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Notice complète:

Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-09-10

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 10 septembre 1900

Description : 1900/09/10 (Numéro 6848).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k531143t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/03/2008

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.~ueM~~ l~t~~t~fr=`:

~~enc~

:SM'hp.nime=ne.vam ~H$i~r~es qualités mora-

~Jës, :c~sl ~onr ~es~intipies~ù aux;yeux :du philosophe.Majs~jd~s; <ga'ii ~e ;~6e.n~ devant ses .~ëmblabics~~ï~ StSï &a~ër j.ear; aMention par

:quelqHe''signe ,q~~e~s% dif-.

,'jf~nt~I.r'sa~age'q~ `

aperça '.le .Jiez a~c.~a~~aaicaMtet.e~l~n'ta une

.plume: ~[a~ch~ ~t8H4~syc~~o-

gue~ .~qui.devinait rinnuaMs'dù costume, si rtidi-

.mëhtairequ'il.fut.y:~

~~j~G~,]3aBSi.B~Jl'~ls-SOCiaI., ~.est.-CO~BM ~1B langage .'p.reEaaS~jJSje ~epoa ~MMiee.anx yeux, /etsi"on.~n~~t3.os, -gagnant des ~t,ai!lësda'ns. dés v~ï.emenîs, râpés, '.bn~'iinagine singulièrement grandi ~ar'iapo.ur~pre'6m;pes~*&n''sa.'a'e 'solënBs~'DÎn'~c~ -v~t.Nx~~iieé~ejses ~~M~M~s~~ :~uHaui 'j ";ëvan'tager~apBi'sjonnë'physique d'un costume '~omptuËÙx,et d'un décor grandiose. Ra beauté ~x~ev~ntaI~llabDr&l~cë-es

~t~~r<~B~s'~oaBËcess8Mc~.

=-~ ~d

.hojllTBe '~nt~B~ien~~ ° 3flc~s ,ensa~le

~e[u''H-soÊt beàa,<et comme ce peint de yueTa na-1 tute ra !sêdM)<;re!Beat sér~ s~Soi~eë d€"caTri- ~.igeï'sssia~psï'SctMDs, d~ les~recoaTïTr de' bellëp :etoÏfes -a~cûB!)ê~ ~~a~c grâOe mtianeeB ~~êaM~â~'&H~:B~efaL!t~Ba:u,; Enc&M ~st-cc moias'Le 'raisoBQetneB.tt[ue ~ic&~uict~'appMprË~ti<!Q etd~armoBieqQiTntervient i ~aaa ~es &raies 'et les nuances <hi costume. Sien empr<ïBt3EBS~erDlèpes&ïa.ïiai;ireexteriem~on i .ips~eisItsa'tvaBtqM'eUescorfespohdeQtplussxac- 1 ~ieaMHtr.avec i'intejrieHr mofai de ce oorps qu'elles s. a 'y!6c<9u'n'<entetctai<eHisBeBt, ayec râm~ humame j 1 ~tteBdtSérèttts états passagers quelle traverse au'epurs~une existence terrestre. Chaque âge, j c~st-à-dir~ les attributs et les joies de chaque j i a~e'reâëtent~an6le costume qui lui est des- j l 'tia.&, qui deyient 'uae esprBssion psychique et ~qui, si oa ïe eoussrve~est ïe plus vivant ~'3s do- :.<!U!Bents~. utiliser pour-ecriTc uac histoire, soit .générale~ soit particulicre. j :1 :Qu~Dima'giae, par exemple, une femme âgée ] qui voudrait raconter sa vie. Tja" pitis sûre TQé- j l

thode qu'on pourrait lui coQseiHsr, ce serait, si

q P.. lui a

"sà.mémoireetait~ ce-point Sdele/ de.seirappeier '-toutes~és rohes q~u'BHe'a portées, de suivre dans Bon récii leur ordre ~roQologigue et de se ûer aux souvenir~ forcément ûddes que chacune de ces parures évoquerait.

'Les~onettes cafantmes, les 'unes pom'.Ie jeu, ~es autres d~Lpparat, raviTeMient, les plus ~in~ .'t~nes impressions et 'dey~.ht.'telle petite robe, qu~el!ë j~a. ailleurs jamais ouh~iee,elte se~ouviehdrait quc-cc~ut'.sDusce ecsianie que pour la première fois~' Jt)isn-jeHbe encore cependant, -elle :;Be sentit jolie et qne s~eveUla'son désir de plàiï'e, geïm~ de. ràmoar~utur dont sont déj& ënsemën- ''cêes les.prenMëinBs années de'Ja ,yie. Quel .spectacle éniouTant~ rappelleront les Nanchëura transparentes et tounues desa robe de .première -Mjnjmûnion/jbbË qui.fait. toutes les nuettesjo:lie~ parce qu'elle exprime avec sa pâleur et sa fragilité le senliment qui les anime toutes de candeur, de crainte et de joie.

~us/viendraient les robes que la jeune ûlle .a choisies eUe-mHmectqui'sdnt plus signiëcatives, ,les robes des premiers bals, celle qui, apre~ des '~â.tonnetQents, est aeconnue la plus avantageuse J[esit,oile.ttës de Yit!cg!atnre, provocatrices ou conËd~ntes ~es premières surprises sentimentales, lar~be~e mariée cnnn.blancheelle aussi,camme ~ne page sur laquelle le Lojtheur ou le malheur vont écrire leurs mémoires inen'açabl.es. S't de cette garde-TtObo idéale continneraient a sortir, une à une, témoins ressuscites et véridiques~ les toilettes successives, variées, qui ont coïncide avec les phases notoires de l'existence, avecles jours d'allégresse, avec les voyages à truverBlejnôpdequi semblait enchanté, avec lea troublantes maternités, avec cette enfance qui recommence auprès des nouveaa-nés, Bi vite grandissant, avec tes deuils aussi qui foudroient au milieu <les bonheurs les plus sûrs et qui nous couvrent de noir~ avec les jonrs ledoute~le .soupçon naissent emious~our-décolorerles~lua .fiants spectacles, avec. les~ hèur~ qui, ~n dépit ;i~s larmes et dea sanglots, raniment Tespoir et qui -changent .les plaintes Jes plus amëres. en sonT ~~nres'nouyeanx, –tcntea-.toilettesqui se sont im~régnées de l'humanité :sereine 0~1 douloureuse qu'elles ont contenue, et qui, bien que dans leur ~aHare d'ensemble'imposées parla mode cou' -rante, pjit été cependant par des détails de nuances, de coupe, de dessin, adaptées à des ins'tants de félicité ou de tristesse, choisies suivant que l'âme débordait et voulait répandre-son rayonnement~ ou qu'au contraire, frappée, elle se repliait~ écrasée sous les inconsolables cha' .grins. >

Ainsi, avec des chinons, avec des bouts d'é– tone, avec un peu de soie, de velours, de crêpe, avec un petit soulier sans forme, avec des rubans froissés, des dentelles déchiréea, une femme pourrait revivre et dire l'histoire documentée, heureuse ou dramatique, de son cœur vieilli. Par dea moyens analogues, l'histoire de la femme française est racontée par les vêtements qu'elle.a portés au cours des âges. Quelquea nu-' méros préliminaires sont consacrés, comme ter' mes'de comparaison, à l'histoire générale, à l'Egypte hiératique, créatrice des plus riches éton'es, a l'antiquité gr~co-latine dont les deux vêtements de principe, le peplos et la, tunique, de conteurs dinérentes, se variaient par le jeu compliqué des draperies, à l'Orient dont le luxe surchargé inspire une sorte de respect/religieux~ mais c'est j surtout la Française qui est..décrite,, mobile, et changeante à traYers ses innombrables toilettes, constantëaussi dans son désir~de plaire,.sou- mise à la mode, parce, que. toujours, elle attend d'elle un éclat nouveau, une parure inattendue' donf ~augmentera sa grâce naturelle. :-Nos contemporaines méditent longaenient devant ces splendeurs rëssuscitées.EHes passent rapidement"deyant Ja ~Ganloise qu'habille nne simple tunique de paysanne, mais elles s'àrrê.tentdevantles cadrer du moyen.âge. C'est à cette ép.oque, évidemment, que trio'mphe l'art du costume, par la richesse des couleurs, parla variété innnie, par la.ligne, par la simplicité égale- ment, c~ï~a tunique antique qui s'est conservée, allongée, modelée sur le corps, en accompagne le dessin~ gracieux,"ë~-assouplit la marche, en mag:nlneia station et fait de J~femme, en quelque jposition qu'elle occupe, un yéBitable tableau de réalité et de poésie. Devant, ces ~.pp&ritions.on conçoit facilement les mœurs de ia chevalepiLe~les dévQuemënts.'Ies Sdélités, les chastes discrétions~ '.de ces amours qui s'exhalaient en poèmes et se prouvaient tardes héroïsmes désintéressés. Nos Parisiennes remarquent sans aucun doute la coïncidence des belles légendes de l'amour avec le temps où'se portaient ces costumes que le romantisme exhuma pour élever son inspiration .poétique etserapprocher/en même temps dé-là nature. Mais Une.semble~pas que l&,&m ait 'a re- gretterlës modes qui suivirent,~qùi s'affolèrent dans le luxe excessif, dans les ballonnements, et ,l les êvasements, dans les lourdeurs ~prêtentieus.es, -dans laprofusion.inutile des, rubans choisis sans goût.'dansl'artiûciël enunTno~dont le résultat .est défaire oublier l'humanité .des c,rea.tures qu'il recouvre,ou déformer La mode contemporaine j'epond mieux à~ son objet, qui est. d'associer les 'lignes 'naturelles-dtf corps et leur souplesse avec la coupe des vêtements, de faire valoir lé- ;corps humain par les draperies qui le\dissimulent, de libérer ;ètdég~' ger la jSgure 'des accessoires -de costume-qui iaJ peuvent écraser. Le.couturier, luiaussi, à eu' son réveil esth.étique il est revenu à. la nature, dont :,on"retrouve les lignes directrices et dominantes à travers toutes les Soritùrës et fanfrèlnchës'des ioilette&fémininesdùjour– tendânce:qui,appa~Taît visiblement dans toutes les branches d~ l'art 'appliqué, si~ justement rentré en favëùr.aùprès delà critique~ f

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Egtise Notre-Dame-des-VictoiKs.; .`

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ruede RiYQli.

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Jachape)Ie .imps~~men~~&ppetee.on~eau de

Scarron et couvefte~eMShtUKs du Jhaùt~ <n'tas~

duhaut'enb~,

:(xm<xiVBetxyH<s~M~ Eglise'Saint-Pau~Sau~Lo~ .'?' Rue Satnt-AtH.ôin~ ~<.T~nc!~a .~hôte~IBéthunie (XV!e siècle), et~ ,2?~J['b&~ d-'Onaesson. Le chemin de fermetioj~~m. CHROUriQUE DE L'ELBQANC~

Pour les personnes qui dessinent et qui emportent à ta campagne des albums de diiTerentes grandeurs~ os fera des;poches en be)Ie etop'e ànciEnne un peu pjtis ~raB.&es<j}je p!us grand atbuïnav~c entourage de iarge.galon ancien. On montera le tout sur une forte toiie de façon à ce que Je contenu ne la déforme pas. Dëuxiargestpban~serûBtMUsus. de chaque côte de ]'ouvertureanndese .recroiser par-dessus et de venir .s'attacher à rautrë extrBm:îëj ce qui clôt parfaitement ..cMte pache et~-fea~rEM lout ~e.-qu'~e~onuent~~atbums et bjûites à.&ouIeur.On ppuffa ia/ laisser suries ;tab~s .les~lis ~~gatiMS ëm est, Ïort .comraûde de réunir'ainsi tous tes objets:\av~ol ~ne même destinatibn,Ce!a prévient ausst les petits inconvénients de ia curioTLA.6E5ETVn~ES D'EAUX

i.es courses de Lucerne ont été particu)ierement bnManMs cette année. Le sport ~ort tntérc&saBt avait attir~4!ce ~bu~ éaorme-suf beitappodjome, Recoanu au hasard de Jaio~aette .dansées tfibunes: TjB miMStM d'A~iMche, com~e Xtt&teia ie aumstre de JBaviefe. comte~ioJ~Bgels.'M, Lef~vre, cbar~é ~'a.Saires Ne Fr&nceaBBjHie.: lejniBlEtre'Lei.scTim&nn des .Eta.t6-Ujus !8 muustre ~d'An~oterre Saiitt-John, GorrMuml d~Creili. pniice~tprimcesso 'Viggiano; prïnce etprinccsss Strozzi, ~Otn~ Ttifali, gcnar<d ttc BiK;, ~mëral des'Roys, TiMmte d'H&!itpjBnJ. tomaïa~dant Hitbert, My .Pceî ~i bj,r~mnet BcGra.'tI'cnfiBN, baronctl)aTonnoMer!in,Tt,A. Hcine~ baT<on et baranme <ie Son&nb6rg, eomtessa GreSu&e, M. JFo&nuer-SarJoyezej princesse C~faoïa~-Ghimay, M. d~MoitbrJsaJ', camtesses-Giamot~, ~amtesse ds Son;s, prmoosse Vicdvaro~iieutenaut-colo.nct~Loj'js, Mme JLoriItard, baron et 'baromio d3Sfcnn~,S'ubt'M bey.MouricoNi'e, C~arB~nimcci.MMïBte ~e ~oLa Brasse, M. et Mme FeUBc.bafonei.baKMme-de Schumacher, M- et Mme E. MuMcr. t~Mn de P~ySer-IIeidegg, MUa .Pisani, marquis ~Spatar~ .'cont'cssoTBHet-Wu],pi'inMMëHuira.cMUa~ baronne CfOM'ea~id, baTon de GraJènried, baron de Da!wigTt, comte EaIrsuth.M.etMciedeMcas/etc,

PETIT CARNET Sont arrives à Paris et descendus à l'Elysée Pa)ace Hôtel DM ~de NewcasiJe, sir S~mu.c! Montagn, ciheyalier et Mpte ~A. LTt2MtH,'HJM)mte de Crougtie. -baron ,de RoseB. eeJoBë}. C. H. MaTsh'td), .comte N. T)ëE{6ars-Wa.Mercd~ comte de JSohenthaLt, la.dy<A !nissF&!iiel-Phil!!ps, .M. H~rmann 'von

M.<unm,'pte.:etc,

¥UJIlB!. :<' Raoul Chéron

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N~pt ~a Ti pph~f~ Mv

Mt~im~S~ .1d' -1« 1

Mgr Gouthe-SouIafd, terrassé enûn a. rage de quatre-vingts ans par mie maladie dont il a supporté jusqu'à la Jfin' avec sa sérénité ordinaire les cruelles souSrahces, Tient de mourir. Et c'est grand deuH, est-il besoin de le dire, dans l'Eglise de France dont H défendit si vaillamment, en toute occurrence, les droits méconnus et les libertés violéea~ Ce lutteur était au fond un homme .très simple et très doux. Et je ne crois pas qu'on puisse lire sans émotion ce petit discours :wt.s–où apparaît si bien cette simplicité et cette douceur qu'il a trouvé la force d'adresser à son clergé groupé une dernière fois autour du prélat, à qui M. le vicaire général Bernard oSrait le saint viatique

Mes bons amis, je suis bien malade. Depuis quatre mois, j'étais sans forces je t&chais de remplir quand même les fonctions de mon ministère mais je me traînais péniblement maintenant, je me sens bien près de ma nn. Je crois que je vais bientôt paraître devant mon juge. Je suis parfaitement résigné et je puis dire <StM~M!s)'~e<' tM spe co/M~MM~t wc. Je demande pardon à Dieu de mes négligences., de mes fautes. J'ai travaillé autant que je l'ai pu aux tonnes œuvres je craignais "souvent de n'être pas assez surnaturel parce que j'ai toujours -Beaucoup aimé naturellement le travail et les oeuvres; mais, chaque jour< je disais au bon Dieu < Mon Dieu, je .vous l'o~'ej.c'est pour vous, pour vous seul J s Je vous recommande.. s vous aussi, de ne travailler que pour la ~loir-B de Dieu

Mes bons amis, je vous remercie. Je vous-ai bien aimes dites à tous les prêtres et aux ûdeles que je les ai beaucoup aimes; je n'ai jamais voulu faire do la peine à personne si j'en ai fait, qu'on me pardonne comme je pardonne.

Depuis quatorze ans et quelques jours que je suis avec vous, beaucoup d'oeuvres ont été créées dans le diocèse je vous remercie du concours que vous m'avez prête, des consolations que vous m'avez don-

nées.

n y a un point que je me reproche je me suis occupe beaucoup de choses matérielles qui en avaient Lesoin j'ai peut-être trop négligé le côté spirituel mais celui qui viendra après moi fera mieux que moi sous'ce rapport ce ne sera pas difficile.

Aimez-vous bien les uns les autres. Priez bien pour moi. Faites prier pour moi. Merci, mes bons amis, merci.

Mgr Gouthe-SouIard est mort dans la nuit de samedi à dimanche, à trois heures et demie, ayant conservé sa. connaissance jusqu'au dernier moment.

Tout le monde sait que l'archevêque d'Aix avait une admiration et; une prédilection toutes spéciales pour les Petites Soeurs des Pauvres. C'est chez elles qu'il a ressenti les premières atteintes du mal qui devait l'emporter. C'est dans l'établissement des- Petites Sœurs des Pauvres, ~par lui,fondé à Aix, que se~a enterré, jeudi ma.tin, le-reg~etté prélat.

Nous avons dit que .Mgr Gouthe-SouIard était entré le 1" septembre 'dans sa .quatre-vingtunième année. Il n'était néanmoins'que le quatrième doyen de l'épiscopat, plus jeune de- six seinaines que; Mgr lsoard,évêqué d'Annecy,, de e dix-huit, mois que le cardinal Richard, archevêque de Paris, et de neuf ans que Mgr Dahert, évêquedePérigueux. Originaire du département de la Loire, .ou il naquit à Saint-Jean-la-Vôtre, l'abbé Goùtha-So.ulard avait débuté dans le sacerdoce par le professorat. On aura une juste idée de l'estime dans laquelle le tenaient/ses supérieurs si Ton songe que l'archevêque de Lyon lui. cbnna, peu ~e temps après ravoir ordonné prêtre, ,Ia~ chaire de. philosophie ~l'institution des Minimes,'?

Ilétait curé de Saint-Vincent-de-Paul, .dans la -~nie .archiépiscopale, lorsque Mgr Ginbufhiac rattaB~je& 1.8.71, à s~ personne com~ne vicaire

'général.

A ravënemenfos~Mgr Caverot, il quitta rad.ministration diocésaine' et fut nommé curé de Saint-Pien-ë'de"Yaise, à Lyon, paroisse extrêmes ment* populeuse où, toujours prompt à se dévouer, payant de sa personne .autant qu.e de. &m bourse, il nt énormément de bien.

Undécret.du.'Smars 18S6 rappela..ârarcbeyéché d'Aix; Deux détails intéressants, a propos 'de cette nomi~atio; c'est d'abord qu'on n'avait ~pas.vu depuis un demi-siècle en France un simple ;p;rêtre. appelé a un archevêché directement, c'ëst-a-~dire sau~ passer par aucun "êv.êcbé~ c'est, ensuite, que cette laveur si rare fut obtenue du Saint Siège, pour :'rabbé GrQuthe-Soulacd, sur la ~proposition de' M. Gëblet, alors ministre de? ~cultes: [ Ajoutons d'ailleurs quel~abbê Gouthe-SouIard, non seulement-ne l'ayait~passbilicitëe, mais en.~coM~n'y voulut ~ELoquiescer que sùrTexpressi.on .formelle du désir du Saint-Përë.

M. Goblet s'était, je pen.se, un peu. hâté 'dans ses dédùctibns,;tirées~deTesprij; libéral et du caL ractëre conciliant du charitable curé de Saint~Pierre de Vaise. Le libéralisme très sincère de l'archevêque d'Aix.et son, amour de la paix ne devaiéht:pas aller jusqu'à l'publi denses-devoirs, jusqu'à l~abdication de' ses droits, jusqu'à la ta* cite complicité en tant de mesures odieuses dont les catholiques furent les victimes. geut-être attendait-on de lui, en haut lieu, cet oublia cette abdication, cette complicité. Si l'on conçut cet espoir, du moins ne' le eonsërva-t-on. pas longtemps-

Le premier mmistre. des'cùltes contre qui Mgr

Gouthe-Soulard'nt enteodre les- protestations indigneé~ de la ~conscience -:catholique. fut M; Fal[ liëres.~A la~~uite,, des donloureùx:' incidents "qTn i

~'venaient -de ~m~quer le pèlerinage frànçais,/à

~ome ;en 18M-aIli,9rès 'n'avait pas craint.

~'âdi'~sër'auX~yQques~cne~cireulaî~ mçorceétq

~'ou~"lëurdêïen~ âe préndrè .~art a l'avénu;'a

~cëspelprinages~:mémë, ;plüs de ~âdiea=

'~i3m.è~dë:.quitte~lëQr:;r~ résiaence eaüs sn a~~lr ob:

-.t&nu'~permission~gouv~

f'arcneYeque~A~

''taGaùtâ~~ -:Eqücsnm, prjtir ce fat.t,'devant cour-

t~

~fut çonda.mnÉài'amBnde'j3t en qutre.,priy;é de son

traitement. ~F

C'était l3L pc~a~e.-fois qu'on Im. rappliquait cette « mësure~CMmstr~tivë N, .essentiellement jijSêgale et pr~[iM tbujMMS.~dtEBtse id.ans json: ;~E)~ion. tjt6~l~ Eut p~iS~S-im~'Jit~ I~ë;gGavern~nent lui jBNipa. UB6 seconde;: J~is. 'Ttes T.M'Ms;unpB!i:us t~j ~burie~Mnir d'agir a.nse!3ans soà catéchisme TïnelpssB sur ~e~oirSe~raI,e trcisiëpie ~Bis ~'écemment:, ~aree~u~ avaat aBirme ~pabligueMait on se ~âppRHeayec tpijëUe sou~'a'aine.~nËï~ie –BS ~ym~aHues Dour Ips AssoïB~iiaBBistes, .iraques ,~M'~ gauYenieimeBt/et'S'~Fës parUës t~buQa~~s. ~o&sBTilemeat dans Ieu!ceB\Tes, mais dans~eur existence même. Le numst~e Waldeck~toussea~i:'songea un instantase'~engêr.en faisant au Pape nnjure d'enisLmer~.YBC 1~ Cour .de Rojae des~êgocis.tions -tendant a. la démission du prélat. Le ministère; en fut, naturellement, pour ses frais de dipio~'matie-- ?'al dit lout à l'heure que Mgr ~eutha-Soulard avaiÈ tmeprédUection.spéciale; pour les PetHes Sœurs d€.g RauTi~s.~3n peut'cr'oire qn~ii~ensa.it a. ellcB surent lor.squ~I&IsunaitBes lettres si ?é'Iiëmentes contre Jes nouyûlles lo~s Escales qui grèvent les.co~grég&tions'reUgieuses d'un impôt d~exception." .Mais aucun membre, de. sa grande famille, sacerdotale et diocesatae n'était exclu de son~evan-~ gélique charité. Auss~run de ses suifragants a-H il pu le nommer d'un mot qui ïit fortune le premier cure d'Aix. Saint-B~al

LiageetTroBsseauxdeJa Ctrande Maison -de Blanc, 8, boulevard des Gapucincs.

LES

~9~É~ BE C~&~d~

Tandis que les puissances discutent surrop-' portunité de l'évacuaiionde Pékin et qu'elles j cherchent sans le trouver d'ailleurs nn ter-. rain d'entente qui puisse hâter ja solution de la questiûn <f~iinoise, les ofûciërs qui commandent ~e détachement allemand à Pékin prennent l'initiative de l'organisation d'un corps internatio-. nal destiné à opérer dans laprovincc'du Chi-Li.. Les~i<Têrents commandants ont été invitas par eux à fournir leur part de contingent pour ce corps.ayantrarfivéedu maréchal de Waldersee. On croit que la majorité des commandants ont transmis cette proposition a leurs gouvernements

respectifs..

Le but que poursuivrait ce corps n'est pas clairementjndiqué; on suppose qu'il serait employé à une expédition à Pao-Ting-Fou,~ùl'onannon<;e que les CIlinoisac concentrent.

JEn tous cas, il est à craindre que cette initiative' inattendue survenant en ce moment, jie compromette les négociations qui se poursuivent si péniblement en Europe.,

Les Chinois multiplient I.eurs démarches en vue d'entrer en pourparlers avec les puissances. Le secrétaire du.prince Gbing est venu à Pékin conférer avec. le ministre d'Espagne, doyen du corps diplomatique; on ignore le résultat de cette

conférence.. 'H

Le 1~ septembre, le grand censeur, le grand secrétaire impérial et un membre du Tsung-LiYamen, dont le nom est illisible; par suite d'une mutilation télégraphique, sont allés conférer avec le ministre d'Angleterre. A la suite de cette conférence~ qui, comme la première, est ~préliminaire des Tiégociations, on attendait le prince Cbing pour le 3 septembre à Pékin.

Quant à Li-Eung-Chang, il déclare qu'il ne pourra pas partir pour le Ncrd avant une dizaine de jours. Une dépêche de Shanghaï ajoute qu'il attend avec anxiété !e résultat des négociations engagées entre les alliés.

En attendant, les troupes internationales qui occupent Pékin font de nombreuses reconnaissances dans les environs de la capitale.

Les Anglais se sont empares de Feng-Pai sans opposition.

Les Russes et les Japonais ont expYoré le pays jusqu'à 33 kilomètres au sud de Pékin sans rencontrer de boxers. Les Russes, les Japonais et les Allemands expédiaient le 1~ septembre .des troupes de Tien-Tsin à Pékin. Les fils télégraphiques étaient quotidiennement coupés parles Chinois et les communications se trouvaient interrompues pendant la moitié du temps. Le fil établi paries Anglais et lés Américains servait a la transmissioTides.télégrammes de tous les gouvernements et de toutes les armées & l'exception des Russes et des Japonais.

Un miêgramtse de M. fichon

M. Pichon télégraphie au ministre des affaires étrangères, à. la datedu 38 août.

Le corps diplomatique, accompagne des defaclie.ments des troupes internationales, est entré .aujourd'hui dans le paJaisimperia.L IL acte reçu par les fonctionnaires, dont plusieurs ministres ou membres du Tsung-M-Yamcn.

Les troupes n'ont fait que défiler; tout s'est très bien passe. Après notre sortie., les portes ont été .fermées et les troupes internationales ont regagné leurs cantonnements. Aucune personne de la famille impériale n'est à Pékin. J'espère que mes précédents télégrammes 'vous sont parvenus aucune réponse ne m'est encore arrivée et je crains que les communications ne soLcut coupées entre Tché JFou et Shanghai.

Il paraît que la population de Pékin est peu à peu réduite à la famine et que les troupes japonaises sont obligées de faire des distributions de riz. On. raconte aussi que Yu-Lu s'est suicidé avec toute sa famille après défaite de Pei-Tsang. Hsutou's'est égale ment suicidé.

On ne sait pas où se trouve actuellement, le prince Tuan. Dans tes provinces

Tout ..danger d'insurrection paraît de nouveau écarté à Hpng-Kong, le calme reMait également à Shanghai depuis le débarquement des marins étrangers et grâce à l'énergie de notre consul général M. de Begaure. C'est lui, également, que l'on doit lacréation d'ambulances françaises dajis ,Ies principales villes de Chine. Quand'il organisa celle de Tien-Tsin, qui rend de si grands services au corps expéditionnaire, il appela d'ofnce un jeune médecin de~Ia marine, âgé de vingt-cinq ans, M. Charles Marmey, qui, en dépit des nombreuses difficultés suscitées par la population hostile, parvint~ installer un hôpital; admirable-..ment aménagé et qui ne laisse rien à désirer.

K os trompes emCMne

Z<M ~eco~~eMMS OM~ MMr!M.?. A la suite des événements de Chine,"les officiera dont les~ noms suivent sont~nscrits' d'office, pour faits de, -guerre ou services exceptionnels, auJjâbleau d'avancement au grade supérieur ou, au. tableau de 'conco~s~Qur la Légioa d'honneur': Pom le grade de c~t~ine de frégate 'LeIjLeuten.a.ntdevaissea.n'RouaTc'h, aide de camp du côntre-amirat Côurrejolles.' A. fait-preuve des plus solides qùaliLt~s militaires et s'est, fait remarquer par son.dévouement, son activité et son, énergie., tant pendant la marche sur Pékin que~ pendant son séjour aTien-Tsin. Pour le- gr~de-de liaut~n~nt de vtdsseau, -les enseignes de vaisseau' Dumoulrn, ofucier en; second du.~M)M. A montré au .feu, pendant le-bombardement des forts~ de Taj:ou~ toutes les qualités requises d'un .très bon ofncier. Dubois/du .K~cM~sMa~ S~est fait remarquer envoûtes circonstances 'par- ~son énergte et son apti.~ tude~n commandement. Aétemt un commencementd'incendie dans l'un des magasins de matières espio'' sibles de.raTsenal de ~i-Kou et a réussi a rame-der~ son canon- S'était .~déja distuigue à Mat-Ghiang en

novembre 1899.

Laurent, du .P<McaZ. A ~brillamment conduit ses. .hommes au feu. S'est distingue par son entrain et sa valeur pendant .tout le ~emps de son séjour à Tiën'Tsienet'notamment lors des attaques des 18 juin et 4 juillet 1900..

Pour le grade d'ouicièr de' la..Légion d'honnëu!' Léca.bitaineDelarueHe,cIief.d'etat-major de~a.diyision na'va.le de rExtrëme-Orient.

Pourle:.gEa:dedechevalieE,:

Le lieutenantvaisseau Daoulas~du .Pa<ca~. Belle conduite devant rennemi, a,Tien-Tsia,: il à exercé le commandement supérieur du dét'achement .français du j:5'au'3S.juini9&0.

L'enseigne de RotaÏier du~EtOM. A bj-illamment di. rigé le tir de .1'ariiUerle'~u JH<Mt lors du bombardementdeaforta~eTakoUt.- L'enseigne I~onguet, du, DMcs~M. S'es~montré très solide au feuet :a Jeté blesse~légèr.enient Eùr la. a

ligne des t!railleur6 le 18 juin 190C:

Le mécanicien princtpal~de~ classe 'se MogBier,:dù

'ec~a~ A~ài~~FënVë~e'Beauco~

~e;&n'ôccnpan~:a~Ti9h-T.sin)~des" v$nes;.aü

~îëu~ëten jSE~Iis~nt des dangereuses aveo

~'courage et intelIigeB~

i:P<)ùrrlëgrade~de medëcm'~e.lFecI~

.mé~ecm..de:classëj'~ut~ rl'Enta ecas·

~q~A'T~~u~és'Mryl~es les.-plua deYonés dMis; 1~

-=~ w,

colonne HitMa&tioBaIie et à l'hôpital do Tion-Tsin

-pen~àntlpëiMë~B&ënt..

~s~ Tat~ fait inédit à proposées

araires de'~ï'~ou;

Âpres rëtta~ue, a.~cMfrs de: tâqùcHe ~es ûottes

Wéés av~3è~ ca tà~ aarë déstro ërs ébi~ïô~s'

~Miées aYà~McaptMê~uatre destroyers chu~ois,

ess~bâtiments. furcni;:a~)a.rtis entre les ailles, ~t ~UB; d'eux échut à l'a~BSLl,Gpurrëj6nes. Qelui-ci T'a faitljnmedi~mBnt armer sous lejco~-màndemeut du ~Mutenant~dé -Yaisseaù BIar~-a.'yec,; 'coBU'nesecbad,aspiï'anî FerHcpt, et le 'bàûmënt, sous son'nûuveaù-.pâ~lion, a. été baptisé ~na~M. :t?Rë letipe~ .Çhïïië nous donne, sur Gèbâtian~nt~osjdetails~pïe~ici: IjC ra~Mt 'a. ~te to~struit en AJIemagne c'est 'mi beàub~timentqm tient le milieu ~atrë lesavisos4orpHleurË ~ties '.grands ''torpilisfiits da haute mer. Il ~a.59 mètres ~loliget C~nctres~O de large et déplace 3501onnca.ux, II est tout neuf.

.B~ma'd'Ami

~-AmaraB}anqui, le plus hygiénique et le plus .agrêaMe des amBrB connus.

–<

'f 1 1 7

Madame la Buchesse d'Orléans

TËa repense A FadMsse que le comité jrpyaliste électoral du dix-acuviëHie jarrondLsssmeat lui avait envoyée~à. l'pccasjoa de .la, Sainte~Mane, Madame !a Duchesse d'Orléans a fait adresser'à M. Jager, président, la. lettre.smvantc que publie ieC~aïro~f/e~VïHe~e:

Alcsutb, 20 août 1900.

~fonsieur,

Madame la Duchesse d'Orléans, tout particulièrement touchée du vœ~ que le comité cleetoral royaliste du dix-acuvi&me arrondissement lui a adressa par votre intermédiaire à l'occasion de sa l'été, me charge de A'ous prier d'être aujourd'hui son intermédiaire auprès de vos collègues po~ leur exprimer ses remerciements..

JLi Princesse est profondément touchée de voir avec quels iaéhra.nlables sentiments de ûdélitë et de dévoneme~t sesamis.de Franco combattent pour la causa do Monseigneur et la sienne.

De tels sentiments no sauraient étonner son cœur si français et ai haut, mais ils y éveillent un écho de grande sympathie et de reoonnaissa.TMO pour ceux qui en donnent la preuve aux Princes en toute occasion.

Veuillez croire.~nonsicur~ à mes sentiments les plus

distingués.. pa BoarLr.rar~

ComteSSO P. DE LA. BoniLLESIE,.

JL'aSaire.Dreyfus un an après

Notre collaborateur M. L. Desmoulins montre plus haut le mouvement qui se dessine en vue d'une prochaine reprise de la campagno*dreyfu-

:sarde..

'Nous nous bornerons à citer ici les journaux auxquels il fait ailusion. « L'anniversaire d'un cgme tel est le titre de l'àrHçle du ~'ee~, qui écrit

H ya. un an, un second crime judiciaire a double le crime judiciaire qui avait été commis le 32 décembre 1894.

Aujourd'hui, 9 septembre~ est l'anniversaire de la condamnation de Dreyfus par le conseil de guerre de Rennes.

Cette condamnation fnt prononcée par cinq voix contre deux les deux officiers qui se prononcèrent pour l'acquittement furent le colonel Jouaust, président, et le commandait de Bréon. Les cinq officiers qui osèrent déclarer Dreyfus coupable furent le lieutenant-colo.nel Brongniart, les commandants Merle~et Proullet, les capitaines Parfait et Beauvais. M. dePressensé, dans l~Mro~, se lamente de ce que rien n'a été fait

Ça que je sais, ce que je voudrais crier à tous ceux qu'émut une grande infortune et qui ne doivent pas se croiser les bras devant d'autres plus grandes c'est qu'un an s'est écoule. Le mal, le mal reconnu, avoué, est le même les institutions du militarisme inhumain et antidémocratique sont toujours là; la jus-. tice militaire fonctionne toujours. Des centaines de malheureux ont été, vont être, sont condamnés par des juges des juges dont le président Loubet lui-même a dû briser l'arrêt le plus solennel dans les temps reccnM. La. faction nationaliste grouille et pullule dans la. France aveulie et lasse. Et les grands coupables se pavanent et se:prelassent dans les grands emplois. Rien/rien, littéralement rièn-n't). été fait ni contre les hommes ni contre les choses.

Un. vent-do révolution soufflait/il y adis-hnit mois dans nos voiles,tin "vent d'espoir et de cour&ge et de joie. Ce 'vent est tombe. Le calme est revenu. ~uant à la lettre même dc~M. Trarieux, elie est suggestive.

Quoi qu''il advienne, écrit cet ancien garde des sceaux, l'autorité de la chose jugée n'a point 'sur la raison toute la souveraineté oppressi-ve que certains interprètes de la loi lui attribuent.

Et il adjure vivement !e condamné de Rennes à ne pas rester sur la grâce qui lui a été accordée et à recommencer l'agitation

Sans doute vos tortures physiques ont cessé et, grâce à un acte d'humanité réparatrice, vous vous retrouvez libre au milieu des vôtres, mais nous sentons l'amertume qui doit.rester au fond de votre cœur en voyant se prolonger les effets moraux d'une erreur que n'a pas su jusqu'ici réparer la justice, et tant que ce supplice intérieur vous tiendra dans l'angoisse, tous ceux qui ont cru combattre l'iniquité en prenatit votre défense resteront avec vous anxieux do Favenir.

Enûn, comme le comique, dans les élucubrations de M. Traricux, ne perd jamais ses droits, ce sénateur extraordinaire écrit, toujours au même correspondant

Une consolation semble vous avoir été réservée, c'est de pouvoir penser que vous n'avez paa inutilement souffert.

Désormais toute victime d'un abus de la force., d'une illégalité, d'un pa~se-droit, peut trouver une assistance auprès de l'association que nous avons fondée, et c'est ainsi à vous que tous ceux auxquels il. pourra nous être donné.de venir <:n aide seront rède.vables d'un secours. Une fois encore~ le bien sera sorti du'mal, et.vos longs tourments, auront siervi à. soulager d'autres infortunes et d'autres misères. Nous souhaitons, monsieuj, que ~ette pensée soit douce à vôtre cœur, et qu'elle vous élève au-dessus de souvenirs qui ne doivent Tester poignants que pour ceuxTiont la. conscience ~)ortc le poids do rinjust!M')'

En d'àutres'termes <L'Vous avez passé quelques années à rile du Diable, mais cela m'a permis d'être nommé président de la Ligue des Droits de l'homme et du citoyen c'est là un résultat que vous ne pouviez payer trop cher. »

Décidëmment, M. Trarieux a la facétie lugubre/et l'on peut se demander quel accueil aura fait à cette lettre le graciéDreyfus, qui se repose, nous apprend le .Pe~. ~OM, dans un petit port des environs du Havre

H est logé dans un modeste appartement d'hôtel. C'est là que notre correspondant a pu le voir et canserguelques instants avec lui..

Dreyfus est très vieilli. Ses cheveux sont gris, ses yeux faibles, son dos courbé. Sa santé est chancelante, et c'est pourquoi IL e&t venu demander au voisinage de la mer la. tranquillité et la. force. Dans la courte conversation qu'il a eue a.vecnotr& coirespjQndant, il a parle avec émotion des amis qui l'ont défendu et soutenu, dans toute cette an'aire,et n'a pa~ ,e'jL un: mot amer à. l'égard, de cetix qui l'ont poursuivi:

II n'a voulu entrer dans aucun détail sur le passé ni sur l'avenir, et a demandé avec insta.tMe qu'on 'veuille bien ne pas'troubler le repos mosienta.na. dont sasa~ité~asigrandbesoïn.. <

C'est parfait, mais le besoia: qu~a éprouve" le \Pe~<S'OM de s'occuper d& Dreyfus en même temps que le~Me~e, l'~M~o~e etM. Trarieux n'en constitue pas moins âne: coïncidence qu'il faut retenir-.

ClhBemaiUy

RE~URMPMNe&M

Un rëcit dm dnedesAi&rmMes~ Le jeune duc des Abruzzes, qui est attendu à Capbdtmoute mardi ou mércredt,a déjà. été la proie des interviewers auxquels il a fourni d6 bonne grâce quelquesdétâilssur ~oh intéressante exploration aux régioTis polaire~.

L'~oMePo~~ëstrestée bloquée onze mois par les glaces. L'expédition fut alors obligée dedébarquer et de se réfugier sous des tBntes. Les explorateurs se trouvaient âTi8y,daTis J'Ale~anderland. Quatre groupes furent désigûés.poùr s~âvancër'?ers.Ie pôle'.

.I~e'Second, qui était composé d'ûïF Norvégien et de deux italiens, dont le lieutenant de vaisseau

;Guarihi, n'est jplus revenu.~

IfCS malheureux se sont égarés et ont dû, san's douta.Rérïr-de'faitn'ëtde~id. ~Ed Èiniër de l'expédition est'mor~pendânttë vo`vââé;. çe'qui porté â~~atrë le Tsif~ëdes~~ Le duc aës Â.bruzzes.ieut~ui~ déüg dôigEs s gelés,"et il dat rester quatre ihoia ,.sSus la _tënte.

'Plusieurs'autres compagnons du~r~ ôüt;p'érdù

~lem~o0-plus~u~~

~ott;~p ul j~ '3.>]f"¡J;

Gt Tui moment défaut..On dut manger les chiens qui avaient ét&ba~quéa au nombre de cent vingt. La, tempë'atc~ était, cela va sans dire, extrêmement 'basae~es bottes des explorateurs 'étaient gelées. B~'février,, le thermomètre mar~.qnait' 53~ degrés SM~djessous.de zêro.~ Ce froid ierrN~e dura plusieurs'' semaines. Le navire~ayait ét~ fortement e&dûsunagé par la pression des places ;dlfalluteM~s&crer plusieurs mois pour ïe réparer. Das quatre expéditions envoyées verdie le' ''pèle, la'derniëre~&tait sous la.direction du''Ëom.jatiàndantCagni~et~ara cent cinq jours. "]EHeait'eigait.Ja latitude de 86" 33,'ce quicons'Stue le recM'd des latitudes vers le pôie Nord, puisque Nanssen n'apas dépasse celle .do 88" 14. Le commandant Gagui aurait pu pousser plus loin son excursion, mais les vivres étant yenus à manquer, il dut se' résigner à retourner sucses ~pas.,La ~/6/~ ~oZa~ n'a pu lualheuMUsement TetrouYer les traces d'Âiid~ëe. Le 17 acùt dernier, elle arrivait, à Eaton-I&Iand,ct le 31 au cap Flora, -où le auc.des Abruzzos trouva la poste déposée depuis ie 13 juillet parles chasseurs de phoques. Ce/conrrier contenait les Tsaluiations et les felici-t tations du roiHunjbert. Le navire se. dirigea alors sur HammBrIcst, où il fût rencontré par rjSer~Aa', qui é~it a larëGhërche'dù duc.. des Abrùzzes et de ses compagnons,. C'est* alors que le Jeune prince apprit de la bouche dujsomte Tarais et de M. Emile Silyestre, porteurs des lettjjes de la reineNargueritëefduroi~'ictdr-Eaimanu<riII,la triste nn du roi Humbert. Le duc des Abruzzes fut profondement ému au rëci<r des. derniers moments du souverain italien. L'jEYo~.Po~~e mit aussitôt son pavillon en berne et mit le cap sur Tromsoë.LeducdesAbru~zes a laissé des vivres pour .vingt hommes au cap Flora, au cap Rodolphe et à la Terre François-Joseph. Le royal explorateur estime que les résultats scieati&ques de son expédition sont très appréciables. De nombreuses observations barométriques et météorologiques ont été faites avec succès., L'expéditioQ a duré quinze mois. Le roi Victor-Emmanuel ni et le président du conseil des ministres ont envoyé chacun un télégramme de félicitations au courageux explorateur,. qui a quitté Ghristiana pour rentrer en Italie. Il sera reçu à Capodimonte par son trëre, le comtedo Turin. A Rome, une grande manifestation sera laite pour fêter son retour. Le duc fera le récit complet de son expédition dans une séance à la Société de géographie. Mais, avant tout, le jeune prince ira voir à Misurina la reine Marguerite, à laquelle il a envoyé un long .et aue-ctueux télégramme.

<LE MYSTÈRE))

L'exposition, parmi ses .merveiHes, aurait dû compter le corset~ Mystère ~tardivement invente. Ses. surprenantes qualités. justiScnt son succès. Rappelons les prjneipales taille amincle, assouplie, aHoagée hanches effacées, épaules renversées, élargies; restomac libre. La uouvelle silhouettt.e.féminine est idéalement idéalisée. Relevé dans le livre d'or de la géniale créait'ice, Mme Graillât, rue LaSitte,l3,de nombreuses attestations clogieuses, quelques-unes émues, d'artistes connues,de gra.ndss mondaines et de grands docteurs~

L'~7(F~051i1ON

EXPOS!T!ON°GU!DE

{Aujourd'hui, ouvertnra au pubUc A 8 h. du matin. Fermeture des guichots à 10 h. du soir. Prix d'entrée, da 8 h. à 10 il. du matin, 2 tickets; de h. du matin à 6 h. du soir, itickot de 6 h. dasoiràlaformetura, Stipkets.)

NOMBRE DES ENTRËEt DU SAMEDI 8 SEPTEMBRE (148" journée)

Entréesavea S.tickah, de 8 h. à M h. du m. 9.739 Entr6esaveclt.,del0h.du. tn.a6h.dus. 164.~86 De 6 h..du soir à la fermeture, 10 heures, 3 tickets .< 14.676 Entrées avec cartes. 44.605 Entrées avec jetons de service. 10.679 Délégations entrées gratuites. 1.810

Totat. 345.995

Dans ce total, Tahnexe de Vincennes figure pour 30,348 entrées avec tickets, 8,362 avec cartcs~et 1,336 avec jetons de service.

tin générai ftMtBGexpoaa~Nt

Dans les classes de l'Economie sociale, au palais des Congres, une série de~ravures et de brochures populaires nous retient C'est le général Eugène Bogdanovitch qut les expose. Le général Bogdanovitcli est un des bons amis de la France. L'un des premiers, il préconisa l'alliance entre ceiïe-ci et la Russie, et c'est lui qui, dès 1875, prédisait que le chemin de fer relierait Paris à Pékin, ce qui permettrait de faire le voyage en Chine en quinze jours. Ce que prédisait le général Bocdanovitcb il y a vingt-cinq ans, sera bientôt la réalité.

Qui ne se rappelle la préface du général Bogdanovitch à son livre sur la bataille de Navarin

La France et la Russie doivent se considérer comme des amies, comme des alliées sincères. Marchant d'accord, elles peuvent et. elles doivent, malgré de perndes eSbrts, assurer et maintenir la pal:: et la tranquillité en EupepE. Elles n'ont aucun intérêt contradictoire, rien ne les divise; au contraire, tout les rapproche.

Ce livre est ojïért à. l'armée française par un frère d'armes et par un ami dévoué.

.Tout récemment encore, un écrivain militaire, le colonel Frocard,le saluait en ces termes dans la Rectos <~M Cercle M~~a~e Le général Bogdanovitch, qui*, a: toujours montré .pour notre pays une grande prédilection,'fut l'un des premiers, des plus fervents, et aussi des plus actifs partisans de l'alliance franco-russe.

'Que d'étapes a-t-il fallu parcourir pour arriver aux jours do Ct-bnstadt, de: Toulon et de Paris Ces étapes, le général les a toutes successivement franchies, toujours à l'avant-garde, pour reconnaître les meilleures voies et aplanir les difhcultés du. chemin. Rien i~a pu arrêter son é)an, pas même les plus gros obstacles, contre lesquels il risquait de se briser. Son nom pourrait être en France très populaire, mais le général eat l'ennemi de la réclame, et il eut le eoin de rechercher dans tictro pays de hauts et puissants collaborateurs possédant les memas idées que toi, c'està-dire n'ayant en vue que l'intérêt supérieur de leur patrie. Se souciant peu, dès lors, de livrer leaM actes à la publicité, pour en retirer par~onnelleman.t une fragile vanfté, il préféra, pour le socpus de la grande oMivrë, en laisser attribuer l'initiative et le mérite (afin d'en rehausser la portée) aux. plus hautes personnalités qualiSées pour parlei et agir, de part et d'autre, au'nom de.Iâ nation. Le .général Bogdanovitch, en. Ce momen't à Paris, il visite tous les jours l'Exposition, ~ent de puMier un livre remarquable sir ~z-

MOpe-.S~)a.s/oj)o~.

II faut espérer que ce livre paraîtra bientôt en français, pour. lé plus graRd proËt des amis de la bëHe-ajmée et de la marinerusses, dont le général Bogdanovitch est l'élaquetK; ,histûï'i6grapbe. JLeeoMgs'esdesfesnaM'a

La dernière, séance du. congFës des femmes a eu lieu, avant-~bMr,. s&us:Ia. presideuce~de Miae Marguerite DurandyVice-pr.ësidente' du. çongras, di-

rectpiccde.la.-P~d;M~

L'assemblée a. émis ce vœu que la femm~ ~en

cas~d'absencè du mari,.de ~peuLea' affUcti~e~ ou icLÎam.a.ntes prononcéËS contre lui, d~ séparation de biens, puisse librement s'obliger &u ester ~n

justice.

EMe& également émis le vœu- quelles mots « puissance paternelle N soient remplacés dans la loi. par ceux de « protection .paterneUe; jt). Eile~ a décidé d'e demander, qu'aucune, autorisation paternelle ne soit plus nécessaire, aux jeunes gens majeurs.qui veulent se marier. ËUe a enBU~afnrmé le principe que toutes les professions.puMiqùes devraient être-accessibles aux. deux s'exes et que' tous les droits civils, civiques et politiques devraient pareillement être égaux. L'adoption d'un vceu tendant a autorise]* la. recnerche de la paternite'a soulevé diverses objec- tions. Mme'Pognon, considérânt;Ia mesure comme prati~ëinentimppssible~a proposé Tétablissément'd'une caisse de secoura permettant aux mères d'élever leurs enfants dans le sas ou leurs maris ou leurs séducteurs seraient dans l'impossibilité de subvenir a leurs besoins. M.~Viviani insiste pour que la recherche de.Iajjatër.nite; soit

inscrire d'ans la loL. II .prétend qu~en: Angleterre

et en Norvege'ce système a produite bons résultats. Ti&âlëment, le :prihcipede~ la. caisse~ 's~coùrset,cëluid~ela recherGhe :de. la -pa~~

sont,'votés fous'.dëux.

Le congrBs clôtùrë'ensuitë.ses. ~ayaax.L~

uhi banquet; sous la prësidenG~Qe Mme Pûgnon,

"assistée de~~Yiviani-ët-dë::M G~r.Iel, tB,ur,

des coHgr.ë3"de ':1$00, a réil~les con~r~ssistea~

A'.

<ssionm~ii~ L'~cM~ amnonce que désireux <îe donner M~tiafaction aax~oBcessionnaires qui demandent & être~~onérésdeslourdes charges qui leur incombent, le<;omïaissadtat genéral.revenu à des senti- ments pius j&onciliants,ne ~demande~pas mieux que de ~e ~laisser foï'cer:la main par le ministre du comaMMe et.!e ministre-du commerce par l'ojpinion publique. Une campagne dans ce sens va êtreeniréprise dans un important journal gouvernemental (?) <3t tout s'arfangera par une réconciliation générale. La caisse seul~.46' M. €rrispnensouErira.. Bien entendu, les avantages consentis au Champ de Mars seront Torcément accordés aux 'autres parties deTExppsition. 1 L'arbitre désigne est M~.Vatin, avocat à la cour 'd'appel.

Hélas 'nous sommes au regret de: constater que les bonnes volontés du commissariat général sont platoniques. On poursuit de nouveau à boulets rouges .les titulaires de kiosques, et il n'est pas de jour où nous ne recevions, comme tous nos confrères,. les réclamations les plus navrantes. M. Grisbn, déclarait jeudi~ dans son cabinet.'à deux concessionnaires «qu'il lui importait peu qu'on gagn&.t ou non de ràrgeat, qu'on mît ou non la clef sous la porte B: –Je ne tolérerai pas, ajoutait-il, qu'on sorte des termes du cahier des charges, rayez ou je fe-* rai enlever votre kiosque. Si on y tient, nous citerons les noms des concessionnaires dont il s'agit.

'Voici, d'autre part, ce que racontait, hier, la, .P~7JOM~!MZ:

Oui, monsieur, en Amérique, on lyncherait JPi'

rcard

Telle est la un d'une conversa.tton que nous entendions, .hier matin, au prenu'cr étage des galeries ds l'aile gauche du Champ de Mars.. Celui qui prononçait cett~ phrase, un citoyen dn Nouveau-Monde, fit suivre son exclamation de quelques jurons, puis, en proie à un sombre désespoir, il s'affaissa sur une banquette de/son exposition. Nous nous approchâmes de l'exposant furieux.pour lui demander de nous expliquer les raisons de son

eniportement.

Le regard qu'il nous lança ne fut pas précisément très tendre/puis, avec une volubilité que lui envierait un Méridional, il nous dit Si yons êtes du comnussaT'iat général tant mieux. J<. vais pouvoir Yous dire votre Ïait

Tout d'abord, je suis presque ruin< J'ai f:ut ici ime installa.tioti qni m'a coûte fort cher. Je pensfus en reuret quelque profit, ah bien, ouitche Je n'ai pas vendu mi objet. On m'a fait subir un tas de vexatious. J'ai voulu me plaindre, je n'ai jamais trouvo personna dans les bureaux. Quand ces messieurs n'étaient pas en'train de déjeuner, ila venaient de partir pour dîner..

J'avais entoure mon exposition de pEluche de soie.da inagoiHques tapis jel'ayaisdscorce.avccde joiis drapeaux. français en satin de'coulcur savez-Yous ce qu'on ,Tn'a~àit hier ? Eh bien ) .regardez, on m'a tout sali/déteint,' ablihe, sous prétexte d'ignifuger les. etoSMrJo ne .rendrais pat mes tentures quarante sous mamtenant'à un fripjer. Et le comble, c'est que/pendant l'opération, trois étrangers s'étaient arrêtes, admirant mon œuvre. L'un d'cu~ avait dcjà son portefeuille a la main, lorsque sa femme le prit par le bras et l'attira

Allons-nous-en, mon ami, c'est dégoûtant ici et je ne veux pas salir ma.'robe!

Voilà pourquoi je maudis ce Picara, qui nous a trompes qui n'a. pas su attirer du monde dans ce désert ou il nous a cantonnes.

Et je ne Buis pas seul do mon avis. Tenez, demandez à. tous mes coHÉgues que vous voyez là réunis'.

Ce n'était point le concert européen, c'était bien un concert international de plaintes.

'Et. eh eu'ot, ces'malheureux' expo'sants'n'e'xa'gé'

raient pas, car depuis l'ouverture de l'Exposition if

n'a pas eifculé dans les galeries du premier étaga plus de cinq pour cent des visiteurs.

La faute en est à ces escaliers peniHes et raidos qui détournent de l'ascension les meilleures volontés. Mais il ne faut pas trop se plaindre, car on dit tout basque .M. Picard et ses architectes, comprenant leur erreur, 6[MrateM<t'~o~M de /aM'e ~MOtH/ïe~' ~'<MK.?M~e?KB~ uc)' ~a secoK~e <7!HKMtMe d'cc<o&)'e. Enfin, notre confrère M. Léon Rénier dit dans l'JTcTto de -Par~ que la « caisse est vide )) à faire peur. est allé l'argent?

Fête de i'EEorticmttape

Le jury chargé de distribuar les récompense! à la suite de la fête de jeudi dernier a décerna quatre médailles d'or:

Principauté de Monaco

Syndicat des ûeuristes de Paris;

Fleuriste municipal

Service des parcs de l'Exposition.

Et, en plus, quatorze médailles en vermeil.

P.R..

J.i'x~r~Hr i

LEOtSCOiJRSDURiafREDESOFfA

Pendant que le monde civilisé est absorbe par les affaires de Chine, dont le règlement lui cause à juste titre des préoccupations qui ne' semblent pas à la veille de prendre un, des symptômes d& fermentation apparaissent à l'horizon de la péninsule. des Balkans et rappellent-l'attention de l'Europe sur la question d Orient, à laquelle les chancelleries occidentales ont juge à propos, dans ces dernières années, d'en ajouter bénévolement une autre dont le besoin ne se faisait pas précisément sentir.

Un fait en apparence secondaire vient, en effet, de se produire en Bulgarie, qui, par sa coïncidence et sa corrélation avec ce quisc passe dans les réglons voisines de la Principauté, ne laisse pas d'avoir une certaine importance. Je veux parler du discours que le maire de Sofia a prononcé à l'occasion de la récente inauguration du monument élevé dans cette ville à la mémoire du libérateur, du peuple bulgare, l'empereur AlexandreII.

Au cours de cette harangue, prononcée en présence des ministres, son auteur a nettement et hautement proclamé l'inébranlable résolution da ses compatriotes de ne jamais renoncer aux avantages que leur avait assurés le traité de San Stefano.etde « poursuivre avec patience le rétablissement de toutes les clauses de ce traité annulées par la diplomaties.

Cela seul, on en conviendra~ serait un indice ~igniticatifdel'étatactuel de l'opinion dans ce loyer permanent d'agitation que sont les Baikans, et sufnrait à raviver des inquiétudes qui s'étaient un peu dissipées. Mais ce qui donne aux déclarations du maire de Sona un caractère de gravité que l'on n'eût peut-être pas songé à leur attribuer, c'est qu'elles ont été laites au moment même ou l'on signalait une recrudescence marquée dans l'ardeur révolutionnaire des fameux comités macédoniens, que .les Roumains, les Serbes st les Grecs accusent de travailler à conquérir la Masédoine au détriment de leurs droits et au prô'ot exclusif de la Bulgarie.

Et si-l'on considère, en outre, que les Albanais aspirent de leur côté a l'autonomie et sont, à cette heure, en proie à une effervescence qui s'accentue de jour en jour. davantage si l'on songe que le gouvernement 'bulgare, malgré là sagesse et la correction dont il n'a. cessé jusqu'ici de. faire, preuve, risqua fort d'être d'un instant à l'autre débordé et dans l'impossibilité matérielle d'op-. poser une résistance-.eOlcace' à un mouvement insurrectionnel qui éclaterait à la fois. au-delà et en-deçà de ses frontières, on.irest. pas sans appréhension sur la tournure que menacent de prendre les événements dan~ ce coin de~[~)rient, moindre étincelle peut allumer .uîi incendie dont les ravages'seraient incalculables; Fasse le ciel que, pour avoir trop tardé à prendr;e. des mesures que leur consente depuis Iong-=temps la prudence, lès puissances n'aient pas à faire face à bref délai à des éventuaJités qui compliqueraient singulièrement leur tâche en TEx-' trême-Orieht. A.deMajj~ay

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L'occupation de Lydcnburg par les Anglais n'a pas. plus d'importance, en réalité, que, celle de ving~ autres villes~ occupées précédemmBQt. Les Boër~ n'ont pas défendu la position et ils ont battu en retraite devant;leurs adversaires en emportant tout leur jnatéri~I. Ils se sojit dirigés versienord. Les Anglais les poursuivront-ils dans cett~e re'gion'moniagneuse et. dif&eile;?',Si non, les Boëra. .auront Le temps de se reposer,, .se reformer et deprepàref de longue main~de nouveaux coups. Si oui, on peut se demander~<omment lor.d.Roberts ou son successeur~veiltuel– fera, pour protéger le lôpg chapelet de'orces ~parpiit .'lëes'depuis BItBmfohtein. Sil'Dn~xai~ne ~oidemënt la~ituatio!i dB l,'âr<

,mee"britanniq~,on coniprend 3~tresteique~~

~;Roberts.3oït,(léaireux'de~J~tME~n~~

~rà venir n'a rien 'jdë~ 'i)ien ~engageànH et, le gen..êr)~;

.~ssime:~auc.un~6~.4~