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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1921-06-21

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 21 juin 1921

Description : 1921/06/21 (Numéro 15966).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5387304

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/04/2008

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A la 2° page

La Semaine du commerce extérieur, par M. Georges Wulff.

Les Mondanités.

L'Amour du luxe, nouvelle par M. de Keyser.

A la 30 page

Le Cambriolage de la bijouterie, par M. Armand Villette.

La Dernière Heure. v

A la 4° page

La Musique, par M. Louis Schneider. Itinéraire verlainien, par M. LegrandChabrier.

Revues et Littératures étrangères, par M. de La Herverie.

La Vie aux champs, par M. Brillaud dé Laujardière.

A la 5° page

Les Théâtres. Les Sports;

Nous sommes heureux d'annoncer la eollaboration régulière de M. Abel Bonnard, le poète des Familiers, l'auteur de La Vie et l'Amour, etc. Le délicat écrivain nous donnera chaque mois une chronique. Nous publierons demain la première

LE PRIX DE LA BEAUTÉ S UR LA

Foire de Neuilly En quelques coups de marteau, la cité volante de toile et de bois s'est édifiée le long du grand chemin historique où l'on voit, aux deux bouts, ici la statue de. la Défense et là-bas l'arc de triomphe. Aussitôt a éclaté le tintamarre. Dans un ruissellement de lumière électrique, sous d'insoutenables projecteurs, des citoyens de cette ville improvisée ont embouché le cor, la trompette ou le porte-voix d'autres se sont saisis du tambour, de la grosse caisse ou des cymballes. Les orgues mécaniques ont lancé leurs mélodies langoureuses et disparates. Puis le lion du désert, réveillé derrière sa muraille flottante, y a mêlé la plainte rauque de son ennui, et dix machines motrices à la fois, le sifflet de leur sirène. En même temps, ce fut tout le long de l'avenue une immense et burlesque giration de chars, de nefs, ou de bêtes hétéroclites, scintillants de dorures ou de verroterie, sous les feux éblouissants d'une rampe aérienne tandis qu'ailleurs surgissaient en oripeaux flambants des femmes atrocement maquillées, des almées poitrinaires, des enfants danseurs, et des singes familiers. La chair nue des athlètes et la farine des pitres servaient au loin de réflecteurs à la lumière.

Une humanité grouillante, compacte et, rudimentaire, sortie de tous les fau-. bourgs et de toutes les banlieues, s'est alors ruée irrésistiblement vers la fascinante féerie du bruit, des feux et du rire. Rien n'eût pu arrêter ce flot en marche, aspiré par l'attraction. Voici tous ses affluents réunis se refoulant et se compressant dans le barbare délire qu'enfantent en même temps le grotesque et le charivari. Ivres d'un divertissement qui convient et suffit à la puérilité de leur plaisir, des hommes et des femmes du peuple, excités par la nuit et abandonnés aux cris et au rire, roulent interminablement d'un bout à l'autre de la fête, dans une atmosphère de sueur surchauffée et de cigare à bas prix. Ils boivent des yeux les lueurs bleuâtres ou rousses que projette dans un poudroiement l'illumination éblouissante, s'exaltent du luxe peint des baraques, des faux diamants des ballerines, du farouche cabotinisme des dompteurs. Ils vivent hors de la vie, dans un rêve enfantin et sauvage. Mais l'intellectuel qui fait le renchéri s'écarte avec hauteur d'amusement:; si faciles. Il méprise la pauvreté de ces architectures bohémiennes, l'envers sordide des baraqués, le mensonge de la dorure, de la verroterie, du carton pâte et la fausse beauté des malheureuses qui s'exhibent sous des gazes de coton lamées ,de- papier; d'argent. La cacophonie des orchestres superposés l'offense il déteste une musique sans mystère, qui impose grossièrement à la marche un rythmé trop prévu et à l'esprit, une sentimentalité de femme de chambre. La férocité d'une illumination implacable, au lieu de le griser, blesse son œil accoutumé à la douceur des lumières voilées et aux; salons de style « abat-jour ». Les grimaces de Paillasse .dont, en imagination, il 6te le masque comique et découvre l'ordinaire misère lui donnent envie de pleurer. Et il ne ressent de secrète sympathie que pour le fauve de Libye, empereur déchu des immenses espaces, enfermé entre quatre bâches vertes, et lançant comme d'une caverne la plainte houleuse, sortie de ses flancs encore qu'en approchant de la bâche verte, l'immonde odeur du fumier léonin et les relents du dernier repas de la bête lui inspirent d'envoyer au diable des animaux si dégoûtants. Bref. l'intellectuel'

a déclaré d'avance qu'il fuirai avec les promiscuités populaires ces grotesques plaisirs de la masse.

Cependant, que les exigences et les fatalités d'un itinéraire arrêté d'avance l'amènent à parcourir l'avenue foraine, voici .un homme qui ralentit sa marche, qui sourit à la pantomime de Chocolat, au paradoxe de la belle Egyptienne aussi menteuse que ses pierreries. Finalement, le tournoiement ridicule de femmes entassées en des récipients fantaisistes et géants, ou chevauchant, en hurlant de frayeur, des animaux immondes, le cloue sur place, hilare et béat. Un contentement secret gagne, au spectacle de telles bouffonneries, ce délicat, ce dilettante. Lui qui n'avait humé les effluves de la fête foraine qu'à travers les subtilités d'un Debussy, en arrive à subir et à goûter di-. rectement la musique des chevaux de bois. Ses narines, ses oreilles et ses yeux instinctivement se laissent faire. Le parfum populaire, l'orchestration des Madelon de la Victoire, le tourbillon de tous ces véhicules volant en rond ont prs ses sens, brutalement, comme ceux d'un maçon. Et les violences de la lumière l'hébètent doucement,, et non sans volupté. Voyez-le, il s'achemine satisfait parmi la foule, l'esprit bonhomme et l'œil amusé.

Fallait-il se montrer auparavant si précieux et dégoûté ? Fallait-il se haus ser à de telles altitudes et poser idéalement son intellect sur un Himalaya, alors qu'il n'était en réalité qu'à Montmartre ? Et ne peut-on pas penser, au contraire, que l'homme sauvage, malgré les déguisements que prête la culture, vit toujours en nous? Nous le renions. Nous n'avons jamais plus envie de l'ignorer chez nous-mêmes qu'en le rencontrant chez les grossiers et chez les incultes. Devant eux, qui se plaisent aux jeux comiques d'une humanité primitive, nous faisons état de nos raffmements. Pour naus, il nous semble que l'art ne sera, jamais assez hermétique, la musique assez asservie à la symbolisation, l'expression littéraire assez indirecte ni assez capable d'aller à l'esprit par-dessus les sens, la couleur assez domestiquée aux artifices du goût, la fortne assez proche de la pensée, le talent assez rare, le plaisir assez complexe. Notre dilettantisme devient sans cesse plus exigeant. Et il y a dans toutes les manifestations artistiques dédiées à notre milieu comme" "une surenchère pour .bridér en nous le bonhomme endormi, ancêtre trop-facile et dont on a honte.

Mais un coup de cymbale ou de grosse caisse le réveille. Et voilà pourquoi d'aventure, à la foire de Neuilly, vous pourrez rencontrer tel écrivain subtil, tel poète ou tel lettré en rupture de ban, ayant secoué tout l'acquit de goût et de raffinements de son éducation d'intellectuel pour venir écouter comme un rustre les orchestrophones de bastringue, contempler les brutalités m.ulticolores d'une illumination tapageuse, rire aux stupides facéties d'un clown et s'amuser tout son soûl.

Colette Yver.

Un Propriétaire

heureux

C'est de M. Léon Volterra qu'il s'agit, propriétaire de l'heureux vainqueur du Grand SteepleChase d'Auteuil.

En smoking, affairé, courant de l'un à l'autre, mais les yeux pétillants et le visage d'une gaieté débordante, je l'ai trouvé, hier soir, faisant les honneurs de l'un de ses théâtres le Théâtre de Paris à ses invités. C'était la répétition générale d'une revue nouvelle dont le titre est à lui seul un symbole de la situation présente du jeune directeur: Ça va. Ça va tout à fait bien, en effet, après l'étourdissant succès de dimanche, et,- comme les bonheurs n'arrivent jamais seuls aux gens, vous verrez que la revue Ça va sera une excellente revue qui fera beaucoup d'argent.

Dans la vie, M. Léon Volterra est d'abord homme de théâtre. Les chevaux de courses constituent son violon d'Ingres, ce qui ne veut pas dire qu'il ne possédera pas un jour l'une de nos plus importantes écuries, car rien ne donne le goût des courses et même de l'élevage comme de gagner de grosses épreuves à ses débuts dans la carrière.

Quand la foule des invités eut lentement rempli la salle du Théâtre de Paris, M. Volterra, délivré de l'agréable souci de recevoir d'interminables félicitations, vint s'asseoir à côté de moi et nous, bavardâmes

Vous pouvez vous vanter d'être un homme heureux! Gagner une épreuve classique dotée de deux cent mille francs de prix avec un cheval qui n'avait, aucune chance régulière.

Comment, aucune chànce! m'interrompit M. Volterra. Ce n'est pas l'avis de mon jockey. Tout de même, sans l'inexplicable erreur de parcours de Parfrement, Héros XII gagnait, ou, en admettant une défaillance de sa part à la dernière haie, la victoire revenait à Absidea ou à L'Yser.

Mais ce n'est pas certain le moins du monde. G. Mitchell, qui montait mon cheval Roi Belge, n'était qu'à une longueur des trois premiers et il m'a déclaré formellement qu'il ne lui avait encore demandé aucun effort. Roi Belge aurait peut-être gagné en tout état de cause.

L'erreur en question a singulièrement facilité les choses, convenez-en. C'est là précisément qu'apparaît votre chance.

Sans doute.

L'affaire fait beaucoup de bruit. Personne ne s'explique comment un jockey aussi expérimenté que Parfrement a pu engager Héros XII sur une mauvaise piste et lui faire perdre toute chance. On ne parlait guère d'autre chose aujoùr- d'hui au pesage et à la pelouse de Saint-Cloud, et le public, toujours tenté de croire à l'irrégularité intéressée, ne se gênait guère pour se livrer à toutes sortes de suppositions. Il s'étonnait que les « donneurs n ait « donné », depuis .quinze jours, Héros XII avec une apparente facilité à une cote relativement rémunératrice. On disait que des gens, s'ils n'ont pas le pouvoir de faire gagner un cheval, disposent toujours du moyen de le faire battre, etc., etc. Que ne disait-on pas?

On disait même qu'une enquête sévère était Tant mieux s'il a enqûête. Elle est souhaitable pour tout le monde. Pour ma part, je trouve l'explication qu'a donnée Parfrement de son erreur tout à fait naturelle. Il à commis ce qu'on peut appeler une « erreur d'habitude », l'ancien parcours du Grand Steeple se terminant sur la piste des haies. Il a été mis à pied c'est la juste rançon d'une erreur qu'un jockey comme lui n'a pas le droit de commettre.

La sagesse commande assurément de n'avoir aucune idée préconçue. Attendons le résultat de l'enquête. Racontez-moi maintenant comment vous avez acheté Roi Belge.

Oh! c'est très simple. Je venais d'acheter l'Alhambra de Bruxelles et, rentré à Paris, j'étais allé aux courses d'Auteuil. Dans la première épreuve, un cheval gagne. Je regarde son nom, c'était Roi Belge. On me dit: « Il est à vendre. » Et aussitôt je me suis dit: «Je viens d'acheter un théâtre en Belgique, pourquoi n'achèterais-je pas un cheval qui s'appelle Roi Belge? » Et je l'ai acheté. Comme je ne connaissais rien encore en chevaux et que je ne connaissais pas d'entraîneur, je l'ai laissé chez Michel Pantall, qui s'en occupait. Il y a environ dix-huit mois de cela.

J'ai vu M. Michel Pantall cet après-midi. Il m'a raconté que vous l'aviez payé dix mille francs seulement.

C'est exact.

Il m'a dit aussi que ce cheval, dont les jambes sont particulièrement fragiles, avait claqué à Enghien quelques jours plus tard, et qu'il l'avait envoyé pendant un an à la prairie, près d'Evreux. Le cheval a galopé en liberté avec de jeunes poulains. Quand il est revenu, ses jambes étaient raccommodées.

Et, chose plus extraordinaire et peut-être sans précédent dans les annales du turf, trois semaines après son retour de l'herbage il gagnait une bonne épreuve.

Michel Pantall voulait lui faire gagner le prix des Drags.

Oui, mais'c'est moi qui l'ai prié de faire un engagement supplémentaire dans le Grand Steeple.

Heureuse idée.

D'autant plus heureuse qu'en dehors du prix, je ne vous cacherai pas que j'ai joué mon cheval. Oh! raisonnablement; mais à la cote de quarante contre un, le profit est vite intéressant. Là-dessus, M. Volterra m'abandonne, car ce soir il est directeur de théâtre et les invités arrivent toujours. Je croise même en sortant l'un de nos bookmakers les plus considérables, qui arrive avec un coupon de loge à la main. Simple petit détail parisien. Si les courses sont le violon d'Ingres des directeurs de théâtres, pourquoi le théâtre ne serait-il pas le violon d'Ingres des bookmakers, heureux ou malheureux? Georges Drouilly

L'Angleterre

et ses Dominions La réunion de Londres

La conférence du gouvernement anglais avec les ministres des Dominions » s'est ouverte hier soir sous la présidence de M. Lloyd George. C'est la première réunion de ce genre qui ait été convoqués depuis la guerre. L'opinion britannique attribue à ses délibération une grande importance. Elle a raison si, en effet, le programme de ses travaux comprend un certain nombre de questions d'ordre aadministratif et technique, il comporte l'examen d'un problème vital pour l'existence du « British Empire » celui de sa défense. On conçoit tout ce que ce mot implique organisation de la lutte contre les menées anarchistes et séparatistes, organisation de la sécuritéi de l'empire contre ses adversaires éventuels au dehors.

Si le second péril apparaît plus problématique, le premier justifie par contre les préoccupations de la métropole. L'autorité britannique subit en effet de sérieux assauts dans l'Inde, in Egypte, en Perse. Un courant d'émancipation traverse l'Orient ce réveil du nationalisme, encouragé par la propagande bolcheviste, s'aggrave de ce que l'attitude de la Grande-Bretagne dans la question gréco-turque a pour justifier la défiance du monde musulman.

Ajoutez que les grandes colonies autonomes telles que l'Australie et l'Afrique orientale estiment avec raison que les services qu'elles ont rendus à l'Angleterre pendant la guerre leur confèrent des droits qu'elles n'eussent pas songé a revendiquer avant 1914. Les vassaux sont devenus des associés ils ont voix au chapitre dès qu'il s'agit de définir la politique générale de l'empire. M. Lloyd George a, par conséquent, senti la nécessité de les consulter et de faire appel il leur concours au moment où l'Angleterre, de même que la plupart des autres nations, cherche a.sortir de la crise politique, économique et financière résultant d'une guerre trop coûteuse et d'une paix trop fragile. Cette conférence sera, croyons-nous, salutaire pour la Grande-Bretagne, parce qu'elle contribuera à lui montrer quelle doit être la véritable orientation de sa politique extérieure. Il est pro.bable. d'autre part, qu'elle trouvera une fois de plus dans les gouvernements des Dominions un concours loyal, à condition qu'elle les rassure sur Ses propres intentions.

M. Lloyd George n'y manquera pas. Il a prononcé dès,hier un discours empreint d'un optimisme résolu que nous partageons, d'ailleurs.

L'ère des grandes convulsions sera bientôt close, parce que tous les peuples, sans exception, ont soif de tranquillité et désirent se. remettre au travail. Contre cette « vague » d'apaisement, les résistances sont d'avance vaincues. René d'Aral

UN DISCOURS DE M. LLYOD GEORGE Voici le discours que M. Lloyd George a prononcé, hier^ à la séance inaugurale de la conférence des premiers ministres des Dominions et des représentants de l'Inde i « Le monde veut la paix

Les paroles du premier ministre furent pour affirmer que, malgré l'agita-

Mon qui existe parmi les travailleurs et la gravité du chômage, la population britannique « n'endure ,pas les mêmes privations qu'après. les guerres contre Napoléon 1er o, mais que la misère est terrible dans certains pays européens. Néanmoins, ajouta-t-il, le monde se dégage graduellement de ces difficultés. Il désire de plus en plus avoir la paix. La paix avec l'Allemagne

M. Lloyd George a poursuivi en assurant que le désarmement de l'Allemagne est une affaire réglée l'Allemagne n'a plus de flotte, elle n'a plus que 100,000 soldats, elle n'a plus de mitrailleuses, elle n'a plus. que quelques centaines de canons. Elle a perdu des millions de fusils de guerre, rendu 30 millions d'obus. La seule difficulté qui reste encore est celle des formations irrégulières, et cette difficulté provient plutôt de la Bavière que de la Prusse mais elle ne tardera pas à être surmontée. Ainsi la menace pour la paix qui résulterait de l'armement formidable de l'Allemagne aura disparu.

L'autre grand problème est celui. des réparations. L'Allemagne a accepté un projet très pratique pour liquider ses obligations. La France, l'Italie et l'opinion publique britannique l'ont aussi accepté, de sorte que les deux problèmes désarmement et réparations sont soit réglés, soit en excellente voie de l'être.

Deux autres difficultés restent 1° celle de la fixation de la frontière polonaise en Lithuanie et en Silésie 2° la paix avec l'empire turc.

M. Lloyd George est rempli d'espoir en ce qui concerne ces deux difficultés, et, dit-il, une fois qu'elles auront été réglées, nous aurons la paix mais, jusque-là, malgré les traités de paix, il n'y aura pas de paix.

La première condition de la paix, c'est que, nous observions les traités de paix et, si quelques légères modifications à ces traités peuvent avoir lieu avec le consentement de tous les co-signataires, aucun cosignataire n'a le droit de violer de son autorité privée une partie quelconque de ces traités.

La politique britannique l'égard des Etats-Unis et du Japon

Une des questions de politique étrangère les plus importantes est celle des relations de l'empire britannique avec les EtatsUnis et le Japon. Nous désirons maintenir

notre amitié avec le Japon et traiter équitablement avec la Chine.

Nous avons confiance que le gouvernement et le peuple des Etats-Unis comprendront notre sentiment. La coopération nava.le avec les Etats-Unis est un principe cardinal de notre politique nous désirons •jwarchér u'accord avec cette-grande république, dans toutes les parties du monde. Nous sommes prêts à discuter avec elle toute proposition pour la limitation des armements. Néanmoins, nous ne pouvons pas oublier que la vie même du RoyaumeUni, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'empire britannique tout entier, dépend due notre suprématie maritime. Il nous faut la sécurité, rien de plus, rien de moins. Nous nous sommes mis pendant la guerre en contact étroit avec tous les premiers ministres d'outre-mer et nous leur avons même fourni des informations du caractère le plus confidentiel qui n'ont pas été communiquées à la presse..

LE BUDGET DE 1922 La. commission des finances a, dans sa séance d'hier, décidé, en vue du dé- pôt et de l'étude du prochain budget, la création de deux sous-commissions de sept. membres nui seraient chargées, l'une de rechercher toutes les compressions de dépenses possibles, l'autre de réaliser une meilleure organisation des services financiers pour assurer le plein rendement des impôts.

Là taxe des cinémas

La commission des finances a adopté' les conclusions du rapport de M. Pierre Ranieil, sur la proposition de loi de M. Bokanowski, tendant à modifier la taxe sur les représentations cinématographiques.

Il s'agit de réduire proportionnellement la taxe qui frappe les cinémas et de la ramener à un taux qui .permette l'essor et le développement des films absolument français.

Au Conseil

de ta Société des Nations La question des îles Aland

(De notre correspondant particulier) Genève, 20 juin.

La question des îles Aland a son intérêt, bien qu'au moment présent elle ne paraisse provoquer de passion qu'entre la Suède et la Finlande. Elle fut évoquée aujourd'hui devant le conseil de la, Société des nations. M. Branting, représentant la Suède, et M. Enckell, représentant la Finlande, défendirent le point de vue de leurs deux pays avec une égaleénergie.

La population des iles Aland, dit M. Branting, est unanime dans ses efforts pour être rattachée politiquement à la Suède. Aussi le gouvernement suédois a-t-il l'espoir que le conseil de la Société des nations ne manquera pas d'entendre les délégués des habitants d'Aland venus à Genève pour affirmer, une fois de plus, leurs revendications nationales.

Le gouvernement finlandais,, répliqua en substance M. Enckell, espère que le gouvernement suédois reconnaîtra que la Finlande est dans l'impossibilité de céder Aland. Tout ce à quoi consent la Finlande, c'est la. souveraineté de l'archipel sous les auspices de la Société des nations. A cela, NI. Branting répliqua que, si la dernière déclaration de M. Enckell touchant l'impossibilité a priori pour la Finlande de céder Aland reflète le véritable sentiment de son gouvernement, toute discussion devient inutile au sein du conseil, qui n'a plus les mains libres.

Les Échos Un don magnifique.

L'Académie des sciences a été saisie par M. Edmond de Rothschild, membre de l'Institut, d'une demande tendant à la désignation ultérieure de deux mem- bres de cette assemblée' appeliéTs à faire partie du conseil d'administration d'une fondation qu'il se propose de' créer. Le but de cette fondation est le développement de la recherche scientifique, principalement dans l'ordre des sciences physico-chimiques.

Cette œuvre, à laquelle M. Edmond de Rothschild assure une dotation de dix millions de francs, et pour laquelle la reconnaissance comme rétablissement d'utilité publique sera demandée, est destinée à encourager la formation d'une élite de savants consacrant leur vie à la recherche et de favoriser le progrès de la science et de ses applications à l'industrie et à l'agriculture.

La création de ce nouvel organisme aura les plus importantes conséquences au point de vue national comme au point de vue scientifique. Tous les Français, tous les savants en seront reconnaissants à son généreux fondateur.

Paris d'autrefois

Hier, un petit restaurateur était poursuivi à la dixième chambre, pour avoir vendu trop cher ses carafons de vin. Il avait, comme on dit, a dépassé la culbute ». La culbute, c'est le double du prix de revient 100 0/0. La culbute est permise. L'infraction commence au delà.

Le prévenu faisait citer quelques-uns de ses clients; employés de banque ou de magasins, qui vantaient le bon marché relatif de l'établissement incriminé. Nous mangions pour 9, 10, 12 fr. Ça n'est pas rien, dit le président, M. Richard, qui poursuit avec une inlassable énergie la spéculation illicite. Savez-vous ce que dépensait autrefois, à son déjeuner, un Parisien chez Bignon ? Je le notais ces jours-ci, d'après le livre de M. Arthur Meyer, dans son livre de

OWWYCHJ.10 UC LfUC U/U VU. « Je déjeunais chez Bignon, écrit-il, au coin de la Chaussée d'Antin. Mon addition ne dépassait jamais 2 fr. 50. Le menu était invariable un œuf, 0 fr. 40 une côtelette, 0 fr. 60 pain, 0 fr'. 50. Pour boisson, un verre d'eaude-vie, que je coupais d'eau naturelle, 0 fr. 50. »

La vie, on ce temps, était douce, conclut M. le président Richard.

Une pièce d'argent.

Le Parisien qui la reçut d'un chauffeur, au milieu de la pourriture de papier qu'on nomme des coupures, la regarda comme un vestige des anciens temps. Une pièce de dix sous 1 Il y avait des années qu'il' n'en avait reçu Il regarda le chauffeur, qui n'avait pas l'air d'un faux monnayeur. Il regarda la pièce elle était bonne. Vous avez de la monnaie d'argent ? dit-il au chauffeur.

Je n'en ai pas d'autre, répondit le conducteur du taxi.

Et cette pièce-là, d'où l'avez vous? C'est un Américain qui me l a rendue.

Et voilà un indice. Nos pièces d'argent, sont allées faire une tournée transatlantique.

LE PRIX NATIONAL DES BEAUX-ARTS ET LES BOURSES DE VOYAGE

Le prix national des Beaux-Arts est une des plus flatteuses récompenses que puisse espérer un jeune artiste. Hier, au Grand Palais, un jury de cinquante-cinq membres, sous la présidence de M. Paul Léon, a procédé au vote pour l'attribution de ce prix, et c'est M. Maxime Real del Sarte, élève de M. Verlet et de M. Landôwski, qui l'a emporté au quatrième tour de scrutin sur ses concurrents.

M. Real del Sarte s'est fait connaître depuis plusieurs années par son talent original et idéaliste dans une forme le plus souvent très réaliste. Il a exposé au Salon plusieurs œuvres de sculpture, dont l'une, Le Premier Toit, groupe pierre, commandé par l'Etat, a attiré tout particulièrement l'attention des artistes .et des connaisseurs. C'est un homme et une femme qui, à genoux l'un vis-à-vis de l'autre, à distance de bras, étendent leurs mains sur les épaules de l'autre, comme pour une mutuelle entente de vie communie, en face du Créateur. Il y a là une haute pensée rendue, la sérénité et le modelé simple qui conviennent au sujet.

Le jury a montré une fois de plus que la politique n'a pas à intervenir dans ses jugements, car on sait quelle est la foi religieuse et politique de M. Real del Sarte. Nous ne pouvons qu'applaudir à son succès.

Les bourses de voyage ont été attribuées: pour la peinture, à MM. Llano-Florès et Narbonne, et à Mlle Thil pour la sculpture, à MM. Renaud, Bottiau et Morel; pour l'architecture, à MM. Chouliat et Delaître; pour la gravure, à MM. Degorce et Dufour; pour les arts décoratifs, à M. Legueult.

Ces choix ont reçu l'approbation générale avec un « Bon voyage n qui fait espérer un bon retour. M. Real jel Sarte a été très félicité. L. M. Au parc Monceau..

En approuvant notre campagne pour le ralentissement de l'allure des automobiles, M. te commandant Chevallier nous écrit popr nous signaler la vitesse exagérée des voitures qui traversent le parc Monceau.

Si l'on peut admettre que les voitures coupent ce jardin charmant, de l'avenue de Messine à la rotonde, on ne peut, en revanche, comprendre pourquoi on ne leur interdit pas de circuler dans l'alliée centrale. Les automobiles sont, pour les promeneurs et les enfants, un danger continuel elles gâtent tout le plaisir qu'on peut prendre en ce parc élégant, le- plus gracieux de Paris, et le boule vard de Courcelles est à cent mètres,

fait pour les voitures (le parc est pciur les enfants).

Si encore les voitures allaient au pas Mais il n'en est point une sur cent qui observe cette consigne donnée par (les pancartes à toutes les entrées. Le Coq

POURQUOI LES AGENTS NE SONT-ILS PAS ARMÉS ? Une question au préfet dé police Dimanche, au moment où les bandits en auto opéraient sur le boulevard SaintMartin après avoir jeté à bas, d'un coup de maillet, la glace de la devanture de la bijouterie Llélvi, quatre gardiens de la paix se trouvaient à proximité. Ils tentèrent d'intervenir et furent reçus à coups de revolver ils battirent en reLes braves agents n'étaient pas armés ils ne le sont que de 6 heures du soir à 6 heures du matin. Leur « coupe-chou » et leur bâton blanc constituaient des armes défensives insuffisantes. Les bandits vailler » sans aucune danger. Il en eût été autrement si les gardiens de la paix avaient pu riposter 1

Cette question, gui frappera tous les Parisiens, a ému M. Friant, conseiller municipal, qui compte la porter à la tribune de l'Hôtel de Ville dans une prochaine séance.

M. Friant vient, en effet, d'informer par lettre le préfet de police qu'il l'interpellera sur l'insécurité de Paris et sur l'état d'inflélrjo'rité dans lequel se trouvent, le jour, les gardiens de la paix un présence de malfaiteurs armés. Il lui demandera que dorénavant les agents de la force publique portent le revolver en permanence. Il demandera également au préfet de police quelles mesures il compte prendre pour la protection de la population parisienne contre l'audac.e toujours croissante des malfaiteurs Tout change. Où est le temps où le conseil municipal, soutenu par la p'resse et par toute la population parisienne; exigea du préfet de police qu'il désarmât ses agents, ce qui fut, d'ailleurs, ordonné ?

Mais, à cette époque, les bandits n opéraient pas, le revolver au poing, en plein jour, dans les rues de Paries. A. V.

PAR M. GEORGES DARNAC

A Eseen le chancelier Wirth affirme que l'Allemagne peut payer

A la fin du discours qu'il prononça dimanche à Essen, le chancelier Wirth fit ces déclarations intéressantes

Les recettes de l'Empire ont, dès l'année dernière, dépassé 45 milliards de marks papier, et' encore ont-elles été inférieures à ce qu'elles auraient dû être. Si nous continuons à travailler, non seulement le but proposé à Weimar sera atteint, mais encore je suis convaincu que le budget intérieur de l'Allemagne se soldera dans les années qui viennent par un excédent. M. Wirth affirme ensuite que les deux milliards de marks or seront obtenus. On devra tout d'abord, dit-il, se procurer des ressources financières. En ce qui concerne la taxe de 26 0/0 sur les exportations, M. Wirth déclare que le gouvernement -acceptera de la faire supporter au peuple allemand, mais qu'il est douteux que les producteurs et les propriétaires puissent en être complètement exonérés. Le chancelier a conclu ainsi

Je suis certain que nous parviendrons,. si nous le voulons, à exécuter ce que nos adversaires nous ont imposé. Nous avons accepté Spa l'Allemagne n'a pas eu à en souffrir. Mais que ceci soit dit à l'Entente « Nous ferons tous nos efforts parce que nous avons conscience de servir la, liberté, et non pas seulement la liberté de l'Allemagne, mais la. liberté du monde entier. Nous accomplirons, nous exécuterons, mais laissez-nous l'espoir de pouvoir redevenir heureux, nous aussi, par notre travail. Déposez les sanctions et ayez foi en la nouvelle Allemagne démocratique. Faites justice au peuple allemand de Haute-Silésie et au bord du Rhin. La reconstruction n'est pas l'âuvre d'un seul peuple, mais bien de tout le monde civilisé. »

En Thuringe, le maréchal Hindenburg et le général Heeringen manifestent Sur le Kiffhseser, en Thuringe, eut lieu, dimanche, une manifestation nationaliste à l'occasion d'une cérémonie organisée par la fédération des combattants de la guerre pour fêter le vingtcinquième anniversaire de l'inauguration du monument érigé à l'empereur Guillaume 1er en l'honneur de la fondation de l'empire allemand.

Le maréchal Hindenburg était ornésent. Il a prononcé, devant un auditoire

cv<uue a /CU,uvj\j \jvl suime», Uli UtScours dans lequel il a souligné.la. différence qui existe entre l'Allemagne d'au.jourd'hui et celle du lendemain de Malgré tout, a-f-il déclaré, nous n'avons pas de raison de désespérer et nous devons conserver la plus grande confiance dans l'avenir,

Le général von Heeringen a pris ensuite la parole. Voici la significative péroraison de son discours

Camarades, notre Émpereur et notre Prince nous ont été enlevés. Notre patrie est tombée de la plus grande élévation dans'la misère. L'existence de l'Allemagne est fortement menacée. Devons-nous déses.pérer et subir, inactifs, la destinée ? Un peuple qui, en 1813, a su se relever d'une terrible misère qui, en 1870, a vaincu qui, pendant quarante ans, a remporté les plus grands succès scientifiques qui enfin, ayant été obligé de faire la guerre, a résisté pendant quatre ans victo-


rieusement à ses ennemis et a remporté des victoires, un tel peuple aura la force de reconquérir la, grandeur du passé.

Camarades, à notre Empereur, à notre Prince, nous exprimons notre fidélité et notre confiance.

Après ce discours, les assisiaaiïs ont chanté le èantique Dieu, délivrez-nous. Puis il y eut de grandes démonstrations en l'honneur d'Hindenburg, auquel des milliers .de vétérans et des centaines de drapeaux faisaient une garde d'honneur. .Des Mégrammes de fidélité furent envoyés à Guillaume II.

Le débat du Reiohstag

Et cependant s'est poursuivi au Reichstag le débat qui met aux prises les deux politiques qui se disputent les destinées de rAÈeaïia^he.

L'orateur nationaliste Bazille a reproché aux partis de gauche et au gouvernement d'attribuer sans preuve le meurtre de Gareis à un « réactionnaire ». Il a revendiqué ensuite pour son parti le monopole de la véritable conception' déGeorges Darnac

four l'expansion économique de la France La Semaine

du Commerce extérieur Les débuts dpune renaissance économiqua La réduction de notre dette

étrangère

C'est d'une très importante manifestation que nous avons à rendre compte ici. 11 s'agit, en effet, de la réunion en congrès des plus éminents représentants du monde industriel, commercial et agricole de ce pays.

Cette élite de la nation il n'est pas exagéré de la qualifier ainsi va rechercher, pendant la semaine qu'elle compte consacrer al ses travaux, les moyens les plus pratiques d'expansion économique. Le programme qu'elle a élaboré; et dont nous disons Quelques mots plus loin, donne le droit d'espérer que le but envisagé sera rapidement atteint.

La séance d'ouverture du congrès a eu lieu hier matin, à dix heures, dans le grand amphithéâtre du Conservatoire des Arts et Métiers, sous la présidence de M. Dior, ministre du commerce et de l'industrie. Le ministre avait à ses côtés M. Coignet, sénateur, président de la chambre de commerce de Lyon, président de l'Association nationale d'expansion économique, et M. Kempf, président de l'Union syndicale des tissus,

matières textiles, membre de la chambre de commerce de Paris M. Eugène Mathon, président du syndicat des fabricants de Roubaix-Tourcoing, etc.

Les congressistes présents étaient des plus nombreux ils n'ont pas ménagé Leurs applaudissements aux orateurs qui ont pris successivement la parole.

M. Kempf a ouvert la série des discours. Il a exposé, avec une grande. clarté, l'objectif du congrès, insistant sur l'obligation dans laquelle nous sommes d'organiser méthodiquement nos échanges avec l'étranger. Pour arriver au résultat désiré, il ne faut pas gaspiller nos forces au hasard d'improvisations hâtives, mais les coordonner, notre renaissance économique dépendant avant tout de l'unité d'action.

A son tour, M. Coignet a défini le plan de travail de la semaine du commerce extérieur. Il en a passé en revue les études principales matières premières et produits importés, colonies (ce qu'elles produisent, ce qu'elles peuvent et doivent produire), production industrielle et agricole, politique économique, politique .douanière,, organisation commerciale, transports, questions financières, etc.

L'orateur a également préconisé une entente étroite par des concessions réciproques », ce qui n'a pas paru déplaire aux auditeurs.

Enfin, M. Dior, ministre du commerce; a, en termes excellents, remercié les organisateurs de la semaine du commerce extérieur de leur initiative, déclarant que le gouvernement leur en était profondément reconnaissant et qu'ils trouveraient en lui le concours le plus empressé. Il a ensuite annoncé que te président de la république présiderait la séance de clôture.

Les travaux proprement dits ont commencé dans l'après-midi, par l'examen de la question des matières premières.

L'espoir manifesté par les hommes éminents dont nous venons de définir en quelques mots la très patriotique initiative est d'autant plus fondé que l'amélioration de notre commerce extérieur suit une marche progressive. Ce sont, en effet, des résultats magnifiques que ceux qui nous sont fournis par l'administration des 'douanes, et qui dépassent même les prévisions les plus optimistes.

Pour les cinq premiers mois de la présente année, les importations s'élèvent à fr. contre 15 milliards 722,455,000 fr. pour la même période de 1920, soit une différence de r,038,551,00p fr.

Par contre, nos exportations ont atteint 9,049,391,000 francs, contre 7 milliards en 1920, ce, qui constitue une plus-value da 1,221,828,000 fr. Pour comprendre l'importance de ces chiffres, il est nécessaire de rappeler que l'an dernier au 31 mai nos échanges avec l'étranger accusaient un déficit de 7,895,000,000 fr., alors qu'aujourd'hui c'est un excédent de 366 millions que nous constatons. Il convient également de remarquer que, dans les importations, les entrées de produits alimentaires ont diminué de plus de 2 milliards, ce qui montre que la France commence à suffire à sa propre consommation. On peut aussi espérer que l'année 1922, étant donné l'état de nos moissons, n'aura rien à derriander de ce chef au dehors.

Il faut le proclamer bien haut l'effort qu'a fait ce pays depuis la cessation des hostilités est digne d'admiration, et d'éminents économistes américains qui ont récemment visité nos régions dévastées l'ont reconnu hautement. Peu à peu, malgré des charges écrasantes, la France reprend son équilibre et ce n'est pas seulement la renaissance de notre commerce qui en témoigne, un autre

fait, également de première importance, l'atteste avec une singulière éloquence. Il s'agit de notre dette extérieure. Or, d'après des aocuments d'un caractère officiel, cette dette atteignait en septembre dernier son point culminant. Elle s'élevait alors à 35 milliards '328 millions de francs or. Au 31 mars suivant, par suite de remboursements opérés par l'Etat français, elle n'était plus que de 32 milliards 723 millions or. En six mois, la diminution représente environ 3 milliards. La réduction la plus sensible porte sur notre dette envers la Grande-Bretagne. De 13 milliards 195 millions or au 30 septembre 1920 elle a été ramenée milliards 980 millions or au 31 mars 1921. La dette envers les particuliers passait en même temps de 2 milliards 20 millions or à, 1 milliard 895 millions or.

Pendant la même période, nos obligations financières à l'égard de l'Argentine étaient ramenées de 145 millions or il 107 millions or celles oue nous avions vis.à-vis de l'Espagne de 564 à 504 millions or, de la Suisse de 136 à 57 millions or, de la Suède de 70 à 39 millions or, enfin celle de 59 millions que nous avions contractée à l'égard de la Norvège était intégralement remboursée. Quelle écrasante réponse a. ceux qui doutent ou feignent de douter du brillant a-venir de notre vieille France 1 Georges Wulif

Coulisses Politiques Lee soins médicaux aux mutilés MM. André Tardieu et Georges Aimond, députés de Seine-et-Oise, se proposent d'interpeller, avant la séparation des Chambres, le ministre des pensions « sur les résultats des négociations menées par lui en vue de l'application si longtemps ajournée de l'article 64 de la loi sur les pensions ».

Les interpellateurs demanderont notamment au ministre de préciser comment il sera tenu compte, dans la réglementation future des honoraires des médecins, des conditions variables du coût de la vie dans les divers départements.

La Mode

au Grand Steeple Voici la grande semaine commencée Et nombreuses étaient les élégances du Grand Steeple.

Le noir continuait à voisiner avec les

montrer. Les robes d'organdina, de cloquella sont venues s,'adjoindre à celles de crêpe de Chine, de crêpe marocain, de crêpella, de liberty.

Une nouveauté fit sensation. Imaginez une cape toute en rubans de velou1;s noir qui partaient de l'encolure et tombaient en pans inégaux. D'un chic intense, cette création de' Lewis, posée sur une robe de dentelle grège, fut le point de mire de toutes les élégantes. Faite en rubans de faille ou de satin, elle sera également très jolie, et accompagnera délicieusement toutes les toilettes.

Les succès les. plus flatteurs allèrent aussi à la Grande Maison de Blanc, dont les créations furent très remarquées. Portées par nombre de mondaines notoires, on s'enquit vite dé leur provenance. Traitées d'exquise façon, leurs robes d'organdina travaillées de jours, de plis, de volants, ornées de fleurs ou de rubans, tentent irrésistiblement.

Très entourée, leur fidèle cliente, la baronne de R. portait une robe de crêpe

Création « la

GRANDE MAISON

DE BLANC

marocain blanc recouverte d'une longue tunique d'étamine de soie à damiers verts et blancs, ceinturée de peau blanche. Je me suis laissé dire que la tunique se mettait à volonté et que la robe de crêpe marocain seule était charmante. C'est certainement l'une des plus jolies et des plus pratiques expressions de la mode actuelle. On en trouvera ici le dessin.

Succès aussi pour deux très jolies capes de crêpe marocam blanc, de formes très nouvelles, avec pointes ou dents arrondies ornées de lièvre blanc imitant à s'y méprendre le renard. Voilà un triomphe assuré cet été pour la Grande Maison de Blanc à Deauville. Les étrangères qui i

nions hippiques peuvent constater que, à part quelques excentricités lancées par une maison non française, Paris détient toujours le record des élégances, d'autant que le laisser-aller fâcheux de quelques silhcmettes de l'an dernier ne se voit heureusement plus. Suivant les conseils de leurs couturiers et de leurs docteurs, les femmes ont compris que si le temps du carcan était révolu, il était aussi néfaste pour la santé et l'élégance de vouloir se passer de tout soutien. La ceinture actuelle est adoptée d'enthousiasme par toutes les élégantes. Les grands chapeaux continuent à être en faveur ainsi que le ruban. Cet ornement dominait hier. Beaucoup de chapeaux de velours noirs garnis de rubans de moire très souple, de grands noeuds noirs et blancs des chapeaux de paille noire avec torsades de ruban de satin rose cyclamen.

J'ai vu chez nos grandes npodistes d'exquises créations préparées pour les « Haies » et les « Drags ornées principalement de ruban. Signe précurseur de la vogue de ce dernier l'hiver prochain. Renée Bonheur

Ce qu'il faut savoir

La Grande Maison de Blanc a toute une collection de robes pour la plage et le casino, 6, boulevard des Capucines.

POUR LE BAL DU GRAND PRIX

La vitrine où sont exposés, à la Samaritaine des grands boulevards, les dominos pour le bal du Grand. Prix constitue la curiosité du jour. La foule s'y presse. Ces dominos, dont on admire la grâce et les riches couleurs, ont été établis à des prix extraordinaires de bon marché. Le bal du Grand Prix étant une fête de charité, la Samaritaine des grands boulevards a tenu à faire un sacrifice absolu. Les prix de vente sont les prix coûtants.

Voilà, au moins, une manière élégante de participer à cette manifestation de bienfaisance.

hes Mondanités LE BAL DD GRAND PRIX

On a tout dit, semble-t-il, sur le prochain bal du Grand-Prix. Et l'on vient trop tard pour en parler encore. Eh bien, non car on n'a pas signalé que le spectacle, cette fois, sera moins sur la scène que dans les loges. Les dominos les. plus élégants, les plus luxueux, les plus merveilleux y formeront un ensemble des plus pittoresque et des plus jolis. Dans le décor splendide préparé par le grand artiste Poiret, le groupement de ces dominos sera d'un effet charmant.

Toutes les places sont prises la dernière loge a été enlevée hier d'assaut par un général qui porte un nom illustre dans l'histoire de la république. Que les retardataires se consolent. La vue des loges sera un spectacle tel que les mieux partagés seront ceux qui, de la salle, le pourront, voir en son ensemble. A ceux-là, peut-être, le plaisir le plus complet.

Il est un autre plaisir que nous recom-« mandons à celles de nos lectrices qui seraient empêchées de venir au bal du 25 juin. Qu'elles aillent au plus vite chez nos grands couturiers, dans nos grands magasins, regarder les dominos qu'on y préparé. L'ingéniosité, l'imagination, l'adresse et le goût dépensés passent tout ce qu'on pouvait espérer pour la réussite de cette fête de bienfaisance, LES COURS

LL. AA. RR. Mgr et Mme la Duchesse de Vendôme ont donné, hier soir, un dîner en l'honneur de S. M. la Reine ^nélie.

Assistaient à ce dîner .,marquis et marquise de Vogüé, marquis et Marquise de Dampierre, vicomte et vicomtesse Benoist d'Azy, comte et comtesse Louis d'Harcourt, comte de Figuiero, grand-maître de cérémonie de la maison de Sa Majesté; marquis de Chaumont-Quitry, comte Pastré, marquis et marquise Dadvisard, M. et Mme Ternaux-Compans, comtesse de Gaigneron, baron André de Maricourt, marquis de Lasteyrie, baron de Bastard, comte de Ribes.

S. A. R. la Duchesse de Vendôme recevra, aujourd'hui mardi, pour la dernière fois cette année.

LES AMBASSADES

Mme de Saint-Aulaire, ambassadrice de France à Londres, en une séance qui a eu lieu à l'Institut français du Royaume-Uni à Londres, séance que présidait lady Northcliffc, vient de remettre à Mme Constance Holme le prix Femina franco-anglais attribué à son roman The Splendid Fairing. On sait que, par réciprocité, un prix de mille francs, offert par lady Northcliffe, est attribué chaque année par le comité du Prix Femina anglais à un roman français. C'est Dahsons la Trompeuse, de M. Escholier, qui obtient cette année le prix Femina anglo-français.

L'attaché militaire de France en Républiqae Argentine, le commandant Deuil, vient d'obtenir un congé de trois ans. L'intention du commandant est de se consacrer à l'oeuvre de rapprochement franco-argentin, actuellement entreprise par les plus hautes personnalités,de la société française et de la société argentine tant à Buenos-Ayres qu'à Paris.

DANS LE MONDE

Nôus avons annoncé, hier, en rendant compte de la brillante réception donnée au château de la Grange par la baronne Gourgaud. douairière, que plusieurs garden parties auraient lieu prochainement dans les belles demeures de la grande banlieue parisienne:

En effet, un grand déjeuner suivi de réception dansante est annoncé pour le 9 juillet, au château d'Esclimont, chez le duc et la duchesse de Bisaccia.

D'autre part, le comte Robert de ClermontTonnerre donnera deux matinées artistiques dans sa belle résidence de Maisons-Laffitte. Au programme une pièce inédite de M. Nozière. Enfin, on parle beaucoup aussi de deux belles matinées que M. Robert Le Lubez donnerait, dans la première quinzaine de juillet, dans sa propriété de Louveciennes.

Petit goûter, samedi, chez la vicomtesse du Peloux. Mlle Nizan, de la Comédie-Française, dans d'exquises poésies, et Mme Yvonne Gabareche, dans les plus jolies chansons de son répertoire, ont obtenu le plus vif succès.

Au nombre des personnes présentes: duchesse de Rohan douairière, marquise de Lanjamet, marquise et Mlle de Ranst de Saint-Brisson, comtesse de Boisgelin, marquise de Nieuil, comtesse et Mlle d'Aubigny, comtesse de Sommyèvre, vicomtesse de Mornac, comte d'Andigné, baron G. de Watteville, baron Eschasseriaux, comte de Fréminet, comte de Persan, etc.

Très agréable matinée musicale, samedi, chez la baronne de Guerre. La marquise de Monteynard a récité avec un rare talent des vers de Samain et de la comtesse de Noailles. La comtesse de Boisrouvray a délicieusement chanté, accompagnée par M. Vierne, tandis que Mlle Henry, premier prix du Conservatoire, violoniste remarquable, a charmé l'auditoire.

La marquise de La Ferronnays a donné, hier, une garden party fort élégante. Mme Robert Chauvelot, née Alphonse Daudet, a donné, avant-hier, la dernière de ses réceptions, au cours de laquelle se sont fait applaudir le brillant pianiste virtuose Léonidas Lëonardi dans des œuvres de Borodine, et l'émouvant baryton russe Sylvestre Léonardi dans des chants populaires de la Volga, avec accompagnement de « balalaïka ».

Reconnu dans l'élégante assistance de cette matinée et des précédentes: S. A. 1. le Prince Higashi Kuni, duchesse de La Mothe-Houdancourt, princesse Albert de Broglie, duchesse de Rohan douairière, Princesse Lucien Murat, duc et duchesse de La Force, comtesse A. de Chàbrillan, comtesse et Mlle d'Hinnisdsel, Mlles de Luçay, duc de Rarécourt-Pimodan, marquise de Ploeuc, comtesse Adhéaume de Chevigné, marquise de Chabannes, baronne Napoléon Gourgaud, comtesse de Lénoncourt, comtesse J. de Lubersac, Mme Alphonse Daudet, marquise de Casafuerte, baronne de Baye, Mme Hochon, comtesse de Foras, Mme G. de Lauriston, l'ambassadeur de France et Mme Paul Claudel, Mme G. Cocteau, marquis d'Argenson, comte et comtesse H. de La Rochefoucauld, baronne Henri de Grandmaison, Mme Espivent de La Villesboisnet, Mlle Le Chevrel, prince Maha Dinghiri Singh, colonel et Mrs R. J. R. Brown, vicomtesse d'Esménard, M. et Mme Maurice Dujardin, Mme René Boylesve, M. et Mme G. Stoïcesco, M. et Mme Fernand Laudet, Mlle Hélène Vacaresco, comte Prozor, Mme Greta Prozor, M. Max Jacob, M. Louis Bertrand. Mme Léon Daudet, M. Raymond Lécuyer, M. Paul Souday, comtesse Henry Houssaye, comte Louis Gautier-Vignal, Mme Paul de Saint-Victor, Mme Cappiello, M. et Mme Ashida, M. André de Fouquières, Mme Maurice Leblanc, colonel Mizoguchi, M. et Mme Kira Kirschen, Mme Henry Cauvain, Mme Cauvain-Singer, Mme de Lécluse-Trévoëdal, Mme Jules Cayron, M. J. Joseph-Renaud, Mme Tristan Bernard, M. et Mme René Benjamin, Mlle Cécile Sorel, M. et Mme René ,Fauchois, M. Alex Fischer, M. Pierre Mortier, M. Gaston Rageot, comte Alphonse de Fleurieu, M. Gaston Lemaire, M. et Mme René d'Hubert, Mme André Corthis, M. Lucien Daudet, M. et Mme Jacques Porel, M. Antonio de Gandarillas, etc.

On sait le succès qu'avait, dans la soirée du 30 mai, remporté Le Rêve de Pierrot^ où

Mme Hélène Berthelot et Mme Karen Bramson, auteur de la pantomime, avaient figuré de véritables personnages de la comédie italienne. Comme on crie bis après un morceau charmant, on avait redemandé ce petit drame mimé. Hier, une nouvelle représentation a remporté un nouveau suceès: ce fut un triomphe pour les mêmes interprètes. Une partie de violon par Mme Eva Mudocci et des « danses de mains » farent Ionguement applaudies ensuite.

M. et Mme Millerand, qui sont les amis personnels de M. et Mme Berthelot, avaient tenu à se joindre au lublie des plus élégants qui remplissait la jolie salle de théâtre brillamment décorée de l'hôtel de Mme Bramson. Et jusqu'après minuit ce coin d'Auteuil, d'ordinaire' si calme, fut animé par le ronflement de luxueuses automobiles s'éloignant dans la nuit.

Mme de Olazabal recevra, demain mercredi, de deux à sept heures, pour la dernière fois cette saison.

Petite réception, avant-hier, chez la comtesse de Boigne, en l'honneur de sa fille, Mlle de Boigne, fiancée au baron de Gary.

Goûter, demain, chez la comtesse d'Etchegoyen.

Jeudi, goûter chez la comtesse Chevreau d Entraigues.

Jeudi 23 juin, réception chez Mme ChalletVicq, pour entendre la cantatrice miss Harriet Pasmore et le violoniste M. A. Henry. Dimanche, matinée donnée par Mme Bureau-Berthelot, en l'honneur et avec le concours de M. Gabriel Fauré, de l'Institut, ex-directeur du Conservatoire de Paris.

DANS LES CERCLES

Les derniers samedis de l'Union Interalliée ont été particulièrement brillants.

Remarqué parmi les personnes ayant retenu des tables pour le dîner ou venues dans la soirée: M. le maréchal et Mme la maréchale Foch, S. Exc. l'ambassadeur d'Italie et la comtesse Bonin Longare, S. Exc. l'ambassadeur de Belgique et la baronne de Gaiffier d'Hestroy, le ministre d'Argentine et Mme de Alvear, le ministre du Pérou et Mme Cornijo, l'amiral Magruder, l'amiral Lacaze, le comte Peretti de La Rocca, le comte et la comtesse de Beaumont, la comtesse E. de La Rochefoucauld, général et Mme Mangin, comte et comtesse de Vigneral, marquis de Laborde, prince et princesse Jacques de Broglie, princesse de La Tour d'Auvergne, marquis Médici, comte de Gabriac, comtesse Gianotti, comte et comtesse Jean de Castellane, marquis et marquise de La Ferronnays, marquise de Brissac, comtesse de Galard-Béarn, prince Eugène Galitzine, prince Victor Kotchoubey, M. Novitsky, princesse Schakovskoy, vicomte et vicomtesse de Quénétaia, comtesse de Bonrepos, vicomte et vicomtesse de Bagneux, comte de Sesmaisons, comte et comtesse de Dampierre, MM. de La Barra, M. de Kerdrel, vicomte et vicomtesse de Rougé, comte E. de La Morinière, comte et comtesse de Lesseps, M. et Mlle de La Selle, comte de Monteynard, prince Ouroussoff, baron et baronne de Courcel, M. et Mme Loys, prince Gortchakoff, comte de Caumont La Force, M. et Miles Sanfuentès, prince J. de Faupigny-Lucinge, M. Henry de Dampierre, comte Jean de Fraguier, etc.

CARNET DE LA CHARITE

LE GALA DE BAGATELLE

Le temps semble vouloir favoriser le gala de charité qui aura lieu ce soir à Bagatelle. Le vent est tombé, les étoiles commencent à réapparaître. Tout permet donc de prédire un réel succès à cette véritable féerie. Ce sera un véritable éblouissement lorsque l'on verra s'allumer tout à coup des girandoles de feux multicolores et quand apparaîtra, au fond d'un décor enchanteur, illuminée de feux jaunes, bleus et roses, Mlle Anna Pavlova. MM. Novikoff, Stovitts et leur troupe, ainsi que les Sakharoff, se feront tour à tour applaudir. en attendant l'heure de la danse, car trois orchestres joueront après le spectacle.

MM,, les maréchaux Foch et Pétain assisteront à cette belle manifestation charitable, ainsi que les membres les plus élégants de la société parisienne et les principales personnalités des diverses colonies étrangères.

Le prix des fauteuils est fixé à cent francs, et les entrées à cinquante francs. Les dames sont priées de venir saris chapeau.

Rappelons que le comité de cette belle fête comprend M. Aristide Briand, président du conseil; M. le maréchal Foch, M. le maréchal Pétain, M. Le Corbeiller, président du conseil municipal; M. Autrand, préfet de la Seine le général Berdoulat, gouverneur militaire de Paris; princesse de Beauvau, duchesse de Chaulnes, duchesse de Doudeauville, duchesse de Rohan, duchesse de Qramont, duchesse de Mouchy, duchesse de La Rochefoucauld, marquise de Ganay, duchesse de Guiche, comtesse d'Harcourt, duchesse de Camastra, marquise de Nouilles, marquise de La Ferronnays, comtesse du Bourg de Bozas, Mme Loucheur, comtesse de Galard, baronne Edouard de Rothschild, comtesse Gaston de La Rochefoucauld, princesse Soutzo, Mme Philippe Berthelot, comtesse Jacques de Rohan-Chabot, Mme François Arago, Mme Rutherfurd Stuyvesant, marquise des Isnards, Mme Edmond Archdeacon, marquise de Venevelles, vicomtesse Louis d'Andigné, baronne Maurice de Rothschild, Mme Le Corbeiller, Mme Louis de Seynes, Mlle Maklakoff, Mme Edgard Stern, comtesse de Mortemart, Mme Carabassa, comtesse Gabriel de Mun, vicomtesse de La Riboisière, vicomtesse d'Origny, etc., etc.

Des autos-cars transporteront à Bagatelle les invités de la porte Maillot et de la porte Dau.phine à l'aller et au retour.

On annonce une grande matinée de gala de bienfaisance, qui terminera brillamment la saison parisienne, pour le mercredi 29 juin, à trois heures et demie, au château de Madrid. Des indiscrétions nous autorisent dès maintenant à dévoiler un programme des plus sensationnels, avec M. Gémier, qui interprétera une comédie inédite de M. Marcel Bain, entouré de Mmes Trouhanova, Clara Tambour, M. de Max, etc., etc. Les célèbres danseurs russes M. et Mme Fokine et les fameux Zakaroff ont également promis leur gracieux concours, ainsi que Mme Marthe Régnier, l'exquise comédienne Mlle Bos, de l'Opéra; Mlle Lise Berty, M. Harry Pilcer, et nombre d'autres étoiles bien connues de la société parisienne.

LES EXPOSITIONS

L'exposition des œuvres de M. Marius Hubert-Robert, qui a lieu, nous l'avons dit, dans l'un des salons que la duchesse de Rohan douairière a bien voulu mettre à sa disposition, obtient, comme nous l'avions prévu, un vif et bien mérité succès.

Mme Millerand a honoré, hier, de sa visite ce petit Salon à côté. Reçue par la duchesse de Rohan et M. Hubert-Robert, Mme Millerand s'est tout particulièrement intéressée à toutes ces marines admirablement traitées, ainsi qu'à un v Soleil couchant sur l'Estérel ».

Empressons-nous d'ajouter que la duchesse de Rohan, née Verteillac, a bien voulu consentir à ce que cette charmante exposition soit prolongée de huit jours. La fermeture en aura donc lieu le 26 juin.

PETIT CARNET

C'est le 26 juin que commencera le Concours hippique organisé à Vichy par la Société hippique française, avec un programme de prix s'élevant à 210,000 francs.

Le samedi 2 juillet aura lieu, sur l'hippodrome de Vichy, organisée par la Société des courses de Vichy, une très intéressante journée de courses consacrée aux chevaux de demi-sang.

Le duc et la duchesse d'Arion sont arrivés à Paris, venant de Madrid.

Le prince et la princesse André Poniatowski sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Marie-André.

Très brillante assistance déjà aux nombreuses réunions artistiques, soortives ou mon- t

daines qui se succèdent sans interruption à Aix!es-Bains. Citons parmi les dernières arrivées: comté de Souza, lord Tredegar, princesse Wolko.vsky, MM. Raoul de Bézière, Félix de Beauvillî, comte de Gasquet, M. de La Gardie, lord Grimthorpe, comtesse de Chamberet, docteur et Mme Dujardin-Beaumetz, etc.

M. Mario de Goyon organise en ce moment, à Londres, une exposition qui obtient le plus grand succès.

Citons parmi les portraits les plus remarqués: princesse Ruspoli, duchesse d'Isenburg-Birstein, marquise de La Bourdonnaye, comtesse de Montesquiou-Fezensac, comtesse d* Bréon, comtesse de Dampierre, comtesse de Chantérac, comtesse de Beauregard, comtesse de Latour, comtesse de Kergariou, Mmes de Redon, de Montalais, RobinHerzog, Aines Sybil Miller, Micheline Galien, etc. Parmi les récentes nominations dans la Légion d'honneur:

« Klecker de Balazuc-Barbazan (Joseph-PaulMichel), attaché de première classe à l'intendance au gouvernement militaire dé Paris: Sous-officier de C. 0. A. au début de la campagne, a demandé à passer dans un bataillon de chasseurs, où il s'est fait remarquer par son mépris du danger et son énergie au feu. Grièvement blessé; a été vert»} à nouveau dans le service de l'intendance, où il a rendu les meilleurs services. Une blessure, deux citations. »

Mme Jean de Mézerac, née Elie de Beaumont, vient de mettre heureusement au monde une fille: Marie-Antoinette. « MARIAGES

11 y aura de la joie lundi dans le monde de l'au-delà.

La célèbre devineresse Mme Briffaut marie sa fille. En mère voyante, et prévoyante au surplus, Mme Briffaut s'était certainement assuré que cette union serait heureuse. Les esprits, qu'elle a si souvent consultés pour les autres, ne pouvaient rester sourds à son appel. Les vœux sont donc superflus. ils sont exaucés par avance. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Ghislaine de Vendegies d'Hust, fille du comte Georges de Vendegies d'Hust et de la comtesse, née Fremin du Sartel, avec le vicomte Henri de Lapérouse, enseigne de vaisseau, décoré de la croix de guerre, fils du comte de Lapérouse et de la comtesse, née Saint-René-Taillandier. Mercredi dernier, en l'église Saint-Martin des Champs, a été béni par Mgr Herscher, archevêque de Laodicée, le mariage de M. Ismaël Chauveau, notaire à Paris, avec Mlle Georgette Greiss.

On annonce les fiançailles du baron Maurice de Gary, capitaine adjoint à la direction de l'aéronautique, fils du baron de Gary, décédé, et de la baronne, née d'Aguiar de Chateaurenard, avec Mlle Berthe de Boigne, fille du comte Raoul de Boigne et de la comtesse, née de Nadaillac. Le mariage du comte Arthur de Castries avec la vicomtesse Fernand de Saporta, née de Kersaint, sera célébré le 7 juillet dans la plus stricte intimité.

NECROLOGIE

Rappelons que c'est aujourd'hui, à dix heures et demie, que seront célébrées, en l'église Notre-Dame de Passy, les obsèques du duc de La Trimoïlle. ancien dénuté de la Gironde.

Nous apprenons la mort de Mme Régis Darne, survenue le Il juin dernier.

De la part de M. Régis Darne, chevalier de la Légion d'honneur, fabricant d'armes à SaintEtienne, et de ses enfants de M. et Mme Robert de Perrin de Labessière, du docteur et Mme Maurice Landais, de MM. Pierre, André et Georges Darne.

L'Aamlni8tration da. Gaulois prie ses lecteutt d'adresser les aeis de Naissances, Mariage^ Décès, à l'Office des Publications, boulecard Poiseonniére, 24, qui indiquera prix et conditions. Téléph.: Central 52-ii. Bureaux ouverts de 9 à 12 heures et de 2 à 6 heares. Dimanches et fétli de il a, heures et de à 6 heures* Le deraier jourdela Souscription ̃ AUX

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Tous les lauréats reçoivent la Plaquette gravée par Roty pour la Société. Collection d'orfèvrerie

Aujourd'hui mardi 21 juin, on vendra à l'Hôtel Drouot, à la salle n° 6, par le ministère de M" H. Baudoin, commissaire-priseur, assisté de MM. Mannheim, experts, une très belle collection d'orfèvrerie Empire.

Valfleury

Le Prince impérial du Japon à Paris

Le Prince Hiro-Hito, qui fut récentment l'hôte de la France, est depuis hier soir de retour à Paris.

Après avoir visité la Belgique et lai Hollande; notre hôte impérial est arriva à la gare du Nord, accompagné du prince' Kan-Ine', où il a été salué par le coin, mandant Deredinger au nom du président de la républiQue, par M. Pierre de^ Fouquières au nomi du gouvernement, par M. Loudon, ministre des Pays-! Bas, et le personnel de l'ambassade ja. ponaise. Aujourd'hui mardi, visite de la Cham- bre des députés et du Sénat mercredi' après-mid,i, départ pour Strasbourg Le Prince Hiro-Hito sera piloté par 1e ma-i rechal Pétain, qui lui montrera la villa) et lui fera faire une promenade sur la! Rhin.

Vendredi, le Prince visitera les forts et les casernes de Metz, accompagné du général Berthelot, samedi, le maréchal- Pétain conduira JePrince à Verdun. ^Dimanche 26, le. Prince assistera m Grand Prix de Paris.

Le lundi 27, il se rendra à Reims Le 29, le Prince Hiro-Hito .ira sur là front' dé la Somme.

Le 30 et lès jours suivants, il visitera nos grandes écoles Polytechnique, Sau^ mur et Saint-Gyr.

Enfin, te 6 juillet, le Prince héritier du Japon partira pour le Greusot, qu'il verra en détail le 7. Et le 8, il s'embarquera à Toulon pour l'Italie.

du buxe

• NOUVELLE

Ce fut au petit café de la Kasbah <de« Oudaïas que débuta cette funeste hisk/Tu3 savez bien- ce café «xigu, ac croehé tellement au bord du gouffre qu'il semble, en vérité, regarder au-dessus d une balustrade.

Nichmé et Ali étaient les seuls gosses qui osassent s'aventurer dans sa cour si joliment ombrée par une treille aux lon- gues feuilles .presque, transparentes. Si le patron les exceptait de sa consigne féroce, s'il leur laissait achever les tasses de thé à la menthe et grappiller quelques bribes de sucre sur les tables c est, je crois pouvoir l'affirmer, parce que le grand nid de cigognes bâti sur' •̃ leur maison leur conférait un peu de, noblesse et d'indénAnHanco

Les dames et les officiers, qui ve- naient à l'heure fraîche et mystique où i soleil teint de rose les minarets de Salé, avaient pris l'habitude de voir rôder cette fillette aux grands yeux et au petit nez fin, et ce gamin au gros ventre mal couvert de son sac troué, et coiffé d'une chéchir dont les rats avaient mangé le bord. Nichmé regardait les femmes, touchait l'étoffe de leurs robes, caressait un manche d'ombrelle. Elle au- rait, de bon cœur, donné pendant trois jours son couscous au chien de la voi- sine pour posséder une ombrelle Pas une ombrelle blanche Ça ne se verrail pas 1 On la confondrait avec les murs et avec les burnous des imans Mais une ombrelle saumon, ou groseille, ou vert • cru, ou. flamme, ou encore jaune, de ce jaune criard et violent qu'affectionnent les savetiers du Souk. Moins raffiné, suprêmement matéria- liste, Ali se plantait devant les consom- mateurs et les surveillait. Il considérait i comme son propre bien ce qu'il y avait sur les tables, et tous les gens installés la n'étaient qu'une bande de malfaiteurs ligués pour lui ravir ces richesses. Lors- qu'il voyait une main se tendre, noyer un morceau de sucre, son petit cœur se serrait. On lui extorquait son patrimoine. Il renaissait d'ailleurs à l'espérance et à l'illusion dès qu'un centimètre de liquide demeurait au fond d'un verre: Ce thé serait froid quand il le boirait, une. demi-heure plus tard. Qu'importait Les roumis (il l'avait entendu raconter par un jeune camarade dont le grand frère cirait les chaussures devant le caféglacier) avalaient des choses si froides, si froides qu'on devait sentir son sang se figer dans le corps. Rien qu'à y penser, :• le dos brun d'Ali frissonnait. et le barn. v bin souhaitait tout à coup d'être chaudement vêtu, d'avoir un autre sac au-dessus du sien, par exemple celui qu'il mettait le samedi, pour faire honte aux juifs qui envahissaient le café.

Mme de Langry s'était prise d'amitié pour ces deux gosses effrontées, sauvages, et au fond si naïfs. Elle les apprivoisait. Elle réussissait le tour de force de, les garder près d'elle, tranquilles, sans leur donner des flouss. Un jour, elle voulut leur faire une surprise, et, ,les menant jusqu'à la porte de la forteresse, leur montra sa voiture et dit « Venez ».

Sans connaître de notre langue autre un sou que AU et Nichmé comprirent. Quel rêve 1 Assis tout au bord de la banquette, ils regardaient. Et on les regardait 1 Dans la grande rue, le fruitier qui se disputait avec un agent les connaissait 1 Ali aurait voulu lui faire un signe, lui crier quelque chose. Il n'osa pas. Il aurait voulu aussi caresser les chevaux. Mais comment faire? Ils trottaient si vite C'était impossible.

On traverse la Porte. On côtoie le crimetière. Encore des gens. Certainement, quelques-uns de ces hommes doivent se dire Par Mahomet Ali 1 Dans un« voiture 1 »

Entre les deux enceintes, voici les vil-i las, lesrtjardins bordés d'alôès, le parc de la Résidence, une haie de géraniums roses, des maisons enfouies sous les volubilis, la sentinelle de la garde noire. On monte encore. On aperçoit la deuxième muraille rougeâtre, et la Porte de Chellah. La voiture s'arrête devant une belle construction arabe. Ali et Nichmé des- cendent, un peu intimidés. On le serait à moins, n'est-ce pas? D'abord une chambre qui ne sert à rien, mais où sont accrochées des armes, des étoffes. Il fautdra bien longtemps aux petits indigènes pour apprendre l'utilité d'un vestibule ou d'un hall.

Puis, une autre chambre. Un paradis 1 Des tapis partout. Des tableaux ami murs. Des étoffes aux fenêtres. Par Al- lah C'est très ingénieux 1. On a d4


NE W YORK H ER ALD New York. Owing to the fact that sinn feiners are planning a huge démonstration against rear admirai W. S. Sims when nie arrives here Wednesday on the Olympic, as well as hundreds of real Américains- wha plan to demonstrate in hss favor, it has been arranged that the old sea dog will have the courtesies of the port and with his baggage will leave thé steamer as soon as quarantine inspection is over. He will- be taken 'ashore in a-navy tug vhich will make fast to the Olympie as soon as the yellow flag is handed down, and will proceed quietly to Washington.

English and American ladies in Paris should call to Aine-Montaillé, 1, place Vendôme, where they would find the latest creations in dresses and coat3. Best choice of models for the races.

Les débuts du Reichstag L'intervention des nationalistes

et des populistes

Poursuivant son discours, dont nous donnons le début d'autre part, M. Bazille, nationaliste, prend vivement à partie le chancelier qui, assis à son banc, feuillette tranquillement ses papiers.

Il fait l'éloge de Ludendorff qui est, ditil, l'orgueil et l'espoir de l'Allemagne. Il déclare d'avoir pas connaissance d'un mouvement séparatiste dans l'Allemagne du Sud. « Peut-être, dit-il, se produit-il à Berlin des événements de nature à permettre ce mouvement.

M. Schock, populiste, condamne l'assassinat de Gareis. Il déclare que son parti mène le combat avec des armes spirituelles et réprouve la campagne des nationalistes contre le gouvernement et le Reich, campagne qui ne peut aboutir qu'à saper le peu d'autorité qui reste encore en Allemagne, à creuser davantage le fossé entre le Nord et le Sud.

« Mais, ajoute-t-il, les gauches qui s'indignent de l'assassinat de Gareis n'ont pas un mot de réprobation contre les crimes de la Russie soviétique. ».

Sanglante manifestation à Berlin Berlin, 20 juin.

L'appel adressé par la Rote Fahnc aux Bans-travail pour les inciter à de nouvelles manifestations contre les syndicats a eu aujourd'hui des conséquences sanglantes. Ce matin, à onze heures, plus de 5,000 chômeurs se sont rendus la maison des syndicats, située sur i'Engeluïer (la rivière des anges), pour manifester. Un certain nombre d'entre eux ont pénétré dans le bâtiment et se sont saisis du secrétaire de la commission dhs syndicats, le socialiste Sabath, que les sans-travail rendent responsable du refus de l'augmentation des indemnité* de chômage. Ils l'entraînèrent hors de la maison, et, dès qu'ellé l'aperçut, la foule se rua sur lui. Malmené, frappé, le malheureux secrétaire dut être trans-

coupé des haïc.ks et de,s foutus pour en" entourer des pots de fleurs, des vases, des cadres. La beauté de cette chambre, évidemment, est acquise par tout ce qu'on a pendu contre les parois. La petite pousse des you-you étouffés son frère rit, la bouche large, béate. Mme de Langry leur apporte des gâteaux. Nichmé flaire avant de les manger et elle repousse un baba au rhum elle est bonne musulmane. Elle se montre d'ailleurs. moins gourmande qu'à l'ordinaire elle* admire trop.

Bientôt, elle tire Ali par son sae aile veut s'en aller. Ils descendent la large avetaue en se tenant par la main. La petite ne parle pas. Elle réfléchit à ce luxe. Elle en reste éblouie, pénétrée, et elle médite une surprise. Gloire à Mahomet Les Arables sont capables de faire d'aussi belles choses que les roulnis

Quand ils atteignent les souks, son impatience a grandi et elle prend le trot, malgré les résistances d'Ali, que les gâleaux alourdissent.

La mère attendait ses enfants pour leur laisser la' garde de la maison et s'en aller bavarder chez la voisine. Dès que la porte est close, Nichmé regarde autour d'elle. Des clous, il y en a un peu partout dans les murs nus de la chambre. Elle ouvre le grand cuffre peint qui orne un angle, à côté des nattes où dort ta fàmille.Pourquoi ses parents ne montrentils pas leurs richesses, comme les roumis?.

Ah que sa mère et son père seront heureux A coups secs, elle tire des •haïcks, des écharpes, un burnous neuf, ,une belle pièce de soie cerise, dont sa mère veut se faire une robe, des foutas rayés de couleurs côté desquelles l'aren-ciel apparaît ciiiorotique, puis 1e cof.fre est mis debout, traîné le long des murs, et l'aménagement commence. Nichmé ne recule devant aucun sacrifice. Le haïck est déchiré en deux morceaux, l'étoffe cerise en trois. Pour accrocher, il faut bien faire des trous La vieille chkara produit un effet splendide sur cette écharpe qui vient de s'érailler à une pointe. Le burnous, découpé, est demi-heure, le taudis est devenu un palais. Nichmé pousse de nouveaux youyou Ali admire en digérant. Les parents peuvent revenir

Le père rentre le premier. Nichmé se lève, épie sur son visage le sourire de l'admiration. 4 • Non. Il s'arrête, tourne un moment la tête vers la cour, comme s'il craignait de s'être trompé de maison. Puis, tout à coup, il lance un cri furieux, se précipite sur la petite fille, et, sans prendre garde à ses hurlements, lui administre une correction qu'Ali ne voit pas, car il a déjà cherché.son salut dans la fuite. La mère, accourue au bruit, n'échappe d'ailleurs pas à une scène terrible, où on lui reproche de clabauder dans le voisinage au lieu de surveiller le couscous.

Et, dans la cour, N'ichmé, étendue sur le flanc, elle est trop endolorie pour s'asseoir, encore toute secouée de sanglots, garde pourtant au fond du cour l'amèr,e conviction que ses parents ne sont pas assez artistes pour. la comprendre.

Ah plus tard. plus tard. quand i&llô sera grande et qu'elle sara mariée Edouard de Keyser

porté dans le restaurant syndical, tout sanglant, suivi par la foule, dont la colère n'était pas encora assouvie. On put à grand'peine faire partir Sabath par une porte dérobée. Les manifestants, furieux de voir leur proie leur échapper, brisèrent tout dans le restaurant.

La police, accourue, fit évacuer la maison des syndicats. A l'heure actuelle, elle cerne l'immeuble et s'efforce de contenir les manifestants, qui sont encore plusieurs milliers. (Est-Europe.)

L'ADMINISTRATION

DU BASSIN DE LA SARRE Au conseil de la Société des nations Dans sa séance de l'après-midi, le conseil de la Société des nations a examiné les questions relatives à l'administration du bassin de la Sarre.

On sait qu'il avait été saisi de plusieurs protestations du gouvernement allemand contre les décisions de la commission de gouvernement que préside M. Rault. Ce dernier assistait aux débats. Il a fourn au conseil toutes les explications nécessaires.

Les membres du conseil ont été unanimes à s'associer aux félicitations qui ont été adressées par le vicomte Ishii, M. Fischer et le marquis Impérial! à la commission de gouvernement pour l'esprit de sagesse, de bienveillance et de libéralisme dont elle a fait preuve dans son administration.

Les si?eïÉs allais eu Manie Le roi et la reine d'Angleterre quitteront Londres aujourd'hui, à 13 heures, par train spécial pour se rendre à Holyhead, où ils s'embarqueront à bord du yacht royal pour Belfast, afin d'assister, demain mercredi, à l'ouverture officielle du Parlement du nord de l'Irlande. Durant la traversée, treize navires de guerre escorteront le yacht royal. Un bruit sensationnel

On mande de- Londres

Un bruit sensationnel a couru ce soir dans les couloirs de la Chambre des commune, On annonçait qne les sinn-feiners auraient l'intention de profiter de la visite du roi George V Belfast pour faire une offre de paix au roi en personne. UN LIVRE VERT ITALIEN Importants documents sur l'action modératrice de la France

On télégraphie de Rome

Aujourd'hui a été distribué aux députés un livre vcrt sur les négociations de paix concernant la question de l'Adriatique. Ce livre contient 101 documents diplomatiParmi les pièces les plus intéressantes, il faut signaler les dépêches échangées entre Rome et Paris. Elles mettent en relief l'action efficace développée par le gouvernement français pour modérer le nationa-

LA BIJOUTERIE DÉVALISÉE

A la recherche des bandits: tous les bouges, tous les bas-fonds sont fouil'lés et les receleurs sont visités

Des précisions sur t attentat

sont données par un

témoin

C'est à l'inspecteur principal Berthuel, de la police judiciaire!, qu'a été confiée la très difficile mission de rechercher et d'arrêter les auteurs de l'audacieuse attaque de la bijouterie Léyi, boulevard Saint-Martin.

Dès dimanche soir, l'inspecteur principal et ses, collaborateurs se sont mis en campagne, munis des renseignements bien imprécis, bien incomplets que nous avons donnés hier. Ils ont tout d'abord aiguillé leurs investigations vers le quartier du Buisson-Saint-Louis où la trace des bandits avait été perdue par le cantonnier municipal puis ils ont visité successivement des bouges et des repaires de la Villetta et de Belleville, rendezvous habituels des malfaiteurs. La- nuit, ils se sont livrés aux mêmes, recherches à Montmartre et la Chapelle, alors que des inspecteurs du même service se rendaient dans la banlieue est où un indicateur avait signalé la présence de trois individus dont le signalement correspondait à celui des cambrioleurs de la bijouterie.

Il paraît que des données intéressantes ont été relevées par les policiers, mais ces données sont encore très vagues et ne permettent pas due dire que l'on tient une Pendant toute la journée d'hier les recherches se sont poursuivies. La visite de receleurs connus de la Sûreté s'imposait elle a été faite elle se poursuivra aujourd'hui. La police judiciaire compte beaucoup sur les indicateurs qu'elle possèda dans tous les milieux et qui, dans la circonstance, peuvent lui apporter un «ôftcoUifs utile.

Un fait important a été connu hier. Mme Chagnon, demeurant 33, rue Richard-Gardelette, à Rosny-sous-Bois, a apporté au poste de police de cette localit.é un parquet de bijoux qu'elle avait trouvé dimanche après-midi à Paris, rue des Riéeollets. Ce paquet, qui contenait plusieurs paires de boucles d'oreilles d'une valeur de 55,000 francs environ, fut aussitôt envoyé à M. Paralicq, commissaire à la police judiciaire.

Le magistrat put identifier les bijoux qui proviennent, croit-on, de la bijouterie du boulevard Saint-Martin. Mais M. ne s'était pas aperçu de leur d'"sparition, ces boucles d'oreilles n'étant pas sur les plateaux pillés par les bandits. Il les a reconnues.

On s'étonne toutefois que les voleurs, avant d'abandonner et pourquoi? une partie de leur précieux butin, aient pris le temps et le soin de l'envelopper dansun morceau de journal. Mystère Une prime de 50,000 francs est promise par M. Lévi à la personne qui, par

lisme yougo-slave ainsi que l'énergique appui donné par MM. Millerand et Leygues aux revendications italiennes, tandis que M. Lloyd George et lord Curzon montraient quelques hésitations, formulant des réserves avant de suivre l'exemple de la France.

Les documents mettent en lumière la politique du comte Sforza qui, après avoir soigneusement arrêté un programme des revendications territoriales, le soutient avec une clairvoyante préparation diplomatique et en assure par le traité de Rapallo la complète réalisation.

LA CRISE NORVÉGIENNE On mande de Christiania que le Roi fera certainement appel, pour constituer le nouveau cabinet, à M. Knudsen, qui a déjà occupé à deux reprises la présidence du conseil. Parmi les personnalités susceptibles de prendre le portefeuille des affaires étrangères, on cit,e le baron de WedelJarlsberg, ministre à Paris.

UNE EXPLOSION DE GRISOU Graves inquiétudes Sur 300 mineurs, 120 seulement ont pu être remontés On mande de Herne (Allemagne) qu'une grave explosion *de grisou s'est produite vers midi dans la mine Mont-Cenis. A 17 heures, on comptait .22 morts et un grand nombre de blessés.

L'accident s'est produit au cinquième étage. La force de l'explosion a été telle que les troisième et quatrième étages ont également beaucoup souffert.

Au moment de la catastrophe, 300 hommes se trouvaient dans la mine.

Jusqu'à présent, 120 seulement ont pu être remontés.

Les travaux de sauvetage ont été rendus très difficiles parce que la plus grande partie de la mine a été détruite. Le Concours hippique international

La Coupe d'Or du roi George

reuasse la Manche

Hier, à l'Olympia de Londres, eut lieu le concours hippique international au cours duquel fut disputée la coupe d'or du roi George V, actuellement détenue par la France.

La coupe d'or a été gagnée, contre toute attente, par le colonel anglais Brooke. Un officier anglais et deux officiers étrangers y prirent part.

Ils furent ex œquo. On renouvela l'épreuve et le colonel Brooke, de l'armée anglaise, après une deuxième épreuve, remporta la coupe. On ne releva contre lui qu'une demi-faute. Un officier suédois fut deuxième avec cinq fautes, et l'officier français, qui montait le cheval Othello, de l'école de cavalerie, fut troisième avec huit fautes.

C'est la première fois que la coupe d'or du roi George est gagnée par un Anglais. Le roi George, qui y assistait avec la Reine, descendit dans l'arène et présenta le prix au vainqueur, puis il félicita les

ses indications^' permettra de faire $,rrè-* ter les auteurs du vol ou les aura arrêtés, si les bijoux sont retrouvés.

Si les bijoux ne sont pas retrouvé®, une prime sera également remise.

On suppose que les malfaiteurs ont dû exercer une assez longue surveillance aux abords du magasin avant de se livrer à l'attentat.

Le service, anthropométrique a procédé à l'examen des traces et empreintes relevées sur la glace de la bijouterie et sur l'auto qui a servi aux malfaiteurs. Si, comme on le suppose, on se trouve en présence de repris de justice, il sera possible de retrouver leur identité grâce aux fiches et aux dossiers du service. Les rares témoins rie l'attaque ont été invités préciser les dépositions déjà saire de police, puis à M. Jousselin, juge d'instruction. Il était utile de coordonner ces témoignages. le plus souvent contradictoires, afin de reconstituer l'affaire aussi exactement que possible.

Le témoin le plus important, parce qu'il a assisté à toutes les péripéties de l'expédition des bandits, est M. Jacques Souchal, chauffeur de taxi, qui se trouvait en station avec sa, voiture, à 8 heures du matin, sur le boulevard Saint-Martin, à côté de la bijouterie de la Renaissance. Jacques Souclial à raconté ainsi ce qu'il a vu

J'étais debout sur la chaussée, adossé à ma voiture, dans l'attente d'un client. A ce moment, une limousine de grande remise, qui arrivait à toute allure de la direction de la rue Saint-Martin, ralentit en parvenant à ma hauteur, puis elle stoppa brusquement. La portière de gauche opposée au trottoir s'ouvrit deux hommes de vingt .à vingtcinq ans environ, coiffés de'casquettes, en descendirent. L'un d'eux tenait iL la main une carabine, ce qui me causa d'abord quelque surprise.

» Les deux hommes, cependant que la voiture d'où ils étaient descendus reprenait lentement sa route et finissait par s'arrêter quelques mètres plus loin,\ se dirigèrent vers, les trois marches qui donnent accès au trottoir en terrasse dé cette partie du boulevard Saint-Martin, gravirent les deux premières, s'écartèrent à plusieurs mètres l'un de l'autre et s'arrêtèrent, comme en sentinelle. » En même temps, un autre individu que je n'avais pas vu quitter la limousine et qui, probablement, avait dû en descendre par la portière opposée, attirait mon attention. Celui-ci, vêtu à peu près comme les deux premiers, se tenait à une vingtaine de mètres des marches, au delà de la bijouterie Lévi, dont quelques instants auparavant le rideau de fer avait été levé.

» Devant la bijouterie, j'aperçus un quatrième individu, la casquette enfoncée sur les yeux, qui, un énorme maillet à la main, brisait la glace de la devanture à coups de son arme redoutable. D'un bond, je quittai ma voiture et m'élançai sur le trottoir eh terrasse. J'avais oublié les étranges sentinelles, dont la présence, quelques instants auparavant, m'avait tant intrigué, et, loin de songer à un attentat organisé, nulle association ne s'était faite en, mon esprit entre la présence de ces hommes et le

UNE EXPOSITION D'ART FRANÇAIS AROME

Le roi Victor-Emmanuel I'inaugure Le roi Victor-Emmanuel a inauguré hier matin l'exposition des couvres envoyées par les pensionnaires de l'Académie de France à Rome. Il a été reçu par M. Barrère, ambassadeur de France, le directeur de l'Académie, le maire de Rome, M. Valli le préfet, M. Zoccoletti le personnel de l'ambassade, Mgr Duchesne et les pensionnaires,

Le Roi a examiné les oeuvres exposées et il a félicité les auteurs. Puis il a assisté à une audition.de mélodies de Mlle Canal. En partant, le Roi a félicité le directeur de la Villa Médicis et lui a dit le très grand intérêt qu'il avait pris à la visite de l'exposition.

Le Congrès de l'Action Française A LA SALLE WAGRAM

Le huitième congrès de l'Action française a été ouvert hier soir par une grande réunion à la salle Wagram, présidée par M. Bernard de Vésins.

Après une allocution très applaudie du président, on entendit successivement MM. Paul Robain commenter le récent manifeste de Monseigneur le Duc d'Orléans Georges Valois traiter de la crise financière, et Léon Daudet résumer la politique générale en termes véhéments. "Des voyageurs suspects Les bandits en auto seraient-ils à Nancy ? On mande de Nancy que dimanche, vers 18 heures, une superbe limousine rouge et noire, montée par cinq individus vêtus de costumes kaki, de mine patibulaire et en- tièrement rasés, s'arrëta devant le nouvel hôtel de la rue de la Commanderie. Les occupants de l'automobile descendirent et demandèrent au gérant de cet hôtel de leur donner une seule chambre pour eux cinq. L'attitude de !ces individus paraissant suspecte à ce dernier, il refusa et leur indiqua un autre hôtel puis il prévint la police par téléphone. Mais lorsque les agents arrivèrent, il s'était écoulé un assez long laps de temps et les automobilistes avaient disparu.

Les habitants du quartier sont persuadés qu'ils se sont trouvés en présence des auteurs du cambriolage de la bijouterie du boulevard Saint-Martin.

L'approvisionnement et la cherté de la vie M. Ambroise Rendu a communiqué à ses collègues du conseil général l'ensemble des observations faites à la commision consultative de l'approvisionnement du département de la Seine.

Il estime qu'il faut étudier d'ensemble les causes de la cherté de la vie pour trouver le remède à une situation qui est vraiment grave.

D'après les observations faites, des hausses inexplicables des viandes se produisent

geste de celui qui, à cette seconde, brisait la vitrine du bijoutier.

» Mais comme j'atteignais les marches, me disposant à prendre pied sur le trottoir en terrasse, un de ces hommes, celui qui précisément tenait une carabine, me barra le chemin » F. le' camp m'ordonna-t-il. F. le camp, ou tu es mort

» Et cette menace fut ponctuée d'un coup de feu tiré dans ma direction. C'était le compagnon de celui qui m'avait arrêté qui tirait. Je reculai. Alors, une véritable fusillade éclata. Les balles sifflaient autour de moi. Je n'eus que le temps de m'abriter derrière ma voiture. » Dans une rapide vision, car tout cela n'avait duré que quelques secondes, j'avais aperçu l'homme au marteau qui, a gestes précipités, retirait de la devanture brisée des plateaux de velours couverts de bijoux qu'il jetait pèle-mêle dans le tablier en forme de poche de son complice voisin. Puis la fusillade cessa. Les handits se replièrent en. courant vers leur auto qui démarra et s'éloigna dans la direction de la place de la République, après, toutefois, que de nouveaux coups de feu eurent été tirés de l'intérieur vers les passants qui, sur la terrasse, commençaient à se grouper. »

La déposition de M. Souchal précise plusieurs points restés assez vagues à la suite des témoignages peu probants de certaines personnes affolées par la fusillade des sentinelles protectrimces du chef de la bande. Car ce fut une fusillade nourrie vingt-cinq à trente coups de revolver ou de carabine furent tirés et c'est miracle que personne ne fut atteint. Un passant reçut sur le bouton de son gilet une balle à fin de course. Un commerçant du quartier, qui se faisait raser chez un coiffeur voisin, reçut lui aussi un projectile sur les genoux. A l'intérieur de la bijouterie, on a retrouvé trois balles, dont une de caràbine..

Les derniers coups de feu des bandits, au moment de leur fuite, furent tirés sur l'agent Tixier, du dixième arrondissement, qui tenta de s'élancer à la poursuite de l'auto. Celui-ci ne dut qu'à sa présence d'esprit de ne pas être atteint mortellement peut-être il se coucha à plat ventre sur la chaussée.

Et, ce propos, il convient d'attirer l'attention du nouveau préfet de police sur ce fait, très commenté hier Au moment de l'attaque, disait-on dans le quartier de la Porte-Saint-Mar- tin, quatre agents se trouvaient dans les parages trains à une cinquantaine de mètres et le quatrième, le gardien Dumesriildreux, tout près. Celui-ci s'étant dirigé vers l'auto, alors arrêtée, dut se dissimuler derrière un arbre, le chauffeur, des bandits'étant armé d'un browning. Si les agents avaient eu une autre arme que leur bâton blanc, ils auraient pu intervenir utilement.

Cette remarque fera l'objet d'une question au conseil municipal, et il est hors de doute que le préfet donnera dorénavant des instructions différentes de celles actuellement en vigueur sur le port des revolvers par les gardiens de la paix.

Armand Villette

au marché aux bestiaux alors qu'il y a baisse considérable a la production. Les commissions payées ou touchées par les commissionnaires sont très exagérées une diminution de ces commissions s'impose pour amener la baisse nécessaire au rétablissement de la vie normale. D'autre part, le manque d'organisation des Halles est la cause principale de la vie chère.

La suppression des ventes à la criée a produit des effets désastreux.

La criée a, en effet, l'avantage « énorme de vendre sûrement les aliments à i état « frais » au moment même où ils ont Je plus de valeur commercial. En réalité la mise en resserre est contraire à la santé publique et aux véritables intérêts des expéditeurs.

Par suite de la suppression des ventes à la criée aux Halles, on peut dire avec certitude que ce marché, qui a été créé pour être le régulateur des cours, ne remplit plus sa fonction essentielle. En réalité îL«y a P US aux Halles ni marché ni L'OPERA

La représentation d'hier a été donnée devant une salle comble et a obtenu le plus magnifique succès. Après Castor et Pollux, ou la danse de Mlle Aïda Boni a été bissée, La -Péri, de M. Paul Dukas, dansée par Mme Anna Pavlova et M. Stowitts, s'est terminée sur de longues ovations, et le ballet de Daphnis et Chloé tout imprégné de grâce antique, sur une musique délicieuse de M. Maurice Ravel, a valu de nombreux rappels et des applaudissements enthousiastes à ses excellents interprètes, M. Fokine, Mme Vera Fokina, Mlle Bos et les artistes de la danse de l'Opéra, ainsi qu'à M. Léon Bakst, auteur des décors et à M. Maurice Ravel, qui fut trop modeste, malgré l'appel réitéré de son nom, pour se montrer.

CHEZ LES AGENTS DE CHANGE Le Journal officiel publie ce matin Finances. Modification au règlement particulier de la compagnie des agents de change de Paris

Les effets au porteur ou transmissibles par voie d'endossement, négociés au comptant, doivent être livrés par l'agent vendeur avant la dixième bourse qui suit celle de la négociation.

Les fonds provenant due la vente d'effets au porteur ou transmissibles par voie d'endossement doivent, quand les titres sont livres au porteur ou dûment endossés, être à la disposition du donneur d'ordre dès le surlendemain du jour de la négociation ou, s'ils n'ont été livrés qu'après cette négociation, dès le sur,lendemain du jour où ils ont été remis à l'agent de change.

Les titres provenant de l'achat d'effets au porteur ou transmissibles par voie d'endossement doivent être à la disposition du donneur d'ordre dès le lendemain de la livraison à l'agent acheteur.

On mande de Messine, 20 juin A minuit quinze, une très forte secousse sismique saccadée, précédée d'un fort grondement, a été ressentie à Messine et à Reggio-de-Calabre.

La Situation

en Orient

Importantes déclarations de M. Baltazzi M. Baltazzi, ministre des affaires étrangères de Grèce, a fait au correspondant de l'agence Radio à Athènes de très importantes déclarations que nous croyons devoir résumer comme suit Répondant aux questions posées par le correspondant de l'agence Radio, qui fait un éloge très mérité du ministre hellène, un francophile de vieille date par son éducation et ses traditions de famille, M. Baltazzi a dit

J'ai pleine confiance et j'ai l'absolue cer. titude du succès de nos armées. Nous dé- fendons, en effet, une juste cause or, depuis les généraux jusqu'au dernier petit soldat grec, chacun possède au fond de son âme la connaissance et l'amour de l'idéal qu'il est appelé à défendre. Il est rempli de cette énergie morale qui force la victoire. Le -maréchal Foch, au. cours du récent article qu'il a publié dans la Revue Française, a fait ressortir lumineusement que le principal facteur de la victoire fut précisément cette force morale qui animait vos soldats.

Sur les sentiments du peuple grec à l'égard de la, France le ministre hellène Ne jugez point les sentiments du peuple grec d'après les seules apparences. Il est possible que dans certains milieux helléniques la France soit actuellement méconnue. Toutefois, je connais jusque dans ses fibres les plus intimes quels sont les sentiments du peuple grec et je puis vous assurer que celui-ci conserve envers la France une inaltérable affection. Interrogez nos intellectuels, ceux qui ont puisé une partie de leurs connaissances aux sources de la culture- française, interrogez même l'ensemble des ouvriers et des gens du peuple, tant à Athènes que dans les provinces, et vous y trouverez ce culte profond' et persistant à l'égard de la France. Le correspondant ayant ensuite fait al.lusion à la question du retour du roi Constantin et insinué que cette question délicate pourrait être un obstacle à ia reprise d'une collaboration anlicale entre la France et la Grèce, M. Baltazzi paraît s'étonner qu'un pays républicain et démocratique comme la France refuse d'admettre que la volonté populaire soit souveraine dans les décisions qu'selle prend à cet égard. Il espère., quanta lui, que, grâce a'ux efforts du gouvernement hellénique et à ses preuves de bonne volonté, le malentendu se dissipera certainement:

C. C.

La Croix d'honneur

à un Aumônier

Double fête dimanche avenue de Neuilly. Il ne s'agit pas à cette place de La plus tumultueuse, mais de la plus émouvante, qui fut, en la salle Jeanne-d'Arc, la remise solennelle de la croix de la Légion d'honneur à M. l'abbé Von Acken par le général de Castelnau.

Premier vicaire à Saint-Jean-Baptiste, l'abbé Von Acken fut, pendant la guerre, un vaillant aumônier militaire a dont la bonne humeur constante, la totale abné-

LA PRESSE FRANÇAISE LA CONFÉRENCE IMPÉRIALE

'BRITANNIQUE

Le Petit Journal; M. René Viviani Il s'accomplit aujourd'hui même en An-/ gleterre un acte capital .qtte l'avenir apercevra dans toute son ampleur,.lui qui pourra en peser les conséquences, tandis que nos yeux restent rivés à des faits qui apparaîtrori, par comparaison, bien secondaires, 11 s'agit du conseil impérial qui réunit l'Angleterre et les Dominions afin de trancheur les plus hauts problèmes qui soient pour les hommes, ceux de l'unité nationale en face de l'autonomie d'une fraction de la patrie. N'était notre habi- tuelle coutume de rompre avec la terminologie exacte, nous dirions que s'apprête à Londres une révolution si ce mot n'avait été emphatiquement réservé à des incidents brusques et violents, vides de lendemain, et qui éclairent l'histoire comme des illuminations une fête. C'est une révolution, en effet, et qui aura sur le monde entier, à une époque où rien ne peut être étranger aux peuples de ce que dit ou fait un autre peuple, une portée considérable. LES RÉPARATIONS

L'Echo de Paris, M. Marcel Hutin Notre ministre des régions libérées attend vendredi prochain M. Bergmaiiji, expert allemand, qui doit venir de Berlin lui apporter les réponses aux questions qu'il a posées à M. Rathenau.

On saura au cours de la semaine prochaine si on peut avoir l'espoir d'arriver à des réalités la question pourra alors se poser de savoir si M. Loucheur aura, ici ou en Allemagne, de nouvelles conversations avec M. Rathenau ou un autre haut personnage allemand.

L'Eclair

Demain, si les conversations qui vont s'engager à Berlin aboutissent à une solution rapide et pratique du problème des réparations, nous serons certainement invités à répondre aux témoignages de bonne volonté du cabinet Wirth en renonçant à l'occupation de Duisbourg, de Ruhrort et de Dusseldorf et en dénouant le cordon douanier qui les enserre. Eh bien, dussions-nous passer pour déraisonnables, il faut que nous demeurions sourds à ce touchant appel, car au moindre signe de renoncement de notre part, MM. Wirth et Rathenau seront les premiers à ne plus penser, comme ils le font aujourd'hui, que c'est « seulement par le travail que l'Allemagne pourra se libérer

LES ENTRETIENS DE PARIS L'Homme libre, M. Eugène Lautier Les choses se sont passées avec simpli- cité, ce qui est la véritable distinction. La public a été sincèrement informé Il a connu le point de vue anglais et le point de vue français. Il sait gré à M. Briand d'avoir maintenu la juste conception de nos intérêts en Orient. Il n'a pas la 'sot- tise de lui en vouloir si lord Curzon n'a pas été entièrement converti, mais il reconnaît avec bonne foi que le représentant de l'Angleterre a fait un certain ef- fort pour établir les bases d'une action commune.

gation, l'indomptable énergie » sont prouvées par cinq citations et deux blessures, Autour du clergé neuillois s'étaient groupés en foule les paroissiens de Saint-Jean- Baptiste, heureux d'offrir le témoignage de leur unanime et respectueuse sympathie au prêtre qui prodigué maintenant son activité aux œuvres confiées à son dévouement.

Après la cérémonie officielle, le général de Castelnau prononça une allocution tour a tour éloquente, familière et spirituelle où, ayant rappelé les états de service du compatriote alsacien dont il se félicite d'avoir été le grand chef, il parla de l'admirable abnégation des aumôniers pendant la campagne, puis du rôle social de l'officier et des caractères essentiels du soldat français. Il fut l'objet d'une très belle e' très méritée ovation.

LA QUESTION SILÉSIENNE Une démarche

de l'ambassadeur de France

On nous télégraphie de Berlin c L'ambassadeur de France a fait aujour- d'hui zcae démarehe auprès du gouvernement allemand au sujet de l'accroissement continuel des forces allemandes eut Haid-eSilésie par la venue de nouveaux renforts et de l'opposition du général Hœfer. à tout retrait de ses troupes.

Cette démarche ne fait que confirmer les renseignements que nous avons donnés hier, de source autorisée, et qu'il est inutile de eûoipléter dans leurs détails. Bornons-nous à dire que, d'après une dépêche d'Oppeln, la haute commission a présenté samedi aux autorités polo- naises un plan de repli modifié, en vue de hâter cette opération. Le commandement polonais, d'accord avec M. Korfanty, l'a accepté.

LES ACHATS DE MATÉRIEL

EN ALLEMAGNE

Un démenti de M. Loucheur

On a communiqué hier la note suivante

Plusieurs journaux ont reproduit une information relative à de prétendues conmandes de matériel d'un montant de 1,800 millions à 2 milliards passées en Allemagne par le ministre des régions libérées. Le ministre des régions libérées dément formellement cette information. Il confirme les indications verbales ou écrites qui ont été données aux personnes qui l'ont directement saisi de la question et précise qu'aucune commande de matériel d'aucune sorte n'a été passée à l'Allemagne, ni par lui, ni pour son compte, par aucun des services ou organismes qui relèvent de son contrôlé.

Le ministre des régions libérées, qui connaît la situation de l'industrie française, a, au contraire, fait prendre, il y a plusieurs mois, par les services relevant de son autorité, les mesures nécessaire» pour détourner les industriels sinistrés d'acheter à l'étranger le matériel dont ils ont besoin pour leur reconstitution, en vue de réserver à la production française la majeure partie des ressources dont il dis- pose.

Ces déclarations étaient nécessaires elles coupent définitivement court à une information tendancieuse qui se trouve fausse en tous points et dont le but politique apparaissait nettement.


MUSIQUE

Opéra. Daphnis et Chloé, ballet en un acte et trois tableaux, de M. Maurice ̃ Ravel, chorégraphie de °NI: Michel Fokine. La Péri, ballet en un acte, de M. Paul Dukas.

L'Opéra vient, pour ainsi dire, d'entrer en possession de deux legs provenant des ballets russes l'un s'appelle Daphnis pl Chloé, ballet de M. Maurice Ravel, que M. Serge de Diaghilew avait représenté dans .la saison1 de 1912 l'autre c'est La Péri, de M. Paul Dukas, qui avait été montée' quelques semaines auparavant dans une courte saison de danses au Chàtelet par M. Rouché, alors directeur du théâtre des Arts, et dànsé par Mlle Trouhanowa. Les deux partitions ont été fréquemmjent esébutées depuis ce moment dans nos concerts symphoniqués elles avaient l'une et l'autre droit de cité à l'Opéra.

et Chloé est une des oeuvres les plus.significatives de M. Maurice Ravel. Ne nous attardons pas à exposer les tendres amours des dei/x héros dont Longvs, s'est plu à faire le récit en un roman pastoral quasi classique. Tous nous ayons lu l'enlèvement de Daphnis, l'enlèvement de Ghloé, la réunion du berger à celle qu'il aime. et leur mariage idyllique. La, musique de M. Ravel commente cette histoire naïve et ne nous fait grâce d'aucun sentiment, d'aucun geste, à tel point qu'il lui faut l'appoint de la chorégraphie pour prendre un sens; mais dès que la lumière de la rampe vient l'éclairer, dès que la danse lui donne la, vie, 'la partition devient compréhensible, colorée. L'orchestration broie les thèmes, les malaxe avec les chœurs de la façon la plus recherchée, la plus raffinée etaussi la plus simple et la plus sohzv la minutie du détail y est déconcertante c'est un vrai travail de broderie symphonique et polyphonique. Les concerts dominicaux nous'ont souvent fait entendre le 'Nocturne ou la Danse guerrière, dont la carrure a une réelle puissance. Ce ne sont pas les seules pages qui méritent d'être appréciées d'autres se recommandent par l'invention ;.M. Ravel ne se contente pas d'y montrer sa, savoureuse complexité orchestrale il sait aussi trouvera des motifs expressifs d'une riche imagination.

Les yeux rie sont pas moins charmés que l'oreille par Daphnis et Chloé. La mise en scène de M. Fokine s'est inspirée de la décoration de vases grecs elle a communiqué aux danseurs et aux danseuses les mouvements harmonieux et les attitudes qui caractérisent les admirables céramiques anciennes. Et les décors de M: Léon Bakst, le premier tout idyllique (qui sert aussi au troisième tableau), une prairie à la lisière d'un bois sacré le second, le camp des pirates au bord d'une anse de la Mer Egée, sauvage, violent, farouche, sont de vrais tableaux et les costumes, dont la magique polychromie est aussi due à M. Bakst, ressortent à merveille sur les décors qui leur servent de fond.

M. Michel Fokine a dansé le rôle de Daphnis; il y a été souple, intelligent, comme parlant Mme Vera Fokina a eu de délicieux émois dans Chloé Mlle C<.ç-: mille Boà;' dans l'initiatrice Lycénion, a, fait valoir sa grâce, et le danseur M. P. Raymond a très heureusement reproduit des attitudes antiques dans le., pirate Brixis.

ba Péri, de M. Paul Dukas, qu'on l'entende au théâtre ou au concert, donne le sentiment complet d'une œuvre magistrale. Le sujet c'est la recherche jar le prince Iskender du lotus qui confère l'éternité.' Une Péri endormie possède cette fleur Iskender la lui ravit puis la Péri le supplie Iskender consent à redevenir mortel en restituant le lotus de neige à celle qui regagne les, régions éthérées.

La musique est un véritable enchantement en sa constante beauté, elle s'enrichit des trouvailles sonores modernes qu'elle sait marier avec les principes les plus solides de la structure classique. Le décor de La Péri est de M. René Piot il donne l'illusion d'une estampe chinoise qui aurait été agrandie c'est de la féerie réalisée, avec des trouvailles ̃ de coloration qui sont d'un grand artiste. L'interprète ûe.La Péri & été Mlle Anna Pàvlova, la célèbre danseuse russe, qui a exprimé son chagrin de sléloigner d'Iskender en des gestes, en un lyrisme, en une émotion d'une grâce et d'une noblesse singulièrement douloureuses. Le danseur, M. Stowitts, semble, dans Iskender, plutôt viser à exhiber ses formes avantageuses qu'à montrer de l'expression.

M. Philippe Gauibert a dirigé Daphnis et CJdoé et La Péri de façon digne de ces deux œuvres son orchestre et les chœurs de Daphnis méritent des éloges pour la façon dont ils se sont rendus maîtres de la tâche difficile qui leur incombait.. Et ces deux partitions, si modernes, nous sont apparues claires, limpides, aisées, en face des productions bizarres, extravagantes de certains jeunes, très jeunes musiciens qui cherchent à s'imposer bruyamment au publio en blessant son sens artistiqve et son goût innés. Louis Schneider

LES ESCROCS D'UN BANQUIER ANGLAIS.

On n'a pas oublié qu'en janvier 1921 Ca- mille Lanquini avait escroqué au banquier anglais Scott Hamilton une somme de 1,260,000 francs.

Le danseur Jean Castaner, qui avait aidé Lanquini à commettre ses escroqueries, profitant du sommeil de celui-ci dans le rapide de Paris à Marseille, le soulageait à £on tour d'une somme de 200,000 francs. Hier, la chambre correctionnelle a condamné Camille Lanquini à trois ans de prison, Castaner à dix-huit mois. Qpant à Mlle Fernande Affradini, dite Sapho, amie de Castaner, elle a été frappée de six mois de prison avec le bénéfice de la loi de sursis.

UNE BANDE DE FAUX-&IONNAYEURS

Hier, devant les assises de la Seine comparaissait une bande de faux-monnayeurs qui fabriquaient de faux billets de banque de 5 et francs et de faux bons de la Défense nationale.

Ces individus avaient loué successive- ment des villas dans la banlieue parisienne. Dans l'une, à Crosnes (Seitle-etOise), on a saisi le matériel de fabrication et dans une autre, à Orsay, on a décou- vert francs provenant de faux bil- lots écoulés.

Les fabricants seraient les frères Gaudon. Le préjudicie subi par l'Etat serait assez élevé.

Les inculpées sont au nombre de quatorze. Les frères Gaudon avouent l'émission, mais nient énergiquement avoir procédé à la fabrication des faux titres.

Les débats occuperont plusieurs audiences.

BNTRE CHANSONNIERS

Le chansonnier Martini avait, en 1920, donné divers couplets à M. Jean Bastia pour une revue du Perchoir.

M. Bastia les utilisa sans faire figurer le nom de l'auteur.

Pour ces faits, le chansonnier Martini a obtenu, hier, devant les juges consulaires, un jugement condamnant M. Jean Bastia à verser 1,000 francs de dommages-intérêts. F. B.

NOS INFORMATIONS La Température

Les vente dominent du nord-ouest, modérés sur Manche et Océan, très forts Roussillon.

La température est fortement en baisse maxima de +19° région parisienne, 28° Perpignan. Minima de +9° en banlieue, +17° au sud-est. On ne signale de pluie qu'à Dunkerque, 1 mm., Lyon et Nice 3 mm. La dépression de Suède se comble +8 mm. Baltique. Celle de Corse également, +8 mm. Ajaccio. Hausse sur la France, +l mm. Alsace. L'anticyclone, 772 mm. s'étend sur les îles Britanniques. Les vents de nord-ouest persistent, faibles ou modérés Manche, Océan, assez forts Roussillon.

Le ciel reste très nuageux rares éclairciés et gouttes d'eau par places dans l'après-midi d'hier et dans la nuit. La température, très fraîche, est voisine de +10° dans la nuit à Paris.

Probabilités pour la journée d'aujourd'hui Vent nord-ouest faible, frais, nuageux avec éclaircies, gouttes d'eau par places.

FAITS DIVERS

Isa propagande antimilitariste M. Faralicq, commissaire à la direction de la police judiciaire, a opéré,, hier matin, trois perquisitions à la Maison Com-,mune, rue de Bretagne. L'une de ces opérations visait particulièrement le siège de la Fédération communiste de Seine-et-Oise. Le juge d'instruction de Gorbeil avait transmis à cet effet un mandat de perquisition.

Le résultat des deux autres opérations n'est pas connu, la police gardant sur elles le secret le plus absolu^

b'affaire Vilgrain

Hier après-midi, M. Bonin, juge d'instruction, a inculpé de spéculation illicite sur les sons MM. Marcel Vilgrain, frère de l'ancien sous-secrétaire d'Etat au'ravitaillement, et Jacob Salmon père. M:M. Marcel Vilgrain et Jacob Sàlmon, après avoir subi l'interrogatoire de forme, ont fait choix pour leurs défenseurs, le premier de- M0 Maurice Bernard, et le second de M" Pierre Laval, ancien député de la Seine.

On dit que d'autres inculpations vont suivre.

Frappé d'amnésie

Un gardien de la paix, en tournée sur le boulevard de la Gare, intrigué par les allures étranges d'un passant porteur d'une valise, lui demanda s'il avait besoin de ses services. L'agent ne put obtenir oue des réponses inintelligibles.

L'inconnu n avait sur lui aucun papier d'identité on croit, toutefois, qu'il est originaire du Finistère:

Conune il paraissait souffrir, un méuecin le fit transporter à l'hôpital de là Pitié, où l'on constata que le malheureux était frappé d'amnésie. Des recherches sont faites pour établir son identité de façon que ses parents puissent être prévenus. 'Pourvoir du pays

Trois gamins, les frères Lerat, quatorze et seize ans, et leur camarade Roulet, quatorze ans, demeurant tous trois chez leurs parents, à Levallois-Perrat, rêvaient d'aventures lointaines ils voulaient voir du pays, faire le tour du monde.

Majj les voyages coûtent cher et l'argent faisait défaut. L'un des gamins tourna la difficulté en prenant soixante-dix mille francs dans la caisse de son patron, un négociant de Levallois-Perret, et de neuf habillés, dotés chacun d'une bicyclette, tous trois prirent le train pour Lyon. Les inspecteurs de la police les suivirent dans cette ville, mais les trois jeunes voyageurs avaient déjà continué sur Marseille et s'étaient embarqués pour Oran sur le Lamoricière.

Ayant retrouvé la trace des fugitifs, les agents lancèrent un radio au commandant du bateau qui fera remettre les frères Lerat et leur petit camarade Roulet à la police d'Oran aussitôt que le paquebot aura touché terre.

Et ainsi se terminera ce voyage à travers le monde des trois galopins de Levallois-Perret.

bes attentats sur la voië ferrée Sur la ligne de Somain à Douai, deux fils d'appareil de protection ont été trouvés liés ensemble par le mécanicien Michel Delatre, qui se rendait à Douai. Une enquête est ouverte. A. Magne ÉBOULEMENT

Un ouvrier est tué; un autre biessé Un grave accident s'est produit hier près de la porte d'Arcueil.

A cet endroit des ouvriers creusent, duepuis quelques jours, une tranchée qui a maintenant cinq mètres de profondeur et qui doit servir à l'établissement d'une canalisation d'eau.

Vers midi, alors que les ouvriers venaient de reprendre leur travail, une partie de, cette tranchée, dans laquelle venaient de descendre le charpentier Alexandre Delaberrière, quarante-deux ans, et le terrassier Jules Dupont, cinquante-cinq ans, s'est écroulée subitement.

Les deux malheureux, qui n'avaient pas eu le temps de, se sauver, furent ensevelis sous l'énorme amas de terre.

Les pompiers, prévenus immédiatement, se rendirent sur les lieux de l'accident et, avec l'aide des autres terrassiers qui avaient déjà commencé le déblaiement, réussirent, après une demi-heure de travail, à dégager les deux ouvriers. Malheureusement, Jules Dupont avait déjà cessé de vivre et il fut impossible de le ranimer.

Alexandre, Delaberrière, qui était grièvement contusionné, a été transporté à l'hôpital Cochin, où on l'a' a,dmis d'urgence. Une enquête est ouverte à l'effet d'éta- blir les responsabilités de cet accident.

Revues et Littératures LETTRES ANGLAISES AMES DE MARINS

Il y a au fond de toute âme de marin quelque chose de grand et de mystérieux qui suscite en nous, on ne sait pourquoi, une profonde admiration. Dans une re- marquable étude, crue publie la Quarterly, le contre-amiral Hopwood tâche à nous en dévoiler le secret

Mahan résume la question en quelques mots quand il dit que les marins sont « une race étrange, une race à part, et' qu'on ne les a jamais compris, ni eux ni leur vocation ». Parfois, des historiens navals se laissent aller à relater des incidents qui mettent en relief la prédominance et la continuité d'un esprit sur lequel pèse tout le pouvoir de la mer cet esprit-là est étranger aux questions de stratégie et aux opérations qu'il est dans leur domaine d'analyser, mais sans lui rien de tout cela ne serait possible. Cette âme de la mer me fut définie un jour, par un juriste doué de perspicacité-et d'imagination, comme une presque religion u. A la vérité, j'ai souvent pensé que cet esprit s'éveilla pour la première fois dans la conscience du marin à une époque où la liberté des mers et la liberté de notre foi créaient deux sentiments si étroitement unis chez ceux qui avaient à les défendre, qu'il est souvent impossible maintenant de distinguer lequel des deux inspire les gens de mer dans leurs actes.

L'héroïsme de ceux qui combattirent à la bataille du Jutland illustre d'un éclat singulier la thèse du contre-amiral Hopwood.

NO ET HAI-KÀI

Le Japon est à la mode. M. Arthur Walev. aui s'était déià rendu célèbro

par ses traductions.en anglais de poèmes chinois et japonais, vient de publier quelques versions ou adaptations de poèmes dramatiques d'un genre très particulier qui florissait,. il y a quelque six siècles, au pays du Matin Calme. Les amateurs de folklore apprendront avec intérêt que l'on retrouve dans le nô ainsi appelle-t-on ces poèmes dramatiques populaires les grands thèmes du théâtre tragique européen, notam- ment celui de la vengeance tel qu'il se pose dans Hamlet. Le dialogue est partie en prose partie en vers. Le héros et l'héroïne sont masqués. Le choeur ne danse pas, il reste assis par terre. Il n'y a, pas d'accompagnement musical seule l'oscillation des larges éventails rythme les.chants.

Nos poètes, délaissant les pantouns chers à Leconte de Lisle, copiaient déjà le court haï-kûï, qui sertit dans son précieux enchâssement la pensée gaie ou mélancolique à la façon de la soledad andalouse. Nos poètes, délaissant le haï-kaï, s'inspireront-ils du nô ? SIMPLICITE

Dans le Nineteenth Century, M. J.A.-R. Marriott retrace l'œuvre de Napoléon. Il n'hésite pas, quand l'occasion s'en présente pour lui, à porter sur les faits les appréciations un peu simplistes qu'eût inspirées à M. Prudhomme la connaissance des événements ultérieurs. Cueillons ceci, à,propos de la campagne de 1812

Si, au lieu de marcher sur Moscou, il (Napoléon) s'était arrêté à Smolensk et qu'il eût reconstitué l'ancien royaume due Pologne, il aurait pu sauver la Grande Armée et paralyser 1 opposition de la Russie. Ainsi aurait pu être évitée la guerré pour la libération de l'Allemagne, Leipzig, peut-être Waterloo.

Ces réflexions après coup remémorent la science de certains officiers allemands reconstituant au kriegspiel les batailles d'Essling et de Wagram et triomphant ainsi aisément du vainqueur de 1809. DES LETTRES DE WILLIAM JAMES Tout le monde ne partage pas les opinions de celui qui fut, après John Dewey, et plus encore que celui-ci, le grand propagateur, j'allais dire l'apôtre de la philosophie « pragmatiste », mais tous ceux qui liront les lettres de William James que vient d'éditer pieusement son fils seront séduits par la personnalité qui se dégage de cette correspondance.

Ecrivain né, comme son frère aîné Henry, le philosophe américain est un épistolier délicieux. Ses lettres révèlent un caractère sensible et généreux et un esprit singulièrement aigu. Ce professeur qui avait le pédantisme en horreur, ce philosophe pour qui la philosophie ne constituait point un mystère sacré caché aux profanes, expose dans des causeries d'un laisser-aller charmant les appréciations que lui dicte l'actualité et porte, à mainte reprise, sur les gens est les choses de son pays, voire de chez nous, des jugements d où la finesse n'exclut point l'humour. A lire notamment ses jugements sur Renan, Guy, de Maupassant et Bourget.

LETTRES LATINES LE THEATRE A NAPLES

Voici revivre les1 littératures dialectales. Même les écrivains de langue officielle ne dédaignent plus les patois. On se rappelle les effets obtenus par John Masefield dans The Everlasting Mercy et dans The Widow in the Bye-Street, grâce à l'emploi d'un dialecte. Au théâtre, en Allemagne, Gerharl Hauptmann, dans Le Voiturier Henschell, utilisa, le parler silésien. Mais c'est en Espagne surtout que Angel Guimerà et Santiago Rusifiol ont apporté au théâtre des ressôùrces d'émotion étonnantes puisées dans le fonds régional en écrivant en catalan des pièces comme Terra Baixa ou La Alegria que pasa. En Italie, nous assistons maintenant à une pareille reviviscence dans la patrie de Puicinella, à Nàples.

Lorsque Ernesto Murolo entreprit de renouveler le théâtre dialectal napolitain, on ne connaissait de lui que quelque;s petits poèmes lyrique^ aujourd'hui il atteint la grande célébrité et Cesare Levi lui consacre un long article dans la revue florentine Il Marzocco. Murolo fait évoluer sur les planches tous ces petits bourgeois napolitains dont Matildo Serao interprétait les naïves expansions dans ses premiers romans. Témoins lés deux actes de .Addio, ni'ia bella Napqli où se déroule, au mi-

lieu de péripéties très couleur locale, le flirt d'un jeune Napolitain et d'une. Américaine. Tout y est. la romance, un baiser à la dérobade, la promenade au Pausilippe, un tour â Borgo Loreto « où on peut, pour quelques sous, voir manger,des macaronis avec les doigts Miss Mary ne voit d'ailleurs en tout cela que le complément indispensable d'un séjour à Naples, tandis que l'enthousiaste jouvenceau devient tout bêtement amoureux. Et c'est la douloureuse séparation, douloureuse pour le jeune Napolitain seulement, lorsque miss Mary s'en retourne au pays du dollar. Dans Anema Bella, une fille du peuple, jolie s'il en fut -toutes les Napolitaines ne doiventelles pas l'être ? un peu coquette, hëlas provoque le suicide d'un amoureux trop sincère. La pauvre l elle qui « voulait seulement le faire un peu souffrir ».

Ce sont là gracieux tableaux pris sur le vif, avec une pointe d'émotion un peu primitive et les naïves vénustés de patoisants. Ils permettent d'attendre confiamment l'éclosion de grands chefs-d'œuvre.

B. Le Clerc de La Herverie

ITINÉRAIRÉ

VERLAINIÉN

Autour d'un vingt-cinquième Anniversaire Ce dimanche 19 juin, nous avons été conviés à une belle fête spirituelle. Et certes la place nous fut heureuse de nous y rencontrer fidèles anciens et nouveaux. Quelle preuve de la survire poétique, intense et perpétuelle, comme tangible, d'un Verlaine qui n'est pas plus dans sa tombe du cimetière des Batignolles que dans son monument du Luxembourg. Malla-rmé disait déjà

Verlaine, il est caché parmi l'herbe, Verlaine Il est aussi, pour un Parisien, et encore que le poète n'ait pas été un Parisien né, un peu partout épars dans Paris. Et c'est à vous en souvenir avec moi que je vous invite par ces propos sur quelques-unes des traces parisiennes de Verlaine. Mettons nos pas dans quelques-uns des siens.

Irons-nous pour cela à la place Paul-Verlaine ? Evidemment, il y a la plaque bleue,' hommage de l'édilité.

Le lieu a du pittoresque place en pente douce, mi-terre mi-asphalte, plantée d'arbres et de réverbères, qui, au flanc de. la Butte-aux-Cailles, donne panorama sur un horizon de banlieue. A chaque extrémité,

un marcnana ce vins an>ore venaine dans son enseigne..

C'est le Café Paul Verlaine. Verlaine y apparut-il jamais,et le café existait-il de son temps ? Ce n'est pas là un café des Vosges et de François Coppée. Et c'est VerlaineBar. mais, alors, n'eût-on pas dit plutôt Bar Verlaine ? Il eût sans doute aimé à les fréquenter tous deux, l'un pour son zinc honnêtement classique et son allure d'intimité provinciale (ici l'on reste), l'autre pour son haut marbre en demi-cercle, son décor de porcelaine et de glace, l'usine étincelante des percolateurs (ici l'on passe et repasse). Cette double sympathie, vraisemblable, conforme à son double tempérament, n'est que jeu d'hypothèse. Il y a des sites de Paris où Verlaine demeure attaché de façon plus précise et autrement émouvante.

Il y a, à mon avis, suiiout la cour SaintFrançois.

Verlaine y vécut quelques années dans une chambre du rez-de-chaussée d'un hôtelier qui tenait comptoir. Là mourut sa mère, qui logeait au premier. M. Ernest Raynaud, dans ses Souvenirs, en a donné une vive description fourmillante de détails qui sont des témoignages précieux. Allez-y rêver à Verlaine. C'est, non loin de la Bastille, en contre-bas du chemin de fer de Vineennès, une impasse qui semble devoir donner le vertige aux locomotives circulant à la cime du pan de mur, et aux habitants la crainte de leur chute. J'entends de nuit (mes nuits sont blanches) la [bagarre

Des machines qu'on chauffe et des trains [ajustés.

Il fi dit cela pour ailleurs. Il peut le répéter ici.

Le décor serait à souhait pour un drame naturaliste. C'est le Verlaine villonesque évidemment qui surtout s'y réveillera en vous, l'homme de toutes les fréquentations populaires et populacières, le flâneur de caboulot, l'errant parmi les ribauds et ribaudas

Rôdeur vanné, ton œil fané

Tout plein d'un désir satané.

Inquiétude et émotion au souvenir de la lamentable vie quotidienne de ce lyrique vagabond radieux Mais si vous levez les yeux, vos oreilles entendront

Le ciel est par-dessus le toit

Si bleu, si calme.

Certes, tout est prison, mais est-il prison qui soit sans évasion pour un poète ? Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou Et ce sera aussi l'autre évasion, celle qui se confie à Dieu, avec le cantique ingénument chanté

Je ne veux plus aimer que ma Mère Marie et qui répond, à des siècles de distance, au geste pieux et filial de Villon chantant à la requête' maternelle la gloire de la Vierge.

A Qe telles evuuuuuu», teiw wui camtFrançois est fort propice à mon gré, pour si réaliste qu'en demeure l'aspect, qui n'a guère dû changer depuis Verlaine. Et l'on peut y rêver à tout Verlaine.

D'autres lieux nous réclament. En ce prosaïque endroit qu'est une gare de ceinture, le fantôme de Verlaine ne murmure-t-il pas les paroles déchirantes Ame, te souvient-il, au fond du Paradis, De la gare d'Auteur! et des trains de jadis î Lourd sanglot sur l'injustice du sort, c'est l'ami qui soudain perd son ami sur lequel il a fondé les plus belles espérances de l'amitié plus forte que tout, que l'amour même, que la mort peut-être. La grande peine de Montaigne à la mort de La Boëtie va. retrouver ici un écho

lion pauvre enfant, ta voix dans le Bois de [Boulogne.

Ce. seul vers est un clef qui ouvre le coffret des vers d'amitié et d'amour, toute la passion de cet être pitoyable et ingénu. Les citations bruissent dans votre mémoire.

Poursuivrai-je cet itinéraire verlainien ? J'ai indiqué la piste à ceux qui aiment jouir de Paris et qui ont en Verlaine iémnunce personnelle.

Je devrais parler des Batignolles, où le souvenir serait aimable, où il vécut sa vie bourgeoisie d'adolescent studieux, de fils tendre, de mari épris, de poète léger et subtil, et d'où il partit, malgré soi peutêtre, pour l'aventure.. Rimbaud passa. Et, en regard, ce serait l'aboutissement l'étrange apothéose du quartier Latin, avec le légendaire Verlaine véridique, le vieux

vovou sublime auréolé d'une gloire certaine, la plus légitime et la plus singulière qui soit à y réfléchir selon la raison, d'une gloire dont le reflet continue à marquer tant d'hommes enclins à la poésie et à leur révéler leur âme de poète.

Eegrànd-Chabrier

Le Centenaire

de Napoléon

Allocution de M. F. Masson Conférenée de M. Georges d'Esparbès L'Association de la jeunesse française du Centenaire de Napoléon a donné hier à l'Alliance française une matinée littéraire et musicale sous la présidence de M. Frédéric Masson, assisté du prince Joachim Murât, député.

Le secrétaire perpétuel de l'Académie française a, dans un langage élevé, rendu un hommage postnume à cette jeunesse plébiscitaire si éprouvée pendant la guerre et soucieuse de perpétuer le souvenir napoléonien dans notre pays. Il a magnifié lag grandeur des cérémonies qui ont présidé au souvenir du Centenaire à NotreDame et aux Invalides. L'auditoire ne lui a pas ménagé ses applaudissements. Après lui, Georges d'Esparbès a conté, comme sait le faire l'auteur de La Guerre en dentelles, la campagne d'Italie de 1796. Augereau, Murât, le général Bonaparte, le siège de Mantoue, Arcole et Rivoli ont, comme dans un film prestigieux, défilé devant l'assemblée, qui les a salués par des applaudissements frénétiques.

Le prince Joachim Murât à remercié les conférenciers, dit leur précieux concours et, s'adressant, à la péroraison de son discours, à la jeunesse présente, l'a mise en garde contre le découragement. «La France est éternelle, a-t-il dit, et aux heures tragiques de son histoire elle a vu apparaître Jeanne d'Arc, elle a connu Napoléon nous voulons propager dans notre pays le culte de l'énergie c'est à vous, jeunes gens, à vous grouper autour de ceux qui travaillent au salut, de la patrie. »

;Ville Suzanne Tessier, Mlle Marthe Reylda, MM. Roland et Noël d'Arzal, de l'Odéou, ont composé très heureusement la partie artistique de la matinée.

Reconnu dans l'assistance la princesse de La Moskowa, Mmes Leroux, Armand Paquin, Batton et Moisson, M. Leroux, sénateur; MM. Le Provost de Launav, Blanchet, Delarue, Faure-Biguet, députés MM. Querenet, Adrien Marx, Rey, le commandant Seryeix, Armand Moisson, etc. Saint-Réal

Les Jardins ouvriers Trois mille dans la Seine. Trois cents à Ivry

Une fête populaires, et de bon aloi, réunissait dimanche, dans un des coins les moins riants de la banlieue, une imposante assistance de quatre mille personnes, plus quatre députés l'abbé Lemire, député du Nord, président fondateur de la Ligue du coin de terre et du foyer*; MM. Calary de Lamazière et Nectour, députés de la Seine le comte Stanislas de Castellane, député du Cantal. 11 y avait encore là M. le cuire d'Ivry, l'abbé Garin le maire, M. Bour- deaux, et plusieurs conseillers municipaux le R. P. Brothier, des missionnaires du Saint-Esprit, chevalier de la Légion d'honneur, etc. sans parler de la musique de.la 5° brigade çploniale.

Toute-la colline.qui s'étend' de l'hospice au fort était gracieusement parée de drapeaux et de guirlandes de verdure. Il y a quelque douze ans, cette côte était un désert lépreux. Un sincère ami du peuple, M. G. Marque, s'est mis dans la tête, en 1909, de tirer parti de ces terrains incultes et d'en attribuer les parcelles à des familles ouvrières d'Ivry.

Non'sans difficultés, M. Marque et son comité ont réussi à grouper trois cents jardins ouvriers d'un seul tenant, cultivés par deux cent soixante-cinq familles. Cette année même, le génie militaire a consenti à abandonner pendant six mois aux petits jardiniers une large bande de terre sur les glacis du fort il y pousse maintenant des pommes de terre et des haricots superbes. Inutile do dire quelle œuvre excellente d'entr'aide, d'hygiène et de moralisation est le jardin ouvrier. C'est une des œuvres sociales qui n'ont pas fait faillite. Aussi ne peut-on que féliciter. le comité de Paris et de la Seine, qui détient aujourd'hui plus de trois mille jardins dans la banlieue parisienne. La vivante parure des jardinets, ce sont les enfants bien portants qui viennent y respirer et y prendre le goût de la terre, du travail et du chez soi. C'est eux surtout que l'on fêtait dimanche dans cette réunion de braves gens, toute cordiale et familiale.

Les discours ont été nombreux et fort beaux, exaltant tous l'amoum du sol national et de la famille. La fête s'est terminée gentiment par la représentation, par les « Comédiens société d'amateurs, ue La Paix chez Soi'et de La Poudre aux Yeux du Courteline et du Labiche

LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSŒ Incident sovieto-letton

Riga, le 19 juin (corresp. part.). L'agent soviétiste Ganetzky a déclaré au gouvernement letton que les dix-sept communistes condamnés par le tribunal letton à la peine de mort pour avoir participé à des actes terroristes se sont déclarés, pendant qu'ils étaient en prison, citoyens de la république soviétiste, ce qui a donné à M. Ganetzky le prétexte d'intervenir et de réclamer l'extradition des condamnés. Le gouvernement, de Riga n'a pas trouvé nécessaire de prêter l'oreille à cette requête et l'exécution capitale des communistes a eu lieu. Ganetzky transmit alors au gouvernement letton une note de protestation, formulée en termes très brusqpes. Ganetzky menace de rompre les relations diplomatiques des soviets avec la Les massacres au Caucase

Constantinopic, le 19 juin (corresp. part). Les détachements de la cavalerie des Kurdes persans, commandés par les officiers cosaques de la brigade du chah de Perse, sont apparus inopinément dans la région d'Elisavetpol (Transcaucasie). Chaque détachement est conduit par un guide choisi parmi les indigènes musulmans. En passant par les villages arméniens, ces détachements massacrent toute leur populatien, à l'exception des Russes. La destination de ces unités est encore inconnue. Le conseil des commissaires de la république géorgienne a formé une comnission spéciale à, laquelle s'est joint le représentant de la république soviétiste russe pour faire une enquête au sujet de cette nouvelle agression. La commission est partie avec un express pour la station Ahstoub, d'où elle se rendra en autos blindées à la rencontre des Kurdes.

La population arménienne des villages environnants s'enfuit vers Elisavetpol. La population tartare ne cache pas sa joie à rapproche des détachements.

̃ f. g.

La Vie aux Champs Un moyen de retenir à la campagne les ouvriers agricoles

Je ne crois pas qu'on puisse m'accuser de me désintéresser du sort des tra- vailleùrs agricoles. L'un des premiers dans la paresse j'ai signalé les conditions défectueuses dans lesquelles ils sont la plupart du. temps loges et réclamé qu'on leur donnât plus de bien-être. Il ne faudrait pourtant pas que, sous prétexte d'améliorer la situation des salariés, on rendît la culture impossible. Ce serait tuer la poule aux œufs d'or.

Aussi n'ai-je pas vu sans quelque inquiétude les tentatives faites en ces dermers temps en vue d'une rég-lementatïô'p internationale du travail de la terré.. Que les ouvriers français se groupent pour l'étude. et la-défense de leurs intérêts professionnels, c'est parfaitement leur droit. Mais pourquoi vouloir, internationaliser le débat? Les conditions du travail agricole ne sont pas les mômes en tous pays. Elles sont subordonnées.au climat, aux habitudes, j'ajouterai au degré de civilisation, aux possibilités de rendement de la main-d'œuvre dans chaque pays. Ce qui est possible au Nord'ne le sera pas au Midi un travailleur français et un ouvrier boche ne sauraient s'accommoder du même régime. Je rie vois pas bien, d'ailleurs, ce que nos nationaux gagneraient à fraterniser autour du tapis vert avec certains indésirables intéressés à paralyser la production française indispensable à notre relèvement, économique ou à recevoir le mot d'tordre de bolchevistes désireux de les initier aux beautés dé la tyrannie moscovite. JLes mêmes considérations justifient les craintes manifestées sur l'opportù-, nité d'inscrire au programme du coingrès de Genève les questions se rattachant ù la durée du travail agricole. Le but est, dit-on, d'enrayer l'exode rural. Illusion. Le remède n'est certainement pas là. Mais l'examen de cette proposition m'entraînerait trop loin. J'y reviendrai quelque autre jour.

Aujourd'hui, je me bornerai à envisager certaines mesures susceptibles d'attacher l'ouvrier à la terre qu'il cultive, mesures qui présentent au moins l'avantage d'être dès à présent réalisables. Ce serait une erreur de croire que tout est pour le mieux dans le meilleur dès mondes et qu'il n'y a rien à retenir des revendications des travailleurs agricoles. Si le partage- des terres est une de ces utopies dont le bon sens a depuis longtemps fait justice, de bons esprits estiment que le partage des bénéfices n'est pas chose impossible, du moins dans

ûne certaine mesure. Intéressons, dïsent-ils, l'ouvrier au développement le la production en lui offrant une participation aux excédents de recettes tout le monde, ouvriers et patrons, y trouvera son compte. Théorie séduisante, à coup sûr, mais, si de la théorie on passe à la pratique, que de difficultés apparaissent 1 Toujours enclin à croire que, le patron dissimule une partie de ses bénéfices, l'ouvrier n'aura-t-il pas la prétention de contrôler la marche de l'exploitation ? C'est ce qu'on ne saurait admettre. Ce serait abandonner aux salariés une part de direction, c'est-à-dire créer l'anarchie, qui conduirait à la ruine. D'un autre côté, est-il logique d'intéresser l'ouvrier aux bénéfices sans mettre éventuellement à sa charge une partie des pertes ? Assurément non. Or, jamais il n'y consentirait et il n'aurait pas tort. L'ouvrier a besoin d'une rémunération ferme. Pour supporter les pertes dans une entreprise, il est indispensable de posséder une réserve. C'est même disons-le en passant, un des arguments^ opposer à ceux qui réclament la supppes^ sion de l'infâme capital.

Ajoutons que l'évaluation des bénéftces, systématiquement contrôlée dans lejs entreprises industrielles où la participation existe, donnera lieu à bien d'autres difficultés dans l'exploitation agricole, où tant de facteurs extérieurs ajoutent la. l'incertitude des résultats.

La solution du problème est donc fort malaisée. Pourtant, elle ne paraît pas impossible.

Comparons la somme de travail fournie par l'ouvrier agricole à celle d'un petit patron, toutes choses égales d'ailleurs. La première est bien inférieure'a la seconde. Pourquoi ? Parce que l'un est intéressé à produire le plus possible, tandis que l'autre ne. retire d'un travàil intensif qu'un supplément de fatigue. Conclusion si l'ouvrier était intéressé au développement de la production, son rendement serait supérieur, le revenu; du sol augmenterait sans que le chef d'exploitation ait à dépenser un sou de plus. N'est-il pas juste, habile aussi, d'abandonner au bon travailleur une part de l'excédent du bénéfice supplémentaire: dû à son zèle ?

Ainsi envisagée, la question prend un tout autre aspect. Il ne s'agit plus d'un partage de bénéfices susceptible de faire naître des prétentions inadmissibles, mais d'une sorte de prime au travail ne justifiant aucune immixtion dans la comptabilité de la ferme. Comment procéderait-on à ce partage ? On commencerait par assurer aux ouvriers un salaire fixe, basé sur le salaire normal de la région. Ceci fait, on intéresserait tous les collaborateurs de la ferme à l'augmentation de la production végétale et animale la prime serait basée non sur le prix de vente, mais sur les quantités produites. Tous les participants toucheraient tant par quintal do blé ou d'avoine, tant par hectolitre de vin, tant par tête de bétail produit ou engraissé et ainsi de suite. Comme cela, pas de contestation possihle.

Inversement, l'ouvrier serait intéressé à la diminution des dépenses. Sans vouloir suspecter son honnêteté, on peut affirme.r que c'est généralement le moindre de ses soucis. Il ne prend pas soin de ses outils, gaspille les fournitures. Un instrument est-il détérioré? Il le met au rebut. Après tout, ça ne sort pas de sa poche. Combien il serait moins prodigue des deniers du patron s'il était intéressé à la réduction des dépenses Avec un peu de bonne volonté, il pourrait faire luimême aux outils, aux harnais, aux voitures, maintes réparations d'entretien qui éviteraient l'intervention, si coûteuse aujourd'hui, du taillandier, du bourrelier, du charron. Grâce à cette double participation, l'ouvrier s'attacherait davantage à la ferme, qui deviendrait un peu sa chose des relations plus cordiales s'établi- raient entre patrons et valets et on sai->


sit tout de suite quelles pourraient -'être les conséquences financières et sociales! de cet accord,

On sent bien qu'il ne nous est pas pos-;sible de donner de cette participation une formule assez souple pour s'adapter aux besoins de toutes les régions de la France. Chacune d'entre elles a ses coutumes, son genre de culture, et cette diversité même est une des caractéristiques de nôtre agriculture. Nous devons nous borner il poser le principe. A chacun de l'approprier aux nécessités locales, aux habitudes du milieu.

Nous n'avons pas non plus la prétention de ,résoudre d'un trait de plume l'un des plus graves problèmes qui se posent dans l'ordre des intérêts économiques celui des relations entre le capital et le travail. La question est bien trop complexe. Mais tout ce qui peut contribuer à atfenuer la crise de la main-d'œuvre mérite une sérieuse attention.

La participation maintenue dans de justes limites est certainement du nombre.

Ch. Brillaud de Laujardière

P.-S. Nous venons d'apprendre que le gouvernement français, usant du droit que lui reconnaît l'article 402 du traité de Versailles, s'est opposé à l'inscription de la réglementation du travail agricole à l'ordre du jour de la Conférence de Genève.

bes plus belles pailles bes meilleurs feutres

Journaux & ReVues La répression des crimes

Des Débats

Lorsqu'un crime a été commis, on a l'impression qu'il reste sans répression parce qu'on ne le voit pas suivi d'une condamnation et lorsqu'on condamne enfin le criminel, personne ne se souvient plus du forfait qu'il a commis. C'est le principe fondamental et élémentaire de la répression que pour être efficace elle doit être prompte. On ne fera comprendre à personne comment il faut des mois et même des années pour faire l'instruction d'un crime flagrant pourquoi, lorsqu'un agent ou un gendarme est- tué par un scélérat pris sur le fait, on ne le juge que de longs mois après. Autrefois les poursuites étaient beaucoup plus promptes, et les délais de la procédure n'ont pas été modifiés. Il sera urgent d'en revenir à ces coutumes judiciaires anciennes, mais qui étaient bonnes. Il le faut et on le doit.

,La détresse des întellectuels russes. Du Temps

Les intellectuels russes, non point par métaphore, mais à la lettre, sont menacés de mourir de faim. "Bien entendu, ils manquent aussi de livres et d'outillage. Wells a.v?eneon^é, à Peteograd, le., compositeur Gtazounof, ancien directeur du, Copservatoire .de cette ville, qu'il avait connu autrefois comme un homme de forte corpulence et de teint fleuri. Il le retrouvait avec un visage pâle et des vêtements flottant sur un corps amaigri. Et Glazounof voyait arriver le moment où il ne pourrait plus composer, faute de papier à musique. Ces intellectuels, d'après la terrible expression de Wells, ne pouvaient pas plus vivre dans la Russie bolcheviste que dans un kraal de Cafres. Et cette mort spirituelle annonçait la mort totale, par inanition. La mortalité, déjà particulièrement énorme parmi les malheureux, ne peut que s'accroître. Depuis l'enquête de Wells, la situation n'a fait que s'aggraver. Une lettre reçue de Vyborg (Finlande), datée du 6 juin 1921, dit que la population de l'ancienne capitale russe est « comparable à des miséreux atteints de folio- ». L'auteur de cette lettre a vu l'académicien Kotliarcheski en guenilles, sans chemise et affamé. Le poete Block a le scorbut, le peintre- Benoît rêve d'un petit morceau de chocolat, etc.

« La Truyère »

M. Georges Beaume, dans l'Opinion, raconte une visite au château de M. Robert de Flers, à «La Truyère », dans la Lozère.

De Flers habitait, dans la structure même des remparts, un château très ancien à figure rébarbative, mais d'une puissançe aristocratique. Tout y était simple, le mobilier, la décoration, l'accueil tout y exprimait les vertus traditionnelles de la pure race française.

Dans une salle exiguë, au fond d'une tour ronde, dont l'épaisseur des murailles et la pénombre assuraient la fraîcheur exquise, nous déjeunâmes. La surprise qu'il nous avait réservée, c'était la présence de Ganne, son ami, le compositeur qu'avait rendu célèbre, d'un élan subit, ce chant militaire des Pioupious d'Auvergne. Petit, vif et souple, Ganne ressemble à un offi- cier de chasseurs à pied. Il nous parla de la Lozère, lui qui est Breton, avec un amour aussi fervent que raisonné. On causait sans bruit, sur un ton de sympathie sCuriante.

Et quel déjeuner, chef-d'oeuvre de familiale gourmandise, composé avec les meilleures ressources du pays Des perdreaux, tués dans les landes de la Margeride, rôtis à la broche, entre deux tranches de lard des truites fermes; aussi juteuses que des fruits, et qui ce matin encore nageaient dans les eaux froides de la Truyère Par l'étroit escalier d'une tour, nous montâmes au cabinet de travail. Ppint de luxe. Des murs blanchis à la chaux. Une table pour Ganne, une table pour de Flers. Dans la cheminée, des cendres, des morceaux de branches qu'on avait laissés doucement s'éteindre la veille. Dans ces montagnes, en effet, dès qu'un orage éclate, le froid survient. Mais il y avait une large fenêtre qui attirait toute la lumière de l'espace doré et d'où l'on découvrait une partie de la cité, des champs entourés de chênes ou de peupliers, un ruban de la rivière.

Les « bruiteurs »

Ce sont les musiciens «' futuristes », qui ont donné au théâtre des ChampsElysées un concert ahurissant où les « bruits » du nouvel orchestre alternaient avec les vociférations de l'assistance qui ne prit pas toujours la. plaisanterie par le bon côté.

Pour apprécier l'art de ces novateurs (?) nous pensons que la lecture d'un passage du « Manifeste futuriste » suffira largement

Chaque son porte en soi un noyau de sensations déjà connues et usées qui prédisposent l'auditeur à l'ennui, malgré les efforts des musiciens novateurs. Nous

avons tous aimé et goûté les harmonies des grands maîtres. Beethoven et Wagner ̃ont délicieusement secoué notre cœur durant bien des années. Nous en sommes rassasiés. C'est pourquoi nous prenons infiniment plus de plaisir à combiner idéalement des bruits de tramways, d'autos, de voitures et de foules criardes qu'à écouter encore, par exemple, l'Héroïque ou la Pastorale.

Le poète Marineti, dans une lettre qu'il m'adressait des tranchées bulgares d'Andarinopls, me décrivait ainsi, dans s,on nouveau style futuriste, l'orchestre d'une grande bataille

« Mes oreilles mes yeux narines ouvertes 1 attention quelle joie que la votre ô Irion peuple de sens voir ouïr fiairer boire tout tout tout taratatatatata les mitrailleuses crier se tordre sous mille morsures gifles traak-traak coups de triques coups de fouet pic pac poum-toumb jongleries bonds de clowns en plein ciel hauteur 200 mètres c'est la fusillade. Eri contrebas esclaffements de marécages rires buffles chariots aiguillons piaffe de chevaux caissons flic flac zang zang chaaak chaaak cabrements pirouettes patatraak éclaboussements crinières hennissements i i i i i i i tohu-bohu tintements 3 bataillons bulgares en marche croook-craaak (lentement mesure à deux temps) Choumi Maritza o Karvavena cris d'officiers s'entrechoquant plats de cuivre pam ici (vite) pac là-bas boum-pam-pampam-pam ici là là plus loin autour très haut attention sur la tête chaaak épatant 1 flammes flammes flammes flammes flammes flammes, etc., etc.

Conclusion

Nous voulons entonner et régler harmoniquement et rythmiquement ces bruits très variés.

Ch. Demailly

A bord, en chemin de fer, en auto à l'hôtel, vos

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M. Roux signale, au nom de M. Sargent, une maladie nouvelle du dattier qui menace de ruiner les oasis du Figuig. Il s'agit d'un champignon microscopique qui atteint les feuilles et détruit ensuite l'arbre lui-même. Malheureusement, jusqu'ici, on a bien constaté le mal, mais on' n'a pas trouvé le remède.. M. Deslandres commente une curieuse note émanant de l'observatoire de dirigé, on le sait, par notre ami et maître M. Camille Flammarion. Il s'agit de la planète Vénus sur laquelle des taches ont é-tâ aperçues. C'est la première fois qu'on aperçoit sur cet astre ces accidents dont on ignore d'ailleurs la nature, mais qui contribueront sans doute à nous éclairer sur sa durée de rotation qui, à l'heure actuelle, est encore inconnue. G. W.

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Séances Van den Burg-Soulage

et Moiseiwitsch

Un jeune violoncelliste hollandais, M. William van den Burg, dont les sympathies pour la musique française ont été constantes pendant la guerre, s'est fait entendre salle des Quatuors, chez Gaveau. M. van den Burg est fort bien doué, sa sonorité est pure et sa virtuosité évidente. Son style est sobre et classir que, ce qui l'a servi dans la Sonate de Cervetto mise au point par M. Salmon, dans la Suite en sol majeur de Bach, dans des pièces de Tartini, P. Martin et dans un Scherzo de Dittersdorf. Dans les œuvres modernes, telles que les célèbres Variations symphoniques de Boëllma.nn et la Sonate de Mlle Marcelle Soulage, on s'aperçut davantage que la force dans le rythme fait encore défaut à M. William van den Burg, dont la sensibilité s'épanouira sans doute plus tard. Cette Sonate de Mlle Marcelle Soulagé, que l'auteur a accompagnée elle-même, regorge d'idées et surtout d'idées plus vigoureuses que celles que l'on a coutume de rencontrer dans les œuvres musicales féminines. Le Nocturne sons forme de Largo a plu beaucoup, malgré son développement un peu excessif et l'on a chaleureusement applaudi le Final allègre, d'un mouvement tout à fait séduisant.

Après Borowsky, dont nous avons constaté il y a quelque temps le remarquable talent, un autre pianiste russe de grande envergure, M. Benno Moiseiwitsch, vient de se révéler, salle. Gaveau, au public français. Il est superflu de louer les qualités techniques d'un pareil artiste là où il est supérieur, c'est dans le mordant de ses attaque, c'est dans la couleur qu'il sait donner aux traits et dans ses effets de force, auxquels il oppose des veloutés d'une infinie délicatesse. Dans les morceaux qu'il avait choisis, comme la GaiooHe de Rameau, la Sicilienne de Bach ou, la Sonate en si bémol de Chopin, il s'est montré tout à fait supérieur et il n'a pu faire passer les ennuyeuses et lourdes Variations et Fugue de Brahms, sur un thème de Eœndel, que grâce à une exécution magistrale de ce morceau hérissé de difficultés. L'L'tudé de Strawinsky, un des Sonnets de Pétrarque. et la Ge Rapsodie, de Liszt, ont été pour M. Moiseiwitsch l'occasion d'ovations répétées et il en fut de même pour les Ltudes de Chopin, qu'il a ajoutées à son programme et dont l'exécution fut pre.stigieuse. Louis Schneider

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dans la plus charmante des villes d'eaux NOTES D'UN CURIEUX Orfèvrerie ancienne

M" Lair-Dubi'euil; assisté des experts Paulme et Lasquin, a vendu une très belle collection d'orfèvrerie ancienne appartenant à M. X. les enchères ont produit 284,695 francs avec les principaux prix suivants

MétaL argenté.» 1. taaire de rafraîchis. soirs en métal argenté à deux anses époque Louis XIV, 2,650 fr. 10. Aiguière en pomponne doré décor en relief, mascaron au bec Dix-huitième siècle, 3,800 fr. 13. Coupe-présentoir en vermeil, décorée au tracé de scènes chinoises. Travail 'al?*mand du dix-huitième siècle, 3,200 fr. Orfèvrerie ancienne vieux Paris et province. 19. Hanap ou aiguière, forme uiaque, en argent, arm. gravées sur le corps, travail français du dix-septième siècle, 5,000 fr. 21. Boite à poudre ronde en argent, entièrement ciselée, travail français du dix-septième siècle, 4,000 fr. 23. Cafetière à pans en argent, travail français du dix-septième siècle, 2,400 fr. 26. Poudrière sucre en argent, décorée dans le goût de Bérain, vieux Paris, époque Louis XIV, 5,250 fr. 27. Paire de flambeaux en argent à pans, le pied, le fût et le binet ornés de ciselures tracées dans le,goût de Bérain, époque Louis XIV, 3,400 fr. 33. Plat rond creux en argent, orné au centre d'un écusson surmonté d'un casque, travail français du dix-huitième siècle, 3,800 fr. 34. Réchaud en argent monté sur trois patins fondus et ciselé avec corps repercé, vieux Paris, 1718, 3,700 fr. 41. Paire de flambeaux en argent ciselé, vieux Paris, époque Régence, 4,000 fr. 42. Ecuelle et son plateau en argent, au couvercle et au plateau une moulure d'entrelacs fondus et ciselés, oreilles formées d'écussons, vieux Paris, époque Louis XV, 7,200 fr. 44. Paire de flambeaux en argent ils sont décorés dans toutes leurs parties d'ornements variés, vieux Paris, époque Louis XV, 4,000 fr. –.45. Ecuelle à bouillon en argent, à oreilles, avec couvercle, vieux Paris, 1744, 2,100 fr. 46. Petit pot à eau chaude, en argent sur pied à côtes, vieux Paris, époque Louis XV, 2,600 fr. 48. Sucrier en argent reposant tur trois patins, armoiries timbrées d'une couronne de marquis, vieux Paris, 1758, 2,800 fr. 51. Aiguière et son bassin en argent, décorés au repoussé, de cygnes, roseaux, feuillage et ornements, vieux Paris, 1761, 15,100 fr. 52. Paire de flambeaux en argent, à ores, vieux Paris, époque Louis XV, 3,900 fr. 58. Ecuelle à bouillon en argent la graine est formée d'une grenade et de feuillage, vieux, Parris, époque Louis XV, 3,000 fr. 60. Deux timbales en argent, formant paire, à pied mouluré orné de feuilles d'acanthe, vieux Paris, 1763, 1,800 fr. 61. Cuiller à sucre en vermeil, spatule ornée d'entrelacs et, sur le dessous, d'un mascaron, vieux Paris, époque Louis XV, 1,950 fr, 63. Moutardier en argent, formé d'un plateau à la moulure ornée de coquilles et posant sur quatre patins, vieux Paris, 1766, 2,750 fr. 64. Aiguière et son bassin en argent, armoiries en relief, sans couvercle, époque Louis XV, 5,250 fr. 65. Chocolatière en argent ciselé à côtes torses, vieux Paris, 1773, 2,700 fr. 66. Moutardier en argent forme présentoir, garniture de cristal blanc, 1,920 fr. 67. Paire de flambeaux en argent ciselé, vieux Paris, 1773, 9,100 fr. 73. Porte-huilier en argent les godets sont formés de balustres, burettes en cristal, vieux Paris, 1780, 1,700 fr. 74. Quatre salières ovales et un moutardier rond en argent, garnitures de cristaux bleus vieux' Paris; 1781, 2;40Tî i>; '75. ÀHguière et sOn bassin en argent le couvercle est surmonté d'ufcie graine de feuillage, armoiries gravées sur les deux pièces, vieux Paris, 1782, 4,450 fr. 77. Deux couverts à dessert et quatre couteaux, en vermeil, modèle à culots et feuilles de laurier, vieux Paris, époque Louis XVI, 5,500 fr. 79. Deux salières ovales en argent fondu, décor à têtes de lions et guirlandes, garnitures de cristaux bleus, vieux Paris, époque Louis XVI, 2,520 fr. 81. Petite écuelle à bouillon et son plateau en argent, vieux Paris, époque Louis XVI, 10,000 fr. 84. Soupière ovale avec sa doublure et son plateau, en argent, vieux Paris, 1784, 51,000 fr. 86. Soupière ovale en argent, vieux Paris, époque Louis XVI, 15,500 fr. 88. Aiguière et son bassin, en argent le couvercle surmonté d'un cygne, époque Louis XVI, 6,000 fr. 91. Couvert complet ciselé et gravé, décoré d'arabesques dans le goût de l'antique et des armoiries du prince de Talleyrand ancien écrin original en maroquin rouge, au chiffre du Prince et portant la vignette dorée de l'orfèvre Biennais, Au Singe violet, rue St-Honoré, à Paris, Paris, époque Empire, 9,600 fr. 94. Soupière ronde en argent, armoiries gravées, époque de la Restauration, 2,000 fr. 95. Vitrine murale rectangulaire, en cuivre et glaces, munie de cinq tablettes montées sur crémaillères, 4,000 fr.

Les Hubert Robert et les Cochin du comte de La Bédoyère

Cette vente, dont nous avons déjà parlé, qui avait attiré la foule âes amateurs à la galerie Georges Petit, a réalisé, le mercredi 8 juin, francs, sous la direction de MQ Henri Baudoin, assisté de l'expert Jules Ferai. Ou connaît le prix des tableaux anciens. Voici le détail de la vente de dessins anciens dont nous avons également indiqué quelques prix

vessins anciens. Cochin (Ch.-Nicolas) 9r Portrait du Pape Clément XIV, 1,180 fr. 12. Portrait présumé du baron d'Holbach, 2,100 fr. 13. Portrait de Montesquieu, 2,700 fr. 15. Portrait de Grimm, 2,400 fr. 17. Portrait de M. de Billi, 1,450 francs. 22. Portrait de M. Roland de Lorenci, 2,200 fr. 23. Portrait du comte de Creutz, 2,110 fr. 25. Portrait présumé du comte d'Einsiédeln, 1,200 fr. 27. Portrait de Vien, 3.860 fr. 28. Portrait de Chardin, 2,900 fr. 29. Portrait de Pierre, 4,050 francs. 30. Portrait de François Bou- cher, 3,525 fr. 31. Portrait de Jacques Guay, 1,300 fr. 32. Portrait présumé de Paul Thiry, baron d'Holbach: 1,510 fr. 33. Portrait de M. Dodart, intendant de Bourges, 1,000 fr. 34. Portrait de l'Impératrice Catherine II, 4,100 fr. 35. Pourtrait de M. de Lassone, 1,050 fr. 37. Portrait de Marc-René de Voyer, marquis da Paulmy d'Argenson, 2.900 fr. 38. Par-' trait de M. G. de Sartine, 1,600 fr. 39, Portrait du Marquis de Marigny, 2,800 fr. 40. Portrait de Milord Clerk, 1,250 fr.. -v 41. Portrait de Jean-Charles-Philibert Trudaine, 1,600 fr. 42. Portrait du comte de Caylus, 3,450 fr. 43. Portrait de C.-H. Watelet, 1,850 fr. 44. Portrait de M. de La Live de Jully, 2,550 fr. 45. Portrait de Mariette, 4,000 fr. 47. Portrait de David Hume, 1,900 fr. 48. Portrait du vicomte David Murray, 1,500 fr. 49. Portrait de Milndy Hervey. 2,200 fr. 50. Portrait de Hans de Stanley, 3,000 fr. 51. Portrait de Antoine Thomas, 1,100 fr.

La Rivaudière

AU BŒUF A LA MODE 8, rue de Valois

VIEILLE CUISINE FRANÇAISE TRÈS VIEILLE CAVE

Prix discrets et bien justifiés

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Tonique Digestive

bes Théâtres On raconte que.

M. Le Bargy, qui aurait dû faire sa rentrée à la Comédie-Française dans Le Bercaid, reparaîtra ce soir sur notre. première scènes dramatique dans Le Duel. Il a répété hier complètement la pièce de M. Henri Lavedan. Celui-ci, qui vint ces jours derniers aux répétitions, assistera aujourd'hui à la représentation. Et nombreux seront les amis du célèbre comédien qui se réjouiront du retour de l'enfant prodig-ue dis iront en masse le féliciter et ils trouveront M. Le Bargy provisoirement installé dans la loge de Georges Grand. et ce sera une double émotion que d'aller le féliciter.

Dimanche soir, par une nuit très fraîche, les jardins de Bagatelle étaient illuminés. On faisait des essais de lumière et on s'extasiait, comme à un feu d'artifice, du merveilleux effet des lumières dans les arbres. On admirait surtout la Pavlova qui, en dépit de la température, répétait Le Cygne dans son costume. et la fraîcheur du soir, assez vive, ne semblait pas gêner l'étoile.

Une véritable artiste n'a jamais ni trop chaud ni trop froid 1

Il se confirme que, fin mars ou dé·but d'avril 1922, le théâtre des Variét6s ferait une sensationnelle reprise de La Grande-Duchesse. Nous pouvons, toutefois, affirmer qu'aucun nom n'a été mis en avant en ce qui concerne la distribution peu facile à réaliser du célèbre opéra-bouffe.

La Féerie de Pavlova àBagatelle Le Mincie des Lumières Ce sont des cris d'admiration qui ont été arrachés, avant-hier soir, & Bagatelle, aux quelques privilégiés qui ont assisté aux essais d'éclairage et de danse de l'inoubliable gala Pavlova, qui aura lieu ce soir. Cette soirée dépassera en splendeur tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour, et nous pouvons affirmer qu'un tel spectacle ne sera plus jamais organisé à Bagatelle. En voulant laisser toute la surprise à ceux qui assisteront ce soir à cette représentation exceptionnelle, nous pouvons, néanmoins, annoncer quelques-uns des clous du programme, qui comprendra principalement Les Sylphides à Bagatelle, réglé par M. Ivan Clustine sur de la musique de Chopin, et dansé par Anna Pavlova et sa troupe; Chèvrepieds, un des -plus extraordinaires ballets créés depuis quinze ans, et que, par un tour de. force sans précédent, M. Ivan Clustine a pu mettre en scène en huit heures; Mme Anna Pavlova, qui l'interprétera, paraîtra également dans Le Cygne et dans La Bacchanale, de Glazounow, qu'elle n'a pas dansée depuis 1913, avec le célèbre danseur Novikoff, qui interprétera, seul, La Danse du Guerrier, de Gluck. On applaudira également M. Stowitts ainsi que les Sakharoff, qui paraîtront quatre fois au cours de la- soirée dans leur quatre plus grands succès. L'orchestre Vladimir Golschmann, composé de 180 musiciens, se fera entendre dans ce théâtre en plein air à l'acoustique sans pareil. La garde républicaine prêtera également son concours, ainsi oue les choeurs russes et les trompes de Rallye Bonnelle, de l'équipage Mme de la duchesse dfUzès douai. rière. L'éclairage des jardins est dû l'ingénie};sité artistique de M. Jean-Gabriel Domergue. L'organisation en revient à l'ingénieur Chatelain, qui a réalisé des merveilles. Toute l'installation de la salle et de la scène a été confiée à l'ingénieur Cottin, qui, lui aussi, a accompli un véritable prodige. Après la représentation aura lieu le bal, et enfin le souper, qui s'annonce fort brillant, à en juger par le nombre de tables retenues. On entrera, ce soir, à Bagatelle, côté de Paris, par le Bois et l'avenue des Acacias. Un service d'autos-cars partira de la porte Maillot seulement, et conduira, pour trois francs, les spectateurs. Un service spécial de transports, organisé dans un kiosque lumineux, permettra aux propriétaires d'autos de retrouver facilement leurs voitures, grâce à une organisation perteçtionnée. La sortie se fera par la porte côté Seine, et les autos-cars amèneront, pour cinq francs, les spectateurs dans toutes les directions.

On trouvera des billets chez Mme la duchesse d'Uzès, 26, rue Murillo, et aux guichets de Bagatelle.

Dans les Théâfres

La répétition, les premières et la rentrée de ce soir

A la Cigale, à 8 h. 30, répétition générale de La halante Epreuve,' opérette légère en deux actes, de MM. P. Dollfus et R. Catenoy, musique de M. Octave Crémieux. Au Théâtre de Paris, à 8 h. 30, première représentation de Ça va, revue en deux actes, un prologue et vingt tableaux -de MM. Rip et Gignoux. dont voici la distribution Miss Campton (Antinea, le danseur), Mmes Thérèse Dorny (Maurice, Mme Sans-Gène, Marie-Jeanne),' Berthe Plantade (Yv. Printemps, la Dame en rose, la Marchande des quatre saisons), Régine Marco (l'agente, Edith, la danseuse, Nine, la cuiisinière), Blanche Ritier (la commère. l'opérette), Gab. Reymond (la victime), Delille (la directrice, la concierge, une cuisinièrei, Martajoux (Malbarough), April (Jeanne, une saison), Reine Guyot (Jacqueline, une saison) MM. Raimu (Biche, Elle), P,luley (le gardien du musée, Himsack, Pliiiplii, le boucher), Georgé (Cécile Sorel, Emile Isola, Galmot, le cardinal) Villa (Faradou, Napoléon), Reschal (l'huissier, le marquis de Sade, le gendarme, le père Antoine), Pansey (Jules, Balieff, Justin), SaintBonnet (le compère).

Au Théâtre Femina, à 8 h. 45, première représentation du cinquième spectacle de la Chauve-Souris de Moscou Les Moissons russes, Le Bavard, sketch (Mlle Spinelli et M. Balieff) Toi qui connais. vieille chanson française Rengaines russes. Le Joli Tambour, Le Vase japonais (Mlle Spinelli et M. Oyra) Alavardi, Yosadu li vogorode, scènes de la vie des paysans russes (Mlle Spinelli et M. Oyra). Nouveau réeprtoire du chœur des frè; res Zaitzeff, Mon homme, etc.. Porcelaine de Copenhague, musique de Grieu Kalina, Parade des soldats de bois, Les Fiancés de Moscou, La Nuit chez les tziganes.

A là Comédie-Française, à 8 h. 45, rentrée de M. Le Bargy, Le Duel, pièce en trois actes, en prose, de M. Henri Lavedan, dont voici la distribution

MM. Paul Mounet (Mgr Bolène), Alexandre (le -docteur Morey), Lafon (le portier. Le Bargy (l'abbé Daniel), Falconnier (un domestique), Chaize (un infirmier); Mmes Gabrielle Robinne (la duchesse de Chailles), Lherbay (Yvonne).

Ce soir

A l'Opéra. Relâche.

A l'Opéra-Comique, 8 h. (abonnement série B), tes Noces de Figaro (Mmes Vallandri, Brothier, Ritter-Cialnpi MM. Vieuille, Parmentier, Azéma, de Craus, Dupré). Chef d'orchestre, M. A. Catherine.

A l'Odéon, à 8 h. Charlotte Cordoy (MM. Chambreuil, Laroche, Duard, Desmoulins, Maxime Léry, Debucourt Mmes Grun> bach, Jeanne Briey, Suzanne Aubry). A la Gaîté-Lyrlque, i1 8 h. 30 Les Sal. timbanques (Mlles Jane Montange, Page, J. Ferny, Launay, M"M. Gerbert, Bellet, Roques, Kerny, Détours, et M. Henry Laverne). Aux Variétés, à 8 h. 30, Princesse Lily (Mlles Alice Bonheur et Saint-Bonnet MM. Oudart, Alarme. Burnier et M. Marcel Vallée).. Au Théâtre des Champs-Elysées, Il 9 h., Ballets suédois de M. B,olf de. Mare Diver-

tissernent, L'Homme et son Désir, Les Mariés- de la tour Eiffel, La Nuit de SOinUfean. A la Porte-Saîrrt-Martm, à 8 h. 30 hfa. dame Sans.Gêne (Mlle Mistinguett-, -MM. Coizeau, A. Calmettes, J. Daragon, M. tehimann, Gazalis, Mmes L. Mareil, C. Conti).

Au Vaudeville, 8 h. 45,, La Vérité toute nuê (MM. Max Dearly, Gorby, Cousin, Lurville, Gibard, Mlles Kitty Hott, Mady Berry, Andrée Féranne et M: Vernal).

Au Gymnase, à 9 h., Le Caducée, (M. Harry Baur, Mmes Nelly Cormon Marie Laure L. Marquet MM, G. Dubosci A. Dubosc, Janvier, Alcover et Mlle S. Frévalles) Au Palais-Royal, à 8 h. 30 Le Chasseur de chez Maxim! (MM. Le Gallo Guyon fils, Baron fils, Bressol, Duvallès, Gabin, Mmes M. Templey), Suzy Renard. Peuget,«Delys). A la Renaissance, 9 heures, La Maitre'sse imaginaire (Mmes Ludger, J. Darcourt. L. de Beer, MM. Marcel Simon, J. Berry, Trévoux)'

A l'Apollo, iL 8 h. 30, La Rèvua de VApollo, de MM. C.-A. Carpentier et Roger Ferréol, présentée par Mme Rasimi, pour les représentations de Mlle Elsie Janis.

Au Théâtre Antoine, & 9 heures La Bataille (M. Gémier, Mme Henriette Roggers, M. Worms, Mmes Marquet et Moreno). Au Nouvel-Ambigu, à 8 h. 15 Les Mys- tères de Paris (Mlle Parisys, qui chantera au Se acte des chansons de 1830 Mite Andrée Méry, Maguenat MM. Polack, Praxy, Gou. get, Chàbert, Clénat). Mat. dimanches. A l'Athénée, il 8 h. 45, Le Retour (Mme Jeanne Cheirel, B. Denége MM. Victor Boucher, André Lefaur, Pierre Stêpfcfon). Au Théâtre Michel, à 8 h. Les Amants de $azy (MM. Signoret, Robert Clermont et Lucien'Baroux Mmes Madeleine Carlier, Cézanne, Alice Granville).

Au Théâtre Marigny, (Elysées 01-89), a 8 h. 45. Chanson d'amour, musique de Schu.bert (M. H. Fabert, Mlles Ragon, Madge, Dyane, Figus MM. Louis-Marie, Mario). Aux Bouffes-Parisiens, à. 8 h. 30, PhiPhi (M. Urban, Mlles Alice Cocéa, Jeanne Perriât MM. P. Faivre, J. Calain, Berley). Au Théâtre Mogador, ù 8 h. 30, La Petite Fonctionnaire (Mmes Edmée Favart, Exlane. MM. H. Defreyn, Louis Maurel, F. Barré). Chef d'orchestre M. Paul Letombe. Aux Capucines, & h. 15, L'Ingénu (Mmes Marguerite Deval, Régina Camier et Jeanne Fusier, MM. Louvigny, Berthiér, Blanche, de Garoin et Marcel Levesque).

A la Potinière, à 8 h. 30, Une petite jemme dans le train (MM. Galipaux, Lorrain, Mauger, Grange Mlles Germaine. Risse et Aux Nouveautés, (24, boulevard Poisson nière), 8 h. 30, La Dame en rose (M. Vilbert, Mmes Lucette Darbelle, Mary Hett MM. J. Vitry, Ad. Lamy et Mlle Mona Givry). Au Trîanon-Oddon, à 8 h. 30, Le Mariage de Figaro (MM. Vargas, Daf ras, Roger Vincent Chaumont, Paupelix Mmes Kerwich, Paule Andral et Denise Hébert).

Aux Deux Masques (théâtre d'épouvante et de rire, 6. rue Fontaine), a 8 h. 45 Tics L'Inconsolable, Le Couvent du silence, de MM.d'Hanswick et Max Viterbo.

Au Théâtre Ba-Ta-Clan, h 8 h. 30 Gosse line (MM. Mansuelle, Benard, Labry, Poggi, Mlles Pomponnette, Barsac, Chartrettes, Deinars, Bourgeot, Hofman).

A Oasis (avenue Victor-Emmanuel-III, Elysées 15-80). à 9 h., parodies et pastiches La Triché, Le Secret des Mortigny, Idrofile et Filigrane. (Voûtes pneumatiques).

A l'Opéra

L'admirable spectacle qui vient de remporter hier soir un succès triomphal sera donfcé une seconde fois demain mercredi avec la merveilleuse interprétation qui réunit, dans les danses de Castor et Pollux, Mlles Aida Boni, Schwarz, Daunt dans La Péri de M. Paul Dukas, Mme Anna Pavlova et M. Stowitts dans Daphnis et Chloé, de M. Maurice Ravel, M. Fokine, qui est aussi l'auteur du scénario et de la chorégraphie, et Mme Vera Fokina, aux côtés de Mlles C. Bos, de MM. P. Raymond, Hérouelle, Ryaux et des artistes de la danse.

L'orchestre sera, comme hier, dirigé pour les trois ouvrages par M. Ph. Gaubert. A la Comédie-Française

Le service de seconde pour Un Ennemi du Peuple, l'émouvante et intéressante pièce d'Ibsen, qui vient d'être si chaleureusement accueillie, sera reçu demain soir mercredi. A l'Opéra-Comique

Voici "la distribution du ballet de ;M. Jean Hure, Au Bois sacré, réglé par Mme Stichel, et qui sera etéé à la matinée de gala du 28 juin au bénéfice de la Caisse de retraite du personnel

Mlles Sonia Pavloff (première nymphe), Mona Païva (un lutin), Rosne (un jeune berger), M. Gerlys (le satyre). Trois récitantes Mlles Maud Bernard, Marthe Ferrari, Marzanne. Bacchantes Mlles Dugué, André et les danseuses du corps de ballet de l'OpéraComique.

L'orchestre sera dirigé par l'auteur. Rappelons que la location pour cette matinée de' gala est ouverte tous les jours, à l'Opéra-Comique, de 11 heures du matin à 5 h. 30 du soir.

Au théâtre des Champs-Elysées

Pour leurs six dernières repré'sentations, les ballets suédois donneront six fois encore Les htariés de la tour Eiffel, qui viennent de remporter un succès extraordinaire auprès du public. Pour ces six représentations, M. Rolt en revue toutes les œuvres du répertoire des ballets suédois L'Homme et son Désir, Et Gréco, Ibéria et Les Vierges folles en tête. Ces dernières représentations ne manqueront pas d'attirer au théâtre des Champs-Elysées la foule élégante qui compose le public habituel de la compagnie de M. Jean Borlin. Au théâtre Femina

Ainsi que nous l'annonçons d'autre part en raison d'une indisposition subite de Mlle Spinelli, c'est ce soir mardi seulement que débutera le cinquième spectacle de la Chauve-Souris de M. BaUeff.

A l'Oasis

La répétition générale du nouveau spectacle est, définitivement fixée à jeudi soir. Au Trocadéro

Un cinq représentations, la Pavlova a fait 250,000 fr. de recettes. Si la salle du Trocadéro est considérée comme inconfortable et difficile à remplir, une seule étoile au monde était capable d'obtenir un tel résultat c'est la Pavlova, qui, grâce à son art admirable, a pu opérer ce miracle. Il faut également rendre justice à l'adroite organisation théâtrale de la Société de l'opéra russe à Paris, dont la présidente du comité Mme la duchesse d'Uzès, l'administrateur M1. Albert Verley et le directeur M. Rothkoff ont su attirer toutes les classes 'de la société pqrisienne au Trocadéro. Le grand gala de Bagatelle

Rappelons que c'est ce soir mardi qu'aura lieu le grand gala Pavlova, avec tout l'admirable programme que l'on sait bal, souper, illuminations. La location se fait chez Mmi, la duchesse d'Uzès, 26, rue Murillo a î'Opér* russe, 243, rue Saint-Honoré, et dans les agen. ces et les grands hôtels. Des billets seront vendus également ce soir à l'entrée de Bagatelle. Les maréchaux Foch et Pétain assisteront effectivement à la fête de nuit de Bagatelle organisée par les sqins de 'Mme la duchesse d'Uzès et dont nous parlons longuement par ailleurs.

Rappelons qu'aujourd'hui, à 2 heures, aura lieu. sous la présidence de M. Robert de Flers, de l'Académie française, à la salle des Ingénieurs civils, l'assemblée générale annuelle de la Société des auteurs et compositeurs drematiques.

C'est demain, à 2 heures, que commenceront les çoncoursdu Conservatoire.

La Belhsahée de M. No zière sera représentée le samedi 25 juin 1921, à 9 heures du soir, dans la salle des fêtes de l'Automobile-Club de France. Cette représentation sera exclusivement réservée aux membres du cercle et aucune invitation ne sera délivrée.

'Dans les Wîusic-Jtalls, Concerts et chez les Chansonniers

Aujourd'hui

A l'Olympia, en matinée, à 2 h., même spectacle que le soir.

Au Jardin d'Acclimatation, à 3 h. Causerie par MM: René' Benjamin et Gaston Rageot. Auditions d'artistes de la ComédieFrançaise.

r Ce soir: Aux Folies-Bergère, a 8 h. 30, C'est de-lit Folie! (MM. Dorville, Bach, Mlles G. Huber, G. Charley, Odette Darthys, M. H. Franck, les Loekford, Inga, Agni, etc.).

A l'Olympia, a 8 h. 30, le comique Tr8Kl, Lina les Titor, Pplô Dorisse. les Marcellos, le quintette tzigane. 17 attractions. Thé tango de 5 à 7 heures., Au Casino de Paris, à 8 h. 30, Avec le Sourire, revue (MM,. Maurice Chevalier, Dutard, J. W. Jackson, Magnard et Soucot) A la Pie qui Chante (Central, 25-67), à 9 li,, La Revue du Centenaire (Mlles Gaby Montbreuse, Florelle, Mado Guewguely et Marg. Pierry, MM. Géo Lastry, Carol). Au Perchoir, a 9 heures, Où perches-tu ? (milles Reine Derns, Davia, Missia, Lucyane et Paulette Franck MM. Villé, Lenoir. Barklett et Raoul Marco).

A la Lune Rousse, (Trud. 61-92), à 8 h. 45 (MM. Bonnuud, Hyspa, Balthà Michel, Secrétan, Clérouc, Sparh, Noël Laut). T'es belle 1 (Miles Gaby Benda, Andrée Duquesnel). A la Boite à Fursy, à 9 h.; Payons-nous leur R.hure (Mlles Jane Pierly, Huguette Fly, Kelly Ketty, Ginette et Mlle Suzanne Fey.rou). Les chansonniers Fursy et P. Marinier. A Co-Co-Ri-Co, à 9-h.; Coq. Out (Mlles Mérindol, Denise Cam. Gaby lyra, Lola Feller, Salvati, la danseuse Arys, MM. Clérouc, Marsac, Levert, Sériès et M. Delphin). La grande saison du Jardin d'Acclimatation. Amusante, variée, instructive, l'Exposition nationale attire chaque jour des foules C'est une promenade délicieuse, dont 4 un des plus grands attraits consiste dans les matinées artistiques.

̃Aujourd'hui et vendredi prochain, à 3 h. 30; MM. René Benjamin et Gaston Rageot parleront. En outre, on entendra Mmes Marie Leconte, Ducos, Nizan et MM. Brunot, Bernard, Fresnay, de la Comédie-Française.

Dimanche dernier, plus de trente mille personnes ont visité les merveilles de ce monde féerique, qui compte même un théâtre d'enfants, un guignol des marionnettes et un merveilleux orchestre de cinquante musiciens dirigé par M. Louis Wins. Dans les Cinémas

Aujourd'hui:

A la salle Marivaux (Louv. 06-99), à 2 h. sa et 8 h. 30 1'risulti, Le Champion, La Nuit du 13. Intermède musical. Attraction Cornélius et Constance dans leur numéro. Dans les Dancings:

Aujourd'hui:

Chez Shéhérazade (16, Faubourg Montmartre) Louvre 09-14. Soupers-Attractions. Pendant la saison d'été, ouverture h. du soir. Entrée libre.

La Musique:

Aujourd'hui

Au Théâtre Mogador, à 4 heures, premisère séance de Sonates (MM. Cortot et Casais).

Au théâtre Mogador

MM. Cortot et Thibaud joueront les sonates de Lekeu et Debussy et le Concert de Chausson avec le quatuor Tourret dans l'après-midi de samedi prochain, à 4 heures.

Le prix des billets varie de 10 à 25 fr. Ils sont en vente au théâtre, chez Durand chez Dandelot et au Bureau international des. concerts.

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Mardi 21 juin

Les courses commenceront à 2 heures* NOS PRONOSTICS

Prix du Bois. Astérolide, Saint Ymait Prix Berteux. Binic, Norcchaloir.

Prix Mackenzie-Grieves. VespertUion, Pochard.

Handicap Limité. yerdier, Sans Ver* gogne.

Prix de Chatou. Select, Deepdale. Prix de RueiL Le Naplate, Soldat. COURSES A SAINT-CLOUD

Lundi 20 juin

RÉSULTATS

Comme toujours au lendemain d'une grande épreuve, la journée a paru un peu creuse, et les conversations avaient surtout trait à l'incident qui avait marqué la fia du Grand Steeple-Chase. Les avis étaient encore très partagés, mais cependant je dois dire que la majorité estimait que, sans incidents, la fin àe course eût été très mouvementée, car Héros XII ne paraissait pas dominer ses adversaires, et j'avoue que ce fut mon impression.

Pour ce qui est de la réunion d'hier, les courses n'ont pas été dénuées d'intérêt, et ce qui est à considérer les favoris se sont comportés de façon honorable.

Herlies, à laquelle on opposait sans raison bien plausible Durzetta, s'est adjugé très facilement le prix Fille de l'Air, prouvant ainsi une fois de plus que la piste de la Fouilleuse lui est particulièrement favorable.

Martelloni n'a pas eu à s'employer pour cueillir le prix de Gif, et La Pâme Blanche, qui, comme tous ses camarades de boxes, tient une excellente forme, a enlevé très facilement le prix de Goussainville, BÉTAILS

Prix de Bures (à vendre, 5,000 fr., m.) 1. L'Ourcq, à M. R. Levylier (Lepinte) 2.


La Marne IX (Bosch) 3. Banale (Thomas). 6 partants. 4 longueurs 3 longueurs.

-Pesage Gagnant, .14. Placés, 12 50 32. r Prix de Gif (7,500 fr., 2,800 m.)

̃ 1. Martelloni, à M. E. Deutsch (Sharpe) 2. Berne des Bois (Stern) 3: Manoncourt (SauVal). 3 partants. 3 longueurs 10 longueurs. Pesage Gagnant, 12.

_Prix du Blanc-Megnil (à réclamer, 5,000 fr., ,'rhC rauchétir de Lauriers, à M. J. Arditi O Neill) 2. Longwood (Garner) 3. La Poste (Bartholomew). 11 partants. Encolure tête. Pesage Gagnant, 43. Placées, 14 50 16 17. Prix Fille de l'Air (25,000 fr., 2,000 m.) 1. Herlies, J. Stern (Sharpe) 2. Durzetta (Kriegelstein) 3. Sainte Barbe (Woodland), 6 partants. 1/2 longueur 2 longueurs. Pesage Gagnant, 29. Placés, 16 50 15. Prix de Goussainville (handicap, 7,500 fr., 1. La Dame Blanche, à M. C. Blanc (O'Neill); 2: Pertuis (Garcia) 3. Saint Richer (Kriegelstein). 8 partants. 3/4 de longueur 1/2 long. Pesage Gagnant, 37. Placés, 14 16 15. .Prix de Dannemarie (7,500 fr., 1,400 m.) Roselinde, à Mme L. Galtier (Rodhain) mas). 12 partants. 3/4 de longueur 1/2 long. Pesage Gagnant,, 44. Placés, 18 50 18 50 22 50.

G. d'Emiéville

LA VIE SPORTIVE AUTOMOBILISME

-Le Grand Prix de l'Automobile Club, qui aura lieu au Mans le 25 juillet, suscite dans toute la région un intérêt considérable Petit à petit, les équipes concurrentes s'installent au Mans c'est ainsi que le major George H. Robertson, vainqueur de la Coupe VandeTbilt en 1908 et directeur des Etablissements Duesenberg, vient d'arriver au Mans, où il a reconnu le circuit.,

Les actifs dirigeants de l'Automobile Club de l'Ouest se hâtent de terminer lés travaux a organisation du circuit. On sait que celuici a un développement de 17 kilomètres 262, qu'il emprunte la route de Tours au Mans et deux routes vicinales et qu'il traverse l'im- portante localité de Pontlieue.

Le commissaire général du Grand Prix a dû envisager la clôture d'une grande partie des routes utilisées et il ne sera pas employé pnoins de 21,000 mètres de balustrades et de treillages qut seront placés des deux côtés de la route aux endroits les plus susceptibles de recevoir une grande affluence.

Des tribunes (route de Laigné) au Tertre Rouge (route de Paris),, soit sur près de 6 • Kilomètres, la route sera entièrement close et la circulation des riverains sera-facilitée par l'établissement d'une passerelle qui sera édifiée sur la route de Tours.

'Des barrières pleines seront placées dans 'les agglomérations de Pontlieue et des Hunaudières, ainsi que dans la descente du Tertre Rouge:

Enfin, toutes les sorties de routes, de chemins, toutes les sorties de fermes seront également closes en un mo6, le maximum de précautions a été pris afin qu'aucun accident ne vienne troubler la bonne organisation des grandes épreuves des 24 et 25 juillet. Les vastes enceintes des tribunes, du garage officiel, des ravitaillements du tableau d'affichage, du chronométrage, de l'ambulance, du buffet, etc., sont actuellement envahies par une nuée de travailleurs qui édifient tribunes, bureaux, magasins et clôtures avec rapidité. L'aspect général est déjà imposant et la tribune d'honneur, qui vient d'être terminée, produit le, meilleur 'effet.

AERONAUTIQUE

.L'entraînement des pilotes civils niobilisables donne de bons résultats. A la date du 31 mai, 1,566 vols d'entraînement avaient été effectués sans aucun accident de personne. A ce our, près de 500 pilotes sont inscris dans les quatre centres ouverts Orly (Seine), Angers, Bordeaux, Clermont-Ferrand. Le centre d'Orléans fonctionnera incessamment d'autres centres sont prévus.

Rappelons que l'entraînement a lieu à raison de une heure de vol par mois pour les pilotes habitant, trop loin des centres l'en-' traînement peut s'effectuer à raison de deux, heures tous les deux moins, ou de trois heures tous les trois mois.

C'est ainsi que les pilotes qui habitent à plus de 50 kilomètres des centres d'entraînement d'Orly ISeine), d'Angers, de ClermontFerrand et de Bordeaux peuvent!, au lieu d'être obligés de s'entraîner chaque mois, venir tous les deux mois seulement exécuter des vols de deux heures au total.

Les pilotes résidanat à plus de 100 kilomètres des centres peuvent exécuter trois heures tous les trois mois.

Tous les renseignements sont fournis aux intéressés par lettre. S'adresser à la direction des centres d'entraînement des pilotes civils, 18, rue Boocador, à Paris, ou dans les divers centres

ATHLETISME

La Ligue parisienne d'athlétisme fera disputer dimanche prochain, Su Stade de Colombes, les treizièmes championnats de Paris. Ce meeting s'annonce comme devant remporter un grand succès. La liste des principaux engagés en est un sûr garant. Voici, en effet, les engagements les plus importants parvenus aux organisateurs

Dans le 100 mètres Lorain, R. Mourlon, Custe, Durey, Durier, Jamois, Médecin, Cres- tôis, .ROusseau, etc.

Dans le 200 mètres Caste, Tirard, Lorain, Biget, Renart, etc.

Dans f' 400 mètres Eéry, Mercery, Dumont, Deville, Dçlvart, Devaux, Beudon.

Dans le 800 mètres Brossard, Audinet, Heibuth, Burtin, de Conninck, Esparbès, Gouiletc.

Dans le 1,500 mettes .-uidinet, Burtin, Brinon, Guillemot, etc.

Dans le 5,000 mètres G. Heuet, Vignaud, Guillemot, Corlet, Manhès, Isola, Huteau, etc. Dans le 10,000 mètres Vignaud, Herminier, CovU't, Isola, Manhès, G. Heuet, etc. Dans le 110 mètres hales Bernard, André, Audmpt, Dnrier, etc.

Dans le 400 mètres haies Dandelor, André, Jarrety, Bernard, etc.

Dans les relais les équipes du Racine du C.A.S.G., du Métro et du Stade seront aux Dans lès concours Paoli, André, Tison, Guilloux, Franquenelle, Lowden, Mathey, etc. Au total 230 engagés.

te. sprinter américain Paddock aurait battu deux nouveaux record, celui du 90 yards en 8" 4 et celui des 110 yards en 10" 1/5. Les deux précédents records étaient respectivement.de 9" et de 10" 4/5.

Ces performances sont vraiment extraordinai.es. Elles demandent confirmation, car il est notamment possible que Paddock ait couru avec un fort vent dans le dos.

NATATION

Deux records ont été mis à mal hier. Le nageur tounjuennois Padou a abaissé de deuv cinquièmes de seconde le record des 10() mètres, qu'il détenait depuis l'année dernière avec 1 m. 8" 2/5.

Au cours de la même réunion organisée par les Enfants de Neptune de Tourcoing, une nageuse, Mlle Ernestine Lebrun, a couvert 100 mètres en l' 33" 2/5, ce qui bat de 3/5 le record établi l'an dernier aux Olympiades par Mlle Wurtz.

,7 CYCLISME

Le meeling du Grand Prix Cycliste de la Vitte de Paris, organsié au profit des pauvres par l'Union Vélocipédique de France au vélodrome municipal de Vincennes, aura lieu les et 10 Juillet.

Il est utile de signaler ^intérêt qu'offre ce meeting et surtout l'épreuve capitale du programme qui est le Grand Prix Cycliste proprement dit, doté de 16,300 fr. de prix en espèces, dont 6,000 fr. doivent revenir au vainqueur, le deuxième touchant 3,000 fr., le troisième 1.500 fr. et le quatrième 1,000 fr. Le vainqueur recevra, en outre, un objet d'art offert .par le prdsident de la république et une écharpe brodée aux couleurs de la Ville de Paris. Le Grand Prix se disputé sur une distance de 1,000 mètres.

TIR

Au cercle Volney. Vainqueurs au pistolet Reynief (2), Berryer, Sangnier, Riotteau. Au revolver Berryer et Tourseiller.

BULLETIN FINANCIER Paris, le 20 juin.

Après un début assez soutenu, le marché est pris d'un nouvel accès de mauvaise humeur et,en clôture l'on enregistre des pertes relativement sensibles, tant au parquet qu'en coulisse. Ce nouveau recul des cours semble dû en partie au manque d'affaires, car les quelques ordres de vente qui arrivent en séance trouvent difficilement contre-partie. D'autre part, la mauvaise tenue des places étrangères, notamment celle de New-York, n'est pas sans influencer défavorablement notre marché.

Les changes ont peu varié et nos rentes françaises ont été plus calmes. Le 3 0/0 est revenu de 56 80 à 56 55. Les obligations du .Crédit National 1919 et 1920 demeurent fermes à 465 et 475.

Les établissements de crédit, qui avaient débuté aux environs des cours de vendredi, abandonnent plusieurs points vers la clôture. Banque de Paris 1,252, Union Parisienne 785, Lyonnais 1,315, Société Générale 710, Banque Privée 438 cet établissement, on le sait, procède, jusqu'au 11 juillet prochain, à l'émission de 62,500 actions de 400 fr. nominal, payables 415 fr. en quatre termes échelonnés jusqu'au 15 décembre 1921. Ces actions sont réservées par préférence, à titre irréductible, aux actionnaires actuels, à raison de une action nouvelle pour deux anciennes. On souscrit également à titre réductible. Comptoir d'Escompte 935, Crédit França,is 342, Crédit Foncier Algérie-Tunisie 540.

Navigations lourdes. Suez 5,540, Chargeurs xéunis 532, Transatlantique 242.

Cuprifères en baisse sensible. Rio 1';352, Utah 599, Tharsis 134, Tanganyika 54 50. Industrielles russes faibles sur de nouvel-: les liquidations plus ou moins volontaires. Naphte 335. Bakou 2,380, Lianosoff 423, Platine 507, North Caucasian 54 50, Grosnyi privilégiée 1,483.

Pétrolifères lourdes. Eagle 270, Royal Dutch 18,100, Shell 252, Omnium des pétroles 500. Diamantifères et mines d'or faibles sur la mauvaise tenue du marché anglais. De Beers 451, Jagersfontein 104, Crown Mines 85,;Rand Mines 99, Goldfields

Caoutchoutières déprimées. Financière 85 50, Padang 120 50 Malacca 77.

En valeurs diverses, baisse des Sucreries d'Egypte à 583 et de la Say ordinaire à 1,083. Penarroya abandonne encore du terrain à 946. Kuhlmann 553. Gafsa 566. Omnium France :Maroc 460.

comptant

S 0/0 56 55 Egypte Uniflée 111 60 3 0/0 amort. Extérieure 135. 3 1/2 anion. Italie 3 1/2 0/0. 51.. 1915-1916.. 82 70 Japonais 1913.. 1062 4 0/0 1917. 6660 Portug. 4 0/0 1918. 67 25 Russ.4 0/0 5 0/0 1920. 9o 2o Russ.4 6'0/01920. 97 Serbe 5 0/0. Ch. fer d'Etat.. 317 Turq. Unif. Congo français 342

Indo-Chin. 1913 332 50 Est 4 0 311.. Maroc 1918. 43150 Est 3 Crédit National 465 Est nouv. (émiss.1920) *7a •• Lyon 4 313 25 Ville 1892 *M ̃̃ Lyon (fusion). 271.. Ville 1898. Lyon (nouv.).. 26350 Ville 1899. Midi obl. 4 0/0. 306 Ville 1912. 201.. Midi30/0 271.. Ville 1917. 504.. Midi (nouv.). 263 1917. l/5«. 10125

Ville 1919, lib.. Nord 79.. Nord 4 0/0. 347 50 B» de France. Nord 3 B» d'Algérie. 3595 Orléans 4 0/0.. 306 Crédit Foncier. 710.. Orléans 3 Olo.. 29150 Créd.F« d'Alg. Orléans nouv.. 264 Créd. LyonnaL 1315 Ouest Cr Nat. d'Esco. 935 Ouest nouv. G" de Paris.

Union Parisien 78& •• Messager. ord.. CréditFrançais 340.. Transatl. ord.. 245 Soc. Générale.. Métropolitain.. 395 Cte Algérienr.e. 1200.. Nord-Sud 178" Est Omnibus Lyon. 710 Tramw. Paris. 135 Midi. 685.. Voitures 502 Nord. 892..

Orléans. Suez 5540 Ouest 593.. Rio-Tinto Foncières 1879. Thomson Foncières 1883. Raffinerie Say. 1080 Foncières 1909. 16750 Penarroya. Fonc-4 1913. I Briansk ord. 127 JGp.œm. A879. 4§9 ..j Suc. Egypte. Comm. 1891. 246 Sosnowice. Comm. 1899. 26650 Tabacs Ottom. 431 Comm. 1906. 278 Tabacs Philipp Comm. 156.. Nord-Est Oural Fonc.1917 5 Acier. Marine. Comm.192051/2 Affrét. réunis..

Marché en Banque

TERME

Chartered, 25, 26 Crown Mines, De Beers ord., 451, 459; De Beers prêt; &53, 4o/ Geduld, 115, 115 50 Jagersfontein, 10.6 Modderfontein B, 11' 50, 12 50 Rand Mines, 99, 101; Utah, 602, 604 Bakou, 2,340,. Caoutchoucs, 86, 89 Dietricïi, 126 50 131 Hartmann, 155, 167 Maltzoff, Padang, 119, 121 50 Phosphates, 451, Platiate, 507, 535 Tabacs d'Orient. 383, 392 Taganrog, 159, 163.

COMPTANT

Randfontein, 27 Mexico el Oro, Lianosoff; 422; Mexican Eagle ord., 295; Royal Dutch (100 flor.), 1,825 Russian Oil. 45 Sliell transport, 253: Soc. Marit. et Comm. de France, 63 50 Soc. Marit. française, 67 Soc. Marit. et Comm. du Pacifique, 79 Hutchinson; 695 Monaco, 3,930 1/5°, 771.

Bi-Métal, 193 Dnieprovienne, 796 Etabliss. Grammont, 590 Hotchkiss, 245 Peugeot 410 Albi, 400 Blanzy, 975, 980 Bruay, 2 010 2,030 Asturienne, 2,502 Huelva, 18 50 Vieille-Montagne, Pedrazzini, 55, 57 Colombia, 551, 561; Wyonung ord., 96, Omnium pétroles, 495, 504 Silva Plana, 149, 154 Steana Romana, 485, 495 Sumatra cap., 448,450 Verminck, 96.

MARCHE DES CHANGES

Londres, 46 16; New-York, Allemagne, 17 Belgique, 98 3/4 Danemark, Espagne, iG2 3/4 Grèce, 77 1/2 Hollande Italie, 62 Norvège, 176 Prague, Roumanie, Suisse, Vienne, 2 1/2.

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Opéra. Relâche.

Français. 8 h. 45, Le Duel.

Opéra-Comique,8 h., Les Noces de Figaro. Odéon. 8 Il, 30, Charlotte ('orday.

Variétés. 8 h. 30, Princesse Lily.

Caité, 8 lr. 30, Les Saltimbanques.

Porte-St-Martin. 8 h. 30, Atme Sans-Gene. Vaudeville. 8 Il, 45, La Vérité toute nue. Gymnase. 9 h., Le Caducée.

Champs-Elysées. 9 li:, Hatlcts suédois

Apollo. 8 h. 30, La Revue de l'Apollo.

Th. Paris, repr. de Ça va.

Renaissance. 9 h., La Maîtresse imaginaire Sarah-Bernhardt. 8 h. 15, Les Deto Gosse Palais-Royal. 8 h. 30, Le Chasseur de ch. Ma Athénée. 8 h. 45, Le Retour.

Marigny. 8 h. 45, Chanson d'amour

Bouffes-Parisiens. 8 h. 30, Phi-Phi.

Mtgaëar. 8 h. 30, La:Petite Fonctionnaire. Théâtre Antoine. 9 h., La Bataille.

Ambigu. 8 h. 15, Les Mystères de Paris.

Edouard-Vil. 9 h., Le Grand-Duc

Th. Michel. 8 h. 45, Les Amants de Sazy. Femina. 8 h. 45, Balieff et Spinelli.

Capucines. 9 h. 15, L'Ingénu..

Potinière. 8 h. 30, Petite Femme dans le train. Nouveautés. 8 h. 30, La Dame en rose.

Trianon-Odéon 8 h. 30, Le Mariage de Figaro Deux Masques, 8 h. 45, Le Couvent du sitence Ba-Ta-Clan 8 h. 30, Gosseline

Cluny. 8 h. 30, Kini.

Déjazet. 8 h. 45, La Folle Nuit.

L'Abri. 9 h., Un Lycée de jeunes fille..

Th. des Arts 8 h. 45, Le Remous.

Moulin-Bleu. 9 h., Paris qui filme.

Scala. 8 li. 45, Le Major Ipéca.

Vieux-Colombier, 8 h. 30, L'Amour médec etc Oasis. 9 h.. Parodies et Pastiches. SPECTACLES DIVERS

Folies- Bergère. 8 h. 30, C'est de la folle. Olympia, mat. et soir, 18 attractions sertsat Casino de Paris. 8 h. 30, Avec le sourire Marivaux. 2 hï 30 et 8 h. 30, Le Champion Madeleine-Cinéma. Ma2.et soir., La Suit du Pie-qui-Chante. 9 h., La Revue du Centenaire. Le Perchoir. 9 h., Où Perches-tu ?

Lune-R. 8 h. 45, Tes belle revue nouvelle. Chaumière. Martini,Chepfer,Ferny,\VeiJ Paco Boite à Fursy, 9 h., Payons-n. lcrrr R hure Co-Co-Ri-Co. 9 h., Coq, oui.

Cirque Médrano. 8 h. 30, Spectacles divers. Musée Grévin. Landru. Mme Bsssarabo.

Les manuscrits ne sont pas rendus

Le Gérant Sitoleox.

Imprimerie du Gaulois ̃̃ G.-Langer'ome, 2, rue Drouot