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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1924-12-29

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 29 décembre 1924

Description : 1924/12/29 (Numéro 17252).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k540018b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/03/2008

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ÉPITRE SANS CONSÉQUENCE Sun les vicissitudes

d'une Année écoulée

A Safurne, died du Temps.

sais bien, vieillard inusable,

Eu'un an, pour toi, n'a pas de sens. u 'est-ce qu'un an? Pftt 1 méprisable Pour le dieu qui règle le tempe.

fPa t'en vas à travers les âges,

Père coupe-toujoers. Ta faux

!Abat tout, gloire, anoaurs, (usages, IAvec des gestes triomphaux.

.fToujouirs ptressé, toujours avide,

Jamais recru, jamais à bout,

Lorsque ton sablier est vide,

fTu ile retournes, Voilà tout.

Mais pour nous, grand-papa Saturne, [Dont le sort est si passager,

Chaque jour qui point est diurne, Et demain n'est que viager.

!Un an est une chose immense

Et, quand il touche à son déclin, lAvant qu'un autre an recommence,. [Nous le revoyons dans son plein. Cet examen en perspective

Est quelquefois assez plaisant

Mais aussi, parfois, il arrive

(Qu'il n'est guère satisfaisant

TTû viens de nous faire une année, O' sempiternel charlatan,

(Que j'appellerais sataniée,

Si tu frayais avec Satan.

Elle fut étrangement dure, Et ce fut un miracle exprès

Si, jusqu'au jour de la soudure,

ÎNous aurons pu vivre à peu près. fDout fut pour nous pesant et morne. Chaque effort, à peine engagé,

fTirouvait en 1ui-même sa borne

Et s'arrêtait découragé.

JN'avons-nous pas eu le déboire

.{De voir encor, mais trop souvent, ,-Fuir devant nous notre victoire,'

"Comme un mirage décevant?

Courant après ses apparences,

'¡Nous avions pourtant accepté

.De flâner dans des conférences,^

yuand notre temps était compté. ,Nous éprouvions des plans sublimes ,:Qui devaient,.à dire d'expert,'

Dans les délaies les plus minimes, [Ramener notre «Orange au pair,

,(Et qui, par un retour funeste,

.Eurent cet effet corrupteur

TEnrichir d'un tour assez preste, LA nos frais, notre débiteur.

iOn nous appelait à Genève.

[Notre ardent Premiar s'y rendit,

(Voyageant dans son propre rêve,

(Mode de transport inédit.

Q1 en revint, bombant le torse,

plaiTijanit « Je rapporte la paix 1

le Droit va primer la Force î I %j& dmit seul ? Ça n'est pas épais. Pendant ce temps, la .vie est chère Et, sans être un Sanoho Pança,

¡Pour faire une très maigre «hère, (On dépensait gros comme ça 1

Ce sont des quesKona, je gage,

Qui ne t'intéressent que peu,

Car on sait que ton œsophage

Sait se passer d'un cordon-bled'

/Transgressant ila loi de nature,

ifTu manges tes propres enfanta;; !A leur défaut, ta nourriture

[Est de blocs de pienre étouffants.

Mais nous qui nous calions les joues 'Avec des briques, mets douteux,

Et qui faisions de tristes moues Devant les beefsteack si coûteux,

En attendant que nous décime

L'avidité des mercantis,

[Nous eûmes le double décime,

jQui fera bientôt des petits.

Et ce fut le souci d'un gîte

Avec, sursautes intermittents,

(Qui nous agita, nous agite

Et nous-agitera longtemps..

'Ah 1 oui, grognard inexorable,

Ce fut, ainsi que tu voulus, ( ICfn an tristement mémorable

Que celui que tu nous moulus.

BSfous devrions être très tristes

Et trouver 'les jours sans appâts.

îvlaie nous sommes des humoristes, Et nous ne nous en faisons pas.

Malgré le dollar et 'la livre,

Malgré le Cartel aesommant,

(Nous conservons le goût de vivre.

Etpourquoi ?. Non pas Et comment en des temps moins saumâtres Et quand tout marchait ric-à-ric,

Uémais_ on ne vit les théâtres

Remplis d'un si nombreux public. iD.3 nos ceintures les agrafes

Se serrent peut-être d'un cran.

Mais, dans les cinématographes,

On s'écrase. Vive l'écran

ŒJans tous îles cafés l'on consomme Avec ardeur mais sans motif,

Comme si le destin de l'homme

(Résidait dans l'apéritif.

Aux accords pleine de die.corda.noe Des jazz-bands et sous leur influx, On danse, l'on danse, l'on danse Jusqu'à ce qu'on n'en puisse olus. L'estomac est mis à l'éprouve

D',un dîner tardif, dans les thés. Enfin tout un monde s'ahiieuve

Aux pdius étourdissantes Léthés.

C'est à toi de faire, ô Saturnie,

Que le réveil soit adouci,

Que pour nous s'échappe de l'urne Un sort dépourvu de souci.

Jadis, souverain méritoire,

Quand tu régnais au Latiium,

Tu répandis, nous dit l'Histoire, La bonheur dans son maximum. L'œuvre était digne de louange. Saturne, recommence eneor

Et rends-nous, en dépit du change, Les dôlkies de l'âge d'or

Adrien Vély

Des arbres de Versailles à la terrasse d'Àmboise M. Chaussemiche, architecte du palais de Versailles et de Trianon, a adressé sa démission au ministre. Il a bien fait 1 L'affaire du bosquet de la Colonnade fut trop bruyante pour qu'une réputation y survive. Les arbres abattus entraînent après eux leur bourreau c'est justice Mais il n'est pas dans nos habitudes d'accabler un homme qui s'en va Essayons, au contraire, de tirer de ce scandale un enseignement et réclamons une fois encore la création d'un comité actif et vigilant pour la protection de nos paysages. Les paysages de France constituent une richesse nationale. Leur protection doit venir d'en haut et ne pas être livrée à l'arbitraire. Le comité que nous réclamons de,vrait être oomposé, non de petits attachés de souspréfecture ou de cabinet, mais de hautes personnalités artistiques et littéraires. Je vois très bien un Albert Besnard, un Maurice Denis, un Paul Bourget, un Charles Maurras allant en groupe voir, à Arles, par quel excès de sottise un gouvernement a pu tolérer la naissance d'usines autour des Alyscamps

Voici sous le chant des cyprès un souvenir unique au monde Qu'en a-t-on fait ? Une promenade pour militaires dans un dépotoir de ferrailles La sottise dans cet ordre d'idées est officiellement sans limites. J'ai déjà signalé, l'an dernier, que la terrasse du château d'Amboise, terrasse historique et la plus merveilleuse de Touraine, servait de dépôt à charbon. Eh bien, il paraît que cet anthracite et ces résidus installés sous les tilleuls d'un paysage divin, sur qui passe encore, immortelle, l'âme de Léonard de Vinci, sont plus solides à leur poste que tous les ministres d'une république Pour enlever ce dépôt, il faudrait une loi Je ne parle pas de tous les panoramas défigurés dans toutes nos provinces, des cheminées qui poussent sans contrôle sous les ruines de Lavardin par exemple, ou qui détériorent, du fond des vallées, la silhouette des plus beaux châteaux l'inventaire de ces sabotages sera dressé un jour ou l'autre. Mais en attendant, au nom des arbres qu'on abat et des horizons qu'on mutile, nous demandons, muni de pouvoirs dictatoriaux, la création d'un

COMITÉ DE SALUT PUBLIC

pour la protection des parures et du visage de la Patrie

Pierre-Plessis

APRÈS LA SENTENCE

DE LA CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS L'Allemagne

déchaînée.

L'explosion de haine contre la France, provoquée en Allemagne par le verdict de la conférence des ambassadeurs, 3st un symptôme autrement grave que les découvertes d'armements clandestins de la Reichswehr

Les armements ne font pas la guerre. C'est l'esprit belliqueux d'un peuple qui est à redouter. A cet égard, le désarmement moral de l'Allemàgne apparaît encore plus mensonger que le désarmement matériel.

Il ne s'agit pourtant pas de a fables comme l'a dit M. Gessler en ses explications embarrassées. A qui le ministre de la Reichswehr fera-t-il croire qu'une seule usine. allemande puisse fabriquer et dissimuler 45,000 ébauches de fusils de a chasse et de sport » M. Gessler objecte que ce matériel était destiné à un pays étranger. Ce prétexte est un, aveu d'infraction sans vergogne au cinquième des points exigés par la conférence des ambassadeurs, pour la promulgation de textes législatifs interdisant l'importation et l'exportation du matériel de guerre en Allemagne.

On affecte de croire, à Berlin, que l'ajournement de l'évacuation de Cologne est une entorse donnée par l'Angleterre au traité de Versailles pour faire plaisir à la France et à. M. Herriot, dont les seniments militaristes et impérialistes sont bien connus

Cette moquerie tudesque est'bien la plus amère disgrâce que se soit attirée le président du conseil par sa. politique d'illusion, de faiblesse et d'imprévoyance.

Un espoir reste au Reich c'est d'établir une confusion entra l'évacuation retardée de la tête de pont de Cologne et l'évacuation anticipée de 4a Ruhr. Le gouvernement allemand pense que le gouvernement britannique décidera le gouvernement français à souscrire à cette double évacuation en avril ou mai prochain, après quelques apparences de désarmement, poudre jetée aux yeux

de la commission de contrôle militaire interalliée.

Si Paris et Londres, revenus aux erreurs funestes d'août et de septembr3 derniers, se (laissaient prendre à ca piège, la paix européenne serait bien L'Allemagne ne s'inclinera, pour le désarmement comme pour l'exeootion loyale dm plan Dawes, que sous la menace d'une contrainte effective. St-R.

Une protestation de la Presse

Le vrai coupable. L'inqualifiable procédé du gouvernement vis-à-vis de notre excellent confrère l'EcLair a soulevé l'indignation presque unanime des journaux franrçais, interprètes de la. grande majorité de l'opinion.

Cette réprobation, M. de Nalèche, le distingué président de notre Syndicat de la presse parisienne, l'a spontanément exprimée dans la lettre à la fois ferme et mesurée qu'il vient d'adresser à M. Herriot.

Mais que penser de l'étonnante réponse du président du conseil affirmant son droit de poursuivre, en tant que crime contre la sécurité de l'Etat, la divulgation de documents qui révèlent la vérité sur les armements de l'Allemagne ?

Que penser suintaut de cette objection d'après laquelle des documents d'un caractère interallié ne sauraient être publiés parce qu'ils sont susceptible d'entravell les négociations en cours ? Est-ce là cette diplomatie ouverte » imposée par le Cartel des gauches ? Et quelles sont les négociations extérieures qui requièrent les ténèbres pour l'opinion française ?

On serait tenté de sa demander r'il ne s'agit pas davantage de la sécurité de l'Etat allemand que de celle de l'Etat français.

Pourtant nous ne ferions paa à nos adversaires l'injure de ce doute la seule sécurité en cause est évidemment celle du cabinet qui a rivalisé de discréation avec la gouvernement allemande sur les armements clandestins du Reich. L'essentiel était de cacher jusqu'à nouvel ordre l'étendue du péril allemand, nié par les socialistes, de même que l'on nous dissimulait dans les mêmes intentions la gravité de la propagande révolutionnaire. Mais il faut qu'un gouvernement soit singulièrement affolé pour recourir à des expédients de roman policier et en arriver dans son jacobinisme à concilier les méthodes de Basile et celles d'Angelo, tyran de Padoue Eu portant atteinte de façon si odieuse à la liberté de la presse, le ministère du Cartel a dépassé cette fois les limites de rinconsiCiienoe dans l'arbitraire. S'il lui fallait des responsables du_ crime d'avoir dit la vérité, que n'alLadt-il tes ohercher dans les bureaux des ministères et les commissions du Parlement, qui sont à l'origine de rindiisaréition, au lieu, de s'en prendre à la presse, dont c'eet le droit strict et parfois le devoir sacré de renseigner le pays ?

Que M. Herriot ne s'y trompe pas dans le procès qui va s'engager, l'opinion française sera le seul juge et ce n'est pas contre l'Eclair que ce juge impartial demandera des poursuites, mais contre un gouvernement coupable d'avoir voulu dissimuler les préparatifs de la revanche allemande afin de ne point infliger de démenti à son pacifisme désarmant.

René Lara

LES POURSUITES

CONTRE L' « ECLAIR »

Le cabinet du garde des sceaux commurrique là note suivante

L'instruction ouverte au sujet de la publication d'un document secret de la commission militaire interalliée de contrôle se poursuit.

Au cours de la perquisition ordonnée par le juge, il a été trouvé et mis sous scellées un document également secret appartenant au 20 bureau de l'état-major général de l'armée.

L'Eclair répond ainsi ce matin à cette note

M. Herriot, dans la lettre qu'il adresse à M. de Nalèche, semble faire grand état de la pièce saisie hier dans nos bureaux. « La perquisition a fait découvrir, écrit-il, un nouveau rapport. » La mauvaise foi de M. Herriot éclate ici avec évidence. Le « document » en question est de plusieurs mois antérieur au rapport Nollet. Il concerne l'aviation allemande, uniquement l'aviation allemande. Décidément, M. Herriot protège jalousement les revanchards d'outre-Rhin contre l'inopportune curiosité des bons Français, trop justement inquiets pour la sécurité de leur pays. En vérité, le général von Seeckt et le ministre de la guerre Gessler (dont les journaux du Cartel eux-mêmes reconnaissent qu'ils ont réussi à rendre au Reich toute sa puissance militaire) n'ont pas de meilleur auxiliaire que notre lamentable président du conseil. Hoch Hoch Hoch pour M. Herriot Une lettre de M. de Nalèche

au président du conseil

M. Etienne de Nalèche, président du Syndicat de la presse parisienne, vient d'adresser a;u président du conseil la protestation suivant

Monsieur le président du conseil,

Je ne veux pas attendre la discussion de l'ordre du jour du comité du Syndicat de la presse parisienne pour protester auprès de vous, avec la plus grande fermeté, au sujet des poursuites actuellement intentées contre le journal l'Eclair.

J'y vois, et toute la presse y verra avec

tme •••légitime émotion, une atteinte flagrante à sa liberté.

Dans notre pays, où cette liberté a été acquise après de si longs efforts, il ne me paraît pas possible qu'un gouvernement, issu du suffrage universel, cherche à ressusciter les erreurs anciennes et à désavouer l'une des conquêtes les plus libérales qui sont le fondement et qui font la fierté d'un régime vraiment républicain. Veuillez agréer, monsieur le président, les assurances de ma haute considération. Etienne de Nalèche.:

Réponse de M. Herriot

M. Herriot, président du conseil, a fait parvenir. M. de Nadècihe la réponse suivante

Monsieur le président,

J'ai l'honneur de vous accuser réception de la protestation que you* me faites parvenir au sujet de la plainte déposée contre un journal de Paris.

Il ne s'agit, en aucune façon, de la liberté de la presse, à laquelle le gouvernement est profondément dévoué.

Mais, depuis que nous sommes au pouvoir, nous avons eu plusieurs occasions de constater les conséquences fâcheuses de certaines indiscrétions qui ont, en plus d'une circonstance, gêné les tractations diplomatiques et failli provoquer des complications.

Tout récemment, le journal pour lequel vous intervenez a publié, en le mutilant d'ailleurs, un procès-verbal-dont la divulgàtion avait cet inconvénient grave de mettre en cause non seulement le chef du gouvernement français, mais le premier ministre d'un gouvernement britannique. Aujourd'hui, il s'agit d'un document d'un caractère tout spécialement confidentiel dont il ne peut être disposé sans l'assentiment des gouvernements alliés. Ce document est donc à la fois interallié et secret.

La perquisition ordonnée par le magistrat a fait découvrir un nouveau rapport, également secret, et appartenant au 2° bureau de l'état-major de l'armée.

L'intérêt de la France exige que des pièces de cette nature ne puissent pas être soustraites à leurs détenteurs responsables ou même livrées par eux.

Le gouvernement avait non seulement le droit, mais le devoir de poursuivre cette infraction, non pas à la loi de 1881 sur la presse, mais la loi de 188P> sur la sûreté de l'Etat.

Les poursuites engagées contre des détournements ou des divulgations' de documents secrets ne portent en rien atteinte à la liberté de la presse.

Veuillez recevoir, monsieur le président, les assurances de ma haute considération. Edouard Herriot.

Une interpellation

de M. Henry de Jouvenel

:M. Henry de Jomvenel, sénateur de la Corrèze, adressé la lettre suivante à M. de Selves, président du Sénat

Monsieur le président,

J'ai l'honneur de vous prévenir qu'à la prochaine séance du Sénat, je demandera à interpeller M. le garde des sceaux sur les récentes atteintes portées à la liberté de la presse et sur l'immixtion du pouvoir politique dans une instruction judiciaire en cours.

Veuillez agréer, monsieur le président, les assurances de ma haute considération. Les Échos Tourisme de Roi.

C'est décidément le 2 janvier que S. M. le roi des Belges entreprendra, ainsi que nous l'avons annoncé, son voyage avec la première caravane touristique qui effectuera le parcours Colomh-Beohar-Niger en auto-chenilles. Sel Majesté, qui a bien voulu accepter l'invitation que le maréchal Pétain lui avait adressée de la part de M. André Citroën, quittera donc Bruxelles le 2 janvier, à destination de Marseille. Ou sait que la première caravane partira de Colomb-Bechar le 6 janvier. Les joyaux de la couronne

de n'importe quel souverain d.'Europe ou d'Orient ne sont rien aujourd'hui en comparaison des trésors incroyables que nous révèle une Exposition Ventj comme celle de la place Vendôme. Véritables empereurs de la Joaillerie, Van Cleef et Arpels ont réalisé, cette année encore, le tour de force de rassembler pour trois semaines de vente sensationnelle (du 10 au 31 décembre) trente millions de francs de bijoux d'une beauté incomparable. On doute devant des chiffres aussi énormes qu'il soit possible de vendre en si peu de temps une telle quantité de pierreries éblouissantes. On se penche sur les vitrines intérieures das élégants magasins et on admire la hardiesse d'une telle initiative car la formule de cette Exposition annuelle est une. innovation des célèbres joailliers et seuls au monde peut-être ils pouvaient l'oser. Mais quand on a consulté leur catalogue et constaté Les prix si avantageux de ces bijoux, on comprend que tout Paris se les dispute, et les enlève en quelques jours.

Un timbre de 1' « Année Sainte », Depuis le 24 courant, tous les bureaux de poste de la ville de Rome mettent en vente les timbres spéciaux commémorant l'Année Sainte. Ces timbres ont été émis à la suite d'une convention spéciale passée avec le comité central pour l'Année Sainte et pour l'Exposition missionnaire du Vatican.

Ces timbres valent pour'l'affranchissement de la correspondance, soit pour l'intérieur, soit pour l'extérieur leur validité durera jusqu'au 31 décembre 1925.

Montmartre aux artistes.

Les artistes de la Butte ne pensent pas uniquement à l'organisation de fêtes souvent amusantes ils pensent également à la crise dés logements qui, pour eux,

sévit encore plus durement que pour d'autres.

C'est pourquoi ils ont eu l'excellente idée de fonder une association immobilière, appelée « Montmartre aux Artistes », qui édifiera des habitations à bon marché.

Patronnés par M. Jean Varenne, les fondateurs de cette société ont trouvé le plus encourageant accueil au conseil municipal. La Ville leur a concédé à des conditions exceptionnelles un terrain dans la rue Ordener et leur a consenti une ouverture de crédit de deux millions.

Le projet ne va pas tarder il entrer dans la voie de la réalisation et la Commune libre » comptera bientôt une « Cité » di,;ne de la Butte, digne de ceux qui l'ont conçue et qui en feront certainement un des coins les plus ptttoresques de l'ancien « maquis », Pendant les fêtes

« La Poule au Pot »

mérite la place d'honneur

sur toutes les tables.

(Spécialité du Bouillon Kub.)

Le pays des centenaires.

En Bolivie, près de la frontière péruvienne, ce pays qui mesure 108,000 mètres carrés, se trouve à une altitude variant de 2,500 à 4,000 mètres, et est constamment balayé par un vent glacial. Il est habité par les Indiens \ymaras et Quiehu,as.

Or, alors que cllez nous on compte 290 centenaires pour une population de 39 mildons d'habitants, il y a, chez les Aymaras et Quiohuas, 270 centenaires

Chez le Richelieu )) de l'Autriche UN ENTRETIEN AVEC Mgr SEIPEL

Une personnalité des lettres françaises, de passage Vienne, a bien voulu nous' envoyer, sous. le pseudonyme de Poberttion qu'elle a eue ces jours-ci avec Mgr Scipet, hier encore chancelier d'Autriclae et justement considéré comme l'inspirateur de la nouvelle potitique autrichienne. Vienne, décembre.

En mai 1922, l'Autriche, qui vivait depuis trois ans de la charité publique et des spéculations de l'étranger sur la couronne tombée au quinze millième de sa valeur, en proie à l'anarchie financière la plus complète, menacée de ia famine et guettée par l'émeute, semblait à la veille d'un écroulement total, qui l'eût livrée sans défense aux convoitises de Allemagne. On voyait approcher le moment où aucun gouvernement ne serait plus en mesure d'administrer l'Etat. C'est alors que Mgr Seipel, poussé par un véritable esprit de sacrifice, prit le pouvoir dont personne ne voulait plus. Professeur de 'rhéologie morale à l'Université de Vienne, ayant dédié sa vie à l'étude et au recueillement, il avait quitté sa retraite quelques années plus tôt pour- se dévouer au salut de son ̃paye, et ce fut Lui qui organisa la victoile dos chrétiens-sociaux aux élections da 1920. Devenu chancelier, depuis le cardinal Klesel, sous le règne de l'empereur Mathias, au quatorzième siècle, aucun prélat n'avait plus occupé cette charge en Aut|LChe il offrit l'exemple rare d'un homme d'Etat n'ayant pas 1a plus .légère ambition à satisfaire, ni le moindre intérêt personnel à sauvegarder. Il fut l'homme qui crut à l'Autriche et, par son sens politique génial autant que par son grand caractère, il finit par imposer sa conviction à l'Europe et aux Autrîdhiens euxmêmes.

Jour eit nuit sur la brèche pendant deux ans et demi, en butte aux pires difficultés et à l'opposition la plus acharnée, luttant contre les progrès d'une maladie aggravée par le récent attentat qui lui laissa une nalle dans la poitrine, il réussit à faire d'un pays livre au chaos, un Etat organisé, bus: ceptible de fonctionner régulièrement, et n'abandonna la direction du gouvernement que lorsqu'il crut son jeuvre assez solide pour pouvoir être continuée par d'autres. Mais, toujours chef du parti chrétien-social, son influence reste intacte.

Son accès au pouvoir n'a rien changé à la. simplicité de sa vie, et sa tâche quotidienne écrasante n'a pas interrompu l'exercice de son ministère religieux. Le oh&.ncelier de l'Autriche habitait deux cellules dans un couvent de religieuses cù il disait sa messe, chaque jour, à l'aube, et tous les dimanches il prêchait dans un faubourg populaire où de braves gens, indifférents à la vie publique, ignoraient parfois qu'il fût chef du gouvernement.

I1 m'a paru intéressaoit de connaître à leur source quelques opinions de Mgr Seipel concernant le problème vital autrichien au moment où déchargé de la responsabilité du gouvernement le chancelier démissionnaire nouvait en parler plus librement et l'envisager à la clarté des événements récents qui lui ont rendu toute son actualité.

Mgr Seipel voulut bien me recevoir, et, dans la salle du parti chrétien-socisJ, au Parlement, d'où il continue de veiller aux destinées de l'Autriche, son visage modelé par l'énergie où le regard singulièrement pénétrant brille derrière les lunettes d'or et que la bou- che souligne d'un trait sévère, ce visage qui m'était apparu naguère inflexible à la tribune, s'éclaire d'un sourire plein de bonté.

Que puis-je vous dire d'intéres- sant pour les lecteurs du Gaulois?

pour une population d'environ 900,000 habitants..

Et ce n'est pas grâce à l'hygiène que nombre d'entre eux atteignent un âge si avancé, car ils ne se lavent jamais ils vivent dans des cabanes primitives, se nourrissent de racines, et de mouton desséché, et le thermomètre descend souvent à 3C° au-dessous (L: zéro.

Aussi ne maudissons pas le froid qui ° sévit sur Paris ces jours-ci, puisque c'est un brevet de longévité. ̃ ̃ On prend un plaisir délicat à faire, chez le confiseur en vogue, le choix des cadeaux que l'on offrira et qui, garnis de chocolats exquis, porteront, symbole d'élégance et de parisianisme, la signature réputée de « Au Bébé Rosé 51, boulevard Haussmann.

Le Coq

Elections communistes, à Douarnenez Douarnenez, 28 décembre.

Aujourd'hui ont eu lieu les élections mucipales complémentaires afin de pourvoir au remplacement des onze conseillers socialistes démissionnaires.

Le parti communiste seul ayant présenté des candidats au suffrage des électeurs, la liste entière a été élue.

Le conseil se compose donc de vingt-six communistes et un libéral. (Havas.)

Voilà le résultat de l'agitation révolutionnaire de deux semaines autour de la grève des sardiniers, mais on se demande vraiment par quelle aberration on a pu laisser le champ libre à la liste communiste, dans un pays où lo communisme n'avait aucune racine.

La confiance qu'inspirait aux puissances signataires du protocole de Genève votre présence à la tête du gouvernement autrichien et la garantie qu'elle constituait à leurs yeux m'incitent à vous demander, Monseigneur, de préciser les rapports qui peuvent exister entre votre récente démission et le développement de l'œuvre d'assainissement: • ••• ̃ Je me suis déjà habitué, depuis la démission du gouvernement, à m'entendre demander ce qu'aillait devenir cette oeuvre d'assainissement dont je fus le promoteur. Il est regrettable quelle ait été associée si étroitement à mon nom, car elle est née des besoin du pays plutôt que d'une idée personnelle.

» En réalité, la politique fondée à Genève en 1922 a désormais si bien pris racine, que personne aujourd'hui, en Autriche, ne voudrait la voir abandonner, pas même l'opposition social-démocrate du Parlement, qui, bien qu'elle ne se lasse pas de me reprocher ce qu'elle appelle la « Genferei », reconnaît ouvertement que les protocoles signés à Genève constituent des traités internationaux, qui lient tous les Autrichiens sans distinction de parti. La majorité du Parlement a prouvé qu'elle était fermement résolue à continuer la politique de mon gouvernement, en maintenant la collaboration des chrétiens-sociaux et des pangermanistes qui s'était formée pour toute la durée de l'assainissement et en appelant au nouveau gouvernement, sans hésitation ni défiance, les hommes désignés par moi. J'espère qu'à l'étranger aussi on se sera habitué à ne plus considérer l'œuvre de l'assainissement autrichien comme l'affaire de Seipel mais comme celle de l'Autriche et qu'ainsi on gardera confiance dans le développement de notre action, bien que je ne sois plus chancelier de la Confédération, mais retourné à mon siège de député d'où je compte travailler de mon mieux à l'avenir de ma patrie.

-Quelle est aujourd'hui l'attitude des différents partis politiques vis-à-vis du contrôle ?

Elle dépend de l'importance de leur participation au gouvernement et de la position qu'ils ont prise en face de la Société des nations. Ceux qui, comme moi ou M. Mataja, notre nouveau ministre des affaires étrangères, la considèrent comme un progrès de l'humanité et un postulat de la civilisation, supportent de bien meilleur gré le contrôle exercé en son nom que ceux pour qui ell03 représente seulement, sous sa forme actuelle, un instrument des vainqueurs de la guerre mondiale.

Lorsque, entraîné par des événements antérieurs à mon arrivée au pouvoir, je proposai que l'on contrôlât nos finances, je n'ignorais pas que les partis politiques de mon pays supporteraient difficilement ce contrôle. La majorité, toutefois, l'accepta comme un mal nécessaire..

Les récents articles du Times et du Temps sur l'opportunité d'une union économique entre les Etats successeurs ont été amplement commentés dans la presse autrichienne. Pourrais-je con- naître votre opinion sur cette question ? Le fait que le problème des desti- nées politiques et économiques de l'Eu:rope centrale se soit trouvé posé %m moment de la récente crise gouvern8mentale en Autriche a une signification profonde.

» Lorsqu'à l'époque de notre grande misère j'attLrai l'attention du* monde sur la situation de l'Autriche, je prouvai que le danger qui résulterait pour ses voisins et en conséquence pour toute l'Europe de son effondrement


et des luttes'sociales-qui suivraient fatalensent la débâcle de son système écononiicpe ne pouvait être écarté que par deux moyens action de crédit ou rattachement à un grand territoire économique. Or, cette dernière solution se tnauvait en contradiction, non seulemienit avec le traité de Saint-Germain, mais encore avec les intérêts opposés entre eux des Etats limitrophes de l'Autriche, qui ne pouvaient rester indifféments au voisinage d'un .grand territoire économique, quel qu'il fût d'autre part, si l'imdépendance autrichienne, consacrée et garantie par le traité de iSaint-Germain, n'avait pu être mainteaiue, la majeure partie de l'opinion n'eût été satisfaite à cette époque que par le rattachement à l'Allemagne. » Aujourd'hui, c'est au peuple autrichien iM-même que 1'alternative d'alors découvre toute sa signification ou bien l'Autriche suit la politique de Genève iavec loyauté, énergie et diligence et maintient ainsi son indépendance ou bien le danger la menace, t>i l'œuvre d'assainissement subit un échec, d'être entraînée, dans quelque combinaison, sans pouvoir décider d'aucune façon par elle-même celle qui ilîui conviendrait. » Pour ma part, je considère que l'indépendance' de l' Autriche est non seubernent entièrement réalisabLe, mais, encore indispensable au maintien de la paix européenne, en attendant le moment où les peuples de l'Europe, y compris l'Autriche, seront mûrs pour liquider, sans passion et en toute li- berté d'esprit, les difficultés du passé. » Vous me demandez des souvenirs personnels du temps de mes premiers pourparlers à Genève?

» J'ai eu l'avantage, grâce aux relations étroites qui s'établirent entre p l'Autriche et l'étranger en conséquence de ma politique, de connaître d'éminents hommes d'Etàt et maints personnages de la Société des nations. Je nommerai d'abord l'homme qui, par la longue durée de sa fonction ministérielle autant que par sa préoccupation constante des problèmes autrichiens, représente un point stable dans le flot mouvant des événements et des opinions, je veux dire le ministre des affaires étrangères de la Tchéco-Slovaquie, M. Benès.

» Du côté français, MM. Léon Bourgeois et Gabriel Hanotaux furent les parrains de notre œuvre d'assainissement. MM. Millerand et i'oincâré lui témoignèrent beaucoup d'intérêt, ainsi que le président de la conférence des ambassadeurs, M. Jules Cambon, que je rencontrai à Paris. Un peu après, MM. Viviani et Jouvenel vinrent à nous et, plus récemment, MM. Briand, Louoheur et Bonnet. »

J'avais demandé à Mgr Seipel quelques impressions sur les démarches à Prague, Berlin et Vérone, qui précédèrent son voyage à Genève. Avec le désintéressement qui le caractérise, il a évité de s'étendre sur cette partie de son œuvre, qui est sans doute la plus remarquable et en tout cas la plus personnelle, mais qu'il confond aujourd'hui avec le Ion? effort national. Toutefois, ,par des indiscrétions de personnes bien informées, j'en ai tails, que sa modestie' iïxrm voudrait ,de mettent en lumière le prodige d'habileté, de courage et de sûreté dans le coup d'œil que représente le projet qu'il conçut alors et exécuta aussitôt

Prouver par voie d'élimination que Ja seule solution acceptable pour l'Europe était la reconstruction d'une Autriche indépendante. Il inquiéta l'Italie en allant à Prague esquisser un rapprochament avec la Petite-Entente son voyage à Berlin, bien qu'il fût surtout/une démarche de courtoisie dictée par des motifs d'opportunité politique internationale, Mgr Seipel ayant toujours été nettement opposé au rattachement à l'Allemagne, fut un signal d'avertissement pour l'Entente la Tchécoslovaquie s'émut de le voir à Vérone envisager avec Schanzer la question d'une union douanière entre l'Autriche et l'Italie. Si bien, qu'arrivant à Genève le 2 septembre, il trouva les puissances toutes disposées à choisir narmi les différentes solutions envisagées pour le règlement du problème de l'Autriche celle qui ne favorisait aucun de ses voisins. Robert-Etienne

Un monument

à Paul Deschanel

La Société « Les Amis de Paul Deschanel » a constitué un comité sous la présidence de M. Maurice Maunoury, ancien ministre de l'intérieur, et sous le haut patronage de MM. le maréchal Pétain, Painlevé, président, 'de, la Chambre René Douïnic, secrétaire perpétuel de l'Académie française, et Lyon-Caen, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques, pour ériger un monument à la mémoire du président Paul Deschanel. Ce monument, dont l'exécution a été confiée au statuaire Ernest Dubois, sera élevé 'à Nogent-le-Rotrou, que Paul Deschanel a représenté pendant plus de trente ans au Parlement.

Le montant des sommes déjà reçues dépasse 60,000 francs.

Les souscriptions peuvent être envoyées à M- Paul Imbert, trésorier du comité, 170, ayanue Victor-Hugo, Paris.

La disgrâce de M. Charles Benoist Nous recevons die M. Chapes Benoist, ancien ministre de France à La Haye, qui fut l'objet' d'une disgrâce Inconcevable, la lettre suivante

Rotterdam, le 26 décembre 1924.

Monsieur le directeur,

Je m'en voudrais de soulever chez M. le président du conseil, par une insistance cruelle, quelque mouvement d'impatience qui puisse aggraver une fatigue que nul ne déplore plus que mpi. Heureusement, il a. autour' de lui assez de collaborateurs pour lui épargner ces petite misères et ne luf laisser que ses gros soucis.

Mais la note officielle est faible, malgré l'habitude que le cabinet de M. Herriot a dû prendre d'expliquer et de démentir. C'est pourtant bien simple. Ou il y a des règlements sur la limite d'âge, ou il n'y en a point. S'il y en a, quel besoin de provoquer une « décision générale du conseil des ministres » ? Et s'il n'y en a pas, comment me seraient-ils applicables ? Mais il y en a, je le sais, quoique peu familier avec cette littérature. Il est, en effet, écrit que les ministres plénipotentiai- j res peuvent être mis à la retraite à 60 ans,,

Seulement, à la condition évidente de n'être pas entrés dans la carrière «a. qui, à trois mois près, était mon cas, quand; j'ai été nommé en octobre 1919. Personne,' depuis lors jusqu'à l'avènement du parti radical et radical-socialiste, ne s'était avisé de me faire tomber sous le coup d'une disposition qui, dans l'espèce, devenait absurde. C'était le droit de M. Herriot de ne pas imiter en cela ses prédécesseurs, dont il prétend se distinguer en tout. Mais qu'il n'essaie pas de donner un prétexte pour urie raison.

Quant à une « dérogation » qui m'aurait « maintenu en fonctions » (dérogation à quoi ? A une « décision générale du conseil des ministres » ?), rien, il est vrai, ̃« ne l'eût justifiée ». Ni l'expérience acquise, en un temps où fleurit de nouveau la maxime que n'importe qui est bon à n'importe quoi; ni des services reconnus, sous un régime où la clef des ambassades semble avoir été déposée dans la caisse électorale du Cartel des gauches.

Veuillez croire, monsieur le directeur, à l'assurance de mes sentiments les plus distingués et dévoués. Charles BENOtsT. Dans le Haut Commandement Le général Tantot

Le général Tantot, qui va prendre le com·mandement du 18o corps d'armée, a cinquante-huit ans. Il est né à Sens. Sorti de Saint-Cyr en 1887, il était lieutenant-colonel au 170 d'infanterie au début de la campagne contre l'Allemagne. Colonel au 4U° régiment lors de la première offensive de Champagne, le 25 septembre 1915, il dirigea l'attaque de trois régiments. Son abri ayant été écrasé par un obus et son personnel tué ou blessé, il continua à exercer son commandement avec un rare sang-froid. Appelé en janvier 1918 à la 151° division comme adjoint au général, il prenait l'année suivante le commandement de la division avec le grade de général de brigade. En octobre 1918, il était cité à l'ordre de l'armée pour avoir, au cours d'une série ininterrompue de vingtsix jours de marche et de combats, fait progresser sa division de plus de 30 kilomètres.

Après l'armistice, le général Tantot commanda la 39° division, puis la division marocaine. C'est dans ce dernier poste qu'il reçut le grade de divisionnaire en juin 1922.

Le général Barbier.

Le général Barbier qui vient d'être placé à la tête de la 2e région, est né à Poully (Haute-Marne). Il sort de Polytechnique et de l'artillerie.

A la mobilisation, M. Barbier était lieutenant-colonel. Eu 1915, on le trouve au 9° d'artillerie comme colonel. Au cours de la bataille de la Somme, il se distingue tout particulièrement, notamment le 9 octobre 1916, où il dirigea d'une façon remarquable l'action de nombreuses batteries, ce qui contribua largement au plein succès de l'attaque du lendemain. Général de brigade en septembre 1917, il fut cité une fois de plus à l'ordre pour avoir conduit avec maîtrise les batteries du 21° C. A. pendant la bataille de l'Ailette. Au cours de l'année 1918, il commanda tour à tour l'artillerie de la armée et la 71" division. Il était à la tête de la 19. division lorsqu'il reçut, en juin 1921, le grade de divisionnaire. E. T.

les Nous signalions' il y "a huit jours, le danger que présenterait l'introduction dans la loi de finances de l'article 30 du projet présenté par le ministre, article dont voici le texte exact

« Les' contributions et impôts directs, taxes, créances et impôts recouvrés comme, en matière de contributions directes faisant l'objet d'articles de rôles assis au nom du mari, peuvent être recouvrés sur les meubles et effets mobiliers appartenant à la femme, quel que soit le régime matrimonial des époux. Ils peuvent également être recouvrés sur les revenus des immeubles de la femme et sur les immeubles. dont celle-ci est devenue propriétaire au cours du mariage autrement que par succession. »

Inscrire dans la loi un texte de cette nature, c'était, ainsi que nous l'avons fait remarquer, rendre la femme responsable, dans tous les cas, des impôts dus par son mari.

La commission des finances, se rendant compte des très graves conséquences que pourrait avoir une disposition de cette nature qui constituerait un danger pour l'institution du mariage, en même temps qu'un encouragement au divorce a rejeté, après discussion, le fâcheux article 30. C'est là une décision dont il convient de la féliciter.

Le ministre, il faut l'espérer, n'insistera pas, devant la Chambre, et celle-ci ne saurait manquer de ratifier les conclusions de sa commission.

En attendant, nous marquons un point. G. F.

Nouvelles ea peu de mois De Troyes En voulant se garer d'une automobile, Mme Danton, propriétaire à Payns, a été renversée par un tramway Le crâne fracturé, elle est morte en arrivant à l'hôpital.

De Toulouse Un portefeuille contenant une somme de 17,000 francs et divers papiers a été volé, hier soir, dans un grand magasin, à la Soeur supérieure de l'hôpital général de Castelnaudary, de passage à Toulouse.

De Nantes L'enquête ouverte sur les conditions dans lesquelles se produisit au passage à niveau du quai de la Fosse, l'accident qui causa la mort de Mme Bouaud, née Rose Guilmet, a amené l'inculpation du garde-barrière Batard, pour négligence dans son service.

De Rome Pendant la nuit de Noël, des voleurs ont pénétré au siège d'une succursale d'une banque de Gênes. Après avoir perforé les murailles cuirassées, ils ont dévalisé vingt-trois coffres-forts, emportant plusieurs millions de lires, de bjoux, de ti.. tres et d'argent.

De New-York En plein centre de New-York, des bandits masqués ont attaqué up. bar, tué le patron et blessé deux personnes.

LES STUPÉFIANTS

Des inspecteurs du service de M. Caron, commissaire à la direction de la police judiciaire, viennent d'appréhender, la suite d'une active surveillance, une nommée Henriette Daubonne, âgée de trente-sept ans, qui se livrait au trafic des stupéfiants. Henriette Daubonne, qui était surtout connue à Montmartre sous le pseudonyme de « la Grosse Lulu », a été arrêtée à son domicile rue de Berne. Chez elle on a trouvé de nombreux paquets de. cocaïne, qui ont été saisis,,

LES MONDANITÉS

LES COURS

S. A. R. le Comte de Flandre, second fils de'LL. MM. le Roi et la Reine des Belges, entrera prochainement au collège naval de Greenwich, Le Prince Charles, qui a fait ses études à Eton, accompagna, il y a deux ans, S. A. R. le Prince de Galles dans son voyage au Japon. S. A. R. l'Infant Don Jaime, second fils de S. M. Alphonse XIII, a quitté Bordeaux pour rentrer à Madrid.

S. M. l'Empereur d'Annam, Khaii Dinh, envoie deux de ses fils à Paris pour y recevoir une instruction française. Les deux jeunes Princes ont pris passage à bord de l'Angkor, des Messageries maritimes, courrier d'ExtrêmeOrient, qui est attendu à Marseille dans les premiers jours de janvier.

Leurs Altesses sont accompagnées par M. Chales, gouverneur honoraire de la Cochinchine, qui, en 1922, avait déjà conduit en Europe l'héritier du trône impérial, le Prince inh Tuy. LES AMBASSADES

S. Exc, le baron de Borchgrave, ambassadeur de Belgique à Madrid, qui vient d'être assez souffrant, est à présent complètement rétabli. Le chef d'escadrons de Cavelier de Cuverville, attaché militaire de France à Madrid, est promu lieutenant-colonel.

M. Titulesco, ministre de Roumanie en Angleterre, est en ce moment à Paris. M. Pablo Mimbela, ministre du Pérou en Suisse, venant d'Italie, est actuellement à Paris. Mme Mimbela recevra ses amis le lundi 5 janvier, en son hôtel, 50, avenue Kléber. DANS LE MONDE

Au thé donné par la comtesse de San Felix, en sa jolie résidence de la calle Lista, à Madrid, en l'honneur de la comtesse de Peretti de La Rocca, femme de l'ambassadeur de France, on notait: duc et duchesse de Plasencia, marquis et marquise de Casa Torres, marquise de Argueso, marquise de Ivanrey, marquise de Casa Torres douairière, etc.

Mme Leghait, qui est à présent complètement remise, réunissait, avant-hier, pour un dîner suivi de bridge, quelques amis intimes. Reconnu: comtesse Ehrensvard, comtesse Kleinmichel, comtesse de Rostang, Mme Chase Casgrain, prince Zurlo, comte J. de Briey, M. Anto- niadis, etc. CARNET DE LA CHARITÉ

La Société d'entr'aide des membres de la Légion d'honneur a tenu son assemblée géné- rale sous la présidence du général Dubail, grand chancelier.

Les rapports dont le commandant Vaillant, secrétaire général, a donné lecture ont souligné l'essor et la vitalité de la société, qui, fondée il y a trois ans, compte aujourd'hui 28,000 membres répartis en quarante-deux sections françaises, coloniales et étrangères et qui distribuera en 1925 deux cent mille francs de secours. La Compagnie des agents de change de Paris a remis au préfet de la Seine une somme de 20,000 francs, pour être répartie entre les pauvres des vingt arrondissements.

Le jeudi 8 janvier, à l'Opéra, le comité des Fêtes de France ouvrira la nouvelle année par un grand Bal des Rois suivi d'un souper- surprises où seront tirés de la traditionnelle galette de nombreux et importants cadeaux. De sensibles perfectionnements ont été apportés au programme de ce Bal des Rois, dont la splendeur ne le cédera en rien à celui des Contes .de Fées qui,, le mois tel succès. Les cortèges défileront plus tôt à minuit, quinze exactement, ef pour les -faire attendre gaiement, de nombreuses attractions seront offertes afin que ceux qui ne dansent pas aient immédiatement le plaisir des yeux. Les costumes sont dessinées spécialement. Le défilé se terminera assez tôt pour permettre aux assistants de prendre part au joyeux souper au prix très abordable de 70 francs et au tirage des énormes galettes, dont la fève donnera droit aux cadeaux.

L'entrée au bal a, comme de coutume, été fixée à 100 francs. On trouve des billets à l'Opéra, dans les agences théâtrales, les hôtels et aux. Fêtes de France, 100, rue de Richelieu. NOUVELLES L'équipage du Lude, au marquis de Juigné et au comte Henri d'Andigné, en déplacement à la Pigeonnière, dans les bois du Lude, chez, le marquis de Talhouët-Roy, vient de prendre ton dix-huitième chevreuil de la saison, après une série de laisser-courre très intéressants. Malgré des bois fourrés, les chiens poussent très. vite leurs animaux, qui résistent rarement plus de deux heures.

t'équipage est uniquement composé de chiens gascofls-saintongeois- du type Lévesque, dont l'élevage se fait au chenil de Resteau, chez le comte H. d'Andigné. Assistaient à ces chasses: marquis de Juigné et comte H. d'Andigné, maîtres d'équipage comtesse H. d'Andigné, Mlle de Juigné, marquis de Talhouët-Roy, comte d'OysonviHe, comte et comtesse J. de Nicolaÿ, comte R. de Prunelé, comtesse d'Audiffret-Pasquier, vicomte et vicomtesse de La Pouëze, vicomte d'Alton, comte de La Pouëze, M. et Mme Clouët des Pesruches, M. et Mme H. de Lestapis, MM. G. et P. Willekens, M. et Mme F. Darblay, M. Deshormaux, etc.

PETIT CARNET

Mme François Couderc de Saint-Chamant, née Drake del Castillo, a heureusement mis au monde une fille qui a reçu le prénom de Thérèse. Rappelons que ce soir, à neuf heures, aura lieu, 74, Champs-Elysées, le très beau concert donné par le prince Obolensky, dont on sait, l'admirable talent. On applaudira également les grands artistes Mme Tatiana Makouchina et M. Jean Kolomianty.

La duchesse de Santo Mauro et la comtesse de San Martin de Hoyos, sa fille, sont actuellement à Paris, auprès du jeune duc de Santo Mauro, leur fils et frère, qui part, en compagnie du marquis de Narros, pour faire le tour du monde. Tous deux s'embarqueront à Marseille le 2 janvier.

Mme Madeleine Lemaire recevra à son exposition, 8, rue de Sèze, qui vient d'obtenir un si éclatant succès, jusqu'au mercredi 31 décembre.

•– La ville de Montdidier, devant recevoir prochainement la Légion d'honneur, remettra à cette occasion une épée d'honneur, acquise par souscription publique, au général Debeney, commandant les troupes qui délivrèrent la ville en août 1918,.

MARIAGES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle du Bouchage, fille du comte du Bouchage et de la comtesse, née de Toustain, avec M. Maurice Firino, fils de M. René Firino, décédé, et de Mme, née de Vaulserre.

En l'église Saint-Nicolas du Chardonnet vient d'être célébré le mariage de Mlle Germaine1 Rémy, fille du général, avec M. Pierre Noury, artiste peintre, fils du colonel Noury. NÉCROLOGIE

Les obsèques de M. Léon Fould. viceprésident de la Compagnie des Chargeurs réunis, chevalier de la Légion d'honneur, médaillé de 1870-71, ont été célébrées hier. Les assistants se sont réunis au domicile mortuaire, 18, rue Galilée, à dix heures.

Les prières rituelles de la religion israélite ont

été dites par le grand rabbin de France Israël Lévy.

La Compagnie des Chargeurs réunis avait adressé de belles couronnes.

Le deuil a été conduit par le baron FouldSpringer, son fils; le vicomte J. de Nantais, son gendre; M. Max-Robert Fould-Springer, son petit-fils; MM, André Fould, Edgard de Sinçay, Edgard Stern, le prince de Faucigny-Lucinge, ses neveux le prince Amédée de. Broglie, MM. Guy d'Ocagne, Jacques et Armand-Achille Fould, ses petits-neveux. Du côté des dames: la vicomtesse J. de Nantois, sa fille; la baronne Fould-Springer, sa belle-fille; Mlle Hélène FouldSpringer, sa petite-fille; Mme André Fould,. Mme Edgard de Sinçay, Mme Edgard Stern, la pribcesse de Faucigny-Lucinge, ses nièces; la princesse Amédée de Broglie, Mme d'Ocagne, Mme Jacques Fould, ses petites-nièces.

Parmi l'assistance:

Baron Hottinguer, baronne James de Rothschild, général Balfourier, amiral de Percin, M. Pierre de Fouquières, marquis de Castellane, marquis et marquise d'Estampes, M. Henry Pereire, comte et comtesse de Gramont-Lesparre, M. Pierre Laroze, M. et Mme Paul André, duc de Cadore, M. et Mme Arthur Weîsweiller, M. et Mme Alfred Pereire, Mme et Mlle Ludovic de Sinçay, M. et Mme Léon Aboucaya, M. Alfred Bechman, M. Tony Fouret, M. et Mme Léon Reinach, marquis de Torre Alfina, M. et Mme Raphaël Georges-Lévy, marquise de Bryas, vicomtesse Foy, Mme Demachy, baron et baronne Ernest Seillière, M. Robert Delaunay-Belleville, M. André de Fouquières, comte et comtesse de La Cornillère, M. A. du Bos, M. et Mme François de Sinçay, M. Gaston Berardi, M. et Mme Ch. Cahen d'Anvers, comtesse Sampieri,, comte Max de Beauregard, M. Francis de Croisset, M. et Mme Henri Jonas, Mme Henry Deutsch, Mme Louis Singer, M. et Mme Léon Depret, comte et comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, Mme Fernand Ratisbonne, M. et Mme Laveissière, comte de Gramedo, Mme Edouard Gouïn, M. et Mme G. Saint-Paul, M. G. Rivollet, baron Gourgaud, M. Lionel Laroze, MM. Jean et William Kinen, Missak Effendi, M. et Mme Georges Kohn, baron et baronne L. Seillière, M. André Carolus-Duran, Mme Scheckevitch, M. et Mme Ternaaix-Compans, M. et Mme Grosclaude, baron René de Pierrebourg, M. Arthur Bloche, etc., etc.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Père. Lachaise.

Le inarquis de Lévis est décédé au château de Montigny-Ie-Gannelon (Eure-et-Loir). Il avait épousé Mlle d'Hinnisdal et était le frère du comte de Lévis-Mirepoix, ancien député de l'Orne, et du comte Adrien de Lévis-Mirepoix. Aux obsèques du baron Gérard, célébrées vendredi, en l'église Saint-Philippe du Roule, assistaient Duchesse d'Harcourt, duc de Fezensac, duc et duchesse de Broglie, duchesse de Cadavai, amiral et comtesse de Sugny, duc d'Harcourt, général et Mme Hély d'Oissel, baronne Cochin, M. et Mme Gérard, M. J.-P. de Souza Dantas, prince Joseph de Broglie, général Dupàrge, duc de Lorge, M. Pierre Laroze, comtesse Becci, générale baronne de Gressot, baron Hottinguer, marquis de Maussabré, marquise de Maussabré, M. Ch. Laurent, marquis et marquise Dadvisard, marquis de Montferrand, comte A. d'Elva, M, et Mme de Santa Anna Nery, prince et princesse Stan. Poniatowski, marquis de Mun, prince ,et- princesse de Carini, général comte de Wignacourt, M. Emile Senart, M. Gustave Rendu, colonel Binder, colonel et Mme Chavane de Dalmassy, marquis et marquise die Ludre, amirale Humann, M. et Mme Noetzlin, M. Fernand Engerand, marquis de Pierres, marquis et marquise de Baye, marquise de Balleroy, général de La Villestreux, marquis de Vassoigne, comte, de Berteux, comte et comtesse Louis de BerengW^ômtë^et comtesse de Vestasy Mr-Ettrest' Flandin, M.,René Berge, tesse et Mlle d'Ahdlau, M. Lemëroier, marquise' de Bonneval, colonel et Mme de Langourian, marquise de La Jonquière, prince et princesse Louis de Broglie, M. et Mme Carlos de OIazabal, marquis et marquise de Luppé, M. A. du Bos, M. André Liard, colonel et Mme Cochin, M. Henri Laniel, M. Flayelle, Mme Louis de Cazotte, baron et baronne Georges de Vaufreland, général comte de Cugnac, comtesse de Pleumartin, marquis et marquise de La Ferron-'nays, colonel de Villeneuve-Bargemon, baron et baronne d'Arquinvilliers, marquis d'EscayracLauture, M. Albert N. Eck, MM. Alexandre et René Aumont, général Toutée.^MUe Fririon, baron Roulleaux-Dugage, M. et Mme d'Aillières, baron Girod de l'Ain, M. Renaudin¡ marquis de Lestrade, M. André de Fouquières, Mme Fernand Ratisbonne, M. Gab. Brizon, Mme Edmond Archdeacon, M. et Mme B. de La Grandière, M. Jean Stern, etc., etc.

De Bruxelles on annonce la mort du général Malfeyt, qui a succombé à la suite d'une intervention chirurgicale. Il y a trente ans, le Roi Léopold Il l'avait envoyé au Congo en qualité d'intendant de l'armée. Il eut dans la colonie belge une carrière brillante et féconde en résultats heureux pour son pays.

PETIT OARNET

Pour les élégantes.

La Maison Max, fourrures, place de la Bourse, commence dès aujourd'hui sa vente annuelle de modèles en fourrures et en tissus aux prix les plus intéressants.

Bechoff annonce l'ouverture de sa succursale de Cannes à l'hôtel Carlton.

Il y présente ses dernières créations en fourrures et en costumes de sports.

A Paris, 9, faubourg Saint-Honoré, il solde avant inventaire modèles et fourrures. Pour vos lunchs, dîners, soirées, Potel et Chabot, 4, avenue Victor-Hugo, vous ôtera tout souci. Cuisine et cave renommées. Fine pâtisserie.

Sa grande spécialité: restaurant.

Monsieur. si vous voulez faire plaisir; Madame. si vous désirez plaire, rendez visite aux Marchandes de Frivolités, Mlles Brigitte, Hortense et Caroline. Vous y trouverez des objets et parures d'un goût recherché, des parfums subtils, toutes choses des plus éclectiques. (37, boulevard Haussmann, 35, rue des Capucines, 3, avenue Victor-Hugo.)

Les ppiinifinç ul cérémonies d'hipp En souvenir des Garibaldiens de 1914 Nîmes. Hier matin, devant une très nombreuse assistance a été posée, à l'entrée du camp de Massillan, une plaque perpétuant le souvenir des garibaldiens venus à Nîmes en 1914, pour organiser le corps de défense italien qui prit part à la grande guerre.

A leur arrivée à Nîmes, les délégués garibaldiens ont déposé une couronne au pied du monument aux morts.

Les autorités civiles, militaires et les membres du barreau étaient présents ainsi que le vice-consul d'Italie.

M. Queuille à la Société des agriculteurs du Nord

Lille. 'M. jQueuille, ministre de l'agriculture, est [venu assister hier à la distribution solennelle des récompenses aux lauréats de la Société des agriculteurs du Nord. Il a ensuite présidé un banquet, au cours duquel il a développé le programme agricole du gouvernement.

Le ministre a, en particulier, rappelé aux agriculteurs les avantages qui leur ont été assurés récemment en vue de faciliter les achats d'engrais chimiques et

l'électrification des campagnes. Il a annoncé que le Parlement était saisi d'une proposition ayant pour objet l'augmenta- tioii de la.dotation du Crédit agricole et qu'un projet de loi portant revision des tarifs douaniers dansera, sens favorable l'agriculture était à l'étude et serait sous Pour les Petits et les Grands Il n'est pas de meilleure garantie contre les multiples accidents de la nutrition, mauvaise digestion, assimilation imparfaite, encrassement des reins, etc. qu'un usage assidu d' a Evian-Cachat », la meilleure des eaux de régime en même temps que la ¡plus légère et la plus agréable des eaux de table. (Bureau Evian-Cachat, 4, place de l'Opéra. Téléph. Gut. 16-14.) En bouteilles et bonbonnes.

Le Courrier

de la Côte d'Azur

DE: NICE

Sont arrivés: M. B. de Rozière, comte L. d'Orsetti, M. Ch Monier des Taillades, M. et Mme A. Dubanry miss Combridge, M. et Mme Reggio, M. Edg Mac Arathom, M. et Mme Junesco, etc. Le croiseur américain Marblehead, sous les ordées du commandant Stackford, a mouillé mercredi en rade de Villefranche, où il a rejoint le Pittsburg.

Les médajlles de la semaine, au Nice Golf Club, ont donné le classement suivant: Médaille d'argent (dames). Mrs E. S. Lowe, -26, 2 up ou bogey; miss Cotgrave, -4, 3 down to bogey.

Médaille d'argent (messieurs). J. C. Robertson, -2, 4 down to bogey; J. S. Sykes, '–7. 4 down to bogey (égalité).

Médaille de bronze (messieurs). E P Hydes, 16, 1 up ou bogey; M. O'Neill, 24, 2 down to bogey; C. D. Beattie, -17, 2 down to bogey.

Les demi-finales du championnat de France professionnel de lawn-tennis, qui se dispute à Cannes, se sont ainsi terminées mercredi« aA<« 'Burke (Cannes) bat A. Page (Menton), 6-3, o-0, 6-3.

"DE CANNES

1 The Right Hon. T. P. O'Connor est arrivé à Cannes pour quelques semaines.

Lord Charles Montagu est à Cannes pour une partie de la saison.

M. et Mrs Duncan Collie se sont installés pour l'hiver au château Saint-Michel.

Qg MENTON

Le baron Gunzbourg et sa famille sont arrivés pour la saison, venant de Paris par la route.

Sont descendus dans les principaux hôtels: Baronne d'Anethan, Mme Marie du Chêne, ] wood, Mme Annie Gale, miss Le Plastier M. Alex Mellor, M. Constable, Mme C. Walter, Mme C. Rumbold, sir W. et lady Townley, miss Warnum, miss Guywocd, M. G. Fotis, M. Gonnor, etc.

La Maison Aine-Montaillé, 1, place Vendôme, continuera de solder jusqu'à la fin du mois des modèles de robas, manteaux et tricots. Dans la collection de tricots, les Parisiennes trouveront de ravissantes écharpes de soie ou de laine, qui seront les plus estimés des cadeaux pour le jour de l'An.

LAMÉ RI QUE LATINf ARGENTINE Buenos-Ayres, 28 décembre.

On a rendu hommage à la mémoire du De, Angel Estrada.

La Preasa publie aujourd'hui la carte adressée en juin dernier par le chancelier de la République Argentine à Mgr Gasparti, répondant à celle que le cardinal lui avait écrite en avril. Le docteur Gallardo, ministre des affaires étrangères, dit que le gouvernement argentin ne peut acune procédure indirecte pour l'éli=on de Mgr de Andrea.

Mme Amalia Cranwel de Lastra etsa fille, M.et Mme Maria Vayo, M. Vetavio Pmero Sorondo sont arrivés à Paris, pour un long séjour en.France.

i A M. José Romulo Rios vient de se fier-cer à Mlle Sara Goyri, fille du député national argentin. Le mariage aura lieu au eommencement de l'année prochaine. Change 100 francs valent 13,59 piastres-papier 100 livrets, 10,80 1 livre sterling, 11,84 piastres-papier.

Cours Blé, 15,85 lin, 23,55 avoine, 9,20 maïs, 11 viande, 0,25 le kilo cédules hypothécaires, 98 (série 22).

BRÉSIL

Rio-de-Janeiro, 28 décembre.

Le, ministre des finances, M. Sampaio Vidal a démissionné. Le bruit court que M. Aïfonso Penna, député, le remplacerait. CHILI

Santiago-du-Chili, 28 décembre. L'ancien président de la République du Chili, M. Arturo Alessandri, ne tardera pas à se rendre à Rome, invité spécialement par le Prince héritier d'Italie, qui a été son hôte à' Santiago.

Le député Irrarazaval vient d'arriver en France.

La poétesse, chilienne Gabriela Mistral pseudonyme bous lequel elle a acquis en son pays une grande célébrité vient d'arriver à Madrid. Ses Sonetas de la Muer te (Sonnets de la Mort) et son Oracion sont particulièrement célèbres.

Gabriela Mistral, professeur très distingué, vient de Mexico où, sur la demande du gouvernement mexicain, elle a collaboré activement à la réforme pédagogique du pays.

Interrogée, dès son arrivée à Madrid, par un journaliste espagnol qui lui demandait pourquoi elle avait adopté ce pseudonyme de Mistral évoquant la grande figure de l'auteur de htireille, la poétesse chilienne lui répondit

« J'ai pris ce nom pour trois raisons. La première par dévotion envers Frédéric Mistral la seconde parce que j'aime l'euphonie de ce nom la troisième c'est que l'ai un grand amour pour le vent. Je désirais prendre un nom de vent qui ne fût ni ouragan ni brise, et un jour, enseignant dans mon école la géographie, je fus impressionnée de la description que Reclus fait du vent, et en même temps je fus frappée par son nom mistral. »/

ÉQUATEUR

Quito, 27 décembre.

M. Leopoldo Seminario est nommé consul général de l'Equateur à Paxis, en rempla. cément de M. Samaniego.

GUATEMALA

Guatemala, 27 décembre.

M. Félix Fonsea, ancien préfet de Guatemala, et Mme Fonsea ont quitté lfl( France pour rentrer dans leur pays.

Courrier

des Lettrée,

5& Un cours sur Voltaire.

On se souvient du grand succès qu'a .'̃ remporté l'an dernier M. André Bellessort.- ̃ avec le cours sur Balzac qu'il a professé èi la Société des Conférences. Cette année, la 1 même société lui a demandé un autre cours, qu'il commencera le mois prochain, et où il parlera de Voltaire. Ses dix leçons;- 1 dont la première aura lieu le 21 janvier et la dernière le 25 mars, seront ainsi distri- buées Voltai1'e et la Régence, Voltaire- en Angleterre, Le théâtre de Voltaire, .̃ Voltaire amoureux et courtisan, Voltaire chez le Roi de Prusse, Voltaire historien, Les Romans de Voltaire, Le malin vieillard de Ferney, L'Esprit de Voltaire et l'esprit voltairien, L'Apothéose. V On devine assez quel parti l'éloquent conférencier pourra tirer d'un sufet, si vaste et si varié. Un de ses amis, que noua' avons interrogé, nous a répondu

Le cours de Bellessort ne sera pas une apologie. Mais ce ne sera pas non plus un éreintement. Et c'est peut-être là première fois qu'on aura parlé de Voltaire avec cette largeur d'esprit et cette chaleur, &j,Sur le Porthos, qui ramenait ei* France l'aviateur Pelletisr-Doisy et soif! mécanicien Besin, se trouvait M, de Fleu- riau, ministre de France en Chine, qui, déclara devant notre confrère M. GilberÉJ Gile-Nicaud, l'auteur du Raid merveilleux? de Pelletier-Doisy:

Pelletier-Doisy est un excellent amba» '<̃ sadeur.. M. do Fleuriau était mieux qualifié que! quiconque pour apprécier la portée diplo»; matique du raid de « Pivolo ». Il avai0 accueilli Pelletier-Doisy et Besin, à Pékin, à leur atterrissage, et il avait pu par lal| suite se rendre compte de l'impression pro- duite dans les milieux officiels. {& Sous ce titre Le Calendrier du PlaU sir, M. Georges-Armand Masson, un deai lauréats de l'Académie de l'Humour, réunit des fantaisies d'un tour vif et spirituel. (Elles ne sont pas trois cent soixante» cinq, malheureusement.)

Le monument de Guy de Maupassant* M. Edouard Bourgine nous confirmé qu'au cours d'une réunion qui s'est tenu récemment à Dieppe, sous la présidence de M. J.-E. Blanche, la maquette du monu- ̃̃ ment qui doit être érigé dans le parc dit château de Miromesnil a été présentée par. son auteur, M. V. Lelong. Le motif principal est la réplique du buste, très ressew- blant, de Guy de Maupassant, qui se trouve' au square Solférino de Rouen et dû, on 1ë '̃'̃' ,SAit, au #Çiulpteur Raoul Verlejt.; Ce .buste. surmonte une stèle où figureront les*1 armoiries des Maupassaut, avec cette ins- '• cription '̃ .• ÉRIGÉ PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE

JUILLET 1925 ̃.

Au dos d'un banc rustique de quatre me. tres de long, en forme exèdre, reposant sur six consoles et composant la partie originale du monument, on pourra lire oes simples mots

A GUY DE MAUPASSANT .0

NÉ AU CHATEAU DE MIROMESNIL

LE 5 AOUT 1850

L'ensemble sera en pierre reconstituée de Lorraine et placé près d'un gros hêtre, face au château.. Le jour de l'inauguration le diman-. che 19 juillet 1925 une fête champêtre sera donnée. ̃ \£j L'auteur du Diato, M. André Demain » son, vient de partir pour le Maroc. Il doit' s'y documenter sur place, avant d'écrire un roman destiné à la Revue des Deux"}1 Mondes et qui est intitulé Le Pacha de Tombquctou.

[$; La Revue Hebdomadaire vient de créer une rubrique de « la Curiosité qu'elle a confiée à M. Simon Arbellot. Le Gaulois a commenté l'intéressant > et piquant' article de M. René Boylesve sur le roman. A son tour, M. Edouard! Estaunié posera la question Le Roman est-il en danger ? dans une conférence qu'il fera à la fin du mois de janvier. Petite chronique des conférences. Le 30 décembre, le comte. Ernest de Ganay fera une conférence sur « Les Jar-' dins de France aux dix-septième et dix* '̃, huitième siècles », avec projections d«i clichés en couleurs, à Bruxelles, en la salle de l'Union Coloniale.

Vendredi, à Versailles, M. Jacque* des Gachons a parlé sur Nicolas Poussin., Vendredi soir, à Montparnasse, sous la présidence de M" Henri-Robert, M. Mau- rice d'Hartoy a fait une causerie sur M« .rosé Germain. Vient de paraître en librairie le texte). de l'intéressante conférence que M. Henri- de Noussanne a donnée, le 17 novembre dernier, à l'Université de Louvain Anatole France, philosophe sceptique. Cette} brochure est dédiée à Mgr Simon Deploige^, « ami, successeur et continuateur dd' S. Em. le cardinal Mercier à la présidence! de l'Institut supérieur de Philosophie det Louvain ».

ej Au Journal Littéraire empruntons ce;, bout de dialogue entre Mme Lucie Delà- rue-Mardrus et son interviewer M, Gastoiï- Picard

Si vous n'aviez fait de la littérature^ n'auriez-vous pas été volontiers étoile d'ui* grand cirque, ou musicienne de profes* • sion ?

Je ne fais que de la littérature. Etoila d'un grand cirque ? J'ai vu de trop près la vie dure des saltimbanques. Musicienne de profession ? Oui. Violoniste. Je donne- rais bien la moitié de mes romans pour, r jouer du violon mieux que je n'en joue. Pourquoi ni l'interviewer ni l'interviewés! n'ont-ils fait allusion au goût très vif dei Mme Delarue-Mardrus pour la peinture?' Nous nous rappelons avoir vu d'intéressantes études et de belles pochades dues t'auteur de La Mère et le Fils.

Les Quarante-Cinq


LE PROTOCOLE DE GENÈVE

Les Bominiens y se hostiles Le Cap, 28 décembre.

Plusieurs journaux sud-africains expri,• ment l'opinion que le gouvernement sud;africain ne devrait donner aucune suite à l'invitation faite aux Dominions par le caibinet de Londres d'envoyer un représentant dans cette ville pour y discuter la question du protocole de Genève.

Selon ces journaux, et en particulier le Times, du Cap, le protocole est tout à fait impraticable, et par conséquent une conface impériale à Londres ne pourrait donner aucun résultat.

Ottawa, 28 décembre.

Dans les milieux bien informés, on déclare qu'il est peu probable que le gouvernement canadien accepte l'invitation qui ïui a été faite par le gouvernement britannique d'envoyer un représentant" à Lonidres pour assister à la conférence impéuriale durant laquelle sera examinée la question de la ratification du protocole de L'éïacuation de la zone de Cologne L'opinion américaine

Washington, 28 décembre.

Dans les milieux autorisés américains, l'opinion qui prévaut est que les alliés se retireront de Cologne en même temps que ia JEtuhr sera évacuée.

On croit savoir, dans les mêmes milieux, qu'il existe un accord tacite entre MM. Herriot et Austen Chamberlain sur ce sujet, .,accord qui ne serait du reste pas vu de trop mauvais œil à Berlin.

Le gouvernement américain, dit-on, surveille la question de très près, à cause de l'effet qu'elle peut avoir sur l'opinion allemande et l'exécution du plan Dawes. Le président Coolidge aurait l'espoir qu'un règllment à l'amiable interviendra entre les alliés et l'Allemagne.

On déclare aussi de façon officieuse que la question est considérée avec calme par j'administration américaine qui est d'avis qu'un compromis serait également avantageux pour la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, et que l'intérêt bien compris de ces trois puissances provoquera un ^accord entre le trois nations.

L EXPLOSION POTARU Tokio, 28 décembre.

C'est pendant le déchargement de trois cent soixante-cinq caisses de dynamite que l'explosion s'est produite dans le port d'Otaru. La gare ainsi que les dépôts de charbon et de marchandises ont été anéantis par l'incendie. Plusieurs allèges qui se trouvaient dans le port ont été coulées et les bâtiments du voisinage détruits. Autant qu'on puisse le savoir, il y a cinquante tués cinquante personnes ont ;iéte grièvement blessées et deux cent quatrevingts l'ont été, légèrement, •

E33ST ORIENT' révolte albanaise La presse turque L'état des réfugiés turcs

En Crête

On peut dire que la prise de Tirana par les insurgés marque la fin de la révolte albanaise. C'est aussi l'opinion des cercles politiques, à Belgrade et à Rome. M. Nintchitch, le ministre des affaires étrangères de Yougoslavie, a encore répété hier que le gouvernement serbe, d'accord avec l'ltalie, continuera à observer une neutralité absolue envers l'Albanie. La prise de Tirana a été précédée d'une lutte dé1!espérée, dit une dépêche de Rome, et il y eut une grande panique, les habitants se barricadant dans leurs maisons et n'osant pas s'aventurer dans les rues. Mais on ne Signale aucun désordre. Fan Noli et tous lés membres de son cabinet ont quitté pré«ipitamment Tirana, en automobile, de teur d'être pris par les révoltés. Les communications sont coupées entre Durazzo et Tirana. La position de Fan Noli à Valona est considérée comme désespérée. Ahmed Zogou, le chef de la révolte, dans les déclarations qu'il a faites hier à un correspondant de la Tribune de Chicago, a réfuté les accusations de Fan Noli d'après lesquelles les troupes qui le soutiennent auraient reçu du gouvernement serbe des canons, des renforts et des munitions, expliquant comment ses hommes ont pu se procurer des armes, il dit

Lorsque mes partisans furent obligés de quitter Tirana, il y a quelques mois, ils cachèrent des armes depuis le mois de juin dernier,ils s'étaient réfugiés dans les collines. Mes partisans garderont encore leurs armes pendant quelques jours, après quoi ils les remettront aux magasins de l'Etat. »

Interrogé sur la pacification du pays et sur la question de savoir s'il dirigerait une expédition contre Valona, qui tient encore, Ahmed Zogou répondit qu'il désirait restaprer l'ordre sans effusion de sang, dans la mesure du possible.

L'état lamentable de la situation intérieure de la Turquie inquiète la presse turque. VHéri, dans un long article, adresse une prière au Tout-Puissant d'éclairer les gouvernants et d'avoir pitié de la'nation turque. Finances, administration, sécurité publique, tout aa mal. Le brigandage en Anatolie a pris une telle extension que même les détachements de soldats et dé gendarmes chargés ae la poursuite des brigands n'osent plus s'aventurer à la campagne.

Un autre sujet qui préoccupe les journaux turcs, c'est l'état navrant, affreux, terrible dans lequel se trouvent les réfugiés turcs venus de Gréce échange de populations d'après la convention gréco- turque, signée à Lausanne et qui sont abandonnés à leur sort. Ces malheureux se trouvaient très bien en Grèce. Ils y vivaient contents et heureux sous la protection des lois grecques. Ils vont en Turquie où les attendent la misère, la faim, le froid, la mort. Tous les journaux turcs sont d'accord sur ce sujet. Ils attaquent avec une grande violence le gouvernement et surtout les fonctionnaires chargés de l'installation de ces réfugiés, en les accusant de négligence, d'une incapacité sans bornes et de mille autres choses encore. JJAksam, dans une correspondance d'Aï0a, le Valait dans une correspondance (t'Andrinople, le Vakit, dans un éditorial, d'autres journaux dans des articles de fond où des correspondances de diverses localités où se trouvent les réfugiés, font une description navrante de l'état dans lequel pont laissés ces réfugiés, qui sont décimés

CANONISATIONS

Le curé Ors et la Mère Barat Rome, 28 décembre.

Au Vatican, en présence du Pape, a. eu lieu la lecture solennelle du décret de futo pour la canonisation de Jean-Baptiste Vianney, curé d'Ars, et du décret sur les miracles pour la canonisation de la Bienheureuse Barat, fondatrice des Dames du Sacré-Cœur.

Les cardinaux Vico, Bisletti, Billot, Mercier, Merry del Val, Ehrlé et de nombreux prélats assistaient à la cérémonie. Répondant à une adresse d'hommage de Mgr Virili, le Pape a prononcé un discours dans lequel il a exalté les vertus du Bienheureux Vianney et de la Bienheureuse Barat.

Parlant plus spécialement de cette dernière et de son oeuvre, le Pape a fait observer que les Dames du Sacré-Cœur ont surtout pour mission d'instruire les jeunes filles des classes élevées.

« L'œuvre, a-t-il dit, fut fondée au lendemain de la Révolution française, qui avait particulièrement éprouvé les classes élevées, leur donnant un désir de jouiessance plus aigu. Mais ces classes avaient des traditions qui leur permettaient de mieux résister aux appels du plaisir. Aujourd'lmi, une situation analogue se présente. Le monde sort d'une crise terrible. » Ce sont toutes les classes qui éprouvent le désir des jouissances, surtout la classe 'des nouveaux riches, qui n'a pas de traditions pour se défendre contre la dissipation féminine. »

Le Pape a condamné sévèrement cette dissipation en exprimant le vœu que l'action éducatrice des Dames du Sacré-Cœur puisse s'exercer efficacement dans le difficile moment actuel.

Le Pape a terminé en donnant sa bénédiction.

LA FLOTTE WRANGEL Bizerte, 28 décembre.

MM. Kriloff, président de la commission technique russe chargée de reconnaître l'état de navigabilité de la flotte du gêné.ral Wrangel internée à Bizerte, accompagné de MM. Behrens, Orahs, Kounikoff, membres de cette commission, et du lieutenant de vaisseau Azur, du ministère de la marine français, est arrivée à Bizerte aujourd'hui à bord de ÏOudjda.

La mission séjournera à Bizerte quelques jours. Elle a visité aujourd'hui le port et la région de Bizerte.

Avant son arrivée elle s'était mise en contact avec l'amirauté et les milieux financiers pour la disposition des fonds nécessaires à la mission et aux équipages pendant son séjour à Bizerte.

TROUBLES EN RUSSIE Moscou, 28 décembre.

Les ouvriers de Koursk ont organisé une démonstration en faveur de Trotsky. Les troupes soviétiques sont intervenues. Cinq ouvriers ont été tués et il y a de nombreux blessés. (Fournier.)

par diverses épidémies, surtout par la malaria exposés à la pluie, à la neige, ils sont sans abri, affamés, couchent dans les cavernes, sous les rochiers pas de méde- cins, pas de médicaments. Les autorités ? C'est comme si elles n'existaient pas. La conclusion de tous ces articles, de toutes ces correspondances peut se résumer en quelques mots si cet état de choses continue, tous ces réfugiés seront morts de privations, de faim, de froid, du manque de soins.

Le succès extraordinaire de l'emprunt pour les réfugiés grecs 12,500,000 livres sterling (312,500,000 francs-or) qui a été couvert plus de vingt fois en quelques minutes, a produit une immense impression en Turquie. L'Estikbal, dans un article qui a été très remarqué, relève ce succès et signale surtout l'empressement des Grecs et des étrangers à souscrire à cet emprunt. L'emprunt serait de 30 ou de 50 millions de livres, dit YEstikbal, qu'il serait couvert avec la même rapidité. Ce succès prouve la robustesse économique de la Grèce, ajoute le journal turc son industrie, son agriculture se sont développées. h'Ëstikbal donne ensuite des détails précis sur les progrès accomplis en Grèce. Robert Charlet DISPENSAIRE ÉDOUARD-JONAS Hier a eu lieu, à la mairie du dix-huitième arrondissement, devant une àffluence considérable, sous la présidence de M. Justin Godart, ministre du travail, de l'hygiène et de la prévoyance sociale, la fête de l'arbre de Noël des Enfants du dispensaire Edouard Jonas.

La partie artistique, à laquelle participaient les célèbres Fratellini, M. Kur-Sel, prestidigitateur-illusionniste, et le grand théâtre guignol de Christian Waldo, présenté par l'auteur, M. Paul Jeanne, se déroula aux applaudissements enthousiastes des 3,000 bambips présents.

La fête se termina par une distribution de jouets, de vêtements et de friandises, organisée par Mme Edouard Jonas, entourée de ses fidèles collaborateurs et collaboratrices, qui n'ont ménagé ni leur temps, ni leur peine et que la joie des enfants a pleinement récompensés.

EN PROVINCE L'audacieux cambriolage de MonteCarlo Deux arrestations

Vice. On annonce que deux des' malfaiteurs qui prirent part à l'audacieux cambriolage, en plein midi, de la bijouterie Maxima, à Monte-Carlo, le 11 décembre dernier, viennent d'être arrêtés à Milan, à la suite d'actives recherches menées concurremment par la Sûreté italienne et l'inspecteur français qui avait déjà exploré Gênes et Turin.

L'identité des deux voleurs n'a pas été communiquée aux journaux de Milan, les recherches continuant pour mettre la main sur l'auteur principal du cambriolage. Il s'agit d'une Tchécoslovaque, jolie et distinguée, se rendant habituellement à Vienne, en compagnie d'un individu d'environ quarante-cinq ans, originaire de Turin, voyageant beaucoup et qui passe pour avoir tenu une maison de jeu en Amérique. Le couple menait une existence normale, mais la police a basé son arrestation sur le fait suivant

La Tchécoslovaque et son ami s'étaient rendus dans la bijouterie la veille du vol pour y acheter des bijoux sans grande va.leur, et leur déoort de Monte-Carlo eut

LA TEMPÊTE

Sur les côtes turques

Constantinople, 28 décembre.

Une violente tempête fait rage depuis trente-six heures sur la côte turque de la mer Noire. Plusieurs navires se sont échoués sur le rivage et des barques ont coulé. > Samsoun et différents autres ports sont à demi-inondés.

En Méditerranée

Marseille, 28 décembre.

Un vent violent du sud-ouest a déchaîné une tempête qui sévit dans la Méditerranée. Le trois-mâts italien Manela a dû relâcher près de Marseille, à la Pointe de l'Estaque, et ce voilier se trouvant en dan- gel', l'équipage qui a été forcé de l'abandonner, a été recueilli par des pilotes. L'état de la mer dans le golfe du Lion oblige les navires de faible tonnage à se réfugier dans les ports de la côte méditerranéenne.

Dans le sud-est

Grenoble, 28 décembre.

Le vent du sud a soufflé avec violence toute la nuit et une partie de la journée d'aujourd'hui sur Greuoble et la région. Dans la commune de Crolles, une maison récemment construite et dont la toiture était déjà posée, s'est effondrée, tandis qu'un gros arbre était déraciné à proximité On ne signale pas d'accident de personne. Ce soir, la pluie a succédé au vent et la température est en hausse de 10 degrés sur les jours précédents.

LE NAUFRAGE D'UR VAPEUR FRANÇAIS, Londres, 28 décembre.

Une bouteille contenant un message a é-lé trouvée cet après-midi sur la côte de Llaneliy. Lo message était ainsi libellé « Sommes échoués. Aucun espoir. Saint- Caradec, 24 décembre »

Un sac en toile contenant un message identique et une partie des papiers du bord du Saint-Caradec a également été trouvée. Il s'agit du vapeur français Saint-Caradec qui était signalé en perdition hier dans la baie de Carmathen. Les corps de deux marins et quelques épaves ont été rejetées sur le rivage.

LA FABRICATION DES ARMES EN ALLEMAGNE

Berlin, 28 décembre.

La maison Krupp fait démentir par l'agence Wolff les informations relatives à la fabrication par cette société de 47,000 fusils. Elle prétend n'avoir pas dépassé, en 1924, les ordres transmis par la Reichswehr, avec l'autorisation de la commission de contrôle.

De New-York Trente-cinq personnes ont été noyées à, Palmerston et à Saltville (Virginie) à la suite d'inondations dans la vallke d'Holston, causées par la rupture de la grande digue de Saltville.

lieu le jour même de l'audacieux exploit. Leurs bagages ont été soigneusement examinés sans aucun résultat et tous deux nient, bien entendu. Ils ont, toutefois, été écroués à la prison de San Medele. On sait que les prooriétaires de la bijouterie ont offert une somme de 10,000 francs pour l'arrestation des voleurs et 50,000 francs si les bijoux étaient retrouvés. La tempête sur l'Océan

Lorient. On notait une légère accalmie hier matin dans le temps, mais une nouvelle tempête est signalée. A minuit, le vapeur Tourbillon, de Lorient, s'.est porté au secours du steamer Radium qui, à 25 milles au large de Groix, avait lancé l'appel de détresse, en raison d'une voie d'eau et d'avaries à sa pompe.

Remorqué par le Tourbillon, le steamer a appareillé vers Saint-Nazaire.

Le sloop 2231 a failli être jeté sur les récifs de Gavres il a été secouru heureusement à temps par le remorqueur de la marine de guerre Penmane.

L'Homme sans tête Le chat jaune et noir est-il appelé à jouer un grand r6le î Encore une disparition

En tâchant d'établir l'identité de l'homme coupé en morceaux, en recherchant l'assassin-dépeceur, M. Barthélémy et ses collaborateurs n'ont eu guère de succès. Maintenant on suit les traces du chat jaune et noir dont M. Bayle a trouvé des poils dans les sinistres paquets.

La tâche pourrait sembler ardue, car les chats jaunes et noirs ne doivent pas manquer à Paris cependant, il paraît qu'il est plus aisé de découvrir un chat qu'un assassin, car, dans la journée d'hier, à la Villette, dans un quartier mal famé appelé la Montjol, où il serait dangereux de s'aventurer dès la nuit venue, un félin, dont la robe répond aux couleurs indiquées, a été signalé.

Ce « ghetto n, où la police croit maintenant que le crime a été commis, est situé en les immeubles portant les numéros 98 et 102 du boulevard de la Villette il est composé d'un groupe de bâtiments sordides qui abritent une population ordinairement peu recommandable. C'est une série d'impasses et de ruelles tortueuses qui forment autant d'Ilots que, par simple mesure d'hygiène, la pioche des démolisseurs devrait abattre.

Donc, c'est là que vit en sauvage le chat jaune et noir, qui serait appelé à jouer un grand rôle en cette affaire criminelle. Il va, vient, rôde ici, couche là, au petit bonheur, au hasard des rencontres. C'est le chat de tout ce monde hétéroclite il n'est le chat de personne,

La « Montjol » est située tout près de la base de cet éventail dont les trois branches principales aboutissent aux trois points où l'assassin-dépeceur déposa ses sinistres paquets. Coïncidence ? Peut-être. En tout cas, elle est intéressante et elle a retenu l'attention de M. Barhélémy. D'autres disparitions ont encore été signalées au quai des Orfèvres. Ainsi une femme de ménage a déclaré hier à la police judiciaire. que deux jeunes gens, dont elle faisait le ménage, ont disparu. L'un est garçon coiffeur, habitant rue de la Gaîté, et l'autre est un étranger venu passer quel• ques jours à Paris. Ce dernier serait reparti en Angleterre. Des vérifications vont être faites.

Toutefois, il convient de noter dès à présent que le signalement de chacun des disparus ne correspondrait pas à celui de l'homme coupé en morceaux.

Que de disparitions dans Paris Qui s'en douterait ? A" V, i

LE SECOND MONSTRE ALLEMAND Une vingtaine de victimes

Berlin, 28 décembre.

L'enquête dans l'affaire monstrueuse de Munsterberger continue.

On croit que depuis quelques années Denke avait attiré des chemineaux dans sa maison pour les assassiner. A plusieurs reprises, des hommes attaqués par Denke avaient pu s'échapper, mais, chose bizarre, jamais personne n'avait porté plainte contre lui.

Denke, qui était âgé de soixante-quatre ans, appartenait à une famille d'agriculteurs assez aisés. Il y a vingt-cinq ans il s'était fixé à Munsterberger comme fermier-jardinier. Durant l'inflation il avait perdu sa petite fortune et avait été obligé de vendre sa maison, dans laquelle il habitait depuis lors comme locataire. Les autorités sont déjà convaincues que Denke était anthropophage. Dans sa maison on a découvert quinze casquettes différentes, des chapeaux, des chemises et des vestons ayant vraisemblablement appartenu à ses victimes.

D'autre part, on a trouvé des papiers d'identité ayant appartenu à sept hommes disparus depuis quelque temps.

On croit que Denke s'est rendu également coupable de l'assassinat de deux jeunes filles âgées de quinze et seize ans qui disparurent quelques semaines avant Noël dans les villages environnants.

LE SANG-FROID D'UN RELIGIEUX Montréal, 28 décembre.

Un incendie a complètement détruit un asile de sourds-muets dans lequel se trouvaient hospitalisés cent cinquante gourdsmuets ayant déjà un certain âge. Tous les malheureux purgent être sauvés grâce au sang-froid du Père Cadrieux, un Canadien français qui dirige l'asile.

LE FROID AUX ETATS-UNIS

New-York, 28 décembre.

Une vague de froid intense sévit actuellemont sur les Etats-Unis et principalement dans les Etats du Middle-West.

'Dans les rues de Chicago, la nuit dernière, le froid a atteint 10° au-dessous de zéro, et dans la campagne environnante, le thermomètre est descendu à -18°, ce qui est la température la plus basse enregistrée depuis 1886.

Trois personnes sont mortes de congestion, et des centaines d'autres ont dû être transportées à l'hôpital.

Une nouvelle et puissante loeomotive Reims, 28 décembre.

La Compagnie de l'Est va procéder ces jours-ci, entre Epernay et Châlona, à des essais d'une nouvelle locomotive sortie de ses ateliers d'Epernay-Magenta. Cette lo- comotive, qui est la plus puissante, non seulement de France, mais du continent, est le prototype d'une nouvelle série desti- née à la remorque, aux plus grandes vitesses, des trains rapides les plus lourds.

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Les Journaux du matin

L' INVENTAIRE » DE M. CLEMENTÈL L'Echo de Paris, Pertinax

Dans l' a lnventaire de la situation financière de la France », la politique du gouvernement français, relativement aux dettes interalliées, est enfin exposée assez pleinement {pages 65-77). Nous réclamons l'équité l'addition des dépenses de guerre et leur répartition proportionnellement à la richesse de chacun, la prise en considération de tous les sacrifices consentis. Si l'on entend nous clouer à la lettre rigide du droit, « l'opinion publique de notre pays, écrit M. Clementel, ne pourrait admettre que nous consentions, sans une contrepartie légitime, dans le règlement de dettes interalliées, un abattement quelconque sur un état de paiement qui reste la loi des parties et dont le plan Dawes s'est borné à assurer une première mise à exécution n. Autant de phrases qui nous reconduisent au principe cent fois proclamé par M. Poincaré l'état de paiements du 5 mai 1921 (132 milliards de marks or) sera intangible, à nos yeux, tant que les alliés n'auront pas diminué les revendications dont ils sont armés à notre égard. Ainsi, le mintstère Herriot, aprèa avoir tâté d'une autre méthode, est repoussé par ses déconvenues successives vers le programme qu'il dénonça, si âprement. Le malheur est qu'il a brisé, ce pendant, l'instrument puissant mis au service de ce programme.

L'Avenir, M. François-Poncet

A l'issue de son inventaire, l'honorable M. Clémentel a tracé l'esquisse d'un programme. Ce programme tient en quelques mots équilibre budgétaire, économies, consolidation, amortissement. Pas d'impôt sur le capital. Pas de dévaluation systématique de la monnaie. Prudence. Confiance et Persévérance.

Cette fois il faut bien que nous approu- vions le ministre sans réserve. Tant pis pour lui Son programme, c'est le nôtre 1 Et pour quiconque pense sainement il est' impossible d'en concevoir un autre. Reste à savoir si le cabinet Herriot, si le Cartel des gauches sont qualifiés pour l'appliquer, s'ils consentiront même à l'appliquer.

L'histoire des six mois que nous venons de vivre prouve que le ministère Herriot n'a de persévérance que dans l'imprudence. Ce n'est pas en semant l'inquiétude qu'il récoltera la confiance. Et, sans la confiance, ilpourra parler de consolidation, d'équilibre, d'amortissement, il n'étreindra que des ombres.

LE DESARMEMENT DE L'ALLEMAGNE La Victoire, M. Gustave Hervé

Nous avons des experts militaires en Allemagne en qui nous avons confiance nous avons confiance dans la clairvoyance du maréchal Foch pour apprécier sainement les conclusions de leurs rapports tant que Foch n'aura pas dit que l'Allemagne a désarmé loyalement, il n'y a pas un gouvernement en France et, nous l'espérons, dans les pays alliés, qui songera à nous démunir du gage militaire que nous donnent les articles 428 et 429 du traité.

LE "GAULOIS" AU THÉATRE

Les prçemierçes MOULIN-ROUGE. La Grande Revue, en deux actes et cinquante tableaux, de M. Jacques-Charles.

Pour la réouverture du Moulin-Rouge, nous avons vu aile splendide rtvw, dont Le pneimiier acte a été un pur t?nchan.tement. J'entendais un girincheux dire à côté de moi que toutes les revues se ressemblent. Rien n'est plus vrai. Mais le monde visible est, lui aussi, immuab!e le printemps, l'été, l'automne, l'hiver se succèdent en un ordre que personne ne songe à ohangeir et le ciel, la terre et l'eau sont toujouii#les mêmes. Il faut donc se résigneu- et applaudir ohaleiUiPeusement aux spectacle tout de même très divers que peuvent fournir ces éléments.

Il n'en est pas autrement dea revues. Le local change, mais les femmes décolletées ou peu vêtues sont partout semblables les décors qui cherchent à nous introduire dans le monde des rêves nous rappellent d'autres décors. Et cependant, il faut avouer que Les « Dix-huit Gertrude Hoffmann Girls » qus circwlent à ̃travers les cinquante tableaux de la Revue du Moulin-Rouge sont un numéro unique qui justifiera le succès de cette exhibition. Elles atteignent comme grâce et comme souplesse les dernières limites du possible et même de l'impossible. Qu'elles dansent, qu'elles se contorsionnetnt, qu'elles s'organisent en escrimeuses, qu'elles apparaissent en gymnasiarquets, elles ont une précision harmonieuse, une force sans efforts à désespérer toue leurs émwles du sexe fort.

Américaines elles sont américains sont les costumes et les décors [ci ceci est tout de même différent du céjà vu dont se plaignait le grincheux plue haut cité) américaine est la rapidité vertigineuse avec laquelle se succèdent les scènes. Non, id n'y a pas moyen de s'ennuyer une minute. Et parmi cet exotisme de bon aloi, Mlle Hégohuru, MM. Milton et Cariel soutiennent la réputation de la gaieté française. Que désirer de plus? Quand le deuxième acte aura allégé de quelques sketches, le nouveau spectacle du Moulin-Rouge, imaginé par M. Jacques-Charles, sera un des plus attrayants qui se puissent concevoir.

LA Potiniêre. Mov Vieux, comédie en trois actes et vingt chansons, de MM. André Birabeau et Battaille-Henri. Mon Vieux est une pièce à couplets, conçue dans la façon de l'ancien vaudeville elle rénove le genre, mais elle ne le réhabilite pas. Il faut en blâmer surtout le ton de grivoiserie appuyée auquel M. André Birabeau ne nous avait pas habitués jusqu'ici mais il a un collaborateur.

L'action a, du reste, pour cadre un milieu des plus légers. Martine Aubin débute dans la vie galante en acceptant lçs subsides du vieux Le Caroubier, tan-

Que les Allemands ne s'y trompent pays

Ce n'est pas à Herriot, ni à son ami Blum, ni à cette bonne pâte de Nollet qu'ils doivent démontrer qu'ils ont désarmé sui- vant les clauses du traité de Versailles ce serait trop facile 1

S'ils veulent convaincre la France, c'est

Foch et l'état-major français, qui, eux, ne sont pas des politiciens, qu'il leur faut con. vaincre

UNE BIJOUTERIE PILLÉE

Bordeaux, 28 décembre,

Un audacieux cambriolage vient d'être!

commis à la bijouterie de Mme Micas,; 14 bis, cours de l'Intendance.

En allant ouvrir ce matin, vers.neuf heu- res, le magasin, 'un employé, M. Decoux,, s'aperçut que la porte en fer donnant acc'es à l'arrière-boutique avait été ouverte. H prévint aussitôt la permanence, et M. Aba-i die, commissaire de police, se rendit sur, les lieux. Il constata qu'une des vitrines de la devanture avait été vidée de tous les bijoux qu'elle contenait. On estime à plusf de francs le montant du vol. « Des traces d'effraction furent relevées!

sur le coffre-iort, qui n'avait cependant pas été ouvert. Une échelle laissée dans l'arrière-boutique avait servi aux cambrioleurs pour descendre du premier étage dans le magasin. Ils avaient, en effet, pratiqué dans le plafond un trou de cinquante cea-« timètres de long sur trente-sept de large.

Le rideau métallique de la bijouterie!

n'ayant pas été fracturé, c'est par le couloir que les malfaiteurs pénétrèrent dans !arrière-boutique et, de là, dans le magasin. Il est oossible que l'un d'eux se soit latssé enfermer samedi soir dans le magai sin afin de passer l'échelle à fes camarades. L'enquête se poursuit. (Petit Parisien.^ DRAME DE LA JALOUSIE

Hier soir, au cours d'une discussion mo-

tivée par la jalousie, l'ouvrier peintre René Panjoly, sujet suisse, a grièvement blessé à coups de revolver, devant un débit, 6, rue du Canada, son ancienne maîtresse, Julienne Monnier, trentè-trois ans, laveuse de voitures.

Cette derière est morte peu après à l'hft*

pital Lariboisière. Le meurtrier, qui est en fuite, est activement recherché.

De Coulommiers Le Grand-Morin su-

bit une forte crue. A Coulommiers, hier, soir, la montée des eaux est de 1 m. L'inondation gagne toute la vallée.

De Berlin Le gouvernement pérsail

aurait repoussé le projet de convention avec une société allemande qui prévoyait l'organisation d'un service .postal par avion en Perse.

De Berlin Durant l'année les ban-

ques allemandes ont congédié environ 200,000 employés. Quelques grandes banques ont licencié les trois-quarts de leur, personnel.

dis que sa mère mène joyeuse vie en compagnie de Dodo, qui a le même âge que Martine. Or, Mme Aubin mère admet très bien le faux ménage de es fillei avec Le Caroubier, qu'elle décore du, nom de « fiancé et la morale est sauve 1 Survient un nouvel aspirant, le jeune Etienne Villaret, fils du richissime fabricant de conserves il n'est point agréé par Martine son père, maquillé, se présente sous les aspects de son fils, avec la complicité intéressée de la mère, Et, finalement, Villaret fils obtient son pardon et la permission d'épouser Martine.

Est-il utile de faire ressortir'le man-

que total d'intérêt de cet imbroglio ? Une musiquette l'accompagne ce sont des chansons pas trop originales, mais dont les rythmes se gravent facilement dans la mémoire on les bissées pour la pluplart! Mlles Marguerite Deval (Mme Aubin), avec sa diction sûre et son comique de bon aloi, Marken (Martine), Janine Merrey, MM. Vallée et Etchepare ont égayé de leur mieux ce vaudeville, qui rappelle quelque peu V Amour masqué mais il est loin d'en pnésenter l'esprit et d'en posséder le charme musical.

Louis Schneider

On raconte que.

Le théâtre de la Soala, de Milan,

va donner, dans le courant de janvier, un ballet en deux actes intitulé, en français Le Couvent sur l'Eau, et en italien Il Convento veneziano. Le livret de ce ballet est du poète et romancier Jean-Louis Vaudoyer la partition, du compositeur Alfredo CaseÙa, le musicien de La Jarre. Ce ballet sera m>nté avec un ¡luxe inouï les décors et les costumes sont d'un maître réputé, Caramba. Le premier acte sera assez intime, mais la second, « à grande spectacle », se passe dans l'une de ces salues de réception où les nonnes recevaient, séparées du monde par de grandes grilles dorées grâce auxquelles eLles respectaient leurs vjbux de clôture il y aura, à cet acte, deux cents personnes en scène. C'est une oeuvre déjà ancienne, qut> le poète et le musicien ont écrite en à une époque où le dix-huitième siècle vénitien ne connaissait pas encore la grande vogue qu'il onnaît aujourd'hui. Une teille collaboration ne peut être qu'heureuse, et nous souhaitons que Le Couvent sur l'Éau vienne un jour prochain s'établir sur une scène. parisienne.

Il y a des idées de pièces dans

l'air, le fait eet certain. Il n'est pas rare, dans la même saison théâtrale, de voir) deux ou trois œuvres traitant le mêlne .sujet. La preuve vient de nous en être fournie par En Famille, succédant Il L,^ Reprise. Mais voici que deux auteurs


dramatiques l'un, un poète éminent et critique théâtral dans un des journaux j tes pLus considérables de Parie l'autre, ;un jeune écrivain qui connut un grand feiiccès, l'an passé, sur une petite scène »– deux auteurs dramatiques travail- Baient ensemble. Ils avaient déjà écrit j (deux actes de leur comédie, lorsqu'ils J constatèrent, avec "une émotion vive, qu'une autre comédie nouvelle sur l'afti- i fchc, et qui jouit d'une faveur -narguée i iauprès du ,public. traitait exactement le même sujet même situation, mêmes < Bèf'nes, mêmes personnages. Renoon- trp bizarre, effet surprenant. comme pç chante dans une opérette connue.

:"•'̃'̃,̃̃̃ 'J. B.-O. c Bans les Théâtres Les matinées d'aujourd'hui  l'Odéon, il 2 heures, Le Barbier de Se- vitCe. (MM. Uarras, Georges Cusin, Alerlin J'.i- t: bry MUe Jeanne Boitel). L'Epreuve (M.M. Damis,' Max de Rieux, Georges Cusih Mines J1 Syliane Garcin, Madeleine Duret). -.Au Théâtre de l'Avenue, à 2 h. repré-

sentation gratuite iltEn Famille, offerte aux artistes "parisiens et il '1. les critiques et-co'ir- ri*ristes: « Au Théâtre du Petit Monde (théâtre le mina),. S h. 30. Les Buttes de sept lieues. La répétition de ce soir Au. Théâtre Comœdia, il 8 Il. 30, répeti- tien généruie de Une petite' Femme nue ei>inèdie-'frj'è.eji. trois actes de M. André Savi- r gnac. interprétée par MM. Palaû, Semer? 4 Poggi, Uàrnier, Mlhs Ketty de Bedts, Claire Kobis, PréVyl et- Frédérique a

-Ce- soir'

A. l'Opéra, il 8 heures, L'Arlequin (ni. •Vanni-Marçoux,' Mite Marcelle Denya, M. Un.ierty.. Mlle Lapeyrette MM. Ed. Rambàud t'abert, Bordon, Soria, Madlen, (:ambon, Guyarâ, lini.st, Lejeune, A. Laurent, Chamais. Mme Marilliet, M. Delmont). Chef d'or ehéstre, M. F. Ruhlmann.

A la Comédie-Française, il 8 heures 7/ Aventurière MM. Silvain (Monte-Prado)' Albert l,ambert fils (Fabrice), Georges Berr (Don Anriibàl), Dorival' (bario); Pierre Béitin '{Horace/; Marcel1 Dufuesne (un valet) Mines ̃Cécile S,orêl: (Doua Clôrinde), Marie Bell 'Ce. lie). L'Adieu MM. Lafont (Vitart), Jacques Ouilhène (Racine) Mmes Andrée: de ChriuvoTon (la. musicienne), .Ni/an (Silvie) Miry Mârqiiet (Lucile). L'anglais tel qu'on: le parle MM. Léon Bernard (Eugène), Paul Numa (Hpgson),, Jacques Guilhène (Julien Cicandei) Lëctoxix (un inspecteur). Rosmoni (un pan;on); Mines Jane Faber (la caissière), N'izan (Betty) '̃ A TOpéra-Comique, à8 heures,. Le Voit» dû bonheur (MUes Germaine Bayé, Niny Kônsseï MM: (le Creus, Àzéina, Pupl, ̃Sauvageot). -Chef d'orchestre, M. Cloez l a T.osen (Mme Raymonde Visconti MM; Charles 'l'Haut, Henri Albers, Guenot; Azéma).

A l'Odéon, 8 8 h: 30, l 'sabeau (MM ̃̃ Ga. brio, -Paul 0ettly, André Carnège, de Rigou't Oçorges Adet, Bal.pétré, Dervigny, Fabry' Charpin, Merlin. Maurice Cavenne, Marias Girard1 Mnies Henriette Moret. Roanne, Germaine "Laugi'er Tonia Naval', Jennne Boitel! A la Caité-Lyrique, à 8 h. 30,, Hip (Mines Lauwers, Dharnarys, Epicaste, Leblanq MM R.. JySor, Henri ulliep, R. Adàdi, Darriet et Letenrpteet P. Dullac).

Aux Yariétés;à 8 h. Le Fruit vert {MM.- Jules. Berry.Pauley. Lrtrquey, SaintPaul Mlles Ma'id Loty, Jeanne Loury, Suzanne Dairtès, Marg. Ducouret).

A Porte-Saint-Martin, à 8 u. lo, Veer Uym (Mnie Suzanne Després MM R,)muald Joubë 'et Jacques' Grétillat Mlles Noris, .Niclps, Nelly Martyl, Napierkowska).,

Au Gymnase, à 9 heures, La* Glaces ̃ (Mlles 'Madeleine I.ély; Syivie, Madv Berry'i MxM. Charles Boyer. Jacques tiaumer (et .Jean VVorms;̃

Au Palais-Royal, a a h. 45, Le Alortsteur de cinq heures, (MM. Albert Brasseur 4e 6alio; l>uvallès, Charles 1iOrraiu*rMines AJftipuerite Templey, Deniae Grey, Andrée (-uife; fl 8 h. Le Cœur .dispose (Mîtes -Madeleine Soria, Marie-Laure, Alice Bonheur MM. Lucien Rozenberg, raul lier, ?tard, Çandé, Dayle, Capoul et Louis Maure)) Au Théâtre de Paris, à8 h. 45, La en..tatioitityme Vera Sergine MM. Henri Rollan Ga,slpfl' SéVerin, Ch. Bernard, Clarins Mlles Clarèl, Paulette Lorsy ei M. Alérrhei.

A la Renaissance, a 8 h. 45, Simone es> comme ça ̃ (limes Gapy Morlay, Kien, Uarcourt, Brûck, Dumorid, Chartrettes MM. Cousin; Henry Bosc, Beaulièu et Louis Scott, Aux Bouffes Parisiens, à 8 h. TrouMèz-mo'X (MM. Draneni, \j- Baroux, Ad. ^amy Harry: Wiils et Gabin; Mines Davia, Renee JJuier;Chr*st. Dor, Suz. O'Nil et Alice Beytat. Au Théâtre Marigny, Il 8 h. 30, Un petit nez retroussé (MM. Arnaudy, Argentin Villa André Nïcoile Mmes Germaine Baron Ber,the Berty,' Ghyslnine et Marcelle Alonthil). Au Théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. L'Aiglan (MM. Monteux, Charmeroy, Deneu bourg et Maxime Léry Mlles Alarcelie Ser.vières, AllceTissot, etc.).

Aux Capucines (Gut iG-40), à \1 heures, Ça (MM. Louvigny, Robert Arnoux et H. 'frévoitx Mlles Marguerite Pierry avec Pierrétte Caillol, Marthe Harel, Madge Derny, en ) Au Théâtre Michel, à 9 heares, Elle rntssi (Mlles Cheirel, Blanche Bilbao, r.aron 1ils; MM. Royal. Géo,Leclerc et R. Clermont avec George).

Au Thtâtre de la Madeleine (Elys. ù 8 h. 45, Le Danseur inconnu At. Brûlé Mlle Blanche Monte!, M. Alcover, Mlle Mérindol, MM. Cahuzac et Villa avec M l'olln). A la Potinièré, Il 9 heures. Mon Vieux (Miles •Mairg.'lDevol, Màrken, Merey, Kerjac MM. Pierre. Etchepare,- Hieronimus, champ. dot et Marcel Vallée).'

-,Au Théâtre Dgunou, à 8 h 45, Nounetlg au-. là Déesse dvx cent houches (M. Victor Bou. cher, Mlles Jane Renouaxdt, Marthe Denuiny; JXIM. Saint-Marc et Bélières).

Aux Nouveautés (24, Bd Poissonnière), à 9 heures, Chifforton (NI. Signôret; Mme Résina. Camier MM. Vargas, Débucourt. Jacquin, .Champell Mlle Pauline Carton).

A la Comédie Caumartin, à & n. 45, l,i Sl7i;ie qui parle ;MM. yonnei. Saturnin l-abre Ànnanç) Morins, Labry et Lerner MUes Alic- Cocéa. Betty Dnussinond et 'Calyat).

Aux Mathurins, à 9 heures, La Sôuris manche (MM. Arquillière, Lugné-Poe P. Finaiy Mlles Germaine Webb, R. Fernel et S. Texier).'

A l'Avenue, à 8 h. 45, ¿n Famille M André Luguet, Mlle Morcelle Prainée, MM." Ch. Dëchamps, G. Tréville, Lurviile, Berthier et Mlle Simone Dulie).

Au .Gatty-Théâire, à -8 h. 30. Gaily, revue en deux actes et quarante tahleaux de MM Max Eddy et Léon Berryer. '%NI. Léo Berryer; Mlle Anna Rachel),: A. la; Comédie-Française

Mlle iNizan jouera ce soit*, pour la première fois, le rôle de Silvie dans L'Adieu. Mardi, M. Drain paraîtra pour la première lois dans le rôle de Loyseiir de La Heprise. Mercredi soir, Mile Quihtini interprétera, dansée fïeîl'Homme, le rôle de Mine' Allaiiï A, la matinée poétique de samedi prochain, j les poèmes .seront "interprétés par MM Léon Bernard, (bornes Le Rov, Denis d'Inès, Jean Hervé, Dorival, Pierre Bertin Dttnes Weber Marie Leconte, Delvair, Berthe Bovy, Suzanne De\'oyod, Dussane et Madeleine Samary. C'est Ni. Dessonnes qui lira les notices.

Jeudi, en matinée, dans L'Abbé Constantin, le rôle de Paul de Lavafdens. sera tenu po ur la première fois par NI. Jacques Guilhène. A l'Opéra-Comique i lllle Yvom:e Brothiep, MM.' Charles Friant, Audoin. ,et Azéma seront, jeudi soir, les pro- r tàgonistes du Huila. Le spectacle se terminera par Le Petit Elfe f firme, l'œil, de M. Florent Schmirt,- qui sera danse par Mlle Sonia Pav- loff et le corps de ballet, M.' Maurice Fiigara dirigera l'orchestre. à A l'occasion du 193e anniversaire de Beaumarchais, le, °4 janvier prochain, le second Théâtre Français donnera un à-propos en un 'Il, acte, en vers, de M. René Bertbn Les Pré- curseurs.

Un contre-temps matériel oblige en dernière heure NI. Lucien Rozenberg il. reculer la répétition générale de La Vie de Garçon.

La représentation de gala de la comédie nouvelle de M. Félix Gandéra devant être doit. née mercredi prochain 31 décembre, en réveillon de fin d'année, le directeur de l'Athénée. pour ne pas imposer la 'critique un ïtéran-i gement le 1er janvier, a reporté la répétition générale devant la presse au vendredi 2. Depuis hier soir. M. Pierre Juvenet est remplacé,dans Kounelte, au théâtre Daunou, par, M. Saint-Marc.

nI. Alphonse Franck, président de l'Asso- ciation des directeurs de théâtre d2 Paris, vient d'adresser à tous ses confrères la lettre suivante « Mon cher collègue,

» Le Comité national de l'Enfance reconnu d'utilité publique, présidé par M. Strauss, sé- nateur, ancien ministre, a é'té autorisé par M. le ministre de l'intérieur et 1\'1. le préfet de police iL faire distribuer dans les théâtre et music-halls un appel à la générosité du publie en faveur de cette œuvre qui rend les plus grands services au sauvetage de 1'entance el qui combat ainsi les conséquences désastreuses de la dépopulation.

Il ne s'agit nullement de quêter mais seulement d'inviter les spectateurs il envoyer leur obole au Comité national.

» Certain que vous aurez à cœur de collahorer à cette manifestation charitable j'ai accepté d'organiser, aven l'aide dévouée de M. Hubert Génin, la distribution (|c cet appel dans tous les théâtres, comme M. Dufrenne a accepté de le' faire pour tous les music-halls et concerts. Vous n'aurez pas nuire chose il faire que de permettre à vos contrôleurs e,. a vos ouvreuses de distribuer fi. votre public les notices qui vous seront adressées dans » Celte distribution sera faite nn cours de'! représentations du samedi :i et du dimanche 4 janvien. nintin^o et soirée.

afiréahle occasion de vous exprimer pour la nouvelle armée les vœux do succès que ma charité hien ordonnée me fait me souhaiter à moi-même.

» Alphonse Franck.'»

pi VOUS SEREZ MALADE de rire si vous allez au PALAIS- ROYAL | voir il LE MONSIEUR DE CINQ HEURES ̃̃̃ Louez pour le Réveillon du 31 ̃̃̃ Dans les Music -J^aUs, Concerte ef chez les Chansonniers

Aiiiourd'hui

A l'Olympia, en matinée à 2 h. 15, même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies-Bergère (Gut. 02-59), d 8 h. cœurs 1 Jolie, super-revue de M. Lernarchaud; jouée pur les plus grandes vedettes ae Paris. Londres N'iw-York.

A l'Olvmpia, à 8 h. 30, Mercedes Seros Jane Marceau Beryal Léon uaniderlf et Uaniella Georges Roger les ballets de Ditiiv Tarting Collinet, eté.

AU,Casino de Paris. 8 h h 30, LoiijovT Pans (Mlle Mistinguett, MM. Kahnu, Boucot U.ari rLeslie, Kniaserr, Dutard, Zaroubine. Saint-Granier; Mlles I-ily Mounet.Liha Tyberi Au Moulin-Rouge Music-Hall (Marcadet 15-27), 8 b. 30. La Grande Reuue (Marcelle ̃Yrven, Miltçn, Cariel.Oylia, Baldini, Hég^Duru et les dix-huit G'erlrude Hoffmann girls). A l'Alhambra (Roquette 0-10), a s h ao les. Frères Hanlon les Aragoneses • Sybii Elonan Masa Takahashi Alibert Knops'iy Mogadors les Leers-Arvello, etc.

Au Palace (Berg. 44-3?;. a S n 3U, ra revue Vive la Femme! (Maurice Chevalier), 4!i tableaux, îoo artistes, i ;/)*> costumes là're vue la plus belle de P.ris. A,H,mrflue 4e,.Pans .(Ség. 3J-9d), 'aVh.'?0 les tigres et les lions les aériens les rhpvauç. Vingt attractions.

Au Cirque d'Hiver (Hou ̃ 8 h 30, les 12 tigres royanx du prof. Krône les Fr«tellini, leur famille et les artistes du cirque dans L'Ours él la Sentinelle. 15 attractions. Qans les Cinémas

Aujourd'hui

A Madeleine-Cinéma, à 8 h The White Sister (Dans les laves du Vésuve) avec -• Au Ciné-Carillon (30, bd Bonne-Nouvelle): bpect. permanent Le film de Versailles .mi tait l'admiration de tous. A 2 h 15 4 heures 6 heures, 8 h. 15 et 10 heures Au Cinéma Delta-Palace (17 bis, bd Hochechouart), 2 h. 40 et 8 h. 40, le Rachat (Poia Negn) Dans la Tornade, etc. Spect, et orenostre uniques à Paris ..inmais d'épisodes- Au Théâtre Femina, heures et Il 9 heures, La (le Lourdes grand film dramatique La Grotte, Le Chemin de Croix' Les Processions, Le Miracle.

Micolet

CONCERTS DU DÉCEMBRE lfS);- 12 h/30- Concert 1. tour  Moulinet, ouverture (Hubans) 2 Darrse des chats, air de ballet 3. Daras) 5. thansifn, violoncelle (H. Biissér) b. Gavotte fleurie (WoJlstedt) 7. Deuxd<in\el espagnoles (R. Berger) 8. Villanelle (A. Borebard) 9., llaOanera, violon (Getoso) • -•̃ • 10 Une soirée Lilliput; suite de ballet ("Bei-ry ) •' 11. Dam la paix du soir (?Il, Pesse); • n Comme nos grand-mères, gavotte {R.- Bois- chot) 13. Djavancllii (G. Akiba) U Inttada violon {Desplanes-Nacbez 15. Vision dïNa' poli, tarentelle (Snoeck) 16. Chimère rêve- rie (Manieur) 17. Patrouille bouffonne (R. Boischot) 18. Napolitanella, violoncelle (Bra- ga) 19. Le Prophète (Meyerbeer).. 16 h. 45. Concert 1. La Jolteuse (Rameau) piano M. Maurice Camot 2. Sonate (Grie<*)' violoncelle L. Radisse Le Lac (Lamar,lt?pJ, poésie dite par Radiolo i. Les Fiancés (Raff) piano Elégie (M. Camot) violon- celle; 6. n)- 6a Barque (Psichari), bt MéIo- '<. dies, chant Mme Perelle 7. Au milieu des bruyères (M. Pesse) piano 8. Aiülantc et menuet. (Porpora-Saimon) violoncelle 9. Ta- rentplle. (F. Leniz: piano. 21 heures. Concert Fragments de Forlunio opéra-comique de Messager, avec le concours de Mme Jeanne Beaumont et de Il. Ferhey. TOUR EIFFEL (longueur d'onde 2,600 niètres). 18 heures. Concert Festival Marcelle 1 Soulage. Un' mot sur Marcelle Soulage par s .Ni. Delacour La 1 ic aérienne, pn>r M Ri- 1 ehard L'actualité, par M Maurice Privât g Berceuse et danses pour violon et piano; 11 est- en rnai de.s pensées Laissez-moi mourir i lentement,. Sur la rivière noire. chnnt Sonate h en, ré. Mineur !Jour violon et piano; Quatre Il ballades de Pnul Fort mises en musique par b Mlte Soulage, chant par Mme Lecerf et l'au- q teur.; Fantaisie Sur la qrand'roùlc, les c soldats chantent, piano, par Mlle Marcelle A Soulage. n Si LES OPÉRATIONS n

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m vie SPORTIVE FOOTBALL

«lu Chantpionnat de eu découlèrent.

Au stade de Paris, la victoire du C A S G sur'le Red Star nous a confirmé la crise quai sévit actuellement chez les ex-champions de i>Tance. Chaque rencontre jouée par eux est une défaite, et plus ils vont plus leurs exhibitions se font mauvaises et décevantes. Sans Chayngues et une ou deux unités brillantes, le Red Star serait à l'heure actuelle une équipe de troisième ordre. Le match d'hier .fut presque entièrement à l'avantage de la Générale qui triompha par 2 à 1. Ce score à l'actif des joueurs du C.A.S.G. est du reste modeste. Les chances du Red Star pour la: première place du Championnat de Paris sont donc maintenant nulles, Signalons le jeu remarquable fourni par Cordon De son côté le Stade Français a battu le Racing Club de France par 5 Isn première mi-temps les deux équipes firent un jeu assez égal. Ce n'est qu'après,'la reprise que les Stadistes se montrèrent supérieurs à leurs adversaires. Bnnyan fut brillant et pour sa part marqua trois buts.

Le C.A. Vjtry et le 'Club Français firent match nul, C'est une belle, performance a enregistrer, pour Vilry qui, dominé au début réagit dans. la seconde partie de la rencontre pour réussir. terminer dead tent

Le match F.C. Levallois-C.A. Xrv donna lieu a une partie assez terne. Levallois fut battu par -2 il 1.

Au stade Bergeyre, l'Olympique l'emporta sur iU.S A. par 3 a .1. Victoire facile, qar Clichy joua longtemps avec neuf hommes.

1 Par ailleurs la, victoire peu attendue du S.C. Choisy sur flous surprit quelque peu. Choisy gaena de ,justesse par 2 àl ne déplorables incidents se déroulèrent au cours de ce match. La police fut même obiicén d'intervenir de joueurs qui se battalent. Voilà des hommes qui devront être sévèrement punis. Us gâtent. le sport et sont en quelque sorte cause qu'il est parfois jugé avec tant de rigueur.

Autres résultats pour le Championnat de

Garenne-Colombes bat S.O Est, 2 à 0. .G.A. Saint-Maur bat Paris Star, 3 à 0. P.U.C. et S.A. Parisienne, 1 à 1.

J.A. Snint-Ouen bat S Cl) F 1 à 0.

C.O. Billancourt et i:.S. Meudon, 1 Il t C.A. Môntrouge bat C.A. Montreuil 3 à Luletia S.C. bat S.C. Féançais, V 1. Pour ,la Coupe de.' France; deux matches interrompus le 7, décembre dernier par suite du brouillard firent rejoués hier

Le premier mit en présence l'Amiens A C et le Stniidard A.C. Ainsi que nous l'avions prevu, Amiens fut victorieux uar 4 il 1, De part et d'autre ce fut une très Thauvaise extiibilipn. Les joueurs ne firent preuve d'aucune A Rouen. ]e Paris fut battu par h 0 P'ir le h.t. Roupn. Durant, toute la partie les ftoiwnnais dominèrent, légèrement, mais ils se heurterpnt .à une défense, serrée, et remarSua^f&rVamS du club'Parisien ̃ *̃ ̃

hn province

R.C. Arras bat S.C. Abbeville. 1 à 0 C.S. Jean Bouin bat, U.S. Saint-Servan. 1 ao. h(s g'willor 'bat R.S. Strasboura:, 3 à 1. T» hat. S.n. à 0. Le rftter,WW pars ni l'équipe tchéco.slovaque. de Pra-u^,qui lui était opposée. Cest un reinamuable résultat de la part de notre grand club méridional.

RUGBY

Le Stade .Français a battu hier la Général par 16 à 9. Il manquait quelques jpueurs de chaque cote, notamment Jaurréguy A la mi. temps le Stade menait, par 8 Dans l'ensemble les Stadistes eurent le meilleur, uotanunent en avants. Ce résultat confirme le classement actuel des quatre clubs en tête des divisions d'excellence et d'honneur Le mateh fut un excellent e^ pour Le S.C.U.F. mixte battit, au cours d'un match quelconque, l'A.s.F. mixte -par Autres- résultats

T.O.E,C. bat Mazamet, 0.

Sonstons bat S.B.t! C 0.

Aviron Bayqnnais bat Pau, 3 Un éliminatoires de division d'honneur I .U.C bat 5.11. -Lorrain, 11 à 5.

Lille bat Montpellier, 5 à 0.

Ctiarpennes bat Chalon, 3 il. 0.

L'équipe d'Irlande; qui jouera le janvier la Colombes, contre l'équipe (le ,France, sera Arrière \V. E. Crawford (La,nsdowne) ^cap. ̃ trois-qunrts Capt H. W. V. Stephen?n »( • Te,(J-lce's'' <̃'• V. Stephenson (Queen's Uiuversity, Belfast), ,f B Gardiner T. (Instonians), M. Sugden (Dublin-Univereity) avants ̃ I N ?hB.radley.<Cork Constitution) D. C ncli L1? ]^l\ Uinversity). R. Collony (Bective Raners), W.. R. F. Çollis (Dublin Wanderers), r *i llnni,l.!&lîaf" T (Nord of Iroland), R. Y Crichton w Xlli'liri u"ivei'sity), C, F. Hallaran Le seul nouvel international est le demi Dans cette équipe, nous trouvons dix des joueurs qui battirent l'an dernier notre quinze a Dublin par 6 à 0 ce sont l'arrière Crichton tes trois-quarts H. Stephenson. G.-V Stepbei fnnv VrarH"ler' les avants Clinclr, Collis, CO1lapy, I;IaIlarai1' Crichton Me l'icker, Les seuls nnuveaus pour nous, sont l'ailier T lieBra^lS SJîS

i'mn-sn_ -deux exceptions près d'ailleurs, All BlacKs il y,.a un mois et demi. < AUTOMOBILISME, i Pour la Coupe 'Rudge 'Whitworth de 1925, I les distances minima à couvrir par les concurrents seront, d'après la cylindrée de leurvô- t i,,?0 Ï'r, [\il., soit Ds ki1. «M de moy II'- crac. 1,555 kil., soit 64 kil l 1.50U cmc. • 1,701) soit 70 Kil. soit kil. 083 cmc 81 1(il. cme. 3oit /il' ^/v3'500 cnUî- 8-050 -Wt. soit 1 S3J I 4,:>00 unie :,070 -kil., soit 86 kil. h cmc. 2,075 kil., soit 86 kil. 458 ̃ 5 r,00 ;™L.- 2,090 kil., soit 87 kil.- 6,000' cmc 2,09u kil.soit 87 kil, 291. r ̃ • n LAWN-TENNIS b

Au Sporting-Clvb de Paris se sont jouées b uer les. deux demi-finales du simple mes- Si iieurs, classe A elles mettraient aux prises, I a une Lacoste et Feret, l'autre Borotra et Bru- l£ La première 'était attendue, avec une grande à nipatience, car les derniers succès retnpor- es par Feret en fraisaient un, adversaire uue es meilleurs pouvaient redouter. U débuta il ml animent dans le premier set, au cours du- [uel il égalisait six jeux, partout. Mais La. a oste gagnait ensuite les deux jeux suivants. r: lu; second set, Feret offrait une moins bonne Q esistanoe. Brugnon a fait, une superbe partie s; outre Borotra. remport.T,ht même le second a. et. Mais, fatigue de cet effort, il nLr gagnait p Jus qu'un seul jeu au. cours de la troisième P Nous aurons donc une finale Lacoste-Borôra. comme àAVimbledon. 5 Résultats: Simple messieurs Lacoste h. eret, Borotra b; Brugnon, L( b. Mme 3. Double mixte Mme. Billout-Borotra b. Mme lanet-Augustin, 6/1, 6fl. cé GOLF 12

Sur les links de Chantilly, les médailles Il( lensuelles ont réussi. 2S entrées, malgré un Cc imps déplorable. Les'résultats furent les su!- Dames Mlle Carré, 73 net. Vient ensuite file A. M. Vagliano. j Messieurs 1™ série, Bannmeyer, 77 net '4 eus3y, 79, etc.- ̃<•«.. Messieurs série, Brevard, 81 net, | (G

SPORTS D'HIVER

Au Club des Sports d'hiver de Paris s'est donné hiei matin, au Palais de Glace, la douzième réunion de la saison.

Le prir dt- Noël, course de vitesse réservée aux scolaires, a donné les résultats suivants Catégorise des minimes David gagne de très peu devant Darcy.

Scolaires jusqirà 15 ans 1. Michaelis 2. Soret.

CROSS-COUNTRY

La Coupe de D'oël, disputée hier par quatre cents coureurs, sur un parcours de 5 kil. 500, est revenue, à Dupart. Par équipes, ce fut la Société Athlétique de Montreuse qui l'emporta.

Classement individuel

1. Dupart (S.A.M.), en 18'51"; 2. Tantin (S.A.P.) 3. Lefèvre IR.C.F.) 4. Robin (R.C. F.) Juge (R.C.F.) 6. Chabrier (S.A.P.) • ? Potard (S.A.M.) 8. Boscam IR.C,F.) 9. Santi (C.A.S.G.) 10. PoitMiord (S.A.P.)

Classement par équine,:

1 S.A. Môntrouge, points 2. Metropolitan Club, 604 pts C.A.S.G., 4 R.C.F. 794 ;5. S.A. Parisienne. 882.

Hier, Clermonl-Ferranii, le Challenge Boyair, organisé par l'A.S: Montferrandaise et couru sur nu parcours de R kil. a nié gagné par Pelé. Guillemot ne prit pas le départ. Résultats

1. Pelé, en 2. Marchai 3. Leclerc 4. Dolques Gaudé 6. Payen 7. Perroux 8. Perrin 9. Baraton Lacomhe, ete. Classement par clubs 1. Metropolitan Club (Paris) 57 points Olympique (Paris) 63 3. Association Sportive de Clermont, 4. Association Sportive Lyonnaise.

LES ARMES

Le Chailengc Jeun Mayer s'est terminé comme suit

1. André Deville 2. docieur Raoul Heidé 3. Franzen. Venaient ensuite Delange, crespin Carboua. Hénarri, Abraham, Jabès, Boyé Grare et Ardent fils.

A ia « Société de VEscrimc scolaire la réunion d'hier a donné ces résultats Seniors 1 Masson (Rollin) 2. de Nazerolle (Rollin). Juniors 1. Simonet (Rollin) 2. Sinha (Condoreet). Minimes 1. Barbot (Hoche) 2. (floche). Poule ordinaire 1. Moque (Buffon) 2. Asselin. A Ia société « Les Armes de Combat la dernière séance a pris fin sur le classement suivante

Pistolet. Première poule 1. colonel Ferrus 2. Najean. Deuxième poule 1. colonel Ferrus 2. Morineau. Troisième ponle 1. colonel Ferrus 2. Najean. Quatrième poule 1. Morineau 2. colonel Ferrus.

Revolver. Cinquième poule 1 Xajean 2, de Montcabricr. Sixième poule 1. colonel Fenrus 2. Moiineau.

Le six offert par M. Agathon est gagné WATER-POLO

Le S.C.U.F a battu hier il Château-Landon, équipe de l'Amiens A.C. par 5 buts à 1. Victoire facile s'il en fut.

•• Georges Bruni

LES COURSES A VINCENNES

( (Trot)

Dimanche 28 décembre

ItÉSULTATS

Prix de Mâcon (attelé, 8,000 fr., 2,500 m.) 1. Violetta II, à M. L. Ratti, 3'58"3/5 (Poey) 2. Vermouth, à M. D. Jeanne, 3'59" (Auvray) 3. Viatka, à M. C. Rousseau, 3'5!)"J/1O (Tarabéri). 10 partants. Le kilomètre en l'35"2'5 Pesage Gagnant, 100 50. Placés, 19 13 ,,Briix de fîVodez' (monté, 15,000 m, m.'j 1. Wn Krach, il M. V. Régis, 3'4'J" (Bernardin) !i. Ubalde, 'il. M. Il. (jtnbout,. 3'53". (Iv. Picard) 3. Uruguay, à Mlle M. Krauss 3'53"2/5 (M. A. Forcmnl).

6 partants. Le kilomètre en 1'29"4/5.

Pesage Gagnant,' 42, Placés, 21 50 19 5i/. Prix de Loudun (a,ttelé, 10,000 fr., 2 800 m '1 • J. Uriapile, il M. J. Ja.riel 4'28"2/5 (M. P Forcinal) 2. Un Rêve, NI. C Dupuis, 4'28"112 (Tambéri) 3. UvaeUrsi V, il M. P. Godet, 4'30" (Gitton).

7 partants. Le kilomètre en l'35"17/20 Pesage Gagnant, 32 50. l'lacés, 50 50. Prix Lavater (attelé, 50,000 fr. 3,350 m.) 1. Turqueville, à M. G. lieauvois, 5'7"4/5 (Dessauze) 2. Turlurette, M, L. Ricard, (A. Sourroubille) :j. Stabat, au haras du Bois de 'Troarp, 5'10"1/5 (ïh. Monsieur). 10 partants. Le kilomètre en l'31"l/5 Pesage Gagnait, Ec. Beauvois, 49. Placés, ]6 V,i 50.

Prix Edmond Henry (monté; 20,000 fr., l S00 1. Vulaines, il M. L. Forcinal, 4'21" (M. A Fcrcinal) 2. Voie Lactée, NI. H. Balliêre, 4':il"l/5 (L. Pottier) 3. Vaiyières, à M. L. 01ry-Rœderer, 4'22"3/5 (Riaud).

7 partants. Le kilomètre en l'33"I/5. Pesage Gagnant, 24. Placés, 14 15 50. Prix de Troarn (attelé, 8,000 fr., 2 200 m )• Trêves, à M R. Laforgue, 3'23"3/5 (Tarnberi) 2. Serpolet, à M. P. Dassonville, (Visa) 3. Tripoteur, à M. P. Ghoffin, 3'31" (Leboucher). 16 partants. Le kil. en l'32"l/12 Pesage Gagnant, 59 50. Placés, 20 19 A MARSEILLE

Dimanche 28 décembre

RÉSULTATS ]

Le meeting se poursuit dans les condi- tions les plus satisfaisantes, car si poitr ^ctte journée du prix Massiiia, le soleil a notidé, la température était agréable et 1 j'est devant une assistance nombreuse et c 'ort élégante que s'est disputée l'épreuve principale du meeting. 't Malgré son champ réduit il. sept compé- i :iteurs, puisque Lord Palmcrs est resté une ois de plus au poteau, le prix Massiiia a c ionné lieu à une très jolie et très intéresjantj course, car pendant les trois quarts lu parcours tous sont restés bien groupés in effet, ce n'est qu'au second tour que lydravion a pris le commandement pour 1 'emporter alors aussi nettement que possi- g île malgré tous les efforts de Rubigny. )n ne pouvait souhaiter un résultat plus P egulïer, car en l'absence de Saint-Ber- a lard, très probablement réservé pour Nice, R e cheval du marquis de Triquerville était t: iien celui qui avait à son actif les plus rrillants états de service et, d'autre part a bonne forme ne pouvait faire de doute près sa victoire facile de vendredi dans prix du Sausset.

Parmi les autres vainqueurs, je ne vois détacher que Hélespon qui pour son se- ond essai sur les gros obstacles a enlevé C rès facilement le prix de La Pointe Rouge;est. vrai qun la chute de Le Discobole lors qu'il allait très librement, l'a débarassé de son adversaire le plus sérieux R luoi qu'il en soit, sa victoire a été plai- Jante, et le fils de Radis Rose et Héliopolis oit être une excellente recrue pour le stee- Q1 le-chasing. G Prix de Saint-Marcel (haies, réclamer, h\ 000 francs, 2,800 met:) CI 1. Sennah. à M. J. Lieux (Delfargueil) .t Je ombray, au comte de La Cimera (Duffourr): Si Libellule, à M. Il. Kahn (H. Haës).

8 partants. 1/3 long.; 3 longueurs. Pesage à l'unité de 5 fr. GagnaRt, 13 50. Pla- L< ;s, 6 50 7 50 .7 50.

Prix de la Pointe-Houge (steeple-chase, Ju ,000 fr.. 3,400 mètres) P 1. Helespon, à M. A.-G. Zafiropulo (Got- “• 3b) 2. Hourvari aux Pommes, à M ri "• )unt (Bédeloup) 3. Fire Cross, il. NI. J. Lieux H. )elfargueil). 7 partants. 2 long.; 8 long Pesage Gagnait, 48 50. Placés, 16 50; 12 59. Prix mp'i1 (steeple-chase, 50,000 francs, Co 1. Hydravion, au marquis de Triquerviile 1 .ottlieb) 2. Rubigny, à NI., A.-G. Zatiropa^j Bo

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(Bédeloup) ;,3. Fauche le Pré. a Al. M. Cré mieux (Uelfargueit).

8 partants. 1/2 long.; «longueurs.

Pesage Gagnant, ]6, Placés, 7 7 20. <-̃ Prix' du' Prado -(haies, handicap 15,000 fr 3,100 mètres)

2. C. Pépère, à M. G. Planche (Rossio) Etelfay, au comte de La Cimera iDuft'oùrc). 0 partants. 2 long. 1/2 ]/2 long

Pesage Gagnant, 40 50. Placés, 13 8 50. Prix d'Hiver (attelé. 4,000 fr 3 200 m ) 1. Tout Petit, 1\1, Dessous. 5'27" Fauré) 2. Rosiolo, il. M..T. Piétri, (Reysson) 3. Sabine, il M. Berthelot, fLefèbvre) 6 partants. I,ft kilomètre on l'39'4/5 Pesage Gagnant, 7 ;,0. Placés" 6 12 50 G. d'Emiéville

FAITS DIVERS b'avenfure fantastique du garagiste La semaine dernière, les gendarmes trouvaient, à quelques lcilomètree d'Orieans, un homme paraissant exténué qu'ils amenèrent a la brigade mobile d'Orléans. Cet homme, nommé Plumhans. déclara, comme nous l'a,vons relaté, qu'it était étalbli, garagiste ir Saint-James, dans la Manche, et qu'au cours d'un voyage d'affaires à Paris, il avait été attaqué place des Vosges. Ses agresseurs l'avaient ensuite, disait-il, jeté dans un taxi et chloroformé. vendant plus, d'une semaine, le garagiste avait été enfermé dans une maison isolée où on le nourrissait mal, mais où, par contre, on le rouait de coups. Enfin, les bandits lui avaient volé les 11,500 francs qu'il possédait, l'avaient de nouveau chloroforme et conduit les yeux bandés sur la route ou les gendarmes l'avaient recueilli. Cette aventure fantastique était complètement fausse. Samedi soir, Plumhans, revenu a Paris, a été arrêté à son domicile, 4, .rue de par l'inspecteur Picard, de la police judiciaire.

Le garagiste normand n'avait jamais été dévalisé, ni écroué dans une maison isolée, ni roué de coups, ni chloroformé. Il avait inventé de toutes pièces cette histoire fantastique afiu de masquer le détournement des 11,500 francs que lui avait confiés un .industriel de la Manche avec mission d'acheter une voiturette.

Comme il n'avait plus un sou vaillant et qu'il avait dépensé la somme que son client lui avait remise, Plumhans avait alors imaginé l'histoire invraisemblable qu'il conta a la brigade mobile d'Orléans. il. est maintenant au Dépôt de la préfecture, il la disposition du parquet d'Avranch.es.

Interrogé hier matin sur ses précédentes déclarations et invité à fournir quélques précisions complémentaires, Plumhans a avoué qu'il ne se rappelait plus-rien de son étrange odyssée

:Agent blessé par des Arabes A.oteyall,0is-Perret, samedi soir, devant le Ui de la rue Jean-Jaurès, des Arabes réglaient un différend comme beaucoup (l'entre eux ont coutume de le faire c'està-dire couteau en main. Soudain, ils aperçurent 1 agent Vergoujeatme qui son service terminé, rentrait chez lui.

La vue de l'uniforme mit les Arabes d'aocord. La bataille s'arrêta et la fureur des sidis se concentra sur le malheureux agent qui fut frappé de plusieurs coups de couteau à la tête.

Conduit et pansé à l'hôpital Beaujop 1 agent Vergoujeanne a pu regagner son domicile.

bes accidents de la rue

Une collision s'est produite au, carrefour des routes de Vancresson et de la CelleSaint-Cloud entre l'automobile conduit par le chauffeur Menoud, demeurant à Paris, et l'auto de M. Vallée, de Neuilly. Par la violence du choc, Mme Vallée, qui se trouvait dans la voiture de son mari, a été fortement contusionnée.

M. Louis Loroy, âgé de soixante-cinq ans, homme-sandwich, demeurant 24, rue Vieille-du-Temple, a été renversé rue des Petits-Champs, par une automobile appartenant v M. Gillet, négociant. Blessé sur diverses parties du corps, '11'1. Leroy a été admis à l'hôpital de la Charité.

Vers neuf heures hier matin, M. Jules Ledy, âgé de trente-deux ans, mécanicien, demeurant place de l'Eglise, à Issy-les- Woulineaux, a été renversé par une auto- mobile rue de Sèvres. Tandis que M. Ledy était relevé, la jambe gauche fracturée, la voiture prenait la fuite. Une enquête est 3uver.te.

Cours de Vincennes, M. Faustin Gou- .'e, quarante ans, demeurant 187, avenue du Sénéral-Michel-Bizot, a été renversé par ,ne auto, 4dmis il. Saint-Antoine état ¡rave.. l Une auto a renversé, rue de la Cha- 1 )elle, la jeune Odette Bloch, âgée de six ms. demeurant 113, même rue. La fillette, trièvement blessée, a été admise à l'hôpial Bretonneau. f A, Magne 0 C

RENSEIGNEMENTS UTILES )ÉPLACEMENTS & VILLÉGIATURES des Abonnés du «Gaulois »

Mmes.

t; Baldoux, à Grasse. Bezançon, à Bruxelles. ci t. Cha puis, à Font-Romeu. il

olonelle.iJuiac, à Issoire.

pilaire, à Naples

• ̃Gorlai-Cambier,' à Bruxelles. M aplace,' à Monte-Carlo. M h. Lefebvre, à Biarritz. n îan Prévost, à Cannes

irol, à Antibes. r" mm:1, •;̃ ̃ Di omte de:Brémond d'Ars, au château de Oi Ferrières. LE Derrode, à Hyères.

îles Després, à Turin.

Leblanc, à Nice.. le Salmon. au cap Ferrât..Weber,; à Roquebrune. J*1 RENTRÉES A PARIs

jmtesse Murât.

)uçhaud. Labrouillère. H. Souquet^

L Montre Election eût l'élue t&uteo

£n vente chee tous les horfogens Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine Liste des Affiches iliustrées mises en vente par l'Administration des Chemins de fer d'Alsace et de Lorraine

Ribeauvillé, par Hansi; Obernai, par Han.si;Coimar par Hansi Le Donon, par Fiémo t Le Haut-Parr par Soubie Kaysersberg, ai- Thh-; V£nx-lîetz' par Marks Metz -jar Ihny; Strasbourg (la Cathédrale), par Gi'einer b}l:^00UTS (la Petite-France par Bill- mer; L'Alsace (la Montagne) par Kauff ^"LoVr^n1^06 (la Plaine), par Kauffmann rn=fM?J f ne' par KauKmann; Châteaux et Costutnes, par KaUffpmnn Les Y°S*eS> par Aucune expédition ne sera faite contre temPour tous renseignements et commnndes s'adresser aux Chemins de fer d'Alsace et Pea,^° n'<n?' rue du Ouatre-Septombre. à Paris 3 boulevard du Président-Wilson, il PROGRAMME DU 29 DÉCEMBRE THÉÂTRES

Opéra. 8 Il,, L'Arlequin.

Français. h., L'Aventurière, L'Adieu.. L'anid Op.-Comique. 8 h., Voile du bonheur, Toscai Odécn. 8 h, 30, Ysabeau Gaîté-Lyrique. 8 h. 30, Rip.

Variétés. 8 h. 45, Le Fruit vert

Porte-Saint-Martin. 8 b, 15, Peer Gynt. Vaudeville. 8 h. 45, Tilly. Gymnase. 9 h., La Galerie des Glaces. Palais-Royal. 8 h. 45, Le .onsieur de 5 heures Athénée. 8 h. 30, Le Cœur dispose.

Théâtre de Paris, e h. 45, La Tentation Renaissance. 8 h. 45, Simone est comme ça. Bouffes-Parisiens. 8 h. 45. Troublez-moi Femina. 5 h. et. 9 Il.; 'I'ragédie do Lourde Antoine. 8 h. 30, Pile ou Fcce. SIariToy- buh" 30, Un petit nez retroussé.. Sarah-Bernhardt. 8 h. 15, L'Aiglon.

Capucines. 9 h.. Ça 1

Michel, 9 Il,, Elle aussi 1

Madeleine. h. 45. Le Danseur inconnu. Daunou 8 h.'45, Nounette Nouveautés. 9 h., Chifforton.

Potiniâre. 1 h.. Mon Vieux Caumartin, 8 h. 45, Le Singe qui parle. Mathurins. 9 h.. La Souris blancheAvenue. 8 h. '45, En Famille.

Edouard-Vil. 8 h. 45. Une Etoile nouvell'è. Etoile. 8 h. 45, Les Amants/légitimes.. Ambigu. 8 h. 30, Denise. Gaity-Théâtre. 8 h. 30, Gàity-Revue u Arts. 8 h. 45 Les Appelants

Scala. 8 Il. Les Gaietés de l'escadron. Th. Ch.-Elysées. 9 lt., concert Gil Marchex.' Com. Ch.-Elysées. 8 h. 45, Malborough s'en v Studio Champs-Ely-rDs. 9 h., L'Ombre du ivlài'. Ghâtelet, 8 h. 30, A qui le milliard Déjazet 8 h. 30. Cinq Femmes sur le dos Trianon. 8 Il, 30, La,Fille de Madame Àngot. Atelier. 8 h. 45, Chacun sa vérité, Imbécile. SPECTACLES DIVERS

Folies-Bergère. S h. 30, Cœurs en folie. )Iympia. 8 h. 30, Mercedes Seros J. Marceau. 'asino de Paris. i h. 30, Honjour. Paris rtoulin-Rouge. 8 Il, 30/ Kew- York-Montmartre. Nayol. 8 Il. 3U; Toute Nue.

^A1iHri^J?^I(î£Li?£2LLLes Aragôueses Palace, i h. 30. Vive là Femme I empire. 8 h. 30, HaryPilcer olin, etc. W Fi DR AND 8 Ji-d7i3i78)TMâtTiiâdr samedi, dirn. et fêtes a i ,au iirque de Haris. 8 h. 30. le plus beau specticla irque d'Hiver. 8 h. 30. Les Fratellini. etclusée Grévin. Gds épisodes de la vie de Jésus. CINÉMAS

ladeleine. The Whito Sister. "V larivaux. Le Miracle des loups.

!AU M ( ) Nf-PÂ^-Ër^^i57PrIn^i5si -fr ^l1:!1 X r Nadia, Maître à danser.: arillon. La Fille de Madame de Larsac. elta. Le Rachat, Dans la Tornade.

mnia. Sa Patrie, Fils du Soleil. e Corso. /'tîour. de sauvage (Peari White).ï Pour les matinées d'aujourd'hui, consulter Courrier, les Théâtres.

Les manuscrits ne sont pas rendus Le Gcran <_£_SrroLErnr-

Qprnnerie du Gatilois. • ̃ G. La-vûerome, rue. Drouot,