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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1905-10-17

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 17 octobre 1905

Description : 1905/10/17 (Numéro 10230).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k533027w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/03/2008

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'Vautre jour, au palais Pitti, aux OTGcM, dansj Jes églises ûoreQttiies décorées de; fresques yénêràblésët bien poudreuses, une pensée~ un regret me~pdursuivàit'dè~saLUe; en ~Hë~ de .chà-. peHe~n;ch&p6tle;N'est-iUp~ fâcheux' connaîtne questpeu':dechoseducaLrsLctèreip;timé,dela.vie~or~edëcespeîntresou~ ces sc~ptëurs, .dont~tBuvre appaLra;ît si admirable-

ment et uniformément ~re~igieux? ~Nous.entre-

~pyoBsça. etlà,dans t'amp!e:chrpnique~dey.asari~

lepehchânt~j'irôoi e, a la'jn alice, a là mechan eété é ;tn6me, en tel ou tel artiste J'innoMniegourmandisede Fra Bartotomep' ou.d'Anarëa del Sartb, tes esc-apades amoureuses de~ Filippô Lippi et, découverte iBattenduë, en Lep-

nard.de Vmci et le P.êrugihj, le renoncement au

-ristianisme.Fr~Ângelic6:se 'montré~ à'.nous '~n ibuteiâ-càndëup~ë sa' pilrëtê~'mona.stigne .niais avouëz~oue sa psycHologie .est, fort ,~eu tompliqû(~.C'est'le privilège delà; peinturent ~ë la statuaire daLpërnaettre-a t'artiste de së-jdé-

rob.e~a~a curios~~ des/hbm Bë~r6~-

1er au mondë~'ses faiblesses., m ;ses soun'rah-

~ces, ni ses.rôvës.;0p6râtion ntoinsfacil.o~ dit-on,

:'ëruxlpbetës~a~~o~

'i.~ciens'.F;

,p~e.ux~r~~Mo~n~)nsë~

~~iiijon;~œpersôNn~t~

lëur~.tëY~tchel~nge~ë plus~rAg~ teu~~le plus émouvant pemtrë de -,qui' en 'tôus/~cs.pu~rageB,. manifesta les .secrets de ~son cœur.; BenvenutoCeUini, la nature Jà plus

-vivante~ la plus paradoxale de rhistoire de l'art,

jqui; Gn spn~autobiogràphie, s'étale etse confesse avec .unesi agréable impudence.

Si~'on'.vent~mbra.sser p~rI~peaséoMtcheIAuge tout entier, 41 faut le contëm'pler à Renie, dans îa chapelle SixGhe, '&' Florence, au tombeau des Médicis.

-Gethommefut, àprès'Dant~ et Sayonar.ole. !o

plus noble el~rétien de ritalie.JljenALt le der-

mier~itoycn.

'H/a~ait Yingt-quatre ans quand son maître

~Savoharole:soùSfit~le 'martyres II avait/grandi

~ans~a-maisQ.n de~Ijaurent le. Maghiuque.a

première jeùnèsses'ëfait écoulée parm~lesfê-

tes;splsndidea;ët i~s ca~ssries~pp.étiqucs~ dans~

issa~lendodes, es u" ,.P. q

/es~iUas/pnnci~deSMeggt.e.t'de~

` Jës ,vl llas.;pi'ançlèT,~s,dé Çat,éggi.éL dè h'iesole,üil'~

*MàrcUe Ficin expiiqHait.Platon, fou -Pblitien.et

.iés~rëfugMs dë~QnstantinQple traduisaient Hq-~

~ere.~dblescent~l co~~ gtoire.~

<)n:MluaLtBQ'r~ Nicô,làs de;.Pise:

.de Ghibé~ti;,ideT)onateHo. On'tghdrait sans ,'<16ut,ë~u~~&egR~'e~et; chaste j ëunë "'homme, pré-

i~PMt,Sux ~spi~ituN.Ies \im~

~a~~o'~a, ;:le~~ tèbleaug -:do ~la.;

/-j!5.~}~ Co~~M'et~

~aiM:su~les:ma~ës~e-spnDaB~

Jutes.'ÏL,~ejno!ns' :mystnque\.d~. Pa.pea,~âme~

süpèr`be; tiù~érté aùa vtsions de ~randeua',atii;

'p~ superbe; o~erte.aux''visions~~ ;ët des fnses. de `

~,â~lt~pe`i~de S>x"Y ~~éJipl ,~zi~;e~ pxei,w.gnlt~,

=`l8~di'ainè-de'l liu~,>

? jmaïnië suMimé, 'SHe de Dieu, de ~l'hùmàMt~ TdëjBhue, ayliie,:prosGrJte, ot ppur:tpujpurs r mi' ~6raJ)!ë;Jes.aLnsolssës ;des siby~ltes. Tes..épou- santes "ou la métànëonë'des prophètes et, çài et ~&, dans'ies angles et los recoms dmnur formi'dabléj'plus pathétiques ~peut-être que la terreur; d'Ëzechiel, ou la tristesse de 'Jérëmie, les victi-, ~tnès de Tétërnë'He guerre'-en 'Italië~gùerrè.ciÀile, ou. myàsion de Barbares, des' exilés, des vieux, des mères, des enfants qui tombant d6<;Durages, brises, au bord du sentier oùpersoBnenëDaeserapouEleurtendre.la-main. La Sixtmë nous rendra sounrance du chrétien, le aécôuragëment~de rftalien. À la chaloelle mortuMre des Médicis, c'est surtout le Florentin,"dèsàbusô de beaucoup de choses, at-.

tâché aux souvenirs des jours Iointains,pa'ens6,

jrrité par les hontes du présenta et qui, de l'aveïlir.plongé dans l'embre, n'àttohdplus ni consojtàtion.ni lumière. ~C'est le dernier reprësentant ~lelaracedeDant~queFon visite ici. En face ~delui,ilGonvieht'de s'arrêter longuement' et:

-religieusement.'

Entrez en cett~ chap~le vers le soir, quand ~les .marbres do, Miçhel-Ange.se pénètrent de ~clàir~bbsëtir,â~'licùre exquise qué'-sùit de près Japaix.ducrépuscuIe.Penetrez-votisdëlagràve; .pënsëë du ~6M~Mf?ONO, Làui~nt'n~d Medic~s, '1 -.duc.d'Urbjn,.doDt-:la.Yisièrë,: comme ~~Gfatta- melata de DonateUo, .yoilB' 'ù.~demi~Ië regard.

'O.uMiGZ qu'il fut. tin-tyran,-comme.tous les Mé-

-~icis, ét-n'y''voyez'~que~a. nguï'e 'du .principat Italien, de gr'andë'aU urè, .impuissant pour'ies ~gpahd.ës choses et qui:scDt peser sur'sa tête là -.iouj'dc main deTéiranger.GoOtez a.loisir la'di-

'gniteelegante de Julien de: Mëdicis.gonfalo-~

~ïiier de la sainte Eglise. Interprétez enGn, selon ~votre goût, môme votre fantaisie personnelle, le :sens des quatre figures allégoriques, A demi couchées, le dos appuyé aux extrémités dedeux Sarcophages; Aurore bu nuit, crépuscule ou ~our~quenousimporte?Telle d-'entre elles, la ~lus farouche, est,a-peine ébauchée. Michël-'Ange'taillait ces marbres aux heures les plus '~sombres~deFIorence. Ils sont un symbole et ~bmmcuTicrj de' révolte, de lassitude ou de ~e'sespërànce. Souvenez-yaus alors: de ces qua-

'tré~rs du sculpteur :°'

.~Jint'cstdcux.dp.dormir copias encore d'eh'e dep]çrre,

'tqhe~uKntle'~s&slraeL'Ia. honte;

~c pas voir, ne pas cntendro estpour moi Tin bonheQr: `

~î?e-tn'cv&iUedoncp:ts~degr&ce,pàrlet)M:

Cet. artiste, auquel bn pouvait décerner le sur-~

nom de sdn'palmn Jules It~~j~e, passait,~

aux yeux 'tte ses rivaux, pdur'"un~'personnage; ~a-ltier, d'humeur sauvage, J Un jour, rencantrimt~au. Vatican Raphaël,' entouré~d'une cour da~disciplës .et. d'admira~.t.e.u.rs .i.L'

:& Tu'marchës:aGcompagne<!omme-unprinceM,

'dit-il'd'unt'Onp'éut~tre;Se~ t~

Et toi, répliqua lë'dbux peintre des Saintes 'familles,'seul,-comme'ie-bburr-gaùn)' -'Là-venté est que Michet-Ang~ut'un.sQlitâire, .-perdu-dans-ses reg!'ets:et ses rêves,-hantés par~ -iapenséedeia~perfB&tipn~jindin'érenta.Ta vie,' .tourné vers le passé, a.nxieux~.dë;l'avénir. Ent. '1549, il.~isita,~eh\. compagnie; de'asari, te Ti~iën..au ~aticâh~JLe'mattre:de..Ven i l'une de,sés jD~M~.au, peintre de la Sixtine.: ~.Gëlui-ci loua lés qualités 'eclatantes.du tableau~ -.<Bt s'en retourna~ chagrin,'rëgrèttant.que le res-, pe(~desIornfës'Ghastesne;fût :plus, r comme au;

~temps~de~a jeunesse, la-loi-première-de ~la:

\peinture~ '~On"nesaitj)Iusdessin'erB,disatt-ll~L.Vasari.;

~< a

S 11 s'en aHait comme un exilë,'de,Rome Fl~

Tence et de-Florenee ~Rome et 'voyait s'éteint

<ire~lQntemeni'cBs deux''granjds foyërs~e lalUe-~ ~naissance. Lui-même il soubaiiait dë~gparaîtr~a~o~ tpur et l~pensée .dé;J~ mort 'revient' ~ans'cessè dans ses 'dernières~poésies, çomme~ ~ahs~ës.anecdote~~mnterés'qu~ :yasari;ïé-;

.cueillit ~ur. ses., dermë~es ~nn~es" ;-U.h soir,cil~

mpntr~itA son àmi.la pM~~u'il Sculptait pour~

.ulesIU.Jlsoulëv~.s

.Éclairer le marbre, ~Ha Jaiss~tomber. <L Jp suis

~i vieu~'dit-i:I,que~cuve&t.Ja~rtm

j~habit pomB~ue je l'acc~î~agao~jBx'tomberai..

~ou~a'-coup"c~m.me;ceïtë;rne~~

'sej'a'-la lumière ~e~iVvJp~~efca~disal-Fa'rQTèse~

'Fapërcu~uBjour~en~

~~ur~u~oltséa.'Ii'Iui.deman~a 'oû~il~

P~)iit'simauTals'4~

'-p r,Uêftêr';d'.a'" ¡)tU 41u~1"ùe\

.r6le~~ëHt~të,I~~

poëte aussi ét'dé pë)MM~osbyJ)ans la sQlèjCûnté~

du.Forum en'~deu~plé'derhièr citoyen.-de'I'Italië e 'cbmprëhaitjaieeon~de la natureet~e l'histoire, Ja loi de déclin et dë~Juine, i'inévita.ble loi dé ~.oùte'œu~Te humaiïie:' Or, ce oiëlanQolique, facilement hpsme:à autrui, él~Ht d'une bontë de eœuri ~aussi cand! de queprofonde. À- quàtre-vihg~-dëux Ms; il per~~dit'son~erviiéur .JJrbin~~et "écrivit ce billet .à

'VeLsari~

~J'écris bien mal et a.vec peihè, mais .je veux répondre~- votr.e lettre. Vous ~avo~ -comment Urbino est mort c'a jBtë pour jhoi une grande grâce deDiëu, mais une perte bien cruelle et unëdoulëurmnnié. La grâce aété que, tandis que vivant il me faisait vivre, mourant Jl m'a~ appris & mourir sans regret; Men plus, en dési? rant la mort. JjeTài eu ch<~z ,moi vingt-six ans et je l'ai trouve très rare et JHdële serviteur, pt maintenant que je l'avais fait riche et ~comptais'; surlui comme bâton Bt repos de ma.Yiei)!essë, il m'estûnieyê et il në;Jhe reste' d~autrë espoir que de le revoir~au paradis. Sa mort a été .très belle il ne regrettait pas de mourir~ mais seulement do me laisser dans ce monde méchant, au milieu de tant d'angoisses aussi la plus grande partie-de moi-même s'en ~st allée avec Jtui, et il ne me rpste plus.ici-bas qu'une m!sërë sans'bornes. Je me ~commande .a ybus.

Dès hauteurs -morales de' Michel-Ange~ doscendons à jla spirituelle'~pervëirsi't.ëlde.Bonve- nut~"Ceîlini/Ce~i~~ n~ M cennaissons~ A'. meryëiHe,~T~eë.tracQnté~ui-ia~ou tôt-gioTiSÔ àyèc~uaë ;vànta~ai~

~~3~M~

SSL''VM~' écrite .'en ioscanSpopuIatr~~si neveux ~et'sonore, l'exaltp~comnte~demi~iëu ,3e rart. Michel-Ange, ~ppuflui~fen,était le dieu, let laTluance fait honneur à son bon go~t. To.utes les aventures d'une vie~errante :et~fort agitée, tes guets-apens, les trahisons~les fourberies, les méchancetés lâches, les coups dé couteau, les homicides, il nous les présente, avec le: geste 'de l'homme qui fait aux amàteursies honneurs d'une galerie de.tableaux. Pour se venger d'une mauvaiseDuit passée en une pauvre hôtellerie, &u bord du Pô, tandis que ses compagnonsportent.lës bagages à la'barque~CëHihi .rentre fur.tivement à ce logis de .misère et, & coups de poignard, .massacre la literie, matelas, et couvertures. M compte -bien que la postérité applaudirai cette fanttdsie de piraté. A4a mort dé Clément vn," il prôSteue'1'interrëgnepour régler, soutenu par ses~~<n?t, <sa querelle avec son rival Pompeo.&Apr.és m'être, armé, j'allai. Saint-Pierre et baisai les prëds dù'papé~maM ~n,vërsànt;-beauçoup ~de .'larmes. Cëtte';rêcon- fortante dévotion accomplie, ~1 se poste daïts l'ombrè~ur le passage de Pômpeo et lui planîe, à tMisjeprises, son couteau rdérDiëro l'oreille. "Sa fanfaronnade 'est inimaginable. Son; loin- tain aïeul, Fiorinus,' ~excellent capitaine do Jules. César )), fut, assure-t-il, ie.j'bndatour ~do Florence. Au ~our_du sac de Rome, .c'est lui' se~y 'Cellini~ ;qui ~défe~d~.pp~yenablément~Io i ~Pape-'ëtsr~riS~cfëstson~ ~qùt lance -vers -San-Spirito'lë boulët_jdont meurt le connétable 'de Bourbon dù-'haut de Saint- Ange/il'epupe~~eux, dan çpmino`i 'il ferait une pomme, ~les-jcàpitai~e~~ espé,gûols ¡ 'II ~st le "premier, ~l'unique_ arti Heur du'Saint-

;S~e.1.~ ~o:afft~®, a~ `-Lorgüel~°~ e~~

vau'tfé?; e't 6tlpe ~'tôu'~i~'`n"`cu ari~an ovlno ·

~qui .bavardait,comme .une jcigale')~

lecondemoaestiè.'

.-En/cette Jâme de si frêle conscience abondent les incohérences et les contradictions. D'une sensibilité vibrante, presque féminine, pour toutLce qui touche aux .arts, pour la beauté des~ objets ou des: êtres qui l'ehtourent~l.sait se défendre: par égoïsme jovial, contreles ~molions lés~plus fortes de la vie. Un jour, il rentre à Florence, ff<ippe?a la maispn deson père, apprend d'une 'voisine que toutle monde y était mort de ~a peste. Comme je l'avais déjà deviné, 7)M <~OM~Mr e~ /M~?KOt?M~a?M~e !). Il se réfugie chez sa sœur. e Liperataj.après avoir un peu pleuré avec moi son père, son mari. sa sœur et un petit enfant qu'elle avait perdu, songea à préparer le souper. De toute la soirée on ne parla plus de mort, mais de mille choses gaies et folles, aussinotrerepas fut-il des plus divertissants)'. Le même homme, prisonnier.d~Etat dans le cachot du Saint-Ange, touché tout à coup par la grâce, se met à lire la Bible, tout en songeant à se rompre la tête contre le mur. Mais la nuit 'lui apparaît un ange ,« en forme de très beau jeune homme)), qui le décide a. se résigner â~à; vie. Ureprënd donc sa Bible, se jette-en ùné~ <:rise do mysticisme.aigu, se plonge dans les prophètes~ chante des .psaumes tout le long: du jour. Cet Italien'ne se doute ?pas~-qu':à~somihsu, ~il devient luthérien. Aventunér, vantard,brouiHon,:spadassin, ,cet. enfant ~de Florence démeure le plus grand virtuose de ~orfèvrerie que le monde ait connu, et, cctinsiJBCtdé la beauté,' qui lui jnspirait un cljtcf-d'œuvrepour une agrafe dé chape pontin-i cale, lui donn~' dus jouissances et des visions d'une grâce tout athénienne. Lisez,' dans sa, I~a, 1& récit de.ce souper d'amis et. do jeunes' .femmes, où il conduit, déguisé en jeune ûllc, des perles aux oreilles, son ~apprenti Diego, w merveiHeusemeni beau ~.Lasccne est en.u.n. atelier tapissé « dejasmihs'naturels et très beaux)). Les .jeunes gens disent en dant mille. folies~ jusqu'au moment où la compagnie se j -met à chanter en chœur au son de 'la musique. Tout a coup, les pensées et les paroles jdevjen'nent '« graves, sagcs'étpieines d'emërveillo- ment)). Un improvisateur, Aurelio Ascolano,~ commence a louer les femmes & avec de divines~ et belles paroles)). 'Cette page semble tombée du .Ba~M~de~ Platon. 'j t JEmile Ctebhart; ` deJ'Acadëmietrançatse;. ~UJL S& a, e. i .LA ~OUT-tQ-UC' ¡ EENMSSANCE-POLIGI&nE t

'Lorsque M~.&uyot de "Vilieneuvè~~ 1~ tribune le .dossier Vadé~art, :.il y .eût, dans toute la Chambre, ~une~ explosion d'indigna-; tion. ;M..Lan'erj'ë~ le président, du ,;conseil de l'or-; dre maçonnique, prd.tësta un Vautre maçon: de' grande marque afôrma -qu'on calomniait le: .(Jrrand-Orient.

-M. Combes refusa de croire ~qu'il existât en ~France des républicains assez dépourvus dé; \sens moral pouT'ëcouter aux portes~ et trahir le~ ~secret~qu'ils auraient ainsi surpris.. EnSnnegénêralAndré..posantsamainIb~e sur san'G03ur -'dé -soldat, jurait, par lésm'â-j nés d'Auguste Comte., qu'il 'ignorait .les Cches, -e~cëj)dâmnait les casseroles. ,=

GëTat~pourles francs-masons un lamentable

~euoa<l'rëmënt. ~j

Les mouchards, cependant, ne'tardèren~ & s~ remettre d'nne alarme ausstcbaude.j~ Soutenus~par.les:pouyoirs publics, ils-relëvë-~ rent la fêle ;~i!s se ~défëndaieh'~Hs '-attaquent~ aujourd'Hùr~tj;'se::glQri6ent ~publiquement d'avoir commisl'acte.lê-pt)is vil eLJeplus .dès-'

~lMnorj~i~

ï14~`~Dè is ulilot lùn m m `:~ ~` r: ê`.F

~î~tDepis GuiHo.t~u~-mëmë,~e~ons g~ <~

'nêra~dti~Hayf~quiB~ ~S.pMe~"qu~rd'a<Heù!'s~il~é~

-nB'-s~~eh"6plus.u's?Bn~aul}qu.'il~ ~I~emer

~ie~de~I~Bëuye'd e ~aveip-m is; e&: ~ùmiere.'î

"ÿ ·W

~~gue~l~'étim quinz~ents~s~aliste~~

~u~a~'r&~r~

~t/TiQMëment~TedTessa~

'Je suisnilmouctta~~s'e~ écrié; une ca~

serole, ~etparjSes~roG'S&qû.ë, les imbéciles

rëpTOuv~nt.'j'ai.sa.uyëJ&ep~N~

Vbus;entendez Men' quë-je'vbusdonne.~

~ens~tno~ie;textë'dë'sdn~iscdu~M. Et, ~oûrsuiva!it cette; carrière de dénonciateur, si'bFtHa.mmentcbmmënG'ee, "le Irerc Gml~ -lot eonÛrme'Uaccusàtion souvent portée contre le Grand Orienfetle général André.

a Les francs-~maçons, a-t-il dit, ont répondu a

':ia,a~4~ggffllâ1~t, ":S ~.q. itait

la.dcmande du général André, ~Mt .s~tc~'s~

~'sMa? ~s~e~SjS~H~MeM~ D/CtjeM. f Voilàqui-ûstnet. .=.: J~magine.quesiiIe,général~André,~qui;brigue un ~iège législatif a Dijon, omettait de mentionner dans-ses.professions de foi l'un de'ses meilleurs titrès'à' la confiance des fran'cs;ïiaçons du pays, ses amis ne manqueraient j~as 'de. com'bler cette lacune: "?' Aw~ c~e/es~ ~otM's ~,cela ferait au~jrnitiux~ur unë/àfûche~leotoral~. Dl~s- 'tMOUMMS. iCHOS BE~A~~T Ttîme Calvê, l'exquise artiste,'rincompàraMe cantàtrice.vjentdëfaii~ preuve d'une pr~'ehce d'esprit~t: d'un..courage ~straofdinaires-dàns des .circonptànces~.ui méritent d'etcëcontees~Bt qui prouvent qu'elle est aussL-~nië.emme~Ûe' °

.~m- ~i~-

'u~co.urs~de~sa\derniëre:tr~ve~rs~ Tendre' â=Nëw-York,l y-~ quelques:'] ouys, ~ë tpànsàt~ntiqùe -ia jS'~MOM.j.surLi~~el\~l€ ~'L~~M~sailJ~ ~èni~~ié, -s~~agers~~s~ r faisajentfete&tirfeiëâtimeRt~~ il était difGcile de se teiûr debout, l'émôiL Était~ considérable, lës'ofHciers ne pouvaienty malgré'; leurs exhortations, rétablir le'.calme, quand; soudain une~voix délicieuse se "Bt entendre, accompagnée Sur un jiiano. les admirables me-,

lodies de Ca~~t~n résonnèrent, pures et~fraîçliës~ `

àu mili ù d~ brùit: üïè:: alv~ ïiïùë :-`âi ;nïie·:

au milieu du bmit;~Mmè!;Cal.vé, mue par ~une' inspiration merveilleuse, chantain; L'acte qu'accomplissait la grande-artiste~ son sang-f.oid, son talent, suturent poup;arrêter,le' désarroi général. L'espoir revint -au-coeur de tous, la panique cessa tomme par ~enchante-. ment et se changea en 'in vjf-sentiment d'cn-thousiasmequintoui~téri~ Là-tempête .se calmf ip soir, et nous vous laissons n penser le sus<&s de-MmeCaIvé; ce fut~ lôpius beau~et~ san~ 'coTitrea~~ .le plus' .dou~~ tnomphë'de'sa vie d'artiste.' ~Ôn saitque, depuis longtemps déjâ,.u.n grand nbmbred'ofûciërssupérieurs 'encore jeunesses spn~-résotuSjIa mort dans l'âme, à demander-

leur;retraitë'anticipée pour se soustraire aux

peEsecùUons et aux.-dénis de justice dont i)s~ étaient l'objet. Cette situation n'est pas parti-' culièrc à l'armée;-on la retrouve aussi jnquiétante.dans 1& marine. C'est ainsi qu'~n nous annonce la. retraite. ~d'unofficjer 'supérieur des'plus'distingues.~e .capitaine de vaisseau Esmez,' .qui acompte pr,ès ûe dix~ns~dë~ade, se trouve..le dëuxicme sur ~laUsté'd'Sncicnheté et p. ~tédéja* l'objet de six 'propositions pour les deuxLétoiles.

ÏjO commandant Esmez~cëmpt6;dë superbes~ ~éiats;de:s~vi.ccs. il a,~6~,unde.s héros/~d~ ~prit~a~lap(~ .Francis'Garhier, "1 'Un tel homme devrait occuper depuis longtomps'Ies plus hauts postés d& la marine. Et il s'en va,avantla4imitie d'âge, -simple capitaine de yaisseau,,victime lui aussi des détestables, manœuvres que perpétuentmalgrëtout ceux qui ont chaTgp-de la défense jiationalë.!

PerfTSPORVM~T'S PORTRA1TS

EDOUARD PASTEUR

JLa Comcdte-Française, dont )e musM a UM réputation iégefid~ire, possède aussi, tesait-onf'desfichesses ejcft'a rtt<ro~, patiemment recueitlies par un amateur passionné, et qui tui reviendront ;en toute propriété.' 0 Cheveux et barbe neigeux, t'œit vif, !a tÈvre sou- riante, Mounet-Sutty, sculpteur, a fait' son portrait en haùt-reUefsurun ptat qui, avec- ses accessotres de céramique, sembie un Lucca deHa Robia < La ComédieFrançaise, c'est ma marotte. Si~eHe étatt détrmte'par un sinistre, je pourrais tui reconstituer ses archives des qùarantes derntères années. ~.Voità, c.n eCTet, dans son h&tet de la rue Saint-Didier cottection Perrin, cottectiohG)aretie, tes portraits de lous tes sociétaires de ta rue de Richelieu, par Aimé Morot, Chartran, Wencker, Gabriet F'tmer, Commerre, Baschet puis, dans des vitrines, jes statuettes de. Leroux,.deProvost, de Bres-~ sant, de Detaunay, de Mme Maubant, _un buste de J<àthët par Pradier, tejnoùtage des bras de Mites Dudtay -etPiersbn.' Pu~s des atbum~ de .programmes, d'afnches, d'arti.ctes~de biographies, d'illustrations, de. bittets de .thà'riage, de faire-part mortuaires, de feuittetons dramatiques, d'autographes, de coupures deioùrnaux, de çari.-catures.etc,, tout .ce qui ~'imprime, se pubtie, parait sur la Comédie-Française. un. secréta,ire est spéciatement. attache à cette besogne incessante, chaque page ~est augmentée d'indications manuscrites, chaque rc-" cuei)'cst rêpertoriët'Aù reste, M. Edouard Pasteur -DLC fut-itpas;t'inspirateurdu fameux tableau de Dantan qui décore ta saHe du comité de lectures t/H~ot'r~e 7re)n!~reau7~ë~)'e-ranfùf'x?

n y a ainsi dans Paris des musses particutiersqui nous consolent parrois de ce que'cetui deM.deLovcnjout sot à Eruxeites l'initiauve privée est. une ressource précieuse, 11 était difucile de crcure, envoyant partir les hardis aéronautes par là bourrasque de diman-; che,que le succès viendrait couronner d~une; façon aussi complète les en'orts des jeourageux! ï voyageurs aériens. L~Aéro-Club nous apprend que le classement provisoire est~insiuxô:' 1~ M. Jacques'Faure, descendu a Lent~chau,, nord de Kassa (Hongrie), 1,35() kilomètres jenvi-~ ron. 3~ M. J.-F. Duro, sEpàgnol, descendu à 'Neu- tits.chen: sud dëTroppau (Moravie), 1,150 kilo- mètres. Ces .deux concurrents eussent remporté lai coupe dellistAnco du Cct~aM.s~ils n'avaient ou-~ Mie d& s'y engager spécialement < 3''M.~EdouardBoulenger, par SlOkilomëtres. <( Quand le Roi .so urit, la. Gour..es t ,~aie D),di'sait~n.visU adage. Aussi bicn.iiër~ le Palais dë~ustice;était=ilj dans la joie. C'estrque l'une- de ses plus nota- Mes hermines, M~ le procureur généràL lui~naêmé.le. sombre et 'grave procureur générale dont 'tMt'dë~ois Mustëre ûgurë fut comparée à celle de Louis'XI, j&tait apparu,-ie ~sounrè~sur' les lèvrestlajeunësse .dans Jes~eux,.r~ménit~' pleinlabôuchp. Ce fut pour tous-une exquise surpnse. Mais: quelle était -la cause; de. ce rayon de;soleil'?.

~Chacun la comprit lorsque, à"i'audicncedej~

Cil IlC un. p a q.. eu

rentrée de la Cour: M', lej~rocureur géhéfaLp~i!. la parole. Aux/ yeux .'de~ tous, ;eh -eS'et,' Hsse et polie ~commë ~iyëi~ apparut la. 'blanclieur de son cr8he d'oû~pour' toujours~ sans traces h i cica-. trices, avait dËp'aru:'la lo.upe,~ndigne: loupe 'qui, durant tant"d'années, ava! sur la.Yië~ de: M.' le' prÔcurËur .gënéraL.porté son ombre In-; quiétant~ :et facheuse.~Et: ce ~ut pour :.tous..une .jo~e. j /Nous lisons, dans un journal ,sùisse,~Ie'M-; .~e~ '~M~ .L.. .J Uae fêic rare~ ~të ~lëjjrëe dtmanchc ttcrnicr dans< ~otre 'vaHee~eBêràlëment~~ trfm.qûiUë.~ili; s'agtsstut! dujubi!e d'une~oulc C[u~'eBait'~ i

~iëipeœuî~~

~'Ad6~Qtûbr~s~~mMÈ8n8on~~ aû:rent;

ia dra.p.eau fBdN'&l!'ct:cantonaï."

DMis l!apr&s-mtdi;Ies invités~ musiqnè~OB.~t~~é~

~~at" ren'dus ;(~z'~ iproBrl&t~e ~ë ujLu~ife~~

~< :.è4 < ~on'&~B~~r'ër'ëB KY6M et- eo prose~es jnéntes,de'l& ~l!DMe.u8e;. Dss,~ éa nüt ~3~ · 'ë~ë~as~~të~~ëpoulé Â~cer~ pl~dB~roits'~unestatueq~m~~ `

qtu hë pondent~ue-~eibn

-Ai'aigh~d!itna,tu),- i

L. .GIfaënm;L'

Araicnec.~ti~Dir/

.~Espojr.'

Une de nos abonnées '.nous demande d'où Mentcpprbverbe.. IDiH'érontes.rsi.ons ont ;éte adonnées ~de ce ~mvsrbe -en~ici 'une, gu'è.nous envpie,;iin

entomologistë~tstingué~

L'araignée doj~nelé .moyen, de' pronostiquer le temps ;-ainsi{.jamais on ~e voit- une araijgnée~parlëë'm~mécS_de;ï'ôsêë.'abondante, .ce qui~stsigho~dëb~au temps; paroles matinées sèches et sans'roséë~on raper~oit .d&ns~satoiie; sig~pide .pïu%certaiëe, ,KS~, :cM~ Daps tes soirées chauc[es~]'araignêe..sort, volontiers, dans sa t9i!,e,'p6uh.'sai~]~ ies -inieëfes::

qui~ dans ces coa d~ions atmosphériques, voiti- ~ent en~grand nombre:) présage "4'un beau len'-demam.: .At'ëe ~~o~NOM* Nous ne partërdns pas icidé.Ts7'Œ!pHee,~H$ Ye~~<)M~;aui;ëstdù ressort ~J ~OM7~M'CMM/

~K-'Qm S'EN"yANTf:t

~.F~fnrJës-f~rics-maçohs dêtâteùrs; te'fait nayre.. Letrop.zë~jHçhard'Oenis Gmt)ot. (du Havfe), Leque!j,t)~s vo)ohtiers,:met.h'àu sur soh_chapeau~ < Ç'est,:n)Qi~m .su~~SujU.ot, berger de ce trDupeau ~e,fëcpn~congrës~~ ~ess<~r~5ërieu~àtcbmp~~oart~ médebye-: ~ar~r~ëcn~~a~i~lbhg~ ~36~eux"qu!sQnf:At~~ e tynchirurg~énamëricain à cherché, lui, à assurer de plus longs jours A ,ceux .qui sont bien portants~ tl est mort àquatre-yingt-sept-ans, et ,précon!se~lamethôdë,sùivante: IFfaut, A~partir desoixanteidix'ans, non plus fMr.edë.ux,:gcos-reDas par jour, mais ;en uure qua.tr.e très modères. Be ptus,~ avant de se met' ..trë au Ht, le soir, on devra j)ren.dre .un bain de ~pied chaude aussi cha.ud'quc~ possible' <jëd~x à douze minutes le sang est Ainsi chassé. de,la tête et l'on goûte un repos ;n on troublé. H paraît qu'avec ces. simples précautions on atteint les âges les pius reculés, en conservant Jusqu'à la mort toutes ses facultés intactes. ~Le~jnoment: est. venu de songer à sa gardefbbB'et d'àUèr-uxer son choix parmi tes ,modeles .qu'expose. A t'entrée,dé. ëhaque saison 'îo 'r~yon~sp~a! dëtaineur_sur m la Be(te: ttapdiniero.~ommes'detdusâge~ géiis,, enfants, trôuvgnt, là.:tout,~ que,l~éi,égancetla~ plusjafnheepetÏtexigej' un choix s~ans cesser riehouv~lé-des~mëineurés eJLdes,j3l;us.j.o)ies 6t.of:Te6~ une élite dé coupeurs sav'amment~~ i<&s demiërs. dôcuments-sût'.la mode du..ibur, sur ce qui se portera c:ët'biver& Paris, a LondrjBS.à~New-York pu à Vienne; enun cette modicité'prpYerbia!e .daas'Jes p!')x,quë personne nedédàigneaujburd'Hm,eiLq.ui n'est pas un des moindres~factëurs;du,;BUcces'~ grandis'$apLt'de la'Belle Jardinière. i~Les travaux~du'cbngrés =de ~tubercui.ose 'ont '~e~ontré.~la' nécessite'~ùn& ~-sùivie~ ~~ËtQ~nt~dan~ ~e~~a~glon~ejr&tjL~ vd~lp3; CI. ~D.esu~s~ojE~;prtsès.~o~ ~es~ycéés et 'âes'coUèges puissent~prcndre -des. bains fréquents. Ï'iusiëurs établissements ont-dësidé'de leur donner avant chaque repas un petit verre de a Dubonnet~,dont4es vertus toniques sohtuniyersoUement reconnues. L'exemple" sera suivi. 'Faire un cadeaudeTnariage ou autre d'un ça -chet bien personne! est peu'facile. La maison Perrët-"Vibërt,~33, rue du 4-Sept&mbre, oifreuh grand choix d'objets d'art en -ivoire, en émai!, en porce]aines,,et bronzes anciens, tables à thé, sièges originaux, jardinières, paravents riches, broderi.es.-lustres.etmiUë a curiosités anciennes de Chine, du Japon et des Indes dont le cachet artistique fait de cette maison la première de Paris.

j< rR~MS LES ~/?ËS

On se souvient que le premier volume du ro.man de M. Romain Rolland, Jea~ CAW~opAe.' rAM6e, a été accueilli partout comme la révélation d'un chef-d'œuvre. La suite de ce livre pro.fpnd et presque unique dans notre littérature actuelle, paraît aujourd'hui à la librairie. OMendorff en deux volumes_intitulés Vc~rn CArM~o~~e: Zej~œ~m. fA~o~e~e~. Rares sont les ~éditeurs qui risquent eucbré uns entreprise d'uno telle ehverguro ,;jnâis, cette Tpis, lesuecës s'impose devant la beauté et l'exquise sbusibilité d'un jivre que tout le .monde peut lire. NOUVELLES A j-A MAtN "L'autre soir, chez Mme de X. une de ses ~anues,qui.ae vante d'être une grande canta'tnce, s'était misé.à chanter.

Ne pouvant unir son air, elle dit a. quelqu'un assis à. côté d'elle: ––Jëvais'Ic'prendroen- -–Nonpas,madame,restezen7s. Un DDinuio

I~'A.OC:I:ÏDE±T'r

DE

gr.

~M~!tC_N~

.Mgr le duc de Montpenster, accompagné de 'M. le comte Hervé do Bernisf a.~it quitté Paris dimanche, en automobile, pour a!ler au château de Ràndan, lorsque, a un tournant de la route,-près de Montargis, la voiture dérapa sur ï6 terrain boueux et fut renversée. Les voyageurs, projetés sur la routé et étourdis par le choc, ont pu néanmoins se relever/Mgr le duc '-de Montpensier avait une légère .fracturé 'du poiguet. Le.comte de Bernis, plus~heureux, en était quitte pour quelques écorchurcs. v~ Le Prince\ëtspncompagnpn ont regagné

Paris en chemin do fer, et~M-Te docteur Réca-

P se c e 'üo'cteüî' 'H6câ.,

'ïniër,'Immédiateme'ntappelc,aopëré~avec succès la réduction de la'fracture de Mgr le ducdè Montpensier, idont l'état Këst~ aussi 'satisfaisant qûepbssibIe~Le Prince .n'aura besoin que de quelques jours de repos. ~11 n'y~eu~ ~de la part des voyageurs/ni im-

prudence Tii excès dé vitesse ;~l~a.ccident a eu

~ourcause~unique la boue .fâcheusement pro~pibeaux~déràpagés. ~Mgr le .duc de Montpénster, ïrère de Mon;'Btpûr le duc d'Orléans, est né en 1884 il fut, en ~SSj-reçu le. premier de la promotion à'l'Ecple cavale 'espaguote do San-Fernahdo. Il est, & i~iëurëaetueHp,onsëigue "de vaisseau dans'là ~arrne espagnole et: l'an dernier,'il' a fait le s.tQurdumonde.t ~~Mgrleduc~dë'Mpntpensiern''est-'passeû!ement ~nL; marin" intrépide, fprt'eprjs~dela belLë~àrM'~ëre qu'il a choisie. Passionué pour-'tous: les 'sports, il est,~ comme, 'son~dusin lé roi d'Esi'pagne.'unf fervent ~é~

~chasseur, co~nme~tous les princes de 'la Maison

~ë ~r~cé,' il ~'a.°*pris"part côtté "antiég â'%[es fasses organisées ~paî'MM. ïé duG:daDou<ïeau;Yillë, M. le 'duc deLuynés, ~auvoir;~ le comte 3~'Castellam~yGidpn t, Jieupeusément~sans gravité~ don H 1 ~ieàt t .d'vic~n~é,~eï~-&ppns~yec-~e~tpar~ ? ceux qtn-cnt l'honneur de ~connaître ce ~eune

Prmj3€, ~i aimable et sr'caarmant~

~fa~~oeï~~

~S~M~~ ~iLa~~site-otScietlë _qu& te prince Ferdinand fait en ce thomëat &ù président de la république et au gouvcrnement français .mérite routes -.les sympathies~.des Parisiens. Le Prince, a du sang français dans, tes veines it aime ta~France comme une seconde patrie, et it ne néglige aucune occasion de témoigner de ses sentiments à notre égard. ~jt était ctéja venu officiellement a Paris en !8o5; on se rappelle que le gouyernement lui avait offert l'hospitalité dans un hôte) <fe l'avenue Hoche. Depuis tors, i) est venu souvent à Paris, mais sans dévoiler un. incognito qui tui permettait de mieux jouir de Paris. Le gouvernement l'a reçu hier, en prince; H tuiarëndu tous les honneurs compatibles avec la suzeraineté de la~Turquie sur [a 8u)garie. On ne pouvait te traiter en prince souverain sans offenser te Sultan et porter .atteinte à'ses droits. Le prince Ferdinand est, par-rapport au Sultaa,.dans ta même situation que teK.hédive, avec~cette différence que tè~ représentant du Sultan au Caire a une plus haute in:fluence;que te~eprésentant de ta .Turquie à Sofia.'qui porte te titre de commissaire impénal.

.-On.ne-comprendrait pas, sans ces explications, ta réception faite au'pnncede Bulgarie, dans des conditions qui ne peuvent ctre égates à beaucoup d'autres, yrfais.qui marquent une féelte déférence,

l.e Prince, arrive de sa terre de Murany, en Hongrie, dont it porte le~ nom quand il voyage incognito. Le train qui t'amoiait, était composé de quatre voitures aux armes de Bulgarie. Uest venu abouUr, comme ~pour tes.so~vë~àins, à la gare des .Invalides, qui avait êté'décoréëavecun véritable luxe tapis rouge, attant -du que) A .la.sortie par t'escalier, avec 'plantes vcrtes:et

faiscéàùx'de'drapeaux~ français et bulgares accouplés.

Au~ dehors/; 'uné'tàrge 'marquise de velours grenat ;yriangé~d'ôf..?It~n.'y\avàit.quë.lh-rue dè.'Cônstahtinë-a~ traverserpoùr- ënfrer 'au' minStètë dë~ ~arfairës ~ctran~Q'~cs'app?n~cnt~d~?notfc~ ''pàr&s. -Le train-est entré en gare à onze heures ~t quart. Sur te quai attendait M. Rouvier~ ayant à ses côtés te généra Dtibois réprésentant M. Loubet, et M. Motiard, directeur du protocole.. Auprès de lui se tenaient égatement A~. Mtttchef, directeur du protocote en Bulgarie tes membres de ta légation de Butgaric et Mme Zotdto-wit.z,qui..apportaitunë-gerbedenëurs. Le Prince est descendu du \vagon-satpn en grand uniforme, tunique noire av<c aiguittettes~d'or -et te grand cordon de ta Légion d'honneur, cutottes bleues à ban-: desrouges?et'toquetd'astrat:anb)anc.'r

Une compagnie :de tigne. rendJ~s .honneurs avec te drapeau, et des gardes dé Paris se .tiennent, te fusij sur t'épaute, te tong de l'escatier. Les tambours battent aux champs te Prince échange des poignées .de, main~t quelques parâtes avec tes personnes présentes, puis passe ta revue de ta compagme d'honneur, saluant longuement )e drapeau. M. Estancetin; qui est te plus ancien -ami de ta Princesse Clémentine, s'est ators avancé vers Je .Prince qui l'a Feconnu aussitôt et lui .chaLeureusc-, ment serré )a main.

L'ambassadeur ;~de Turquie.'Absent étajt représenté par te.'cohseiitër de't'ambassadc.

:Daps te sâton.d'honneur,-it -présente au générât Du-

boisetàM.Rouvier Jes personnes-.de sa suites M.

Petrow,préstdent-du.consei) .et ministre des affaires étrangères; le .ministre de ta guerre, généra) Savow, v, .~aidede.campgénératNicola~en, te comte de Bourbouton, maréchat de ta Cour tes généraux Bdtetf, .Savow et Mita&n, te capitaine de vaisseau, français M. Picho.n, détaché au, commandement de. ta flotte but.gare'~te'cpmmandahtStQyanoa', te 'docteur Lambreïf, .secrétaire privé, a te comte de Clinchamp, chambellan, 'et te'cdmtede Lafargue. -;Lë.Prince était accompagné du générât Sylvestre, et du~cbtonet .Routet, attaches .a .personne pendant son .séjour a Paris. Gn sait que te générât Sylvestre reyient 'de~andchoùrie. Le Prince est grand et fort. Ses che.veù.x.et sa :'barbe ~tjë~é~Erm~~ ~puyer~ëgere~ent~uT-c~n~MTM&'e~T~rtQ~uf~eii .t'on-retrouve dans toute'sa~ersonne~n'r-pëu-~cs.~ .et de la démarche des ptinccs d'Ortéans!. On peut dire' ;qu'i) tient plus de ta race de nos princes que des Saxe-

~Cobourg.

M. Zototbwitx, mintstre de Bulgarie à Paris, était atté au-devam du Prince et se tenait à ses côtés. w 'La.foule/quijse:pressNt,dans ta rue de Constantihe, Herriérëles troupes, A fait 'un accueit chateureu'x au Prince, mais ta traversée de ta rue a été rapide et te cortège a pénétré dans te patais des an'aires* étrangères. Les appartements destmés au Prince sont exactement ceux,qu'occupèrënt,-au 'premier étage.'tdrsdeleur vi- site Jfticiëtte, tes souverains d'Italie et le roi d'Espagne. Le'mobitier, toutefois, était moinssomptueux. On'a suppn'méquetques-uns des guéridons précieux .et les fauteurs historiques qui ornaient tes satons du ministère pendant te séjour de Victor-Emmanue) II! et d'Atpho.nseXIM. On a laissé pourtant au petit-iits dé Louis-Phitippe le titfameuXj te tit<: forme bateaux, dans lequet Napdtêon Itt se reposait de ses victoires. Je dois dire, d'ailleurs., que ta chambre dû Prince, son cabinet de toitette et sa satte de bain,dont-lcs grandes fenêtres s'ouvrent sur les parterres Beuris des jardins du palais, forment une fort'agréabte suites dont notre hôte a viyement apprécié t'étégant agencement. La .maison du Prince, par contre, est un peu moins bien .partagée et se trouve assez à t'étroit, car– détait amusant'–oh n'avait ~pas prévu queFerdinand If''amènerait autant de monde. i En entrant au patais, té Prince s'est -immédiatement dirige vers. ses .appartements, où il s'est reposé quelques .instants et ~s'est 'rendu i l'Etysée, où t'attendait M. Loube.t.

Un bataitton, avec musique et drapeau, tui a rendu tes'hpnneurs dans la cour de t'Etysce. Al.,Loubet atten-, dait te Prince a.l'entréc du saton des aides de camp. 'Apres~un mstaat'd'entretien, te Prince a demandé & satuer Mme Loubet, et te Président t'a conduit dans te salon Murât. Le Prince s'est retiré après tes présentations d'usage, et cinq minutes après son départ, M. Loubet se rendait au palais des aH&ires. étrangères pour rendre ta visite. À une heure, te Prince s'est mis à tabte avec sa suite, le général Sylvestre et te cotonetHoutet.. Déjeuner intime servi. par,une grande maison cu)inaire des boulevards, et pendant tequet la Prince s'est très cordialement entretenu avec ses invités, notamment avec le générât Sylvestre, qui est attaché à'sa per- sonne. A trois heures, un simple landau dé:ta présidence, et dont Troude n'avait certainement pas- surveillé l'attetage, venait se ranger devant te perron du ministère presque aussitôt te Prince, salué par une compagnie de ta garde républicaine, y prenait place ayant à :ses côtés te générât Sylvestre et se rendait successivement au Luxembourg et à ta Chambre afin de rendre visite a MM.FatItèresetDoumèr.

-A.

A huit heures du soir, le Prince, en gr~nd.uniforme, '1 est arrivée. l'Etysée, avec sa suite, dans te~ landaus de 'la présidence. 11 aété~~çu-avec~le.méme cérémonial que te matin. ¡ Le dfner de cent couvérts.'qù~ lui oHrait: 'M~ Loubet, était'sen-Idahs là grande salle des fêtes. 'I, r Parmi les invités, tes présidents~des deux ChambTes, -tes ministres et un certam nombre de. persoanatités ofn-= cietles ou du monde Ses lettres, des; arts et des s.cien- ) -ces:-M. dé Setves,- M. Lép!ne,M..Brouarde), M.et'

.~MmelGeorges~Gain, la comtesse ~de C!irtchamp,M.~

;SaiM-Saens,Je baron~ Ctauzel, le génératet Mme Dëssi- j'ier, M. et Mme Paltain, ta comtesse ~e.BQnrbo)itoa, -M.cLMme.de La Boutiniére, le. professeur Deboye~ M. :1: Cormon, M; de Gto~ières, lei~aron de Roujoux. M, LpUbe.t.'portait .te gfaftd-cô~dpR de Saint-Alexandre. It avait à sa droite Mme Zoloto~itz, et a.sa~gauche' MmeThomson. ~Le~inçeetait~en lace ;de'M. Loubet, ayantàsa'dfoke;! .Mme Loubet et .à.sa gauche Mme Rouvier, :I La tabte,étaitg~rhte/I'orchidèes;dé.toutes nuances et~ ..de guirtahdes de fleurs, avec surtduts: ea. Ibiscults de Sevrés, chasses et'dahseusës., t. ~Le menu a âttiré.aussi tes regards. Imprimé en san.gujnë,~lreprésente,Iès armes de Bulgarie, sur lesquelles une femme ailée laisse tomber des Seurs. Autour d'elte, des.femmes .er;dés amours apporteat des mets dtYers.~ Au-dessous, .un car touche d,n plus beau style du dik-, huittèmèsiècte, montre des îD-nts et. du gibier. ~Le menu était aihst~ojmj)osê:

..CrémB' tto laHn&

Consommé TModore ~rMistadé~à.l~Mon~aB- < Suprême'de'ta.rliueDttglerë' NôiBettesd'agne~aMassein-' -Sellt~c;<~evf~uH~Cuml)erIaad "< .t,ï'oimfde~Medic!s. 'CrMmt6sà't&itt!tndann.el4o

Sorbetsau.)~mm~.

< .Faisan dore truffe ~ahquêjd.'ortolâM)

~aria~tde.foM~ra~~a~.c~mBj~ J~

'dad&'Dà~tclie~"

“Bouqtiets de'p~intes &'aspergpB.t !a cn5tM

-Champ!gn'on~'der<is&o à.ipa~tsiCMM

'iStaceNelusiM~ -?-

..paiUe_f9iuHe~~

-€& menu, trés'ê)éMnt'ettr~5 arctique, compos~pat 'M~.Gprg~e~et~gTaye, pâr~l.~ an verjtabl'é

~Stern'au~~etalt~c~~ ~=^v

~uxarmes.deButganeehco~teur~.en~etiefsur~p~

chemin..

Au dessert,e président.de !a répubtique a porté t< toastsuiYant; ,J~Euisheut'cu,xde~.outiaiter .la. bienvenue, à. Tptre.AJ-tesse Royale.

EUe se convaincra 'vite qu'EMo.n'est pas ici enterra

<}traugére~ au.cpurs de.son s6jour,en France Elle trouvera partout les marques do la pins sin.cero sympathie etrecaeiMeraies témoignages de n.otro profonde estime pour Itt vaillante nation bulgare..

11 m'est agrëabto. de constater ~ue les. relations entre la France et ta Bulgarie sont empreintes du carÀctore le pluf amical jet quo nos deux pays travaillent, d'un commun ac- `, cord. a développer leurs rapports économiques. -Aussi ast-coido~out caeur,.qu'au .nom .de la. répuMiqM française, et de .son eouvorneme~t, je levé mon verre ce l'ijoaheur de Votre Altesse Royale et que je bois t la grau. dcur et à la prospérité de la Bulgarie.

Leprincc'Ferdihand de Bulgarie a répondu ec~M termes au toast du. président de )a rëpifibnq'ue' ` Je vous remercie, monsieur le Président, des paroles 6<t cordiales avec lesquelles vous voulez bien saluer mavenM sur cette ter.rede-France~àJaqtieUe je suis, vous le .Bayez, si profondément attache. L'accueil particulièrement aima. Me et tLatteur que j'y rencontre m'est une preuve des sentiments d'estime et de sympathie dont le gouvernement de la -république est anim&envera la Bulgarie et son chef, et dont je vous .suis smeorement: reconnaissant-do .-me-.donner en. ccjourla-precieuse assurance. C'est avec nnenoh-mo;ns~'ive gratitude que mon paya et moi remercions la France, ett M, persônno db sonpro. mier magistrat, des oncouragemon.ts qu'Ella veut bien donner à notre jeune nation et du concours.puissant qu'en favorisant notre effort économique, elle apporte à notre, mar' chevera te progrès ,et là lùmier& v C'estdahs ces setitimeBits qu&, me faisant ici l'écho da .ia nation butgaro tout entière, je .lève mon verre & la santa da presidcntde la république et que je bois à la ~randetit ët.a!agloirodelà France.. .Tous les. ~nvivM ~se sont levés pour .écouter cet toasts. .La musique du'5< de tigne ajqu&t'hymnë,bu!gare après )e toast de M. Loubët'qt.Ja'A~at'Mt'~H'~ ,aprcs* le

''toast'du'-RftaCjt~M-

'AL;~ 'La soirée ne comportait pas d'autres invites que tes convives. Le corps dipibmatique n'était représenté que par M. Zototowitz, ministre de Butgarie, à Paris. La représentation a commencé à dix heures un quart. La grande satie des fêtes, où avait eu tieu le dîner, était transformée ,<'hsa)le de théâtre. Une scène avait été dressée sur un des côtés de ta satie et ornée de tapisseriesdësGobeiins.

Trois .fauteuiis devapt la scène étaient réservés au prince de Bulgarie entre M. et Mme Loubet..

Lejprince.aparù très satisfait, de cette soirée, qu! .a fini ~onze/heures et-demie. On a entendu M. Rousseliére, de ['Opéra ;M)ieWyns, ~!ci'Opéra-Comique;M..Fugcre, de t'Opêra-Comique, qui a~dit ia Roma)tce. </e 5at~c, et M!ie Matto.L.de 1 Opéra, qui a chanté un air d'~l~CMre.

M. Coquelin cadet a'dit un mbnotogue, A~<~«ru<' ~<: M~ne ;MHeWvns:et M. Ftigére.ont chanté ~e duo de jDon Jtfon M)ie Hatto '.et M.~oussetiére ont. chanté le

'duo.du eK/

EnËh,.M}ic M'arthe Régnier et ~M.Tàrride~.ont. joue ,un'actede. Tristan Bernard, les Cof~MX ~K~Moe. Aujourd'hui~chassë àCompiégne,ct, te soir," représentation la Comédie-Française.?A cette représentation donnée en t'hohneur du f rince, on jouera te Df<e< de M. Henri Lavedan. Tout-Pans

-=–

:Lë~;Salon~ E~~Otnme

~i-ar.<M..L.~de~ojnroàuj~A.

Ije Salon ~atït~mne~dUvre~&u~~

des Champs-Eiysées~ën des conditions matéTi&Hc& qu'it p'avait pas conjlues ~encore. Une grande partie des'ga.lertés~ occupées;'chftqua printemps~ pa.r !a Soci6téna.tiôQat6,:a. été mise a. la disposition de ses or~a.nisaLtëu~Les peintres ont devant eux'l'Mpace et la', perspective~ tes scutptcuraètles a.utetn'sd~bjets d~aM~nesa e sentent p)us à la gêne et. pour peu quë..lot ciel se délivre des~brnmes, chacun se tiendra, satisfait. II estcertain-qu'a.vec' ses aspects un "peu. °. décousus, ses violents contt'astesrses'iendances disparates, ses regards en arrièreet ses regards en avànt,:ses incertitudes, ses soubresauts, cette exposition est curiëuseetviv<mta. Je ne saurais ici, fautede place, que donner de. l'ensemble un très sommaire aperçu. Tout au moins ]e lecteur pourra-t-il se rendre un premier compte do la vari6t6 des éléments qui le composent. Deux salles, de l'intérêt-le plus rare, méritent, tout d'aborct, d'attirer les connaisseurs. A vrai dire, eltes constituent une manifestation 9. part, nettement isolée de !a production récente, ou, .plutôt, elles constituent deux manifesta.tiens aussi.distinctes entre elles que séparées des nouveaux terrains deluttecsthétiqùe.L'une de ces salles est consacrée'' à jdes œuvres d'Ingres, l'autre a des œuvres de Mançt.Je.ne suppose pas qu'il vienne à l'esprit de personne d'établir des rapports entre ces deux peintres. H y aurait, sur tous les deux, quantité .d'observations à. condenser. Dans l'impossibilité où ja suis en ce moment même d'en .dresser la liste, je me bornerai & satuer la merveilleuse série dos portraits à la mine do ptomb du vieil Ingres ctl'etonnantcsensibilité graphique de )a plupart de ses croquis d'étude. Ges dessins et ces croquis préparatoires me sembleront toujours d'une bien autre qua!ité que ses peintures les plus justement admirées. Aussi, bien, pour goûterpleincmcnt les tableaux du maître de Montauban, ilest indispensable, de se faire un état.jd'esprit tout spéciaL L'opération ne laisse pas, en beaucoup de cas, d'être assez compliquée. Que si l'on me dit, au surplus, que le cëlébre tableau a le jBam ifwc ? se recommande d'unecomposition singulière et onre un fond tout animé d'un fourmillement de petites Qgures d'un grand style, j'en demeure absolument .~d'accord.' Ma~net n'avait pas te même culte du: irait. H l'avait mômosi peu que ses tableaux, aux masses larg~mentjoté-es, faisaientpoussër.des cris d'horreurà toutel'éc.olcingristo. Lorsqu'il hi arrivait.de vouloir serror-do près une forme, f! la cernait volontiers d'un gros niet noir qu'on voit silho.uBtteï' le'corps de;'sa célèbre 0~/n~M! ;au Luxembourg e.t q.u'en .retrouvera :i ci même, en plusieurs études pcmtes.'Mais~Manet n'est pas un dessinateur au sens classique .du terme. 'G'est un coloriste, qui sent la. -Vie dans le jeu même des couleurs. Rien~ne le prouve mieux que sa premiëre version de 'la-~o~ feH!?e< reM-r ~CM?.tmîh'e~, préseh.të.en cëite exposition, et bien plus riche de 'ton, plus émouvante et plus réellement belle que laseconde~également mise sous nos yeux et d'un-caractôre d'illustra.tion, a.necdotique. ruis, .c',çst au <;rÉa~eur dé r~~t~sstOtMHs'~eque.nOus devons l'éclaircissement de la palette, la recherche do l'ambiance vraie avec ses transparences, ses reftets, son Gh&rihe Guide et vivant. 'Rar surcroît, personnja n'a plus vaillamment' combattu le bon .combat pour l'interprétation directe des types-et des scènes de mœurs du temps Où. nous sommes. .11 yaeu,.cërtës,\J)ién des maîtres plus savants et plus grands~quéJtn. Aucun, n'ajamais joué, a. une époque-marquée, unjôlepluséman- cipateuret.ptùs utile. EnGQ de compte, ce1-te salleoùsegroupentsMyableaux,laîsséun'eforta senso.tion de peinture franche, nourrie\ë,t spont~née. Dans !a<ierniôre période de sa carrière, le peintre ,avait~js.on,,s,er~ce:.des harmonies d'une fraîcheur,~or~Cet.te~"réunion de mor.ceaux fié sa façon est Mstruciive~ù

/degr6.. 't~ '?~

~~ës àrtistes'de gran~renom ontmis, au~aïon

~jCHa~tomTtë~ d es echa-n~ti~ans di.ver~ .delëurs ma.-

;~ÏëF~l ~ùfura~d'ëa~ M~EugÔneGarnëM,pàrë~ montc~ ~nîe dë'ces .jM~?~tt~s prof~dëfpent. tendra ~ont~l~o&mt_~Q"~b ;dQns ùA

.tylé de dessin tarmo-

ntëusemen~H'a~ës~ï lQ~ appaltK'BBëni.~t y~ 'ajoutées éiHdes'.detctës de fëmmjes~uilsë~ blé ayoi~pënsé aux physionomies énigmatiquemënt; t: souriantes des Bgurës dé Léonard de Vinci, et une _téte d'homme & 'Marëë~ ëlaaëaé, grisaille bTun&<ï'uncnoNë vi~uëttr.! ;JPlu s loin,

:'iKou& revoyons lé JPo'~a~ <? C~H~~ce~M'

pa~ ~H~ MM<3 ~MM~o~e, ~nde

.toilëbiên~uriëQSe'dëM. RatTaein.

Autour de cette composition, foisonnante de

GgurAë, ~qui~tôutes sont des pôrtraits,'lë même

jpêmtre au temp~rament-oMgmal, à placé:uhe

typique .jencpDtrë de cabajet, des .ppri~aits de

jeunes femmes, des paysages je~desae'uFs.Tout

cela est~ bi eil a_ lui. Ai}!eurs, tout un pàonëau

raypDne des .Rcintnres. de M. AugusteRenojr, Ëh qui. j'ai loùjëurs Teconnu l'un des~col&ristes

~'phts~olùptMusement doues ëtles plus ft'an~

~aisdehotrètemps~SaJeMHej~MZ~-e.ë~~ou~e ~Mt ëcr~, sa 6'M~e i~meX~ ses j9at~.eM-~

Ms, 9en;edev!sioi~aux-ïointa

semûs~de:j'ùi't.iyes lueuM nacrées et ses préciea-

,.sës -natures -'mbptes Be .sont pas pour; me dè-

Je obte~Bçorë~parQ~! ~s~B~isd'a~~

possessioa dë'Jâ;notbriëté,' uh.gra.nd panneau

.décoratit de~ï:Désvâl]iëMs, ùne~c.sp~ï'ituelle

et/gamine de M. ~ViHettc,, une~oHë~ Tigurc'" de fantdsieileM/'Ijnvery, è.gi),2")ïë'~tè'jz.~

s'M'de MHeDufau, Mms je -dois:'aHer \'He.ne

foule de jeunes gens soiiicitentTMtre attëiitioB.

-A-P.

Peu de.décQra~urs ~nt un sens de la.,couleur Aussi subtilement délicat que M. VuiHard. Ses deux SceMe~ e~ ~es ~a~iM~, traitées en un mode de tapisseries, nous aèrent des accords dç tons rares, gris, vërdâlrës~ pourpres, 'd'un rafftnement étrange. –JL.a ~e &? ~~c, à t'~vepta.ilet~au.chapeau npirs, de;M;J3ussy, détaché agréablement, sa une silnouette~sur un

doux.Jiorjzon .d'ëajJ, bleue. –Î.VallDiton a

peint~és.femnaë~nues.cnercnéës en vigueur, maUleureusement'duFés~t communes. Dans le CD~a:! ~M K(Mt e~ (~e ~Mt~ope, de. M. Henri Rousseau, npus voyons un'vieux thème oriental, quï & passé dés ph~Ideens aux Perses et t[ue notre moyen âge n'a pas ignoré. Comme tout dureté transl'or.me..et~ise' .diversiSeJ Nais oh Koudfait, âcëttë~grandë~~entùrëâpaysage)):,

un;acMnt.pIus~.ët-pIus~rspnnëL~La~

~Q~~g~eMnes/z~ qtie M me

Maryalintitule K'jP~î~psB~n~

fràîcheur~printaniêré. Gë ~ont la:, Si jé~ë Thé tromper les plu.s amples toiles de ce Salon. Comme'.on~ùvait s'y'attënQre~;les=.pàysàgës M~~Mzo?MM~e;? .domjnent ~de: beaucoup.' Dn ë~n ~gj~upe~plusienrs'de~M~uiilaumih,~

}3rUlants:~& .lumière.. ~ës.~ jSûj~s .de.; ,iS'e~ë

~~ef.~de M. Tarkhot.~ont~pem~s-librement et largemëni, vraiment exquis dansTteur~ _hôri~''Lzon,~nis,avêc~dës 'premiers; piM maires:M. Seyssaud à dës.dons supérieurs, C'ëstTdn paysagiste qui votHa haturé d~in. œil QBuf,.Onsë!ntëhlÙ!,uh5ëntimëht*pàrticulier de la noblesse des ëhaicpset.dé la dignité des cbose~sousrihaniënsité duciéL Nous rënconirohs

de M.;Morrjcë,~ës~ impressions véni~eBnes.;Ïi

y.aiongtemps que son .talent-plein dë~ënsibi~ lité nous a'êté révélé. Voici qu'on l'ithitë. 'Les~MïS ~e-JP~irc de M. Frahcjs Jourdain plaisent par leur intimité. A M. Truchét sont

tlus~ëux tablëanx'~le -jàMin~~en tteurs, ~'une

tiéductipn pe u .communes I~es .a~ms~ de M. Maufra.'marqueAtdëlaf.orce et.se précisent avec

fermeiét ~h goutéra~a..BfMaM de M. Georges

Loiseau.,Qu'ajouiterai~e~ D ne sertde.rjend'aî-

~onget<dës:nomehclatm'es..Dès iâ -que jidUe ob-

sër\at!on shSisamment étendue ne'pëutse .join-

t~~ë.â'des-~i~res~detableaux,~e mieux est d'at-

tendre.de.plùa.faYorabIës occasions de s'expli- Les amàtëuïs.irùnt/visiter ,cette~ exposition

oû.les'-ëxtrëhips~se~.tou.daent,

blanc ~e.donnent-~ssaut~a~y/p.erce~ont. au inoins Ies:signB5 -'de Jà Vitalité de notre école. Quelles .évolutions nouvelles-se préparent?' Peut-être n'est-il ..pas impossible de, le pressentir. Mais, puisqu'on a 'mis en regardées œu-

~vres d'Jngres ef,des ~Buvjre~ de -.MMet,, no~ns

"avons le~droit~ëspër~qu~on né përdra'pas de vue certains-ensp.igMntents''nécessaires~~

jnéprisohs-les traditions tournées en foi'm.ulës.

Msu 0~Í'l1éèSeI1J~,9,i'mJlleS'

èftUS~Ipast"de~'pi?npi~es qjnë-'l'étude de Ja:,na~~

lur.e Bôusimpss~ëra~toujôui~ïe e haut dëvoir~de ~sculptu~ .re-

"de'.M;: 'Rodin de~ '~êritablës~pièces de~niuséë, qu'il;conyjendrad~étudiërà part~J'anvunBe.Ti-J .~hë~xposition:;dedMres~llustrés.Maisqtioii ~t :a.i,vu cent :au très choses-pïomes de recherches j '~oùde 'promessest Bt-jè~ne 'peux conclure -que ~.d'unmot. CeSaIonauXi03ùyres mêlées possède ~nne physionomie ~res particulière.11 estau~les- .Bus.des~précëdents.de la saison d''automne. En-" ~~core un coup, qu'on raille visiter d'un esprit -affranchi de passion et:idégagé de routine On y i fera des rema!iqacs nombreuses 'et l'on ën~ re- .'tjehdfa plus d~uneleson' où'd'un pressenti-.

.ment. ¡

~i~i~

~S'~MBA~aBES'

.Lâco]onïe*espagho)e.est.{nformée qu'à J'occas~oh .de t'anniversâire delà m!Drt;deJa'Pjincesse.desAstùricSj 'il .sëra:célébje~ë~àtt~, a .midi~ne me~ s ~ë .bout de

t'an aTa~ap'ë~!e~pag6o!e.<îe'î'avenue-FHédta{id.

L~bàssade'~t-~e~~nsu~t d~Espa~ ,<€ttë.terémorue.i~M~~ i, t: 'WOA'OH/~

A. l'occasion de Ja signature du conitM~de-manage

dejeur Htte~Miië.de'NicoJay~avec le comte de.Ï..i))er~, n)s du marquis:'de'L!))ers, et /de'Ja .marquise~ ~n<Se La Rochefoucautdj'Ie comte Antoine de .Nico!ay et !à com'tessCj née 'Voguè~MdonTi& hier après-midi, dans teùr \hôtël delà jue de Li)te~uneé)ëgante réception. Bien: qùe.cettè réception eût un 'caractère intime, -cnjaisoh :-de Ja'jTtort'.ëacore Tecehte de la'duchesse ~'Esnssac -douairjere~ nombreux étaient )es-anrns des

~ux~famiJtes qui avaien.ttena à venir complimenter les

'.jeunes~iancés.' La corbcliteet'iesisouyenirs qui', avaient ëte .adressés .~u'x~turs.cpôùx/et qui se trouYajent exposés dans .'l'un;~es~aionsidu 'premier étage, de l'hôtehont été,

:<:st-H'bësbin de~e-difej, l'objet de i'admirationi gënéraie.

-Là corbëiHe ~mprënait ..dtadéme~ë diamants,' ri- ~viere j'ormêe de trois ~ianiants,. broche'' Sévigné \dtaamants, Tubis, emeraudes et saphir~; ..bracelet sejti de diamants,-parure corhaiihes=. ~gravées ornées: ~d'émaux,

".brothé~t boucte de'.ceinfure.camées e; diamants,. pen- .`

.~ëntirs,aiamànts,;FolU.er~eper)es.septrà.ngs~ fourrures, dentettesanciennës,~yenïai's,etc: ~Parmi tes pnncipaùx'donatcurs Dac~t Duchesse de Vehdômej corbeme de Bcurs comte jet cqmtcssc A; de ,Nico!ay, rang de perlep cpmt.c'de Nicola.y, pënden~f'emeTaudes'; marquise de'"VogM, pendentif ~ubï~ ct:dMtnMtts;. comte ,J;:dbJja.R<)chefo)iM.uM, ~racdët montre eniaux, ..inarqui&'dës 'Mônstiers-M.enInviUe,arDi- ? .tare~de.tbilëtto -vermeil; comtesse Arthnr de La. Rochëfôn-

faùM,&beIiTiës;"comtaJea~aeNico!ay, MM.GhrIsGànët'

JRpger doNicola.y,.Becessa!Fe-etpenduÏe;de voyagea comte e et comtesse de: La Rochefoucauld,.comte jft.comtjesse

XaTlër;dc.La.RpohefopcàuM, h'm'câu ItOm~.XrV et cartel;

comte et'cbïhtessëTh.de'Bonncval, pendentif'perles et aia- -jDants cpmte'<t'comtéss6':do?Vûgjlë, thë 'argent ~w~të.et.:

~comtesse ;Roi)ert~ dë\ Ypgue~~ajpe~ojigue ;Loms"H'; -i

comte; et :conitesss Âdalbert dq YogMé,J))irea)i. Louîs XVI-; 'v

~marquiMde~ac-~ahoh~hrochp'. saphirs ~oult~stcbm":

~esEp dè'Gnabnajtt,~i~sedë''(~ix,'hr~~

-~naBts;;a.Bcet'~nc&ëss6~jfo~e;~pendenl:f perles et'jnNs;

~comtc~ï comtesse ~e :-D.urfor~ ~dintere argent comte

J'im.~de ~a~o!~efQuc&T.itd, médaillon', ;.MllM~ë~ooheya],

',èv.entaiL;'M~Scnry~de Bbnneva~.ïnëdaiUë~'mai'quis R. de~

~TiUehëuye'Bar~mont,' Oambeaux .'éteetriquos ."reHàaEs&s <a'ema.ux ;,Mmie;R; ~e I.a.Pajibtis8,ftt~e~Bt.comte et'com- iesseB.runeol.~eri-et.fi'ea,vicomte èt~ic'omt~ssB de La.' BoctKiï~pcaHl.d, vasë.comte.F. de Rongp,M~it!}Te'=dë.hu-1 Kàn 'cristal~ -vicomtesse A: de ShezeUes/.pënd)ilo''eh-sevrés; -comte 'de -d ~alenglajt, éventail ~jp)?mies Q'a'utmdie~ Tiou-es

marq~e~e~çoJay~iaydiBtéi-e i~geifiLt~~mtessé R. 'de Ni-

):oJay,taI)Ië,t Au-~asard pMOt's~tres~ooa aoni'1a plu

part.âssLstarent~Ja.récepUoo; '-(~mta.et eQmte6seAc~MgorI&y.d'uc~ d'EsUs-~ )M<pt'e'et'comteBse'V.id~Merod~e, comte et -comtesse

Cny~e.La Ro~eîoncapJd. comtess~~GreStilhe~ mêe'ï~'Ro-

<~]Lefo3tcauld 'comte;et ..comtesse .&eEdlËe,-pr!nce d'~Mn~-

terg, TMr<rais~6tmarq)Use de L'ÀigIë/cfMmte~t.comtessë.d~~ t.'A],jgle,.p.~neePierM d'AT~Y~rg.~marqMsëttna~qmsod'Es~

~mpe~foitl~sB~R. d'EstampBS,marauîs e~matrqMse dut

J)oUet;d.e .Gjawte~mtp et comS~sê jlu Douët de.~ra.ville,

baron etta.rbimëd'Ëtët~ë~oyen, comte dë~FlenNen.et~com-)

tesBë. née ~'Estampes ) pru!ce -et prmcêsËë -de B~arp~'comte

~et comiesse~dë~ujë, cpmte~omtesse'GQn)udet,u<et~

-Duchesse de T~yise,-MtnëdeLat~tte-Saint-P!e~e, comtes~ F;'3e Gontaut-Bh-on; ''dnc .et ducnesse des Càrs.jn~rqaiBede?

RoUamd-DàLon,comte?de'<~ârenseY, ~arqnisë~ $e~s, f.

jmaj~utse de; Lui~al~t~ com<~se':Ae:'SMrajJjes, 'M)në' de~ C~ampigny,cnmtesseH:d& Luart.comte'~ë'Saulta~de-S "onde~ comtesse Cr. de TMontesquiou-Fezensàc, .~icùmtessé~ H.. de Mère, Vicomtesse Q.<fde~Ba~në)ix. ?

\tkmife.~(Mnit9B~e~Hr~d, comtesse.'S~ d~gb;;

Mpomj.o et;Tico)~.tMs~a~Guëhiiant,-LduËhessë .de'Gaylua,~ r. malais et'ma]~ù)Se-'de?'~(~s,-marq~~ m`aï'qutae~e~

,~?jMgM~mtë&tMmt~së?a~)~t~ër,~na~ ~<

.a'tM~ntparré~ `

;mtesse&egues~c~aj}ay, d~e?d~HjM-t€m~f~m&sse~

,P..a~H~Mste~.t~tËssa~.d~.Be~u&cmt~ Mjite'" Sbnaiiiër,!

.MomteMe~~e'Œe~tlee~~eomteMydëRëverEMux,

FouMaud

-qnïse de M.buSHër,.mM'tois~de d DMtn-Brezé, eenttpMe A.

es3tîd]iMgu. m:n'q'aise.de!,6habrtIJan, comte. eit''«)~kssë CtKniea Sù.~Luart.~âjOBhe 'd'ïverscn, f!bmtesse.6ata-' môjit, jnarqniËc de NadaiUàc, vicomtesse deNoaiÏM~Hîmë

.HeJyd'Oissei, comtesse de C~tag&LG,. marque de"?iUë-

frànche.jtiai~uise do Mortema.r~M.. Prat, wco!%te,~t,vi-

fJ':ànch'e;, de

YiCo.miesse de yoKûé. Mme ~tBjNteatte~omtesse~rpr-

éél~ M.; Henry «de ais t re, t

.Eel, M. Henry deMaistrc. ept~mî~~se de ~t'-

To~nerre, comte et ccmtesse~K~nJ~u'conMe~t'n-

~Mmtéate Alain de SourcuB'OtatessA~i~ Cur~SaS8Knte et 'vicomtesse de Durfort. coBtItBSso. RSH~ comt& ~3t3jur-

Saluces. -<>?'

'BMNnne de Layre, MmteM~~H<ne~~ttt de Tti~S~om-

tesse de Brissac, vicomteSs~MoriaR, comM<~ .de

tes§e de. Brissac, ~1,

Bryas, comtesse 0. Costa d~BjB~egarSj~mtesso~s~tnier

Bryas, ÓOmtesse Costa dt,~Sëànr çga.rili-~mte.s l~r

du Honssoye,-comte tt .coSte~' de ëï&~y, ~ict~it~ijit vitomtessc de Sinëty, comte ~~amteMë de G~rSiS~, .M. ae Ghpest~jbaronne do BIt~W~e'd'Y%efëë)th~e& ~Lhr-SaiTtcès marqnis d~ManpitS,atMSnitePloeM!'aa'~Sfe~e'Hes, marquise de Lur-Saluces, Mme Raymond Boudât, baronne 3e VaulgroMmt.'Mme. Avri], comtesse de Môntsaulnin.~comtesse de ~Varren/tGmtessode'DurfQrt, comtesse de ChabnUant, comte de Bêthune, Tn.comtesseJ.deSinèty~bajOtmednHou]l6y, comte Ant. de. GontautBiron, marqnts <tmarqnîs& Qu'art.'comte TRo~ comte de Mateissye, comte de .P.artz, colonel et comtesse de VUleneuvo-Batgemont, marquise de Talhottet-Roy. marquise de Làbritle, cornasse de Beribier Saùvigny, cpmtes.so'Ch.;<te.Bnssa~tï)a.rqH~se ,<ie*Po~ignM; M~ de ~Pom-

~Merëah,c!Mn~esse'<Mt Pa.ssa.ge/.Mme de-Sa~ht-Remy, .comte

Th. de Grammont.. MJJes dô San-et, des Cars, do Cootet, de 'Viriez, do.Landevoisin, '-de SouJainé,; Côe~l&, .'d'EspeailÏM~-da 'Itau,' de Bonvouloir.'dë Bbjihc~at.'de'CEavàgnac. d'Amtnënaise,:dè La Motte, de~ienHe,ReiUe, <ïe.ëa?c, LHejf~e;.aB, Coùrcel.'de BammeyiUc.~de~I.ar-Sàiùcos, ~e Fohscolomhe. Pozzo di J3Qfgo, .dë'jM~Mde~.dé Rou~e, de~NcverMe.~de' Bùebnant,

~e'i~~ondierë/'dû Fi~cqiiovlllë,.do IjaRdeTie-Aymop,,de

'Çabrieres.deMa.rcteu.otc.

Le mariage ~era Mai jeudi prochainj-en !a basilique Sai~të~Q)otUde:,j)ar,Mgr:de Durfprt.. Les temohis Qu marié seront Je comte -Jutes de Là Rochefqucautd et te marquis des Monsuers-MérinyiUe, ses ondes <:pux~d€ la'manee.: le marquis de Vo~ë~ de t'Académie ffançaisé, son grand-père~ et te comte de Hieplay,son6nc!e. MNS~ESCMT'E~UX

–Réunion des ptus dégantes, vendredi.soir, dans

l'Aisne~ chez te baron <t .la baronne de-Trétaigne, qui

l'Atsne; chez le baron et ,la bar_o.'nne de qui.

réunissaient teurs Yûisins, pitis de soixante-dix personnes/dans tes beaux sa)ons du château de Festieux. L6cotiHod fut conduit.ave.e ttequeoup.d'entrain par Mne dé TrjEtaigne ~t ~;R~n.é de.Laminipre, qui distribuèreDtapro&tStondefavjssants.~DUYenirs.' ~Dansianomb.rcuse&ssistance:, Comte, comtesse~ëtMUes'deBnche, baMn et baronne de VrôH. Mmc'ct'Ml!cs<]eI~nei'e, M- et.Mtno d'Ersn, comte et comtesse Reno,de~azëUc, vic<untë .et vicomtesse de La Tour*da:pin. haroh.'et baronne de Tra.Tërsay, vicomte et vicomtesse ~dë Hcnnezel d'Onnois, Mme et N;He de Guéstiers, bajbn, barônBO eUniô do Vanssây, baron et TM.rohnc de HenMze], M. et Mme de S~int-Jean. M. et Mlle de Flonva!) de/nombreux \of&clors de la garnison de Laon, etc. Un souper j)ar. petites tabies à clôture f joyeusement

cette jpIteJ'Ête.

w" ,<

~7: ~R~e~ r

Qn a..c~br~h)er~aasîachapeUe de~.catechism&s .de :.Samt-]phnippe'du ~ou~e, 'lË.manage'Ju~barojl;Gon-

zague'~ie.BeJjescize~ av~c -Mme. CavendishTr'ay!

~~es;temoins.é~ent,~ourJa manée.~Je'~

d~eLangie~~ort beau-frer~ .et~e;coimE~-S~ye'p .Je,~mari~ < !e vicomte de -BeHescize, son .frète, et M~-Ëa'slard, .capitan&e d'irfi)}erie. < Da quêter ete~aftB par 'miss.Latrob~.ef'Mt Geor~g.es de-Be~escize~ MUe Elisabeth ~deBe])Meizeret'M. Albert deKergorJay.. .ApKs~a cérémonie, Jes deux fami)Ies:se sont jcùnies dans un tunchjntime, chez la sceûr de !a. manM~ )a comtesse Henn de Lan~te, dans son appartement de" la .rue.V~'net. f/ –Ces jours ,derniers a et&ibëeH&'Tou)6use, eal'égiisë Sainte-Germaine, ~e mariage 'de''M. René ~'Astuguës.de~ùzon et de ~lUe AaieHe de-Mënard deLa Rosafs.~ La mariee,ayait une ravissante toMette de satin McouTerte de mousseNnede soie,. Lestémbins-étaient; poùf~Mid'A'stngaësdeBuzph~: le comte -d'Aùssag~ëI de:,t'asbojr<!e, 'son "onçie~ et Je oomte~de~Marce~ son cousin pour l~'mariée;M~Le Fevre~soh'~nc)e,ëtM:HehrydëMenard~eLa?H.osaÏs, ~on:frere.

La quête a été <atte par'MOe de Laga~sie-SMUMgard,

accompagnée par M/.Aipnonse d'Astugu6sdeB<uzon~ et -Mik ;Edith. de Marçê~avec M. de Saint-fastoùs. t Dans )'ass)st&nce .Mme.d'Àstugnea'deBnïon. baron et baronne de La'T'~e, comtesse de Marc~Mmo de L~gattSte~Beauregàïd, bâroa et t'aronne de' Sotah, c~micsse.et Mlle de'i'ou&usë-J-.atttreo~ .Mmeet MUe de:Papus, M. deM~erx, etc-etc. Hier )undi;~a été célèbre, ~n i'égtiseSaint-Lbuis. ~Âaun,'au mitieu' Q'jjnë~nombrcuse .et brit&Më assistancer Je managë de Al!')e Suzanhe.RouDieravec M.-Jëaa Couard, ingéniecrdës.Arts et Manufactures. r 'Les témoins du marie étaient: At. MoHeveaux, cheva-

lier déjà ~bÉgion .d'honneur, et. M. Ghaogeur, son oh-

ic)e;pëux de la mariée :.Mm< MarcoUj femme ~de Fan-

''cieh ï~cpùté, BtM~-Serré-Gùmo, ancien examinateur de

Saiat-Cyr,~f~cierde.la.Léaion d'honneur~

L" .t.

~EGSOLOe~

Les obsèques 4e Mme "Mac-Swiney, nëe'.Mac!j~6d, ont~eté céiébrées..hier,à midi,;<n. regUs~ Saint-

F~ançoisj'X'avicr./i- ')-\

JLë ~uil~t~t ~pnduiî~anAL ~enrj ~uques-SUp~c,'

:.s6n.gehdr.e/~ L ~i

L~nhumation à'eu lieu aù.t!metiére:de P-assy;

Raoul CMroa

m a ~'S*e~t~B*t'a' tt~h

~L iE 'x~"r~~i~ij s~

,~r~. NtBt~BtBt. .Z E~-S &Nih)B)~tJ6t

Le jeu des ententes 1

La question dës~relations entre la Russie et ~Angleterre contimie a'occupera vivement l'at- tention.des mllieux.of&ciels de.Pétersbourg'.et .doLondres. Là Russie,comme on levait, ne! s'est pas encore déEniiivement.prononcée entre 'les deux combinaisons qui s'on'renta.son choix entente avec l'Angleterre ou rapprochement avec l'Allemagne il est même probable qu'elle évitera de .prehdrè.~une décision .& cet égard, sa situation actuelle Étant beaucoup plus sus- ,ï ceptible jde servir ses intérêts politiques. ,j Toutefois, comme je l'ai dit dès le début, d'activer négociations se poursuivent .depuis quelque temps entr~ Londres et Petersbourg, relativement a 'la question asiatique, sur la-

'quenè iës deux'cliàncél!eries oh~ un égal désir

,qqg -es deÙx'c1ui'n~èn~i~s',OIif:'uri ég~{désir';

de s'ent6ndre. Aussi: expliquent-~elles, jusque un certain point, la'' sybiHiq-ue dépêche qu.e

.yoicj, adressée, au ~M<M .par son correspondant

-deRussio~ c,

La conclusion dëRnitive du traita d<! p&ix. ouvre largement la. poj'te aux. renianiements.intei'Datio-

'nàux.

J~sms en mesure de déclarer avec ja. plus grande .certitudëmie nous sommes à la veUle~ies plus impor- tants d6\'eîpppemeBts qui, sans lier les puissances 'prmcipales intéressées par aucun engagement deBnitif, preparéro.nt néanmoins Ja. voie à des combinai- sons politiqùesde nature & assurer la paix du monde. Je në~suis pàs~ibro do dévoiler h), nature de ces de- veloppements,.mais je puis.dëclarer que ni la Russie, ni la Grande-Bretagne; ni la France, ni l'Allemagne n'auroBt à se plaindre, comme le nt rAllemagne~ en 'essayant de .justiûgL' son attitude agressive au Ma-. roc.. M.Bompardà/exercé une influence acuvë et fe-' condo en ciontrecarrànt les intrigues récemment menées contre les intérêt~ de la France et de la Grande-

-Bretagne. ¡

La.derniëre,phràse de ce .télégramme indi-

quBrait;jsemble-t-iI,qUje rAIIemagne aurait été déjouée dans ses csLicuIs~il faut attendre cpnurmation de ces renseignements~ pour .savoir r exactement à quoi s'en tenir. Je !e repète, je ne serais pas surpris qu'une ~entente'survînt entre !a Russie~. l-'Angleter~ au sujet de rAsic cen- trale et du goMëPersique mais sur ce point

se~ement.

~B.d'A.~ t L'épHogue tfes (( reveta~ohs w )

,.j,Rome, i$;()jctot)]'e.

~Les journaux ajmoDcent que le charge d'afraires de 'France s'e6t-Tenuù:chëz M~ Tittoni pour lui-exprîmar

le8_jegMts de M.R~vter~u~ujetdel~eàge'q~~ 'ccr-j

~tatas jotn'haux'ont ~ait du~bm'du 'ministre, des af- faires étrangërea~ItaUc et .des paMÎes qu'ils ~uL ont -attribuées, paroles qneM.Tittoni n'a jamais dites à d'ambassadeur dé France et pour-lesquelles M._Bârrere ne pouvait par conséquent j)as en référer et n'en apasrêfer~àaon.'gouvernement. ,l,

M. Tittoni, à 'ceu~erclé le chaîné d'affaires de cet i

actedecourtoisie.

I%ub!icat!~n du tratté russo-japona!s A la suite de la ratincation par l'empereur Nicolas i et .ie.'Mikado "dû-traite de pai~ russo-japonais, la

'chancellerie impériale de Russie puMiéluerletëxte

pfnçi.eld.e cette convention.

;~lng diSère duTésu.me que~~ i~

'dès le 5 septembre'' âernier que sut' 'lè~pdints sui-

~~daitLon ala~n.del~rti.cle 3cpncernànt'1a'Gorë~

.I~ëst éga.të!pèn{ stipMë ~n'n&ti "d'~nLtër to,ate c~use de

malentendu, les deux fautes parties coniratlantes s'a~stîen-j

drdiit dG~rendre ~ur la ~t'ohtiere rasso-MfcehnG aucune~

mesurcltmtit&u'c.qu.t .puissO me~ftcer taBectiritédutefri-~

A insérer ;la n~:i&e raTticlë' .concernant la cession

~~aU'd~Boj~~t~ur~

~Les deux MmtëB; ;parH<s-T!onh'actaBteSi6'ëhg&g€nt à. obj~

~~mrlecon.sentemehtr'uu~cUYerncmënt~chinNS.

J'-Tje.~on~in~memt.~p~i~~e; are n avtir n

~Mand eh6û.iftë~cu~;ja.wa!~ta.rt'ttQnàlyaii ~cbneëssïon pre-~

~êrenÛe~oR~~nst~aTMbU~aTtt~.soaYer~nEte~de la~ 5

C~une;ë~'Mcc~~tiHe'a'~Je=pr~ Même.additiba a~à/nn~aë'Ï'~rticlc ëo.Q'cejïlânt lë~ ~~nsfë~ du ehemu~e''fer,aTt'JapQn.

~jtppressMMft, ah l'article 3 jëj: vers la nn de l'afr ~clc6, .des phi-ases~ue-l'es'drGtts dey~përson-

Sea ou des cntt~pris~~eés'sont-sauvégardées.

L'arUcle 4 du rég&~nentionné plus Tiaut est dëvenu_article 8, et viis~~sâ. .ët~ntrera~~SgucuF~tr d~ëjas'd'hm-J et -~s~Mt~ns dm~atîmieS~~e JeS~cia~ n&vs~ -trë~sam~é~bl~~ 3

~$. L~S&mnë

;E" ~jt'

'?'?' .ë's.~ '"?~

~O~N~Ra~TM~S~

]Lë~a~)tnetre J~ëe~~ BrH&nniques.

En France, quelques ondées sont encore probables~ aveotempéra~mFe~asJtaase.~ j Hier, à Paris, dd ~ttageux. Thermomètre, 10". Bà"

rometre. 750mm. r

mm' FAITS DU JOUFT iehacC~fatTëat M ~Of bonne.– Résultat des exa. ntens oraux daMoetobrë: ~ort~Me. lM scrie~MM. Bazin, Nat~elër, Huot, Larcher; beManc, Rculljct de-Bonilleric,~aE(ËlloD~;dÈyirieu,<~aN&olôa', Guillemet 6ratJB, de R)i-

Ne, .Eil~mi. Mt-ië \Condë' dn for~sf, Dubçs-

'Micttc.Jalnet; Sansép&e~yigôurouXj t'i'ctëy. ..2.<tM-ec. -fM; seriez MM. Belland, Sa]omonLegamicui's de 'Vinaine8,"de VlUpneu~'e-Flayosc, Watin, Alexandre, Aubin, BëaDileû, Bi'inon, Chenam, CbeYalier, Courtois; De&bayes.'Donan.-Dufûur, Durnëri]i, Gautier de ChajTiace. Se série Roger de ailiers, BiYiet,&evaiUy,DLtbié, T'ontaiue, Tjal'uëTle~ .Proust, Raymond, Sanglé-Ferriere. 3e sërie 'Gautier, Gazan, Girai'd; Hu~c~ Ïn~ault~de ïj.angëoliagen, Lateix, Lièsta., -Luizy, .MërHcn, MiegeviJIe, Millië de Saint-'Victor, Pages, Pâte!, Rapine, RouUet de La BouilIerie.Ruinet. :FAITS'IVERS'' T~ES TOUItSniTES CO~TRiÊ LES AN'nMÏLTTAmSTES Peu à peu, les signataires'de r « appel aux eonsûrits < se décident & faire connaître leur adresse, et a repoildTourappBidùjuged'instructibn. M. Fîol'ya. procédé, hier, i'ihterrdgatou'o dùs&erétàiM du syndicat des diamantairee, M. L~ Guéry,<àssitedGsoutn'ocat.MeJeaBBra&k.

L'incuJpÉ n'a pas hésité un instant a reconnaître les faits qui lui isont reproches: '<,

–«J'ai signe un manifeste qui est rédigé conformément à mes opinions nôtre mot .d'ordre à. tous, mon motd'ordt'eatoujoursetê: «Guerre a.Iaguej'.rë!;)) Puis, c'est le citoyen Gustave Hervé qui s'est enfin présenté devant le juge d'instructit)n..

Il a commence par déclal'er qu~l se reservait encore le choix d'un,,avocat;.H n'est d'ailleurs. pas j]ien décidé a se pourvoir d'un'défenseur, s'étant fait luimême inscrire au barreau. J'ai si~në, a-t-il dit.'pai'Mgue.j'approuvéëntiërem'entce que contient cette-a.THch~-mai~ 'je'-Tie vois pas pourquoi'on nbus-inculpe~~poui' cela, de prbvocacation~a ladcsbbÈissance.adre.ssée.~ des mititaires

nous ;npus adjtessions, &dca~cQn's.cHts~noh /pas.~ deg

soldats.'Nbùs.~ous~dressMn~nbn~as~.cciM au contingent de ~~5/ mads aux' futurs ~conscrits/ -ceux qui viendront l'anneë'prbehain'e et 'plus taTd. w t'OIGNARDËEPAR SON MART

I~.sse d'une vie commune dont elle assumait~toutes les charges, Mme Ménard, née Marthe-FIëul'ot, quittait, il y a environ six mois, son mari, eh 'emmenant 608 deuxûUettes ctse plaçait chez'un comïtierçant de ]a.-ruedoIaChaussêe-d'Ant)h.. 'Oblige de pourvoir à son entretien, Mêj~ai'dj qui n'avaitjamais été qu'un médiocre employé d'usine, se -jB.tjchanteur ambulant. Mais-ce ~enre ue mendicité gui'convenait a.sa~ai'esse,'B~lui'~oumisstfit'~ue .de 'maigres ressources.'JL;e'chanteur résolut de TameÉer; sa fcminealavie conjugale~ i.'B..ât~.ans ce but plusieurs-tentatives; Mais Mme · Méhatd répondit par une demande endivoroe.~Voyant que tout espoir do réconciliation était perdu, le jna.riyinttcgûettùr, hier matin, rue delà Oha.ùsscè.d*Aniin,.sa. femme ena frappa d'un furieux-coup de '.trânclictdans~do.s. Son'meur&c.accompli, Menaid tenta dé se suici-. der.'mMsil ne se nt qu*une éraûurë~u cou. Des passants ELceoururent aussitôt. Le meurtrier fut aMét6 et conduit~cvant M. Tanguy, commissaif'ë'de police; il Tefusa de répondre aux guestionp dumagistl'at. Cependant la victime ~.vaitctûiransportéo dans une pharmacio/.ip'uis ~.l'hopitalLariboMiere. Sa blessure. est des plus graves ;rarme< qui,s'est brisée dans la. blessure, à-atteint. la.'colonne vertébrale. Les deux ailettes~Jeanne et Suzanne, âgées de huit et six ans, ont été recueillies par leur~grand?Tnere, qui habite ~Saint-J.uan,'dans te Doùbs. Les personnes qui possèdent des objets précieux, tels~ue bronzes d'art, tapisseries,, meubles anciens, porcelaines de Saxe-et-de lèvres, même des.objets à. pMtir..iiu..douzième siècle, trouyer~nt~4es coder au i comptant .c~au-dcssus- de leur valeur en s'adressant s T).MM..Séuguian~. 83, pIaM.yehdôme, qui sedéran-

.geronts'ily~'iieu. .K" :T

:ïA~AI.O~SI'E! "L" 1

Un ouvrier plombier, du nom de Lttcie~ MiUot a tué d'un coup de revolver, hier après-midi., S9, rue'de la Grange-aux-BeUcs, une jeune femme,-Mme Jeanne Masson~ Le mobile de ce meurtro est Ja jalousie. Millot, acte arrête et envoyé au Dépôt.

UNA~ARCHISTJS Les gardiens de la: paix ont arrête~ hier. ap~es-r midi,boulevard Montmartre, unindividu qui criait: «.Ab.asI'armce'Viveraharchio! H Conduit devant M. Rieux, commissaire de police, Tanarchiste'a déclaré qu'il n'avait pas de 'nom, mais Tin simple numéro, qui ~se trouvait d'ailleurs sur-le MgistredeM.Bertiuon. H a été envoyé au Dépôt. ? ~A. Magne,' UNE ASSURANCE GRATUITE "i DE TROIS'MILLIARDS~ ~I

<~OTnme.dbn de joyeux ûvcuement, la Societs nouvel~ de FEatrepôt d'Ivry om'e u sa; cliecièlë '~00,000 polices d'assurances en cas d'accidents dé 5,000 francs chacune, al)so]<iment gratuites, ~[uë'luiAdeUvréës la « Prévoyance 1), <~ompa- ¿ gnië d'.assura'nëës'CQBtTe lés accidents, rue de Londres. Pour 'en Hënéfïcier,~ decQa.Bder son catalogue illustre à l'Entrepôt d'Iyry, place de c; la Trinité (59, rue aë Châteaudun), ~Paris.

F~ PRF~TFBF~

L C r n ,E?B .E. fi t

CoM&DiE-Fr.A~ÇAjsE. Premicro représentation de -DoM CMM/toM<?, dr~une Ji.éroï-comiqnc.eh vcrs~ën. trois parties et. huit tableaux, de M. Jean Riche-' -'pin. J'avoue que .Dow Q~M/to~e me semble un Bujet dramatique de médiocrB intérêt, et c'est caprice.de poète de l'avoir transporté a. la scène. Le~ieros~du drame, un pauvre fou berne, malinené., accomplissant des exploits imaginaires, a. quelque cîiQSG de'triste~'avec.son héroïsme inutile. Ses aventurés sont d'inevitâTiIëmohotô-jnie. Aussi, c'est en vain que l'auteur s'est efforcé !co~nne:j;aâ!S;'d'âiH€.ur~, l'aval fsut~Sardou. .âë.prBndrb.soh abtiôn'â-GÔié, dans lesi amours du: gentilCardemo,ontrariés par la ri- valité de don Fernand d'en.' faire so,niôbjectif principal, de ia~-dév.eïopperiCn roman-d'auMur.~ avec enlèvement et poursuite,:Don Quichotte et v soncopamSanchû Pança surnagent touj.ours et quand; mpme, et c'est.eu~,qu},reprennent lej l premier plan. Ils sont4es'Ggures capitales, mais ê pop.ulair~s ..jusqu'à .la. banaHté/pt on attend sans curiositÉ et sans: impatience jes~ épisodes de]~nrhistoireûn,peu rebattue. ;.Qn ne.sauî'ait'nt~sependa.ni, qu.e .la: pièce 'ne soit bien dèepupéjB,c&ecutée.8Lvec une;cer-~ t ~ta}ne-ha.bi}ete.de main, pui~que,tout eu condui- ~aaj.SQnintNguBamouMUS6,d'auteti!' asu ba. bilemcnt disposer les fMts principaux du, Kvre et.les amener en Jetir pïace. R:ien; ~'y manque, ;pas.mëmeles gorges de Ja.Sierra-Morena~avec ` tes moulins ~ent que le iChevaJier attaquera. après le rideau baissé .et ;<[ui ~e sentent si .mal {Lieur place et si maLà leur a.tse.dans la maïson de~Iolière, qn'ijs hésitent à y tourner leurs ai- î.es.il;y ~n a. même qui;s'y refusent. -Nous ayons aussi la maîtcesse volée, que les mnletiers.appliquërént .au bon chevalier,: qui.' voûtait leur faire convenir que saDutcinéëjëtâ~ HncomparaNe beauté, et la grande scène dês~ ` gale.riens,;conduite par la. ~ainte~Hermandad~t. délivrés par le chevsdier, qu'ils bombardent~e ~ierres~ p.arTecannai~saDce.EnÏin,IetO!irnoi.{L armes courtoises, avec le bachëUer Samson'' Carrasco, trtLBsformé,pourl~circonsiance~en chevalier du'CIa.ir de Lune, a. là suite. duquëMé; .pauvre Dpn.Qmcnottëj -démente et roulé' daës!~ Ja,~ poussière, estabUgé ~ë.'t.ëhir le serment g~l~