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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1919-02-02

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 02 février 1919

Description : 1919/02/02 (Numéro 45086).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5378818

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2008

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De la mesure. Il entre souvent beaucoup d'incompréhension, peut-être même d'envie, dans les déclamations des moralistes contre la légèreté des gens du monde. Ne fait-elle pas partie du plan divin? Un philosophe, des moins futiles, affirîhait que les existences, en apparence mutiles, des riches, des gens à la mode ont plus de valeur qu'on ne croit. « Il faut, disait-il, qu'il y ait de telles gens pour faire courir les chevaux, donner des bals, pour accomplir en un mot les vaines besognes qui fatigueraient les sages, et absorber les jouissances dangerieuses qui les distrairaient. »

Les moralistes se montrent généralement trop. ingrats vis-à-vis de ceux qui se chargent d'être riches pour eux. Ils lie songent pas assez que les toilettes, les fêtes, les courses dévorent une activité qui risquerait fort d'être plus mal employée, et les débarrassent, eux lesvères censeurs, de soins qui les obséderaient. Tout le train bruyant du monde est nécessaire pour qu'un Joubert ou qu'un Amiel soient tranquilles dans leurs chambres.

Il faut aussi se garder de blâmer trop durement des plaisirs auxquels on n'est point appelé à participer et que l'âge ou l'ignorance nous empêchent de goûter. « Ils sont trop verts ». dirait La FonCependant, convenons qu'il y a des Questions d'opportunité et que les moralistes n'ont pas tort, à l'heure présente, d'inviter quelques-uns de nos concitoyens à plus de modération dans leur folie de plaisir et dans leur goût pour les danses du Texas Tous les gens censés feront chorus, et ceux que leur cœur ne retiendrait pas, engageons-les h ,Méditer sur les périls que risque d'attiver sur eux le tam-tam des orchestres nègres. La vie est trop difficile aujourd'hui pour que, manquant de tout, on supporte sans impatience les éclats de leur gaieté.

Eh quoi disent-ils, n'a-t-on pas de tous temps célébré la victoire par des chants et par des danses ? Notre luxe, nos; fêtes, dans un instant où le chômage est à redouter, n'assurent-ils pas le travail de milliers d'ouvriers ?. Certes Mais l'histoire est là pour montrer le peu de poids de pareilles raisons quand la, haine et la jalousie sont déchaînées par l'étalage du faste et le-bruit des plaisirs.

Dans les dernières années du règne de Louis-Philippe, dans un temps où fleurissaient cependant, selon les souvenirs de M. Anatole France, une 'douceur de vivrez une familiarité des êtres et des choses, une grâce intime qui n'existent plus aujourd'hui, des fêtes qui nous paraîtraient maintenant bien innocentes, bien modestes, des fêtes données pour célébrer nos victoires d' Algérie suscitèrent dans la populace des senti'ments qui ne furent pas étrangers à la révalution de 1848. Victor Hugo note sur ses carnets, encore trop mal connus J'impression qu'un de ces galas, offert au mois de juillet 1847 par le Duc de Montpensier dans le parc des Minimes, au bois de Vincennes, laissa dans la population des faubourgs. Les réflexions du poète sont d'une actualité frappante. I II semblait bien que cette fête, dont le décor évoquait les gloires d6 notre armée d'Afrique, n'eût rien d'impolitique et ne pouvait avoir rien d'impopulaire. ;Le Duc de Montpensier, en dépensant deux cent mille francs pour l'organiser, avait fait dépenser plus d'un million autour de lui. C'était, dans cet instant de misère, douze cent mille francs mis en circulation dans le commerce parisien, au profit des ouvriers et des ouvrières de toutes sortes. Cela n'empêcha pas nue les invités, qui se rendaient à Vincennes par le faubourg Saint-Antoine, fuirent poursuivis d'imprécations et de menaces. La foule s'en prit indistinctement à des hommes de lettres, à des artistes, comme des financiers. Louis Boulanger fut insulté, Achard fut hué on craoha dans la voiture de Tony Johannot on jetà de la boue dans la calèche du général Narvaez. Ce fut, dit Hugo, comme un nuage de haine autour de cet éblouissement d'un moment. »

Le bal du Duc de Montpensier laissa quelque chose d'inquiet dans l'esprit de ceux-là mêmes qui y dansèrent ou soupèrent le plus gaiement. L'impassible Théophile Gautier en sortit tout pensil et tout sombre.

Quelques mois après, la colère populuire grondait dans Paris.' La multitude se partait vers les Tuileries avec le bruit d'une fourmilière irritée. En passant,- elle marquait les plus riches hôtels d'une croix qui, les désignait pour le pillage. Les barricades s'élevaient, la fusillade crépitait. Le trône de Louis-Philippe s'écroulait, laissant un abîme ouvert devant !a brillante société qui, la saison précédente, entourait les Princes, au parc des Minimes.

« Le luxe, écrivait Victor Hn°-o en quittant la fête, à l'instant où s'éteignaient les girandoles, est .un besoin des grands Etats et des grandes civilisations. Cependant, il y a des heures où il ne faut pas que le peuple le voie. 'Quand on montre le luxe au peunle dans des jours de disette et de détresse, son esprit franchit tout de suite une foule de degrés. Il ne se dit pas aue ce luxe .,le fait vivre, que ce luxe lui est utile. Il se dit qu'il souffre et que voilà des gens qui jouissent il se demande pourquoi tout cela n'est pas à lui. Il examine

toutes ces choses, oaa, avec .sa pauvreté, qui a besoin de travail et par conséquent besoin des riches, mais avec son envie. Ne croyez pas qu'il conclura de là Eh bien cela va me donner des se» maines de salaire et de bonnes jour» nées. » Non, il veut lui aussi, non le travail, non le salaire, mais du loisir, du plaisir, des voitures, des chevaux, des laquais, des duchesses. »

Trop pénétrante psychologie que, les journées de Février venaient tragiquement confirmer Quand la foule regarde les riches avec les yeux que le poète avait vu briller en cette soirée, de juillet, à .la barrière du Trône,, « ce ne sont pas des pensées qu'il y a dans les cerveaux, ce sont des événements » Certes, ces événements, ce ne sont pas les feux d'artifice de Vincennes, les contredanses chantées dans les bosquets illuminés, qui à eux seuls les ont déclenchés. Mais des visionnaires comme Hugo et Th. Gautier gavaient pas, tort d'entrevoir dans la première lueur du jour, si blanche et si triste, qui suit les plus belles fêtes, les mains populaires tendues vers ces réalités resplendissantes, qui ne seraient plus que des Ombres si elles touchaient

Et quand les convoitises sont ainsi excitées, allez donc expliquer au peuple la légitimité de la vie oisive et élégante d'une élüe opulente faites-lui donc seulement comprendre que le jour où la misère de tous saisit la richesse de quel ques-uns, il n'y a plus rien pour pèrLucien Corpechot

L'Exposition

Gustave Jacquet Si l'on doit juger du mérite des artistes par la pureté du dessin, la lumière et la couleur, la vérité des tons et la durée des œuvres dans toute leur fraîcheur, Gustave Jacquet occupe une des premières places parmi les artistes français.

Aussi faut-il féliciter M. Sortais, le grand expert en tableaux, d'avoir organisé, à la galerie Chaine et Simonson, rue Caumartin, une exposition rétrospective des oeuvres de ce bel artiste, qui était son oncle et son maître.

Nous n'ignorons pas que M. Jacquet a été très critiqué par la jeune école impressionniste, qui l'accusait de trop finir, d'être un peintre aristocrate et de s'attarder aux évocations du dix-huitième siècle..

Est-ce donc un crime de ne pas jeter la couleur sur la toile comme un vulgaire mortier, de peindre en s'inquiétant du dessin et des lignes, de la vraisemblance des choses, d'éviter tes ron- deurs sans précision et de ne pas s'en tenir à des tons brossés qui doivent signifier quelque chose ? Jacquet, il est vrai, aimait le dix-huitième siècle; et qui ne l'aimerait pas comme lui, dans ses grâces et ses élégances, à travers l'oeuvre d'un Watteau, d'un Pater et d'un Lancret, d'un Boucher et d'un Fragonard, ou d'un Largiflière, d'un La Tour et d'un Perronneau? Il fit les portraits des plus grandes dames, et c'est merveille de les retrouver aujourd'hui, dans toute la fraîcheur de la toile, à trente ans de distance, comme s'ils étaient sortis la veille de l'atelier du peintre. A ces modèles qui portaient des noms de la vieille France il sut retrouver quelque chose des grâces ancestrales et n'en fit pas de simples mannequins à toilette. Les toilettes d'autrefois, les belles soies, les corsages brodés de dentelles d'argent ou d'or, les brocards et les velours, il les réservait pour de simples modèles choisis avec soin, capables de porter ces riches étoffes, et il associait ainsi l'ancien et le moderne avec un charme incontestable. Il ne fit exception que dans son Menuet, où tout est portrait de personnalités connues, avec des costumes du temps de la Renaissance. II- n'est pas là, le Menuet, que nous avons pourtant revu naguère à la galerie Georges Petit, non plus que la Première Arrivée et la France glorieuse, qui était destinée au plafond du petit salon rond de Chantilly. Où vont les tableaux vendus? Qui peut le dire? La France glorieuse, devenue une Bellone, est restée cependant à M. Sortais.

Ce que nous voyons ici suffit à la gloire d'un artiste.

A

Jacquet n'était ni un « poncif ni un « pompier ».

.11 aimait la couleur et la lumière. Toutes ses figures s'enlèvent en pleine ela,rté, le relief est marqué par la couleur et non par des noirs, comme le faisait l'ancienne école du clair-obscur. Par là, il est des plus modernes.

Dès qu'on entre dans ces salles, on les voit comme illuminées par ces claires couleurs et par la joie de vivre, que Jacquet savait traduire sur les physionomies. Mais, peintre psychologue, il savait aussi comprendre son modèle, qu'il étudiait dans une conversation toujours intéressante. Homme du monde recherché dans les meilleurs salons, excellent cavalier qui suivait les grandes chasses, toujours bien mis, la fine moustache relevée, il plaisait par son esprit, sa bonne éducation, sa franchise, sa courtoisie; ainsi, il était à même de connaître le monde.

Quoi de plus vivant et de plus vrai que ce portrait de Mme la duchesse d'Uzès, née Mortemart, en costume de chasse, le lampion sur la tête? Le sourire, léger comme une ombre, dit la douceur, la grâce et la bonté. Le portrait de la comtesse de Brigode, née Gramont, n'est pas moins séduisant: c'est le charme et la beauté traduites en traits légers, comme en une évocation de la belle Corisande.

Souvenir de la Rampe rappelle les effets recherchés du peintre Raoux et modernisés par D&gas. C'est l'éclairage d'une figure par en-dessous, et c'est ici une merveille de touches légères et d'expression.

Seule, la Jeanne d'Arc fait exception dans l'œuvre de Jacquet, par ses tons obscurs; mais c'est Jeanne priant dans l'ombre d'un sanctuaire, à genoux, les mains jointes et comme extasiée. C'est aux mains qu'on connaît l'artiste, comme à la figure, et celles-ci sont admirables. Il faudrait citer encore ses beaux pastels, ses dessins impeccables qui parfois rappellent Watteau, et ses sépias, notamment le .portrait de sa seconde femme, qui est vraiment d'un maître, et ce dessin intitulé Le Bienvenue: des officiers des gardes françaises offrant à goûter et à boire, au camp, à de jolies personnes venues de Versailles tout exprès,

Non, ce n'est pas là de l'art démocratique, de cet art démocratique qu'on veut créer bon gré mal gré.

Jacquet est resté aristocrate, comme Maurice Leloir, comme Détaille, comme d'autres encore. Leloir, comme Detaille, comme Gaston La Touche.

Nous verrons, au du moins la postérité verra quelles sont les oeuvres qui dureront. Sans doute, le procédé qui consiste à évoquer le passé n'est pas à conseiller; mais quand il est si bien traduit,si élégamment manifesté, pourquoi ne pas l'admire!' te| qu'il e^?

Le peintre est aussi un historien, car nui ée peut, par la durée du travail, retracer une scènff vécue, s'il n'y met un peu de souvenir et de renseignements.

Louis de MeurviUe

LA CONFÉRENCE DE LA PAIX

Ceux qui parlent

et ceux q ui agissent M. Bratiano fut, hier, fort éloquent. Il plaida avec chaleur la cause roumaine. Il fit valoir les droits de la Roumanie sur la totalité de la Transylvanie, à l'exception de Debrecksen, sur la Bukovine dans les limites du traité de 1916, sur le Banat tout entier et sur la Dobroudja Il revendiqua également la Bessarabie, bien qu'elle n'ait pas été,comprise dans le traité qu'il invoque mais la Bessarabie, déclara-t-il, a touiours été roumaine; le traité de l'arracha à son pays c'est une injustice- à réparera-

M. Bratiano ne, manqua point de appeler les diverses étapes de l'héroïque et douloureuse épopée de la Roumanie sa neutralité bienveillante a l'égard des alliés, bien qu'elle fut liée par des conven^ tions antérieures aux puissances centralets son entrée en campagne au moment où l'armée de Salaniuue était en péril sa défaite due à la défection de la Russie et l'obligeant à conclure, la mort dans l'âme, le couteau sous la gorge, une paix dictée par l'Allemagne, traité nul, d'ailleurs, et déchiré dès que la victoire des alliés permit aux peuples asservis par la force de briser leurs chaînes. Les prétentions dé la Roumanie seront-elles jugées excessives ? La Conférence prononcera.

En attendant, M. Bratiano a suggéré une solution qui déconcerta quelque peu l'aréopage du Quai d'Orsay figurez-vous qu'il proposa que les troupes serbes et roumaines se retirassent de la Transylvanie et du Banat et que ces deux provinces fussent occupées jusqu'à la décision de la Conférence par des. contingents alliés. Entendait-il, par là, faire une concession aux principes de la Société des nations Estimait-il pouvoir, grâce il cette combinaison, éviter des conflits locaux et dégrever soin budget d'une charge trop lourde ?

Il n'a sans .doute pas réfléchi, toutefois, que du moment où tes alliés jugent qu'ils ne disposent pas d'effectifs suffisants pour libérer la Russie du boichevisme, ce n'est pas pour consentir ensuite à entretenir des garnisons dans des régions de l'Europe centrale et méridionale- au sort desquelles ils ne sont pas directement intéressés. Aussi bien, le Conseil des Dix a considéré qu'il ne lui restait pour résoudre, sans engager sa responsabilité, le problème serbo-roumain, qu'il recourir il. sa suprême ressource il a décidé qu'une commission serait nommée une commission d'experts, bien entendu qui, i1 Paris, étudierait à la loupe la délimitation future des frontières roumaines. Pauvre Conférence sur laquelle plane l'énigmatique soûrire du président Wilson Elle s'enfonce chaque jour davantage dans maquis des procédures sans issue Ce spectacle, sans doute, prêterait. des réflexions ironiques si, pendant ou l'on voit s'éteindre ce flambeau qui devait éclairer le monda nouveau, on n'apercevait de l'autre côté du Rhin un peuple qui, silencieusement, se reforge une Constitution, un gouvernement, une épée et des armes économiques. Il se dit qu'il a perdu la guerre, mais en regardant en ce moment du côté de Paris, ensuivant heure par heure les travaux de la Conféronce, il se dit au'il peut encore gagner la paix. Il se prépare à enlever cette victoire de haute lutte, pendant que nous nous demandons à auel mandataire il conviendra de confier la Nouvelle-Guinée et auauel des deux compétiteurs il sera équitable de remettre le Banat de Temesvar.

René d'Ara]

COMMUNIQUE OFFICIEL

Le président des Etats-Unis d'Amérique, les premiers ministres et les ministres des affaires étrangères des Etats-Unis, de l'Empire britannique, de la France, de l'Italie et les représentants du Japon se sont réu-ris d trois heures de. l'après-midi.

La conférence a approuvé le texte de l'accord provisoire crttrc les Tchèques et les Polonais proposé par les délégués des puissances au dit tern'itoire de Tcschen. Les instructions de la cojnmission interalliée', désignée pour se rendre en Pologne, ont été également .arrêtées définitivement et approuvées.

Les délégués de la Roumanie, MM. Bratiano et Mishu, ont été ensuite trttroduits. bl. liratiano a fait un exposé approfondi des revendications roumaines.

La prochaine réuniora des délégués allié. aura lieu lartdï, d onze heures,

Commission de législation internationale du travail

La commission de législation internationale -du travail a tenu hier matin, à onze heures, au ministère du travail, sa première séance.

Assistaient à la conférence

MM. Colliard, Loucheur, Fontaine, Jouhaux (France).

MM. Barnes, sir Malcolm Delevigne. Butler MM. Vaodervelde, Mahain (Belgique). MM. Gompers, Hurlev (Etats-Unis).

M. Mayor des Planches (Italie).

M. Benès ('Lchéco-Slovaquie).

M. Zoltowski (Pologne).

M. Bustamante (Cuba).

NI. Fontaine, directeur du travail au ministère du travail, est adjoint technique auprès de son ministre, M. Golliard, et Al. Jouhauix, secrétaire général de la C. G. T., est adjoint technique auprès de M. Loucheur, ministre de la reconstitution indusM. Colliard, ministre du .travail, a ouvert la séance en définissant le but à atteindre u étaMir la charte internationale du tra-

vail et en garantir l'exécution », Il propose Samuel Gompeps, qui est élu à l'unanimité. M. Arthur Fontaine est nommé secrétaire général. Commission des responsabilités de la guerre

La commission des responsabilités tiendra sa première séance demain après-midi. Les délégués sont

MM. Lansing, Milliar (Amérique) sir Ed. Howart (empire britannique), Tardieu, Larnaude (France) Scialoja., Raimondo (Italie) Politis (Grèce) Yânôvitch (Serbie). M. Tardieu donnera lecture de son rapport sur les'responsabilités.

Le Prince Alexandre du Serb'e EN FRANCE

Le généralissime serbe est arrivé hier à Toulon

On' nous télégraphie de Toulon, 1- février

L'Edgard-Quinet, ayant à bord le prince Alexandre de Serbie, 'est arrivé ce matin à Toulon.

L'amiral Lacaze, préfet maritime le général Chandezon, commandant la subdivision. et leurs aides de camp, se sont rendus bord, où les présentations ont été aussitôt faites l'amiral a présenté les' dm gouverne/aent, Le Prince ta remercié en quelques mots il a déclaré qu'il avait fait un excellent voyage et a .exprimé sa. sympathie profonde pour la marine française, au milieu de laquelle il a vécu quatre années qu'il n'oubliera jamais.

Le prince Alexandre, en quittant l'arsenal, a pria place dans des automobiles qui l'ont conduit successivement à la préfectuire maritime, à la majorité générale et il. la base serbe. Le Prince a exprimé le désir d'être reçu avec la plus grande simplicité. Le public, massé sur le passage malgré la pluie, lui a fait un accueil des plus sympathiques.

Le prince Alexandre est parti pour Paris par le rapide de seize heures.

Le Général de Gastelnau L'illustre soldat quitterait le service actif On disait, ces jours-ci, que le général de Castelnau, atteint par la limite d'âge, allait être relevé de son commandement. La chose, ainsi présentée, est manifestement inexacte le général de Castelnau a été atteint par la. limite d'âge il y a deux ans pa,ssés, le 24 décembre 1916, mais il a été maintenu en activité de service en vertu.de la loi de 1875, qui accorde ce; pri- vilège aux officiers généraux ayant com- mandé en chef devant l'ennemi. Dans les circonstances actuelles, si le général de Castelnau se retirait, oe ne pourrait être que sur sa demande et pour des raisons toutes personnelles. Mais nous espérons bien que la nouvelle ne se confirmera pas et que le général conservera son poste, à Colmar, à la tête du groupe des armées de l'Est.

Le départ de l'illustre soldat causerait partout et chez tous d'unanimes regrets. La France et l'armée ne peuvent oublier et n'oublieront pas ce que ce grand chef a fait pour'elles. Elles savent la façon dont il a assuré le succès presque inespéré de la mobilisation de 1914 comment, au milieu d'indicibles difficultés, il a fini, par la victoire du Grand-Couronné de Nancy, à mettre la capitalè de la Lorraine hors des atteintes de l'ennemi comment il a préparé, avec Pétain, le grand coup de Verdun comment, enfin, il a su monter bonne garde, ̃ jusqu'au1 bout, sur notre frontière de l'Est.

Les services rendtus par ce grand soldat, au cours de cette longue et terrible guerre, sont inappréciables; aujourd'hui, en dépit de l'âge, il est alerte, presque comme aux temps lointains de ses débuts, vigoureux, en pleine possession de sa force intellectuelle, et l'on est en droit d'attendre encore beaucoup de lui. Cependant, à l'lleum où la guerre est gagnée, qu'il .songe à prendre un repos que lui mérite si bien un bon demi-siècle d'éclatants services, et qu'il veuille se retirer au, pays natal pour pleurer les trois jeunes fils tombés face à l'ennemi, sur le champ de bataille, la chose n'est pas faite pour surprendre.

Toutefois, la patrie, qu'il a si grandement contribué à sauver, regrettera que ce grand Français, à la fin d'une telle carrière, n'ait pas reçu la récompense suprême dont il est si digne, et que sa vie entière, consacrée au service du pays, ses belles actions de guerre et son immense et si légitime popularité semblaient depuis longtemps lui avoir méritée.

Lucien Nicot

L'EXÉCUTION

DE L'ARMISTICE

Livraison de navires aux alliés Les journaux allemands annoncent que, parmi les navires de commerce qui composeront la première- livraison à l'Entente se trouvent 16 à 18 bâtiments 'de Hambourg. Le conseil supérieur de la marine et le conseil des soldats du 10° corps ont reçu des instructions pour assurer .la sortie de ces navires qui a. dû se faire hier 1er février.

La répartition des sous-marins livrés Sur les 135 sous-marins rendus par l'Allemagne, 30 ont été remis à la flotte britannique et 37 ont été envoyés aux pays alliés; la répartition de ces derniers a été la suivante à la France, 16, "aux Etats-Unis, 4; au Japon, 7; à l'Italie, 10. Restent 98 dans les eaux britanniques.

Vedettes françaises sur le Rhin On nous télégraphie du Havre que deux vedettes armées sont arrivées de Cherbourg; elles vont être dirigées sur le Rhin, par la Seine, en compagnie de cinq autre» vedettes..

ÇA ET LA Les pseudonymes à l'Académie. On n'est pas toujours académicien sous son nom, et cela ne date pas d'hier. Bien des Immortels ont été élus sous des pseudonymes. Ils sont bien une vingtaine qui figurent ainsi sur les registres de la Compagnie, depuis d'Alembert, enfant abandonné, à Saint-Jean-leRouet, par sa mère, Mme de Tencin, et de Beiloy, qui s'appelait Buirette. Chamfort, autre enfant trouvé, n'avait pour état-civil que trois prénoms Sébastien, Roch, Nicolas. De Jouy s'appelait Etienne; l'abbé Delille, Jacques Fontanier; Mezeray s'appelait Eudes; Vaugelas, Favre; Voltaire, chacun le sait; s'appelait Arouet; de Saint-Ange, Faï'iau Houdant avait ajouté à son nom de La Motte.

De nos jours, Jules Claretie s'appelait Arsène Arnaud Jules Simon, Jules Suisse Sully-Prudhomrpe s'appelait bien Prudhomme, mais non Sully. Qui ne sait que Il. Anatole France s'appelle Thibaut, et Pierre Loti le commandant Julien Viauid ? '.̃ Maintenant que vous avez un peu plus de sucre et un peu plus de farine, il ne s'agit plus que de vous procurer. un peu de beurre et un oeuf. au moins, et vous pourrez faire des crêpes.

C'est, en effet, aujourd'hui la Chandeleur.

La Suisse démocratique finira par remplir le rôle de l'auberge de Candide. On y voyait déjà l'ex-Khédive, le roi Constantin, le prince Ruprecht de Bavière, d'autres encore voici que l'exgrande-duchesse de Luxembourg, la princesse Adélaïde, vient aussi de partir pour la Suisse, accompagnée, jusqu'à Thionville, par sa mère et ses soeurs, comme pour un éternel adieu. Quant aux fils de l'ex-Kaiser, ils restent tranquillement à Potsdam, et l'un d'eux, le prince Eitel-Frédéric, disait dernièrement à ses amis

Vous ne verrez jamais plus l'Empereur. Il est maintenant en dehors de l'histoire et du monde. Légalement parlant, mon père est mort.

Même ses fils le condamnent à mart 1 Le succès des catalogues de Blanc du « Paluis de la Nouveauté » (Grands Magasins- Dufayel) a été tel qu'il n'en reste plus. qu'un nombre restreint, qu'ils' enverront à leur fidèle clientèle sur demande et jusqu'à épuisement des exemplaires restants.

La lingerie du « Palais de la Nouveauté se recommande par sa finesse et sa belle qualité.

Le « Palais de la Nouveauté », qui, le premier, a pris à sa charge la taxe de luxe, continue à la supporter entièrement jusqu'à fin mars 1919, faisant ainsi profiter sa clientèle des sacrifices qu'il s'est imposés.

M. DE WENDEL

DÉPUTÉ DE MEURTHE-ET-MOSELLE

Je n'ai pas l'honneur de connaître personnellement le député de la deuxième circonscription de Briey. Je le regrette. J'aurais eu plaisir à le féliciter de l'énergie dont il fait preuve depuis le début de l'inerpellation Barthe.

Président, depuis trois ans environ, de ce Comité des forges » que M. Barthe prétend « exécuter suivant la formule de l'Humanité le grand maître de forges qu'est M. de Wendel s'est imposé de ne laisser sans riposte immédiate, parmi les allégations de M. Barthe, aucune de celles dont l'audace dépasse trop sensiblement les limites permises. Et il se tient parole. La tâche est dure, en présence de l'attitude hostile des socialistes, dont les ricanements stupides montrent surtout quelle'distance les sépare de ce parfait gentleman, dont la correction et la courtoisie les choquent parce qu'elles leur apparaissent comme une leçon.

Visiblement, ils ne lui pardonnent pas de se montrer si différent d'eux-mêmes et, cependant, si violents qu'ils se montrent à son égard, ils saisissent toutes les occasions de l'assurer de leur estime.

M. de Wendel a bien voulu leur dire, vendred! que cette estime lui était précieuse. C'est la seule faiblesse que je me permettrai de lui reprocher. G. F.

Qui veut connaître, dans toute son horrible et sublime expression, la guerre que nous. venons de subir, doit avoir dans sa bibliothèque l'émouvante collection des Mémoires et récits de guerre » réunie par la librairie Hachette, au prix de 4 fr. 50 le volume. Cette collection vient de s'enrichir d'un nouveau document particulièrement empoignant L'Angoisse de Verdun, par M. Pierre • Alexis-Muenier, un des glorieux héros qui l'ont vécue, et qui évoque avec une patriotique éloquence, aux heures victorieuses d'aujourd'hui, les heures tragioues et sombres d'hier. Tout Français doit lire ce livre, le vingt-cinquième de l'incomparable collection Hachette. Un comité s'est formé à Paris et en Alsace pour élever, à Colmar, un monument à la mémoire de Jacques Preiss, le député patriote, qui a succombé pendant la guerre aux persécutions des Allemands.

Le comité parisien est composé de la manière suivante

Président d'honneur M. Georges Clemenceau vice-président d'honneur M. Jçanneney président contrôleur général Boone membres MM. Gabrial Bonvalot, chanoine Collin, Charles Drouant, Carlos Fischer, Henri Floury, Florent-Matter, P.-A. Helmer, abbé Hertig, A. Laugel, J. Riber, docteur A. Riff, abbé. Wetterlé, Paul Wilmot.

Notre confrère l'Alsacien.Lorrain de Paris, 40, rue Laffitte, reçoit les souscriptions, ainsi que M. Charles Drouant, 18, rue Gaillon.

On sait avec quelle ardeur et quel courage Jacques Preiss se dressa toujours contre les Allemands.

Un ,jour, au Reichstag, dans un discours qu'il était obligé de prononcer en langue boche, il lança aux' députés cette vigoureuse apostrophe « Vous avez la force, vous a,vez la puissance mais vous n'avez pas la générosité. » Pas de générosité, keine generositœt. Preiss avait été forcé de germaniser le mot, car il n'y a pas, Sans toute la langue allemande, un terme qui traduise littéralement ce mot, si frança.is générosité. Comment, en effet, exprimer un sentiment, quand il vous est totalement inconnu ?

C'est demain lundi, dans la vente de tableaux modernes qui sera faite à la galerie de la rue de Sèze par M° Henri Baudoin, assisté de l'expert Georges Petit, que passera aux enchères le buste dû Diane, le délicieux marbre de Rodin dont nous avons parlé et que les amateurs vont se disputer.

Le Coq

ÉCJÏEC A bA DAME: Je connais une certaine dame qui est fort ennuyée depuis hier. C'est Mme Saccharine. Il y a assez longtemps qu'elle faisait sa sucrée. Elle va connaître des jours amers et encore, pour elle, ceux-ci sont-ils comptés déjà. et non .pas,, je l'espère bien, au compte-gouttes qui lui ser- ̃ vait à nous dispenser ses douceurs frelatées.

Ah ce compte-gouttes Comme il était! peu engageant Il vous faisait penser aux frictions dont le coiffeur inonde notre cuir chevelu. On avait toujours comme une envie de s'en servir pour laver la tête au garçon. Et le récipient que surmontait ce comptegouttes Ah 1 Mme Saccharine ne se mettait point en frais pour nous séduire. Une demi-bouteille d'eau minérale, laissée vide sur la table par quelque dîneur. Et allez donc C'était bien suffisant pour les infortunées victimes des restrictions. Pourquoi Mme Saccharine se serait-elle mise en frais de coquetterie; puisqu'elle n'avait à redouter aucune concurrence ?

Va-t-elle s'efforcer désormais de nous tenter en s'ornant de quelque parure'? Imitera-t-elle les parfums qui se présentent à nous, pour mieux nous corrompre, enfermes dans des flacons chatoyants et eurythmiques ? Peut-être perdrait-elle son temps ? Le parfum, même quand il n'est pas naturel, sent toujours bon, et son at trait est doublé par celui d'un flacon prometteur. Mais Mme Saccharine aura beau faire, le sucre est toujours le sucre. Rien au monde ne saurait le remplacer. Et voici qu'avec février, la maigre ration qui nous était allouée se trouve augmentée. Pas de beaucoup, mais le symptôme est évocateur de tous les espoirs.' Nous sortons d'un fallacieux cauchemar. Nous voyons surgir à l'horizon la splendeur d'une aurore boréale, je veux dire d'une aurore alimentée par M. Boret.

Alors, au revoir madame Saccharine. Mais nous ne vous dirons pas « Au revoir et merci, » Car si, dans nos boissons, vous donnâtes à notre palais, sinon à notre estomac, l'illusion du sucre, jamais vous no fûtes capable d'aider à confectionner une confiture, et nous aurons, l'été prochain, des confitures Jamais vous n'eûtes le .pouvoir de gommer un vrai sirop. Jamais, enfin, vous n'eûtes la faculté de vous transformer en poudre pour sucrer des fraises ou une simple gaufre.

Et tout en sucrant la leur devant la bouteille à compte-gouttes dé,à condamnée, les Parisiennes rêvent dès à présent d'omelettes soufflées, de crèmes authentiques et d'une tasse de café. avec deux morceaux. Adrien Vély

Vers là France PAR M. P. CONTAMINE DE LATOUR

Prendre à la gare de l'Est un billet direct pour Strasbourg, ville française, c'est une bonne fortune .que les hommes de ma génération ne connaissaient pas. Cependant, nous avions tellement vécu la douleur et les espérances de nos pères, nous avons tellement senti la souffrance de la patrie blessée, que la vue de ce petit boni de carton jaune où s'affirme la réalité de la revanche fait passer en nous un petit frisson de joie.

De Paris à la grande cité alsscienne; la route est longue et les trains sont lei ts. Il faut laisser passer des convois plus pressés que les plus légitimes curiosités mais dès qu'on arrive en bordure ci, la Marne, l'émotion devient poignante. Par delà les plaines inondées, apparaît lie dernier champ de bataille où corrmença la grande victoire. De Cnr.teau-Thkrfy à Dormans, c'est le douloureux chapelet des villes et des villages martyrs. Tous ces pittoresques groupements d'habitatisons, jadis si animées, ne sont plus (rua des amas de ruines. Et quelles ruines Les siècles, en passant là, n'auraient pas accompli pareille œuvre de destruction. Des pans de mur éventrés, déchiquetés, ne contenant plus rien de ce epui faisait l'existence familiale dé leurs habitants dispersés, des toitures effondrées, des églises décapitées de leur clocher. des choses informes dont on ne peut dire ce qu'elles furent, des squelettes de maisons rongés par la mitraille. Les pierres elles-mêmes ont pris la teinte jaunâtre des vieux ossements exhumés. De l'élise de Châtillon-en-Dihors, il ne reste plus qu'une dentelure hachée, mordue, une sorte d'aiguille qui tient debout par miracle. Plus loin, au-dessus de Châtillonsur-Seine, la statue colossale du p.vne Urbain M, émergeant d'un chaos de dévastation, lève vers le ciel ses bras do bronze, comme en un appel à. la yongeance divine. Sous ces bras immobiles, les Allemands ont percé des ouvertures assez visibles. Dan's quel but ? Pontêtre, réfugiés à l'intérieur, avaient-ils


transformé l'image du grand Pontife en un posta d'observation!

El puis voici des 'oétites croix blanches, piquées çà et là ce sont les tumulus des Américains tombés en montant à l'assaut voici des ponts brisés dont le tablier baigne lamentablement dans l'eau çalme, à côté de passerelles jetées sousl&feinde l'action voici des mitrailleuses renversées, des carterpillars abandonnés, drassant le faisceau de leurs multiples et fins, canons rouilles voici un avion rompu et, comme il faut que toujours le grotesque se mêle au tragicrue, ru milieu de cette désolation, dans la boue, un parapluie De quelle pauvre charrette en fuite ce parapluie est-il tombé ? Qui dira toutes les larmes, toùtes les angoisses, toutes les misères aue représente ce pacifique ustensile perdu dans ce sinistre décor de guerre ?

De l'autre côté de la voie, des abris bétonnés, épaisses guérites blanches, claires, presque riantes et qu'on croirait en marbre, tant elles sont lustrées par la pluie qui ne cesse de tomber, annoncent l'approche de Nancy. Des wagons de formes et de couleurs inaccoutumées, vert sombre ou rougeâtres, s'entassent far centaines autour des hangars, obstruant la vision. Ils portent des aigles, des losanges, des inscriptions bizarres Dresden, Posen, A bon, Nichtrauchen. C'est le matériel allemand venu au rendez-vous de la reddition. Dans la gare, entre deux ,quais, un train de rapatriés est bondé de femmes qui chantent la Marséillaise et des soldats américains leur répondent par leur hymne national. Des fillettes très blondes descendent furtivement du wagon et se risquent sur le trottoir, heureuses de leur brève escapade. Elles rient, mais elles gardent le dos courbé, comme les pauvres êtres qui n'ont pas encore perdu l'habitude de la soumission. D'où viennent cos, malheureuses ? Où vont-elles ? Nous repartons. Ici le terrain a été copieusement marmité. Il est pilonné, broyé et présente le spectacle des photographies lunaires. Les flaques d'eau stagnante, dans les trous d'obu", forment autant de miroirs où se reflète la détresse du ciel gris de petits bois montrent leurs arbres cassés à mi-hauteur et d'autres qui ont été empoisonnés par les gaz et achèvent de mourir. Ceux-là ont pris une lividité d'agonie. Des tranchées zigzaguent à travers la zone désertique, comme de longs serpents noirs. De loin, elles paraissent si étroites qu'on se demande comment des hommes ont pu vivre là pendant quatre ans et s'y mouvoir. Mais quand le train les surplombe, on en aperçoit la profondeur et l'ingénieuse organisation de leurs abris, de leurs cagnas, de leurs boyaux de communication.

Plus loin, ce sont des caisses de munitions sous des bâches camouflées, des obus non éclatés, des fusées, des grenades en tas, des rails tordus par les explosions, des fils de fer barbelés, en rouleaux ou enchevêtrés sur des pieux et couchées comme des blés sous un vent d'orage. Ambermigny, tout en décombres, présente des maisons crevces vt dont les étages se sont enfoncés à l'intérieur avec tout ce qu'i's supportaient, planchers, escaliers, meubles, en un écrasement terrible. De certaines il ne reste plus que des soubassements, hauts à peine de cinquante centimètres. Un jeune ménage, avec la vieille maman, tons trois vêtus de noir et tenant à la main d'humbles baluchons, inspecte minutieusement ces vestiges, cherchant ce qui lut leur demeure, comme on cherche une tombe dans les allées d'un cimetière. Ils sont las et résignés. A chaque pas ils s'arrêtent un instant, fouillant du regard, puis, à leur geste découragé, on voit qu'ils n'ont pas trouvé,

Mais voici un nom qui fait bondir tous les cœurs. Avricourt L'ancienne frontière d'avant le il novembre Avricourt français Deutsch-Avricourt Le train s'arrête avant de pénétrer en France reconquise, comme s'il voulait se recueillir pour l'émouvante prise de possession. Un indicible sentiment nous étreint tous. Le long de la voie, un personnage falot, tout habillé de bleu, avec une casquette et un bau- drier rouges, va, vient, court, s'agite, prend des notes sur un petit carnet, fait l'empressé. Est-ce un espion oublié ? Non. C'est un fonctionnaire des chemins de fer allemands, qui continue à exercer ses ponctions en vertu des clauses de l'armistice. Désormais, nous ne verrons plus que des agents allemands chefs de gare fumant impassiblement de longues pipes de porcelaine, hommes d'équipe, aiguilleurs en longues capotes sombres, on dirait les soldats ennemis qu'on voit méthodiquement alignés sur les images d'Epina.1. Ils opèrent gravement, ponctuellement. sous la surveillance de piquets de soldats français. Avrioourt dépassé, voici Réchicourtle-Château. Grondrexange, bombardé par nos avions et d'où nous apercevons les lignes de repli allemandes Saverne, dont Edmond About écrivit en des pages mémorables la douloureuse cession de 1871 et que décorent aujourd'hui des guirlandes et des drapeaux tricolor.s. Au fronton des gares, des bandes de toile blanche, masquant l'ancien nom allemand, arborent fièrement le nom français et cette fierté nous la ressentons tous en pensant « Terre d'Alsaoe, terre française Il

Avec six heures de retard, nous arrivons à Strasbourg. Le temps est de paie en plus maussade, mais que la ville est belle avec sa bruyante animation On ne croirait jamais qu'elle est restée quarante-huit ans sous le joug de l'oppresseur. C'est dimanche et, malgré la. pluie qui continue à. tomber sans relâche, la foule est toute dehors. Les rues, les places, les magasins, les fenêtres sont brillamment illuminés. Les tramways sont pris d'assaut et des receveuses, le bras orné d'un brassard bleu, blanc, rouge, houspillant le personnel allemand, rrui se tient coi, correct et décontenancé des théories de poilus errent par groupies, à 'l'aventure, comme tous lee soldats du mande, qui semblent n'avoir jamais de but déterminé à leur promenade. On crie, on s'interpelle ioyeu<?ement, on se bouscule, on rit et surtout oh 1 surtout on parle français, très haut, très clairement, dnns la joie du plaisir dont on a été longtemps privé. C'est une cohue intense. un vacarme réconfortant, tels crue n'en connurent pas les plus beaux dimanches parisiens et des ga-

mins, se glissant à travers les prome- neurs, sifflotent éperdument la Marseillaise..

P. Contamine de Latour

Intrigues en Le correspondant particulier du Times à La Haye télégraphie à son journal que l'attention est aatrée par deux réunions qu. viennent d'avoir lieu en Allemagne et où l'ex-Kaiser a été l'objet d'un double hommage. Lne de ces réunions a eu lieu uu Cireus Busch et l'autre à Citariottenbourg.

Dans la première réunion, Le prédicateur Traub, prenant la pnrole, a débuté en adressant un salut cordial à l' empereur allemand Guillaume ». Des applaudissements éclatèrent dans toute la salle. Le nom de Ludendorff ayant été également acclamé, une voix cria « Nous devons adresser également nos hommages à' T:rpitz. Les applaudissements reprirent de plus belle. Alors, un nouvel orateur exprima le sonna t de voir l'Allemagne retrouver bientôt son Kaiser. Le drapeau noir, blanc et rouge fut déployé et les assistants se mirent à chanter « lleil Dir D'autre part,.on apprend oue le journal religieux lleichsïwde a décidé, Il à ta demande de centaines de lecteurs n, de présenter à l'ex-Kaiser une adresse à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance. L'adresse a été déposée dans divers endroits et les Allemands sont invités à y apposer leurs signatures. Le Ileichsbode publie, à cet effet, un appel où il est parlé de l' « exil qui a été imposé au Kaiser ». L'Allemagne

nouvelle

Berlin contre Weimar

Une information de Berlin dit

Ces jours-ci, au cours d'une assemblée municipale, à Berlin, des protestations unanimes se sont élevées contre le choix de Weimar comme siège de l'Assemblée nationale. « La capitale de l'Allemagne, a-t-on dit, a été le foyer de la révolution; elle doit rester le centre de la politique allemande. »

Le bourgmestre, M. Vermuth, s'est fait le porte-parole de ces revendications la grande majorité de l'assemblés a applaudi l'orateur protestamt contre le morcellement de la Prusse.

L'annexion de l'Autriche allemande On mande de Vienne

Le conseil d'Etat de l'Autriche allemande a accepté, à l'unanimité, un projet de loi à soumettre à l'Assemblée nationale germano-autrichienne, déclarant l' Autriche-Hongrie membre de l'empire allemand. LA TERREUR EN RUSSIE Le représentant de la Suisse

prisonnier des bolcheviki

On annonce de Genève que Le gouvernement des Soviets retient prisonnier le représentant de la Confédération helvétique, M. Odier, avant que la Suisse autorise la rentrée sur son territoire d'une représentant bolchetviki. M. Odier a soixante-quinze ans. La Tribune de Genève dit, à propos de cette affaire, que le vénérable représentant de la Suisse ne saurait être sacrifié par le gouvernement d'autre part, le Consail fédéral ne peut pas déférer à l'insolente prétention des assassins de Pétrograde. Le journal genevois/ déclare que M. Odier lui-même serait le premier à conseiller un refus s'il lui était possible de correspondre avec son gouvernement. La retraite des gardes rouges en Estonie D'après des dépêches suédoises, l'échec des bolcheviki devant Rêvai les a contraints à une retraite de plus de 100 kilomètres. Les Estoniens ont atteint à l'est Narva et ont dépassé au sud Dorpat. La population de Dorpat a pendu le commissaire du peuple bo!"hevste..

Contre les Soviets

On annonce de Crimée que le gouvernement provisoire de cette province russe s'étend maintenant sur cinq grands districts. Les zemstvos prêtent leur appui à ce gouvernement constitué pour lutter contre le bolchevisme et qui jouit de la confiance de la population.

Un télégramme de M. Lansing

à M. Paderewski

Le département d'Etat de Washington publie, la date du 31 janvier, un télégranune de M. Lansing, secrétare des affaires étrangères, à M. Paderewski, pour lui adresser tous ses souhaits de réussite et de prospérité.

La situation en Roumanie Les communications entre Bucarest et Paris deviennent peu à peu possibles, sol par Budapest, Vienne et la Suisse, soit par Belgrade, Frume et l'Italie.

Les voyageurs arrivés dernièrement de Bucarest attestent la pénur.e e de plus en plus inquiétante des vivres, des vêtements et du combustible. Ceci explique peut-être l'accroissement du mouvement oppositionnel. Sur les vingt oui vingt-cinq journaux qui paraissent à Bucarest, plus de quinze appartiennent aux différentes nuances de l'opposit on.

Le ministre d'Angleterre à Bucarest quitte son poste. Le m.nistre do Franc®. M. de Saint-Aulaire, est attendu à Paris. Chambre des Députés LES DOMMAGES DE GUERRE La « Plantation du souvenir n

Tout arrive A preuve que la Chambre est enfin parvenue, hier matin, en dépit des bavards, à adopter l'ensemble du projet de loi sur les dommages de M. l'abbé Lemire, au cours de cette séance, a déposé, puis retiré, une motion I demandant le nachat, par l'Etat, de, terres qui couvrent les tombes de tant de soldats inconnus, pour faire, tout le long du front, une allée d'arbres qu'il proposait d'appeler la. Il Plantation du souvenir Il.

Si le député d'Hazebrouck n'a pas insisté pour l'adoption de cette disposition additionnelle, c'est qu'il a eu satisfaction du fait de la déclaration apportée, à ce propos, par le gouvernement La France a d't M. Lebrun ne serait pas digne de sa victoire si elle ne rendait à ceux -qui en ont été les artisans, et particulièrement à ses morts, les honI neurs qui leur sont dus. Un office spécial s été créé pour soigner les tombes et aménager de vastes c metières sur les points 1 où La bataille u été le plus farouche, et pour donner à des espaces entiers un aspect particulier.

| Dans toutes ces régions, soigneusement

délimitées, les paysans ne pourront plus reprendre leur travail.

Tel est ie 'send ment avec lequel nous entendons répondre à l'appel de notre colLa Chambre, par ses applaudissements unanimes, a montré que telle était également sa volonté.

Quant à la loi sur les dommages dfl guerre, elle a reprise, une fois encore, le chemin du Luxembourg.

Souhaitons qu'elle ne tarde pas trop à nous revenir.

NOUVELLES MILITAIRES A l'ordre du jour

Ppur la cinquième fois, le bataillon de fusiliers-marins vient d'être cité, en ces termes, à l'ordre de l'armée

Troupe d'élite, d'un esprit magnifique, qui, sous les orures du capitaine de frégate Martel, s'est élancée avec enthousiasme à l'attaque de positions ennemies très fortement organisées et défendues, les a traversées d'un seul élan en nég;irreant toutes les résistances locales tt a maintenu l'occupation de tout le le terrain conquis, capturant plus de trois cents prisonniers, deux canons et un important mat&'iel de guerre.

L'agitation

syndicaliste

Le conflit des cheminots

devient menaçant

On pouvait espérer que la mise en liberté de M. Midol apaiserait l'agitation qui sévissait chez, les cheminots, Cet espoir est déçu, car maintenant les cheminots de la section de Paris mettent en demeure le gouvernement d'arrêter toute poursuite judiciaire contre le secrétaire de l'Union des syndicats du P.-L.-M. lls, se sont réunis dans ce but et ont adopté à l'unanimité cet ordre du jour comminatoire

Les secrétaires et délégués du Syndicat des cheminots de la région parisienne, réunis à la Maison des syndicats, prennent acte de la mise en liberté du camarade Midol affirment leur solidarité avec ce militant déclarent qu'ils ne sauraient accepter aucune poursuite, aucune sanctoin disciplinaire son égard invitent la commission exécutive de la Fédératon nationale à mettre le gouvernement en face de ses responsabilités, et dé- cident de répondre, le cas échéant, à tout appel de cette organisation.

On assure que le comité exécutif de la Fédération nationale solliciterait du prési.dent du conseil une nouvelle audience pour discuter avec lui sur la situation.

Il serait question, d'autre part, de l'organisation par l'Union des syndicats du P.-L.-M. d'une série de meetings de protestation qui auraient lieu non seulement à Paris mais dans toutes les villes où l'Union possède un comité.

Le conflit reste donc toujours aussi grave.

Dans les transports en commun

Là aussi les choses ne paraissent pas s'arranger. Les tentatives de conciliation ont échoué jusqu'à présent. Les meneurs du mouvement, MM. Guichard, secrétaire de la Fédération des transports Jacoud et Lesouple, des Omnibus et Tramways, et Raoul, du Métropolitain, ont eu une entrevue avec M. Meyer, délégué du ministre des travaux publics, en vue de trouver un terrain d'entente.

M. Lesouple a exposé ainsi la question Toutes nos revendications ont été examinées vendredi à l'Hôtel de Ville, où nous n'avons formulé aucune nouvelle réclamation. Nos directeurs n'ont rien voulu entendre, sous prétexte que nous demandions une indemnité pour les temporaires et que nous émettions la volonté que le temps passé aux armées comptât pour la retraite. Cependant, nous espérons bien que l'on finira par reconnaître le bienfondé de nos réclamations.

De son côté, M. Raoul compte remettre demain à M. Daniel Berthelot une note dons laquelle il exposera la question point par point.

La grande Colère

de M. Bonasse

Il dit son fait à l'Académie des sciences Dans l'antique cité de Toulouse, si célèbre par la beauté de ses femmes, som Académie des jeux floraux, ses capitouls et son cassoulet, vit un savant du plus haut mérite, M. H. Bouasse, professeur de physique à l'Université. Comment expliquer que cet homme, éminent à tant de titres, manque totaler, ment d'esprit de justice ? Il y a là un problème psychologique que nous ne nous chargeons pas de résoudre, préférant nous on tenir auix faits.

Un périodique toujours intéressant Demain, vient de publier un article du professeur Bouasse, dont le titre Vincompétence de l'Académie des sciences, est tout un programme.

Ge n'est pas la première fois que l'auteur toulousain répand les flots de sa colère sur l'ill-ustre corps savant, mais jamais il ne s'était montré aussi injurieux, aussi partial. Et c'est un spectacle douloureux que celui d'un des maitres de la science française attaquant d'autres maîtres française devant les représentants du monde réunis aujourd'hui sur les rives dé la Seine.

Le professeur Bouasse déclare tout d'abord, dans son factum, que Il l'Académie des sciences n'a jamais présenté une si belle et si homogène collection de médiocres Il. A qui espère-t-il le faire croire ?

Une compagnie qui compte dans son sein des hommes tels Que Camille Jordan, Apnell, Painlevé, Hadamard, dans les mathématiques; Boussinesq, Lecornu, Sebert, etc., dans la mécanique Deslandre, BigouTdan, l3aillaud Hamey, etc., dans l'astronomie; Lippma;nn, Vielle, Branly, dans la physique; Ar- mand Gauthier, Haller, Le Chateliea, Moureu, etc., dans la chimie, Douville, Wallerant, de Launay, etc., dans la minéralogie; Guignard, Bonnier, Mangiin, etc., dans la botaniaue; Edmond Perrier, Bouvier, Yves pelage, Henneguy, etc., dans l'anatomie et la zoologie; d'ArsonvaJ, Laveran, Richet, Ouénu, dans la médecine et la chirurgie, etc. n'est pas une collection de médiocres Il. M. Bouasse déclare qu' « être de l'Académie des sciences est une affaire d'argent Il. Il ajoute

Les articles sont mieux payés par les re. vues et les journaux les conseils d'administration d'affaires industrielles tiennent à honneur d'avoir un membre de l'Institut sur leurs prospectus comme appât au gogo. D'où la valeur marchande de ce titre. Nombre de gens se présentent l'Institut qui n'ont oucune illusion sur sa valeur scientifique ils n'y voient qu'une source de revenus.

Véritablement, nul ne s'attendait à

voir apparaître la question d'argent dans cette aff aire.

S'ir-y a un milieu au monde où l'argent tient aussi peu de place, c'.est bien Académie des sciences,. Ses membres sont, pour la plupart, professeurs en exercice ou en retraite quelques-uns d'entre eux, il est vrai, collaborent à des revues spéciales, mais on sait qu'on ne s'y enrichit guère. Nous ne parierons que pour mémoire du traitement d'académicien; il est tel que, par pudeur, nous ne l'énoncerons Le professeur Bouasse, qui affirme que la « science française est en pleine déchéance », ajoute que cette décadence est due à la nullité de l'Institut Ecoutons-le

L'Institut a les mêmes défauts, moins apparentes pour le puLlic, mais .aussi néfastes, que l'Académie des beaux-arts. On commence à trouver stupide que le choix des musiciens dépendre de 1 opinion des graveurs il est aussi déraisonnable que le choix d'un physicien soit à la merci d'un botaniste.

Citons encore le professeur de Toulouse

Mais à le supposer rempli de compéteatces, que l'Institut ne puisse rien de bon pour la science, résulte aussi de sa composition hétérogène.

J'ignore ce que vaut l'Académie de médecine toujours est-il que ses membres connaissent, au moins vaguement, la médecine. Or de qwoi voulez-vous que l'Académie des sciences s'entretienne, puisqu'on mettant les choses au miaux, sur soixantedix membres, six connaissant, par ouï dire le plus souvent, un problème déterminé ? Composition hétérogène Il est tout naturel qu'une Académie des sciences constitue un agrégat de toutes les sciences, une sorte de synthèse des connaissances humaines

Quant au coup de patte à l'Académie de médecine, it dont les membres connaissent au moins vaguement la médecine », il fera sourire ces messieurs de la'rue Bonaparte, qui en ont entendu bien d'autres depuis Molière.

Il y a plus de vingt ans que nous rendons compte ici des séances de l'Académie des sciences, c'est dire que nous avons appris à admirer et à respecter les hommes remarquables qui la composent, et ces sentiments, toute la France savante ou non les partage. Le prestige mondial de l'Acaéinie des sciences ne sera pas atteint par la philippique du professeur Bouasse, de Toulouse. Georges Wulff

OFFICE DE LIQUIDATION

DES STOCKS D'E GUERRE

Etain

L'Office de liquidation des stocks dispose d'une certaine quantité d'étain a détroits » et anglais; les commerçantes et industriels désireux d'en acquérir peuvent faire leurs offres de prix au service des matières nremières du ministère de la reconstitution industrielle, en indiquant les quantités dont ils seraient preneurs.

Les livraisons ne porteront crue sur des quantités de 500 kilos et au-dessus. Marchandise cédée port français. Renseignements mondains LES COURS

S. M. la Reine d'Italie a fait don à la Loterie Romaine, en faveur de ses œuvres charitables, d'un grand nombre de bijoux, dont la valeur atteint deux millions de lire. Le tirage aura Heu le 28 février.

LES AMBASSADES

Mme Wilson a donné, avant-hier, en l'hôtel Murât, de quatre à six heures, une nouvelle réc-ption restreinte à laquelle ont pris part quelques notabilités de la société parisienne et de la colonie américaine.

M. W. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, et son fils, M. George Sharp, sont' de retour à Paris depuis hier.

M. Quinones de Leon, ambassadeur d'Espagne en France, se rendra dans le Midi au commencement du mois procnain.

M. Defrance, ministre de France en Belgique, a prés-nté, ces jours-ci, ses lettres de rappel à S. M. le Roi Alosrt. Le ministre et Mme Defrance sont attendus prochainement à Paris, ainsi que Mme Clark, leur fille. La mission dont M. Michalaeoputo, ministre de l'agriculture de Grèce, est chargé en France devant se prolonger jusqu'à la f,n de la conférence de la paix, M. Çaiandaris, député, est nommé ministre de l'agriculturs. M. Michalacopulo est nommé ministre d'Etat comme membre du gouvernement de M. Venizelos, et c'est en cette qualité qu'il fait partie de la délégation hellénique au titre de représentant de la Grèce aux diverses commissions nommées par la conférence. Nous avons déjà annoncé que M. Michalacopulo est président de la mission commerciale et industrielle grecque en France et en Angleterre.

DANS LES CERCLES

Scrutin de ballottage, hier, au Jockey-Club. Ont été admis membres permanents;

M. Pierre Hé!y d'Oissel, capitaine au 44° d'artilleria, détaché dans l'aviation, présenté par le général Héiy d'Oissel et le duc da Doudsauville; M. Jacques Truoert, lieutenant au 39°, régiment d'intanterie, présenté par le général marquis de Nadaillac et M. A. du Bos; le baron Gonzague de La Bastide, sous-lieutenant au 2" chasseurs d'Afrique, présenté par le baron de La Bastide et le comte J. de Bryas; le comte Arnould de Maures de Malartic, sous-lieutenant au 32° dragons, présenté par le comte G. du Maurès de Malartic et le marquis des Isnards; le comte de Vogüé, sous-lieutenant au 26" dragons, présenté par le marquis de Vogué et le prince A. d'Arenberg; le comte François de Vogüé, sous-heutenant au 26° dragons, présenté par le marquis de Vogué et le prince d'Arenberg le comte Robert-Jean de Vogué, lieutenant au 233° d'artillerie, présrnté par le marquis de Vogüé et le prince A. d'Arenberg; le comte Jean d'Harcourt, présenté par le vicomte d'Harcourt et le marquis des Réaulx le comte Foulques de Lareinty-Tholozan, lieutenant aviateur, présenté par le marquis de Lareinty-Tholozan et le marquis des Isnards; le comte R. de Castellane, lieutenant aviateur, présenté par le baron ds La Grange O'Tard et le marquis de Juigné; -r- M. Hubert de Beaumont, maréchal des logis au lor dragons, présenté par le comte René de Bourmont et le comte Septime de Dampierre M, Bernard de La Motte-Saint-Pierre, capitaine commandant au 14° hussards, présenté par le comte M. des Monstiers-Mérinville et M. Roger de La Selle; le comte d'Orglandes. élève aspirant à Saint-Cyr, présenté par 1 vicomte J. de Vaulogé et le comte Bernard d Durfort; le comte Jean de Pourtalès, lieu'e nant au 9° bataillon de chasseurs à pied, présenté par le comte Paul de Pourtalès et le comte Gm de Leusse le comte Edmond de Pourtalès. aspirant au 12le d'artillerie, présenté par le comte Paut de Pourtalès et le comte Guy de Leusse. Ajoutons qu'un servies religieux sera prochainement célébré en l'église de la Madeleine, en souvenir des membres du Jockey-Club (70) morts pour la Francs.

Nous an ferons connaître la date dès qu'elle sera fixée.

Au scrutin de ballottage d'hier, samedi, M. Constantin Skirmunt, présenté par, le comte Félix Plater-Syberg et ¡le' baron de Barante, a été admis membre permanent du Cercle de Le Nouveau Cercle (de la rue Royale) fera célébrer, le jeudi 6 février, à onze heures, en la basilique Sainte-Clotilde, un service pour le repos do l'ârr"! des membres du cerete et' des serviteurs tombes au champ d'honneur. PETIT CARNET

Le comte de Monti La Musse, fils du marquis et de la marquise, née de Colbert, cité à l'ordre de l'armée, en septembre 1915, à l'attaque de la Main-de-Mas^ig;, où il fut sérieu» senent bl-ssé, vi~nt d'être cité pour la deuxième fois en ces termes:

Le générai Daugan, commandant la l1* division marocaine, c.te à l'oidne d,s troupes due la division M. de Montai La Musse, lieutenant au 2" escadron du 9e chass urs d'Afrique Aussi bon soldat que brillant cavalier, officier de liaison entre la division et les brigades, pendant les opérations de 1918, s'est acquitté de ses fonctions avec une magnifique bravourc. En particulier, le 30 mai, dans un moment tragique, chargé de porter à cheval un ordre urgent à un régiment engagé, poursuivi et mitraillé pendant trois kilomètres par un: escadrille ennamie, a été asssz heureux pour atteindre son but et remplir la mission qui lui avait été confiée. » Le lieutenant Henry-Robert du Gardier vient d'être, en ces termes, cité à l'ordre de l'armée:

Ancien chef de section à la 1™ compagnie du 841 R. I. T., a pris part aux combats de Beugny (26 septembre 1914) et de B aumontHamel (octobre 1914), où il s'est vaillamment conduit. A toujours donné l'exemple du calme, du courage et du mépris du danger. »

Le 18 février, à trois heures, aura lieu, à la salle des Agriculteurs, un concert organisé par Mlle Odette Groszos, fille de M. Henri Groszos, le très aimable secrétaire du JockeyClub.

Au programme: de vieux airs des dix-septième et dix-huitième siècles, des œuvres de Pietro Nardini, Chopin, Pugnani, Schubert, SaintSaëns, Georges Cuvelart, interprétés par Mlles Odette Groszos, Arlette Lory et Germaine Montagne, accompagnées par Mme Rachel Vignal et Mlle Bosc

MARIAGES

Le mariage du comte Jacques du Chastel, fils du comte Adolphe du Chastel, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le Roi des Belges, et de la comtesse, née princesse dé Croy, tous deux décédés, avec Allie Françoise de Cossé-Brissac, fille du comte Christian de Brissac et de la comtesse, née Mandat-Grancey, ss.ra célébré en l'église Saint-François-Xavier, le jeudi 6 février, à midi un quart.

Le fiancé se trouvant en grand deuil, la cérémonie aura lieu dans l'intimité.

On annonce les fiançailles du'comte Emmanuel de Maigret, actuellement sous-lieutenant à 'l'inspection générale du matériel d'aviation, fdls du comte Gaston de Maigret, décédé, et de la comtesse, née Chandon de Briailles, avec Mlle Aimée Cacciaguerra Ranghieri, fille de M. Cacciaguerra Ranghieri, de Bologne, et de Mme, née Gottl, et nièce du général Gotti et de la Princesse Marie Bonaparte.

Le mariage de M. Louis Drexel, fils de M. Drexel, avec miss Nancy Doreen Grayson, seconde fil'3 du lieutenant-colonel H. M. Grayson, M. P., et de Mrs Grayson, vient d'être célébré en l'église Saint Margaret, à Londres. Le mariage de Mlle d'Aubeigné, fille de M. d'Aubsigné, décédé, et de Mme, née de Frémont, avec M. Paul de Roussel de Préville, commissaire de la marine, fils de M. Gaston de Roussel de Préville, décédé, et de Mme, née de Wailly de Wandonne, sera célébré dans l'intimité, en raison d'un deuil récent, le mercredi 5 février, en l'église Saint-François-Xavier, à onze heures et demie. .:̃• M. Georges de Marliave, sous-lieutenant d'infanterie, titulaire de cinq citations, engagé volontaire au début de la guerre, fils de M. Henri de Marliave, ancien capitaine de cavalerie, et de Mme, née Bardou, tous deux décédés, est fiancé à Mlle de Lavie de Sauvejunte, fille du baron de Lavie de Sauveiunte, décédé, et de la baronne, née de Carbonel.

On annonce les fiançailles du docteur René Bigaud, médecin-ma'or aux armées, décoré de la croix de guerre, fils du colonel A. Bigaud, décédé, et de Mme, née des Fourniels, avec MEe Marie-Antoinette Pomarèdes, fille de M. G. Pomarèdes, décédé, et-de Mme, née Vidal de Suzier.

Ces jours derniers a été célébré à Lyon, dans l'intimité, le mariage du vicomte Robert de Saint-Martin La Caze avec Mlle Geneviève Bellissen.

Prochainement sera célébré le mariage de M. Antonio de Noronha avec Mlle Marie de La Grandière, fille de l'intendant militaire vicomte de La GfanSière et de la vicomtesse, née Arrighi de Casanova.

On annonce le prochain mariage du comte Marcel Onffroy de Vérez, lieutenant au 53° d'infanterie, décoré de la croix de guerre, avec Mlle Geneviève Boüard de Laforest, fille du baron Boüard de Laforest, ancien zouave pontifical, chevalièr de Saint-Grégoire le Grand, décoré de Mentanal

Le 29 janvier a eu lte$, dans la plus stricte intimité, en l'église Notrc«Dame de la Miséricorde, à Passy, le mariage de M. Henri Gosset, caporal au génie, élève architecte à l'Ecole des Beaux-Arts, fils de M. Gosset, ancien président de l'ordre des avocats au Conseil d'Etat et à la cour de cassation, et de Mme, née Galin, décédée, avec Mlle Josette Maufroy, fille de M. René Maufroy, iuge au tribunal de la Seine, et de Mme, née Masson.

Un grand mariage a été célébré, ces jours derniers, à l'oratoire de Brompton, à Londres: celui du capitaine Rupert Keppel, fils de lord et lady Aîbsrmale, avec miss Violet de Trafford, fille unique de sir Humphrey et de Jady de Trafford..

Dans la nombreuse assistance: duchesse de Beaufort, duchesse de Sutherland, duchesse de Buckingham et Chandos, sir Hedworth et lady Meux, lady de Rams?y, sir John et lady Catiel, lord Crewe, lady Sybil Grant, ladv Doris Gordon Lennox, lady Randoloh Churchill, lady Sarah Wilson, Mrs G"orge Keppel, lord et lady Longhborough, lady Rosemary Levinson Gower and Evelyn, lady Abingdon, etc.

NECROLOGIE

On annonce la mort du baron de Selle de Beauchamp, père du baron Charles de Selle de Beauchamp, de la vicomtesse de Wall et de la comtesse de Verne. Ses obsèques auront lieu mardi 4 février, à dix heures et demie, en l'église Sainte-Madeleme. Prière de considérer le présent avis comme une invitation.

Nous apprenons le décès dz' S. A. S. la princesse Manuelle de Looz de Corswarem, décédée à Paris le 31 janvier. Elle était veuve du baron Henri de Bogaerde de Terbrugge et laisse deux fils: les barons Guillaume et Othon de Bogaerde de Terbrugge, dont l'aîné a fait toute la campagne, en qualité de lieutenant de cavalerie de l'armée belge.

On annonce la mort à Lyon de Mme Hélène d'Hotelans, religieuse de Saint-Vincent de Paul, surventar le 27 janvier, des suites de la.grippe. On nous annonce la mort du peintre Léon Delacroix, de la Société nationale des BeauxArts, décédé à l'âge de soixante-cinq ans, à Saint-Amand-Montrond, où il s'était retiré depuis 'a guerre,. Ses tableaux d'intérieurs, où il retrajait la vie intime du peuple, en province, avaient oujours un réel succès par le charme qu'il savait tonner aux scènes les plus simples et par la vérité des couleur.

Le sculpteur Jean-Bapiiste Bclloc vient de mourir a_ Paris. Il avait été, en 1893, second ^rand prix de Rom°. Il est l'auteur de la statue Su général Gallieni éri?ée à Tananarive. On lui doit aussi un Lamoricière.

On annonce la mort de Mme Henri Sainte- Claire-Devi.le, veuve du célèbre chlmiste, mes-

bre de ltlnstitut, décodée dape sa quatre-vingt- dix-huitième annêe. Elle. était la mèr, de M. Emib Saints-Claire Deville, du colonel Félix Saints-Clairs Deville et du général de div.sioa Etienne Sainte-Claire Deville.

yalfieury

h Congrès pour la Renaissance ag.bolB Un discours de M. Boret

Hier a eu lieu la réunion préparatoire du congrès pour la renaissance agricole du pays. M. Mazera.t, chef de cabinet, a donné lecture.du discours de M. Victor Boret. Dans ce discours, le ministre palle de -on' projet, que le Parlement aura piociiamement à examiner, et qui détermine la missionde l'Etat dans.la renaissance agnnre. Il a pou«r but de substituer à la simple protection morale que 1 Etat accordait autre. fois à l'agriculture, l'appui constant d une collaboration toute affectueuse. Aider les agriculteur^ à industrialiser, à commercial liser leur action et leurs moyens puur obteniir le maximum de rendement, telle est la formule d'où se dégagera notre éfoluiion économique et d'où sortira, notre iuiure puissance de surproduction.

CIERGES D'ESOPE

A'ntiseptisent les appartements et les parfument délicieusement. Uichara, parfumr syrien, 10, ch. d'AnLn, Pans. AGADZMIE DES SCIENCES

MALES ET PJUTIQUES

Une lettre de M. Ador

Le président, M. Morizot- Thibault, donne lecture ue la levtre suivante tjui lui a eLé adresasée par Ni. Ador, président de la Confédération helvétique

Paris, 26 janvier 1919.

Monsieur le président,

Veuillez agréer l'hommage de ma profonde reconnaissance pour le très grand honneur que 1 Académie ues sciences morales et poli- tiques m'a lait en m élisant memure coitespondant.

J'ai déjà eu l'occasion de dire à votre distingué secrétaire perpétuel tout le prix que j'attachais à cette haute distinction.

Les nouveaux liens qui me rattachent à l'Institut ne feront qu'augmenter cuez moi les sentiments d'aumiration et d'affection que j'ai pour votre pays.

Veuillez agréer, je vous prie, monsieur le président, l'assurance renouvelée de ma gratitude et de ma considération la plus distinguée.

G. ADOR.

M. Henri Welschinger offre à l'Académie les souvenirs glorieux du lieutenant Raymond Jubert, sur la Défense de Verdun, de 1915 à

M. Georges Tessier donne lecture d'une excellente notice richement documentée qu'il a écrite sur la vie et les travaux de M. Bétolaud, son prédécesseur direct à l'Académie.

G. W.

NOS INFORMATIONS A l'instruction

L'affaire Leroua,. Le lieutenant Jouflselin a interrogé le capitaine Ladoux. Les dénonciateurs. Le capitaine Gré* bault, rapporteur près le 4" conseil de guerre, mis sous mandat de dépôt le nomnré René-Edouia.rd Detrait, âgé de vingt fut attaché à la Rommandanlur de Lille, où il dénonçait même ceux qui lui aclietaient des denrées. On a trouvé chez lui deux pianos volés dans le Nord. Il est inculpé d'intelligences et commerce avec l'en^ nemi.

Intérim

Petites Informations Conférences

La semaine à la Société des conférences. boulevard Saint-Germain

Mercredi, deux heures trente, M. Alfred Capus, de l'Académie française « M. Clemenceau. »

Vendredi, à deux heures trente, M. Eugène Touron, sénateur de l'Aisne « Les Dévastations allemandes. »

Une Tendance

C'est une tendance générale, aujourd'hui, que d'orner ses appartements de mille objets fantaisistes et conlortaules à la lois, auxquels on demande de la grâce et de 1 élégance. Dimea, qui vient d ouvrir une maison pour la décoration intérieure moderne et ancienne, 49 bis, avenue Victor-Emmanuel-HI (rond-point des Champs-Elysées), nous oil're toute une série ue ces oujeis, coussins, auatjour, etc., u'uu cacnet artistique sans égal, et par conséquent d'un grand charme.

La Fédération dds industriels

>̃ Sous la présidence de M. André Lebon, son président, la l-'éuération des industriels a .(tonné hier son cent aix*septième déjeuner périodique.

A l'issue du déjeuner, M. R. Legouez, membre de la Chambre de commerce, a entretenu les convives d'une question particulièrement intéressante, celle du « camouflage industriel ».

LE TRAFIC DES WAGONS

Mauvaise journée, hier, pour les accusés. On sait qu une de leurs défenses est que leur traiLc ne pouvait nuire à la défense nationale, l'autorité militaire, en cas d'urgence, supprimant tous les transports civils.

Le lieutenant Couty, attaché à l'étatmajor, et M. l'ingénieur Cachrousset ont établi, au contraire, que la mise en circu.lation de 46 et wuguns pouvu.t cause! à la défense nationale un très grave pré-, judice, attendu qu'elle dégaruisàsait les' réserves et qu'ainsi l'autorité mil. taire pouvait, en cas d'urgence, se trouver dé-' munie de moyens de transports prévus. C'est ce qui arriva notamment lors de notre intervention en Italie. C'est aussi ce. qud amena la découverte des faux, les chef: des commissions de réseaux ayant déclaré n'avoir jamais donné de pare. Iles autorisations et reconnu imitées les signatures» qu'on leur présentait.

L'AFFAIRE DES CARBURES

Des témoignages à décharge produit» par les inculpés, il en est un qui est ai noter celui de -Ni. Desrousùers, professeurs à l'Ecole des sciences politiques. M. Desrous ers a établi que les progrès du machinisme moderne ont imposé aux producteurs des groupements destinés non à l'accaparement des produits pour amener la hausse, mais à régulariser le marché en établissant l'équilibre entre la production et la consommation.

Pour le carbure, notamment, un tel groupement était d'autant plus nécessaire que l'usage en était peu connu et dangereux. 11 fallut une propagande très coûteuse pour développer la consommation. Et il fallut aussi une entente commune pour régulariser la production afin d'éviter que l'étrnnger fût maître du, marché. Lundi, réquisitoire.

-'̃ ̃••̃̃̃̃̃̃'• • Félix Belle-


Le voyage du Prince ALxandre de Serbie Le prince royal Alexandre de Serbie, a son arrivée à foulon, a bord du croiseur cuirassé Edgard-\juinct, a été salué de vingt et un coups tte cation par le roiseui' Vicior-Hugo.

Le Prince a reçu à bord l'amiral r.acaze, qu'il a 'retenu a uejeuner. 11 n'a pas voulu que o.es réceptions eussent lieu en son uon neur 1'aprts-niidi et n'est descendu j. terre que pour se rendre a l'arsenal.

En quittant l'ursunal, où la musique des équ. pages de la flotte jouait l'hymne serbe et La Marseillaise, le prince de Serbie s'est rendu à la gare. Il y a été' salué par l'amiral Lacaze, le général Chaudezon, l'amiral de La Taste, le sous-préfet, le piemier adjoint au maire de Toulon et le gé^ néral serbe Stevanitch.

Le Prince a pris place, avec sa suite et le commandant Cerbonner, de l'état-major francais, dans des voituires spéciales du rapide qui seront détachées à Luroche, pour former un train spécial jusqu'à PaL'ALLEMAGNE

NOUVELLE

La Prusse ne veut pas être morcelée Le gouvernement prussien vient de faire la déclaration suivante

Dès le 10 décembre 1918, nous avons publié un manifeste stipulant que la composition future de la Prusse serait décidée par l'Assemblée constituante prussienne, et qu'il y avait lieu de s'opposer jusqu'alors à toute tentative effectuée en vue d'opérer une scission par les régions de la Prusse.

Au cours des délibérations à propos de la nouvelle Constitution allemande, le gouvernement prussien a intégralement maintenu ce point de vue. En portant ce fait à la connaissance publique, nous faisons appel aux autorités pour s'opposer à toute agitation en sens contraire.

L'agitation spartacîenne

La Gazette de Francfort apprend de Brème que les ouvriers spartaciens sont décidés à, entreprendre la lutte contre les troupes gouvernementales. Les immeubles des chantiers de la Weser ont été mis en état de défense. De nombreuses automobiles, avec des soldats armés, circulent en

CROIX-ROUGE AMERICAINE

Le oommissaire de la Croix-Rouge américaine pour la France vient d'approuver un programme très complet pour les secours à donner à l'enfance dans plusieurs villes des régions dévastées du Nord de la France. Suivant ce programme, le bureau des enfants collaborera aves la commission de secours pour la Belgique. Des cantines spéciales pour les enfants seront créées probablement dans cinq villes Lille, Roubaix, Saint-Quentin, Maubeuge et Mézières. L'oeuvre nouvelle fonctionnera très prochainement. Les enfants dont la santé peut être rétablie par une bonne nourriture recevront au moins une fois par jour un repas substantiel. Ceux qui ne peuvent pas supporter le climat septentrional seront envoyés dans des maisons françaises de convalescence du sud de la France.

Il. Fontaine

A travers la Presse La question de Briey

De M. Georges Berthoulat, dans la Liberté

M. Engerand a affirmé que la bataille de la Marne n'avait pas pu porter tous ses fruits parce que, l'abandon du bassin de Briey, au début de la guerre, nous avait privés pour les munitions de nos ressources en acier. Or, quand même Briey eût été entre nos mains, cela eût-il empêché notre, 75 de n'être approvisionné au début de la guerre qu'à 1,200 coups par pièce, résultat de l'administration de ministres comme André et de la compression des crédits mititaires dues aux unifiés ?

De M. Léon Bailby, dans Vlntransù geant

Qu'un grand pays comme celui-ci n'ait pas vu, de à 1914, grandir l'importance de la question industrielle dans la guerre, voilà la faute dont nous nous accusons tous, les chefs qui l'ont commise et nous qui les avons nommés. Prévoyantes de ce danger, nous aurions défendu Briey avant tout, et ce n'est pas sur ce point qu'un recul de 10 kilomètres aurait jamais été commandé pour servir de preuve diplomatique à notre bonne foi.

Nous ne sommes pas, d'ailleurs, au bout des découvertes de ce genre. Mais comme chacun a sa part des responsabilités, je ne sais pas pourquoi il est des gens qui s'arrogent le droit de crier plus fort que les autres.

La Société des nations

et les impérialismes

Du comte de Fels, dans l'Europe nouvelle

Si la Société des nations a cessé d'être une utopie, c'est à raison de ce fait que l'issue de la guerre aura permis grâce à la sagesse et à la prévoyance des nations assemblées de conduire les grands impérialismes civilisateurs sortis triomphants d'un conflit gigantesque, à leur point de culmination ou de saturation, de faire régner entre eux cet esprit de désintéressement et de c-ereine justice, habituel et facile aux orprunsmes qui, ayant atteint leur dernier développement, n'ont plus rien à désirer et ambitionner, C'est seulement parvenus à ce stade supérieur que les impérialisme^ majeurs seront parfaitement aptes à remplir leur mission collective de mainteneurs de paix dans la Société des nations agrégées autour d'eux et à y dire souverainement.le droit.

Le nouveau secrétaire perpétuel

De la Revue des Deux-Mondes

M. Frédéric Masson se. présentait au suffrage de ses confrères, de la façon qui convient, sans concurrent le secrétaire perpétuel, expression permanente de toute la Compagnie, doit être élu par un accord intervenu entre tous les membres qui auront en lui une sorte de délégué. Nous nous réjouissons tout particulièrement de son succès, dans cette Revue dont il est, depuis quelques années, l'un des rédacteurs les plus aimées.

Nul ne s'est occupé des affaires de l'Académie avec plus d'inlassable activité. Bor. nons-nous à rappeler ce que fut son rôle pendant la guerre. C'est lui, on le sait, qui a organisé et administré, pendant quatre ans et quatre mois, l'hôpital de l'Institut. Neuf cent quatre-vingt-dix blessés y ont reçus. Plusieurs étaient de grands blessés, et on a eu à déolorer la mort de quarante-trois de ces braves. Or, chacun d'eux

ville et des mesures préparatoires ont étc prises aa vue d'une lutte.

Une information de Wilhelmshafen dü que, lors de l'attacrue contre la Banque d'empire, les spartaciens enlevèrent, au to tal, sept millions un quart de marks, dont deux en or une cinquantaine de person nes narticipèrent au mouvement.

De Berlin on annonce que l'associatio- pour la lutte contre le holchevisms prome' une récompense de 10,000 marks pour l'arrestation de Radek ou pour des renseignements qui la provoqueront.

Les soldats contre Noske

On mande de AMnich à la Gazette de Francfort que le Comité exécutf des conseils de soldats de Bavière lancé une proclamation mettant en garde les soldats bavarois contre l'appel du commandant en chef Noske, pour la formation d'un corps de volontaires pour la protection de la frontière. Il s'agit, dit la proclamation, d'un bluff derrière lequel se cache l'organisation d'une garde blanche.

UN PROJET DE SOCIETE DES NATIONS Les délégués des associations des pays alliés pour la Société des Nations, réunis à Par.s, sur l'invitat.on de l'Association française, ont étudié, dans leurs séances du 26 au 31 janvier, un projet commun d'organisation dont les gouvernements alliés pourraient utilement s'inspirer. Ce projet prévoit une cour de justice internationale, un conutê permanent de conciliation.

Parmi les clauses essentielles limitation et surveillance des armements de chaque nation, interdiction de l'usage des traités secrets.

AUX ÉTATS-UNIS Le Sénat américain

et la Ligue des nations

Au Sénat de Washington les républicains ont engagé une vive discussion relativement au projet attribué à M. Wilson et dont le conseil suprême, suivant les dépêches de Paris, aurait adopté hier le principe en ce qui concerne le sort des colonies allemandes et des'territoires occupés de la Turquie d'Asie.

Le sénateur Lodge a vivement protesté contre un tel projet, qui oblige les Etats-

a été accompagné jusqu'au bout par celuilà même qui l'avait accueilli, consolé, soigné et qui, devant l'humble tombe, trouvait dans son cœur les paroles les plus émues pour saluer le héros mort pour la patrie. Ce souvenir aurait à lui seul suffi pour désigner M. Frédéric Masson au choix de l'Académie, reconnaissante de tant d'ardeur généreuse et de bonté.

La tâche du secrétaire perpétuel consiste essentiellement à maintenir les traditions de la Compagnie. Cette tâche n'a jamais .été plus utile et plus belle qu'aujourd'hui, car la guerre nous a rendu plus précieux et plus cher tout ce que représente l'Académie française un idéal de politesse raffinée, de courtoisie et de désintéressement, le respect de la langue, le souci de notre continuité littéraire, enfin cette haute et libérale culture dont nos pères disaient qu'elle fait l'honnête homme. M. Frédéric Masson, qui est le dévouement en personne, et qui passe pour, avoir un certain goût de l'autorité, ne manquera pas de s'y emplover de toutes ses forces, pour le plus grand bien de ses confrères et de nous tous.

« La Documentation catholique va paraître

De la Croix

Notre nouvelle revue La Documentation catholique qui reprend le programme de nos quatre revues dooumentaires d'avant-guerre (Les Questions actuelles, La Chronique de la presse, L'Action catholique, La Revue d'organisation et de défense religieuse), auquel elle joindra les bibliographies qui étaient publiées dans Le Mois littéraire paraîtra le samedi 15 février.

Pour qu'on puisse plus aisément se rendre compte de l'ensemble de ses rubriques, la première livraison sera double 64 pages compactes à deux colonnes (format du Pélerin),

La taxe de luxe

Du Figaro

Un de nos amis se présente chez un mar- chand d'apparetils photographiques pour y faire un achat L'appareil coûte 100 francs. Le marchand réclame dix francs de taxe de luxe. Notre ami refuse de payer et supprime la commande.

Il se rend dans un magasin concurrent, et pose d'abord cette condition « Je ne paye pas la taxe de luxe

L'employé, très aimable

Eh bien, soit, monsieur, nous allons nous arranger Je vous fais cadeau de mon appareil vous, de votre côté, vous allez me faire cadeau d'un billet de cent francs ce n'est plus une affaire commerciale que noue faisons et mes livres n'en porteront pas trace. Mais quand même, n'en dites rien à personns

Combien de fo's par jour la loi n'est-elle pas tournée ainsi ? Et cela suffirait à prouver qu'elle est une bien mauvaise loi 1 LES JOURNAUX ÉTRANGERS

Tchèques et Polonais

Du Journal de Genève

Les Tchèques et les Polonais sont faits pour s'entendre mieux encore, l'eni-ente est pour eux une nécessité, une loi de l'existence. Sentinelles avancées du monde slave en face du germanisme, Us vQnt se trouver devant des problèmes analogues. L'Allemagne aura des revendications à formuler à la fois contre la Bohême et contre la Pologne. Divisés, en fat e d'une Allemagne qui redeviendra puissante un Jour, les Tchèques et les Polonais seront absorbés ou vaincus. L'union seule peui faire leur force et leur salut.

La tyrannie bolcheviste

De la Gazette de Lausaitne

Les bolcheviki avaient promis la suppression de l'armée. En réalité, ils ont rétabli la conscription et les réfractaires et les insoumis sont punis de la peine de mort. Mais, comme ils n'ont qu'une confiance limitée, dans le loyalisme d'une armée recrutée dans de telles conditions, les commissaires du peuple ont formé une garde du corps composée de Chinois. C'est ce bataillon spécial qui exécute les basses œuvres des bolcheviki. Se sentant environnés de la haine générale, les « commissaires du peuple demeurent confinés au Kremlin, dont les hautes murailles sont sévèrement. gardées, et ils gouvernent par la terreur. A la suite de l'attentat dont Lénine a failli périr, ils ont décrété qu' « en cas d'attentat contre le pouvoir des Soviets ou contre l'un quelconque d,e ses membres, vous les citoyens distingués des deux sexes, les. membres dos comités de taus'les partis politique, les ex-offleiers et tous les membres du parti des socialistes-révolutionnaires de droite doivent être immédiatement fusillés ». En vertu de cet ordre, on arrête des familles entières, même des enfants, et l'on fusille par

'nis à coopérer au maintien de l'ordre 'ans des territoires occupés.

Le sénateur Knox a déclaré également ru'il lui semblait inadmissible d'assumer les obligations pareilles, et le sénateur "ohnson, intervenant à son tour, a fait renarquer avec la même énergie qu'à ce •ompte on devra envoyer des troupes améicaines en Afrique, en Asie, partout en un Les sénateurs démocrates Walch et Levis ont dit ne pouvoir croire à l'exactitude les dépêches de Paris.

Les dépenses de guerre

Les dépenses de guerre des Etats-Unis, à l'exclusion des prêts aux alliés, au cours du mois de janvier, ont atteint 1 milliard millions de dollars.

Le total approximatif de ce que la guerre a coûte aux Etats-Unis depuis qu'ils se sont rangés aux côtés des allies, est de milliards 356 millions de 'dollars, y compris les avances faites aux alliés et qui s'élèvent maintenant à 7 milliards 875 mil'ions de dollars.

Ces chiffres motiveront un prochain emprunt de la Liberté, qui sera de 5 ou 6 milliards de dollars.

Les Alliës dans la mer Noire Une croisière navale française

Le grand cuirassé France vient de quitter Sébastopol pour effectuer une croisière de quelques jours en mer Noire et montrer le pavillon, notamment à Trébizonae, Samsoun et Zoungouldak. L.P .France ralliera ensuite Constantinople. sg j

L>a Conférence

de, •̃ Prinkipo

L'agence Union constate que dans la presse d'Omsk continuent des débats acharnés sur la proposition des alliés au sujet de la conférence russe de l'île des Princes. Le Pravitelstvenni Vestnik (le Messager du Gouvernement) écrit

C'est une grande erreur de croire que la société russe consentira à se réconcilier avec le bolchevisme. Il est impossible d'apparier l'eau et le feu, l'anarchie et l'idée de l'Etat. La Rousskaija Armya [Armée russe) écrit

Nous déclarons catégoriquement et haute-

Catadopue franco sur demande

LES MAGASINS SONT OUVERTS LE DIMANCHE Pour la commodité des « Poilus » NOTES D'UN CURIEUX Les ventes de cette semaine à l'Hôtel Drouot nous fournissent encore quelques prix

A la salle 1, sous la direction de M" Lair. Dubreuil une commode acajou et laque, style Louis XVI, 3,205 fr. une commode en bois de placage, époque Louis XV, 2,500 francs un bureau à cylindre, en acajou, époque Louis XVI, 2,000 fr. une armoire, style Louis XV, éxa acajou et bronze, 2,120 francs une urmoire en bois de placage, style Louis XVI, 2,520 fr.

A' la salle 2, tableaux modernes et bronzes de la, collection de Mme X. sous la direction de M0 Henri Baudoin N° 1, Barye, Sous }Jais dans la forêt de Fontainebleau, 2/wî fr. n° 7, Jongkind, Vers le large, 3,000 fr. n° 14, Decamps, La Blanchisseuse, aquarelle, 4,100 fr. nu 42, Jongkind, Village près d'Anvers, aquarelle, 1,000 fr. n° 39, Charles Jacque, Le Troupeau d la ntare, dessin, 3,450 fr. n° 57, Millet, Jeune Bergère tricotant, dessin à la plume, 1,420 fr. no 73, Dalou. étude de femme, cire perdue, 3,9jO fr. n° 70, Barye, Lion au serpent, épreuve ancienne, 2,500 francs.

A la salle 11, dans la vente après décès de Mlle Hilda May, sous la direction de M" Motel brillant solitaire, 11,875 fr. salle à manger, maiixnieterie et bronze, 4.900 fr.' piano demi-queue en citronnier, 4,280 fr. lit en cuivre, 2,025 fr.

Dans une vente d'estampes, sous la direc- tion de 'le André Couturier V Amour prie Vénus de lui rendre ses armes, gravure par Bonnet, d'après (Boucher, 4,300 fr. JupU ter et Danaë, pnr Bonnet, d'après Boucher, fr. La belle Cachette et La belle Voi.lette, d'après Huet, 1,295 fr.

La Rivaud'ira

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Union cycliste internationale

Le comité directeur de l'Union cycliste internationale sest réuni à Paris, hier, sous la présiueuye ue Ai. Huile de beuiveiaer, présiueut ue l'Union cycliste internationale, qui, on le sait, avaU été retenu en neigique pendant plus de quatre années par les Allemands,

Après un échange de vues sur l'état actuel du sport cycliste au point de vue international, le comité directeur ne l'U. C. 1. a considéré que son devoir était d'assurer la réglémentation internationale de ce sport, d'après des directives qui lui sont dictées par les événaments oe guerre,,

Le comité directeur de l'U. C. I. a décidé que. désormais, les groupements ou personnalités admis dans le sein de l'Union cycliste internationale ne pourraient pas appartenir aux nations ci-après Allemagne, Autriche, Hongrie. Bulgarie, Turquie. A l'avenir, les championnats de l'Union cycliste internationale seront fermés aux coureurs de ces mêmes nations. et il a été décidé que les organisateurs affiliés à l'Union,, cycliste internationale, qu'ils soient de nations alliées ou neutres,

ment qu'il est indigne du peuple russe de s'accorder avec des assassins bolchevistes qui détruisent la Russie.

La Sibirskana Retch dit que les bolchevilti ne reconnaissent ni l'honneur, ni la loi, ni les traités. Donc, négocier avec eux est évidemment insensé.

L'offensive bolcheviste

sur le fiont dMhangel

Londres, 1er évrier.

Communiqué du ministère de la guerre sur la situation du nord do la Russie, sur le front d'Arkhangel

Les bolchevistes ont lance de fortes adta ques, le 29 et le 30 janvier, contre tos posi' lions de Tarasevo, ù environ cinquante kilomètres au nord-est de l'iesetska.ya, sur la voie ferrée d'Arkhangel il Vologda. ^e, forces alliées, obligées de se retirer, occu pent actuellement dc.s positions trentedeux kilomètres au nord de Taraseno. On annonce que les bolchevislcs ommeneent ti employer des obus asphyxiants contre les troupe.s alliées, lesquelles sont va?feulement munies de masques protecteurs. LES ÉVÉNEMENTS DU PORTUGAL Ce que disent les républicains et les monarchistes, Victoire des

deux côtés

Des notes officielles de Lisbonne disent que la lutte continue sur la Vouga une colonne royalisme a été mise en déroute, le 29 janvier, au nord d'Agueda, et a eu son chef tué. Les républicains auraient recueilli 200 blessés à Lstarreja les déserteurs seraient de plus en plus nombreux. Païva Concevra, le chef du mouvement monarchiste, reste avec ses troupes, Les encourageant par sa présence.

Le calme règne à Coïmbre et à Lisbonne. Des réfugiés de Porto disent que de nombreux meneurs monarchistes se sont enfuis, et que la terreur règne dans la ville. M. Maggado Santos a proposé au Sénat de. Lisbonne que les membres monarchistes de l'assemblée soient bannis du Parlement..

Des dépêches reçues de Porto donnent un autre son de cloche. D'après une dépêche, la situation des monarchistes serait

devraient interdire l'accès de leurs épreuves aux participants des nations ci-dessus indiquées.

En conséquence, les Fédérations allemandes, la Fédération autrichienne et la Fécération hongroise, qui faisaient partie de l'Union cycliste internationale, ont été radiées du groupement.

Le comité directeur de l'Union cycliste internationale a dû ajourner, par suite des difficultés matérielles de transport et de passeports, la convocation du trente et unième congrès de l'U. C. I.

L.A. :r:e]"v^tt:e du lor-15 février 1. La Frarzce intellectuelle, par .Gaston Sa.uvebois II. L'Esprit ju.ridique et l'Esprit social, par Henri Joly, de .llns'titut III. France et Roumanie, par Take Jonesco IV. Stances héroïques, par Léon Cladel V. La Magie de l'Amour, par Camille Mauclair VI. Les Nuages sur la vallée mondiale, par Jean Finot VII. ltafiens et Yougoslaves, par le comte ¡; LesKéradec (nouvelles), par Louis-Jean Finot IX. Le Châtiment légal et possible de Guillaume II, par Etienne Peignot Les ̃ Coulisses du morade littéraire, par Albert Cim X. Edmond Rostatrd, Rontatas nouveaux, pa.r Nicolas Ségur XI. L'Histoire reHgietcse de la Révolution françaisé, par Hugues Le Roux XII. La Genèse de D'on Juan, par Colonna di Ces'ari Rocca, etc. Mouveauent intellectuel, Sciences et Inventions, Lettres et Arts, Analyse des Revues, Caricatures, etc.

Spécimen contre deux timbres de 0 fr. 15. 45, rue Jacob, Paris directeur Jean Finot. La Saison d'Opéra 1919 A MONTE-CARLO

La saison d'opéra de Monte-Carlo ouvrira le février et comprendra cinq créations, dont la révélation d'une œuvre inédite et charmante du dix-huitièmé, et la reprise des plus beaux chefs-d'oeuvre du répertoire français et italien. Depuis trente ans, fa scène lyrique de Monte-Carlo, sous le haut patronage et l'impulsion éclairée du prince de Monaco, a révélé et réalisé la plupart des chefs-d'œuvre de nos grands compositeurs madernes.

C'est de Là que sont parties les oeuvres inédites de Massenet Le Jongleur de No. tre-Dame, Chérubin, Raina, Th.érdse, Dort Quichotte, Cléopâtre, Espada Saint-Saëns lui a donné la primeur d'llélène, Déjanire et L'Ancétre César Franck, celle de Hulda et de Ghiselle Gabriel Fauré, celle de Pé.nélope Reyer, celle de Maître Wolfram. Lalo.et Coquart, ce.le de La Jacquerie Puccini, celle,de La Fille du Far-tVest et de La Rondine Messager, celle de Béa. trice Mascagni, celle d'Arnica Descelle de La Passion c'est à MonteCarlo que l'on doit la première, en -français, de Tristan et Ysolde, L'Or du Rhin et Parsifal^ et l'adap;ation à. la scène de La Damnation de Faust, ainsi que du v tn, de Rubinstein.

En outre, l'Opéra 'de Monte-Carlo rit accueillant aulx débutants, et la jeune E >te française ou italienne peut revendiquer,! dans le répertoire de ses créations Le Tasse, d'Eugène d'Harcourt Pyrame et Thisbé, de Trémisot Mademoiselle de Belle-Isle, de Samara Yato, de Mme Labori Moïna et Messaline, de Lara Les Heures d'amour, de Bertrand La Tragédie de la mort, de Musiçant Maya, de Hummel Arêthusc, de Mme de Montgommery L'Epreuve dernière, de Nérini Côte-d'Azur, de Drigo Venise et Manole, de Raoul Gunsbourg.

Rappelons ausst les heureuses incursions du directeur de l'Opéra de Monte-Carlo dans le répertoire classique du dix.septième et du dix-huitième siècle avec VAnnide de Lully et VArmidc de Gluck, Les Fêtes d'Hèbé et Platée, de Raméau Le Mariage secret, de Cimarosa Le Barbier de Seville, de Pergolèse, qui ont revu le jour, grâce lui, après de longues années d'ou-

Les cinq créations qui marqueront cette première saison de paix sont une de Ga- briel Fauré, Masques et Bergamasques une de Reynaldo Hahn, Nausicaa une de Claude Terrasse, Le Mufti le poème des Itiux premiers ouvrages est de M. René Cauchois, celui du troisième, de M. Paul Milliet La quatrième est l'œuvre de M. Frédéric Le Rey Arvptttltrion, sur un livret, d'après Molière, de MM. Lenéka et Mairai. Enfin, la cinquième sera d'une actuaire débordante La Jeune Fille de 'T. M. C. A., par Gordon.

Il convient d'ajouter cette liste un o|)éra inédit du dix-huitîème, d'un auteur

excellent. Il Nos troupes, dit un commu- niqvé off'ciel, avancent lentement mais sûrement chaque jour apporte un nouveau succès ou un nouvel avantage. Avçii'o est a nous. Maintenant, nous assiégeons Chaves, le dernier boulevard des républicains du Nord. )1

Une autre note officielle dit

<i Nos colonnes en marche grossissent journellement grâces à l'arrivée de déserteurs républicains, en sor,€ qu'actuellement elles ont des effectifs quatre fois plus faits qu'au début du mouvement. Les armes et les munit ons ne nous manquent pas nous sommes préparés à toutes les éventualités. »

Le minlsire d'Etat du gouvernement de Porto a déclaré « La situation est excellente. Il y a encore à proclamer la monarche a Coïmbre, mais c'est chose déjà escomptée. Aussitôt après, notre cause sera complètement gagnée,

Enfin, suivant une dépêche de Madrid, on a reçu dans cette ville un télégramme de Porto, 26 janvier, disant qu'on attendait prochainement le roi Manoël.

D'après cette même dépêche, les troupes républicains auraient été délogées de leurs positions. Lisbonne serait complètement isolé du reste du pays. La crise alimentaire y grandit de plus en plus. La défense organisée par le gouvernement républicain fléchit de plus en plus plusieurs garnisons se sont déclarées en faveur de la monarchie.

TRANSPORTS AMÉRICAINS ÉCHOUÉS II a 2,000 soldats à bord

Une dépêche de Londres annonce que le transport américain Narragausctl, faisant route du Havre à Southampton et rapatriant 2,000 soldats, s'est échoué sur des rochers non loin de Bembridge (île des W!ght), vers deux heures du matin. La neige tombant abondamment, ajoutée à la fureur de la mea', empêcha d'apercevoir les feux des phares.

On croit que les troupes transportées ne sont pas en danger. Des remorqueurs et des canot.s de sauvetage partis à leur secours procèdent à leur transbordement. Le Narragausett est une goélette de 2,534 tonnes à double hélice. Construit en 1913, à Wilminstori, ayant mètres de long sur 48 de large, c'est un des bâtiments les plus perfectionnées de la marine marchande américaine.

inconnu, Le Cadi, puis des chefs-d'œuvre tels que Falstaff, Aida, Rigoleito, La Traviata, de Verdi Phr?Iné, de Saint-Saëns Thaïs, de Massenet La Fille du, Far-West, cini Pagliacci., de Léon Cavallo La Favorite, de Donizetti, et une oeuvre exquise, jamais jouée depuis sa création Ruy Mas, de Marchetti. Les artistes qui paraîtront dans les œuvres italiennes sont MM. Schipa, Gigli et Lappas, les trois ténors en vogue du moment le baryton Battistini Mlle Lucrezia Bori, une cantatrice américaine de grand talent Mlle Pareto, un soprano très suave Mlle Dalla Rizza, prima donna de l'Opéra de Rome et de Buenos-Ayres Mme Lubin, de notre Académie nationale et de Buenos-Ayres Mme Edvina, du Covent Gardon de Londres Mlle Dal Monte, de la Scnla de Milan Mlle de Angelo, Mil" ZpnniM. r1o, '•̃•̃ r-Ho d? Nnples Mme Guerrini, de Madrid Mlle Lollini, Mlle boi.ero :vBi. a. oon- fanti et Badini, de la Scala de Mù'ian. Pour le répertoire français Mlles Davelli, Vix, Labully, Bady, Johnson, Balinska, Lormont, Kerlone, Durif, Dubost, Régis, Toxier, G'rard la célèbre basse M. Journet, le baryton Cousinou, le ténor Marny MM. Piérard, Chalmin, Kyriadès, Delmas, Deleuze, Chauvet, Libert, etc. Deux chels d'orchestre. MM. Léon Jéhin et Georges Lauweryns, dirigeront les opéras français le jeune compositeur Victor de Sabata dirigera les opéras italiens M. Narici, chef de chant MM. Amédée de Sabata et Leblanc, chefs de chœurs Mme Vialet, costumière, compléteront les cadres de ces représentations dont les décors seront de Visconti et de Frey.

J. de Guerches

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Le naufrage du a, Plavo »

Le vapeur américain Piaroo, échoué sur les Goodw;ns, au large de Doal, a sombre au cours de la nuit. On est sans nouvelles d'une trentaine de membres de l'équipage. Les Prisonniers français au Danemark Remerciements de la France

On mande de Copenhague que le ministre des affaires étrangères, M. Erik de Scavenius, a reçu du chargé d'affaires de France, ¡'Il. ds Bruyère, une lettre remerciant, au nom de la France, le gouvernement royal de la généreuse hospitalité réservée en Danemark aux prisonniers français.

PETITES NOUVELLES DE LA NUIT On mande de Copenhague à Londres qu'un vapeur norvégien a heurté une mine le 31 janvier, au large.de Skavanger, et a coulé. Onze marins norvégiens ont péri. On annonce de Londres que le prince Albert, second fils du roi George, s'est engagé dans l'aviation.

L'ex-grande-duchesse Marie-Adélaïde de Luxembourg est partie pour la Suisse, où elle fera un séjour de trois mois.

L'abbé Durand, professur au Grand. Séminaire de Marseille, est nommé évoque auxiliaire de Marseille.

M. Margerie, vice-président du conseil d'Etat, est nommé grand-officier de la Légion d'honneur. M. Poupardin, conseiller a la cour de Paris, est nommé officier. De tous les points du Midi, on signale d'abondantes chutes de neige, notamment à Toulouse, à Pau, etc. Le canal du Midi est gelé.

De Washington à l'agence Fournier Le chef de 1a misaion d'éducation chinoise aux Etats-Umis et ses deux secrétaires ont été trouvés assassinés, la nuit dernière, au bureau de la mission, dans le quartier aristocratique de Washington. Les causes de ces assassinats sont restées mystérieuses jusqu'ici.

Les journaux allemands annoncent que l'état de santé de l'ex-Reine de Bavière s'est considérablement aggravé par suite d'une alimentation insuffisante. La Reine souffre du cœur depuis plusieurs années.

il. l'Athénée, à 2 h. 1/2; à Antoine, à 2 h. au théâtre Michel, 2 h. 1/2 à l'Apollo, à 2 h. 1/2 aux Capucines, à 2 h. à Cluny, iL 2 h. 1/2 it Déjazet, à 2 h. 1/2 au théâtre des Arts, il. 2 h. 1/2 à l'Abri, à S h. 12 il. l'Arlequin, à 3 heures aux Folies-Bergère. à 2 h. 1/2; à l'Olympia; il 2 h. à CadetRousselle, il 2 h. 1/2 à la Boite à Fursy, v 3 heures il la Lune rousse, à 3 heures à la Chaumière, à 2 h. 1/2 au Nou- ̃veau-Cirque, a 2 h. 1/2 au cirque Médrano, à 2 h. 1/2 mêmes spectacles que le soir. A la salle Gave.au, à 3 heures, seizième concert Colonne-Lamoureux. Au programme Ouverture pour un jour de fêle, de Beethoven Cinquième concerto brandebourgeois, pour piano, flûte, violon et orchestre de J.-S. Bach Passacaqlia, pour grand orgue, de J.-S. Bach, interprété par M. Marcel Dupré Prélude à V 'Après-Midi d'un faune, de Cl. Debussy Afmenia (première audition), de C.-F. Malipiero Puppazetti (première audition), d'Alfredo Casella Troisième Symphonie, d'Albéric Magnard.

Le concert sera dirigé par. M. Gabriel Salle dos concerts du Conservatoire, à 2 h. 1/2, grande fête patriotique en l'honneur de la Polocne, donnée par la Société l'Héroïque, sous la présidence du général Archinard. Allocution de M. Georges Bienaimé. Première audition de Prière de France. Cent exécutants, sous la direction de M. Maxime Thomas.

La, deuxième et dernière représentation de Rigoletto, avec le concours de M. Battistini, aura lieu demain lundi et sera suivie de Mademoiselle de Nantes.

Mercredi, Castor et Poltux avec les artistes qui ont assuré cette belle reprise du. chef-d'oeuvre de Rameau.

Vendredi, représentation italienne du Barbier de Séville, dans la version originale de Rossini, sous la direction de M. Arturo Vigna.

C'est après-demain mardi, en matinée, à 1 h. 1/2, qu'auront lieu, à la Comédie-Fran- çaise, la répétition générale du Sourire du Faune, comédie en un acte, en vers, de M. André Rivoire, jouée par MM. Lafon (le jardinier), Denis d'Inès (François), Roger Gaillard (Pascal), Dorival (le marquis), Mlle Nizan (Rose) et celle de La Cruche, comédie en deux actes, en prose, de MM. Georges Couirteline et Pierre Wolff, jouée par MM. Raphaël Duflos (Lavernié), Croué (Lauriane), Lafon (Mairvejol) Mmes Gabrielle Robinne (Camidle), Huguette Dufloa (Margot), Lagrange (une gamine), Rosé* i'aio (Ursule).

Vendredi prochain, Mlle Marthe Chenal reprendra, à l'Opéra-Comique, son rôle d'Aphrodite, l'un de ses plus grands succès. Elle chantera également Saph,o le di- manche 9, en soirée.

Voici les spectacles annoncés pour la semaine par les théâtres subventionnés, la Gafté-Lyrique et le Trianon-Lyrique

A l'Opéra. Demain lundi, Bigoletto (Mlles Vécart, Courso, Gauley-Texier, MM. Battistini, Laffitte, Huberty, Garçon orclîestre M. Vi {ma). Mademoiselle de Nantes (Mlles Bréval, Jane Laval, M. Grasse Mlîe Aïc'a Boni, M. Albert Aveline orchestre, M. Grovle?) Mercredi. Castor et Pollux (Mlles Germnine Lubin, Mireille Berthon, Jane Laval, MM. Laffitte, Lestelly, Gresst» Mlles Aï<la Boni, Jeanne Dumas, Anna Johnson. M. Albprt Aveline, Mlles Sehwarz, Lequien orchestre, M. Bachelet). Vendredi, Le Barbier de Séville (Mlles Vécart, Bonnet-Baron, MM. Bat- tistini. Vanni-Marcoux, Emst, Louis-Marie; orchestre, M. Vigna). Samedi, Othello (Mlles Biiîtr, Lapeyrette, MM. Franz, Pennud, G. Dubois, Huberty, Louis-Marie, Narçon orchestre. M. Virma).

A la Comédie-Française. Demain luttdi, a 7 h. 3/h, Le Demi-Monde. Mardi, à, 7 h 3/4 (abonnement), L'Ami Fritz, Les Finnçailles de l'ami Fritz. Mercredi, 8 heures, Le Son/ire du faune (première représentation). La Cruche (première représentation Il ce théâtre). Jeudi, matinée 2 h. 1/2 (abonMadem-oUetlc de La x'eiglière soirée 8 8 lieures, Le Sourire du faune, La Cruche. Vendredi, à 8 heures, L'Abbé Constantin. Samerii. 8 n pures, te Sourire. An fanntt, La Cruche, Dimanche, mntinée à 1 h. Les Femmes savantes, Blunrhette soirée à 8 h. Le Vnrquis de Priola.

A l'Opé>'a-Comiqiie. Demain lundi, h h. l'S. Aianori (Mlle Clavel, MM. Frnnct*)l, j Vniirs, Allard}. Mardi, a 8 heures, Werther (Mlle Brohly, MM. Marcelin. Paupé). Meri ni-Pdi. a 8 h. 15, La Toscu (Mlle Vally, MM. I Mnrnv. Rpri'Midl. Midi, matinée a 1 h. 1/2 1 t.7* représentation de l'abonnement, série | nlenei, MAro%if-. savetier du Cnhe. soirée a 7 l, 45 f"° représentation de l'abonnement du jeudi, série W, Les Contes d'Hoffmann. Ssmerti. à S h. Pénèluva Ci" représentatton du samedi, sério B). Dimanche, f-n mahoirie. Chenal). A l'Ortéon. Demain lundi, il' h. 4r' (abonMardi, a 7 h. 45, J'.e Grillon du louer (musi-


que de Massenet, orchestre, sous la direction '(le M. Grau).- Mercredi, matinée du 2 heures, arrondissement soirce '1 h. 30, La. Chartreuse.'de Panne. Jeudi, matinée heures (bonnement. série rosé), %Mithridate, L'Epreuve, Conférence de M. Léopold-Lacour soirée il h. 45, Le Grillon du foyer. Vendredi, ir 7 h. 30, répétition générale, à bureaux Ouverts, de La Vie d'une femme. Samedi (matinée ù 2 heures et soirée à h. 30) et dimanche (matinée à 2 heures et soirée à Au Trianon-Lyrique. Demain lundi, il 8 h. Madame Boni-face. Mardi, à 8 h. 15, 8 8 h. 15, Les 'Mousquetaires au couvent. Jeudi, matinée à 2 h. 15, Les Cloches de Corneville soirée à '8 h 15 Les Draqons de YiHars. Vendredi, S, S h. 15, Cadet-Ùouaselle. Samedi, matinée à 2 h. 15, Madame Doni.jace soirée 8 h. 15, La Mascotte. Dimanche, matinée il 2 Il. 10, Càdet-Rousse.lle soirée il 8 h. 15, Les Cloches de Corneville.

la Gaîté-Lyriq.ue. Demain lundi, relâche. Mardi, '.Wm Helyett. Mercredi, Lus Pêcheurs de. perles et ^e Lac A'émerande (ballet i. Jeudi, matinée à 2 h. LA, Ge Prophète sçiréra il 8 heurtes. Miss Helyett. \'endredi, Les Pécheurs de perles et Le Vu; Dimanche, matinée il. h. le .Postillon de et Bataille de (Leurs (ballet) soirée il, heures, Le. Prophète.

La Gaîté-Lyrique annonce pour aujourd'hui, en matinée, Les Saltimbanques, avec une attraction sensationnelle, et, pour ce soir, Le Prophète, avec Mme Delna. Au théâtre du Gymnase, aujourd'hui, en matinée et en soirée, Le Secret, de M. Henry Bemstein, avec l'a brillante distribution suivante Mines Madeleine Lély, Marguerite Garon et Véra Sergine MM. Victor 'Boucher, Henry Roussell et Fraiicen. C'est. 'aujourd'hui qu'auront lieu, aux Variétés, les deux dernières représenta,tions de Rhodope, en matinée et en soirée. Demain, relâche pour répétitions de la nouvelle opérette.

La plus aimable, la plus gentiment gaillarde des 'opérettes néo-gnecq-ues, c'est PhiPhi, dont le succès va croissant aux Bouifes-Parisiens. Chouquette et son As atteint sa 150e représentation à la Renaissance, conséquence inévitable d'un succès toujours soutenu par la qualité du spectacle et par l'éclat de l'interprétation. Comme aux tout premiers jours, cette divertissante pièce est jouée supérieurement par tous les créateurs. Mme Sarah Bemhardt, la sublime interprète de Rostand, a, consenti à 'Prêter son précieux et émine;nt concours au gala Edmond Rostand que l'Athénée organise pour vendredi prochain 7 février. On connaît la grande et pieuse amitié qui liait le poète et la tragédienne il était donc naturel que Mme Sarah Bernliaj'dt parût à cette matinée, dent le seul but est de célébrer une fois de plus la gloire éternelle de l'illustre poète. C'est M. René Bln2n, un de# fidèles du maître, qui commentera l'oeuvre immense «d'Edmond Rostand.

Mme Simone, le superbe Aiglon actuel 'M. Albeiït Lambert fils et M. de Max, Mme Véra Sergihe, M. Galipaux, Mlles Bertne Bovy, Nizàri, MM. Guilhène, Lehmaun, de la Comédie-Française; Mmes Odette AlbertLambert fils, Paiulette Pax et,1\:[, Lucien Rozenberg participeront à cette solennité. Au théâtre Miche], un sujet délicat mais délicatement traité et la pius agréable des partitions font du Cochora qui sommeille le plus attrayant des spectacles.

Au théâtre des Capucines, aujourd'hui diinanche, en matinée, Paris for ever-! la triomphale revue de MM. Rip et Briquet, avec Mlles Ma.de ÇaMier, Mèrindol et De-

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Comptant

64 Extérieure 3 0/0 amort. 75 C0 | Serbe 5 0/0 3 1/2 amort. Japonais 1913..

Est 4 0/0 4 0/0 1918, lib.. j 7f> 15 I Est 3 0/0 4 0/0 191S, n.lib 75 25 lEst nouv H4775 Gh. fer d'Etat. 407-75 iLyon M4 Maroc 482 i Lyon (fusion) Ville Lyon (noùvj.. 327 7& Ville 1898 Midi obi. 4 0/0. 400 .• Ville 1910 3 0/0. 305 i Midi 3 0/0 Ville 1912. Midi nouv Ville 1917 C12.

B" dfi France Nord 5 0/0 453 B» d'Algérie ..• 3485 Nord Crédit foncier. | 783 Nord 3 0/0 noo. Créd. lyonnais 11290 Orléans 4 0/0. 397 Cr nat. d'Esc. Orléans 3 0/0. 304 50 B» de Paris. 1356 ..i Orléans nouv. 337.. Soc. Générale. 667.ouest 3 D'Algérienne. 1480 Ouest nouv. 354 Est 890..

Lyon.. 935.. Messager, ord. Midi.. 910.. ïransatl.ord. Nord. Métropolitain. Orléans Omnibus. 450. Ouest

Comm..l879. 450.. Suez 5190.. Comm. 1891. 317 50 Rio-Tinto 1715.. Comm. 1894. 357.. Thomson Comm. 190S. api 50 Raffinerie Say. 474 Comm. 1912. 210 50 Pcnarroya 1235 Foncières 1879 488..

Foncières 1909. 220.. Brianskord. 270.. Fonc.4 0/0 1913. Suc. Egypte. 440' F.onc.191? 5 1/2.

–1917 5 1/2 n.l. Acier. Marine.. 1405

Marché en Banque

Comptant

Balcou, 1,280 Balia, 382; Caoutchouc, Dietrich, 249 Eastern, 37 50 Lianosuff, Malacca ord., Padang, 300 Phosplrates, 356 Raisins, Cape Copper, 99 Crown Mines, 71 Corocoro, 62 De Beers, 476 Huanchaca, Moum !iot. 108 50; Modder B, 231 Union esp. engrais, 310 Itandi'ontein, 23 50 Randmines, 91 25 Tanganyika, .'Tharsis, Utah Copper, Bi-Métal, Hotchkiss, 338 Moteurs Gnome, 2,360; Motobloc, Peugeot, Bruay, Kali-Tonpah, Siboâa, 57 Sumatra, S98 Tapanœlie, 550.

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Américains: nominaux. Mines ,calmes. Chartered, 22/9 (hier, 1/2); East Jtand, 9/4 Goldfields, 125/32 Randmines,

Divers. Rio Tinto, 63 1/2; De Beers, 17 11/16 Steel Common, 96 Marconi, North Caucasian, 27/6.

Changes. De Rio, 13 1/8 Valparaiso, 10 5/8 sur Paris, 25 98 1/2, 26 42 1/2 NewYork, 476 1/2.

PROGRAMME DES SPraCLES DIMANCHE 2 FEVRIER 1919

THEATRES

f/lais tel qu'on le parle

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PORTÊ^SAINÏ-MARTIN (7 h. 1/2). Cyrano _de Bergerac.

THEATRE REJANE (8 h. 1/2). Maison de danses.

GYAÎnXsË~(81vÎ/4). Le Secret.

VARIETES (8 Il. Rhodope.

PALAIS.ROYAL (8 h. 1/2). Le Filon. BOUFFES-PARISIENS (8 .h. 1/2.). phTPhi. RENAISSANCE (8 h. 1/4). Chouquette et son as (Cora Laparcerie).

NOUVEL-AMBIGU (8 h. 1/'). La Femme et le pantin.

MM

Goutte

Rhumatismes

Gravelle

Artérïo 'Sclérose Aigreurs

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de l'Académie

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ATHENEE (8 h. 1/2). Le Couché de la ma- ,fiée.

THEATRE ANTOINE (8. h.). Le Marchand _de Venise.

CHATELET (8 h.). -Les Millions, de l'oncle Sana.

THEATRE MICHEL (8 h. 314). Le Cochon qui sommeille.

APOlJLO~(8~hT"l/2). La Reine joyeuse. CAPUCINES (8 h. 1/2). Paris for ever, revue de Rip et Briquet Une Perle. THEATRE EDOUARD- VII (8 h. 1/8). Alcarazas. Dépôts et Chine ou la Leçon d'amour.

CLUNY (8 h. 1/2). Champignol malgré, lui. THEATRE DEJAZET (8 h. 1/?). -.Le Tampon du capiston.

TRIANON-LYRIQUE (8 h. 1/4). La Mascotte. THEATRE DES ARTS (8 h. 1/8). –BeuUmant à Marseille.. ̃ C\DET-ROUSSELLE, 17, rue Caumartin (8 h. 1/2). Et. vlan 1. revue.

L'ABRI, 157, rue Montmartre. Tous les jours à 3'heures, le soir à 8 h. 1/2, musichall. Spectacle sensationnel.

ARLEQUIN, 42, rue de Douai (8 h. 3/4). La -Source d'amour, opérette. Matinées mercredi et dimanche, à 3 h.

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OLYMPIA (Tél. Cent. 44-68). Tous les jours, matinée (2 h. 112) et soirée (8 h. 1/8). Le comique Grock. Attractions nouvelles. NOUVEAU-CIRQUE (8 h. Spectacle divers.

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dré Dahl, Ch. Cluny, G. Merry. Paris s'éveille, revue.

LA LUNE ROUSSE (8 h. 58, rue Pigalla (Trud. 61-92). Bonnaud, Hyspa, Baltha, Dominus Michel. On rallume 1 revue (Mlles' Lina Berny. Fabienne Fréâ, et M. Sparck).

LA CHAUMIERË"T8~n7174J7"36, boulevard de Clichy.. Chansonniers Martini, Mevisto, P. Weill, Paco, C. de Sivry, et Y. GuUlet; Y a qu'eux partout, revue de Codey. CINEMAS

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Tivoli-Cinéma. Tous les jours, matinée à 2 -h. 1/2, soirée à 8 heures. Rainuntcho Charlot apprenti L'Oppression du silence etc., etc.

Cirque a'Hiver. Tous les soirs, représentation. Matinée jeudi et dimanche. Parmi les fauves Trois Familles Le Cœur dc Rigadin Les Flèches empoisonnées etc.

Grand cinéma Saint-Paul. Représentations tous les jours, matinée il 2 h. soirée à 8 heures. Le Mannequin de chez Lisette Taquin Rarnunteho etc.

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