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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1912-05-06

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 06 mai 1912

Description : 1912/05/06 (Numéro 12623).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5354193

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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Les Elections

municipales

ris ,ne bouge as Comme il y a en France 36,241 communes qui ont élu hier 427,791 conseillers municipaux, le lecteur ne s'attend pas à ce que nous lui dontnions le résultat de ce formidable scrutin, que ^d'ailleurs nous rie connaissons pas.

Nous ne lui parlerons donc que de Paris, Sdont le résultat est connu et où il n'y a rien de changé. Le conseil sortant est le conseil rentrant. Peut-être gagnerons-nous un siège, celui de la Porte-Saint-Martin, en l'honneur de la 'Crise, de MM. Paul Bourget et André Beaupier. Mais triompher pour un siège serait d'un goût douteux.

L'essentiel, c'est que la majorité libérale do l'ancien conseil restera la majorité libérale du (nouveau conseil. Elle ne réalise pas tous nos vœux, sans doute mais elle est l'expression d'une telle réaction de Paris contre l'anticlévicalisme, l'internationalisme, rantimilitarisme, l'antipropriéiàsme, qui le dévoraient, qu'elle marque un progrès énorme.

Ce qui fait la caractéristique de la réélection (de cette majorité libérale, c'est précisément sa réélection. Paris est si mobile, si épris de nou)veautés, si artiste, même dans ses erreurs, qu'on pouvait craindre non pas certes qu'il poussât plus loin dans la bonne voie où il est, mais qu'il se jetât de côté, en pur sang qui joue Je danger.

Eh bien, pas du tout. Paris n'a pas bougé. Paris est conservateur comme un roc. Oh 1 que c'est nouveau Oh 1 que c'est curieux 1 Cela :veut dire que le terrain qu'il a reconquis, Paris ne veut pas le perdre Paris ne veut plus être antipropriétiste, antimilitariste, internationaliste ni anticlérical. Mais il le veut à sa façon, à la libérale, en puissance qui n'a pas peur qu'on la déloge et qui se montre bon prince, peut-être trop bon prince.

Et voici deux traits qui soulignent mieux que ce'que je pourrais dire sa conversion, si j'ose employer ce mot. Pendant que Paris se préparait à voter, M. Loubet assistait dévotement à la première communion de son petit-fils, et M. Clemenceau, qui vient d'être opéré, se faisait soigner par les Sœurs et ne tarissait pas sur leur dévouement.

Il n'y a pas dix ans, M. Loubet n'a pas osé assister à la première communion de son propre fils. Et M. Clemenceau est trop homme d'esprit pouf me contester qu'il ne se serait pas fait soigner par les Sœurs lorsqu'il a fait la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Ces deux actes sont comme une résultante de la conversion de Paris et j'ajouterai .de leurs auteurs, ou du moins je le leur souhaite Ainsi spiwn L. Desmoulins A PARIS

Tableau récapitulatif

Libéraux élus 34 Anticoilectivistes élus. 5 Radicaux sociétés élus 7 Socialistes unifiés élus 9 Libéraux en ballottage 2 Radicaux socialistes en ballottage 9 Socialistes unifiés en ballottage. 2 Il y a ballottage dans six autres quartiers !OÙ le conseiller sortant ne se représentait pas. Paris avait à élire son conseil municipal, qui se compose, comme on sait, de 80 membres. 74 conseillers sortants sollicitaient le renou- vellement de leur mandat. Des 6 autres, l'un, M. Joseph Denais, avait été élu député les autres, MM. Heppenheimer, socialiste unifié iFaillet, socialiste indépendant Pannelier, radical socialiste Roger Lambelin, libéral Félix Roussel, républicain libéral, s'étaient retirés de la lutte.

Le scrutin d'hier a donné 55 résultats définitifs se répartissant ainsi

Libéraux 34.

Anticollectivistes 5.

Radicaux socialistes 7.

Socialistes unifiés 9.

Tous les élus du jour étaient conseillers sordants.

Les ballottages se répartissent entre les divers arrondissements de Paris, à l'exception des 1er, 2°, 3e,* 4", 9° et 16e, qui ont donné des résultats définitifs dans leurs quartiers.

Outre les 34 sièges déjà acquis, les libéraux peuvent inscrire d'avance à leur actif, entre autres quartiers, ceux de Saint-Victor, de SaintiVincent-de-Paul, ou MM. Rollin et Camille ïtousset se trouvent dans la situation la plus avantageuse.

Libéraux élus

MM. d'Andigné, Alpy, Aucoc, Badini-Jour'dain, Billard, Chassaigne-Goyon, César Caire, Ernest Caron, Duval-Arnould, Dausset, Delavenne, Deville, Evain, Frofnent-Meurice, Galli, Girou, Ernest Gay, Guillard, Marcel Habert, Jousselin, Lecorbeiller, Lemarchand, Le Menuet, Levée, Massard, Merlin, Mithouard, Oudin, Poirrier de Narçay, Pointel. Maurice Quentin, Quentin-Bauchard, Am- broise Rendu, Robaglia.

Radicaux-socialistes élus

MM: Achille, Rebeillard, Peuch, Petitjean, Henri Rousselle, Hénaffe et Virot. Anticollectivistes élus

̃" "MM. Bellan, Chérioux, Fiant, Fleuret, Gelez, Lajarrige.

Socialistes unifiés élus

MM. Ranvier, Chausse, Morin, Deslandres Brunet, Varennes, Paris, Berthaut, Landrin. Libéraux en ballottage

MM. Rollin et Camille Rousset.

Radicaux-socialistes en ballottage

MM. Lampué, Bécret, Salmon, Mossot, Etienne Oudin, Grandchamp, Gaubert, Desvaux, Delpech.

Anticollectivistes en ballottago

;MM. Gent, Miniot, Patenne, Grébeauval; Pierre Morel et Poiry. Socialistes unifiés en ballottage

MM. Navarre et Dherbécourt.

JParis qui vote Les électeurs parisiens ont mis peu d'empressement à se rendre dans les

sections de vote

Journée maussade, hier, journée grise et plu-'vieuse qui n'incitait guère les Parisiens à entreprendre des promenades dans la banlieue. Ils sont restés chez eux et, dans la plupart des quartiers, ils ont mis peu d'empressement à se rendre dans les sections de vote.

La bataille électorale n'a semblé intéresser que les candidats puisque même la formation de certains bureaux a été très laborieuse et qu'il y a eu des retards qui ont dépassé trois quarts d'heure.

Les affiches de la dernière heure ont été, par contre, plus nombreuses que jamais les candidats en présence tiraient leurs dernières cartouches. Et quelles cartouches Tout l'arsenal de la bande fameuse y a passé. Mais s'il y a eu des victimes, toutes n'ont été blessées que dans leur amour-propre.

Bien amusantes ces affiches. meurtrières, Dans le treizième, M. Mossot était dénommé « Mossot la Science » dans le dix-huitième, pressant appel aux électeurs « A l'assaut Ralliement Haut les cœurs et en avant Votons tous d'un même élan victorieux pour.» etc. Dans le neuvième, placard illustré intitulé L'Aveugle et le Paralytique. Dans le cinquième, Le Pharmacien et l'Avocat, qui semblerait également un titre de fable. Et puis des inju- ,res, des grossièretés, des attaques vigoureuses, des reproches véhéments pour terminer par cette phrase bien connue « Prenez mon ours »

Sous les ondées fréquentes, l'après-midi s'est passée partout avec calme. Aucune note gaie, même dans les quartiers où des candidatures féminines se sont déclarées, même dans celui où le fameux citoyen Cochon s'est présenté et où il a été si violemment accueilli. Les socialistes ont qualifié sévèrement la candidature du citoyen Cochon. Un cortège de locataires syndiqués conduits par le citoyen Hutin, l'ancien lieutenant du secrétaire du syndicat des locataires, a parcouru les rues du quartier du Père-Lachaise en traînant trois voitures à bras chargées de meubles. Des affiches contre les propriétaires et contre la « trahison du citoyen Cochon étaient exhibées. L' « Hymne des locataires » alternait avec les cris de « Conspuez Cochon » Dans le sixième arrondissement, c'était le' calme le plus complet. Les ravissants quartiers d'Auteuil et de Passy ont gardé leur aspect habituel, et la lutte n'a en rien troublé la tran.quillité du dix-septième arrondissement. La soirée a été aussi calme, mais moins plu- vieuse que la journée. Les grands boulevards avaient l'animation de tous les dimanches, sans plus, et lorsque les camelots sont arrivés avec les éditions spéciales des journaux du soir donnant les premiers résultats connus, on ne s'est pas précipité sur eux pour leur arracher les feuilles fraîchement imprimées. Cette indiffér rence de la foule des promeneurs à arraché ce cri de désappointement à un vendeur: ''̃̃̃ Bonnot a fait meilleure recette Misère f A vrai dire, nombreux étaient les transpa- rents lumineux installés par les journaux des boulevards qui affichaient les résultats au fur et à mesure. Devant ces transparent, notamment devant celui du Gaulois, la foule n'a céssé de stationner pendant toute la soirée. Tout s'est passé en toute tranquillité les gardes municipaux en permanence dans la cour de la mairie Drouot n'ont pas eu à intervenir,

Armand Villette

LÉGENDE

C. s Conseiller, sortant. Lib Libéral.

Rép. lib Républicain libéral. Rép. indép Républicain indépendant. Rad Radical.

Rad. antic. Radical anticollectiviste. Rad. soc Radical socialiste. Soc. Socialiste indépendant. Soc. unif. Socialiste unifié, Soc. rév. Socialiste révolutionnaire. PREMIER ARRONDISSEMENT

QUARTIER SAINT-GERMAIN-L'AUXERROIS

Inscrits 1,994. Votants 1,193

MM, Le Menuet, c. s., rép. lib 734 ELU Servat, rad. soc 370 Gault, soc. unif. 43 M. Le Menuet, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 823 voix contre 500 à M. Servat, son unique concurrent.

QUARTIER DES HALLES

Inscrits 6,225. Votants 4,354

MM. Maurice Quentin, c. s., rép. lib 3.426 ELU Chambron, soc. unif 642 Géry, rad .«

M. Maurice Quentin, conseiller sortant, avait 'été réélu, en 1908, par 3,610 voix contre 955 à M. Imbert, unifié.

QUARTIER DU PALAIS-ROYAL

Inscrits 2,697. Votants 2,015 MM. Levée, c. s., rép. lib 1.512 ELU Paul Dubois-Richard, lib 269 Avril, soc. unit. 47 M. Levée, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 1,366 voix contre 640 à M. Sébillotte, radical-socialiste, et 176 à M. Sineux, républicain indépendant.

QUARTIER DE LA PLACE-VENDOME

Inscrits 2,003. ,Votants: 1,450

MM. Billard, c. s., libéral 1.061 ELU M. Billard, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 1,338 voix, sans concurrent. DEUXIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DU MAIL f.

Inscrits 3,853. Votants 2,898

MM. Bellan, c. s., rad .« 1.858 ELU Oudart, rad. soc .« 607 Leclerc, lib. 151 M. Bellan, conseiller sortant, avait obtenu, en 1908, 2,177 voix contre 777 à deux autres candi· dats.

QUARTIER BONNE-NOUVELLE

Inscrits 6,374. Votants

MM. Rébeillard, c. s., rad. soc. 2.639 ELU Boullénger, lib. 1.893 Michel, soc. unif. 407 M. Réboillard, conseiller sortant, avait été renommé, en 1908, par 2,895 voix contre 1,834 à;M. Julien Caron, socialiste anticollectiviste. QUARTIER GAILLON

Inscrits 1,330. Votants 961

MM. Aucoc, c. s., lib. 770 ELU; M. Aucoc avait été élu, le 4 juillet 1909, par 450 voix contre 243 à M. Latouche, en remplacement de M. Bertrou, décédé. QUARTIER VIVIENNE

Inscrits 2,267. Votants 1,613

MM. Ernest Caron, c. s., rép. lib. 999 ELU Sourdes, lib 306 Becker, rad. soc. 193 Gaillard, soc. unif 88 M. Ernest Caron, conseiller sortant, avait été élu, en 1908, par 1,185 voix contre 143 à deux autres candidats.

TROISIEME ARRONDISSEMENT QUARTIER DES ENFANTS-ROUGES Inscrits 4,864. Votants 3,478

MM. Dausset, c. e., rép. lib. 2.779 ELU Lerch, soc.. unif. 531

M. Dausset, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 2,234 voix contre 1,255 à M. Moriette, radical-socialiste, et 328 à M. Constantin, unifié. QUARTIER SAINTE-AVOIE

Inscrits 5,020. Votants 3,638

MM. Peuch, c. s., rad. soc. 2.819 ELU M. Peuch, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 2,326 voix contre 1,116 à M. Crucfiou, libéral, et 539 à M. Sicard, unifié. Il fut invalidé et réélu, en octobre 1909, par 2,107 voix contre 585 à M. Sicard, unifié.

QUARTIER DES ARTS-ET-MÉTIERS f.

Inscrits 5,505. Votants 3,920

MM. Fiant, c. s., rad 2.237 ELU Pressac, lib Gindre, soc. unif. 448 M. Fiant avait été élu pour la première fois, le 17 décembre 1911, par 1,752 voix contre 504 à M. Pressac, en remplacement de M. Tantet, décédé. QUARTIER DES ARCHIVES

Inscrits 4,982. Votants 3,511

MM. Achille, c. s., rad. soc 2.856 ELU Wasmer, soc. unit. 445 M. Achille, conseiller sortant, avait ëté réélu, en 1908, par 2,886 voix contre 498 à M. Manier, unifié.

QUATRIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER SAINT-GERVAIS

Inscrits 8,643. Votants 6,467 »,,J MM. Badini- Jourdain, c. s., lib. 3.523 ELU Mayeras, soc. unit. 1.647 Michel, rad 1.159 M. Badini-Jourdain, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 3,718 voix contre 2,744 à M. Besombes, unifié. QUARTIER SAINT-MERRI

Inscrits 5,246. Votants 3,993

MM. Le Corbeiller, c. s., rép. lib. 2.475 ELU Darriac, rép 710 Doizie, soc. unit. 435 M. Le Corbeiller avait été élu pour la première fois, en 1908, au second tour, par 2,159 voix contre 1,821 à M. Opportun, conseiller sortant, radical. QUARTIER DE L'ARSENAL

Inscrits 4,237. Votants 3,281 MM. Galli, c. s., rép. dém. 2.641 ELU' Lafont, rad 313 • Guyon, soc. unif. 282 M. Galli, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 2,598 voix contre 825 à M. Jullien, socialiste. 1. QUARTIER NOTRE-DAME

Inscrits 3,104.- ,votants

MM. Lemarchand, c. s., soc. ind. 1.898 ELU Drouot, soc. unit. 390 Docteur Ledet, rad

Fouanon, rad. soc 99 M. Lemarchand avait été élu pour la première fois, en 1908, au second tour, par 1,218 voix contre 798 à M. Albert Thomas, unifié. CINQUIEME ARRONDISSEMENT îj QUARTIER SAINT-VICTOR

Inscrits 6,452. Votants 5,198 MM. Rollin, c. s., lib. 2.560 Delmont, rad. soc. Béret, soc. ind 899 Escat, soc. unif 518 (Ballottage)

M. Rollin avait été élu, au mois d'octobre 1910, en remplacement de M. Sauton, par 2,041 voix contre 1,229 à M. Martin, radical-socialiste 611 à M. Biret, républicain, et 593 à M. Corcos, unifié. QUARTIER DE LA SORBONNE

Inscrits 5,865. Votants 4,581 MM. Robaglla, c. s., lib 2.387 ELU Roux, rad. soc 1.207 Poli, soc. unif 910 M. Robaglia avait été élu, en janvier 1911, en remplacement de M. André Lefebvre, élu député, par 2,177 voix contre 1,720 à M. Poli, unifié. QUARTIER DU VAL-DE-GRACE

Inscrits 6,935. Votants 5,074

lüM. Lampué, c. s., rad. soc. 2.100 De Clercq, lib 1.989 Grados, soc. unif 800 Chérot, rép. lib

Coullet, soc (Ballottage)

M. Lampué, conseiller sortant, avait'été élu, en 1908, au second tour de scrutin, par 2,493 voix contre 2,283 à M. Chérot, libéral. :̃• QUARTIER DU JARDIN-DES-PLANTES Inscrits 6,973. Votants 5,430

MM. Fleurot, c. s., soc. ind 3.229 ELU" Durand, rad. soc 948 Grenier, soc. unif. 585 M. Fleurot, conseiller sortant, avait été réélu par 3,479 voix contre 1,441 à M. Moro-Giafïeri, libéral.

SIXIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DE L'ODÉON

Inscrits 4.299. Votants 2,822

MM. Alpy, c. s., lib 2.866 ELU Ch. Brun, rad

M. Alpy, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 1,814 voix contre 1,352 à M. Juquin, radical-socialiste, et 202 à M. Jaubourg, unifié.

QUARTIER NOTRE-DAME-DES-CHAMPS

Inscrits 8,621. Votants 5,712

MM. Deville, c. s., lib 4.580 ELU Boyet, soc. unif 885 M. Deville, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 4,891 voix contre 979 à M. Boyet, unifié.,

QUARTIER SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS

Inscrits 3,258. Votants: 2,367

MM. Duval-Arnould, c. s., lib. 1.523 ELU M. Duval-Arnould, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 1,574 voix contre 157 à M. Latour, radical. QUARTIER DE LA MONNAIE

Inscrits 4,183, Votants: 3,130

MM. Lalou, rép prog « 1.022 Lacôte, rad 701

Thibault, soc. unif.. 563 Vivien, rad. soc ̃ 526 Guittèr, soc. ind. 223 Chesné, rad. soc.

(Ballottage)

En 1908, M. Félix Roussel, conseiller sortant, li- béral, avait été élu au premier tour de scrutin par 2,426 voix contre 503 à M. Caffin, unifié, SEPTIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DU GROS-CAILLOU

Inscrits 8,505. Votants 6,512

MM. Delavenne, c. s., lib 3.760 ELU Lopin, rad 1.975 Oguso, soc. unif 619 M. Delavenne avait été, élu en octobre dernier, au second tour de scrutin, par 2,669 voix contre 2,122 à M. Lamy, radical, en remplacement de M. Joseph Ménard, libéral, décédé.

QUARTIER DE L'ÉCOLE MILITAIRE

Inscrits 3,205. Votants 2,394

MM. Mithouard, c. s., lib 1.664 ELU Bardet, rad. soc 463 M. Mithouard, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 1,614 voix contre 805 à M. Bardet, radical-socla- liste). '̃̃

QUARTIER SAINT-THOMAS-D'AQUIN Inscrits :5,017. Votants 3,fi10 MM. Rendu, c. s., lib ELU De Lubersac, lib 1.153

De Nouvion, rép. ind. 273

M. Rendu, conseiller sortant, avait été réélu, en* 1908, au premier tour de scrutin, par 2,479 voix contre 1,129 à M. Raguet, radical.

QUARTIER DES INVALIDES

Inscrits 2,673. Votants 1,869

MM. De Villemandy, lib 423 Fortin, prog 276

Pradeau, lib 263

Monfeugat, rad 187

Faure-Biguet, rép. lib 80

(Ballottage)

En 1908, M. Lambelin, conseiller sortant, libéral, avait été réélu au premier tour de scrutin, par 1,196 voix contre 652 à M. Montfeuga, radical. HUITIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DE LA MADELEINE

Inscrits 4,237. Votants 2,749

MM. Froment-Meurice, c. s., lib. 2:003 ELU de Gérin, rad. 639

M. Froment-Meurice, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, par 2,180 voix contre 872 au docteur Papillon, républicain.

QUARTIER DE L'EUROPE

Inscrits 6,611. Votants 4,394

MM. César Caire, c. s., lib 3.481 ECJJ Danos, rad 799

Vibert, rad. soc

M. César Caire, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 3,613 voix contre 1,005 à M. Paul Vébert, radical, et 212 à M. Gosset, unifié.

QUARTIER DU ROULE ̃•-?'̃' Inscrits 4,248. Votants 2,575

MM. Chassaigne-Goyon, c. s., lib 2.386 ELU M. Chassaigne-Goyon, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 2,146 voix contrev681 à M. Dubigny, républicain. QUARTIER DES CHAMPS-ELYSÉES Tnscrits 2,220. Votants 1,373 MM. P. Quentin-Bauchart, c. s., lib.. 1.300 ELU M. Quentin-Bauchart avait été élu, en janvier 1911, au premier tour, en remplacement de M. Maurice Quentin-Bauchart, décédé, par 993 voix contre 192 à M. Gurault-Carion, radical.

NEUVIEME ARRONDISSEMENT

i QUARTIER DU FAUBOURG-MONTMARTRE Inscrits 4,448. Votants 3,138

MM. Pointel, c. s., rép. lib 1.883 ELU Destruels, rad 880 Bouziges, rép. indép 50

Bohrer, rad 97

M. Pointel avait été élu pour la première fois, au mois d'octobre 1909, au second tour de scrutin, en remplacement de M. Gaston Méry, décédé, par 1,625 voix contre 895 à M. Lecomte, radical-socialiste.

QUARTIER DE LA CHAUSSÉE-D'ANTIN Insarits 3,615. Votants 2,385

MM. Oudin, c. s., rép. lib 1.899 ELU Brenot, rad. soc. 376

M. Adrien Oudin, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 2,136 voix contre 605 à M. Brenot, radical-socialiste.'

̃*̃ ;• ,1-4: QUARTIER..SAINT-GEORGES • Inscrits 7,093. Votants 4,836

MM. Guillard, c. s., lib. 2.930 ELU Mareau, rép. prog. 1.008 t Gentilly, rad. soc 578 Ducreux, soc. unif. 234

M. Guillard avait été élu au mois de janvier 1911, au deuxième tour de scrutin, en remplacement de M. Escudier, élu député, par 2,634 voix contre 795 à M. Mareau, progressiste.

QUARTIER ROCHECHOUART

Inscrits 7,329. Votants 5,364

MM. Marcel Habert, c. s., rép. lib.. 3.111 ELU Pensa, rad. soc. 1.741

Lechanteur, soc. unif 371

M. Marcel Habert avait été élu, au mois de janvier 1911, au premier tour de scrutin, en remplace^ment de M. Barillier, décédé, par 2,451 voix contre 1,635 à M. Desachy, radical.

DIXIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DE LA PORTE-SAINT-DENIS

Inscrits 5,508. Votants 3,879

MM. Girpu, c. s., rép. lib 2.629 ELU Lamblat, rad. 807

Sandrini, soc. unif. 334

M. Girou, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908,au premier tour de scrutin.par 2,720 voix contre 1,108 à M. Fégu, radical 223 à M. Millier, socialiste, et 1,85 à M. Sandrini, unifié.

QUARTIER DE LA PORTE-SAINT-MARTIN

Inscrits 8,927. Votants 6,514

MM. Bécret, c. s., rad. soc. 1.794 ,Tournièr, rép. lib 1.774 Bessières, rép. lib 1.226. Faisant, rad 778

Jean Soleil, soc. unif 785

(Ballottage)

M. Bécret avait été élu, en 1908, au deuxième tour de scrutin, par 3,046 voix contre 2,661 à M. Czulowski, républicain indépendant.

QUARTIER SAINT-VINCENT-DE-PAUL

Inscrits 8,083. Votants 6,019

MM. Camille Rousset, c. s., lib 2.538 Chaillé, soc. unif 972

Junot, rad. 793

Darribère, lib 619

Mauteaurad, rad 386

Granoe, rép. ind 263

Michel, rép. lib 209

Allas, soc. ind 76

(Ballottage)

M. Camille Rousset, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 3,122 voix contre 1,105 à M. Toussaint, radical 983 à M. Patein républicain 859 à M. Hesse, unifié.

QUARTIER DE L'HOPITAL-SAINT-LOUIS

Inscrits 9,174. Votants 6,821

MM, Chéradame, soc. unif 2.390 Payer, soc. ind. 1.846

Maréchal, rad, soc 1.057

Dubois, soc. antic 791

Blanchin, rad. soc 106

(Ballottage)

En 1898, M. Faillet, socialiste indépendant, avait été élu au premier tour de scrutin, par 4,083 voix contre 1,810 à M. Chéradame, Unifié, et 796 à M. Farjenel, libéral.

ONZIEME ARRONDISSEMENT I QUARTIER DE LA FOLIE-MÉRICOURT Inscrits 11,664. Votants 8,499

MM. Miniot, c. s., rad. antic. 2.975 Berniolle, rad. soc 2.095

Maxence Roldes, soc. unif 2.007

D'Espie, soc. ind. 820

(Ballottage)

M. Miniot avait été élu pour la première fois, en 1908, au second tour, par 4,267 voix contre 3,807 à M. Weber, conseiller sortant, unifié. QUARTIER SAINT-AMBROISE

Inscrits 10,395. Votants 7,687

MM. ,Gelez, c. s., soc. ind. 3.813 ELU Lapeyrère, soc. unif. 1.736

Brossé, rad. antic 1.030

Proust, rép. lib 833

M. Gelez, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 4,144 voix contre 1,318 à M. Lapeyrère, unifié, et 1,951 à M. Brossé, radical-anticollectiviste.

QUARTIER DE LA ROQUETTE

Inscrits 16,177. -Votants 12,227

MM. Ranvier, c. s., soc. unif. 7.177 ELU Besse, rad. soc. 4.439

M. Ranvier, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 6,753 voix contre 5,479 à M» Borde, radical-anticoUectiy.ista,

QUARTIER SAINTE-MARGÛERlTE

Inscrits1» 10,717. –Votants

MM. Chausse, c. s., soc. unif. 4.372 ELU Gigot, rad Seins, soc. ind. M. Chausse, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par .4,368 voix contre 2,942 à M. Lecomte, radical-anticqllectiviste. DOUZIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DU BEL-AIR

Inscrits 5,032. Votants 4,025

MM. Petitjean, c. s., rad. soc 1.771 Dubreuilh, soc. unif 919 Panz, soc. ind 870 Saurette, rép. lib ;i83 (Ballottage)

M. Petitjean avait été élu pour la première fois, au second tour de scrutin, à l'élection complémentaire d'octobre 1909, par 1,287 voix contre 1,149 à M. Dubreuilh et 525 à M. Lepeut, socialiste-anticollectiviste. « QUARTIER PICPUS

Inscrits 14,060. Votants 11,061

MM. Salmon, c. s., rad. soc 4.705 Dormoy, soc. unir. 4.396 Léméry, soc. anticoll. 979 Buffet, rad. anticoll 682 (BaHottage)

M. Salmon avait été élu pour la première fois, en 1908, au second tour, avec 5,543 voix contre 4,768 à M. Fribourg, unifié. s QUARTIER DES QUINZE-VINGTS

Inscrits 16,615. Votants 8,200

MM. Pierre Morel, c. s., soc. ind 2.842 Gaçhet, Mb. 1.351 Lièvre, rad. soc 1.891 Horviller, soc. unit. 1.814 (Ballottage)

M. Pierre Morel, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 4,392 voix contre 1,656 à M. Horviller, unifié, et 1,927 à M. Poccaton, libéral.

QUARTIER DE BERCY

Inscrits 3,220. Votants 2,599

MM. Morin, c: s., soc. unif. 1.352 ELU Mendeboure, rad 647 Brabant, soc. anticoll 486 Grichois, synd

M. Morin avait été élu en janvier 1911, en remplacement de M. Colly, élu député ,par 1,221 voix contre 903 à M. Mendeboure, radical.

TREIZIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DE LA GARE

Inscrits 10,397. Votants 7,887

MM. Navarre, c. s., soc. unif 3.627 ELU Cornette, rad. soc 2.346 Margaritat, rép. Mb. 1.673 (Ballottage)

M. Navarre, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 4,184 voix contre M. Lafont, socialiste, et 2,132 à M. Margaritat, anticollectiviste.

QUARTIER DE LA MAISON-BLANCHE

Inscrits 10,285. Votants 7,892

MM. Henri Rousselle, c. s., rad. soc.. 4.492 ELU Lévy, soc. unif. 1.894 Franceschi, lib. pair. 1.186 M. Henri Rousselle, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 4,004 voix ^contre 1,817 à M. Brongnart, anticollectiviste- -;•• 1,572 à M. Jobert, unifié, et £45 à M. Pichon, socialiste. QUARTIEH DE LA SALPÊTRIÈRE

Inscrits Votants 4,000

MM. Mossot, c. s., rad. soc 1.287 Calmels, soc. ind 924 Sauvé, soc. unir. 907 Saint-Quentin, rad 475 André, soc. ind 277 (Ballottage)

M. Mossot, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au second tour de scrutin, par 1,981 voix contre 1,710 à M. Mallebay, socialiste indépendant. QUARTIER CROULEBARBE

Inscrits 4,238. Votants 3,271

MM. Deslandres, c. s., soc. unif. 1.788 ELU Aufrère, rad. soc 1.044 Robin, lib. patr. 304 Boucheron, soc. ind 42 M. Deslandres, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au second tour de scrutin, par 1,694 voix contre 1,371 à M. Aufrère, radical-socialiste.

QUATORZIEME ARRONDISSEMENT QUARTIER DU PETIT-MONTROUGE

Inscrits 9,264. Votants 7,054

MM. Poirier de Narçay, c. s., rép. ind. 4.123 ELU Charpentier, rad. soc. 1.865 Courtois, soc. unif 893 M. Poirier de Narçay, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 3,496 voix contre 1,764 à M. Chestenet, radical 871 à M. Billy, républicain 680 à M. Courtois, unifié. QUARTIER MONTPARNASSE

Inscrits 6,368. Votants 4,539

MM. Etienne Oudin, c. s., rad. soc. 2 204 Plista, lib 864 Jean Herbette, rad 678 Quilici, soc. unif 674 (Ballottage)

En 1908, M. Maurice Béer, conseiller sortant, radical, avait été élu, au second tour de scrutin, par 2,475 voix contre 1,630 à M. Charles Faure-Biguet, libéral.

QUARTIER DE LA SANTÉ

Inscrits 2,765. Votants 2,102

MM. Hénaffe, c. s., rad. soc 1.499 ELU Le Troquer, soc. unir. 314 M. Hénaffe, conseiller sortant, avait été élu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 1,308 voix contre 379 à M. Laffon, libéral, et 429 à M. Le Troquer, unifié.

QUARTIER DE PLAISANCE

Votants 16,996 Votants 12,024

MM, Sauret, soc. ind 5.288 'Grandchamp, rad. soc. 1.708 Monnerot, soc. ind 1.125 Marquisot 485 Grangier, soc. unif 143 (Ballottage)

En 1908, M. Pannelier, conseiller sortant, radiocal-socialiste, avait été élu, au second tour de scrutin, par 5,433 voix contre 5,126 à M. Grangier, unifié.

QUINZIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER NECKER

Inscrits 11,869. Votants 9,064

MM. Michaud, soc. unif 2.521 Guibert, c. s., rad. soc. 2.512 Martin, rép. lib. 2.150 Gervais, rad. soc 984 Azéma, rad. anticoll 590 Grammary, soc. rév 71 (Ballottage)

M. Guibert, conseiller sortant, avait été élu, en 1908, au second tour de scrutin, par 4,327 voix contre 2,614 à M. Dubief, unifié.

QUARTIER SAINT-LAMBERT

Inscrits 10,369. Votants 8,543

MM. Chérioux, c. s., rad. 4.660 ELU Maillet, soc. unif 2.303 D'Istria, lib. 728 Ballenghien, rép. dém 470 Ritzenthaler, soc. rév 123 M. Chérioux, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 5,201 voix contre 1,392 à M. Savariau, unifié.

QUARTIER DE GRENELLE

Inscrits 10,491. Votants 8,007

MM. Besombes, soc. unif. 2.889 Delpech, c. s., soc. 2.473 Dominique, rad. soc 2.220 Campana, soc. rév 53 Vallette, soc. ind.

iBallottageJj

En 1908, M. Moreau, conseiller sortant, socialiste, avait été réélu, au second tour, par 3,802 voix contre 2,873 à M. Aubriot, unifié.

QUARTIER DE JAVEL

Inscrits 6,422. Votants

MM. Poiry; es./ soc ind Lavasseur, soc. unif. 1.136 Omessa, rép. Mb. 1.014

Boucheron, soc. 723

(Ballottage)

M. Poiry, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 2,693 voix contre. 879 à M. Chéradame, radical-socialiste 505 à M. Thinot, unifié.

SEIZIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER D'AUTEUIL

Inscrits.: 7,324. Votants 5,220

MM. Evain, c. s., lib. 3.566 ELU Roussel, soc. unif. 1.339 >

Laporte, rad. soc. 16

M. Evain, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 3,229 voix contre 1,757 à M. Escache, radical-socialiste.

QUARTIER DE LA MUETTE

Inscrits 7,286. Votants 4,554

MM. le Comte d'Andigné, c. s., lib. 3.754 ELU Le comte d'Andigné, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 3,522 voix contre 1,529 à un républicain. QUARTIER DE LA PORTE-DAUPHINE

Inscrits 4,717. Votants 3,024

MM. Gay, c. s., rép. lib. 1.861 ELU Suricaud, rad 1.042

M. Gay, conseiller sortant, avait été réélu, en au premier tour de ^çxutin, par 2,235 voix contre 736 à M. Davrillé des Essarts, républicain. QUARTIER DE CHAILLOT

xnscrits 6,077. Votants 4,325

MM. le baron Merlin, c: s., lib. 2.417 ELU Daumont, rad. 1.568

Petit, rad. 209

Le baron Merlin avait été élu, en avril 1910, ea remplacement du comte d'Aulan, décédé, par 2,125 voix contre à M. Fortin, progressiste. DIX-SEPTIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DES BATIGNOLLES

Inscrits 13,551. Votants 10,073

MM. Fillion, Mb 4.749 Despagnat, rad. 3.359

Pages, soc. unif. 1.432

Mercié, rad. soc. 316

(Ballottage)

En 1908, M. Joseph Denais, libéral, avait été élu, au second tour de scrutin, par 4,664 voix contre 4,624 à M. Sohier, radical.

QUARTIER DES TERNES

Inscrits 8,792. Votants 6,137

MM. Jousselin, c. s., lib. 4.933 ELU M. Jousselin, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 4,901 voix contre 1,526 à M. Breyer, radical, et 434 à M.Mauger, unifié.

QUARTIER DE LA PLAINE-MONCEAU

Inscrits 7,348. Votants 4,901

MM. Massard, c. s., lib. 3.785 ELU Ducasble, rad. 723

Clavier, soc. uriif. 288

M. Emile Massard, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour, par 3,603 voix contre 1,559 à M. Salmon, radical.

QUARTIER DES ÉPINETTES

Inscrits 13,847. Votants 10,522

MM. Brunet, c. s., soc. unif. 6.828 ELU Wéry, soc. ind. 2.242

Périer, rép. lib. 643

Gauthier, rad. soc. 464

Braga de Souza, soc. ind. 128

M. Brunet, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au second tour, par 5,372 voix contre 4,150 à M. Boullenger, libéral.

DIX-HUITIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DE CLIGNANCOURT

Inscrits 25,375. Votants 16,985

MM. Dherbécourt, c. s., soc. unif. 8.134 Digard, rad. 3.057

Guérin, rép. indép. 3.574

Sénac, soc. rév. 1.607

Desormeaux, lib.

(Ballottage)

M. Dherbécourt, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au second tour de scrutin, par, 9,302 voix contre 6,155 à M. Charles Bernard, républicain patriote.

QUARTIER DES GRANDES-CARRIÈRES

Inscrits 17,158. Votants: 11,929

MM. Varenne, c. s., soc. unif. 6.144 ELU' Lambert, Mb 3.629 Collot, soc. unif. 1.816

M. Varenne avait élu pour la première fois, au mois de janvier 1911, en remplacement de M. Turot, démissionnaire, par 4,064 voix contre 2,918 ài M. Lambert, libéral-patriote,, et 1,561 à M. Douzet, radical-socialiste.

QUARTIER DE LA GOUTTE-D'OR

Inscrits 11,090. Votants 8,265

MM. Cachin, soc. unif. 1.447 Malingre, rad. 2.049

Foursin, soc. pair.

Buisson, soc. ind. 1.217

Toffin.synd 1.207

Pagnieu, rad. soc 798

Lande, rép. lib

(Ballottage)

En 1908, M. Heppenheimer, conseiller sortant,. avait été élu au premier tour, par 4,579 voix contre 2,120 à M. Foursin, et 986 à M. Malingre, radical.

QUARTIER DE LA CHAPELLE

Lnscrits 6,335. Votants 4,799

MM. Gent, c. s., rad. antic. 2.342 Michelet, soc. unif 1.352

Roppé, rad. soc. 893

Boniface, rad. soc il09

(Ballottage)

M. Gent, conseiller sortant, avait été 'élu, en tobre 1909, au second tour, par 2,032 .voix contra 1,777 à M. Victor Dalle, unifié.

DIX-NEUVIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DU COMBAT

Inscrits 10,421. Votants: 8,004

MM. Grébauval, c. s., soc. ind 3.883 Fiancette, soc. unif. 1.965

Lucas, soc. ind .t 862

Demarne, rad. soc. 810

Roque, royal 276

(Ballottage)

M. Grébauval, conseiller sortant, avait êf£ réélu, en 1908, au premier tour, par 4,728 voix con. tre 2,538 à M. Fiancette, unifié 593 à M. Colombier, radical 143 à M. Guérineau, socialiste indé* pendant.

QUARTIER D'AMÉRIQUE

Inscrits 7,116. Votants 5,583

MM. Desvaux, c. s., rad. soc 2.343 Ducos de La Haille, soc. unif. 1.924

Fraissé,soc.indép. 457

Massiani, rép Mb 400

Gélis, rad 286 (Ballottage)

M. Desvaux avait été élu pour la première fois, en 1908, au deuxième tour de scrutin, par 2,243 voix contre 1,572 à M. Jérôme Lévy, unifié. QUARTIER DE LA VILLETTE

Inscrits 10,753. Votants 8,621

MM. Paris, c., s., soc. unif. 5.298 ELU Aublanc, rad. soc 1.898

Anseaume, rad 672

Herment, soc. indép. 151

Brémer, lib 13

M. Paris, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au m-emier tour de scrutin, par 5,968 voix


contre à M. Henriquez, radical-socialiste, et 530 à M. Lansac, anticollectiviste

QUARTIER DU PONT-DE-FLANDRE

Inscrites 3,924. Votants 3,192

MM. La,'arrige, c. s., soc. indép. ELU Rollin, soc. unif 653

Barbier, rad 510

Barthié, rad. soc.

M. Lajarrige, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 2,004 voix contre 286 à M. Golschild, unifié'; 615 à M. Commailles, radical-socialiste 249 à M. Daunay, anticollectiviste.

VINGTIEME ARRONDISSEMENT

QUARTIER DE BELLEVILLE

Inscrits 11,840. Votants 8,408

MM. Berthaut, c., s., soc. unif. 4.852 ELfï Lelü, rad. soc. 1.911

Dellac, rad.. 1.104

M. Berthaut, conseiller sortant, avait été réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 4,988 voix contre 3,042 à M. Lelu, radical-socialiste.

QUARTIER SAINT-FARGEAU

Inscrits 4,394. Votants 3,453

MM. Virot, c. s., rad. soc 1.685 ELU Marchand, soc. unif. 1.231

Gay, soc. indép 432

En 1908, M. Virot avait été élu, au second tour, par 1,509 voix contre 1,377 à M. Marchand, conseiller sortant, unifié.

QUARTIER DU PÈRE-LACHAISE

Inscrits 12,191. Votants 9,043

MM. Landrin, c. s., soc. unir. 4.653 ELU Nourrissier, rad. antic 1.869

Marcel Huart, rad. soc, 935

Braguet, rép. patr G92

Cochon. 556

M. Landrin, conseiller sortant, avait été'réélu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 5,562 voix contre 2,670 à M. Nourrissier, radical-anticollectiyiste. QUARTIER DE CHARONNE

Inscrits 9,271. Votants 6,923

MM. Patenne, c. s., rad. antic 2,711 Reisz, soc. unif 2.684 Hervé, `soc. indép, '769

Nivard, soc. indép 498

(Ballottage)

M. Patenne, conseiller sortant, avait été élu, en 1908, au premier tour de scrutin, par 3,926 voix contre 2,861 à M. Le Page, unifié.

Les Ballottages

Comme on peut le voir, la majorité qui s'était formée dans le dernier conseil municipal va se retrouver et va encore être accrue après le scrutin de ballottage.

D'autre part, dans les quartiers où les libéraux sortants ne se représentaient pas, la victoire. reviendra encore à des libéraux. C'est ainsi que M. Félix Roussel sera remplacé par M. Lalou dans le quartier do la Monnaie le siège devenu vacant aux Batignolles par l'élection de M. Joseph Denais la députation va revenir inévitablement à M. Fillion, qui est arrivé en tête du ballottage avec une majorité énorme sur ses concurrents. Au quartier des Invalides, dès hier soir, les amis de M. de Puymaigre se sont empressés d'aller le féliciter et, dans les conditions où se présente le scrutin, son élection au second tour est assurée. Ajoutons que dans le quartier de la PorteSaint-Martin, M. Bécret, radical socialiste, est en très mauvaise posture, et tout fait supposer que là encore la victoire reviendra aux libéraux. Paul ]Roche

Dans les Départements

Bagarre sanglante dans l'Yonne Calme à peu près complet partout ailleurs

La journée d'hier s'est passée presque partout dans un calme à peu près parfait, sans incidents notables, sauf dans certaines localités méridionales, où une élection, si minime soitelle, ne peut s'effectuer sans bagarres, .sauf aussi dans une commune de l'Yonne, où à,l'issue d'une réunion électorale, un homme a été tué et un autre blessé.

Voici le résumé des dépêches que nous avons reçues cette nuit de nos correspondants particuliers

Aisne. A Laon, 14 libéraux et 13 radicauxsocialistes sont élus. La liste libérale, avec M. Ermant, sénateur et maire de Laon, passe tout antière dans la ville haute et le faubourg du Midi les radicaux-socialistes conservent la majorité dans les faubourgs du Nord.

Charente-Inférieure. A Pons, M. Combes, sénateur, et sa liste sont réélus.

Finistére. A Brest, sur 36 conseillers à 'élire, 27 candidats de la liste de concentration républicaine et 9 de la liste socialiste sont élus. Le citoyen Goude, député, arrive en tête des deux listes, avec 5,375 voix.

Gard. A Aiguës-Mortes, avant la fin du dépouillement des votes, les urnes ont été jetées par la fenêtre avec les fauteuils et les tables. La gendarmerie a été appelée.

Hérault. A Maraussan, ni candidats, ni 'électeurs le bureau de vote n'a même pu être formé. A Puisserguier, bagarres, blessés, intervention du sous-préfet de Béziers. Finalement, renvoi de l'élection à une date ultérieure et les bulletins qui se trouvaient déjà dans l'urne ont été brûlés.

Loire-Inférieure. Un libéral, M. Jamin, président du conseil général, figurant sur la liste opposée à celle de la municipalité sortante, a été élu. Il y a 11 radicaux et socialistes élus. Les libéraux sont en bonne posture pour les 25 ballottages.

Maine-et-Loire. A Angers, sont élus 8 conservateurs, 4 progressistes et 8 radicaux le docteur Monprofit, député et maire, est élu M. Laurent Bougère, député, est en ballottage il y a ballottage pour, sièges.

Meurthe-et-Moselle, < A Lunéville, huit libéraux sont élus et dix radicaux, dont. M. de Langenhagen, le nouveau sénateur, et M. MéQuillet, député. Pas-de-Calais. A Lens, la liste républicaine socialiste sortante, ayant à sa tête M. Basly, député et maire- sortant, est réélue sans concurrents.

Rhône. Les élections de Lyon ont lieu au scrutin de liste dans les sept arrondissements de la ville. Dans le premier arrondissement, la liste radicale-socialiste, en tête de laquelle .se trouve M. Herriot, maire de Lyon, est élue dans le deuxième arrondissement, la liste libérale-progressiste est élue, avec M. Gourju, ancien sénateur. Dans le troisième arrondissement, la liste radicale-socialiste est réélue,' sauf un ballottage. Dans le quatrième arrondissement, il y a ballottage entre les listes des socialistes unifiés et des radicaux-socialistes. Dans les cinquième, sixième et septième arrondissements, il y a un ballottage pour tous les siè. ges. Dans ce dernier arrondissement, les unifiés arrivent en tête.

Yonne. Un grave incident électoral s'est produit la nuit dernière, à Courson-les-Carrières A l'issue d'une réunion fort mouvementée, une discussion des plus vives eut lieu entre deux groupes d'électeurs. Un candidat, M. Jofcier père, ancien maire, conservateur des hypothèquus à Paris, un vieillard de soixante-dix ans, fut violemment frappé d'un coup de canne à la tête et perdit connaissance. Ce que voyant, M. Jobier fils tira deux coups de revolver dont l'un tua net un ouvrier boulanger, M. Saligot, et l'autre blessa M. Barbier, agent-voyer cantonal. M. Jobier fils a été arrêté. Il est âgé de trente-quatre ans et est associé d'agent de change à Paris ;.son père demeure 80, rue d'Assàs. Ajoutons que M. Jobier fils nie être l'auteur du meurtre de M. Saligot.

Nous rappelons à nos abonnés que toute demande de changement d'adresse dait être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste môuf irais de réimpression

Paul Bar tel

CHANGEMENTS D'ADRESSES

Bloc-Notes Parisien SAPHO

Ceci est le titre de la pièce d'Alphonse Daudet, que la Comédie-Française inscrit, ce soir même, à son répertoire. Elle a été créée au Gymnase, le 18 décembre 1885, sous la direction de Victor Koning.

Le roman d'où la pièce est tirée date de l'année précédente. Son succès avait été très grand. Celui de. la pièce ne fut pas moindre. C'est une œuvre intéressante et de psychologie réelle et douloureuse.

Alphonse Daudet, écrivain très distingué, était bien plus romancier qu'auteur dramatique, et peut-êtren 'eût-il pas eu l'idée de tirer une pièce de son roman, sans l'interven- tion de son ami Adolphe Belot, toujours aux aguets, qui, n'ayant qu'un petit verre, étanchait volontiers sa soif dans le plus grand verre des autres. Vous souvient-il encore de ce petit homme grisonnant, bedonnant, assez bon diable, joueur comme les cartes, agité, très remuant, en chasse à l'actualité, sur laquelle il bâtissait des romans et des pièces éphémères, quand il n'avait pas le soutien d'une collaboration? Il avait débuté par un grand, un énorme succès, Le Testament de César Girodot, qui eut plus de quatre cents représentationsrï l'Odéon, avant de' faire son entrée à la Comédie-Française. Il est vrai que Le Testament de César Girodot fut la combinaison d'une collaboration multiple, sorte de mosaïque dramatique, où chacun apporta sa petite pierre. Il y eut d'abord les collaborateurs nommés Adolphe Belot et Edmond Villetard, mais aussi Ernest Baroche, qui resta anonyme, et, je crois, d'autres encore. C'est à Belot qu'est due l'idée très heureuse d'avoir donné la forme dramatique au roman de Sapho. Alphonse Daudet, un peu indolent par nature, n'y songeait guère.

Au Gymnase, la pièce eut une très belle distribution. Victor Koning, qui suivait. en cela la tradition de son prédécesseur Montigny, avait une excellente troupe d'ensemble,'dans laquelle il n'y avait qu'à puiser.

Jean Gaussiri, le héros de la comédie, ce fut Damala, très à point dans ce rôle, qui fut peut-être le meilleur de sa carrière dramatique, d'ailleurs très limitée. Il tenait alors et tint, pendant quelques années, le premier emploi au Gymnase, où, en 1882, il avait créé Philippe d'Herblay, Le Maître de Forges. A côté de lui, je vois encore à rappeler Raynard l'oncle Césaire un comique de jovialité aiguisée, qui revenait du théâtre Michel, et Landrol, le brave Landrol Déchelette un comédien excellent, trop modeste, qui resta toujours au second plan, bien qu'il méritât mieux, et mourut de misère, après une carrière laborieuse.

Du côté féminin, je trouve la pauvre Desclauzas, de comique pittoresque, dans le personnage si bien venu de Mme Hettéma; dans un rôle accessoire, Mme Marni, qui, depuis, a fait belle carrière comme femme de lettres et une charmante, tout à fait charmante comédienne, Mlle Darlaud, qui fit une touchante création du petit rôle épisodique d'Alice Doré, qu'elle a marqué d'une empreinte si personnelle qu'on ne saurait l'oublier. Elle a quitté le théâtre depuis bien des années déjà. Qu'est-elle devenue ?

Quant au rôle de « Sapho », ou plutôt Fanny Legrand, il fut créé par Jane Hading, qui y fut tout à fait remarquable. Eut-elle grande peine à cela? Je ne saurais dire. Elle réalisait tellement l'idéal du personnage, qu'on, ne pouvait le rêver autrement. Elle en avait la stature sculpturale, la fière beauté, l'allure, le regard doux et mélancolique. Je me souviens encore du frisson qui saisit la salle, le soir de la première, à la scène finale, celle de la lettre si douloureuse, si poignante, si cruellement nécessaire. La comédienne la joua avec une telle émotion, que nous l'éprouvâmes tous, avec elle, d'un seul coeur. En 1892, Sapho fut reprise au Grand Théâtre. Vous vous demandez peut-être ce que c'était que le Grand Théâtre? Dame, de 1892 à aujourd'hui, il y a simplement vingt ans, et vingt ans cela fait un grand trou dans la mémoire humaine. Le Grand Théâtre ce fut l'Eden de la rue Boudreau converti en théâtre, qui eut une existence éphémère qui se termina par une faillite. A la reprise de 1892, Sapho eut encore une belle distribution, mais qui n'eut pas la perfection de celle de 1885. D'ailleurs, la pièce était moins dans son cadre. Je vois à rappeler, du côté masculin, Guitry, qui joua le rôle de Déchelette, qu'avait créé Landrol, et, dans des rôles à côté, Calmettes, Montbars, Lugné-Poë. Quant à Jean Gaussin, ce fut Marquet qui en hérita, Marquet comédien estimable, mais plus à sa place dans le drame ou la tragédie que dans la comédie moderne.

« Sapho ce fut Réjane, ce qui veut dire que le rôle fut joué avec talent; mais celle-ci n'avait pas, comme Jane Hading, les qualités physiques du personnage. "A1; L'année 't885, vers la Rn de laquelle Sapho fut représentée au Gymnase, fut une année théâtrale des plus intéressantes. On en pourra juger par le détail qui suit. A la Comédie-Française, nous trouvons Denise, d'Alexandre Dumas, ce qui est la première manifestation de la manière nouvelle du célèbre auteur dramatique. Tandis qu'à l'Opéra il y a deux créations importantes le Sigurd de Reyer, et le Cid de J. Massenet (24 septembre), sur un libretto d'Ad. d'Ennery, en collaboration avec L. Gallet et Ed. Blau (un peu aussi avec Pierre Corneille, qui garda l'anonyme et resta dans la coulisse, où il ne toucha pas de droits d'auteur). ,i 'A l'Odéon, cette année-là, on reprend L'Arlésienne, d'Alph. Daudet, musique de scène' de Bizet, qui trouve une revanche éclatante. Au Vaudeville, en 1872, l'insuccès avait été complet; en 1885, le succès tourna au triomphe, et, depuis, la pièce de Daudet est devenue l'épée de chevet du deuxième Théâtre-Français. C'est en cette même année que débuta Mme S. Weber, dans Les Jacobites, de François Coppée.

Il faut rappeler encore, à l'actif de cette année théâtrale, qu'au théâtre de la Renaissance, qui avait alors pour directeur Fernand Samuel, aujourd'hui à la tête du théâtre des Variétés, fut donnée la première représentation de La Parisienne, d'Henri Becque. Le rôle de la « Parisienne » fut créé par Mlle Antonine et qu'au théâtre de la Porte-Saint-Martin se fit une admirable reprise de la Marion Déforme de Victor Hugo, avec une mise en scène d'une incomparable recherche artistique, et une distribution qui réunissait les noms de Dumaine, Marais, P. Berton, Ph. Garnier, alors que le rôle de Marion était tenu par Sarah Bernhardt.

C'est en 1885 que mourut Victor Hugo (22 mai), aussi Edmond About (16. janvier), et Emile Perrin, l'administrateur de la Comédie-Française (8 octobre) à qui succéda M. Jules Claretie et l'architecte Magne, auquel on doit la construction du théâtre du Vaudeville. Disparurent également les artistes Parade (du Vaudeville), Barré (Opéra-Comique), Léon Beauvallet (des tournées Rachel) et Elise Petit (Odéon). On voit que le monde des théâtres paya largement son tribut. Tout-Paria

UNE NOUVELLE ASSURANCE

Se constituer une retraite au moyen d'économies annuelles et, au moment où l'on commence jouir de cette retraite, rentrer intégralement dans toutes les sommes versées pour la constituer, peut aembler une opération contradictoire. L'Assurance de retraite à primes remboursées, émise par la Nationale-Vie (Entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat) permet cependant de la réaliser. Dans cette combinaison, si l'assuré est vivant à l'expiration de la durée stipulée, la Compagnie lui délivre un titre de rente viagère immédiate et, en même temps, rembourse toutes les primes versées. Si l'assuré décède pendant la durée stipulée, la Compagnie rembourse aussitôt les primes versées.. Il n'est donc pas exagéré de dire que c'est la une retraite gratuite.

Envoi gratuit de tarifs et renseignements. S'adresser, à Paris, au siège social, 2, "ue Pillet-Will, et aux bureaux de quartier, et chez les agents généraux en province.

Ce qui se passe ÉCHOS DE PARTOUT

MORT DU COMTE JEAN DE SABRAN-PONTEVÈS Une triste nouvelle nous arrive de Touraine et causera de profonds regrets dans la haute société parisienne. Le comte Jean de Sabran-Pontevès, le descendant d'une illustre famille de Provence, ce preux d'un autre âge, ce vaillant entre les vaillants, vient de mourir à .peine âgé de soixante ans, après une longue maladie, en son château de Gerfaut.

Engagé pendant la guerre et devenu officier,, il portait à a sa boutonnière le ruban de la Légion d'honneur et celui de la médaille militaire gagnées sur lé champ de bataillé.

Rentré dans la vie civile, on se souvient de ses combats électoraux. Candidat royaliste à la Villette, son mâle courage le fit connaître et apprécier des « costauds » au point de lui obtenir cinq mille voix.

Voyageur averti et disert, il conta jadis son voyage aux Indes, ses impressions sur le bouddhisme. Grand chasseur, pratique et théorie, il écrivit naguère Les Veillées du Gerfaut, parfait manuel anecdotique de l'éleveur et du tireur. A l'unique fille que lui laissa sa femme, née Hainguerlot, prématurément enlevée, il avait dédié ce livre écrit à ses côtés. Avec son air militaire, son affabilité ronde, son accent provençal et son aimable faconde, il se conquérait bien des coeurs inconnus. Ses amis savent et ils sont légion quels trésors d'affection et de dévouement il leur gardait, combien sûr était son commerce, combien loyale la main de ce soldat-gentilhomme sans reproche.

DE RETRAITE

Pendant des semaines et des mois on parlera encore de la terrible catastrophe du Titanic, et il y aura toujours des anecdotes inédites racontées dans les colonnes des journaux sur cet (ffroyable drame de mer. La presse américaine parle maintenant de la conduite admirable de deux prêtres catholiques qui ont péri dans ce naufrage. Le premier était Anglais et s'appe-. lait le R. P. Byles. Curé de la paroisse Westminster, à Londres, il se rendait à Brooklyn pour bénir le mariage de son frère. Le second était Allemand, émigrant, et voyageait en troisième classe.

Ces deux dignes serviteurs de Dieu, aussitôt après la collision du Titanic avec l'iceberg, réunirent les fidèles dans la chapelle du bord où ils célébrèrent la messe. A l'issue du service, tous les deux, chacun dans sa langue mater- nelle, adressèrent des paroles de consolation à l',assistance. Puis, tous deux aidèrent de leur mieux les femmes et les enfants à prendre place dans les embarcations. Ils refusèrent à plusieurs reprises de se sauver dans des embarcations, quoiaue. les matelots du Titanic les y eussent engagés. Ils répondirent'que leur place 'était', parmi tant de créatures humaines qui restaient a bord et qui allaient périr.

Et au dernier moment, lorsque le géant de bateau s'enfonçait de plus en plus dans les abîmes de l'océan, les passagers qui allaient être engloutis entourèrent les deux ecclésiastiques, et pendant que l'orchestre entamait le célèbre cantique Nearer my God to Thee, dont nous avons publié la traduction il y a quelques jours, les deux prêtres bénirent les assistants. Ce fut une scène sublime.

Corneville, la charmante et pittoresque petite commune de Corneville, en Normandie, a qui ses cloches, chantées par Robert Planquette, ont fait une réputation mondiale, est en révolution.

Il y a de quoi, d'ailleurs. Corneville n'a plus de cloches. Le joyeux carillon qui conviait les Hautes-Normandes à toutes les fêtes religieuses a déserté le vieux clocher du village, et voilà que le conseil municipal qui, bien entendu, est radical ne veut ni restaurer le clocher ni rendre les cloches.

Et il arrive ceci d'extraordinaire la préfecture, qui se moque du service religieux des cloches comme un poisson d'une pomme, plaide cependant pour la restauration du clocher par unique souci de la légende. Le conseil municipal résiste il ne veut point sacrifier au côté profane de la question, tant il a peur d'avoir l'air de céder au côté sacré. Ah 1 si les cloches étaient laïques et s'il n'y avait point de clocher, comme la solution serait vite trouvée Mais Corneville tient à ses cloches, beaucoup moins à cause de la légende que parce qu'elles'' sonnent la messe et appellent aux vêpres, et si les fonds nécessaires ne sont point votés, les habitants se cotiseront. Une amusante histoire d'élection nous est contée par un de nos lecteurs qui en a été le témoin.

La scène se passe dans un petit chef-lieu de canton du centre. On était à la veille de l'élection et la lutte était vive entre les deux candidats. L'un d'eux avait pour concurrent un respectable propriétaire, possesseur d'une paire d'énormes favoris dont il était particulièrement fier, Une réunion avait lieu ce soir-là. L'homme aux favoris s'y rendit, car il devait y prendre la parole ce qui gênait fort son concurrent, qui craignait tout de son éloquence. Mais, au moment où il pénétrait dans la salle de la réunion, quatre hommes vigoureux l'empoignèrent et, en deux coups de ciseaux, lui coupèrent les fameux favoris. Dans cet état, et désespéré, il renonça à prendre la parole, et l'autre fut nommé sans encombre.

Les grandes ventes.

Vendredi prochain, à l'hôtel Drouot, salle 6,. M° Lair-Dubreuil, assisté des experts Arnold et Tripp, commencera la vente de la collection de M. Charles Freund-Deschamps. Cette collection, dont la dispersion occupera les vacations des 10 et il mai, compte une très importante série d'œuvres de Harpignies, Lebourg et Forain, -un tableau d'Hubert-Robert et d'autres œuvres très bien choisies des maîtres moderr, nés les amateurs pourront en juger à l'expo- sition particulière du 8 mai et à l'exposition/ publique du 9 mai..

̃ ̃* •

C'est dans un mois qu'aura lieu la vente de la collection Jacques Doucet, c'est-à-dire un des événements les plus importants dont le monde des amateurs puisse avoir le spectacle. Comme cette vente est attendue avec fièvre, donnons à son sujet quelques indications précises elle aura lieu à la galerie Georges Petit, les 5, 6, 7 et 8 juin, après deux journées d'exposition qui seront particulière le lundi 3 juin et publique le mardi 4 juin.

Les enchères seront dirigées par MM. LairDubreuil et Henri Baudoin, assistés des experts Pauline, Lasquin, Jules Féval et Mannheim. A TRA VERS LES LIVRES

C'est demain que paraît, à la librairie Gras-» set, La Chronique de Van l'ouvrage si attendu de M. Mermeix sur les négociations officielles et les négociations secrètes à propos du Maroc et du Congo. Ce livre fixe définitivement un.point d'histoire que les jeux de la politique et les intérêts des partis avaient embrouillé comme à plaisir.

NOUVELLES A LA MAIN

On a offert à Védrines le siège de député, laissé vacant par la mort de M. Brissôn, dans les Bouches-du-Rhône.

Ce diable d'homme est capable, de; remplacer M. Brisson, même au fauteuil dejajîrésidence.

N'a-t-il pas l'habitude des hauteurs Un Domino

CONCOURS ROLLAND-PILAIN

Nous sommes heureux d'avertir nos lecteurs que la Société des Automobiles Rollànd-Pilain, de Tours, fait paraître aujourd'hui, dans L'Auto, les conditions d'un concours doté de prix intéressants (1er prix 1,000 fr.) et auquel tous peuvent prendre part. Les réponses de ce concours doivent être adressées soit aux Automobiles Rolland-Pilain, à Tours, soit à leur succursale de Paris, 46, avenue Montaigne. ̃ •••• .•+•" L'abondance des matières nous oblige à remettre à demain le compte rendu de la fête du collège de Juill,y, et de la Société de sâuvelage des naufragés, à la Sorbonne.

Nouvelles en peu e mots A PATIIS

Hier après-midi, les llinissettistes se sont rendus sur la tombe d'Alfred de Musset, au PèreLacllaise. Une gerbe de fleurs a été déposée au pied du monument et, devant le saule, Mlles Baryault et Madeleine Roch ont dit des poésies. SANS LES DÉPARTEMENTS

Perquisitions à Valenciennes chez plusieurs anarchistes, la présence de Garnier ayant été signalée récemment dans la région. A Nancy, six caisses de poudre destinées à une usine d'Homécourt ont fait explosion s]ur ja voie ferrée. Neuf personnes ont été blessées dont cinq mortellement.

Pendant. les manœuvres du 7" dragons, à Fontainebleau, les chevaux du brigadier Beaubelicou et du soldat Thebert sont tombés sur leurs cavaliers. Tous deux ont été tués.

L'assassin Vitton, qui tua le 18 juin une jeune femme, Virginie Ortolan, d'Annecy, a été condamné à mort par la cour d'assises de la Ilaute-Savoie..

A l'occasion de son 75° anniversaire, Ni, Pierpont Morgan, qui villégiature à Aix-les-Bains, a reçu quatre-vingt-quatre télégrammes de scu> haits et de sympathie.

Les Livres

Sous le titre Pages de critique et de doctrine, M. Paul Bourget publie, à la librairie Pion, deux volumes où il a réuni de magistrales études qui complètent ses célèbres Etudes de psychologie contemporaine.

A.B.

La Mode aux Courses Nous n'avons certes pas eu hier le beau temps que nous pouvions espérer pour le premier dimanche de mai. Cependant, malgré quelques courtes ondées, la réunion fut réellement élégante, surtout vers quatre heures, moment où arrivèrent les nombreuses hésitantes qui avaient attendu pour savoir si le temps se maintiendrait et leur permettrait d'arborer des toilettes nouvelles. Très remarqués de discrets paniers en une étoffe inédite, sorte de taffetas broché de ramages minuscules. Beaucoup de succès pour des ensembles noirs et blancs et surtout pour une union de charmeuse noire et de chantilly 'sombre transparenté de blanc. On a trouvé moins harmonieux un corsage de taffetas ce.rise, accompagné d'une jupe drapée en liberty ,,noir. Mais les regards étaient charmés par de ,:nombreuses petites jupes de taffetas plissé, -accompagnées d'alertes petites jaquettes à col ^directoire, à revers de malines. Il convient aussi de signaler un taffetas plissé 1 '!noir sur lequel se pose une originale tunique de grosse étamine-canevas, travaillée au point de reprise, et un taffetas blanc, imprimé de capricieux dessins obscures, avec gracieux mouvement de panier, esquissé en une mousseline de soie blanche voilée de mousseline noire. Toutes informations prises, ces deux robes 1 charmantes et très admirées sont des créations du jeune et déjà célèbre couturier André Schwab. Il convient de retenir ce nom, car il ;est destiné à briller au firmament de la couture parisienne. Il est vrai qu'André Schwab est un dessinateur de talent et que chaque modèle qui,porte sa marque est à la fois dessiné et drapé par lui. Or, quand l'artiste s'unit à l'homme de métier, le succès est assuré. J'ai fait prendre à Longchamp, hier, le croquis d'une toilette portée par la blonde baronne

ae ti. qui.est ae]a une fidèle du jeune couturier. Vous apprécierez ce taffetas vert Véronèse, glacé noir dans le bas de la jupe et des manches. Cette opposition dé vert franc et de vert atténué de reflets noirs, obtenue avec le même tissu, est du plus heureux effet. Le corsage se voile d'une mousseline verte, teintée de noir et rehaussée de broderies de soie vertes, bleues, blanches et noires. Un effet de petit tablier brodé dans les mêmes nuances conti'nue, sur la jupe, le mouvement du corsage, et une ceinture gros-vert, à longs pans, complète la silhouette. Le tout est d'une distinction et d'un charme extrêmes et je suis sûre que cette robe

tentera plus d'une de mes lectrices. Et je peux leur dire, en confidence, que les prix d'André Schwab' sont des plus raisonnables. Ceci ne gâte rien, car.quelle est celle de nous qui ne souhaite pas acquérir trois ravissantes toilettes plutôt que deux?.

Vous souvient-il que je vous ai signalé, il y a plus d'un mois déjà, une transformation de la ligne de nos élégantes mondaines? En étudiant hier les silhouettes qui se devinaient sous les souples tissus, on pouvait constater que le buste large et plat a vécu. C'est que la mode de ce printemps demande une silhouette toute différente de celle que nous possédions l'an dernier. Et Mme Guillot l'a compris la première. Depuis plusieurs semaines déjà, tous ses corsets ont reçu une orientation nouvelle la gorge se trouve précisée, mais avec un art et une discrétion extrêmes, tandis que la taille se dessine souple et svelte. Croyez-vous qu'il pouvait se faire un corset très bas, soutenant pourtant -la poitrine? Non, et pourtant il existe. Mais il est le secret de Mme Guillot, si bien dénommée la reine du corset. Et si, hier, tant de 'mondaines'semblaient transformées, c'est qu'elles portent, n'en doutez pas, la dernière trouvaille. de Mme Guillot, celle qui fait que l'on songe, en nous détaillant, à quelque buste de la Vénus de Milo sur lequel un artiste aurait drapé une souple étoffe.

Peu de nouveautés sensationnelles dans les chapeaux. Quantité d'aigrettes de plusieurs tons neutres disposées par paquets distincts. Des paradis couchés sur la passe et retombant' vers les cheveux. Enfin notons un retour du béret et beaucoup de tulle ou de mousseline de soie adoucissant les bords de paille.

Baronne de F. Je parle justement aujourd'hui d'un jeune couturier de talent, André Schwah. Je vous conseille d'aller passer une heure dans son petit hôtel du .7, rue Monsigny. Eliane de B. Oui, les salons de Mme Guillot sont bien 10, rue de la Paix. Mme Guillofc est effectivement la créatrice de « L'Ombre ».

1 MONDANITÉS • LES COURS

Un service anniversaire pour le repos de l'âme de S. À. 9.'le Duc d'Aumale sera célébré le mardi 7 courant, à dix heures, en la chapelle de la Compassion, avenue de la Révolte, à Neuilly.

Le Duc de Chester, accompagné du marquis due Breteuil, son hôte; de ses deux précepteurs et de M. Lépine, préfet de police, a visité avant-hier la manufacture nationale de Sèvres. Venu en automobile, le Prince a été reçu à l'entrée de la manufacture par M. Bourgeois, administrateur, et par M. Lechevalier-Chevignard, chef des services administratifs, qui le guidèrent dans les diverses salles d'exposition. Son Altesse Royale a montré un grand intérêt dans cette promenade à travers les salles, où tant de merveilles de l'art français sont exposées. Elle a examiné en détail les chefs-d'oeuvre des écoles anciennes et ceux de la céramique moderne, et cette promenade terminée elle a demandé à voir les ate-,liers. Cette visite a encore beaucoup intéressé le Prince. Justement on était en train de fabriquer le superbe service en pâte tendre qui sera offert par le gouvernement français au Roi George. V, à l'occasion de son couronnement. En quittant la manufacture, le Prince a vivement remercié MM. Bourgeois et Leclievalier-Chevignard. De Biarritz

Après avoir assisté hier matin au service religieux à l'église orthodoxe russe, la Grande-Duchesse Vladimir et le Grand-Duc Boris ont pris le Sud-Express à destination de Paris. Au cours de la dernière semaine de leur villégiature, Leurs Altesses Impériales se sont rendues avec plusieurs notabilités de la colonie russe à l'inauguration d'un monument élevé sur la route de Bayonne à Dax, à l'endroit où il y a quelques mois la comtesse Orloff-Davidoff et Mlle Annenkoff échappèrent miraculeusement à la mort dans un accident d'automobile. Ce monument consiste en une stèle de pierre blanche, qui supporte sous un petit fronton surmonté d'une croix un bas-reliçf de terre cuite émaillé bleu clair, représentant l'ange annonciateur devant la Vierge. Le monument a été béni par le pope de l'église orthodoxe de Biarritz.

DANS LE MONDE

Ce soir, au Carlton, soirée de musique et de comédie donnée par M. Léon Bailby.

La marquise de Ludre-Prolois avait convié quelques amis samedi a entendre des oeuvres de Weingartner, interprétées par la grande cantatrice de Vienne, Mlle Lucile Marcel. Au dernier moment, celle-ci ayant été empêchée par un enrouement subit, la comtesse de Guerne, née Ségur, l'admirable cantatrice mondaine, et le grand violoniste Enesco, qui se trouvaient parmi les invités, ont consenti sur les instances de la charmante maîtresse de maison et de toute l'assistance à se faire entendre, au pied levé, elle avec une voix et un style plus merveilleux que jamais dans des airs de Hgsndel et de Gounod; lui dans une sonate de Beethoven et une de Welngartner, accompagnés par le célèbre chef d'orchestre-compositeur. Tous trois ont été l'objet d'interminables ovations de la part d'un public absolument électrisé.

Reconnu

Princesse de Brartcovan douairière, duc et duchesse de Guiche, comte et comtesse d'Haussonville, comtesse d'Harcourt, comtesse A. de Chnbrillan, princesse Edmond de Polignac, marquis et marquise de Paslellorie, comte et comtesse Stanislas de Cnslellane, comtesse de Bi'iôy vicomtesse de rtohan, comtesse Tyszkiewicz, comtesse de mprqnisô de Tnlloymnd, comtesse J2mmaiiue.la Potocka, Mme Moore, comtesse 3. Murât, marquise de Mun, M. et Mme Gervex, marquis et Mile ̃d'Harcourt, le ministre de Perse, duc de Richelieu, comtesse Charles de Caraman. Comte,

Jeanne Tournjer

do Castellane, MM. Francis Charmes. Olivier Taigny, Grahame, Walter Gay, comte Il. de Segur. marquis du Lau, MM. Henri P.oberi, Forain, André Gresse, d'OcaS'ne, Gauthier de Clngny, du Dos, comte de .Vallombrosa, M. J-.L. Vaudoyer, etc.

carnetIdeTa^charite

Sous Je haut patronage de S. A. R. la Duchesse de Vendôme, le mercredi S juin, à deux heures et demie, sera donné le grand concert annuel du Soutien Français, Croix Mauve; nous donnerons ces jours-ci le programme de cette belle matinée, à laquelle concourront de très grands artistes.

petitIjTrnet

A Longchamp.

La pluie tombée à diverses reprises et notamment au moment du départ pour les courses, ainsi que les élections municipales, qui ont retenu'bien des sportsmen loin' de Pgris, ont quelque peu nui au succès de cette journée. Toutefois, l'assistance était encore nombréuse au pesage; les toilettes restaient dans uue note sobre et discrète. Reconnu

S,A.Tt la Princesse Pierre d'Orlca'ns-Braganee, robe de drap gris bleu avec fourrure, toque gros bleue garnie d'ailes marron S.A:- la Princesse Murât, tailleur ¡¡¡(ou foncé, chapeau de vaille et plumes assorties comtesse Tyszkiewicz, robe gros ble.u, grand manteau de liberty noir doublé de blanc, chapeau avec aigrettes mauves marquise de Noailles, robe de liberty bleu de roi, chapeau de paille gros.bleu, plumes gros bleu comtesse Xavier de La Rochefoucauld, robe de liberty noir, chopeuu noir avec plumes blanche et mtirron marquise de Casiéja, robe de surah noir, chapeau noir grandes plumes noires comtesse F. de Castéja, robe de liberty noir, chapeau noir il aigrettes noires; princesse Amodie de Broglie, robe de liberty gros bleu, chapeau à plumes beige et gros bleu Mme Porgès, liberty vert, chapeau pl-unies loutre comtesse de Fels, robe do liberty bleu de mer, chapeau il plumes gros bleu comtesse de Coulombias, robe d'ottoman noir, chapeau noir à plumes noires comtesse du Bourg de Bozas, robe de liberty gros bleu, chapeau il aigrettes noires Mme Henri Hottiniguer, tailleur de serge gros bleu, chapeau avec plumes bleuets comtesse de Montgomery, robe gros bleu, corsage do iulie blanc et bleu, toque gros bleu il. plumes assorties Mme Achille Fould, robe de taffetas bleu marine, chapeau il plumes bleu marine princesse de Mésagno, robe de liberty noir, manteau souligné da taffetas blanc, chapeau il plumes noires et blanches comtesse de Saint-Phalle, robe de drap pain brrllé, chapeau de paille bise et plumes blanches Mme May, tailleur de soie gros bleu, toque gros bleu et blanc marquise de Vaucouleurs de Lanjamet, robe de drap tabac, chapeau il plumes grises et beiges baronne de L'Espée, robe de taffetas noir, chapeau il grandes plumes noires Mme Mirabaud, robe de drap tabac, chapeau il aigrett&s grises comtesse de Montgeon, tailleur bleu foncé, chapeau il plumes bleu foncé et gifee vicomtesse Ti. de Petitevillc, robe de tussor héliotrope, chapeau ù grandes plumes héliotrope comtesse de Rocquigny, robe de liberty noir, chapeau il plumes grises Mine Paul de l3rérnond, robe de drap mastic, chapeau iL plumes marron comtesse Stockait, robe de drap aubergine, grand chapeau il. plumes noires comtresse du Cor de Dnmrémont, robe de taffetas mordoré, grand chapeau il plumes griscs Mme Munroë, tailleur de drap gros bleu, chapeau il plumes gros bleu Mme Edmond Porgès, .robe de taffetas bleu foncé, chapeau plumes grises Mme Adolphe Oppenheim, robe de taffetas noir, chapeau fi aigrettes noires Mme Vcron, robe ;de liberty bleu marine, chapeau ussorti comtesse Gaston Chandon de Briaidles, robe de mousseline de soie gros bleu, manteau liberty noir, chapeau tl plumes marron comtesse Stanislas de Castellane, robe de liberty noir, grand manteau noir, chapeau gros bleu vicomtesse Vihier, robe de liberty gros bleu, chapeau de paille héliotrope avec plumes noires marquise de Dion, robe de serge de soie gros bleu, grand chapeau noir â plumes grisés comtesse de Zoghob, robe bleu, marine, chapeau à plumes noires baronne de Neuflize, roba bleu de Sèvres, chapeau bleu pùle, etc., etc. MARIAGES

Le mariage du comte Roger de Gontaut-Biron avec Mlle Gabrielle de Bourbon sera béni, le 20 mal. On annonce le prochain mariage de Mlle Geneviève iMalézieux avec le baron Julien Chadenet.

NECROLOGIE

Des messes de bout de l'an seront dites pour le repos de l'âme de la comtesse Greffulhe, née La Rochefoucauld, dans la matinée du mercredi 8 mai, en l'église de la Madeleine.

La famille assistera à la messe de dix heures et demie. Reconnu encore, avant-hier, aux obsèques du re.gretté comte de Sercey

Comtesse née Chabrol marquise due Rosambo douairière, baronne Ph. de Bourgoing, marquise de Trfrvise, comtesse de Berteux, Mme de Navacelle, marquis et marquise de Beaucorps, comte et comtesse R. de Vogué, vicomte d'Harcourt, M. André Toutain, duchesse de Reggio, prince de Faucigny-Luninge, comte et marquise de Béaulx, Mme Louis Singer, M. MauVicp. Darlu, Mme W. Blumentlial, comte et comtesse F. Pillet-Will, M. et Mme 0. Bomberg, vicomte de Chavagnac, baron Th. de tteiv.kheim, comte de Bryns, vicamte et vicomtesse de Petiteville, MM. de Boislisie, Vignon, A. Le Mallier, M. et Mme K. Schlumbergei', comte L. de Perigord, marquis de Malherbe, MM. et M mes A. et li. Singer, Mme Edmond Dollfus, comte li, de Germiny, baron et baronne de Bouglon, etc.

Nous apprenons la mort de M. Georges de Colombel, maire de Caumont (Eure), décédé à La Ronce, le 3 mai courant.

Les obsèques auront lieu le mardi 7 mai, à dix heures, en l'église de Caumont. k

LAPERRIERE

a remporté un gros succès hier, à Longchamps, avec une robe de charmeuse mi-blan.che, mi-noire, un délicieux paletot de chantilly et un tailleur en moire bleue violine, col toile de Jouy.

La Chasse

Les « vengeurs » des anarchistes-assassins entrent en scène et font jouer les

brownings

En dernière heure, hier, nous avons publié une dépêche de Nancy qui donnait dés détails sur l'assassinat de M. Blanchet par l'anarchiste Bill, un, ci vengeur » qui voulait « faire payer à Blanchet la dénonciation des époux Reinert.» -On se rappelle que ces derniers, inculpés de recel de malfaiteurs ils ont donné asile à des membres de la bande sinistre ont été arrêtés ces jours-ci et transférés à Paris. Les nouvelles dépêches de Nancy disent que mercredi dernier, lorsque la brigade mobile se' présenta au. domicile des époux Reinert pour les arrêter, comme complices de la bande d'a.narchistes, la porte leur fut ouverte par le nommé Charles Bill, vingt et un ans, ouvrier menuisier. On s'étonna que ce dernier, sur Éii pesaient de graves soupçons, n'ait pas été arrêté mais la brigade mobile ne portait aucun mandat d'arrêt et dut le laisser en liberté. Samedi, Charles Bill alla trouver un de ses camarades, comme lui menuisier, Chartes Blanchet, trente-quatre ans, veuf, père d'un enfant de sept ans, habitant faubourg Stanislas il lui offrit du travail chez son frère, établi menuisier à Neuves-Maisons.

Avant de partir avec Bill, Blanchet ria un de ses voisins, M. Humblot, de les accompagner il se-méfiait sans doute du sort qui l'attendait. Humblot sortit quelque temps après; rejoignait le couple sur la route nationale, non loin de Neuves-Maisons.

A ce moment, Bill sortit un revolver, le braqua sur Blanchet et lui dit C'est toi qui as vendu les Reinert » il fit feu à bout portant et le toucha en pleine poitrine. Blanchet alla se cacher derrière un arbre, deux balles l'atteignirent, derrière la tête et deux au bas-ventre Blanchet tomba comme une masse. Le drame avait été si rapide que Humblot n'eut pas le temps d'intervenir.

Le meurtrier s,'éloigna alors tranquillement vers les bois. Humblot. avertit la gendarmerie, qui prévint. Nancy, et la chasse à l'homme fut organisée. On serra le criminel de très près. De nombreuses perquisitions furent opérées la nuit dernière mais ne donnèrent aucun résultat..

On put suivre les traces de Bill jusqu'à Vendœuvres. Non loin de ce village, une autQmobile stationnait qui, croit-on, emporta le meurtrier.

Le parquet de Nancy s'est transporté dans la matinée à Neuves-Maisons pour enquêter. M. Maréchal, substitut, et le docteur Michel, médecin légiste, ont procédé aux constatations légales. Quatre des blessures de Blanchet étaient mortelles.

On a saisi chez la sœur de Reinert une lettre de Bill dans laquelle, après avoir dit son amour, l'anarchiste annonçait sa résolution de venger Charles Reinert et sa femme.

Dans la soirée, vers six heures, une nouvelle tentative de meurtre a été commise près de la ferme de Brispané un individu, caché dans une baraque en planches, a tiré un coup de revolver sur un ouvrier, le blessant grièvement au visage.

DouM inspecteurs de la Sûreté parisienne, accompagnés de chiens policiers, ont été envoyés hier soir à Nancy pour seconder leurs col-

Velileury

lègues de cette ville dans les recherches qu'ils ont entreprises à l'Hay.

Le bruit court avec persistance que Garnier, serait parmi les anarchistes nancéens.

Une chose intéressante en ce moment pour les dames, c'est la collection de ravissantes Robes de Lingerie qui ont acquis depuis longtemps il la maison Basau, 101, rue des Petitschamps, une réputation bien méritée.

1 ♦ A V Extérieur Les événements du Maroc

LE DÉPART DU GÉNÉRAL LYAUTEY

Le général Lyautey embarquera mercredi matin a bord du croiseur Jules-Ferry, à Marseille Il se rendra directement à Rabat.

LE COMBAT D'EI.-MAAZIZ

Tanger, 5 mai. Casablanca, 4 mai. L'affaire d'El-Maaziz est due à une sortie d'une partie de la garnison de ceposte, sortie qui était nécessaire .pour disperser des groupes de Beni-Haken rebelles, dont le nombre grossissait et que l'inaction eût enhardis. Le détachement comptait cinq cents hommes avec deux canons. La rencontre eut lieu à neuf kilomètres au sud d'El-Maaziz. Les ennemis, qui étaient en grand nombre, se défendirent avec acharnement, mais après un long combat ils' se dispersèrent. Les autorités _surveillent l'agitation des Rehamma, afin d'en éviter la répercussion sur Marrakech, où les autorités agissent de concert, en vue du maintien de l'ordre.

LES PROJETS DE M. REGNAULT

Fez (via Casablanca, par télégraphie

sans fil), A mai, 12 h. 10.

La situation actuelle a eu pour conséquence de faire modifier les dispositions relatives au départ do M. Regnault.

Le gouvernement autorise M. Regnault à partir, après entente avec le général Moinier, lorsqu'il le jugera possible. La présence d'une harka à proxi- mité de Fez, signalée hier par radio-télégramme, empêche M. Regnault de partir immédiatement, mais il partira dès que la harka sera dispersée., Il est impossible d'avoir une certitude sur le départ du Sultan et sur la date de ce départ. Demain, un groupe important de Français quittera la ville, escorté par un convoi militaire. Lundi, un service sera célébré à la mémoire des victimes du massacre de la colonie française. Les autorités seront représentées. MM. Regnault et le général Moinier prendront la parole.

LES INQUIÉTUDES A FEZ. MOULAY-HAF1D VEUT PARTIR o Tanger, 5 mai. Fez, mai (par rekkas). D'après une source bien informée, les conclusions qui se dégagent de 1 enquête ouverte sur les causes et les circonstances des récents événements pourraient, qrosso modo, se résumer ainsi On s'est trouvé en présence d une émeute qui n'a été nullement fortuite. Au point de vue militaire, l'émeute eut pour prétextes la « Mouna » et « l'ordinaire » au point de vue général, les causes profondes ont été la défiance de la population et le mécontentement des oulémas et des notables de Fez. Quant aux tribus, certaines étaient prêtes à marcher. Le trouble était jeté dans les esprits par les bruits qui circulaient autour du départ du Sultan et que, malheureusement, aucun démenti catégorique n'est venu disperser.

Sans doute, pour diminuer la responsabilité du Sultan en tant que chérif, chef religieux, certaines personnes ont voulu laisser croire au peuple qu'il avait subi, et non accepté, l'amitié de la France et son protectorat. Le ressentiment contre les Françajs et contre les chrétiens s'en était accru. Il est compréhensible que Jans l'imagination populaire le Sultan n'ait pas tardé à passer pour être le prisonnier des Français.

Aussi, son départ devait-il être marqué par de sanglants événements, et Il pci.rraii en être encore ainsi, bien que la situation militaire soit actuellement autre qu'elle ne l'était aa 17 avril. Aussi, si des troubles se produisaient, auraient-ils chance d avoir lieu en cours de routa.. L'action italienne dans la mer Egée

LA PRISE DE RHODES

Rome, 5 mai. On a reçu par télégraphie sans fil la dépêche suivante du Vittorio-Emmanuele

A deux heures de l'après-midi, le drapeau national a été hissé sur Rhodes. Il a été salué par les salves des navires et les hourras des équipages.. Signé Amiral Viale, » Le vice-amiral Viale a envoyé de Rhodes, à bord du cuirassé Vittorio-Emmanuele en date du 4 mai après-midi, le radio-télégramme suivant « J'ai envoyé un parlementaire sommer le gouverneur de se rendre. Celui-ci a déclaré qu'il n'avait pas les moyens de résister et qu'en conséquence, il abandonnait la direction des affaires en protestant. Il a ajouté qu'il n'avait pas le pouvoir de s occuper de la garnison.

» La garnison se retira alors et nos navires ont ouvert sur le lieu où elle s'était réfugiée un feu qui a maintenant cessé. Nos troupes, qui s'avancent vers la ville, passeront la nuit sur la position de Sandrulli-Tombs. »

Le général Amelio envoie aussi de Rhodes, par l'intermédiaire du Begina-Margherita, la dépêche suivante par télégraphie sans fil

4 mai soir. « Le débarquement des troupes et du matériel, commencé à quatre heures du matin, était achevé à deux heures. A cette heure, on a ouvert les hostilités contre l'ennemi, qui, battu par notre feu et chassé ù la baïonnette par nos soldats et nos matelots, a été obligé de so replier par échelons jusque dans Rhodes. A sept heures du soir, il. cause de l'heure avancée, j'ai cru devoir arrêter les troupes à'une demi-heure de la ville.

Nous avons eu cinq blessés, dont deux grièvement. On ignore encore le chiffre des pertes enne- mies, mais on croit qu'elles sont assez sérieuses.. On leur a fait une cinquantaine de prisonniers, dont un peloton de réguliers. Il

L'Informé

AUX DIABETIQUES ET ALBUMINEUX l'excellente eau Larbaud-St-Yorre est ordonnée. NOS INFORMATIONS Température

La, pression barométrique s'est relevée dans l'ouest et le sud du continent.

En France, des ondées orageuses sont probables, principalement dans l'ouest, avec temps chaud. Hier, "à Paris, pluie. Thermomètre, 22». Baro- mètre, 763 m/m.. FAITS DIVERS

ESCROQUERIE AU CAUTIONNEMENT

M. Cossin, commissaire de police du quartier de l'Odéon, avait reçu de nombreuses plaintes visant un individu qui avait fondé rue Madame, sous le nom ronflant de comte d'Arrien, une agence de voyages et y pratiquait l'escroquerie au cautionnement.. Le magistrat se présenta au siège de l'agence, mais le directeur avait jugé prudent de dispâraî-' tre. Ayant appris que l'escroc s'était réfugié chez une amie, rue Monsieur-le-'Prince, M. Cossin s'y rendit pour l'arrêter.

Le pseudo comte d'Arrien réussit encore à lui échapper en se laissant glisser d'une fenêtre à l'aide d'un drap. Cependant les inspecteurs de la Sûreté ne tardaient pas à retrouver ses traces et l'arrêtaient dans la soirée, rue Madame. Deux de ses complices, Jean Morez et Charles Hector, qui tenaient une agence de placement rue Notre-Dame-des-Victoires, ont été également arrêtés. Ces deux derniers, grâce à un prospectus intitulé l'Express Information, attiraient les employés sans place et ils envoyaient à l'agence de la rue Madame ceux qui avaient déclaré posséder quelques économies.

A l'agence, on faisait verser à ces derniers un cautionnement de 200 à 500 francs en leur disant qu'ils allaient être embauchés comme encaisseurs. L'escroc, qui s'appelle en réalité Perré-Darrien, a réussi par ces moyens à escroquer une cinquantaine de mille francs pendant les deux mois que fonctionna son agence.

Le trio s'occupait également du lavage des titres volés..

LA GRÈVE DES TRAMWAYS-NORD A ÉCHOUÉ

Le meeting de la Fédération des transports au cours de laquelle la grève des Tramways-Nord devait être déclarée, s'est terminé très avant dans la nuit dernière.

L'espoir des militants et en particulier du farouche révolutionnaire Le Guennic, le cheminot révoqué bien connu, premier secrétaire du syndicat, a été déçu. Un ordre du jour déclarant la grève a bien été voté par les assistants, mais comme sur 800 votants il y avait à peine 50 employés des Tramways-Nord, le bureau, comprenant 'que le mouvement était voué à un échec certain, prit la sage décision d'ajourner la grève. De fait, aucune défection ne s'est produite hier matin parmi le personnel, et le service a été assuré normalement.

A. Magne

Nous publierons demain le compte rendu d'Hélène de Sparte. au Châtelet.


Dernière Heure

(Les Evénements de Fez A propos, de l'abdication du Sultan Un démenti formel de M. de Selves

Certains de nos confrères ont cru pouvoir affirmer que. si Moiilay-Hafid, dans ses récentes déclarations, avait invoqué en faveur de son désir d'abdiquer, un engagement antérieur du gouvernement français l'autorisant éventuellement à abandonner son trône, c'est que cet engagement effectivement existait. Il aurait été pris à la date du 17 octobre 1911 par M. de Selves.

L'ancien ministre des affaires étrangères, qui se trouve actuellement à Sarlat, vient d'adresser à l'agence Hav%s, le catégorique démenti suivant « Sarlat, 5 mai.

» Je démens avec indignation l'attitude qui m'est prêtée par certains journaux dont les assertions sont inexactes et tendancieuses. La preuve existe aux affaires étrangères de mon accord avec le gouvernement dans une question qui n'a jamais été traitée isolément, ni réglée comme on veut, :ans bonne foi, m'en faire grief. »

Dans les départements Quelques résultats intéressants Les libéraux gagnent du terrain un peu partout

Ardennes. A Rocroy, le nouveau conseil muniçipal comprend 11 républicains de gauche, 1 progressiste, 3 radicaux et 1 socialiste unifié. Aube. M. Paul Meunier, député, est réélu à ̃ SaintrParris-les-Vaudes M. Thierry-Delanoue, député, est réélu à Sculaines NI. Berniolle, député, est réélu à Sainte-Savane.

Bouches-du-Rhôiie. A Marseille, les résultats connus de 70 bureaux de vote sur 85 donnent à la liste Chanot, député, ancien maire, 31,000 voix, et à la liste Cadenat, député socialiste, maire sortant, 19,000 voix.

Calvados. M. de Saint-Quentin, sénateur, est réélu à Garcelles-Secqueville.

Ture. A Saint-Germain, M. Loriot, député, est réélu.

A Evreux, les conservateurs vont gagner quelques sièges.' Le maire, radical, est en ballottage. Eure-et-Loir. A Chartres, la liste progressiste libérale sortante de M. Fessard, ancien maire, est entièrement réélue, y compris quatre candidats nouveaux de la même liste.

A Autheuil, M. -Mignot, député, est réélu. Gard. A Uzès, le conseil municipal est entièrement élu et compte 23 cosnervateurs et libéraux. Haute-Garonne. A Toulouse, le dépouillement dés élections dure toute la nuit, mais on est dès à présent certain que la liste socialiste unifiée devancera sensiblement la liste. de la municipalité radicale sortante.

Haute-Vienne. A Limoges, la liste socialiste unifiée, patronnée par M. Betoulle, député, est élue contre la liste progressiste sortante et la liste socialiste indépendante.

A Rochechouart, la liste du docteur Marquet, député, maire sortants, est élue.

A Nexon, la liste de M. Nouhaud, député, est battue.

Isère. A' Grenoble, la iiste d'union républicaine de la municipalité sortante, appuyée par M. Zévaès, ancien député, paraît devoir être élue tout entière à une forte majorité, battant la liste radicale socialiste et la liste socialiste unifiée, à la tête de laquelle se trouvaient MM. Rafin-Dugens et Mistral, députés.

Loire. A Saint-Etienne, la liste progressiste obtient 11,447 voix, la liste socialiste indépendante 8,160 voix, la liste radicale socialiste 4,315 et la liste socialiste unifiée 2,491. Sept libéraux sont élus.

Loiret. A Orléans, les élections ont eu lieu pour la première fois par quartiers. Sont élus 10 libéraux et 12 radicaux. Il y a 14 ballottages. M. Gitton, maire, passe à une forte majorité dans le centre de la ville.

Maine-el-Loire.– Sont élus, à Saumur, 9 conservateurs et libéraux et 2 radicaux-socialistes il y, a 16 ballottages. Meiise. À 'Cpmmercy, les 23. conseillers sont élus, dont 14 républicains de gauche, et 9 radicaux. M. Grosdidîèr,' député, est réélu. • Meurthe-et-Moselle. A Toul, le sénateur Chapuis et le député Denis sont élus.

A Nancy, à l'exception de M. François, adjoint au maire, qui est élu, la municipalité libérale sortante est en ballottage.

Nord. La liste sortante est réélue à Lille avec M. Delory, député.

A Valenciennes, M. Davaire, député, est réélu. A Roubaix, la liste socialiste arrive en tête. Vingt-deux libéraux sont élus à Hazebrouck il y a 5 ballottages. L'abbé Lemire est battu. A Tourcoing, la liste à laquelle appartient M. Dron obtient quarante pour cent des voix contre trente pour cent aux conservateurs et trente pour cent aux socialistes.

Pas-de-Calais. Â Liévin, la liste socialiste sortante, ayant à sa tête M. Lamendin, député et maire sortant, est battue par 300 voix de majorité par la liste radicale-socialiste.

A Merville, les électeurs ont fait sauter les urnes au moment du dépouillement.

Oise. A Senlis, sur 22 conseillers, 14 candidats de la liste libérale en exercice depuis 1904, et 'à laquelle appartient le maire, M. de Waru, libéyl, vice-président du conseil d'administration du chemin de fer du Nord, sont élus. Parmi les dissi; dents, sont élus un candidat demandant la représentation proportionnelle et deux radicaux. Puy-de-Dôme. M. Marrou, député, est réélu avec tout le conseil municipal, à Ceyrat, dont il est maire.

SaBne-et-Loire. 'Au Creusot, la liste libérale est élue en totalité, avec une majorité de 2,302 voix.

Seine-Inférieure. A Rouen, la liste à laquelle appartient M. Leblond, maire sortant, député, progressiste, est réélue.

A Yvetot, la liste conservatrice est réélue en grande majorité.

Seine-et-Oise. M. Mesureur est élu à la Celle.Saint-Cloud.

Somme. A Amiens, la liste libérale progressiste sortante arrive avec une avance importante sur la liste socialiste à laquelle appartient M. Le comte, député, et la liste radicale, patronnée par M. Fiquet, sénateur.

Tarn. M. Andrieu, député, est élu à Albi. Var. A Toulon, c'est la liste socialiste unifiée qui vient en tête.

Vienne. A Montmorillon, sont élus 14 conservateurs et 4 radicaux. ̃

FEUILLETON DU «GAULOIS» DU 6 MAI 1912

.̃' 28 I^lDeompaPalîte

HISTOIRE DU VIEUX TEMPS Et CottebleUie enviait à cette heure îa condition des lapins, ses protégés, bien qu'il n'en eût pas la garde. Au moins, ces bêtes à longues 'or.eUles pouvaient-elles, en cas de danger, rentrer dans les profondeurs de leurs trous et y braver la fortune contraire, tandis que lui était exposé, sans secours, aux violences de parole et d'action de cette furie en jupons qui montait à cheval et s'y tenait à califourchon comme un homme. Port entre tous de la protection de la Marquise ou de Florimonid, il ne répugnait à aucune besogne vexatoire, opprimait, rapinait, se parjurait, payait d'audaca et terrorisait tout le pays. C'était bien. Mais en face de MUe Catherine, il perdait tous ses avantages et tremblait de peur. « Un mot d'elle, son eait-il, et le Marquis, dont le bras est plus long qu'une nuit d'hiver, m'obligera à vendre ma charge. Alors il me faudra quitter le pays où je ne pourrai

Vosges. A Epinal, 9 candidats de la liste progressiste de la municipalité sortante sont réélus. M. P. Cuny, député, candidat de la liste démocratique, est en ballottage

Sont réélus, les députés libéraux Desjardins (Aisne), baron Gérard (Calvados), Henry Cochin (Nord), Arthur Legrand (Manche), Laniel (Calvados), Mignot-Bozérian (Eure-et-Loir), de Bourg (Eure), James Hennessy (Charente) les sénateurs libéraux comte d'Alsace (Vosges), Boivin, Champeaux, Tillaye et Saint-Quentin (Calvados). Mort subite d'un candidat

En assistant, hier soir, au dépouillement du scrutin, dans une section de vote, 19, rue Reflut, à Clichy, M. Lucien Bellocq, 50 ans, conseiller municipal sortant et candidat, a été subitement pris d'une syncope. Transporté à son domicile, 21, boulevard National, à Clichy, il y rendit, à peine arrivé, le dernier soupir. Un médecin, qu'on avait fait appeler aussitôt, a constaté que le défunt avait succombé à une embolie.

LA FÊTE DE D'ARC Une décision du Vatican

Rome, 5 mai.

Les Acta apostolicœ Sedis publient une disposition de la congrégation des Rites aux évêques de France et des colonies établissant que la fête de la bienheureuse Jeanne d'Arc sera célébrée le dimanche dans la huitaine de l'Ascension, selon le rite double de deuxième classe.

L;A GUERRE ITALO-TURQUE Une singulière nouvelle Les puissances et les îles de l'Archipel

Athènes, mai..

Le journal Embros dit tenir de source diplomatique sûre que des pourparlers existeraient entre les puissances pour accorder l'autonomie aux îles de la mer Egée qui seront occupées par les Italiens, en vertu du principe admis qu'un territoire une fois détaché de la Turquie ne peut plus redevenir ottoman.

La flotte italienne cerne Chio

Constantinople, 5 mai.

Le bruit court que la flotte italienne cerne maintenant l'île de Chio.

AUX ÉTATS-UNIS

Suffragettes et Chinoises

New-York, 5 mai.

Dix mille suffragettes et mille de leurs partisans hommes ont fait une manifestation dans la avenue, hier dans l'après-midi unie délégation de Chinoises portant le drapeau républicain, a accompagné la procession en voitures. Une réunion importante a eu lieu ensuite.

ENCORE UN COUP DE LA BANDE Le cambriolage de Chatou fut l'œuvre de Bon.not et Cie On arrête la mère

de Detweiller

Dans la nuit du 11 au 12 novembre dernier, un cambriolage était commis chez M. Barbier, marchand de nouveautés; 6, rue de la Paroisse, à Chatou. En plus de nombreuses marchandises, les malfaiteurs avaient emporté deux obligations du Crédit foncier, émission de 1909, qui se trouvaient dans un tiroir-caisse. L'enquête, menée sur cette affaire, par la Sûreté générale, a abouti hier à l'arrestation de la receleuse d'un de ces titres, la femme Jean Diebold.

L'inculpée, qui est mariée en secondes noces, est la mère de Dettweiller, compromis, comme on le sait, dans l'attentat de la rue Ordener et actuellement détenu à la Santé. Elle sera transférée aujourd'hui à Versailles.

Les investigations de la police tendraient à démontrer qu.e le cambriolage dont a été victime M. Barbier fut l'oeuvre de Bonnot et consorts. Pour payer aux Dettweiller les services qu'ils leur rendirent, les bandits leur auraient remis l'une des pbligations volées à Chatou.

Petites nouvelles dé la nuit Une rencontre a eu lieu hier, à Saint-Pé- tersbourg, entre M. Gutschkow, chef des octobris- tes, et le colonel de gendarmerie Miassœdoff. Au- cun des deux adversaires n'a été atteint. L'élève aviateur Alphonse Obrecht a fait, hier soir, une chute terrible au champ d'aviation de Saint-Job-Iut-Goor, près d'Anvers. Il s'est frac- turé le crâne son état est très grave. LES .JOURNAUX LES ÉLECTIONS DE PARIS

De M. Ernest Judet, dans l'Eclair:

Le vote de Paris nous donne entière satisfaction. Il est de bon autiure pour les futures élections législati- ves, et ceux que ce progrès menace dans leurs dernières positions ne sauraient s'y, montrer indifférents. Le suffrage universel est logique. Quand il a compris une situation, il fait masse sans hésitation ni défaillance. De M. Baume, dans l'Autorité

Paris reste la Ville où s'agitent les déments les pius disparates, le meilleur et le pire, mais le meilleur prend le dessus.

Les citoyens paisibles,, les travailleurs honnêtes y sentent le besoin d'vtre protégés non seulement dans leurs consciences et leurs intérêts, mais dans leur personne, depuis que les barbares de l'anarchie violente ont assailli nos murs et terrorisent la Cité.

Derricre Jaurès et les rhéteurs du socialisme, ils voient les agitateurs de la C.G.T. et de .la Gucrre Sociale, et denrièie eux, par une insensible gradation, la bande il. Bonnot et à Gamier.

De la Petite République

Qui donc accusait les Parisiens d'être inconstants et voltages ? Les élections niunicipales viennent de prouver, au contrainre, quel point ils sont capables de fidélité et de gratitude. Pas un conseiller sortant n'm été battu. Ceux qui sont en ballottage sont presque tous âssurés du succès au second tour. De M. Maxime Vuillaumè, dans l'Aurore En somme, si les élections d'hier ne sont pas excessivement brillantes, elles ne sont pas pour cela .mauvaises. Effort et discipline au second tour, et le parti radical et radical-socialiste couchera sur ses positions. De M. G. Bonnefous, dans la République Française

Sur 80 sièges de conseillers municipaux à pourvoir, 35 sont conservés par les progressistes, les libéraux et les .républicains démocrates qui forment la majorité aitticollectiviste et antiradicale-socialisle il )'Hôtel de Ville de Paris. C'est un résultat qui n'avait pas encore été atteint a. Paris, dans des conditions aussi significatives.

plus vivre. Chacun, se vengera de moi, je serai peut-être assassiné 1. Qu'ont-ils donc tous contre moi, et Marin est-il devenu subitement un saint, pour que sa juste prise m'amène de tels ennuis?

Malgré sa venette, Cottebleue tenta de payer d'audace. S'il ne pouvait s'enfuir dans les vignes à cause de Mlle Catherine, d'André d'Archelet et du laquais qui accompagnaient la jeune fille, il pouvait, au moins, exciper de son mandat. Porteur d'exploits, il détenait une part de l'autorité royale. Ce fut donc au nom de cette autorité qu'il fit un efiort pour élever la voix.

Toute révérence gardée, mademoiselïè^je dois me rendre de ce pas à Houet, puis à Lapan et aux Loges de Laiguillon, pour les devoirs de ma charge. Et le temps me reste à peine d'y arriver, avant le coucher du soleil. Veuillez donc me laisser passer, et que Dieu vous garde Cottebleue, fit Catherine en portant son cheval de côté, -tu me réponds de Marin sur ta tête. Je t'ordonne de me dire comment tu trouvas ce courage de l'arrêter sur les terres de Mme de Primelles, ou plutôt qui te le donna?

Andoche pensa un instant à tourner les talons. Si le chemin lui était ainsi barré du côté du Cher, rien. ne semblait l'empêcher de se couler dans les friches embroussaillées de La Rille. Il se reprocha de ne pas l'avoir fait plus tôt. Catherine comprit son dessein et appela son écuyer.

D'Archeîet, fais-moi le plaisir de gardeur la route derrière le sieur Cottebleue. Il faut que je lui parle.

Alors le porteur d'exploits s'excusa d'un tbn, impudent où perçait néanmoins son inquiétude Est-ce ma faute, après tout?. Je dois faire mon devoir. M. le baron est seigneur de Bannes, c'est lui qui commande en l'absence du Marquis. Et puis ces histoires-là ne regardent pas les demoiselles. Serviteur, je suis pressé

–̃ S'il tente de gagner au pied. roue.le de

M. MAX REINHARDT AU VAUDEVILLE

Un des plus grands créateurs de spectacles d'art qu'il y ait en ce moment en Europe, c'est certainement M. Max Reinhardt, directeur des Deutsches Theater et Kammerspiele de Berlin. C'est lui qui a organisé à Londres, à Vienne, à Pétersbourg, à New- York, avec un déploiement de mise en scène qui n'avait jamais été tenté avant lui, ces magnifiques représentations des œuvres des grands tragiques grecs et ces reconstitutions des célèbres Mystères du moyen âge, dont la presse européenne a parlé avec tant d'admiration..

C'est lui qui, sur le Deutsches Theater, représente chaque année, sans compter ni l'argent ni les efforts, les chefs-d'oeuvre de Shakespeare de façon à égaler la Compagnie de Saxe-Meiningen, dont les fervents du bel art dramatique n'ont pas oublié l'ensemble admirable. C'est lui enfin qui, pour faire une mise en scène plus précise, plus adaptée aux pièces françaises qu'il voulait représenter irréprochablement à son public, fit construire la Kammerspiele, théâtre élégant de proportions moyennes et justes, où il joua les œuvres de MM. de Porto-Riche, 'Donnay, Capus, Mirbeau, Maeterlinck, Courteline, etc., avec le plus complet succès.

Le 24 mai prochain, pour la première fois, une des œuvres de ce bel artiste, avec de ses mises en scène les plus réussies, sera présentée aux Parisiens.. Quand les trente représentations consenties par Mme Jeanne Granier pour Education de Prince, la charmante et gaie comédie de M. Maurice Donnay, auront pris fin' et que la grande comédienne partira faire à Londres sa saison attendue, M. Porel aura l'honneur de donner l'hospitalité dû Vaudeville à une œuvre curieuse et célèbre Sumurun, gui, après avoir passionné Londres et Vienne, pendant des mois, fait en ce moment fureur à New-York. Sumurun comment en français étiqueter cette, pièce sur l'affiche? C'est une comédie, c'est un drame, un spectacle mimé que tout le monde peut comprendre. Doit-on l'appeler pantomime? Non! Pantomime veut dire, chez nous, trop souvent, une série de scènes plus ou moins comiques, liées ensemble. Ici, c'est la reproduction de toute la vie passionnelle d'un pays qui saisit le spectateur dès le premier geste, dès la première scène, dès les premières notes de l'orchestre. L'intérêt grandit par l'emploi, précis et rythmé du mouvement, du costume, des jeux de foule, d'éclairage, pour atteindre au sublime dans le tragique et à la beauté parfaite dans le pittoresque et la couleur locale au baisser du rideau.

M. Reinhardt avait à sa disposition plusieurs scènes parisiennes, on lui faisait de toutes parts des propositions. Il a choisi le Vaudeville, parce que la mise en scène qui se fait ordinairement dans cet élégant théâtre lui a paru celle qui s'approche le plus de l'art qu'il sert et qu'il aime. Le 24 mai, donc, Paris va être appelé à juger l'œuvre d'un homme de théâtre considérable, qui a été acclamée dans toutes les grandes villes qui cultivent avec éclat l'art dramatique* et Paris dira certainement ce qu'ont dit toutes les autres capitales, puisqu'il aura sous les yeux une œuvre belle, vivante et curieuse, amusante et drama- tique, montée,admirablement par un très grand artiste. La Compagnie de M. Max Reinhardt ne pourra donner que quinze représentations de Sumurun. F. D.

Ce soir

A la Comédie-Française, à huit heures et demie, première représentation (a1 ce théâtre) de Sapho, pièce en cinq actes, en prose, d'Alphonse Daudet et Adolphe Belot

Dtrhelette MM. Henry Mayer

Jean Gaussin George Grand Ccsajre '•, Siblot

De Potier Paul Numa 1 Le père Legrand Garoy

Ni. Hettema Lafon

Caoudàl Léon Bernard La Borderie Gerbault

Mme Hettema. Mmes 'fhérèse Kolb Fanny Legrand Cécile Sorel

Divonne Madeleine Roch Francine Dussane

Alice Doré Maille:

Irène Vitalis Yvonne Lifraud Rosorio Sanchez Jane Faber

Le petit Joseph la petite Lesseigne Aux Bouffes-Parisiens-Cora Laparcerie, huit heures et demie, répétition générale de La Cote d'Amoour, comédie en trois actes, de M. Romain Coolus, avec la distribution suivante Solange Mmes Cora Laparcerie Gabrielle Jane d'Anjou

Lise Andrée Sylvane Germaine Uamani

Mme de Parèles de Beaumont

Mme de Wognes Pax

Blémont MM. Claude Garry

Bussac Robert Hasti

Combrefe.uil Jacques de Féraudy De Wognes Lucien Callamand Ma,réc.at Sance

Lewrdinr Roulant

De Parèles Parmetin

Paul Dutet

Tillien Billard

Oursary •.̃̃ Worth, 1" valet Loisel

Français Muselli

Armand ̃̃'• .v>v,;>v ̃ fydy-< vu ,(>? • :-THcsô ̃ '̃•«;̃: r -Roést •̃'• • Logelet .Gauthër ̃ K' valet Fayet

Au Châtelet, à huit Heures et demie précises, deuxième représentation de gala d'Hélène de Sparte, tragédie en quatre actes, de M. Emile Verhaeren, musique de scène de Déodat de Séverac, décors et costumes de Léon Bakst, mise en scène d'Alexandre Sanine.

Interprètes Mmes Rubinstein. Véra Sergine, MM. de Max, Desjardins, Roger Karl, Dorival. L'orchestre et les chœurs de la Saison de Paris sous la direction de M. Louis Hasselmans. A l'Ambigu-Comique, à huit heures et demie, reprise des Deux Orphelines, drame en cinq actes et huit tableaux, de d'Ennery et Carmon, jouées par MM. Renoir, Etiévant, Chabert, Blanchard, Basseuil, Glénat, Mmes Louise Himmel, Renée Carine, Jeanne Hamel, Albanid, Saraza, Deréval, Darlot.

A l'Opéra, c'est ce soir que Mme Kousnezoff chantera pour la première fois le rôle de Salomé dans l'œuvre de M. Richard Strauss, avec Mme Le Senne, MM. Muratore, Dufranne et Lassalle. L'orchestre sera dirigé par M. André Messager. En fin de spectacle Les Deux Pigeons, avec Mlles Zambelli et Aïda Boni, Mlle Meunier et M. Aveline.

Rappelons que la Comédie-Française donnera, mercredi prochain, à huit heures et demie, au Palais du Trocadéro, en représentation classique et à prix réduits, Le Médecin malgré lui, de Molière, et Polyeucte, de Corneille.

Voici le programme de la matinée de gala que la Comédie-Française donnera, samedi prochain, à une heure et demie, au théâtre lyrique de la Gaîté, pour la statue du général Alexandre Du-, mas :̃̃̃̃

An'lony, drame en cinq actes, en prose, d'Alexandre Dumas

MM. Albert Lambert fils (Antony),Paul Mounet (le colonol (l'He-rvoyi,- Joliet (le baron de Marsanne!, Falconnier (Louis), Paul Numa. (Eugène d'Hcrvilly). Georges Le Hoy (Frédéric de Lussan), Jean Wor-ms (Olivier belau- nay) Mmes Deivair (Adèle d'IIe.rvey), Maillo (la vicomtesse de Luncy), Gabrielle Robinne (Mme de Camps), Suzanne Devoyod (Clara), Lherbay (une femme de charnu bref, Andrée de Chauvcron (l'hôtesse) MM. Chaize et nlarcel Dufresne.

Les Trois Dumas, poésie d'Henri de Bornier, lue par MM. Mounet-Sully, Silvain et Mille Berthe Cerny.

Ai Les lloussards do la Garde (Gustave Nada.ud!, ni Ver-' duronticllc (Wekerlin), chantés par Mme Piérat, accom-' pugnateur, M. Letorey.

coups, d'Ârchelet, et que Jeannot t'assiste avec son fouet.

Andoche Cottebleue, très rouge, cria qu'il était sous la protection des justes lois du royaume. Il exhiba son brassard et son bâton, jura qu'il porterait plainte devant le bailli de Lunery et qu'il serait entendu, dût-il en appe- ler jusqu'à la Table de Marbre qui tranche, en, dernier ressort, des cas forestiers.

Tais-toi, mauvaise bête Maintenant, rappelle-toi ma question. A qui obéissais-tu en. empoignant Marin derrière sa maison ?. Si tut ne réponds pas, je te jure, moi, que le Marquis* te chassera. Entends-tu, lâche et triste valet qui te charges des baisses œuvres du faux maître Ecoute-rnoi Sir FÏorirriond ose traîner Marin en justice, je viendrai témoigner en personne O.=aras-tu soutenir que c'est Marin qui posa les collets de crin, quand tu sais bien que. Andoche, en tant que Normand, saisit le côté avantageux de cet interrogatoire, où, entraînée par la générosité de son sang, la jeune fille multipliait les demandes sans attendre les réponses. Retrouvant son sang-froid, il dit avec dignité Mademoiselle, sur tout ce qu'il y a de plus sacré, je porte sarment que je ne le sais pas. Catherine ne comprit pas que Cottebleue s'en tirait à peu de frais et que ce n'était pas là répondre. Toute à son idée, elle cria

Pourquoi donc as-tu déclaré que Marin était le coupable ?

Ce n'est pas moii, mademoiselle. Le pauvre diable l'a avoué, puisqu'il n'est pas allé contre. Il a eu tort Retiens donc, imbécile, que c'est moi qui les avais tendus, ces collets. pour m'amuser. Je les avais payés à la mère Labrande. Symphorien en fabrique souvent pour moi. Cottebleue eut l'impression que la jeune fille mentait. Mais dans quel intérêt? Que vientelle chercher là-dedans ? Il y a autre chose. » Il répliqua avec une indifférence admirablement jouée

• Du moment que c'est comme ça. il ne me reste plus qu'à en aviser M. Blorimond. Catherine rougit, et l'autre continua

La Revue nocturne, poésie d'Alexandre Dumas, dite par Mlle Madeleine Roch.

Prix des places pour cette représentation Avant-scènes et de balcon..Fr. Fauteuils de balcon (1" rang). Loges de balcon, baignoires, fauteuils d'archestre, fauteuils de balcon (2' et 3' 10 » » Première, galerie (2' 6 Deuxième gâterie (1" rang). 4 Deuxième galerie (autres rangs) 3 Amphithéâtre.

L'Opéra-Comique donnera ce soir Werther, pour le début du ténor Marcelin dans le rôle de Werther. Les autres rôles seront chantés par MM. Vigneau, Guillamat; Mmes Brohly et Nelly Martyl. Aux Variétés Voici la distribution complète d'Orphée aux Enfers, opéra-féerie en trois actes et huit tableaux, d'Hector Crémieux, musique de Jacques Offenbach, dont la première représentation est annoncée pour jeudi proclaain

MM. Albert Brasseur (John Styx), Guy (Jupiter), Prince (Aristee-Pluton), Paul Bourillon (Orphée), Gaston Silor vestre (Mercure), André Simon (Mars), Rocher (Vulcain) jMrpes Méaly (Eurydice), Jeanne ùaulier (Diane), Artette (D6rgere (Cifpidon), Marcelle Y.rven (Junon), Thérèse Cernay (l'Opinion publique). Mary Perret (Vénus). Jeanne L'galde .(llébé), Dolcey (Minerve), Debienne (Pomone), De•becker (Pandore), Mareil (C6rès), Monteille' (Thalie), Badin (Isisj, Montigny (Cibèle), Eve Néville (Psyché), Dornac (Flore;, Préville (une bergère), Rimberg (la Fortune), Gina Rceamiefr (Apollon), Meryeme (Melpcmène), Ligni (Euterpe), Roggers (Terpsichoré), Taylor (Vesta), de Naudleres (Ghymneda). Levillayer (une Grâce}, liuchet (..ne bergère), Misbell (un violon), Gtuigui (un violon).

Moissonneurs, moissonneuses, bergers, bergères, ccnsei!lers municipaux, élèves d'Orphée, dieux, déesses, nymphes; coureurs de Plutan, policemen de l'Amour, divinités Infernales, bacchantes, etc.; 200 horistes, petits rôles et modèles. Orchestre et ,choeurs ssus la direction de M. Emile LassaiHy.

Au théâtre de la Renaissance

M. Abel Tarride n'ayant pas de rôle intéressant à confier, la saison prochaine, à son excellent pensionnaire M. Berthier, vient, d'un commun accord avec ce dernier, de lui rendre sa liberté. Nous apprenons également que le directeur du théâtre de la Renaissance vient d'engager M. Charles Dechamps, le jeune et brillant comédien qui a créé dernièrement, avec un si grand succès, La Cage ouverte au théâtre Michel.

Mme Marthe Régnier, MM. Gaston Dubosc, Victor Boucher et tous leurs excellents camarades joueront, jeudi prochain, en matinée, Divorçons, cette délicieuse et amusante comédie qui triomphe tous les soirs sur la scène du boulevard SaintMartin.

Au théâtre Sarah-Bernhardt Ce soir et demain mardi, deux seules représentations, pour la semaine, de La Dame aux Camélias, avec Mme Sarah Bernhardt,; tous les autres jours, L'Aiglon. La nouvelle pièce du théâtre Réjane, Aines sauvages, de M. Séverin Mars et Mme Camille Clermont, passera après-demain mercredi, à huit heures trois quarts, en répétition générale.

Í )Jeudi,'9 mai, première représentation. Au Trianon-Lyrique, Don César de Bazan a obtenu un très grand succès vendredi et hier dimanche en matinée. L'ouvrage de M. Massenet a été brillamment interprété par MM. Saimprey, Vincent, Tarquini d'Or, Mlle Jane Morlet et par une intéressante débutante, Mlle Rénaux.

Rappelons que ce soir a lieu le dîner des Mille Regrets, consacré à l'opérette française, et que présideront MM. Charles Lecocq, Henri Hirschmann et Claude Terrasse.

SPECTACLES DIVERS

Fursy,

Gaby Boissy,

Bussy.

Avec Léoni, de la Boîte,

(̃• Rendent la salle trop étroite..

i Car pour les voir,

Le soir,

Avec Renée Balthu,

Hyspa,

Bastia,

Renée Carel, Prestat,

On vient en foule, rue Pigalle

C'est la « Phalange » sans égale.

SEANCES MUSICALES

Marie Olénine d'Alheim donnera un deuxième récital à la salle des Agriculteurs, le mercredi 8 mai. Ce soir-là Mme Olénine d'Alheim interprétera une série de « Sept Chants, populaires », dont la curieuse chanson hébraïque Lijnéi Melech̃ Malckéï, harmonisée par Maurice, Ravel. Le :programme comporte aussi La Route, cycle de \Lièder d'Alexandre Olénine, et les pittoresques ^Chants et Dits populaires de Moussorgski. Billets jà.'lp' salle, chez les éditeurs, et à l'administration 'des concerts A. Dandelôt, 83, rue d'Amsterdam. Jacques Thibaud, si habitué au triomphe, a ¡dû néanmoins être très sensible aux ovations déliqui lui furent prodiguées à son premier concert. Il est consolant de voir que la musique,' dans ce qu'elle a de plus pur, de plus élevé, peut provoquer autant d'enthousiasme que la pénible acrobatie 1. Ce fut un moment sublime lorsque Jacques Thibaud, cédant enfin aux acclamations du public resté dans la salle Gaveau, interpréta l'Aria de Bach. Vendredi prochain nous entendrons de nouveau, le célèbre violoniste et, à côté de lui, l'incomparable Casais, l'orchestre Hasselmans étant dirigé par Alfred Cortot 1 Billet.s à la salle Gaveau, chez les éditeurs, et M. A. Dandelot, re,présentant de Jacques Thibaud, 83, rue d'Amsterdam.

CONFERENCES

Université des Annales Aujourd'hui, il. cinq 'heures, le Deux Gosses mal élevés Petit Bob et ;Miquette », Conférence par Gyp. Lectures par Gyp. PETIT COURRIER

A son dernier concert, Mile Louise Holdy a charme son auditoire par sa voix chaude et étendue dans les pages de Beethoven dans des licders de Reger, W.olf, Heranann et Richard Strauss.

Pour sûr, mademoiselle, vous avez le droit ;de- vous amuser avec des collets. Toutefois, c'est ¡bien la première fois que je vois une demoiselle chasser la façon des braconniers.

Catherine rougit plus fort.. Les larmes lui vin;rent aux yeux, tant elle haïssait le rnensonge. Pour cacher son trouble, elle exagéra sa colère. Maroufie Je te vais couper la figure En attendant, tu as frappé, empoigné, ligoté Marin, et cela sur la terre de Primelles Tu as de la chance que le vieux ne t'ait pas entendu. Oh le vieux Bouteiller ne passe jamais par la

A cette interruption cynique, Catherine leva son fouet sur le drôle, qui para machinalement idu coude un Cinglon qui ne vint pas.

1 –Cottebleue, si tu parles en ces termes du baron de Mordicourt, je commanderai à mes (gens de te bâtoriner. Je te dis, méchant valet, clùe si le vieux Labrande t'avait entendu, tu restais mort sur la place.

Ça se serait bien pu, fit Cottebleue en ricanant.

Mais l'écuyer André d'Archelet prit alors la parole

Dis plutôt, l'ami, que vous étiez assez nombreux pour ne rien craindre. Et tu t'en es vanté hier encore dans la grande écurie.

Bien ça 1 s'écria Catherine, heureuse de reprendre l'avantage. Ainsi tu avoues, face de traître, que tu avais emmené du monde avec toi pour enlever Marin.

Impatienté, humilié, très sérieusement inquiet sur le dénouement de cette aventure, il nia, s'embarrassa dans ses finasseries. Cependant Catherine et ses gens raillaient et le menaçaient. Cottebleue perdit la tête. Trépignant de fureur, il jeta par terre son chapeau, le foula aux pieds, brandit son bâton

En voilà assez, n'est-ce pas ?. Sommesnous ici au tribunal ? Et qui êtes-vous pour me commander ? Vos témoignages, voilà ce que j'en fais

Son geste ignoble s'acheva sous une grêle de coups de fouet. Il tourbillonna, se garant la

Nicolet

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est tout indiquée aux dames élégantes pour la remise à neuf de leurs toilettes

Chronique des Tribunaux l'auto DU PRINCE ORLOFF

Une erreur de chiffre s'est glissée dans notre numéro du 26 avril, relativement au procès qui vient d'être gagné par le prince Orloff contre la Société Lorraine de Diétrich. La Société de Diétrich a été condamnée à verser au prince Orloff, non pas, comme nous le disions, « une somme de francs représentant 'le, prix du châssis et de la carrosserie », mais bien une somme de 19,654 francs, représentant d'une part la restitution des acomptes versés par le prince Orloff à la Société de Diétrich Avant la livraison du châssis défectueux, et d'autre part le remboursement d'une carrosserie et de divers accessoires devenus inutilisables. Félix Belle

L'Odol fait plus que nettoyer et embellir les dents il les préserve de la carie, il rafraîchit la bouche entière, main-tient les gencives en bon état, les empêche de s'amollir, et parfume délicieusement l'haleine.

En outre, par une propriété remarquable et qui lui est toute spéciale, l'Odol imprègne de son élément antiseptique les muqueuses de la cavité buccale et protège la bouche entière, pendant de longues heures, contre l'action, destructive inévitable des bactéries sur les dents. Aucun autre dentifrice ou rince-bouche ne possède ces précieuses qualités, pas même approximativement.

COURSES A SAINT-CLOUD

Lundi 6 mai

Les courses commenceront à deux heures.. Nos pronostics

Prix des Iris. Satyrane, Royal Amour. Prix de la Terrasse. Le Charmeur, Radial. Prix Semendria. Floraison, Pleureuse. Prix de Bièvres. Bocage Il, Hildegarde II. Prix des Eglantiers. Traquenard, Kabrérolles.

Prix des Cavaliers. Limon, Sarrasin. COURSES AU BOIS DE BOULOGNE

Dimanche 5 mai

On aurait pu souhaiter un temps plus brillant pour cette réunion qui, au point de vue sportif, ne lç cédait en rien aux précédentes cependant, si le ciel menaçant a causé quelques vides et nous a privés du plaisir d'avoir à admirer les toilettes aux couleurs chatoyantes, la pluie nous a presque complètement épargnés et les courses ont présenté tout l'intérêt désirable, malgré une débâcle complète des favoris. Dans le prix des Cars, on payait une très ,grosse proportion pour Corton II, qui restait ;sur sa brillante victoire dans la Coupe, on estimait qu'il était bien de taille à rendre le poids à tous ses adversaires mais, bien qu'il ne pajrût nas se ressentifde ses dernières courses, il, jn'a pu mener il bien la tâche qui lui était im!posée et, dès les premières tribunes, il a amené pavillon devant Douvres et Manthorpe qui ont fini dans cet ordre, le poulain de M. Kélékian gagnant très facilment.

Dans le prix Noailles, le favori De Vins n'a pas été plus heureux et après avoir paru dominer tous ses adversaires jusque devant le pavillon, il s'est effondré à la première attaque ¡d'Impérial II il n'a même pu défendre la seconde place contre Isard et, un peu plus loin, il 'n'aurait même pas été troisième. Très brillant sur 2,000 mètres, le fils de Simonian et Biella oparaît manquer complètement de tenue, car on ne saurait imputer cette défaillance à un 'manque de condition.

Les deux favoris Gavarni III et Combourg iont également trompé la confiance de leurs partisans dans la troisième épreuve importante de la journée, le Biennal, et c'est Joyeux V, ,en rupture 'de haies, qui l'a emporté, battant !sans le moindre effort Gavarni III, Manzana-

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tête et la face, se heurta aux chevaux, glissa au pied du talus, hurlant de peur et de rage Ah, vous n'allez pas me tuer Je suis isous la garde du Roi

Et les coups de plouvoir « A toi, pleutre 1 Pied plat Faux témoin Butor

Alors, il demanda merci, promit de parler, avoua toute sa propre conspiration, dénonça ses complices, les garçons de la ferme des Aubrois. Il déplora son succès, s'aplatit, incrimina Florimond, La Butière, la Marquise et Tourouvre « S'il avait su, il n'aurait pas risqué de danser une pareille gaillarde pour un petit écu » Il alla jusqu'à s'engager à délivrer Marin, sachant bien qu'il n'en avait plus le pouvoir.

Catherine l'écoutait avec une telle expression de mépris que Cottebleue put à peine se retenir de pleurer. Et il se promit une inexorable Vengeance.

Enfin, Mlle de Lépinière dit à l'écuyer et au laquais

Placez-le entre vous deux et liez-lui les mains Là Serrez son bâton dans la poche de ma selle, il viendra le réclamer chez moi. Tais-toi, Cottebleue, ou j'en jure par ma défunte mère, que ta scélératesse eût certainement lassée, je te fais mourir sous le fouet. Et en roùte

Sous son chapeau, Cottebleue sentit la sueur mouiller son front, et ses cheveux se dresser de terreur. « Où Mlle Catherine prétendait-elle l'emmener? On était sur les terres de Primelles, maintenant, et l'on se dirigeait vers la bergerie de Tonlieu. C'était là que, deux jours auparavant, Marin avait été saisi et enlevé par Gottebleue et les garçons de Landry Vaillàrd. La chose avait été si vivement exécutée que, bien qu'on. l'eût attaqué à cinquante pas de sa maison, le fils aîné de Symphorien le sorcier ne fut pas entendu des siens. Le père était encore aux champs, les femmes préparaient le souper, la nuit tombait, tout demeurait désert. Serré, étranglé par seize mains, Marin avait mordu, rué, frappé en vain. Cottebleue et le*

rès, Lahii'e, qui venaient cependant de montrer une excellente forme. Quant à Combourg, il a l'excuse de faire sa rentrée en cette occasion et ne saurait être condamné sur cette mauvaise performance.

Cancan II, Roi Pataud et Kellermann ont été les vainqueurs des autres épruves tous trois ont sragné de justesse, mais très nfidement. Prix de Boulogne (5,000 francs, 2.000 mètres M. P.)! 1. Cancan lI, à M..Auguste Merle i'M. Barat).

• 2, Ukase U, au comte de Berteux (J. Childs).

3. Epinay, il M. 0. Smets (Bellhouse).

Non placés Cucullus (A. Woodland), Podzéby (Gauthier), Hydromel. III (G-Clout), Confranc (Mac Gee), Orléans lI (Ga.rner), Donald (M. Henry), Saint Fort (J. Reiff), Frégoli II (O'Neill), Je,ffaro (F. Ryan), Lo. Municipal (T. Robtason), Fidelissima (Ch. -Childs;, Daphné (J. Jennings), Fantaisie II (A. Sharpe), Oiselette (J. Bara), Mondamin (G. Stern), L'Oiseau Roc (R. Mitchell), Puteaux (G. Bartholomew). Gagné d'une courte tête; le troisième il une demi-longueur.

Muti'.a'. 61 fa'. Placés Cancan II, 23 ir.; Ukase IL 20 fr. Epinay, 91 fr.

Prix des Cars (10,000 francs, 2,000 mètres M. P.) 1. Douvres, à M. D. Kélôkian (J. Childs).

2. Manthorpe, à M. H.-B. Duryoa (Mac Gee).

3. Quorum II, ù M. Michel Ephrussi (Jennings). Non placés Carton II (J. Reiff;. Gypaète (Garner), Saint Appia (A. Sharpe.

Gagné par deux longueurs le troisième à quatre longueurs.

Mutuel 235 fr. Placés Douvres, 49 fr. 50 Manthorpe, 19 fr.

Prix Noailles (Poule des Produits 30,000 francs, 2,400 mètres G. P.;

1. Impérial 11, il M. Il. Baudin (G. Stern).

2. Isard, à M. Auguste Merle (0'NeJJI).

3. De Vms, au baron Gourgaud (J. Reiff).

4. Amoureux III, il M. Auguste Belmont (Sharpe). Non placés Orage Il (Beilhouse^ AldoII (Aqac Gee), Saint Ange III (J. Childs), Le Quart d'Heure (M. Henry), Bigarreau (A. Woodland!, Memnon (J. JennJngs), Nickel (N. Turner), Agenda(Gamer,

Gagné par une longueur et demie le troisième une longueur le quatrième ù une demi-longueur. Mutuel 142 fr. 50. Placés Impérial H, 28 fr. 50 Isard, 32 fr. 50 De Viris, 13 fr} 50.

Prix Biennal 1911-12 (25,000 francs, 3,000 mètres -t G. P.)

1. Joyeux V, à M. L. Olry-Rœderer (J. Reiff). 2. Gavami III, à M. J. Prat (J. Childs).

3. Manzanarès, ù M. Ed. Blanc (G. Stem).

Non placés Lahire (O'Neill), Rubinat II (J. Suinter,} Combourg (Ch. Cliilds), La Bohême Il ('A. Sharpe). Gagné par trois longueurs le troisième il trois loingueurs.

Mutuel 134 fr. Placés Joyeux V, 34 fr .50 Gavarni III. 24 fr.

Prix de l'Etoile (à réclamer 5,000 francs, 2,400 mé, tres P. P.)

1. Roi Pataud, ù M. Ed. Blanc (G. Stern).

2. Oucques, il M. M. Marghiloman (Bellhouse). 3. Saint Savin, il M. H. Leigh (Garner).

Non placés Sansovino (J. Reiff), Islam (M. Barat), Cob (Gauthier), Upholstcrer (J. Jannings), Achmore (O'Neill), Toinette IV (F. Lane), En Colère (A. Sharpe), Science (J. Childs).

Gagné par une tête le troisième ù une encolure Mutuel 40 fr. Placés Roi Pataad, 20 fr.; Oucques, 25 fr.; Saint Savin, 28 fur.

Prix d'Auteuil ,1 (handicap 6,000 francs, 1.,800 mètres G. P.)

1. Kellermann, à M. Carnille Blanc (A. Sharpe). 2. Hjawatha, à M. Pfizer (A. Woodland).

3. Ténor, à M. James Hennessy (J. Reiff).

Non places Désirée Il (T. Robinson), Cléramba,ult (Bellhouse), Fontono.V (J. Sumter), Uriel (O'Neill), Entre- chat Il (G. Clout), Cagire (\V. Childs), La Concorde (F. Lane), Bo7.kario Flic II (J. Bara), La Bastide II (Ed. Ha&s).

Gagné par trois quarts de longueur le troisième à une demi-longueur.

Mutuel- fer. 50. Pincés Kellermann, 25 fr. 50 i Hiawâtha', 39 fr.; Ténor, 33 fr.

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AERONAUTIQUE

L'éclipsé de soleil observée en ballon

La commission scientifique de l'Aéro-Club de France, dans sa dernière séance, présidée par M. Berlin, membaie de l'Institut, a eu connaissance des rnpports relatifs aux observations de l'éclipsé de soleil faites par les aéronautes.

Madame

Pour répondre à certaines insinuations malveillantes émises par des maisons ayant à prôner des produits sans valeur, nous vous affirmons que

ta THYROi'DINE BOUTY est reconotte paiement

en France, pat l'Académie de Médecin* (formule Inscrite uu Codex.);

BU RUSSle, far la Hte Commission médicale} en République Argentine, Par la Département national d'Hygiène;

• au Brésil, par la Direction générale dit Salut Public.

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par les plus grandes sommités médicales, ne doit pas être confondue avec des produits quelconques ne sortant pas des nouveaux Laboratoires BOUTY

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sept valets de ferme étaient restés vainqueurs, ;au prix de deux mâchoires cassées, d'un crâne fêlé, de trois poignets foulés et d'un genou froissé. Si Marin eût trouvé le temps de tirer son couteau, le porteur d'exploits et ses acolytels n'auraient pas gardé l'avantage. Mais il fut assailli à l'improviste, pliant sous le poids de ,trois gros fagots qu'il avait chargés au bois des Usages. La lande gardait encore les traces de la lutte. Un petit pommier galeux se penchait à moitié rompu. Des lambeaux de drap demeuraient accrochés aux ajoncs, et, entre les maigres touffes d'herbes foulées, des empreintes de !pieds s'imprimaient nettement dans la terre^durcie, car il n'avait pas plu depuis cette bataille rustique.

Tu vois, Cottebleue,, dit Catherine, le ter'râin de ta victoire. Regarde-le bien, mon homme, tu ne seras libre qu'après avoir demandé, sur cette même place, à Marin, de té ;pardonner, et à deux genoux, encore.

Cottebleue recommença de multiplier ses serments Il Qu'on lui donnât seulement une heure, et Marin serait libre comme l'air, foi d'Andoche »

Et, foi de Lépinière, je t'assure, moi, Andoche Cottebleue, que tu ne sortiras pas de !chez le vieux Labrande que son fils ne lui soit rendu. Allons, marcheras-tu ?

Alors, Cottebleue fut mordu par la peur aux ;entrailles. Il se désespéra. « Tout, plutôt que ed'être livré à Symphorien, le berger qui lisait dans les astres, et à sa femme Jeannette, la' jeteuse de sorts, à Honorin le tondeur, eut aux autres. »

Maurice M&NÛ&QN

(A suivre.}


Le comte de La Baume-Pluvinel a rendu compte des précieuses indications relevées par le capitaine Dupic et l'amiral Fournier, le premier en ballon captif, rè deuxième en ballon dirigeable.

Le docteur Crouzon a communiqué les observations ,qu'il a faites à 850 mètres d'altitude, au-dessus de leihondes (Oise).

Il a été donné lecture du rapport dressé par M. Georges Bans, dans l'ascension du ballon L'Echo, qui se trouivait à 750 mètres d'altitude, entre Montesson et SaintGermain.

MM. Jaubert et Paul Bordé, qui avaient aussi fait une bscension en ballon pendant l'éclipse, ont donné les renseignements les plus intéressants, qui sont venus s'ajouter à ceux de MM. Alfred Leblanc, Jules Dubois, JacRues de Vilmorin, etc.

AVIATION

Les efforts de l'Allemagne

̃ tï( Fédération aéronautique allemande, ligue qui l'êukilt 75 Sociétés de navigation aérienne, comprenant membres, vient d'adresser au chancelier de l'Empiré un mémoire dans lequel elle fait ressortir la nécessité absolue de mettre des capitaux à la disposition de l'aviation allemande.

En France, est-il dit dans ce mémoire, l'Etat a mis 0'an dernier 10,000,000 de francs à la disposition des organisations sportives et concours d'aviation. A cette somme viennent s'ajouter 8,000,000 que la représentation pationale a alloués à l'aviation militaire. En outre, la

PROGRAMME D ES SPECTACLES DU LUNDI 6 MAI 1912

THÉÂTRES

OPERA (Tél. 307.05), 8 h. 3/4. Salomé. Les Deux Pigeons.

Mercredi Roma.

Vendredi Salomé. Les Deux Pigeons. Samedi La Valkyrie.

COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102.22), 8 h. 1/2. Sapho.

Mardi, jeudi, vendredi Sapho.

Mercredi, samedi Primerose.

OPERA-COMIQUE (Tél. 105.76), 8 h. 3/4. .Werther.

Mardi, jeudi, samedi Don Juan.

Mercredi La Lépreuse.

Vendredi Carmen.

DDEON (Tél. 811.42), 8 h. 3/4. Les Revenants. Amphitryon.

THEATRE LYRIQUE (dalté) (Tél. 129.09), 8 h.lJ2. Nail. [VAUDEVILLE (Tél. 102.09); 9 h. Education de Prince.

.VARIETES (Tél. 114.41). Relâche.

,Tél. 102.65), 9 h. L'Assaut. (RENAISSANCE, 8 h. 3/4. Monsieur Malézieux. Divorçons.

PORTE-SAINT-MARTIN, 8 h. 3/4. La Crise. THEATRE SARAHBERNHARDT (Tél. 274.23), 8 h. 1/2. La Dame aux Camélias.

CHATELET, 8 h. 1/2. Hélène de Sparte. PALAIS-ROYAL (1'ét. 102.50), 9 h. Le Petit Café.

ATHENEE (Tél. 282.23), 8 h. 1/2. Le Journal de l'Athénée. Le Cœur dispose.

BOUFFES-PARISIENS (CORA LAPARCERIE) (Tél. 145.58). Relâche.

REJANE. Relâche.

'AMBIGU, 8 h. 1/2. Les Deux Orphelines. ANTOINE (Tél. 436.33), 8 h. 3/4. Gaspard de Besse.

APOLLO (Tél. 472.21), 8 h. 3/4. Le Comte de ̃ Luxembourg.

TRIANON-LYRIQUE (Tél. 433.62), 8 h. 1/2. Mireille.

m <Ses Vins récoltés et distillés

REVUE FINANCIÈRE SITUATION GÉNÉRALE

Il nous est permis de faire cette fois une constatation assez rare et par suite très plaisante notre place a cette semaine montré une activité beaucoup plus réelle que celles de Londres et surtout de New- York.

Tandis qu'à Paris on faisait beaucoup, mais vraiment beaucoup d'affaires et très impartialement réparties, le Stock-Exchange limitait ses transactions à quelques valeurs en vogue, Chemins anglais, Cuprifères, Stannifères, Pétrolifères, et Wall Street nous télégraphiait vendredi une baisse générale et pour certains titres attei-,gnant trois points. Cette baisse provient d'inquiétudes, politiques et économiques. Figure intéressante, M. Roosevelt, le Napoléon américain, n'a, pas l'heur de plaire à la haute finance yankee, le tiers parti qu'il a créé et qu'il dirige ayant une note radicale plutôt accentuée. Or si les premiers résultats des élections des délégués présidentiels étaient en grande majorité favorables à M. Taft, il est aujourd'hui beaucoup plus difficile de formuler un pronostic, d'où malaise. Economiquement parlant, la situation ne donne pas pleinement satisfaction et je me félicite tout particulièrement de n'avoir pas, comme beaucoup, aux premiers signes d'amélioration, annoncé la reprise industrielle des Etats-Unis. L'Amérique n'est pas un pays de monoculture. Cependant l'importance de sa production agricole nous oblige à la considérer comme un facteur très intéressant dans l'évaluation de sa richesse et de sa force financière on avait..annoncé des récoltes remarquables on avoue aujourd'hui que les froids leur ont beaucoup nui. De tout temps la comparaison des recettes brutes et des recettes nettes des Chemins américains avait été affligeante dans les deux derniers mois ils accusèrent des profits plus élevés et on ne voulut pas écouter ceux qui objectèrent avec quelque apparence de raison qu'il n'y avait là qu'amélioration apparente et due aux retards dans les transports entraînés par le froid les rendements d'avril accusent à nouveau une sérieuse moins-value. On avait opposé les démentis les plus formels aux bruits de grève dans les mines d'anthracite il faut déchanter les conférences continuent entre patrons et ouvriers. et l'entente ne se fait pas. Enfin les résultats du Steel Trust sont particulièrement décourageants on avait beaucoup poussé la valeur, il a fallu se rendre devant les faits jamais depuis 1908 les bénéfices trimestriels n'ont été aussi faibles. Que nous importe la stagnation des affaires aux Etats-Unis ? Elle importe énormément du plus ou moins d'activité du nouveau continent dépend la vitalité de nombreuses valeurs internationales, et notamment le marché des métaux et tout particulièrement celui du cuivre. Croyez que l'inquiétude qu'inspirent actuellement les Etats-Unis est pour beaucoup dans la stagnation des cours du métal rouge (Londres 69 11/16 contre 70 1/4 le 26 avril, NewYork 15 52 contre 15 67 même date). La dernière statistique américaine nous a révélé une production en progrès la situation industrielle du pays permet-elle d'escompter un nouveau développement de la consommation ? Rappelons-nous que si le stock européen a été réduit des deux tiers tonnes contre 75,172), de juin 1910 à avril 1912, dans le même temps le stock américain n'a été diminué que de 50 0/0 (50,175 tonnes contre 103,957). Nul plus que moi ne désire la hausse du cuivre et je suis enchanté de donner l'explication que fournissent quelques-uns, une entente des producteurs que couvrirait la combinaison Amalgamated-Anaconda, mais en même temps la prudence et un scrupule me commandaient de formuler un léger doute.

L'Amérique constitue le point noir pour la spéculation, mais notre marché avait par ailleurs tant de raisons de se réjouir qu'il a un peu oublié le point noir. Songez donc réouverture des Dardanelles, meilleure orientation des pourparlers franco-espagnols, sans compter la pacification lente mais sûre du Mexique et le rétablissement des conditions normales de vie en Chine, voilà de bonnes nouvelles. Elles ont été accueillies comme il' convenait et tous les groupes ont bénéficié de la confiance plus grande qu'elles ont fait naître. A l'envi, Rente française, Fonds français en général, Fonds d'Etats étrangers ont amélioré leurs cours. Nombreux sont ceux qui voient notre Fonds national à 95 50 si les grandes banques sont aussi bien disposées à son égard qu'on vient de le dire, ce n'est pas impossible nombreux sont ceux qui aux cours actuels trouvent nos grands Chemins bon marché. Il y avait bien longtemps que ces bonnes valeurs françaises n'avaient été à pareille fête on doit s'en réjouir et a.ussi de la faveur nouyelle dont jouissent nos Banques si délaissées depuis cinq ou six mois. Il convient de retenir cette meilleure tenue des Etablissements de crédit car elle est l'indice d'une reprise générale du marché. Il va ;sans dire que cette diffusion de l'activité a un peu nui aux valeurs qui avaient retenu toute l'attention du marché aux heures de marasme, mais ce ralentissement des opérations sur les valeurs éminemment spéculatives a d'autres causes. Pour le Rio, ce que nous avons dit au. sujet de l'Amérique suffit comment expliquer le volume beaucoup plus réduit des affaires en valeurs rus-

souscription nationale française a réuni jusqu'à présent plus de 3,000,000 de francs et dans le budget de cette année le gouvernement français a prévu pour la navigation aérienne militaire 25,000,000.

Ce sont là des sommes qui abstraction faite de toute idée de revanche et de patriotisme expliquent "l'avance que la France possède dans le domaine de l'aviation. Si malgré oela. l'Exposition de l'Aviation, qui eu lieu récemment à Berlin, a donné à penser à nos voisins de l'Ouest et que du côté français on a été surpris de voir la quantité des appareils et des moteurs allemands, c'est la preuve frappante .que la, technique et l'ingéniosité allemandes ne sont pas en retards sur cellas des autres pays et qu'une chose seulement est absolument nécessaire l'afflux fécondant des capitaux. »

Comme conclusion, la Fédération demande une allocation de 7,000,000 de marks (8,750,000 francs). Appareils et moteurs allemands Voilà qui est délicieux pour nous qui savons à l'aide de quels malhonnêtes plagiats ces appareils et ces moteurs ont été construits. Oh Vingcniosilè allemande 1 Ges gens-là n'ont pas le sens du ridicule.

A l'Aéro-Club de France

La commission du contentieux et des études juridiques de l' Aéro-Club de France s'est réunie sous la présidence de M. Armengaud jeune.

Elle a réélu son bureau de la façon suivante Président, M. Armengaud jeune vice-présidents, MM. Desouches et Talamon secrétaire, M. Imbrecq.

La Fédération Aéronautique Internationale ayant créé une commission internationale de droit aéronautique,

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THEATRE MICHEL (Tél. 103.30), 8 h. 1/2. L'Avocate. Madame en aura un 1 On purge bébé. Le tiers porteur ou l'honneur de Désiré.

CLUNY (Tél. 807.76), 8 h. 1/2. Le Trésor d'Evariste. Les Soeurs Zigoteau.

COMEDIE-ROY ALE. Les Visiteurs mystérieux. Jean III.

SPECTACLES DIVERS

FOLIES-BERGERE (Tél. 102.59), 8 h. 1/2. La « Revue de Printemps » (Morton, Marise Fairy, Barry, Lupino, Elise Craven, Lyane, Anie Perrey, L. Darbelle, Brouett, Max, E. Moritz). OLYMPIA (Tél. 244.68), 8 h. Revue, 39 tab. Louise Balthy, Napierkowska, Maurel, DorVilln, Montel, Leeds et Mar, Villé, Daix, Pépa Bonafé, Martens, Chris Richards et le Danseur masqué ???

MARIGNY-THEATRE (Tél. 101.89), 9 h. Gaby Deslys et son danseur Harry Pilger dans la Revue de Marigny, avec Lina Ruby, Mado Minty, Régine Flory, Perriat et Vilbert. 'LA CIGALE ~(TéîT407.6Ô). PTaiTrRataplânl gde revue d'été (Mmes Spinelly, Sahary-Djeli, Lucette de Landy, Savelli, MM. Claudius, Sinoël, Raimu, Pascal, etc. Jardin d'été. BOITE A FURSY, 58, rue Pigalle (Tél. 285.10), 9 h. 1/2.– Et avec ça 1. revue en 2 actes, avec Gaby Boissy, Baltha, Mary Max, Fursy, Bussy, Rivers, Lucien Michel et Hyspa, etc: AMBASSADEURS (Tél. 244.84), 8 h. 1/2. Boucot, Y. Yma, Rivière, Vatsy, Livert, Nalbon, Reyno, Parisette. Atrtactions les 4 Levandowsây, les Lorettos, les Barnums, etc. NOUVEAU-CIRQUE (Tél. 241.84). Tous les soirs à 8 h. 1/2 Spectacle entièrement renouvelé. Mercredis, jeudis, dimanches et fêtes, matinées à 2 h. 1/2.

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ses ? C'est très simple, Saint-Pétersbourg qui achetait, achetait à tous cours, absorbait toutes les ventes, n'achète plus ou plus exactement fait semblant d'acheter au début de la séance puis observe quand elle ne profite pas de l'engouement déterminé par son attitude très engageante de ces derniers mois pour vendre et vendre encore. Qu'est-ce qui achète maintenant ? Mais Paris, les professionnels, mais aussi' le public méfions-nous je ne mets pas en doute la valeur économique et l'activité actuelle de la Russie, mais il ne faudrait pas escompter trop largement des progrès en somme encore assez lents. Quant à Bakou c'est de la simple folie les cours du naphte se maintiennent péniblement, la production de l'exploitation baisse, la valeur fait un jour 1,679, pour monter le lendemain à 1,825, puis redescendre à 1,768, etc. on ne raisonne plus, on n'essaie plus de raisonner. Ce sont les Pétrolifères qui avec les valeurs françaises ont été le plus en vogue et cette vogue est justifiée, car les progrès de la production, si grands soient-ils, ne permettent .pas de satisfaire une demande toujours plus forte. L'équilibre est détruit et les cours de la matière sont en hausse partout aussi bien sur les marchés internationaux qu'aux puits, aussi bien à New-York qu'à Londres, à Amsterdam qu'à Paris. Jamais mouvement ne fut donc plus normal on ne peut que regretter qu'il ne puisse être plus vaste. Combien y a-t-il de valeurs de pétrole à Paris et combien y en a-t-il à Londres ? Il en est de même pour l'étain d'ailleurs qui a fait un mouvement de douze livres à Londres. Quelles sont les Stannifères introduites ici ? Un mouvement même est-il possible ? Nos financiers se plaignent quelquefois du manque d'affaires, n'est-ce pas leur faute ne pourraient-ils pas montrer plus d'initiative et plus de courage ?

REVUE DU MARCHÉ

FONDS D'ETAT

27 avril 4 mat

3 0,0 94 60 95 25 Brésil 4 0/0. Extérieure 4 0/0. 94 9550 Japonais 92 70 92 70 Japonais 5 0/0. 104 Il 105 50 Portugais. li615 Russe Consolidé. 95 05 94 Russe 94 Il 94 Il Russe 81 Il 81 0;; Russe Russe Serbe Turc 89 60 90 35

Notre Rente a poursuivi avec régularité le mouvement en avant que nous signalions dans notre dernière Revue finalement elle s'inscrit en nouvelle reprise de plus de trois quarts de point à 94 40.

Les emprunts de la Ville de Paris se sont, de leur côté, favorablement comportés.

On annonce pour le 21 mai l'émission publique d'un emprunt de 205 millions avec lots faite par la Ville de Paris conformément à l'autorisation que lui ont donnée les lois des 6 mars et 2 avril 1912, et destiné à l'amélioration du service du gaz dans la capitale. Cet emprunt est représenté par des obligations 3 0/0 de 300 fr. nominal, produlsant un intérêt de 9 fr. par an, et remboursables au pair en 39 ans. Le prix d'émission est fixé à 285 fr., payables en douze termes ,soit 10 francs par obligation en souscrivant et les onze autres termes échelonnés sur une période de trois ans, du 15 septembre 1912 au 15 septembre 1915. Jusqu'en 1923 inclus, ces obligations jouiront de 1,490,000 fr .de lots par an, répartis sur douze tirages, c'est-à-dire un tirage par mois. A partir de 1924, les tirages seront de quatre par an et représenteront annuellement un total de 522,000 fr. de lots. Les tirages ayant tieu le 5 de chaque moiset le deuxième versement n'étant exigible que du 15 au 30 septembre 1912, on voit que le simple versement d'une somme de 10 francs à la souscription donnera droit a trois tirages qui comportent, entre autres, un lot de 200,000 fr., un lot de 100,000 fur. et un lot de 50,000*fr. Quant au groupe des emprunts étrangers, il s'est heureusement ressenti de la meilleure tournure que paraissent prendre certaines questions politiques. La détente entre Paris et Madrid, susceptible, pense-t-on, de se transformer bientôt en une entente, a amené des rachats sur l'Extérieure, que nous laissons en reprise d'un demi-point. Lors de la réouverture des Cortès, qui a eu lieu le ler courant, M. Nadarro Reverter, ministre des finances, a donné lecture du projet de budget pour 1913 il est à remarquer que ce projet, fixant les recettes à 1,167,400,000 pesetas et les dépenses à 1,146,900,000, comporte une économie de 26 millions de pesetas.

D'autre part, le Turc unifié à 90 35 et le Serbe à 89 35 se sont vus recherchés en dernier lieu, la réouverture des Dardanelles ayant fait disparaître les inquiétudes de ce côté. Quant aux emprunts russes, ils se sont bornés à évoluer aux environs de leur niveau précédent.

Parmi les fonds américains, les emprunts argentins ont conservé des tendances favorables. Signalons la bonne tenue des obligations 5 0/0 Costa-Rica à 431.

BANQUES ET ETABLISSEMENTS

DE CREDIT

27 avril 4 mai

Banque de de 4.100 Banque d'Algérie Banque de Haris 1.807 » Comptoir d'EsnnmDte «̃ 938 • 938 »

qui doit se réunir à Bruxelles les 17, 18 et 19 mai prochain, la commission a, propose comme délégué MM. Imltr-ecq-, avocat à la cour cour de Paris, et M. Desouches.

La commission entend avec un très vif intérêt l'exposé par MM. Desouclies et Henry Coiwinnier des données du rapport que chacmn d'eux doit déposer en son nom personnel devant la Conférence de l'Association de 'Droit International. qui:doit se tenir il. Paris il. la- fin du mois fle niuj'1912.

Apres -avoir examiné si l'aéroplane d'un aviateur qui fa,it des exhibitions,1 et ses accessoires, peuvent être'considércs comme instruments de travail et, dès lors, insaisissables, la commission, après exposé de M. Imbrecq des principes de droit et de la jurisprudence en la matière, estime qu'un aéroplane peut-être déclaré insaisissable, sous les réserves légales, s'il est établi que-l'usage personnel de cet appareil constitue pour l'aviateur son unique moyen d'existence.

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Pas de modifications sur les titres de la Banque de France, qui restent bien disposés. Par contre, nos grands établissements, stimulés par les perspectives que la détente politique permet d'entrevoir en ce qui concerne le lancement d'opérations financières depuis longtemps préparées, acquéraient des avances plus ou moins no- tables.

La Banque de Paris gagne près de 30 francs, le Crédit Lyonnais près de 20. Union Parisienne fait 1,218. Crédit Mobilier très ferme à 688. Crédit Français 568.

Au groupe des sociétés étrangères, l'événement de la semaine a été la reprise des banques mexi-. caines, pour lesquelles on escompte un rétablissement de l'ordre au Mexique.

Le Crédit Foncier du Brésil et do l'Amérique du Sud procède actuellement, par l'intermédiaire d"; la Caisse Commerciale et Industrielle et la Société Centrale des Banques de Province, il l'augmentation de son capital. L'assemblé générale extraordinaire du mars dernier a, en effet, décidé d'étendre le champ d'action de la société il toute l'Amérique du Sud et, dans ce but, elle a autorisé le. conseil d'administration b émettre 75,000 actions nouvelles de 500 francs. Les actions anciennes du Crédit Foncier du Brésil et de l'Amérique du Sud sont lihérées de 250 francs et cotent R la Bourse de Paris 605 francs environ. Les actions nouvelles sont. également libérées de moitié et sont émises avec G5 francs de prime, c'est-û-dire que le souscripteur a à payer 315 francs dont 190 francs en souscrivant et 125 fr. à la répartition.

D'autre part, l'émission annoncée pour le 10 mai des 20,000 actions dA 250 roubles (valeur nominale) de la Banque de Commerce Russo-Française appelle l'attention sur les banques russes en général et sur leur rapide développement, conséquence directe de l'essor économique, industriel et commercial de la Russie. Le nouvel Institut, au capital de de roubles, siège social (T SaintPétersbourg, et siège correspondant au Crédit Français il Paris, est patronne en France et en Russle par des pejv,j sonnaïités importantes du commerce et de la finance, et-)il semble que l'on puisse augurer favorablement de l'avenir qui lui est réservé. L'émission est faite au prix de 267 roubles (soit 712 francs au change de 2,66) et les souscriptions sont reçues en Russie à la Banque Internationale de Commerce Saint-Pélersbourg à Paris, au Crédit Français, chez MM. Louis Dreyfus et Cie et il la Banque Adam et à Nantes, au Crédit Nantais.

TRANSPORTS

Est v.v.v.v.ii 938 » Lyon ̃ 1.272 » 1.253 » Nord » 1.698 « Midi 1.080 » 1.090 » Orléans » 1.305 » Ouest. 9:0 » 905 »

Les chemins de ter français accentuent leurs bonnes dispositions, sous l'influence de la tenue de notre Rente. L'Est termine à 936, ex-coupon de 15-fr. 50 le Lyon à 1,253, ex-coupon de 36 francs. Les recettes continuent à augmenter dans de notables proportions. Elles accusent pour la période du 1er janvier au 7 avril une augmentation de 3,280,000 francs sur le Nord, de 11,080,000 francs sur le Lyon, de 5,334,000 francs sur l'Orléans, de 2,380,000 francs sur l'Est et de 2,039,000 francs sur le Midi, par rapport à la période correspondante de 1911.

Bonne tenue des chemins algériens le BôneGuelma termine à 664, l'Est Algérien à 697, rnnoat.Alcrôvipn à.

27 avril 4 mai Andalous 307 » 313 » Nord-Espagne 466 » » Saragosse 457 463 Chemins Austro-Hongrois. 781 » t8l Méridionaux 591 » 599 »

Calme pendant la semaine, les chemins espagnols reprennent vivement en clôture le Saragosse, dont l'assemblée générale aura lieu le 12 mai, progresse à 463 les recettes.-de cette Compas, gnie pendant le premier trimestre de 1912 ont' atteint 30,876,136 pesetas, en plus-value de 3,850,282 pesetas, par rapport à la période correspondante de 1911. Les recettes du Nord de l'Espagne ont progressé de 3,932,654 pesetas, du lef janvier au 10 avril, et celles de l'Andalou, du 1er au 20 avril, de 1,727,559 pesetas.

Les Chemins Lombards sont un peu mieux tenus à 115 francs, les Méridionaux Italiens s'avancent à 599 et les Chemins Portugais font bonne contenance à 326 francs.

Les obligations Nord du Portugal or nets d'impûts qui sont maintenant cotées au Parquet, se voient recherchées à francs. Elles jouissent d'une garantie kilométrique du gouvernement portugais et leurs recettes sont en progression constante. La plus-value, depuis le 1" janvier atteint 42 pour cent. Ces obligations rapportent 20 francs, nets de tous impôts, ce qui, pour 390 francs, représente un peu plus de 5 0 0.- Elles ont à détacher un coupon de 10 francs au premier juin prochain. Les actions Brazil Railway_ privilégiées sont en nouveau progrès à 590 francs.

27 avril Métropolitain. » 254 » 253 » » 824 » Suez. » 6.235 On se montre Dlus irrégulier dans le

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avril*» 4 mai

ment de la traction le Métropolitain fléchit à délaissé par la spéculation qui s'attendait à un dividende supérieur à 21 francs. C'est l'Omnibus qui tient actuellement la vedette. On avance de 25 francs à 802. Les recettes sont certes très intéressantes étant donnée leur progression constante, mais il semble que l'on escompte peut-être bien vite l'augmentation du dividende. La période de premier établissement ne prendra fin qu'au 1er janvier 1915 et il est à craindre que la répartition de 20'francs, garantis pendant la période transitoire, ne sera guère dépassée qu'après la transformation complète des réseaux. En un mot, le titre est plutôt indiqué pour mettre dans le tiroir que comme objet de spéculation en vue de réalisations prochaines. La Thomson-Houston fait également preuve d'activité à 824.

L'action privilégiée Union des Tramways se négocie il dement industriel de l'Union des Tramways, l'année en cours se présenterait sous les meilleurs auspices. C'est, aùisi que les travaux dont, la société est chargée sont poussés avec activité et paraissent devoir lui donner un bénéfice- au moins égal il celui de l'année dernière qui a permis la distribution d'un dividende rémunérateur. Les Compagnies de navigation ne présentent que des écarts de cours insignifants. Le Suez est encore irrégulièrement tenu, mais les recettes, momentanément réduites par les grèves anglaises, semblent devoir reprendre meilleure allure. Les actions et les obligations due la Compagnie du Port Commercial de Bahia-Blanca, admises cette semaine à la Cote officielle des agents de change, ont donné lieu il 'des négociations suivies. Les premières se sont cotées à 580 fr. et 595 fr., et les secondes à 471 et 472 francs. Ces dernières, les obligations, sont du type 5 0/0 et, par cela même. offrent à leurs prix de début un placement intéressant. On peut rapprocher ces obligations de celles du Port ,de Rosario, également dans la République Argentine. Ces 'titres émis comme les obligations du Port de Bahia-Blanca aux environs de 470 francs, sont maintenant il 505 fr. D'autre part, l'excellent patronage de l'affaire de Bahia'Blanca et l'exécution des travaux par la Régié général de chemins de fer, qui s'est engagée à les construire il forfait, la recommandent tout nnturellement d l'attention du public.

VALEURS DIVERSES

27 avril

505 506 Electricité de Paris. d Eclairage et Force. 1.275 955 » 960 Secteur » » Parisienne de distribution. 604» Gaz de Paris. 299 50 Tabacs Ottomans. » 362 Dynamite Centrale. 811 » 837 » 281 » 50 6G 50

La fermeté des valeurs gazières ne s'est pas démentie, mais une hausse paraît douteuse dans ce groupe en raison de l'élévation des prix du charbon.

Au compartiment des valeurs d'électricité, on relève cette semaine encore d'appréciables plus-values. La Parisienne de Distribution, particulièrement recherchée ,a conquis le cours de 600 on.sait que cette société doit en 1914 prendre la succession des secteurs parisiens, aussi la spéculation en profite-t-elle pour pousser les cours de la valeur.

L'Electricité de Paris gagne une dizaine de points le Secteur de la Place Cfichy fait un nouveau bond en avant fort impressionnant. L'OiiestLunaière maintient ses bonnes dispositions à 194. La tendance est toujours très ferme sur les Railways Electricité. Indépendamment des perspectives encoura- geantes que l'actionnaire de cette société peut envisager, il trouve dès à présent dans cette affaire un rendement rémunérateur qui se chiffre par 4,65 0/0 pour l'action de capital et par 3,50 0/0 pour l'action de dividende. Le rapport présente à l'assemblée du 24 courant par le conseil d'administration fournit des renseignements rassurants sur les principales filicales de lf<fccmpagnie. On sait, d'ailleurs, que la société Railways Electricité a consacré l'ac- tivité de l'exercice écoulé à la mise il point de trois entreprises nouvelles dont les résultats actuels sont pleins de promesses, ce sont la compagnie Electricité et gaz du la réorganisation de la compagnie des Tramways de, Paris et du département de la Seine, et enfin la Compagnie auxiliaire d'Electricité de Nantes

Parmi les valeurs de pétrole toujours en vedette, le Naphte de Bakou, après avoir marqué un temps d'arrêt, poursuit vigoureusement son mouvement de hausse.

L'action de priorité Union des Pétroles d'Oklahoma s'avance à 130 fr., sur des demandes régulières d'excellente qualité. La progression considéra-ble de la consommation rend cette affaire d'autant plus intéressante qu'elle possède des champs pé- trolifères fort importants.

L'action ordinaire Franco-Wyoming a progressé graduellement de 53 à 57 fr. La société est très sobre de renseignements, mais ce nouveau mouvement de reprise laisse croire qu'on ne tardera sans doute plus beaucoup à avoir des nouvelles intéressantes sur la situation de l'entreprise.

Le marché du caoutchouc conserve une allure très satisfaisante, et les prochaines ventes aux enchères, qui doivent avoir lieu à Londres, s'annoncent fort bien. Toutefois, les valeurs de caoutchouc sont demeurées généralement assez calmes la Financière a fermé à 154 50 la Malacca par contre, a fait à 360 fr. un bond en avant assez sensible ,provoquë par les rachats du découvert, sur les nouvelles intéressantes de l'exploitation qui auraient filtré dans certains croupes.

cavalerie en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme, née de Châteauneuf.

M. Jean-Pierre-Louis-Georges Grise, administrateur des colonies, avec Mlle Marie-Gabrielle Husson.

M. le comte Louis de Mérode, fils du sénateur de Belgique, avec Mlle de Moustier, fille du comte de Moustier, conseiller général de Seine-et-Marne. M. Marie-Xavier-André Berthier de Sauvigny, capitaine au de ligne, fils du colonel en retraite, officier de la Légion d'honneur, et de la comtesse, née de Fontaines, avec Mlle Jeanne-Marie-Henriette de Grahcey,' fille du lieutenant-colonel d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme, née Sapia de Lencia.

M. André Benoiston, négociant, fils de l'industriel, avec Mlle Madeleine Thibault.

̃ 'M. Henri-Félix Fruchard, capitaine au 39° de ligne, avec Mlle Berthe-Louise-Armande-Anne-Marie Pluyette, fille de l'ingénieur en chef du' génie maritime, officier de la Légion d'honneur. M. Jean-Marie-Louis Delperier, docteur en droit, avocat à la cour, avec Mlle G.eneviève-EmilieClara Bufluraux.

M. Louis-Jean-Màurice Fougerousse, -architecte, avec Mlle Marie-Charlotte Bruère.

M. Emile-Isidore Chauvière de Chevrigny, pro-

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Le commencement de reprise dont les actions Pacouda viennent d'être l'objet sur le marché en banque au comptant, a attiré l'attention sur ce titre de plantations de caoutchouc.

Nul n'ignore que la période d'attente est généralement de plusieurs années pour les entreprises analogues. Or, Pacouda pratiquant la bi-cuilture, a interplanté depuis longtemps des caféiers du type Robuata, qui croît admirablement à Java, et qui lui donnent des bénéfices immédiats. Pour le premier trimestre de l'exercice courant, elle a déjà réalisé, dit-on, un bénéfice de 300,000 francs environ sa récolte est vendue d'avance il. bons prix et l'on estime que le reste des livraisons à effectuer cette année laissera un bénéfice de plus d'un million. Il convient de rappeler, en regard de ces chiffres, que le capital émis est inférieur à 4 millions. Ajoutons encore que, parmi les membres du conseil d'administration figurent des personnalités telles que M. Engeringh, administrateur des Sultanats du Haut-Oubanghî et M. André Bernard, président de De.nain et Anzin.

En nouveau progrès les actions de la Compagnie Forestière Sangha-Oubanqhi s'inscrivent à 280 fr. La société ne paraît pas avoir à redouter, comme les producteurs brésiliens, la concurrence des plantations, puisque ses produits peuvent lu'tter avec ceux du moyen Orient non seulement sous le rapport de la qualité, mais aussi au point de vue des prix de revient .11 est ù remarquer, en effet, que par suite du renchérissement de la main d'œuvre en Asie, les prix de revient viennent de s'élever de la limite théorique de 1 sh. 6 deniers lu livre anglaise de 453 grammes il 2 shillings, soit un renchérissement de 5 fr. 50 par kilogramme, tandis que l'abaissaient pour la Compagnie forestière de 7,90 le kilogramme en 1909 ir fi fr. 10 en 1910 et qu'ils s'établissent actuellement il un niveau vraisemblablement inférieur encore. On s'est occupé assez activement ces jours derniers des Affiches Gaillard qui se négocient il 144 l'action ordinaire ainsi que la priorité. Grâce a un travail incessant de douze années, car l'entreprise était déjà en plein développement lorsqu'elle fut transformée, il y a deux ans, en société anonyme, la société des Affiches Gaillard détient un quasi-monopole en ce qui concerne l'installation et l'affermage il long terme de ces grands panneaux de publicité qu'on rencontre aujourd'hui partout en France, aux points les plus en vue et notamment le long des voies ferrées. Mais il convient d'ajouter qu'en ce genre, d'entreprises la période préparatoire est-la plus onéreuse. La société paraît aujourd'hui définitivement sortie de la période préparatoire pour entrer dans la voie des réalisations.

METALLURGIE CHARBONNAGES 27 avril 4 mai

Aciéries de France 1.032 » 1;010 » Chantiers de la Loire 1.824 » 1.820 » Aciéries de la Marine. 1.788 » 1.819 Denain et Anzin 2.699 n 2.660 Creuset. 1.882 » »

Les valeurs métallurgiques se sont diversement comportées, mais la fermeté reste la note dominante du compartiment où de nouvelles plus-values ont été enregistrées durant la huitaine écoulée, notamment en ce qui concerne les Aciéries de Miclaevitte, les Chantiers de Saint-Nazaire, Chatitlon-Commentry, Commentry-Fourchambault, les Aciéries du Nord et de l'Est.

Pour les Chantiers de Saint-Nazaire, il résulte des comptes qui seront présentés à l'assemblée du 14 mai courant que les bénéfices nets de l'exercice 1911 se sont élevés à 1,495,173 francs contre 1,264,540 en 1910 en réalité, l'augmentation des profits a été de beaucoup plus importante, car il a été prélevé, avant inventaire, une somme .de 1,122,730 pour amortissement au lieu de 766,800 fr. l'année dernière. Le dividende sera porté, dit-on, de 45 à 50 francs.

La situation générale de l'industrie ne s'est pas modifiée en France où elle reste éminemment favorable.

On a remarqué un léger tassement dans le groupe des charbonnages français, ce qni ne saurait surprendre après la h,ausse vive et prolongée que vient de subir cette catégorie de titres, il est tout naturel que l'on consolide les cours acquis.

VALEURS RUSSES

27 avril 4 mai

Briansk," privil v. 491 » 488 Hartmann Sol » 812 » Maltzoff 926 928 » Sosnowice 1.732 » 1.740 »

Comme la semaine dernière, les industrielles russes ont éprouvé des oscillations de peu d'envergure, mais la clôture s'est faite en tendance plutôt favorable et à des cours généralement supérieurs à ceux pratiqués samedi dernier. La Briansk a peu varié, mais en coulisse, Hartmann et surtout Maltzoff, plus activement traitées, terminent la semaine en fermeté. Les « Birjevyra Izwestine» de SaintPétersbourg, enregistrent un bruit suivant lequel un groupe d'actionnaires touchant au conseil d'administration des Usines Maltzoff demanderait la réduction à 400,000 roubles de la somme de 1,300,000 proposée pour les amortissements et d'attribuer les 900,000 roubles devenus ainsi disponibles à l'augmentation du dividende de 1911, qui pourrait être ainsi porté à 21 roubles au lieu de 13 1/2 proposés par le conseil d'administration. La demande est motivée, entre autres, par le fait que l'entreprise de ciment prospère tellement qu'il n'y aurait pas besoin d'exagérer les amortissements.

Au comptant, les cours sont demeurés plutôt calmes dans le groupe métallurgique nous retrouvons l'action Usines Smieloff fort bien tenue à 299. On annonce que le bilan de l'exercice 1911 sera soumis fin courant à l'approbation de l'assemblée générale qui se tiendra à Londres. Il serait, paraît-il, satisfaisant ,et les résultats de l'exercice en cours sont tels que la distribution d'un acompte important dès le mois prochain peut être envisagée com- me certain»

priétaire, avec Mme veuve Françoise-Henrietti Henry, née Gandon.

M. Pierre-Joseph Jacquemin, directeur de la saline de Laneuveville, avec Mile Suzanne-Laure Roux.

DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES des abonnés du « Gaulois»

Mmes la baronne de Boulémont, à Versailles. Baronne de Champchevrier douairière, au château de Ceurtivron.

Vicomtesse de Dampierre, née Gouvion Saint-Cyr, au château de Coulonges.

Alfred Dupré, à Nantes.

Comtesse de Montalembert, au château du Coudray.

MM. Léon Durand, à Bougival.

Van den Hecke de Lembeke, au château de Leenwergen.

Marcelle Labille, au château de Plaisance. RENTREES A PARIS

Mmes la comtesse de Périgny. Jules Porgès-Vodianer. Générale Risbourg. Comtesse Starzynska. R. de Tournebu. Julien Vauquelin. MM. Albert Bellet. De Courcy. Harpignies Comtf de Waresquiel.

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Quant aux valeurs de charbonnages russes, elles témoignent toujours d'une excellente orientation. Sosnowice toutefois s'est montrée beaucoup plus calme, après le mouvement de hausse qu'elle vient de subir et qui fut surtout, ainsi que nous l'avons fait remarquer, le résultat de manœuvres spéculatives; Sans finlr au plus haut, la Yatt Dombrowa s'améliore à de même que les Sels Gemmes à

Au comptant, on a enregistré de bonnes demandes en Anthracite Russe qui s'affermit à 131, et en Mines de Houille et de Fer de la Russie méridionale qui se négocient à 137 50 et 138 50. En mars, les expéditions de cette dernière société ont atteint en charbon 710,950 pouds pour la somme de 57,949 roubles contre 670,415 pouds pour 55,198 roubles en mars 1911, et du minerai de fer 755,900 pouds pour 52,105 roubles contre 658,990 pouds pour roubles. La progression importante des extractions et ventes de minerais, leur hausse, speciatement celle très importante du minerai de fer, font espérer un accroissement progressif du dernier dividende de 9 francs.

METAUX

METAUX 27 avril 4 mai

Rio 1.944 CapeCopper. 16850 s Balia 375 383 50 Platine. Tharsis 50 162 Vieille Montagne. a 970

Le cuivre termine la semaine en baisse, pour la semaine de 12/6 au comptant et de 15/ à trois mois., D'après MM. Robert Katz et Cie, comme les exportations d'Amérique en avril ont été faibles et qu'une production en augmentation va maintenant se faire sentir, on prévoit que les statistiques des producteurs qui seront publiées la semaine pro* chaine présenteront une certaine augmentation des stocks. Cela peut encore influencer le sentiment' spéculatif, mais on doit se souvenir que la grande activité industrielle existant dans le monde entier demeurera un puissant facteur pour le marché. Les cuprifères, en tous cas, se maintiennent en tendances plutôt soutenues. Le Rio qui vient de détacher un coupon de 31 fr. 82 se fixe à 1,944. En banque, l'L'tah Copper reste à 330.

La China Copper se traite activement à 160 50. Il ré< suite du rapport annuel que vient de publier cette société' pour l'exercice 1911 que ses réserves s'élevaient à la fin de cet exercice à 55,000,000 de tonnes d'une teneur moyen, ne de 2,24 0/0 de cuivre contre 19.000,000 de tonnes dévèloppées à la fin de l'exercice précédent. Ce rapport donne également d'intéressantes indications sur la marche de l'usine pendant les premiers mois de 1912. Lorsque les cinq sections fonctionneront, la capacité totale de l'usine sera, en prenant pour base les chiffrés obtenus avec les. premières sections, de 5,500 tonnes par jour, ce qui corres- pond, aux cours actuels du cuivre, à un bénéfice de 32 francs environ par action et par an.

On s'est également beaucoup occupé ces jours derniers, tant à terme qu'au comptant, de l'action Pena Copper qui, un instant portée à 29 fr., ter- mine la semaine en excellente disposition à 28 cours qui semble devoir être bientôt assez large* ment dépassé. Notons aussi de bons achats en San ̃Miguel vers 40 francs.

Le marché de l'Etain est toujours des plus actifs. La Juga (Nigeria), introduite récemment, reste bien tenue aux environs de 35 en raison des conditions favorables -dans lesquelles se présente l'exploitation.

MINES D'OR ET DIAMANTIFERES

27 avril 4 mai ̃̃̃

• Chartered .̃i n ̃ 38 25'- East Rand 82 '75 Ferreira Gold » Ferreira Deep 97 25 97 75 '] Goldlields » Rand Mines 17050 Transvaal 45 » 45 De Beers ord 509 50 513 » Jagersfontein 161

La liquidation s'est passée normalement dans 1e groupe des minese. sud-africaines elle a révélé une situation de place assainie. Sans être particu* lièrement actives, la plupart de ces valeurs ont fait preuve de bonnes dispositions. et les.cours s'inscrit vent au-dessus de ce qu'ils étaient samedi dernier., Parmi les diamantifères, la De Beers est demandée à 513 francs. La valeur des importations de pierres précieuses aux Etats-Unis, consistant prin* cipalement en diamants a été, pour la semaine dernière, de 868,000 dollars contre 813,000 dollars pouil la huitaine précédente et 301,000 dollars pour If. semaine correspondante de

Les Parts Casinos Henry Ruhl se sont avancées à 352 francs. On sait, en effet, qu'après avoir en un an groupé.sous sa direction les Casinos de Cabourg, de Dinard ,de Cannes et de Beausoleil, et avoir porté successivement son capital de 1,100,000 francs à 6,600,000 francs, la société a voulu, avant d'étendre son champ d'action, attendre que le rendement de ses casinos ait confirmé ses espérances. Les recettes sur le littoral ont progressé, d'ail, leurs, dans une proportion élevée s'il en est de même pour les casinos de Dinard et de Cabourg cet été, on peut s'attendre à voir les prévisions de bénéfices sensiblement dépassées. Mais un événement prévu peut précipiter les choses.

L'acquisition toujours possible de nouveaux ca* sinos, serait un élément particulièrement intéres* sant pour la Part, si elle venait à se réaliser. C'est' une des causes pour lesquelles on la recherche actuellement