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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1898-12-13

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 13 décembre 1898

Description : 1898/12/13 (Numéro 6217).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5304847

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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SOMMAIRE 1

Mondanités. Autour do l'Affaire La mise on liberté provisoire deM.Picquart.

Coulisses politiques.

l'es manifestations d'hier.

A travers la presse M. Esterhazy demande à parler.

Extérieur: L'Europe et la Macédoine.

feuilleton: « Un Cœur d'honnête femme )), par M. Jean Berleux.

Bsuï Bpsiî

UMM~ U)Ay

S, V, [).

® ® ®

Dans ce tardif été de la. Saint-Martin, où des boutonnières vont se ueurir, ô vous qui faites soudainement s'épanouir sur les poitrines la petite Heur rouge, ô soleils du pouvoir, héritiers du Roi-Soleil, ministres de la république, permettez que Ion tende à la chaleur de vos rayons deux boutonnières qui sont vierges encore, deux bus tes ou la symbolique Heur de l'estime nationale n'est pas encore éclose, et qui respectueusement attendent votre bon plaisir.

Plus quémandeurs ou plus habiles, et moins .ûers dans leur solitude, ces deux hommes auraient depuis longtemps cette petite pourpre d'honneur qui leur manque et que l'on s'étonne de voir leur manquer si longtemps car ils l'ont beaucoup méritée, celui-ci par la pureté de son art, celui-là par le zèle de son patriotisme si longtemps et si bien qu'on ose à peine les nommer, dans la crainte d'apprendre aux foules que ces deux hommes-là n'ont pas reçu la croix accordée à tant d'autres.

M. Jules Renard est un des plus subtils écrivains de notre époque son œuvre est remarquable deux fois, et par l'acuité de la pensée et par la maîtrise du style. A ce double titre, il est assurément un des princes les moins discutés de notre littérature, un de ceux qui honorent la génération présente par la tranquille sincérité de leur effort, et qui en relèvent le niveau par l'exemple d'une dignité presque sacerdotale. A ce double titre aussi, sa valeur est assez incomprise. Ce bel artiste n'occupe point, dans la notoriété publique, la place qui lui est due. Son art est trop parfait pour être accessible au grand nombre d'être médiocre, il recueillerait plus de renom que son esprit fût moins a iguisé, que sa forme fût moins pure, on l'apprécierait mieux et si, dans son oeuvre, il donnait moins de lui-même, on lui donnerait davantage pour le remercier de son œuvre. On sent qu'il le sent, et peut-être même en souSre-t-il: car telles phrases amères confessent quelque dépit de l'homme; mais l'artiste se renfrogne en son orgueil,et ne sonçoit même pas la tentation de sacrifier son a.rt au bénéfice qu'il en pouvait tirer.

« Si je pâtis, tant pis pour eux w

Et, minutieusement, il se remet à la besogne; comme un joaillier de la Renaissance qui tra- vaillerait pour un roi. Le roi, c'est son propre plaisir, et ce prince-là solde royalement Ne plaignons pas M. Jules Renard, il est assez payé de ses œuvres par le contentement qu'il dut trouver en elles. Plaignons plutôt ceux qui l'ignorent ils se Mut privés d'un plaisir déticat et vif. Les phrases de ce poète en prose sont des figurines d'acier En damasquinées d'or elles sont précieuses et discrètement luisantes, et c'est des bibelots d'étagëre qu'on peut regarder dans tous les sens, elles dégagent le malaise et imposent l'admiration ellessont, en vérité, jolies plutôt que belles, mais d'un style tellement précis, d'une volonté tellement savante que rien n'y pourrait être changé sans faire tort à l'harmonie du nombre et del'idée.

M. Jules Renard a l'œi' perçant de Stendhal, la langue nettes de Flaubert.

Il sait voir et, triste d'avoir vu, il sait rire. Mais son rire inquiète un peu. L'auteur lui-même en est inquiété on dirait presque désolé. Son jugement tranche comme un gtaive, et fait saigner mais on devine que le juge en souffre, et, feignant de rire, se cache pour pleurer. On croirait qu'il garde rancune à la vie de l'avoir fait ce qu'il est devenu, et qu'il se garde rancune a lui-même de ne savoir être un autre homme en sorte que l'on se demande si cette cruauté n'est point faite de bonté, et si l'ironie d'un tel scepticisme n'est pas la douloureuse revanche d'une candeur qui se débat contre la vie. Une chose ferait penser ainsi, et c'est un perpétuel retour v~rs la nature. Pour se reposer de l'homme et du monde, à chaque instant ce psychologue revient vers les bêtes et les enfants par malheur, il Ies,.découvre tout ressemblants aux hommes. Ceux-Ii, du moins, il ose les aimer, et le dire il sait bien qu'ils lui rendent peu d'amour, mais la naïveté de leur égoïsme ingénu réjouit son esprit malin il triomphe de ne plus être dupe, et s'amuse malicieusement d'avoir tout compms les petites existences, les petites âmes jouent devant lui, et ses N~o~e~ ~e~Mr~e.s ont un parfum rustique dont se fût délecté teplus français de tous nos poètes, Lafontaine.

L'autre homme, c'est l'autre pôle de l'esprit, Jules Renard est la race du Nord, comme Georges d'Esparbès est la race du Midi, et leur rapprochement fait toute la France.

A la volonté patiente et perspicace du premier, à sa clairvoyance nette, froide et triste, le second oppose la fougue exubérante, l'inaltérable enthousiasme, l'amour, la foi. L'un regardait les esprits et les faiblesses, l'autre contemple les formes et lesforces.

Georges d'Esparbès ne sait rien des rouages compliqués qui font jouer nos vices, et n'en veut rien savoir. Psychologue, il n'a cure de l'être, et c'est tant mieux, puisqu'il le Serait mal. Il ne vous dira ni l'épouse adultère, ni la demi-vierge, ni les compromis de conscience, car il les ignore: les coudoyant dans la vië.il ne les discerne point, et les rencontrajit dans le livre, il ferme le livre. Il est d'une sainte et superbe ignorance, qu'il conserve rageusement, prêt à mordre si l'on y touche, a se sauver quand on la menace. C'est l'âme vierge, d'une virginité inaccessible au mal, et qui pourrait inopinément vivre au milieu des turpitudes, tout un siècle sans les comprendre. Ses grands yeux clairs visent par delà, par dessus, et ses regards, dépassant la ligne des frontshumains, ne contemplent que les .'paysages et les rêves c'est-à-dire, dans la beauté des couleurs, la beauté des âmes.

Il n'analyse point il perçoit, éprouve et vibre. II manque de logique et de mesure, mais il déborde de foi. II est l'enfant qui chante, une espèce de force naturelle, spontanée et quasiment inconsciente il produit du rêve, comme un rosier ~produit des rosés, sans savoir ce qu'elles valent. .11 est une lyre au milieu du vent, et le vent ~passe. Tout en lui se manifeste et se reproduit 'par intuition, car sa déduction est nulle il n'examine pas, il aime il est le poète, expressément, et le plus parfait modèle de la. candeur géniale.

Aimer, sentir, et c'est tout. Sa vie et son œuyre sont un continuel élan d'amour. Par dessus tout, i! aime deux choses sa patrie et la lumière. Yl les adore d'un culte fanatique, et les conçoit resplendissantes ces deux objets de sa passion ont en lui suscité son art, qui n'existe que par eux et pour eux, et qui se rue à ce double amour, comme une bête échappée. De son pays il aime tout: le soi, les roia, les Seurs, l'épopée comme ta légende. Mais quan<U'heure est sublime, rhis-

toire rouge, la foi brûlante, alors H s'épanouit tout entier dans l'ivresse d'aimer davantage et de crier plus fort qu'il aime éperdùment t

Une chose lui devient vraie, quand elle est belle. Qu'importe l'exactitude, si l'erreur est plus grandiose? D'ailleurs, il croit à tout,et croit sans cesse, puisqu'il procède par amour, et que l'essence de l'amour est de ne point juger, mais de croire. Comme un amant, les beautés qu'il invente, il les a vues. Il est l'amant de la Patrie. La noblesse et la gloire de son pays, cela.n'est point chimères, n'est-ce pas? Alors, qu'avez-vous à lui dire ? Parlez donc aux amants, pour les convaincre d'un défaut que leur cache la bienaimée t Tout ce qu'il chante, il l'a vu. Si le petit tambour emporte un canon sous son bras, d'Esparbès était près de lui, et peut-être l'a-t-il aidé. Les plus outrancières audaces du courage et du dévouement, il les a vécues. Avec ses héros, i! peine et sue l'enthousiasme, il se démène et sue la foi)

Toujours il monte à l'assaut, et toujours des clairons claironnent en lui t « Agir et croire t C'eût été sa devise, mais son métier fut de rester assis, et c'est sa revanche, prisonnier d'un fauteuil, d'éclater en bombes perpétuelles. Enfant de la génération assise, il bondit dans le rêve consolateur, il exulte dans l'impossible et ce petit paysan béarnais, quand il marche en frappant le sol de ses sabots boueux, entend sonner des éperons

Dans le siècle de la parole, ce Georges d'Esparbès est chantre d'énergie, et c'est bien; dans le siècle sceptique, il est un acte de foi, et c'est bon l

N'y aurait-il point, monsieur le ministre, un plaisir athénien, et digne de votre délicat esprit, à rapprocher sur une liste d'honneur ces deux noms de deux hommes qui personnifient si pleinement !es deux symptômes de notre âge inquiet le besoin de foi et l'angoisse de regretter la foi ? 9 Edmond Haraucourt

Ce qui se passe LA POL:T!QUE

LA. SÉANCE D'HIER

Je commence à croire que le régime parlementaire subit sa crise d'âge.

Les députés, tantôt agités et tantôt déprimés, passent sans transition appréciable de l'état aigu à l'état, comateux; s'aSaissent quand on discute les questions économiques ou administratives, et ne se redressent qu'aux jours ou l'on interpelle, pour s'injurier ou échanger des giues.

A la séance d'hier, cette neurasthénie parlementaire s'est manifestée sous ses deux aspects. Jusqu'à quatre heures et demie, M. Berthelot, M. PeUetan, M. Plichon se sont efforcés d'exposer à la tribune le danger des crédits supplémentaires « péril mortel pour notre pays a dit le rapporteur général du budget.

La Chambre était inattentive, les députés causaient bruyamment, écrivaient ou lisaient; les plus discrets demeuraient à la buvette.. Le président annonce qu'il a reçu une demande d'interpellation de M. Paschal Grousset sur les relations do l'ëtat-major et d'une & certaine presse').

Immédiatement, la. salle se remplit et on écoute d'abord, puis on se passionne, on L'exaspère à l'extrême droite, où siège une partie de l'extrême-gauche, on se livre à de fâcheux pugilats à l'extrême-gauche, où sont installés les nationalistes, M. Chauvière se dirige poings clos vers M. Paulin-Méry, qui Fattend de pied ferme.

Le président, impuissant à rétablir l'ordre, agite désespérément sa sonnette, annonce toutes les cinq minutes qu'il va sévir, se fâche et s'enroue.

Dans ce grand tumulte, M. de Freycinet monte à la tribune et susurre d'une voix caressante un de ces discours qui charmaient autrefois toutes les oreilles et entraînaient tous les votes. Mais nous sommes loin de ce temps-la. M. de Freycinet revenant au Palais-Bourbon après six ans d'absence, n'a plus reconnu son habituelle majorité.

Sa petite voix douée, sa parole mesurée, conciliante, n'était plus accordée au diapason normal.

Il faut pour la Chambre actuelle de rudes accents et des gestes véhéments.

Un petit air de nùte na sufiit plus a l'enchaîner.

L'histoire d'Orphéeapprivoisantlesfauves avec une guitare ne fut jamais qu'une fable, et M. de Freycinet aurait tort de s'inspirer outre mesure de cette antiquelégende.

Il m'a paru que M. Descbanel poussait un peu loin le désir de ne mécontenter personne; il est vrai que s'il avait cédé aux vœux nettement formulés de la Chambre, en retirant la parole à M. Paschal Grousset, il eut peut-être déchaîné des tempêtes qu'il a jugé plus sage d'éviter. En résumé, le résultat de l'interpellation Grousset est a rencontre du but qu'il se proposait d'atteindre.

Il a montré trop clairement le bout de l'oreille révisionniste. Grâce à lui, on a compris que l'affaire Dreyfus était pour les socialistes un prétexte, que la recherche de la vérité ne fut jamais leur principal souci.

« L'armée, voilà l'ennemi, a

Ce n'est pas leur formule avouée, mais pour beaucoup d'entre eux c'est le titre, le chapitre initial de leur programme.

La Chambre ne s'y est pas trompée. Les révisionnistes ai'&rmaient naguère qu'elle était hésitante je pense qu'à l'heure actuelle ils sont désabusés. L. DESMOuu~s.

ËCHOS DE PARIS

M, Nisard, directeur des afîaires politiques au quai d'Orsay, va être appelé à une ambassade. Cette nomination sera le point de départ d'un mouvement diplomatique qui paraîtra, vers la hn de la semaine.

On sait que toute )a partie gauche du fond du Panthéon est transformée depuis longtemps en un triple atelier, autour des œuvres de MM. Hum- bertetPuvis de Ghavaunes et du monstre de plâtre édifié par M. Falguière pour personni&er la Révolution.

Hier matin, M. Leygues, ministre de l'Instruction publique, s'est rendu au Panthéon avec une commission de hauts fonctionnaires de la direction des beaux-arts. li voulait se rendre compte lui-même de l'effet produit par les dernières œuvres de Puvis de Cha vannes que l'on vient de maroufler dans le monument.

D'accord avec les héritiers de l'illustre artiste, la commission a été d'avis de conserver les quatre grands panneaux inférieurs et d'enlever les ébauches qui avaient été provisoirement placées à la cimaise gauche du choeur.

Une décision ultérieure fera connaître le peintrequi aura l'importante mission de compléter l'oeuvre du maître défunt.

Tout le monde se souvient encore de Joseph Leiter, ce jeune milliardaire de Chicago qui, jonglant avec des millions et des navires de blé, serait resté sur le carreau sans l'assistance de monsieur son papa ? 9

Le jeune spéculateur, dont la hardiesse au contraire de son blé « n'est pas dans un sac )), comme l'on dit, veut derechef bouleverser le monde. Il va prochainement arriver à Londres, apportant au vieux monde un moteur déjà adopté par deux lignes d'omnibus et dont on dit l merveille. J

Comme H ne faj.tpaa ias choses moit~ aotra

,Comme tlll~ taitRàs lo~ chos~ n.

Américain, il a derrière lui 500 millions de capital fournis par une Compagne, pour l'exploitation de ça moteur \qui, espérons-le, fera au moins marcher. les aSaires des commanditaires ) 1 Hier soir, le dîner de la Macédoine réunissait au restaurant Durand une pléiade d'artistes, d'of&ciera et de littérateurs. Entouré de ceux qui avec lui, en 1871, fondèrent cette amicale association MM. Déroulède, Sully-Prudhomme et Eugëne.Pitou M. Carolus Duran présidait. Au dessert, le sympathique artiste a porté en français, en italien et en espagnol trois _toast.s pleins de verve et d'humour, qui ont soulevé d'unanimes applaudissements. Apres la réponse non moins spirituelle de MM. Georges Leygues et Paul Déroulède, un certain nombre d'artistes de nos meilleurs théâtres ont chanté, dansé ou récité des vers, et la soirée, pour une fois il ne fut pas question de politique, s'est prolongée fort tard.

Le Musée de l'armée a reçu dans la journée d'avant-hier d'après les statistiques des gardiens trois fois plus de visiteurs que les autres dimanches..

Quelques curieux, en passant devant la porte, parfois entr'ouverte pour les besoins du service, de la grande salle qui était jadis le réfectoire des invalides et qui sera ouverte dans quelques jours au public, ont pu s'apercevoir que cette vaste pièce, elle aussi, contenait des richesses patrioti-

ques.

On y trouvera en eilet des pièces inédites encore des portraits de nos gloires militaires, la tunique et les armes du général Yousouff; le 1 képidud.:<;d'Auma!e alors qu'il était gosver- ..f. neur de l'Algérie l'habit du maréchal Ca.nro- bert, le .clairon de Baudot, qui sonna a Malakoff; l'épée du'maréchal de Mac-Mahon, le képi du général Abel Douay. et il faudrait écrire tout un catalogue pour citer les souvenirs recueillis dans cette belle salle.

L'afiluence toujours croissante des visiteurs au Musée de l'armée et l'intérêt respectueux que tous portent à ces objets qui rappellent nos gloires sont choses bonnes à constater par le temps qui court.

Gomme nous l'avons déjà dit, Paris fait en ce moment la toilette de ses arbres. Cette besogne serait considérable si, comme chaque fois, l'on ne remettait pas à l'année prochaine une partie de cette corvée. En eflet, il y a bien près de 93,000 arbres dans Paris, sans parler des plantations des squares, des cimetières <( intra et extra murosN, des maisons communales et des établissements divers.

Ceux dont on s'occupe à cette époque, nous a dit un maître-jardinier, qui surveillait les ouvriers, sont les arbres d'alignement dont la poussée est rapide, qui donnent à nos boulevards un agréable aspect et que n'atteignent pas les insectes « xylophages s.

Il n'y a guère que les platanes, les marronniers et les tilleuls qui réunissent ces trois conditionslà. Ainsi, on avait essayé naguère sur la section aujourd'hui dépourvue d'arbres, qui avait été ouverte en face de l'Opéra, l'emploi du ~déjà employé sur le boulevard de l'Hôpital ou il s'acclimate assez bien. Les résultats ne furent pas très bons et l'on ne sait pas encore si le ~a~o'a pourra réellement devenir parisien. Les procédés de plantation et d'élevage des arbres sont énormément coûteux. Le prix d'un arbre d'alignement a. Paris revient à. 170 francs. Notre Hore parisienns vaut donc plus de 15 millions de francs.

Ce n'est pas de l'argent perdu, dirait Machin, puisqu'il est placé dans des troncs i

BILLET DU SOIR

Ce qu'a dit du baccalauréat avant-hier M. Lavisse,. avec l'autorité d'un homme qui connaît à fond tes arcanes de l'enseignement secondaire,est ta vérité même. Le baccalauréat n~est qu'un trompe-t'œit. H ne donne pas ta mesure exacte de ta science emmagasinée par te eoitégien. C'est un examen au petit bonheur. Un cancre réussit ta où échoue un bon élève. Pure toterie, jeu de baccara. A ce point de vue même, un danger, puisqu'il initie t'étéve au jeu de hasard qu'il connaîtra assez tôt, une fois sa tunique jetée aux orties.

Reste à savoir si un certiËcat d'études, têt qu'it est proposé par M. Lavisse, résumant tes notes et tes points obtenus par t'étéve, remplacera avantageusement te baccalauréat. Question délicate, it me semble. Sans doute, ce résumé ne donne plus ta moindre p)ace au fâcheux atéa, mais it laisse encore subsister ta nécessité pour t'étéve de se procurer une pièce établissant qu'il a usé des fonds de culottes pendant un temps déterminé sur des bancs de collège. Or, l'obligation de cette attestation mettra en défiance tous ceux qui veulent te maintien de la liberté de l'enseignement, fis y verront avec raison un moyen de contrôle dont l'Université s'arrogera peu à peu l'usage exclusif et dont il ne sera pas tenu compte si l'enfant sort d'une maison d'éducation chrétienne.

Du reste, pourquoi une attestation quelle qu'elle soit? A quoi rime-t-etle ? A ouvrir ta porte de certaine carrière comme fait te baccalauréat r Ne serait-il pas plus simple de provoquer au seuil de cette carrièr& un examen très sommatre uniquement pour éviter les trop grands encombrements. De ce qu'un jeune homme n'a. pas raccroché une blanche en cosmographie, ou de ce qu'il a recueilli de médiocres notes sur l'histoire romaine, est-ce une garantie pour qu'il ne puisse pas réussir dans l'armée ou au barreau, comme ingénieur, comme médecin ?

Le Grand-Duc Wladimir, la Grande-Duchesse Wladimir,laGrande-Ducbesse Hélène et M.Outchakow sont allés, hier, visiter l'atelier du peintre Gervex, qui travaille en ce moment à son grand tableau du Couronnement de l'empereur Nicolas H, qui ngurera à l'Exposition de 1900. Les princes ont regardé avec beaucoup d'intérêt l'ébauche de ce grand travail, ainsi qu'un grand nombre d'études et de portraits de toute la famille impériale et des grands dignitaires de l'Empire. On a souvent fait aux peintres ou aux sculp~ leurs, membres de l'Académie des beaux-arts, ~e reproche de donner des sujets de concours vieux jeu et manquant de modernilé. On n'en pourrait dire autant des architectes, car ces messieurs sont dans le mouvement.

En effet, ils ont donné, l'été dernier.comme sujet de concours pour ~e grand prix de Rome en architecture un paMs sur les bords de la Seine destiné à recevoir les souverains, hôtes delà France.

Hier, ils viennent, pour le prix Achille Leclère d'une valeur de 1,000 francs, de donner le sujet suivant une salle po~r les séances publiques de l'Institut.

Une salle ou toutes les places seraient numérotées, où l'on pourrait ne pas écraser ses genoux contre la banquette de devant, une aalle où on entendrait la musique les jours de cantate. Ah ) si ça n'est qu'un rêve, c'est mal d'enfoncer ainsi l'ironie dans le cœur des abonnés académiques

Peut-on être à la fois élégante et économe ? `f Oui, si l'on suit régulièrement les mises en vente à prix réduits que fait chaque année en Sn de saison la maison Aine-Montaillé, dans sa maison de la place Vendôme, et à sa succursale, spéciale pour le noir, du faubourg Saict-Honoré. Il faut se hâter, par exemple, car ce moment favorable est venu, et il a de nombreuses fidèles qui l'attendent impatiemment.

A la galerie Georges Petit, l'exposition des grès flammés de Dalpayrat et Lesbros attire toujours un monde très élégant qui ne se lasse pas d'admirer l'oeuvre des maîtres céramistes. La vente Beurdeley,comprenant des bois sculptés des seizième, dix-septième et dix-huitième siècles, s'annonce comme un grand succès on y a fort admiré, pendant deux jours, des morceaux qui sont dignes d'un érudit. Aujourd'hui, première vacation à l'hôtel Drouot.

La merveille du jour ce sont les émaux-miniatures de Raoul Hideux. Cea émaux aur cuivre

sont des objets d'un art exquis qui trouveront leur place da~s la vitrine des amateurs et qu'on se transmettra un jour comme des reliques de famille. Raoul Hideux, 4,-rue Meyerbeer, qui en est l'inventeur, se fera un devoir et un plaisir de fournir aux personnes qui le désireraient toua les renseignements possibles.

'A travers les livras

L'annuaire si connu, si apprécié de la société parisienne, le roM%P~r~, vient de faire paraître son édition de 1899, édition revue, corrigée avec soin et augmentée de plus de 150 pages. Pour répondre aux besoins de son élégante clientèle, de nombreuses améliorations ont été apportées dans. cette publication.

Le ToM~af~ sera donc de plus en plus indispensable à tous les Parisiens,

MOUVELLE8 A LA MA:N v

Bombignac, qui s'est marié sur le tard après fortune faite, appartient à la catégorie des parvenus vaniteux. Il ne parle de son hôtel, de ses propriétés, de ses chevaux, etc., qu'à grand renfort de qualificatifs ridicules.

Dernièrement il disait à quelqu'un –Il faudra que je vous présente à ma jeune et charmante femme l

V)S)ON PAR)S)ENNE tLa. Use

Qui donc disait que la. rue, comme u.ne artère du corps humain, peut avoir la nëvre ? La rue parisienne a la fièvre, en ce moment. Et, comme dans le corps humain, c'est d'un état général que resuite ce phénomène. L'irritation, l'inflammation, la congestion sont partout au cerveau de la cité dont la co1ère bat les tempes, à son cœur qu'une angoisse oppresse, dans tout son organisme où un sang br&lé par les ardeurs de la lutte charrie les ferments d'une incompressible .révolte.

Fa'ut-il s'en plaindre, s'en eB'rayer ? Non. La fièvre est une manifestation do vita ité. Morbide, soit, non pernicieuse. Pour qui connaît la physiologie des foules, un principe est hors de doute c'est que tout vaut: mieux que l'atonie, indice de l'épuisement des races, symptôme de leur prochaine déchéance. Pour que des artères soient brûlées, il faut qu'un sang y circule encore, assez vivant pour être chaud. Donc, quand l'impulsion d'un sentiment généreux entre tous, l'amour de la .patrie, précipite un. ilôt d'hommes d~ns la rue, sois indulgent, promeneur dont cette manifestation peut troubler un instant la ûanerie~Sois mieux qu'indulgent, sois complaisant, complice même, et reconnais dans'ces hommes, dans ceux qui les guident, ceux que tu trouvas toujours à la tête des vaillantes poussées, qui, chaque fois que notre ciel s'obscurcit, qu'un nuage menaçant projette sur nos fronts son ombre, accourent au'premier appel du. danger. De ceux-là, tu peux tout aimer, même les imprudences, car tu sais que, dans leurs cœurs, il n'y a place que pour des volontés, loyales et pures, et que, s'ils pèchent jamais par un excès, ce no sera que par celui de leur passion pour le pays, pour sa. dignité, pour sa grandeur, pour sa gloire.

Pourtant, à l'heure ou nous sommes, il n'y a pas d'inconvénient a ce que cette fièvre se calme. Ce qu'elle devait prouver est prouvé notre corps social .recelé encore en lui de virites énergies. Peut-être, sachant qu'il l~s possède, devrait-il, au lieu de les disperser en toute en-constance, les concentrer en luimême, et les réserver pour l'utilité prévue d'une propice explosion.

Les faits, même inacceptés et réprouvés semblent conseiller la philosophie momentanée d'une trêve. L'instant où. ils se produisent surtout est la. pour corroborer ce conseil. Nous voici & douze jours de Noël, a trois semaines du jour do l'An à peine. Combien de pauvres gens, combien d'intéressantes industries ont besoin d'une détente pour profiter de ces dates depuis si longtemps escomptées ? Du grand au petit et du petit au grand, le commerce parisien a besoin de se refaire. L'année pour lui a été mauvaise et dure. Il a de fortes brèches a réparer.

Les ennemis de Paris on sait qu'il en a et ils sont exploitent contre lui sa générosité même, sa promptitude aux fougueux embaLloments. c N'y allez pas, souffle leur habile perfidie & l'oreille des provinciaux et des étrangers. NuHc vUlo, en ce moment, n'est moins sûre. Ces Parisiens ont la tête trop près du bonnet pour être bons & fréquenter quand la mèche de ce bonnet brfue. Attendez qu'ils aient repris un peu de sang-froid. o

Attendre, c'est laisser passer l'époque des achats et des ventes; c'est le joujou dans le marasme et le bijou dans l'ojbli. C'est le boutiquier accoudé a son comptoir comme Marins aux ruines de Minturnes. C'est, pour tout dire d'un mot, la. grève des confiseurs.

Leur trêve vaut mieux. Gardoz-Ieur-en le bénéfice, et laissez, pour doux ou trois semaines, les polichinelles en bois maîtres du trottoir. Vous aurez, après, tout le loisir d'en expulser les autres, les polichinelles do chair et d'os, qui ne S3 feront pas toujours une bosse de bon sang.

S F°~ 9~~ë!8 &f~F~

LES HOUBLRRu!SES DE

LA COUR DE CASSATION

II n'y a pas à tenter de le dissimuler plus longtemps, les bruits les plus fâcheux courent dans les milieux judiciaires sur la chambre criminelle, avec laquelle les magistrats des deux autres chambres de la cour de cassation ont, des à présent, cessé toute relation. L'opinion est unanime à ce sujet: la chambre criminelle en rendant, dans l'instance en règlement de juges introduite devant elle par M. PicquartJ'arrêt de « soit communiqué x que l'on connaît, c'est-à-dire en enlevant aux juges militaires la connaissance d'un cr~M dont ils étaient valablement, légalement saisis et dont ils devaient être seuls régulièrement saisis, a commis une action dont il importe de mettre en relief le caractère.

Il est, en eBet, impossible d'admettre ce serait un manque de déférence impardonnable envers une collection de magistrats si éclairés –qu'ils soient tous dépourvus duplus élémentaire bon sens et dénués des plus simples notions du droit. Lorsqu'ils ont rendu leur arrêt préalable de soit communiqué, ils n'ont pas été sans songer qu'il viendrait un moment où Us seraient mis en demeure de statuer définitivement sur la question même qu'il leur plaisait de réserver momentanément.

Il y a peut-être lieu à régler de juges, ont-ils déclaré, en excipant d'une prétendue connexité qui relierait les deux poursuites intentées contre Picquart, l'une en communication de pièces par la justice civile, l'autre en communication de pièces et /'CM~ par la justice militaire. Bien qu'à vrai dire on conçoive mal qu'un conflit seule raison d'un règlement de juges puisse s'élever entre deux juridictions saisies chacune d'infractions aussi différentes qu'une communication de pièces secrètes et un y~M y, supposons pour un instant que cette prétendue connexité existe.

Comment, en dernière analyse, la cour de cassation résoudra-t-elle l'imprudente question qu'elle a soulevée devant le bon sens public ? Il lui faudra départager deux tribunaux l'un civil, l'autre militaire, qui d'ailleurs ne réclament rien, ne se plaignent en rien de la répartition qu'on leur a faite respectivement des questions qu'ils avaient à connaître, qui, en d'autre termes, en fait, ne se déclarent nullement en conflit. Or, comment pourra-t-elle les départager? C'est évidemment là une question qui n'a pas dû être sans inquiéter l'esprit de ces juristes criminels on n'arrête pas des procédures sans être sûr de pouvoir leur rendre un cours normal et régu- 1 lier. On ne détruit pas sans être sûr de pouvoir reconstruire. Or, voulez-vous que noua passions une revue des différentes solutions 1

eUea sont au nombre de ouatre–~ ~cqur

1. ¡Ut la ço~

pourra; donner & la. queation de droit, qu'elle a posée? `t

EUe déclarera que c'est à. tort que la justice militaire a été saisie, ettransporteraàla connaissance du tribunal correctionnel l'ensemble des~ infractions ppur lesquelles M. Piequart est poursuivi soit, pour- les délits de communication de pièces secrètes, dont les uns ont été commis avec la complicité de M. Leblois et les autres par Picquart seul. Admettons que la connexité qu'il nous plaît de supposer pour les besoins du raisonnement soit attributive pour M. Leblois et M. Picquart'de la j uridiction correctionnelie pour tous les délits de communication de pièces. C'est entendu, mais le /'aM.r dont M. Picquart est seul accusé, le faux qu'il aurait commis étant officier, est-ce que la chambre criminelle est d'avis qu'il faille le faire juger par te tribunal correctionnel? Le faux est un cr~e que le jury seul peut juger ou le conseil de guerre. Voilà donc une première hypothèse impossible. Il est matériellement interdit à !a cour de cassation de faire juger un crime par une juridiction qui ne peut connaître que des délits, et. c'est dire que jamais la juridiction correctionnelle ne pourra être appelée à connaître du crime de faux commis par M. Piequart. Voilà un premier règlement d~ juges écarté.

La cour renverra toutes les affaires dites connexes devant le conseil de guerre? Mais dans l'une M. Leblois est complice, de l'aveu même de l'ordonnance du juge d'instruction Fabre. Or jamais, dans aucune espèce de cas. un civil, et M. Leblois est civil, na peut être jugé par un conseil de guerre.'

Deuxième règlement de jugea impossible. l

Troisième hypothèse: la cour laissera au tribunal correctionnel le soin déjuger MM. Piequart et Leblois pour toutes les anaires correctionnelles déclarées connexes et fera la faveur à Piequart de l'envoyer devant le jury pour faux? Cet.te hypothèse est la plus stupide de toutes. Jamais un jurv ne peut être appelé à juger un officier accusé, sans compiici:é de civil, d'un crime, et encore une fois M. Picquart a toujours été considéré à l'instruction comme seul coupable du crime de faux, qu'il aurait commis sans l'assistance eu la complicité de qui que ce soit. <

En6n la cour attribuera au tribunal correctionnel la connaissance du délit de communication de pièces commise par M. Piequart avec la complicité de M. Leblois etelle renverra M. Piequart devant ses juges naturels, c'est-à-dire devant le conseil de guerre.pour y répondre des infractions commises par lui seul, sans complice, et particulièrement du crime de faux.

C'est, là la seule solution légale, c'est celle qui a~ait été adoptée, et c'est celle que la cour de cassation a fait mine de vouloir inSrmer. II n'y a pas place en l'espèce pour d'autre hypothèse et il n'y a pas de subterfuge, de super(h~rie qui puisse empêcher M. Piequart d'être justiciable des tribunaux militaires pour un cri!/)M de faux commis par lui set~ et dont la connaissance ne peut être attribuée ni à un tribunal correctionnel, dont la compétence ne comprend que les ~c7/ ni à une cour d'assises, inapte à juger un militaire poursuivi sans complice.. En d'autres termes, la chambre criminelle, lorsqu'elle a accepté de rendre un arrêt provisoire interruptif de toute procédure et poursuite, savait qu'elle ne pourrait faire suivre cet arrêt d'une décision déunitive autre que celle dont elle a voulu, pour les besoins d'une cause qui lui est scandaleusement chère, interrompre momentanément les enéts. Elle a rusé, chicané pour gagner Je temps qui lui permettra de rendre Dreyfus à la liberté.

Elle a sciemment interrompu le cours de la justice et ajournélesprocès qui pouvaientlagêner dans son œuvre.

C'est là une roublardise digne de saute-ruisseau.

Voilà la vérité, et elle est triste.

.< ~/M-~fM ~r/~M H PROPAGANDE PAR L'mSE O'ÉPiNAL

On est généralement porté à regarder l'image d'Epinat, ou à l'instar d'Epinal, comme « un joli cadeau à faire à un enfant », et t'en croit que son rote s'est toujours borné à illustrer des légendes, des chansons, des contes ou des histoires populaires, têts que te ./<<(/Erranf, A'fMeTor~nc, [a Mère Af/c~, M. D«~o/ [e C/Mf ~offe, Peau ~'ane, Pyra'ne ff T/!M&f, Pi'<H et DantOM, BotMparfe Fonfaf'eau, Ft/tM e< G!f:g-0~t, .Mar~&ro:<g' ~'e)t M fo: guerre, te Pc~'f o~f/n~, etc., etc., etc.

Erreur profonde L'imagerie peut devenir une arme formidable entre tes mains despartis politiques ou autres, et nous te voyons bien, aujourd'hui que Paris est inondé d'<?M/e~'M apologétiques, satiriques, épigrammatiques concernant t'~n'rc, l'éterneliea~urg! Nous avons eu t'jH/~o~'e a!): t'nnoM~f, nous avons eu )e Jet; de /a Vëritf, pour faire pendant au Jet< de /'0/e, renouvelé des Grecs voilà que nous ayons te jR~our de/'i/e dtt Di'aMe, te tout dans te goût naif, enfantin, criard, un peu grossier, cher aux citoyens en bas âge.

H faitait cette diablesse d'affaire Dreyfus, pour que l'imagerie na'ive eût un regain de succès.

Depuis longtemps, hétas t sa popularité périclitait. Nos bébés ne sont plus facilement amusables. Il leur faut des poupées qui disent « papa et maman qui pleurent, qui mangent. où s'arréterontles progrèsdela mécanique t. Il leur faut des dessins coloriés, dorés, sur vélin satiné, reproduisant quelque fait historique. Où est te temps où leurs bonnes ou leurs mamans tes amusaient en teurmontrantdeuxdouzainesde singes habillés en hussards ou en lanciers et jouant chacun d'un instrument dinerent 1

Nous nous souvenons tous d'avoir vu les chaumières ornées d'images d'Epinal représentant la V/er~e, t'Entant JMM, ou cette sublime et navrante allégorie Cre~f Mt Morr, /M HMMM!~jMye!<r~ /'OMt tt<e. Ces antiques <f planches ont émigré. Elles décorent maintenant tes ateliers de peintres ou les cabarets pittoresques, elles se vendent fort cher chez les marchands de vieilles estampes, et, dans les fermes ou tes cabanes de paysans, les cArowox rosé tendre et bleu de ciel ont insolemment pris leur place.

Jean-Marie et Marie-Jeanne rougiraient d'avoir dans teur alcôve l'enluminure épinatesque de JoM~A )w:~ jMr~MyrerMOudeNa~o~OM <!M ~onfd'Arco/e.' ils préfèrent de beaucoup une chromolithographie-réclame représentant une petite femme décolletée qui boit un amer quelconque en laissant voir un peu de son genou entre ses bas noirs et sa jupe mauve. Un jour viendra, du reste, où nos bons villageois s'exagéreront ta valeur des vieilles images d'Epinal qu'ils peuvent posséder et auront ta prétention de tes vendre au prix de tableaux de maîtres phénomène qui s'est produit à propos de vieilles fa'iences et de vieux bunets.

Ptus tard, sans doute, tes e~)!a/~M inspirées par t'an'aire Dreyfus se vendront fort cher à des collectionneurs et serviront de documents à qui voudra écrire l'histoire de cette bizarre période de l'histoire de France. Il ne faut pas confondre l'image politique et la caricature politique. La caricature est une forme quasiment aristocratique de ta satire. Elle s'étale derrière des vitrines ou se trouve dans des publications. EUe n'est pas destinée aux villageois et petits enfants. Du reste, son rôle a été considérable depuis tes temps les plus reculés.

L'art de la caricature norissalt chez tes Egyptiens, les Grecs, tes Romains. H n'attendit pas ta gravure sur bois pour laire rage au moyen-âge. Au seizième siècle, ce fut une véritable mondation de dessins destinés à raitler les huguenots et les catholiques, les pa~f'ma~M ou les ~?!/Mg'M, les royalistes ou tes ligueurs. Polichinelle français qui n'a aucun rapport avec le Ptf/c!'M//<! ou Pt<~c:?:e~o italien, est une <: charge » d'Henri IV. On retrouve en cette étrange ngure le chapeau relevé par devant et le pourpoint formant bosse du Béarnais. On y retrouve aussi la voix enrouée et les façons de diable-à-quatre que ses ennemis 1m attribuaient.

Peu a peu cette caricature est devenue une m~rioa~

Un Domino

Faverollos

Saint-Raal

nette. De ta boutique des marchands d'estampes et!e < passé chez tes marchands de joujoux.Inconsciemment du plus g)orieux et du meilleur de nos rois nous avons fait l'incarnation en bois ou en carton de l'ivrognene e' de la violence, du sarcasme impitoyable et de ta rai~ lerie sans pudeur. Oh gloire, tu n'es qu'un mot t Très audacieuse sous ta minorité de Louis XIV, époque des m'azarinades, ta caricature politique devint timide, et ne retrouva ses vieittes audaces que sous t~ Révoiunon et plus tard sous la Restauration. Vers i8t5, l'imagerie populaire se mêla, comme aujourd'hui, de populariser fa satire. Ce ne fut pas seulement derrière tes vitrines de Martinet ou d'Auber, père de l'illustre compositeur, qus i'on vit des « charges » destinées à ridiculiser soit <; Buonaparte soit Louis XVI!

Les marmots eurent en main des images enluminée! représentant te Roi poJagre ou l'ogre de Corse. Da purement apologétique, l'imagerie était devenue fort épigrammatique.

Ces spécimen.s de propagande politique par l'imagern sont extrêmement rares. Royalistes et bonapartistes le! détruisaient à l'envi.

Nous avons vu dans notre tendre enfance ce n'est pas hi.er –chez un « vieux de'la vieille une image, genre Epina!, qui retraçait la vie du Père /<! V/o/c~c.. C'était une satire abominable contre Napoléon,mais l'an.. cien grenadier n'y avait vu que du feu, et il avait bravement collé dans son réduit une e~uia/cr/e représen< tant Bonaparte mordant !e sein de sa nourrice, battant sa mère, embrassant sa sœur dsiorce, martyrisant le chat de la maison,faisant assassiner )e prince Charmant et complotant avec la fée Carabosse ta perte de l'humac nité.

Celui qui eût tente d'ouvrir les yeux du candide grognard eût été fort ma) reçu. D'ailleurs, il semblait si heureux d'avoir à son mur ta glorification de sort idole que personne n'aurait eu le courage de le désillusionner..

La caricatura moiasta beaucoup Louis-Philippe. ornais l'imagerie le laissa tranquille. Comme it avait 1.) tête très longue et plus large du bas que du haut. la grande malice consistait à le peindre sous la forme d'une poire.

Un jour, il trouva un en train de charbonner ta « poire n sur un mur. Comme le gamin s'y prenait mat, !e Roi acheva son dessin, puis lui donna un écu à son efiigie en lui disant:

La poire est aussi là-dessus!

Est-ce de cette caricature qu'est venu le refrain: C'est ta. poire, ta poire, ta poire,

C'est la poh'e qu'il noas faut?

Nous n'oserions trancher cette grave question historique.

Vers.tS-t8, Cabet, Considérant, Proudhonet d'autres utopistes furent blagués par l'imagerie. Les mioches s'escIa:R-rent de" rire en voyant t'Ao~ne ~r/ecf!'o~!s orné d'un: queue avec un œil au bout. En 1870, Epi~al s'égaya aux dépens des Prussiens. Bismarck fut trai!:é comme naguère l'ogre de Corse. Mais aujourd'hui l'imagerie populaire et enfantine semble mettre un zèle tout nouveau à usurper les fonctions du journal satirique. Nous pensons que les bébés aimeraient mieux qu'on leur montrât M~e T~r~'Me que le traitre Dreytus quant aux « grandes personnes x- nous les engageons à collectionner tes c~nta/er/M satiriques qui vont pulluler. Ce sera peut-être plus tard la dot de leurs enfants.

Tout-Paris

Tr in/~ TrTRT~iT~rtTBnr~' T<~T)l TT < J Tr~TNI~Tmrt

1~C IMMfïS M ï iMM'

M MMM M MMM- t

BATTUS A LA CHAMBRE

NHte.fpeH&<ion P&sehai Ctfonsset. Piteux échec. tfHe se~rneo

BiOMYememtêe.

Apres un lever de rideau, sans intérêt, M. Pas' chai Grousset demande compte au. gouvernement des « manœuvres criminelles de fonctionnaires et ci-devant fonctionnaires du ministère de I& guerre ?.

M. de Freycinet réclame la discussion immédiate.

Dès les premiers mots, M. Paschal Grousset soulève un orage.

L'affaire Dreyfus. dit-il, et ce membre de phrase nroduit son effet habituel.

On proteste, on crie K Vive l'armée d'un. côte, <t Vive la Commune ') de l'autre, et la président a quelque peine à rétablir le silence. M. Méline, l'appelle M. Grousset, a déclaré qu'il n'y avait pas d'affaire Dreyfus.

La vérité, rectifie M. de Cassagnac, c'est qu'il n'y avait pas de Méiine.

Les indiscrétions commises, continue M. Paschal Grousset, émanaient toutes de la polie? militaire..

C'est la défense qui a tout révélé, interrompt M. Alphonse Humbert, la défense qui. savait tout.

Mais M. Paschal Grousset ne se laisse pas détourner du plan qu'il s'est tracé.

H nous conte par le menu le roman déjà démodé, de la révolte des bureaux contre le ministre de la guerre. Le ministre ne voulait pas poursuivre Dreyfus, les bureaux lui ont forcé la main, ils ont publié dans la Z!~<? Paro~ une note qui a appris au général Saussier lui-même qu'il y avait à la prison du Cherche-Midi un officier inculpé de trahison.

Apres la Z~r<? Parole, c'est l'7?c~/rqui reçoit les conSdences de l'état-major, puis l'r~Mt~!M~ le commandant PauSin de Saint-More! va porter ses confidences.

Ce n'est pas sans peine que M. Paschal Grousset produit à la tribune ces tragiques révélations à chaque phrase on l'interrompt, à chaque mot on proteste.

Appelez-donc au banc des ministres les journalistes que vous interpellez, lui crie fort justement un député de droite.

Vous n'avez pas le droit de traduire les journaux français à la tribune, ajoute M. de Cassagnac, dont les interruptions et les répliques ont été très bien inspirées.

Plus tard, continue M. Paschal Grousset, l'~c~~r se félicitait d'avoirforcé le ministre de la guerre a faire le procès au capitaine Dreyfus. A ce moment, M. Antide Boyer interpelle vio. lemment M. Déroulède. On lui crie « A Panama t a il riposte en rappelant qu'il a combatte pour la cause grecque.

M. Déroulède remarque, non sans quelque animation, que M. Boyer est parti pour 1~ Thessalie comme certains caissiers s'en vont en Belgique. pour éviter la police correctionnelle.

Ceci se passe à l'extrême-gauche.

Pour.rétablir la symétrie, M. Zevaès, a l'ex' trême droite,se précipite surM.Bougères,decoo* cert avec M. Cadenat. M. Carnaud, qui veut s'interposer, rpçoit tous les coups, conformément à la tradition.

M. Deschanel prend son chapeau, et ce geste menaçant suffit à calmer les échauffés.

M. Paschal Grousset profite de ce silence rela* tif pour lire un extrait de la L~c .Paro~ Ceci ne nous regarde pas, dit M. Humbert. Et M. Paul Déroulède

Nou's sommes peut-être une Chambre coupa* Me, mais pas une chambre criminelle, a Et sur ce mot le président le rappelle à l'ordre avec inscription au procèa-verbal coût 187 fr. 50. M. Grousset fait intervenir au débat la personnalité de l'empereur d'Allemagne, celle de M. de Munster, celle de M. Casimir-Perier, tantôt si bien oue la Chambre ne veut plus l'entendre et que M. Charles Dupuy se lève et l'admoneste ,en ces termes

–L'orateur est libre'de discuter comme bon lui semble, mais je suis le chef du gouvernement et en cette qualité j'ai le devoirde protester énergiquement contre des paroles dont il n'a pas me< sure la portée.

Cela ne suffit pas à la Chambre qui voudrait que l'on retirât la parole à M. Paschal Grousset. M. Descbanel, qui s'est montré fort tolérant au cours de cette discussion ultra-violente, ae veut pas épuiser les rigueurs du règlement. II se contente d'infliger un rappel à l'ordre platonique à M. Paschal Grousset.

Cependant, M. de Freycinet estime qu'il a. 1< devoir de protester contre des insinuations o~tr&geantes pour l'armée.

–Sij'a.Y&i3su,dit-U,que l'interpellation dut


avoir c< caractère, j'aurais demanda la Cham-

bredelareavoyeràuninois. el)1~nM ~Jaç:hatn. ..1

Maïs M. Paschal Groussei ne s'émeut pas pour ~tpeu. 11 continue-son discours, en consultant de

autre son manuscrit, et lit un article de

temps autre son manuscrit, et lit un article du

6'cïM~oM, auquel il paraît attribuer une gravité exceptionnelle.

M.'Paul Deachanel, invité par la grande majo-

ri#~ de la Chambre à arrête ce flot d'éloquence

nte de la Chambre à arrêter ce uot d'éloquence

antipatriotique, se lève et. rappelle l'orateur à la question.

11 lui rappelle que son interpellation porte exclusivement sur « les menées antinationales de certains fonctionnaires N.

Surquoi,M.PaulDéroulède s'écrie, en montrant M. Pascbal Grrousset et faisant allusion à son discours

Les menées antinationales, les voilà t

M.Le~Myre de Viiers, de son côté, déclare < qu il n'y a pas de politique étrangère possible avec les procédés dont use l'orateur M.

Et comme M. Paschal Grousset persiste a mettre en cause l'empereur d'Allemagne, M. de Munster et la comtesse Marie de Munster, le président le menace de consulter la Chambre pour savoir s'il doit lui maintenir la parole. Monsieur le président, dit M. Paul Déroulede, ayez le courage de votre opinion. `

En réalité, dit en terminant M. Paschal Grousset, on a essayé de nous brouiller successivement avec toutes les puissances étrangères. Le gouvernement va-t-il tolérer que des hommes qui sont à la fois juges et parties continuent à

prendre des mesures illégales et factieuses que la cour suprême est obligée de casser ? q

Veut-il gouverner avec la république ou avec

le~~M?

Et sur ce beau mouvement, M. Paschal Grousset descend de la tribune, applaudi par un demiquarteron de socialistes, et franchement conspué par l'immense majorité de l'assemblée.

y

M. de Freycinet repond très brièvement.

M. de Freycinet, ministre de la guerre. Je crois déférer au sentiment de la Chambre en ne répondant que quelques mots à une interpellation dont je comprends moins que jamais l'utilité et le but. Je demande à l'honorable M. Paschal Grousset s'il croit qu'il a avancé les affaires de son pays en portant a la tribune les explications et les développements que nous avons entendus et que j'ai accueillis, pour ma part, avec un sentiment que, par respect pour l'iuterpellateur, je ne qualifierai pas d'indication. r o

J'en viens au seul de ces développements qui puisse toucher le ministre de la guerre.

M. Paschal Grousset a dit qu'un certain nombre de divulgations avaient été commises, et sans examen, eans preuve, il en a attribué la responsabilité au ministère de la guerre. Cette responsabilité, je la repousse.

S'il y a dans l'administration de la guerre des hommes capables de commettre les indiscrétions qu'on a apportées ici, je veillerai et je saurai réprimer les manquements a la discipline. Mai3 je n'accepterai jamais qu'on généralise et qu'on ose incriminer dans sa collectivité l'administration de la guerre, l'étatmajor et bientôt peut-être l'armée tout entière. Je proteste absolument contre ce genre de discus. stoh et je déclare que de pareilles accusations sont aussi injustes qu'imprudentes. EUes sont injustes, parce qu'eiles sont contraires à la réalité des faits. L'armée tout entière est dévouée à ses devoirs et 1 nul n'a le droit de l'attaquer.

J'ai dit que de telles accusations étaient injustes je dis qu'elles sont imprudentes, parce qu'elles sont de nature a introduire dans nos institutions militaires des germes de désorganisation.

Je souhaite instamment que nous nous gardions de mêler l'armée à nos discussions. Evitons patrioti quement de faire entendre des paroles qui peuvent être mal interprétées au dehors et qui diminuent la force môme do cette armée sur laquelle reposent les destinées de la patrie.

M. Paschal Grousset m'a demandé s'il était exact que le centre d'une prétendue résistance était passe du ministère de la guerre au gouvernement de Paria.

Je proteste hautement contre ce langage. Je ne crois pas avoir à y répondre. J'ai couvert mes subordon. nés dans d'autres circonst&nccs; je les couvre aujourd'hui.

Je déclare que j'ai confiance en 'eux, et que les attaquer, c'est attaquer le ministre do la guerre luimême.

Lorsque le ministre de la guerre.trés applaudi, descend delà tribune, le président donne lecture d'un ordre du jour déposé pa.r M. Pascha.1 Grousset, « prenant acte des promesses du miDist.re ».

Geste de protestation de la part de M. de Freycinet et intervention immédiate du président du conseil.

M. le président du conseil. Je crois qu'une discussion de cette nature ne peut et ne doit se terminer que par l'ordre du jour pur et simple. M. le ministre de la guerre a exprimé le désir que l'armée nationale e ne fût pas mêlée plus longtemps à nos discussions et a nos passions parlementaires. La meilleure manière de s'associer a cette déclaration, dont la Chambre a apprécie le caract"ro, c'est de voter l'ordre du jour pur et simple. C'est ce crue io demanda :Y )n r'hn.Y.h~

défaire.

Par 463 voix contre 78 la Chambre adopta Fo~dre du jour pur et simple.

Sur la demande de M. Pourquery de Boisserin, la Chambre nxe à lundi la discussion des .projets de loi concernant le traité franco-italien et les droits sur les vins.

Robert MitohaU

CHEVEUX AUX REFLETS D'OR

par l'emploi bienfaisant de « l'Eau Tintoret », de Lentbéric, 315, rue Saint-Honoré, Paria. 5 francs, franco 5 fr. 85..

a

'MONDANITÉS GAULO!S-(3U!DE

AUJOURD'HUI

Detoh.âtoh.– Visité au m~~Gfavin.

De t! à5 5 h. Visite au musée de Chmy.

De 10 à 4 h. Visite au musM du Louvre.

De jo à 4 h. Visite au musée du Luxembourg. De midi à 3 h. Visite au Jardin des Ptantas (nouveau musée d'anthropologie).

Demidi à 3 h. Visites au Trésor de Notre-Dame, à ia Sainte-Chapetie et au Panthéon.

Ce soir, din~r au Gr~d-Hôts), via co:mris, 8 ff., (petites tabtes).

A 8 h. 3/4 Au théâtre du Patais-Royat, première représentation de C/!<M-i'/ vaudevitte

en'trois actes.

LES COURS

Hier, à deux heures, à Neuilly, dans t'hôtet du Duc et de ia Duchesse de Vendôme, a eu. lieu la cérémonie du baptême de la Princesse Sophfe d'Ortéans, qui avait été ondoyéetc jour même de sa naissance, te !9 octobre dernier.

Mgr Ciari, archeveque-évêque de Viterbe, nonce aposto)ique à Paris, a tenu à donner aux Princes un témoignage de sa respectueuse sympathie, en venant accomplir )ui-méme cette touchante cérémonie, assisté de MgrGranitodiBetmonte, auditeur de la nonciature, <e Mgr Montagnini, secrétaire, et de l'abbé du Muraud, premier vicaire de Neuitty.

Pour cette circonstance, l'un des salons de t'hûtet ava~t été transformé en chapelle.

La jeune Princesse a eu pour marraine la Princesse Atphonse de Bavière, sa tante, sœur du Duc de Vendôme, et pour parrain son grand-pcre, le Comte de

l'iandre.

Assistaienta cett.ecérémorne, qu! avait un caractère &H)i!iaf et intime

Ln. Reine Isabelle d'Espagne, tes Princes de la Maison & Fruuca prësc'.its à Paris. le Comb et ta Comtesse de t tandre, te Pri~M Albert do Bel.~que, te Princo et la Princcssa A!phonse de Bavière ta Princessa Chartes de HohenzoUern, née Princesse de Betgique, sœurde ta Duchesse de Vctidôme les personnes de la stu'.e des Princes et queiqucs amis intimesdu Duc de Vcnd&me.

Le Comte et la Comtesse de Flandre et le Prince < Aibert de Belgique quittent Paris ce matin, retournant à BruxeUes.

La série des « dinner party a a.u château de Wind- sor prendra 6n jeudi prochain. Le tendemain, la Reiae Victoria quittera cette résidence pour se tendre! en Ecosse, au château de Batmorat.

La fête de la Noet réunira à Balmoral tous tes membres de la famille royate, y compris le Prince et la Princesse de Gattes.

La Reine, on le sait, aime beaucoup à être entourée de tous les siens et à voir évoluer autour d'ctte ta troupe joyeuse de ses petits et arrière-petits-enfants. Les fêtes de ta Noët sont l'occasion a Batmorat de fêtes familiales et de représentations enfantines. C'est l'époque où ta souveraine vit dans la plus complète intimité, où aucun étranger n'est admis à être présenté.

La Princesse Alexandrine de Bade, veuve du Duc Ernest U de Saxe-Cobourg et Gotha, est morte âCobourg, à i'âge de soixante-dix-neuf ans, au moment où elle allait se rendre à Nice pour y passer t'hiver. Fi)ie du Grand-Duc Léopold et de ta Grande-Dachesse Sophie, née Princesse ds Suéde, elle était tasceur duGrand-Duc régnant de Bade, du Prince Chattes de Bade et de la Princesse Ernest de Leiningen. <– Le Gfaad-Dac MicheL accompagné de sa. femme

et du baron et de tabaronne de Stoecke, est ~rriv~ hier à Paris, venant de C~nes.

° Le Grand-Duc ne restera <'H& quelques joaM t Pans.

tt retournera à Cannes Yendredt> ~& à Paris,

LES AMBASSADES

Hier soir, l'ambassadeur d'AHemagne e< t< comtesse Marie de Münster put donne un dîner, eo i'hôtet de la rue de Lille, en Phonneur d~ sinistre des paires étrangères et de Mme Delcassé.

L'ambassadeur avait à sa droite Mme De!ca$së~ M. Nisard, Mme Jusserand, M. Bompard et le commandant Lagarenne. A sa gauche Mme Detyanni, gênera! de BatHoud, Mme de Lagarenae, M. Jusserand. M. Long,

comte de Groeben.

La comtesse Marie de Munster avait à sa droite M. Deicassé, Mme Baittoud, M. Detyanni, M. Crozîer, M. de Below. A sa gauche Munir bey, ambassadeur de Turquie MmeBompard, le baron d'Anethan, ministre de Befgique MHe Delcassë, M. Motlard~ le baron de Süsskind.

Le menu était ainsi composé s

Potage milanais

Consommé à la d'OrlëaM

Bouchées aux huîtres

Filets de sotes à l'américaine

Fiiot de bœuf à la napolitaine

Chaud-froid de foie gras

Sorbet au champagM

Faisan r&ti

Salade

Truffes en serviette

Bordure de riz à t'anana9

Glaces variées

Gâteaux

La comtesse Marie de Münster portait une toilette de soie noire rehaussée de dentelles blanches.

DANS LE MONDE

Très réussie la réception donnée samedi soir par Mme Victor Maure), au cours de laquelle on a chaleureusement applaudi Mlle Seguel, la grande pianiste russe; Mme deGrey, Jane Breuil, de l'Odéon, et Mlle Prat.

Dans l'auditoire Mme Oliviera, femme de l'ambassadeur du Brésil à Rome vicomtesse de Grandval, baronne de Pûttlingen, comte de Bourbonne, le président de la Chambre, vicomte de Saint-Geniès, M. Rosni, comte de Lajourdonnie, M. Gaillard, et un grand nombre de personnalités appartenant à la diplomatie etauxarts.

Une grande soirée musicale aura Heu, le mardi 20 décembre, chez Mme Desjardins, femme de M. Arthur Desjardins, président de l'Académie des sciences morales et politiques, dans son hôtel de la rue de Solférino. NOUVELLES CYNÉ~ËTiqUE3

Une très jolie chasse vient d'avoir lieu dans les tirés du comte Potocki en l'honneur du Prince Henri d'Orléans. Parmi les quelques privilégiés qui assistaient à cette chasse, favorisée par un temps magnifique Grand-Duc de Leuchtenberg, marquis de Beauvoir, comte Edmond Recopé, colonel, de Villeneuvë-Bargemont, M. Malher, etc.

PETIT CARNET

Le mouvement vers Constantinople reprend toute sa vigueur avec les premiers froids. Les .ofBces du Géra-Palacef l'un des luxueux établissements de la Compagnie des Grands-Hôtels, enregistrent chaque semaine de nombreux hôtes de marque parmi lesquels nous pouvons citer

Musurua bey et Mma Mesuras, prince da Salm, prince et princesse Troubetzkoy. baron da Wedet, M. de Lucanus, chef du cabmst civil de l'empereur d'Allemagne baron de Mirbach, baron d'Arnim, MUe Rcybet, genéra.1 sir Gordon et lady Gordon, MM. Herbert Gladstone, Henry Gladstone. doBligniercs, co-ntode Chabrol, lordWenloch, princs Dolgorouky, M. Souhart. ministre de France en Perse sir Jephson et lady Jephsoa.

Hier matin a eu lieu, à l'église de la rue Daru, un service solennel en l'honneur de la fête de saint André, l'un des patrons de l'Empire russe et de la religion orthodoxe.

Le service religieux a été célébré en grande pompe par l'archiprétre Rudonovitsh. Le comte Ouroussoff, ambassadeur de Russie à Paris; le haut personnel de l'ambassade, les conseillers Swetchine et Narischkine, le consul général Martinon, le vice-consul Kartzog, les membres de la fam~le impériale présents à Paris et un grand nombre de notabilités de la colonie russe assistaient à cette cérémonie.

–On annonce qua le comte Arnold du Monceau, vient d'être reçu docteur en droit par le jury de l'Université de Liège. `

Le jeune lauréat est l'arriére pettt-nis du comte J.-B. du Monceau, général de division de l'Empereur Naooléon IM.

MARIAGES

Enl'ëgUseSaint-PhiHppe-du-RouIe.hier, a été célébré le mariage de M. Paul Sel)ier,avec Mlle Marie-Claire Hardy.

Les témoins du matié étaient MM. Charles Sellier et Edouard Jehu; ceux de la mariée: MM. Jules Ragot, notaire à Paris, et Eugène Hardy, ses cousins-germains.

A l'issue de la cérémonie religieuse, un lunch a eu lieu chez Mme Hardy, rue de Berri.

Une foule nombreuse et élégante assistait, avanthier, en l'église Saint-Justin,de LevaIlois-Perret.au mariage de MMe Gabrielle Hammond, la charmante n!le de M. Alfred Hammond, de la Société Générale, avec M. Edmond Puybaret. A l'issue de la cérémonie, Mme Alfred Hammond a fait à ses nombreux invités les honneurs de son salon avec une parfaite bonne grâce.

NÉCROLOGIE

1 Un service funèbre de bout de l'an, à la mémoire 6'Â!phosse Daudet, sera célébré, à dix heures et de, mie, vendredi prochain, à l'église Sainte-Ootitde. –M. Charles de Reboul vient de mourir à SaintJean-d'Angéiy, dans sa soixante-douzième année. Cette mort met en deuil les familles de Laja)tet,de Beaucorps, Baude de Maurcetey, de Rechignevoisin, de Guron, Harpedanne de Bettevitte, de Monspey, Œsinger de La Juittisre, de Saint-Maixent, de Gélis, de Troguendy, Aymerde La Chevalerie, de Traversay, de ViHeneuve de Viuré, de La Porte-aux-Loups, de Touchimbert, de Fayolles, etc.

M. de Rebout laisse deux fils, MM. Bertrand et Louis de Rebou!, officiers de cavaterie, et deux nttes, Mme Audouin du Breuil et Mlle Lucie de Rebout. Hier, à midi, à t'égti~e Notre-Dame-des-Champs, ont eu tieu.tes obsèques de Mme Henri Garnier. La levée du corps a été faite par t'abbé Picaud, curé det'égtiseSaint-Martin-des-.Marais; la messe dite par t'abbé Detamaira, curé de la paroisse, et t'absoute donnée par l'abbé de Cabanoux, curé de Saint-thomasd'Aquin.

Le deuit a ~té conduit par M. Henri Garnier, M. Motsant,son p~re M. A. Garnier, son belu-père MM. Louis et Albert Garnier, ses beaux-frères ses oncles et ses cousins.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Montmartre. M. Couvet, président de chambre honoraire à la cour de Montpetiier, est décédé hier en cette ville, à t'âge de quat're-vingt-trois ans.

Raoul Cheron

Garde-Meuble du Colisée (ancien hôtel de Poilly), 5, rue du Colisee Exposition permanente de meubles, tapisseries, tentures, objets d'art. Entrée libre. Prix marqués. Ouvert le di-

manche.

–<&

MTW BE L'AFFAMA t<& ïaise ea !ib8fte pr&vîsoife de

M. PicqtMM't t ¡

LesamisdeM.Picquartsesont un peu presses d'annoncer sa mise en liberté provisoire. On espérait qu'a huit heures du matin M. Picquart serait rendu à la circulation. C'était aller trop vite.

En eS'et, l'arrêt de ff soit communiqué de la cour de cassation n'a pas dessaisi la juridiction militaire, et il n'a pour l'instant d'autre conséquence que d'ajourner la réunion du conseil de guerre. Or le code militaire ne prévoit en aucun cas la mise en liberté provisoire d'un détenu. Une mesure de ce genre ne pourrait donc être prise par l'autorité militaire qu'à la suite d'une décision, d'ordre gouvernemental, émanant du ministre de la guerre, et cette décision n'est pas encore prise.

La huitième chambre correctionnelle devrai!, à son tour être consultée et saisie par requête. Or eiïe n'est pas encore saisie.

A t& cotn* de cassation

La chambre crimine!Ie de la cour de cassation a continué, hier, à huis c!os,son instruction dans l'an'aire du procès en revision Dreyfus. M. le général de Boisdeiîre a été entendu; après lui le général Gonse et le capitaine Cuignet. T/a.voo&t de M'"° Hen~y

M. le bâtonnier Ployer a reçu la. lettre de Mme Henry et y a fait aussitôt la réponse de courtoisie d'usage.

Avant de désigner d'ofËce un avo ca.t, Me Ployer aura naturellement une entrevue avec Mme Henry. Ce n'e~t qu'après cette entrevue qu'il fera la désignation demandée.

Comme lebruitcourait au Palais que M" Ployer se désignerait lui-même, M. le bâtonnier, interrogé à ce sujet par un de ses amis, a répondu Conformément aux traditions, je ne pourrais me désigner moi-même qu'autant que les. avocats auxquels je m'adresserais pour présenter la demande de Mme Henry se trouveraient dans l'impossibilité d'accepter la mission dont je les aurais chargés.

M. Urbain Gonier et aon éditeur M. Na~ans~

J M. trbain Gobier et son éditeur M. Na-&nï~n

viennent de se penrvoir en cassation contre l'ar- rêt de la chambre des mises en accusation qui les a renvoyés dev&nt la cour d'assises.

e.M.

1 F G. M.

MermiUod, JoaiUerie-OrfëvrerIe, 7, me Royaît, MUUSSES PODUQUES La Chambre n'avait rien à faire la semaine dernière. Les dreyfusistes et M. Paschal Grousset y ont mis bon ordre. Seulement, ce n'est pas de la besogne qu'ils fournissent, ce sont des séances de boxe. C'est un nouveau sport parlementaire.

Je disais, il y a trois semaines, que si l'on n'y prenait garde, le pugilat deviendrait quotidien au Palais-Bourbon. Hier encore, ces scènes de violence sont venues démontrer combien on est coupable de ne pas mettre un terme à une agitation dont le hut n'est pas dissimulé. Il est clair, et c'était l'opinion' générale, qu'en traduisant à la «barra a des journaux qui se mêlent d'être renseignés et de renseigner leurs lecteurs, onvoulaitsurtout recommencer l'affaire Dreyfus/alimenter l'agitation des esprits et de la rue.

Un des incidents violents qui se sont produits a motivé un envoi de témoins de M. Laurent Bouger e à M. Cadenat.

A ce sujet on nous communique les lettres suivantes

Mon cher ami, Paris, le 13 décembre 1898.

Mon cher am!,

A la. suite de l'incident qui s'est passé à la séance de ce jour, vous nous avez priés d'aller de votre part trouver M. Cadenat et de lui demander une réparation par tes armes. M. Cadenat nous a déclaré qu'il ne se battait pas en duel.

Nous jugeons dos lors notre mission terminée.

Bien cordialement à vous,

LE COMTE n'ELVA, DE SAHGNAC-FËNEMCt. Paris. le 12 décembre 1893.

Merci, mes chers amis, mes bien vifs regrets de vous avoir inutilement déranges.

Tout à vous,

Laurent BonctËRE.

Quanta l'impression à la Chambre, elle est unanime. « En voù& assez » C'est la phrase de M. Poincaré le jour de son intervention regrettée par beaucoup de ceux qui le connaissaient. En voila assez Parfait. Mais il faut que cet « assez a aille à sa véritable adresse.

Il faut d'ailleurs que l'on se tienne en garde contra le vieuxprocédé. Déjà M. Paschal Grousset,et c'était fatal, a parlé du « Gesu a. Le mot d'ordre est de recommencer la guerre religieuse, et vous allez voir poindre sous peu le bout de l'oreille anticléricale. Ceux qui usent de ces procédés sont les mêmes qui crient a la question confessionnelle dans l'au'aire Dreyfus.

Mais ça ne peut plus prendre. L'hydre du cléricalisme a. fait son temps et ne îait plus facette. D'EntrejnONts

Louchet, ciseleur, 3, me Auber. Bijoux, bronzes. LES

I On se demande a quel mobile a bien pu obéir M. Dupuy en prenant hier des mesures d'ordre extraordinaires et, en faisant consigner toute la garnison de Paris sous le fallacieux prétexte que la Ligue des patriotes aurait organisé une manifes'ation monstre contre l'ex-colonel Picquart. Disons tout d'abord qu'au siège de la Ligue des patriotes, 83, rue des Petits-Champs, il n'a jamais été question de manifestation pour hier. Une manifestation, un lundi, alors qus le procès Picquart était ajourné, n'avait aucune raison d'être. Il n'est pas dans l'intention de M. Paul Déroulède ni de~ses amis de troubler la rue. La Ligue n'est faite que pour répondre aux provocations de ceux qui crient « A bas la patrie t » et pour faire respecter l'armée et la France par les agitateurs professionnels.

Quelques journaux se sont faits l'écho de bruits répandus habilement à la dernière heure pour qu'on ne pût en vérifier la provenance. D'après ces bruits, tous les patriotes étaient convoqués par lettre et devaient se rassembler place de Benne.s, pour de là d&filer devant le ChercheMidi et manifester devant les Invalides. Avant-hier, le préfet de police avait fait app&ler tous ses commissaires divisionnaires, sesof" Ëciers de paix et leur avait donné des instructions en prévision de la gm'ande manifestation. Ptace de Rennes

II n'en fallait pas davantage pour attirer place de Rennes une foule considérable. p

Alphonse Karr expliquait autrefois le mécanisme des émeutes. Quelques carrés de papier, disait-il, annoncent qu'il y aura une émeute aux Tuileries les badauds vont voir l'émeute, refusent de circuler; une collision se produit, et voilà l'émeute prédite.

Dès huit heures du matin, tout le quartier Montparnasse est occupé militairement par des agents, des gardes à pied et à cheval. M. Touny,

MM. Nonot et Bouvier, commissaires divisionnaires, sont là, aSairés. Mais 'de manifestants, point encore.

Cependant petit à petit des groupes se forment, stationnent. Des ligueurs venus sur la foi des journaux passent, se reconnaissent, se demandent s'ils ont re~u des convocations mais personne n'en ayant reçu, les ligueurs retournent à leur travail.

An C&efche-ISMi

En cas de manifestation, ce doit êtro évidemment le point central. Aussi la prison est occupée militairement, des forces de police en nombre considérable sont échelonnées dans toutes les rues voisines. Vers dix heures et demie, les curieux deviennent plus nombreux. Ils stationnent tout enpoussantdes cris de: K Vive l'Armée! A bas Picquart! a

Vers onze heures, le bruit court que M. Déroulède vient d'arriver; on acclame deconGance,. mais il ne vient pas, j'ai dit plus haut pourquoi. Persuadé que ses chefs lui ont monté un bateau. M. Touny se dispose alors à licencier son service d'ordre, lorsque tout à coup des cris partent du côté de la rue de Hennés.

Ce sont MM. de Ramel et d'Aulan, députés, qui, ceints de leur écharpe, s'avancent à la tête dé plus de mille manifestants, et débouchent par la rue Saint-Placide. Venus pour voir ce qui se passait, ayant trouvé en route des groupes nombreux qui ne demandaient qu'à marcher. ils ont marché. Rien n'a changé depuis Alphonse Karr. a

Le cortège a beiïe allure et va d'un pas alerte

scandant sa marche des cris de « Vive l'ar- mée) a Comme toujours les fenêtres s'ouvrent au passage, on acclame les manifestants dont le nombre s'accroît de minute en minute.

Arrêtés dans !a rue du Cherche-Midi, les manitestants après avoir crié fortement « A bas Picquart Vive l'armée font dsmi-tour et se dirigent par la rue de Sèvres et le boulevard des Invalides, vers l'hôtel du gouverneur militaire. Am-s tnva!Mes

Au cortège viennent s'ajouter M. Miilevoye et le colonel Monteil, suivis de nombreux amis. Les trois députés patriotes et le vaillant explorateur se placent en tête, suivis d'une foule enthousiaste ils viennent se heurter a un barrage d'agents placé à l'angle de l'a venue de Tour ville et du boulevard des Invalides. En route on a' croisé quelques ofdciers qui ont été vivement acclamés.Deux ofdciers de dragons, un capitaine et un lieutenant sont presque portés en triomphe.

Devant le barrage, il faut parlementer. M. Miilevoye demande a ses amis de faire silence et demande au brigadier des gardiens de la paix de laisser le passage libre. Mais celui-ci répond qu'il a des ordres iormels.M. Miilevoye dit alors: voici le lieutenant-colonel Monteil, officier de laLêgion d'honneur, if vous répond de notre attitude. Nous voulons simplement crier « Vive l'armée ) s v

Le colonel Monteil passe le premier, écartant les agents et disant à ses amis

Vous pouvez passer aussi, par quatre ou cinq.

La brèche est pratiquée dans le barrage tous les manifestants se précipitent.

Mais voici qui est grave, une compagnie de gardes municipaux s'avance par l'avenue de Tourville. Va-t-elle intervenir ? Non. Elle se place tranquillement au coin du boulevard des Invalides.

Les manifestants ne perdent pas de temps, crient « Vive l'armée acclament au passage un ofûcier de cuirassiers qui serre en souriant les mains qui se tendent vers lui et arrivent devant la grilie du numéro 2, du boulevard des In-valideStOÙ. se trouve ledoimcUepartj.cuHerdu général Zurlindeo.

Fendant an quart d'heQre l'armëe est accl&-

meeenla~ersonnedu gouverneur militaire de Paris. Puis M. Millevoye prononce une allocution patriotique qu'il termine aux cris de « Vive la France aux Français! Vive l'armée ) ?. A son tcur M. de ï~mel, en quelques paroles vibrantes d'indignation, protesta contre les magistrats~ qHi~j~e~uHj~ment dessaisi les juges mû.itaires le colonel MonteU exhorte îes manifeatants «Nous sommes le nombre,nous les patriotes, dit-il, et s'il le faut nous saurons descendre dans la rue. a

A une heure et demie, les manifestants se dispersent après avoir, une dernière fois, acclamé l'armée.

Les commtssaiMs de potiee amx remmicms puMiqmes

A la suite des incidents de ces jours derniers, il a été décidé qu'un commissaire de police, ceint de son écharpe, assisterait désormais, conformément à la loi du 30 juin 1881, aux diverses réunions, afin, dit le communiqué ofHciel, d'assurer 'le maintien de l'ordre et le respect da la loi. ° H.D.

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& &f4â?&Ro rM&c~D

M. Esterhazy demande à parler

La Libre Parole publie, ce matin, une lettre que le commandant Esterhazy vient d'adresser à M. Mazeau, premier président de la cour de cassation, et dont voici la partie essentielle Un faussaire qu'on ne veut point laisser juger pour qu'il ne soit pas condamné a été admis à développer pendant huit jours, sous la foi du serment, les accusations qui ont motivé cnntre lui l'inculpation de faux et d'usage de faux.

Un juge a été entendu & l'effet d'établir, a mon encontre, qu'il avait raison contre un arrêt de la chambre des mises en accusation qui lui a donné tort.

Un ancien ministre, bénéûciaire d'une ordonnance de non-lieu qui eut dû le rendre plus circonspect, est venu apporter a son tour l'appui de sa parole à celle de MM. Picquart et Bertulus.

Demain, peut-être, pour corroborer toutes ces prétendues charges et asseoir sur une base solide la sentence de flétrissure dont je suis menacé, on invoquera le témoignage d'un Allemand qui a contre moi, je m'en honore, de justes motifs de ressentiment.

Ce n'est plus mon honneur seul que j'ai à défendre etquejedoisdjfondre.c'e~t celui du nom que je porte, celui des miens, de deux. enfants devenues ma sejie pensée et ma seule force, dont on ne fera pas les GUas d'un traître.

C'est aussi celui d'un mort dont la voix éteinte ne peut plus protester et avec lequel il ne saurait me convenir de partager une culpabilité qui n'existe ni pour lui, ni pour moi.

Aux accusations de MM. Roche, Picquart et Bertulus, à toutes celle, qui ont pu se produire et que j'ignore, je demande a répondre en personne, sous la seule garantie de ma liberté et du respect des droits de la défease.

J'ai donc l'honneur de vous demander, monsieur le premier président, do vouloir bien fah'e connaître aMM.Ies président et conseiUors composantia chambre criminelle, que je suis prst, moyennant saufcondait destiné à assurer l'indépendance de mon témoignage et la liberté de ma personne pendant la durée do mon séjour eaFrance,a comparaître devant eux, à être confronté avec tous témoins entendus ou à entendre, et a m'expliquer sur tous les points, avec l'assistance d'un avocat auquel auront été préalablement communiqués, comme à celui de l'a partie civile, tous les documents, pièces ou témoignages me concernant.

Ch. Demailîy

r~x~dr~Hr L'EUROPE ET LA maCÉDOfKE

Le bruit court avec persistance, depuis quelque temps, dans les cercles diplomatiques les mieux informés, que les puissances occidentales, vivement préoccupées de la fermentation de plus en plus accentuée qui règne en Macédoine, auraient résolu de procéder, d'un commun accord, à des réformes fondamentales dans cette région, dont la situation critique constitue un danger permanent pour la paix de l'Orient.

En présence des troubles incessants provoqués par l'antagonisme des populations de races diverses qui se disputent la prépondérance dans ce coin des Balkans, où les Grecs, ies Serbes, les Bulgares elles Albanais sont perpétuellement en contlit, tantôt entre eux, tantôt avec les troupes ottomanes, la Russie et l'Autriche auraient, à ce qu'on assure, pris l'initiative d'une entente en

vertu de laquelle les chancelleries européennes appuieraient auprès du Sultan les réclamations de la. Bulgarie et de la Serbie, et prendraient sur eiles, au besoin, de régler déSnitivement le sort de la Macédoine.

L'Europe s'en'orcerait d'abord, par une pression morale exercée à Constantinople, d'améliorer 'le .s/a~M ~Mo dans la presqu'île balkanique puis, si son intervention amicale demeurait, comme il y a lieu de le craindre, infructueuse, elle exigerait l'application de l'article 38 du traité de Ber- lin, qui stipule, pour la Macédoine, le régime du statut organique établi en 1868 en Crête. C'est là uue mesure radicale sur laquelle la diplomatie européenne compte, parait-il, en dernier ressort, pour mettre fin à un état de choses qu'elle ne saurait, sans commettre une grave imprudence, laisser s.? prolonger indénniment et, de fait, il est admissible que, jusqu'à un certain point, elfe atteindrait par ce moyen le but qu'elle poursuit. Il esta remarquer, toutefois, que la. Macédoine et la Crète, pour faire partie l'une et l'autre de l'empire ottoman, n'en sont pas moins absolument dissemblables, et que ce qui pouvait convenir à merveille à la seconde de ces provinces n'est pas nécessairement applicable à la première.

Tandis que la Crète/en effet, ne renferme que des habitants autochtones de même race, bien que de religion différente, la Macédoine ne contient que des éléments bigarres appartenant à toutes sortes de nationalités et a peu près impossibles, non seulement à amalgamer, mais à soumettre à un traitement uniforme. A coté d'une

majorité de Huigares, de Serbes et de Crées, il y a, sur ce territoire qui offre l'aspect d'une véritablé mosaïque vivante, des Turcs, c'est-1-dire des représentants de la puissance conquérante, considères comme des intrus, auxquels il faut ajouter un nombre relativement peu important d'Albanais et de Coutzo-Yalaques ces derniers protégés et revendiques par Ïa Roumanie. On voit toutes les difdcult~s que présentent l'affranchissement et l'organisation autonome d'un pays ainsi peuplé.

Il a sufti, en tout cas, que la Porte ait eu vent des intentions des gouvernements occidentaux pour qu'elle fit mine de sortir de son apathie et qu'elle manifestât des velléités d'apporter à l'administration dé son vilayet de Macédoine quelques modifications urgentes. Et si l'on n'est que trop convaincu d'avance de l'inanité d'un semblable résultat, il prouve, du moins: une fois de plus, l'influence salutaire que peut exercer l'Europe sur les affaires d'Orient, quand elle se montre énergique et unanime.

À. de Maugny

ALLEMAGNE

Discours du ministre des araires étra.ngère3 au Relchstag. M. de Bu!o\v, repondant a. u'ie iaterpdiation, a donaésoa opmioa sur la sitaatiol politique a i'exteri&ur. Il a. dit entre autres

La question d'Orient ss trouve présentement, prise dans son ensemble, dits une phase d3 paix. Je n3 veux pasdi:'e. par in que le probteme orientât a rjcu sa solution définitive cette question d'Orient ressemble en qucinns sorte au serpent do mnrdont une partie se montre après l'autre la solution deunitive de cette question, personne do nous ne la vori'n il faut bien que uous laissions n nos enfants et à nos petits-enfants quelques noix a briser. (Grande hitarite.)

E:! ce qui concerne la Crète, il a déclare que l'AHomagac accompagnait de ses vœux l'action des quatre puissances.

L': voyage de l'empereur d'Allemagne en Orient et les résultats de ce Yoyngo montrent que les bruits que l'on avait fait courir sur les visoesaYenttireuses do Guillaume II et les difUcaItés qu'on avait rogardéas corncne possibles étaient dcnaes de fondement.

LcsAHemar.ds chrétiens ne se laissent disputer par personne ic droit d'avoir une église aux Lieux Saints. Les oam-ts qu'on af<ut3poar éveiller la dëuance da Sultan ont eompletataent échoue. La Sultan voit trop clair pour avoir pu croire un instant qo.e l'empereur Guillaume ait vouiu, à la façon des croisées, arracher à la Turquie la Syrie et la PaIesttM. ~Rtrejt.)

Le voyage de i'Empcrear a renda encore plus cordiatea nog relations ~c la Tarqni~.

ANGLETERRE

L'horizon poUtîque e'éclaircit. Le Da~ 2~M~)'aFA conclut que derniers jours de l'année présentent une perspecttve plus calme et plus encourageante que ceux qui avaient précédé.

D'autre part, on remarque, -de divers côtéa, l'extraordinaire activité des négociations anglaises avec l'Allemagne, la Russie et les Etats-Unis et le silence qui se prolonge à l'égard de la France. Le discours de sir Edmund Monsoa avait causé d'abord de la surprise, puis l'opinion générale fut qu'il avait été inspiré. Enun il est maintenant attribué à un excès de zèle dans l'exécution des instructions de lord Salisbury qui recommandait d'exposer la politique anglaise, mais non de se livrer à des remarques desobligeantes.

La presse et l'enquête du « Gaulois H sur la possibilité d'un rapprochement avec l'Allemagne. A la suite de l'enquête que nous avons publiée ce matin, la -S'atH~HMe~ <?a?e«e consacre un violent article à l'attitude adoptée en France, par une~ certaine partie de l'opinion publique, qui. en dépit des idées do revanche, a admis la possibilité d'un rapprochement avec l'Allemagne.

En fait, dit ce journal, un rapprochemant de la Franco et de l'AUemagno serait, s'il se réalisait, un événement satisfaisant. H aurait en tout cas pour résultat de faire disparaitrë une cause de guarre, et nous ne croyons pas qu'il créerait une ère nouveUe.

La <SatK<7aMe~G'as~e dit en terminant: Si maintenant la France conclut une aUiance avec l'AUemagne, sa nouvelle amie veillera à ce qu'elle ne la compromette pas.. BTJLSA.RSE

M. Lëon Bourgeois on Bulgarie.– Le prince de

Bulgarie, se rendant à Sarenbay, a invité M. Léon Bourgeois et le ministre de France a Belgrade, M. Marchand, qui se rendent à Constantinople, à prendre place dans son train spécial.

ESPAGNE

La ministère et las Certes. On annonce que le gouvernement se présentera sans modification devant le Parlement.

Il demandera un bill d'indemnité pour la cession des Philippines il déclarera que, se trouvant en crise, il ne peut pas acsopter de discussion et réclamera l'adoption immédiate .du biH.

Le cabinet soumettra ensuite la question de eonfiance à la Régente.

On croit que M. Montero Rios arrivera vendredi prochain à Madrid.

Le texte du traité de paix sera publié prochainement dans un Ztt~'a ?'oM~e, qui sera distribué avant la réouverture des Chambres. Cependant le gouvernement attend l'arrivée à Madrid de M. Montero Rios pour commencer l'impression de ce livre.

Las porteurs do titras da la dette philippine et cubaine. Suivant le -Ner~Mo, le gouvernement croit que, dans les circonstances actuelles, les porteurs de la dette des Philippines accepteront l'arrangement.

En ce qui concerne la dette de Cuba, ajoute le même journal, le gouvernement serait d'avis que les porteurs devront exiger du futur gouvernement de J'ite l'aocompiissement du contrat, en réclamant une hypothèque sur les douanes qui gagent la dette et peuvent être hypothéquées.

ETATS-U9MS

Mort du général CaUxto Garcia. Hier matin, on apprenait la mort du calcbre général Calixto Garcia, le chef de l'insurrection cubaine, qui se trouvait à Washington depuis quelque temps a la te te d'une mission des insurgés auprès du gouvernement américain.

Garcia était un des types les plus extraordinaires de la un de ce siècle. Doué d'une inteUigence et d'une habileté supérieures, et d'une activité dévorante, c'est grAoe à son concours que tes Cubains parvinrent à obtenir l'appui des Etats-Unis dans sa lutte pour l'indépendance et à battre ie? troupes espagnoles dans presque toutes les rencontres. La vie de Garcia est un véritable roman de Dumas père et même de Jules' Verne. Né en 1333, a la Havane, i[ débuta dans la magistrature mais il avait l'âme d'un insurgé et d'un conspirateur, il se jeta presque aussitôt dans la lutte contre la domination espagnole.

En 1863, il organisa la révolte à Holguin. Pendant l'insurrection, qui dura dix ans, il fut blessé et transporté comme mort à Manzanilto. H revint miraculeusement à la vie et fut envoyé comme prisonnier en Espagne, jusqu'à la lin de la guerre, en 1877.

Fait de nouveau prisonnier peu apr~s dans une autre tentative d'insurrection, sa vie ne fut épargnée que grâce à cette circonstance qu'il s'était dangereusement blessé au front, en cherchant à se loger une balle dans la tête. Il fut une seconde .fois transporté en Espagne. H y vécut jusqu'en 1894, exerçant pour vivre la profession de dentiste puis il disparut, vint a Paris et s'embarqua pour New-York, aSn d'aller équiper une expédition uibustiére et de prendre part a la. nouveUs insurrection que Josô Martiet Gualberto Gomez venaient de provoquer dans l'Ue. Tout d'abod arrêté et relâché sous caution par les autorites américaines, à lasuite de la découverte des préparatifs de cette expédition, il parvint à tromper leur surveillance et alla débarquer dans la partie orientale de l'ile de Cuba. Il a depuis opéré avec plusieurs milliers d'hommes dans la province de Santiago jusqu'au jour o't l'intervention des Etats-Unis et la guerre hispano-américaine l'ont appelé à coopérer avec l'armée du général Shafter a la prise de Santiago, en juillet dernier.

Enfin ses compatriotes altaientle désigner pour la présidence de la nouvelle république cubaine, lorsque ]a mort est venue subitement le terrasser en pleine santé.

I.TAHE

Inouietudes du l'Italie !m snint ~q r<~nof~t:~n

de Ménelick. Maigre les déclarations du gouvernement sur les intentions paciuques du négus Menclick à l'égard de l'Italie, les journaux commencent à manifester une certaine inquiétude au sujet de sa marche. Sa présence & Ascianghi, avec 83,0:)3 hommes, est pour eux inexplicable et de plus inquiétante.

On craint qu'~1 no veuille renouveler sa tactique de 1895, et attaquer les Italiens.

I

~? ~F~MTV~ Ma~t ~3<ece?/t&e.–Sa;~e~Mce

L.A'FEMl"E~FUi&E

(D~p3c'tMd3M)?C~)3~Tt~S~~t~'<v) Brest. T)icrmom''tra -t-13\ Ve~t S.-O. Tempa

C3uvert. Mer peu agitée.

Calais. Thermomètre -{- l'i". Vent S.-S.-O. faible. Temps très couvert. Mer calme,

La' Havra. Thormotnjtra -{- 13~. Vett 0. Mer moutonneuse. Temps tr~s couvert. Violentes tempêtes do neige sur l'Atlantique Is paquebot 2'OM;'aMM, qui devait arriver au Havre dimanche matin, vient seulement d'etra signal".

Lyon. Thermomstre + 5~. Temps assez beau. Brouillard bas.

MMseiUa. Thor.mm;tr3 -{- 't7o. Vont N.-E, faible. Ciel pur. Mer peu agites. Temps humide. Tours. Tacrmonutrs -j- 8". Temps magniRque.

v

Les dépressions barométriques s3 suivent rapidement dans le nord de l'Europe. Fortes pressions dans la moitié sud du continent. Vent assez fort sur nos cjtes. Pluies en Aliemag.io.Hn Franco, on a recueilli seulement 1 mm. d'eau a Boulogne.

A Paris, le thermomatre marquait hier dans l'après-midi 13". Temps superbe et doux.

Faits du jonf

Le T<?/?~M a reçu de M. Paul Déroulede !a lettre suivante

Paris, 13 décembre.

Monsieur le directeur,

Trois rostiû cations, jo vous prie.

1" Je n'ai pas demandé qu'il fût permis & tous les ligueurs présents de franchir avec moi les deux lignes de gardes républicains et de gardions de la paix qui barraient & tous autres qu'aux dreyfusards .Tacces de la salle Chaynes. J'ai dema.ndé qu'il fut permis à une vingtaine, voire a. une dizaine de mes amis de me servir d'escorte pour pénétrer dans une réunion ou quinze cents énergumcnes devaient, disait-on, m'assommer. La réponse fut « Vous passerez seul ou vous ne passerez pas. J'ai passé seul. Marcel Habert, qui m'a immédiatement et spontanément suivi, a même fait remarquer a l'officier de paix qui me dictait, cette condition quelle responsabilité retomberait sur lui en cas de malheur. < 3" Je ne suis pas venu dire à cette assemblée d'anarchistes « qu'il était regrettable de voir de braves gens se diviser )), mais bien « qu'il était regrettable de voir une nation de braves gens se diviser a. Ce n'est là qu'une nuance qui a sans doute échappé à votre collaborateur, mais q'ie tous les. hommes de cœur comprendront.

3oEnun, ce n'est pas sur ces mots « II n'est pas de jour vous ne vous exposiez à la guerre.) » qu'ont éclalé les vociférations, les violences et les blasphèmes, c'est sur cette phrase « M. Duclaux, qui est un homme de science, ne saurait nier qu'il y a une idée nécessaire a toutes les nations civilisées L'idée de patrie. »

Sans commentaires ni récriminations, je livre ces faits a l'appréciation de vos lecteurs.

Vous voudrez bien, n'est-ce pas ? publier cette lettre dans votre numéro d'aujourd'hui et recevoir l'assurance de ma considératioa très distinguée. Le président de la Ligue 4es patriotes,

Paul D~ROULÊDE.

M. Frédéric Febvi'e, dont les lecteurs du <?aM~o~ ont apprécié à diverses reprises les intéressants récits de voyage, a été reçu, hier, à l~nammité, ~ar la Société des gens de lettres.

L'Informa

On nous demande souvent quel est le meil-< leur des journaux qui s'occupent de l'Exposa tion de 1900 ? Répondons une fois pour toutes Le Moniteur des Expositions, organe de l'Exposition de 1900, bi-mensuet, illustré, qui va entrer dans sa troisième année, est de tous les journaux spéciaux de beaucoup le mieux fait et le plus complet.

Bureaux: 6, rue Le Peletier. Abonnements, 15 fr. par an pour la France et 17 fr. pour l'étran. ger.

L'Œuvre du joyeux Noëï.

C'est pour réparer, dans une pettte mesure, l'injustice du sort qu'a été fondée l'Œuvre du joyeux Noël.

Ouverte à tous, l'oeuvre du joyeux Noël appelle à elle les mères et les enfants, et leur demande de l'aider à faire des heureux en lui versant chaque année une cotisation nxée à 5 francs pour les grandes personnes, à 2 francs pour les enfants, représentant l'achat d'un ou de plusieurs jouets chaque souscripteur, suivant l'importance de sa cotisation, est donc assuré de faire la joie d'un ou de plusieurs petits orphelins ou déshérités, qui ne connaissent pas les joies des enfants riches, et ils sont nombreux, hélas t

Les souscriptions seront reçues tous les jours, dimanches exceptés, de neuf heures à midi, chez Mmes Crandeau, présidente de l'Œuvre, 4, avenue La Bourdonnais; Cornier. trésorière,97, avenue de Villiers La Bonnardière, trésorièreadjointe, 8, place du Palais-Bourbon.

JLe monde sa~v&nt

ACADÉMIE DE MEDECINE. Le professeur Moncorvo, da Rio-de-Janeiro, correspondant ds l'Académie, pose sa candidature au titre d'associé libre étranger.

Le professeur Cornil communique à l'Académie le discours qu'il a prononce au nom de la compagnie a l'inauguration du monument élevé devant l'hôpital de la Salpêtriéro à la mémoire du professeur Charcot.

Le docteur Lucas-Championniéro a depuis une année été amené à faire des applications nombreuses de l'eau oxygénée comme antiseptique. Il estime qu'on n'a pas uhhsé cette substance comme elle le méritf.

Il a trouvé là le saut antiseptique qui d'une façon régulière arrêt.- les phénomènes de la putréfaction et delà suppuration septique.

Il a pu, dans des cas dans lesquels les antiseptiques les plus puissants avaient échoue, enrayer les accidents septiques par les lavages avec l'eau oxygénée. Plusieurs sujets ont du sans aucun douto la vie à ces lavages. Il a pu ainsi rendre pures des plaies profondement infectées. Les essais qu'il a faits sur des cas simples et ayant toute infection ont également été satisfaisants, et la substance qui arrête la suppuration s'est montrée capable de la provenir.

Le lavage de certaine surfaces infectées, le lavabo préalable des organes pour l'hystereetomie lui a paru inaniment plus parfait avec cette substance.

Eniin, dans certains cas suivis de phénomènes d'infection manifeste avec fétidité et élévation de température, le lavage de la cavité utérine par l'eau oxygénée lui a para donner des résultats aussi assures que 1s curetage préalable de l'organe peut les donner.

Suivant M. Lucas-Championniére, l'eau oxygénée doit être employée à des doses beaucoup plus élevées que colles sur lesquelles des essais ont été faits autrefois. Les solutions courantes du commerce à 10 ou 12 volumes sont les plus propres à être cmpioyées.

Eues se sont toujours montrées inoffensives.

Eties sont peu irritantes.

Leur valeur antiseptique au po:nt de vue de la pratique est très supérieure à celle même du sublimé.

L'eau oxxgénse est douée d'une certaine puissance hémostatique.

M. Championnière, enSn, estime que l'application ratioticella de l'eau oxygénée à la chirurgie peut imprimer ua mouvement tout nouveau à des interventions qui se sont toujours montrées imparfaites malgré les progrès de la chirurgie.

MM. Labbé, Laborde, Queniot et Bouchardat prennent la parole sur le même t-mps et produisent quelques observations relatives à cette question.

Le docteur Chavernac présente à l'examen un nouveau brancard entièrement rigide et divisé en deux parties égales et symétriques. Ça dispositif simplifie la manière d'aborder un blessé. Il supprime la manœuvre du relèvement et n'exige que deux brancardiers.

Il peut être lavé, désinfecté et Ilambé avec la plus grande facilite; On peut avec lui placer aisément un malade dans une voiture, dans un wagon on sur une table d'opérations et 1 y reprendre encore sans le relever.

Après la lecture de quelques rapports touchant les prix, i Académie est entrée en comité secret.

L'Académie de médecine tiendra mardi sa séance publique annuelle.

L'ordre du jour comporta la lecture par M.Labordo d une notice sur la vie et l'oeuvre de MM. Béclard p~ro et uls, membres l'un et l'autre de la compagnie. G. PELCA. MonveHea ralt~ieamaa

La récente nomination du nouvel évoque de Bayeu~ donne un regain d'actualité à la question de Tilly. C'est ce nouvel evêque, Mgr Amétte, qui sera, en oSfet, appelé à la trancher.

On sait que Mgr Hugonin, son prédécesseur, était plutôt favorable au pèlerinage, puisqu'il avait autorisé l'érection d'une statue et d'une chapeUe sur le lieu des apparitions.

Que pense le nouvel évoque? C'est ça que se demanda avec un pou d'anxiété le nombreux public qui suit en ça moment les conférences, de notre confrère, M. Gaston Méry, à la Bodiniére.

Komvettea HaiHt&ifes

~~i'o): d'~o~MCtf)'. Le conseil de l'ordre de la Légion d'honneur vient d'arrêter aux chiffres suivants les nominations et promotions qui pourront être faites dans le cou' rant du 1" semestre do 1899, au titre de l'armée et de la marine 6 croix de grand-officier, 30 do commandeur, 1~3 d'officier, 587 de chevalier; les deux départements ministérieis disposeront, en outre, de 943 médailles militaires. T~tït~ ~'M/t oy/ïeM)- y'r~Mpat.! citjc oy/îcM~ ~-t<MM. Sous es titre, le journal militaire russe, I'~c~t~Mr(Razviédtchik) publie, dans son supplément, la traduction des notes de Art-Roi-, qui ont p~ru dans la .R~Me des .DetM? J/OM~M.

C.es notes sont précédées d'une étude sur ce jeûna officier d'arti)Ierie. « élevé de Pascal et d'AXrcd de Vigny x, et ta caractère de son œuvre y est bien précise:

L'idée dominante de l'auteur do Pt; ?MOt et da Tîac/tete, c'est que tout i)omme cattivù a una dette morale. Il n'a pas le droit de capitafiser pour lui seul les connaissances qu'il a acquises il doit les répandra autour de lui.

x Le malhsur de ceux qui professent la doctrine du d~aespoir et du tirvana, c'est qu'ils étudient et pensent beaucoup, nmis agissent peu ils ne s'eEforcent pas d'incarner la pens"e dans faction. Art-RoS estime que la vie militaire donn'rait la vigueur à de tels esprits, s'iis aYaient la compréhension do cette vie sp~ciate.

'!)Lo t\')io social de l'officier est actueUement 1res impor. tant il doit etever le niveau moral du sollat, susciter à ses yeux un id~'al tangib)e il faut que le soldat ait conscience que l'ohHissance e~t pour lui une dette il faut que les mœurs do la caserne soient plus sévères, que rph soit plus convaincu de l'importance de la dignité indiviuuetle et ce desideratum est rempli quand l'ofiicier se prooccupa de se perfectionner iui-rucme, et alors, on peut esparer que ia genôraUte do la nation deviendra plus viriie et l'armca sera l'instrument le pius puissant pour accomplir cet~ oeuvre dj développement gênera!) p

Nomveïtes coîoaïales

M. Mouttct, gouv rnour de la Guyane française, s'embarquera a Saint-Nazairjle 9 janvier prochain pour rejoindre son poste.

Un journal d'Hinoï annonce qu'une puissante asso. chtion commerciale anglo-chinoise a l'intention d'ouvritdes comptoirs dans les principales vittcs du Tonkin, ce qui fait dire a notre confrère que ce n'était pM ia peine que la dépensât tant de sang et d'or pour f.tira la conquête d'tm pays qui n'enrichit qus les étrangers.

« Si les Français étaient mieux avisM, dit-it meJancoliquement.ils enverraient icur fils visiter l'Indo-Chiue.ett scruter les ressources ils y créeraient des comptoirs commerciaux, des exploitations agricoles que les Chinois ott d'autres veulent accaparer. »

~ocF Sn 4!w n~.n .L:fn.7.F l'1. :G Af T--7~- t.

u --a- y,w u~:u. a i.uuu pur~ m.. emua~ aie;~·

fric:), sénateur, dans nn discours qu'il prononçait a El. bœuf. « Ah nous disait-il M. nous-mêrnes, quand donc comprendra-t-on en Franco la nécessita pour notre jeunesse de se répandre duis le monde entier ?. s –G. W.

Faits divers

DEUX DISPARITIONS

M. Lagailtarde, commissaire de police d(! cruartiet de l'Odéon, a été saisi do deux plaintes en disparition.

Une jeune Elle de dix-sept ans et demi, Mlle Gabrielle B. demeurant chez son père, comptable, ruo des Quatre-Vents, a disparu samedi; son pars en rentrant ne l'a pas trouve au logis, et l'a attendue toute la nuit en vain. La jeune QUe n'avait rien laissé qui put faire croire a un. départ votontaira S3s ail'airos étaient toutes ~n ordre, et mémo son manteau était reste accroche à la place ordinaire dans sa chambre.

Comme GabrieHe B. était connue dans le quartier pour sa beauté précoce, on ne sait s'il ne lui est pas arrivé une mauvaise aventure. M. Lagaillarda poursuit activemen l'enquête.

Une petite voisine de GabrioUe B. Augustino C. âgée do dou&e ans, a disparu égaicment. Sa mère l'a- vait envoyée hier faire une course dans le auartier do la Monnaie la potitouMe n'est plus rentrée. Etio était vêtue d'une robe verte qu'elle portait tous les jours et n'avait pas de chapeau.

Jusqu'à cette ho ire, toutes tes recherches sont demeurées infructueuses. Les parents d'Augustine G. non plus que ceux de GabricIleB. ne peuvent fournir le moindre indice.

EMPLOYÉ INFIDELE

M. Emile J. un dos caissiers d'un grand rnaga* sin de nouveautés des abords de la rue de Rivoli, n'ayfut jamais encouru, depuis les longues années qu'il était dans ce magasin, le moindre reproche. Mais, il y a quelques mois, sa conduite changea il faisait d'assez grosses dépenses et, comme des détournements étaient constatés dans les caisses du magasin, les directeurs, mis en soupçon, surveillèrent Emile J. Ils acquirent bientôt la conviction que leur employé était infidèle.

Emile J. détournait presque d'une façon régulière de petites sommes et, dans le même temps, il se faisait construire près de Paris une maison do campagne. Dès que le doute ne fut plus permis, les directeurs avisèrent M. Euriat, commissaire de polico du quartier Saint-Germain, et Emile J. fat arrêté, samedi dernier, au moment où il rendait sa caisse. Une perquisition eneotuée à son domicile, aux Ba" iignoUes, a amené la saisie de plusieurs liasses da valeurs et de douze cents francs en or.

Emile J. a avoué &YOir détourné seize canta fttae<t


(. tnaît) te chiffre << Ses dét<tumamènt6 est beaucoup

c!<io élevé. On recherche s'il ~vait des complices. t'ACïSïM.B'rSMCHEMtNSDEfËR

On a arrêté Lier un sieur Léopold BIanchard, âge de quarante-neuf ans, ancien clerc d'huissier, qui avait installe ch<:z lui une fabrique de fam billets de chemins de fer.

Muni de ces Liilets, d'une imitation parfaite, il se rendait aux abords des gares, et, à l'aû'ût des voyageurs sur le point départir, il leur offrait de leur vendre a prix réduit, un billet « qu'il avait pris au guichet et qu'une circonstance imprévue l'empêchait d'utiliser M.

Léopold Blanchard a pu écouler une assez grande quantité de ces faux billets.

Les personnes qui possèdent das objets précieux, tels que bronzes d'art, tapisseries, meubles anciens, porcelaines de Saxe et de SèvMS, même des objets à F partir du douzième siècle, trouveront à les céder au comptant et au-dessus de leur valeur en s'adressant & MM. Séligmann, 23, place Vendôme, qui se dérangeront s'il y a lieu.

HtCE~DIE

'Le feu s'est déclaré, hier dans l'après-midi, dans une fabrique de plumes de la rue de Trévise, appartenant à M. Alexandre Martin, dont les ateliers sont contigus à l'immeuble des Folies-Bergère.

A une heure et demie, les ouvrières de M. Martin rentrant aux ateliers, apercevaient une épaisse fumée qui s'échappait d'une petite pièce où l'on fait sécher, au moyen d'un réchaud, les plumes en cours de fabrication.

On enfonça la porte de cette place, mais alors les Bammes et la fumée gagnaient rapidement tout l'atelier et les jeunes femmes s'enfuyaient en d onnant l'alarme.

Le~ pompiers deJa rue Blanche, de la rue de Chateaudun et de larue Jean-Jacques-Rousseau arrivaient bientôt.

Comme on s'était servi pour les prévenir de l'avertisseur des Folies-Bergère, le bruit s'était répandu dans le quartier que le feu était au théâtre, et une foule considérable s'était vite amassée dans la rue Richer.

La panique a été heureusement de courte durée. Les pompiers, après avoir attaqué vigoureusement l'incendie, s'en sont rendus maîtres en moins d'une demi-heure.

Les dégâts en plumes et en matériel s'élèvent à une quinzaine de mille francs.

Les personnes qui vont à la Comédie-Française pour voir la pièce en vogue savent trouver au célèbre restaurant du Bœuf & la Mode, rue de Valois, les traditions de haute cuisine qui ont consacre la solide réputation de cette vieille maison, située a deux pas de ce théâtre.

PETITES NOUVELLES

Une bagarre s'est produite, l'avant-dërniére nuit, à Saint-Denis, entre rôdeurs et sergents de vilté. Dés coups de revolver ont été tirés et six. arrestations opérées.

On a arrêté, hier, un nommé Edmond CarteUe, âgé de vingt-six ans, qui opérait des vols de c&bles électriques dans les hangars de "réserve de la Com- pagnie d'Orléans. Léon Brésil Léon Brësit

S~pràn~pemot le meilleur deô deô~eft~ fînô

..e

Mme E~ptemejes Ornas o s tte Fuf A l'issue des travaux de la Conférence européenne des chemins de fer tenue à Nice, les nombreux délégués des grandes Compagnies de l'Europe n'ont pas voulu quitter le littoral sans une excursion à Monte-Carlo.

Tous furent émerveillés de la beauté de ce pays et de la vie large et somptueuse qu'on y mené, au milieu de fêtes sans cesse renouvelées, dans une atmosphère de plaisir et de richesse qui fait de ce coin de la Côte d'Azur un véritable éden. Un grand banquet a été donné aux congressistes. Au dessert, M. René Picard, président du banquet, chef de l'exploitation du P.-L.-M., a orononcé, ~ntre autres paroles, les suivantes Messieurs et chers collègues,

Je voudrais bien pouvoir en ce moment renouveler le miracle de l'apôtre saint Paul que ne puis-je, en parlant simplement en français, être compris par chacun de vous comme si {e pariais dans sa langue maternelle 1

C'est à ceux de mes collègues qui. constituent le fond permanent de notre chère conférence que je veux dire quelques mots. Je veux appeler leur attention sur le rôle considérable, quoique peu retentissant, que nous avons a jouer en Europe. Ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui font le plus de besogne voyez les fourmis on ne les entend pas et quels itnmenscs travaux elles accomplissent! II en est de même pour nous semblables aux pauvres et nombreux ouvriers de l'antique Egypte, nous finirons, nous aussi, en multipliant et en améliorant les relations entre Paris, Berlin, Vienne. Saint-Péters-

bourg, etc., par construire les plus hautes pyramides du monde, celles de la Paix européenne.

Les plus puissants souverains de l'Europe continentale viennent d'ailleurs de placer la paix, la douce paix sous Jour protection, en déclarant qu'ils veulent épargner a la civilisation européenne les horreurs de la guerre. Qu'ils soient bénis par Dieu Chers collègues, comptons sur le temps pour arranger toutes choses. On l'a dit bien souvent « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. n Ne nous décourageons jamais, car nous luttons pour la civilisation chrétienne.

On prétend que notre siècle est un siècle de décadence;nous autres, modestes agents de chemins de fer, qui vivons au milieu dés miracles industriels de notre époque, nous ne pensons pas que l'humanité descende car le travail anoblit, et quel travail acharné est le nôtre En outre, nous le sentons protégé par les nobles paroles pacifiques auxquelles je viens de faire allusion et qui partent de si haut t: Prochainement nous pourrons tracer dans nos conférences des marches de trains mus par l'électricité (et auprès desquels nos rapides actuels seront sans doute de vra.io& pataches). Il ne sera plus possible alors de maintenir divisée cette partie du monde qui s'appelle l'Europe, et nos soldats, nos braves ofiiciers, que nous aimons tous, chacun dans nos petits pays actuels, deviendront les défenseurs des grands, des puissants Etats-Unis de l'Europe.

Sur ce, chers collègues et amis, je bois à votre santé etje vous dis a Au revoir, & Pétersbourg, le 14 juin prochain. a

HOTEL DE VILLE t.es t&xes de remplacement

Le conseil municipal, qui s'était subitement épris de tendresse pour la suppression des taxes d'octroi,a fait un retour non moins précipité vers des idées temporisatrices. Dans sa deuxième séance, il a adopté deux propositions ayant pour objet d'obtenir du Parlement que l'application de la loi sur la suppression des octrois soit retardée jusqu'au 1er j~n.vier 1901 et invitant l'administration préfectorale à poursuivre la réfection du cadastre dans un délai maximum de dix-huit mois.

FEUILLETON DU GAULOIS DU 13 DÉCEMBRE 1898

UN COEUR

CM~FEME

1

SECONDE PARTIE

V

Alors commença, pour René la vie monotone 1 des villes d'eaux.

Lorsque, le lendemain matin, il avait rejoint Hélène dans le parc, celle-ci en quelques mots l'avait tenu au courant de ses angoisses, l'avait supplié de ne lui parler devant des étrangers que le moins souvent possible par exemple de ne plus rester auprès d'elle aussi longtemps à la musique. Tout au plus l'autorisait-elle à la saluer et à lui serrer la main, lorsqu'ils se rencontreraient.

Comme René tâchait de lui persuader que ses craintes étaient chimériques, que personne ne faisait attention à eux, il'se heurta devant une fin de non-recevoir absolue. On ne les avait déjà que trop vus ensemble elle était persuadée que l'on commençait a jaser sur leur compte t Croyait-il donc que cette détermination ne lui faisait pas saigner le cœur ? Et elle lui jura qu'elle n'avait pâmais cessé de l'aimer encore et toujours il pouvait bien par amour se résoudre à ce sacriËce.

Rêne avait consenti a tout, bien que cette

décision en somme fût l'eu'ondremeot absolu de sesdésirs,

Pour lui obéir, il s'était installé dans un dea oa~oBs d~arc. H ~Mt aoc chambre très coa.

Le conseil justifie sa chang'ement d'attitude par diverses raisons dont une, d'intérêt financier, a une J certaine importance. Si le sursis est obtenu, on aura devant soi deux années d'excellentes recettes d'octroi, 1899 eM900, étant donnée la perspective de l'Exposition. C'est en escomptant ces plus-values, disent nos édiles, que nous avons subi une subvention de vingt millions pour l'Exposition nous espérons que cette dépense sera compensée par les augmentations des entrées de l'octroi et nous coopérerons ainsi à une fête d'intérêt général, sans qu'il en ceute rien à nos Snances.

Ajoutons que le conseil, en présence du déficit probable et des difBcultés qu'on rencontre à trouver des s taxes de remplacement, n'est paa fâché d'esquiver les responsabilités qu'il aurait endossées. D'ici 1901 les électeurs auront la parole et feront connaître leur volonté sur une question qui les intéresse de si près. II est fort heureux qu'on se soit aperçu que le problème auquel on s'était attelé d'enthousiasme comporte plusieurs solutions et demande à être traité avec une prudence extrême.

Les fortSOcatioms de P&rio

Le conseil a pris hier connaissance, en comité secret, du rapport de M. Brousse sur la désaffectation du mur d'enceinte.

Au point de vue financier le rapporteur ne formule aucune proposition; il fait observer que l'aliénation des terrains par l'Etat pourrait, si elle était mal conduite, provoquer une crise économique et déprécier les propriétés immobilières des quartiers de la périphérie. Il ajoute que l'Etat exécutera prochainement les travaux: dans ce but il propose une émission d'obligations à court terme dont le placement lui permettra de couvrir ses dépenses.

M. Brousse estime que le conseil municipal doit se prononcer si la Ville consent à acheter les terrains elle deviendra débitrice des obligations à émettre, sinon l'Etat vendra les terrains il évalue la dépense à 50 millions.

Le conseil nommera prochainement une commission de douze membres pour l'étude de cette importante question.

AMEUBLEMENTS Mercier frères, 100, faubourg Saint-Antoiue. Catalogue franco. EN PROVINCE M. MAX RËGIS SUSPENDU

1 ALGER. Un arrêté du préfet d'Alger vient de suspendre pendant un mois M. Max Régis de ses fonctions de maire d'Alger. L'arrêté vise la réunion du 9 décembre, les attaques que M. Régis y a fait entendre contre le gouverneur général et c. les agissements qui compromettent la paciHcatio.n H. M. Max Régis a convoqué aussitôt le conseil municipal, et après examen de la situation~ a envoyé sa démission au préfet.

M. Salières, premier adjoint, voulait aussi démis- sionner, mais sur l'avis des autres membres du conseil/il a consenti à rester à la tête de la munici. palité.

L'émotion est très vive à Alger, et les troupes de la garnison sont consignées. M. Max Régis fait afS- cher une proclamation recommandant le calme et « suppliaat ses amis et concitoyens d'avoir le souci avants tout H des intérêts de la ville. M. Salières a fait également placarder une proclamation disant « Vos élus restent à leur poste et sauront y faire respecter votre liberté, vos droits, votre volonté a. On assure que la démission de M. Max Régis ne sera acceptée qu'à l'expiration de sa suspension. Le bruit court même également qu'on mettrait FAlgérie en état de siège.

Ajoutons pnSn que M. Lutaud, ancien préfet, est nommé préfet d'Alger, en remplacement de M. Génie, appelé, sur sa demande, à d'autres fonctions. Hier soir, de nouvelles manifestations ont eu lieu et la foule a acclamé les conseillers municipaux, et crié « A bas les juifs o Une pierre lancée a atteint la glace de la devanture d'un magasin.

A l'issue de la séance secrète du conseil municipal, M. Max Régis, du haut du balcon de l'hôtel de viLIe, a harangué la foule. « Il faut vous retirer, a-t-il dit aux manifestants, afin d'éviter que le sang coule peut-être ce soir. a

M. Salières a également demandé d'éviter un eonuit avec la troupe.

ACCIDENT DE CHEMIN DE FEU

BREST. Le train de I*aris & Brest est arrivé hier soir en retard par suite d'un temponnement entre Pleyber et Morlaix. Huit wagons ont été endommagés.

LE FILS DU RÉGIMENT

BREST. Le 60e régiment d'infanterie vient d'adopter un enfant de treize ans qui,depuis deux mois, suivait les troupiers. Le colonel a accepté et le futur défenseur de-la .patrie est employé comme aide-cordonnier. II a été équipé aussitôt

BBBLBOGRAPHtE

Le AfoMt!e wo~e de décembre débute par une bien charmante nouvelle de Gustave Toudouze, qui rappelle les CAroM!gM€S du temps de C~aW~ 7~T, de Mérimée.

L'article sur Pérouse reproduit les belles toiles

du Perugin et transporte par de fidèles gravures dans les pittoresques rues de la vieille cité. Dans une nère poésie, encadrée de dessins dignes d'elle, M. Caruchet citante le labeur du bouvier, symbole du travailleur de la pensée Et c'est dans ces labours, parmi les Heurs, les herbes, Que croîtront les épis poétiques et p~rs

Qui monteront bien haut, tranquiUcs et superbes, Et que récolteront les moissonneurs futurs.

M. Gervais-CourtelIemont nous y montre, photographies en mains, un coin de ces vallées du Haut-Nil qui suscitent tant de convoitises, et nous ne pouvons citer, faute de place, tous les articles et les chroniques de cette revue si complète, dont le numéro de. décembre ne contient pas moins de huit cents gravures, avec les portraits des députés.

–<

La meilleure pondre de riz, la seule recommandée par feu le savant docteur Constantin James, c'est le' -DMce< de Wt~oM de la .P~Kerte Ninon, 31, rue du Quatre Septembre. Se douer des contrefaçons.

Servez-vous du Bj-BonAX ORIENTA~

Pour l'entretien et la beauté des dents 1.

Pour guérir la goutte et le rhumatisme, employer v l'Arthritine. (Voir a notre quatrième page.) L'MOMNC/t f~e Go~a pour 1899 vient de paraître a la librairie H. Le Soudier. Il contient cette année les portraits de l'empereur François-Joseph ler d'Autriche, du roi Albert de Saxe, du président de la république sud-africaine Paul Kruger et celui du prince Guillaume de Wied, président de la Chambre des seigneurs de Prusse.

L'AImanach roctiGe une erreur, accréditée par la presse autrichienne, sur le lieu de naissance de l'impératrice Elisabeth. Lors de l'horrible assassinat de la souveraine, les journaux reproduisirent l'inscription portée sur son cercueil « Nata in Vilta Possen- hofen » (née à Possenhofen) or, d'âpres le bureau héraldique de Bavière, I'iHustre défunte est née au palais ducai de Munich, le 24 décembre 1837.

fortable, il est vrai, avec un grand balcon sur la rue <{ue suivaient les baigneurs pour se rendre à l'Etablissement. Sa principale distraction était de ~a voir passer le matin, lorsqu'elle se rendait à son traitement, eu l'après-midi, lorsqu'elle gagnait le parc, accompagnée de sa cousine. De loin il lui adressait un salut discret, auquel elle répondait de la façon la plus cérémonieuse du monde.

A dire vrai, l'existence eût été intolérable s'ils ne s'étaient pas retrouvés le soir après le dîner, lorsque la nuit était tout à fait venue, dans la grande avenue des platanes. Elle était plus tranquille dans cette obscurité qui les cachait à tous les yeux. Alors elle se montrait tendre, avec cette certitude de ne pas être reconnue. Mais ces rendez-vous étaient forcément écourtés par la difficulté où elle se trouvait d'expliquer ces absences nocturnes a Mme Lalouette.

Et malgré ces quelques instants de bonheur, combien les journées étaient pour René difficiles

à passer I

Aussi l'ennui, un ennui lourd, profond, insurmontable, s'était emparé de tout son être. Que faire, que devenir dans ce pays où les distractions étaient nulles ? y

En touriste consciencieux, il avait visité une à une toutes les curiosités de la'ville: la maison de François 1~, une très intéressante construction de la Renaissance, reposant sur trois voûtes supportées elles-mêmes par de forts piliers d'assez belle allure l'ancienne abbaye et son cloître, dont les arcades garnies de colonnettes s'ouvraient sur les trois côtés d'une grande cour et servaient de marché aux grains la maison de la BauiMe, avec ses hautes fenêtres décorées de gracieux arcs en accolade.

L'Hôtel de Ville l'intéressa plus particulièrement. Construit dans la première moitié du quinzième siècle, sa façade, très bien conservée, curait en eSet tous les détails d'ornementation qui caractérisaient la dernière période de l'architecture gothique. La. tour octogone qmi. l'ac-

Saint-RëaI

Paul Bartot

vogue toujours croissante 3e la Maison Lion pour les fleurs de uançailles et de mariages l'a obligée à créer~ dans ses magasins du boulevard de la Madeleine, de DOuve-Mtx salons d'exposition de cette spécialité.

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rnnnipr ftf~ ~tppîapW

uuttuM HM ~uut~lM

A LA. RENAISSANCE Se continue la' série des représentations italiennes d'Erméte Novelli, nous n'avons pn en parler jusqu'à présent faute de place et de loisir, nous n'aurions pu, d'ailleurs, que nous répéter du comédien, nous avons dit, F~té dernier, ce que nous avions à en dire, nous avons rendu justice à son habileté, à son expérience acquise, à son savoir-faire. C'est l'acteur adroit par excellence, sans génie, mais de grand talent. Mime admirable, trop même, peut-être, pour un public français habitué à moins de gestes, de « trucs a et d'expressivité, sachant aussi manier sa voix, avec une virtuosité sans pareille, et lui faisant produire d'étonnants eS'ets d'opposition. Expert en 1 art de jouer du silence, du soupir, du mot entrecoupé, il possède le clavier irréprochable d'un merveilleux instrument, auquel manque la « pédale céleste », celle de l'émotion. Telles furent nos impressions jadis, telles elles se sont reproduites après les' représentations nouvelles, auxquelles nous avons assisté.

Nous ne pouvons, d'ailleurs, suivre régulièrement la série, les spectacles changent tous les deux ou trois jours, nous nous contenterons donc d'assister, de loin en loin, aux représentations qui nous sembleront les plus intéressantes, et nous en dirons quelques mots, dans la mesure du possible. Quant à présent, contentons-nous de constater le succès obtenu par ie comédien dans le 7?a~d't:M~M<,

d'Ivan Tourgaenetf, dont le rôle de Vassili Rosofkin s'accommode à ses qualités particulières et dans le personnage classique de Géronte du Bourru bienfaisant, de Goldoni, où il a fait preuve de fantaisie bonhomme et de nervosité amusante. Il m'a paru moindre dans O~e~o, bien que, parait-il, ce rôle soit son épée de chevet en Italie.

Il n'a pas le physique du More de Venise du moins celui que nous fait voir notre imagination et ce, malgré sa science en l'art de la « grime du « maquillage a et do. « costume n, où il semble passé maître. Je l'aime décidément mieux dans les rôles de genre, comique ou d'émotion douce, que dans les personnages de « grande action H là, if me paraît manquer d'envergure et de génie.

La troupe qui accompagna NoveIH .est de bon ensemble. Tout" y est joué avec grande conscience, et ces artistes soigneux et convaincus s'accordent dans leurs tonalités, comme les cordes d'un même instrument. F. D.

Ce soir

Au thé&tre du Palais-Royal, première représentation de C/t~'t vaudeville en trois actes, do MM. Paul Gavault et Victor de Cottens, avec la distribution suivante

Léon MM.Raimond Laubergeois Gobin

Lamadou Ch. Lamy jPharaon Polin

Désiré Matrat

Martin Clément Le commissionnairo Batreaa Je:)n Mori

Caroline MmesJ. Choirai Raymonde Piernold Mme Quignon Mary-GUIet Fclicie M.Lavigne Ursule Dermctte Le pittissier J. Boïe

A neuf heures très précises C~ert

Au théâtre de la Renaissance, représentation de M. Ermete Novelli: ~e .SMteMNne di Cadt~<!c, commedia in 1 atto di Berton.

Personaggi

HcapitanoCadiHae M.ErmetoNoveUi Lif contessa di Meyran -v Mme 0. Giannini Un domestico M. Z. Poli

\Mi'a\Mo~Mc MOK i't<: c~tc, commedia in 3 atti, di Bernard e Valabrègue (ridazione italiana d'Ermete Novelli~.

Personaggi:

Barilotti M.ErmetoNovelU

~utaua MmesM.Harach GabrieUa O.Giannini Giorgio Prefonti MM.L.Oriandini Raul JE.RodoIfl II dottore Barbottîno A. Cassini Nant~tta di Vallombros9 Mines D.-V. Rosa Pampetta A.-M. Rodoia Grisetta. G.-R-Cassm!. CorvetH MM. P. Rosa Titina A.RicaIzone Saturnino V.ServotiM Alessio Z.Poli

Un commencera à a h. i/

Pour l'anniversaire de Racine, qui sera célébré le 21 décembre à la. Comédie-Française, M. Jules Claretie a demande l'a-propos àun jeune poète, M. Louis Lavigerie. C'est une sorte de monologue, où une jeune fille, en costume moderne, fiancée et hésitante, interroge Racine. La pièce de vers a pour titre ConSM~<!<t<M, et elle sera dite ou plutôt jouée par Mlle Lara~

Mme Georgette Leblanc, atteinte d'influenza et très fatiguée par le travail des répétitions, a demandé a prendre quelques jours de repos. C'est Mlle Passama qui, ce soir, chantera le rôle de Carmen à l'Opéra-Comique.

L'administration de l'Opéra-Comique met le public en garde contre les agissements de certains individus qui vendent de faux billets de location aux. alentours du théâtre.. A l'Odéôn, au programme du prochain samedi littéraire et dramatique (5 heures) l'AMMMr (!çs M~es, la De~e et Do<, saynètes de M. Henri Layedant Causerie de M. F. Saroey.

'Le succ*a de la .BetMe ~t~M~Me~e à l'Odéon s'afurme comme tout à fait exceptionnel. Tous les soirs on refuse du monde, et c'est un enthousiasme véritable qui accueille tous les soirs la pièce si délicieuse et si poignante do M. Catulle Mondes. On a lu l'article de notre distinguo collaborateur Félix Duques-

nel.

Voici quelques opinions de nos confrères de la critique.

Du .Ft~Mft'o

C'est œuvre d'artiste et de poète que l'œnvrc dont je dois parier aujourd'hui, et je n'en cache pas ma joie. Elle est surtout dans un conte d'amour, qui est admirable et d'une haute beauté, et elle est encore surtout dans une langue poétique dont l'éclat et la beauté dramatique sont de premier ordre. Je n'en pais rien citer. Je n'ai pas la brochure etj'éeris au sortir du théâtre, moins renseigné, mais plos naïf en mon impression de public. Et cette im* pression, c'est que j'ai entendu ces vers de poète. Je dis

compagne et qui domine toute la ville séduisit véritablement René. Il tint à la visiter en détail, admira à l'intérieur les belles cheminées en pierre, sculptée, malheureusement en fort mauvais état, remarqua les petites fenêtres carrées qui éclairaient Fescalier'&t au-dessus desquelles il déchiffra 1 inscription .4~MaWa en caractères gothiques. Arrivé en haut de la terrasse, le pa-norama des Vosges se déroula devant ses yeux le ballon d'Alsace, la trouée de Belfort, le ballon.de Servance.ToutQS ces explications étaient don-nées par le concierge de l'Hôtel de Ville, un vieil homme grincheux et bavard que ne dérida même pas la pièce blanche qu'illui mit dans la main. Lorsqu'il eut terminé sa tournée, qu'il eut examiné tout, René entreprit de grandes promenades dans la campagne. Il cherchait ainsi à vaincre par la fatigue l'énervement de ses sens.

Il partait pendant plusieurs heures, s'égarant dans les clos de cerisiers, dans les bois dont la vallée de Luxeuil est entourée de tous côtés. Mais son isolement lui pesait. Lorsqu'il revenait, le corps brisé de ses longues promenades, lorsqu'il s'étendait sur sa chaise longue, il se sentait écœuré de cette existence oisive et inutile. Il dévora tous les livres qu'il put trouver chez le seul libraire, d'ailleurs mal achalandé, de la ville, s'efforçant de rompre par ces lectures la monotonie désespérante de ces journées interminables.

Peu à peu son amour changeait de nature. Il aimait encore, mais d'une façon différente,moins sentimentale, plus positive. II était arrivé à cette période où la passion se transforme en un désh' effréné: lesdifricultés survenues, les obstacles rencontres ne faisaient que raviver ce désir aiguillonne à plaisir parla chasteté dans laqne'le il vivait. Sa jeunesse victorieuse reprenait le dessus, et le soir, sous la solitude des grands arbres, pendant ces entrevues de quelques minutes, il avait des esvies de la saisir, de l'etreindre furieusement contre sa poitrine.

poète et non ouvrier, ni mema -maître on l'itrt des 'vers.Car ce qui m'a frappe, ici, et enchante, c'est que les béantes poétiques ne sont pas, comme chez certains dont l'adresse est le seul et secondaire mérite, le fruit indiS'ér~nt d'une culture littéraire et rhétoricieniie. Ce qui est poétique ici, au-dessus même d'une forme s&re, c'est te sentiment. Et c'est là le poète.

Du P6M< 70Mt'Mû!?

Aussi, un succès grandissime, éclatant, ~nan!tM, a-t-il accueilli cette pleine et délicieuse débauche de poésie, qui vous emporte au pays du Rêve, avec le joli frisson éperdu de se sentir ravi et comme toutfrëmissant, de par l'exquise angoisse que procure, seule, la Beauté souveraine, exprimée en des verbes incomparables, en des phrases serties, ou rutile sans cesse la gamme éblouissante des pierres précieuses de notre .langue française, de notre patrimoine sacré à nous autres Gaulois de Gaule.

Du Jout,nal: LËON EERST.

Du .ToM~'M?

Et vous savez maintenant à quoi vous en tenir. C'est autour de ce curieux et poignant équivoque, que rayonne j'use exprès d'un mot dont le double sens sert deux fois ma pensée faction, combinée de main de maître, d'une tragédie qui tient du conte, qu'emplit l'amour, que clôt la mort, et qui, heureusement affranchie des faciles procédas de terreur théâtrale, emprunte sa grandeur à la grâce et son émotion au sourire. Elle me parait, de front avec les JMefM ~Mne!MtM qu'elle égale par la puissance, avec AM~<*6 qu'elle surpasse'par l'exquis, constituer un des points culminants d'arrivée auxquels aura atteint M.Catulle Mondes en son ascensionnelle et inlassable marche vera les éternels sommets de la smc6nt& de fart.

Georges COtjRTEUNE. De l'~c/to ~e J~'M

Je suis sAr que la 7!M?t~ JRaMtM~Ka est le chef-d'œuvre dramatique des Parnassiens.

Lucien MoHO'zi.D.

Du <3~ .B~

Tel est ce conte que le public a d'un bout à l'autre suivi et écouté avec le plaisir le plus passionné.

BERNARD-DjEBOSXE.

Du Sot)'

Nul ne saurait dire un conte d'amour avec plus de lyrisme et de grandeur que M. Catulle Mondes, et ce fut un enchantement que cette soirée de la Reine .FMtKtMette. Paul UAVMILT.

Du VoMatM f

C'est exquis il n'y a pas d'autre mot.

Tout cela dans des vers d'une beauté parfaite, d'une grâce, d'un charme adorables. Et cela s'encadre en de merveilleux décors.

Le succès~ je l'ai déjà dit, a été éclatant.

Victor de OOTT.ENS.

Au Vaudeville. la répétition générale de G'<?<M'~e«e ZeMMMMM; la nouvelle comédie de M. Maurice

uonnay, est remise au mercreai i~ décembre, à hmt heures et demie du. soir.

Le lendemain, jeudi, première représentation. Ce soir, relâche.

Au théâtre des Nations, ce soir, relâche pour rerépétition générale à huis-elos du De~o~etdu GaMtM de Po'M, dont les premières auront lieu demain mercredi.

Au ChMeIet, la pièce ~st « tassée a, et malgré les nombreux rappels & la fin de chaque tableau do la .PoM~'ede PeWtMpt~ptM, le spectacle es.t terminé maintenant avant minuit. Le 15 décembre prochain aura lieu a la mairie du huitième arrondissement le mariage de M. Le Bargy, sociétaire de la Comédie-Française, professeur au Conservatoire de musique, avec Mlle Pauline Benda, fille de Mme Benda.

Ajoutons que la mariée apporte en mariage une dot considérable. On parle de 800,000 francs. Le mariage religieux sera célébré le 17.

On racontait hier soir dans les théâtres que M. Henry Bauër/qui a occupé avec autorité les fonctions de critique à l'Fc/to de Paris, allait être charge de la critique dramatique à la .Pc/t~e .HepMM~Me /aMpa!Me.

Le public des premières a éta un peu étonné d'abord, charmé ensuite du bon goût avec lequel a été faite la reconstitution des toilettes 1840 dans Ve~'o~ï~Me. Depuis longtemps on ne nous montrait au théâtre ces toilettes qu'à titre de caricatures. La direction des Bouffes a su nous l'es faire .admirer. Ce qui a fait plaisir surtout, ce sont les grandes capotes « cabriolet a de Mmes Laporte, Mariette 'Sully et Tariol-Baugé. Elles avaient été commandées à Lenthéric, et le grand parfumeur a su montrer qu'en fait de modes pour dames, il a conquis aujourd'hui le premier rang.

On nous écrit de Lyon: «Le deuxième concert de la Société des concerts symphoniques de Lyon réunissait sur l'affiche deux noms garants de succès et d'intérêt musical élevé Widoret Delsart. Le concerto de Widor pour le violoncelle de Delsart avec accompagnement d'orchestre est, dans l'andantino surtout et le finale, une (Buvre exquise. Salle pleine d'aiHours et réussite complète de ces grands concerts à l'insta.r de csux de Lamoureux et de Colonne. Nos compliments aux directeurs Jamain et Miranda qui se succèdent avec maestria au pupitre d'orchestre. »

On nous télégraphie de Montpellier

Grand succès, hier soir, au concert de notre Société philharmonique, pour le violoncelliste Raymond Marthe, qui a joué avec une maîtrise admirable le CoMce;'<o de Popper, la So~otte de Locatelli, et l'.EM~tc de Fauré.

On a déjà constaté que la vogue de nos artistes en Allemagne augmentait chaque année. Les représentations que Lassalle vient de donner dans cinq ou six grandes villes en sont une nouvelle preuve. Des ovations, des banquets ont marqué le passage du baryton français.

Partout on reprend avec succès les œuvres des maîtres français un peu délaissées pendant quelques années et Lassalle, en apportant à leur exécution le concours de son magnifique talent, n'a pas pou contribué à leur assurer la place qui leur est due à côté des opéras de Wagner.

SPECTACLES DIVERS

SOIT~~B FA-~ISlEHri~rE!

AU NOUVEAU CIRQUE. Pierrot M/f. Les Wortley. Le Polo à bicyclette. Maximitian et ses éléphants. Thérèse Renz.

Chacun des. numéros que donne en 'ce moment le Nouveau Cirque de la rueSainr-Hûnoré suffirait à assurer la fortune d'autant d'établissements similaires. .Parmi tant ~'attractions, en dehors du duo si étour-' dissantqui s'appelle Foottit-Chocotat et des ctowns' Fratettini, citons ta famitte Lorch, qui a modernisé. heureusement tes }euxicariens; tesWortiey, dont les exercices de voltige aérienne dépassent de beaucoup tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour dans cet ordre d'acrobaties les joueurs de polo à bicyclette, dont on copie maintenant un peu partout le jeu serré et si cu- rieux.

Thérèse Renz, cette admirable écuyère de haute écote, est aujourd'hui définitivement consacrée, et chaque soir elle reçoit les ovations les plus natteuses. Enfin, tes quatre éléphants de Maximitian sont extraordinaires. C'est un plaisir de voir ces masses esquisser des valses langoureuses et faire de ta vo)t.ige.

Pour unir la soirée on nous a donné P/grro~ M/ qui est une véritable pantomime en ce sens qu'elle contient des scènes vraiment pathétiques, dans lesqueltes Foottit se revête comme un mime incomparable. Je ne crois pas qu'il y ait à Paris un artiste susceptible d'interpreter de la sorte le rôle charmant de P/o-rot ~oMa~. La pièce est montée avec beaucoup de soin la musique du maestro Laurent Grillet est des plus chantantes 'et quelques motifs sont dignes de devenir populaires. P~r/'of MM<~ amusera et capUvera petits et grands quet meiHeur éioge puis-je en taire –Ad. V. j

'Hélène,de son côté peut-être, Snirait par se lasser à. la Longue de ces rendez-vous écourtés. Si elle l~aimait comme elle le lui affirmait, il viendrait bien un moment ou elle ne se contenterait pas de ce qu'elle lui donnait.

K Ayez conaahce a, lui avait-élle dit avant de quitter Paris. René se souvint tout a coup-de ces paroles il se promit de les lui rappeler à l'occa- aion '~n'était-ce pas une quasi promesse qu'eUe luiayaitfaite.~

Maintenant iissfmontrait pluscalme; d'ailleurs au bout de quelques jours, il avait fait des con-. naissances qui l'aidaient à passer d'une façon moins triste ses journées.

Après la présentation faite à la musique, quelques paroles échangées à table lui avaient permis de s'approcher des Norvins. Il avait appris que M. Norvins, riche industriel de Caen, appar- '1 tenait à une famille des plus honorables, admu'a- blemeut considérée en Normandie. Le baron Pô- tel, qui lui fournit ces détails, lui raconta en outre qu'ils étaient venus aux eaux à la suite d'un deuil récent la mort de la mère de Mme Norvins. Cette mort avait fortement ébranlé la santé de cette dernière, qu'une saison d'eaux, aux dires des médecins, devait rétablir. Quant à Mlle Denise, leur fille unique, Mme Potel.qui la connaissait depuis son enfance, ne tarissait pas en éloges sur elle pieuse, bien élevée, d'une nature douce, délicate, aimante, c'était une jeune fille accomplie. Si elle n'avait pas l'acquis des Parisiennes, sa naïveté provinciale semblait un charme de plus. Timide d'allure au premier abord, elle ne tardait pas, lorsqu'elle connaissait mieux les gens, à suivre son caractère d'une gaieté de bon aloi.

«Elle était la vraie jeune 6!le,di3'érenteeQ tous points de la jeunesse cosmopolite de notre époque de décadence. Elle serait certainement, une fois mariée, la plus dévouée des mères de ia-. mille. Pour cela, d'ailleurs, elle n'aurait qu'à imiter sa mère, la meilleure et la plus honnête des femmes. »

H..FouQNEn.

Au Garitton, centième de la ~a~e~M~d!e~M<t~)-M et six centième du CKCM< t~'MMa', ce chefd'œavre de Courteline. Le coquet théâtre de la rue de la Tour-d'Auvergne tient décidément le record tant envié du succès. En pourrait-il être autrement d'ailleurs avec un spectacle aussi attrayant, avec des artistes tels que l'exquise divette Paulette Filliaux, les excellents comédiens T&ryi!, Philippon et Berton, pour ne citer que ceux-là, avec des chansonnierspoètes, qui sont les maîtres en leur genre, Paul Delmet, Teulet, Hugues Delorme et Yon-Lug. Aussi le public, le public élégant et mondain, se rend-il tous les soirs au Carillon, certain qu'il est d'y trouver à profusion de la gaieté, de la bonne humeur et de l'esprit.

A la Roulotte ce soir, rentrée de la belle Debriëge, dans ses chansons russes le -?N/a<c/Mt< et JV~M ~c~o6o:«, avec son superbe chien Aftchar.

C'est un phénomène, une attraction unique que ce géant Constantin dont M. Marchand a tenu a oSrir l'exhibition à tout Paris. 11 a produit une véritable sensation aux Folies-Bergère. Dans un tout autre genre, ave: le scrupule de toujours varier son programme, l'habile directeur a engagé les mignonnes Henglers qui ont un immense succès. Puis, afin de plaire à t&us, sachant que rien n'attire comme la gaieté, voici Baggesseu et Ritchie, tous deux fantaisistes inouïs qui déchaînent le fou rire. Mais l'art a sa part dans ce programme unique avec Lidia et l'exquise PauietteDarty."

A la Bodiniére, aujourd'hui, à trois heures, causerie de M Léo Claretie sur les «Sonnets anciens et modernes, chantés par M. Paul Séguy, de l'Opéra. A quatre heures et demie, M. Francisque Sarcey, cours de littérature pojr dames et jeunes filles les « Romans de Georgs Sand a.

M. Engel reprendra, mercredi prochain, a la Bodinière, ses saances Une heurs de musique moderne. La première audition sera consacrée aux œuvres de Mme de Grandval elle sera précédée d'une causerie de M. Guillaumet.

Les A!ex, qui font fureur en ce moment dans ParMtaMa-jReuMc, sont les créateurs de cette fameuse valse-tourbinon qu'iis exécutent de si étourdissante et si vertigineuse façon que personne ne peut les égaler.

A l'Olympia, ce soir, débuts du célèbre calculateur Inaudi, retour d'une brillante tournée à l'étrangor de Wilt, le roi du motocycle et enfin une attraction que Tout-Paris voudra voir la ravissante Pauline

ijorny, qui dansera un menuet dans la cage aux lions du dompteur Juliano.

Le plus grand maximum do recette, depuis la fondation du Tréteau de Tabarin, a été atteint samedi soir sans augmenter le prix des place. Oa a dépasse le chiffre de 1,003 (exactement 1,030 francs). Cela dit plus que tout, le succès énorme du spectacle qui ne fut jamais plus joyeux ni plus exquis.

Jeudi soir on pourra voir ce spectacle curieux du Moulin Rouge ouvrant a nouveau ses portes quelques minutes après la sortie du public pour recevoir les invités du Bal des Pto'raMe~.

Ce bal privé sera précédé de la répétition générale de la fantaisie-revue de ?MM/'<{ dix de notre confrère Edme Paze.

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JVocee~M ~~«d!M .!tt?' le ~m-MeMtJi~Mtc ~t'~c~, par M. Edouard Rod (Pcrrin, édit., 3 fr. 50)

Nos lecteurs savent par quelles qualités essentielles vaut la critique de M. Fdouard Rod forme sure d'elle-même, information très documentce;scrupuleuseconscienced'honnêtehomme, et enfin rare pénétration psychologique. L'étude que M. Rod consacre à Alphonse Daudet est mieux que de la critique. C'est tout le Daudet frémissant et si noble, que nous avons connu, et que M. Rod évoque ici avec un sens merveilleux de romancier.

On lira notamment avec intérêt les chapitres sur l'idéalisme contemporain et sur Emile Hennequin, mort trop tut, hélas t

Les PeMtHMS OM Co~o, le nouveau volume de M. CasteUani (chez FIammarion), a une allure moins grave, mais tout aussi intéressante que P~rA' ~e Nil /aMpa~, du même auteur.

Avec sa verve ordinaire et plutôt gauloise, le peintre explorateur y l'ait défiler comme dans un panorama toute la gamme des femmes de couleur, depuis Dakar jusqu'à Yakoma.

Riea de plus amusant et de plus instructif que cet exposé des mœurs féminines du continent noir, et nous recommandons le volume aux amis de la gaieté.

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Chez Félix Alcan, Le ~oc~HsMM e~ la 7?epojM~'OM/~Mpa:e,parM. André Lichtenberger: c'est l'étude, très sérieusement comprise et très approfondie,des systèmes sociaux ea honneur des l'origine de la Révolution. Ces systèmes, présentés ici dans leurs rapports avec ceux qui les préconisaient ou qui les combattaient, sont un peu. les devanciers du socialisme actuel M. Lichtenberger parle donc de leurs ancêtres à leurs fils. C'est dire que son livre a une rare saveur. H. L.

Pft!tOF f~PUF) )A T<'M'"M"M<!eJ:eaMM

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REMÈDE D'ABYSSENlëi 4ï.

Souverain contre i'ASTMI~Es

aa ces t~e Seeees, N&/a/es d'0<' e< ~<t/~e<!t. §

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Sut.Ia Cjto d'Azur.– Toute la colonie de villégiature habituée de la Côte d'Azur prépare ses malles pour la saison. L'&Pcc~M))' .Hb<e/ 7<'g~;Ka, ce Séjour favori de la reine Victoria, a .réalisé de hrUtantes 'métamorphoses. On sait que cet aristocratique séjour deNico-Cimiox, dont la situation domine le panorama de Nice et de la Grande Bleue, situé a '110 métrés d'attitude, est la sta,tioa idéale d'aérothérapie.

TUBERC-ULOSE, CDîïVALESCENCE

Toat état de jan~ueur et d'amaigrissement ayant pour cause la dëniitrttiou trouve une guerisoh W E ~S ÏA ?~~3 ?Me si LM!c-F!i8S~2{g ~SM

W Í il ûuina,Sllc de Viande et Lacta.Phosphate :a Chaux

Ces éloges ne déplurent pas à Rêne. qui, dès la première minute où il t'avait remarquée, s'était senti attiré vers cette bette enfant.

H ta. jugeait telle qu'on la lui dépeignait Lien vite il s'était convaincu que les renseignements donnés par Mme Pote! n'avaient, rien d'exagéré. De son côté, la mignonne s'était laissée apprivoiser par ce grand garçon dont les manières fran.ches.t'avaient frappée,

Quelques attentions pour sa mère et pour elle ache'vèrent de les séduire toutes doux. M. No:vins également goûtait fort la société et ta con- versation de René. Cetui-ci-.sous son apparence superficielle, savait, quand il le voûtait, causer des choses les p!us sérieuses. Des excellentes études qu'il avait faites il lui était resté un fond de savoir peu ordinaire. S'il se fût trouvé dans une autre condition sociale, si sa fortune, dont il avait joui trop tôt, ne l'avait pas lancé dans une vie d'oisiveté et de plaisir, s'il avait ou besoin de travailler pour vivre, il eût pu devenir <~Me/ ~M'M~.

Bien qu'il fùt encore jeune, il n'en était pas moins parvenu avec l'expérience acquise à une sorte, de maturité précoce. Ses goûts;s'il avait pu vaincre sa nonchalance véritable de l'esprit, i'au- raient porté plutôt vers l'étude de certaines ques- 1 tions économiques. Il en parlait quand même avec une véritable compétence,due aux très nombreuses lectures qu'il avait faites sur ces sujets quelque peu ari tes. II se trouva de la sorte en parfaite communauté d'idées avec M. Norvins. Ce dernier, qui possédait plusieurs filatures et qui passait pour l'un des industriels les ptua compétents de la Normandie, se trouva très heureux de pouvoir échanger ses idées d'uns façon sérieuse avec quelqu'un qui le comprenait et qui discataït même avecun tact et un savon-parfaits. Il considéra René comme un jeune homme de mérite, s'étonnant bien un peu. de soa oisiveté mais n'en goûtant pas moins son. intelligence. D'ailleurs il pensait avec raison qu'il était toujours temps de bien faire.

Nicolet

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Mercredi 4 janvier.PrM;JbMrt!M (handicap), 500 îf~ id.–Ipig-eon.

Vendredi G janYier.–ff/.c CoMrM~ (handicap), 1,000 fr,, M.–1 pigeon.

Lundi 9 janvier. J'ft.c .Hg~, 1,003 fr., id. 1 pigeon à37mètres.

Mercredi 11 janvhr. –rft.c Vo~ (handicap), 1,000 fr~ td.–l pigeon.

Samedi 14 janvier.–rft.cC(~'o:t (handicap), 1,030 fr,~

M.–1 pigeon.

Mardi 17 janvier.–JPrt'.t; ~e S'o~a; (handicap), 1,000 fr., id.–Ipigeon. So7 -ag)za (h, tndicapj, GRANDS CONCOURS INTERNATIONAUX

les 20, 21, 23, 24, 26 et 28 janvier 1899

1"'jour,-vendredi 30 janvier. e)-~a!f .PoM~' ~'2?M<M. 3,000 francs et une médaille d'or, ajoutés à une poule da 100 francs chaque. Le second recevra 503 francs sur le prix et 25 0/0 sur les entrées le troisième, 300 francs et 30 0/0 le quatrième, 300 francs et 15 0/0; le reste au premier. 1 pigeon à 2'j mètres. Barrage à 27 mètres.

2" jour, same'!i S! janvi.jr. Prix ~'0!tNer<to'e, 3,000 francs et une médaiite d'or, ajoutés à 100 francs d'entrée. Le second recevra 750 francs sur le prix et 25 0/0 sur les entrées; le troisième, 500 francs et 300/0; le quatrième, 250 francs et 15 0/0; te reste au premi&r. 1 pigeon à. 3a mètres 1/3. Barrage à. 37 mètres 1/2.

3'et 4'jours, lundi 23 et mardi 24 janvier. GyaM<! JP~tJC ~M Ca~io, un objet d'art et 20,030 francs d'entrée. "Le second recevra 4,003 francs sur le prix et 25 0/0 sur les entrais; le troisième, 2,000 francs et 25 0/0 le quatrième, 1,000 francs et 15 0/0; te reste au premier. 12 pigeons; 3 pigeons à 26 mètres; 9 pigeons à 27 mètres. Le gagnant de ce même prix en 1898 reculera de 2 mètres. Tout gagnant d'un grand prix du Casino, antérieurement, recalera d'un mètre 3 pigeons manques entraîneront la mise hora concours.

jour, jeudi 33 janvier. ~PfM? <~ JUoMfe Carlo (grafid handicap libre), 3,030 fr. et une médaille d'or ajoutés à 100 fr. d'entrée. Le second recevra 750 fr. sur le prix et 25 0/0 surjes entrées; le troisième, 500 fr. et 20 0/0; le quatrième, 2u0 fr. et 25 0/0; le reste au premier. 1 pigeon.

G" jour, samedi 28 janvier. .P~KC de Consolation, une médaille d'or et 2,033 fr. Les conditions de ce prix seront ultérieurement publiées.

CONCOURS DE DEUXIEME SËRIE

Lundi 33 janvier.Prt.c~M.MytMo~, 1,003 fr. ajoutés a u:io entrée de 50 fr. chaque. Au second, 80 0/0 sur les entrées; au troisième, 20 0/0; le reste au premier. 1 pigeon à 26 mètres.

Jeudi 3 février. Prix des Jfor~~M~ (handicap), 1,000 francs, id. 1 pigeon.

Vendredi 3 février. Prix ~M Z)a7t~M~ (handicap), 1,000 fr., id.

Lundi C février. Prix des .Nbr~m<M, 1,030 fr., id., 1 pigeon à 27 mètres.

Mercredi 8 février. .P)'t'.c des Œ:Me~ (handicap), 1,000 fr., id. 1 pigeon.

Vendredi 10 février. .Pr/.c des CM)tM(tfM (hand icapL 1,000 fr., id.

TROISIEME SERIE

Mercredi l5 février. .P)'t;c des T~to!e«M, 500 fr., !d. 1 p:geon a 3~ mètres.

Vendredi 17 février JPft.c t!M CooKcHco~ (handicap), 500fr.,id:

Lundi 20 février. .Pi't.c des Ctro~ë~, 500 fr., id.

Mercredi 22 février. J*t~ .R~iMtM (handicap), 500

francs, id. 1 pigeon. (handicap), 500

Vendredi 2i février. .Pft.c <fe JFccrtë?' (handicap), 500 francs, id.

Lundi 27 février. Prix de BeaM!i'eM, 500 fr. 1 pi- geon u. 3.3 métros 1/2.

QUATRIÈME SÉRIE

Samedi 4 mars. ~c de la Co~~Mt~e (handicap), 500 fr., id. 1 pigeon.

Lundi ti m ra.–P;-t'.E~ejRo~tte!'fWte, 503 fr., id. 1 pigeon à 27 métrés.

Mercredi 8 mars. .Pt't.e du AfOMt-.4ye! (handicap), 500 francs, id. 1 pigeon.

Vendredi 10 murs. Pr/-t; <fe .Me~fon (handicap), 500 francs, id.

Lundi 13 mars. .Prt.r d'Eje, 500 fr.. id.

Mercredi 15 mars. Fr~ de ~t rw&te (handicap), 500 francs., id.

Vendredi 17 mars. Prix de Z<tt~ (handicap),'500 fr., id.

Lundi 20 mars. f)'~<; de ~t~e/'t'cMcAe, 50 fr., id. 1 pigeon à 27 mètres.

Mercredi 22 mars. .Pi't-c ~K Cap Sat'Jea?t (handicap), 500 fr.. 1 pigeon.

Vendredi 2i mars. –.f'W:t; de eM~Krc (handicap;, ~u,003 francs et une méd.uUed'cr.(r..escon(U.ions de ce pru seront uttéricurement publiées).

AUTOMOBILISTE

Hier. a eu lieu à Livcrpool la deuxième assembiée généraio de la Self Propeiicd Trappe Association, sous la présidence de M. Atfred Joncs.

L'organisation du concours des poi~ lourds de 1S90 a été discutée et, p~ur lui donner p!:i: d'haportancs que précédemment, le (.omité a invité les constructeurs à lui soumettre leurs prnjets.

Dans la dernière réunion des membres de l'Automobile bordelais, certains chaufl'curs ont émis le vceu qu'une conférenes sur I'automobi!isme fût faite le p)us t:')t possible à Bordeaux. Le comité a pris en considération ce vœu et va s'occuper d'organiser une causerie-confére'tco ou l'on convier tous ceux. qui. s'.intf ressent à ta nouveUe locomotion.

La course ~nnueUedeTA. B. stfora.au mois de mai prochaine te parcours n'est pas encore [ixé. Mais auparant on donnera un raity-['apcr semblabi' celui de l'an dernier, qui avait obtenu le plus vif succès.

Nous avons annoncé qu'une épreuve d'un genre tout nouveau, une sorta de concour., commcrciat. se disputerait en janvier et servirait à connaitro non pas tes voitures le.}

M. d'AuU'ussy n'était pas tellement âge qu'i ne pût, un jour, mettre en pratique les excellentes théories qu'il émettait.

Avec sa situation de fortL'ne, !e beau nom qu'il portait, il avait passé inutilement sa jeunesse mais il sufusait quelquefois d'une occasion pour changer toute une existence.

En ce!a il avait raison. Le caractère irrésolu da René étant son défaut principal, il n'était pas impossible'que, pousse dans une voie nouvelle,il ne s'attela!: courageusement dans l'avenir a quelque entreprise utile. OrpheUn, sans proches parents, personne depuis sa. majorité ne l'avait dirigé ayant toujours vécu dans un monde de viveurs incorrigibles, ce n'étaient certes pas ses amis qui l'auraient encouragé a quitter les habitudes prises. Aussi, a vrji dire,ne s'étaitil senti jamais véritablement heureux, et souvent l~i prenait-il des révoltes du vide de son existence.

René avait fait aussi la connaissance dea ménages Laureau et Flamme).

Mme Laureau l'intéressait surtout par son bagout parisien. C'était une drôle de petite femme, dont les manières en dehors n'en cachaient pas moins un cœur d'or et une honnêteté évidente. Bien qu'elle fut très libre d'allures avec M. FIammel, on devinait de suite qu'il n'y avait entre eux qu'une franche camaraderie. Mme Flamme! était également fort amusante avec ses grosses naïvetés et ses étonnements continuels sa placidité~contrastait avec l'exubérance de son amie toutes deux, avec leurs natures si opposées, sa complétaient l'une l'autre. Les deux hommes étaient de gais cempagnoas, d'un commerça agréable.

On se réunissait souvent, après le déjeuner sous les frais ombrages des charmilles où le café était servi..

(~M~J Js~BERLEUX


pina rapides, mata celles dont ta marche ~st !& -piM réguHéreetladepensenbrmale.

Ce sera pour ainsi dire un concours dea petits poids, et cette fois encore c'est en France que l'idée aura vu le jour. A peine annoncée, du reste, cette épreuve a dej:t des imitateurs, et un semblable projet vient d'être dépose sur le bureau de l'Automobile-Club betgë, qui va, a son tour, l'etudierBerieusement.

SPORT VÉLOC!PÉD!QUE

$P®RT 11~_LOCIPÉ Q

Dans sa séance d'hier, le conseil municipal a Sxo la date du Grand Prix Cycliste a l'un des deux dimanches qui suivent Je Grand Prix de Longchamps.

Les cyclistes qui veulent peda\er en tout temps doivent choisir une machine solide et montée avec le plus grand soin, comme la Kymris, dont les modèles sont oxpoEëa, 2, boulevard Emile Augier.

Voici l'ordre des arrivées de la course de six jours, a New-York:

l", MiUer, avec 3,229 kil. 865 m.

2', Waller, avec 3.194 kil. 460 m.

3', Pierce, avec 3,067 kil. 32j m.

4', Franck Albert, avec 2,932 kil. 144 m.

& Gimm. avec 2,867 ki!. 773 m.

6', Lawson, avec 3.827 kil. 540 m.

7<Aronson,avec2,783kil.6()5m.

8',Nown.avec2,769ki).479m.

9',Forster,avec3,6S4kil.3I3m.

10',Stevens.avec3,444kil.531m. m.

11' Teddy Haie, avec 9,417 kil. '168m.

13'. Juilius, avec 1876 kil. 44) m. w

.Lerecorddel'anderniercstbattu.

En dix ans, les ateliers de la Française. 11, rue Brunel, ent vendu, plus de deux millions de moyeux Diamant. L'Acatene-Métropole n'est pas une sans-chaîne américaine, car elle est née en France et s'est imposée au monde

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A l'occasion des fêtes de Noël et du Jour de l'An et du Tir aux pigeons de Monaco, la Compagnie délivrera, du 19 au 31 décembre, des billets d'aller et retour de première classe, valables pendant vingt jours, et dont le prix, au départ de Paris, sera. de 177 fr. 40 pour Cannes, 183 fr. 60 pour Nice, 186 fr. 80 pour Menton.

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NOUVEAUTES, 8 h. 1/2. Le Jeu de t'Amonr 9t do Bazar. Le Contr&ieM des WagoM-Lits.

VARIËTËS, 8 h. 1/4. Les Chaussons de dansa. Les Petites Barnett.

RENAISSANCE, 8 h. 1/2. Le Bestemmie di CardUIac. Mia Moglie nonha chic.

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LA BOURSE Paris, le 12 décembre 1833.

Conformément a l'allure des marchés européens, la Bourse de Paris a montré beaucoup de fermeté dans sa première séance de la semaine. Elle a été secondée par la nouvelle favorable de Londres concernant la liquidation de mi-décembre qui semble devoir s'effectuer avec assez de facilités.

A signaler la bonne tenue de notre rente perpétuelle qui s'achemine vers le cours de 103 quatre jours avant le détachement de son coupon trimestriel. L'Extérieure espagnole demeure également en bonnos tendances. Maintenant que la paix est signée, le gouvernement parait devoir entrer résolument dans la vois de la liquidation a laquelle la guerre l'a concontraint. La décision qu'il vient de prendre au sujet des dettes cubaines indique son désir de ne s'occuper exclusivement que de ce qui concerne la métropole. De même que l'Extérieure, les fonds cubains s'en sont ressentis, mais dans le sens inverse de la première. On ne croit plus, de l'autre côté des Pyrénées, a l'éventualité d'un mouvement carliste.

Les progrés de notre rente 3 0/0 perpétuelle sont sensibles au comptant, elle gagne 0 17 1/3 centimes a 103 83, finissant au plus haut. A terme on monte à 103 90, en plus-value de 13 1/3 centimes sur samedi.

L'amortissable est bien tenu à 101 37,de même que le 3 1/3 à 101 70.

Le 4 0/0 brésilien esquisse un progrès de 10 c. a 53 70 et se traite à prime fin courant dont 50 à 54 10. Bonne amélioration de l'Extérieure espagnole qui passe de 41 90 & 43 35 et qui a mf-.me fait 43 33. Les fonds cubains, comme nous le disons plus haut, ont ûéchi a 175 les 6 0/0 et 150 les .5 0/0, les premiers de 6 fr., les seconds de 4 fr.

Reprise de l'Italien à 95 47, variant de 95 37; La prime dont 50 au 15 janvier vaut de 96 05 à 96 35. Portugais sans affaires à. 23 60.

Fonds russes en légère amélioration le 3 0/0 ancien s'inscrit a 95 60, le 3 0/0 nouveau & 95 65 avec 10 et 15 centimes de plus-value.

Fermeté des fonds ottomans la série C se tient a 27 35, la série D à 33 93. La Banque reprend 2 fr. à 577.

Un progrés noter sur la Banque de France 10 fr. au comptant à 3,670, 5 fr. à terme à 3,665.

Sociétés de crédit bien tenues: la Banque de Paris progresse à 949, le Comptoir national à 591, le Lyonnais à 866.

On cote 733 le Crédit foncier, 84 50 la Banque française de l'Afrique du Sud, 540 la Banque Internationale et 345 la Banque spéciale des valeurs industrielles.

Nos grandes lignes de chemins de fer restent calmes le Lyon à 1,913. le Nord a 3,118, l'Orléans a 1,813.

Un peu d'avance sur les chemins espagnols Andalous 130, Nord de l'Espagne 83 50, Saragosse 163. Les Autrichiens montent de 4 fr. a 783, les Méridionaux. se tiennent à 691.

L'obligation à revenu Ëxe de la Compagnie du Sud de l'Espagne (Linarés-Alméria) est recherchée à 16e. Suez très calme à 3j665. Un peu de lourdeur sur le Rio à 756.

JU'o'c~te en ~M~:<e

La tendance reste ferme et bonne sur le compartiment minier. Aidé, comme nous l'avons dit plus haut, par le marché de Londres et son attitude au début de la liquidation.

La De Beers fait un pas a 678.

Les valeurs aurifères se maintiennent ou sont en progrés Bunelsdoorn 13, Goldueids 130 50, East Rand 156,Ferreira 630, Geldenhuis 205, Kleiafontein, 71, Langlaagte 81, Mozambique 52, Randfontein 54, Robiason 3SO, Randmiaes 86~ Village Main Reef 306. J

LES MATHUMNS, 36, rue des Mathurins (Tétëph. 213.4H A 9 h. 1/4. Marguerite Deval.Fordyce, J.BattaiÎ! Bonnâùd. L~ Marche à l'EtoHe. Lud}~ pro patria.

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Le rendement total du Witwatersraod en novembre s'est élevé à 333,310 oncss contre 403,791, en octobre le rendement des autres districts a atteint 23.237 onces contre 22,426. La production totale du Transvaat s'est élevée ainsi a 413,517 onces contre 423.317 onces en octobre. On considère ce chiffre comme satisfaisant, attendu que le mois de novembre comportait un jour de travail en moins et que plusieurs mines ont manque d'eau durant une bonne partia du mois, notamment Bonanza et Moddorfontein. Le rapport de la Johannesburg Consolidatod Invostment se présente sous un jour très favorable. Cette société étend tous les jours de plus en plus son champ d'action dans toutes les parties de l'Afrique du Sud. Aussi ses bénéfices augmentent chaque année. Nous reviendrons sur ce rapport, qui nous semble intéressant.

De même nous étudierons prochainement le rapport de la Barnato Consolidated, qui se trouve dans une situation exceptionnelle et dont les actions sont susceptibles d'une Iar"e plus-value à bref délai. En eSet, diverses sociétés de mines d'or créées par la Barnato Consol., comme la Ferreira Deep, voient déjà. leurs actions i\ des cours très élevés.

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