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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1914-07-18

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 18 juillet 1914

Description : 1914/07/18 (Numéro 13426).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k536222f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/04/2008

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diales et nationales de nos amis. Une crise intérieure est visible en Angleterre. Souhaitons qu'elle soit entièrement bienfaisante. Les classes dirigeantes voient se dresser et s'organiser ,un formidable parti populaire. Gomme chez nous, plus que chez nous même, la richesse subit des impôts progressifs de plus en plus lourds. L' « income tax a pris c'es proportions effrayantes. Les conservateurs sont mécontents Je plusieurs réformes que le parti libéral a sans doute précipitées. A Edimbourg, j'ai eu de longues conversations avec lord Salvesen, ancien ministre de la justice dans le cabinet de M. Balfour. On se plaint de la situation difficile intérieure créée par la révolte de l'Ulster, et on reproche au parti libéral de laisser les choses s'aggraver, parce qu'il perd Ried de plus en plus dans le pays et ne peut plus faire sa majorité qu'avec les nationalistes irlandais. D'autre part, les conservateurs se rendent compte du péril extérieur, auquel il n'est pas pris assez garde pour l'instant. L'idée d'un service militaire obligatoire d'un an fait son chemin. Sa réalisation serait excellente, car, ainsi, le royaume aurait sa sauvegarde assurée en cas d'invasion et il pourrait même détacher en France, en cas de guerre, un corps de 150,000 brillants soldats. 'Les conservateurs, qui sont en général partisans de cet effort militaire, répètent qu'il ne faut pas s'hypnotiser sur des tactiques parlementaires et regarder au dehors afin de parer, le cas échéant, à des périls extérieurs. Comme chez nous encore, les sages et les vigilants veulent une patrie forte et s'opposent à ce que la démagogie ne ruine un pays d'une puissance jusqu'ici intangible.

Heureusement, l'Anglais ne semble pas devoir être la dupe du nivellement par en bas et de l'anarchie sous prétexte de liberté. Il a le sens de l'ordre il aime l'aristocratie même lorsque la démocratie le tente. Dans les clubs qui avoisinent Piccadilly ou Hyde Park, j'ai pu m'assurer que la vieille Angleterre, pour se transformer, ne renoncera pas aux principes qui ont fait sa sérénité et sa suprématie.

Un lord, qui ne dédaigne pas d'être un grand v industriel, me racontait qu'il se plaisait à entretenir avec ses ouvriers les plus intelligents des rapports sympathiques. « Un soir, me dit-il, comme je passais en auto dans le quartier de l'un d'entre eux, dont j'avais maintes fois remarqué l'application et le sérieux, je décidai de monter chez lui. Il vint m'ouvrir lui-même. Je fut étonné de le voir en evening dress.

Vous allez donc au théâtre ? questionnai-je.

Non, mylord, répondit-il mais tous les soirs, en rentrant de mon .travail, je me mets en smoking pour dîner, car je ne veux pas que mes enfants puissent penser que leur père ne soit pas un gentleman. »

Ceci n'est qu'une anecdote pittoresque, mais la portée en est significative. Un peuple qui a de tels ouvriers peut accepter sans peur certaines transformations sociales nécessaires l'idéal aristocratique s'allie toujours en Angleterre avec les nécessités de la démocratie. Ici, du moins, puissions-nous prendre exemple

EMPRUNT m AMORTISSABLE AVIS DE REPARTITION

Un arrêté ministériel en date du 16, juillet 1914 a fixé comme 'il suit la répartition des rentes 3 1/2 0/0 amortissables émises le 7 juillet précédent.

Les souscripteurs de 7 francs et de 14 francs de rente recevront respectivement 7 et 14 francs.

Les souscripteurs dont les demandes sont comprises de 21 francs à 658 francs inclus recevront 14 francs.

Les souscriptions supérieures à 658 francs recevront une rente calculée en appliquant à leur montant le taux de 2,085,124,341, 8 0/0. Les résultats ainsi obtenus sont ramenés au multiple de 7 francs immédiatement inférieur. Toùtefois, les souscripteurs de moins de 3,000 francs reçoivent 7 francs de plus lorsque la fraction négligée atteint 2 francs les souscripteurs de plus de 3,000 francs et de moins de 5,900,000 francs de rente bénéficient du même avantage lorsque la fraction négligée atteint 3 fr. 50.

Un avis inséré au Journal of ficiel du 17 juillet informe en outre les souscripteurs que la période de versement du 2a terme et l'échange des récépissés contre des certificats provisoires s'étend du 23 juillet au 31 juillet courant inclus.

Pendant la même période, ils auront le droit de se libérer par anticipation des termes à échéance des 16 septembre et 16 novembre. On rappelle que cette libération comporte une bonification de 2 fr. 10 par 7 francs de rente attribuée.

celtes en e de mots LA JOURNEE

Courses au Tremblay à 2 heures.

Château de Madrid Déjeuner, thé et dîner. Au Pavillon Bleu. Les après-dîners mondains. A PARIS

M. Tortat a terminé son instruction de l'af- faire Balans, ce président de la Fédération radicale socialiste de Sceaux poursuivi pour trafic d'influence. Il a renvoyé l'inculpé devant la correctionnelle et, en même temps l'a remis en liberté, ainsi que M. Denis, inculpé de complicité.

Boulevard Saint-Michel, M. Clément Bonnadre, âgé de cinquante-trois ans, demeurant 40, rue Lacépède, a été renversé par un tramway. Blessé grièvement, il a été transporté à l'HôtelDieu.

M. Léon Fagard, âgé de quarante-six ans, demeurant 82, rue d'Hauteville, est tombé accidentellement dans le fossé des fortifications, près de la porte Maillot. Il a été admis à l'hôpital Beaujon. Son état est désespéré.

DANS LES DEPARTEMENTS

Le village de Cadual, situé près de Grandchamp, arrondissement de Lorient, comprenant quatre grandes fermes et plusieurs maisons d'habitation, a été entièrement détruit par un incendie. Rien n'a pu être sauvé des récoltes et des instruments aratoires.

Le congrès de l'Alliance française pour la propagation de notre langue dans les colonies et à l'étranger s'est ouvert hier, à Lyon, sous la présidence de M. Pierre Baudin, qui, dans son discours, a constaté que « notre influence en Orient subit un certain recul » et que nous sommes maintenant en état d'infériorité en ce qui concerne les écoles religieuses françaises en Orient ».

A la Sauve, près de Bordeaux, une automobile conduite par M. Pierre Destephen a capoté. M. Destephen a été tué sur le coup. Deu personnes qui l'accompagnaient ont été blessées. Une meule a éclaté dans une usine de Dampierre, près Chaumont. Les morceaux, projetés dans toutes les directions, ont blessé trois personnes et notamment le soldat permissionnaire André Georges, du de ligne. Son état est désespéré.

Une violente explosion s'est produite pendant le décrassement d'un four Martin, aux aciéries de Saint-Juéry (Tarn-et-Garonne). L'ouvrier Arnal a eu le crâne fracturé. Une fillette a été brûlée. Quatre autres personnes sont blessées. Mme Camille Massip, épicière à Agen, a été tuée d'un coup de revolver par M. Albert Marty, commis des postes. Le meurtrier s'est constitué prisonnier et a déclaré qu'il s'expliquerait sur les mobiles de son acte.

L'individu arrêté à Marseille sous l'inculpation d'espionnage est un nommé Louis Thenon. Il aurait détourné des documents confidentiels au consulat d'une ville d'Orient, où il fut employé pendant quelque temps.

Une tempête bat nos côtes de Bretagne. Une barque de pêche, montée par trois hommes, a été projetée sur les rochers de Belle-Ile et s'est brisée. Le patron Dolanec et son fils se sont noyés, Le matelot Henri a pu gagner la terre à la nage. Les obsèques de M. Cloarec, député de Morlaix, ont été célébrées hier à Ploujaan, Plusieurs discours ont été prononcés.

Mlle lfio, âgée de soixante et onze ans, qui tenait, seule, un bureau de tabac à Somain (Nord), a été trouvée assassinée chez elle. Le vol serait le mobile du crime.

Trois cent cinquante Arabes, occupés aux mines de Courrières, se sont mis en grève pour une question de salaires.

A L'ETRANGER

De Rome on annonce que les gouvernements du Chili et de l'Argentine ont fait exprimer au cardïnal Mexry del Val leurs remerciements pour

Julea Bois

l'appui prêté par le Saint-Siège à l'oeuvre de mé- diation q ui a assuré la paix entre le Mexique et les Etats-Unis.

Le sujet russe Johannevitsch Auerson, qui avait été arrêté pour espionnage, a été condamné à cinq ans de travaux forcés par le tribunal de Malrooë (Suède).

De Mogador on télégraphie que a rétabli la sécurité sur la piste d'Ameskroud à iminTanout, coupée dernièrement par les Ida-ou-Ziki. Asquith a déclaré hier à la Chambre des communes de Londres que la prochaine session parlementaire commencera à la fin du mois de novembre ou au commencement de décembre. -Les suffragettes de Londres continuent leurs méfaits. L'une d'elles a endommagé gravement à coups de hache le portrait de Thomas Carlyle, œuvre de sir' John Milliais, exposé à la National Gallery. Elle a été arrêtée.

Un ouragan d'une violence extrême s'est déchaîné à Henderson, dans l'Etat de Kentucky. On signale vingt morts. Les dégâts atteindraient 3 millions de francs.

Le chef d'état-major roumain vient d'être invité par l'empereur Guillaume à assister aux grandes manœuvres allemandes.

Le tribunal de Kiel a condamné à des peines de un mois à trois mois de prison trois journalistes accusés d'avoir, dans des feuilles socialistes, insulté le corps des officiers et sous-officiers. Une affaire criminelle passionne New-York. La femme d'un docteur aurait assassiné une cliente de son mari au moment où elle se trouvait en consultation dans le cabinet de celui-ci. Arrêtée, elle a été incarcérée dans une cellule ornée de fleurs envoyées par son mari. Les amis de l'inculpée offrent de verser 2 millions pour sa mise en liberté..

LA SAISON. A LA BOURBOULE Par ses eaux arsénicales et fortement radioactives, La Bourboule est la station idéale pour toutes les personnes dont une année d'obligations mondaines ou d'affaires a épuisé les forces, et pour les enfants dont le tempérament débile souffre du séjour dans les grandes villes. Les qualités thérapeutiques de ses sources sont encore augmentées par les aménagements si bien compris de l'Etablissement thermal, dont l'outillage si complet et si perfectionné permet de les utiliser de la façon la plus rationnelle et la plus efficace.

MONDANITÉS LES COURS

Le second et dernier bal donné avant-hier soir, au palais de Buckingham, par le Roi et la Reine d'Angleterre, a été particulièrement brillant. Les journaux anglais consacrent des colonnes entières à la description du ,décor des salons et surtout des toilettes. Ce fut un enchantement des yeux et le coup d'oeil que présentaient ces salles historiques du palais était éblouissant. On remarquait dans le cercle royal le Roi George V et la Reine Mary, le Prince de Galles, la Princesse Royale, la Princesse Maud, le Prince Christophe de Grèce, la Princesse Henry de Battenberg, la Duchesse douairière de Saxe-Cobourg-Gotha, la Duchesse d'Albany, le Prince Arthur de Connaught, le Grand-Duc Michel Michaïlovitch et la Comtesse Torby, sa femme; les jeunes Comtesses Zia et Nada Torby, le Prince et la Princesse Alexandre de Teck, la Princesse Marie-Louise de Schleswig-Holstein, le Prince Alexandre de Battenberg, le Duc et la Duchesse de Teck, l'amiral Prince Louis de Battenberg et le Prince Georges de Battenberg. Le Roi portait l'uniforme de colonel des scots guards. La Reine Mary avait une toilette d'une grande richesse et d'une suprême élégance.

La santé du Duc d'Aoste.

Une légère amélioration s'est produite depuis quarantehuit heures dans l'état de S. A. R. le Duc d'Aoste et, empressons-nous de le dire, tout espoir n'est pas encore perdu de le sauver.

C'est le 13 juillet au soir que le Prince, qui semblait entrer définitivement en convalescence, eut une rechute qui inauiéta sérieusement son entourage. Ce soir-là, les docteurs Pescarolo et Verde rédigeaient le bulletin suivant

« La maladie de Son Altesse Royale, une fièvre infectieuse intestinale, après avoir suivi depuis les premiers jours de juin son cours régulier et nullement préoccupant, et avoir complètement disparu vers les 7 et 8 courant, s'est fortement aggravée depuis trois jours; la fièvre est élevée, il s'est produit des troubles intestinaux et l'on constate quelques phénomènes de faiblesse cardiaque; température 39°6.

Vers les premiers jours de juin, S. A. R. le Duc d'Aoste, en revenant du domaine royal de Licola, s'était plaint d'un léger malaise, qui s'accentua dans la soirée. Le Duc fut contraint de renvoyer une petite réception qu'il devait donner ce soir-là et de s'aliter. La nuit fut très agitée. Le docteur Verde fut appelé le lendemain matin dès la première heure et constata une augmentation du volume de la rate et des traces d'intoxication. La maladie fut très énergiquement combattue, mais la fièvre ne disparaissant pas on décida d'en informer la Duchesse d'Aoste, qui se trouvait au Maroc et qui, avertie télégraphiquement, accourut immédiatement au chevet de son mari.

Le professeur Cardarelh fut appelé en consultation et approuva le traitement ordonné par le docteur Verde. A partir de ce moment, l'état de santé du malade commença à s'améliorer lentement. Cependant la fièvre avait affaibli son organisme, mais cela ne donnait aucune' préoccupation et le Prince entra en convalescence.

Soudain la fièvre fit une nouvelle apparition et les troubles généraux se développèrent d'une manière alarmante. Le professeur Pescarolo, appelé de Turin, déclara que l'état du Prince était très grave. Depuis, une insensible amélioration s'est produite et l'inquiétude plane toujours.

Le Due d'Aoste occupe une chambre située au premier étage de l'aile droite du palais de Capodimonte. La Duchesse et le colonel Montanisi, aide de camp du Duc, ne quittent pas le chevet du malade, ainsi d'ailleurs que les Princes Aimone et Amedeo.

Le Duc d'Oporto, de passage à Naples, s'est rendu ces jours derniers au palais royal, où il est resté fort longtemps.

Le Duc des Abruzzes et le Comte de Turin, frères du Duc d'Aoste, sont arrivés avant-hier. Le Roi Victor-Emmanuel, qui est incessamment attendu à Capodimonte, se fait plusieurs fois par jour, par téléphone, tenir au courant des phases de la maladie de son cousin.

La Reine Marguerite a télégraphié personnellement à diverses reprises pour demander des nouvelles. Hier matin a été célébré, en l'église des Cordeliers, à Nancy, où sont inhumés les Princes de la maison de Lorraine, ancêtres de l'Empereur d'Autriche-Hongrie, un service solennel à la mémoire de l'Archiduc FrançoisFerdinand et de la duchesse de Hohenberg. De nombreuses notabilités lorraines y assistaient.

L'Infant don Luis d'Orléans-Bourbon vient de partir pour Londres, où il est allé rejoindre le Prince et la Princesse de Kapurthala.

La Princesse Stéphanie, comtesse de Lonyay, fait actuellement une cure à Marienbad.

Le Prince Ferdinand de Bavière est attendu aujourd'hui à Saint-Jean-de-Luz, où il passera la saison d'été. LES AMBASSADES

On nous annonce l'arrivée de M. Miguel Duenas, le nouveau ministre de la république du Salvador à Paris. M. Miguel Duenas a occupé d'importantes fonctions publiques dans son pays; il fut notamment sous-secrétaire d'Etat (agriculture), sous la présidence du docteur Manuel Araujo, et représentera le Salvador en qualité d'envoyé extraordinaire pour le couronnement du Roi George d'Angleterre.

Ce distingué diplomate, qui parle couramment le français et l'anglais, présentera prochainement ses lettres de créance au président de la république.

Le marquis de Carignan vient d'être nommé ministre d'Italie à Bruxelles.

DANS LE MONDE

La duchesse de La Trémoïlle a donné avant-hier un très élégant diner suivi de réception restreinte. M. et Mme Jacoues Normand ont donné avant-hier soir un dîner suivi d'une petite réception. Le comte et la comtesse Bérenger de Miramon les aidaient à faire les honneurs.

PETIT CARNET

Pour compléter un de nos récents Bloc-Notes sur le concours actuellement organisé à Saumur, notons le nom de l'un des membres dirigeants de la Société d'Encouragement à l'élevage du Cheval de guerre française, M. Roger Trousselle, qui a présidé les concours de Saumur depuis 1908.

MARIAGES

On annonce les fiançailles du comte Alain de Kergariou, fils du comte Christian de Kergariou et de la comtesse, née Bernard de Montebise, tous deux décédés, avec Mlle Anne de Mortemart, fille du marquis de Mortemart et de la marquise, née de Kerveguen, décédée. Nous apprenons le prochain mariage du baron René de L'Espée, fils du baron Albert de L'Espée et de la baronne, née de Bongars, avec- Mlle Alix de Solages, fille du marauis de Solages, ancien député, et de la marquise, née de Guitaut.

̃ Le comte Le Tourneur d'Ison, fils du comte Stanislas Le Tourneur d'Ison, décédé, et de la comtesse, née de Grandclos, est depuis quelques jours fiancé à Mlle Germaine d'Auteroche, fille du baron d'Auteroche et de la baronne, née Hicks La Beaume de Tarteron, décédée. Prochainement sera célébré le mariage du comte Philippe de Ronseray, fils du comte de Ronseray et de la comtesse, née de Bojano, avec Mlle Madeleine Wessbecher.

Le mariaee de M. Bertrand de Jeauffreau de Lage-

A. B.

rie, sous-lieutenant au 137° d'infanterie, fils du lieutenant-colonel de Jeauffreau de Lagerie, du 15° dragons, et de Mme, née Thoré, avec Mlle Camille Thirion vient d'être célébré, en l'église Notre-Dame de la Couture, au Mans, en présence d'une assistance nombreuse et élégante.

Les témoins du marié étaient le commandant Hastron, son oncle, et le commandant de Laffon de Ladébat, du 137e d'infanterie; ceux de la mariée étaient Mme Henri Debains, sa tante, et le comte. Jules de Quatf#barbes, son beau-frère.

C'est en présence d'une nombreuse assistance que samedi dernier, en l'église Saint-Augustin, a été célébré le mariage du vicomte Robert de Brecey, lieutenant au 1er dragons, avec Mlle Madeleine Aude, petite-fille de M. Durand-Ruel.

La bénédiction nuptiale a été donnée par Mgr Ches.nelong, archevêque de Sens, qui a prononcé une charmante allocution.

Les témoins du marié étaient le colonel comte de Brecey, son oncle, et le capitaine Pastourel, du 1er régiment de dragons; ceux de la mariée M; Joseph DurandRuel et M. de Moncourt, ses oncles.

La quête a été faite par Mlle Thérèse Aude, accompagnée du lieutenant Baruteau; Mlle Jacqueline de Moncourt, au bras du lieutenant Mérat; Mlle Marie-Louise Durand-Ruel, Mlle Solange de Marcheville, accompagnées de M. Jacques de Moncourt et de M. André Brault. La jeune mariée, qui portait à ravir une très jolie robe de satin souple, a été conduite à l'autel par son père, M. Aude. Le vicomte Robert de Brecey donnait le bras à sa mère, la vicomtesse de Brecey.

Venaient ensuite dans le cortège

Colonel comte de Breoey et Mme André Aude, M. Durand-Ruel et Mme Aude douairière, M. Joseph Durand-Ruel et Mme de Marcheville douairière, M. de Moncourt et Mme Darviot, capitaine Pasturel et Mme Joseph Durand-Ruel, lieutenant Baruteau et Mlle Thérèse Aude, lieutenant Mérat et Mlle Jacqueline de Moncourt, M. Jacques de Moncourt et Mlle MarieLouise Durand-Ruel, M. André Brault et Mlle Solange de Marcheville, lieutenant vicomte de Raguenel et Mme de Moncourt, M. Brault et Mme Louis de Marcheville, M. Georges Durand-Ruel et Mme Brault, M. de Marcheville et Mme de Lamothe, vicomte de Brecey et Mlle Germaine Guénin.

Parmi les personnes présentes qui, pour la plupart, se sont retrouvées au lunch chez Mme André Aude Comtesse de Cossé-Érissac, princesse de Robech, marquise d'Estampes douairière, vicomte et vicomtesse A. de Curel, duc de Lorge, M. et Mme Luzarche d'Azay, comte Louis de Cossé-Brissac, comtesse Timolé'on. de Bonneval, comte Alfred de La Rochefoucauld, vicomtesse de Chabot, comte et comtesse d'Arlincourt, comte B. de Kergorlay, comte et comtesse de Rochambeau, comtesse de Boisgeli.n, comte et comtesse de Rosbo, général Hélouis, général Sabatié, Mme Dansette, commandant et Mlle Lefébure, commandant Lacour, commandant et Mme Dumont, commandant et comtesse de Balathi,erL-antage, capitaine Dessoyer, baron et baronne Fauqueux, M. Degas, baron de Foucaucourt, Mme Bastin, comte du Breil de Pontbriand, vicomtesse de France, lieutenant marquis de Boisgelin, lieutenant de Saint-Germain, comtesse de Contenson, marquis de Torre-Alfina, comtesse de Tanlay, M. Leperrier, vicomte et vicomtesse de Jessaint, M.. Guy Plant, docteur Boyer, comtesse de Thannberg, Mme Henry Willemin, marquis de La Rochethulon et Grente, lieutenant de Griffolles d'Aurimont, Mme Pain, M. et Mme de La Véronne, M. et Mme Chauchard, M. et Mme Consolat, M. et Mme Demory, Mme de Régny, M. et Mme Roland Knoedler, M. et Mme Leduc, Mme Drechou, M. et Mme Rodier, M. et Mme Lepany, M. et Mme Grolous, M. Jean Renoir, M. Masson, M. Jean Thierry, ete

Récemment a été célébré, .en l'église Notre-Dame des Champs, le mariage de Mlle de Morineau, fille du colonel de Morineau et de Mme, née de Faucher de La Ligerie, décédée, avec le vicomte Henri du Hamel, fils du comte du Hamel et de la comtesse, née Monnié. Les témoins étaient, pour la mariée M. Louis de Morineau et M. Paul de Fonrémis, ses oncles; pour le marié le commandant de Bonneville, son oncle, et le vicomte Louis de Caries, son cousin.

La quête a été faite par Mlles de Merlis, de Laporte d'Huste, Marie du Hamel, Colette du Hamel, accompagnées du vicomte Louis du Hamel, de MM. Guy de Sommyèvre, de Morineau, de Bonneville.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par Mgr de Teil, prélat de la maison de Sa Sainteté Pie X et cousin de la mariée.

Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux.

C'est le 30 juin qu'a été célébré, en l'église paroissiale de Gevrolles (Côte-d'Or), le mariage du baron Jean de Regnault de Bellescize, fils du vicomte F. de Bellescize, ancien officier, maire de la Chapelle-du-Châtelard, et de la vicomtesse, née Pignatel, avec Mlle Renée du Souzy, fille de M. du Souzy, maire de Gevrolles et maître d'équipage bien connu, et de Mme, née Alamagny.

L'église était trop petite pour contenir' la nombreuse assistance venue témoigner sa sympathie aux deux familles.

Les témoins étaient, pour le marié le vicomte Geor-. ges de Bellescize, son frère, et le baron de Bellescize, son oncle; ceux de la mariée MM. Marc du Souzy et Luc Arbel, ses oncles.

La quête a été faite par Mlles Juliette et Simone du Souzy, Marie-Louise de Beilescize et Thérèse Goury du Roslan, accompagnées de MM. André et Paul de Bellescize, Guy et Pierre du Souzy.

Après la messe en musique, à laquelle les sonneurs de trompes de chasse dirigées par l'aimable M. Marot, donnèrent un cachet très particulier et bien de circonstance, un déjeuner de cinq cents couverts réunit autour des jeunes mariés parents et amis, comme aussi une grande partie de la population de Gevrolles et des communes voisines.

jrceconnu aans le cortege

Vicomte et vicomtesse de Bellescize, M. et Mme M. du -Souzy, comtesse et Mlle de Bellescize, M. et Mme Antoine du Souzy, baron Gonzague de Bellescize, M., Mme et Mlle Arbel, vicomte et vicomtesse G. de Belle,seize, Mme et Mlles Roux-Alamagny, commandant et Mme Bastard, comte de Tascher de La Pagerie, M. et Mme Hachette, comtesse de Virel, comte Jacques de Contenson, vicomte de Loiray, Mme la générale Isnard, baron de Tavernost.

Et dans la nombreuse assistance

Comte et comtesse J. d'Harcourt, comtesse de Broissia, général et comtesse de Montangon, vicomte et vicomtesse de Charpin-Feugerolles, Mme de Fontenay, Mlle Barrachin, vicomte et vicomtesse Chandon de Briailles, général de Piépape, Mme d'Arbigny, comte de Chabannes, comte et comtesse de Milly, baron de Wildenberg, vicomte et vicomtesse de Raousset, comte et comtesse de Marey comte et comtesse de Pardailhan, M. et Mme Ch. de Fontenay, comte J. de .,oblet, vicomte et vicomtesse de Simony, vicomte et vicomtesse de La Marliène, MM. de Piépape, Mme de Mélanville, vicomte et vicomtesse de Montangon, comte, comtesse et Mlle de Lamotte, baron et baronne G. de Wildenberg, M. et Mme Robert Durieu, M. Bouchet de Beauregard, vicomte Ch. de Simony, Mme Piot, M. Car] d'Arbigny, M. et Mme Suquet, comte Ernest de Fleurieu, comte Claude de La Ferrière, M. P. de Charpin-Feugerolles, M. André Martin, M. Maurice Huvé, etc.

De nombreux et magnifiques cadeaux avaient été envoyés on remarquait notamment dans la corbeille collier de perles, barrette perles, diadème diamants, bracelets, bagues, fourrures.

Au nombre des donateurs

Vicomte et vicomtesse de Bellescize, M. et Mme du Souzy, M. Marc Seguin, M. et Mme Marc du Souzy, M. et Mme Antoine du Souzy, baron et baronne Goury du Roslan, comte et comtesse de Bellescize, M. et Mme Arbel, vicomte et vicomtesse G. de Bellescize, M. Boret-Alamaguy, M. et Mme Hachette, commandant et Mme Bastard, Mlle Marie-Louise de Bellescize, baron .et baronne Gonzague de Bellescize, Mlle Juliette du Souzy, MM. André et Paul de Bellescize, M. Guy du Souzy, le marquis de Bellescize, comte et comtesse de Bellescize, comte et comtesse Henri de Bellescize, comte et comtesse de Tascher de La Pagerie, Mlle Simone du Souzy, MM. Pierre et Jean du Souzy, comte et comtesse Henri de La Rochefoucauld, Mlle Andrée Arbel, Mlle Goury du Roslan, Mlles Roux et Elisabeth de Bellescize, M. Marcel Roux, M. Bernard et Mlle Anne-Marie de Bellescize, comtesse de Virel, M. Pierre du Chayla, comte et comtesse F. d'Elbée, comte et comtesse Joseph d'Harcourt, vicomte et vicomtesse de CharpinFeugerolles, M. et Mme Ch. de Fontenay, comte et comtesse de Chabannes, comte et comtesse de Pardailhan, vicomte et vicomtesse Chandon de Brisilles, comte et comtesse de Broissia, comie Jean de La Rochefoucauld, M. et Mme de Piépape, M. et Mme Oriol, comte et comtesse J. de Noblet, comte et comtesse de Milly, M. et Mme Dugas, comte et comtesse P. de Chabannes, comtesse B. Le Bault de La Morinière, M. et Mme Robert Bouchet de Beauregard, marquis et marquise des Réaulx, vicomte de Kergariou, M. et Mme de Jouvencel, marquis et marquise de.Leusse, M. et Mme de Saint-Didier, baron et baronne P. de Tavernost, M. de Laplanche, comte et comtesse J. d'Harcourt, vicomte et vicomtesse de Raousset-Soumabre, vicomtesse de Melun, M, et Mme P. du Marais, comte et comtesse J. Le Bault de La Morinière, baron et baronne E. de Tavernost, M. et Mme Back de Surany, général et comtesse de Mont.angon, vicomite et vicomtesse de Montangon, M.et Mme H.d'Aubarède, vicomte et vicomtesse d'indy, comte et comtesse L. de Murard. comte et comtesse du Plessis de Grenédan, comte et comtesse P. des Garets, M. et Mme Huvé, comte et comtesse de Fleurieu, comtesse de Broissia, comtesse H. d'Aulan, comte, comtesse et Mlle de Soultre.it, marquis, marquise et Mlle de La Ville-Baugé, comtesse Durieu de Lacarelle, M. et Mme de Fontenay, Mme de Lauverjat, vicomte Ch. de Simony, Mme Aynard, M. et Mme de Baritault, M. et Mme G. de Francqueville, Mlle Barrachin, M. et Mme Ch. Brossatte, M. et Mme G. Brossette, Mme de Blanchecoudre, colonel et Mme de Talancé, vicomte et vicomtesse d'Annoux, baron et baronne de Terna, comte et comtesse Charles de Beaucorps, comte et comtesse de Saint-Léon, comte Guy de Cosnac, comte et comtesse Robert d'Aulan, comte et comtesse de Dalmas, M. et Mme Rochereau de La Sablière, M. Cari d'Arbigny, .comtesse de Saint-Pol, M. et Mme Frèrejean, comte et comtesse A. de Chabannes, vicomte et vicomtesse de La Marlière, Mlle de Marcy, M. et Mme J. de Piépape, comte et comtesse de Maleissye-Melui). comte et comtesse P. de Fleurieu, Mlle de Falletans, M- 1 et Mme M. de La Hamayde, comte et comtesse du Sablon, général de Pjéfpape, Mme Durieu, M. et Mme Robert Durieu, comte et comtesse Roger de Fleurieu M. et Mme Fabre de La Ripelle, comte de La Ferrière, comte et comtesse de Senneville-Grave, comte des Réaulx, comte et comtesse de Bonneval, M. et Mme de Saint-Charles, M. et Mme G. Oriol, M. et Mme Marcellot, M. et Mrqe d'Assier de Valenches, M. et Mme Goury du Roslaç, M. Robert de Talancé, M. et Mme Miron de L'Espinay, M. et Mme Henri Chalandon, M. Joseph Chltvanis, M. Pierre Seguin, vicomte et vicomtesse J. de Montlivault, Mlle Y. de' Lamotte, M. et Mme H. de Biéville, comte et comtesse Nodier, Mme Hachette, comte et comtesse de Chateaubriand, baron et baronne de Boï d'Orosd, baron et baronne de Caste»,

marquis et marquise de Pracomtal, comte et comtesse G. de Miribel, marquis et marquise de Sigoyer, M. etMme Febvre Wilhelem, M. James de La Ferrière, marquis et marquise de Certaines, M. et Mme E. Cr&uzé 'le Lester, Mme Bastard, M. et Mme André Martin, AI. et Mme Blanc de Kirvan, baron de Tavernost, M. -et Mme A. Hlbet de Monthieux, vicomte et vicomtesse Bernard d6 Meurion, baron et baronne O, de Slane, M. et Mme E. Félissent, comte et con> tesse Durieu de Lacarelle, baron de Wildenberg, baron et baronne G. de Wtldenberg, baron et baronne E. de Tavernost, M. et Mme L. Béchetoille, comte et comtesse Jacques de Contenson, Mlle de Gourdan, Mile de Charpin-Feug^rolles, Mlles des Garets, M. et Maie du Cleael, etc.

NECROLOGIE

A Nîmes ont été célébrées, ces jours derniers, les obsèques de la marquise de La Tour du Villard, née Valfons, belle-mère et mère de M. et Mme Ludovic de Villèle, qui viennent d'être de nouveau très éprouvés par la mort de Mlle de Villèle, leur soeur, décédée te 15 juillet, au château de la Pioline, près d'Aix-en-Provence. Nous apprenons la mort, à l'âge de quatre-vingtsix ans, de Mme Pauf fin de Saint-Morel, mère du général Pauffin de Saint-Morel, décédée hier, en son domicile de la rue Royale.

Demain dimanche, à onze heures, à la demande de la 10. section de la Ligue des Patriotes, une messe sera dite, en l'église Saint-Laurent, pour le repos de l'âme de M. Paul Déroulède.

M. Pierre Rigot, ancien avocat au conseil d'Etat et à la cour de cassation, vient de mourir au Havre, à l'âge de soixante-quatre ans.

M. Rigot était un jurisconsulte très distingué, qui eut à soutenir pour les églises protestantes, dont il était le conseil, des procès de la plus haute importance. Intérim

DERNIERS JOURS DE VENTE

AUX GALERIES GOLDSCHEIDER 28, avenue de l'Opéra

Vu la fermeture, qui aura lieu définitivement dans le courant de ce mois, baisse nouvelle des prix sur tous les objets, les réduisant bien audessous de leur valeur.

A l'Extérieur CRAINTES EXAGÉRÉES

On mène grand bruit depuis quelques jours autour de soi-disant préparatifs militaires en Serbie et en Italie. Les journaux hongrois annoncent, en effet, que le gouvernement serbe aurait convoqué plusieurs classes de la réserve constituant un effectif total de 70,000 hommes. L'armée serbe se trouverait de ce fait presque sur le pied de guerre. Naturellement, la presse autrichienne s'empresse d'exploiter éette information pour démontrer que la Serbie nourrit à l'égard de l'Autriche des desseins belliqueux et qu'il convient de prendre les devants et de ne pas lui laisser le temps de les mettre à exécution.

Le cabinet de Belgrade s'est empressé de démentir cette prétendue mobilisation. Il semble, en tous cas, assez invraisemblable aue la Serbie songe à attaquer ou à provoquer l'Autriche elle a donné assez de preuves de modération et de sang-froid jusqu'à présent pour qu'il soit permis de supposer qu'elle n'est nullement disposée à se lancer dans une aventure pleine de périls pour la sécurité de ses frontières.

Au reste, elle se garderait, on peut en être assuré, d'entreprendre quoi que ce soit sans l'assentiment de la Russie. Or, la New Freie Presse apprend de source particulière que la Russie espère que l'Autriche-Hongrie ne demandera à la Serbie rien qui soit une menace contre la souveraineté nationale dans le cas où les exigences de l'Autriche-Hongrie seraient modérées, la Russie les soutiendrait dans l'intérêt de la paix.

Quant à l'Italie, elle a, en effet, appelé sous les drapeaux une classe de réserve et l'on constate, d autre part, un mouvement insolite de navires de guerre dans l'Adriatique faut-il en conclure qu'elle prépare une descente en Albanie, comme d'aucuns l'affirment ?

L'hypothèse me paraît d'autant plus inadmissible que le gouvernement de Rome a déclaré à maintes reprises qu'il n'agirait que d'accord avec les autres puissances. Il ne risquerait pas, en effet, de provoquer un conflit avec l'Autriche et son intérêt évident, dès lors, consiste à limiter son action éventuelle dans le cadre de l'entente européenne.

Ses préparatifs si préparatifs il y a s'expliquent par la nécessité où il se trouverait de porter secours à ses nationaux et à ses protégés au cas où les insurgés s'empareraient de Durazzo et où les Epirotes accentueraient leur offensive.

On sait que les progrès du mouvement épirote inquiètent vivement l'Italie, qui voit dans cette campagne l'intervention de la Grèce et qui n'admettra à aucun prix que l'élément hellénique s'insinue en Albanie et s'installe sur la côte Adriatique. Mais on n'en est point encore là. René d'Aral

LE VOYAGE DE M. POINCARE

Les deux torpilleurs Stylet et Tromblon sont entrés hier dans le port de Copenhague pour se ravitailler. Les cuirassés Jean-Bart et France étaient, dans l'après-midi, à la hauteur du détroit de Skagerak, entre le Danemark et la Norvège.

'Au Mexique

LES CONSTITUTIONNALISTES VONT PRENDRE LE POUVOIR Washington, 17 juillet.

M. Carbajal aurait informé 'officieusement le gouvernement des Etats-Unis qu'il a l'intention de démissionner en faveur du général Carranza. Mexico, 16 juillet.

Les troupes fédérales ont évacué Guadalajara et Aguas-Calientes et se sont concentrées à Celaya elles ont également évacué Cuernavaca, ce qui permet aux troupes du général Zapata d'approcher à 20 kilomètres de la capitale.

Le chargé d'affaires de France a pris les mesures de protection éventuelles pour nos nationaux. LES INTENTIONS DES ÉTATS-UNIS

Washington, 17 juillet.

Le président Carbajal a ordonné la libération immédiate de tous les prisonniers politiques. Les Etats-Unis ne reconnaîtront le gouvernement constitutionnaliste qu'après règlement satisfaisant de toutes les réclamations relatives à la révolution.

Les troupes américaines ne quitteront La VeraCruz que lorsque toutes les difficultés auront été réglées.

L,e nouvel archiduc héritier chez l'Empereur Ischl, juillet.

Après avoir été reçu en audience par l'Empereur, avec lequel il s'est entretenu pendant une heure, l'archiduc Charles-François-Joseph est parti pour Gmunden, où il va faire une visite au prince Alphonse de Bourbon et à la princesse sa femme. L'Archiduc reviendra dans l'après-midi à Reichenau.

Un incident russo-allemand

Berlin, 17 juillet.

Un incident s'est produit mardi sur la frontière russo-allemande. Le dirigeable allemand Z-4, qui évoluait non loin de la frontière, a, eu l'imprudence de s'aventurer sur le territoire russe. Aussitôt les soldats de la garnison de Piotrovitz firent feu sur lui le dirigeable se hâta de regagner le territoire allemand.

L'emprunt bulgare en Allemagne ratifié par le roi Ferdinand

Le roi Ferdinand a ratifié par un oukase l'emprunt voté par le Sobranié.

Les événements d'Albanie

DURAZZO MENACÉ

Durazzo, 17 juillet.

Une certaine inquiétude se manifeste dans la population de Durazzo, par suite du rapprochement des lignes des insurgés. Des familles musulmanes quittent clandestinement la ville et vont rejoindre les assiégeants.

Les insurgés se sont emparés, aujourd'hui, de Spitali, localité située sur une colline, à l'ouest de la ville. Ils y ont construit des retranchements et y ont établi leur quartier général. Un parlementaire envoyé vers eux ne fut pas reçu quand il arriva aux postes avancés, on lui confisqua sa voiture.

Cependant, le parlementaire retourna de nouveau auprès des insurgés, qui lui remirent des lettres pour les ministres de France, de Russie, d'Italie et d'Angleterre ces lettres n'ont pas été transmises jusqu'à présent à leurs destinataires.

Sofia, 17 juillet.

LES ÉPIROTES DEVANT VALLON4

Vallona, 16 juillet.

La ville est tranquille les Epirotes l'entourent au sud et les insurgés au nord. Les fuyards de l'Epire sont campés aux environs de la ville. L'amiral italien Trifari a pris des dispositions afin qu'on fasse établir un campement franc, protégé par quatre drapeaux blancs, où la population pourra se réfugier.

L'amiral a informé les insurgés et les Epirotes qu'en cas d'attaque il serait obligé de faire protéger ce campement par' les navires italiens. Cette décision de l'amiral Trifari a produit une bonne impression et a rassuré les habitants. On assure que des instructions identiques auraient été envoyées à l'amiral austro-hongrois par son gouvernement.

s livres

M. Jacques de Coussanges, très informé de la vie des peuples Scandinaves, de leur littérature, de leurs idées, en publiant La Scandinavic, le Nationalisme scandinave, a fait un tableau vivant et complet de la Scandinavie actuelle et des courants nationaux qui s'y font sentir. (Pion, éditeur.)

A travers la Presse Le con g rés socialiste et la grève générale Comme le savent nos lecteurs, le congrès socialiste a adopté, par 1,690 voix contre i,174, la motion de M. Jaurès préconisant la grève générale en temps de guerre. Vainement, M. Jules Guesde et ses amis ont combattu cette motion avec énergie, non pas, bien entendu, en condamnant ce qu'elle a d antipatriotique, mais en montrant le danger qu'elle présenterait pour les socialistes eux-mêmes en assurant l'écrasement du pays où ils auraient la naïveté de suivre la consigne.

Le Temps flétrit avec indignation un vote aussi abominable

Au moment, dit-il, où, devant le péril extérieur, la France, pour éviter la guerre en affirmant sa force, aurait besoin de tous les dévouements, les socialistes, par la grève générale, arrêteraient la vie nationale.

C'est leur façon de comprendre la défense de nos libertés françaises et républicaines contre les monarchies voisines.

Contre la réprobation que provoquera sa motion, M. Jaurès tante de se couvrir par un mot. Sa grève générale préventive, il la conçoit « simultanément et internationalement organisée ». Ah le bon billet

Les collaborateurs sur lesquels M. Jaurès fait semblant de compter, ce sont ces socialistes allemands qui, dans tous leurs congrès, ont affirmé leur discipline patriotique, qui en quelques séances et sans la moindre obstruction ont laissé voter la formidable loi d'armements de 1913 qui enfin, par le vote des crédits, ont rendu possible l'exé- cution de cette loi, donnant ainsi aux socialistes de chez nous un exemple que ceux-ci n'ont d'ailleurs pas suivi.

Voilà ce qu'il faut dire au pays pour le mettre à même de juger ceux qui prêchent un pareil attentat contre la patrie, et ceux-là aussi les radicaux-socialistes qui, par un bas intérêt électoral et parlementaire, hésitent encore à s'en désolidariser.

Mêmes réflexions indignées dans le Journal des Débats, qui fait ressortir en même temps l'absurdité de la motion Jaurès

Il en résulte que, si la guerre éclate entre deux pays, et si dans un de ces deux pays les socialistes ne font pas la grève générale, on conseille à ceux de l'autre de ne pas la faire non plus. C'est évidemment une solution enfantine. Les révolutionnaires d'un pays n'auront aucun moyen de connaître d'avance si, quand et dans quelle mesure ceux de l'autre vont suspendre le travail. Comme l'indique le plus simple bon sens, de pareils accords ne sauraient faire l'objet d'une entente préalable et concertée et quand même une entente de ce genre serait conclue, il serait impossible de savoir si et comment on l'exécutera. Ces .objections n'ont pas empêché la majorité du Congrès socialiste d'approuver hier à une assez forte majorité la rédaction proposée par la commission.

Dans la Liberté, notre distingué confrère M. Georges Berthoulat fait remarquer fort logiquement que si une telle consigne était mise à exécution, le pays où les socialistes sont le plus nombreux et le mieux organisés serait la victime, en cas de guerre, du pays où les partis dits avancés auront moins d'influence. C'est la victoire assurée d'avance aux nations impérialistes dirigées par un gouvernement fort, et la débâcle certaine de celles où les tendances démocratiques l'emportent.

La situation politique de ce pays se dessine donc sous l'aspect suivant le gouvernement et le Parlement sont dominés par un parti qui, non seulement ne vote pas le budget, tout en lui imposant ses conceptions démagogiques, mais qui organise officiellement et pratiquement le sabotage insurrectionnel de la défense nationale. Les radicauxsocialistes en sont venus là ils livrent le meilleur de l'influence parlementaire et gouvernementale à de tels alliés, plus utiles encore à l'impérialisme allemand que ne le seront les nouveaux projets militaires par où l'Allemagne répond à nos internationalistes. Est-ce que le pays ne verra pas enfin, pour la briser, l'abominable conjuration intérieure qui s'entraîne à le livrer à ses ennemis de l'étranger ?

Selon M. Emile Massard, directeur de la Patrie, le vote de la motion antipatriotique du congrès fera plus de mal aux socialistes qui l'ont votée qu'aux Français contre lesquels elle est dirigée.

Au surplus, ajoute-t-il, les gouvernements ont prévu l'action révolutionnaire en temps de guerre et ont pris les dispositions propres à la rendre vaine. Forcément, ces dispositions doivent comporter des moyens un peu rudes. De sorte que M. Jules Guesde a peut-être eu raison de dire que la grève générale en temps de guerre serait un crime de haute trahison contre le socialisme.

L'Echo de Paris, après avoir souligné le triste succès de M. Jaurès, conclut par ces mots « Il ne doit échapper à personne que M. Jaurès se flatte d'obtenir un résultat unique désarmer la France et la placer dans un tel état d'infériorité vis-à-vis de l'Allemagne qu'elle n'ait plus qu'à subir son alliance, c'est-à-dire son joug. » Ch. Demailly

Automobiles Delaunay-Belleville Paris, Nice. LES

Prix LYCEE MICHELET

La distribution des prix aux élèves du lycée Michelet, à Vanves, a eu lieu sous la présidence de M. Gallouédec, inspecteur général de l'instruction publique, assisté de M. Calvet, proviseur du lycée.

Le discours d'usage a été prononcé par M. Rodrigues, professeur de philosophie, qui, examinant les tendances de la jeunesse actuelle, a montré combien elle est transformée par le développement prodigieux de la science moderne, désireuse d'action sans pour cela dédaigner les livres, mais se refusant à se confiner dans sa pensée comme dans une tour d'ivoire prête à toutes les initiatives et destinée sans doute à faire de grandes choses parce qu'elle a confiance en elle et qu'elle sait vouloir. Le président, M. Gallouédec, a repris le même thème. Il a insisté sur ce fait que l'université moderne aime la jeunesse qui lui est confiée et s'efforce de lui préparer de glorieuses destinées pour le plus grand bien de notre pays.

Le palmarès a été ensuite proclamé. Voici les noms des élèves le plus souvent nommés Prix d'honneur Charton.

Prix de l'Association Dollé.

Prix de la ville de Vanves Perrin.

Prix Prioux Leclerc, Henri.

Médaille P. de Coubertin Leroi.

Bourses de voyage il. l'étranger, en Angleterre Fabre, Guy en Allemagne Diény, Jacques Gandner.

Supérieure. Charton, Boyer, André Diény, Amourel, Michard, Maugis, Drouin.

Mathématiques, Dollé, Perrin, Asselin, André Fretin, Jamet, Caudron.

Philosophie. Hautefeuille, Godret, Suret, Baudouin, René Bertrand, Leroi.

Première A B C D. Gérard, Henri de Winter, Legros, Locquet-Duquesne. Berchot, Henri Martin, Robert Martin., Cousin, Mendel, Blanzy, Juilliard.

L'Informé

André Lecomte, Voilant, Boucher, Valency, Marcel Petit, Presle, Georges Landes, Ogé, Lelief. Secondes A B C D. Déjean, Jacques Diény, Pierre Larousse, Delanne, Robert Joannet, Stanislas Cochet, Blondont, Henri Fretin, Pinçon, Barthélémy, Gandner, Guy Fabre, Délaie, Isca Palacci, Febvre, Henri Dop, Durelle, Pierre Boggio, Gauthier, Paul Bertrand, Imhoff, Clément Pa-> lacci, Régnier.

Troisième A. André Paul, Fignon, Georges Bertin, Pascalie, Cosson, Boucherie, Maurice Dop, Charbonnier, Capillon, Lizaire.

Troisième B. Gogue, Paupy, Michelson, Boris, Viaud, Claude Forbin, Paul David, Dalloyau, Duchêne, Magnien, Boucheron.

Quatrième A. Palewski, Henri Leclerc, Baugé, Jean Lefebvre, Bossu-Liard, Tournaire, Denoyelle, Paul. Fabre, Marghetitch, Sabatou, Boin, Algrain., Quatrième B. Cauvin, Camille Chaumont, Sauzède, Albaric, Jean Caudron, Récanati, Doret, René David, Dupriez, Cyril Thomas, Théodore Landes, Sinico.

Cinquième A 1. De Châteaubourg, Albinet, Bettinger, André Joannet, René Lefebvre, Delaire, Bourdet, Beaufre, Pierre Schwab.

Cinquième A 2. Mayer, Verna, Delpierre, Ro-i bert Pages, Marcel Richard, Mongars,- Philippe, Chalmel.

Cinquième B. Curé, Paquet, Tampier, Maurice Petit, Allou, Rénaux, Michm, Max Leclerc, Bardel, Beyhum.

Sixième A. Delion, Jacques Perdrix, Frédéric Morineau, Saintville, Mons, Guibert, Capitaine, Serre, Allendy, Hugon, Diénis, L'Hermite. Sixième B. Jacques Houry, Mauclert, Laly, James Chaumont, Mistral, Villeval, Trichot, Chevillon, Poirier.

Septième 1. André Houry, Georges Costes, Dubosc, Bizet, Lagisquet, Alexis Geffroy, QuidanL Septième 2. Boulotchnick, Deschamps, Moreil,, René Pages, Levin, Dercheu,- Lefoyer-Hurdebourcq, Hugues de Winter, Baumer, Brouillet, Couchard, Dardelin.

Huitième. Edon, Chatenet, Laumonier, Guili loux, Jean David, Edmond Moukarzel, Jeant, Haugou, Desgranges, Roger Schwab, Henri Paul. 0 Neuvième. Jean Talou, Jean Costes, Robin, Chauvain, Pierre Vaillant, Bance, Hennocque, José Figuéras, Dherbecourt, Paul Girard, Bonnet.. Dizième. Mlles Marthe Huni, Simone Thamié Gabriel Rey, Roland Geffroy, Félix Duraud, Jacques Mahieu, Pierre Abadie, Jean Durand, Nelson, André Moity, Dantonel, Frédéric Figuéras;Chailley, Rozelier, Lauduique, Clavaud, Claude Durand, Jean Joannet, André Bertin, Charavel, Benedck, Clavaud.

Enfantine. Grandperrin, René Huni, Weis, Chrétien, Lescoffier, Robert Thamié, Jacques Cochet, Dieffenbacher, Gallouin, Mariât, Borius, Heitz; Mlles Antoinette Flot, Marguerite Cadilhon, Augusta Abadie, Madeleine Ralitte, Gisèle Hoyelle, Germaine Pic

Paul Vaillant, Louis Rey, Charret, Paul Duraud, Vincent, Rauscher, Barbé, Carrère, Max Godard, Habert, Perrève Perdoux, Ragache, Ayd^ Decroze.

EXTERNAT DE LA RUE DE MADRID La distribution des récompenses aux élèves de l'externat de la rue de Madrid (Ecole NotreDame) était présidée par M. Jean Lerolle, dé^ putè de Paris.

Le prix d'honneur, destiné à l'élève qui, dans les trois dernières années de son séjour à l'école, a obtenu aux compositions de classe les premières et les plus nombreuses nominations, a été décerné à l'élève Etienne Lemonnier, de la classe de philosophie.

Voici la liste des élèves qui ont été le plus souvent nommés

Philosophie. Etienne Lemonnier, Paul Becquey, Joseph Cheyrouse, Antoine Pierre de Grammont, Jacques Paré, Lucien Caire, Georges Boé, Robert O'Callaghan, Maurice Tenaillon, René Hurel, Roger Paillard.

Rhétorique. Fernand Devismes, Paul Pois* son, Henry Pugnet, Etienne Devismes, Pierre Proust, Patrice O'Callaghan, Xavier de Courcy,. Edmond Bardiau, Louis Paillard, Gabriel Moyses, Louis Dupoux, Yves Coëssin de La Fosse, Robert Jeanneret, Gérard de Bréville, Jean Chatellier, Georges Thiébaut.

Humanités. Vincent Donias, René de SaintMars, Jean Sorbier, Philippe des Portes de La Fosse, Edmond Hutin, Maurice Cocu, André de Coudekerque-Lambrecht, Max Léger-West, Pedro Duran y Rivas, Pierre Hérouard.

Troisième. Jean Mellerio, Paul Bourgeois, Jean Charpentier, Jean de Brianson, Raoul Haudiquet, Charles Poisson, Robert Fontaine, François Laurent, Robert Devay, Jacques Mirault, Sacha Glachant, Pierre Bergeat, Lindsay Watson, Alain Level, Louis Abet, René Beauvallet, Jean De- larue, Jacques Houdailles, André Dequiedt, Henfi" Olivier. Quatrième. Jacques Delarue, Paul Cordoën, Pierre Romeuf, Joseph Quézin, Georges Mellerio, 1 Henry Labrély, Amédée Blachier, Roger Serve, Emile Pigeon, Jean de Lapomarède, Roger Vever, Adrien Coëssin de La Fosse, Henri de FaucignyLucinge.

Cinquième. Jean Devismes, Jacques de Chabot, Yves de Saint-Jean, Pierre Delsuc, André Houdaille, Pierre Fouques, Jacques Arnaud, Louis Ja-! bouin, Michel de Grammont, Michel de Beaulieu, Armand Limnander de Nieuwenhove, Antoine Pi-< nelli, Bernard de Précourt, René Glachant. Sixième. Emmanuel Bert, André Fourcade, Raoul Botevy, François Mayot, François-Xavier Cheyrouze, Yves Roué, Stephen de Lesparda, .Jean Rousselet, Fernand Lacretelle, Gérard Limnander de Nieuwenhove, Jacques Rommel, Louis Kriéger, Gabriel de Sainte-Marie, Jean Mos, Xavier Coëssin de La Fosse, Yves Hubert de Ranzégat.

Septième. Jacques Le Cordier, Henri Lafond, Maurice Bourgeois, Roger Rossignol, René Leroy, Henri des Portes de La Fosse, Edmond Tonnelier, Guy de VasseLais, Jean Mulquin, Yves Bouvyer, Jacques de Saint-Jean, Pierre Pavie, Marc Coëssin de La Fosse, Francis Daveau, Bernard de SainteMarie.

Huitième. Bernard Lacretelle, Thomas de La Broïse, Noël de Beaulieu, Philippe Dujon, Jacques de La Bretonnière, André Jaquemet, Etienne Tonnelier, Jean Marais, Pierre Louis, Henry Johanet. Neuvième. Jacques Mulquin, Robert Piel, Edouard François-Dainville, Jacques Ayard, Jean Cheyrouze. Les cours de vacances, cours préparatoires aux examens pour la session d'octobre, s'ouvriront le lundi 14 septembre.

La rentrée des classes aura lieu le vendredi! 2 octobre, à neuf heures du matin. Tous les élèves doivent assister à la messe du SaintEsprit, qui sera célébrée à neuf heures uni quart.

Saint-Réal

(A suivre.)

EN PROVINCE Exécution capitale

TOURS. L'exécution capitale de Maurice Dou-« cet, cet ancien clerc de notaire qui fut condamné à mort pour assassinat d'un encaisseur, a eu lieu ce matin. La guillotine avait.été dressée devant la porte de la prison, sur la chaussée même du boulevard Béranger.

Le condamné a été réveillé à deux heures cin- quante, par M. Marcombes, procureur de la république, qui était accompagné de MM. Richaud, avocat de Doucet Raynaud, substitut Henry, juge d'instruction le médecin, directeur de la circonscription pénitentiaire, et le greffier.

Doucet dormait profondément. Le procureur fut obligé de le secouer pour le réveiller. «En apercevant tant de personnes dans sa cellule, il comprit et dit

Je me doutais que c'était pour aujourd'hui. Le condamné s'habilla seul, fuma un cigare, but deux verres de rhum. Il entendit ensuite la messe, puis marcha sans faiblesse vers le greffe, où se font.les dernières formalités. En apercevant l'exécuteur des hautes-œuvres, il dit

Monsieur Deibler, je suis heureux de faire votre connaissance.

La toilette est rapidement faite. A trois heures vingt et une minutes la porte de la prison s'ouvre. Doucet, toujours sans faiblesse, marche à la guillotine et crie même à la foule qu'il aperçoit derrière lès barrages

Bonjour les amis Au revoir Adieu A mort Tours

Puis il embrasse le crucifix.

Arrivé au pied de l'échafaud, il commence à' compter « Un, deux, trois. Mais les bras robustes des aides l'ont soulevé, sa tête est engagée dans la lunette, et le dernier chiffre qu'il compte s'étrangle dans sa gorge. Il pousse un cri rau- que. Le couteau s'abat. Justice est faite.

Le corps a été transporté au cimetière Lassalle, où après un simulacre d'inhumation il a été dirigé sur l'Ecole de médecine. Le père de l'encaisseur, assassiné assistait à l'exécution de Doucet. Paul Bartel

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