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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1917-10-05

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 05 octobre 1917

Description : 1917/10/05 (Numéro 14601).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k537396z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/03/2008

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BÉPÊCHES DE LA DERNIÈRE HEURE Communiqués.

officiels

(Communiqué du 4 octobre, 14 heures

Nuit assez calme, sauf sur la rive droite de la Meuse, où les deux artilleries ont été très actives.

Communiqué du 4 octobre, 21 h. 30

Combats à la grenade et actions d'artillerie sur les. plateaux au sud d'Aillés.

Un coup de main ennemi a été repoussé à l'ouest de La Pompette.

La lutte d'artillerie a été très violente toute la journée sur la rive droite de la Meuse. Nous avons repoussé dans la matinée une attaque ennemie sur une de nos tranchées au nord de la cote 344. Notre artillerie a pris sous son feu des rassemblements ennemis dans cette ré-, gion.

Communiqué britannique

Communiqué britannique du 4 octobre, aprèsïnidi

Nous avons de nouveau attaqué, ce matin à six heures, sur un large front, à l'est d'Ypres. Les rapports indiquent que nos troupes progressent d'une façon satisfaisante et ont fait déjà un certain nombre de prisonniers. Brillant Succès anglais

à- l'est d'Yprés

Les troupes britanniques pénètrent dans Poelcappelle et font trois mille p risonniers

L'accalmie qui régnait depuis*quelques jours il. peine sur le front, des Flandres n'aura •pas 'été de longue durée. Voici que nos alliés, fidèles à leur tactique habituelle qui consiste à déclencher successivement dans les mêmes régions une série de violentes attaques de courte durée, ont repris hier l'offensive dans le secteur de la. route d'Ypres à Menin. Les vaillantes troupes d'infanterie britanniques sont parties pour l'assaut avec leur ardeur coutumière et, à l'heure où nous écrivons ces li-. gnes, les résultats enregistrés sont des plus intéressants, tant au point de vue des avantages réalisés qu'en ce qui concerne le nombre des prisonniers demeurés aux mains de nos alliés. De nombreux symptômes permettaient d'ailleurs de pronostiquer la reprise à brève. échéance, de l'activité anglaise dans les Flandres. Il n'était, en effet, question depuis quelques jours dans les communiqués que de luttes et de préparations d'artillerie, la consommation en munitions de tous calibres ayant augmenté dans de fortes proportions. 'Au surplus, la grande presse d'outre-Rhin ne s y trompait point et, dans une série d'articles documentés, s'efforçait de mettre en garde les lecteurs allemands contre une opinion qui commençait, paraît-il, à se répandre ces temps derniers, chez nos ennemis, à ,savoir qu'un très réel- affaiblissement se produisait dans da. puissance offensive et la combativité des for;ces britanniques et que la Digression de nos alliés dans les Flandres était définitivement arrêtée.

Si les populations allemandes ont, malgré les sages avertissements prodigués par différentes feuilles germaniques et en particulier par la Berliner Zeitung, conservé quelque doute ̃à cet égard, les brillants résultats obtenus hier par nos alliés serront suffisamment explicites pour éclairer la -religion de nos ennemis à cet égara.

La nouvelle attaque de nos alliés, déclenchée jeudi matin, s'est développée sur un front de près de dix kilomètres, à l'est d'Ypres depu.is Poelcappelle, sur la route de Roulers,'jusqu'à Gheluvelt, aux abords de la route d'Ypres à Menm.

Elle visait à étlargir les gains réalisés par les troupesanglaises au cours de leur dernière offensive à l'est de Zonnebeke et à atteindre la puissante ligne défensive établie par l'état-majof allemand entre Passchendaele et Becelaere, sur le versant oriental des collines qui bordent, à l'est, la plaine de l'Yser.

On. isait que cette barrière est complétée au nord-ouest par. les tranchées reliant Passchendaele à Poeleappelle et à la forêt d'Houthulst et au sud-ouest par la « bretelle qui s'étend de Becelaere à Gheluvelt, protégeant ainsi le front principal de tout mouvement débordant au nord comme au sud.

L'effort de nos alliés a particulièrement porté sur. le village de Poelcappelle où, après un bombardement aussi intense que précis, les troupes anglaises ont pu pénétrer et se maintenir, malgré la violence des contre-attaques allemandes les forces britanniques parvenaient à réaliser tous leurs objectif a elles emportaient de haute lutte les fermes du Kronprinz et Washington, brisant en même temps une puissante attaque ennemie à l'est de Zonnebeke.

Près de 3,000 prisonniers tombaient de plus entre lés mains des troupes anglaises qui, par leurs poussées méthodiques et continues délogent ainsi progressivement l'adve:rsaire du formidable bastion qu'il avait minutieusement organisé de longue date entre la Lys et la mer, pour barrer aux alliés l'entrée des plaines de Flandre.

Colonel XX.

Roumains de Paris Les Roumains de Paris ils sont plus d'un millier viennent de se constituer en une Colonie roumaine de Paris, sous la présidence de M. Stelian, ancien ministre de la justice et de l'instruction publique.

Le comité directeur est composé des parlementaires roumains et des professeurs universitaires actuellement en France. Ce contingent va s'augmenter d'un groupe important de professeurs de l'Université de Jassy, qui est en route actuellement vers Paris, et qui doit se mettre en rapports avec nos professeurs de la Sorbonne pour organiser, sur les bases d'une étroite et sympathique union, une collaboration féconde d'enseignement francoroumain.

Parmi ces professeurs se trouve notre grand ami, le célèbre historien A. Xénopol, qui, à plusieurs reprises, est venu 'professer des cours d'histoire byzantine à la Sorbonne.

Le siège social de la Cqjonie est aux Champs-Elysées,

dans les locaux de la Croix-Rouge roumaine, où Mme Lahovar y, la femme du si sympathique ministre plénipotentiaire de Roumanie M. A. Lahovary, s'est prodiguée avec un dévouement dont tous les Roumains sont profondément touchés, jusqu'au moment il est d'hieroù M. Lahovary a'été appelé à un autre poste à Pome, emportant Les regrets de tous les Parisiens.

La nécessité de la formation d'une colonie devenait de plus en plus urgente, à mesure que les manifestations franco-roumaines se multiplient davantage. Il devient utile de pouvoir prévenir rapidement les intéressés pour les grouper en corps au jour venu.

Un autre avantage, considérable celui-là, réside dans la facilité plus grande qui sera offerte à l'industrie et au monde des affaires de multiplier les relations économiques franco-roumaines.

On sait que les Allemands avaient accaparé toutes les affairés en Roumanie. Ils y étaient aidés par la proximité et aussi par notre apathie.

Les commis voyageurs boches ne cessaient de sillonner le pays, de Craïova à Constanza, de Routschouk à Jassy. La légation allemande de Bucarest était une véritable agence qui renseignait Berlin sur toutes les affaires pos- sibles ou vacantes, même les plus minimes. Quand les Roumains et les Roumaines désiraient des articles français, force leur était de venir les chercher à Paris, car nous ne prenions pas la peine d'aller les leur porter et les leur' offrir.

La Roumanie économique, malgré les progrès inouïs acquis depuis trente ans, était à peu près ignorée chez nous. '•̃

Nos relations se bornaient à des voyages à Bucarest de quelques conférenciers et je m'honore d'avoir été le premier en .date de ceux-là et de quelques troupes dramatiques.

Cette méthode était d'abord insuffisante et, en outre, erronée. Elle attirait en Roumanie un nombre minime de Français, ce qui servait de façon trop modeste la cause de la propagande roumaine.

En outre, elle n'atteignait pas le but.

Elle avait pour effet de faire connaître la France à la Roumanie C'était porter du sel en Brouage et des -chouettes à Athènes! Les Roumains aiment et connaissent admirablement la France!

Ce qu'il faut, c'est une propagande roumaine organisée en France pour faire connaître la Roumanie, pays d'avenir, aux Français.

Ce mouvement nécessaire est commencé.

Un journal .Romand a été créé à Paris.

Une Revue Roumaine est en .préparation.

Un Office roumain sera fondé à Paris pour fournir aux intéressés tous les renseignements utiles sur les ressources et les affaires du pays.

Un Ojjice français est installé à Bucarest pour mettre sous les yeux des Roumains les nouveautés créées par l'industrie de la France.

Pour seconder les travaux et les efforts de cette œuvre, la Colonie roumaine constitue une grande Commission de' propagande dans laquelle seront appelés Roumains et Français, dames roumaines et dames françaises en situation de rendre des services à la cause.

Le moment est opportun de prendre ces diverses mesures.

En Allemagne, la campagne économique d'aprèsguerre est déjà commencée.

Dans toutes les usines et mines, les machines ont été démontées et envoyées en .Autriche et en Allemagne. Ainsi, la Roumanie sera obligée, ne pouvant plus rien fabriquer, d'acheter aux empires centraux d'abord les produits de consommation qui lui feront défaut, ensuite les machines nécessaires à leur fabrication.

C'est ce calcul qu'il faut déjouer. L'Allemagne faisait avec la Roumane, en pétrole, céréales, sels, minéfaux, etc., un chiffre d'affaires considérable, sur lequel nous serions fous de ne pas mettre l'embargo. Les emprunts roumains n'ont jamais été bien accueillis chez nous, et voici ce qui se passait.

L'emprunt était accepté par Berlin. Et Berlin, qui faisait l'opération; prenait les fonds en France. Il faut que la guerre marque la fin de tels errements et de telles duperies.

Sans parler des grosses affaires de pétrole et de céréales, la petite industrie rurale roumaine crée de charmantes merveilles en broderie, en vannerie. Il faut leur faire le sort qui a été réservé, après l'Exposition de 1900, à la petite industrie rurale. russe des Koustari. Et ce sera le plus gracieux symbole de la grande alliance latine franco-roumaine de voir sur les épaules les- dames françaises s'épanouir toute cette éclatante floraison des légers voiles.roumains tissés par la fantaisie des Pénélopes de la Dimbovitza, dont Carmen Silva a pu dire: «Elles tissent l'avenir du pays.

Léo Claretie

La Contre-Offensive du Kronprinz

Ouand l'offe.nsive si hardie, et cependant si utile, si fructueuse, du général Nivelle fût arrêtée au commencement du mois de mai dernier, on pouvait craindre que, tout au moins sur notre front, l'été ne se passât sans donner de grands résultats, au point de vue de la poursuite implacable du but actuel des efforts des alliés, l'usure des forces allemandes. Nos ennemis nous sont venus à l'aide. Les conquêtes du général Nivelle sur le plateau du Chemin des Dames étaient pour leurs défenses du Laonnais une gêne, une menace trop inquiétantes pour qu'ils ne songeassent pas à les reprendre. Aussi, après avoir essayé de nous troubler à l'intérieur par de faux bruits sur la lassitude de nos troupes, nous ont-ils attaqués avec la plas grande énergie. Leur contre-offensive commença, en mai, et fût poursuivie très violente jusqu'au milieu d'août. Elle fut faite, oresque exclusivement, par leur groupe d'armées le plus rapproché de Paris, ayant à sa tête le prince impérial de l'Allemagne, le « Kronprinz qui était déjà en 1916 le commandant de l'armée de Verdun. Les effectifs poussés par le Kronprinz dans cette contre-offensive sur son front .depuis le moulin de Laffaux jusqu'à Verdun ont beaur coup varié, depuis deux ou trois bataillons jusqu'à plusieurs divisions attaquant simultanément. Ils étaient fournis par la garde et les meilleures troupes de l'armée prussienne, et étaient presque toujours accompagnés de « Stosstruppen troupes d'assaut spéciales. Les assauts ont été multipliés à profusion avee cet acharnement rageur que nous avions déjà vu en 1916 devant Verdun, et qui paraît être la note caractéristique du prince héritier. Lé 15 mai, c'est du côté de Laffaux le 20, sur un large front de Hurtebise au nord de Sancy. Nous ripostons énergiquement le 21 et le 22 du côté de Moronvilliers et en Champagne. Puis, jusqu'à la fin du mois, c'est une débauche allemande de bombardements, d'émissions de gaz, de jets de liquides enflammés et d'assauts furieux sur le plat-eau du chemin des Dames et sur le massif de Moronvilliers. De ce dernier côté, nos ennemis lancent seize attaques violentes, du 20 au 31 mai.

Les mêmes efforts sont renouvelés sans plus de succès, avec le même acharnement, dans le courant de juin, tantôt sur un point, tantôt sur un autre plateau du Chemin des Dames. Nos troupes résistent d'une façon superbe le 25, elles enlèvent la fameuse" « caverne du Dragon près de Hurtebise. Les gains des Allemands sont insignifiants, leurs pertes énormes. Ils s'en vengent en bombardant Reims. Le 29 juin, ils attaquent très violem- ment du côté de Cernv, sur le plateau du Chemin des Dames, comme au nord-ouest de Reims, et près du Mort-Homme, au nord de Reims.

Le mois de juillet commence par une grosse attaque que le « Kronprinz » fait déclencher sur un front de vingt kilomètres, entre la Mal- maison et Craonne puis il dirige ses efforts', au nord de Verdun, vers la cote 304, pour recommencer, le 8 juillet, sur le plateau du Chemin des Dames, en quatre points différents. Nous ripostons vers le Mort-Homme, la cote 304 et en Champagne aussitôt violentes contre-attaques.

Vers le milieu de juillet, le gouvernement allemand a besoin d appuyer par quelques

nouvelles tapageuses les déclarations enflammées; du nouveau grand. chancelier ;.Micfeaelis/ De là, des offensives devant les Russes, les Anglais, devant notre armée vers Saint-Quentin, et surtout entre Craonne et Hurtebise. La garde et les meilleures troupes prussiennes donnent de ce dernier côté, sur les plateaux des- Casemates et de Californie, où l'on se bat avec la plus extrême violence. La victoire reste à nos troupes.

Le mois de juillet se termine par des luttes des plus vives près de Hurtebise, et en Champagne près du Mont-Haut. Dans la première quinzaine d'août l'activité du Kronprinz » se donne champ tantôt sur le plateau du. Chemin des Dames tantôt du côté de Verdun, tantôt en Champagne. Le 16, c'e.st à la fois sur le 'plateau de Californie et au nord de Verdun, vers les Caurières.

Et toute^, cette agitation, ces assauts multiplies, ces débauches d'artillerie, de gaz, de liquides enflammés. n'ont d'autres .résultats que de creuser dans les effectifs allemands d'énormes trous, bien difficiles à combler. Au commencement de mai, rien que sur le front de Laffaux à l'Aisne, le « Kronprinz disposait de quatorze divisions, qui ont été bientôt usées',par la bataille, et remplacées par d'autres, rapidement usées à leur tour. Quaranteneuf divisions ont été ainsi mises hors de combat, du 5 mai au 20 août, sur ce seul front. Et il y en a eu d'autres en Champagne et du côté de Verdun.

C'est un énorme résultat qui fait ressortir la valeur extraordinaire de nos troupes et surtout les; hautes qualités de calme, de pondération, d'esprit de méthode, de prudence et d'énergie de notre nouveau commandant en chef, le général Pétain. Sous son commandement, ;nos soldats de ,1917, que. les Allemands avaient osé accuser de lassitude,trés avec une vaillance admirable les dignes émules des troupes héroïques qu'il avait menées lui-même à la bataille, avec tant de maîtrise, devant Verdun, en 1916. Et même l'usure allemande a été pins grande, en 1917, que dans la même période de 1916.

Le général Pétain ne s'est pas contenté des beaux* résultats dus à la contre-offensive du Kronprinz n. Il a attaqué à son tour, et très énergiquement.

Le 20 août, sous les ordres du général Guillaumat, après un bombardement dgs mieux dirigés, notre armée de Verdun s'est portée à l'attaque, sur les deux rives de la Meuse, sur un front de quinze kilomètres, et s'est emparée des lignes ennemies sur une profondeur de 2 kilomètres. Sur la rive gauche, le Mort-Homme, les bois des Corbeaux, des Caurières. qui ont tant fait parler d'eux en 1916, sont brillamment,enlevés ainsi que la côte de Talon, Champneu ville, les cotes 344, 240. sur la rive droite. Le 24, nos troupes prennent la côte de l'Oie, Régnicourt, Samogneux.et repoussent de très fortes contre-attaques. Le 24, elles prennent l'offensive contre le bois d'Avocourt et le MortHomme elles enlèvent brillamment les formidablés défenses accumulées par les Allemands sur la cote 304, ainsi que le bois Camard et une longue série d'ouvrages formés au nord de la coté 304'; et elles atteignent l'extrême* limite .de' nos positions sur la 'rive^axtche, avant la mémorable attaque, allemande de, 1916, le ruisseau dés Forges. Le 26 août, sur la rive droite, elles progressent vaillamment vers le bois des Fosses et Beaumont. "En septembre, elles arrachent aux Allemands la .crête du bois des Caurières, et, leur donnent l'occasion de nous contre-attaquer et de laisser devant nos lignes des monceaux de cadavres. 'Le nombre des prisonniers allemands faits 1 par nos soldats dans ce cycle de combats héroïques, qui constitue comme un nouveau chant bien glorieux de l'épopée de Verdun, a dépassé 10,000.

Pendant ce temps, sur le front de l'Aisne, 1 nombreux coups de main, dont quelques-uns très heureux.

On le voit, si, sur les autres fronts* l'été a été bien employé, pour intensifier l'usure de nos adversaires par nos valeureux alliés, les Anglais, les Italiens, les Roumains, et même les Russes, malgré de grosses défaillances, il est loin d'avoir été perdu sur le front français, grâce aux talents de notre général en chef, à l'intrépidité merveilleuse de nos « poilus », et aussi à la contre-offensive du Il Kronprinz ». Comment, dans la reculée du temps, l'histoire appréciera-t-elle l'acharnement rageur du prince héritier de la Prusse et de l'Allemagne, et son goût pour les sanglantes hécatombes ?. A coup sûr, elle ne le félicitera pas d'avoir trouvé en face de lui un adversaire de la taille du général Pétain, et des soldats comme les nôtres.. Général Zutlinden LES ALLIES ET LA RUSSIE

Ce que nous promettons Ce p nous attendons L'opinion russe 6e montre, .paraît-il, satisfaite de ce que les représentants des puissances alliées, sur l'initiative de M. Noulens, ai.ent formellement démenti les rumeurs d'après lesquelles la France, l'Angleterre et l'Italie seraient disposées a conclure une paix dont la Russie ferait exclusivement les frais. Ce sont, naturellement, les maximalistes, qui n'avaient rien trouvé de mieux que d'accréditer cette légende. Peut-être, même, étaient-ils sincères, car ils pouvaient se figurer.que les Alliés, fussent capables de trahir leurs, engagements vis-à-vis de la Russie, puisqu'ils lui avaient bien conseillé de trahir les siens vis-à-vis de nous.

La netteté des déclarations que les an1bassadeurs des trois puissances ont faites 'à M. Tereschenko et à la presse ont très opportunément rappelé à ceux qui seraient tenté de l'oublier en Russie, que les Alliés gardaient leur confiance à leur associée, malgré les graves déceptions qu'elle leur a infligées et qu'ils ne comptaient l'abandonner ni moralement, ni matériellement.

Il nous sera permis, toutefois, de dire à nos amiif russes qu'ils ne sauraient mieux reconnaître le service que leur rend cet acte de loyauté qu'en nous donnant à leur tour des gages de (la sincérité de l'effort qu'ils déclarent vouloir tenter en vue de ramener l'ordre dans le pays et la discipline dans l'armée.

Ces gages consistent d'abord à permettre à M. Kerensky de former un ministère de concentration dans lequel les partis modérés seraient représentés. Il n'y est point parvenu jusqu'ici, par suite de la résistance de l'assemblée démocratique, qui s'oppose à l'entrée des cadets dans la combinaison.

Or, il n'y a point de gouvernement possible et de gouvernement capable de faire face au danger extérieur s'il n'est point autorisé à chercher des concours parmi les seuls éléments sains du pays et dans le personnel désormais très res- j treint "des véritables hommes d'Etat.

Il faut que le règne des Soviets prenne fin le salut de la Russie est à cette condition. René d'Aral

REPRÉSAILLES "Des aviateurs français bombardent Francfort et I^asîadf La note suivante nous a été communiquée hier, après-midi, par le ministère de la guerre. ,En représailles du bombardement de Bar-le-Duc, nos avions sont allés bombarder Francfort et Rastadt. Francfort avait été déjà bombardé par nos aviateurs, une première fois, au mois d'août dernier, et, tout récemment, dans la nuit du au 2 octobre, en même temps que Stuttgard, Trêves et Coblentz ;le lendemain, nos aviateurs lançaient des bombes sur Baden. Rastadt est une ville importante du grandduché de Bàdè, entre Baden et Carlsruhe. L'effet produit en Allemagne

Dans leurs communiqués et dans la presse, les Allemands prétendent que nos bombardements aériens restent sans effet. Ce n'est pas l'avis des populations; si l'on en juge d'après des lettres trouvées sur des prisonniers et dans lesquelles il est question! des opérations effec- tuées par nos aviateurs au mois d'août dernier. Voici quelques-unes de ces lettres

t Essen, août.

Dans la nuit du 6 au 7, les avions ennemis sont venus ici ça n'a été, chez Krupp, que détonation sur détonation. Comme c'a été effrayant à entendre Comme ça doit être effrayant là où id y a la guerre

Francfort, 12 août.

Hier, samedi, des aviateurs ennemis sont venus ici, des Anglais. Ils ont jeté.'des bombes sur la Banque du Palatinat. Aujourd'hui dimanche, des aviateurs français sont déjà revenus rue SchosJ shorn. Une femme, une fille et un garçon sont morts. Mais je crois bien plutôt que ce sont les shrapnells allemands, quand on tirait sur les aviateurs, qui sont cause do ces malheurs.

Francfort-sur-le-Mein, 13 août.

Aujourd'hui, les avions ne nous ont pas rendu visite j'ai été voir le quartier où sont tombées les bombes. C'est effroyable. Deux bombes sont tombées ici une dans l'allée Hindenburg, dans le jardin qui se trouve devant le 83 une rue Louise, numéro 4. Il y à eu.des morts.

Mayence, 12 août.

Hier, des avions ont été signalés chez nous aussi. Personne ne devait se montrer dans les rues. A Francfort, il y a ou neuf morts et ''beaucoup de blessés à la suite d'un vol d'avion.

Fringenstein, 15 août..

Les 10 et 12 août, un avion ennemi est venu sur Francfort et a fait de grands dégâts le 10 il a jeté deux bombes dans la salle des fêtes (Festhall) la première a éclaté et la deuxième n'a pas éclaté; il n'y a eu que des blessés. Si elles avaient éclaté toutes les deux, cela aurait coûté la vie de beaucoup de soldats. Le 12, dimanche soir, un autre aviateur est encore venu et a jeté des bombes sur 'la foule dans les rues il y a eu quatre morts et beaucoup de blessés.

Précautions allemandes

Ce qui prouve encore l'effet produit par les incursions aériennes des alliés, ce sont les précautions extraordinaires qui sont prises en Allemagne. C'est finai que, d'après les jour.naux'd'E'ssen, les autorités militaires ont prescrit que les lumières seront réduites dans le district de Dusseldorf et dans une grande partie de la province de Westphalie.

Des mesures similaires de protection contre les attaques aériennes ont été. prises en divers endroits de l'Allemagne occidentale. Le Tageblatt de Wilhelmshaf.en consacre deux pages à donner à ses lecteurs des avertissements et des conseils sur les mesures contre les raids aériens possibles.

e Saint-Siège et la Vais:

UN NOUVEAU DEMENTI

VOsservatore Romano publie la note suivante

Certains journaux continuent à insister, avec de simples variations de temps et de circonstances, sur la prétendue note- verbale que l'Allemagne aurait fait parv enir au Saint-Siège touchant les conditions de restauration et d'indépendance de la Belgique.

Nous avons déjà formellement démenti cette nouvelle, et nous n'avons qu'à confirmer à nouveau catégoriquement notre démenti.

Il est donc avéré que le gouvernement allemand n'a fait aucune proposition relative à la Belgique.

La mort de Guynemer ne fait plus de doute Nous avons publié, hier, une note relative à la disparition du capitaine-aviateur Guynemer. Aujourd'hui, hélas il n'y a plus de doute que l'héroïque officier ait été "tué au cours d'un combat aérien sur le front, le 11 septembre dernier.

Tous les renseignements donnés par les journaux allemands concordent avec ceux qui ont. été fournis par le lieutenant aviateur BozonVérduraz, qui accompagnait Guynemer dans son expédition du 11 septembre. C'est en effet dans la région de Poelscappelle que celui-ci a laissé son camarade aux prises avec un biplace allemand, tandis qu'il se. portàit luimême à la rencontre de quatre monoplaces qui arrivaient sur le lieu du combat. Lorsque le lieutenant Bozon-Verduraz est revenu à cet endroit, quelques instants plus tard, il n'a plus rien vu et il en a conclu que Guynemer devait être tombé.

Nungesser promu lieutenant

Le Journal of ficiel publie la nomination au grade de lieutenant du sous-lieutenant Charles Nungesser, du 2° régiment de hussards, détaché dans le service de l'aéronautique. Il s'agit du vaillant officier qui a succédé, en tête de liste des « as », à Guynemer.

Aviateur américain disparu

Un des plus vaillants aviateurs de la fameuse escadrille La Fayette, le sergent Courtney Campbell, de Chicago, a disparu récemment aprés un combat avec plusieurs avions allemands. L'on ignore encore s'il a été forcé d'atterrir en territoire allemand ou s'il a,été tué. Un lieutenant aviateur français apparteriant à une autre escadrille, décla.re qu'il a, vu une machine identique à celle de Campbell tombant hors de contrôle.

Un « as » canadien

On télégraphie de Londres

La presse parle, depuis quelques jours, des exploits de l'aviateur canadien Bishop, né dans l'Ontario, d'un père anglo-canadien. Sorti de l'Ecole militaire de Kingston juste avant la guerre, il vint en Europe comme engagé volontaire dans ta cavalerie. Quelques rnolis après, fatigué die son inaction,, il passait dans l'aviation. Il commande aujourd'hui urie> escadrille sur le front occidental. Le lieutenant Bishop a, au cours de 112 vols, abattu 47 appareils allemands. La justesse de son tir est extraordinaire. Un de ses exercices favoris est de voler à plusieurs kilomètres derrière les lignes allemandes et, plongeant tout à coup à quelques mètres du sol, d'attaquer à la mitrailleuse l'infanterie en marche, les trains,' etc.

Exploit d'un aviateur italien

Le correspondant au front du Carrière- délia Sera raconte que le major Piccio, un des meil-

leurs. aviateurs italiens, venait de détruire un ballon ennemi et d'abattre deux aéroplanes, lorsque, au retour, il fut assailli par hüitmar chines autrichiennes.

Le combat fut long et terrible. Un des huit appareils ennemis fut détruit et, pour se dée des autres, le. major Piocio fit des manoeuvres très habiles en attirant les avions vers les lignes italiennes. Il allait être écrasé, lorsque l'artillerie italienne intervint avec un feu précis, et les appareils ennemis s'enfuirent. AU PALAIS-BOURBON

Accusé de trahison

M. MALVY INTERPELLE Un projet de loi sera déposé .contre la presse

ORDRE DU JOUR DE CONFIANCE La Défense

de la république

et l'Union sacrée

Qui a assisté hier à la séan.ce de la Chambre a dû avoir tout d'abord l'impression qu'il se trouvait à l'audience d'un tribunal, plutôt qu'à trne séance d'une assemblée législative. Quelle série de plaidoiries M. Malvy a défendu sa propre personne. Puis, tour à tour, MM. Viviani, Briand, Ribot ont justifié chacun les actes de son département. M. Painlevé, enfin, a pris la défense du deuxième bureau. du .ministère de la guerre. Et cela sentait encore plus la police correctionnelle que la cour, d'assises. Le, débat a manqué d'ampleur et d'élévation. Les affaires de trahison, les crimes contre la défense nationale disparaissaient. Et, pour couvrir toutes ces infamies, on invoquait, c'est une vieille habitude, la nécessité' des défendre la république. or, la république, qui l'attaquait, qui la menaçait ? En réalité, la préoccupation de sauver la « république des camarades » apparaissait trop visiblement. La république, l'Etat, se confondent aujourd'hui avec la défense nationale. Aucun Français ne l'a oublié. Il eut donc été bon que la Chambre gardât un peu plus de.'sans-froid et montrât un sentiment plus- exact des réalités.

Si tout le monde* hier, en se défendant soimême, a défendu la république, que personne, nous le .répétons, ne songeait à attaquer, tout le monde également s'est prononcé pour le châtiment des coupables, quels qu'ils soient. C'est à retenir. ̃ v ̃ ̃ En un langage dont la concision, dans la bouche du ministre de la guerre, mérite qu'on y applaudisse, M. Painlevé a fait un nouvel et pressant appel à l'Union sacrée. Une fois convaincu, cet appel sera entendu. L'union sacrée n'a pas eu depuis la première heure de défenseurs plus. zèlés et moins désintéressés que nos amis, qui, n'ayant rien à en espérer au point de vue politique, n'ont jamais envisagé que l'intérêt supérieur de la France, avec lequel il n'en est point, à leurs yeux, qui puisse'être mis en balance:

A leur devoir, qui se confond avec leur honneur, ils ne sauraient faillir ils en ont donné hier une nouvelle preuve par le stoïcisme avec lequel ils ont supporté les accusations passionnées de M. Malvy et de M. Poncet, pour ne parler que de ceux-là.

Encore conviendrait-il de ne pas leur ren-1 dre trop difficile l'accomplissement de leur sacrifice patriotique en persistant à vouloir transformer en une politique, dirigée contre le régime républicain ce qui n'est de leur part qu'une campagne d'épuration nécessaire en faveur d'une œuvre de salubrité publique. ''Cette campagne-là, que mènent parallèlement, M. Clemenceau, M. Gustave Hervé, M. Marceil Sembat, et d'autres encore dont le loyalisme, j'imagine, n'est pas suspect, la république n'a rien à en craindre, non plus que l'Union sacrée. Bien au contraire, elle ne peut que les consolider. Y renoncer aujourd'hui, serait un crime contre la patrie. Ce crime-là ne sera pas commis..

Georges Foucher LA SÉANCE

L'INTERPELLATION MALVY

On nous avait annoncé une interpellation de • M. Paul Poncet sur l'affaire Bolo, et nous avons eu, pour commencer, Une interpellation de M. Malvy, en personne, sur les affaires du Bonhet Rouge.

On a beau être blasé sur les surprises parlementaires, il s'en trouve toujours quelqu'une pour vous prendre au dépourvu. C'est ainsi qu'en apprenant, à mon arrivée au Palais-Bourbon, que M. Malvy se proposait d'interpeller sur les mesures à prendre « pour assurer le cours de la justice dans le calme et la sérénité nécessaires j'en suis, comme dit l'autre, demeuré stupide.

Franchement, avouez-le, il y avait de quoi. Dès les premiers mots, cependant, de M. Malvv dont l'apparition à la tribune a été saluée, à gauche, par des applaudissements significatifs j'ai compris l'empressement de l'ancien ministre de l'intérieur à saisir, pour s'expliquer sur les incidents qui ont amené sa démission^ l'occasion que lui offrait aujourd'hui un fait nouveau sur lequel il appelle, en ces termes, l'attention de la Chambre

Messieurs, M. le président de la république vient de recevoir une lettre de M. Léon Daudet, directeur de.l'Action française, lettre qu'il a communiquée à M. le président du conseil, qui a bien voulu m'en donner connaissance. Cette lettre, qui contient les accusations le.s plus absurdes et les pjus monstrueuses contre mon honneur d'homme public et d'homme privé, est de nature à jeter un jour nouveau sur la campagne entreprise par ce journal. Je n'aocepte pas le silène© sur cette lettre. La représentation nationale doit la connaître. Je veiux le grand jour de la tribune et de l'opinion publique pour faire justice de ces vilenies abominables et pour me disculper. Je prite donc M. le président du conseil de donner lecture de cette lettre ou des accusations qu'elle contient.

A cette, invitation, M. Painlevé, de son banc, répond d'abord en analysant brièvement le contenu de la lettre de M. Léon Daudet, mais il lui faut bientôt, pour obéir à la volonté de la Chambré. donner lecture de la lettre elle-même, dont voici le texte 0 Monsieur le Président,

Je m'adresse à vous parce qu'il importe que vous soyez averti de ce qui n'est plus un secret pour beaucoup de personnes, parce, qu'aussi vous avez

un grand rôle à jouer ,et que vous pouvez sauves la France.

̃̃̃M,- Malvy, .ex-ministre de l'intérieur, est uni traître. Il trahit la défense nationale depuis trois ans, avec la complicité de M. Leymarie et de quel. ques autres. Les preuves de cette trahison surabondent^ Il serait trop long de vous les exposer. Sachez seulement que M. Malvy a fait renseigne!! exactement l'Allemagne sur tous nos projets militaires et diplomatiques, notamment par la bande d'espions du Bonnet Rouge et de son ami Vigo,. dit Almereyda, et par le sieur Soutters, directeur de la « Maggi Kub ». C'est ainsi que le haut qom« mandement allemand a connu point par point,, pour ne citer qu'un exemple, le projet d'attaque du Chemin-des-Dames ̃ voir le journal espagnol A. B; C. du 23 juillet 1917 dès que M. Malvy fut admis au comité de guerre, aux applaudissements du Bonnet Rouge.

Sachez aussi que des documents d'une authen-» ticité indiscutable montrent la main de M. Malvv et de la Sûreté générale dans les mutineries militaires et dans les tragiques événements du moiai de juin 1917.

Il vous appartient, monsieur le* Président, dè vérifier le bien fondé de ces accusations par une rapide enquête, ce qui vous sera facile, et de faire; prompte justice. Car le bruit court que l'Allemagne, pour jeter la trouble dans les esprits, s'apprêterait à brûler, d'ici peu lI Malvy, devenu inutile.

Le seul moyen de détruire le plan allemand est donc de prendre les devants et de déférer aux tribunaux militaires le misérable par qui la. France a été livrée, morceau par morceau, à l'ennemi. De toutes façons, remplissant ce que je crois ôtra' mon devoir de Français vis-à-vis de vous, monsieur le Président, j.o prends date, en vue d'événement9 ultérieurs, et vous demande de croire à mes sentis ments très respectueux et dévoués.

Léon DAUDET,.

v Je vous laisse à penser l'accueil fait à cette lecture sur les bancs de la Chambre.

Encouragé par les manifestations de sympa* thie de ses amis de la gauche, M. Malvy sol* licite de ses adversaires la permission de ne pas s'attarder à réfuter de telles accusations et, posant la question sur le terrain politique, de· mande au gouvernement s'il entend livrer en pâture à leurs ennemis « les républicains d'abord, la république ensuite ».

C'est la, en effet, la question telle qu'entend! t'envisager la majorité c'est celle qui va do* miner toute la séance.

Ici, j'ouvre une parenthèse. Cette séance ne ressemble en rien à celles auxquelles nous sommes habitués. Non seulement elle s'est prolongée jusqu'à dix heures du soir mais, .en outre, pendant les trois heures que M. Malvy est demeuré à la tribune, les interventions, à gauche, au centre et sur les bancs du gouver-t nement, se sont produites si nombreuses, si fréquentes, si longues parfois, qu'on eut .pu' se croire, plutôt qu'à une séance parlementaire, en quelque prétoire judiciaire, où la plaidoyer de la défense eut été à chaque instant interrompu par les observations des par" ties en cause, ainsi que je l'ai constaté déjà. Dans ces conditions je suis contraint, et par l'heure tardive et par la place dont je dispose* à abréger considérablement cette rapide analyse. J'essaierai de ne rien oublier d'essentiel et je m'excuse par avance ,de toute omission éventuelle.. Donc, M. Malvy, après avoir rappelé qu'en! une conversation avec M. Maginot, conversation que confirme l'ancien ministre des colo- nies M. Léon Daudet l'avait déjà accusé da trahir la France par l'intermédiaire d'un espion de l'Allemagne, un certain Junot, qu'il n'a, jamais vu, M. Malvy, dis-je, aborde, sans plus attendre, le récit de ses relations avec Almereyda.

Là dessus il ne fait que répéter, d'ailleurs, ce qu'il a déjà dit autre part. Il a connu Ah mereyda au début de la guerre. Le ministre de l'intérieur av ait le devoir de faire le bloo de toutes les forces nationales. Almereyda di-< rigeait un journal dont la diffusion n'était pas, négligeable dans certains milieux. Estimant qu'il convenait de l'utiliser dans les milieux) effervescents de la capitale, M. Malvy J'a reçu, comme d'autres de ses confrères, avec'le seul souci de réaliser l'union nationale.

Le jour où, malgré ses conseils, le journ'aï d' Almereyda adopta une attitude suspecte, le ministre de l'intérieur rompit avec Almereyçla et le menaça des rigueurs du gouvernement* Ici se place une, interruption de M. Briarid* qui confirme les déclarations de M. Malvy. De son côté, M. Bouyssou, député des Landes, se lève pour dire comment M. Malvy lui con-| seilla, l'an dernier, de cesser sa collaboration! au Bonnet Rouge, « qui lui était suspect

Après quoi M. Mailvy, reprenant le fil de se£! explications, raconte que, s'il ne fit pas arrêter? sur l'heure Almer.eyda, au lendemain de cer-r tain voyage en Espagne .au commencement de 1916 c'est que celui-ci put lui prouver, par le visa de ses passeports, qu'il n'avait pas eu le temps matériel de se rendre à Carthagène, où stationnait alors un sous-marin, allemand. Mais arrivons aux voyages et aux séjours en Suisse de Duval, l'homme au chèque. M. Malvy raconte comment il l'a fait filer et dans quelles1 conditions le chèque a été saisi. Voici, là-dessus, les seules précisions nouvelles apportées' par l'ancien ministre de l'intérieur

Le chèque fut transmis au 2° bureau du minis* tère de la guerre et c'est ici que va apparaître la faute commise aussi bien par les services de la guerre que par ceux de l'intérieur.

Ce n'est, en effet, que trois semaines après quel nous apprenions, M. Ribot et moi, la saisie du chèque. Immédiatement, mon collègue de la guerre et moi, nous procédions à une enquête qui nous révéla, ceci Je 2e bureau, saisi d'une requête en restitution, demanda à M. Hudelo de rendre le; chèque. M. Hudelo refusa. C'est alors que le colonel Boubet se rend chez M. Leymarie. Dans la conversation, il ,fit part à mon collaborateur de ses hésitations et lui demanda un conseil. Celui-ci' -exprima cette opinion personnelle que si aucun fait n'était relevé contre Duval, le chèque pourrait lui être rendu après avoir été photographié. Quelques jours après, le chèque était rendu' après avoir été photographié.

Voilà les faits.

Ce que je n'ai pu accepter, c'est d'avoir été teint dans l'ignorance de ces incidents.

A M. Pugliesi-Conti, qui lui reproche d'avoir. cependant nommé M. Leymarie directeur da la Sûreté générale, M. Malvy répond que cette nomination fut antérieure de quatre semaines' à la connaissance qu'il eût de l'incident.

M- Ribot confirme cette affirmation et il¡ s'établit ici, entre le ministre des affaires' étrangères, alors président du conseil, M. Viviani, ancien garde des sceaux, et M, Painlevé, un échanga assez confus de souvenirs et d'observations dans le but de délimitée le rôle du deuxième bureau, celui de la Su- reté générale, celui du parquet, et la part de! responsabilité qui incombe, en cette affaire, à chacun de ces trois organismes.

L'accord 'n'est complet, entre les trois in-* terlocuteurs, que pour rendre hommage à la haute probité ainsi qu'à la parfaite correction' de M. Hudelo sur les autres points, il y a quelques divergences. Je donne, parce qu'il. me paraît résumer assez exactement la ques-i tion, l'exposé qu'en a fait le président dut conseil

Duval est fouillé par le commissaire de Belte* garde, qui dépend du ministre de l'intérieur. Oni trouve sur lui le chèque, à propos duquel Duvali donne des explications qui paraissent vraisemblables. Par le plus grand des hasards, un officier du 2° bureau, de passage à Bellegarde, se trouvait lkJ Le commissaire spécial s'adresse à lui et lui demande conseil. Tous deux tombent d'accord que le chèque doit être remis au service postal comme valeur transmise par la poste et envoyé à la section économique du bureau. Le chèque arriva donc à la section économique.

La préfecture de police, consultée, l'engage à l'envoyer à la section des recherches, où il paç«


vient. Quel est le rôle du 2e bureau ? Il ne connaît sur Duval que les renseignements qu'il.tient de l'intérieur, et il n'a pas les pouvoirs pour faire des recherches à l'intérieur. Il demande à la,préfecture de police si l'oil a quelques renseignements sur l'affaire de San-Stefano.

La réponse est que le chèque ne paraît pas par^ ticulièrenrent suspect, et l'avis de M. Leymarie est qu'il doit être rendu. Le 2° bureau décide, dans ces conditions, de rendre le chèque à la Sûreté générale, compétente à l'intérieur mais celle-ci de le reprendre.

Remarquez que, pour le 20 bureau, ce chèque, visant un individu que l'on n'y connaissait pas encore, n:e5t pas très important, et l'habitude des bureaux entre ministères est, dans de nombreux cas et pour hâter les affaires, d'entrer en relations directes.

Alors, le colonel, chef du 2' bureau, voit M, Leymarie, et lui dit « Je n'ai pas à garder ce chèque je n'ai pas les éléments d'un dossier pour te garde des sceaux que faut-il en faire ? » Et M. Leymarie répond « Rendez-le après l'avoir photographié. »

On se méprend sur le rôle du 2" bureau quant à ses, rapports avec la justice civile ou militaire. Le 2" bureau a, dans certains cas, trouvé à l'étranger des preuves telles qu'il a pu saisir directement le garde des sceaux ou la justice militaire. Dans le cas particulier dont il s'agit, le 2* bureau estimait que les éléments en sa possession ne suffisaient pas.

Mais je reconnais qu'il' y avait au 2e bureau cettaines habitudes d'indépendance.

J'avais décidé, avant cet incident, que cet officier quitterait le 2. bureau.

Il l'a quitté après l'incident. Je lui ai infligé un bléme et. j'estime, en mon âme et conscience, que cette sanction est suffisante.

Voilà donc, reprend M. Malvy, les deux affaires à l'occasion desquelles je suis en butte â toutes les accusations, à tel point que mes adversaires, les yeux fixés sur le ministère de l'intérieur, ont oublié que le ministre ds, la guerre avait au moins une faute égale à se reprocher. Les deux ministres n'ont pas été prévenus par leurs administrations respectives.

Mais j'étais la cible désignée d'avance à ceux qui, n'ayant pu avoir raison de moi sur le terrain politique, on voulu avoir raison de moi en projetant sur mon œuvre l'ombre démesurément grossie d'Almereyda.

'L'ancien ministre de l'intérieur présente alors une nouvelle apologie de sa politiauo qui fut toujours, assure-t-il, « de clairvoyance, d'audace et dp sang-froid ». Il rappelle l'histoire déjà connue du carnet B, se félicite d'avoir alors réalisé, par sx détermination de oie tenir aucun compte des indications qu'il contenait, l'union de tous les Français contre l'ennemi du dehors, et fournit ainsi à M. Viviani l'occasion d'intervenir à nouveau et de se faire vigoureusement applaudir par les socialistes, grâce à une habile évocation de leur « grand mort », de Jaurès assassiné, « de la tombe duquel est sortie, proclame-t-il, l'union sacrée

M. Malvy, jusqu'à présent, s'est défendu. 1 Le voici, maintenant, qui attaque. En termes violents il s'en prend à « toute la presse de droite, déchaînée contre lui », ce qui lui [attire de M. Ybemegaray, cette riposte justifiée

Il y a des membres de la droite qui ont défendu la Franche avec leur sang et dont les écharpes endeuillées attestent, ici même, le courage et la mort

Cependant que MM. Bonnefous et PugliesiConti s'efforcent de ramener le débat à la question de la subvention allouée à Almerey-da par le ministère de l'intérieur, M. Malvy, lisiblement fatigué, a quelque peine à tnëner son discours jusqu'au bout il y parvient, cependant, et ne descend de la tribune qu'après avoir proclamé sa propre satisfaction du devoir accompli.

Il était temps qu'il regagnât son banc, d'où les amis ont dû l'emmener presque aussitôt uors de la salle des séances.

M. PAINLEVE, président du canseil

Très bon discours de M. Painlevé qui, s'emparant des dernières paroles de M. Viviani, Émet, d'abord, le vœu que de cette pénible Séance sorte à nouveau l'union nécessaire à la a,taille pour la France.

Que faut-il donc, pour cela ? Il faut d'abord laisser la justice accomplir son oeuvre inflexip\é. Il faut qu'à l'intérieur, comme sur la ligne de feu, chacun soit persuadé qu'aucune faiblese, qu'aucune complaisance n'est à craindre. fToufc crime contre la patrie doit subix la juste rigueur des lois.

Du gouvernement, assure le président du conseil, aucune faiblesse n'est à redouter ses actes l'ont déjà prouvé. Aucun étouffement n'est à craindre. Mais alors, pourquoi cet étalage de scandales ? Puisque la justice doit suivre son cours, à quoi bon, demande M. Painlevé, prolonger des polémiques, ressasser les mêmes faits et les faire tourner à l'übsession ? Rappelons-nous surtout qu'un acte domine tous les autres la guerre Les mois qmi vont venir ne erorit pas parmi les plus émouvants, mais ils oseront parmi les plus durs et les plus ingrats. Après 'notre héroïsme et notre ténacité, il nous faut la orce d'âme nécessaire la suprême épreuve. La .[France sera victorieuse. Mais il faut que. rj,en ne .tienne troubler l'entente étroite des âmes Le gouvernement s'efforce de mériter votre confiance par sa droiture et son énergie. Il'continuera jti vous, la demander pour la France, c'est-à-dire ipour l'honneur 'et la gloire de la civilisation. Aux applaudissements qui ont salué la péro- /raison du président du conseil on eût pu croire ue le débat allait se terminer là.

Hélas! trois fois héla;5 l'il va recommencer près vingt minutes de suspension, avec

M. Paul PONCET

Pas «de danger que celui-ci risque de^s'éva-- ouir à la tribune, comme a failli le faire M. Malvy.

i M. Paul Poncet est un solide gaillard, taillé* ,en force, et dont la seule apparition, amène Naturellement cette réflexion, qui s'impose, (qu'il ferait, sans aucun doute, un remarquable grenadier. Mais ce n'est pas de ce côté ques Paul Poncet dirige ses ambitions. Il préfère interpeller sur l'affaire Bolo et demander au (gouvernement pourquoi il permet que continuent à paraître deux journaux a convaincus d'avoir de l'argent dans leur caisse ».

Entre temps il défend, à son tour, la république a contre les coups des amis du Roi », reproche au gouvernement qui a refusé les passeports pour Stockholm, d'avoir chargé ̃Mgr Baudrillart d'une mission en Espagne, etc., etc. Ainsi il amène M. Sembat luimême à proclamer après M. Ribot que (Mgr Batvdrillart fait, depuis trois ans, une œuvre admirable C'est déjà un résultat. M. BRACKE

Comme il a été beaucoup question d'Aimé- vreyda, M. Bracke estime que ce serait le inoMent., pour le gouvernement, de dire à la Chambre dans quelles circonstances est mort le directeur du Bonnet Ilouge.

Par la même occasion il ne manque pas, Sbien entendu, d'inviter la gouvernement à 'faire en sorte que tous ces scandales ne rejaillissent pas sur la république. ni sur le parlement. Comment donc Il s'étonne, en 'terminant, que M. Léon Daudet ne soit pas 'encore. poursuivi.

LES ORDRES DU JOUR

> Quelques mots de M. Charles Bernard, qui ̃a entendu M. Malvy tutoyer Almereyda, et le } débat est clos.

Des ordres du jour en présence le gouvernejrnent n'accepte que celui de M. Bokanowski, ;ainsi conçu

i La Chambre, résolue à ne pas se laisser distraire de la tâche sacrée de la défense nationale, compte sur le gouvernement pour faire cesser les campagnes de calomnies contre la république de nature à jeter la désunion dans le pays

Lui fait confiance pour livrer aux rigueurs de la justice tout criminel coupable d'intelligences avec l'ennemi ou de propagande pouvant affaiblir la résistance de la nation, et, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour.

Cet ordre du- jour est le seul, en effet, qui exprime la confiance.

Et voilà qui va servir de point de départ à Un nouveau débat, dans lequel interviendront tour à tour MM. Marius Moutet, Ernest Lafont, Laval, Charles Dumont et Caillaux lui-même, tous unanimes à demander, avec un acharnement rare, des mesures de répression contre. 'M. Léon Daudet.

L'auteur de cette lettre infamante, déclare ̃ M. Moutet, doit, en porter la responsabilité jusqu'au bout.

Nous demandons, ajoute M. Lafont, l'application de la loi aux journalistes de guerre

Et M. Laval de préciser

Le gouvernement ne doit pas laisser s'écouler vingt-quatre heures avant d'avoir A quoi le président du conseil et le garde des sceaux sont d'accord pour répondre que M. Léon Daudet, en demandant être entendu par le juge d'instruction, a pris.ainsi la respon- sabilité de ses accusations. La loi suivra son cours c'est, maintenant, une affaire de justice. Quel autre moyen légal d'amener M. Léon Daudet à fournir ses preuves ? Aucun. Les conditions juridiques requises pour exercer des poursuites contre lui n'existent pas. Tout au plus peut-on songer à des moyens administratifs la censure, -la saisie, la suspension d'un ou de plusieurs journaux. Cependant, le gouvernement est disposé à préparer un projet de loi mettant à sa disposition des moyens plus efficaces.

Cette annonce d'une nouvelle loi contre la presse réjouit fort le coeur des radicaux-socialistes, et M. Caillaux se fait immédiatement leur interprète autorisé pour en féliciter le gouvernement et obtenir de lui qu'il en renouvelle la promesse formelle.

Cependant, MM. Lavai et Marius Moutet reviennent è, la charge, alors que M. de Monplanet proteste contre le nouveau bâillon qu'on prépare à l'usage des journaux indépendants. Bref, après un nouvel appel du président du conseil à la confiance de la Chambre et le rejet de l'ordre du jour pur et simple, la priorité .est refusée, par 362 voix contre 127, à l'ordre du jour Moutet.

La première partie de l'ordre du jour Bokanowski, jusqu'aux mots « et repoussant toute addition », est ensuite adoptée par 350 voix contre 3, sur 353 votants, mais avant de voter sur la seconde partie, la Chambre doit entendre M. Bonnefous, qui a déposé un paragra.phe additionnel blâmant la subvention allouée à Almereyda sur les fonds secrets.

Le fait a été avoué, dit M. Bonnefous il est scandaleux et ce n'est pas là une calomnie. ha question de confiance étant posée, M. Bonnefous n'insiste pas, cependant, et retire sa motion. mais en constatant que l'occasion n'était peut-être pas très indiquée pour une apothéose de M. Malvy.

C'est sur cette conclusion que la deuxième partie, puis l'ensemble de ,1'ordre du jour Bokanowski ont été adoptés à l'unanimité, de 341 votants.. -•̃ Au début de la séance, la Chambre avait adopté la proposition de résolution déposée par. M. Pugliesi-Conti, renouvelant au petit personnel de cette Assemblée son affectueuse estime et toute sa confiance.

Les chefs directs du petit personne, a souligné M. Paul Deschanel, ont déjà porté devant la justice tout témoignage de moralité. Au surplus, la Chambre connaît le dévouement et la haute probité de ce personnel, auquel je suisheureux de rendre une fois de plus hommage avec tous mes collègues.

M. Pugliesi-Conti a remercié le bureau de la Chambre de l'accueil bienveillant fait à son initiative et le président d'avoir si bien traduit la pensée qui avait inspiré sa proposition. A:signaler encore le vote, sans débat, du projet de loi portant de douze à quinze' milliards les avances que la Banque de France peut consentir à l'Etat.

Aujourd'hui, reprise du débat sur le ravitail- dement.

SfîjN\A.T

Le Sénat avait été convoqué hier exceptionnellement pour examiner une convention passée entre le gouvernement et la Banque de France. L'opération dura quelques minutes. Saisie à quatre heures quinze du projet, la commission des finances le rapportait à quatre heures vingt, et, cinq minutes après, le projet était ratifié.

On s'est ensuite ajourné au 16 octobre prochain, G. H. La libération des classes 1888 et 1889 M. Louis Guichard, député de Vauciuse, a déposé une demande d'interpellation sur le renvoi, des hommes des classes 1888 et 1889. renvoi qui avait été formellement promis par le ministre de la guerre pour fin septembre, et pour lesquels, à l'exception d'une partie de ceux appartenant à la culasse 1888, aucune mesure de libération ou de mise en sursis n'a encore été prisse.

EN ALLEMAGNE

Paé de paix séparée

,De Berne on nous transmet ,une dépêche de Berlin disant que le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a déclaré à un représentant de l'àgence Wolff que le chancelier d'Empire, dans les entretiens qu'il a eus, il y-a, quelque temps, à Stuttgart, avec divers journalistes, n'a jamais assuré que l 'Allemagne, était prête à restituer à la France l'Alsace-liorraine, con> me'leftprétend le ministre russe de la guerre. En outre, jamais l'Allemagne n'a fait à la France ou' à l'Angleterre de proposition de paix séparée.

Les Evénements de Russie Pas de paix séparêe aux dépens de la Russie'' Nous avons publié,, dans notre « Dernière Heure », lès' déclarations faites par les ambassadeurs alliés au chef du gouvernement provisoire.

Un télégramme de Rétrograde nous apprend que la .déclaration faite par M. Noulens, ambassadeur de France à Pétrograde, disant que la France n'accepterait pas de paix aux dépens de la Russie, a été suivie par des déclarations identiques de la part des ambassadeurs d'Italie et de Grande-Bretagne.

La presse a fait un accueil très chaleureux à la déclaration de l'ambassadeur de France. Arrestations d'espions allemands

On communique officiellement de Pétro- grade

Des arrestations ont été effectuées, dans la nuit du 27 septembre, parmi les étrangers habitant Pétrograde. Les individus arrêtés faisaient partie d'une grande organisation d'espionnage qui se cachait derrière) une entreprise commerciale. Des perquisitions ont eu lieu dans plusieurs bureaux de commerce. L'enquête n'en est encore qu'à ses débuts. Nombre d'arrestations ont été effectuées à l'hôtel Régina. Parmi les prisonniers se trouvent la baronne Àbramson, Kramm, Bruno et le négociant norvégien Bruss.

Les journaux ont publié quelques indications sur la façon d'opérer de cette bande. Ces espions ont réussi à prendre des clichés des installations et des fabriques travaillant pour la défense nationale. Plusieurs fois certains d'entre, eux ont été remarqués rôdant autour des principaux dépôts d'explosifs. Se faisant passer pour des agents de l'autorité, quelques-uns ont pu s'introduire dans des administrations militaires et ont entamé d'es pourparlers à l'effet d'obtenir des renseignements sur les besoins les plus urgents de l'armée en approvisionnemnts et en matériel de guerre. AUX ÉTATS-UNIS hommes le 17 octobre

Une dépêche de Washington, en date du 3; au* Times, dit que l'appel définitif sous les drapeaux du premier contingent de conscrits se fera le 17 octobre.

A za date du 1er octobre. 687,000 conscrits se trouvaient dans les camps d'instruction. Les forces militaires et navales s'élèveront alors à 1,175,000 homnies.

L'emprunt de la Liberté

Les souscriptions pour l'emprunt, dans le seul district de New-York, dépassent actuellement cent millions de dollars»

L'Affaire Bolo APRES L'INTERROGATOIRE

Les lecteurs du Gaulois ont pu voir, dans notre dernier numéro-, les nombreux blancs par lesquels la censure a remplacé le compte rendu de l'interrogatoire que venait de subir Bolo Presnes, ainsi que certains documents remis par 'a suite par M° Jacques Bonzon au capitaine Bouchardon.

Gamme toujours respectueux de l'ordre; le Gaulois s'était incliné- devant la consigne de la censure.

Or, hier, celle-ci ayant sans doute levé l'interdit, plusieurs journaux du. Soir ont publié les renseignements- supprimés -le matin. C'est ainsi que notre confrère le Temps donne sur les câblagrammes de Washington, dont le capitaine Bouchardon donna lecture à l'accusé, les précisions suivantes Ces câblogrammes relatent, comme nous l'avons déjà annoncé, la mise a la disposition de Bolo de sommes s'élevant à une dizaine de millions. Ces fonds considérables, qui provenaient de deux grandes banques allemandes, la Deutsche Bank et la Dresdner Banh, passèrent, par virements successifs, dans différentes banques 'germano-américaines, notamment la. banque Amsing de .là, elles passèrent par la Canadian Royal Bank, qui les remit à la banque Morgan. Cette dernière, qui était, comme l'on sait, en. quelque sorte l'agence financière officieuse de l'Entente en Amérique- et dont les sentiments francophiles sont bien connus, les faisait parvenir à Bolo. En outre, suivant un câblogramme reçu de Washington, une' somme d'un million aurait été versée en février 191G au compte de M. Charles Humbert par la banque Morgan. Quant à l'emploi que Bolo fit des fonds versés, on croit pouvoir l'indiquer de la façon suivante 5 millions et demi furent, comme on le sait, versés à M. Charles Humbert 3 millions furent placés dans une société de navigation espagnole dont le siège social est à Barcelone 1,475,000 francs dans une usine de muni- tions de la banlieue parisienne 150,000 francs à un journal parisien, et 25,000 francs un homme de lettres, conférencier.

Autour de l'affaire

Le capitaine Bouchardon, étudiant à fond le dossier avant de procéder aux interrogatoires de détail, Bolo n'a point reçu, hier, la visite du magistrat rapporteur. Sa santé, d'ailleurs, continue à s'améliorer. La villégiature de Presnes lui est décidément pjlus favorable que le confortable luxueux du Grand-Hôtel. En attendant, les renseignements continuent n affluer sur les opérations et la vie passée du pacha.

C'est ainsi que l'on .reconstitue ainsi remploi des dix millions touchés par lui

5,500,000 francs au Journal

3 millions dans une Compagnie de navigation espagnole dont 'le siège social est à Barce^ne.; francs dans une usine de munitions de la banlieue parisienne

francs qui furent remis à un homme de lettres.

Ses menées à l'étranger

A l'étranger, comme à Paris, on commence il. rechercher activement quel fut le rôle de Boto, L'agence Radio communique, en effet, cette dépêche de Milan Milan, 4 octobre,. I,e Sccolo annonce que d» nombreuses person» nalités politiques et journalistiques auraient été sollicitées par l301o pacha d'accorder leur concours la création d'un journal germanophile. Ces personnalités auraient reçu de l'argent par l'intermédiaire de la même banque américaine, qui versa à IjûIo 1 million MW.OOÛ-dolîars. Une banque suis-

se, auprès de laquelle Bolo était accrédité, aurait également opéré des versements dans le même but. Ces versements auraient été faits par l'interméQiaire d'un établissement financier italien ayant des: relations avec la banque suisse. ̃̃• ̃» La liste *des bénéficiaires de ces versements sera connue et publiée sous peu.

Bolo en Amérique

D'Amérique également les renseignement continuent à nous parvenir. C'est ainsi que le Sun-, de New-York, publie la note officieuse suivante qu'il dit émaner du ministère de la justice à Washington

Le ministère de la justice est en possessiori de témoignages irréfutables de la duplicité de Bolo pacha pendant son séjour en Amérique, en février 1915. On sait quelles personnes il fréquenta, quelles sommes d'argent furent versées à son crédit dans diverses banques de New-York, quand il retira cet argent et comment il le dépensa. Bolo fut en réalité le caissier de la propagande allomande. Il arriva en Amérique où des ordres l'attendraient. Il exécuta ces ordres. Il étaie en fait non pas son maître, mais un simple agent d'exécution. Il joua d'ailleurs en Suisse un rôle beaucoup plus important qu'en Amérique. Quand il fut appréhendé à Paris, les autorités françaises furent mises en possession de toutes les preuves nécessaires concernant son activité dans ce pays. Et demain d'autres documents viendront se joindre aux documents déjà connus sur le rôle complexe du fameux pacha. Mais que de temps on mit pour s'en apercevoir. Réponse à une rectification

Sous ce titre, le Gaulois posait, avant-hier, les questions suivantes

Il Est-il vrai qu'au début de la guerre, Bolo était attaché alt cabinet du ministre de la guerre ?

» Est-il vrai qu'il disposait du fil télégraphieque spécial reliant ce ministère avec la province ?

» Est-il vrai qu'il l'utilisait fréquemment pour communiquer avec les membres de sa famille installés à Biarritz ? » »

M. Ténot, directeur de l'enseignement technique au ministère du commerce, ancien chef de cabinet civil de M. Messimy, en déclare formellement que Bolo n'a jamais été, à aucun moment ni à un titre quelconque, attaché au cabinet de l'ancien ministre de la guerre non plus qu'à son secrétariat.

La parole de M. Ténot suffit. Et nul ne saurait la mettre en doute.

Peut-être serait-il curieux alors de rechercher comment il se fait que Bolo pouvait téléphoner tous les jours, et à Biarritz et dans une autre ville, dont M. G. personnage politique non sans importance était maire, disant téléphoner du cabinet du ministre et se mettre sa disposition pour obtenir de celui-ci tout ce qu'il dé- sirerait et qu'il aurait en effet obtenu. Or, ces faits se seraient passés à l'époque où le téléphone entre. Paris et la province n'était pas libre, ce qui permettait à Bolo de se situer ou il voulait et ou l'on est amené à se demander s'il n'était pas en réalité.

LES AUTRES AFFAIRES EN COURS L'affaire' du « Bonnet Rouge »

Le capitaine instructeur M. Bouchardon entendra demain M. Léon Daudet comme témoin dans cette affaire, ainsi que celui-ci l'avait demandé. Le président du conseil fc, d'autre part, assuré à la Chambre que le capitaine Bouchardon recevrait la déposition de M. Léon Daudet «sur l'affaire Duval et autres o.

L'affaire Turmel

M. le juge d'instruction Gilbert a rendu hier une ordoimance de non-lieu en faveur de M. Cousin, garçon de vestiaire à la Chambre des députés, qui avait été, comme on sait, l'objet d'une plainte en vol de la part de M. Tunnel, député. Cette ordonnance fait tombeur la demande de jonction des instructions ouvertes contre M. Turmel et contre M. Cousin qui avait été réclamée par M, Turmel POUR LA VICTOIRE

Les Munitions du Trésor Les mesures qui ont été prises pour contrôler et restreindre nos achats au dehors ou pour ménager nos ressources ont pour but de fortifier nolre résistance et concourent, par cela même, au succès de la lutte. Nous devons non seulement iles accepter dans-un unanime esprit de patriotisme, mais nous efforcer d'en développer l'effet par une mise .en oeuvre toujours plus active et plus féconde de nos moyens de production. Nous nous assurerons ainsi l'avantage du « dernier quart d'heure ». qui décidera de la. victoire, tout en nous créant des disponibilités dont nous devons faire le plus utile emploi pour nous-mômes et pour le pays, en achetant des bons de la Défense nationale.

Ces bons rapportent 4 0/0 à trois mois et 5 0/0 à six mois ou un an d'échéance. Leurs coupons, exempts d'impôts, sont payables d'avance. La date rapprochée de leur remboursement, et les facilitées d'avances et d'escomptes qu'i's comportent les désignent tout naturellement pour le placement des sommes dont on veut en quelque sorte conserver la constante, disponi-

UN TYPHON AU JAPON Dégâts considérables

Cent miHe personnes sans foyer

La ville de Tokio et les provinces voisines viennent d'être terriblement éprouvées par une véritable catastrophe. Un typhon d'une force inouïe s'est abattu le. l01' octobre sur Tokio et a duré quatre heures. Cent mille personnes sont sans foyer. Il y a 138 morts, 217 disparus et 168 blessés. Le nombre dés maisons démolies s'élève à 1,346 et celui des maisons endommagées il. 2,098. Les services télégraphiques et télépho-, niques, ainsi que le service des chemins de fer, sont interrompus.

En dehors de Tokio, les dégâts dans les provinces ont été encore plus considérables. On annonce de Omaka que des pluies torrentielles ont inondé la région faisant déborder toutes les rivières entre Kioto et Osaka. Il y a à déplorer un grand nombre de victimes. La récolte du riz est très compromise. ÇA ET L'Académie des beaux-arts a reçu notification du décès du sénateur Giulio Monteverde, «statuaire à Rome, associé étranger de l'Académie depuis le 15 décembre 1900, décédé le 3 octobre dernier. Il était officier de la Légion d'honneur.

On sait que les associés étrangers ont les mêmes prérogatives due les membres titulaires des académies auxquelles ils appartiennent. Ils ont, par conséquent,' le droit de porter l'habit à palmes vertes. Le sénateur Monteverde était âgé de quatre-vingts ans. Il faisait partie de la Société des artistes français. A l'occasion du banquet mensuel du club américain, que préside M. Laurence V. Benet et qui a eu lieu hier, M. Barthou, ministre d'Etat, a prononcé un très beau discours. L'ancien président du conseil a, tout d'abord, fait un vif éloge de M. Wilson « dont la pru.dence modératrice, la méthode et le calme ont si noblement servi la cause du droit humain puis, après avoir rendu un éloquent hommage a l'armée américaine, M. Barthou a parlé avec force de l'Alsaee-Lorraine:

II a déclaré qu'il ne fallait pas que le mot « désannexion créât une équivoque. Ce mot veut dire que la France, opposée à toute politique de conquête, a la volonté d'effacer l'an-' nexion consommée en 1871 par l'Allemagne, et que nous voulons .reprendre ce qui nous appartient, l'a restitution à son légitime propriétaire d'un bien acquis par la force et conservé par la fraude, ne comportant ni modalité de forme: ni conditions de temps

« On ne transige ni avee le droit, ni avec l'honneur », a dit en terminant M. Barthou, et « ce sera l'immortel honneur de la grande nation américaine d'avoir mis toute sa force au service du plus noble des droits. »

Le consul de France à Cadix a donné une réception en l'honneur de j\%r Baudrillart, à laquelle assistaient les consuls des puissances alliées et les personnalités choisies de la société de Cadix.

Mgr Baudrillart avait été reçu à la gare par l'abbé. Lebon, le consul de Franco et les merbres de la colonie frânçaise.

La participation de ï'émkient rècfeur de no- tre Institut catholique aux fêtes du troisième centenaire- du grand théologien Suarez a été très favorablement commentée dans les milieux catholiques d'Espagne.

Comment soigner les cas, si abondants aujourd'hui, de déminéralisation de l'organisme humain ou les états qui ont pour conséquence la dépression nerveuse ? Il n'y a qu'un seul moyens présenter à l'estomac du phosphore assimilable, est mieux encore le glycérophosphate de chaux qui a été découvert par le chimiste Pelouze, en 1846, et dont le savant professeur Robin a indiqué, dans sa communication à l'Académie de médecine, en 18&4, l'utilisation et le mode d'action. Employé en capsules, telles que les prépare Chapoteaut, le phosphoglycérate de chaux a sa place marquée dans les troubles de la grossesse ou de l'allaitement, dans les cas de tuberculoses, de surmenage intellectuel, dans les croissances pénibles et surtout dans les convalescences. Donr»ez actuellement, par exemple, à nos braves blessés, du pbosphoglycérate de chaux de Chapoteaut, et vous verrez la réparation des tissus s'activer, le poids du malade s'augmenter, le taux des gîobule^ rouges du sang s'élever. On trouve le Phosphogiycérato de chaux dans toutes les nonnes pharmacies. Vente en gros 8, rue Vivienne.

renseignements Mondains LES COURS

Le Diario, de Barcelone, dit savoir que l'Infant Don Carlos occupera prochainement un haut poste militaire à Barcelone. On sait que l'Infant Don Carlos a épousé la fille de Madame la Comtesse ds Paris. PETIT CARNET

Lord Edmund Talbot vient d'arriver à Lausanne, où se trouvait déjà lady Edmund Talbot, dont le fils, le capitaine Henry Talbot, est interné en Suisse depuis près d'un an.

Sont également arrivés à Lausanne ces jours-ci: le duc d'Albe, Aga Khan, la duchesse d'Arenberg, le vicomte de Villeneuve, etc.

MARIAGES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle de La Barre de Carfoy, fille du comte de- La Barre de Carroy et de la comtesse, née La Perrière, avec le lieutenant de Talancé, beau-fils et fils du général Margot et de Mme, née Allard de Chateauneuf.

En l'église de Nonette a été célébré, ces jours derniers, le mariage du lieutenant Bergerot, du 113° d'artillerie, avec Mlle Jesus de Alsua.

Les témoins du marié étaient Mlle Marie Bergerot et Mme Fontenay; ceux de la mariée étaient M, Dorn y de Alsua, ministre plénipotentiaire de l'Equateur, et le comte de Bournat, ses oncles.

Le capitaine Humphrey de Trafford, M. C. Coldstream Guards, fils de sir Humphrey et de lady de Trafford, vient d'épouser, à Londres, miss Cynthia Cadogan, fille de lord Chelsea et de lady Meux.

Les demoiselles d'honneur étaient .miss Mary et miss Victoria Cadogan, miss Violet de Trafford, miss Violet Franklin, miss Diamond Hardinge et miss Joan Lambton. NECROLOGIE

Par les soins de la comtesse François de Bremond d'Ars, née Dumesnil, et de sa fille, Mlle Nicole de Bremond d'Ars, une messe est dite le 22 de chaque mois, à Larchant (Seine-et-Marne), à la mémoire du chef d'escadrons François de Bremond d'Ars, mort pour la France le 22 août 1914, au combat d'Ethe (Belgique). En l'église de Montcoy, en Saône-fit-Loire, a été célébré, hier, un service funrofef'pour le repos de l'âme de M. Maurice de Rivcrieulx de Varax, de la dernière promotion d; Saint-Cyr, aspirant au 26° dragons, cité à l'ordre de la division, tombé au champ d'honneur, en Champagne, à l'âge de dix-huit ans. Il était le fils du. vicomte et de la vicomtesse Joseph de Varax, le petit-fils du comte Régis de Varax. Cette -mort met également en deuil M. et Mme d'Epanoux, M. Régis de Varax, enseigne de vaisseau; le lieutenant Louis de Varax, du 3340 d'infanterie, porté disparu, et la vicomtesse Louis de Varax; le lieutenant Pierre de Varax, de l'état-major de la division, et la vicomtesse Pierre de Varax; le commandant et la vicomtesse Paul de Varax, la vicom-'tesse Bernard de Varax, le lieutenant Antoine de Varax, le sous-lieutenant Antoine de Varax, le capitaine Leconte, du 5° spahis,' et Mme Leconte; M. et Mme de FournouxLa Chaze, Mmes Valentine et Elisabeth de Varax, religieuses du Cénacle; le colonel d'EpenQux, commandant la 2° brigade de dragons, et Mme d'Epenoux; le lieutenant-colonel Olivier d'Epenoux, commandant le 5n chasseurs, et Mme Olivier d'Epenoux, etc.

Nous apprenons la mort de Al. Max Bculé, décédé le 2 octobre, dans sa cinquante-troisième année, 2, rue Sainte-Sophie, à Versailles. Ses obsèques auront lieu demain samedi, à trois heures, en la chapelle du Pèrehachaisa. Le présent avis tient lieu d'invitation. Notre confrère et ami M. Edmond Stoullig vient d'avoir la douleur de perdre son petit-fils, Al. Jacques Tournaire, brigadier pilote aviateur, qui, après avoir été sur le front décoré de la croix de guerre, a fait une chute d'aéroplane où il a trouvé la mort; il a été précipité d'une hauteur de dix-sept cents mètres; on suppose qu'il a été pris d'un étourdissement et que, son moteur n'étant plus actionné, l'appareil a été entraîné vers le sol. -11 n'était' âgé que de vingt et un ans.

'M. Robert du Bousquet, avocat à la cour d'appel, actuellement aux armées, et Mme, née Danet, viennent d'avoir la douleur de perdre leur fils, M. 'René du Bousquet, brigadier d'artillerie, glorieusement tombé aut champ d'honneur.

Le lieufenant d'artillerie Pierre Javet, aviateur, élève de l'Ecole polytechnique, tiéconé de la croix de guerre avec palme, trois fois cité à l'ordre du jour, est tombé au champ d'honneur, en combat aérien, à l'âge devingt et un ans, le 23 septembre. Il s'était marié quinze jours auparavant, à Saint-Aubin-sur-Mer, avec JVUle Geneviève Ruprich-Robert. Son frère, le lieutenant aviatèur Henri Javet, est tombé au champ d'honneur l'an dernier. Anniversaire de Jacques Lepère, tombé pour la France à Rancourt (Somme), en 1916. VaîUeury DERNIER AVIS

Encore quelques jours de liquidation et, à fin de baijl, la « Maison des Bambous a, 33, rue du Quatre-Septembre, solde tous ses objets d'art de la Chine et dw Japon Meubles, ivoires, laques,. porcelaines anciennes, broderies, paravents, tentures, lampes il l'électricité, étoffes, etc.

A travers la Presse Les « Gothas allemands »

Du Malin

Le fiasco des zeppelins, pour les bombardements en Angleterre, a poussé les Allemands à concevoir et à exécuter un type d'appareil qui pût continuer la série des crimes sur Londres et sa banlieue. Le biplan bimoteurs Gotha (fabrique de wagons et d'aéroplanes de Gotha), a été fabriqué dans ce but. C'est un appareil énorme, ayant près de 24 mètres d'envergure", 12 mètres de longueur cet mètres de hauteur, possédant deux moteurs d'une puissance totale de 520 chevaux, et muni de trois mitrailleuses et de trois lance-bombes pour un total de quatorze bombes. Détail particulier pour la. première fois, les Boches ont déroge au principe habituel de l'hélice à l'avant du moteur et ont placé les deux hélices à l'arrière.

Trois personnes le pilote et deux mitrailleur bombardiers prennent place dans l'appareil. A l'avant se trouve un mitrailleur ayant à sa. disposition d'abord une mitrailleuse sur tourelle tournante, puis un appareil pour lancer deux bombes. Le balayage

De M. Henry Bérenger, dans Paris-Midi La vraie France, la voilà Elle était hier à Lorient, avec le président de la république auprès de ces grands marins de notre guerre, et non pas à Fresnes, en des lieux empoisonnés par le déshon. neur de quelques écumeur.

Raison de plus, certes, pour que toute la justice soit faite et que tout le châtiment s'appesantisse sur toute la misérable bande des Judas de la pa- Le sang de nos exige le pUorides traîtres. Plus l'honneur de nos années monte haut, plus la bassesse de la trahison doit être notée d'infamie. C'est aii plein et terrible soleil de sa grandeur que la nation réclame du gouvernement la lessive intégrale de quelques renégats;

i.ua vr.'iie. Francs resplendit d'assez de gloire pour

P. R.

que ses rayons puissent illuminer même cette boue, sans en être ternis.

Le discours du comte Czernin

Du Temps

Le comte Czernin s'est transporté à Budapest pour déclarer que l' Autriche-Hongrie veut la paix, le désarmement et l'arbitrage. Combien un tel langage aurait été plus convaincant et plus utile, s'il avait retenti à la fin de juillet 1914 L'AutricheHongrie, alors, n'avait qu'à accepter une simple conférence d'ambassadeurs pour enlever o prétexte au conflit européen.

• Gêné par ce souvenir on le serait à moins le comte Czernin a entrepris d'expliquer l'histoire. Nous enregistrons volontiers sa tentative. L'explication, c'est le chemin de l'aveu. L'aveu, c'est la base de la réparation, c'est la condition de la paix. Le sous-marin vivant

De l'Intransigeant:

Dernièrement, grand émoi sur la p,lage de Biarritz Les élégants il y en a encore -'eurent la surprise de découvrir sur la plage une baleine de seize mètres de long, morte. Quand on l'eut un peu tournée sur Je côté, on s'aperçut avec surprise qu'elle perdait des entrailles par une large plaie au ventre. Et, surprise encore plus grande, on mit il jour des éclats d'obus. Sans doute, quelque Bateau apercevant cette masse, tira. tira et fila, croyant l'avoit échappé belle,

LES JOURNAUX ÉTRANGERS

Le prélude d'événements importants A propos de la bataille qui se livre dans les Flandres, le Times estime que la crête de Passchendaele et la dernière partie de la crête Gheluvelt ne seront enlevées qu'après des combats rudes et acharnés

On suggère quelquefois l'idée que l'ennemi se propose d'abandonner le contrôle de la côte belge et qu'il ne cherche qu'à gagner .du temps afin d achever et de mettre en état de défense une nouvelle et plus courte ligne un peu plus en arrière. Nous ne pensons pas qu'aucune créance doive être accordée à ces suggestions agréables. Huit puissantes contre-attaques faites en deux jours à l'aide de troupes fraîches ont un but beaucoup plus important que celui, de gagnër du temps. Pour les Allemands, la conservation de la droite de leur ligne sur le front occidental est une question de vie ou de mort. Le jour où ils l'abandonneront, c'est qu'elle aura été tournée. Ceci, les Allemands le savent bien.

La bataille qui se livre le long de la route de Menin doit être le prélude d'événements plus importants.

Les conditions de la paix

Le cardinal. Gasparrj, secrétaire d'Etat de Sa Sainteté, dans une .interview accordée au correspondant romain de VUnited Press of Ame-, rica, a fait les déclarations suivantes

Le Saint-Père et moi dit le cardinal Gasparri sommes persuadés que les trois conditions essentielles pour obtenir une paix durable et pour éviter le retour de la guerre à l'avenir sont les suivantes

1° Abolition du service militaire obligatoire et retour au service volontaire, tel qu'il existait avant la guerre en Angleterre et aux Etats-Unis, c'est-à-dire ^en conservant dans chaque Etat un nombre d'hommes suffisant pour le service de police intérieure et le maintien de l'ordre. Comme les guerres actuelles ne sont possibles que moyennant l'emploi d'énormes masses armées, cela équivaudrait à briser l'épée de Mars

29 Institution d'un tribunal d'arbitrage international, qui frapperait de boycottage commercial,. économique et moral tout Etat qui refuserait d'obéir à ses décisions ou qui tenterait de remettre en vigueur des systèmes militaires dangereux pour la paix

3° Il faudrait enlever' aux souverains la préi'O' gative de déclarer la guerre, et faire d'un tel droit à supposer que les guerres fussent encore possibles après le conflit actuel le privilège exclusif des gouvernements représentatifs, c'est-à-dire des peuples et des nations, et non plus des souve. rains. On éviterait ainsi a dit le cardinal Gasparri qu'une nation soit entraînée, par la faute de son souverain, dans une guerre qu'elle n'a point voulue.

La réforme électorale en Prusse • De da Leipziger

Les Berliner Neueste Nachrichten, dans un article véritablement inspiré, prétendent que le gouvernement a- l'intention de dissoudre la Chambre des députés de Prusse si elle n'accepte pas l'introduction du suffrage égal. Dès élections nouvelles n'auraient lieu qu'après la guerre, mais le décret de dissolution serait rendu immédiatement. On fera bien d'attendre avant de croire que cette mesure se réalisera. Il se pourrait même qu'on attendit longtemps, car, d'après le calcul que fait la Gazette de Voss; la décision de la Chambre des députés n'interviendrait pas avant les prochaines vacances, et encore à condition que tout aille bien et qu'il n'y ait aucun incident.

Que fera l'Allemagne ?

De la Dcutsclae Tageszeiiung (major Moraht) Qu'allons-nous. faire ? L'Allemagne va-t-elle con, tinuer l'offensive entreprise en Russie ou porter ses'efforts sur un -autre point ?

Seules sont possibles actuellement des offensives limitées seules aussi, elles peuvent être efficaces. Des entreprises partielles, vont incessamment être menées contre la Russie. Les .succès obtenus Riga et à Jacobstadt seront exploités.

Un peu d'histoire

De la Gazette populaire de Leipzig

A les entendue, on pourrait croire vraiment que la politique intérieure du royaume de Prusse ou de l'Allemagne n'a jamais plié devant les volontés' de l'étranger Et pourtant le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III n',a-t-il pas obéi avec humilité lorsqu'en 1807 le conquérant étranger lui ordonna de prendre de nouveau comme ministre le baron Mvon Stein, est homme chargé d'opprobre et d'ignominie que le Roi venait dû chasser de son service ? Un prince pr.ussien n'était-il pas envoyé à Paris pour assurer Napoléon que les réformes intérieumes entreprises en Prusse concordaient avec le dé- *sir de l'Empereur de voir la. civilisation faire des progrès ? Lo chancelier autrichien Jletternich n'at-il pas été réellement pendant un quart de siècle le véritable ministre de l'Etat prussien ? Et le tsar Nicolas n'a-t-il pas été au milieu du siècle précédent un véritable roi pour ce pays ? Si donc des mains françaises; autrichiennes et russes ont pu diriger la politique intérieure de la Prusse an cours du dix-neuvième siècle, ce n'est nullement un phénomène inouï si une main américaine est' possédée du même désir.

Ch. Demailly

LES CARNETS DE PAIN En vue de rétablissement des carnets de pain, des imprimés seront remis au publûc dans les locaux précédemment utilisés pour les démodes de carnets de sucre, les samedi 6, dimanche 7 et lundi 8 octobre, de Irait heures à dix-huit heures. Les intéressés, munis du carnet de sucre du chef de ménage, devront rapporter; pendant ces trois jours, dans les mêmes locaux, les imprimés dûment remplis.

Comme le décret du 3 août prévoit J'achèvement de ces opérations pour le 15 octobre, à partir de cette date le fonctionnement des carnets de consommation peut être prescrit et tout consommateur a le plus grand intérêt à détenir dès cette époque son carnet de pain, faute duquel il risquerait de ne pas pouvoir faire d'achat chez son. bou'ïaiiger.

Les chefs de ménage sont instamment invités à ne pas omettre, lors de la remise des carnets dans les locaux indiqués, l'indication très distincte du nom et de l'adresse du boulanger qui est leur four- nisseur habituel L'absence de ce renseignement pourrait également occasionner un retard dans la. remise du carnet au titulaire.

Les boulangers seront, d'ailleurs, en mesure de fournir à leurs clients toutes les indications qui leur seraient nécessaires pour remplir l'imprimé du carnet de pain.

HOTEL DE VILLE Générosités américaines

Le président du conseil municipal vient de recevoir de M. Beatty, directeur général de l'Amsrican Red Cross (Croix-Rouge américaine) un chèque de 266.667 francs destinés à être répartis, d'accord avec le préfet de la Seine, entre les familles les plus éprouvées des officiers et soldats domiciliés à Pans.

Le président du conseil général de la Seine a reçu d'autre part un chèque de 133,333 francs destinés à être distribués dans les mêmes conditions aux familles domiciliées dans les communes de la banlieue.

-M. Poiry, vice-président du conseil municipal, remplaçant M. Adrien Mithouard, souffrant, et M. Deslandres, président du conseil général, ont immédiatement exprimé à M. Beatty les remerciements chaleureux de la ville et du département pour cette maijnifiaue


EDITION

DE 5 HEURES DU MATIN

Impressions d'un témoin

Le correspondant de l'agence Havas sur le front britannique télégraphie, hier soir

Ces jours-ci, nôus recevions par un projectile à message, le petit billet que voici

« Chers tommies, le tommy allemand vous adresse ses meilleures salutations. Quand y aura-t-il la paix ? Réponse de suite. »

La réponse- vint au Boche, ce matin, sur le coup de six heures mais, à cinq heures et demie, un événement curieux s'était produit. A cette heure, en effet, de l'est de Zonnebeke, l'ennemi ouvrait sur nos, lignes un feu de barrage qui ne laissait aucun doute sur ses intentions. Le Boche, qui ignore que l'heure de notre propre attaque était venue, voulait tenter ce matin une réédition du coup du 25 septembre, lorsque vingt-quatre heures avant notre offensive, il prenait les devants contre TowerHamlet.

Or, ce matin, nos projets et ceux de l'ennemi concordaient. A six heures précises, notre propre barrage commençait, méthodique, réglé minute par minute, marchant devant notre infanterie. Les trois divisions allemandes, qui s'étaient groupées la faveur de la nuit pour nous donner l'assaut, se trouvaient prises sous notre feu épouvantable, et je laisse à penser les pertes qu'elles subirent..

Il est trop tôt pour décrire par le détail la magnifique opération d'aujourd'hui tous les émassaires revenant de la ligne de feu s'accordent à dire que le succès est considérable, que les objectifs ont été atteints, et que les prisonniers sont nombreux.

Les Allemands s'étaient proposés, ni plus ni moins, en préparant leur attaque de ce matin, de reprendre le bois du Polygone, conquis par nos troupes le 26 septembre. Dans ce but, ils avaient concentré en face de nous trois divisions de la garde qui s'était battue naguère à Thiepval et à la ferme du Mouquet, qui, plus récemment, avait été fort éprouvée' dansla cité Saint-Auguste, près de Lens; elle avait mérité quelque repos, qu'elle allait prèndré vers Ostende.1. en effet, quand un contreordre la. fit diriger en chemin vers Zonnebecke;' elle n'aura 'jamais autant souffert que ce matin avant six heures, c'est-à-dire avant l'heure fixée pour l'attaque allemande, une compagnie avait déjà cinquante tués sur un effectif de cent cinquante-

Cet épisode comptera parmi les plus sanplants, les plus coûteux dans les fastes militaires allemandes. LA GUERRE EN EUROPE FRONT ITALIEN

Communiqué du général Càdorna, du octobre

Depuis la soirée du 2 jusqu'à l'après-midi d'hier, l'activité combative a continué sur les pentes occidentales diurmont San-Gabriele. Des attaques successives, tentées par l'ennemi avec l'aide de nombreuses patrouilles d'assaut, se sont brisées sous nos feux. Une irruption heureuse nous a permis de capturer quatre officiers et vingt-deux soldats ennemis cachés dans une caverne.

Dans un coup de main bien réussi, dans le secteur de Raceogliano, nous avons fait vingt-sept prisonniers.

Sur le reste du front, actions habituelles des deux artilleries.

Un avion ennemi, attaqué par un de nos aviai ̃ teurs, a été contraint d-'atterfir dans nos lignes. Les pilotés ont été faits prisonniers.

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Pour l'interprétation du droit canon. La publication du code du droit canon ayant donné lieu à des doutes sur l'interprétation de quelques articles, le Pape a institué une commission pour l'interprétation authentique du droit canon et la solution des doutes en question.

• FAITS DIVERS

tHminufion de la ration de sucre

La nouvelle qui, hier, n'était qu'officieuse, est aujourd'hui officielle la ration de sucre pour la consommation familiale est diminuée d'un tiers, c'est-à-dire qu'à partir de ce mois le bon de grammes ne vaudra plus que 500 grammes, ou, pour mieux dire, le dit bon de 750 grammes, au lieu d'être mensuel, fournira une ration de six semains.

M. Maurice Long, notre nouveau ministre, des restrictions, fait en effet annoncer que les couoons d'octobre serviront à la consommation jusqu'à la date du 15 novembre ceux de novembre sejont utilisés du 15 novembre au 31 décembre, et ceux de décembre seront purement et simplement annulés. Il n'est rien changé heureusement au régime des enfants en bas âge et des malades, qui continueront à recevoir mensuellement leur modeste .ration supplémentaire.

Le ministre laisse intactes les quantités accordées aux fabricants de liqueurs et de sirops, et, naturellement, aux cafetiers, débitants et restaurateurs.

On annonce que le bureau du conseil municipal ,va protester contre la réduction de la consommation familiale, qu'il aurait fallu maintenir avant tout.

ba fin des « jours sans viande »

Dans une semaine les jours sans viande n, institués avec tant de pompe par M. Viollette, auront vécu: Le décret qui a. institué jusqu'au 15 octobre ces jours maigres- les lundis et mardis de chaque semaine ne sera pas prorogé.

A la demande du comité de l'alimentation, le ministre du ravitaillement a même décidé de fixer au' l| octobre'la date de suppression de ce décret, le 15. octobre se trouvant être un lundi.

A. Magne

Petites Informations

Pas de pessimisme

Les pessimistes incorrigibles se plaisent a nous ̃ «dire que, cet hiver, nous manquerons de ceci et de cela, que telles denrées seront inaccessibles. Laissons-les dire et attendons. Ce qu'il y a de certain, c'est'que ni aujourd'hui ni demain, ni jamais, nous ne. manquerons de poisson de toute espèce, d'excellente qualité et de première fraîcheur, non plus ue de tins coquillages et de savoureux crustacés, La grande Poissonnerie Leprinc-e, 29, rue • Boissy-d'Anglas, a pris toutes les précautions nécessaires pour nous éviter cette crise et rester fidèle à sa réputation. Elle a même renforcé ses services d'achats directs dans tous les grands ports français et d'expédition rapide des commandes. On peut donc s adresser à elle en toute confiance. Téléphone Central 51-06.

Les signes se multiplient attestant l'épuisement de l'Allemagne. A nous de comprendre et do tenir. M. Louis Barthou le démontre sans réplique dans un important article « Le dernier quart d'heure », que publient les Lectures pour Tous du 1er octobre. Dans le même numéro, un conte fantastique et actuel de Gérard d'Houville « Le Charbonnier df Sœur Zénobie », chef-d'œuvre de maiiee spirituelle, de fantaisie et île grâca*

Dernière Heure

FRONT RUSSO-ROUMAIN

Communiqué rûsse du octobre

Sur le front nord, dans la région de Jaeobstadt, vive canonnade de part et d'autre. Sur le reste du front, fusillade et reconnaissances d'éclaireurs. Sur le front roumain, dans la région de Poliana, à dix verstes au nord-ouest de Sotine, l'ennemi a abandonné ses tranchées d'avant-postes et a recul6 un peu sur des positions plus favorables. Sur le reste du front, aucun changement.

Dans la mer Baltique, les 2 et 3 octobre, dés hydroplanes ennemis ont effectué une reconnais- sance près de Séren, sur l'île et près de Gamabre, à soixante verstes au sud de Pernow. Il y a eu soixante-dix morts et quarante-quatre blessés au cours de ces raids.

Dans la mer Noire, nos canonniers ont détruit deux goélettes chargées de charbon et un remorqueur, Une goëlette intacte a été capturée et amenée à Sébastopol. Trente-neuf Turcs ont été faits prisonniers.

Prochaine attaque ennemie

sur le front roumain

On mande d'Odessa à l'agence Router que, selon des informations du front roumain, Mackensen, mettant à profit le temps favorable de l'automne, ferait des préparatifs d'attaque sur le front, de Foscani.

Une autre dépêche d'Odessa dit q'ue, dans les milieux roumains de cette ville, on croit à une offensive ennemie dans le nord de la Moldavie et dans la région de Marachesti et Braïla.- La dépêche ajoute que le gouvernement roumain défendra jusqu'à la dernière extrémité la Moldavie. Il n'acceptera jamais aucune proposition de paix séparée. La défense est bien organisée et la vaillante armée roumaine est toujours pleine d'entrain et de combativité.

FRONT D'ORIENT

Communiqué britannique dd Salonigu-e Nos avions ont opéré un bombardement de grande envergure, qui a été couvert de succès, sur les camps et les entrepôts ennemis de Belashitza et de Pianina. Des formations ennemies ont été dispersées par les mitrailleuses de nos avions et un appareil ennemi a été descendu près de Matnica, au nord-ouest de Poroj. Tous nos appareils sont revenus indemnes.

Sur le front de la Trousma, nos patrouilles de cavalerie ont repoussé des détachements ennemis, de Janina au sud de Serres, détruisant un poste d'observation d'artillerie.

SUR MER

Navir e de guerre torpillé

Le navire de guerre Drake, commandé par le capitaine Stephen H. Radcliffe a été torpillé dans la matinée du 2 octobre, au large de la côte septentrionale d'Irlande. Il a pu gagner un port, mais a ensuite coulé à peu de profondeur. Un officier et dix-huit hommes ont été tués par l'explosion. Tout le reste de l'équipage, officiers et hommes, ont été sauvés.

AUTOUR DE LA Les Allemands essaient itée tanks

Nos ennemis construisent à leur tour une artillerie d'assaut. Ils essaient actuellement un tank armé d'un canon de 77Bm et de deux mitrailleuses. Le tank est pourvu d'un éperon à l'avant et d'une coupole à la partie supérieure. La cuirasse descendrait assez bas et protégerait en partie les chenilles qui seraient de ce fait invisibles.

Les réserves de l'ennemi

Le document ci-dessous, signé du général allemand Küline, montre une fois de plus

ÉPREUVES DE SÉLECTION DE CHANTILLY

Jeudi 4 octobre

La première série des réunions d'automne s'est terminée, hier, avec une épreuve importante, le Grand Prix d'Octobre, reproduisant les conditions du prix du Conseil Municipal. L'importance des sommes gagnées donnant lieu aux surcharges, ainsi que la distancie (2,500 mètres au lieu de 2,400 mètres), seules avaient été modifiées de plus, les chevaux étrangers n'étaient pas admis. Malgré ces modifications légères et éliminatoires, l'épreuve a parfaitement réussi, et nous avons assisté à une très jolie course entre les concurrents les plus qualifiés.

En l'absence de La Farina, les trois ans, parmi lesquels on comptait Bridaine et Aiken, les meilleurs de leur génération après Brumelli, ont eu facilement raison de leurs aînés, dont le meilleur s'est trouvé Romano, qui n'a pu cependant menacer sérieusement Aiken et Bridaine, entre lesquels la partie s'est terminée après une lutte acharnée, à l'avantage du poulain de M. Vanderbilt. Bridaine, auquel ses victoires successives à Maisons et, en dernier lieu, à Chantilly, avaient valu une surcharge de six kilos, n'a pu rendre six livres à son rival, qu'il avait battu facilement à poids égal il y a dix jours mais il s'est bien défendu, et sa défaite, dans ces conditions, ne lui fait pas perdre le rang qu'il occupait avant dans sa génération, immédiatement derrière Brumelli. Les deux courses réservées aux deux ans ont été pour La Couleuvre et Spring Cleaning la confirmation de leurs précédentes performances cette dernière, très en progrès, à en juger par la façon dont elle a eu raison d'Arrvin, dont la victoire dans le prix de Sablonville avait fait si bonne impression.

Yser, camarade de boxe de Spring Cleaning, a battu facilement, dans le prix de Montmorency, Masquerade, qui a plus de vitesse que de fond. Enfin. Boniment et Rollon ont enlevé sans grands efforts les deux courses à obstacles qui terminaient la réunion.

DÉTAILS

Prix de Pierrefitte (à réclamer, 2,000 fr., 2,000 mètres).

1. BrjQllfitti.- à M. R. Bally (J. Cooke). 2. Musette il, à M. 0. Moulinet (E. Hardy).. 3. Espagnolette, à M. Ed. Kann (Knight). 4. Le Fertile, à M. J. Stern (E. Bouillon). Seize partants.

Gagne par une encolure le troisième à trois longueurs le quatrième v une tête.

Prix de Saint-Denis (3,000 fr., 1,100 m.).

1. La Couleuvre, à M. B. Mathé (M. Henry). 2. Scaletta, au baron Ed. de Rothschild (Mac 3. Ad Gloriam, à lf. J. Smet (R. Sauvai). i. Adelia, à M. W.-A. Chanler (J. Cooke). Vingt-deux partantes.

Gagné par une courte encolure la. troisième à deux longueurs. la quatrième à une encolure. Grand Prix d'Octobre (15,000 fr., 2,500 ni.). 1. Aiken, à M. W.-K. Vanderbilt (O'Neill). 2. Bridaine, à M. Ed. Kann (G. Stern). 3. Romano, au baron Gourgaud (L. Doumen). 4. Marmouset, à M. G. Wattinne (A. Woodland). Onze partants.

Gagne par une téte le troisième à une longueur et demie le quatrième à trois longueurs. Prix Saint-Roman (5,000 Lr., m.).

1. Spring Cîeaning, au baron Ed. de Rothschild (Mac Gee).

2. Tragopan, au baron Ed. de Rothschild (G. 3. Anvm, à M. W. Flatman (G. Stern).

1. Fly Away, à M. M. Caillault (J. Cooke). Vingt-deux partantes,

Gagné par une longueur et de,mie le troisième à trois longueurs le quatrième à une tête. Prix de Montmorency (4,000 fr., 2,000 m.). 1. ¥ser, au baron Ed. de Rothschild (Mac Gee). 3. Laïda, à M..1. Stem (E. Poumon).

4. Fulda II, à M. L. Mantacheff (L. Doumen). Huit partantes.

Gagné par une longueur et demie la troisième à une demi-longueur ta quatrième à deux longueurs.

Prix du Gailion (haies, handicap, 2,500 fr., 2,800 mètres),

Boniment, à M. G. Wattinne {G. MîteheU).

combien nos ennemis redoutent la soudaineté et la rapidité de nos attaques. C'est un hommage involontaire rendu à l'habileté de nos méthodes, en même temps que la constatation de la icnteur apportée au déplacement des réserves allemandes.

SECRET 3 septembre 1917. Expériences tiréed des derniers combats 1. Presque partout les Français utilisent les ravins comme chemin d'approche, d'où irruption par surprise (défenses accessoires, mitrailleuses) 2. Nos réserves de combat des divisions du front, arrivent soinent trop tard pour contre-attaquer. Les réserves doivent avancer au moment où l'ennemi part à l'attaque, sinon elles arrivent toujours trop tard. Il ne faut donc pas attendre que l'ennemi ait fait brèche. Si l'ennemi ne pe.rce pas nos lignes, les réserves de contre-attaque reviendront à leurs anciens emplacements. Si la situation devient menaçante, amener les réserves aussi près que possible de la ligne de combat.

EN Un discours du général Smuts

On nous télégraphie de Londres, 4 octobre Le général Smuts a prononcé aujourd'hui un très imnouant discours au déjeuner qui lui a été offert par l'Association des. chambres de coinmerce anglaise. Le i;énéral Smuts a exprimé sa conviction absolue que l'Allemagne serait battue, que la campagne sous-marine a définitivement échoué, qü'on pouvait considérer comme un fait pat2nt que l'Allemagne a subi des pertes effroyables sur le front ouest, due ces pertes signifient qu'elle sera abattue avant que le Rhin soit atteint. Parlant ensuite des attaques aériennes, le général Smuts a fait ressortir la répugance extrême de l'Angleterre de s'embarquer dans des représailles. Mais l'Allemagne semble ne comprendre que cette loi « Œil pour œil, dent pour dent. Il Le cardinal Mercier

Le prélat n'est pas attendu à Rome Une dépêche de Rome reçue cette nuit dit que VOsêèrvatore Tiomàno déniént la nouvelle relative au voyage du cardinal Mercier à Rome.

Les réquisitions allemandes pour le front D'après les nouvelles reçues du Havre, lets réquisitions des bateaux continuent en Belgique occupée. A Gand, les Allemands ont. rassemblé douze cents chalands et trois cents remorqueurs. Ces bateaux servent v -transporter des graviers et des pierres artificielles fabriqués à Hoboden.et dirigés sur le front. Dans la région de Mons, l'autorité a réquisitionné des tonneaux et des) bois divers qui sont chargés sur les bateaux belges.

D'autre part, les Allemands recherchent activement le cuivre, l'aluminium, l'étain, le cuir et le caoutchouc, que les habitants du territoire belge envahi possèdent et ne livrent pas malgré les arrêtés du .gouverneur. Les -endarmes allemands surnommés les diables verts », démollissent les maisons au cours des visites domiciliaires.

Nouveaux bombardements

Un communiqué de l'Amirauté britannique annonce que les avions navals, mercredi, ont de nouveau bombardé les objectifs suivants Saint-Denis-Westrem, les écluses de Zeebruge, les docks de Bruges et d'autres objectifs 4 la «Miction da Tliaurcuï. Tous les appareils sont

2. Cendre de Bois, M. Ecknayan (Hawkins). 3. Flabourg, à M. F.-J. Gould (Bartholomew). 4. Orum, NI. Guerlain (Drayton).

longueurs le quatrième à cinq longueurs. Prix de Gannat (steeple-ehase, handicap, 2,000 francs, 4,000 mètres).

1. Rollon, à M. G. Clout (Hawkins).

2. Bois à à M. Champion (G. Mitcbell). 3. Erdoz, à M. H. Bietrix-Zanzi (Desroches). 4. Fronton Basque, à M. E. de Saint-Jayme (Bernard).

Dix parlants.

Gagné par une demi-longueur le troisième à une, tète le quatrième à trois longueurs. G. d'Emiéville

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BULLETIN FINANCIER Paris, 4 octobre.

La tendance est un peu moins satisfaisante dans l'ensemble non pas que la cote ait fléchi, mais il ;a semblé que les acheteurs étaient. moins nombreux.

Il y a cependant lieu de signaler la fermeté des valeurs russes, des Cuprifères et des Caoutchoucs. Par contre, une grande nervosité a régné dans le groupe des valeurs de guerre.

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L'AFFAIRE BOLO

Ltne note officielle

On nous communique la note suivante Le capitaine Bouchardon n'a procédé aujour- d'hui à aucune opération judiciaire importante. 11 s'est borné à entendre quelques témoins dans les deux affaires dont il est saisi et & transmettre diverses commissions rogatoires en France et aux Etats-Unis. {Havas.) Manifestation française à New-York On télégraphie de New-York

Une représentation extraordinaire de films offi- ciels de guerre intitulés « La France en armes » a® eu lieu hier, avec un énorme succès, au Washington Mémorial fiall, qui avait été décoré à cette oc- casion, avec les drapeaux de tous les Etats alliés. A cette représentation, organisée par le haut commissaire de la république, assistaient 3,000 personnes, parmi lesquelles M. Marshall, vice-président des Etats-Unis M. et Mme Jusserand, l'ambassadeur de Russie, les généraux Croziér et Bliss, Mme Lansing, de nombreux membres du corps diplomatique, des sénateurs et beaucoup d'officiers des armées de terre et de mer.

A la fin du spectacle, la Marseillaise fut écoutée religieusement, debout, par l'assistance.

EN ALLEMAGNE

La crainte des représailles aériennes On télégraphie de Zurich à l'Agence Radio Un peintre suisse qui était allé à Cologne exécuter des travaux de -copie et qui vient de revenir ici raconte que, par crainte d'incursions aériennes, les Allemands ont fermé le musée et mis les tableaux en sécurité.

La police de Cologne a publié les instructions à observer en cas d'alerte. La plupart des villes des provinces rhénanes ont pris des précautions identiques. A Stuttgart, des canons ont été mis en batterie sur le toit du palais.

La Pi r ate rie teutonne

Belle défense de deux voiliers français On nous communique la note suivante Les grands voiliers Madeleinc-H et Marthe étaient partis de Franco, le 6 juillet, pour les mers du Sud. Le 31 juillet, à sept heures, la Madeleine-H fut attaquée au canon par un sous-marin, entre les Canaries et les Açores le vent était faible et le voilier, presque sans vitesse, offrait aux coups de l'ennemi une cible facile.

Le capitaine Levesque accepta néanmoins le combat, qui fut soutenu vaillamment durant une heure et demie, jusqu'à l'explosion de l'approvis6onnement de munitions, provoquée par un obus allemands, et qui tua ou blessa plusieurs hommes. Il fallut à ce moment abandonner le voilier, qui avait des avarias graves et coula vers dix heures. Le sous-marin avait tiré environ 300 coups de canon, en évitant constainment de se Rapprocher. Le suiiendemaîn, à une quarantaine de milles du lieu de ce combat, la Marthe était attaquée un peu avant minuit. Le capitaine Leff manœuvra pour prendre chasse en ripostant vigoureusement, mais, au bout d'une heure environ, il dut ordonner l'éyatmation de son quatre-mâts, qu'une trentaine .d'obus avaient touché. Elle se fit en bon ordre, bien qu'il y eût .un tué et des blessés. Les naufragés furent très éprouvés pendant trois jours avant d'être recueillis par un bâtiment de croisière. Le ministre de la marine a cité à l'ordre de l'armée le voilier Madeleine-H, qui eut 17 tués ou blessés, et décerné un témoignage officiel de satisfaction au voilier Marthe, Les commandants des deux navires sont nommés chevaliers de la Légion d'honneur..42 officiers ou marins de leurs vaillants équipages obtiennent des citations ou des témoignages de satisfaction.

Contre les neutres

La tribunal maritime de Copenhague a en-

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BOURSES ÉTRANGÈRES

Londres, 3 octobre.

(Retardée en transmission)

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Américains nominaux. Canadian Pacific, -•.168

DE 5 HEURES DU MATIN

tendu hier les survivants du*trois-mâts danois Eisa, torpillé sans avertissement en revenant de Cardiff, par un soùs-marin allemands. Le sousmarin plongea sans se soucier des cinq survivants du trois-mâts qui furent recueillis une heure'après par un patrouilleur anglais. MORT DE L'AMIRAL BIARD

Une dépêche de Toulon annonce ta mort du contre-amiral Biard, commandant une division de l'armée navale.

Le défunt était âgé de cinquante-sept ans. Capitaine de vaisseau au début de la guerre, il commandait le cuirassé Gaulois aux combats des Dardanelles, en mars 1915, et, par son énergie, sauva son navire d'une perte presque certaine. Nommé contre-amiral peu après; il fut gouverneur du Havre pendant une année environ puis, en juin 1916, ;1 prit le commandement d'une division de la armée navale.

La mort du contre-amiral Biard est survenue à bord, dans des circonstances tragiques le septembre, le contre-amiral fut ébouillanté dans sa baignoire par un jet de vapeur. Son corps sera ramené en France.

LE SCRUTIN 1)'HIER

L'ordre du jour de confiance a été adopté par 341 voix contre 0.

Se sont abstenus

Actiora libérale. MM. Groussau, et Pomereu.' Droite. MM. Baudry d'Asson, Blacas, Jules Delahaye,»Gouyon, du Halgouët, Kernier, Lavrignais, Montaigu.

Fédération républicaine. MM. Bonnefous et Tournai p.

GaUche démocratique. MM. Galli, Javal. Gauche radicale. MM. Berger, Albert Favre. Républicains socialistes. MM. Albert Grodet, Augagneur, Collia,rd, Defos, Entile Favre, Faure, de Kerguézec, Maliieu, Maître, Paul Meunier, Rameil, Viollette. 4 Union radicale-socialiste. M. Lucien Dumont. Radicaux-socialistes. MM. Chaulet, Chavoix, Cou-esnon, Dalbiez, Faisant, François Fournier, Girard, Guichan.1, Guislain, Laguerre, Loup, Magniaudé, Ponsot, Symian, Tuïinei.

Sans attribution de groupe. MM. Maurice Barres, Berthon, Fontaines, Lagrosillière, Damour, de Monti de Rézé, Engerand, Roux-Costadau, Socialistes- unifiés, MM. Albert Thomas, Aldy, Alex. Blanc, Aubriot, Barabant, Barthe, Basly, Bedouce, Louis Bernard, Betoulle, Bon, Bouisson, Bouveri, Bracke, bras, Brenier, Bretin, Brizon, Brunet (Frédéric), Buisset, Cabrol, Cachin, Cadenat, Cadot, Camelle, Clausat, Compère-Morel, Degui&e, Dejeante, Demoulin, Doizy, Durre, EllenPrévôt, Dumas, Fourment, Giray, Gond!}, Groussier, Guesde, Poncet, Hubert Rouge! Longuet, Jobert, Ernest Lafont, Lameindin, Lauche, Laurent (Eugène), Laval, Lebey, Lecointe, François Lefebvre, Levasseui1, Linac, Locquin, Massus, Mauger, Maytras, Mélin, Mistral, Morin, Moutet, Nadi, Navarre, Paroy, Paul-Constans, Philbois. Pouzet, Pressemane, Raffin-Dugens, Rebouî, Renaudel, Ringuier, Rognon, Roziier-Sabin, Salambier, Sembat, Sixte-Qucnin, Valette, \;aJère, Varenne, Weber, Vigne, Voilin, Voillot, Walter.

Journaux de ce matin Le manifeste du comte Czernïn

De M. G. Clemenceau, dans YHomme Enchaîné

On n'a pu faire plier nos soldats. Tout près de l'épuisement fatal,, les Boches espôr-ent qu'ils pourront faire fléchir en quelques parties, par l'insidieuse phraséologie du « pacifisme », le ressort moral des peuples de l'Entente. C'est ne pas nous connaître. Ils ont, voulu la décision du fer. Nous avons pris les armes pour le droit dans la paix. Le programme du comte Czernin, c'est notre vie. toire qui en fixera tout ce que la modestie du temps permettra d'en réaliser., Nous avons une fable sur e fou qui vend la sagesse. Ce que nous

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Changes. Rio, 13 Paris, 27 92 1/2–27 52 1/2 Pétrograde, 304 à 309 Ne\ 1'01'1; 476 3/8. PROGRAMME DES SPECTACLES VENDREDI 5 OCTOBRE 1917

THEATRES

COMEDIE-FRANÇAISE (7 h. 3/i). V Autre Danger. •

OPËRA-CÔMIQUÊ~Rë:lûche.

ODEON Refâche'

GAITE-LYRÏQLrË~~(8 h.). Les Petits Mousquetaires,

VARIETES (8 h. 1 '!4). La Vcmvie de son Mari. _11 ^L1- t/^j- Petites Reine.

VÂUD_VI_"LE~(S"h."173)> La Revue.

THEATRE RlïJANËlslTl/^T– Unelïevue chez l1éjane.

PALAfS-R6YAiT(S"h71/2). M'adame et son fil- leul..

BOUFFES-PARISIENS (8 h. Llllusionniste.

RENAISSANCE (8 h. 1/2). Vous ̃nfavez~nën2 déclarer ?.

NOUVEL-AMBIGU (8 h. 1/2). Le Système D. ATHENEE

THEATRE MICHEL (8 li.3/4). –Plus ÇajhiWgJ- THEATRÉ~ANTÔIne"(8 il. 25). M7Ù~b~ûrijïïrj}'ro'fileur.

THE ATRE "ËDOÙÀRD-VII ~{8 h7l/2). Le Feu du voisin, La Jeune Fille au bain.

SCALA (8 ir7/4)T^^dcc7tpc~/ôî"fFÂw^'tte. DEJAZËt (8 "h. 1/2). Un Vit à lapai fc. C_Û"NT'l8~ir3/^7^i^^rTresfale«.

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EDITION

possédons de sagesse, le comte Czernin nous l'aura fait payer cher. Qu'il nous permette, au moins dfii le garder.

Toute la lumière et tout le châtiment

De M. S. Pichon, dans le Petit Journal 11 n'est désormais au pouvoir de personne d'eny pécheur l'œuvre de justice de s'accomplir.

Il. faut qu'elle s'étende partout où elle est susceptible de découvrir des culpabilités à tout ce qui est individuel comme à tout ce qui peut être collectif, à tout ce' qui constitue l'entente, le trafic et l'intelligence avec l'ennemi, à toutes les pérégrinations et les négociations suspectes aussi bien qu'à toutes les complicités avérées avec les agents da l'étranger.

L'Allemagne, qui a provoqué tous ces scandales, s'en réjouira, dit-on ? Elle les fera plus gros qu'ils ne le sont, les cammentera et les exploitera avec cette perfidie, dont aucun pays ne possède les res- sources au même degré qu'elle ? Mais ce serait biett pis s'ils n'étaient pas connus et réprimés, s'ils pouvaient persister, s'accroître et produire plus de désastreuses conséquences qu'ils n'en ont eu jus.qu'à présent. Ce sera, au contraire, notre force d'y mettre un terme et de les châtier avec l'implacable sévérité qu'appellent les crimes de trahison. La séance d'hier et la liberté de la presse De M. G. Hervé, dans la Victoire

La Chambre s'est fâchée.

Elle cherche un moyen de mettre fin à des ca* lomnies qui, au delà des hommes, visent le régime républicain tout entier, et qui, en se propageant, finiraient par tuer en ce pays toute confiance dans les chefs civils qu'il s'.est librement Le moy en ?

Il n'y en a pas deux.

Une loi impitoyable contre la diffamation et la calomnie par la voie de la presse une loi sur la modèle de la loi anglaise, avec jugement immédiat, dans les quarante-huit heures, fortes amendes et emprisonnement au droit commun avec les escrocs, les filous et les cambrioleurs.

De M. Marius Moutet, dans V Humanité Nous avons le sentiment d'avoir rendu au gou* vernement le service de l'obliger à avoir une atti- tude nette.

Que fera-t-il demain ? Il ne s'agit pas pour lui d'apporter une loi de circonstance? Il faut qu'il établisse, pour servir la liberté de parole et da plume, la responsabilité du diffamateur. Qu'il supprime l'interdiction de faire la preuve du fait diffamatoire. Que des juges puissent condamner à des peines sévères ceux qui calomnient et accusent sr is preuve. Il ne s'agit pas d'atteindre une liberté essentielle par des mesures arbitraires.

PETITES NOUVELLES DE LA NUIT. On mande de Berlin Le gouvernement espagnol a transmis au gouvernement allemand l'annonce officielle de la rupture des relations diplomatiques entre la République de Costarica et l'Allemagne.

De Madrid, on télégraphie qi-ç. les fauteurs de grèves ont été sévèrement condamnés par le conseil de guerre. Les peines varient de trente mois de prison à la réclusion perpétuelle.

Le gouvernement du Guatemala a ordonné à; M. Schnitzler, directeur d'un journal allemand récemment interdit mais reparu sous un nouveau nom, de quitter Guatemala dans les quarante-huit heures.

Un avion allemand a survolé hier la ville de Baie à une assez forte altitude. Les postes suisses ont ouvert le feu et l'avion a disparu.

Le général de brigade Robillot est nommé géi néral de division à titre temporaire pour la durée' de la guerre.

Sont nommés officiers de la Légion d'hon- neur le capitaine de frégate Mabille du Chesne, le commissaire en chef de la marine Moreau de Montcheuil, directeur de l'intendance maritime à' Lorient l'ingénieur en chef du génie maritime Haarbleicher, l'ingénieur principal d'artillerie navale Anne.

En vertu d'une ordonnance du préfet de police, en date d'hier 4 octobre, la Bourse des valeurs sera ouverte de onze heures à treize heures chaque samedi, durant les mois d'octobre, novembre et décembre 1917.

pour les soins intimes de la femme

L^OPINION MÉDICALE

""La GYRALDOSE, dont la réputanon monaiaTe s'accroll tous les jours, ne saurait vraiment, on en conviendra, trouver de rivale dans tout ce qui existe et a été préconisé jusqu'ici il est en effet i impossililo de rencontrer une association à la fois aussi complète et aussi judicieuse de tout ce qui était ici nécessaire. D'DAGUE, <U la Fuultit a* Millième de Boritiux |< 2. rue de Valenciennes, Paria et toutes i "̃ pharmacie. La grande boite, tranco 6 <r. les 4, SS! (r^

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ÔLYTiPÏA (8 h. 1/2). Sketch Fred Wright, Ida Benson, Devildèr, P. Haiiane, etc.

NOUVEÂÏT-CIRQUE. Touslis~Eoïrs (sauf lundi), • à 8 h. 112. Matinées jeudis, samedis, dimanches et fêtes..

CIRjÇ_lJE MEDRANO (8 h. 1/4). Spectacles divers. CIGALE (8 h. 1/2). -?~ta Revue des femmes.

CHEZ LES CHANSONNIERS

LA PIE QUI CHANTE (9 h.). 159, rue Montmartre., Les Surprises dit système D (Marcello Yrven, R. Bussy) chansonniers Martiny, Secrôtan et L. Pé'zet;' etc.

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LË'MOULIN DE LA CHANSON (8 h. 3/4), 43, boù-.levard de Clichy. Jules Moy, Enthoven, Paul Marinier. Revue.

LA CHAUMIERE (8 h. 3/4), 36, boulevard de Clichy. Chansonniers Martini, P. Veil-Paco, 1 Lll^ÏÏRa-mTR'tg'irjTTisTlaîibourg Montmartre (Berg. 37-82). Jean Buslia, Saint-Granier, Gaj)aroche! .Mauricet, Andrée Divonne la. revue. CINEMAS

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· Ce soir X

Au théâtre Edouard-VII, à 8 h. 1/2, très précises, toremières aiepa'ésentations du Feu dit voisin, coméfrie en deux actes, die M. Francis de Croisset (Mme Jeanne Granier) et de La Jeune Fille au bain, comédie de M. Louis Verneuil.

Le service de seconde sera reçu demain soir samedi. Au -Trianon-Lyrique, à 8 heures (débuts de Mlle Ritter-Ciampi) reprise de Païd et V irginie, opéra-comique de Victor Massé, chanté par Mlles ïtitter-Ciampi, Mirey, Valinska, Dionny, Jackson, MM. Simoni-Borelli, Sa,imprey, d'Awrlec et Lauaière.

Au deuxième acte, la Bamboula, divertissement réglé par Mlle Aberna et dansé par le corps de ballet.

Four cette reprise, MM. les critiques, soiristes et 'Courriéristes inscrits aux divers services de ce théâtre seront reçus ce soir au contrôle, sur présentation de leur carte.

Au théâtre Caumartin (réouverture), à 8 h. 1/2, répétition générale (à bureaux ouverts) de Come along, revue franco-américaine en deux actes, et vingt-cinq tableaux, de MM. Curnonsky et Barldett. Mme Bartet fera ce soir sa rentrée à la Comédie^ Française dans L'Autre Danger, comédie en quatre actes de M. Maurice Donnay, par le rôle de Claire Jadain, une doses plus belles créations. Les autres Tôles par M. Henry Mayer, George Grand, Léon Bernard, Paul Numa, Denis d'Inès, René Rocher, Hiéronimus, Henri Rollan, Maurice Varny, Jean Guilton, Mmes Thérèse Kolb, Maille, Gabrieile Robinne, Berthe Bovy, Jeanne Rémy, Nizan, M. Chaire, Mme Roussel.

Demain soir samedi, seconde représentation d'Andromaquc et Pélée.

A il'Qpéra-Comique, MEs.iDavelli, la charmante créatrice de Maroûf, l'entrera demain soir, dans cet ouvrage, qui a. pris une belle place au répertoire de la rue Favart. M. Hipert chantera Cavalleria jeudi, en matinée, et Mlle Marydorska, Aphrodite, samedi soir. M. Marcelin, en congé, reparaîtra le 14, dans La. Tosca, avec Mlle Clavel.

Le. gala de Méhnl, le 17, comprendra des fragments de ses œuvres Ulrato, pour les débuts de MMe LérMa et de M. Parmentier, et Le Chant du départ, dans une nouvelle mise en scène. Mlle Franoesoa débutera ensuite dans La Traviata, et Mlle Germaine Baye dans Mignon.

Mlle Fanny Heldy chantera, ce mois-ci, Mme Butterfly, Manon, La Vie de bohème et' Louise, où Mlle Yvonne Chàzel fera aussi son second début, avant la création de Béatrice.

Les pièces nouvelles vont passer dans l'ordre suivant

VIrato, Béatrice, L'Attaque dit moulin (MUes Detoa et Favart, MM. Fontaine, Albers et Lafont), Ping Sin (M11e Brothier), Au Beau Pays de France, Maîmouna, Castor et Pollux, Orphée, Pénélope, Les Jumeau? de Bergame, Ma Mère l'Oye, Pelléas, La Lépreuse, et une œuvre inédite de "Massenet. Le succès de L'Affaire des poisons s'affirme à chaque représentation, à l'Odéon. L'admirable drame de Sar&qu sera donné tous les soirs de la semaine prochaine (vendredi excepté) ainsi que Je samedi et le dimanche en matinée, avec MM. Desjardins, Laroche, Vargas, Coste, Duard, Maurice Lamy, Vauthier, Darras, Escande, Mmes Paule Andral, Carciade, Bertrande, Failconetti, et M. Vilbert (en représentations).

La dernière représentation, a la Gaité-Lyrique, des Petits Mousquetaires, l'opéra-comique de L.. Vamet, sera donnée ce soir. Demain samedi, à 8. heures, première représentation d'Ordre de l'Empereur, opéra-comique en quatre actes et c.inq tableaux, de M. Paul Sérier, musique de M. Justin Cléry.

Dimanche soir, La Vivandière, le célèbre ouvrage de Benjamin Godart, avec Mme Delna, M. Capifcaiîie, Mîlo Balin, MM. Marrio, Gabié, etc. «Verba volant dit un célèbre proverbe. Oui, ffes paroles voient dans cette salle attentive des Bouffes-Parisiens, où le public écoute, charmé, les belles scènes de L'Illusionniste, la fine comédie da Sacha Guitry mais elles restent aussi dans l'esprit du spectateur, qui s'en va heureux et conquis. ̃ ̃'̃̃'̃̃ ̃ L'interprétation, parfaite, réunit, à côté de M'. Sacha Guitry, Mlle Madeleine Carlie:r, MM. Baron fils, Fernal, MUe Jeanne Fusier, M. G. Barrai, et Mlle Yvonne Printemps.

Demain samedi, au théâtre Sarah-Bernhardt, ̃ "Vautrin. Dimanche, la belle œuvre de Balzac sera donnée en matinée et en soirée avec la même admirable interprétation. C'est un spectacle de grandi intérêt, accessible à tous.

Une des cause. du grand succès, à la Renaissance, do Vous n'avez rien déclarer ? c'est 1a valeur des acteurs qui interprètent cet hilarant vaude!ville. Mile Faute Morly est une artiste de tout premier ordre on connaît la fantaisie de Mme Henriette Miller Mile Claude Danceny est charmante, ainsi que Mlle Netmo M. Coradin a du brio M. Bossis, de la fantaisie, et M. Prévost, de l'entrain. Tous ces excellents artistes contribuent largement au succès de la pièce.

Le succès, à l'Athénée, de Mon Œuvre ou le Cas 'de M. Vervoland, la nouvelle comédie d'actualité de MM. Georges Berr et Louis Verneuil, se poursuit tie jour en jour. L'interprétation, qui comprend JVInaea Jeanne Bertiny, Sylvie et Georgette Deknatrès, MM. Gaston Dubosc", Arnaudy, Dechamps, et enfin M. Lucien Rozenberg, est d'une homogénéité ^rarement atteinte, et contribue pour une large part au triomphe de cette pièce amusante et spirituelle: Dimanche, matinée.

y Unie* galante randonnée à travers les siècles que le plus piquant chroniqueur n'oserait décrire de pittoresques tableaux aux décors précieux les plus ravissantes comédiennes, costumées par le plus élégant des couturiers, entourant ces grands artistes SpmeHy, Raimu, et, à leurs côtés, Magnard, Victor Henry, Lérie voilà ce qu'offre, chaque soir, aux applaudissements de salles bondées, le coquet théâtre Michel, avec Plus fa change, de Rip.

Sappho, qui, au théâtre Femina, signe les vers de Macrobe, m'est-alto pas de tous les temps Nous ne voudrons pas retenir ici les allusions que tels rapprochements ont fait naître, et que certains échos n'ont, pas manqué de commenter, à l'occasions du succès de Sappho ou la ^République des yierges.

Ce soir, aux Folies-Bergère, dans La Grande Revue, débuts de Bert-Angère, de Sandrini et de Bruel, dans des scènes nouvelles. Demain samedi, grande matinée populaire (fauteuils, 1, 2 et 3 fr.). A l'Olympia, en matinée et en soirée, nouveau programme débuts de Fred Wright et Ida Benson, dans un sketch de Mlles Deviltler et Paulette Har]ane. Rentrée de Nibor. La Chasse, grand divertissement anglais par les Tiller's girls. Vingt vedettes et attractions.

Au Nouveau-Cirque, ce soir, nouveaux débuts sur la piste du coquet établissement de la rue Saint-Honoré attractions sensationnelles qui tiennent corser le formidable programme composé par M. Charles Debray. Demain samedi, matinée et soirée.

Au gai Moulin de la chanson,

Sans façon,

Le poilu mène, quelle aubaine,

Sa marraine,

Pour applaudir chansons d'amour

Et d'humour

Qu'en ce cabaret vocalisent,

Ténorisent, barytonisent

En mi, en ut, et même en sol,

Jules Moy, Enthoven, Paul Marinier, Cazol, Pénitent, Cluny, J. Vorcet.

C'est parfait.

Pour honorer notre préfet-poète,

La revue On a" eu de Veau

Vient gaiement terminer la fête.

Enchanté, content du programme,

Le poilu sort avec sa dame,

Murmurant tout bas « Hudelo

Merci, merci pour le Métro Il

Musée Grévin. Episodes de la Grande Guerre Dans la tranchée. Nos grands Chefs. Gerbéviller. Reims en flammes. Pierre de Serbie Héroïque Exode. Président Wilson. Cardinal Mercier. Al- bert 1er. L'Yser: Maison du passeur. Mirages. Cabinet fantastique.

Mme Aimée Samuel-Chariot nous informe qu'elle reprend dès maintenant ses leçons de déclamation et de préparation au théâtre.

Prière de se présenter les lundis, mercredis, ven. dredia de 2 à 6 heures, 59, rue Legendre.

PETIT COURRIER

M. Jean Périer, l'excellent artiste de l'OpéraComique, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère. Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité de la famille.

Nicotet

CINÉMA DES NOUVEAUTÉS A U B ERT= PAL ACE JUSTE EN FACE LE CRÉAIT LYONNAIS

Entre autres films toujours très intéressants, le superbe établissement de la rme de la Douane va donner cette, semaine à ses fervents

MISSION SECRÈTE, premier épisode du COURRIER DE WASHINGTON, grand drame d'aventures LE REVE GUERRIER DE L'ENFANT; scène à frucs COUCHERS DE SOLEIL, plein air LE COUPABLE, drame sensationnel LE FLUIDE DE RIGADIN, comique ANNALES DE GUERRE En Macédoine avec la première armée serbe, En Roumanie, en Angleterre, Nos Poilus azc repos après la bataille, Une Messe dans les ruines TIVOLI-JOURNAL, faits divers du. monde entier.

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Le grand cinéma SAINT-PAUL donnera, du 5 au 11 octobre

MISS JACKIE MATELOT, délicieuse comédie sentimentale

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DANS LA GUEULE DU LOUP, deuxième épisode de PROTEA, aventures AU PAYS DE GALLES, nlein air

ANNALES DE GUERRE En Macédoine avec la premiére année serbe, En Roumanie, En Angleterre, Nos Poilus au repos après la. bataille, Une Messe dans les ruines

SAINT-PAUL-JOURNAL, toutes les actualités..

C'est aujourd'hui que le grand établissement du boulevard du Temple donnera MISSION SECRETE, premier épisode du COURRIER DE WASHINGTON, grand roman d'aventures, avec miss Peârl White ;̃ .̃ •̃ LE COUPABLE, drame sensationnel :̃••; LE FLUIDE DE RIGADIN, comique;.

'NOCES BLANCHES, scène dramatique, interprétée par Mlle Fabienne Fabrèges AU PAYS DE GALLES, ulein air;

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C'est cette semaine que sera présenté, au CINEMA-PALACE, L'HOMME ARTIFICIEL, attraction énigmatique dont Parle tout Paris.

Cette poupée déconcertante dessine, rit, fait des portraits, bat La mesure.

Quant à la partie cinématographique du nouveau programme, elle comprend CHACALS, grand drame nouveau, joué par Mile Musidora; GAVROCHE ET LE CIRCUIT, comique,; LES ACTUALITES de l'Eclair-Journal LA VOUTE INFERNALE (troisième épisode de PROTEA), etc.

Il y a représentation tous les jours en matinée (sauf le jeudi) et soirée les dimanches, lundis et jeudis au CINÉMA-PALACE.

.-Les spectacles sensationnelles se succèdent dans le vaste établissement du boulevard SaintMartin, rendez-vous du public sélect du quartier.

Le programme actuel comprend

LES ACTUALITES DE LA GUERRE MABEL INSTITUTRICE, fantaisie comique LA-VOUTE INFERNALE (troisième épisode de PROTËA); CHACALS, grand drame nouveau en cinq -parties, joué par Mlle Musidora, l'héroïne des Vampires- et de Jùdex et, comme attraction, LA CELEBRE CHANTEUSE SUZANNE DESGRAVES dans ses dernières créations.. Il y aura foule tous les soirs aux FOLIES-DRAMATIQUES et en matinée jeudis et dimanches, le prix des places n'ayant pas augmenté. ̃:

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Programme du vendredi 5 au jeudi 11 octobre

1° ORCHESTRE.

2" PATROUILLE AU LARGE DE BREST, actualité. 3° L'ARAIGNEE, documentaire.

4° L'OMBRE DU CLOITRE, drame.

5° LES ANNALES DE GUERRE Journal de guerre de la Section cinématographique de t L'ESPALIER DE LA MARQUISE, comédie.

19 ORCHESTRE.

2° Attractibn THE DIONNE'S, barristes 'sérieux et comiques.

3° 'LA FEE DE LA MONTAGNE, comédie dramatique. 4° GAUMONT-PALACE-ACTUALITES (lés événements du monde entier au. jour lejour)* Samedi 6, dimanche 7 et jeudi 11 octobre, grandes matinées à 2 h. 15. Grand orchestre de 50 musiciens, dirigé par M.M. Paul Fosse et Eugène Poricin, chefs d'orchestre. Location ouverte tous les jours, 4, rue Forest, de 11 à 17 heures. Téléphone Marcadet 16-73. ¥athê-palace

Boulevard des Italiens, et rue du fielder Nous allons revoir miss Pearl Whitc Son charmant visage, sa chevelure d'or, sa. grâce. pare- ront d'un éclat tout spécial ce COURRIER DE WASHINGTON dont PATHË-PALACE donne cette semaine- le premier et palpitant épisode: MISSION SECRETE. Nul doute que l'inoubliable Eiame n'attire au plus confortable cinéma des boulevards la foule d'admirateurs qu'elle a conquis à Paris -et qui verront par la même, occasion défiler .sur l'écran LE FLUIDE DE RIGADIN, scène comique. jouée par Prince; LA VISITE DU ROI ALBERT AUX HEROS DE VERDUN, et, en supplément :facultatif LE COUPABLE,' mis en scène, d'après le roman de Coppée, Dar André Antoine.. Ajoutons que PATHÉ-PALACE donnera chaque semaine à toutes ses représentations LE COURRIER DE WASHINGTON.

Même programme à l'ARTISTIC, 61, rue de Douai (y compris LE COUPABLE). Tousies soirs, à 8 h. 30 précises. -̃

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dès « Variétés Le programme de cette semaine est une pure merveille. C'est d'abord Je premier épisode d'une série remaa'quabte, qui. s'appella LE COUR#rER DE WASHINGTON les admirateurs de miss Pearl White l'y trouveront plus charmante que jamais. C'est ensuite un magnifique drame LE COUPABLE, d'après le :roman de François Çoppée/qui a. été mis en scène pour 1e cinéma par M.. Antoine. Ce film est joué par M. Léon Bernard (d:e' la Comédie-Française), MM. Gré-, j,illat et Joubé.i Mlles Séphora -tossé et (de l'Odéon). Il faut ajouter à cela un comique: très amusant LE FLUIDE DE RIGADIN, scénario dé M. Marcel Arnac, joué par Prince et LES ACTUALITES DE LA GUERRE, LE PATHEJOURNAL, etc. Projection la plus belle de toutes.

Tlxe Select Cinéma 27, boulevard des Italiens

Le coquet'établissement du SELECT-PALACE renouvelle entièrement son spectacle. Citons, entre autres actualités sensationnelles,' lés CHANSONS FILMEES, dont le succès est toujours très grand. •

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PREMIÈRE PARTIE

Entr'acte dix minutes

DEUXIÈME PARTIE

ELECTRIC-PALACE 5, Bo ulevard des Italiens

{Ancien Hôtel du « Temps »)

Programme du 5 au il octobre LE TRIOMPHE DE L'AMOUR, drame à grandi spectacle;

AMBROISE SHERIFF, comique américain LE ROI D'ITALIE SUR LE FRONT FRANÇAIS, actualité de la guerre mondiale

ELECTRIC-JOURNAL, etc., etc.

La semaine prochaine MADAME BUTERFLY J CHARLOT, etc.

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Comtesse Jehan Aymer de La Chevalerie, àPoii tiers.

A. Chévenot-Pommier, à Montrouge. ̃

Ernest Collas, au château du Buisson-de-Mai. Coudrèt, au château de Gatines.

Jules Escoffier, à Lyon".

Gabriel Martell, au château de Saint-Maigrin., Comtesse. G.. de Masin, à Versailles.

Comtesse de Maupassant, au château de Clermont. Comtesse de Montbron, au château de Boineau. Eugène Morio, à Avallon.

Ulysse Pila, à Lyon.

Baronne de Portalis, au Chesnay.

Ruelle, à Lamorlays.

Du Tartre, au château de la Filotière.

Marquise de Viennay, à Niort,

Comtesse J. de Villeîieuve-Bargemon, à Marseille.' H. Voisin, à Tarbes.. MM. le vicomte de Calonne, au château de Ro* mont.

Félix Daudré, à Neuilly^sur-Seine.

Mgr l'évêque de Carcassonne, à Carcassonne. Lucien de Laplanche, au château de Laplanche, Le contre,amiral Morier, à Brest.

Th. Régnier, à Dijon.

Baron de Rochefort, à Moulins,

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Jacques Thernos, à Saint-Gaudens,

Mmes Alby. Emile de Backer. Générale Cour» bassier. Georges Dautrey. DufaiUy.– Alexandre Favier. E. Gailhac. Léon Gautier. Baronne G. d'Halloy d'Hocquinccvurt. Prin. cesse de- La Tour d'Auvergne. Neyret. Vi^ comtesse du Plessis. Quentin-Bauchart. Edouard Richard. Comtesse Paul Servois. Sulzbach. Touchois de Belhoir. Comtesse deVerrt?. Comtesse Jacques de Vienne. De) Villaine.

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