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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1899-01-14

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 14 janvier 1899

Description : 1899/01/14 (Numéro 6243).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5305178

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/03/2008

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AUJOURD'~U!

C~M~F !e 6AULQ!S et san Supp!emMÏ te EMbisda))~ PRtX t 0,SO cem~imea

A PROPOS

D'UN

P~SAOSTE

On a récemment ouvert, à l'Ecole des beauxarts, une exposition de marines et de paysages caisses par le peintre Eugène Boudin. J'aime ~cette coutume d'exposer ainsi, quelque temps aprëa la mort d'un artiste renommé, ses prin~ cipales œuvres. C'est sa personnalité qui se dégage à nos yeux tout entière: mieux encore, ,c'est sa vie qui s'évoque en traits qu'il nous apjpartient de discerner ou de sentir et nous donnons au peintre, au milieu de ses tableaux, un oalut bien supérieur à l'adieu du cimetière. Ce Boudin dont les toiles sont, actuellement, sous nos yeux, ne fut pas un de ces artistes classés sous l'étiquette de mondains. Jamais homme plus simple, plus modeste, plus détaché des manifestations extérieures, plus dignement et plus volontairement disparaissant. Je lui ai entendu dire ce joli mot, qui le peignait au vif Mon 'plus grMfMaisir est de me savoir dans un endroit tout le monde m'ignore. )) II me souvient, ~pourtant, ce qui ajoute singulièrement à son éloge l'avoir vu se comporter, en des endroits tout le monde le connaissait, comme s'il eût 'été le plus ignoré des hommes. Cela n'est, à tout prendre, ni facile, ni commun.

Au fond, le type a toujours été rare de l'artiste demeuré intimement et parfaitement simple–j'entends simple à toutes les heures du jour, en tous ses actes, vis-à-vis des autres et de soi. ) Eugène Boudin me reste comme un exemple d'une égalité d'humeur à la fois étrangère à l'enjvie et à l'égoïsme, au trop libre et au bridé. Ce ~Normand, né à Honfleur, d'esprit très un, même ~passablement orné, avait eu, jadis, des débuts 'fort rudes. Longtemps, en dehors d'un petit tnoyau d'amateurs, on n'avait guère pris garde à ,4ui. L'âge lui était venu avec beaucoup de mécomptes. Son coeur ne s'était pas aigri et la fraîcheur de ses sentiments s'était conservée intacte ~omme celle de ses sensations. Puis, un beau <joùr, les collectionneurs en nombre prirent l'habitude do gravir son escalier. Le bonhomme n'eut Mhême pas l'air de s'apercevoir qu'on venait à lui Davantage. Rien ne fut changé dans sa calme ~existence l'hiver à Paris, l'été aux champs et, surtout, au bord de la mer. L'aisance ne le .troubla pas plus que ne l'avait fait trembler la ~pénurie. Quelle plus heureuse nature?. Du peintre, j'ai parlé souvent, à propos de ses envois au Salon. On ne saurait prétendre qu'il ait jamais fait aux expositions ce qui s'appelle ~grande figure, mais si honnête et si souriante 1 'pn a vu tour à tour de lui des coins de campagnes ~normandes et des sitea marins, de spirituels aperçus de marchés de petites villes et des impressions de plages élégantes au temps historique des crinolines et des châles de l'Inde. Plusieurs saisons, la Hollande l'enchanta. Il en jmontra les pâturages d'un vert tendre où broutent des boeufs rouges et_des bœufa tachés de -blanc, les dunes pâles, les moulins à vent, les rivages fleuris, les eaux clapotantes. Venise reçut sa visite, mais il ne semble pas s'être enthousiasmé pour la ville des lagunes. En6n, ces dernières années, on le rencontra plusieurs fois sur le littoral de la Méditerranée, peignant les blancs et les bleus des tièdes hivers de la côte d'azur. Nous avons de ces peintures des sensations vives, immédiates, tres franches, parfois délicieuses. Sans doute, Jongkindt fut plus fort et plus spontané et Boudin procède de Jongkindt. Seulement, qu'importe? Eugène Boudin a bien eu aussi sa note originale, sa poésie et son observation. Il a su plaire, il plaît, il plaira. C'est un aimable petit maître.

ci

En regardant, à l'Ecole des beaux-arts, ces paysages sans apprêt, où tout est saisi sur le vit Tie la nature, je ne pouvais m'empêcher de pen.ser à l'étrange et totale transformation de lapeinture agreste depuis cinquante ans. Avons-nous "une conception des choses rustiques assez diSérente de celle du passé ? En ce temps-là, on ne tolérait la campagne qu'accommodée au goût hé'roïque.Les arbres devaient porter perruque ou 'aSecter des allures de gladiateur mourant les torrents se précipiter, du haut de rochers d'opéra, avec la dignité d'un danseur de caractère; les montagnes profiler au lointain des crêtes convenues. Il y avait encore des arbres réputés nobles, auxquels il fallait toujours revenir. Des jeux infinis de la lumière, dés reûets et des transparences, on n'avait nulle inquiétude. L'abstraction dévorait sans merci les tons comme ~ïes formes de la vérité. De même que les chênes 'et les hêtres ne se pouvaient dessiner que d'auprès des canons immuables. Chaque état du ciel gavait sa couleur imposée. Les jeunes gens appre.naient à étendre, les yeux fermés, sur leur pa'ïette, le ton matin et le ton soir, le ton clair de 'iune et le ton orage. Et, ce n'était pas tout enjCore on ne voulait voir sur la terre que des héiTOS, des dieux et des bergers. Le paysagiste Valenciennes enseignait à ses élèves qu'on ne fait pas de bons paysages sans avoir approfondi Ho:mère, Théocrite, Virgile et Longus.

Il y avait de ci, de là, des commencements de 'révolte. Au dix-huitième siècle on aurait pu croire que les yeux allaient s'ouvrir. Mais, sur .ces entrefaites, le terrible David s'était fait le législàteur de l'art. Dès lors, déiense à tous d'être natureL On conserve au musée de Versailles un tableau vraiment extraordinaire du peintre Taunay, et singulièrement caractéristique. Le sujet se traduit ainsi Le ~~raJ Bonaparte ~epo~ des prisonniers sur M~ champ de 6a~Me. Sur quel champ de bataille ? Inutile de le demander. La scène se passe en un site académique, décoré lie monuments à frontons grecs les morts et les blessés, jonchant le sol, sont nus comme des guerriers homériques. Comment se défendre d'un sourire devant pareille conception 1 Tous les tableaux de la première période de notre siècle ne sont pas aussi ridicules mais .combien, en général, sont-ils froids et ennuyeux) Alors que les portraitistes se croyaient tenus d'être vrais et queJes peintres d'histoire inclinaient 9. secouer le joug des conventions, les paysagistes ne songeaient même pas à rompre à leurs accoutumances. Les meilleurs, les Bertin, les Michalion, les Aligny, s'en allaient dessiner des études parfois minutieuses, et composaient d'insipides a peu près, arbitraires synthèses, combinaisons de pièce de rapport raccordées vaille que vaille, et quintessenciées par construction. Rien d'ému, rien de vibrant et de libre. Fleurs et feuillages, pour être élevés à la dignité de la peinture, devaient être, aux plus favorables, desséchés dans un herbier.

II fallut qu'un jeune peintre se révoltât tout d'un coup contre les personnages de l'école classique. Ce vaillant se nommait Paul Huet. Tandis qu'on dresse de toutes parts des monuments à la 1 tnémoire des personnalités grandes ou petites, .personne, que je sache, n'a jamais pensé à consacrer même une pierre en son honneur. Et quel iService, pourtant, i! noua a rendu en s'émancipant soi-même. II aimait la campagne éperdu~nent et ne la You!aitpoint voir avec let yeux des

autres. L'éternel mouvement dn ciel, l'ondoiement des nuages, les ûuidités de l'air mouille, l'ampleur des horizons, lea sérénités nocturnes, tes rages des tempêtes, le frissonnement des verdures, la vitalité puissante de la terre, tous les phénomènes de la vie universelle le ravissaient jusqu'à l'extasier. Paul Huet essayait de s'arracher aux routines. Ses camarades le prirent pour un visionnaire ou pour un fou.

L'indépendant se réfugia sous les frondaisons, disparues depuis, de l'Ile Séguin, jaloux d'agir à sa guise, sans être maudit, ni raillé, en union avec le soleil et avec la pluie, avec l'eau, avec l'herbe, avec l'arbre. Son érudition de musée se bornait au souvenir de quelques paysages hollandais et de quelques paysages anglais, inspires de l'authentique nature. C'était assez pour lui donner raison. Assurément, il ne fut pas en lui d'atteindre son plein idéal. Il eut quelquesuns des défauts de son temps, malgré ses efforts, mais il eut aussi et c'est là sa gloire le germe des qualités prochaines. Le noble artiste s'est attendri aux spectacles du dehors et, de son mieux, il a tâché à les saisir. L'analyse vivante détrône l'abstraction stérile. On aura bientôt le droit de redire, au jour le jour, le long de l'existence qu'on mène et des chemins qu'on suit, ses sensations et ses rencontres.

M.

Voici, cependant, qu'une élite admirable a pris possession de la nature, et tout l'art, sous son effort, tend à se renouveler. Par la vertu d'un très spontané et presque inconscient génie, Corot, sorti des voies classiques, éveille l'attention sur l'enveloppe atmosphérique en laquelle tout s'anime et respire. Jean-François Millet, fruste et sublime esprit, caractérise l'intimité robuste, quasi humaine delà terre des paysans, en tenant compte de la saison et de l'heure même, en notant d'un pinceau l'inégal, mais résolu, jusqu'aux lueurs orageuses ou crépusculaires. Théodore Rousseau s'attache à retracer, d'une exemplaire conscience, l'anatomie des arbres, la ferme structure des terrains. A Daubigny reviendront les belles énergies et les poussées de la sève. Courbet fera pleurer les sources au flanc des grands rochers gris et verts. Et le second quart de ce siècle verra, ainsi, dans le paysage triompher un mode tout neuf, français d'essence, véridique et poétique en soi-même, basé, en un mot, sur la sincère observation du réel et coloré de nos personnelles émotions.

Mais ne croyons pas que les maîtres illustres à qui nous venons de rendre hommage aient fixé la vision entière de la terre et du ciel. Une conquête nouvelle est réservée à leurs successeurs. A le bien prendre, il manque à leurs chefs-d'œuvre quelque chose de cette mobilité, de cette vie instantanée, de cette ondoyance des aspects changeants, pour tout dire, de ce sentiment de la succession ininterrompue des effets qui nous ravit en, présence d'un beau site où la plus furtive modiScation de l'atmosphère déplace les clartés, les reflets, les ombres et transpose les harmonies. Corot lui-même, si merveilleux à évoquer les formes dans la transparente fluidité de l'espace, ne d )nne point l'idée de ce que j'appellerai l'incessante palpitation lumineuse du monde. Le paysage français, net, solide, humain, divers, foncièrement original, va se compléter d'une puissance d'immédiate vibration encore inconnue.

C'est à une telle recherche que se sera vouée notre école depuis trente ans. Le Holiandaia Jongkindt, qui a vécu et qui est mort chez noua, a, d'instinct, orienté ces tendances. Un paysagiste d'une sensibilité sans égale, M. Claude Monet, a infusé à la peinture du paysage une vie de lumière qu'elle n'avait jamais connue. Mais combien d'autres artistes, sans égaler ces maîtres, ont collaboré au mouvement de la plus heureuse sorte et charmé nos générations par des affirmations individuelles t Et tel a été, par exemple, ce brave, clair et spirituel Eugène Boudin, que l'on fête à grand' raison à l'Ecole des beaux-arts et à propos duquel j'ai pris plaisir à écrire ces souvenirs. Foureaud

Ce qui i se passe LA POLtT!QUE

NOTRE ROLE

A la fin de décembre, quand les Chambrer se séparèrent, après avoir perdu le meilleur de leur temps à discuter l'affaire Dreyfus, le dernier cri du Parlement qui prenait sa volée fut a Finis- sons-en »

C'est aussi le premier cri que pousse le Parlement à son retour de vacances.

Pendant que les sénateurs et les députés chômaient, « l'affaire a en effet n'avançait pas, et je commence à croire que l'on défait la nuit le travail accompli chaque jour ou que l'on met sournoisement des rallonges à l'enquête.

Tous les huit jours, la Chambre vote la clôture, le gouvernement la promet, et la cour de cassation se refuse à la prononcer.

Si nous étions, comme on nous en accuse, des opposants systématiques avant tout désireux de faire sauter la maison, nous accueillerions joyeusement les incidents qui retardent la solution et, par voie de conséquence, entretiennent l'agitation.

Que l'affaire se prolonge pendant quelques mois ou quelques semaines encore, et c'est la rue qui interpellera la république, donnant ainsi raison à notre ami Paul de Cassagnac, et l'on peut croire que la foule ne se contenterait pas d'un ordre du jour pur et simple.

Nous avons donc la conscience d'avoir donné un salutaire exemple de patriotisme en nous associant à toutes les propositions qui nous paraissaient être de nature à terminer <( l'affaire a honorablement et définitivement.

En écartant la revision, on arrachait du flanc c de la république le trait empoisonné qui la blesse et la tuera.

Subsidiairement comme on dit au Palais en confiant à toutes les chambres de la cour de cassation l'enquête et l'arrêt sur la requête de Mme Dreyfus, on donnait à l'opinion publique une satisfaction dont elle se fùt peut-être contentée.

Ne pas engager la procédure de revision ou, si on l'engageait, la poursuivre dans de telles conditions de clarté, d'impartialité, de justice que nul ne fut en droit de discuter la solution à intervenir quelle qu'elle fût, voilà ce que nous demand'ons.

Nous recherchions de bonne foi le moyen de sauver sinon la république, du moins notre pays, et c'est à ce signe que l'on peut reconnaître en nous de vrais conservateurs, ce que j'appellerai des conservateurs de tradition.

Le rôle historique des conservateurs fut toujours, on le sait, de secourir leurs adversaires et de consolider l'édifice dont on leur refusait l'entrée. (

On ne nous a pas écoutés. On s'est jeté follement dans une aventure redoutable, et l'on ne montre pas le moindre souèi d'en sortir. Nous saurons bientôt s'il faut nous en réjouir ou nous en afuiger. L. DESMouuNS.

ËCHOS DE PARIS

Le Père Didon en Angleterre.

Le Père Didon partira le 20 janvier pour l'Angleterre il va étudier sur place l'organisation et le fonctionnement des collèges fameux d'Eton, Harrow, et les universités de Cambridge, d'Oxford et d'Edimbourg. `

La visite du Père Didon est impatiemment attendue de l'autre côté du détroit, où sa réputation de grand éducateur l'a pre~de depuis îong-

Fourcaud

temps, et nos voisina s'apprêtent a, luî fair&~na 0 réception digne de lui.

On annonce la mort du docteur Dumontpallier, une des plus hautes personnalités du monde médical.

Le docteur Dumontpallier, qui fut l'émule de Charcot, s'était voué à l'étude et à la guérison des maladies nerveuses, spécialité dans laquelle il acquit une grande réputation.

Membre de l'Académie de médecine, officier de la Légion d'honneur, il fut longtemps médecin de la Pitié.

Le docteur Dumontpallier, aimé et estimé pour sa bonté et la noblesse ~de son caractère par toua ceux qui l'ont connu, sera universellement regretté. L'adjudant de Prat, un des sous-ofnciers de la mission Marchand, est arrivé hier soir, à dix heures, à Paris, venant de Marseille.

Sur le quai de la gare de Lyon l'attendaient le représentant d;i ministre des colonies le lieute~ nant-colonel Monteil; Eich, ex-lieutenant d'infanterie de marine, un des compagnons de M. Monteil dans ses explorations.

Lorsque l'adjudant de Prat est descendu de wagon, le représentant du ministre des colonies s'est avancé vers le compagnon du commandant Marchand et lui a dit en substance

M. Guillain, ministre des colonies, empêché, n'a pu, & son grand regret, venir vous recevoir et vous exprimer toutes ses félicitations pour la belle conduite que vous avez eue dans des pays lointains. Aussi m'a-t-il chargé de vous annoncer q:i'U sera heureux de serrer votre main des demain matin. Le lieutenant-colonel Monteil et l'ex-lieutenant Eicker ont embrassé l'adjudant de Prat, et toult. le monde s'est séparé,

Dix minutes plus tard, l'adjudant de Prat, accompagné par son cousin, M. de Rasse, montait dans une voiture de place de la Compagnie et se rendait à l'hôtel de la Tunisie, rue d'Alger.

M. de Freycinet a fait signer, hier, par le président de la république, un décret portant création, au ministère de la guerre, d'une nouvelle direction: la direction de la justice militaire et du contentieux.

Cette création est la conséquence de la suppression, réalisée depuis quelques jours déjà, du secrétariat général.

La nouvelle direction comprendra trois bureaux, qui, d'ailleurs, existaient déjà, répartis dans divers services: le bureau de la justice militaire, qui, jusqu'à ce jour, dépendait de la direction de la cavalerie; le bureau du contentieux, qui centralisera les services du contentieux de toutes les directions enfin, le bureau des questions ouvrières.

Par suite de la suppression du poste de secrétaire général, le général Gras, qui en était titulaire, reprend ses anciennes fonctions d'inspecteur général des manufactures d'armes. Le général Crétin, qui était secrétaire général adjoint, devient directeur de la justice militaire et du contentieux.

Sur la proposition du ministre de la guerre, le président de la république a signé, aussi, un décret par lequel le gérai Larcher, commandant du corps d'armée d'Algérie, est nommé membre du conseil supérieur de la guerre, tout en conservant son commandement.

Cette nomination n'a pas besoin d'être soulignée dans les circonstances actuelles c'est le rattachement plus étroit de toutes les questions concernant la défense de notre grande colonie africaine en cas de guerre à la haute direction des aifaires militaires de la métropole. Le service « rabatteur B.

La Compagnie des Omnibus vient d'inaugurer, sur une petite ligne reliant la porte d'Ivry a la Bastille, le service dit <t rabatteur)), au tarif uniforme de quinze centimes par place. Ce service, dont la dénomination indique qu'il a pour objet de « rabattre )) vers les grandes têtes de lignes de la capitale les habitants de la périphérie parisienne, est annoncé au public par l'apposition sur l'impériale des omnibus en question de jolies pancartes à lettres d'or sur fond rouge.

La Compagnie utilise pour ce nouveau service les vieilles petites voitures à vingt-six places qu'elle a peu à peu retirées de la circulation parisienne et qui, pour la circonstance, ont été l'objet d'un badigeonnage et d'un vernissage complets du plus appétissant aspect. qui donnerait à la Tour elle-même du « petit jeu w bien connu l'envie de se laisser « rabattre a.

BILLET DU SOIR

Une question de prononciation se pose dans la presse. Doit-on dans « Mettërnich o donner à la dernière syllabe te son de' niche de <: corniche par exemple.ou au contraire celui de <; pique-nique ? Sur quoi un aimable confrère propose de soumettre le cas à M. Francisque Sarcey.

J'ignore si notre onc!e a sait à fond l'allemand, et même s'il en possède la plus légère teinture, mais dans te dernier cas, qui est possible après tout, car l'excellent latiniste qu'il est peut ignorer la langue de Gœthe, je me demande comment il pourrait être utilement arbitre dans la question soulevée. Le moindre collégien élève d'une classe d'allemand pour SaintCyr ou même tout simplement pour le baccalauréat sera mieux qualifié pour cet ofuce que l'excellent critique du Temps.

Or, ce qui ne laissera pas que de sembler assez comique, il y a de grandes chances pour que ledit élève décide qu'il ne faut prononcer le « nich~de Metternich ni comme « caniche ni comme <; pique-nique », mais bien faire entendre un son particulier qu'on ne peut même pas déclarer intermédiaire entre les deux, qui ne peut pas se rendre sur le papier et qu'un Français n'émettra qu'avec beaucoup d'essais infructueux. Le c/: allemand, comme le ~A anglais, comme le /et le A: espagnol, comme la lettre dans certains cas, en russe, est très rebelle à une langue ou à un gosier français. Les assassins des Vêpres siciliennes faisaient prononcer aux passants de Palerme qu'ils arrêtaient un mot italien. Si ce mot était estropié d'une certaine façon, ils étaient sûrs d'avoir aSaire à un Français et que leur poignard ne se tromperait pas d'adresse. En cas de Vêpres germaniques j'aurais peur pour la peau de nos compatriotes quiseraient soumis à l'épreuve Metternich.

Du reste, il faut reconnaître que nos t&vres, notre langue, notre gosier se prêtent mal à la prononciation des idiomes autres que les nôtres, circonstance atténuante pour notre légendaire ignorance des langues étrangères.

Ediliana.

Un lecteur nous fait observer judicieusement que du train dont y vont MM. de l'Hôtel de Ville, grands accapareurs de plaques bleuea pour ceux des leurs qui sont entrés dans la poatérité (?) suivant le précepte qui veut que charité bien ordonnée commence par soi-même un jour viendra où la plupart de nos rues porteront des noms de conseillers défunts.

Notre correspondant propose d'affecter à toua ces messieurs, en bloc, une rue qui s'appellerait a rue des Conseillers-Municipaux)).

L'idée nous paraît assez bonne. seulement, voilà, il faudrait qu'elle fût adoptée par ceux mêmes qui.et dame 1

Entré un instant dans l'hôtel PIessis-BeIlière. La plus grande animation y règne. Plafonneurs, maçons, serruriers, peintres sont les uns sur les autres, travaillant avec acharnement. Il faut à tout prix que pour demain matin deux étages au moins soient prêts en effet, c'est le jour du terme et l'Automobile-Club, tout comme le plus modeste des locataires, est forcé, le 15 à midi,de déménager pour céder la place à son successeur, l'appartement de la place de l'Opéra étant loué. Seulement, dame la place de la Concorde n'est encore qu'un vaste chantier et ce n'est guère qtfau printemps que les travaux seront terminés. Cependant, l'architecte croit que la peinture des salons des deuxième et troisième sera sèche demain~ permettant aux membres du Cercle de s'y

-mstaUer, enattendant des jours plus somptueux. Ah si les travaux marchaient comme les automobilest 1

Tous les manuels conversation en langues

étcàn~ères contiennent ce li ` typique: v

étrangères contiennent cette phrase typique:

a Vous êtes allé à Paris 9.iyans quel restaurant?)) Ce qui équivaut à dire que les restaurants parisiens sont au nombre des curiosités intéressantes de la capitale.

Il est à supposer que, dans les nouvelles éditions des manuels en question, on donnera comme réponse: « Au café de la Paix », car au double point de vue du confort et de la cuisine, sa réputation est européenne.

Les eaux de Royat sont les eaux types pour ïe traitement des affections arthritiques.La source de Saint-Mart, par sa richesse en lithine, est un breuvage héroïque.

C'est la «Fontaine des goutteux)), la grande redresseuse des torts nutritifs et de leurs redoutables conséquences chez lés arthritiques de toute origine.

Tous les troubles de la digestion, consécutifs de la sais.on des dîners, des réceptions et des bals, différents dans leurs manifestations, sont cependant justiciables d'un unique et facile traitement. Il faut en tout remonter à la source. et dans le cas particulier à la source Badoit.la grande amie de l'estomac; le régulateur par.excellence des fonctions digestives.

Si le climat de Nice et de la Riviera est justement réputé parmi les plus sains, à plus forte raison les hauteurs de Cimiez où le Riviera-Palace est situé sont-elles, grâce à l'air pur qui vient du !arge,-aux émanations balsamiques des slas et des ueurs, à une eau excellente, d'une indiscutable immunité. C'est d'ailleurs, on le sait, l'endroit que choisit, depuis quelques hivers, la reine d'Angleterre.

A travers les livras

Le ~VbMceûtM LaroMMe !7~M~ donne dans son fascicule de cette semaine deux remarquables planches en couleurs des « champignons )), qui vont provoquer l'admiration génerale et qui montrent quelle conscience et quel souci de perfection président à l'exécution de ce magnifique dictionnaire encyclopédique. Le fascicule est en vente chez tous les libraires et dans les gares au prix de 50 centimes.

NOUVELLES A LA MA!N

Une femme fait à une amie sa visite de jour de l'An.

Hors d'haleine d'avoir monté trop vite les quatre étages, elle se met à débiter par saccades la formule traditionnelle

Ma chère. je vous souhaite. une~onne. L'amie, vivement

–Une bonne'Tenez-vous-en la, c'est ce que vous pouvez me souhaiter de plus à propos la mienne vient de me laisser en plan 1

Calino lit le compte rendu d'un procès criminel.

« Après de longs débats, l'avocat général, s'appuyant sur le Code, réclame la peine de mort. » Pour s'appuyer ainsi, fait le gâteux, il fallait qu'il soit bien fatigué.

Un Dondno

M PETITE l SEMMNE 1

Z~<Mc~<?,S.a~er.

LE COIN DES POÈTES

« Les amis de Verlaine deman-

dent pour son buste une place

au Luxembourg, prés de La-

contedeLisle.àcotédeMur-

Rer, non loin de Delacroix, au

lieu dit le Caw ~oc<M. f

Par le vouloir des dirigeants

C'est là que sont les bons poètes

Dont l'Etat se paya les têtes

Pour de très modestes argents,

Dans le lierre et la vigne vierge

I!ssontlà,lespoétoslas.

Sousiosencensoirsdeslilas,

C'est ici leur dernière auberge.

Dans la fontaine de Goujon

Leur sérénité se contemple,

DesMusesc'esticile temple

Et le Grand-Autel d'Apollon t

Aprésieshymnesetlesfétes,

L'éclat des gemmes et des fards,

A côté du coin descanarda

Onamislecoindcs poètes;

En grand'pompe un tas de penseurs

Vint inaugurer leur image.

Unmitiistromêmeyntrage,

Puis décora.ses fournisseurs!

Ilsvirentlesbinettesfrnstes

De leurs successeurs exhibés.

Et les bras ieur én sont tombés,

Et c'est pour c.à qu'ils sont des bustes 1

Mais quand perce aux cieux lézardés

Phœbe la biauche, aibe auréole,

L'âme des chanteurs dégringole

Le long de ses rayons dardes.

Ators, sous les branches amies

Oulelacdeclartés'étend,

Peintres et poèles d'anfan

Chantent leurs croûtes et leurs mies ) 1

Lundi 9~K!~c~. –Quel admirable pays que celui-ci 1

Las de se voir grugés, dépouillés, nettoyés par nos budgétivores, à la veiiïe de vendre leurs dernières chemises pour satisfaire les exigences des collecteurs d'impôts, les braves contribuables se sont décidés à leur jeter leur assiette à la tête et à former une ligue.

Jusqu'ici rien que de naturel. Il est évfdent que si tous les goms sont dans la nature, les goûts collecteurs se sont vraiment développés 'outre mesure chez nos gouvernants.

Peytra!, Peytral, quand tu nous tiens,

On peut bien dire Adieu finances

Mais, savez-vous quel a été le premier acte de ces ligueurs résolus à protester contre toute dépense nouvelle, à refuser le paiement de tout impôt supplémentaire ? C'a été de s'imposer volontairement de un à six francs par an Ah ) quel admirable pays que celui-ci t

Afcfcre~! jf~~M~~r. Les embarras de P&ris

A M0<re vieux caMMt'a~e .Bût~MtM

(Air Petits .P<M< de Paul Deimet) Las d' voir circuler dans la rue,

J'ai déplaeédeuxp'tits pavés.

Tous les tuyaux d eau j'ai crevés

Et Paris en tous sens j'obstrue

Je me moque de tout, ma foi ~&t~,

JDemain j'en déplacerai troi'!

De eî, de là, de place en place,

Cinq ou six paves je répands

Pour fair' ûche en bas les passants.

J'exècre les passants, sal'race! r

Demain je recommencerai (bis)

Et les passants j'éerabouill'rai!

Ensuit', les agents, pleins de zélé

Arrivent pour Banquer aux clous

Ceux qui sont tombés dans mes trous

Et qu'on en r'tire avec un' peUe.

L* pavé lui-même en pleur' parfois (6:~

Car le pavé c' n'est pas d' bois t

Autant de paveurs par le monde,

De grands et de petits paveurs,

Autant de poètes rêveurs,

D'âmepensivectvagabonde.

Jesong',jesong'àtoutcela(6M)

Et mon travail s'arrête là.

J~M~.f~J'a~O~

MADAME. Tu sais que c'est ce soir que lea cousins Machin arrivent.

LE DÉPUTE. Tiens; c'est vrai, je l'avais ou<

bUé.

MADAME.–II faudra les conduire Ma Chambre, la séance de demain.

LE DÉPUTE. Crois-tu que c& va les am!lser? `t

MADAME. Tu leur a promis cet été que tu in-

ter ellérais le p le jour ils iraient

terpellerais le gouvernement le jour ils iraient

au Palais-Bourbon.

LE DÉPUTÉ.– J'ai promis. j'ai promis. C'est possible. Mais, à ce moment-là, j'étais un adversaire du ministère. Dupuy, je veux dire depuis, mes amis sont arrivés au pouvoir. MADAME. Oui, mais tu t'es brouillé avec eux.

LEDËpuTÉ.–C'est juste.Mais enfin, interpeller Interpeller sur quoi, d'abord? q MADAME.–Le premier sujet venu. Tu ne peux pas faire l'affront aux Machin de les avoir dérangés pour rien).

LE DÉPUTÉ. Tu ne crois pas qu'une simple question, ou deux ou trois bonnes interruptions. MADAME.–Y penses-tu?. Ils ont amené le petit Emile.11 faut l'amuser, cet enfant. Des interruptions, il ne comprendrait pas, et puis, ça pourraitluiappréndre dé vilains mots. Non, une interpellation, c'est ce qui plaît toujours le plus aux provinciaux. Et tu demanderas la discussion immédiate.

LE DÉPUTÉ. Soit. Et si je renverse le ministère?.

MADAME. Je n'avais pas pensé à ça. LE DÉPUTÉ, /0~p/M~. Tu vois ). MADAME. Oh il n'y a pas de risque. Tu n'as jamais rien renversé. Pourquoi renverserais-tu un ministère ? 9

LE DÉPUTÉ. On ne sait pas ce qui peut arriver.

MADAME, ~e/~ec/Ma~. Ce serait tout de même trop. En somme, nous n'avons passé que quatre jours chez les Machin. Ça ne vaut pas une crise ministérielle.

LE DÉFCTË. Ecoute, il me vient une idée. MADAME.–Ah! laquelle?.

LE DÉPUTÉ. Je fais demander par X. la remise à un mois.

MADAME.–Parfait!

LE DÉPUTÉ. Tu exprimes tous tes regrets aux Machin. Tu leur dis que ça sera pour leur prochain voyage.

MADAME.–Et comme ça, la politesse est faite.

FeM~e<M jf3 ~'SM!?zer. A la suite du discours prononcé par !'éminent président d'âge du Sénat, nous recevons la lettre suivante que nous nous empressons d'insérer

LETTRE D'UN PERE

Luxembourg, 12 janvier.

Depuis longtemps, ma fille était souSrante et affaiblie. Constitution minée, usée, en ruines, elle souffrait de toutes les incommodités que l'âge amène avec lui anémie, consomption, troubles intérieurs, dif~cultés intestines, digestions laborieuses, crises fréquentes suivies d'un affaiblissement général.

En vain on a essayé pour elle de tous les remèdes recommandés par les médecins, son état n'a fait qu'empirer et on assure qu'elle ne se remettra pas, tant qu'elle sera obligée de garder la Chambre. 0

Je vous serais très reconnaissant, monsieur, de m'indiquer ce que vous connaissez de mieux comme régénérateur de Constitutions languissantes.

<S'i~M~ WALLON.

(Père de la Constitution.)

.P.-S. t J'ajoute que ma fille a essayé sans succès du Vin de coco Marianne et de la tisane américaine des Chéquards, qu'on lui avait recommandés. »

Nous livrons à la publicité cette lettre touchante, et faisons appel aux lumières de nos lecteurs. Nous publierons tous les traitements qu'on nous indiquera. Brandy and Soda

Brandy and Soda

~/M-M ~r/M LA ROBE ET LA PLUME

Je suis avocat, rien qu'avocat se plaisait à dire Berryer à ceux qui le complimentaient sur ses talents divers.

Coquetterie de grand homme habitué à tous !es succès. La démission sensationnelie de M. Quesnay de Beaurepaire vient de rappeler au public, qui ne t'avait pas oublié, que t'éminent magistrat n'a pas brillé seu~ement au barreau, mais dans les lettres, sous le pseudonyme de Jules de Glouvet. M. Quesnay de Beaure~paire a écrit une dizaine de volumes, des contes et des romans d'une conception assez ingénieuse et d'une forme assez pure pour attirer l'attention de M. Juies Lemaître, au temps où celui-ci tenait le sceptre de la critique littéraire à la Rey!<e J3/CM.

M. Jutes Lemaître a dit des romans de M. Quesnay de Beaurepaire qu'ils étaient d'un magistrat par l'exacte minutie des tableaux ressemblant aux inventaires lumineux d'un juge d'instruction et par l'art d'élucider les questions les plus embrouillées. Le célèbre critique a ajouté que ces romans, tels que le T'ore~'er, le Mari~ter et le -Berg'ep', étaient aussi d'un rùral.d'un homme profondément attaché à la terre de France. Ce dernier éloge a du être singulièrement apprécié par M. de Beaurepaire.

Parmi les membres du barreau contemporain nous ne voyons que l'exemple de Georges Lachaud, le fils de l'illustre avocat de l'Empire, à joindre à celui de Jules de Gtouvet. Les romans de Georges Lachaud n'ont pas eu cependant la même notoriété que ceux de M. Quesnay de Beaurepaire. Mais si la littérature d'imagination n'a eu au Palais que de rares adeptes, il n'est pas moins constant que le barreau compte dans ses rangs nombre de lettrés.

Les articles de M. l'avocat général Cruppi ont été, à diverses reprises, fort remarqués dans la .Re~e des Deux A~oH~M. M. Munier-Jolain, avocat à la cour d'appel, nous a donné, it n'y a pas longtemps, des récits du dix-huitième siècle, où it nous a initiés à des « Procès de femmes extrêmement attrayants. Tout le monde sait l'écrivain charmant et plein d'humour que fait M. Léon Cléry qui nous donnera très certainement un livre de haute saveur le jour où il voudra écrire ses souvenirs. Enfin M. Barboux briguait naguère les suffrages de l'Académie française. M. Barboux aurait retrouvé sous la coupole du palais Mazarin un confrère dans la personne de M. Edmond Rousse, seul à représenter aujourd'hui le barreau au sein de l'Académie, qui a compté dans ses rangs plus d'un avocat illustre.

La première fois que te Palais fut représenté à l'Académie, ce fut sous Louis XIV, par t'étection du comte d'Avaux qui était président au Parlement. Le magistrat, dans son discours de réception, indiqua avec modestie la raison qui, selon lui, avait guidé les immortels en le nommant. « L'amour des lettres que je tiens de mes pères, dit-it, doit seul avoir été le motif de votre choix. » Mais le barreau tenait à s'affirmer par lui-même et il arriva à s'affirmer de la façon la plus éclatante au siècle suivant en la personne de Target, qui avait été, comme chacun sait, le défenseur de Beaumarchais dans son procès à jamais célèbre contre le conseiiter Goëzmann.

Target disait dans son discours de réception à l'Académie « C'est le barreau français que vous avez voulu adopter en laissant tomber sur moi, presque au hasard, un rayon de votre gloire. Dès lors, le Palais faisait partie de l'Académie. Et tes annales du palais Mazarin nous montrent te soin qu'ont eu tes Immortels à s'adjoindre, chaque fois que l'occasion s'en présentait, un membre du barreau.

Le plus illustre exemple fut celui de Berryer. Il avait longuement hésité à briguer les suffrages académiques. Cette lettre à Mme Jaubert en témoigne. On sait ta femme d'esprit qu'était Mme Jaubert et .la vive amitié qui l'unissait à Berryer. C'est elle que Musset dans ses lettres appelle sa marraine. <: EnSn, j'ai pris mon parti, écrivait Berryer à Mme Jaubert je me suis présenté à l'Académie au risque de tapage Je vois déjà par les journaux qu'on dit de moi beaucoup plus de mat qu'il n'est juste et beaucoup plus de bien que je n'ai droit. ».

L'élection fut très mouvementée. Au nombre des concurrents de Berryer se trouvait Victor Hugo. Après sept tours de scrutin, la vietoire alla à un OMfx/~r FIourens. Berryer, froissé, resta dix ans à se présenter de nouveau. Quand il s'y décida, il était sexagénaire. Le soir de son élection, quelqu'un l'ayant félicité par ces mots « Enfin, vous voilà donc immortel t » Oui, répondit t'illustre avocat avec un sourire, mais quel dommage qu'il faille tant vieillir pour le devenir 1

Ce fut M. de Sa!vandy qu! !e feeut. « L'Acad~ime

honore en vous, dit M. de Salvandy à Berryer, !e vet~ ran de ta tribune et du barreau. Chez vous le juriscorb suiteetle citoyen se confondent. Notre sanctuaire abrite tous les gloires. »

A la vérité, Berryer avait des clartés de tout. Un<t des plus étonnantes anecdotes qui aient couru sur so< compte est celle qu'a racontée un avocat, M. H. MotiOt et qui nous le représente apprenant, à Marseitte, a<t cours d'un procès, le début imminent de Pauline Gar<cia, aujourd'hui Mme Viardot, sur la scène de t'Opéra. A peine le débat terminé, Berryer sort précipitamment de l'audience, se jette, encore enveloppé de sa robe, dans une chaise de poste et n'en descend qu'à la porte des Italiens, où il arrivait pour le troisième acte d'0<f//o, assez à temps pour applaudir la débutante et lui faire bisser la romance du «Saute

D'autres avocats illustres ont pris place sous !a cou~ pole, Dufaure, Emile Ollivier, Jules Favre, maîtres d(t verbe, maîtres de cette littérature qu'un écrivain ap* pelait naguère et de façon si pittoresque la littérature debout. N'a-t-on pas dit, en effet, qu'un procès est au' fond une action dramatique avec son exposition, ses actes, ses épisodes, ses péripéties et son dénouement? On a ajouté, avec raison, qu'une grande plaidoirie est te ptus vaste projet de composition qui puisse s'oSrif à i'esprit tous les genres peuvent y trouver ptace tour à tour le récit, la description, l'épigramme et la satire, ta comédie et le drame, l'étude des passions, la peinture des mœurs et des caractères. D'aucuns nous ont montré même que toutes ces ressources d'un art si étroitement iié à la littérature, ils pouvaient les utiliser dans les livres. Témoin les romans de Jules de GIouvet.

Et ta meilteure preuve de cette union étroite, c'est i'inSuence du mouvement littéraire sur le barreau, non seulement par le livre, mais par le théâtre. Toutes les plaidoiries qui datent d'après f83o ont subi l'influence de l'école romantique.

Tout-Paris

–(

LA

F~ BE L'AFF~RË

t/~vSs dmn b&tonnief

Le bruit courait hier et nous avons toutea raisons de le croire absolument fondé et vrai* semblable que la chambre criminelle, se rendant enfin compte de la situation anormale qua lui ont faite les coupables maladresses de quelques-uns de ses membres, serait décidée à abandonner, après avoir pris connaissance du dossier secret, la ligne de conduite imprudemment tracée par MM. Manau et Bard.

Elle serait résolue à abdiquer en faveur d'un conseil de guerre, c'est-à-dire à casser le jugement de condamnation de Dreyfus, en saisissant un nouveau conseil de guerre, qui, seul, avec toutes les garanties rendues nécessaires par le souci d'éviter des complications diplomatiques, devrait dire le dernier mot sur cette auaire de contentieux militaire. Les choses seraient enfin brusquées. Dès les premiers jours de la semaine prochaine l'arrêt de règlement de juges rendant M. Picquart à ses juges naturels interviendrait, et ceLte première décision serait, à bref délai, suivie de la solution déûnitive le renvoi de Dreyfus devant un conseil de guerre.

Nous n'avons à apprécier ni la validité en droit, ni l'opportunité en fait d'une telle solution, sur laquelle nous faisons toutes réserves cependant il nous sera bien permis de faire remarquer que les circonstances nées des polémiques de ces derniers temps sont aujourd'hui telles que la cour de cassation s'est mise dans l'impossibilité de rendre un arrêt d'acquittement, c'est-à-dire de cassation sans renvoi, sans justifier par cet arrêt même les graves motifs de suspicion qui de tout côté s'élèvent à son endroit.

Une chose entre toutes est certaine, c'est que la chambre criminelte, dénoncée, acculée à la défaite, se rend.

Est-ce là une solution satisfaisante ?

Beaucoup ne le pensent pas et sont d'avis que la chambre criminelle s'est interdit de rendre un arrêt, de quelque nature qu'il soit.

Cette opinion a cours au Palais et, en informateuf consciencieux, nous avons essayé de rechercher auprès des personnalités les plus compétentes du monde judiciaire~une solution équitable qui soit de nature à donner satisfaction aux susceptible tés les plus ténues de chaque parti.

Un éminent bâtonnier de l'ordre des avocats, a bien voulu nous développer l'opinion suivante

Aux difficultés exceptionnelles, il faut des solutions exceptionnelles, sous la seule réserve que ces solutions soient raisonnables et de nature à satisfaire la majorité digne d'égards et de respect celle des honnêtes gens de bonne foi. » Ce procès exceptionnel doit être porté devant une juridiction d'exception. Ayons le courage d'appeler les choses par leur nom. Le malheur a voulu qu'une juridiction existante soit devenue, à tort ou à raison suspecte. Elle n'a plus le droit déjuger. Les hommes n'ont le droit de juger qua lorsqu'ils ont la puissance de se faire écouter. B La chambre criminelle n'a plus ni l'un m l'autre.

» Alors? `?

)) Alors l'idée m'est venue qu'un tribunal d'ex" ception qui serait composé de douze membres trois conseillers à la cour de cassation nommés par l'assemblée générale de cette compagnie, trois généraux choisis par le comité supérieur de la guerre, trois sénateurs désignés par le Sénat et et trois députés par la Chambre, oifrirait aux plus farouches partisans de la suprématie du pouvoir civil sur le militaire, les garanties dési."rables, et aurait toute l'autorité pour imposer au pays entier une solution qui ne serait plus contestée.

» L'assemblée générale de la cour de cassation? 'f Ce serait fort bien. Mais serait-ce là la juridic' tion devant laquelle tout le monde s'inclinerait ? Ne serait-elle pas contaminée par le seu! fait que la chambre criminelle serait appelée à siéger avec elle, déclareront les irréductibles peu au fait de nos mœurs judiciaires'. Et puis il ne faut pas oublier une chose, c'est qua la première garantie qu'une juridiction quelconque doit donner de son impartialité, c'est de na jamais avoir fait connaître son avis sur la question qu'elle sera appelée à juger. Or les conseilseillers de la chambre civile et de la chambre des requêtes qui raisonnablement ne pouvaient pas supposer que les circonstances les appelleraient à juger une affaire à laquelle ils assistaient jusqu'à présent en simples spectateurs, ne se sont pas fait faute défaire connaître leur opinion de citoyens suivant la formule chère à M. Lebret.

M Vous voyez d'ici les pointages, les apprécia tions d'avant l'heure qu'il faut avant tout éviter. » Donc, encore une fois, ayons le couraga de nous résoudre à un moyen exceptionnel pour résoudre une difficulté exceptionnelle.

» Respectueux des vieilles traditions qui ont fait la gloire de la législation de notre pays si libéral, j'ajoute qu'en cas de partage des voix, je considère que l'acquittement devrait être acquia. ? Quant à la procédure,ellese diviseraitendeux parties bien distinctes. Ce tribunal serait tout d'abord appelé à répondre à cette question « Y a-t-il lieu à revision ? )) Puis à cette seconde, dans le cas où la revision apparaîtrait nécessaire: « Dreyfus est-il coupable ? o n

)) Enfin, et pour vous dire le fond de ma pensée, j'estime qu'à ce projet de loi exceptionnel en* core une fois un corollaire également exceptionnel devrait être joint. 0

» Du jour où le tribunal serait constitué, une modification momentanée à la loi de 81 interdirait sous les peines les plus sévères de tenter do mettre obstacle aux travaux des juges en conti." nuant les polémiques actuelles tant dans des réunions publiques que dans la presse,N

Tel est l'avis assurément sage du bâtonnier auquel nous demandons la permission d'ajouté)* la. remarque suivante

H y a sept ans, dans un p&ya voîsîo, as<t


Suaire délicate def~mina les membres du Parlementa voter une lof aux termes de laquelle il fut faiî défense expresse ~ux journaux et aux orateurs de réunion publique de faire la moindre allusion aux scandales ed cours. La loi fut respectée et l'étranger ignora les difficultés intérieures auquel ce pays fut momentanément en proie.

Ne pourrions-nous, pour une fois, nous blanchir comme à Londres ?

LE RÈGLEMENT DE JUGES Chez M. de ChîMMaiHîu'd

Le Sénat discutera jeudi prochain l'interpella~tion de M. de Chamaillard, sénateur du Finistère, sur l'incompréhensible retard apporté par la cour de cassation à statuer sur la question du règlement de juges dans les procès Picquart. C'est,eneB'et,Ie 2 décembre dernier que fut demandé ce règlement de juges. Le 8, c'est-à-dire six jours après, la cour rendait un arrêt de soit coM~MMt~Mc, lequel à pour effet, comme l'on sait, de tout suspendre jusqu'au prononcé d'un arrêt dénoitif. Or, cet arrêt déBnitif, nous l'attendons en vain depuis cinq semaines.

En sorte que toutes les suppositions sont possibles, dont celle-ci la cour, mettant de la hâte & rendre son arrêt de s0~ co~MMt~M~, n'avait d'autre but que de soustraire M. Picquart au conseil de guerre que le général Zurlinden avait convoqué pour le 12 décembre. Aujourd'hui, ses atermoiements, ses retards, sont faits pour empêcher que le même M. Picquart, convaincu de faux et condamné, ne voie son témoignage récusé dans ranau'e Dreyfus et devant les magistrat? de la chambre criminelle. s ma-istrats-

Dans ces conditions, on saisit toute l'importance de l'interpellation de jeudi prochain. Ou nous nous trompons fort, ou M. le garde des scea-ux aura beaucoup de peine à tenir tête à l'honorable sénateur breton. Celui-ci est un énergique, et ce qu'il veut, il le veut bien

–La procédure du règlement de juges est essentiellement une procédure sommaire, rapide, .urgente. En elfët, par cette procédure, le cours d*e la justice se trouve interrompu. Les magistrats chargés d'opérer le règlement ont donc, âv&nt tout et pour premier devoir, de se hâter I En l'espèce, ils ne le font pas, par une raison fscite à deviner Ils entendent éloigner autant q'ue possible la comparution de l'ex-colonel Picquart devant une juridiction quelconque. Ils veutentquePicqusrt: soit jugé dans des-conditions favorables pour lui, c'est-à-dire après un arrêt assurant définitivement la révision. ou- bien proclamant l'innocence de Dreyfus.

s~spère que le garde des sceaux invitera la ehambre criminelle à statuer d'urgence sur une question de procédure dont la solution ne doit être retardée par aucune considération soit favorable soit défavorable à l'accusé qui a présenté la requête. J'espère enSn qu'il estimera que la cour peut montrer autant de diligence aujourd'hui que pour son arrêt de M~-COMM~MK!~Me du 8 décembre 1898. a

Voilà ce que M. de GbamaiIIard nous disait, hier, en propres termes. Et comme nous lui demandions quel accueil lui feraient selon luises collègues et quelle serait, autant que l'on peut prévoir, la réponse du garde des sceaux, il nous répliqua que les partisans de Dreyfus siégeant au Luxembourg ne pouvaient manquer de se ranger à son opinion, à condition qu'ils fussent de bonne foi. Mais le sont-ils? En ce qui regarde M. le garde des sceaux 0

De deux choses l'une « ou bien il me dira c'est chose faite, dès demain sera rendu l'arrêt déSnitifa et dans ce cas-là je n'aurai plus qu'à retirer mon interpellation ou bien, prenant l'autre hypothèse, il m'afQrmera son intention de laisser la cour agir comme elle l'entend. Alors, faisant ressortir l'odieux de machinations pareilles, je déposerai, dans ce sens, un ordre du jour.

NEtje dira! ce qu'il faut dire, je ne me gênerai pas pour répéter à la tribune ce que l'on dit, dans nos campagnes et dans nos villes, sur la partialité des magistrats de la cour suprême. On va, parfois, jusqu'àles accuser d'être payés. Je D'aï pas besoin de vous dire que je ne le crois pas, mais c'est beaucoup trop qu'on le dise. C'est vrai, vous revenez de votre département ?

Je suis rentré ce matin.

Et. dans le Finistère ? `?

–On dit: «Quand donc enverra-t-on douze balles dans la peau de Dreyfus? s Moi, je ne suis pas pour de pareils moyens, mais c'est précisément parce que je suis plus juridique que je veux que toutes les formes de la justice soient observées, aussi bien pour que contre l'accusé. Or, on a dérogé, en ce qui concerne cette question du règlement de juges pour laquelle je veux interpeller le ministre.

Les broderies à la main les plus belles pour dos de piano, portières, draperies etc., se trouvent chez Perret-Vibert, 33, rue du 4-Septembre (Maison des Bambous), possédant le plus beau et le plus avantageux choix de tout Paris.

cx

MONDANITÉS GAULOtS-GUtDE

AUJOURD'HUI

De !0 h. à 10 h. Promenade dans tes gâteries du musée Grévin.

Be t0 & 4 h. Visite au musM du Louvre.

De )o à 4 h. Visite au musée du Luxembourg. De i! à5 5 h. Visite au musée de Ctuny.

De 11 à 4 h. Visiter tes salons de i'Hôtet-de-Vitfe. D<midi à 5 h. Visite aux ateliers et guéries du mw sée de Sèvres.

A 8 h. !/2. Au théâtre du Gymnase, première sentation (reprise à ce théâtre), de

?"t'Q~ yCMMM ~Ot<r MH Maft. CHRONIQUE DE L'ÉLÉGANCE

On nettoiera parfaitement les tapisseries anciennes 't jusqu'aux moindres débris si recherchés aujourd'hui ?n les faisant tremper durant vingt-quatre heures dans de l'eau où on aura coupé par tranches de grosses pommes de terre crues, pelure et pulpe. Les tapisseries devront plonger dans une eau abondante. En les sortant de ta, cites seront soigneusement brossées à l'endroit et à l'envers, toutes mouillées., avec une brosse en chiendent assez douce pour ne pas user.

H faudra ensuite ies rincer à l'eau claire et les brosser { jusqu'à ce que ['eau ne noircisse pfus. Ce n'est pas autrement que procèdent tes réparateurs de tapisserie. On t sera surpris du bon effet obtenu. C. t

LES COURS

Le Prince Nicolas de Monténégro se rendra au mois de mars à Constantinopte pour faire visite au Sultan. Le voyage s'effectuera par mer.

En quittant Constantinople, le Prince Nicolas ira à So6a, rendre au Prince Ferdinand la visite que cetut-ci !ui avait faite, it y a quelques mois, à Cettinje. Le bruit court que la Reine d'Angleterre arriverait à Cherbourg le !0 mars prochain, vers quatre heures de t'après-midi.Le Prince de Galles précéderait ta Reine. L'Impératrice d'Attemagne n'arrivera que ce soir à Paris et encore si la tempête s'apaise et lui permet de faire une traversée paisible.

LES AMBASSADES

Le comte de Munster, ambassadeur d'Allemagne, Hsadte.ta comtesse Marie de Munster, pareront aujourd'hui pour Berlin par )e Nord-Express, à une heure cinquante-cinq.

DANS LE MONDE

–Jeudi prochain, Mme de Beauretour donnera à Nice sa pretmere réception de ta saison. Pantomime et coiittoa.

Dimanche prochain, matinée chez Mme Marcet Dieutafoy. On jouera tes CA~s/t~, une des comédies les plus cétebres d'Aristophane.

DANS LES CHATEAUX

Très nombreuse et élégante réunion au château de Bizy, en Nivernais, où le comte et la comtesse de Bizy, née Auerstasdt, avaient convié le voisinage pour assister à la pêche de leur étang, qui n'avait pas été mis à sec depuis i83o.

A ta.tevée des pelles de fond, un spectacle rare s'offrit aux regards des miniers de curieux accourus de tout le ean~n ptus de 200 carpes de 20 tivres, une de 3t livres, ~n brochet de 25 tivres, 3oo plus petits, et des centaines de kitogs de divers poissons vinrent S'échouer sur les gravtefs.

Apr~s!a pêche, ta comtesse de Bizy, assistée de sa charmante sœur, MHe d'Auerstsdt, St gracieusement à ses invités tes honneurs d'un tuach des ptus abon-

dants.

ParmU'asststânce: Baron et baronne de Balorre, marquis de Saint-Vallier. vicomte et vicomtesse J. d'AnchaId, vicomte Raoul et Mlle d'AnchaId, baron et baronne d'Anchald, bar<nr de BerthierBizy, M. et Mme Gondier-Ducray, M. des Chaux, M. et Mme de Marne, M. et Mme A. de Marne, Mme de Rémusat, comte et comtesse de Maroy, M. et Mme Jourdior. M. et Mme Feuillet, Mme V. du Verne, M. et Mme de Lenferna, comte ct.cointesse de LongeviaIIe, M. G. da Verne daVeuitIm et MModtt Verne, le générât vicomte d'Orcet et vicomtesse d'Orcet, le vicomte de Soultrait, le lieutenant' Ducray, MM. C. du. Verne, J. Andrieux, vicomte de Savigny, de Chsius, le directeur et l'inspecteur des Forgea de la Chaussade, le vicomte de Gauimyn, le tnaremis d'AnetSt~dt, M. et Mme Feftîër, MM. H. d'Amgr~, J. de Lâyesyre.etc.

NOUVELLES CY~ÉGËÏ'Ï~Ù~

Les taisser-courre se succèdent sans interruption en forêt de Compiégne. Le dernier rendez-vous de l'équipage Otry était nxé à Saint-Corneille.

Attaqué doux cerf dix-cors au carrefour des Amadryades l'on donne les chiens de meute.

Les animaux sautent l'entrcillagement du Puits-des-Chasseurs, ou ils se font battre, ressauteet l'entreillagement près du carrefour des Amadryades, passent aux carrefours du Chevreuil, du Blanc-Hureau, à la Muette; ou un cerf dix-corssesépare.

L'animal passe au carrefour de l'Aigle, au Chêne-SaintJean, aux Mares-de-Jaux, au carrefour de Flore, traverse les prés de La Breviere, passe au carrefour de La Breviere, au Boquet-Gras, carrefour d'Hébë, au marais de l'Echelle. Plaoc-aux-Veaux, carrefour de la Micholettë, des Amoureux, prend l'eau à Sàinte-Périne, passe au carrefour Bourbon, au Longpont, monte les Eiuas, longe la côte de Vaudrampont, descend et repasse an carrefour Bourbon, traverse. L'étang de Sainte-Périne.p&sse à Malassiso, carrefours de? Brigands, du Contrôleur, va hallali-courant jusqu'à l'entreiUagoment du Pttits-des-Chasscurs, où. il est porte bas par les chiens après deux heures et demie de chasse. Les honneurs du pied à M. de SaLverte.

Etaient présents:

MM. Victor et LcottOiry-Rœderer, deSatverfo. comte de Bonifie, comte d'Argentre, Van de Wynckèla, le général Mouton, général de BeMegarde, lieutenant-colonel LeGouveUo, commandant Gallet, capitaine du Bouchage, de Poret, de Marigny, Barbey, de Lestrango, Hepp, lieutenants de Rohan-Chabot, Jaubert, Léon do Costa, lieutenant de' BeMegardo, Vanier, de GourcuS', vicomte de La Thullaye; deCombaud.

En voiture:

M. OIry, Mme OJry-Rœderer, Mme Firino, M. et Mme Mure, général et vicomtesse des Roys, M. et Mme La Perche, comtesse de Bouillé, comtesse do Rohan-Chabot et Mlle do Kerma.ingant. Mme Codovoïlo, MnM Gonzi), comtesse du Boachage, M. Plumet, vicomte et vicomtesse de Bussy, comtesse do FaiUy, comte de Failly, Mmes Tassart. Price, M. et Mme DebruxoUcs.

Le lendemain, t'équipage du marquis de L'Aigle se trouvait réuni au poste forestier du Francport. Attaque une harde de cerfs au carrefour de Diane. Les animaux se foat randonner dans les enceintes de SainteCroix et la plaine des Marechats avec les chiens d'attaque. On découplé les chiens do msnte sur ia route des Princesses sur trois cerfs qui refuient par le carrefour do Diane, où un cerf troisième tête sa sépare et réfuit par le Mont des Singes, revient sur Bhanconi! se harde, se fait chasser accompagne jusqu'au Mont des Singes, saute dans les cngriUagemants, où il se sépare, et revient par les côtes de Briancon où il débuche au Baudevat, passe au cMtea.u de Sainte-Ciaire, débuche sous Sainte-Claire pour se jeterdans la rivière qu'il tr .verse, prend la plaine de Trosly. tente le débuche do Compiègne, rovientde nouveau à ta nviéro, où il fait un bat-1'ean durant trois quarts d'heure et est servi près du pont de Réttiondes par le marquis de L'Aigie, api'M deux heures-do chasse. Laissef-courre par MM. le baron de SerouxetCauvin. Etaient présents: Marquis de L'Aigle, MM. Va*t de Wynckéle, comtes M. et F. PlUet-Wiii. L. Avril, baron E. de B~rante, comte de Lesterps, capitaine Barbey, baron Foy, de Salverte, comte de Rougé, comte de Bouille, Loonen, Boussod, Pigeory, ba. ron de Seroux, comte et vicomte de Bussy, baron Le Pelletier, vicomte de Qucnetain, vicomte de La Tullaye, DnruNe, comte de Marigny, lieutenant de Bellegarde, colonel Delannoy, Debruxelles.

Marquise do L'Aigle, comtesse et Mlle Foy. Mile Ida da L'Aigie, baronne Le PeUetier, comtesse d'Esclaibes, comtesse du Bouchage, Mme Pigeory, Mme Debruxelles.

M.

Edmond Le Roy

PETIT CARNET

–Le jour de l'An russe.

C'était hier que tombait le jour de l'An orthodoxe. Comme les années précédentes, à Paris, des services ? solennels ont été célébrés dans les églises de la rue Daru, de la rue Bizet, et dans celle de la rue Jean-deBeauvais.

Mais ta cérémonie la plus imposante a été assurément cette de l'église russe. Le prince et la princesse Ouroussoff et tout le personnet de l'ambassade et du consulat MM. Narischkine, Alexandre Swetchine, MartinoS, K.artxoff te général Baittoud, représentant te président de ta république MM. Philippe Crozier et le baron de Roujoux, représentant des affaires étrangères, et les principales personnalités de la colonie fusse à Paris., ost pris part à cette cérémonie. A t'égtise grecque et à l'église roumaine,M. Dëlyanni et M. Grégoire Ghika étaient entoures du personnel de leur légation respective.

Apres ces diverses cérémonies, l'ambassadeur de Russie, tes ministres de Roumanie et de Grèce, l'agent diplomatique de Bulgarie et te chargé d'an'aires de Serbie ont reçu la .visite des membres de leurs colonies, de plusieurs personnalités officielles et de la haute société parisienne qui sont allés leur présenter leurs vœux.

La veille, dans ta plupart des famiUes des colonies orthodoxes de Paris, a été célébrée la cérémonie de la Gatette, fête qui correspond à notre Epiphanie. Ordinairement, au milieu de ta tabte est placée uns grande galette et tout autour des plats chargés de toutes sortes de fruits secs, des bonbons, des fruits glacés, etc. Aussitôt que la famille se met à table, le chef père ou mère ou frère ainé coupe la gatette en autant de morceaux qu'il y a de membres dans la famille et de domestiques; te plus humble des domestiques aura son morceau de galette ce soir. La galette coupée, te chef en distribue les morceaux en commençant par le plus âgé, c'est-à-dire par soi-même. Dans ta galette, on met ordinairement une pièce de monnaie en or ou en argent, au lieu de la fève traditionnelle. Celui qui trouve ta pièce. l'empoche tout simplement. Mais c'est un signe de chance, de bonheur.

Un ofScier du 4'' hussards, le capitaine du Plessis de Grenedan, qui faisait en voiture, avant-hier~ dans la soirée, une promenade aux environs'de Meaux, a été victime d'un accident sur ta route de Tritport. Son cheval, effrayé par une voiture automobile, s'embalta, et le capitaine fut projeté sur le sot sa voiture lui passa sur les jambes, et l'anima), continuant sa course folle, arriva à Trilport, où it franchit les chaînes qui entourent la place de l'Eglise. De ce fait,la voiture fut brisée et te chevat put être arrêté.

Le capitaine de Grenadan, qui ne pouvait se relever, était resté sur la route, quand, par un heureux hasard, un médecin venant à passer, tu< prodigua ses soins et réduisit sur-le-champ une fracture de ta rotule. Le capitaine fut ensuite ramené à son domicile, rue Saint-Faron.

La comtesse Léon de Moltke, née Garner, en ce moment a Cannes, a heureusement mis au monde un fils. La mère et t'entant se portent à souhait. Chambrée des plus élégantes, avant-hier, à l'OpéraComique

Mme Rose Caron semble avoir entraîné après elle ses anciens admirateurs de t'Opéra dans la nouvelle salle de t'Opéra-Comique, où elle chante d'une façon magistrale.dans Fidelio le rote de Léonore. Ayant été souffrante et très émue à la première représentation, elle n'a pas eu tous ses moyens vocaux, mais dès la deuxième représentation, elle est redevenue l'incomparable chanteuse lyrique tant applaudie naguère dans le C/af, -Sigw~, Sa/a;)!MM, 0~f//o. Jeudi soir, un pubiic digne des plus élégants lundis de la salle du regretté Ch. Garnier acclamait ta principateinterprètede Fidelio. Citons dans les loges du balcon et à l'orchestre. Duchesse de Trevise, marquise de Mousticr, comtesse deC~mondo.MmeJoubert, lady Sassooti. Mme Roussel, M. et Mme .Maurice Ephrussi, générale Annenkoif, comtesse deBertcux. comteet comtesse deChavaguac, marquis de Nedonchcl, M. et Mme Louis Ganderax.

En raison d'un deuil, Mlle Gerfaut nous prie d'annoncer que ses matinées musicales et littérales du lundi sont suspendues.

MARIAGES

Prochainement sera célébré te mariage de ta comtesse de Picquot de Magny, fille de M. Lambrecht, ancien ministre de l'intérieur, et de Mme Lambrecht, née des Courtits de Mertemont, avec M. Léorat, ofncier d'état-major, chef d'escadrons au 6e dragons. On nous annonce les fiançailles du baron Alain de Montesquieu, Sts du baron Gérard de Montesquieu et de la baronne, née Hergorhy, avec Mite Jeanne Delbos, Site de M. et de Mme André Detbos et nièce de M. Amédée Dufaure.

NECROLOGIE

M. Humbtot, inspecteur général des ponts et chaussées, directeur du service des .eaux de la ville de Paris, of6cier de la Légion d'honneur, est mort subitement hier matin, en son domicile de la rue du Cherche-Midi.

Ses obsèques auront lieu dimanche, à midi, à t'égtise Saint-Sutpice.

Hier, à midi, à t'egiise Saint-Séverin, ont eu f!eu tes obsèques de Mme Coitignon, femme du membre de l'Institut, professeur adjoint à la Facuité des lettres. Le deuit a été conduit par MM. Maxime Cottignon, son mari, et Albert Collignon, son be.au-frere GastonHenry et AtbsrfGittoa, ses neveux; Henri Guyonde La Berge, son cousin.

L'inhumation a eu lieu au cimetière Montparnasse. Le général Chevroton, commandant iaô~ brigade d'infanterie à Montpéttier, vient de mourir des suites d'une chute de cheval faite il y a environ un mais. NcàCommercyen.t838,sortide t'Ecote de SaintCyr en !858, capitaine pendant la guerre, colonel en 1887, il fut chef d'état-major du t3~ corps d'armée, Sous tes ordres du général Boulanger, à CtermontFerrand. Promu général de brigade le 26 décembre !8()3, il commanda d'abord la 6~ brigade d'infanterie à Rodex, puis la 62'! à Montpellier. Il était commandeur de la Légion d'honneur.

Samedi ont eu tieu à Tournon (Ardèehe) tes obsèques du comte de Neuvesel, beau-frère du marquis de La Tourrette et de la baronne de Pfécourt. Tou:e la popuIaHoa aY~'t tenu à fendre un dernier

hommage à !a mémoire de cet homme de bien, dont la mort laisse dans lavitie de profonds regrets. En rendant' compte des obsèques de Mme Camitie Doucet, une efreur typographique nous a fait citer parmi les personnes qui assistaient à cette cérémonie funèbre marquise de Vernoh-Bonneuit c'est marquise de Vernon-Bonneuit qu'tt faut tire.

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Nous avons dit hier qae l'enquête supplémentaire ordonnée par le gouvernement suc les nouvoiles allégations de M. Quesnay de B.eaurepaire serait faite par le premier président Mazeau, assisté de deux conseillers à la cour de cassation.. Ces deux conseillers sont MM. Dareste, le doyen des chambres civiles,et Voisin,doyen de la; chambre des requêtes, après MM. Petit et Lepelletier, qui ont été écartés comme faisant partie de la commission consultative qui a examiné à l'origine la demande de revision.

t~a proposition Rosé

Dans les couloirs de la Chambre, on a commenté, toute la. journée, les incidents de la veille. M. Paul de Cassagnac, qui n'y a fait qu~une courte apparition, a été très entouré et vivement félicité pour son patriotique discours. M. Rosé, député du Pas-de-Calais, a déposé sur le bureau de la Chambre une proposition tendant à dessaisir la chambre criminelle de la cour de cassation du jugement au fond de la deTuande en revision du procès Dreyfus.

M. Rose demande que l'article 1<~ de la loi du 8 décembre 1897 sur l'instruction contradictoire d'après lequel le juge qui a instruit une auaire ne peut participer au jugement de cel!e-ci soit appliqué « dans tous les cas à toutes les juridictions et notamment en matière de revision des procès criminels a.

En outre, par voie de mesure générale, M. Rosé propose les deux dispositions suivantes Si la chambre criminelle de la cour de cassation délègue un de ses membres pour procéder préalablement & un supplément d'information, ce membre ne devra point prendre part au jugement de la demande en revision.

Si la chambre criminelle décide de procéder tout entière au supplément d'information, ce sont les deux autres chambres réunies de la cour suprême (chambre civile et chambre des requêtes) la chambra criminelle étant exclue qui devront statuer sut le fond de la demande.

Le député du Pas-de-Calais fait observer que sa proposition constitue une loi de procédure et de compétence qui pourrait avoir un effet rétroactif, c'est-à-dire la rendant applicable au procès en cours.

A la séance de mardi, M. Rosé demandera à la Chambre de prononcer l'urgence sur sa proposition..

tf'enqmête Snr le t*apport ftm capitaine

Btet'~ue

Le conseil des ministres a invité, hier matin, le ministre de la guerre à ouvrir une enquêté sur le fait que le rapport du capitaine Herqué ait pu se trouver entre les mains de personnes étrange*res au gouvernement.

Pitomvette imterpeïtatiom

M. Julien Dumas a prévenu le président du .conseil de son intention de l'interpeller « sur les directions qu'il compte donner à la politique générale, en présence de l'état actuel du pays )). tJme iettfe de M. Crosjeam

M. Grosjean, juge au tribunal de Versailles (aSaire Cannelli, 17 juillet. Belfort, procureur de la république Boucher; répétons ces détails parce qu'on semble vouloir n'en tenir aucun compte) a adressé hier au garde des sceaux la lettre suivante

Monsieur le garde des sceaux,

J'ai l'honneur de solliciter ma comparution devant le conseil supérieur de la magistrature.

J'ai a cœur de soumettre au jugement de la cour de cassation, toutes chambres réunies, ma conduite et mes intentions dans les conjonctures présentes. Obligé par un impérieux devoir de conscience de témoigner dans FaS'aire Dreyfus, je suis, depuis huit jours, l'objet de~ plus basses insinuations ou des diffamations les plus mensongères c'est un motif de plus pour que je désire que la conseil supérieur prononce sur moi. Je ne suis pas, en eN'et, de ceux qui pensent qu'on peut avoir part à l'administration de la justica dans un grand pays comme la France, sans être digne d'un tel honneur~

Daignez agréer, monsieur le garde des sceaux, l'hommage de mes sentiments les plus respectueux. Georges GnosjEA.N.

D'autre part, M. Grosjean a envoyé à l'agence Havas cette note:

Sur une question posée par M. Forichon, premier président de la cour d'appel, M. Georges Grosjean a répondu mercredi que la lettre publiée par le .Pc~tt yoM?'Ma~ était bien conforme a l'original dont il avait laissé prendre une copie. Il complétait en même temps cette réponse en ces termes

«Je prends pour moi seul les conséquences que la publicité donnée à ma lettre, dont je ne regrette ni un mot ni une ligne, entraîne pour moi. n Je me permets do rappeler respectueusement ici, monsieur le premier président, que ma lettre parvenue vendredi matin a la chancellerie relate un fait dont la. connaissance et la constatation urgente sont incontestablement utiles à l'exacte appréciation du rôle ds M. Picquart dans l'aSaire Dreyfus. J'ose encore et avec un égal respect exprimer quelque surprise de n'avoir été jusqu'ici interrogé que sur ce qui peut servir a justifier une poursuite disciplinaire. a

tif tmtcpview de M. Lebrun-Renaud Notre confrère Cellarius, du -So~, a rencontré, hier. le commandant Lebrun-Renaud, et il a eu avec lui une trè~ intéressante conversation dont voici les plus importants passages

A l'heure indiquée, j'amenai le condamné dans la cour Morland et le fis entrer dans le petit bâtiment t qui porte l'inscription « Bureau de l'adjudant. M Ce bâtiment est composé de doux pièces. Les deux gendarmes qui entouraient Dreyfus restèrent dans la première, et j'entrai avec Dreyfus dans la seconde, où il n'y avait comme mobilier qu'un poêle, un lit de sous-ofûeier et, je crois, une ou deux chaises. Dreyfus, qui tremblait de froid, s'assit près du poèle, et me parla de suite de sa triste situation. Il me dit qu'on ne l'avait condamné que parce que troia experts sur cinq avaient déclaré qu un bordereau, trouvé par des agents secrets dans le chiffonnier d'une ambassade, était de son écriture. Puis il prononça la phrase célèbre, K dont je n'oublierai jamais a les termes, vivrais-je cent ans a « Le ministre sait bien que je suis innocent, il sait aussi, puisqu'il me l'a fait dire par le commandant du Paty de Clam.que si j'ai livré.des documents, c'était pour en avoir de plus importants. On reconnaîtra mon erreur dans trois ans. »

Le capitaine d'Attel, qui était de service comme 0 ofûcier de place, entra à ce moment et entendit Dreyfus prononcer cette phrase. Il se retira aussitôt et, rencontrant le capitaine Anthoine~ qui se trouvait à la porte du bâtiment où nous attendions l'heure de la dégradation, lui raconta ce qui venait de se passer. Vous savez que ce dernier le répéta quelques instants plus tard au capitaine de Mitty, également de service. p y a

Dreyfus, voyant que je se répondais que d'une façon évasive à ses récriminations, se contenta d'ajouter « Ah j'aimerais mieux avoir douze balles dans la peau que de subir un tel aSront ') J'ai tenu à faire cette déclaration, qui lui est favorable, pour bien montrer mon impartialité absolue.

Ce fut tout il ne prononça plus un seul mot. Quand l'heure vint de le conduire dans la cour Morland, je lui fis accrocher son sabre par les gendarmes, ce qu'il ne pouvait faire lui-même, ayant les menottes aux mains.

Enun, voici, de la bouche même deM. LebrunRenaud, la conarmationa~o~Me de détails que nous avons été les premiers donner, vo~ déjà

longtemps î

Raoul CM-ion

En rentrant au quartier Henri IV, le soir même, j'appris que le commandant Picquart était venu dans la journée me demander. Je n'y attachai pas d'importance et me couchai.

Le lendemain matin, le dimanche 6 janvier par conséquent, un planton monta chez moi à septheores pour m'annoncer qu'un général m'attendait &u corps de garde.

Je descendis dans la cour au galop et ma trouvât en présence du gènémIGonse, que je connaissais de vue.

Le générât me fit monter en voiture et m'aNNon~ qu'il m'emmenait citez le général Mercier, pour dire au ministre la vérité au sujet du brait qui's'était répandu dans Paris touchant les aveux que m'avait 1 faits Dreyfus.

Je fu& introduit de suite chez le général Mercier, qui ne me parla nullement des aveux, mais de ce que m'avait dit Dreyfus au sujet du bordereau trouvé dans un chiffonnier d'ambassade.

Dès que j'eus terminé ma courte déposition sur ce point, le ministre m'annonça que le président de la république m'attendait à l'Elysée. On me fit alors da nouveau monter en voiture et l'on me conduisit faubourg Saint-Honoré.

Quand j'arrivai a l'Elysée, j'appris que M. Alexandre Dumas nls se trouvait auprès de M. Casimir-Pe. rier, qu'il venait remercier de la croix de commandent de la. Légion d'honneur qu'on lutavait accort dée.

J'attendis prés de trois quarts d'heure, puis on ~'introduisit dans le cabinet du président de. la république, où se trouvait M. Charles Dupuy. De même que le général Mercier, M. Casimir-Pe. rier ne me parla pas. dea aveux. Craignant sans doute un conflit diplomatique au sujet, de l'afïaire du chiffonnier, il ne m'interrogea qu'à ce sujet, laissant de côté tout ce qui avait rapport aux. aveux de Dreyfus. q pP

M. Lebrun-Renaud ajoute que si, depuis, H n'a jamais parle dea événements auxquels son. service l'avait fait assister, c'est qu'il en avait reçu la défense formelle de son coloneL Urne moufette ttn'oehmfe de M.Esterh&zy: « j~es Bessoms de t'~SaiM DreyfoLS H .La nouvelle brochure de M. Esterhazy: ~y jDeMOMS J'a~ac~e .Drey/M~, paraît aujourd'hui.

Voici quels sont les récits les plus intéressants contenus daTis cette nouvelle publication M. Esterhazy raconte d'abord combien furent minutieuses les précautions prises par l'état-major pour établir la culpabilité de Dreyfus et il énumère tous les pièges qui lui furent tendus et dans lesquels il tomba successivement pièces fantaisistes à dessein laissées sur la table de Dreyfus, qui quelques jours après étaient communiquées aux gouvernements étrangers. Les voyages suspects de Dreyfus

Je connais l'agent qui fut chargé de la surveillance de Dreyfus. Je ne crois pas devoir imprimer son nom. J'imprime seulement son initiale G. Cette surveillance établit bientôt que Dreyfus, sans que jamais ses chefs et même peut-être sa famille en fussent informés, se rendait & Bruxelles. Qu'allai t-il y faire? `?

Evidemment, puisque, pour ces absences, Dreyfus ne demandait aucun congé régulier, il n'y allait pas dans un but avouable. g Y P

L'agent G. fila les personnes avec qui Dreyfus se rencontrait à Bruxelles.

II acquit assez vite la certitude que ces personnes étaient en relation avec M. de S. officier prussien, chargé de centraliser à Berlin le service de l'espionnage allemand en France et en Angleterre. Il redoubla d'attention.

Et un jour, il surprit à Bruxelles, à l'hôtel du Grand-Monarque, Dreyfus en conversation avec M. de S. lui-même.

A peu près à la même époque–avant ou après, je ne sais on constata qu'à plusieurs reprises Dreyfus s'était rendu en Alsace, .sans éprouver pour y séjourner aucune des difficultés que rencontrent d'ordinaire les officiers en activité do service pour passer la frontière et surtout pour demeurer, fut-ce très momentanément, dans les pays annexés.

D'autre part, la présence de Dreyfus fut signalée en Italie. Ze &o~ereaM e< !e ~M<t< 6j!eM

M. Esterhazy af6rme que le bordereau n'est pas arrivé au ministère de la guerre par la voie que l'on a indiquée. II est inexact que cette pièce soit parvenue au bureau des renseignements déchirée en morceaux

La première révélation que je tiens à faire est celle-ci

r Le bordereau n'est pas arrivé au service des renseignements déchiré en menus morceaux, comme on l'a prétendu.

Cette fable du bordereau déchiré en mille pièces a été inventée pour donner de la vraisemblance a une autre fable, celle de la découverte du bordereau dans la corbeille a papiers d'un attaché militaire étranger. Et ceci, c'est la seconde révélation que je ferai, dès maintenant le bordereau n'a pas le moins du monde été dérobé dans une ambassade il n'est nullement arrivé au service des renseignements par le a cornet ".It est venu par une tout autre vote.

Cotte'seconde révélation n'est, en somme, qu'une réédition. Quelqu'un l'a faite avant moi.. Qui ça ? i Un homme que, d'ordinaire, les dreyfusards écoutent avec attention, et dont ils acceptent aveuglément toutes les déclarations.

Je veux parler de S. l'ancien attaché militaire allemand.

Dans un article du 'S:ec!e paru le 8 avril 1898, il est dit, en effet, que S. a formellement affirmé que le bordereau n'avait pas été pris à l'ambassade et qu'il était matériellement impossible qu'il eut pu être découvert dans la corbeille à papiers. P Pourquoi donc cette affirmation de l'officier prussien a-t-elle été si vite oubliée par les dreyfusards ? `? Pourquoi donc, au lieu d'accepter sa version, se sont-ils contentés d'accepter celte qu'on avait fait courir au moment même de l'arrestation du traître ? 'l Je m'en vais le dire.

II s'agit de l'affaire du <: petit bleu Sans entrer dans le détail de cette a&'airo, je rappelle que le petit bleu est cette carte-télégramme qui portait mon adresse et que Picquart prétend avoir découverte, déchirée comme le bordereau dans le <: cornet a. Or, cette carte-télégramme est un faux. Jusqu'à présent, pour établir ce faux. jemestins borné à rappeler les dépositions faites en cour d'~ssisses.lorsdu procès Zola, et qui démontrèrent, clair comme le jour, que Picquart avait voul.ifl'auduleusement authentiquer ce télégramme, en lui faisant apposer les cachets de la poste.

Mais la vraie preuve du faux réside dans ce que j'ai dit plus haut.

Pour faire croire a l'authenticité de son faux n'ayant pu obtenir du commandant Lauth et de l'adjudant Gribelin les complaisances qu'il attendait d'eux Picquart so jeta sur un autre expédient. II affirma que le petit bleu avait la même origine que le bordereau, qu'il avait été apporté dans les mêmes conditions, déchiré comme le bordereau et par le même agent.

Picquart croyait alors à la fable de la corbeille à papiers de l'ambassade.

Or, j'ai dit que ce n'était qu'une fable.

Qne reste-t-il alors du récit de Picquart? R

Il est tombé dans son propre piège.

Il lui faut, pour soutenir que le petit bleu est une pièce réelle, continuer d'admettre la version première de la découverte du bordereau.

jf..B'~e~M?2/ et !<tc~e MK~<~we &

C'est évidemment ici que se place la partie la plus intéressante du récit de M. Esterhazy. H raconte dans quelles circonstances !e cotoael Sandherr, qui depuis longtemps était au courant des faits et gestes de l'attaché militaire S. qui se livrait à un espionnage des plus habites, se résolut a mettre un terme à des agissements qui pouvaient nous être préjudiciables. Il fit pour ce!a appel a l'habileté de M. Esterhazy, qu'il chargea de « canaliser o M. S.

–II me faudrait, disait Sandherr, quelqu'un qui fût assez malin pour co;?M~M~' ce S.

Par ce mot ca~s~MS?', il voulait dire qu'il fallait ouvrir à cet attaché militaire une voie dans faqueUe il s'engagerait, et où on le dirigerait sur de fausses pistes, tout en essayait d'autre part de lui tirer les vers du nez.

Ceci se passait en 1894.

Depuis 1893, des fuites avaient été reconnues, js t'ai dit, qui partaient indubitablement de l'état-major généra!. Il était très urgent dans la pensée de Sandherr de savoir quelle pouvait en être l'origine. Bref, après de longues conversations et une infinité de pourparlers, il me proposa d'essayer de a canaliser S. a près duquel il savait que mon nom et mes rolatioris mondaines me donneraient un facile accès.

Après, beaucoup d'hésitations, je finis par accepter. Peu de temps après, je commençai mes opérations, et, au bout de quelques mois, je pus être à même de rendre au colonel Sandherr les services qu'il désirait.

Je me conformais strictement à ses instructions, qui avaient pour but

1" De savoir te plus possible ce que faisait S. et avec qui il était ea rapports

De lui inspirer le plus do confiance possible et de lui donner de fausses indications de nature à lui faire croire ce qu'on désirait qu'il crût et à le faire agir dans le sens où on voulait !o diriger Enfin, de tirer de lui tous les renseignements possibles.

Je m'acquittai de mon mieux de ces différente s missions, dont je dirai seulement quelques mots pour le moment..

Sandhen' estimait très utile de forcer une puis- .1. sance étrangère à construire de sut te son nouveau matériel d'artillerie. J

Des deux côtés on attendait, chacun voulant proSter des expêrie.ncea d$ MYersatre.

Je persuadais à !?. que seorstement l'artillerie française avait commence la réfection de son matériel et qu'elle la poussait avec la plus grande ac-

tivité.

Je parvins nïê'aM à lui faire avaler cette Lourde colossale que cSH~hatteries (609 pièces avec leurs affûts et caissons)t0taient déjà confectionnées et réparties dans les corps frontières, ou elles étaient arrivées démontéa~.pi&ce à pièce, dans le plus grand mystère.

S.enétaitbîeu~et tout d'abord il hésitait à me croire.

Sais, c'e~tiaïpossible, disait-il mes agents n'en ont trouvé aucano trace. J'ai un agent à Bourges et un autre à Puteaux ils ne savent pas le. premier. mot de cela.: c'est inouï! 1

C'est la preuve,, répondis-je, que vos agents sont des imbéciles, »

Et, pour le convaincre, je lui montrai un~ preuve authentique.

J'étais, en effet, toujours abondamment muni, lorsque j'avais une entrevue avec .S~ocA-FM/t, de soidisant documents confidentiels de la plus haute importance.

C'étaient de fausses circulaires que je donnais comme très secrètes, naturellement, mais qui n'en étaient pas moins revêtues de tous les signes d'authenticité capables d'éveiller la méfiance du dernier des fact&urs ruraux. Ceis pseudo-circulaires m'étaient remises par Sandhcrr munies de cachets du ministère, portant les en-tête de- la direction ou des services compétents. On n'omettait que la date.

C'était moi qui me chargeais do l'inscrire, pour avoir l'air de m'être procuré le document juste au moment où il allait être expédie à son. ou' à. ses destinataires.

En présence de tous ces timbres, paraphes, griScs, en-tête, etc., etc., S. ne doutait plus d&Ia parfaite authenticité des pièces que je lui remettais. Il les copiait aves béatitude, et le tour était joué.

Il a fait dire par les journaux du syndicat qu'il pourrait me confondre et prouver ma trahison, rien qu'en publiant quelques-unes de ces circulaires dont il possède une abondante collection.

Qu'il ne se gêue donc pas, qu'il les publie, et on ne s'embêtera pas dans les milieux militaires. Je lui signalerai notamment les pseudo-circulaires relatives à. la; mobilisation de trois corps d'armée.

Il serait bien aimable d'y joindre la série que je lui portai pour son excellent ami P. et qui avait trait à une invraisemblance et fantastique mobilisation sur les Alpes.

Et l'histoire des c 14 armêGs a mobilisées, avec pièces à l'appui, désignation des généraux, composition des armées, leur formation, etc.

Et la description du fameux nouveau fusil, qui n'a jamais existe que dans mon imagination ? Je voudrais la lui voir produire, et surtout lo voir tirer une i cartouche avec ce fusil réalisé.

Il est surprenant qu'un homme du métier ait pri3 tout cela pour argent comptant mais, dès que je sortais de ma poche une circulaire confidentielle. S. croyait en moi comme en Dieu.

Il était même si parfaïtem.ant heureux do mes confidences qu'il n'hésitait pas à me donner, en revanche, avec une loyauté que j'admire, certains renseignem&ntsqui, eux, se sont trouvés parfaitement exacts.

M. Eaterhazy, qui s'arrête là, promet une suite à ces divulgations.

Urne Battre de M. <C. R~im&ch

Nous avons publié hier la.bsl.le lettre du comte de Mun à M. François Coppée.

M. Joseph Reinach croit devoir écrire à M. le comte de Mun pour protester contre cette lettre. C'est à M. de Mun qu'il appartient de riposter.

Mais il est un passage delà lettre de M. Reinach que nous avons le devoir de relever. C'est celui-ci

Vous auriez mieux fait, monsieur, de réserver vos critiques à ceux de vos amis qui, eux, n'ont cessé d'insulter, aveu une grossièreté de cannibates, à la douleur de Mme Dreyfus, dont le mari, ofRcier français et Alsacien, est, lui, innocent de tout crime et de toute faute.

M. Reinach n'a pas le droit, personne n'a le droit de déclarer que Dreyfus est innocent de tout crime. Dreyfus a été et demeure condamné et, tant qu'un arrêt de justice n'aura pas dit qu'il a été condamné à tort, le proclamer innocent c'est insulter l'armée.

Quant aux amis de M. te comte de Mun, dont nous sommes, jamais itsn'ont insulté Mme Dreyfus, et nous mettons M. Reinach au défi de nous citer, dans les colonnes du G'aM<o:s, une ligne injurieuse pour la femme du condamné. Finissamm-en

Sous ce titre, le .Pe~ .Par~e~ a publié, hier matin, l'entreûlet suivant auquel on attache,dans les milieux parlementaires, l'importance d'une information des plus sérieuses

Finissons-en, c'est le sentiment de la Chambre, c'est le VC&U du pays.

La séance agitée, qui a remue une fois de plus les passions au Palais-Bourbon, n'a fait que constater le désarroi croissant causé par l'a&'aire Dreyfus. Au milieu du choc des colères, alors que les partis en présence s'accordaient pour proclamer le respect de l'armée et pour reconnaître la déférence nécessaire envers la justice, l'urgence d'une prompte solution apparaissait à tous les yeux.

Nous invitions naguère le ministère à faire sentir son action et à gouverner, dans le sens le plus élevé du mot; nous répétons aujourd'hui que la fin de la trop longue enquête de la chambre criminelle de la cour de cassation est devenue une question d'Etat. Que la cour de cassation rende son arrêt qui ne peut oû'rir que deux hypothèses, soit le rejet de la demande en revision sollicitée, soit le prononcé de la revision et le renvoi de Fox-capitaine devant ses juges naturels, c'est-à-dire devant un nouveau conseil de guerre.

Quant à l'idée qui a été émise de l'annulation de la condamnation et de la proclamation pure et simple de l'innocence de Dreyfus, nous ignorons s'il existe des jurisconsultes pour la considérer comme elégale mais nous savons que le pays ne l'accepterait point et que la chambre criminelle de la cour de cassation ne possède pas le pouvoir moral de l'imposer à la France.

Trop do grandes préoccupations surgissent en Europe pour que notre patrie puisse suspendre plus longtemps son esprit à une affaire judiciaire, dont le dernier mot doit être dit à bref délai.

La chambre criminelle a des devoirs de patriotisme qui lui ordonnent d'en finir.

Si elle les méconnaît, il ne restera plus au gouvernement et au légistateur qu'à porter la question devant la co,ur de cassation tout entière.

Nous n'ajouterons rien.

tjm au'ticiede M. Qmesnnyfle Be~urapaîfc D'autre part, M. Quesnay de Beaurepau'e publie ce matin, dans l'~c/~o de .P~r~, un article dont voici un extrait

En dépit des sympathies du gouvernement, la chambre crimineHo, avec sa composition actuelle, ne peut plus mener à fin son entreprise. A dater d'aujourd'hui, eUe peut se prononcer pour la révision, mai3 cHo n'03er~ jam-us violer la loi par la proclamation d'innocence de Dreyfus. Il faudra de toute nécessité, dans l'éta.t de FopLiion, qu'elie casse avec renvoi devant un conseil de guerre.

Voilà un premier résultat obtenu. Il e~t immense. Le mi .ist'èro nous a aidés malgré lui, tout en nous combattant de son mieux. En etct, il a proclame la légitimité de la suspicion en ordonnant une nouvelle enquête.

L'enquêta nouveHo est confiée & trois magistrats de la cour de cassation c'est dire qu'elle sera shieêre et complète. Les hauts juges d'instruction ne se borneront certes pas à rocuoiUir le témoignao'o de l'homme qui présente le ni conducteur Us porteront assurément le flambe~j dans tous les recoins ténébreux. Le respect quo j'ai pour e.ix 'ne va pas sans confiance. Ces Messieurs auront compris d'avance les périts et les nécessités de !a situation. Leur champ d'investigations n'a plus délimitas. Grâce n eux, la vérité sera sans voiles, et la dignité de la magistrature sauvegardée. Ja suis bien tranquiHe.

Paul RocJho

S'E]~TA-T?

ftNt~' t-&< ~t –Z*«. tJhm

M. Loubet prend place au fauteuil et prononce une allocution dont nous notons le passage suiv&nt:

S'il est des hommes assez peu clairvoyants pour opposer les uns aux autres les organes essentiels de toute société civilisée, le robuste bon sens de la na.tion, respectueuse de la justice et si attachée à t'armée nationale, sa sauvegarde, saura rétablir la concorde et l'harmonie un instant compromises. Dans la limite des droits que nous tenons des lois constitutionnelles, faisons tons nos efforts pour hâter ce moment l'apaisement sera réalisé. N'oublions jamais que nos adversaires et nos rivaux se réjouissent de divisions qui éclatent parmi nous et cherchent à en tirer profit. Pensons toujours à la patrie française, à eu patrimoine de gloire et d'honneur que nous ne saurions laisser entamer ou. amoindrir sans manquer au plus sacré de nos devoirs. Laissons ces adversaires nous calomnier, et, malgré les tristesses passagères de l'heure présente, gardons-nous de nous associer a ceux quiseréjouiaseit en annonçant la décid~nce de notre pays. .Ayons, au contraire, conGancedaas cette généreuse nation qui a su se relever après les plus craollc~ épreuves et qui, au milieu des difficultés inhérentes à l'établissement d'un régime de liberté, a su entreprendre et mener a boane Rn l'œuvre du relèvement moral et matériel.

&edt8cour§ter!mn~]~ C~a~U~ a de-

mandé que l'on Bxe la date de la discussion d<! son interpellation sur le retard apporté par la cour de cassation à la question de règlement da juges. Cette discussion a été fixée à jeudi prochain.

M. Dupuy a demandé l'ajournement ~6 de la discussion de l'interpellation de MM. Le Provost de Launay, Le Cour-Grandmaison, de Lamarzelle, etc., sur le décret relatif aux points d'appui de la marine aux colonies et à la défense des colonies.

Après quelques explications de MM. Le Provost de Launay et Le Gour-Grandmaison, cet ajournement a. été prononcé.

En!in, d'accord avec le gouvernement, l'interpellation de M. Le Provost de Launay, relative à la démission de M. Quesnay de Beaurepaire, a été jointe à celle de M. de Chamailtard et sera discutée jeudi. ,f,

Séance mardi.

Un Buste

.L'a6oMda;MC<? des MMï/!e}~ )MMS o&~e d 'OM~Mer publication de la c~M~~s « ~~Me <~e ~\Pa;~W6 /'raHp6t!se' )).

r~x~r~~r

EN MACËBOJ~E

La plupart des puissances occidentales sont, a l'heure actuelle, trop absorbées par leurs aSàires intérieures et Le souci de certaines complications internationales dont elles se sentent mena* cées, pour prêter une attention soutenue a ce qu~ se passe en Orient. L'Europe semble avoir perdu de vue ce foyer d'incendie qui s'appelle la presqu'île des Balkans et se tenir nour rassurée sur le danger d'une situation qui devient, pourtant, de jour en jour plus inquiétante.

Aenjuger,eneSet. par des informations de bonne source, il paraît hors de doute que l'Albanie et la Macédoine surtout cette dernière continuent à être en proie à une émotion et à une egervescence grandissantes, auxquelles participe la presque totalité des populations de races diverses qui se trouvent juxtaposées dans ces parages. Serbes, Bulgares, Albanais, Grecs, Koutzo-Valaques, tous ces éléments disparates se confondent dans un vaste mouvement, qui se manifeste sous la forme d'un brigandage incessant, et sont dans un état d'insurrection latente d'une incontestable gravité.

Les conutés macédoniens de Bulgarie s'agitent plus que jamais, tandis que les représentants à Constantinople des gouvernements serbe et monténégrin accumulent sans succès les réclamations et les protestations, le premier contre les entreprises des arnautos du vilayet de Kossovo, le second contre les sévices des Albanais qui résident sur la frontière du Monténégro.

Bref, tous les renseignements qui nous arri-< vent, quelle que soit d'ailleurs leur provenance, concordent à présenter la fermentation qui règne dans la région dont il s'agit comme extrêmement menaçante, et à laisser entrevoir, à cet égard, de sombres perspectives. De Londres aussi bien que de Berlin, de Vienne et de Budapest aussi bien que d'Athènes et de SoSa, on reçoit, sur ce point, des nouvelles alarmantes, qui inspirent aux pessimistes la crainte d'une formidable insurrection pour le printemps.

Et ce qui achève de donner à ces appréhensions nn caractère sérieux, c'est que la Porte ellemême, par les mesures extraordinaires de précaution qu'elle a cru devoir prendre, semble les partager. Ce n'est évidemment.pas pour rien qu'elle concentre sans désemparer des troupes en Macédoine, dont elle occupe militairement toutes les positions stratégiques, et où elle a réuni déjà des forces si considérables, que cette province de l'empire ottoman, au dire de témoins oculaires dignes de foi, a présentement l'aspect d'un immense camp retranché.

Il ne faut rien exagérer, mais ii ne faut pas se dissimuler non plus que tout cela est fort loin d'être rassurant. H est désormais trop tard pour espérer résoudre la question par l'introduction des réformes que la Turquie promet depuis si longtemps sans même les ébaucher et qu'elle n'a, du rester pas plus que par le passé, l'intention d'accomplir. Le seul remède a apportera l'anarchie qui sévit en Macédoine et à laquelle il importe, pour le repos de l'Europe, de mettre un terme, c'est l'établissement d'une autonomie administrative aussi large que possible. Or, c'est la une entreprise que les conditions ethnographiques de ce coin de l'Orient, tout autant que les intrigues intérieures et extérieures dont il est le théâtre, ne laissent pas de rendre difficile, A. de Maugny

FRANCE ET ANSLETERRE

Nous n'avons cessé d'exprimer ici la con6anc< que nous inspirait l'issue de la situation partis culièrement tendue entre la France et l'Angle-' terre.

Or, une nouvelle des plus importantes, que nous recevons de Londres et qui émane d'une source certaine, confirme absolument nos prévisions.

Dans la journée d'hier, lord SalisburyaenSa consenti à engager des pourparlers avec notre ambassadeur à Londres, M. Paul Cambon. Cette première réunion, dans laquelle les questions qui sont l'objet d'un lUige entre les deux puissances ont été attentivement examinées, a produit une excellente impression dans les milieux officiels.

René d'Aral

mEHaCEDECOttFDT

ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET L'ALLEMAGNE Les milieux politiques de Washington se montrent extrêmement inquiets depuis quelques jours do l'attitude de l'Allemagne à l'égard des Etats-Unis. Notre confrère le 2Vc!p-yo)'A BeyaM annonce qu< toutes les assurances diplomaUqnos que l'AMemagns donnait de son amitié aux Etats-Unis sont maintenant regardées dans les cercles ot'&ciels commo dea manifestations «hypocrites').Depuis queI'<nniralDie< trich, ~ux Philippines, s'est montre si arrogant à l'égard~de l'amiral Dowey, la rancune des Américains n'a fait qu'empirer.

Ils se rendent compte que le gouvernement allamand poursuit une lutte d'influence contre les EtatsUnis aux Philippines.

Le -StM da New-York annonce, en effet, qu'il cherche a accaparer l'Archipel pour lui seul.

Les lettres reçues de Hong-Kong par plusieurs commerçants allemands de San Francisco semblent prouver quels prince Henri de Prusse, qui se trouva en ce moment a Hong-Kong avec son escadre, conspire contre la gouvernement américain. Le frère do Guillaume 11 aurait, en eQ'et, donna l'ordre au consul allemind, ou aux agents consulaires à Manille, lloIlo et Malolos, de faire connaitrô a Aguinaido et: aux autres chefs insurges la volonté du gouvernement allemand do les soutenir dans leur lutte contre le< Américains.

Cette déclaration aurait été acconipa.gnéa de la pro* messe d'envoi d'armes, d'argent et de munitions. L'Allemagne demanderait simplement en échange une station de charbon.

D'autre part, le projet de loi allemand qui prohibe les viandes américaines est, en quelque sorte, une provocation & l'adresse des Etats-Unis, a laquelle ceux-ci sont décides de s'opposer par tous leat moyens.

Il en resuite que le gouvernement se prépare t toutes les éventualités. Il est résolu d'exclure toutes les marchandises allemandes expédiées en si grana nombre en Amérique.

Nous apprenons eniin que le gouvernement russ% 'vivement irrité du projet de loi sur l'augmentatioe. de l'armée altemaade élaboré par l'Empereur, et qut. est, de la part du souverain, une réponse peu encou-' rageante à la proposition de désarmement éma.na.jt du Tsar, serait assex enclin dans l'éventualité d'ut conSit entre l'Allemagne et les Etats-Unis, à sf montrer sympathique aux revendications de :cett< derilièrepuissaneo.

B.d'A,

ESPAGNE

Prochaine convocation doa Cortàs. M. Sa. gasta serait décidé à publier.. dimanche prochain ot mardi, un décret co:ivojuant les Chambres. Cellesci se réu'uro!)t entre le 25 et le 33 janvier. Le Livra rouge sera publié quatre jours avant la réunion i~ comprendra deux volumes.

A la première séance de la Chambre, M. Sagast~

l I o

prononcera un discours pour exposer les faits qui sa sont accomplis dans ces derniers temps. Il demandera l'adoption du traita de paix. 0.] calcule que le a débats ne dureront pas plus de huit jours. Le gouvernement s'est adressé au cabinet d9 Washington pour .lui rappeler l'engagement qu'il a pris par le traité de paix au. sujet des prisonniers os< pagnols. 11 a demandé une prompte réponse ann dt ravoir à quoi s'en tenir sur ce point.

Manœuvres anglaises à Gibraltar et au.Mâro~. La Co~expOMdë~eM, organe officieux, signale 1 <t achats de terrains que les Anglais font aux alentour d'Aigésiras, dans la zone de Gibraltar, & desp~K exorbitants. Le gouvernement nepeutpMi.a.tM~ nir, car il ne s'agit pas de I& zoae neutre; mais o~

peQ.dant U ~rend.ra jLes me~urea nécessaires notH


{erqaeaes~~vBage~mtSMces ne soient élevés sur

ces terrams.

Des nouvelles de Tanger, émanant de bonne source, assurent que les torpilleurs anglais continuent à effectuer des débarquements sur les côtes aux alentours de Tanger.

Les équipages des navires anglais font des promenades militairea et relèvent les plans des côtes. On* ajoute que la légation espagnole à. Tanger conHai~l'es prétentions des Anglais sur les temtoirea appartenant à l'Espagne.

GnUCE

Manifestation francophile. Une manifestation francophile monstre, à laquelle ont pris part presqu~ tous les habitants de Volo, hommes, femmes et enfants, a eu Heu dans cette ville à l'occasion du retour du comte Roujoux, ancien consul' de- France, promu actuellement au consulat de Roustcho! en Bulgarie. M. de Roujoux passa par Volo, en route pour son nouveau poste, pour prendre congé de ses amis et régler quelques affaires privées.

On sait que M. de Roujoux se distingua par ses sentiments humanitaires et philhenéniques pendant la dernière guerre et durant l'occupation de la Thessalie par les Turcs, et plus d'une fois~ il intervint auprès des autorités militaires turques: en faveur des habitants non seulement de Volo, mais même de 'toute la Thessalie. C'est gr&eë a son intervention et à son infatigable activité que la ville de~ Volo-n'a vait rien souSort de l'occupation.

Aussitôt qu& les Voliotes apprirent la retour do M. de Ronjoux, Us se portèrent en masse,; bannières et musique en tête, devant l'hôtel, du il était descendu, en poussant des vivats enthousiastes à son adresse et a la France. Une députation composée du maire, de tous les conseillers municipaux et des membres du bureau de la chambre de commerce, est allée exprimer en termes touchants la reconnaissance des Voliotes & M. de Roujoux, pour ce qu'il a fait pour la ville. Toutes les maisons, tous les magasins et les édifices publics étaient pavoises de drapeaux français et grecs. M. de Roujoux se montra au balcon, remercia tout ému la foule, et poussa à plusieurs reprises le cri de « Vive la Grèce a auquel les VoUotes répondirent par de retentissants vivats enîaveur de la France.

TRANSVAAL

Nouvelles taxes.– La semaine dernière, nous avons mis le public en garde contre certaines dépêches pessimistes qui représentaient le Transvaai comme à la veille d'un conilit avec l'Angleterre. Nos informations ont été vérifiées depuis que nous les avons données. L'incident né de la rixe entre un policier et un Anglais ivre, rixe dans laquelle ce dernier aurait trouvé la mort, n'aura que des suites judiciaires et aucune suite diplomatique. I

Pour les vexations humiliantes auxquelles les hommes de couleur civilisés sont soumis au Transvaal, une dépêche annonce qu'elles vont prendre fin. On n'obligerait plus les noirs sujets anglais à porter le brassard, qui est un véritable signe de servitude. Nous voudrions toujours pouvoir doanor d'aussi bonnes nouvelles d'un pays dans lequel les capitaux français ont d'aussi grande engagements. Malheufeuaement, M. Kruger ne cesse pas d'avoir de déplorâblés fantaisies et, comme par un fait exprès, ces –.fantaisies sMit toujours d'un caractère nscal, elles se traduisent par des augmentations de charges pour l'industrie..

A la fin d9 l'année 1898, le Président avait frappé d'un impôt de 5 0/0 les bénéfices de certaines mines st de 3 1/3 pour 100 la production de certains daims miniers d'un caractère particulier, les « Mynpacht ». On pouvait croire que ces deux surtaxes lui sufnfaient pendant quelque temps. Mais le Trésor boër est insatiable. Ses recettes annuelles de 135 millions 'pour un Etat qui ne compte que 250,000 habitants ne le satisfont pas encore. La guerre contre un chef tafre du Zoutpansberg a donné l'idée à M. Kruger de faire une loi établissant sur les propriétés possédées par les Européens une taxe militaire. Cette taxe a 6tè levée avec une grande rigueur et a rapporté une dizaine de millions.

Or, la « grande guerre du Zoutpansberg a a coûte à peine douze cent mille francs. II reste donc à l'Etat un beau bénéfice. Cette aubaine se retrouvera chaque fois qu'on le voudra. Rien n'est plua, facile, en effet, que de fomenter une révolte parmi les tribus Ëéres du nord du Transvaal. Quand le gouvernement aura besoin de quelques millions, il trouvera toujours un chef cafre qui voudra bien, en prenant la campagne, lui fournir un prétexte pour lever sur les propriétés européennes la fructueuse taxe militaire. La toi qui a institué cette taxe est donc un instrument d'exaction tr&s dangereux.

Les autres impôts au Transvaal sont exagérés. Mais, du moins, le contribuable sait-il, dès le commencement de l'année, ce qu'il aura à payer. La taxe militaire le met en face d'un impôt capricieux qui pourra fondre sur lui a tout moment, sans qu'il s'y attende. Cette belle invention n'est pas la seule qu'ait faite le gouvernement de M. Erùger.Jusqu~ict un sac de blé payait 32 francs de droit d'entrée, un kilogramme de légumes 69 centimes, et un kilog de lard 2 fr. 50. j". La ~commission des douanes s'est avisée que ces -tarifs n'étaient pas sufûsamment protecteurs. Elle propose au Parlement de les augmenter. Comme le Parlement n'est composé que des représentants des fermiers et ne contient pas un seul représentant des consommateurs, la commission des douanes ne manquera pas de remporter un succès. D'après les calculs !e relèvemant du tarif demandé par cette commis!ion doit produire cinq millions de francs.

Enfin, et cette pensée est la dernière du règne, on vient de frapper un impôt de 55 centimes par bouteille d'eau minérale. Ces eaux ne sont consommées que dans les villes, les eaux de source et de T pluie sont imbuvables en raison de leur insalubrité. Le nouvel impôt ne gênera pas les riches, mais sera très lourd pour les pauvres qui sont le très grand nombre. S'ils ne veulent pas s'y soumettre, ils attraperont la fièvre typhoïde. La ûscalité trop rapace des Boërs n'est pas seulement impolitique, elle en arrive à être inhumaine.

~MmT/m?

S<MKedt jaM~Mf. <S<uMt .Bt!«tfe

.t~ TEMPJÊRATTJRE

` fD~jpee~e~ <~ nos corre~po~d~Mts specMMa:) Brest. Thermomètre: + 13*. Vent S.-O. Temps pluvieux. La tempête ne diminue pas. Mer grosse. Calais. Tnermomètre: + 9°. 'Vent 0. Tempête redouble de violence. Mer grosse.

Dieppe. Terrible tempête l'avant-deraière nuit. Les vagues venaient s'abattre jusqu'au milieu de la plage. La mer a tout dévaste sur son passage. La route qui longe la plage a été défoncée. Le casino a beaucoup souifert, le mur de la terrasse a été enlevé. La plage de PourviUo est complètement dévastée par la tempête. Une dizaine de chalets ont été envahis jusqu'au premier étage et sont très abîmés par ftes vagues. Un d'eux s'est effondré et a été transporté à dix mètres plus loin, il appartient à M. Bu~chet.

Les murs de protection ont été rasés et jetés au loin. Quarante grandes cabines en planches ont été mises en pièces et dispersées; l'une d'elles a été transportée a un kilomètre. La vallée est envahie jusqu'à. Petit-AppoviMe, à trois kilomètres. Les gendarmes ont sauvé avec un canot une femme et quatre enfants réfugiés dans le grenier de leur ïnaison située dans la vallée à un kilomètre. Le casino de Pourville a été dévasté et éventré par ïe3 vagues; le mobilier est perdu. Les dégâts sont importants. Mme Gras, ses deux filles et son domes-

FEUILLETON DU <~ GAULOIS~ DU 14 JANVIER 1899

"16

LE

?)? ([(! JMCS

'–Ôui.fyaiété.

–Ehbien? 9

–Charlie va mieux.

Vous avez vu sa mère 1

Oui, je l'ai vue. Cette indisposition de son &is l'a vieillie de dix ans.

Et. vous lui avez parlé de moH

J'ai peut-être dit votre nom.

–Et. et ce nom a-t-il paru.l'impressionner ?.

Miss Patson demeura un peu incertaine, regardant fixement le jeune homme, puis, tête baissée, elle prit ta ville d'assaut

Jacques. j'ai bien dit: un enterré vivant.. cette femme, vous l'aimez encore ?..<.

II hésita, puis, cédant soudain à cette soif d'abandon, à ce besoin de conSdence que même les plus fermés ont à leur heure, il répondit Eh bien oui.je l'aime t

Pauvre garçon t

II y eut encore un silence.

Et cela ne pouvait qu'être. je Fai tant aimée!

–"Pauvre garçon î

'Elle aurait pu être mienne. Et Jacques, oubliant peut-êtce il était, à qui P partait, raconta, la vois désoi?c, ieQ~pMvce

rêve~

"MiaaAr~UaecM~~W~

v

tique, réfugies a.o. pi'emïeB' étaga du .ea~no~ ;s*a.ttendaient à être emportés par les vagues énormes. La consternation est générale. Hier soir la- matée était plus forte encore le vent spufûait avec une grande violence, les craintes étaient très vives, car la tempête a enlevé tout obstacle à l'envahissement des eaux.

Fëca'mp. Violent ouragan. La digue du Casino a été détruite.

Fontenay-le-Comte. Par suite des dernières tempêtes et des pluies torrentielles, toutes les rivières de la Vendée sont débordées.

La Havre. Thermomètre -}- 11". La tempête N.-O. continue. Ondées fréquentes. Mer très grosse. Les dégâts occasionnés par la. tempête sont des plus importants.

La jetée est envahie par les galets, et les pièces de boîs projetées par la mer. Le bureau des officiers du port est complètement démoli.

Les becs de gaz de la jetée ont été brisés. Une reste plus rien de l'établissement de bains, dont la terrassa s'est effondrée.

Boulevard Maritime, le garde-fou en fer est brisé sur une longueur d& cent mètres.

Toutes les rues aboutissant a la mer ont eu & souffrir. Les curieux se rendeut en foule sur la jetée. Lyon. Thermomètre -{-15°. Pluio' et vent. Marseille.– Thermomètre: + '13<Vent 0. Mer

grosse..

Monte-Carlo. Thermomètre & 8 h. du matin) 'ii<àmidi~HTemp&m~gnifi.que~ Saint-Dië. La tempête a causé un accident mortel à Raon-1'Etape. Un douanier a reçu sur le corps une pile de planches et a été tué.

Toulon. Thermomètre + 12o Vent 0. fort. Ciel légèrement nuageux. Mer très agitée. Tours. Thermomètre + 9«. Violente tempête. Pluie.

Londres. La tempête a causé des ravages con-sidérablea dans toute l'Angleterre. De nombreuses maisons ont été endommagées. Des arbres ont été emportés et plusieurs déraillements de trains ont eu )ieu. On signale des morts et des blessés.

Un mécanicien et un chauffeur d'un train de marchandises ont été enlevés par les vagues, près d'Holyhead.

Un autre train a été précipité dans la mer, près de Penmaenmawr. Le mécanicien at le chauffeur ont également été noyés.

Faits dm jom~

M. André Vervoort, rédacteur en chef du ToM~, intente un procès en diffamation au ~Mëc~, en raison d'une fausse photographie parue dans le numéro du jeudi 13 janvier. M. Vervoort, dont la plainte sera présentée par M. Joseph Ménard, demandera cent mille francs de dommages-intérêts.. –Notre confrère l'Fc~M~s~ vient de faire paraître une deuxième édition de son superbe supplément illustré sur les théâtres et !a troupe deTOpéra-Comiquequi constitue un album artistique que tout le monde voudra posséder. Le différend déjà ancien q~ii s'était élevé entre ~)L de Maizière et M. Bergougnan, et dont nous avions entretenu nos lecteurs, est aplani. Nous sommes heureux de cette solution, qui met davantage encore en relief la droiture de M. de Maizière, la modération et l'attitude correcte de M. Bergougnan.

–La Compagnie internationale des Grands Hôtels, qui a loué pour trente-cinq ans le magninque domaine d'Ardenne, dont elle a transiormé le château royal en un hôtel splendide et des plus confortables, entouré d'un parc de 600 hectares, a décidé de louer la chasse sur les autres parties du domaine, par lots de 800 à 1,500 hectares (plaines et bois). Les bois abondent en chevreuils, faisans, lièvres et lapins dans chacun des lots, on a tué cette année plusieurs milliers de lapins. La durée du trajet de Paris à Ardenne est de cinq heures et demie. Pour renseignements, s'adresser à la Compagnie des Grands Hôtels, 63, boulevard Haussmano.

A partir de mardi prochain, la « Société des Conférences a donnera les mardis, à deux heures et demie, à !a salle Gharras, 4, rue Charras, une série de conférences sur la littérature et l'art d'aujourd'hui)).

Principaux conférenciers MM. Ferdinand Brunetièj'e, Edouard Rod, René Doumic, Gaston Dëschamps, Vincent d'Iady, etc.

L'Informe

Le monde savamt c

ACADÉMIE BES MSGMPTIO~S ET BELI.ES-LETT.nE9. PrésidehcedeM.Croiset.

Dans un mémoire intitulé « l'Iconographie du Roman de la Rose, M. Muntz insiste sur la nécessité de revenir à ces études iconographiques longtemps si florissantes dans notre pays et aujourd'hui si délaissées. Il s'attache à montrer quoi rôle l'élément allégorique a joue dans la littérature et par suite dans l'art depuis le C<M'MSK de Bello civile, de PctroM, et surtout depuis la .P~yeAo~Me/tM, de Prudence, jusqu'à l'apparition de la vaste encyclopédie poétique a laquetio Guulaume de Lorris et Jean de Meung ont attache leur nom. A partir de ce moment, il est impossible de s'exagérer l'influence exercée par le ~!oMa~ de Rosé sur l'art Nguré.

M. Muntz cite une cinquantaine de manuscrits enlumines et e'i outre toute une série de tapisseries de dimensions monumentales qui mettent en scène ces acteurs si populaires jusqu'en plein seizième siècle, Bel-Accueil, Liesse,, Malebouche, Faux-Semblant et tant d'autres.

Ces personnifications se mêlent et se croisent avec le cycle parallèle des T~'<M~ et les ~tc<M, sans qu'il soit facile de s'orienter au milieu de tant d'enchevêtrements d'ordinaire les personnages du RotMM <? ~a .Ro<<: forment des dédoublements des Vertus et des Vices, par là deviennent moins concrets tout en se nuançant davantage. Mais ce sont surtout les succédanés du Roman de la Rase.Ie~t<e<<Mc/MÎ<e<!Md'<!MOM)', laCt<« des J)aMM~, de Christine de Pisé, etc., qui ont eu leprivitfga d'inspirer lespsintresou les sculpteurs. M. Muntz ne signale pas moins de quinze ivoires du quatorzième siècle et du quinzième siècle représentant le Siège du chuteau d'amour. Quant a la Cite des Dansas, elle sert entre autres de thème à deux importantes tapisseries de la coliection de sir Richard WaUace, dont la signification était demeurée lettre close jusqu'en ces derniers temps.

Au quinzième et au seizième siècle, les héros et les hé'roïnesdu jRoM<:M~<<t J~oM se glissent et prennent racine dans un autre cycle mi-historique, mi-altégorique, les ï~tO~Aexd<r~t~M9. Nous devons à 'cette intrusion tout un. monde d'évocations aus'si pittoresques que poétiques.,

La fresque, la peinture à l'huile, la miniature et la tapisserie surtout se sont plu à dérouler de longs et brillants cortèges dans lesquels paradent les habitants de l'Olympe. Créés par Guillaume de Lorris et Jean de Meuny, on les reconnait à leurs physionomies Rnementindividuaiisées, non moins qu'à leurs riches atours,

M. Paul Tannery fait une communication sur un cadran solaire vertical déclinant, de l'époque romaine, trouvé à Carthage.

M. Philippe Berger communique une inscription trilingue, latine, grecque et punique, trouvée a l'Hcnschis

Alonim, en Tunisie, par M. Dnbos et envoyée par M.

Gauckler

M. Héron de Villefosse lit une note sur une découverte d'inscriptions fait& par le R. P. Heurtebiso, à Henchir-elFras (Tunisie). Ces inscriptions prouvent que cette localité, s'appelait Gilli ou Gilium. G. PNM&.

ÏWoaveUes retigîeaaea

Par décision du cardinal Richard

M. t'abb~ Lebreton, second vicaire de Saint-Honora d'Eylau, vient d'être nomme premier vicaire dd Saint-Vincent-de-Pant. en remptacement de M. l'abbc Bourgeat, dont nous avons annoncé ta nomination à la cure de Neuilly. M. l'abbé Dupin est nommé aumônier des Bénédictines du Saint-Sacrement.

Jacques se tut un instant, puis continua. –J'aimais tant Dane, je l'adorais. Son absence même n'était plus une souffrance, puisque par cette souffrance je sentais mieux combien elle m'était chère. EUe s'est mariée. Pourquoi?. Et moi, ne me croyant plus aimé, doutant de l'avoir été, je me suis mis à fuir comme fait le chien blessé, pour pouvoir en paix guérir ma blessure otL en.mourir. Ah t miss Patson, on n'en. meurt. pas, mais on n'en guérit pas.~

–Et elle?

EMe?. Ah la malheureuse! EMe sait le .châtiment de celui qui dit CM: quand c'est MOM, elle sait ce que vaut de larmes ce mensonge et qu'on ne peut s'en laver.

II y eut encore un silence. Puis miss Patson demanda

Cette femme vous aime-t-elle encore?. Alors lui tira fiévreusement son portefeuille, l'ouvrit, et, tout en répétant « Oui, elle m'aime. Oui, elle m'aime.)) il y prit la lettre tachée, froissée, salie et la tendit a miss Patson. L'Américaine la reçut d'une main tremblante, les yeux Sambants Ceci, vous l'avez toujours dans votre portefeuille ?. voua l'y aviez bien le matin où le coucou chantait?.

Mais Jacques éprouva à cette question la secousse pénible que cause à une somnambule un maladroit éveil, il s'arrêta subitement, avec une contraction douloureuse du visage Je souffre. j'ai la faiblesse de vous le confesser. et par des remarques de cette sorte vous me répondez?.

Et sa voix était si pleine de reproches, si pleine de tristesse.que miss. Arabelta~ émue, courut vejrs lui les maina tendues r Ah ). Jacques. Jacques, je voudrais tant vous voir heureux ne m'en veuillez pas ds chercherest v&tre bonheur.

Ne cherchez pas, miss Patson, vous ne trou.veriez pas; heureux je ne puis plus l'être.

VOUS le §erez, Jacques. jolua tard t

Des prière puNiqTHfa'pwn* la rentrée des Chambres teront célébrées & Notre-Dame le dimanche 33 janvier. On chantera. le T~Mt Creator à l'issue de l'ofEee canonial, qui commeiteera à neuf heures.

Les sénateurs et les députés catholiques sont invités à cette cérémonie,où des places leur seront réservées. Le « Souvenir français fera célébrer demain dimanche 15 janvier, en l'église de Colombes, un service funèbre à la mémoire des soldats morts pour la patrie et qui sont inhumés dans le cimetière de cette commune.

Les ofSciers da la réserva et de la territoriale sont auto. riscs à assister en tenue à la cérémonie, pendant laquelle une quête sera faite au proût de l'oeuvre.

NomveMes agricoles

Une délégation de la Société des agriculteurs de France a été reçue aujourd'hui, par la commission des douanes da Sénat. EUe se composait de MM.. Teissonnière, vice-président de la Société H. Muret, le docteur Michon, le baron Chatry de La Fosse, membres du conseil ainsi que de MM. Couderc-Mimerel et R. Lavollée.

Les délégués ont présenté à la commission les vœux de la Société relatifs au régime douanier des vins. Us ont rappelé que celle-ci demandait la taxation au volume et la limite alcoolique de 10" 09 ils ont plus particulièrement insisté pour que le Sénat maintienne dans la loi en préparation, l'article additionnel que M. Piou a. fait adopter par la Chambre, et qui a. pour but de faire cesser les manipulations frauduleuses qui se pratiquent dans les entrepôts spéciaux.

Nomveitesr m!Mta~pea

Co)Met! .!MpA-:M<f <~ !a yM~ff. Le générât de divi* sionjamont, membre du conseil supérieur de la guerre, est désigné pour exercer en 1893 tes fonctions de vice-président de ee conseil.

Bco!e po!</<ec7tM:~Më. La ~OMt'/ta! o/y!et'e! vient do publier l'instruction ~our l'admission a l'Ecole polytechnique en 1899.

.P~ëMM<a<MK du ~apsoM. Voici l'allocution prononcée par te colonel Bougon, du 1" cuirassiers, en présentant aux recrues l'étendard du régiment

« Sous les plis de l'élendard du 1" cuirassiers, symbole de la patrie et-témoin des glorieuses traditions du régiment, élevez vos cœurs et comprenez nos paroles. x. Pourquoi la loi vous a-t-elle arrachés à vos familles et à votre labeur journalier ? Pourquoi vous impose-t-elle un apprentissage de plusieurs années au régiment? C'est pour faire de vous de solides défenseurs de la France, en vous donnant l'instruction technique et l'esprit militaire qui font le bon soldat

N L'instruction technique ne constitue que la partie matérielle de votre tache elle est à portée de tous. N L'esprit militaire est plus difficile à acquérir. C'est la résultante de deux sentiments qui ne pénétrent profondément que les âmes d'élite l'esprit d'obéissance et l'esprit de sacrince.

f Trop souvent habitués dés l'enfance à l'insubordination, il faut que vous deveniez des hommes disciplinés obéissant, non par crainte des châtiments, mais volontairement par un sentiment raisonné du devoir.

x Portés par votre nature à n'.gir qu'en vue d'un intérêt personnel et immédiat, il faut que vous appreniez à élever votre âme au-dessus des sentiments égoïstes, il faut agrandir votre intelligence jusqu'à la compréhension de l'idée da solidarité, de l'idée de patrie'Pour cette patria vous devez être prêts à vous sacrifier, vous~ vos aS'ections, vos intérêts, jusqu'à la mort t

'6 L'esprit militaire n'est donc pas an vulgaire préjugé de caste ni de parti. C'est le principe vital des armées, le lien qui leur donne la cohésion et la force morale nécessaires pour résister aux épreuves et pour affronter les dangers. Sans esprit militaire, il n'y a pas d'armées. D n'y g que des foules, promptes au découragement, à la peur, à

la déroute.

B Ils sont donc criminels ces prétendus intellectuels qui veulent faire échec à l'esprit qui, heureusement, nous anime ils font échec à la France Us nous tirent dans la dos pendant que nous faisons face à l'ennemi. T C'est parce qu'ils étaient animés de l'esprit d'oMissance et de sacrinces que nos pères ont été les héros do Jemmapes, d'Austerlitz, d'JEyIau, de la Moskowa, victoires gravées en lettres d'or sur notre étendard. C'est !e même sentiment du devoir qui nous donne la force de supporter les tristes épreuves de l'heure présente, dont nous sortirons triomphants.

x Quant à vous, profitez de votre passage au régiment pour acquérir toutes les vertus militaires et lorsque vous rentrerez dans vos foyers vous serez des hommes meilleurs, parce que vous emporterez des habitudes d'ordre, de tenuo.de discipline et une supériorité morale dont vous aurez le droit d'être ners.

Le tMOMMMCttt de .Fonf~oy. Tout, 13 janvier. L'inauguration du monument élevé à Fontenoy-sa.r-Mosello pour commémorer le brillant fait d'armes de 1871 et la destruction du village par les Allemands, est fixée au dimanche 33 janvier prochain, à dix heures du matin. Elle sera présidée par M. le général gouverneur de Toul, délégué par M. le ministre de la guerre.

Le monument d& à la collaboration do deux artistes lorrains, MM. Bussiére, sculpteur, et Weisseaburger, architecte, domine la voie ferrée à mi-chemin de la gare et du pont de Fontenoyou se. déroulèrent les épisodes les plus saillants de l'expédition dite :l'Avant-garde de la Dëltvrance.

Konvettea navales

B<<!<M<~or. Sur la préposition du nunistre de la ma. rine, le président de la république a signé un décret par lequel la capitaine de vaisseau Billard est nommé contreamiral.

Bco~MF~'teKfe~ <M<M't'Me.–Le .contre-amiral Bionaimé est nomme au commandement delà division navate d'applio&ti~n de l'Ecole supérieure de marine.-!VoMtt/MM<Mt~ Le capitaine de frégate Bambin, du port de Lorient, est désigne comme second sur le .DaeoMt. Le lieutenant do vaisseau Receveur, du port de Cherbourg, servira encordée au service do la défense fixe à Cherbourg.

jE~&ar~MefNCttt tfOMpM. Par suite de la décision prise par le conseil supérieur de la marine, l'amiral Fournier, commandant en chef l'escadra de la Méditerranée, a désigné les croiseurs CAa/'K<sf et Cassard pour transporter en Corse, aux bouches de Bonifacio, deux bataillons du 13' et 133' régiments d'infanterie, trente chevaux, et un important matériel d'artillerie.

En outre, le transport le BaMroeA embarquerait environ 600 hommes et plusieurs pièces d'artillerie pour Bizerto.

NîottveUescetoni&teet

Un décret du 9 janvier dernier vient d'établir une modiNcation qui ne peut qu'exercer la pins salutaire inuuenee sur le régime Snancier de l'Indo-Chine.

Jusqu'ici la vëri&cation des comptes du budget da cette grande colonie était con&ée à une commission spéciale composéa de membres du. conseil d'Etat, de la cour des comptes et d'inspecteurs des finances et des colonies aux termes du récent décret, toutes .les opérations effectuées à l'avenir par les comptables de l'Indo-Chine seront soumises au contrôle plus rigoureux de la cour des comptes. Notre grande cour ûnanciére avait, d'ailleurs, dans son dernier rapport annuel, réclamé cette mesure et la Chambre des députés elle-même avait été saisie d'une proposition de loi dans ce sens le décret du 9 janvier repond donc à la fois àudésir du Parlement et de la cour des comptes.

Une de ses conséquences immédiates sera d'accroître les garanties qu'offrent aux souscripteurs du prochain emprunt indo-chinois les ressources de la colonie en soumettant son administration aux règles &Mnciéres en usage dans la métropole.

Cette nouvelle organisation complète Heureusement la mesure qui a rétabli, U y a. peu. de temps, le budget générât de l'Indo-Chine et sera approuvée par tous ceux qui s'intéressent aa développement économique de nos passes-' sionsd'JMrëmo-OrieBt

FSàMs divers F-

LE MEURTRE D~ON AGENT

Un cambrioleur s'introduisait hier soir, & sept heures, dans une maison située 103, boulevard des Batignolles.

Aperçu par le concierge, il gravissait quatre à quatre l'escalier, ouvrait une lucarne et gagnait les toits, d'où il espérait fuir en passant par la. maison voisine.

Mais le concierge avait appelé & la hâte un agent du dix-septième arrondissement, et celui-ci, nommé 'Vallé, s'était élancé courageusement à la poursuite du malfaiteur.

Il allait l'atteindre, quand un coup de revolver retentit et le malheureux gardien de la paix, atteint d'une balle en pleine poitrine, tomba du sixième étage sur le trottoir du boulevard la mort avait été foudroyante.

Pendant ce temps-là, le cambrioleur réussissait à prendre la fuite. Les uns prétendaient que c'était lui qui avait tiré sur l'agent qui le poursuivait.. La vérité ne tardait pas à être connue. C'était* un locataire de l'immeuble voisin, M. Louis Marc~ qui,

–Sans elle?.jamais.

Il faut recommencer votre vie.

–Sans elle?.jamais. · –Alors, mon anu, épousez-la!

Il eut un gémissement.

Vous savez bien qu'il est trop tard ) 1 Trop tard, oui, si vous demandez l'impossible à revenir en arrière; mais si vous ne regar.dez qu'en avant, la route est libre Mme de Sennelierestdivorcée).

.Jacques ne répondit rien, il demeura les yeux jîxesàterre.

Miss Arabella continua avec un beau geste am-

P~~

Puisque par vous cette femme s'est trompée, puisque votre destinée a influé sur la sienne au point de lui avoir prouvé queaans vousellene pouvait être heureuse, puisque vous êtes la cause, sinon avouée, du moins principale, de son divorce puisqu'elle s'est rendue libre peut-être pour alter à vous, vous vous devez, Jacques.~ en quelque sorte de réparer! réparation bien belle puisqu'elle unira deux amours bien forts Miss ArabeUa s'exaltait puisque, contrariés, par tout au mondé, rien ne les aura empêchés d'aller l'un vers l'autre ).

Ah Jacques, il y a tout autant de crime à prendrele cœur d'une jeune fille qu'à lui causer tout autre dommage nous jugeons ces choses avec beaucoup de sévérité, nous autres Américaines 'Mais~ed France.Ah 'Jacques, c'est horrible où cela mène ie Le/ ~'<?r &r~Ke lier c/~Mce, en France, on en arrive où en est votre pauvre Diane.épousez-la'Je vous le dis: épousez-

'Ia'

Epousez-la et ces mots Jacques les em.porta .en~ui- D& bourdonnaient à ses oreilles jusqu'à t'assourdir. Epousez-la elle est libre t C'est vrai, qu'est-ee donc qui arrêterait Jacques?. =

II revint à l'hôtel. Il monta dans sa chambre,

les b~ots encore emballés, lea maHes ira;- J

apeuré à la. pensée que la cambrioleur pouvait pén&' trer chez lui, avait tiré de sa fenêtre un coup de revolver. Au lieu d'atteindre le malfaiteur, la balle avait atteint le malheureux Vallé.

M. Louis Mare a été gardé à la disposition de la justice.

Le cadavre de Vallc a été transporté au poste de police du quartier.

LA GUILLOTINE A. TROYES

Les bois de justice sont partis hier matin de Paris, par le train de sept heures trente-huit minutes, pour Troyes, aura lieu aujourd'hui l'exécution capitale de François-Pierre Damoiseau, âgé de soixante-sept ans, cultivateur et ancien maire de Romilly-SaintLoup. a été condamné Ii mort le :1.0 juillet

Damoiseau a été condamné à mort le 10 juillet

1898, par la cour d'assises de l'Aube, pour assassinat de plusieurs membres de sa famille~ avec lesquels il avait eu des discussions d'intérêts.

La cour de cassation annula l'arrêt de la cour d'assises de Troyes et renvoya Damoiseau devant le jury de Seine-et-Marne qui, le 10 novembre 1898, rapportait un verdict condamnant de nouveau l'assassin à la peine de mort.

M: CRIME DE LA RUE PIERRE-LEROUX

M. le docteur Thoinot vient de procéder, à la Morgue, à l'autopsie de Mme Joly. Il a relevé les blessures reçues par la malheureuse épiciérc.

Le couteau que les assassins ont enfoncé dans la poitrine de leur victime, alors qu'elle était déjà inanimée, a perforé le cœur.

M. le juge Lemercier, en raison des aveux des assassins, ne procédera pas à la reconstitution du crime.

L'instruction sera terminée très rapidement. SUICIDE

M'. Yiart, peintre sur porcelaine, Hgé de quarante et un ans, demeurants, rue des Lilas, qui depuis un certain temps manifestait l'intention d'en finir avec l'existence, se rendait hier matin quai Jemmapes, Apres s'être couché sur le bord du canal, de façon à tomber & l'eau au moindre mouvement, M. Viart se tirait un coup de revolver dans la tête. Repêché par das mariniers, le désespéré a été transporté au poste de secours, où il est mort sans avoir repris connaissance.

A l'occasion du terme, une visite s'impose à l'exposition de mobiliers complets toujours prêts & être livrés par milliers, de tentures, tapisseries, bronzes, marbres, horlogerie, d'articles de ménage, d'éclairage et de chaunage, d'articles de Chine et du Japon, etc., etc., qui a lieu aux grands magasins Dut'ayel. En profiter pour voir les nouvelles attractions dans la salle du cinématographe et assister & une séance de l'automate dessinateur Gill'O, dont la dernière représentation aura lieu prochainement.

PARIS LA NUIT Un cocher de fiacre nommé Pierre Serviëre était, l'avant-dernière nuit, à l'angle de la rua Petit et du passage du Nord, frappe d'un coup de couteau par un inconnu.. Le blessé, qui avait les intestins perfores, fut conduit à l'hôpital Saint-Louis, et la Sûreté nt des recherches pour découvrir les coupables.

Ces recherches ont été couronnées de succès. On a arrêté en effet hier matin trois individus soupçonnes, les nommés Adolphe Loux, découpeur, âgé de vingtcinq ans, qui parait avoir porté le coup de couteau au ventre de Serviére Charles Thomas, couvreur, âgé de dix-sept ans, et Paul Ferrand, démolisseur, âgé de vingt ans.

Tous trois reconnaissent s'être battus avec leur victime. Loux prétend pour sa défense, que dimanche soir, il avait été frappé par un cocher.

J'avais juré, ajoute-il, de me venger sur le premier collignon qui ma tomberait sous la main t

Dans la nuit du 8 au 9 janvier, une ouvrière blanchisseuse, Marie Apoin, âgée do-trente-deux ans, demeurant, 10, rue Mongol, était assaillie dans la rue et frappée d'un coup de couteau au poignet droit par un inconnu qui prit la fuite.

Cette femme est morte hier matin à l'hôpital SauntLous, où on l'avait transportée. Mon BrësH

Pelty, 22, Chaussèe-d'Antin, a créé d~ ravissants modèles de Corbeilles pour les théâtres. Aussi tous les auteurs soucieux d'avoir de jolis présents richement embaumés s'adresseront-ils a cette excellente maison.

–<

En une seule application, cheveux blancs reprennent nuance première avec la -BaMHM~rMtMe nouvellement perfectionnée de la P<ï'MMte)'te ea'o~Me, 35, rue du Quatre-Septembrc. Indiquer la nuance., 6 fr.; franco, mandat 6 fr. 85.

LES PREMIERES THÉÂTRE CnjNY. Première représentation PoM~e MftKC/M, opérette en quatre actes, de MM. Maurice Hennequin et Antony Mars, musique de M. Victor Roger.

C'est encore la Corse qui sert ici de toile de fond. La voilà donc installée, à la fois, aur la rive droite et sur la rive gauche, à l'Ambigu et à Cluny. Mais tout me porte a croire qu'elle fera plus long séjour près les Thermes de Julien, qu'au terre-plein du boulevard Saint-Martin. Car, à Cluny, nous sommes en pleine Corse de vaudeville, amusante et gaie, et l'opérette s'y dessine en allure de succès, soutenue d'une musique aimable, facile, jamais canaille, même dans la parodie, et la POM~ blanche pourrait bien être la poule aux œufs d'or.

Maintenant, comment le pâtissier-conuseur Chapitel, qui vient de convoler avec la douce Angèle, se trouve-t-il transporté dans I'l!e qui vit naître le général « aux cheveux plats a en compagnie de son épouse et de l'oncle de celle-ci, le bon bourgeois Bardubec? Simplement par suite d'une supercherie de l'oncle Tromboli, aubergiste en je ne sais quelle ville de là-bas. Tromboli, qui veut avoir sou neveu sous la main pour l'accomplissement d'un dessein ténébreux, se fait passer pour défunt, riche défunt,. laissant audit Chapitel une succession d'un mil" lion rond, avec surcroît de que!qucs francs et centimes. Chapitel a'embàrque done, au plus vite. pour « recueillir s, emmenant sa femme avec lui, sous prétexte de voyage de noce. La Corse c'est bien encore un peu l'Italie. Or, il trouve, en arrivant, son oncle Tromboli bien vivant et pas 'du tout millionnaire. Celui-ci l'a fait venir tout simplement pour mettre fin, par un mariage, à une vendetta qui remonte à Henri IV, à propos d'une poule blanche que les Tromboli du dixseptième siècle ont dérobée aux Sampierro, ce qui alluma la guerre entre les familles, nécessairement. Or, cette vendetta ne peut se résoudre– c'est l'usage, que par le mariage d'un Tromboli avec une Sampierro: Chapitel épousera Frisca, et, par suite, les deux famiHe& célébreront la réconciliation.

Chapitel n'a pas à répliquer, il est dans une Me où, pour un oui, mais mieux encore pour un «non~.on'vous envoie un coup d'espingote. Tant pis, il joue au célibataire et il épousera, au

nant encore parlaient de départ. Jacques se souvint de ses projets de voyage.

« Ah f dit-il, c'est vrai, je dois partir ). » et en lui une voix répéta « Tu dois partir » Jacques se dit résistant à cette voix. importune

« Avant je veux la revoir ta, ? .Puis, découragé, il répéta: «La revoir.) A, quoi bon? te. Si rompu ne peut se renouer que par un nœu<et ce noeud sufSt à rappeler ce qu'il faudrait pouvoir oublier. que le El s'est une Yois brisé. »

Le front barré d'un pli dur, les bras croisés, Jacques marcha longtemps dans sa chambre, puis, les mains ballantes, faible comme un enfant prêt à pleurer, il tomba, dans un fauteuil en murmurant

–.Ah 1 il faut en unir je l'épouserai ) Je renouerai le fil, qu'importe le noeud, l'amour le fera oublier, demain je la reverrai t

Jacques, en s'éveillant le lendemain d'un très court sommeil suivant une nuit de veille, ne res"sentit pas la satisfaction que donne toute résolution virilement prise. Il s'efforça de penser à la jeune femme la joie ne voulut pas naître. Il 6t. des projets d'avenir rien en lui n'y répondit. Alors, irrité, il se dit qu'il épuisait sa force de volonté à toujours raisonner sans agir. J'agirai. et. aujourd'hui même résolut-il. Il demanda Griotte, s'habiMa. C'était jour de chasse il irait chasser, et des bons galops dans la lande il rapporterait un pouls régulier, des nerfs calmés, de l'empire sur lui-même et au retour il s'exécuterait.

Jacques traversa. la ville au pas, et ceux qui le virent avec !e masqua d'intH~êrence qu'il avail. su reprendre, passer baau, 6cr, hautain, en habit rou~e, culotte blanche, bottes à i-evers, chapeau de soie, sur'Griotte, dont les performances disaient le prix, durent se dire <t Voilà un heureu~ de ce monde, (~~r(~ <~

risque d'être bigame ce qui, d'ailleurs, ne: fait pas l'araire de la belle Frisca, qui aime Quiquibio, un faux brigand, à barbe postiche, que Tromboli exhibe aux voyageurs comme curiosité locale ainsi que les hôteliers suisses font voir, aux Anglais de passage, un chamois empaillé. Le mariage se célèbre donc à l'insu d'Angola toute la noce, abreuvée de Champagne, tourbillonne sur ses jambes, et c'est, au troisième acte, une série désopilante d'incidents et quiproquos à s'en déclancher la rate.

II est, d'ailleurs, de gaieté folle, cet acte bienheureux qui suffirait à lui seul au succès. Noua y assistons à la reconnaissance de Zanetta, la femme de Tromboli, par l'oncle Bardubec, pour qui elle eut des bontés, à Marseille, un jour de tremblement de terre; et aussi par l'inflammable Chavaudard, pour qui elle ne fut pas cruelle non plus, quand la terre trembla à Niée. –Sa vertu, parait-il, se lézardait à chaque e frémissement du sol. Après quoi, Tromboli, pour venger son honneur ébréché, condamne ChavaudardetBardudec à la domesticité, sous peine d'espingole, et leur plante le -balai à la main.

Cependant que Chapitel, qui veut s'enfuir, ne trouve rien de mieux que traiter son oncle comme Richard d'Arlington traita sa femme, et de le flanquer par la fenêtre, puis, croyant l'avoir occis, se réfugie au maquis que Bardubec et Chavaudard, chacun à leur tour, dans même intention, reSanquent Tromboli par la même fenêtre, et eux aussi, s'imaginant avoir mort d'homme sur la conscience, vont demander asile au même maquis.

Aussi c'est dans le maquis tutélaire que se combine le dénouement, c'est là que se rencontrenttous nos personnages déguisés en bandits corses, qui viennent ainsi troubler la retraite du vieux Bellatesta, le doyen des bandits, qui vit grassement dans la bruyère, en compagnie de Margaret, une vieille Anglaise romanesque qui l'aime « pour ses crimes N Et là, tout s'arrange au mieux, car Tromboli, que nos trois assassins platoniques croient avoir tué, se porte à ravir; il est tombé sur le fumier, et n'a conservé autre souvenir de ses trois chutes successives que quelques contusions quiont fait des noirsplusbasqueles reins. Chapitel retrouve donc son Angèle chérie; Frisca épousera Quiquibio, le brigand pour rire, qui a déjà cueilli au moins une neur de son bouquet d'oranger tandis que Zanetta, la femme de Tromboli, s'évanouit amoureusement dans les bras d'Antonin, un incandescent chimiste du laboratoire municipal, tout comme si la terre avait encore un tremblement

Tout cela est de folie pure–et encore est-il bien d'autres épisodes que je passe, car nous n'en nuirions pas mais on rit de bon cœur à cette farce qui n'a autres prétention que faire rire, et qui y réussit. Puis c'est joué par une troupe d'ensemble qui se touche les coudes et paraît prendre plaisir à ce qu'elle fait, aussi la contagion de sa gaieté gagne la salle, la traînée s'allume sur la scène, ensuite éclate de tous côtés, et la joie déborde. C'est tout ce qu'on peut demander à un spectacle de ce genre, et c'est le maximum du plaisir qu'il peut donner.

Il faut mettre & l'ordre du jour Hamilton et Bouvière, deux compères de grand entrain qui se complètent l'un par l'autre et se donnent vaillamment la réplique; Dorgat et Prévost, des classiques de la farce, et Mme Adèle Cuinet, héritière directe de Mme Macé-Montrougo. Ajoutons que Mme Blanche-Marie, bonne chanteuse, étonne par sa virtuosité les échos de Cluny, peu habitués à pareille fortune que Mlle e L. Leblanc a fait un bon début dans Frisca, qu'elle chanteagréablementet que son jeu n'est pas sans finesse et aussi, en bonne justice, que Mlle Germaine Riva est bien naïvement comique dans l'épisode du gendarme. Je ne vous dirai pas ce que c'est que « l'épisode du gendarme a. La partition est vive, aterte, spirituelle et chantante c'est une des mieux réussies de M. Victor Roger, qui ne compte cependant pas ses succès, il aurait trop à faire.

F~lix Duquasnel

CRO!SSmE TR8P R~DE

Que de fois un enfant graadit trop vite et au-delà de ses forces Il s'étiole alors, perd ses couleurs et devient anémique. En voici un nouvel exemple, qui nous indique en même temps le moyen do prévenir le mal

le mal M Riverenert (Ariège), 3 juin 1898.

H Messieurs, mon enfant, actuellement ~ge de douze ans, trop grand pour son !ige, était très maigre, n'avait pas de forces; il s'était développe d'une façon anormale et la croissance l'avait d'autant plus affaibli que, depuis sa naissance, il avait toujours été complètement anémique.

s Nous avions combattu cette, faiblesse extrême

par ions les moyens en notre pouvoir, sans obtenir le moindre résultat, et cette année nous étions fort anxieux. On nous parla de l'EmuIsiosL Scott, dont nous fîmes l'essai, qui fut dos plus heureux; mon enfant a pris votre excellente préparation durant une bonne partie de l'hiver avec le plus grand plaisir, et il s'en est trouvé on ne peut mieux.

)) Il est devenu gras, fort, et ses joues, qui n'avaient .n,n,c nnnnn rtn nnn n.llnnr

Justin MGUEMAt. cadavérique, se sont ellesmêmes remplies et colorées.

B Je me fais donc un plaisir de vous adresser ici mes plus vifs remerciements, ainsi que mes félicitations pour votre bienfaisante Emulsion Scott, appelée à mon avis à rendre d'inappréciables services. Signe Piquoma~ instituteur, o

Les attestations toutes spontanées que nous publions n'exagèrent rien. Dans tous les cas de dépérissement organique, quelle qu'en soit la cause croissance trop rapide, bronchite, coqueluche, rougeole, scrofule, fièvres graves ou même la phtisie, l'EmuIsion Scott est souveraine. Par sa composition, elle -rétablit de suite toutes les branches de la nutrition générale. Elle contient l'huile de foie do morue associée à la glycérine et aax hypophosphites de chaux et de soude dans des conditions approuvées par tout le corps médicat et qui en font un aliment complet et parfait, aussi agréable au go&t que facile a digérer. Elle fournit aux enfants les phosphates calcaires nécessaires à la formation de leur charpente osseuse ils grandissent- sans s'aSaiblir, leurs os poussent droits et forts, leurs muscles sont vigoureux, leurs chairs termes respirent la santé, tout danger de dépérissement est ainsi éloigne.

Essayez l'Emulsion Scott, vous apprécierez bientôt ses bienfaisantes propriétés.

Echantillon, d'essai sera envoyé franco contre 50 centimes de timbres adressés a Delouche et (~, 10, rneGravel, Lavallois-Perret (Seine).

n'a pas ~'ctM~re~re'occMpa~'OM ~Me ceMcs~ noble d!e~ac/!a!Me.

Miss Arabella elle-même s'y trompa =

–Les hommes souffrent-ils?–songea-t-elle en se remémorant la scène de la veille ou possèdent-ils un pouvoir de dissimulation inquiétant.au-delàdetout?

Elle opta assez vite pour la dissimulation, parée que Jacques passa près d'elle, la salua d'un air Contraint et s'éloigna.

Ah ) c'est bien de lui de m'en vouloir parce qu'il s'est laisse aller à une conSdence. pauvre Jacques!11 est furieux d'avoir laissé voir ce qui se passait dans. dans Car~s~ Cependant s'il savait que cela m'a presque consolée de la mort de « Me-Voilà ? ) 1

Et miss Arabella continua a causer avec le marquis d'Eveux, avec lequel elle était venue au rendez-vous et à lui faire l'éloge de ce pauvre < Me-Voità a. e

Le marquis d'Eveux, comme Jacques, comme aussi miss Patson, portait l'habit rouge a collet de velours vert la tenue d'équipage.

Il avait plu toute la nuit, le sol amolli, boueux juste à point, devait, sans être lourd, donner aux huuters des réactions très douces.

Le rendez-vous avait lieu sur le sommet d'un coteau, dans un petit bois de pauvres chênes estropiés appelés <'e~rd~.

AbUner ainsi de pauvres arbres, c'est sauvage).on devrait fonder une société protectrice des arbres. ne trouvez-vous pas, marquis?.

Ah certainement, chère miss Patson. Une société protectrice des arbres voita. qui laissait le marquis indinerent mais il était, de naissance, du même avis que toutes lea femmes, surtout quand de l'idée qu'elles exprimaient se dégageaient des conséquences vagues qui ne l'engageàieattu'ien.

Les chevaux au passage foulaient les feuilles sèches, écrasaient les fougères et il se dégageait de ces pauvre~ chosea mortes, dan~ l'atmosphère

EN PROVINCE

L'ARRIVÉE DE M, MAX RÉGÏS

MARSEILLE. M. Max Régis est arrivé hier, à quatre heures, par le paquebot Vt~e d'A~e< Il est monté immédiatement en landau on compagnie de ses amis, les uns autour de la voiture, les autres dessus. Le landau, se dirigeant au pas par la rue de la République, a rencontré sur la place Sadi-Qarnot une bande de contre-manifestants.

Une bagarre s'est produite, des coups ont été échangés. Quatre arrestations ont été opérées. La voiture est arrivée, au milieu de cris divers, à l'hôtel où M. Régis est descendu.

La police en surveille les abords.

REUNION ROYALISTE

LILLE. La Jeunesse royaliste de Lille organisa pour le dimanche 32 janvier, à trois heures, salle Maréchal, rue Soiférmo, 303, une réunion qui sera présidée par M. le baron Louis de La Grange, du service d'honneur de Monsieur le duc d'Orléans. Des orateurs emiuents y prendront la parole, notamment MM. de Ramel, député du Gard, président de la droite royaliste de la Chambre le comta de Bastard, Marion de Fouquières.

On peut demander des cartes d'entrée chez M. Eugène Villette, 2, boulevard Bigo-Danel, à Lille. Pa~tl Bartet

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A la Comédie-Française, on reprenait, hier soir, l'Aue?t<Mr;ë)'e, d'Emile Augier, et le rôle de Dona Clorinde, créé avec une autorité magistrale par Mme Arnould-Plessy, était tenu par Mlle Marie-Louisa Marsy, qui le jouait pour la première fois. L'At;eM<M~!6)'e est une des pièces les plus solides du répertoire moderne. Il s'agit donc de la tenir toujours prête, à toute occasion, et il n'est point inutile d'avoir à sa disposition la distribution en double et même en triple des personnages. C'est pourquoi Mlle Marsy, que ses belies qualités de comédienne indiquaient pour Dona Clorinde, a pris rang hier parmi ses camarades déjà en possession du rôle. Et ce rang elle l'a pris victorieusement. Mlle Marsy lui adonné une belle physionomie de grande coquette, à l'allure altière, avec des sentiments de drame brillamment exprimes. Elle a eu des caresses félines, des dédains superbes et, dans la dernière partie du rôle, une émotion très sincère qui a gagné to~te la salle. Elle a en un mot rendu toutes les variétés de ce personnage très complexe et trjs difficile. Elle y a pour tout dire beaucoup réussi et a été très appiau' die.

M. Raphaël Duflos, superbement costumé et grimé, est très dramatique sous les traits de Fabrice, dans lequel il s'était jadis déjà essayé avec succès. Leioir est toujours inimitable dans la composition du personnage d'Annibal. Silvain est un MontePrade très digne et plein de grandeur. L'ensemble de l'interprétation est excellemment complétée par MlIeMuller, MM. Dehelly et Hamel.

Ce soir

Au théâtre du Gymnase, premicro représentation (à ce théâtre) r~'OM Fe?KHH'~ jMU)' «M ..Ua~, com~" die bouSe en trois actes, de M. Grenet-Dancourt. En voici la distribution

Carindol MM.BoisseIot Dnbochard Numës

Raoul Gauthier

Boxoon Gildes

André BaronËts Dardenbois~ Delorino

L'adjoint CuelUo

Baptiste Lainé

Mme Bassinet Mmes Daynes-Grassq~ JuUette Cat'iix

Miss Victoria Thomaasin MmeCarindoI Ctaudia.

Enphemie DaHet

Pigeonnette Dickson

Françoise Ryter

On commencera, & 8 h. 1/2, par !7M ~t'act'e it'AeMre, comédie en un acte, de M. Colias, avec l'interprétation suivaute:

Ponton MM.Gitdes

Mme Hazebrouck Mmes Bernon

Simone Ryter

Aujourd'hui, à l'Odéon, à cinq heures précises causerie par Mme Judith Gautier la rM?ug'Ke Kt0)' ~ei~eM~e, comédie chinoise en un acte, de Mme J Gautier.

Voici la distribution

Rouille des Bois MM. Darras

Dragon de Neige Cealis

Bambntinou: Dorival

Cerf-Vo:ant. Ga.rbagni Le Prunier Duparc

Le Tigre Laumonier

PedeSno MHeR.Pa.rny

Perle fine Mlle il. Parny

0:1 sait que l'Odëon donnera demain soir dimanche, pour l'anniversaire do Molière, le ~ftt~ds M~ <7!HaM'e, aveel a musique de Charpentier (adaptation de M. C. Saint-Saëns), exécutée par l'orchestre et les chœurs de M. E. Colonne. Voici la distribution ds .Mo~ë;'e e~ C~'s~o, l'à-propos de M. G. Jubia, qui sera joue la même soir

Moncro M.M.jMajquet

Cyrano Janvier MmeBejart MH&DaM

A partir de mercredi prochain, c'est M. Leitner qui jouera, dans le .Ce<'cec:M, à la place de M. Worms, la rôle de Giriea, et il sera lui-même remplacé dans le rôle du docteur Mossiao par M. Louis Delaunay. ArOpéra-Comique,parsuite d'indispositions, les spectacles de ce soir et de dimanche soir sont modifiés.

Ce soir, samedi, au lieu de ~'td'e~o on donnera Za/MK8,a\ccMmeM.Thiery, dont les récents dé<buts ont été si remarques. C'est M. Clément qui chantera Gérald, un dos rôles dans lesquels l'excellent artiste a su le mieux faire apprécier ses qualités de chanteur et de comédien.

Demain soir, dimmche, au lieu deAfa/ïOM primitivement annoncée, 0:1 donnera, les D;'a~OMs ~e Vt(-. ~tr.avecM.Fu~e, qui interprète avec tant do -verve et d'autorité le rôle du maréchal des logis Bel' ami.

Le oresident de la republique, Mme Félix Faurect Mlle Félix Faure assistaient hier au Vaudeville à la. 34" représentaiio.) de Geo~e~e fe~eM/ne)'. Apres la second acte de la spirituelle comédie de M. Maurica Donnay, M. Félix Faure a fait prier Mme Réjane de

tiède de cette journée d'hiver, un fin parfum trèt doux, comme si la nature, pour ne point mourir de tristesse pendant la saison froide, eût con* servé un peu des parfums troublants de l'été et en eux le ferment de vie qui au premier jour repartirait.

Miss Arabella et le marquis suivaient, tout en causant, !a longue file des voitures rangées sur la route coupant le bois, tandis que les chiens, les~piqtMurs, le maître d'équipage, les cavaliers étaient, eux, sous les arbres.

Soudain, d'Eveux s'écria

Voici des retardataires. Tiens!Dévoila ne chasse pas?.

II n'est pas en tenue. il accompagne peut< être MmeReed dont le mari chasse?. C) –Possible! mais je crois plutôt qu'il ac* compagne cette jeune 611e. une nouvelle venue sans doute.Ah! ravissante, par exemple. et bien assise.bien roMJc'e dans cette amazone. Qu'est-ce que cela peut bien avoir?. Vingt .ans?.

Tiens dit miss Patson, c'est le cob du loueur Grain, le cob qui saute si bien. Ah le joli animal

Je ne vous parle pas du cheval, je parle de celle qui le monte.

–Ah c'est une si belle bête. si je savais qu'en faire, je l'achèterais pour le groom. Ah 1 ne faites pas cela Ce serait tout à fait mal! Il est enchanté, ce cob, vous savez! C'est un vieux malin, ce cob Il aime bien mieux porter cette jeune 611e que de trimbaler le groom, si anglais qu'il soit). Vous qui cherchez à pénétrer les mystères des choses, misa Patson, découvrez donc pourquoi beaucoup de chevaux préfèrent être montés par les dames qua par les hommes..

CeIaBecomprend.iIya. la. question M

main.

(~ MARIN THI~Ï


'~mu'dansaon uvant-scene po<tt lui adresser ses ~l'Mvtvesfélicitations.

`i.

C'est mercredi prochain 18 jan\ier que sera donnée la soirée d'inauguration du théâtre Sarah-Bern- hardt (ancien Opéra-Comique), place du Ch&telet avec la rosca.. i Mme Sarah Bernhart reprendra le rôle de FIoria Tosca qui fut une de ses plus belles créations M. Calmettes débutera près de la grande artiste dans le rôledeScarpia; M. Magnier jouera Mario Cavaradossi et M. Laroche, Cesare Angelotti.

Par suite, le théâtre de la Renaissanee annonce pour aujourd'hui samedi, et dimanche soir, les deux dernières représentations de la .DaMM aMa? Ca~e'Has demain dimanche, en matinée, dernière de P~é~e. COUP DE CRAYON

GreMef-DaMCOMt't

<. Ça vaudevilliste, parfaitement mais un vaudevilliste dont les vaudevilles sont des comédies et dont j 1 les idées sont des pensées. Un des plus éloquents .moralistes du Rire et un des plus rieurs tenants de la moralité. Tout Paris connaît Grenet-Dancourt, sa bouche gouailleuse et bonne, ses yeux profonds, moins que sa voix cependant, et aussi noirs qu'elle est sombre. Les Noces de Mlle ~Ot'~Met, R~o6er<, jPafM ~MSM~ Kte~e, les succès de cet intarissable semeur de gaieté ne se comptent plus. Ce soir, au gymnase, les légendaires r~oM /~MtM pOM~ MM 1 'moM'tyont sans doute gaillardement repartir pour leur série de trois ou quatre cents représentations. C'est leur habitude, à ces trois femmes, que voulez- vous? Y

Le théâtre Antoine donnera les .ReueMa~ et les AMtM, le lundi 16 les ~e~s~'es et l'Ecole des pe:< le vendredi 20,et MoK~e~oMe~e JMKe et le Petit ~o?-< ïe lundi 30 courant, pour les spectacles d'abonnement de janvier. < Une charmante pensionnaire de l'Opéra-Comique J que nous entendrons prochainement dans le Beau- < COMp~e6rMt<~)OMD'CMde M. Paul Puget, où un tôle lui est réservé, avait été spécialement engagée pour chanter au concert organisé a. Monte-Carlo, au béné&ce du monument de Charles Garnior. EUe s'est fait chaleureusement applaudir et rappeler à plusieurs reprises après une exécution parfaite de deux J9oyo'gMM ~M cH;r-AM~eMe ïtec~e, transcrites 'g par < Werkerba la GaeoMe ~e MaMOM, de Massenet. Après ce brillant succès, Mlle Blanche Marot a été réengagée pour le concert de dimanche prochain. < t

SPECTACLES D!VERS

SOIBMEE TPA~TSIElsEN'E! ] ~l/aG<fe-jRoc~c/!0!<arf;Çaco~e/ < La Gaitê-Rochechouart, dont les revues obtiennent chaque hiver un succès si parisien, n'a pas voulu inter- ¿ rompre l'heureuse série cette année. EUe vient de don- r ner avec un vif éclat la première représentation de Ça co//e revue en deux actes, neuf tableaux, de M. Charles Mouget. SpiritueHe d'un bout à l'autre, parsemée de couplets délicieusement tournes, de scènes d'une joyeuse invention, cette excellente revue n'a cessé de soulever les applaudissements, de iaire éclater ies rires. Il faudrait tout citer pour vous donner une idée de ce ravissant spectacle. Malheureusement, le défaut de place m'oblige à faire un choix. Choisissons donc et mentionnons tout particulièrement parmi les scènes les ( meilleures entre les meilleures l'Aquarium Guillaume, ie poivrot, victime de ta loi sur l'alcool et obligé de se c griser dans la banlieue ta prison aristocratique de

Vente après décès deM.J.A.WALKER.HôtetDrouot, < BaUe3,Iesl6etl7janv.Sh. Exp°'Iel5,de3h.à5h.l/3. T'ABttPAMY Aquarelles, Armes, Meubles, iABJUjA~JA Harnais, etc. M'L.BMËRE, com.phseur,4,ruo Richer. M. SiMONNOT,69,rue Maubeuge VENTE au Palais, à Paris, le 28 janvier 1899. à 2 h. ~Mm~AR~MEBOTZAMS,8 Revenu brut 12,190 fr. Mise à prix 100,000 fr. ~M!§~ARi~EBOmM8,i2 .Revenu brut 14,510 fr. Mise à pnx 100,000 fr. S'adresser à M" C~iLLET, Moreau. et Audouin, avoues a. Paris.

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100 0,'û ~pt 10020 100!?0 Lv»à"s (Sud Autrich .ienj. tma ept 155 155 4 4)/0 or IS93, Õ'émlsslon. 00 SerIe, 881 2b 38150

?00~_MO.OMt6R'nssABM.ept 10020 10030 LcMBAMsfSndActrichien).cpt 155.. 155.. -.4<)/0orl894,6.émiaaion. l0t75 lOS'C )KoM-EspAaM,HO/O.Ï"hypothegu3. 333.. 24t..

Ioo 5 idern. ann. 1953 tma 100 ;O loù 20 rw fr., 1. p tma 155 155.. Consolidé 4 0/0, émission.. séries. 10180 ~g 10180 80 NORD.ESUGNB.¡ QJO, 1.. hyp°tl?-êque. ~i} 241

MOSSJ ï)em.aim.M53.tme 10320 M<J20 ECOfr.,t.p.tma 155. CcMoHde40/0.1..et2'serie9. 10180 l0180 30/b.8'hypothéqM. 2~850 333..

M38aipl/2p/oi894.ept 104 M4 Mj&MDMNAM(ChemiDsdefer).cpt 6S5.. 681.} 40/0.3.8érie. -l032o l03__ 3C/0 S'hypothèque.3:0.. 219.. ?4040 tme 10413 K433 NoM!,Ei.-EspAa!:E(Ch.deferdu).cpt 98.. 102.{ 3C/Oorl881e<2'emias.94. 9380 9380 30/0.4'hypotheqde. SIS.. SM.. t 600&t.p.tme ~9 103 3C/OISS6,63f.SOO/Opayes. 9483 ,9430 30 3C/0,5'ttypothèqM. 330.. 230..

omzoàtlol;s Tumsumms 2 010. <Q~ ~-t t PM-rcoAjs(Comp.royale),&OOt.p.cpt 60 60 I<itenenrMm6oL40/01894. 10090 10090. AtTi7m5;j,GAUOENTLtON,30/0,l"hyp. 2'M.. 33050 4937o OBUOA'nMsTmnNmtMs30/<ept 495.. 4j4.. SA~AacesztMadridà).ept 170 173 SEM!E,40/0:uaortissaMel895. 6335 CoM)ouE-SNTiLLE,30/0,remb.à50J. 316. 8560 To!!KntSl/20/01896,r.&100fr..cpt 862;; _862&! 6COfr.,t.p.tme 170 173 Sc~DE, 3 0/01888, titresdel234fr. 10185 PoRTuaAis,40/Oprivil. 373. ~8JO.. BANQUEDEFnANCE.cpt3<HO.. 3790. StMtstacE-CMteT~Tn«a-i~.30/0..cpt S68 S67.. 31/30/01890,titresde617ff. 628. 80/0. privU~giees. 273.. 274.. Actionnommative.tme 3800 3800..<SMYBNE-CASMM,30/Oanciennc. 417 418.. 3C/018M. ,9910 SA&t.aosBB,30/0,l"hvpothèq)ie. 3UO.. S0150 S32.. BADQCBMP~MSETDzsPA.YB-B~cpt 92~ 9~8.. tSMTME-CAMAB.i.SO/ONonve' 3a2 3&3.. 3~/20/01895. cN.deSOUv. 103. 30/0,2'hypotheque. 2S653 23750 9M.. ë00fr.,t.p.tme 931. 933.. jg~ 7g0 770.. BB~6N,41/20/01888. 5960 57Jo THAjt6<nucAsa:N,30/0,remb.aupai! 93~ 9~40 ~Â~°'°'~°'OOf't.P.cpt ~S.. roKCBEMLYONNAmE.500fr.tp. 360 3:850} 40/01889. 5S2a !TRAMWATS(CompagniegéneraIe),50/0. 501.. 5&7..

689o0 CoMpTomNA-no!<Ai.D'EscoMFTB.cpt 587.. &89.. EEKTEFoKciÉRB 437.. 430.. !AB6ja!'mtE(RépnbIiqnet.50/0188S. ~59.. <i57~5 FotfciERCoMNi~,420fr., 50/0. 23').. 237..

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1876.. MOtr. t.p p Se 1880 1884 DB:MAUTDA!to,Mt.de25ûf)- 1125.. 1125 6C/0,2'sene.emb.àl,000. 37.. 2775 t

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Ffesnes une jolie scène cocottes et smarts, qui nous apprend à connaître le tangage des chapeaux et des éventails.

Au deuxième acte, acte degai vaudeville, c'est ta scène désopilante du tycêe Jutes Lemaïtre, jouée à ravir par M. Morton, un comique dont it faut retenir le nom. Puis voici tes artistes de l'Opéra-Comique qui ont appris à chanter en argot durant leur passage au théâtre de la République une scène de jolie satire sur les empiétements de l'Angleterre, et enfin, pour finir l'acte, un défilé merveilleusement somptueux sur ces décorations ta Toison d'or, la Jarretière, Saint-André de Russie, la Légion d'honneur, etc. C'est éblouissant. L'interprétation est excellente. A côté de M. Morton, il faut citer M. Maréchal, M. Zecca, M. Darnaud Mmes Lise Berty, une charmante commère Fournier, Gavrochinette, Blanche de Rycke et Olivette.

Bref, un gros, un très gros succès. Adë.

Aux Mathurins, aujourd'hui, & trois heures, l'.Btppo~ft/~ë eMC/M~e, conte fantastique en cinquantecinq tableaux lumineux~ de MM. de Callias, E. Depré et F. de La Tombelte.

A quatre heures et demie, le Jardin M0'e< de la CAo~Mo~ (dernière audition). Mlle Marguerite Ugalde. Causerie de M. Maurice Lefèvre.

Ce soir, inauguration du théâtre des Vignolettes. Première représentation d9 l'Ame ~M'~OMs, légende hindoue en 61 tableaux pour marionnettes, et ~M J9<!&OMM, prophétie lyrique en ombres, de M. Adrien Vély, musique de M. Paul Marcelles, décors, ombres et marionnettes de M. Amédéa Vignola. Gens de !<ï -BMMe, conférence parodique. Un prologue en vers de M, Charles Clairville. Le récitant, M. Maurice Lefevre.

On n'entend parler, en ce moment, que de luttes et de matches. Parmi les combats les plus épiques, il faut citer en première ligne le duel Sarcey-Yvette, un des clous de .Pa?'MM?M-Re:?Me, joué avec une fantaisie échevelée par Gibard et Girier.

Demain, en matinée et en soirée, 73<! et 73< représentations de fafMMM-.RsuMe avec tous les interprètes de la création.

A la Bodiniére, aujourd'hui à 3 heures, conférenca de M. Le Foyer sur le Tsar Nicolas II et le Pèlerinaga de la paix.

A 4 h. 1/3, premièra représentation de P~)'~ qui <OM)~e, revue-express en un acte, de M. Hugues Delorme, jouée par Mme Alice Berthier, MM. Raoul Paumier et Mayol.

La dernière soirée des luttes a eu lieu hier & l'Olympia, et tous les combattants ont eu leur part de succès. Ce soir samedi, le spectacle sera entièrement renouvelé et le programme comportera une foule ~e débuts sensationnels qui seront également donnés demain dimanche à la matinée extraordinaire réservée aux familles.

Ce soir, au Moulin-Rouge, premier bal masqué et costumé. Tout le fol essain des étoiles chorégraphiques de ce joyeux établissement attend le premier coup d'archet pour ouvrir gaiement'l'ère des fêtes carnavalesques,

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(Résultats)

(Par f~~pMAg KO~re eo)-OK~<!n< part:ett!t'et*) Le meeting s'annonce sous les plus heureux auspices. Grâce au beau temps, i~ est venu une assistance considérable, dépassant les meilleures journées de recettes sur cet hippodrome.

Les chevaux étant très nombreux dans chaque éprauve, le sport s'est trouvé plein d'intérêt.

Nous avons parlé déjà des améliorations faites sur tous les points du champ de courses le terrain, très ressuvé par te soleil de la veille, était parfait.

La victoire de la grande course de haies est échue & Thémistocle, appartenant & un jeune propriétaire du Midi. Le vainqueur avait déjà gagné à Marseille il a littéralement semé ses adversaires, seul, Vigoureux l'a un peu approché. Ce dernier a été très gêné par le cheval allemand Un- dolf, qui est tombé au premier obstacle et a galopé sans cavalier avec les chevaux de tête. Yverdun avait désarçonné West en prenant son canter et les nombreusét incartades de Pimpant, Thémistocle et Undolf, qui paraît féroce, ont mis le trouble dans le peloton avant le départ. Mondovi s'est arrêté boiteux après le premier tour. Remarqué dans l'enceinte toute fleurie du pesage Généra! Fabre, général de Bellemare, M: et Mme Camille Blanc, Mme Bardon, M. Bardon, préfet dés AlpesMaritimes MM. Sauvan, maire de Nice E. de La Charme, marquis de Leuase, Ch. Liénart, baron Sprinter, comte Pecci. E. Adam, vicomte de Cholet, Albert Mcnier, E. Wahrmaun, vicomte de Buisseret, comte de Moltke, de Komierewski, Visart de Bocarmé, comte des Moustiers, comte d'Arlincourt, Fontana, prince et princesse de Nissole, Mme de Nagornoff, vicomte d'Almont, de Romanet, comte Turati, baron de Kotze, G. Ledat, baron de SaintMarc, baron de Stoockl, des Troussures, Randbn, Lazies, J. Prudhon, Belleville, Tissot, de Ravel, Sanlaville, de Fondclair, de Rougemont, C. Duval, de Boissieu, Naegel, Piraino, Damoy, Picon, Van Hoobrouk, Dufour, E. Sommier, marquis do Massing d'Auzac, Albert Gautier, docteur Piodallu, Hirschfeld, Carcassonne, de Bluze, Gunzbourg, Amé, directeur des douanes; Garcin, etc.

Les lecteurs du CaM!o:~ ont pu se défendre en prenant Rouen, qui a donné 397 fr., et les deux chevaux battus de peu, Vigoureux et Valseur.

Notre confrère Saint-AIban jugeait les arrivées et dirigeait avec sa compétence habituelle les opérations du pesage.

DÉTAILS

Prix Blondin (steeple-chase 3,000 francs 3,400 me'tres)

Rouen,, 10/1 (Lawrie), 1; Princess-SignaI, 12/1 (WandeIt),2;Caboulot,4/l(A.Clay),3.

Non placés: Bûcheron, Manon, Drury-Lane, Fanny-Bttrney.Mun.Alvarez.

Gagné d'une demi-longueur le troisième à une longueur.

Pari mutuel l", 297 fr. et 59 fr. 50 placé; S', 83fr.50; Prix Monte-Carlo (grande course de haies, handicap 30,000 francs, 3,000 métrés)

Thémistocle, 7/1 (Benesse). 1 Vigoureux, 5/S (Collier). 3 Trencsin,13/l(T.Newby),3.

Non placés Brahma, Yverdun,Pimpant, Valois, Mondovi, Le Louts, Rameur, Derby, Undolf, Mirliton II, Tron de l'Air.

Gagné d'une longueur le troisième a deux longueurs. Pari mutuel l", 77 fr, et 23 fr. placée 8', 23 fr. 3",43fr.

Prix Masséna~3,000 francs, haies,. 3,890 mètres): CJ~ ~by~'

castle, 3/1 (T. Newby), 3.

Non placés Santandër, Prymira, Cher-Amour, Sister' Frances, Le Tétrarque, Cabidoulin, Ravello, Manou, Re. tentissant. Epouvante, Brunéllo.

Gagné d'une tête le troisième à une demi longueur. Pari mutuel l", 93 fr. 50 et 58 fr. 50 placé 3'. 30 fr. 50 t ,3',23fr.50. Fontangy

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J?~00~ /CO ~M C~Me ~)~t~ Pe/t~

AUTOMOBILISME

Le concours do compteurs dont l'organisation avait été décidée à la suite du pari conclu entre MM. Noël et Houry, seferale38février.

Ilyauradeuxcatégories' ·

1" Compteurs indicateurs do vitesse

2" Compteurs enregistreurs de touM.

Nous ferons connaître en temps utile le règlement de ce concours qui sera publie dans huit jcurs.

La Hotlande compte depuis quelques jours un Automobile-Club dont le siège est à Nymégae. Cette Société va organiser à Amsterdam, pour les fête* de Pâques, une exposition d'automobiles qui se tiendra dans le palais de l'Industrie, furent remisées les voitares de la course Paris-Amsterdam.

On s'occupe déjà, de divers côtés, de l'emplacement qui sera réservé à l'automobilisme dans l'Exposition de 1900. On sait que 7,000 métrés carrés (desquels il faut déduire 3,000 métrés de couloirs et de dégagements) sont réservés à la classe 30, qui comprend la vélocipédie, le charronnage, !a carrosserie et l'automobilisme.

En outre un vaste emplacement sera réservé a Vincennes avec piste d'essai pour les voitures mais cet éloignement semble bien pénible pour ne pas dire inacceptable aux principaux constructeurs.

Aussi est-il question d'organiser à cote de l'Exposition une vaste exhibition ou tout le monde trouverait sa place. Le terrain en question que nous connaissons– pourraitêtre relié par diNérents moyens de communications a l'Exposition mémo. Ce n'est à l'heure actuelle'qu'un projet assez vague, mais qui a déjà l'appui de plusieurs grands fabricants.

Quant à l'Automobile-Club, Mania un pavillon spécial qui sera situé dans les jardins à côté du premier pilastre de gauche de la tour EiSei. C'est une légère compensation oSerte à notre grande société d'encouragement. _Ch.de3aroy

SPORT VÉLOC!PÉE~UE

Deschamps et Parlby viennent de rentrer à Paris après quelques jours passés en Allemagne. L'engagement sur lequel ils comptaient pour cette saison n'est pas encore 1e signé.

L'Union véloctpédique de la préfecture de Ïa Seine vient d'arrêter les conditions de son championnat d'amateurs, qui se disputera le 7 mai prochain autour de Longchamps, avec entraîneurs, contrairement aux années précédentes, et sur une distance de 50 kilomètres. Il y aura doux catégories de coureurs vitesse et routiers à partir de trente-cinq ans.

Les prix seront ainsi attribués Vitesse 1" prix, coupe de Championnat; 3< objet d'art; et 4' médailles de vermeil & 6". 7' et 8' médailles d'argent; 9', 10', 11' et 13' médailles de bronze grand module.

Routiers 1" objet d'art S' médaille de vermeil; 3' médaille d'argent; 4' médaille de bronze grand modu!e. Cette épreuve est ouverte indistinctement à tous les amateurs, libres, ou af&liés à une fédération quelconque. –Au magasin de la Eymris, 2, boulevard Emile Augier. on ttouve des bicyclettes de luxe et des modèles populaires à des prix défiant toute concurrence.

La machine qui fera fureur cette année, c'est la bicyclette La Française qui a remporté déjà tant de victoires. On ne peut en trouver de plus rigide ni de plus roulante. S~veral

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Mmes la baronne Robert de Brimont, à Toulouse. Heanebert, à Versailles.

De Larose, à Périgueux.

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Vicomte J. de Guinaumont, à Compiegne.

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Comte G. de Maillard d'Hust, au château de Montchoisy.

Vicomte G. de Montfort, au château du Lobo. Comte Christian de Montlivault, à Tours.

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PROGRAMME DES SPECTACLES DU SAMEDI 14 JANVIER 1893

THÉÂTRES

OPËRA, 8 h. La Bnrgonde. FRANÇAIS, 8 h. x/!). La plus beUe fille du Monde. L~ Femme de Tabarin. Le Berceau. OPERA-COMIQUE. 8 h. 1/3.–Lakmë. ODEON, 8 h. "/)'. La Reine Fiammette. VAUDEVILLE, 8 h. 1/2. –"Gsorgette Lemeunier. GYMNASE. 8 h. }/3. Un Sacre à l'heure. Trois FeiSmes pour un mari.

NOUVEAUTES, 8 h. 1/3. Le Jeu de l'Amour et da Bazar. Le Cgntrôleur des Wagons-Lits.

VARIËTËS,8h. 3/4. Le Voyage autour d a Code. RENAISSANCE, 8 h. 1/2. La Dame aux Camélias. BOUFFES-PARISIENS, 8 h. 3/4. Véronique. CHATELET, 8 h. ))/!<. La Poudra de PerUnpinpin. PALAIS-ROYAL, 8 h. 1/2. Caillette. C'iêri t GAITË, 8 h. 1/2. La Fille de Madame Angot. PORTB~SAINT-MARTIN, 8 h. o/o. Cyrano de Bergerac AMBIGU-COMIQUE,-8 h. 1/2. La Mioche. FOUES-DBAMATIQUES, 8 h. 3/4. Fo:iss-I;evM.' COMÉDIE PARISIENNE, 8 h. 1/3. Loreau est acquitté L'Ecole des Amants.

THEATRE DES NATIONS. Ee~che. THEATRE DE LA REPUBLIQUE, 8 h. 1/2. Li Porteuse de pain.

CLUNY, 8 h. 3/4. La Poule blanche.

THEATRE ANTOINE, 8 h. 1/4. Résultat des courses. DËJAZET. 8 h. 1/3. Mam'xeUe Paris. La TurlutMM de Marjolin.

NOUVEAU-THEATRE, 8 h. 1/3. Le Roi de Rame.'

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Les dispositions restent assez bonnes et se raffermissent même dans la seconde partie de la séance après un peu d'hésitation. Les tempêtes qui nous obsèdent depuis un certain temps interrompent les communications téléphoniques et retardent les avis télégraphiques que nous recevons généralement des places étrangères, aussi avons-nous été réduits à peu prés à nos seules forces. Ce qui, hâtons-nous de le dire, ne nous a pas été préjudiciable.

L'Extérieure espagnole a été encore très travaillée par les spéculateurs en vue de la. réponse des primes,. mais elle s'est maintenue à un niveau qui sera considéré comme satisfaisant par le plus grand nombre.

L'Italien, le Brésil, ont moins victorieusement répondu aux attaques dont ils ont été l'objet. Les fonds russes conservent une attitude hésitante et indécise qui alourdit les cours.

L'augmentation de plus de 40 millions dont les recettes de nos grandes lignes de Chemins de fer ont bénéficié pendant l'exercice de 1898 ne 'parviennent pas à endiguer le courant réalisateur qui entraine depuis quelque temps la baisse de ces titres de premier ordre, mais qu'on a poussés à un taux de capitalisation par trop réduit.

Parmi les valeurs minières, le Rio, seul assujetti à une double liquidation, a été l'objet de débats passionnés, mais le parti de la hausse l'a encore emporté..

Bien que nos communications soient & peu prés nulles avec le marché anglais, les actions aurifères se maintiennent à un niveau très satisfaisant. Le 3 0/0 perpétuel gagne 20'c. au comptant et à terme, s'inscrivant respectivement à 101 70 et 101 75. L'Amortissable se tient à 100 20 et le. 3 1/2 à 104 30.

De 57 95 le 4 0/0 brésilien, très mouvementé, est redescendu à 57 55 pour finir à 58.

L'Extérieure a oscillé de 47 05 à 46 05 pour rester à 46 30 comme la veille. Prime dont 50 au 15 courant. 46 30 à 47 50 fin courant et de 47 30 à 48.

Un ou deux francs de reprise sur les 6 0/0 cubains à 190 et sur les 5 0/0 à 160.

Italien mieux en clôture à 92 70 après avoir fléchi à 92 45.

Immobilité du Portugais à 23 20.

Le 3 0/0 russe ancien perd 30 centimes a 93 40, le 3 0/0 nouveau reprend son cours de la veille, 94 60 après 94 30.

Bonne allure du groupe ottoman le Turc B reprend à 47 50, le G à 37, le D à 33 70.

Banque de France 3,750 au comptant.

Bonne tenue de nos sociétés de crédit Banque de Paris 933, Comptoir 588, Foncier 718, Lyonnais 865, Société générale 542, Banque française de l'Afrique du Sud 83, Banque Internationale 533. La Banque spéciale des valeurs industrielles.cote 254 50. Peu de transactions à terme sur nos 'grandes lignes de chemins de fer. On no traite crue Te Lyon à l,889et!eNordà2,077.

Les Andalous sont tenus à 133, les Nord de l'Espagne progressent à 103 et les Saragosse à 173. Bonne tenue du Suez à 3,498, en gain de 16 fr. Le Rio s'avance à 837.

.Ma~cM en 6SMg'M<*

Le marché minier conserve toute son activité. La De Beers progresse de 8 francs à 693 50.

Quant aux valeurs aurifères, elles sont de plus en plus favorisées la Goldâelda s'avance & 144 50, i'East Rand se consolide à 171, la Ferreira à. 640, Geldenhuis, ex-coupon da 9 fr. 43, se tient à 196 Eleinfontein s'affermit & 71 50, Lancaster à 74 50, LangiMgte à 99~ 1& M~ coasolidated Uen~ j

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