas d'un seul rouble pour les popleurs français mais même d'un seul mot pour leur donner confiance.

Au point de vue intérieur, ce sont les vieilles querelles religieuses, que on croyait éteintes et qui sont violemment ral- lumées.

Au point de vue financier, il n'est -que d'observer les chiffres de la rente. Quant aux changes, s'ils se stabilisent, c'est de l'aveu même de M. Clémentel, grâce aux mesures que prit au mois de mars le précédent gouvernement.

Comme conclusion, M. François-Marsal a prôné une .politique de reconstitation nationale.

Le déjeuner annuel du comité « France d'abord » qui a eu lieu avant-hier, réunissait une élite de personnalités étrangères et françaises. A la droite du président, M. Philippe d'Estailleur-Chanterairie, avaient pris place MM. Louis Barthou, de l'Académie française, président de la commission des réparations, sénateur, ancien président du conseil (les ministres le duc de Camastra, René Pinon, le commandeur l'as.cazu et de nombreux représentants de la presse mondiale.

On conçoit qu'il nous est impossible de nommer tous les convives, cependant nous notons au hasard de nos souvenirs, MM. Charles Maingot, Caubert de Cléry, comte de La Mazelière, président du conseil d'administration du Gautois duc de La Force, l'amiral Momet, commandeur Righetti, rereprésentant S. Exe. Giovanni Guiriarti, ministre des travaux public d'Italie, etc., etc.

M. Philippe d'Estailleur-Chanteraine remercia très éloquemment M. Louis Barthou d'honorer la réunion de sa présence, puis, faisant allusion à la grande guerre, il Tappela qu'elle avait laissé 'de grands problèmes à régler. cc Les bons comptes font les bons amis, ajouta-t-il pour faire de bons amis, il faut se connaître bien En terminant, l'orateur développa les buts et l'œuvre- accomplie d'information et de connaissance mutuelle du comité « France d'abord » qui, profondément français, respecte avant_tout le patriotisme de ses amis étrangers. M. Louis Barthou se leva ensuite et fut littéralement acclama, L'ancien président du conseil déclara tout d'abord qu'il donnait sa complète adhésian aux principes que M. Philippe d'Estailleuï-Çhanteraine venait de proclaanor. Comme lui encore il eaprima le voeu que l'union continue entre la France et ses .amis, car ce sont aussi les bons amis qui font les bons comptes » mais pour cela il faut se connaître, il faut se rencontrer et évoquer ensemble les grandes choses accomplies.

S'adressant à ses confrères de la presse étrangère, l'orateur les engagea à regarder et à écouter autour d'eux, et s'ils sont choqués ou froissés par certaines fautes qu'ils prennent bien garde d'où elles viennent.

Nous croyons devoir reproduire la péroraison de ce beau discours

«.France d'abord !>cejLa v-eut dire.» que, nous sommes profondément attachés notre pays, comme vous êtes attachés, il votre nation « France d'abprd ;», 'cela, ne- veut pas dire que nous soyons câpables'dé sentiments d'ingratitude envers ceux qui ont combattu avec nous; «France d,abord», cela veut dire que nous les admettrons avec nous à défendre des droits, des idées et des intérêts qui nous sont communs. « France d'Abord », ce n'est pas une provocation. Cela n'est pas une devise. Cela implique le respect des droits de tous, et n'exclut pas, je le répète, la fidélité envers nos alliés, envers nos amis. cc France d'abord messieurs, c'est- en son nom que je, bois,, à- votre santé et à la prospérité vos pays. »

Des applaudissements enthousiastes saluèrent ces dernières paroles.:

ANNIVERSAIRE DE BUZENVAL Hier matin, dimanche 25 janvier, anniversaire de la bataille de Buzenval, au pied du monument des Francs-Tireurs de la « Branche de houx n, place Saint-Ferdinand-des-Ternes, a eu lieu une imposante manifestation patriotique, sous la présidence d M. Pugliesi-Conti, ancien député de Paris, assisté de MM. Jousselin et Massard, conseillers municipaux.

Parmi les nombreux assistants, nous avons remarqué MM. Mildé, maire du arrondissement Brunot, adjoint;"1es survivants des glorieux francs-tireurs et peau des Combattants de Champigny, des

l'Union nationale des combattants, de la Ligue des patriotes,, des..Vétérans de terre /et de:meiy etc.

Une vibrante allocution a été prononcée par M. Pugliesi-Cènti, qui/.en termes chaleureux, a ^célébré la mémoire de nos grands morts, « dont on pourra dire qu'ils nous auront sauvés deux fois la première, en mourant pour nous la seconde, en nous transmettant le flambeau qui éclaire la route du devoir, au cours des graves circonstances que, nous traversons Il.,

M. Queuille à Tulle

M. Queuille, ministre de l'agriculture, a présidé hier à Tulle le banquet de clôture du congrès des retraités de la Corrèze. A cette occasion, il a prononcé un discours sur la politique du blé qui a son intérêt à un moment où le prix du pain augmente avec une régularité mensuelle très inquiétante.

Le ministre 'dé l'agriculture, qui ne vaise politique du gouvernement dont il fait partie, accuse de cette augmentation. les paysans, parce que, dit-il, « la récolte a été mal préparée ». Appuyant sur cette singulière accusation, il ajoute

«- Qui donc est responsable 'du déficit de notre récolte, sinon ceux qui, malgré des proclamations solennelles, n'ont pas fait et souvent contre l'avis du ministre dé l'agriculture dans les années 1922 et 1923, ce qui était nécessaire pour aug-' monter les rendements de notre sol, pour augmenter aussi l'étendue de nos champs de blé »

Les paysans de la Corrèze ont bon estomac s'il ont digéré cette mercuriale sans, protester.,

M. Paul Painlevé à Gray

Depuis que le bloc des gauches gouverne la France, ses membres les plus importants célèbrent tous les dimanches la « Victoire du 11 mai » beaucoup plus importante sans doute à leurs yeux que celle du 11 novembre 1918 ou les conquêtes laïques. M. Painlevé n'a point manqué hier à ce devoir radical-socialiste, et il a présidé à Gray une réunion laïque », où il a prononcé un discours pour célébrer <( l'oeuvre d'éducation entreprise par la République Tous les clichés et les lieux communs habituels à cette thèse, sans oublièr « la gloire de, Jules Ferry » et celle « de Ferdinand Buisson n, ont tour à tour reparu dans le discours du président de la Chambre.

M. de Moro-Giafferi à Béziers

M. de Mora-Giafferi, sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique, s'est rendu hier à Béziers et de là à Herepian, où il a présidé la cérémonie d'inauguraltiondu monument aux morts de la guerre, Plusieurs discours ont été prononcés, notamment par le ministre, qui a glorifié la mémoire des héros morts pour la patrie'et a salué leurs familles.

Un grand banquet a été offert ensuite à M. de Moro-Giafferi, qui est rentré à Montpellier dans l'après-midi. Il a alors reçu à la préfecture les personnalités du monde commercial et industriel. Paul Roche Le Courrier de la Côte d'Azur

DE NICE

Viennent d !an-i ver* ̃ r l .> 5- w^^e-.9gyno;i4i .Ternengo, côntjtejaa^ih^e Prêt, Mme Pourrai de Ladévèzè, Mme de'. Grevai M. et Mme de Sambucy, M. de La Pereira, Mme de Saint-Romain, M. et Mme d'Oumiller-Vandore, M. du Chatfaud, Mme van Mossevelde, M. Avigdor, etc.

Dans l'ombre de la Catkédrale, qui a été donné jeudi en première représentation à !'Opéra, a été l'occasion d'un très grand succès pour M. Georges Hue, qui a dû paraître en scène. L œuvre était fort bien interprétée par M. Friant, créateur de Manuel Mlles Viard et Tessandra, M. Planquette. Au pupitre, M. Bovy. DE CANNES .̃'̃ Les arrivées:

S. A. R. Mme la Duchesse de Vendôme est 1 hôte de lady Margaret Waterlow en la villa « Monteret ».

Le comte et Ja comtesse de Ourem, ex-souverains de Portugal, arrivés à Cannes mercredi, se sont installés pour da saison au Grand Hôtel. Mme Pierre Malézieux recevra le 27 janvier en sa villa « Le Trianon ».

En l'.église Bon Voyage a été célébré un service à la mémoire de Louis XVI.

L'aristocratie cannoise et hivernante y était brillamment représentée.

DE MONTE-CARLO

Les, arrivées:

M. Alexander, M. et Mrs Good, M. et miss Elsie Craig, Mrs Wynd, M. Jules Perrigot, Mrs Harrington, etc.

Au tir aux pigeons, les dernières épreuves du prix François-Blanc ont amené le classement suivant:

1. M. Bela de Gaspardy, 14/15, 28 mètres; 2. M. A. Falz, 13/15, 25 m. 1/2; 3. MM. Boin (23 ni.) et BoutardelU (25 m. 1/2), 12/14, et MM. A. Tortina (22 m.) et oolonel Caswell (20 m.), ̃ 11/13.

L'arrivée du Rallye automobile s'est effec- tuée jeudi par un temps magnifique et devant un nombreux public. Les arrivées des trente- deux concurrents se sont effectuées de 9 heures à 16 heures. Le premier présenté au contrôle est Mme Mertens; sur Lancia, partie de Tunis le 15 janvier et ayant réalisé une moyenne dé 30 kilom. 776.

M. Baanch, président de la chamhre amé- ricaine à Paris, et Mme Branch, arrivés par la route, se sont réinstallés dans leur villa « Virginia Cottage ». Mlle Merkintoch a repris possession de sa villa <c Monte-Cristo ».

M. et Mme Richardson, venant de Londres, 1 et M. Mapurgo, venant de Vienne, passeront la ;saison au Cap-Martip.

Le Prix des Journaux 11 sera poné à 20 centimes à partir du 10' février

Lâ commission executive des jewirnaux français nous commiunicpue la note suivante L'assemblée générale de la Presse fran- çaise tenue le 20 octobre 1924 avait, décidé, en raison des conditions économiques, (Se porter à partir du lw novembre dernier le prix des journaux à 0 fr. 20.

Après avoir ajourné autant qu'ils l'ont pu cette mesure, les journaux français sont obligés de la mettre en application à partir du ier février. (Havas)

Nous rappelons à nos Abonnés que toute demande de changement d'adresse d être accompr'nëe de la somme de 1 franc de réimpression.

LES MONDANITÉS

4ES COURS

S. M. le Roi de Roumanie, qui vient de subir une intervention chirurgicale, est dans un état satisfaisant.

S. M. la Reine des Pays-Bas vient de donner un grand dîner en l'honneur du corps diplomatique accrédité à La Haye.

LL. AA. RR. le Prince héritier et la Princesse héritière de Roumanie, arrivés à Londres avant-hier, sont installés 50, Grosvenor street. LES AMBASSADES

La marquise de Crewe recevra, aujourd'hui lundi, ,pour la dernière fois cet hiver, de quatre heures et demie à six heures et demie. S. Exc. M. Daeschner, ambassadeur de 'France aux Etats-Unis, accompagné de Mme et Miles Daeschner, sont arrivés avant-hier à NewYork, qu'ils ont quitté aussitôt pour se rendre à Washington.

S. Exc. M. Hennessy, ambassadeur de France à Berne, a été reçu officiellement, samedi, par les autorités genevoises et a visité les insti- tutions philanthropiques françaises.

M. de Marcilly, le nouveau ministre de France en Hollande, et Mme de Marcilly sont arrivés hier à La Haye.

S. A. R. le Prince de Galles honorait de sa présence, avant-hier, un dîner donné par S., Exe. l'ambassadeur des Etats-Unis à Londres et. Mrs Kellog.

La comtesse Ehéensvard, femme du ministre de Suède, quittera Paris le 3 février pourse rendre à Copenhague, où elle passera une dizaine de jours.

M. Puech, directeur de la villa Médicis, a offert, à Rome, un déjeuner en l'honneur de l'ambassadeur de France et de Mme René Besnard.

DANS LE MONDE

¡- Dîner, le 12 février, suivi de réception intime, chez Mme Sulzbach, en son hôtel de la rue de la Faisanderie.

La comtesse Joseph de Bremond d'Ars donnera un bal le 22 février.

CARNET DE LA CHARITÉ

Nous avons donné en première page une physionomie de la fête brillante que fut le Bal franco-américain.

Vers onze heures et demie, le Président de la République fit son entrée, reçu par la générale Taufflieb et Mme Paul Dupuy, deux des présidentes des oeuvres, qui l'accompagnèrent jusqu'à là salle de bal. Autour de M. Doumergue se tenaient les ambassadeurs, les ministres et les hautes personnalités gouvernementales. Dans la très nombreuse assistance et parmi les membres du comité, citons:

S. A. 1. le Grand-Duc Dimitri, S. Exe. M. Myron T. Herrick, ambassadeur des EtatsUnis S. A. le Prince Samad Khan, ministre de Perse; le ministre du Pérou, Mme et Mlles. Cornejo; le ministre de Suisse et Mme Dunant, le ministre de Tchéco-Slovaquie et Mme Osusky, le ministre du Nicaragua et Mme Medina, M. Hermite, ministre de France à Copenhague le ministre de la justice et Mme René Renoult, M. le maréchal et Mme la maréchale. Pétain, le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris le directeur des affaires politiques au ministère des affaires étrangères et Mme J. Laroche, M. Naudin, préfet de la Seine;, et M, ,-et Mme Paul Dupuy, princesse Nathalie Paley, rand-Périgprd, Mme Vesnitch, marquise et Mlle de Baye, vicomtesse Benoist d'Azy, marquise de Blacas, comtesse Gilbert de La Rochefoucauld, Mme Ridgely Carter, marquise d'Armaillé, comtesse de Rougemont, M. et Mme Maurice Hottinguer, Mme Chase Casgrain, comtesse de VielCastel, M. et Mme Jacques Mallet, comtesse et Mlle Orlowska, vicomtesse G. et Mlle de Dampierre, comte et comtesse Vigneral, Mme et Mlle de Hurtado, Mme Lazare Weiller, baron et baronne Robert de Rothschild, Mrs John Drexel, comtesse M. de Rostang, baronne de Beauverger, comte et comtesse Georges de Castries, Mme Jean Balsan, M. et Mme SheldonWhitehouse, baron et baronne A. de Neuflize, baron et baronne Maurice de Rothschild, Mme V. Laurence Benet, Mme Roux-Pétain, J'Hon. et Mme Philippe Roy, Mme J. Robinson, M. et Mme Bernard Carter, Mme de Hortchitz, M. et Mme van Heukelom, comtesse de Boigne, Mme. Boas de Jouvenel, Mlle Teixeira Leite, baron et. baronne Fouquier, Mme Combes Saint-Macary, Mme et Mlle de Nelidow, baron et baronne Guy Le Lasseur, vicomte et vicomtesse de Rostang, Mrs S. Leslie, Mme Irwin, Mme et Mlle Ochs, Mlle d'Esteban, Mme Rouché, Mrs Lawrence, Mrs B. Branch, Mme A. Brun, princesse de La Glorietta, Mme V. Gibson, Mme et Aille Morice, comte de Chappedelaine, marquis de Brazais, baron Seillière, marquis de Bremond d'Ars-Migré, vicomte de Manneville, comte de Bourgoing, comte J. Orlowski, vicomte de Sonis, barons T. et R. de Grandmaison, M. G. des Crances, M. Constantin Izrastzoff, vicomte de Salignac-Fénelon, M. J. Hottinguer, comte G. de' Fossat, M. A. de Fouquières, barons Roger et Max de Vendeuvre, M. J. Girod de l'Ain, M. Gérard de Fouquières, M. Groukowski, M. Antoniadis, M. Vernes, comte Roger de Ségur, M. Flameng, vicomte de Sonis, M. Bernard, M. Jacques Jubert, M. Roch, comte des Isnards, comte Gérard de Dampienre, M. du Boscq de Beaumont, baron R.-Ch. Merlin, etc. La recette est magnifique; nous en donnerons prochainement le chiffre total, heureux de remercier tous ceux et toutes celles qui ont bien voulu répondre à l'appel des deux grandes œuvres et les aider généreusement.

On a vivement regretté l'absence de la princesse de Poix, présidente de la Société de charité maternelle, qu'elle dirige avec une expérience et un dévouement inlassables, et qu'un grand deuil retient loin de toute réunion.

Comment, dans une foule de huit mille per- sonnes, les artistes qui prennent part au Bal des Petits Lits Blancs, à l'Opéra, seront-ils même aperçus ?

Réponse: le fameux pont d'argent sera installé à l'Opéra, pont léger, suspendu à des fils d'acier invisibles, dominant la foule. Ce plateau verra défiler, au cours du bal du 3 février, tout ce que le théâtre compte de brillantes étoiles, toute la jeunesse illustre du théâtre. La Société patriotique Le Foyer russe organise pour te 1er février, à. neuf heures, à la salle Gaveau, un concert au profit des œuvres nationales russes. Ce concert sera composé exclusivement des meilleures oeuvres des plus illustres compositeurs russes Tchaïkowsky, Rimsky-Korsakotf, Arkhangelsky, Gretchaninoff, etc., etc., exécutées par les premiers solistes de l'Opéra impérial de Petrogcàd, Mme Tcherkasskaya et M. Alexandrovitch, ainsi que par le chœur russe de Sorokine, qui vient de remporter le premier prix aux jeux olympiques. Ce programme, qui comprend de la grande musique d'opéra ainsi que des chants liturgiques de l'Eglise orthodoxe, exprimera le profond sentitdent mystique et religieux du peuple russe toujours fidèle à ses traditions séculaires. Billets à la salle Gaveau et dans tous les grands hôtels;

DANS LES CERCLES

Le comité directeur de l'Union Interalliée a mis, les jeudis, à la disposition des vice-présidentes un des' salons du cercle pour y donner des soirées dansants privées en l'honneur de îuelques personnplités étrangères. Un groupe de James et de jeunes filles de la société parisienne' ^.adhéré Il cette initiative. La premièxa de ces.

soirées aura lieu jeudi prochain 29 janvier, en !'honneur de Mlle Romàno Avezzana, fille de S."Exc. l'ambassadeur d'Italie.

Le cercle d'escrime Las-Cases donnera un bal le lundi 16 février. »

PETIT CARNET

La comtesse Armand d'Harcourt, née Salignac-Fénelon, vient de donner le jour, à Toulon, à un, fils qui a reçu le prénom d'Hubert. Mme Charles de Bouvier, née de Vienne, a mis au monde, à Nancy, un fils appelé Henry. MARIAGES

On annonce les fiançailles de Mlle Tuffier, fille du docteur Tuffier, le réputé chirurgien, et de Mme,,née Herbault, avec M. Tenin-Raudière, inspecteur des finances.

NÉCROLOGIE

Une messe a été dite à Saint-Honoré a tylau, le.23 janvier, pour le repos de l'âme du lieutenant a'viateur Felipe de Yrureta-Goyena tombé glorieusement au champ d'honneur, au Maroc espagnol, le 16 janvier, à l'âge de vingt. .quatre ans.

Nous apprenons la mort de Mme Capron. femme du maire de Cannes.

FAITS DIVERS

Pourquoi a-f-il été empoisonné ? Vers une heure, l'autre nuit, deux jeunes gens, se présentaient à l'Hôtel de Paris 154 rue Montmartre, et demandaient une chambre au patron.

Le lendemain matin, l'un des deux clients quitta seul la chambre, déclarant à la domestique ide service que son compagnon dormait encore.

A midi, le jeune homme resté dans la .chambre n'ayant pas encore donné signe de vie, le patron frappa à la porte. On ne lui répondit pas, mais il lui sembla percevoir- de faibles gémissements. Inquiet, il força la porte et découvrit son client qui ralait sur le lit.

Le mourant fut transporté à l'hôpital sans avoir pu fournir la moindre explicaheures après. C'est un nommé Maurice Godeau, âgé de vingt-deux ans, sans profession ni domicile connus.

Le commissaire de police perquisitionna dans, la chambre. Sur la table de nuit, il trouva une boîte qui contenait encore une poudre blanche. L'autopsie du corps a été ordonnée cependant l'empoisonnement ne fait aucun doute.

Le magistrat s'efforce d'établir s'il s'agit d'une mort volontaire ou bien si c'est le camarade de Godeau qui a provoqué cette mort en lui faisant absorber le poison faMorf depuis trois jours

¡Depuis trois jours, M. Emile Serrurier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 7, faubourg Montmartre, n'avait pas été vu par ses amis. On s'inquiéta. La porte du logerent du sexagénaire fut forcée et l'on découvrit le malheureux sur son lit il avait cessé de vivre.

Au cours des recherches entreprise, on caoutcTîouc de i appareil" gaz était percé par suite d'usure. Il s'agit donc d'un accident.

Lie voleur de pesetas est-il à Paris ? ^Toutes les polices européennes rocherchent activement un sujet espagnol contre lequel la justice madrilène a lancé un mandat d'arrêt pour escroquerie et vol. José-Gonzales Flores a quitté, en effet, le 31 décembre 1924 la Banque Hispano-Suiza dans les services d'encaissement de laquelle il était employé, après avoir détourné deux cent mille pesetas, soit, au cours moyen actuel, plus d'un demi-million de francs, On a tout lieu de croire que l'escroc a pu passer la frontière et qu'il se trouve en France, en compagnie d'un compatriote, Jesus-Jtaja Martinez, dit Jesus Hernandez, qui aurait séjourné à Carcassonne. Jusqu'à plus ample informé, Jesus Hernandez ne paraît avoir aucune responsabilité dans las faits pour lesquels son ami est recherché;

L'ancien employé de la Banque HispanoSuiza est âgé d'un peu plus de vingt ans, sa taille atteint 1 m. 70, les cheveux sont châtain foncé, le visage rasé est allongé, les yeux sont marrons, les oreilles grandes sont écartées de la tête. Gonzales Flores ne parle pas notre langue.

11, est probable qu'il ne tardera pas à être rejoint. En dehors de l'intérêt qui s'attache à la réussite d'une mission de con.fiance, les policiers qui découvriront l'escroc ne perdront pas leur temps puisque la banque lésée promet d'abandonner 10 0/0 de la somme qui pourra être retrouvée au bénéfice de ceux qui auront arrêté Gonzales Flores ou facilité son arrestation. Il est bien entendu' que cette prime sera au minimum de dix mille francs.

he trafic de la cocaïne

Il y a quelques jours, à la suite d'une perquisition opérée au domicile des époux Benois, sujets russes, demeurant boulevard .Exelm.àns, on découvrait dans une valise trente-huit flacons de cocaïne de cent grammes chacun. Ces flacons furent saisis et une enquête fut ouverte à l'effet de retrouver l'individu qui avait pu introduire frauduleusement en France une telle quantité de la dangereuse drogue. Cet individu n'a pu, malgré toutes les recherches de ia justice, être retrouvé, mais il a été possible de l'identifier. C'est an nommé Carlos von Hartmann, âgé de quarante-sept ans il fait de fréquents voyijies, entre la Finlande et la France, et cVst 'au cours d'un de ces derniers qu'il aurait passé la douane, avec d'autres bagages, ce.stbck de cocaïne acheté par lui en AlleOn a retrouvé trace de son passage à Pa. ris, dans un hôtel du huitième arrondissement. Son amie, une nommée Gertrude Schmidt, qui est également recherchée par la police, aurait déclaré que, pendant la guerre, Hartmann était officier et avait reçu le commandement d'une des Berthas .qui bombardèrent la capitale.

Agression rue Washington

!Hier soir, vers onze heures et demie, Mme Celina Demaret, demeurant 26, rue de la Mairie, à Montmorency, a déclaré au poste de police du quartier du Roule qu'elle avait été attaquée rue Washington, par un couple qui lui a dérobé son sac à main contenant une somme de deux cents francs et son trousseau de clefs.

{ses « Écumeurs de la Popinc » II y a trois semaines, à la suite d'un cambriolage commis dans une usine de parfumerie de Courbevoie, deux inspecteurs du ft" district arrêtaient deux ualfaiteurs Marcel Huble et Louis César, Ils révélèrent qu'ils appartenaient à une bande fort bien organisée qui s'intitulait les « Ecumews

Valfleury

de la Popinc et qui pratiquait en grand les vols à la tire et à l'étalage

Cette organisation de malfaiteurs était dirigée par un jeune bandit âgé d'une'vingtaine d'années, connu seulement sous le prénom de Lucien. /̃ Or, ces jours derniers, les inspecteurs re- marquaient, rue de la Roquette, un jeune vaurien qui frappait brutalement une jeune femme. Ils le mirent en état d'arrestation. Ce n'était autre que le-fameux Lucien; il Interrogé, il. avoua se nommer Mezières'; être âgé de vingt ans et n'avoir point de do.micile. Il ne fit aucune difficulté pour dévoiler tous les membres de l'association dont il était le chef.

Aussitôt les arrestations commencèrent. et la majeure partie des voleurs de la bande sont actuellement sous les verrous. Ce sont tous des jeunes gens de dix-huit à vingt-cinq ans, habitant le quartier Popin. court. Plusieurs d'entre eux sont sans do- mieile. Maintenant ils sont au Dépôt. ba carfe postale révélatrice

Un individu fort élégamment mis entrait samedi après-midi, accompagné d'une jeune femme, chez un fourreur, 128, boulevard- Saint-Germain, et demandait à voir "des fourrures. La vendeuse, Mlle Villoc, s'empressa de lui donner satisfaction. Soudain elle s'aper-- çut que son client venait de dissimuler sous son pardessus une étole de skungs. Très ro- buste et énergique, Mlle Villoc se jeta sur l'homme et cria a Au voleur

Pris de peur, le couple, lâchant la four- rure, s'empressa de prendre la fuite et. >• réussit à sauter dans un taxi.

Mais dans sa retraite, le voleftr avait laissé tomber une carte adressée à Hani' Mackler, 13, rue du Château-d'Eau. L'indication était précieuse. L'inspec- teur Jannot, du district, se rendit à cette adresse et établit que Mackler, un élégant gentleman âgé de trente et un ans était bien 1 individu recherché. L'inspecteur Par. rêta au moment où il rentrait chez lui. L arrestation de Mackler constitue une intéressante capture. Il serait, en effet, af- filié à une bande de voleurs internationaux et aurait commis des vols très importante notamment chez des fourreurs du 8' arronA. Magne

ARGENTINE

Buenos-Aires, 25 janvier.

Les restes de Mgr Piceda ont été inhu- més hier. Aux obsèques de l'éminent prélat argentin, Mgr Franceschi, vicaire de 1 église San-Miguel, a prononcé une élo» •̃' quente oraison funèbre. -> Le gouvernement du diocèse est actuellement sans chef, par suite de la mort de Mgr Piceda. Le chapitre métropolitain de. vra désigner un vicaire dans le délai de huit jours. En attendant, il s'est réuni pour désigner Mgr Fortunato Devoto comme délégué administrateur. :> A La police a arrêté un autre des pri- sonniers fugitifs, à la suite de la révolte ,qui s'était produite à bord du bateau qui transportait des forçats au bagne d'Ushuaïa (Terre de Feu). (Prensa.)

Change. 100 francs valent piastres papier.

'o,*n* Cours moyens, Blé, 17,40 lin. 24,00 avoine, 9,35 maïs, 11,00 céduîes hypothécaires, 95,40. Déplacements Mme Hunter de Canq et Mlle Hunter vont prendre le premier paquebot partant pour Buenos-Aires ranpe- lées.par l'état de santé alarmant Juan Hunter, leur frère et père.

Riorde-Janeiro, 25 janvier, ̃

Le général Coffec, nouvellement nommé'* chef de la mission militaire française en/- remplacement du général Gamelin, est arrivé. Il a été reçu par les représentants du gouvernement et par de nombreux officient' français et brésiliens.

CHILI

Santiago,' 25 janvier., La nouvelle junte révolutionnaire est dis- posée à donner des garanties pour le main- tien de la vie commerciale dans le pays;Elle a convoqué à cet effet les directeurs des principales banques et les a informés: qu'ils pouvaient continuer leurs opérations sans la moindre crainte.

Dès le début de la semaine prochaine, la' juntè révolutionnaire, ayant à sa tête les' généraux Datel et Ortiz Vega, promulguera:- une nouvelle loi budgétaire permettant lej payement immédiat des arriérés de traite*' ments dus aux fonctionnaires de l'Etat. La junte navale s'est réunie, dans l'après- midi du 24, sous la présidence de l'amirai' Valdeg. Elle a publié peu après un connmui niqué annonçant que la marine chilienne avait fait savoir aux chefs de la junte mi- litaire qu'elle adhérait entièrement au mou-> veinent. Le président Alessandri rappelé au Chili par ses amis politiques, a quitté immédiatement Milan, où il était en séjour avec sa famille, et s'est rendu à Venise, d'où il se mettra en route par les moyens les plus' rapides, lui permettant de regagner NSan- tiago, via Buenos-Aires, Cordilière des Alt* des.

NOUVELLES RELIGIEUSES! Le rite arménien. Mercredi pro- chain en l'église de la Madeleine, messe, selon le rite arménien, célébrée par. rôyêque arménien d'Angora, sous la présidence de S. Em. le cardinal Dubois. Choeur russe et arménien. Discours dt1 Père Dehau, dominicain.

Au profit de l'Œuvre d'Orient. L'Œuvre de la Propagation de la Foi. On s'est étonné à Rome des assertions de) M. Simon dans son rapport à la Chambre,, sur la question de l'ambassade auprès du Vatican. Il a dit, entre autres choses, qu'au conseil central de Propagation de la Foi, il y avait trois délégués allemands et' un délégué autrichien contre deux délégués,, français seulement.

Comment M. Simon s'est-il informé et comment a-t-il pu dire une chose aussifausse. La vérité est tout à l'opposé le' conseil central ne compte pour l'Allemagne, la Bavière et l'Autriche, que deux délégués seulement, tandis que la France y est réî.< présentée par quatre délégués, à qui aprpartient le droit d'élire un vice-président français.

Le :vice-président actuel est Mgr (Boudinbon, recteur de Saint-Louis des Français, à Rome.

il est de toute justice que la majorité du t\ conseil appartienne aux Français carU'œù- vie est née à Lyon en 1821 elle étalât et devait être toujours une œuvre essentiellement française, pour les missionnaires français d'abord, et les autres, dans la me- sure des moyens.

Vainement la Propagande de Rome a es" sayé plus d'une fois d'absorber cette œn- vre. Ce. n'est que tout récemment qu'elle y a réussi par un abandon du principe et des traditions de l'oeuvre. Jamais aucun Allemand n'aurait dû entrer dans ce çonseil; '̃ Il était loisible à chaque pays de créerune oeuvre semblable pour ses missionnaires, comme le fait l'Angleterre avec -d'immen- ses ressources. Celui qui écrit ces lignes a le droit dé parler ainsi, étant le fils d'un des fonda- teurs de l'oeuvre, dont il connaît parfaite- ment les origines.

Jean Villemer


L'Allemagne et la UN ARTICLE DE LA « GERMANIA » Berlin, 25 janvier,

La Gerniania s'occupe du problème de la sécurité

« C'est, dit-elle, ^our la France une question, primordiale, très souvent méconnue -jen Allemagne et dépassant même celle de la question des réparations. Ce serait une terreur d'interpréter le désir du Français de jouir d'un plus grande sécurité à sa frontière orientale comme étant une simpie duperie ou un prétexte en vue d'une politique d'expansion.

Rappelant les différentes déclarations faites à cet égard par le gouvernement allemand-, notamment dans sa note aux âlliés du 2 mai 1923, l'organe du centre ajoute

« Il n'y n aucune raison d'admettre que l'Allemagne n'est pas disposée aujourd'hui encore à discuter cette question et à conclure un accord. La sécurité ainsi garantie devrait naturellement être réciproque et entraîner aussi l'évacuation de la Ruhr t de Cologne. La France et l'Allemagne (sevraient enfin comprendre que seuls des pourparlers directs peuvent aboutir à un présultat. »

LA RÉACTION ALLEMANDE X L'opinion de M. Breitscheid

Berlin; 25 janvier.

M. Breitscheid, député, écrit dans la ̃tyelt am Monta!!

« La gauche républicaine et démocratique a derrière elle une semaine noire. La réaction a triomphé sur toute la ligne. BV1. Stresemann est resté victorieux. » M. Breitscheid regrette que la majorité du centre se soit prononcée en faveur du nouveau gouvernement, mais il déclare Iplus déplorable encore l'abstention des dé. fnocrates.

« Leur attitude actuelle, dit-il, ne correspond pas à celle qu'ils avaient adoptée avant et pendant la campagne électotale. H

Vers le retour des Hohenzollern ? ppinions britanniques

Londres, 25 janvier. Le Weekly Dispatclc et le Daily Mail putolient le même article éditorial consacré 'iau retour éventuel des Hohenzollern, •retour que fait prévoir la situation politiue en Allemagne après l'arrivée du cabi-net Luther et la chute du cabinet prussien jOtto Braun. Ces deux journaux se demandent si l'Allemagne est à la veille d'une instauration monarchique

étre vrai, car les groupes actuellement au ^pouvoir à Berlin n'aiment nas la Répujiblique et la détruiraient volontiers s tls posaient pour le moment, ils n'osent pas tout iL fait.

» Les ultra-nationalistes et les conserva'ieui^prussie'ns, appuyés par des combinairjsons financières et militaires, ne ïont pas

'Dans les Théâtres

La répétition de ce Soir

A la Renaissance,, à 8 h. 30, répétition générale de La Vierge au grande cœur, pièce en trois parties et huit tableaux, de M Francois Porche, interprétée par Mme Simone, MM. Pierre Blanchar, Jean Yonnel André Bac9ué, Mmes Jeanne Grumbach, Gina Barbierf Paule Marsa, Juliette Verneuil, Blanche Mariai, Marcelle Branta, Noëlle Fabien, Colette Meynier, Andrée 'Wonda, Maryse MM. Henri Dauvillier, Georges Deneubourg, Pierre Aldebfirt, Roger Piquard, René Destrey, Fred Davy, Charles Lavialle, Paul Dolonne, Max Dot Georges Fontex, Jacques Dapoigny, Jean 1 Boudreau, Georges Bellon, Le Chanois, Georges Geretto, Pierre Lecomte. Henri Farty, Jean Le Drazal et Pierre Daltour.

La direction prie instamment ses invités d'arriver très exactement à l'heure dite, par égard pour l'ensemble des interprètes et tout particulièrement pour Mme Jeanne Grumbaçn, dont le rôle capital pour l'exposition de la pièce ne figure qu'au prologue.-

Ce soir

A l'Opéra, à 8 h. 15, Miarka (Mlles Yvonne Gall, Lyse Cliarny, MM. Duclos, Dutreix, Dalerant, Madlen Mlles Y. Franck, Delsaux, Brana, Ellanskaia, Bourgat). Les Deux Piqeons (Mlle Zambelli, M. A. Aveline, Mlles Lorçia, Soutzo, M. P. Raymond). Chef d'or. chestre, M. Henri Busser.

A la Comédie-Française, il. 8 h. 30 Le Dénii-Monde MM. Léon Bernard (le marquis de Tlionnorins), Alexandre (de Nanjac), Roger Mouteaux (Hippolyte Richond), Le Bargy (Olivier de Jaliu), Falconnier (un do'lnesttque), Marcel Dufresne (un domestique) Mmes Cécile Sorel (la baronne Suzanne d'Ange), Suzanne Devoyod (la vicomtesse de Vernîères), Berthe Bovy (Valentine de Santisu Marie Bell (Marcelle), Roussel (une temme de chambre).

-« A J'Opéra.Comique, 8lteures, Cavalleria rusticana (Mlles Sibille, Destanges MM. Fraikin, Rousseau). Chef d'orchestre, M. Cloez. Lakmê (!villes Emma Luart, Tiphaine, Mona Païva MM. Marcellin, Dupré Bourdin). Chef d'orchestre, M. D..E. Inghelbrecht. A l'Odéon, à 8 h. 30 (abonnement série bleue), Horace (MM. Paul Oettly, Rozet, Dervigny, Balpétré, Charpin Mmes Neith Blanc, Geraiaine Rouer, Robiane), Oscar ou le Mari qui trompe sa femme (Mil Georges Cusin, Charpin, Merlin Mme Roanne).

A la Qaité-Lyrlque, il. 8 n. Rip (Mmes DUamarys, Epicaste, Leblanc MM. R. Jysor, Henri Jullien, E. Rocque, Darriet et Frediant et, P. üullac Mlle Capri).

Aux Variétés, à 8 h. 45, Le Frutt vert KM, Jules Berry, Mlle Maud Loty, M. Pauley, MUes Jeanne Loury, Suz, Dantes, Marg. Ducouret, etc., et M. André Lefaur).

A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 15, Veer Cynt (Mlle Suzanne Després MM. Ho. muald Joubé et Jacques GrétiUat Mlles Koris, Mclos, Nelly Martyl. Napierkowska). Au Gymnase, à heures, La (iatene aes Glaces {MHes Madeleine Lély, Sylvie, Mady Berry MM. Charles Boyer. Jacques Laumer et Jean aorms).

.Au Palais-Royal, 8 h, 45, Le Monsieur ̃ de' cinq heures (MM. Albert Brasseur, Le Gallo, Duvallès, Charles Lorain Mmes Marguerite Templey, Denise Grey, Andrée Guize). A l'Athénée, à 8 h. 30, La Vie de Garçon /(Mme Madelein Soria; MM- Félix Hugueuet, Lucien Rozenberg, Pierre Juvenet et Arnaucy et Mlle Cassive).

Au Théâtre de Paris, à 8 b. 45, La Tentatton (,Mme Véra Sereine MM. Henri Rouan, Gaston Séverin, Ch. Bernard, Clarine Juillet 1 Clare), Paulette Lorsy et M. Alerme). Aux Bojftes-PaHasens, à S i'. 45, Troublez-moi <MM. Dranem, L, Baroux, Ad- Lamy, Harry Wills et Gabin Mmes Davia, Yvonne Noria, Renée Varyle, S. O'Nil et Alice Beylat. Au Théâtre Femina, à 8 h. Pygmalîon. ,Demain The Man of Destiny et Arms and tne ltfan (Le Héras et le Soldat). Dernière semaine de, la saison anglaise.

Au Théâtre Sarah-Bernhardt, h, Ji, tfj.iglon (MM. Monteux, Chameroy, Deneu- boprg- et Maxime Léry MUeB Marcelle ServièEfs, Alice Tissot, etc.).

Aux Capucines .(Gut. 56-40)', relâche pour,

secret de leur hostilité envers le régime démocratique. Si on les laissait faire, le président Ebert serait plongé de nouveau dans l'obscurité d'où l'on peut dire qu'il est à peine sorti, et un seigneur de la guerre » Hohenzollern, botté et casqué, serait de nouveau placé sur le trône. Il L'éditorial remarque que la constitution de la République allemande n'a guère jamais été autre chose qu'une apparence elle n'a jamais réellement captivé le sentiment allemand. Il termine ainsi « Nous ne pouvons croire que la majorité du peuple allemand accueillerait la restauration des HohenKOllern, mais cette restauration peut lui être imposée et il peut s'y soumettre.

C'est là son affaire, mais ce serait l'affaire des alliés de veiller à ce que le peuple allemand observe ses engagements et ne s'embarque pas dans de nouvelles aventures d'agression.

Une fusion duCanada avec Îesltats-Unls Un article du o Sunday Express Il Londres, 2p janvier.

Le Sunday Express publie aujourd'hui un article de M. Murray Williams, un des principaux membres de la Bourse de'MQntréal, dans lequel ce dernier exprime la, crainte d'une prochaine fusion du Canada' avec les Etats-Unis.

Cette crainte serait d'ailleurs partagée par la majorité des financiers et hommes d'affaires canadiens.

Les sentiments de fidélité envers la mère 'patrie sont néanmoins intacts, mais cette fusion serait surtout désirée parce que les 'Etats-Unls, dont la frontière est la même que celle du Canada sur une distance de 6,000 kilomètres, vivent dans la prospérité, alors que le Canada est écrasé d'impôts. « Aux Etats-Unis, dit M. Murray, les af.faires sont bonnes, et on espère que, d'ici trois ans, l'impôt sur le revenu sera totalement aboli. Au Canada, il n'en est pas de même, les affaires sont dans un maraa. me épouvantable, la dette nationale augmente sans cesse, et les impôts sont peutêtre les plus élevés que i'o» paie- ftu. monde. »

Les économistes canadiens soutiennent qu'un pays comme le Canada, où le coût de la vie est si élevé, ne peut vivre aux côtés d'un autre pays ayant des impôts modérés et où la vie est relativement bon marché-

M. Murray assure ses lecteurs qu'un grand nombre de Canadiens qui, l'idée de l'union avec les Etats-Unis, auraient tremblé d'effroi, il y a seulement quelques mois, considèrent maintenant avec placidité, la réalisation de cette union. LA POLOGNE MOBILISERAIT Berlin, 25 janvier.

Le Lokal Anzeiger déclare que suivant des nouvelles reçues de Pologne on procède actuellement à des préparatifs de mobilisation polonaise.

Il est impossible de trouver confirmation de la nouvelle à Berlin, mais les milieux officiels allemands suivent l'affaire de très près. (Radio.)

répétition, Mercredi 28 janvier, première rueprésentation de Où allons-nous ? revue en deux acte de MM. Rip et Briquet.

Au Théâtre Michel. Relâche pour les dernières répétitions de Le Greluchon délicat. (Répétition générale jeudi, première venAu Théâtre de la Madeleine (Elysées à 8 h. 45, La Beauté du. Diable ,jw. Roger GaUlard, Mme Valmond). L'Elève cocotte (Mlle Spinelly, M. Belières).

-Au Théâtre Daunou, à 8 h, 45, L'Affaire Juliette Tout s'arrange (Mile Marthe Régnier, M. Tramel, Mlle Madeleine Laulbert, MM. Carpentier et Robert Hastl).

A la Potinière, à 9 heures, Mon Vieux (Mlles Marg, Deval, Marken, Merey, Kerjao MM. Pierre Etchepare., Hiéronimus, Champdor et Marcel Vallée).

Aux Nouveautés (M, Bd Poissonnière), à 9 heures, Chifforton (M. Signoret Mme Kêgina Camier MM, Vargas, Deùucourt, Jacquin, Champell Mlle Pauline Carton). A la Comédie Caumartin, Relâché. Jeudi, première de L'Amant rêvé (Mmes Aug. Leri, che, BI. Montel, F. Satny; MM. Saturnin Fabre, Morins, F. Pascal et René Rocher). Aux Mathurins, à 8 h. 30, Natchalo, ue MM A. Salmon et H. Saunier (Mmes E. I-raiicis, M.-a Iirlbe MM. P. Renoir, Lagrenée. H. Krimer et Michel Simon).

A l'Avenue, Relâche pour les dernières répétition de Pépette, comédie musicale (répétition générale samedi).

Au Gaity-Theatre. à 8 h. 30, Gatty revue en deux actes et quarante tableaux de MM. Max Eddy et Léo Berryer (Mlle Anna Rachel, M. Léo Berryer).

A l'Opéra

M. Vanni-Marcoux terminera samedi prochain, en interprétant une fois encore L'Artequin, la série prévue de ses représentations à l'Académie nationale de musique.

La reprise de Padmavàti est annoncée pour la semaine prochaine. L'opéra-ballet de M. Albert Roussel, sur le poème de M. Louis Laloy. fera spectacle avec Le Triomphe de l'Amour..

A la Comédie-Française

C'est au cours de la représentation d'adieu de M. Raphaël Duflos et dans deux actes de Tartuffe que M. Paul Reumert paraîtra sur la scène de la Comédie.

Mlle Falconetti ayant prévenu l'administrateur qu'elle avait joué jeudi pour la dernière fois, dans Belline, il a été décidé qu'Amou. rease dans laquelle elle devait paraitre dlmanche prochain, ferait place à Primerose, A l'Opéra-Comique

A la matinée de jeudi prochain, Mlles Alice Raveau, Guyla, Niny Houssel.Coilfier et luona Païva seront, sous la direction de M. Fernand Masson, les protagonistes d'Orphée. Le spectacle commencera par Le Voile du Bonheur, avec Mlles Germaine Baye, Niny Roussel, MM. Dupré, de Creus, Azéma, Pujol et §auvageot. A l'orchestre, M, Cloez.

A l'Odéon

Dans le Fausi de MM. Louis Forest et Ch. Robert Dumas, qui doit être monté prochainement au Second Théâtre-Français, le rôle de Méphistophélès sera tenu par M. Gémier, celui du docteur Faust par M. Yonnel, et celui de Marguerite par Mlle Jeanne Boitel.

C'est M. Georgé qui a mis en scène, aux Capucines, la revue Où allons-nous ? dans laquelle m. Louvigny incarnera un R9tlBard imprévu et fort divertissant.

Les représentations des « Macdona Players » au théâtre Femina viennent d'entrer dans leur quatrième et dernière semaine. Comme cette remarquable compagnie doit jouer lundi soir il. Londres, elle ne pourra donner la représentation qui avait été annoncée pour dimanche soir. La saison parisienne des « Macdona Players se terminera donc par la matinée du dimanche 1<* février, avec Mrs Warren's Saviez-vous que M. Esmé i/erey, le 4 pr-oducer » des « Macdona Players »,possède cimirablement notre langue et fut l'élève de Sarah Beruhardt, de Leloir et de M. Georges Berr t Il dirigeait un théâtre de répertoire anglais d'avant-garde lorsque la guerre vint interromPre ses efforts .artistiques.. Nous le

bES FÊTES ESPAGNOLES

UN DISCOURS

du général Primo de Rivera Madrid, 25 janvier.

Une députation représentant un nombre énorme de maires et d'autres représentants provinciaux a remis au général Primo de Rivera, 51 albums portant la signature de plusieurs millions de partisans de Primo de Rivera et de. la politique du Directoire. Prenant ensuite la parole à une grande réunion des unions patriotiques, le chef du Directoire a rappelé les événements qui ont précédé le mouvement du 13 septembre 1923

« Le gouvernement de Barcelone, a déclaré notamment le général Primo dé Rivera, m'a dit alors Si les conflits ac» tuels ne sont pas réglés, je m'emparerai » de tous les instruments de travail appar» tenant aux patrons et je remettrai ces » instruments aux ouvriers. ··

» Là-dessus, a ajouté Primo de Rivera, je me rendis à Madrid et je prévins le gouvernement qui ne fit aucun cas de cet avertissement. L'armée comprit alors qu'elle devait intervenir pour sauver le pays et je fis le pronunciamiento. »'

Quimper, 25 janvier.

Au cours d'un banquet qui a suivi le congrès de la Fédération des industriels et commerçants du Finistère, M. Billiet, sé.nateur de la Seine, qui présidait, a prononcé un discours au cours duquel il a fait l'historique des poursuites dont il vient d'être l'objet. Il a dit notamment « J'ai été condamné à 300 francs d'amende. Les juges, fonctionnaires mal payés, qui attendaient peut-être de l'avancement, ne. pouvaient sans doute pas faire autrement. Je suis plein de commisération pour eux ce n'est pas à moi, législateur, de critiquer les lois, je sais bien qu'elles sont mal faites, puisque je sais comment elles sont faites.

» La fraction socialiste estime que les groupements économiques n'ont pas le droit d'intervenir dans la lutte politique. Nous prétendons le contraire. Comme tous les Français qui ont leurs droits civiques, les commerçants et les industriels ont le droit et même le devoir de se mêler aux luttes électorales. Est-ce que proposer à un candidat un programme et lui demander de vouloir bien y adhérer, c'est corrompre ? Est-ce qu'aider ce candidat à triompher, c'est un délit ? (Cris dans la salle » Voilà cependant ce que la commission d'enqué.te nous reproche. C'est un scandale, car ce qui est fait loyalement, au grand jour, par le groupement des intérêts éco,nomiques, est fait d'une façon inavouable par les partis qui nous combattent. Eh bien nous, hommes d'ordre, contribuables privilégiés sur lesquels on compte toujours, nous qui avons fait la guerre, nous sur qui tous les gouvernements se sont appuyés, nous revendiquons hautement le droit de faire de la politique. l\ ne s'agit pas, naturellement, de politique révolutionnaire ni 'fasciste, mais de-la politique

retrouvons en effet à Cologne, dirigeant officiellement le théâtre de l'armée anglaise du Rhin jusqu'en 1923, époque a laquelle il,devint le « producer » du théâtre Saint-Martin, à Londres, puis celui des « Macdona Players" », dont il est également l'un des principaux artistes.

Lorsque le succès d'Une Etoile nottvélte sera épuisé, le théâtre Edouard-VII effectuera une reprise du Tribun, de M. Mawrice Donnay, avec son créateur M. Lucien Guitry. Dans l'après-midi de demain mardi, à 2 t), 15, les auteurs joués par les divers théâtres d'avant-garde se réuniront à Comœiia, dans le dessein de constituer la « Fédération du thé&tre régulier d'avant-garde

A cette réunion, sera élaboré un projet d'exploitation régulière d'une scène consacrée aux jeunes lettres dramatiques.

La question de la salle de l'ancien Conservatoire, récemment soulevée par M. André Antoine, sera, parait-il, abordée au cours du débat.

Une répétition dite « des couturières » sera donnée mercredi prochain au théâtre Miehel pour Le Greluchon délicat, la pièce nouvelle de M. Jacques Natanson, dont la mise en scène a été réglée par M. Harry-Baur. Le service de première pour La Vierge au grand cosw sera reçu demain soir la Renaissance.

D'aucuns affirment que le gouvernement vient de promettre une subvention à l'Ecale supérieure d'Art théâtral, fondée il y a quelques mois par M. Le Bargy et qui doit bientôt ouvrir ses portes.

Ainsi que nous l'avons annoncé, la représentation de gala qui sera donnée vendredi prochain au théâtre Sarah-Bernhardt au bénéfice de Mm Mariette Sully comportera un festival d'opérette qui réunira les noms de Mmes Jeanne Granler. Alice Bonheur, Alice Cocéa, Marguerite Deval, Marie Dubas, Suzanne Duval, Edmée Favart, Germaine Gallois. Yvonne Printemps, Lucy Vauttorin de MM. Baron fils. Bauge, Victor Boucher, Boucot, Maurice Chevalier, Darmant, Henry Defreyn, Sacha Guitry, Lamy, Lerner, Maurel, Morton. Lucien Noël, Oudart, Pauley, Pizani, Jean Périer, Raimu, Tarride et Urban, Ces jours derniers, M. Louis Masson a fait mettre au tableau de travail du TrianonLyrique La Béarnaise, de M. Andrée Messager, dont la première (à ce théâtre) doit avoir lieu le mois prochain.

Mercredi Janvier

PREMIÈRE REPRÉSENTATION

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d'ordre et de progrès social, appliquée par les hommes qui sont ici, qui sont le plus terme soutien de la démocratie, Il

Une longue ovation a accueilli la péroraison de l'orateur.

LA FAMINE EN RUSSIE

Les carnés se révoltent Riga, 25 janvier.

Les nouvelles parvenues de Russie annoncent que des désordres se produisent dans les régions affamées de l'Ukraine et du nord de la Crimée.

Dans le district d'Alexandnevsk, un parti de cavalerie cosaque a passé du côté des insurgés et opère maintenant dans le gouvernement d'Ekaterinoslav et dans les steppes du nord de la Tauride.

Dans la région de Sinielnikove, les troupes gouvernementales ont défait des bandes paysannes mal armées.

Dans la région sud du Dnieper, des automitrailleuses sont réparties dans les villages pour assurer l'ordre.

Dans la région du Donetz, les voies ferrées sont protégées par les jeunesses communistes mobilisées contre des coups de main des sans-travail.

Dans l'arrondissement de Melitopol, on compte de nombreux cas de morts dus à la misère physiologique de Lozevaya jusqu'à Sim Feropol, toutes les gares sont encombrées de paysans affamés, mendiant aux voyageurs quelques restes. (Havas.) LES EXPLOITS DU KLU-KLUX-KLAN New-York, janvier.

Les autorités de la ville de Herrinnois) ont décrété la loi martiale à la suite d'une rixe sanglante entre plusieurs mentbres du Klu-Klux-Klan et leurs adversaires. Deux personnes auraient été tuées et une autre serait morte pendant son transport à l'hôpital.

Les rues de Herrin furent vite remplies d'adversaires s'exerçant les una sur les autres au revolver, jusqu'au moment où les troupes fédérales amenées en toute hâte de M*rion en autos purent rétablir l'ordre.

On ignore encore le nombre exact de victimes. Il semblerait cependant que le. Klu-Klux-Klan ait eu le dessus et que ses hommes soient maîtres de la ville, dont ils parcourent les rues, revolver a,u poing. Un appareil contre les naufrages Berlin, 25 janvier,

Un ingénieur allemand a procédé hier, à Brégenz, sur le lac de Constance, à l'essai d'un appareil destiné à empêcher les bateaux de couler. Un bateau, long de quatre mètres, avec une charge de kilogrammes, a été immergé après que l'appareil eut été mis au point pour que le bateau remonte à. la surface au bout d'une heure le bateau est remonté, mais quelques minutes après le temps indiqué. Il s'agit d'un a.ppareil chassait l'eau du navire en danger et lui donnant ainsi lapassibilité de revenir à fleur d'eau.

Yrven, Milton, Cariel, Oyra, Baldlni, Hegoburu et les 18 Gertrude Hoffman's girls). A l'Ainambra (Roquette 0-10), à 8 h. 80, The Great Willy Pantzer et Cie Ivan Tzarevitch, épisode lyrique et chorégraphique Miss Ida les Aurora et les 8 Academy (iirli. Au Palace (Berg. 8 h. au la revue Vive la Femme! (Maurice Chevalier). 45 tableaux, 700 artistes, 1,500 costumes, la re- vue la plus belle de Paris.

Au Cirque de Parla (Ség. 31-90). et 8 h. i (matinée les jeudis et dimanches), les douze crocodiles, les chevaux, les clowns, les acrobates. 20 attractions (1 fr. 50 à 12 francs). Au Cirqua d'Hiver (Roq. 12-25), à a u. 30, les quatre Algévols ies Fratellini les «œurs Rubio; Vasseur. 15 attractions sensationntlles. Le trente-septième déjeuner des Amis du spectacle aura lieu demain au Café de Paris, sous la double présidence de Mlle Mistinguett et de W André Lévy-Oulmann.

'bons tes Cinémas

Aujourd'hui

A Madeleine-Cinéma, 8 h. 30, La Brière, film de M. Léon Poirier.

Au Ciné-Car Illon (30, bd Bonne-Nouvelle). Spect. permanent Les Morts vivants (The Living dead) et le Dixmude, grand documentaire sensationnel.

Au Cinéma Delta-Palace (17 bis, bd llochechouart), 2 h. 40 et 8 h. 40, L'Arni Fritz (De Max) Cours farouches (Deadomona Meswa) Le Dixmude. Spect. et orch, uniques. ba Musique

Un unique concert donné par Mme Magdeleine et M. Charles Panzera aura lieu jeudi soir 29 janvier, salle Gaveau.

Salle des Agriculteurs, vendredi 30 janvier, concert Marguerite Nielka et Madeleine Marty-Zipelius, avec orchestre dirigé par M. Piero Coppola premières auditions de Anthony Bernard et Durey, oeuvres de Mendelssphn, Lotti, Mozart, eto.

bes Conférences

Aujourd'hui lundi, à 2 h. 30, boulev*rd Saint-Germain, M. Millerand répétera.sa conférence Souvenirs d'Alsace ed de Lorraine. Aujourd'hui

A runiversité des Annaloe (au Cotisée, 88 avenue des Champs-Elysées), à 3 heures, Era Marge du Grand Siècle Le Roi Soleil et ses mtnistres, conférence par M. Louis Madelin.

Cette conférence sera répétée le mercredi 4 février, à 5 heures.

Très gros succès hier à l'Université des Annales, qui réunissait M, Gaston Rageot, par. lant de L'Amour dans Chopin et Schumann, et deux artistes fêtés du public MM. Victor Gille et Koubitzky. Ils interprétèrent Les Amours du poète, de Schumann, avec une intensité de passion et des délicatesses finement nuancées. Leur art en collaboration atteint dans cette œuvre la perfection.

Cette séance, prolongée par l'enthousiasme du public, se termina en festival Chopin. Ni. Victor Gille, inlassable devant les exigences de ses admirateurs, joua avec son répertoire de nocturnes, de valses et mazurkas la célè- bre Polonaise révolutionnaire, qui servit enfin de chant du départ. Conferencia publiera U belle étude de M. Gaston Rageot. Nicolet CONCERTS DU 27 JANVIER

10 h. Vienne (530 m.). Concert.

10 h. 15. ROME (425 m.). Orchestre. 12 h. 30. RADIO-PARIS (1,780 m.). Copçert 1 Marche nrieniale 2. Pavane 8. Au l'ays iu Tendre 4. Sérénade lointaine 5. Chanson, violoncelle 6. Le Soleil s'est couché Le Bi/ 8. La Légende de Pierrot 9. Violon a lava-Javi-Java 13. llalia 14. Le Druide 15. Marche napolitaine 16. Madrigal 17. Pen.

Les Journaux du matin

LES ARMEMENTS DE L ALLEMAGNE Le Figaro, M, Henry Bidou

Tandis que la politique étrangère se réduit progressivement à des discussions d'affaires, un seul problème de grande envergure émeut encore l'opinion. L'Allemagne a-t-elle désarmé-? Comme l'évacuation de Cologne dépend de ce désarmement, l'opinion allemande est aussi nerveuse que l'opinion française.

Que lp rapport préparé par la commission de contrôle soit accablant, on le sait déjà. Il est trop évident que l'Allemagne ne tient ses engagements ni dans leur esprit, ni dans leur lettre. Au mépris du traie, elle a reconstitué l'ctnt-major au mépris du traité, elle a rciait des plans de mobilisation au mépris du traité, elle a augmenté ses effectifs est pratiqué sournoisement la conscription au mépris des traité, elle a reconstitué l'état-major au a aujourd'hui mitrailleuses le traité lui en permettait Une division ailemande est armée comme à la veille de la guerre.

LE TRAITE RUSSO-JAPONAIS

de Paris, Pertinax

Il serait aisé d'exagérer la portée du rapprochement russo-japonais. Cependant, il ne faut point méconnaître que, depuis trois ou quatre années, le Japon n'est point content du système politique auquel il se rallia,- en 1914, quand il attaqua l'Allemagne. La;. dénonciation de l'alliance anglojaponaise par le cabinet de Londres empressé de complaire aux Etats-Unis (1921), éveilla chez lui la première inquiétude et lui infligea une vive blessure d'amourpropre, La pression exercée sur lui, à Washington, pour le faire sortir du Shantoung, accrut son mécontentement. Puis survinrent la construction de la base dé Singapour, mesure de défense anglo-américaine (quoi que l'on ait pu penser tout d'abord), commencée par M. Baldwin en 1923 Ct reprise par M. Baldwin on 1924 l'attitude très dure observée par l'Amérique dans la controverse de l'immigration asiatique, etc.

Un instant, le protocole de Genève, amendé conformément aux vœux de Tokio, calma tant d'appréhensions éveillées à la fois. Maintenant, la ruine imminente du protocole retourne le fer dans la plaie.. L'Empire insulaire pâlit dans ses limites trop étroites 56 millions d'habitants qui s'accroissent au taux de 600,000 par an, Pourquoi, après tout, ne nas tenter fortune du côté de l'Allemagne, de la Russie et de la Chine, du côté de l'Asie xénophobe et qui se dresserait contre l'Europe si elle en avait la force ?

LE COMMUNISME

L',Avenir, M. Marcel Tardy

Le communisme est gonflé de tous les poisons qui imprègnent le milieu où il a poussé hane de classe, appétit de jouissances matérielles, révolte contre les sentiments moraux les plus sains. Mais on y sent le besoin de s'arrêter à un point fixe, le besoin d'uhe autorité, le besoin d'une foi. C'est une soif "de discipline, une faim de solidité. Dans la démocratie, les communistes ne croient. voir que confu-

sée amoureuse 18. La Boulma 19. Violon; 20. "Le Roi d'l's.

h, Zurich (515 m.). Orchestre.

15 h. 10. BERNE (550 m.). Concert.

15 h. 30, FRANCFoRI-smVIE-MEIN (470 m.). •– Concert et causerie.

16 h. LAUSANNE (850 m.). L'heure des en16 h. 45. RADio-PAPis (1.780 m.). Concert 1. Historiette g- Pavane 3, Pièce pour violoncelle 4. Le Bel Enfant 5. Chant G.nade Mabet 7. SevUlaud 8. Andante et Menuet. 9. Cheval vendre Elégie 11. Chant 12. Sicilienne et Allemanda 13. Cloches et Carillons.

17 h. BnuxEUxs (265 m.). Matinée de danses.

17 -h. FHAflCFonx-sUR-LE-MEiN (470 m). L heure de lecture.

17 h, VteNNE (530 m. Commémoration de l'anniversaire de W.-A. Mozart.

18 }},' TOUR EtFFEL (2,600 m.). Concert Légende, Aria, Danse du Feu, Canzonetta. 18 h, 30. FîUNÇFORI-SUR-LE-MEIN (470 m.). Conférence Ecole supérieure de Radio-Elec18 h, 30, STUTTGART (443 m.). Conférence « La situation économique dans nos colonies d'autrefois, »

19 h. STUTTGART (443 m.). Concert symphonique.

19 li. Vienne (530 m,). Opéra Les Noces de Ftgaro.

19 h. PRAGUE (680 m.). Trio,

19 h. 15. ZuRicu (515 m.). Orchestre L'Empereur Napotéon Les deux Grenadiers. 19 h. 30. Francfort-sur-le-MEIN (470 m.). Soirée de trios.

19 h. 30. LONDRES (365 m.). Programme populaire.

19 h. 30, CHELMSFoRD (1,600 m,). Concert symphonique.

19 h. 35. ROME (425 m,). Concert.

20 l. P. T. T. (458 m.). Concert vocal et instrumental.

20 h. Bruxelles (265 m.). Commentaires sur l'art du chant.

20 Il. 15. Bruxelles (265 m.). Concert de 20 h. 15. STUTTGART (443 m.). Concert de nuit.

21 h. Radio-Paris (1,780 m.). Concert 1. Deuxième Triq, de Schumann ?. Chant 3. Le Poids du pardon 4. Chant 5, Cinquième quatuor 4. cordes.

21 h. francfort-sur-le-Mein (470 m.). La poésie locale.

21 h. Glasgow (420 m.), Orchestre écossais. 21 h. 15. ROME (425 m.). Musique de bal. 21 h. 30. P«tit Parisien (345 m,). Concert Noces de Jeannette. Naces de Figaro, Le Mi'nélrUr, Arioso du Roi de Lahor.

S' -Raphaël

Quinquina Sa grande qualité fait son grand succès {Voir en dernière page)

LES ACCIDENTS DE LA RUE Un taxi-auto a renversé boulevard de la Chapelle, hier après-midi, M. Louis Lamotte, vingt-cinq ans, mécanicien, 181, rue Ordener. A Lariboi§ière état grave. Par suite d'un dérapage, un taxi s'est jeté contre un tramway, rue de Rivoli. Le maréchal des logis Ergard Tadel, du 32" d'artillerie, qui occupait le taxi, a été grièvement blessé. On l'a transporté au .VsM«(Jrâce.

Boulevard Beaumarchais, M. FernaM Camplain, soixante-quatorze ans, rue Lacuée, est renversé par une auto. Admis là l'hôpital Saint-Antoine état grave.

sion. Ils espèrent trouver un apaisement à leur besoin d'autorité dans un renversement de personnel, dans la dictature du prolétariat. Par dégoût de la liberté, ils se jettent dans la servitude. Ces révolution- naires vont à la révolution pour arriver à l'immobilité. Les socialistes s'égarent à la recherche d'un impossible mélange de caserne et d'indiscipline. Les communistes veulent la caserne toute pure.

LA TEMPÊTE A TERRE-NEUVE Cinq bateaux de pêche ne sont pas rentrés Saint-Jean-dè-Terre-Neuve, ̃ 25 janvier, Cinq bateaux de pêche qui ont quitté il y a trois jours le port de Rose-Blanche (sud-ouest de Terre-Neuve), ne sont pas encore rentrés. On craint qu'ils n'aient sombré ..pendant la tempête qui a sévi vendredi dernier, et que les trente pê- cheurs qui composaient leurs équipages n'aient péri. Des recherches effectuées au- lourd'hui par un vapeur sont restées inPETITES NOUVELLES DE LA NUIT^ De Louqsor M. Howard, Carter a l'ou- vert, hier, la tombe de Tout-Ank-Amoni/ .'̃' De New- York Le coureur Ritola » gagné l'épreuve des 5,000 mètres en 14 mi- nutes 39 s. 2/5, battant de 5 sec. 1/5 le record établi récemment par le Finlandais Nurmi.

De Bruxelles Mme Edguenieff, la Russe qui tenta d'assassiner l'ambassadeur des soviets à Paris, M. Krassine, sera re- conduite à la gare d'Aix-la-Chapelle. > De Montevideo Le général Pershing est parti à bord de l'Utah,

De Constantinople Djevad bey, ambassadeur de Turquie à Paris, est parti hier soir par l'Orient-Express pour pren- dre possession de son poste.

De Belgrade Hier a été inaugurée la ligne, de chemin de fer Danube-Prhov<>- Adriatique, grâce à l'achèvement du trou. çon de Vardichte à Ougiste,

De Londres Le m.ariage du prince de Ploes avec la comtesse Silva, fille du mar- quis d'Arcicollar (Espagne), a été célébré hier. Le bénédiction nuptiale a été donnée iL l'église de l'ambassade d'Allemagne. -De Perth (Australie) Un cyclone s'esCY" abattu hier matin sur le nord-onest de l'Australie, La ville de Roeburne a parti- culièrement souffert. Les dégâts sont estif mes à 100,000 livres sterling De Londres Le Reimolds annonce. que plusieurs hommes politiques insiste. ront auprès du gouvernement pour que les pairesses puissent siéger à la Chambre haute. De Londres A la requête de;la police hollandaise, M. Priodes, directeur de la.* Banque de Bruxelles à Amsterdam, et qui' s'était échappé do la prison de Bonn, a été- arrêté. ̃ !̃?

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kip^PORTlVE RUGBY

Paris a l/uMu la ('(;le 'Basque par 14 il. 6 tiier au, Parc des Princes, devant un public nombreux. Le match fut plaisant à suivre d'un.. bout à l'autre, en raison de la manière dontles deux équipes ouvrirent le jeu.

Les avants parisiens furent généralement meilleurs' que leurs adversaires directs; par contre,' part le Parisien Besson, les trois quarts basques, et notamment Bringeon, Greciet:ejt ̃ Pas-do,- firent, la meilleure impression. ï,à TJeCetté 'a atteint 21 ,648 francs.

•Billancourt-' bat U.A.I., 9 à 8..

S.A.B.êt'Nàrbonnë, 5 à G.

U.S. Perpignan bat Avignon, 21 il,' 0. ̃̃Belles bat Béziers; 9\àl8. •

Carcassopne, bat Pamiers, 14 il 0.

,C.'A; Perpignan bat Angoulème, 21 ""̃ 'Grenoble' bat Nancy, 29 à Toulon bat1 Valence, 5 à 3.

»àx bat Agen, 11 à 6.

T;(Mi.C:'bat Albi, G à 3.

FOOTBALL

de, Marseille a triomphé hier du Stade Français par 3 il. 0. Il est juste de noter que Bunyan, l'animateur du Stade, avait fait défaut et que, remplacé par, Boursàult,. son absence se fit lourdement sentir. En. effet,1 de très dangereuses attaques'conduites par le Stade, qui ne fut pays dominé comme te score semble l'indiquer, échouèrent faute, d'un avant centre sachant conclure.1 De vaquez çt-Crux furent les meilleurs parmi ïes Marseillais. ̃ • Le .championnat de Paris- a. donné lieu un bon, rétablissement de l'Olympique," qui .marqua 4 -buts à 0 contre Larrière Côttenet fît- une excellente -partie: •̃ v Le Red §ta<r, dont le (iéeljrr s'affirme, n'a pu .nrieits taire que l h 1 contre le S.O.Est, .Les -anciens; champions de France ont.saris ,doute perdu toute chance dans la compétition nàtionale. ;Le Club Français confirma-le pronostic qui en fraisait le favori de son match contre l'A.S'F.. a. buts à 0 récompensèrent son "jeu plus homogène..

'Quant' aux Suisses, après un match: très ..Même résultat il. l'issue du match Saint-- Matir-la Garenne-Colombes, 2 .Enfin, le C.A.P. perdit, par 3 buts. devant tj.s. --çiiciiy,

"Autres résultats ̃ r ̃>. B.C.F^bat -'aris Star. 4 à 1.

l.evallois bat Pue, 3 à 2. ̃•

S.B.O.C. et Saint-Sébastien, 2' u:. 3.

H.C. Roubaix bat Abbeville,"2

0. Lillois et U.S. Tourcoing-, 1, (ul.V Amiens A.C. et'R.C. Arràs, 3 à 3.

A.S. Strasbourg bat le R:C. Strasbourg,1, Red Star Strasbourg bat le F.C.- Bischwiller,: S.C: -SélestatbatF.C. A.S. Huningue et FiC. F.C. Mulhouse hat A:S: Mulhouse,-4 1;" S. Thioriville bat U.S. ̃Moyeu'vreLG'rande,• Ortic-Amnêville bat U.S. Fprbach, 2ù:0.. Stade Nantais bat Cholet, 4 àl. ̃ •" • J'Ou?:; la Coupe de France, le màtch -Rouen- Calais joué à Boulogne est-revenu très nette-' ment au F.C. Rouen, qui grfice son homogénéité: Les -avants 'calai-,siens s'effondrèrent en deuxième miïtemps:- LAWN-TENNIS

Le> tournoi dit Gallia Club de Cannes a pris fin par un très beau temps. Mlle Suzanne Lenglén, parvenue en finale, dans'le double de daubes 'en compagnie de Miss' Ryan, n'a pu disputer cette dernière épreuve, par suite d'un ^muscle froissé en jouant la semi-finale. ̃ Simnle messieurs. Finale Colonel Mayes Simple dames. Semi.flnales Miss Ryan b Mrs Aeschliman, 8/6. 6/0 1rs Beanush b. Miss Bennett, 6/4, 6/2.

Double'mixte. Semi-finales Miss Ryan et Aeschliman, b. Mrs Delta et colonel'. Mayes,J Mrs Beamish et Scorel, w, o. > GOLF

Sur les links d'Hyèrcs, les coupes challenge Scott, jouées en foursome, ont réuni dix-neuf engagements. Plusieurs parties furent très disputées, deux d'entre elles ne prenant fin qu'au 19a et 20° trou Dans la. dernière,' le trou n° 1, joué au second tour comme fut partagé en 3, bien que' mesurant plus de 250 mètres; une des équipes rentra'», son' approche jouée des hautes herbes et l'autre réussit un putt de quinze mètres,

La finale, jouée sur, 36 .trous,, fut gagnée de loin, MM. Worth et Gracey* terminant 'le" pre-j mier tour avec dix trous d'avance pour gagner par 11 et 10. Résultats Semi-finales. Dràke et Winder b:. Me Consland et Shildrick (20), l'upp Worth et Gracey (16) b., Mills et TSycroft (29), par 8 et 1 ̃̃̃̃/

Finale. Worth et Gracey b. Drake'et' SVinder, U up et à Jouer. LES ARMES

,L'escrime scolaire. Au lycée, Buffon, .réunion consacrée-au Challenge classique et. raisonné (seniors), disputé par 80'tireurs, sous ïa présidence de MM. André Gourdin,. prési-' dent, assisté de MM. Bailly,. proviseurs du lycée Troisgros, Dauchez de Beàubert, commandant Monier, A. Lion, Bouton, Genest, Goutrot, Corriéa, Ruas, Goedorps, Marx. Les maîtres Philippin JeanvBix," Nissard, Berges, Ramus, Coudurier, Cléry, .Muller," Bouché, Anchetti Hazottepëre -etiflls,. Gar- ,père, Blurdon, Mâmiac.

Les éliminatoires ont été gagnées par ;MJL; Bourgas (Janson), Masson (Rollin), de Nazefolles (Rollin), de Bagneux (Samiac), Aïselin (Alsacienne), Amar (Janson), Boutoln (ts.rges). Lefébure (Samiac). Gardère (Ecole CerPremières demi-finales. lre poule :-MasSon (Rollin) 2. Vivet (Stanislas) .• 2« poule,: H, Gardère (Cernovitz) 2, .de Brie (Stanislas)

3. Mir (Janson). • ̃#> poule 1. Graeve '(Stanislas) 2. Petit.(Rollin) 3. R. Valluet (Janson). 4" poulé 1. Amar (Janson) 2. de Nazerolles (Rollin) 3. Lefébure (Samiac). poule 1. de La Touche (Samiac) 2. Blond (Condorcet) 3. Chauternps (Alsacienne). 6e poule 1. Bouton (Berges) Duclos (Stanislas) 3. de Fleuriéu (Sainte-Croix). Deuxièmes demi finales l1* poule 1. Petit (Rollin) Chauternps (Alsacienne) 3. Mir (Janson). 2« poule 1. Amar (Janson) 2. Masson (Rollin). 3' poule 1. de Nazerolles (Rollin) 2. de La Touche (Semiac) 3. de Brie (Stanislas).

Ces huit tireurs sorit qualifiés polir la firiale qui se disputera le dimanche 1er février, ,il. dix heure, au lycée Buffon, ;en même, temps' que celle des juniors, dont les DIVERS

Rigoulot.a.battu, hier, deux fois le record du-monde de l'arraché à deux bras. Il leva tout d'abord 118 kilos, puis 120 kilos 520. Georges Bruni

LES COURSES A VINCENNES

(Trot),

Dimanche 25 janvier,-

RÉSULTATS ̃

'Prix. d'Auffay (monté, 80W fr., 2,500 m.): Un Soir, à M. J. Bazin-Limet, 3'51"2/5 (Chrétien) 2. Unité, à M. L. Bisson -3'51 3/S (E. Picard) 3. Urdos, à M. L. Molin, 3'52" (Pottier). 15 partants. Le kilomètre en l'31"3/5. Pesage Gagnant, 92 50. Plcés, 29; 44; Prix de Cahors (attelé, 8,000 :fr., 2,200 m.) 1. Véria; à NI. D. Jeanne, 3'26"3/5 (.Auvray); 2. Viatka,,à M. C. Rousseau, 3'26"2/3 (Tamberi) 3. Veloudine, à M. M. Musset, (Gouin). .9 partants.. Le kilomètre en l'33"4/5. "̃ ̃ Pesage "•̃ Gagnant, 119 50. Placés, îS 50 Prix (te Dieppe (attelé, i5,Q00. fr.. m.): l.Ulder, à l'il. R. Chatel, 3'47"l/ô (Yitet) Ulysse, à M. M-. Musset, (Gouiri) 3. Uva Ursi V, ù-M. P. Godet, 3'49"2/5 (Gitjon). 7.partants. Le kilomètre en 1'29'\ ̃̃ Pesage Gagnant, 46 50. Placés, 21 50 16,50. Prix de (monté, 30,000 francs, 2,500 mètres) .̃̃ 1." Vandesincôtirt, à M. L. Olry-Rœ'derer,^ 3'43"2/5 (Riaud). 2.. Vaillant, au comte de-Carapebùs,' (H. Picard) 3: Wasa, w. V. Cavey, (Pottier)..

5 partants: Le-kilomètre en 1'26"7/10. Pesage Gagnant, '.îc." Olry-Rœderer, 10 Placés,

PriX'd'Amérrque (international, au trot attélé, 125,000 fr., 2,500.mètres)

']. Re Mac. Gregor, a M. G. Beauvois, 3'37" (Dessauze); 2. Tilly,,à NI. G. Derossy,.3y7"l/10 "(Guéroult)"; 3: Roi Albert, .à -M: 1 WHi'dels, 3'38'4/5 (Th. Monsieur) 4.. Revercourt, à M. A Essartial, 3'39" (le propriétaire).

7 partants. Le kilomètre en l'26"4/5.

Pesage Gagnant, 40: Placés, 23 50 26 50. Prix de l'Orne (international, monté, ijOiOOO francs,- 2;500 mètres) 1.. Tienneval, à M. G. Beauvois, 3'41" (H. Picard) 2. Tulipe, 'iL M. L. Olry-Rœderer, :,3'41"l/5 (Riaud),; 3. Unieux, à MmeD. VictorrHugo, 3'41"3/10 (Chrétien).

13; partants. Le kilomètre en l'28"2/5.. Pesage Gagnant, 285 50. Placés, 53 20 ,48 50.

Prixde Lunéville (attelé, 15,000 fr., 2, 000 m.): 1.- Trêves, à M. R. Laforgue, 4'17" (A. Tambéri) •̃; Teddy Wiïkes, à Mme H. Prat, 417"1/1O (Guéroult)1 3..Karabin, Ni. C.-F. ̃ Ockhorst, 4'19" (le propriétaire).

12 partants. Le kilomètre en l'30"19/20. Pesage Gagnant..30. Placés, 15 15 18.

5 A OANNES

Dimanche 25 janvier

RÉSULTATS

Le temps se maintient agréable, et cette première journée du meeting a été' réussie il y avait beaucoup de monde et toutes les courses' disputées' » par des éSatafs très suffisamment fournis le prix de Verdun, réservé aux. officiers, a même été'dédoublé -ont-présenté un excellent intérêt. Les favoris se sont honorablement comportés •-•̃•

Siradan s'est réhabilité, dans le prix de Lérins, de-la mauvaise course qu'il avait fournie à Nice, derrière .Bernique, Belle Rose et Dutchulia'et a battu assez facilement- Rocantin il beaucoup mieux sauté qu'à Nice, et maintenant qu'il est plus confirme, il devra fournir une carrière fructueuse..

Dans les deux manches du, prix dg Vrdun, l'arrivée à été très vivement ilisputéo dans la première, la lutte à été chaude entre Cœur de Lion et Yourseff, et dans la seconde, elle a été encore plus vive entre Ypres VI et Jérusalem, qui ont fini dans cet ordre, séparés par une courte tête' Dans aucune, chose tout l'honneur. des^officiers qui y ont.pris part, il ne s'est produit ni chute ni .'dérobade. Stentor, de son côté, confirmant sal;; belle course dails le prix de- Monte-Carlo/: s'est adjugé, au petit galop, le prix du Casino Municipal,:devant Fulgurant et Avàiiry vil est juste d'ajouter que la dérobade d'Ippécourt-à la dernière haie, alors qu'il'allait encore librement, à bien simplifié sa/tâche.. Enfin, Raïnsinit, qui, àNice, n'avait suc-' combé que de très peu contre 'Prîlep, a en-' 'levé sans effort le prix de -la Napoule, de- vant Rambour, dont la rentrée, après une absence de dix-huit moisi> est à noter fil gagnera; sa^course sousjpeu.

̃ DÉTAILS,' (

Prix 2,800 m,): 1. Siradan,,au .marquis de Triqueryille (L. Barré) 3 Rocantih, à M. G. Bburgois (Salmon)'; 3. Berlière, à Lieux (M. Pont). :9; partants. Encolure 3 longueurs.

Mutuel unifié à "5 fr.jGaghant, 14 50. Placés, ;f .Prix de, Verdun (steeple militaire, 2,000 fr. 3,500 mètres, premier groupe)

l.'Cœur dexion, il. M. Delmotte (M. de Car-

©S"fc Les Ventes de 1908 étaient doublées en 1914. Ees Ventes de 1914 étaient doublées en 1921. Les Ventes de 1921 ont été doublées en 1921

priétaire) 3. Mignon VIII, à M. Grandclé- ment (tc propriétaire).

8 partants. de 'long.; 6 long,

Mutuel Gagnant, 24. Placés, 9 50 13 30. Prix des Héliotropes (haies, handicap, à •réclamer, 6,000 fr., a,000 m.)

1. Tiuiur, il NI. R. Kahn (H. Haësj 2. Poivrot, a M. Rolland-Max- Dearly (Gott.lieb) 3. Gribouille, à NI. P. Crabbe (Hervé).

9 partants. 5 long.; 1 long,

Mutuel: Gagnant, 23. Placés, !) 9 50 P 50. Prix du Casino municipal (haies, fr. 1. Stentor,.à à M. P. Moulines (Ed. Haés; 2. Fulgurant, au baron M. de Rothschild (Salmon) 3. Avanry, M. J. Cerf (Le l'rovost). 7 partants. 3 long.; 2 long.

Mutuel Gagnant, 9 50. Pacés, 9 26. Prix de, La Napoule (steeple, handicap, 7,500 1 1. Rauisiiiit, au marquis (le -Triquerville (l'.d. Haës) 3. -Hourvari aux Pommes, ;> M. U, Count (Bédeloup).

8 partants. 1 long. 1/2 1 long.

Mutuel Gagnant, 12 50. Placés, 6; 6 50 6. Prix de Verdun, (steeple militaire, 2,000 fr., 3,500 mètres, deuxième gronpe)

1. Ypres VI,' à M. M. Durnarché (M. u i£l- loy) 2. J6msalem,.à NI, Simon (M. de Villeneuve) Flirey, M. Schwartz (M. R;ou). 7 partants. Courte tête 4 long.

Mutuel Gagnât, 77 50. l'lacés, 7. G. d'Ëmiéville

grande réunion de la Ligue des Patriotes La 11° section de la Ligue des patriotes organise, pour le mercredi 28 janvier, à 20 h. 30, une grande réunion familiale et patriotique, au gymnase Japy, 152 et 154, boulevard Voltaire.

La manifestation sera présidée par M. le général de Castelnau, président'de la Ligue des patriotes, assisté de M. Pierre 'Ta'ittinger, député de Paris, vice-président de la L. D. P. et de M. Michel Missoffe, député de Paris. La musique du groupe Verdi prêterason concours.

Les personnes qui n'appartiennent pas iL la Ligue des patriotes et qui voudraient assister à cette réunion trouveront des cartes au siège de la Ligue des patriotes, 11,' rue de Montyon (9e).

PETITS COMMUNIQUÉS La Société des cuisiniers de- Paris (reconnus d'utilité publique), présidée par M. Francis Carton, donnera son soixante-troi-, siëme bal de bienfaisance annuel dans les salons de l'hôtel Continental, samedi prochain 31 janvier, en soirée.

Cette fête de mutualité, qui connaît chaque année un magnifique succès, sera présidée par M. Gaston Roussel, directeur de la mutualité et de l'administration générale au ministère du travail.

On trouve des cartes au prix de 10 francs, au siège de' la Société, 45, rue Saint-Roch. (Soupers dansants et cotillon.)

Le Chaufteur meurtrier est identifié Vendredi à huit heures et demie du matin, avenue des' Ternes, une auto renversait Mme Marie Marteau, de Levallois-Perret, et lui écrasait le thorax. Sans s'occuper de sa victime, le chauffeur prit la fuite. Mais un témoin de l'accident avait pu relever le numéro de la voiture. Il informa M. Voinot, commissaire de police des Ternes, qui fit rechercher le propriétaire de la voiture. Celui-ci, M. Bine, négociant, 25, rue Montenotte, fut convoqué au commissariat.

Grande fut la surprise de 1\1. Bine quand il connut le motif de la convocation. Il put prouver aisément sa bonne foi. Chaque matin, il fait venir son auto du garage où il la remise, rue Guet-saint. Vendredi, elle lui jivait été amenée par le concierge de l'éta,plissement. Désiré Deruyter: C'était celui-cri qui avait écrasé Mme Marteau. Mais quand les inspecteurs du commis- sariat se présentèrent, 'ils apprirent queDeruyter avait disparu depuis vendredi. On le recherche.

RENSEIGNEMENTS UTILES DÉPLACEMENTS & VILLÉGiATURES des Abonnés du «Gaulois»

Mmes

Battiger, à Rome.

Funès, a Alger.

Alphonse Ploutier, ù Tarbes.

G.^Thibaut, à Nice.

MM. Auriac, à Menton.

Comte de Bellenax, à Grasse.

iPaul .Bruley, à Arles.

Chefneux, il. Cannes.

jMauriccFirïno-Martell, à Cognac.

Adolphe Gonstal, à Nice.

Jean Housatt, à Lourdes.

J. Lagarde,. à Saint-Raphaël.

Edmond Muffat, à Roubaix. L. Petit, 'à Lyon.

Peuget, à Biarritz. |E Robin, à Cambo.

iGùmte de Scheulin, à Lille.

RENTRÉES A PARIS

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PROGRAMME DU JANVIER THEATRES

Opéra.- 8 li. 15, e Les Deux Pigeons. Français, 8 h. 30, Le Demi-Monde. Opéra-Comique. h., Caval. rustic., LakméJ Odéon. h. 30, Horace, Oscar.

Gaîté-Lyrique. 8 Il. 30, Rip

Variétés. 8 h 45, Le Fruit vert.

Porte-Saint-Martin. 8 h. 15. Peer Gynt. Vaudeville. 8 h. 45, La Tendresse.

Gymnase. 9 h., La Galerie des Glaces. Palais-Royal. 8 h. 45, Le Monsieur de 5 heures. Athénée. 8 h. 30,, La Vie de garçon.

théâtre de Paris a h. 45, La Tentation. Renaissance. 8 Il, 30, rép. g.,Vierge au gd coeur Boutfes.Pgrisiens,. 8 il. 45, Troubiez-nioi. Femina. 8 h. 30, Pygmalion.

Antoine. 8 h. 30, Pile ou Face:

Sarah-Bern' -.rdt. 8 h. 15, L'Aiglôn.. Capucines. Relâche.

Michel. Relâche,

Madeleine. 8 h. 45, Beauté du Diable, tt.ocotte Dauncu. 8 1i.45, Affaire Juliette.Tout s'arrange Nouveautés. 9 h., Chifforton.

Potinière.) i h.. Mon, Vieux

Caumartin, Relâche,

Mathurins 8 h. 30, Natehalo,;Un coup d'épée, ÂVehue. Relâche.

Edouard-Vil. 8 h. 45,» Une; Etoile nouvelJe. Étoile. 8 h. 45, Les Amants légitimes. Ambigu. 8 h. 30,-Le Grillon du foyer. Gaity-fhéàtre.- 8 h. 30, Gaity-Revue. Arts-9 h., Tota Mulier.

Scalà. 8 h. 45, Les Gaietés de l'escadron. Théâtre des Champs-Elysées. Relâche. Com. Ch-Elys. 8 h. 45, Malbrough s'en va. Studio des Champs-Elysées. Relâche. Châtelet. 8 h. 30, A qui le milliard Déjazet. 8 h. 30, Cinq Femmes sur le dos. Trianon. 8 h. 30, Le Pré aux Clercs.

Atelier. 8 h. 45, Chacun sa vérité. Un Imbécile.

SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. 8 h. 30, Cœurs en toile. Olympia. 8 h. 30, Chariot, les 8 Andrew, etc. Casino de Paris, B h. lsonjour, Paris. ,Moulin-Rouge. 8 li. 30. ^qw-York-Montmartre. ATHAMTIRA 8h- 30 <Ro<i- °-lû)- \V. Pantzer, Ivan Tzarevitch.

Palace. 8 h. 30, Vive la Femme 1

Cirque de Haris. 8 h. 30, le plus beau spectacle Cirque d'Hiver. 8 h. 30, Les Fratellini, etc. Musée Grévin. Gds épisodes de la vie de Jésus. CINÉMAS

Madeleine. La Brière.

Marivaux. Le Miracle des loups.

P A TïMnNT-PALA0E-3 h. 15. Amours de Carillon. Les Morts vivants. Le Dixmïïr!e. Delta. Ami Fritz. Cœurs farouches. Dixmudo. Omnia. Amours de Reine. Les Fils du Soleil. Nous ralrpelons d abonnés qu'ils peuvent effectuer leur renouvellement d'abonnement 'par versement à notre Compte Chèque Postal 263-04, °aris. Les manuscrits ne sont pas rendus itigi *♦♦*♦♦»♦♦♦♦♦♦*♦♦♦*» Le Gérant Sitoleux.

Imprimerie du Gaulois.

G. Langeromb, rue Drouot.