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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1898-10-14

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 14 octobre 1898

Description : 1898/10/14 (Numéro 6158).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5304245

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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teMois~BiBmhe

SOMMAIRE DU SUPPLÉMENT

DU i5-i6 OCTOBRE 1893 11

TEXTE

TjC Nouvel Opëra-Comique. Fiërens'&aTaërt. Les Mota qui restent. R. Alexandre. Une Excursion à l'abbaye de i.

l~Chaise-Dieu. Baron dolaRoched'Onnezat.

Les Charmes de la Patrie. Raine Hortense. Une Vendetta. Guy de Maupassant. Notre page musicale: la Prise Hector Berlioz.

de Troie. Hector Berlioz.

Lit Mode du G~!oM. Mm3 Carotta

GRAVURES

Le Nouvel Opéra-Comique: IS~gravurcs~

L'Abbaye de la Chaise-Dieu 5 gravures.

La Mode du G~M~OM 5 dessins de Mlle Mathilde Sée.

Album du GctM~OM Paul Dêroulede,

P & R R R T~ R F

a~n unu!i'-

Qu'àllons-nous voir sortit' des méditations de l M. Bard, et des débats de la cour de cassation ? Ce sont là des questions qu'un journal bien élevé aurait tout au plus le droit de se poser, et des gens vous disent, en ce moment, comme si nous étions entres en retraite

Chut, chut, sitehce t. La cour de cassation est saisie, et, lorsque la 'cour de cassation est saisie, tout doit se taire. Etie est une assemblée d'hommes insoupçonnables, de hautes lumières, d'hermines pures, de vieillards trop près de la mort pour ne pas l'être de la vérité. Ne troublez pas la cour de cassation t

Ne troublons donc pas la cour de cassation. Mais, puisqu'elle délibère à une telle altitude, on peut, évidemment, sans risquer de la troubler, causer un peu au-dessous d'elle. Causons un peu au pied du SinaL

Eh t bien, plus nous approchons du jour où les 'vieillards delà cour auront à rendre leur arrêt, plus nous pouvons nous rendre compte de ce qu'on attend vraiment d'eux. La revtsion, avaiton dit, ne devait pas atteindre l'armée, et l'armée, tout au contraire,* n'avait pas d'amis plus chauds, de partisans plus sages, que les revisionnistes. Ou Dreyfus était coupable, ou il était innocent. Coupable, on le recondamnait. Innocent, on l'acquittait. Mais, qu'il fût innocent ou bien qu'il fut coupable, il ne pouvait l'être déclaré que par un conseil de guerre seul. C'était bien aux hermines de la chambre criminelle, aux hommes insoupçonnables et insoupçonnés t qui la composent, à renvoyer ou à ne pas renvoyer l'affaire devant un autre conseil, mais c'était encore, et toujours, a la justice militaire à restersouveraine dans l'aifaire, à s'y prononcer en toute indépendance. Quoi qu'il advint, l'armée ne pouvait donc pas en être diminuée. On en appelait d'elle à elle-même, et son autorite, quelle que fut sa réponse, non seulement devait en sortir sauve, mais fortifiée.

C'était bien là, si nous ne vivons pas dans un rêve, ce qu'on avait toujours dit, lorsque le dossier da l'affaire, le légendaire dossier n'était pas encore à la cour, mais ce n'est plus du tout ce qu'on dit maintenant.

Comment, vous déclare-t-on depuis qu'il *v est, vous voulez charger de l'affaire un autre conseil de guerre, vous en remettre à lui, le laisser libre ?.A.h! mais non! Jamais!Nous n'entendons pas le permettre.

Et on nous signiSe, en même temps, que les Gâtons de la cour devront eux-mêmes tout régler, enquêtes, interrogatoires, choix des pisces, des témoins, et trier, ordonner, composer ainsi tout le nouveau dossier, le dossier revu et corrigé, le dossier ne t-aW~Mr, dont le conseil de guerre n'aura, plusse droit de s'écarter d'une ligne, en dehors duquel il n'aura plus rien à voir, à rechercher ou à écouter. C'est insensé, et les revisionnistes ne semblent pas se douter des inégalités, des sottises et des folies qu'ils demandent là, mais ils les demandent, et la justice militaire, d'après eux, n'aurait plus désormais qu'à enregistrer et signer tout ce qu'on lui commanderait d'enregistrer et de signer. La chambre criminelle devrait tout préparer, tout arranger, tout manipuler sur sa montagne.

:1:

Je voudrais demander une chose aux rares ré- visionnistes pour qui l'affaire Dreyfus n'a pas été uniquement une campagne de trahison ou une campagne financière.

Que diraient-ils si, pour procéder a une revision bien comprise, nous exigions d'abord que le général Mercier, ministre de la guerre aumo-ment du premier procès, fut renommé ministre pour l'autre, et si, en outre, nous ne voulions entamer le nouveau procès qu'avec le lieutenantcolonel du Paty de Clam comme nouvel instructeur, et tous les anciens juges comme nouveaux juges ? Ils nous diraient, et avec quelque raison, que nous sommes des fous ou des drôles, et ils j:ont eux-mêmes, cependant, exactement ce que nous ferions. Ils demandent la révision, et la revision effective, consommée, dénnitive, par les mêmes magistrats qui, dans une circonstance solennelle, se sont déjà prononcés pour Zola, c'est-à-dire, en fait, pour Dreyfus 1 Ils reprochent au général Mercier, au lieutenant-colonel du Paty de Clam, à tous les membres du premier conseil de guerre, d'avoir violé la loi pour condamner Dreyfus ? Mais qu'ont donc fait M. Chambareaud, et la plupart des juges de la chambre criminelle, s'il n'ontpas précisément violé la loi, et d'une façon certaine, eux, d'une façon évidente, pour sauver Zola? 'l Par quoi de clair et de bien visible, leurs accusations contre les premiers juges de Dreyfus sont-elles établies ? Par rien. Mais qui n'a su, en revanche, pourvu seulement qu'il ait su lire, que le pourvoi de Zola contre l'arrêt de la cour d'assises de Paris n'a pu être admis qu'en raison d'un texte tronquer Et c'est aux juges qui ont déjà. jugé ainsi, au Chambareaud du texte tronqué, c'est à tous ces juges-là qu'on veut faire liquider à fond l'affaire Dreyfus, sans que le conseil de guerre ait autre chose à faire qu'à voter au commandement ? Comment donc, en réclamant ce qu'on réclame là, ne voit-on pas ce qu'on réclame ? Comment tous ces gens-ià ne s'aperçoivent-Hs pas qu'on entrevoit bien maintenant, en eifet, dans l'affaire, un jugement par or~'c, mais que ce jugement-là, s'il était jamais rendu, le serait pour eux et par eux, au nom de leurs sectes et de leurs loges, de leur politique et de leurs ven-geances ? 9

La Chambre criminelle tien'-eUe expressément à bien marquer à l'armée qu'elle la suspecte, et n'entend pas, en ce moment, perdre une occasion de l'outrager? Elle n'a, comme on l'y pousse, qu'à s'adjuger l'instruction. Rien ne sera plus clair, et tout le monde comprendra fort bien qu'elle regarde les conseils de guerre comme des tribunaux de brigands..

Nous pouvons aujourd'hui voir l'affaire Dreytus de haut, le panorama s'en déroule devant nous, et jamais condamné n'a paru aussi claire'Kient, aussi lumineusement criminel. On n'ira pas nier la puissance de sa famille et de ses amis, car on la voit à l'oeuvre, et elle a tout bouleversé, la rue, la presse, les affaires, les salons, les relations, le gouvernement! Et une puissance comme celle-là n'aurait pas pu faire reconnaître l'innocence, d'un-Mnocent? Ce ~u; est possible de oauvres diables ne l'aurait pas été j)o~

elle? Elle tient l'Etat en échec, et n'aurait pas pu se faire~couter dans un ministère ? On n'ira pas non plus prétendre que tous les. ministres, et de la guerre, et de la justice, et tous les générauxde l'état-major, et tous les présidents du conseil, et les présidents même de la république, aient tous été des monstres depuis quatre ans, et de ce.} monstres froids et tranquilles, qui savent un innocent au bagne et l'y gardent, et s'acharnent à l'y garder pour le plaisir de l'y garder t Alors, depuis quatre ans, nous n'aurions vraiment eu comme honnête homme que l'esthétique et onduleux Picquart, et cet honnête homme-là, par un hasard vraiment bien singulier, aurait été le colonel aux hanches souples qui souriait si doucement, un soir, dans la baignoire d'un théâtre, aux cris de « A bas l'armée ? et nous donnait à entendre, dans ses honnêtes dépositions, que tous les ofâciera de France, ou à peu près, étaient des bandits et des assassins ? 9

Eh'bien, non, et pour la millième fois, ou pour la dix millième, s'il y a jamais eu un traître contre qui tout ait toujours crié qu'il était un traître, c'est le traître de l'île du Diable Et, s'il y a jamais eu aussi un jugement par ordre, c'est celui que les soutiens de ce traître voudraient faire ordonner en faveur de leur traître Car ce qu'ils rêvent et ce qu'ils poursuivent, c'est cela, et ce n'est que cela. C'est le traître réhabilité quoique traître, et quels que soient la monstruosité, le désastre national de sa réhabilitation. Et ils ont juré de l'obtenir, et n'importe par quoi On peut le voir. Et n'importe par qui 1 Nous le voyons aussi. Une révision véritable, sérieuse, loyale, régulière, la lumière, la vérité ? q Jamais Ils veulent l'acquittement certain, préparé, machiné, imposé, organisé, l'acquittement par ordre Ils le veulent, et ils le disent ) l far or~re. Et voilà tout ce qu'ils ont eux-mêmes toujours rêvé, et ils l'avouent, et il est bon qu'ils l'avouent. Mais il y a seulement un malheur, c'est que la loi est la loi, et le conseil de guerre, d'après la loi, est aussi souverain dans son prétoire que la'cour l'est dans le sien. Il peut opposer 'instruction à. instruction, enquête a enquête et dossier à dossier. Exigez donc, si vous y tenez, que la cour prenne le premier jugement et qu'elle le jette dans son panier. Soit, qu'elle y jette, et allons-y toujours ) Mais le conseil de guerre, alors, pourra prendre aussi le tas de papiers de la cour, le déchirer en miettes, et le mettre sous ses bottes. Personne, cette fois, je le pense, n'osera plus dire que ce n'est pas vraiment la « détente a

Maurice Talmeyr

Ce qui se passe LA POUTfQUE

LA. BOURSE DU TRAVAIL FERMÉE

Un bruit Msex étrange est venu jusqu'à, nous t Ne cherchez pas, vous ne devineriez pas. On dit.je vous le donne en mille. on dit que M. Brisson a fait fermer la Bourse du travail 1

Ce bâtiment révolutionnaire, s'organisent les grèves et que l'on appelle Bourse du travail par~ntipbrase.a.vu la foudre tomber sur son toit, et c'est le Jupiter des radicaux qui l'a lancée d'une main ferme.

La nouvelle nous en est donnée par des gens habituellement très informés et, cependant, j'ai peine a y croire tant elle me parait surprenante. Eh quoi M. Brisson traiterait la métropole du culte socialiste comme une simple église catholique ) l

Il en expulserait les Mêles, en ferait garder les portes par des piquets de dragons ou de cuirassiers

Si l'on m'apprenait demain que le président du conseil a laïcisé la franc-maçonnerie et dispersé les congrégations ouvrières, que l'on nomme syndicats, je ne serais pas plus stupéfait. K Tout arrive a, disait M. Thiera lorsqu'il faisait battre en brèche par les canons du Mont-Valérien les murailles parisiennes qu'il avait édifiées, et je commence à penser que pour faire œuvre de réaction, rien ne vaut la main d'un radical.

Je formulais récemment cet espoir que M. Brisson finirait mieux que Rabagas.

Aujourd'hui, je crois sincèrement qu'il imitera jusqu'au bout son modèle et je tiens pour assuré que si jamais ce qu'à Dieu ne plaise la rue se soulevait, M. Brisson ferait tirer sur le peuple et commanderait en personne le feu. L. DESMOULINS.

ËCHOS DE PARIS

L'Exposition de 1900.

L'administration centrale russe du génie a élabore le programme suivant de participation à l'Exposition de 1900:

Des sections seront organisées à l'Exposition de Paris par les circonscriptions militaires de Saint-Pétersbourg, Vilna, Varsovie et du Caucase, par le parc d'étude de l'aérostation, l'Ecole électrotechuique militaire, l'Académie Nicolas du génie, les brigades des chemins de fer et des sapeurs, l'administration du génie des forts de Cronstadt, le dépôt central du génie, le pavillon de moulage et de photographie de l'administration centrale du génie.

Parmi les objets exposés, on remarquera surtout un modèle du monument delaG~o~ de Saint-Pétersbourg, un modèle de l'éclairage électrique du Kremlin pendant les fêtes du couronnement de Nicolas II, des modèles des positions militaires de Plevna et de Scbipka, ainsi que du siège de Sébastopol, des albums de travaux des élèves de l'Ecole et de l'Académie du génie, dps modèles, photographies et dessins de différentes constructions, des échantillons de matériaux, instruments et appareils à l'usage du génie.

On a perquisitionné, hier, dans le local du syndicat Guérard.

Ledij, Guérard, cependant, n'est pas encore arrête.

Les dernières cartouches

On vient de vendre a Genëve une quantité d'objets mobiliers que Cornélius Herz avait fait mettre en sûreté dans un hangar depuis 189~. La vente a duré dix jours, elle a été menée avec une absolue discrétion, car bien peu des acquéreurs des diSerents objets mis aux enchères ont pu se douter que, des deux femmes en grand deuil présentes à cette vente, l'une était la lille, l'autre la belle-sœur du mystérieux aventu-

rier.

La plus grande partie du mobilier a été vendue a. vil prix, partagée entre de modestes boutiquiers genevois. Seuls l'argenterie et les livres ont été rachetés par les héritières du trop célèbre « malade de Bournemouth ».

Choses des rues « les belles grenades ». C'est le cri que l'on entend pousser, depuis quelques jours, parles marchands des quatresaisons. Rangés en pyramides sur les petites voitures, ces fruits, qui nous viennent des pays chauds, ont un aspect des plus appétissants. Quelques-uns sont ouverts histoire d'allécher les passants et laissent voir leur chair rose et savoureuse. Bien peu savent résister à la tentation, depuis surtout que ces magninques fruits se sont ea quelque sorte démocratisés en se laissant mettre à la portée des petites bourses. Il v a quelques années, les grenades ne Sguraient que chez les grands marchanda de primeurs. Leur prix très élevé en faisait un fruit aristocratique.

Âujourd~mi, il n'en est plus de même. L'exportation des grenades d~na le nord de la France a pris une grande extension, et l'on peut avoir un

de ce9 beaux fruits pour vingt ou trente centimes. L'Algérie et l'Espagne nous en excédent des cargaisons considérables. Le Midi de la France en produit aussi, mais la -récolte des grenades suffit à peine là-bas aux besoins de la population. j r Depuis que les compagnies de chemins de fer ont abaissé le prix .de leurs transports, la grenade, comme beaucoup d'autres fruits du Midi, a conquis droit de. cité dans les ménages ouvriers de la capitale.

L'anthropométrieen Turquie.

Nous avons dit, il y a quelque temps, que le ministre de la. police turque avait fait demander à notre préfecture de police si elle ne voyait pas d'inconvénients à la faire bénéficier du système de M. Bertillon. La préfecture ayant favorablement répondu à cette demande, des locaux spéciaux furent installés dans la prison de Stamboul, et notre administration poussa l'obligeance jusqu'à promettre d'envoyer en Turquie un de ses fonctionnaires.

On a même dit que ce fonctionnaire était M. Berthelot, commissaire de police du quartier de la Sorbonne. C'était une erreur. M. Berthelot, il est vrai, vient de faire un court séjour a Constan- 1 tinople, mais son voyage fut un voyage d'agrément.

Et c'est pour cela, sans doute, que 1 aimable magistrat a pu nous donner hier, brièvement, ses impressions

J'ai été, ou plutôt nous avons été car mon ami, M. Ducrocq, ofacier de paix, m'accompagnait –admirablement bien reçus. Pour ma part, j'ai été agréablement surpris de trouver tant de Turcs, aimables, courtois, empressés, savants quelquefois, parlant fort bien le française aimant la. France. Le français d'ailleurs est, la-bas, la langue ofucielle.

–Etia police? 9

Fort bien organisée. Elle est faite par des gendarmes, des soldats et des agents, dont les fonctions sont à peu près semblables à celles de nos gardiens de la paix. A Constantinople, des postes sont établis tous les cinq cents mètres, et, nuit et jour, des patrouilles sillonnent les rues, Les prisons ? 9

A peu près semblables aux nôtres, a cela près que le système cellulaire n'est pas en vigueur dans toutes.

Et en quittant M. Berthelot, nous emportons cette impression que les Turcs ne sont pas aussi arriérés qu'on se plaît généralement à l'afnrmer.

Championnet, qu'on, vient de mettre en scène au théâtre des Nations,- avait, entre autres mérites, celui de ne pas laisser insulter par « le pouvoir civil o les soldats qu'il commandait.. Un beau jour, pendant le séjour des troupes françaises à Naples, le commissaire civil s'avisa de faire afficher dans la ville une déclaration aux termes de laquelle l'autorité civile réclamait pour elle seule le droit de punir les ~op~~o~scoM~Mt:s~ par ~rKt~e.

La déclaration du commissaire civil faisant, en outre, allusion à x la proscription » et à (t la déposscssion a des familles en fuite. Champion~net ne voulut pas tolérer des agissements qui lui paraissaient de nature à jeter la déconsidération et le mépris sur toute l'armée française, et, sans hésiter, il répondit à la déclaration du commissaire ci vil par l'arrêté que voici

Article premier. Les indi~d'is composant la. commission civita, savoir, le commissaire civil, le contrôleur et le caissier, partiront dans vingt-quatre heur&s de la ville de Naples et dans dixjoùM du territoire de la république romaine et napolitaine. Article II. Faute par eux de se conformer à la disposition du premier article, ils seront conduits, de brigade en brigade, hors du territoire.

Championnet fut, il est vrai, arrêté et emprisonné par le Directoire pour cet acte de courageux patriotisme; mais, peu après, le Directoire tombait et Championnet était placé à la tête de l'armée des Alpes.

BILLET DU SOIR

Depuis hier je suis sollicité, comme tous les habitants du huitième arrondissement dont je fais partie, de donner mon opinion sur la question suivante Préférez-vous la traction mécanique à la traction animale pour les tramways évoluant autour de i'Arc de

Triomphe ?

L'intérêt du problème que j'ai à résoudre p.our ma part réside d'abord en ceci En partant de cette vérité reconnue que ['électricité ou la vapeur vont plus vite que le cheval, aimez-vous mieux, habitants du huitième et aussi du seizième (Passy-Auteuil) et du dix-huitième (Plaine-Monceau), les Ternes égatement consultés aller en tramway presque aussi rapidement qu'en nacre ?

!t va de soi que cette première question appellerait une réponse aMrmative immédiate, si tout de suite aussi une objection ne se posatt pas devant nos sentiments d'humanité, à nous gens du huitième. « Ne redoutez-vous pas que les attelages puissants dans lesquels vous serez, filant maintenant tout d'une traite autour de l'Arc de Triomphe, ne risquent de démolir tes voitures de maître qui vont au bois de Boulogne? Cruelle énigme! Tempête sous un crâne! D'une part, !a perspective d'aller plus vite. D'autre part, cette de caramboler une Victoria ou même un imposant landau avec ce que ces véhicules peuvent contenir de jeunes femmes heureuses ds vivre et de bàbés chantés par Hugo

Ouvrant de toute part leur jeane âme à la vio

Et leur bouche aux baisers.

Que faire? Que décider? Comment voterai-je? Je n'aurais jamais pensé qu'un vote plébiscitaire put me donner autant à réfléchir. Je demande du temps, le. temps de vendre ma voix.

Le Pape librettiste.

Voici un titre plutôt sensationnel c'est celui sous lequel le Guide MH~ca~ annonce l'apparition prochaine d'un ouvrage du à la haute collaboration de M. Théodore Dubois et de S. S. le pape Léon XIII.

Bien entendu, il ne s'agit pas d'une œuvre théâtrale, mais bien d'une œuvre sacrée. A l'occasion des fêtes commémoratives du baptême de Clovis, Léon XIII avait en effet adressé au cardinal Langénieux, archevêque de Reims, une ode latine dont il était l'auteur 1~'M~ C/tr~~s ~m ~ra~cos. Le cardinal eut alors l'idée de demander à M. Théodore Dubois, directeur de notre Conservatoire, originaire lui-même de son diocèse, de mettre en musique le poème pontincal.Celui-ci accepta comme bien l'on pense, et composa sur ces paroles latines tout un oratorio avec soli et chœurs, qui est aujourd'hui presque entièrement achevé et qui sera exécuté, l'hiver prochain, dans la cathédrale de Reims, avec toutes les forces orchestrales et chorales que les Sociétés artistiques de cette ville pourront mettre à sa disposition.

La question des chapeaux au théâtre.

Elle est enMn résolue. ou elle va l'ètre. Les mille interviews, les consultations et les s controverses concluant a. la nécessité d'un vestiaire ou à la liberté pour les femmes de garder leurs chapeaux au théâtre n'ayant pas abouti, > voici ce que nous proposons toutes les femmes auront le droit d'arborer les plus fantastiques échafaudages de plumes et de rubans, seulement. seulement le théâtre sera divisé en deux parties: le côté des hommes et le côté des femmes, et quand, pendant quelque temps, le seul premier rang du côté féminin aura pu profiter du spectacle, peut-stre une solution interviendr&'telle toute seule 1

Avisàundirecteurcourageux.

L'incinération des morts.

Une découverte qui vient d'ètre faite à Eleusine, en Grèce, tranche un point d'histoire fort curieux.

On ~ait que l'incinération des morts est citée par Homère. Ce fait était admis sans discussion jusqu'aux découvertes merveilleuses faites à :My(?1)0!~ H va nuelques années, par le célèbre archéologue allemand, M. 8chliemaQ, ou aucune

trace d'une telle coutume des anciens habitants 1 de la Grèce n'a été trouvée. f

Une controverse parmi les savants en est résultée les uns af armant qu'Homère ne connaissait pas la civilisation mycéenne comme disent les archéologues les autres soutenant le contraire.

Or, à Elcusine on vient de trouver plusieurs fours crématoires avec des restes de cendres. Il est donc aussi établi que les Grecs, du temps de Mycènes et plus avant encore dans l'antiquité, brûlaient leurs morts. Seulement cette pratique était facultative et non pas générale. Certaines des tribus qui habitaient la Grèce, comme les Ioniens, par exemple, avaient l'habitude de brûler leurs morts. D'autres, comme les Aehéens, ne les brûlaient pas.

Les Grands Magasins du Printemps ont l'honneur d'informer leur clientèle que, par suite d'affaires importantes traitées dans des conditions exceptionnelles, leur tarif de gants sera modifié en baisse à partir de ce jour,

A travers las livres

Le nouveau roman de Henry Rabusson G~fes )"(MM, présente un intérêt tout particulier. C'est un'e étude de mœurs mondaines peu connues, contenant de piquantes révélations sur des dessous d'une nature très délicate. On y voit, en eSet, une femme usurière qui, sous des dehors brillants, cache sa honteuse industrie. Autour d'elle, évoluent, au milieu d'une intrigue d'une grande originalité, des personnages saisis sur le vif.

Le <7oM~ de ce matin commence la publication 2<'oma)t <fMMs ~e/Ho~e~e de MM~a~'M, histoire dramatique par Philibert Breban.

L'Z~ocaM~ qui paraît aujourd'hui chez l'éditeur Fasquelle, en un volume de la BibliothèqueCharpentier, est le premier roman d'Ernest La Jeunesse. Il s'y afarme lyrique, pathétique, sentimental aussi peut-on lui prédire un immense succès littéraire.

KOUVELLES & LA MA!N

Au régiment.

On vient de faire devant les troupiers une conférence contre l'alcoolisme.

Un lieutenant fait signe au clairon de donner le signal du départ.

Aussitôt celui-ci de sonner l'air-de la charge « Y aura la goutte à boire. M

Une coquille relevée dans un journal très sérieux du Midi.

Il s'agit d'un homme politique en vue et dont le journal fait le plus grand cas.

« M. X. est devenu très maître de lui depuis quelque tempa il se ~ïa~'6 beaucoup. a Un Domino

Si m se Mai! m ?6

Etant d'une nature sensible, je ne vols pas sans chagrin l'éclosion d'une grève.

'Yolontiera je songe, lorsque l'on parle d'un de ces chômages organisés, que ces braves compagnons charpentiers, aux si jolis pantalons de velours bleu éteint, que ces braves maçons, qui jouent les pierrots & la ville, ont, au fond de quelque cour, derrière deux pots de géranium, une couvée qui, chaque soir, attend sa becquée.

Mais quoi au fond de tout philanthrope on trouve un badaud qui sommeille et, ma foi, la grève déclarée, j'aime assez, comme tant d'autres, aller voir un peu « comment ça se passe a. C'est qu'il faut bien le dire, il y a une génération celle qui date de la guerre ou de quelques années auparavant qui n'a pas été gâtée sous lé rapport des spectacles de la rue t A peine en époussetantles rayons de nos souvenirs, nous rappelons-nous vaguement, par ci par là, des cordons d'agents donnant des leçons de boxe aux passants sur la place de la Concorde, des gardes municipaux à cheval écrasant au nom de la loi les orteils des curieux quelques faux passages à tabac et quelques charges de cavalerie pour rire. Bref, il nous manque évidemment, à nous, la génération sans émeutes, la documentation de ceuxqui vécurent les journées de 48 I

Maintenant, la documentation vaut-elle l'inconvénient d'avoir.quarante ans de plus, ça, c'est une autre auaire Il s'agit seulement de convenir qu'il y a quelque attrait pour les jeunes hommes d'aujourd'hui à se promener dans les rues de Paris ..en même temps que des patrouilles (f pour de vrai s dont les cartouchières apparaissent bosselées par de véritables engins a faire du mal. Et cea jours-ci, j'ai été roder autour des chantiers désertés j'ai caressé les naseaux des petits chevaux des chasseurs, qui, las d'attendre, avaient entamé de leur sabot impatient le pavé de bois j'ai observé la déformation de mon visage dans les cuirasses et j'ai été sourire aux petits lignards, qui, ne reconnaissant pas, sous la cheviotte de fantaisie, le réserviste que je suis, me regardaient d'un air soupçonneux. J'ai vu passer une douzaine de grévistes endimanchésj.rës calmes, tel un conseil municipal de petite commune allant voter l'achat d'un3 nouvelle pompe j'ai touché une brouette renversée, palpé le brancard d'une charrette dételée, et c'est tout.

J'en ai pris d'ailleurs très philosophiquement mon parti, et je ne demande pour voir une émeute que d'attendre 1918.

En somme, c'est dans les journaux que les grèves sont surtout enrayantes, et surtout dans ceux dont la vente est en raison directe de la grandeur des lettres de la'~a~c/c. On a beau être du métier, connaître l'usage de ces verres grossissants et savoir qu'il ne faut pas prendre c'est le cas de le dire ces nouveltes sensationnelles « au pied de la lettre a, on n'en reste pas moins quelquefois un pou interloqué de tant d'aplomb.

Il faut avouer aussi qu'il y a souvent de quoi t Supposer un brave homme qui se promène sur le boulevard, bien tranquillement. Ce paisible citoyen est réserviste; le cas'échéant, il est appelé à se rendre dans les vingt-quatre heures à Lunéville; il est en train de faire construire un immeuble; son fils est dans l'infanterie de marine sa fille est mariée au Caire et sa femme revient le jour même du Havre.

Or, voici tout à coup que ce paisible citoyen qui s'en va le nez au vent, savourant un excellent cigare, se heurte tout à coup à la pancarte d'un camelot-vendeur de la. dernière édition ou se lit ceci

~c~e~ de /roM~r<? ~oM~'M~o~ ~t~H~e~. <?r~c ~g/M'ra~ de ~o~<M les indus<W~ &a/ les arcA~c~ ont a~erg a la ~r~e. L'incident /'r~co-a?~a{~ /?o~6 appareille. Le c~o~ra en ~p~ ~rr<M<? Mtor~~e. j~/T'ro~/aM~ ca~a~ro~e de Fer~OM. Je sais bien que tout va s'arranger comme a la. fin d'un vaudeville; que l'incident de frontière va se réduire à un perdreau passé enïraude que la grève est en train de décroître que les Anglais viennent simplement de repeindre une yieUle goélette et que l'express du Havre n'a heurté sur le quai de Vernon que des boites à lait qui s'étaient trop penchées pour le voir venir, mais avouez qu'il y a vraiment de quoi donner un coup au paisible citoyen, bon époux, bon père et bon réserviste. -ne faisais ces jours-

Et c'est la réuexion que je me faisais cô3 jours~ ci e<t parcourant un de ces numéros dont le sorn*

maire n'eût cas paru plus sinistre s'il eût annoncé la. Gn du monde pour le lendemain,~ quatre heures quarante-cinq du soir.

Mais en parcourant la liste, des multiples grèves s'en allant parcinq/par six,par sept.comme les canards, une autre pensée me venait. Elle me venait tout doucement, devant la table d'une des salles de rédaction, tandis qu'à droite et à gauche, mes confrères alignaient de la copie à tant la ligne.

Hum Et si nous faisions grève nous aussi? Si, alléguant la dureté des temps, le prix du beurre et la rareté des idées neuves.'nous demandions, terrassiers de la pensée, quelque chose de plus par ligne? 9

Et très distinctement, je nous vis, reçus par le ministre en même temps qu'une délégation de nos directeurs, parlementant, discutant du prix d'un écho, de la valeur d'une information. Les salles de rédaction étaient gardées militairement des cuirassiers protégeaient les secrétariats les «. faits divers )) étaient surveillés par des agents et les <( théâtres a par des gardes municipaux, naturellement. 0

Je nous .vis déjà à la Bourse de la Presse et à la saUe Wagram, pérorant, vivant pour notre propre compte tout le reportage de la veille, tandis que des milliers et des milliers d'abonnés nous attendaient à la porte, réclamant leurs journaux sur l'air des lampions, leurs bandes d'abonnement à la boutonnière

Et dans mon rêve, les directeurs, a la fin, faisaient toutes les concessions désirables.et quelques semaines après, ayant tous droit à tour de rôle a un imposant article de tête, nous avions des pardessus avec des cols de fourrure et nous nous rencontrions à midi au café Anglais. Le hasard voulut que, pour mon travail quotidien, j'eusse besoin de quelques journaux que m'apporta le garçon. Hélas! je n'eus pas de peine à me persuader, à leur seule lecture, que ce que je rêvais c'était bien la « grève impossible », la grève chimérique, la grève fantôme t Et tout d'un coup je suis arrivé à cette conviction que depuisdes années nos directeurs se mènent et prennent leurs mesures en conséquence. Dans dix ans vous entendez bien dans dix ans, les journaux se feront tout seuls, ou, plutôt, c'est le public qui les fera, trop heureux de se lire, de se reconnaître, de savourer sa propre prose et ses petites idées en dégustant son café au lait du matin.

Des quatre journaux que j'avais sous la main, le premier remplissait deux de ses colonnes en demandantàuntasde personnalités quel avait été leuridéal à vingt ans; un autre faisait une longue enquête sur la question de savoir quel poète était digne,après Mallarmé,du titre de prince un troisième demandait à tous les cabotins des détails sur leurs estivales villégiatures, et enfin le dernier, à tout ce qui porte un nom en littérature, posait cette question tallons-nous ? a. Et je sentis alors que la grève des journalistes serait difficile tant que l'on n'aurait pas demandé au monde entier quel était son idéal à tous les âges de la vie, tant qu'il y aurait à créer des princes parmi les pharmaciens les plus réputés, ou les chefs de gare les plus consciencieux, tant qu'on n'aurait pas posé aux cabotins les millions de questions posables et au reste de l'univers les ques'-ions ridicules encore disponibles. Etjesentisquenotregrèveétaitbienimpossible, parce que le jour de l'écroulement définitif, le dernier homme s'improviserait journaliste pour avoir le plaisir, en s'enfonçant dans le dernier cratère, de lire son ultime interview rédigée par lui-même I

Miguel Zamaco'ls

~c-fM p~f~~ LES NOUVEAUX UN!FO!!S)ES RUSSES

Le G~t</OM annonçait hier, d'après l'/nM/ "M.!c, que de nouvelles modincations vont être apportées dans les uniformes de l'armée russe. Us vont être, parait-if, plus pratiques et plus simples.

Que de transformations dans [es costumes des armées moscovites depuis Pierre te Grand 1

Avant ce terrible réformateur, les Russes étaient habillés à l'asiatique un peu comme les cosaques de la mer Noire, les baskins ou leskalmouks.un bonnet d'astrakan, une sorte de blouse serrée par une ceinture, un caftan à la persane, de larges culottes, des bottes rouges ou jaunes en cuir flexible composaient leur habillement. Ajoutez à ceci, depuis le seizième siècle, des fusils de six pieds de long similaires à ceux des Arabes, des sabres recourbés, tout un-arsenal de pistolets et de poignards.etvous aurez un guerrier moscovite ou petit-russien du temps de Tarass-Boulba ou de Pougatcherl'

Les sauvages hommes de guerre de la vieille Russie aimaient les riches étoffes, les fourrures luxueuses, les armes montées en or ou en argent et ornées de pierres précieuses; mais ils n'étaient pas d'une propreté scrupuleuse,- et la négligence de leur toilette contrastait étrangement avec le luxe de leur parure.

Lorsqu'ils étaient ivres, ce qui leur arrivait souvent, ils enduisaient leurs habits de goudron, croyant ainsi faire preuve d'une grande et belle indépendance de caractéret

Un des premiers soins de Pierre le Grand, lorsqu'il se mit en tête de moderniser la Russie, fut de proscrire les vieux habits militaires et tout l'antique armement.

décréta que soldats et officiers couperaient leurs barbes et seraient armés et vêtus à la mode allemande.

Cela n'alla point tout seul.

Cet «AaM motiva les premières révoltes contre le Tsar progressiste peut-être les plus terribles. A la rigueur les descendants des Scythes auraient consenti à s'habiller comme les fils des Germains, mais les forcer à se raser leur semblait le plus intolérable abus de pouvoir.

En leur qualité d'Orientaux ils regardaient la barbe comme le pius noble attribut de l'homme. On sait qu'encore aujourd'hui la barbe d'un Oriental est chose sacrée. Tirer ou même toucher la barbe d'un Turc ou d'un Persan constitue la plus mortelle injure qu'on lui puisse faire.

Tout s'apaisa pourtant, et les Russes consentirent a couper leur barbe, ils se consolèrent en gardant ces formidables moustaches dont ils ont la spécialité et dont la tradition s'est continuée jusqu'à nos jours.

Voila donc les soldats du Tsar habillés, équipes et armés à l'at'.emande.

Us étaient tout surpris de porter la haute mitre, le tricorne, l'habit bleu, jaune ou écarlate à grand revers et à larges parements, les culottes de peau bien collantes, les lourdes bottes, les épautet'es, les aiguitlettes.les cuirasses miroitantes, les fines épées et tout le reste à l'avenant.

Seuls quelques corps de cavalerie spéciaux continuèrent à porter les antiques costumes tels furent cer. tains cosaques, les baskins, les tatares, les kalmouks quelques-uns mêmes se servirent encore d'arcs et de Bêches.

Jusqu'au commencement du dtx-neuvicme siècle, les armée: russes suivirent tes modes des armées allemandes.

Du temps des guerres du premiéreEmpire, on portait le petit shako évasé par le haut, la tunique, le pantalon collant

La couleur verte dominait, et la grande coquetterie des ofnciers russes était de porter des corsets et de se serrer la taille comme les petites femmes.

En iHf4. lorsque les armées, lorsque les troupes d Alexandre 1er défilèrent sur le boulevard, les Parisiennes furent toutes surprises de voir ces jolis petits lieutenants blonds comme les blés, roses comme des camé.lias, frisés comme des moutons, aux yeux bleus de pervenche et serrés dans des uniformes vert tendre qui leur faisaient des tailles de guêpes.

–Ëhbieni mesdames, disaient-ils avec un petit grasseyement, les voilà donc ces « barbares du Nord 1 Les cosaques les vrais cosaques produisirent une autre impression..

Ceux qu'on appelait les « irréguliers », et qui étaient du reste des- bandes zaporogues, avaient l'air d'affreux bandits.

Les plus forts étaient d'ailleurs doux comme des agneaux. Il est vrai que leur moindre exaction était punie par te chef d'une terrible façon.

Une vieitle femme, témoin de cette .époque, nous 'a t~otït~ il y a quelque trente ans, ~u'un cosaque lui ayant pris par facoc de badmage une ombrelle, tandis

qu'elle se promenait dans te jardin du Pataïs-Roy~, uSt officier russe qui passait te fit mettre à genoux et tut~ brulalacervelle.. -w4 C'était un peu sévère, et eUe ne s'est jamais con~ solée d'avoir involontairement causé la mort de ce paa-, vre homme. Pendant la guerre de Crimée et le siège de Sebasto* pô), les soldats russes portaient le casque à pointe, comme les Prussiens. A son avènement, Alexandre HI eut l'idée de ressus-. citer dans les troupes de ligne les anciens costumes moscovites.. On revit la toque de fourrure, la blouse agrafée, tes larges culottes, les bottes molles. Les soldats portaient toute leur barbe. comme leurs ancêtres.

C'est cette nouvelle tenue qui va être modinée. C'est dommage, car elle était pleine de couleur td< cale.. J Nous sommes grand partisan du pittoresque et de l'élégance dans la tenue militaire ;une belle armée n'est pas seulement !a force, elle est la grâce de ta M< tion.. Qui ne regrette pas chez nous les superbes ou CO" quets uniformes de la garde impériale r.

Le Tsar, nous l'espérons, laissera à ses chevaliers" gardes, à ses grenadiers Pawlowski, à ses Prëa&ra/eMA), leur tenue aussi splendide qu'originale.

La guerre moderne ne permet plus d'aller se battre en uniforme de parade. Mais, au moins, qu'en temps de paix les militaires continuent à charmer les bonnes d'enfants 1

Tout-Paris

_< -<

$AMORY CAPTURE ME YtCTO!M FRANÇAtSE AU SOU!M Chez te capitaine Bïngef

Pendant que la diplomatie française continue négocie):' avec l'Angleterre sur la question de Fachoda et le sort du vaillant capitaine Marchand, une nouvelle de la plus haute importance pour notre avenir colonial en Afrique est parvenue hier matin au ministère des colonies.

Samory, notre implacable ennemi, pourchassé par nos troupes au Soudan, vient d'être capturé, lui et sa famille, par un petit détachement de nos troupes, commandé par le capitaine Gourand. Voici la dépêche ofucielle qui a annoncé à M. Trouillot, ministre des colonies, ce brillant fait d'armes, et qui a été communiqué par lui, comme on le verra plus loin, au conseil des ministres. Le télégramme a été expédié en l'absence de M. de La Mothe, gouverneur général du Sénégal, par M. Ballay, gouverneur général par intérim de notre colonie africaine, et est ainsi. conçu

Saint-Louis (Sénégal), 13 octobre.

Samory, avec toute sa famille, tous ses chefs de bande et tous ses sofas, a été capturé par le capitaine Gourand. Le lieutenant Jacquin s'est empare luimême de Samory à la course.

Il a en outre été pris 403 fusils à tir rapide, 40c:us.ses de cartouches et un canon.

A la suite de cette victoire, les opérations sont complétementterminées.

Le gouvernement a aussitôt fait adresser au gouverneur général intérimaire, par le ministre des colonies, une dépêche de félicitations pour les braves ofûciers et soldats qui venaient de rendre à la France le service de liquider sans coup férir, la question Samory par la capture de notre ennemi. II& seront ultérieurement l'objet de récompenses spéciales qu'ils ont si largement méritées.. Nous avons tenu à connaître, surles conditions dans lesquelles cette capture avait été opérée et quelles en seraient les conséquences, l'opinion d'une personnalité coloniale compétente. Nul plus que le capitaine Binger, dont les services au Soudan ont été considérables et qui a préconisé précisément la tactique qui vient de faire prendre Samory, n'était à même de nous donner une opinion autorisée.

:1:

L'éminent directeur des affaires d'Afrique nous a reçu hier soir dans son cabinet au ministère des colonies et très obligeamment nous a fourni les renseignements que voici

–Nous ne connaissons officiellement quêta. dépêche du gouverneur général intérimaire nous annonçant la capture de Samory. Il est probable que je serai a même de vous fournir quelques détails complémentaires d'ici trois ou quatre jours. Songez que la nouvelle de ce succès de nos camarades au Soudan a du être portée d'étape en étape jusqu'à notre poste télégraphique le plus rapproché de l'endroit ou l'almamy a été fait prisonnier par le lieutenant Jacquin, qui a dû le poursuivre au moment où il fuyait devant nos soldats.

» Le colonel d'Audéoud, dès qu'il aura reçu le rapport, probablement oral, du capitaine Gourand,le'transmettra au gouverneur qui le retournera aussitôt au ministre. C'est alors seulement que nous connaîtrons, dans tous ses détails, le récit exact et'authentique de cette belle journée. En attendant, monsieur le directeur, pouvez-vous nous dire dans quelles circonstances vous supposez que cette capture a eu lieu ? `? Je suis persuadé que nos forces ont dù être très restreintes, alors que Samory avait une armée de 13,000 hommes et était suivi par 50,000 prisonniers enlevés aux peuplades dans le territoire desquelles il entrait pour s'y livrer au pillage et aux razzias de toutes sortes.

» Une dépêche de Saint-Louis parle, en effet, de cinq ou six of&ciers commandés par le capitaine Gourand. J'ai peine à croire que leurs troupest étaient supérieures à cinq cents hommes au maximum.

)) Fatalement depuis notre changement de tactique, notre vieil ennemi, contre lequel nous guerroyions depuis quinze ans, devait succomber malgré le nombre considérable de ses partisane et soldats, tous relativement bien équipés. » Depuis le 9 septembre dernier, jour ou le lieutenant Welfel a pris Nzô, Samory, enserré par nos postes, qui avaient, pour mieux le preadre, mort ou vivant, fait un cercle autour de lui, se voyait poursuivi par les cavaliers du commandant de Lartigue, commandés par le colo* nel d'Audéoud, qui exerce les fonctions de lieu.* tenant-gouverneur du Soudan.

))C'est sous lesordresdecet officier si distinguo que le commandant de Lartigue, lea capitaines Gaden et Gourand, les lieutenants Welfei et Jacquinsesontmis à pourchasser Samory et ses bandes. Vous savez maintenant le résultat. Nos braves officiers et soldats se sont emparés ~le cet ennemie qui par ses actes de sauvagerie était un danger permanent pour notre établissement au Soudan et pour son développement pacitique, et aujourd'hui la question si longtemps pendanta de Samory aura trouvé une solution autrement profitable que tous les traites que nous avons si* gnés avec le vieux et puissant chef de bandes, traités qu'il avait coutume de violer sans la moindre hésitation, et à l'heure actuelle, maîtres do Samory, nous pouvons donner à cette colonie l'essor pacifique destiné à la rendre productive à. notre commerce colonial.

Mais comment se fait-il que Samory n'aït pas été capturé plus tôt ? g

C'est que jadis on envoyait pour combattre l'almamy et ses sofas une forte colonne qui s'avançait contre lui au moment de la saison sèche, qui commence là-bas en novembre pour finir en avril.

» Cette façon d'opérer, j'ai pu le constater, uctait pas pratique et n'aurait jamais atteint le résultat qu'on pouvait en attendre. L'ennemi avait un espace deux fois grand comme la France pour évoluer et nous échapper; malgré toute l'ardeur courageuse et le talent de nos ofûciera envoyés à ses trousses, Samory était insaisissable.

a II était indispensable, dès lors, de chaagef de tactique. Le seul moyen de le prendre ét< d'établir dans tout le Soudan méridional des pos*


tes assez forts pour résister à une attaque de Samory. Ces postes, on les a multipliés de façon à apporter aux populations qui souffraient des incursions de notre ennemi la sécurité qui jusqu'alors leur manquait. A mesure .que Samory était pourchassé à l'intérieur de l'espace formé par ces postes, on en resserrait le cercle. s Nos troupes n'avaient 'qu'à attendre le mo- ment favorable pour se jeter sur lui. No.s officiers ont admirablement saisi le moment propice. » Depufs le mois de mai dernier, époque à laquelle nous avons repris Likasso, officiers et soldats, solidement armés bien qu'en nombre relativement inûme par comparaison avec les troupes de l'ennemi, poursuivaient avec acharnement Samory-=qui manifestait l'intention de fuir vers la république de Libéria.Les dépêches nous avaient,, il y a. quelque temps, iait connaître les succès du commandant Pineau, succès suivis de bisB. d'autres et <bnt le dernier connu était une victoire remportée sur Sara-N'Tieni-Mori,un des Ris de Samory.

On avait fait 5,000 prisonniers dans cette af-

faire, pris 300 fusils, 700 fusils à pierre et en-

t,~Ire~ pris 3~,50 fusils, 700 f i 3 a ~l et en-,

traîné la soumission de 30,000 indigènes. Aujourd'hui ces succès s~nt couronnés par la capture, armes et bagages, de notre vieil ennemi. C'eetlaeonsécrationde netreprestigeau Soudan.)) M. Binger se réjouit do voir se terminer si brillamment notre lutte contre Talmamy, après les quinze années de luttes sans relâche contre tes généraux Eorgnis-Desbordes et Archinard, .contre les colonels Galliéni et Combes. Ce que le capitaine Binger n'a pas voulu nous dire par modestie, nous avons le devoir de le proclamer c'est grâce à sa politique énergique, 'depuis qu'il préside aux amures d'Afrique, que la tactique qui vient d'être si habilement em- ployée par nos otiiiciers émérites du Soudan et leurs admirables soldats a si heureusement abouti à un succès qui équivaut pour le moins la prise de Khartpum par les Anglais.

Une question se pose maintenant Que va-ton faire de Samory ? i

Il est~ probable que, pour frapper un grand coup, l'orgueilleux et sanguinaire ennemi de la Francesera promené, captif, dans toutes les régions qu'il terrorisait. Les peuplades reconnaîtront alors de ~'SM que leur vainqueur se trouve délinitivement réduit à l'impuissance les naturels des territoires qu'il saccageait,reconnaissant la puissance des armes françaises, trouveront dans cette leçon de quoi augmenter leur esprit de soumission pour la prédominance française au Soudan qui deviendra ainsi une colonie florissanteet prospère.

Un jour viendra .peut-être où notre vaillant confrère M.FélixDuboisseservirade l'automobile pour faciliter les communications avec les peuplades que Samory vouait au pillage, au meurtre et à l'incendie. Pendant ce temps, l'ex-chef des farouches sofas terminera sa vieillesse dans quelque royal exil comme la France sait en réserver aux chefs vaincus du continent noir. Marcel Hutin

SA.:M:0:E~2"

Samory est un grand et solide vieillard de soixantehuit ans, au regard impérieux, au geste dominateur. Il est le Sis d'un caravanier qui trafiquait dans le hassin du Haut-Xiger. Lui-même est né dans cette région, à Bissandougou. Tout jeune, il accompagnait son père dans ses longues excursions. Très inteltigent, Samory ne tarda pas à acquérir une connaissance approfondie des vastes territ.oires qu'il parcourait en se livrant à toutes sortes de traûes. En rentrant un jour d'un long voyage, Samory apprend que sa mère a été emmenée on captivité par le grand marabout Sorylbrahima, qui s'était constitué par la forée un royaume assez étendu dans le Eonia et autres pays a oisinants.

Le jeune Samory n'hésita pas, il se rend auprès du marabout pour lui réclamer sa mère. Charmé par la prestance et la bonne mine du jeune homme, le marabout invita celui-ci à rester sur son territoire. Il le traita dès lors comme son fils, mais Samory ne tarda pas à s'enfuir parce que le marabout, dans un accès de colère, l'avait fait mettre aux fers. Samory passa au service d'un autre .chef, nommé Biliké Souané, qui avait conquis la province de Torong. Dès ce mo~ ment, Samory inaugura sa carrière de prophète et se mit en devoir d'entreprendre des conquêtes pour son propre compte. Le jeune chef se révéla habile tacticien et politique consommé.

Doué d'une ambition démesurée et d'une volonté extraordinaire, Samory se mit à la tcte des populations nombreuses et variées qui peuplent le Soudan occidental. Il sut habilement profiter des rivalités des principaux chefs de la contrée et se fit nommer roi duTrong.

Il s'empara du Konadougou, do"t le Roi fut tué en combattant, reçut la soumission du Konia. Allié du « mambi s de Kangaba, il se porta au secours du roi de Kankan, Madi, fils de Mahamadou. Après dis. mois d'un siège opiniâtre, Samory prit la. ville de Kankan, ensuite il a.Ma attaquer son ancien maître, Sory Ibrahima, qu'il traita avec la dernière rigueur, et qui. d'ailleurs, termina ses jours dans la plus dure captivité.

Depuis cette époque, la puissance de Samory s'af. firma de jour en jour. Il prit le titre d'almany et celui d'Emir el Moumenin, ce qui veut dire « Prince des croyants. )) II s'entoura d'une co'.ir presque fastueuse au milieu de laquelle il goûta les joias du souverain pouvoir. Entouré d'honneurs, flatté par une légion de courtisans, Samory atteignit à l'apogée de la feHcité humaine. Mais l'encens do la royauté ne grisa pas l'almany au point de lui faire négliger les intérêts de son royaume. Il organisa ses Etats au nombre de 157, créa une armée de 60,000 fantassins et de 5,000 cavaliers parfaitement aguerris et disciplinés. Son empire s'étendait de la Gambie anglaise au pays des Achantis et du Ségou aux environs de Sierra-Leone. Son frère, Sahou, qui avait le commandement de la cavalerie, le seconda admirablement dans ses vues politiques.

Telle était la puissance de Samory au moment où nos soldats s'apprêtaient à combattre Palmany. En n -18S3, Samory, maître du Soudan occidental, vit se .dresser centre lui les colonnes françaises commandées par le colonel Eorgnis-Desbordea.

De 1833 à 18S6, plusieurs brillantes campagnes turent entreprises contre Samory par nos vaillants sol- dats, sous le commandement des colonels Borgnis' Desbordes, Combes et Frey, campagnes couronnées de plein succès et qui se terminèrent par la cession à la France des provinces de la rive gaucho du TanMssaet du Haut-Niger. En même temps, le reste des Etats de Samory était placé sous notre protection. Le 23 mars 1837, tout l'Ouassoulou, c'est-a-diro tout. le territoire de Samory était placé sous le protectorat de la France.

Samory ne tarda pas a nous créer de nouveaux en~nuis, d'abord en ne remplissant pas ses engagements. On peut dire que, depuis 1887, les colonnes françaises n'ont pas cessé de poursuivre les bandes de Samory.

Ajoutons que Samory a épousé plus de cinquante femmes, dont il a eu soixante-cinq enfants.

A.

Voici la saison driver où les Ëeurs se font plus pâles et plus rares.

Mais sur les merveilleux broches que la main d'un artiste a dessinés tout exprès pour les corsets de la Maison de Vertus sœurs, les fleurs les plus suaves se mêlent aux plus exquises arabesques.

Chacun doit venir visiter les salons de la Maison de Vertus soeurs, 13. rue Auber, à Paris, o:'i ces tissus sont exposés, sinon demander l'envoi par la poste de ces cartes d'échantillons et du bulletin de mesures qui assure la parfaite réus. site de toute commande.

MONDANITÉS GAULO:S-GU!D~

AUJOURD'HUI

De 10 à 5 h. Visite à rhôtei des ~valides.

DemidiàS h.–Visite à t'hôtei des Monnaies. De midi à 3 h. Visite au Jardin des Plantes (nouveau musée d'anthropoiogtc).

Demidi ft 3 h. -y- Visites au Trésor de Notre-Dame, à !a Sainte-Chapelle et au Panthéon. A a heures. Courses à Maisons-LafËtte. Ce soir, diner au Grand-Hôte~ vin compris, 8 fr., (petites tabtes).

'A 8 h. !/2. Au théâtre de la Renaissance, représentations espagnoies de Mme Mana

Guerrero. 1A. 8 h. 3/4.– Au théâtre des BouSes-Parisiens~ première représentation du So/c! ~e Af/-

MHi'f.

~w.wri·

CHRONIQUE DE L'ËLëGANCE

-–Les premiers chrysanthèmes ont apparu. Leur beauté automnale éclate avec une splendeur merveilleuse parmi les paimes et les orchidées. Les jaunes sont tes plus précoces. Leur teinte si riche se marie de la façon !ap!us heureuse aux Seurs de toutes nuances. Une gerbe de rosés royafes d'un pourpre foncé, meiee ~e ces derniers chrysanthèmes, donnera une harmonie et une richesse de 'tons qui ont tenté tous les grands peintres de Heurs de l'école hoUandaise. f-< Nous indiquerons ua moyen pratique de compo~r ~S gerbes. 0~ 4~<~ ~?B ~J<M Splide~_

puis on passera dessus tes t!ges de fleurs et de feuillage, en donnant à chacune la position, l'orientation en éventai) qu'elle devra occuper dans le bouquet/Les tiges étant rassemblées du bas, on liera solidement en ayant soin de maintenir le haut pour qu'il ne se déplace pas. Un peu d'habitude permettra de disposer par ce moyen~ des gerbes légères et d'une grande élégance. LES COURS

–La mort de !a Reine Lotïise de-Danemark ~modiSe l'itinéraire du voyage du Roi Georges à travers l'Europe. Sa Majesté comptait visiter plusieurs capitales et surtout venir passer plusieurs jours à Paris, comme il je fait presque tous les ans. Ne voulant pas maintenant laisser seul son pare après le terrible malheur qui a frappe la Cour de Danemark, le Roi prolongera son séjour a Copenhague jusqu'à la fin du mois courant et puis il rentrera directement à Athènes avec la Reine Olga et les autres membres de la famille royale de Grèce. PETIT CARNET-

Le général K.ouropatkine, ministre de la guerre de Russie, a quitté Paris hier matin.par le rapide de 9 h. t5, se rendant à Nice.

11 était accompagné de son aide de camp, le baron Ostensacken..

Hier matin, a onze heures, a été célébré, à l'église russe~Jela rue DarUj un service solennel, en l'honneur de la V-ierge.

L'archiprêtre Smirnoff ofnciait.

A l'issue de la cérémonie à laquelle assistait le Duc de Leue'htenberg, le personnel de l'ambassade russe et toute la colonie russe à Paris, un Te DeKM a été chanté.

MARIAGES

Un mariage des plus sympathiques.

Mlle Jehanne Houssaye, fille de M. Henr! Houssaye, le jeune et éminent académicien, et de Mme Houssaye, une Américaine que sa grâce a faite Parisienne depuis .longtemps, est fiancée avec M. Bertrand de Guiroye, lieutenant au 5e dragons.

Nous donnerons plus tard ta date du mariage, qu! n'est pas encore Sxée. et qui réjouira tous ceux qui aiment les lettres et les armes.

Le mariage de Mtte Andrée de Sainte-Marie d'Agneaux, fille du comte Adolphe de Sainte-Marie d'Agneaux et de la comtesse, -nse Tricornot, avec le comte Guillaume de Raincourt, lieutenant au ne hussards, fils du comte de Raincourt et de la comtesse, née Wall, a eu lieu mardi au château de la Grahde-Résie, prés de Gray.

Les témoins de la Sancés étaient le baron de Tricornot, son oncle, et le comte de Sainte-Marie d'Agneaux, son cousin germain ceux du fiancé, le marquis de Raincourt, son oncle, et le colonel de La Setfe. La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par Algr Fulbert-Petit, archevêque de Besançon, qui a prononcé une très belle allocution et a transmis ensuite la bénédiction pontificale aux jeunes époux. Le cortège, à l'entrée de l'église, était ainsi composé La fiancée, en toilette do satin blanc rehaussée de mous!;e'.me da soie, au bras de son pare le Sanea et sa mère, la comtesse de Rainconrt. en satin bleu foncé; comte de R.uncourtetcomtesseAd.deSaintc-Mttried'Agneaux, en soie brochëotnrquoisc.capote toute pailletés d'acier et plumes turquoises bat'oa de Tricoraot et marquise da Raincourt, en vert Neu et satin blanc marquis dcRaincourt et comtesse Hec-

tor d'Estampes, on satin grenat comte do Sainte-Marie d'Agneaux et comtesse do Sa.inte-A[degondc, en soie prune et chantilly colonel comte de La Selle et baronne Le .Pin, en satin noir colonel marquis de Rosé et comtesse de Sainte-Marie d'Agneaux, en toilette Louis XVI, bouquets de rosM chines, toquet de roses rubis M. de Beltaigues et comtesse L. ~'Estampas, en soie cerise et chantilly M. H. de Tricornot et comtesse de Beaurepaire, en satin t'ose, toguot noir et eglantines marquis de Froissard et Mme de BeIIaigues, en vetoars noir, avec gilet de satin blanc robrodo de paillettes d'or; comte G. de Beaurepaire et vicomtesse de Raineoart, en pekin noir et blanc, ceinture cerise.

Les demoiselles d'honneur, au nombre de huit, toutes en soie rose pâle avec immenses chapeaux noirs couverts de roses et d'ég)antines.

La quête a été faite par Mite Yvonne de Sainte-Maris d'Agneaux, sœur de !a mariée, accompagnée par le comte de Beaurepaire, lieutenant au 399 d'infanterie, et par MttaBerthe de Raincourt, accompagnée parie comte Ph. de Sainte-Marie d'Agneaux, sous-tieutenant au 256 dragons.

Après la cérémonie, un déjeuner de quatre-vingt-dix couverts, servi par petites tables, a réuni les parents, les amis et les châtelains des environs au château de la Grande-Résie.

Après le déjeuner, on a beaucoup admiré la ebrbei)ie et les nombreux cadeaux adressés aux fiancés. La corbeille surtout a attiré tous les regards bague saphir et diamants, montre et nœud en diamants, coltisr et bracelet grenats et partes, bouquet de corsage semMabte, cachet, éventails anciens, robesde velours et de satin, denteltes et zibelines.

MUe Jeanne de Satverte.ntte du comte deSatverte, maitre des requêtes honoraires au conseil d'Etat, et de la comtesse née d'Artincourt, sœur de ta vicomtesse du Pontavice et de ta marquise da CastiUon, doit épouser prochainement le baron Sigismond de ReinachHirzbach, petit-fils du baron de Reinach, pair de France, et fils du baron Nesso de Reinacle, ancien député du Haut-Rhin, grand propriétaire en Suisse et en Alsace.

Les Reinach, alliés et compagnons des Habsbourg, appartiennent à une très ancienne famitte originaire ds Suisse, qui a pris part aux croisades et aux guerres de la Maison d'Autriche. Jts furent créés barons du SaintEmpire en i635 par Ferdinand If, donnèrent à Bâle deux princes-évêques et ont servi la France pendant deux siècles au régiment du royat-atiemand.

NÉCROLOGIE

Mme Vaipincon, née Brinquant, vient de mourir dans sa cinquante-neuvième année, au château du Mesnil-Hubert, dans l'Orne. Ses obsèques ont eu lieu lundi, à l'église du Mesnil.

Le deuil était conduit par M. Henri Valpinçon, conseiiler général de l'Orne, fils de la défunte; M. Jacques Fourchy, son gendre; Al. Raymond Fourchy, son petit-nfs; Al.M. Raou! et Louis Brinquant, ses frères; Louis Vafpinçon et Roussigné, ses beaux-frères.

Le cercuei! a été transporté à Paris, où un service funèbre a été célébré à la chapelle du Père-Lachaise, précédant l'inhumation qui a été pratiquée dans une sépulture de famille.

Les obsèques de AI. Edouard Pénaud, avocat a la cour d'appel, ont eu lieu hier, à midi, à l'église SaintLouis-d'Antin, où le cercueil, venant de Châteauvillain (Haute-Marne), avait été directement amené. Le deuil était conduit par.: AI. Gaston Colmet d'Aâge, ingénieur en chef des ponts et chaussées, beaufrère du défunt, et les proches parents.

A l'issue delà cérémonie, le cercueil a été transporté au cimetière de Saint-Cloud où a eu lieu l'inhumation. Les obsèques de la princesse de Pescara, décédée à Paris ie 5 octobre, ont été célébrées avant-hier, en l'église cathédrale de Naples.

Le deuil était conduit par le marquis de Brancaccio, son oncle.

L'inhumation a eu lieu au cimetière San-Isodoro, à Naples.

AI. Fabre, premier président de !a cour d'appel de Nimes, est mort avant-hier, dans sa propriété de Ve)leron, après plusieurs mois de maladie.

On nous annonce la mort de M. Baudot, maire du premier arrondissement de Paris depuis février 1870, décédé presque subitement dans son domicile du quai de la Mégisserie.

M. Baudot était né en t8i3; M. Gibert, conseiller municipal de Saint-Germain-l'Auxerrois, est son gendre. Les obsèques de M. Baudot auront lieu samedi et l'inhumation se fera au Pére-Lachaise.

Hier ont eu lieu, en i'égHse Saint-François-de-Saies, les obsèques de AI. Adam Sienkiewicz, ministre plénipotentiaire de fs classe, officier de la Légion d'honneur.

Les honneurs militaires ont été rendus par une compagnie du 36e régiment d'infanterie.

Le deuil était conduit par MM. Charles et Jean Sienkiewicz, fils du défunt. Le char disparaissait sous de nombreuses couronnes.

La messe a été célébrée et l'absoute donnée par l'abbé Pagis.

Dans l'assistance

MM. Kurino, ministre du Japon Adatci, secrétaire de la légation du Japon Pa.ilDonon, président de ta chambra des notaires Patrimonio. ministre plénipotentiaire S. Tatsuvié, attaché à la légation da Japon prince Adam Czartoryski, Astznoink, directeur de l'Ecole polonaise Commandant Keeszaritkis, colonel Ordchnyamoe, etc. A l'issue de la cérémonie religieuse le corps a été placé dans un fourgon des pompes funèbres pour être conduit à Montmorency, où doit avoir l'inhumation dans un caveau de famille, <

:<<" Raoul Choron

PAMS ET L'ARMEE Quatorze quartiers de Paris sont- appelés à élire dimanche prochain Jour représentant à l'Hôtel de Ville. Cette consultation emprunte à la période troublée que nous traversons un intérêt qui dépasse de beaucoup la sphère des questions municipales.

De l'examen des programmes affichés a profusion dans les diverses circonscriptions va s'ouvrir le scrutin, il ressort qu'aucun candidat n'a osé poursuivre devant les électeurs la triste campagne menée dans certains milieux contre nos généraux et nos ofnciers par contre, il en est plusieurs qui ont considéré comme un devoir, puisqu'ils s'adressaient à des Français, d'affirmer leur attachement passionné pour l'armée nationale et de stigmatiser énergiquement les tentatives faites pour la désorganiser,

.P~M~)* a~o~Me~g~. QuarHer du Palais-Royal. En remplacement de M. Muzet, ~u député.. ;<r

,M,BUlard,%Yoça! coQy d'ap~eï~

sente comme républicain nationaliste. Le comité qui soutient sa candidature a fait paraître un manifeste qui se termine ainsi

Dans les circonsta.nces douloureuses que traverse le pays, dans ces moments troubles uniques peutêtre dans les annales de l'histoire, à cette époque néfaste où une faction, infime par le nombFa, puissante par l'influence corruptrice, ose attaquer l'armée, cette. expression la plus nere de la Patrie, la faiblesse du gouvernement déconcertera toasoiencâ publique, H y a urgenco potu-de~ citoyens de se grouper autour du drapSAU-de la France et de. la répabliqua. Notre choix s'est porté sur un patriote, un citoyen intsgre et'indépendant, Eugène Billard. Vive l'ar~mêo 1

L'expression de ce sentiment se retrouve avec la même énergie dans le programme contresigné par M. BUlard.- a C)

La note est à peu près la même dans la profession de foi adressée aux électeurs par M. Duez, républicain libéral, qui s'appliquera à amener l'apaisement et l'union dans la crise actuelle .dont le.monde des affaires souffre .depuis si long. temps, et surtout à mettre un terme aux outrages déversés chaque jour sur l'armée qui, dit-il, «;se compose cependant de Bis d'ouvrierset de bourgeois, tous soumis à la même discipline et représentant l'armée entière a.

M. Duez termine sa déclaration par le cri de « Vive l'armée ) a et par l'adjonction de sa qualité d'officier de la territoriale, formule si peu en usage en temps ordinaire et qui, à elle seule, pourrait tenir lieu de profession de foi en cette epoque singulière.

Un autre candidat, M. Levée, républicain progressiste, qui se recommande de l'ancien comité de M. Muzct, se place également sur le terrain de la défense de nos institutions militaires. M. Levée, qui a concouru déjà à la défense du drapeau en 1870, comme engagé volontaire, n'a pas le patriotisme honteux, car l'affiche signée de ses répondants le classe parmi les « patriotes ». Autre candidat M. Emile Destrez, avocat à !a cour d'appel, qui, aux dernières élections législatives du premier arrondissemënt.a obtenu 1,600 suffrages, et qui maintient sa profession de foi sur le terrain municipal exclusivement. A6n qu'il y en ait pour des goûts tout à fait diSêrents, n'omettons pas le nom de M. Lataste, un radical qui s'on're combien inutilement t à combattre la « domination cléricale ».

~z,3'2ëm~ ar/'OM~e~s~ –Quartier de GhaiIIot. En remplacement de M. Astier, élu député de l'Ardèche.

M. Fortin, républicain libéral progressiste, candidat dans ce même arrondissement aux élections législatives de mai dernier, nous'présente un programme oa se font jour les aspirations les plus élevées. En voici la conclusion En supprimant le respect de Dieu. on a supprime celui du père de famiMe et par suite atteint le re9peot de toute autorité.

L'armée, dont l'honneur est resté intact au milieu de nos épreuves, nous permettait enoora de tenir un rang dans le monde et c'était au gouvernement qu'il appartenait de la faire respecter. Oa veut livrer ses jugements que des patriotes éminents ont déclares inattaquables aux enquêtes bruyantes et, sans respect des secrets qu'impose la défense nationale, on veut les livrer aux fureurs démagogiques de gens égarés ou sans patrie ou soudoyés par l'étranger. M. Fortin termine son appel aux électeurs par le cri de « Vive l'armée ta û

Cette invocation au culte du drapeau sa détache également à la fin de la déclaration d'un autre candidat, M. Charles Dupuy, architecte, patronné par le comité de l'Union libérale du seizième arrondissement, qui conclut ainsi Patriote sincère, je veux un gouvernement qui gouverne et qui fasse respecter au dedans comme au dehors notre belle patrie.

Je veux que notre armée issue .de notre sang soit au-dessus de nos misérables querelles intestines, et qu'au jour de danger elle soit le noyau, fort et puissant autour duquel tous les vrais Français viendront se grouper pour la défense du territoire. Vive l'armée

Une autre candidature non moins intéressante est celle de M. Emile Lebert.un ami politique de M. Paul Déroulède, très attaché à toutes nos nobles traditions et qui termine sa profession de foi par ce cri de raUisment si souvent répété d.e <t Vive l'armée la

Les socialistes .prêssntentje docteur Loisel qui fut candidat également aux dernières élections législatives dans la circonscription de NeuillyBoulogne.

Signalons en6n l'appel adresséaux électeurs par M. Hornbostel, radical en politique, mais passionnément dévoué aux intérêts et au prestige de l'armée nationale.

Quartier de la Muette. Fidèle à un engagement antérieur, M. Captain, candidat aux élections législatives dernières, avait donné, avant le scrutin, sa démission de conseiller municipal de ce quartier. M. Caplain, qui ne fut pas élu, sollicite aujourd'hui le renouvellement de son ancien mandat.

« N'ayant jamais, dit-il, manqué à mes engagements et ayant toujours rempli mon devoir d'honnête homme et d'homme indépendant, je ne pense pas avoir perdu votre confiance. » M. Caplain, dont les votes au conseil municipal se sont rencontrés presque constamment avec ceux des conseillers les plus raisonnables et les plus consciencieux, n'a pas démérité, en eSet. II aura pour concurrents MM. Grandjean, avo- cat, républicain progressiste, et Ducreuzet, républicain modéré, qui défend dans sa circulaire des idées de modération et d'apaisement. Chose singulière M. Dusreuzet est accusé par ses adversaires d'être soutenu à la fois par les cath oliques et par les franc-maçons.

Le comité de l'Union libérale, dont le manifeste se termine par unappel aucultede l'armée, recommande e~ a~MO les candidatures de MM. GapIainetGrandjean.

Les socialistes ont tenu à compter leur petit nombre sur la nom du citoyen Adolphe

RideL

7)~?<o)MKMe~e~. –.Quartier dé la Plaine-Monceau. En remplacement de M. pard, élu député. Les éiecteurs conservateurs et les républicains patriotes de ce quartier trouveront le candidat le plus méritant en la personne de M. PugliesiConti, qu'ils connaissent depuis longtemps et qu'ils ont su apprécier. Voici la partie la plus essentielle de son programme

Nettement républicain et nationaliste, j'aurais à cceur d'arracher la France à cette bande de cosmopolites qui, depuis nos malheurs, s'est abattue sur ol!e et dont la puissance oo~utte tient e:i suspens jusqu' à la loi elle-même. Ne voudraient-Us pas nous ruiner

d'honneur après nous avoir ruines d'argent?

L'existence même de notre démoora.t.ie commande que'sans retard on constitue m pouvoir ferma et responsable, se'U capabie de sauvegarder nos nobles traditions et da faire place aux honnêtes, aux patriotes, aux laborieux.

M. PugIiesi-Conti sera combattu par M. Emile Beurdeley, patronné par l'Union républicaine et dont le programme incolore est muet sur les importantes questions qui agitent en ce moment l'opinion publique, et par un radical socialiste, M. Jean Camper.

D'après la rapide inspection de ces programmes, il est facile de voir, comme nous le disions en commençant, que dans les quartiers ci-desBus les élections municipales de dimanche auront une signification d'une toute autre portée que celle qu'on attache d'ordinaire à cette sorte de consultations.

T.' Pierre des Iles

r Y

.A ~~x~rjeur

U RÉPONSE DE LA PO~TE ~L'ULTiMATUM DES PUtSSaHCES

La réponse de la Porte à l'ultimatum des quatre puissances, s'il faut s'en rapporter aux dernières dépêches deConstantino.ple, est bien celle à laquelle il fallait s'attendre de la part d'un gouvernement dont la politique traditionnelle à l'égard des revendications de l'Europe consiste invariablement à atermoyer, à gagner du temps, à chercher des faux-fuyants, à se retrancher derrière des subtilités et des arguties, pour essayer de se soustraire indirectement à une pression à laquelle il lui serait difûcile de résister de front. Fidèle à sa tactique ordinaire, la diplomatie ottomane une des plus habiles incontestablement qui se puisse imaginer commence, cette fois-ci comme toutes les autres, par céder en principe, mais en ayant soin de subordonner son assentiment a une condition en apparence insi< gainante, qui ne tendrait à rien moins qu'à rendre absolument illusoires les concessions aux- quelles elle se montre disposée à consentir, ` g; d'une part~ en. effet, le Divan décla.~ se goq« J

mettre a la volonté nettement exprimée du quatuor en se résignant au. retrait des troupes turques qui occupent actuellement !a Crète, il ne manque pas de dire incidemment d'autre part, et comme s'il s'agissait de la chose la plus simple et la plus naturelle du monde, qu'il ne fait "ce sacrifice que sous la réserve de pouvoir maintenir sur le littoral de l'Ue des garnisons K suffisantes N.

On devine la portée de ce vocable prodi~leussment élastique et'quel parti on en pourrait tirer, d'abord pour retarder par des discussions a perte de vue un dénouement que l'on redoute d'autant plus que la solution qu'il implique serait déiinitive, ensuite pour mettre obstacle à l'organisation de l'autonomie, au cas oa les chancelleries occidentales auraient la faiblesse de donner dans le piège qui leur est tendu, et pour avoir la satisfaction de constater une fois de plus leur impuissance à doter les Candiotes du régime réparateur qu'elles leur ont solennellement promis. Fort heureusement, les quatre, puissances ne seront pas prises au dépourvu elles ont certainement prévu les Unesses a l'aide desquelles il était possible et même probable que l'on s'efforcerait de paralyser leur action, et il n'est guère -admissible qu'elles s'y arrêtent un soûl instant. On doit donc tenir pour~assuré qu'elles ne tiendront aucun Compte des restrictions formulées par la Porte et que si, dans les délais fixés par la note des ambassadeurs, l'évacuation de la Crète ne s'est pas c~ectuée, elles n'hésiteront pas à procéder aux mesures de rigueur au sujet desquelles il est hor.s de doute qu'elles sont entièrement d'accord.

Aussi bien la Russie, la France, l'Angleterre e et l'Italie semblent-elles avoir compris aujourd'hui la faute qu'elles ont commise, au moment des massacres de Constantinople, en n'adoptant t pas à l'égard du Sultan l'attitude énergique que conseillait alors le marquis de Salisbury, et qui eût étouffé dans l'œuf toutes les complication s survenues depuis, au grand détriment de leurs intérêts en Orient et pour la plus grande gloire e de l'Empereur allemand. Cela seul, à défaut t d'autres considérations, suftirait à les préserver d'une défaillance dont les conséquences seraient désastreuses.

A. de Ma.ugny

1 IjTS 'VO-ST~.G-E:

ie i'E~mr et ~j~tn~ i'AMa~ P

L'Empereur et l'Impératriceont quitté l'Allemagne mardi soit', comme nous l'avions annoncé, pour Venise,première étape de leur grand voyage en Orient.

Ils ont traversé Vienne avant-hier soir.. Le train arrivé à la gare du Nord a pris le chemin de ceinture pour rejoindre la Sudbahn à Mëidting, et sauf une dépêche échangés entre la gare du Nord et le château de Schœabrunn, il n'a été fait aucune mention officielle du passage.

La suite immense de l'Empereur et les bagages forment un train très considérabLe, qui a du être dédoublé pour le passage du Semmerina;. A cinq heures, hier matin, le train est arrivé à Udine, frontière italienne.

Lé train impérial ne s'est arrêté que quelques minutes. Aucune réception n'a eu iieu, l'Empereur et l'Impératrice voyageant incognito. Cependant le préfet et le major des carabiniers se trouvaient à la gare. Las souverains allemands les ont salués au moment du départ du train. Le publie n'a pas été admis à pénétrer dans la gare il était disséminé sur le passage du train. 'A.Vea.isa

Le roi Humbert et la reine Marguerite sont arrivés hier matin à Venise, pour y recevoir l'empereur et l'impératrice d'Allemagne.

Les souverains ont été reçus à la ga/e par le président du conseil, général Pelloux, l'amiral Canevaro, ministre des affaires étrangères et toutes les autorités civiles et militaires.

A midi, les souverains accompagnées de tous les personnages officiels, se rendent à la gare pour y recevoir l'Empereur et l'Impératrice. Le quai est magnifiquement décoré, mais on remarque beaucoup un drapeau sur lequel on a inscrit en gros chiS'res la date de j!S70. Cette inconvenance vis à vis de la France est vivement commentée, d'autant plus que certaines personnes se rappellent encore que c'est justement la France qui délivra. Venise de la domination autrichienne.

A midi quarante-cinq, le train impérial entre engare.

L'Empereur et l'Impératrice accompagnés de M. de Bulow descendent aussitôt. Ils sont reçus par le Roi et la Reine, le général Pelloux, l'amiral Canevaro, les commandants de corps d'armée, et celui du département maritime, le préfet et le maire.

L'entrevue des souverains a été très cordiale. Ils sont montés dans une gondola de la Cour, suivie par huit splendides embarcations municipales, et se sont rendus au Palais royal, au milieu des acclamations de la foule.

Les acclamations redoublent sur le grand canal.

Enfin, lorsque les souverains allemands et italiens sont arrivés au Palais royal, ils ont été l'objet d'une manifestation de sympathie de la part de la foule qui se trouvait sur la place SaintMarc.

Les souverains se sont mis au balcon pour remercier.

La Reine et l'Impératrice ont paru d'abord. Le Roi et l'Empereur sont venus après elles saluer la foule.

Une grande animation régne dans la ville, qui estpavoisée. A une heure et demie, un grand déjeuner a lieu dans la salle des fètes du palais.'

Apres le déjeuner au Palais royal, l'Empereur s'est entretenu avec le général Peiloux et l'a- mirai Ganevaro.

Le Roi a eu un entretien avec le comte de Bulow.

A trois heures quinze, le roi et la reine d'Italie ont accompagné les souverains allemands à bord 1 du 77o/!C~;3'~e?" sur lequel ils sont restés jusqu'à quatre heures, moment ou ils ont pris congé de l'Empereur allemand et de l'Impératrice avec cordialité.

Quelques minutes après, le ~To/tsMJo~gr~ appareillait au milieu des salves d'artillerie. La plupart des journaux consacrent des articles enthousiastes à saluer l'arrivée de Guillaume II.

Ils disent que le pays revoit toujours avec une douce satisfaction l'empereur d'Allemagne sur le sol ita ien.

L'7/a~s publie la note suivante « Dans les hautes sphères diplomatiques la question de Fachoda n'excite aucune émotion. On croit généralement que l'Angleterre et la France uniront par s'entendre. Rien n'est pressé et les négociations pourront durer tant qu'on n'aura pas trouvé une base d'accommodement. Personne ne croit à des complications plus graves entre ces deux nations.~

R.3~

A~SLETEB~BUS

Imterviaw da sir Ch. Dilka sur Fashoda. Sir Charles Dilko, interviewé sur la question de Fachoda, déclare que le Bahr-el-GhazaI serait d'une trâs grande utiHtâ pour l'Angleterre. Malheureusement, ajoute-t-il, la. ligne politique adoptée par lord Salisbury dans ses récentes dépêches, semble avoir aSaibli notre position vis-a-vis de la France en ce qui concerne cette province.

La déclaration, de sir Edouard Grey s'appliquait non seulement à toute la vallée du Nil, mais aussi à toute la vallée du Bahr-el-GhazaI.

Lord Salisbury a mis une seconde corde à son arc sous la forme d'un droit de conquête sur Fachoda, et doit refuser de discuter cette question mais il déclare que tout ce qui est en dehors des territoires conquis sur le Khalifat doit donner lieu à des négociations cela annihilerait notre argumentation. II y a, en euet, plusieurs postes dans le Bahr-elGhazai qui appartenaient autrefois au Khédive, que la France occupe depuis longtemps, et qui n'ont jamais été soumis à la domination du khalifat. » Cette nouvelle revendication de lord Salisbury semble lui fournir prétexte à négociations sur la question qui se trouve englobée dans les déclarations de sir Edouard Grey.

Commentaires sur le discours da lord Rosobery. –Le Times commente le discours de lord Rosebery en ces termes:

LordRosebery,.qw.i a abandonné la direction de son parti et même la rie ptibliqtia, plutôt qae d~ sacrifier te principe de continuitëde la politique ëtraogece de l'Empire, a dcc~ë de rompre le silence pour s'expliquer sur cstte malheureuse affairede Fachoda.

Les FrMtais intelligenta comprendront-ils toute la portée d'une telle décision ? Peuvent-ils s'imaginer~ après la discours de. l'ancien premier numstrc, qu'il existe parmi nous la moindre différence d'opinion quMt à lapoutiq'-M adoptée dMS cette question? P

Le Dat~/ ~Ve<o< dit de son cot~ »

Ï/ineident Fac~da ~'est ~aj) {nti.dent ~jrdimure.;

lordRosaberyabienfait de rompre en&nIesUenoe;Ies vues qu'il a exposées sont ce~es de la nation entière. Le ~or/:M~ Fos~ dit qua le discours de lord Rosebery aura pour eS'ot de convaincre les Français qu'en déclarant :'t M. Delcassé qu'aucun compromis n'était "possible au sujet de Fachoda,sir E. Monson était non seulement le porte-parole du Foreign Ofnce~ mais calu: de la natiaa. r

La. répons à la nota de la Subhme-Porto au sujet da la Crète. Une.note communiqués aux journaux dit que l'adhésion delà Porte à la note des ambassadeurs sur la. question Cretoise a été renvoyée aux gouvernements des quatre puissances. Ceux-ci n'ont encore r:en décide jusqu'à présent. rela.ticement à ta demanda du Sultan de laisser'dans Fila quelques signes de sa souveraineté, et ils étudient actuellement comment il convient de traiter cette demande.

CRETE

L'évacuation do la Crète. Le gouverneur militaire turc de la Crète a été informé par la Porte que le retrait des troupes turques était accepté en principe.

L'évacuation de l'Ile, commencera dans une se-

maine.

Lo3 détails surl'évacu.ation partielle ou totale sont

encore inconnus.

ËTATS-MMS

Prise do possession do Porto-Rico par les EtatsUnis. La commission américaine, agissant d'aprés des ordres de Washington, a informé les autorités espagnoles que les Etats-Unis prendraient possession do San-Juan mardi prochain.

Las grèves. Des nègres avaient été envoyés a Virdon, dans l'Illinois, pour remplacer des grévistes dans des mines. Leur arrivée a provoqué un conflit sanglant do nombreux coups de fusil ont été échangés entre les grévistes, la police do l'Etat et celle des chemins do fer. Il y a ou une vingtaine de morts et de blessésdesdeux côtés.

Les grévistes armés, au nombre de 1,530, s'étaient rangés le long de la ligne du chemin de fer pour attendre le train amanant les nègres. Au moment de l'arrêt du train, la fusillade commença. Les blancs prétendent que les nègres ont tiré les premiers. Les femmes et les enfants s'enfuyaient do tous cjtés et barricadaient les maisons. Plusieurs femmes oat été tuées.

Le directeur de la 'mine, essayant de s'échapper d'une galerie, fut accueilli à coups do feu il fut obligé de se réfugier avec des agents derrière les maisons.

Des troupes furent demandées immédiatement au gouvernement, ainsi qu'un train spécial avec des infirmiers et des médecins.

La fusillade continue actuellement contre les employés qui gardant les palissades.

Le gouvernement a ordonné à la milice de se rendre sur !es lieux.

On parte maintenant de plus de cent morts, parmi lesquels un directeur de mine.

& ~BR~T~S~ ? & T~P

à AMAwbR~ rnbb~~

Autour de la révision

Dans le Afa~, le général Lambert publie l'affiche suivante, qui lui a été adressée d'AHemagne et qu'il traduit sanscommentaires pour l'édiûcation des lecteurs de bonne foi

VieMt de pnf&Mfc

NOUVELLE BROCHURE ILLUSTRÉE .E'M/!M le voile cf< ~eoe pa;' Z& 6rocA!o'c <spres ~!ï SOM)'C3 a!M~a/:<~MC ~C E. FulEOMA. et J. RARES t.a Ca.pita.ine B&EYFUS s:mvê Z<! ~a~~S de /aM~~(!e~ est <~e.')!a~Q'ee/ Chuts des gësêï'a.'ax die ta. Fs'aBco L3 Suicide du COQUIN HENRY

avec le RASOIR FERMÉ

ou le « pistolet d'ordonnance »

La victoire de Zola pour la venta et la justice LE CAPITAINE DREYFUS DA~S SO~ VOYAGE

DE LIBHKATIO~

Il revoit sa femme et ses enfants chéris Le ~'a~ .E~tcA des JesM~s et des AMtt~e??n<es a .P~'is

Le Gradin du PATY DE CLAM

a fui à Rome. Toute la clique s'est évanouie, et les autres a Messieurs ') du Gouvernement (?) (mot a mot « de la puissance du'i~eante )))

l, se lavent les mains dans l'<'Inno-

cence)). Jolie bande au dixneuvième siècle.

L'e~ïree ~OM~Q~e <~ ~o~ A P~r~ La porte ou verte à la. révolution

N'ai-je pas raison de dire, ajoute le gênerai Lambert, que i'aû'aire Dreyfus a cesse d'être judiciaire o'~ confessionnelle pour devenir une affaire n~tiona.Io ? 't C'est a notre armée tout entiers qu'où s'en prend, c'est-à-dire à ce qui nous rssto de force et de. puissance pour défendre nos intérêts, notre territoire, nos lois, nos libertés. Par contre, c'est autour de notre armée que se pressent tous les Français do viciHe roche qui n'ont pas derepresaiUes à exercer contre la Frauco. C'est le cri do « Vive l'armée o qui est devenu l'expression de la protestation patriotique. La revision, que nous importe ? J'ai la conviction qu'elle ne peut aboutir qu'a. une cou'irma.tion de l'arrêt rendu à l'unanimité par des hommes d'honneur. Mais ce qui nous importe beaucoup, c'est le maintien du respect de l'armée et de notre prestige militaire, c'est notre indépendance au regard de l'étranger, c'est notre dignité nationale. Tout cela est compromis par une association de factieux, conscients ou inconscients, dont le mot d'ordre part d'au delà des frontières.

Tandis qu'on travaille à affaiblir notre armée, la révolution sociale nous menace à l'intérieur, l'Anglais nous provoque, l'Allemand nous inquiète en Orient, et la Russie se demande avec inquiétude ou vont ses alliés i

Tentative de coup d'Etat

Sous ce titre; le ~s~B~ puMie l'étonnante nouvel'e qu'on va lire, et dont nous lui laissons toute la responsabilité

Nous apprenons dans la soirée une nouvelle d'une gravite exceptionnelle.

De divers eôte.s et sous des formes diNerentes parvenaient hier, a quelques républicains éprouves et bien places pour en recueillir les bruits, des renseignements tendant a indiquer qu'un attentat était préparé contre le gouvernement actuel.

Un gênerai, tout au moins, occupant dans l'armée une situation considérable, aurait écrit ou reçu un ou des télégrammes d'un caractère tel qu'il n'y aurait aucun doute au sujet de ses intentions.

Le gouvernement, immédiatement provenu, n'a pas semblé trop surpris, attendu que des renseigne ments de même nature lui avaient déjà été commu-'niques.

Tout ce que nous pouvons dire à l'heure actuelle, c'est que l'attentat était résolu pour samedi matin, et cette date avait été précisément choisie, parce que le général Chanoine devait être ce jour-la absent de Paris.

Mais, nous le répétons, le gouvernement est prévenu.

C'est le « grand complot militaire a que nous annoncions, il y a huit jours, comme devant t permettre à M. Brisson de sauver la république U j

Ch. BemaUly

~M~M~y~

V~M~re~ /4 oc~o&t'c. Sa't~~ Calixte

LA. TTEMF'ES.~TDHB:

~Oj'?3C~3S ~3 M3! C3)')"~3. ~,03C!~M~/ Brest. Tncrmomjtra -)- 13~. Vent S. avec pluie mer agitée.

Cillais. Thermomètre: -r- 14". Vent N. Temps

nuageux. Mer houleuse. + l~0. Vent N. Temps

Dunkerqua.–Mer agitée.–Une dépêcha vient d'arriver aitnoaçant qae la corvette des pilotas n" 1 a été coulée hiar matin, au large, par un vapo'jr espagnol. L'équipage a été sauvé.

Lo Havra. –Thar.'namétrs* -{- 17". Vent 0. Mer calme. Temps couvert et brumeux.

Lyon. Thermomètre -j- 30~ Temps a la pluie. Marseilla. Tharmomètra -}- 13~ Veut N.-O. très frais. Ciel beau. Mer agitée.

Toulon. Thermomètre 30'. Vc~t N.-O. Ciet serein. Mer agitée.

Tours. –Thermomètre -p 16". Temps gris.

Une dépression barométrique est signâtes vers ITrIande. Vent faib'o et variabla sur nos cotes. Pluies sur le littoral de la mer du Nord et de l'Italie. En France, on a recueiUi 21 mm. d'eau à Duakerque, 2 à Besançon, 1 à Nancy.. A Paris, la moyenne du thermomètre était de 9", inférieure de '1-) à la normale.

Un réchauffement est probable, cuis le temps va devenir pluvieux.

~omveUes mïttt&ïfM

~1<{ cofps. Le ganeral de division Courbassier. commandant la 3~° division d'iafanteria ~G' corpB), est nomme au commaQdement de la 1" division de mêma arme, à Litle, en remplacement d~ général Chanoine. M. Brieu, chef de bataiUon d'infanterie hors cadres, chef d'etaHaïajor de la 1" division d'infantsrie, a été nommé a un emploi de son prade à t'etat-major da 1" corps d'armée. en remplacement de M. le chef d'escadron d'artillerie breveta Yid~regme, Kintëgre d~m les cadres de son &rm9..?

M. So!tc~t, cajp:ta!n9 hre76t9 <m S* t~meat d'intMte-

L'Informa

:Ies

rie, a été mis en activité horseadfes pour être aSecte au aef* vice d'état-major, en remplacement <Ie M. le' capitaine d'a~ tUIeria breveté Dnmay, réintégré daus les cadres de aoa arme, et a été nommé à un emploi de son grade à l'état-ma. jor du 1" corps d'armée.

-MM~<oK~. Le général de brigade Sousselier, gouverneur de LUIe, et M. le général de brigade de Chaten.'ar, commandant la 2' brigade de cuirassiers deTaris, sont nommëo membres du comité technique de la gendarmerie. Pfoi)M<tO):. M. Noblot, capitaine du géaie à Batna, est promu à la 1" classa de son grade.

A S~&OM~fy. –Le général de Gilsa, commandant de It 83° brigade d'infanterie à Hanau, est nommé commandant de la place de Strasbourg.

~4M c~Mp ~e C/M!o)t~. Des tnanœuvres de siège à feu, avec batteries de l'assiégeant établies au ptateau des Perches, auront Heu demain/au camp de Chatons. Le fort do Vadenay'sera supposé occupé par l'assiégé. Le feu contiCMrajour-etBuitsans interruptions.

Le général Chanoine, ministre de la guerre, assistera aM manœuvres, mercredi 19 octobre.

Nottvelïca navales

7.e<e;<MM ~BfTttMtM.ent.–Sont inscrits au taMeatit d'a~Tancement les ofnciers d'artillerie marine dont-les noms suivent

Pour le grade de colonel le lieutenant-colonel Lasuarlgue ds SurviUiers.

Pour le grade lieutenant-colonel les chefs d'escadrons ToUon.BoniUs.Dtdelot.

Pour le grade de chef d'escadrons les capitaines en premier Candezo, Besancon, PiUivent, Boucher, Trollé. Pour le grade do capitaine les lieutenants Gharnet, Boutiq, Glandu, Sasporte, Gatard, ûauqui–

J?)M&c'r~MtMHM~. L'enseigne do vaisseau Dore, do Toulon, embarquera sur le .Po~hc~i.

Le mëcanicieti principal Demore, do Toulon, embarquera sur le rerrtMe, en réserve, catégorie à Toa'on. Le mécanicien priMipa.t de 1' classe Neveu, de Toulon, embarquera en corvée sur le SMC't~, en réserve, 2~ catégorie a Rochefort.

Le capitaine de frégate Cotigny,'do Cherbourg, embarquera )e 1" novembre sur le Captât. Le lieutenant de vaisseau Martel, de Brest, embarquera sur I'~t:n:?'D;t~er7't?.

Sont désignés pour emharqusr sur le J).fo'~M~; dans la division d'instruction te lieutenant do vaisseau Maudet; les lieutenants de vaisseau. Jeannel, comme officier caaônnier, Chardon comme fusiiier, Douillet comme torpilleurs les enseignes de vaisseau Quernel, Magd comme fusiliers. Le lieutenant de vaisseau Nicol et l'enseigne de vaisseau Dupu-y-Dutemps, do Brest, embarqueront sur l'))nra<D?~s;'r~.

L'enseigne de vaisseau Caron, de Rochafort, est désigna pour être adjoint au lieutenant de vaisseau chargé de l'instruction des apprentis pilotes de torpilleurs à la défense mobile de Rochefort.

Z,o)*:fnf. Sont designés pour suivre comme élèves les cours du bataillon d'apprentis fusiliers à Lorient: Les enseignes de vaisseau Denis, Legrand, de Toulon Pommeict, Gour)aoue!i, Legendre. de Cherbourg Laurens, do Brest Sauerwein, doRochctbrt, et seront rendus à Lorient !e SI octobre.

Le mécanicien principal de l" classe Lehuedé, est désigné pour les fonctions 'd'adjomt"au major général do I& marine, a Lnrient.

Le garde de 3" classe, Moine, de la direction d'artilleria deLorieut, est classa à la commission d'expérience'do Gâvre.

~a )MŒr<):c<!Kf~MM~. Le croiseur (~j~a construit d'après les plans du nouveau type adopte par l'amirauté a commencé ia série de ses essais à Kiel. D'après les renseignements reçus, les premiers essais ont donné de bons .résultats. F&its divers

LES GRÈVES

La grève du bâtiment tend à se terminer complet ment,, du moins à diminuer dans de notables proportions.

Les terrassiers, les démolisseurs, Io3 maçons ont repris le travail on grande partie, comme on le verra. plus loin. Quelques intransigeants persistent seuls & passer leurs journées à la Bourse du travail. Le~ menuisiers sont à la veille d'accepter les conditions patronales.

Quant aux entrepreneurs, ils ont tous pris, sauf deux, l'engagement d'assurer la ropriso du travail et do payer les ouvriers aux prix de série de la Ville. Jl n'y a pas lieu pour l'administration de faire procédar à la mise en régie, et les entrepreneurs en rsprenant leurs travaux et en exécutant leurs contrats, payeront de leur poche le supplément de salaire accorde à leurs ouvriers.

M. Navarre, président du conseil municipal, a te* léphoné hier cette heureuse nouvelle à M. Dumay, administrateur de la Bourse du travail.

En revanche, la grève a commence hier chez les plombiers,'les cou. reurs et les métallurgistes~ T~M ?K.6~MM:M~e~

Quatre !nit!8 ouvriers de la métallurgie ont, nous l'a.cns dit hier, décidé la gré o. La métallurgie, a. laquet'e se rattachent toutes les industries du fer et: du cuivre, occupe un personnel très nombreux. Déjà hier matin, on a constate de nombreux, vides dans divers ateliers.

Les métallurgistas sont plus de 80,003 à Paris. Le mouvement gréviste engloberait en premiec lieu les ouvriers du cycle.

D'après les déclarations que nous ont faites plusieurs patrons métallurgistes, la presque nnanimita des ouvriers des gra'.ds chantiers, tels qu le Creuset et Fives-Lille, refusera son adhésion à la grève. Za rcp~'Me ~M ~'a?,'a~

La reprise du travail va en s'accentuant, et voici l'état des chantiers dans la. journée d'hier Cour des comptes 116 terrassiers, 43 maçons; rua du Louvre 40 terrassiers, M maçons; pont des SaintsPures '14 terrassiers, 10 maçons Champ do Mars '153 terrassiers, 53 maçons, 31 bétonniers, 50 charpentiers; pont d'Austerlitx 73 terrassiers, 56 maçons; pont Henri-IV 65 terrassiers, 55 maçons; pont Saint-Michel 74 terrassiers, 81 maçons; quai du Louvre 40 terrassiers, 11 maçons rue Sèguier 32 maçons. Rue Danton 17 démolisseurs prison de Mazas 131 démolisseurs; gare do Lyon 38 terrassiers; cours do Vincennes 35 terrassiers hôpital Trousseau 80 terrassiers gare Je Bsrcy 31 terrassiers, 83 maçons; gare de Rouilly 15 terrassiers, 15 maçons; gare Montparnasse 32 terrassiers, 53 maçons, 20 puisatiers.

Deux mille ouvriers ont travaille dans le dixioma arrondissement.

La gMve des terrassiers, ainsi que nous l'a vous annonce hier, peut donc être considérée comme termince.

En outre du prix de série de soixante centimes qu'ils ont accorde, les entrepreneurs acceptent sur les chantiers tous les ouvriers sans formalité de signature.

Enfin, un arrête vient d'ôtre pris par le préfet: da la Seine contre l'entrepreneur des travaux du collecteur de Clichy qui ne s'était pas conforme a sa mis& en demeure. Sur 315 entrepreneurs des travaux neufs. et d'entretien, deux seulement n'ont p<tS encore 'repondu a la mise en demeure qui Isur a ~ts adressée. A~Co~M<t'?a~

Les reunions ont encore été, hier, iras nombreuses à la Bourse du travail.

Quelques terrassiers s'étaient encore reunis dans la saUe des grevés. Tous auraient probablement repria le travail sans l'intervention violente de NM. Renault et Lacour qui prêchent toujours la résistance à outrance.

A l'issue de la séance, M. Marseiner, délègue pour' les terrassiers au comité central do la grève, a donné sa démission, et, signe caractéristique, l'assemblée a refusé de lui donner un successeur-

Las démolisseurs se sont réunis et ont décidé !a. fin delà grève. Ils ont accepté les propositions des entrepreneurs, C5 centimes l'heure.

Trois mille menuisiers se sont. réunis sous la présidence de M. Duuos. Un grand nombre d'orateurs ont pris la paroto.

Les menuisiers, qui ont depuis quelques ]oura décrété la grève, ont formulé leurs revendications. Ils ont déclaré qu'il était de toute nécessité d'en. trer immédiatement en relations avec les sntrepre* neursde menuiserie. Voici les bases sur lesquelles l'eatente pourrait se faire:

Application des prix de série de !a Ville 2" Suppression du. marchandage et ,du. travail a.m pièces

S" Paie intégrais à !a quinzaine

Contrat d'assurances à la charge des pa.trons. ~M t/tcMCM~ ~C JOMrKSC

Très peu d'incidents hier à signaler.

On a arrêté aux chantiers du Champ de Mars pour entrave à la liberté du travail un cametot, François Faraud, &géd3 cinquante ans. Faraud a été trouvé porteur d\m porte-monnaie contenant cinquante-Muit; francs et U a. déclaré avoir reçu l'argent pour débau' cher les ouvriers.

Dans t'apré~-midi, une bande d'ouvriers plombiers a tenté de débaucher ceux de leurs camarades qui travaillent chez M. Rousseau, 95. rue ds Provence. Les grévistes ont été dispersés par la troupe et trois arrestations ont été opérées.

Vive émotion, dans certains groupes. Un gréviste du nom de VLret affirmait a ses camarades que des chasseurs a cheval avaient, avenue Bugeaud, tira sur sept grévistes. L'un de ces derniers avait eu la jambe cassée, disait Viret, qui demandait des représailles.

Est-il'besoin d'ajouter que les provocations de Viret n'ont eu aucun résultat. D'ailleurs, les chasseurs n'ont eu aucune occasion, hier, d'intervenir pour dis-* perser des grévistes.

Chez M. Breason, 5, impassa Jean-Bouton, una centaine de grévistes ont tenté de débaucher les ou." vriera. Us ont été dispersés par les agents. A deux heures, une bagarre s'est produite rua 'Lamartine. Cinquante grévistes ont été dispersés ~aj[ la troupe.

AM.S~dtca~McAeMt~Md~e?'

Le conseil d'administratton du syndicat des trava.iUeurs des chemins de fer français (syndicat Gué* rard) avait envoyé aux sectioas qu'il .représenta i~ demande suiva.n te:

Y a-t-H Ueu de déclarer la grève des chemins d< fer? R

Le dépouillameat des réponses a donne lM resuttats suivants: Pour ta déclaration de grève 83; contre la decla* ration 38. Qa&torze sections avaient envoyé des re*; ponsea douteuses. Qn'& faj~~e syndicat ? P&f~YMxeentMii~

0~,

va


1 abstention, M a ded&ré ta grève immédiate et gêne- raie des chemins de fer. II a décide qu'eDe eommen- cerait aujourd'hui vendredi, à la première heure, et que les afnliés des départements seraient prévenu? ~issitôt. par une lettre franchis quinze centimes.. On voit donc que le conseil d'administration a méconnu les avis émis par les sections du syndicat. Les onze membres opposes & la grève ont demisHonné.

Doit-on s'émouvoir de ce vote? La grève est votée, mais elle ne sera pas faite. Il est impossible que les employés de chemins de fer se laissent bénévolement mener à la. misère.

Quoi qu'il en soit, le parquet s'est ému. .P<?;KM!~OM NM ~?t<MM< des chemins de /~r Une perquisition a été pratiquée, hier soir, &cinq meures, par M. Cochefert, chef de la Sûreté, et trois commissaires aux délégations, au siège du syndicat des chemins de fer, 15, cité Riverain.

Les magistrats ont saisi et fait transporter au palais de justice, des ballots de documents, programmes, lettres d'adhésion, convocations.

.M. Guérard, que M. Cochefert avait envoyé chercher à son domicile, assistait a cette perquisition. Une instruction est ouverte et c'est M. Pasques, qui en est charge.

OptKtOM~MMO'~SH'e~'MM~M~yM~tCCt~ t L'idée, de la grève des chemins de fer n'est pas, ~insi qu'on le croit communément, une idée née d'hier. Eile a été développée pour la première fois, .M juillet 1890, par M. Prad, premier secrétaire général du syndicat, et a eu sa première exécution en- w avril 1831.' Cette grève n'a été que partielle, à Paris, à Lyon et Bordeaux, et n'a duré que douze jours ce ne fat qu'une grève de camionneurs, beaucoup plus qu'une grève d'agents des services d'exploitation. Au congrès de Marseille, en avril 1832, M. Gnérard reprit le projet de M. Prad, auquel il avait succédé. Il y eut ensuite des congrès à Zurich en 1893, à Halle et à Nantes en 1894, à Paris en 1898,1897 et 1898, au mois d'avril, qui ont admis le principe de la grève. Entre temps, le conseil d'administration du syndicat des chemins de fer mit tous ses soins a propager a travers le réseau français son programme, institua une commission de grève nationale ainsi qu'une commission de grève internationale, et fonda une caisse de fonds de grève.. Jusqu'en 1897, et malgré tous les efforts du conseil d'administration, qui se composait d'anciens révoqués de la grève de 1891 (ce qui rendait la situation de ce syndicat illégale aux termes de l'article 2 de !a loi de mars 18S4, puisque les révoqués ne faisaient. plus partie de la profession des syndiqués), il n'y avait aucune crainte à avoir, la grève pour être déclarée parce conseil devant avoir été votée préalablement par les trois-cinquièmes des sections adhérentes. C'était une précieuse garantie.

C'est ce que comprit très bien; le conseil d'administration qui, au congrès d'avril dernier, se Ct donner mandat par le congrès de déclarer la grève quand il le jugerait utile, sans autre consultation de sa part. Il importe de savoir que sur cent sections représentées à ce congrès, cinquante-deux tombèrent dans le piège qui leur était tendu, treize votèrent non et trente-cinqs'abstmrèntsoùsprètoxtequ'elles n'avaient pas de mandat déterminé pour trancher une question Se pareille gravité.

Voila donc les trente et MM membres qui composent ce fameux conseil d'administration, et qui sont censés délégués par cette formidable armée de quatre cent mille hommes, ces ~'e~e et MM membres libres légalement de déchaîner sur la France, dans les vingt-quatre heures, le plus dangereux des cataclysmes!

Les agents de chemins de fer peuvent-ils prêter la main à la perpétration d'une ruine pareille ? La situation des agents de chemins de fer est, au point de vue social, absolumo.it privilégiée. Pour eux, point de chômage du commencement à la fin de leur carrière, la stabilité de leur emploi est assurée. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, les appointements tombent à jour fixe. Leur position s'améliore par l'augmentation progressive du taux de leur salaire et par la facilité qu'ils rencontrent dans l'accomplissement de leur besogne journalière, toujours la même. S'ils sont malades, ils ont gratuitement médecin et médicaments. Chaque année, Us ont un congé de quinze jours avec solde de présence, et dans leur poche des permis pour circuler où il leur plaît. Ils n'ont pas, au cours de leur longue carrière (car ils travaillent trente ans) à se préoccuper de l'a venir ils savent qu'ils n'iront pas mourir seuls et sans appui sur le grabat d'un hospice ou vivre péniblement sur le budget inSme de leurs seuls descendants. Les Compagnies ontpens? aux vieux jours de leurs serviteurs elles versent chaque mois sur leurs *-propres ressources, à titre de cotisation patronale; une .somme variant de huit à quinze pour cent, qui vient faire l'apport principal de la caisse des retraites alimentée par, l'intéresse, lui-même, à raison de trois à cinq pour cent seulement.

Sait-on quel est' le chiffre énorme ainsi dépose dans les caisses de l'Etat pour les membres de la corporation des chemins de fer? En 1833, ce chiffre se montait à deux cents millions et, au-têt-janvier 1898, à quatre cent quatre millions. Ce premier chiffre, que le Parlement trouvait déjà trop élevé en raison de ce qui restait à faire pour les autres métiers, a donc plus que doublé en moins de dix années. Serait-ce cette progression qui pourrait être la bas6 des revendications des agents Je chemins de fer ?'Soraitce l'immuabilité qu'ils trouvent dans l'exercice de leur emploi. ? Car il ne faut pas oublier qu'un agent de chemin de fer n'est pas soumis au caprice d'un patron comme dans le commerce ou l'industrie il n'est révocable que pour faute contre l'honneur constatée et « condamnée )) par un tribunal.

Quels peuvent donc f-tre les griefs des agents de chemins de fer ? Seraient-ce les petites vexations de la discipline, par le fait d'intermédiaires plus ou moins cassants ? Ces légers tracas méritent-ils d'amener la perturbation en France, d'arrêter la vie nationale et de paralyser notre seule arme de défense nationale ? `?

Tel a été le langage du secrétaire général d'un des huit syndicats d'ouvriers et d'employés de chemins de fer n'oublions pas que le syndicat Guérard n'est pas seul.

Les MtCSM~M ~0?'d'r~

Les deux gares d'Amiens et la gare de Longueau ont été, hier soir, occupées militairement. Cette mesure a été décidée à la suite de la résolution du syndicat des chemins de for.

Les troupes de la garnison de Lyon ont été consignées dans la soirée. La gare de Lens est gardéa par uue compagnie .-du 73". Cent hommes occupent la gare de Calais.

Le bruit de la fermeture de la Bourse du travail a ~ouru hier avec persistance. A la. préfecture de police oa démentait, dans la soirée, qu'il fit question de cette mesure.

A Arras, la gare du chemin de fer a été occupée militairement par une compagnie du génie. Des mesures d'ordre préventives ont été prises également à Béthume.

A Gicnoble, un bataillon du 140" d'infanterie, qui i devait prendre part aux manœuvres territoriales, a reçu contrerordre et est resté consigné au quartier. Une compagnie est en armes dans la cour où elle a formé les faisceaux. La gendarmerie et la police ont reçu l'ordre de se tenir prêts à toute évontua-

s lité.

On nous affirme d'autre part que les gares de Paris seront occupées aujourd'hui militairement. Le 6~ chasseurs à cheval et le 38~ de ligne sont par' tis cette nuit à minuit de Rouen pour Paris. La gare de Rouen (rive gauche) a été occupée militairement. La garnison tout entière est consignée. D~c!a)'a~oM 7'assM;'aK<c

M. Marnéjouls, ministre du commerce, a répon.da

FEUILLETON DU ~GAULOIS DU 14 OCTOBRE 1838

'35

j LA BAME

A'OX..

ROUGES

TROISIÈME PARTIE

.y

QUI CONTIENT DES RENSEIGNEMENTS DIVERS Des mois s'étaient écoules et la France n'était pa.s heureuse eUe s'appauvrissait et perdait de son prestige.

Les dissensions intestines créées par l'anirnosi te des jansénistes contre tes catholiques prenaient des proportions de plus en plus terribles. Le refus du clergé de laisser imposer les biens -en attendant qu'on les con8squâ.t(le contrôleur général Mechault préludait aux exactions de la révolutions–servait de thème aux ennemis de la religion. Us accusaient l'Eglise de refuser son concours aux soulagements des misères publiques, oubliant le nombre inËni de gens qui vivaient de ses charités.

Les agitateurs décorés du nom de philosophes exerçaient une influence désastreuse qui, après s'être exercée sur les hautes classes, se faisait sentir dans la bourgeoisie et dans le peuple. Un esprit frondeur fort malsain s'innitrait partûut, et les torts les plus minces de la monarchie étaient jugés aussi sévèrement que ses fa.utes.Ies plus déplorables, ce qui est le signe des époques <te révolte inconsidérée et de fausse critique. L'impopularité de favorite allait croissant,

hier à M. Navarre, président da- conseil municipal, que la grande majorité des ouvrière employés aux chantiers des Invalides, du Champ- de Mars, des Champs-Elysées et du pont Alexandre avaient repris le travail.

–'D'ailleurs, a ajoute le ministre, les travaux de l'Exposition sont en avance, et la grève que nous venons de traverser ne peut avoir pour consaqueaco le retard de ta date d'inauguration..

DERNIÈRE HEURE

jTcs eMtp~oye's de e~eMMK~ ~e

Onze commissaires de police, parmi lesquels MM. Tanguy, Leproust, Bernard, Martin, Mai-ion, Roy, Cochefert, Hamard, ont reçu mandat de perquisitionner chez les principaux membres du Syndicat des chemins de fer de France et des colonies, pour infraction aux dispositions de la loi de 18S4 sur les syndicats.

MM. Bernard et Cochefert sont, comme nous l'avons dit plus haut, allés hier soir chez M. Gnérard. Parmi les pièces saisies se trouve une nombreuse correspondance d'ouvriers de province « refusant d'adhérer à'la grève

D'autre part, le syndicat des chemins do fer a adresse, hiëi' soir, « aux travailleurs des chemins de fer )), sur afBcho rouge, un puissant appel à la grève. A retenir des crincipaux paragraphes de cette afËche celui-oi:('Pasde violences envers les chefs et le matériels.

Le syndicat fera afficher ce matin, dans Paris, sur papier jaune, un rappel au public H. Dans cette e longue déclaration, M. Guérard etses amis affirment que jamais ils ne compromettront la défense nationale )).

Ils incitent à la grave générale les bureaux, les ateliers, les magasins et promettent que la grève a laquelle on les accule sera de courte durée. Des que les Compagnies ont eu connaissance de l'intention manifestée par le syndicat de provoquer le chômage de ses adhérents, chacune d'elles a donné aux chefs de ses diuérents services l'ordre de s'enquérir des intentions véritables du personnel. Ces enquètes ont permis d'établir qu'en outre de ta répugnance manifestée par la presque unanimité des ouvriers et employés à cesser actuellement le travail, aucun d'eux, en sa simple qualité d'adhérent au syndicat .ouvrier, n'avait été invité à'donner son avis sur l'opportunité de la grève.

Les avis fav~ 'ables ou non à la grève, envoyés & Paris au nom des. sctions de province, n'ont été rédigés que par les bureaux de ces sections. On nous a déclaré, dans diverses Compagnies, qu'aucune fermentation ni efïervescence n'avait été constatée ces jours derniers dans le personnel. On ne signalait sur aucun point un relâchement quelconque dans le service général.

Les vides qui pourraient se produire demain dans le personnel des dépots seraient aussitôt comblés, et rien, absolument rien, n'est à craindre concernant les mécaniciens et les chauffeurs.

.P)'ots~a<tOK socMt~e

Le groupe socialiste, réuni le 13 octobre, proteste contre l'état de siège auquel Paris c~t arbitrairemeat E soumis, et blâme le gouvernement mattant l'armée au service' du patronat contre l'e prolétariat. Cette protestation est signée de M. Eugène Fourniére. I.es coc~o'~ ~e /KMre y

Les cochers de nacre seraient a la veille de prendre part au mouvement.

Ce soir,une réunion d'où pourrait sortir la grève aura li'eu à la Bourse du travail.

ECOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES Les candidats & Centrale savent quels soins spéciaux, quel enseignement méthodique, et précis sont nécessaires pour leur réussite, ~e~o .S~MO'tM, ~9, ~Me de jP~'OMy, à ParM (p~para~oK MKt~Me à y~co!e ceM~'a'e) se recommande par ses professeurs agrégés, professeurs à Centrale ou anciens professeurs a l'Ecole Monge et a l'Ecole Péclet, son installatioa moderne avec chambres particulières trcs confortables et sa situation exceptionnelle a la porte du parc Monceau.' Cours annuels S.pe'ct~e.s. B7e?Me~aM'es ~Mpe/'MM~~ ~eme~cm'cs. J~'epafato~'es.

« Fa7<e7'M<!< de ~'Feo~e CeMf)'<ï!e ».

ACCIDENTS

Un triste accident vient de jeter la consternation dans le quartier du quai Saint-Bernard. Sur le bouclier qui sert & creuser le quai pour le prolongement de la ligne d'Orléans, un pan de mur d'un ancien égout s'est écroule subitement et trois ouvriers ont été couverts par les-décombres.

L'un d'eux a été grièvement blessé. C'est un nomme Pierre Montinlin, âgé de trente-trois ans, mineur, demeurant rue do la Montagnc-Sa.inte-Genoviève. Il a été transporté à l'hôpital de la Pitié. M. Renaud, cultivateur des environs, avait pns, hier, à la gare d'Orléans, un nacre qui le menait faire ses courses. Vers -le milieu du quai, le cheval s'eiïrayad'antas de grosses pierres et s'emballa. Quelques mètres plus loin, une fragile palissade s'élevait, cachant une tranchée ouverte pour !es travaux de la nouvelle ligne d'Orléans. Le cheval renversa la palissade et s'abattit au fond de la tranchée; la voiture l'avait suivi. Le cocher avait pu. heureusement sauter sur le sol; il ne s'était fait que des contusions sans gravité. Quant à M. Renaud, des passants le ramassèrent, couvert de sang, grièvement blessé.

Il a été transporté chez un ami. Les pompiers de e la caserne de la rue de Poissy n'ont pu qu'au prix de longs eû'orts, retirer de la tranchée voiture et cheval.

M. Blanc, professeur au lycée Louis-le-Grand, se trouvait, hier, dan; un tramway de la ligne Bastille-Porte-Rapp. Le véhicule arrivait boulevard Saint-Germain iorsqu'à la hauteur de la rue Danton il fut heurte violemment par un camion lourdement chargé. Le choc fut tel que les glaces du tramway volèrent en éclats. Un des éclats atteignit M. Blanc et lui fit une blessure profonde au cou.

L'état du professeur n'inspire aucune in quiétude.

A L'OCCASION DU TERME D'OCTOBRE

Exposition de mobiliers complets par milliers, toujours prêts à être livres, tentures, tapis, sièges et articles de chauOago et de, menace aux grands magasins D.tfavei. A signaler les nouvelles attractions qui font affluer les visiteurs rue Clignanaour.t. En-.plus des rayons X.et du cinématographe Lumicre, la public peut voir, ea eN'ot, tous les jours, l'Automate dessinateur Gill'O, qui exécute à chaque séance des portraits de personnage~ célèbres et celui d'un spectateur, à qui en le remet gratuitement comme souvenir.

..)

SUICIDES

L'avant-dcrni''re nuit, a quatre heares, un jeune homme d'âne mise trcs.elégante hélait sur les boulevards un cocher et, prenant place dans la voiture, donnait ordre qu'on le conduisit 8, avenue du Boisde-Boulogne.

Au moment où le fiacre arrivait a l'adresse indiquée, le cosher entendit dans sa voiture le bruit d'une de.tonation. Le voyageur, au'aissé sur la banquette, venait de se tirer un coup de revolver à la tempe droite.

Transporte à l'hôpital Beaujon, le voyageur mystérieux est décédé dans la journée, sans qu'on put établir son identité, ni les causes de son suicide. Avenue du Bois-de-Boulogne, 8, ce jeune homme était inconnu.

On croit que l'on se trouve en présence d'nn joueur malheureux., qui s'est suicidé & la sortie d'un cercle où il aura perdu une grosse somme.

Le corps a été envoyé à la. Morgue.

Un ouvrier frotteur, Jean Sagoul, âgé de cin-

mais les naïfs seuls lui reprochaient ses amours adultères avec roi de France. Les a intellectuels a du temps lui imputaient fort injustement 'toutes les malencontres et calamités qui pleuvaient alors sur le pays.

C'était elle, disaient-ils, qaî, par sa sotte susceptibilité, avait précipité la France dans cette funeste guerre contre Frédéric II, dont notre défaite à Rosbach fut, hélas le fait le plus caractéristique.

Frédéric II avait surnommé Mme de Pompadour « Cotillon II a. comme il avait surnommé Mme de Châteauvieux « Cotillon 1~ N.

JMf !'r~.

Et ces sottises couralentles ruelles, les salons, les boudoirs. et les cabarets de Paris. Louis XV cessait d'être le « Bien-Aimé on ne se bornait plus à s'élever contre son onéreuse manie de « bâtisses a, contre son libertinage effréné, contre son indolence et son indifférence politiques, do folles et sinistres légendes couraient à son sujet. 0

Le surintendant de la police ayant fait enlever un certain nombre de jeunes vagabonds dangereux et de malfaiteurs avérés pour les envoyer coloniser la Louisiane, cette mesure, tout à fait dans nos goûts et nos. tendances modernes, avait soulevé l'indignation réelle, ou feinte des frondeurs.

D'aucuns affirmaient que le Roi affaibli- par ses débauches avait besoin de prendre des bams de sang frais et que le féroce intendant de la police lui fournissait de3 sujets o;~ /:oc.

II faut ajouter que ces sinistres commérages n'avaient guère cours parmi le peuple, resté fidèle en son ensemble. On les murmurait dans certains salons du bel air, dans les milieux littéraires, dans les coulisses des théâtres, dans les tripots, élégants, chez les bourgeois soucieux, d'être à la mode.

Les pamphlets, îea libelles, les chansons, les épigrammes faisaient rage contre la marquise de

P~mp&dour.

quante-cinq ans, demeurant, rue d'Austerlitz, s'est asphyxié.hier, dans sa chambre, pour une caase assez curî.ease.

Très travailleur, il a~ait réussi & mettre de côte dix mille francs, et il gardait, sa petite fortune avec des transes mortelles. Dernièrement, il faisait la connaissance d'un courtier d'affaires qui, en faisant miroiter à ses veux de gros intérêts, lui escroquait quelques milIe'fraQCs. Désespéré et ne [pouvant survivre à la perte de son argent, Jean Sagoul s'est tué. Autre suicide, hiar matin, dans le square de la Tour-Saint-Jacques. Un homme, paraissant âgé de trente-cinq ans, s'est tiré une balle de revolver dans la tête. Etat grave. Le blessé a été transporté à l'Hôtel-Dieu Un de nos'confrères raconte que le docteur Boileux, qui Bgura comme inculpé dans une cause célèbre et fut condamné à plusieurs années de prison, a tenté de se suicider dans la prison de Corbeil, où il subit sa peine.

Boileux avait aiguise sur le carreau de sa cellule le rebord du couvercle d'étain de sa gamelle pour le rendre tranchant, et, il a deux jours, il essaya, grâce A cet instrument, de se couper les veines du poignet gauche. t

Les gémissements que la douleur lui arrachait éveillèrent l'attention d'un gardien de la prison qui faisait sa ronde dansleeouloîr; Le gardien ouvrit la cellule et, voyant le prisonnier ensanglanté, appela au secours. Le médecin de la prison a arrête l'hémorragie et aujourd'hui l'état du docteur' Boileux n'inspire plus aucune inquiétude.

Les truites arc-on-ciel du domaine de Bessemont, dont le dépôt est, on le sait, 54, faubourg Montmartre, sont de plus ea plus recherchées parles.maisons qui reçoivent. Il faut dire que, prises vivantes, elles sont toujours parfaites.

INCENDIE

Un incendie assez violent s'est déclare l'avant-derniére nuit dans les ateliers à fourrages situés audessus des écuries de l'hôtel particulier de M. et Mme Otto Ploek, 1§, place des Etats-Unis.

Il a fallu, pour que les pompiers se.rendissent maîtres du feu, deux heures de travail.

'Los dégâts sont estimés à une dizaine de mille francs. Les causes de cet incendie sont inconnues.

.7eKK!/ yOM~Wo's~ l'admirable roman d'amour, par Jules Cardoze, obtient un immensa succès. Aujourd'hui paraît la première série illustrée, vendue excep t.ionneilement,0fr. 30.

$ 1

'LÀ SA~fTË PUBLIQUE

La statistique municipale a compte cette semaine 9;)8 décès, chinre supérieur a celui de la moyenne ornaira d'octobre,. 804.

On compte 18 dèoss de fièvre typhoïde au lieu de 7. La diarrhée infantile a déterminé 80 décès. Les maladies inflammatoires des organes de la respiration ont causé 78 décès. La phtisie pulmonaire a détermine 187 décas.

Toute femme soucieuse devoir un joli pied adopte les chaussures Pinet, 44, rue de Paradis. ÉTRANGE FOLTE

Un individu correctement vêtu, l'air aS'aissê, se présentait hier au poste de la rue Richelieu, et tendant à l'agent de planton un revolver chargé Je six balles, lui tenait cet étrange discours

Je suis tourmenté par l'envie de me suicider; gardez cette arme.

Surpris, l'agent prit le revolver, et, sur le désir qu'en exprimait l'individu, le conduisit au commissariat de la rue d'Amboise. L'individu déclara alors se nommer Meuienysser, chimiste dans une usine de Saint-Denis, âgé de trente-six ans.

J'aimais, dit-il, une jeune fille de cette ville et je lui avais fait des avances qui furent ropoussées. Désespéré, j'ai quitté Saint-Denis et je suis venu à Paris, rôdant dans les rues, tourmenté par le besoin de me donner la mort. Je me sens attiré vers ce genre de mort par un vertige irrésistible. Pour mettre fin a mon angoisse, je vous supplie de me faire interner dans un asile d'aliénés.

Satisfaction lui a été aussitôt accordée.

Vous avez la facilité de payer 15 fr. par mois le costume et le pardessus faits par « Paris-Londres a, 1, boulevard Bonne-Nouvelle; 54, rue du Four. tëon Brësil

Um OU B&L

Parce qu'elle est ënorme mais elle retrouvera sa sveltesse avec les préparations de Beautyline Blanche Leigb, 4, rue de la Paix.

EN PROVINCE L'ASSASSINAT DU CURE DE SAINT-PATRICE

CHINON. On a. arrêté hier, à .quelques kilomètres de Saint-Patrice, un homme et une femme nommes Lechman et un troisième individu, dont l'identité n'est pas encore établie, tous trois roulotticrs, qui, samedi dernier, avaient établi leur campement sur la place de l'église, et -avaient été employés dans la journée par l'abbé Fleurât, à charrier des pierres dans le jardin du presbytère.

Des charges tréssériouses pèsent sur cestroisîndividus qui semblent avoir été les complices de Coûtent, l'homme arrêté à La Roohe-sur-Yon.

VILLES D'EAUX

EVIAN-LES-BAINS. Au mouvement sr~ Intense qui fait d'Evian, pendant les trois mois de l'été, un centre d'élégances mondaines a succédé un mouvement d'un autre genre mais néanmoins très caractéristique. Nous voulons parler du mouvement commercial qui donne une animation toute particulière à. cette jolie petite ville des bords du Léman en dehors de la..M~OM.

Du matin au soir, les rues sont sillonnées par les fourgons et voitures que la Société des Eaux emploie pour l'expédition de l'eau de la SoM!*ce Cae/Mt. Chaque jour, six wagons partent d'Evian chargés de bouteilles de la .précieuse eau do table si universellement connue et si justement appréciée. Exiger rigoureusemant le mm de la Source Cae/tat en rouge sur l'étiquette. Bartel

JPaul BartaL

~Parisienne to

LE NOUVEAU-r~~ArRjE Hy a queiques mois,, piusieurs comédiens étaient réunis autour d'une table de restaurant.

De quoi partent'des comédiens quand ils sont réunis ? De théâtre natureUement..

On causait donc théâtre! 1

L'un'des assistants, le plus jeune certainement, M. Paul Franck, de l'Odéon, prit tout à coup la parole et s'exprima ai nsn

_Je voudrais être directeur de théâtre pour faire revivre sur une belle scène le grand drame historique, la comédie dramatique, tous les genres enfin,, bien définis et multiples cependant, dont.i'ensembte synthétique serait te « théâtre simplement.

Ces derniers temps,.dar!S la très louable préoccupation de réaliser hâtivement les tendances de l'évolution natureUe et constante de fart théâtrat, se sont créées des scènes qui n'ont peut-être pas donné tout ce qu'on était en droit d'espérer d'elles.

» J'ai suivi toutes ces évolutions, et il m'a semblé qu'en continuant le sillon tracé par. les maitres'du

On lui attribuait une puissance qu'elle n'avait certainement pas. On la regardait comme la vraie souveraine et l'on ne voulait pas se rendre compte des luttes qu'elle avait & soutenir, souvent sans succès, contre tant d'éléments divers.

Peu à peu. en. la. cajolant, en la nattant, en faisant mine d'être à ses pieds, le ministre Choiseul sapait son inMue.nc'e, y substituait la sienne propre-et peut-être .la nation française ne gagnaitelle pas au change.

Louis XV, qui avec ses àîrs de .bel indiSerent se rendait partaitement.compte de l'abîme qui se creusait sous les pas de la monarchie française, luttait de plus en plus péniblement contre ses humeurs mélancoliques.

Il avait d'étranges remords, de bizarres superstitions dont il n'eut osé faire part à âmequi vive. C'est ainsi qu'il attribuait en partie les malheurs qui l'atteignaient et les calamités qui menaçaient t de fondre sur lui à son odieusa conduite vis-àvis de Berthe de Chamilly.

Toutes ses autres erreurs M semblaient des .peccadilles auprès de celle-là, et la. chose s'explique, car, en cette cifconstance, il n'avait pas seulement contrevenu à ses devoirs d'homme et de chrétien, mais à ses obligations de gentilhomme et de, chevalier.

Il comblait son s û'Ieul a de faveurs et de bienfaits, mais cela lui semblait, une réparation insuffisante il'v.oulait absolument retrouver Mlle de Chamilly et lui faire une vie heureuse. Hélas t la pauvre femme devait être morte, car les plus actif s et habiles agents n'ay~ieafpa parvenir à décou.vrir sa trace.

Quant au « filleul du Roi )", il continuait a marcher dans un rêve étoile,

A sa petite intrigue avec Jacinthe de SainteAdresse avec Yaquelle, d'ailleurs, il'n'avait pas complètement rompu, saccéd&ient d'autres petites intrigues..

Certes, il ~oubliait point'Louison, mais la. vérité nous force a. dire queplus le temps passait ût

théâtre et par les inquiets au talent déjà notoire, je pourrais arriver à monter, grâce à cet ensemble, des oeuvres d'un intérêt puissant et faire non tel ou têt théâtre, mais du théâtre.

» Je voudrais aussi que le prix de mes .places n'enrayât point te.pubtic, et, à cet eHet, je créerais des prix d'abonnements qui donneraient droit à dix représentations, jours de ~rcm~re compris. Ainsi, par exemple, un fauteuil de galerie coûterait pour ces dix représentations quinze francs, un fauteuil d'orchestre ou de balcon, vingt-cinq francs une baignoire de quatre places, cent dix francs; une première loge de quatre places, cent vingt-cinq francs, et une avantscène de quatre places, cent cinquante francs. Et tes artis.tes ? interrogea quoiqu'un.

Je voudrais une troupe de prermer ordre~ Et ta mise en scène r'

Ei!e serait superbe, ainsi que mes décors et mes costumes.

Tu rêves t'impossibJe.

–Comment, t'impossibie?

Certes Des.artistes de premier ordre, des décors et des costumes somptueux, un joli théâtre et des places d'un prix modeste ? C'est l'impossible.

Je réaliserai cet impossible, répiiquà vivement M, Pau! Franck.

Et le jeune comédien a tenu parote H a fait de son rêve une réatité, et depuis te !cr octobre it est directeur du Nouveau-Théâtre de la rue Blanche, qsi est une des sattes les p)u~ ravissantes de t'aris.

'A

Et il a maugurê sa direction endormant ~em~r~?)~, drame en 5 actes et 7 tableaux de MM. Virgile Josz et Louis Dumur.

Les sept tableaux de l'oeuvre nquvette sont encadrés dans des décors d'une rare perfection.

Le premier C/ept~g~eRen:&r~ est ta reproduction exacte du P/o~o~e du musée du Louvre le deuxième l'~f<er de JRcm&r~H~, est fait d'après le lavis du musée de Vienne le troisième un Jardin /r~OM, est inspiré de l'allée de Middetharnis, dont la toile se trouve à Londres à la « National Gatery le quatrième l'~47tf!'c/:an!&re a!e ~a m~~ot .ReM~raMa'f, a puisé scrupuleusement sa tonalité dans cette d'un Van Ostade du Louvre où Rembrandt s'est représenté avec sa fami)!e le cinquième un Co:'n de la Kalverstraat, est copié sur les vieilles façades qui existent encore à Amsterdam le sixième un Co:n de la M?Kpag'ne de Leyde, est peint d'après Van Ostade le septième, enfin te 7"a!f~~ de .Rcm~?!~ au Ro~Mjraac/ est fait d'après un croquis à la pierre d'I.talie, conserve à t'Ërmitage de Saint-Pétersbourg. Quant aux costumes, ils ont été dessinés d'après Van der Meer, de Delft, Jean Steen, Rembrandt et les cahiers de Ter Borch. L'œuvre très belle de MM. Josz et Dumur est ainsi présentée dans des cadres dignes d'elle. Après .Rem&ntH~, auquel le public semble s'intéresser vivement, le jeune directeur du Nouveau-Théâtre fera successivement dénier sur la vaste scène de la rue Bianche Fait-divers, drame en. huit tableaux de M. Veyrin C/MH~re/tie, drame en cinq actes de M. Georges de Labruyère te A~)!~r~o;-6, cinq actes de M. Jean Lorrain te Roi de Ro~c, de MM. E. Pouvil!on et A. d'Artois; les T?-o);M:!7/M de G~M, œuvre inédite de Victor Hugo tes Gaietés de l'escadron, sept tab).eaux"mi!itaires de MM. Georges Courteline et E. Norès une pièce de Séverine sa première œuvre dramatique ta Juxtictere, trois actes de M. Auguste Villeroy; D~):~ /a Ktt:t, quatre actes de MM. André de Lorde et Eugène Moret tes .Fn~rt'c:WM, quatre actes de M. Albert Fua; la Voix du pct~/c, quatre actes de M. Henry Pagat, et Nnn' rrc'H!~), pièce réaliste de M. Ferdinand Bloch.

La troupe du Nouveau-Théâtre se compose de soixante artistes, parmi lesquels brittent au premier rang Mmes Aimée Tessandier, Marcelle Valdey, Renée Bernier, A~iHiarès, Marcelle Brocat.Arnous-Rivière, Jeanne Dys, Marie-Louise Conti, Barbieri, Gatoso MM. Abet Deval, Bour, Schutz, etc., etc.

Monter richement, dans un très beau théâtre, d'excellentes pièces interprétées par des artistes de premier ordre, et offrir, en outre, au public des places à bon marché, cela semblait un problème insoluble; M. Paul Franck vient d'en trouver heureusement la solution. 11 a droit aux encouragements de tous; nous ne lui marchandons point les nôtres~ · Intérim

GOUTTE, RHUMDSME. GMVELLE. URIQUE Guéris par simple application 6 BT U S T 6 F Remède EXTERNE K6a))BS::H!L. f/ta)'ntacM,Doc~Myl<a.fay, 54, C/MfMMëe-A~tH

Teint obscurci redevient cictir instantanément avec le DM~et de -iVtMO~, poudre de riz de la Par/'Mme?-M ~VtMOM, 31, rue du Qaatre-Septembre.

Tfinpripr f!p~ ~f~f!{~ 1

uUUiiiui HSt) t)p~IM

A TRAVERS LES THEATRES. A la ComédieFrançaise, il faut signaler les débuts de l'acteur Barrai qui vient d'arriver rue de Richelieu, après être parti du Conservatoire, il y a une quinzaine d'années, muni d'un premier prix de comédie. .La. route a été longue à faire. Barrai a pris les chemins de traverse, il a passé par l'Odéon d'abord, puis par les Variétés, les Folios, et en dernier lieu, les Bouffes-Parisiens., la maison d'OU'enbach, avant celle de Molière. Ses débuts dans l'Atjarc, i-ule d'Harpagon, ont été « suffisants o.riea de plus, les portes se sont ouvertes quand même, et le comédien qui nous donne plutôt un « grigou a ou un K cuistre » que l'héroïque <' avare a de Molière, a été accepté à titre « utile a.'

Le costumier du théâtre qui assistait a l'épreuve a dit M Voilà de la. bonne doublure la

$

La troupe espagnole a prolongé de quatre représentations son séjour à la Renaissance, et nous a donné, hier, le régal de Do~ ~Ma~ reHO~o, le drame fantastique de José Zorrilla.

C'est une très grande curiosité que cette pi.ce étrange, si serrée d'exécution, que les quatre premiers actes constituent le vrai drame et se passent en une seule nuit les trois derniers qui forment la seconde partie, n'étant, en quelque sorte, qu'un épilogue rapide. Nous n'avons pu suivre qu'au jugé il est vrai l'action saisissante, dont il nous fallait deviner le dialogue, puisque la langue du Cid ne nous est pas famiu.'TO, mais nous avons pu reconstituer aisément le mouvement dramatique, grâce à notre connaissance de la mise en scène, et avec l'aida de l'analyse que nous avions sous les yeux. Il nous a paru, qu'au point de vue théâtral, l'œuvre était admirable, d'un intérêt continu et d'une grande intensité ~dans l'émotion. Il nous semble même que sa traduction pour une scëh.e française serait vraiment intéressante. Je dis traduction, je ne dis pas « adaptation ». .DoMJMa~rMO~'o est bien interprété par la troupe de Maria Guorrero, et avec grande maîtrisa, on v~itque les comédiens battent du pied une terre familière.

Diaz de Mendoza est un artiste habile, si habile, qu'avec un physique do tendance comique, il arrive à de grands &Hets de drame. Il se transforme, et donne de la noblesse d'allure a son Don Jua.n qui ne ressemble guère ~uManelich do To-f'a.B~. On dirait que les rôles sont joués par deux comédiens différents.

Mme Maria Guerrcro est surtout comédienne <!e nuance, talent délicat, plutôt qu'énergique, elle dit avec beaucoup d'expression, mais se plait surtout aux demi-teintes, c'est là qu'elle'excelle. EMe ressemble beaucoup physiquement à Mme SegondWeber.avec un visage plus rond, un regard plus doux, des traits plus accusés d'ibérism'o c'est cassez naturel; par la ûnesse de son jeu, elle rappelle Mlle Récheimberg <' c'est une « Récheim-

moins il avait de peine à tenir le serment qu'il avait fait à son royal parrain de ne la point revoir sans qu'il lui en octroyât la permission formelle.

Anselme Duroseau, qu'il voyait souvent, lui avait promis–sur sa requête de ne point parler de lui aux GuiHaumin,que d'ailleurs il n'eût'vu que car un hasard, car ilne les connaissait que pour être allé une fois chez eux visiter leur locataire <( Yves Guenoléa.

Il arrivait, disons-le à la louange de M. le. comte de Sainval, que le souvenir de Louison lui revint comme un reproche et même que son image le hanta comme un spectre.

Pauvre petite Louison, disait-il alors a part lui,, je serais bien cruel et bien ingrat si c'était bénévolement que je te laissasse ainsi sans nouvelles mais puis-je violer le serment que j'ai fait à mon Roi, à mon bienfaiteur, peut-être à mon père ?. Mais je ne désespère pas de te revoir, ô ma douce amie, et je jure encore que je n'aurai jamais d'autre femme ~i~me que toi. On voit que Sainval en promettant la main droite se réservait la main gauche.

Que ferais-je, pensait-il, si le' Roi allait me choisir une femme et exiger que je l'épouse? Ah l je ne saurais m'arrêter à cette pensée. Mais le Roi a bon coeur, il a de l'affection pour moi, je me jetterais à ses pieds et il faudrait bien qu'il m'accordât la permission d'épouser celle que. j'aime d'amour. En attendant pour se distraire Sainval, tel un papillon, voltigeait de ueurs en Qeurs. JoU garçon,et bien situé dans le monde comme il l'était, il n'avait qu'à choisir parmi les cœurs sensibles.

0ht la belle et ample moisson et le moyen de ne point perdre souvent de vue un premier amour au milieu de ces délicieux fouillis d'amourettes ).

Il va sans dire qu'Anselme Duroseau encourageait fort son ajni Samv&l à faire durer cette ~OMeYie~.

weber a, a dit un spectateur, qui, comme feu M. Perrichon, aime & « resumer la question, » LeLeporeHoou le Sganarelle de l'aventure, qui s'appelle ici Marcos Ciutti, est joué par un comédien de composition originale du nom de Diaz, celui-là mérite d'être cite et tras particulièrement remarqué.

'L'ensemble de la troupe est, d'ailleurs, excellent, tous les artistes se sentent les coudes et jouent d~accord comme les touches d'un ntême clavecin.

Hier soir, tandis qu'on représentait le DoM ~MaM à la Renaissance, le GeMg~ CAa~p.MMHet triomphait place'du Ch&telet, mais comme je n'ai pas encore trouvé le moyen d'être partout en même temps, je voaa en parlerai demain seulement.

On nous donne depuis quelques jours un travail à faire renacler un nègre du Gabon, tant pis pour les théâtres qui semblent prendre à tâche de passer leurs K premières n tous dans la même soiree, ils prendront la nie. comme au Bar-Ex press. B\ D. Ce soir

Au théâtre des Bouû'es-Parisiens, première représentation de: Le So~e~ de Mt~u~, opérette en trois actes, de MM. Nuitter et Beaumont, musique de M. Albert Renaud.

En voici la distribution

Gustave LambcfS MM. Et. Perrin OIaif Regnard Becfigue Dubroca. Kanut Poudrier 'Wilhem "Brunais Erick Dumontier Savine tImcsAlics Bonheur NmiPatrouilIet MicheHne Gertrude Vigoureux Christiano d'Ory Gretchen Landoza Margareth J. Pascal On.comnieiiceraâ8h.3/4.

i~

Coup de lorgnette sur lo Soleil de .MtMMtC. Beaucoup de toilettes dans la pièce de MM. Nuitter et Beaumont, mais celles de Micheline valent seulement la peine d'être notées.

Les voici

Premier acte. Drap mastic. La jupe à volants et longue tunique genre rodingoto, tout le tour veloutée. La tête du volant se dissimule sous une passementerie assortie.

Devant du corsage en bruges, a boutons artistiques d'émail bleu cloisonné. Très grand chapeau beige orne de plumes.

Le deuxième acte nous vaut un déshabillé en crépon de soie « Lysistrata )) d'une nuance maïs très tendre. Des nœuds cerise, qui le retiennent, le piquent d'un joli éclat. Suggestif oh combien Au troisième acte, Micheline arrive dans une superbe mante de zibeline, doublée turquoise. Luxe éphémère, car tout de suite elle enlevé la précieuso fourrure, et alors c'est une délicieuse robe de velours côtelé hortensia, garni de parure turquoise. La jupe droite et unie. Corsage a revers allongés et boutons acier. Un chapeau noisette, façon capeline, encadre à merveille le charmant visage que l'on sait. A l'Opéra, c'est Mlle Lucy Berthet qui chantera, ce soir, dans faMs~ le rôle de Marguerite,

:1:

La semaine prochaine, très probablement, on fera une première lecture, à l'orchestre, du G~M~Cf d'igM~a~te, de M. Paul Vidai.

Ce soir, au Gymnase, premier spectacle de l'abonnement premiers séria des vendredis (cartes orange) ~o~t~e.

:t*iH

Au Gymna&e, ~a~'a~e, la spirituelle comédie de M. Ambroise Janvier, vient de remporter un succès qui pourrait certes permettre à la direction de se reposer sur les lauriers de l'autaur, si elle n'entendait demeurer ûdéle a la sage coutume qu'elle a prise de mettre en répétitions, au lendemain même des premières représentations, la pièce qui doit succéder a celle qui vient d'être jouée.

Conformément a cet usage, M. Porel lira donc aujourd'hui, à une heure, aux artistes du Gymnase, une comédie en quatre actes, de M. Léon Gandillot, intitulée l'AmorceM)'.

La pièce de M. Gandillot sera jouée par-MM. Noblet, Boisselot,. Numès, Peutat, Baron fils, Delorme, Libert, Gouget, Leubaz, Ceuille, Boudier, Ricquier et Deligne Mmes Thomassin, Daynes-Grassot, Samary, Henriot, Mégard, Chovilly, Dikson, Laurent Mayer, Rytter, Jeanne Laurent, Damis, Deligne et Marie.

Dimanche, première matinée de .Ka~'ct~. On commencera par ~<907, à une heure et demie très précise.

~07, la jolie comédie de MM. Adolphe Adorer et Armand Ephraïm, représentée, mercredi, avec un si vif succès, au théâtre du Gymnase, a été demandée, dès hier, aux auteurs, pour la Belgique, pour l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Russie.

Pour parer & toute éventualité, le théâtre du Palais-Royal fait répéter en double tous les rôles de Place NM-Ï! /SHMH.M

Ce soir, à la Renaissance, le théMre espagnol de Madrid donnera la seconde et dernière représentation de DoK Juan r<'HO)'M.

Demain samedi, « irrévocablement o, pour les adieux de Mme Maria Guerrero, de M. Diaz de Mendoza et de leur compagnie artistique, le spectacle se Gomoosera de Vo'~OM~oso c~ J'a<ac!'o, la célèbre comédie classique de Tirso de Molina, et d'une saynète du répertoire.

L'administration du théâtre de la Renaissance -vient de nxer au mardi 35 octobre la première représentation de A!edes, tragédie en trois actes de M. Catulle Mondes, avec musique de M. Vincent d'Indy, pour la rentrée de Mme~Sarah Bernhardt.

j

1 Le Do~ /MaM re~Ot'M) qui a été joué, hier, à la Renaissance, par la troupe espagnole, a. pour auteur Don José Zorrilla.poëtedo la pléiade romantique, qui fut en Espagne le reuot du mouvement français de 1830, et qui, avec Zorrilla, compta parmi les plus célèbres,, les poètes Outtierez et Espronccda. Le drame de DON YMC~ ï~o~o date du mois de mars4SM, époque à laquelle il fut, pour la première fois, représenté à Madrid.

M. Larochelle, directeur du Théâtre-Libre, donnera, au Nouveau-Théâtre de la rue Blanche, la première représentation de PaMUj'e.s'~e~ drame en cinq actes et sept tableaux, de M. E. Voyrin. M. Paul France a demandé à M. Laroc.hol!o l'autorisation de continaar tous les soirs, au Nouveau-The&ti-e, les représentations de cette pi~ce.

M.Ginistyvientd'autorissr MmeA.imuo Tessandicr & signer avec M. Paul Franck un superbe ongacsmcnt pouf le principal rôle de .Pau~'M <7~.s, dont la première reprcsent.t.tion aura lie:t le 25 octobre, auNouveau-The&tre de la rue Blanche, sous .les auspices du Théâtre-Libre.

Nous lisons dans la T~cuMe MeMe, sous la signature de notre confrère Emile Berr, qui y publie périodiquement une petite chronique des lettres: «En trois actosen verset six tableaux, M. Edouard

Q~~ IEUFS~ i.,· à CARPEET

Lui-même marchait de bonheurs eu bonheurs et de triomphes en triomphes. Ses plantes relations avec Mme dePompadour s'étaient un peu espacées et tournaient à la bonne amitié, mais elles ne lui étaient que plus profitables.

Il habitait maintenant la petite maison meublée oar la du Hausset, dans une ruelle du fau- bourg Saint-Germain. Mme Corbulon, dont les an'aires ne prospéraient plus au gré de ses désirs, avait <( recédé son hôtel a de la rue Dauphine, et était venue, s'installer chez lui en qualité de femme de charge et de cuisinière, et l'ex-vivandière faisait le bonheur des gens du bel air qui le venaient visiter-~par des ragoûts savoureux et des réi!exions piquantes.

Un valet de chambre et un petit laquais com' plétaient son domestique. II se proposait d'avoir plus tard des équipages.

Grâce à la protection de Mme de Pompadour, et son très réel talent, il avait fait jouer, à l'C- péra, une oeuvre'ae sa façon, intitul&e 2t.fars e~

vé~2us,~

De plus les éditeurs do musique s'arrachaient ses compositions fugitives, il y avait donc une bonne partie de son argent dont il n'eut pas eu a rougir, quand même il eut été d'un honneur très pointilleux.

Le Roi l'avait fait chevalier de Saint-Michel.ce qui lui donnàit le droit, de porter l'épée et lui permettait de se vêtir aussi bien que les plus grands seigneurs. ».

Beaucoup de ses amis lui adressaient des lettres sous le nom d'Anselme du Roseau et il eut un instant l'idés d'adopter cette orthographe j 1 mais, l'un d'eux lui avant écrit un jour « A. M. d'Uroseau w, ça le fit rire, et en garçon d esprit, il continua à s'appeler comme son père. Au surplus, toujours le même bon compagnon. Use grisait comme auparavant, mais avec du champagne, il continuait ses galants exploits, mais ne chiSonnait plus les grisettes & mojna oae ce ce fut pour s* encanailler w; H a'éiaU :j

Noël et Lucien d'Heve avaient conte l'histoire de Loyse Labbé. la poétesse lyonnaise, dite « la bellt Cordière)), et l'épisode du siège de Perpignan, en 1543. Ce conte dramatique, le Copt<Nt?:e Zoy~, était admis & la lecture, à la Comédie-Française, quand M. Edouard Noël entra lui-même dans la maison comma lecteur. Par un sentiment de convenance qu'on ne peut que louer, notre confrère retira aussitôt sa pièca et il va la publier directement en librairie. a M. Jules Claretie a promis d'en écrire la préface. a M. Edouard Noël prépare également, pour les premiers mois de l'an prochain, un ~MHMt~'e. C'est une suite de scènes historiques du genre de celles que l'écrivain publia naguère sur les Ce~t 7bn~ et que l'Académie couronna.

a Dans le cadre d'un roman d'histoire, documenta sur les mémoires du temps, M. Edouard Noël s'est proposé de tracer un tableau de l'esprit public, et particulièrement de l'me militaire française, à cetta date précise l'an VIII.)) »

Un de nos abonnes désirerait sous-louer à l'Opéra, tous les samedis, du le''janvier au 15 avril 1803, l'avant-scéne du rez-de-chaussée no 3.

Prière de s'adresser au GaM?oM.

SPECTACLES D3VER3

La Scala a fait débuter mercredi Mlle Lanthena~, une élégante et très intelligente diseuse qui a reçu un accueil des plus flatteurs et des plus signiâeatifs pour l'avenir qui l'attend à ce concert.

Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est demain samedi que Mme Yvette Guilbert reparait sur l'affiche de la Seala. Sa rentréa sera accompagnée des débuts de Mmes E. de Vero~ Strazza et Marguerite. A cause de la première des Bouffes, la Roulotto remet à la. semaine prochaine sa soirée de réouverture. M. Georges Charton a engage l'adorable diva Miriam Manuel.

En raison de l'immense succès de la revue Allons-y! la direction de Trianon a décidé qu'on la jouerait jusqu'à dimanche soir, qui sera irrévocablement la cent-soixante-dixième et dernière représentation. Le même jour, l'amusante revue sera donnée pour la dernière fois en matinée populaire.

Lundi, relâche, et mardi 18 octobre, première représentation, à ce concert, de Un c~a~eaM de paille d'a~s, le chef-d'œuvre de Labiche, joue dans les costumes de l'époque.

Quel était donc le très haut personnage qui assis' tait l'autre soir a la ssconde des Mathurins ? Nous ne trahirons pas son incognito, mais nous pouvons constater qu'il a applaudi avec fureur le: chansons de Marguerite Deval, bissé avec toit le public les couplets du .DBM/'?H.e!Ke?t<, que dit si drôlemont la gaie di'ette, qu'il a ri aux larmes des désopilantes chansons naturalistes de Jean Battaille, qu'il a applaudi à outrance le spirituel Bonnard, la belle voix de Fragcrolle, et enfin qu'il s'est retiré avec tous les signes extérieurs d'une vive satisfaction.

Il aurait ri bien davantage encore s'il avait vu la petite pièce qui termine aujourd'hui lo spectacle e< que joue le joyeux Fordyce.

Le gros succès de l'Américan Mograph, unanimement constaté par la critique, est confirmé chaque soir par le nombreux public des Folies-Bergère qui se délecte littéralement aux tableaux émouvants ou comiques qui défi)ent sous ses yeux. Tous sont par'faits mais l'un d'eux doit être mis hors de pair, c'est le Débarquement des troupes américaines à Cuba, d'un eu'et d'autant plus saisissant qu'il est la reproduction même du plus grave et du plus sanglant événement de la guerre hispano-américaine. Paulus a fait hier à l'Eldorado une réapparition sensationnelle. Toujours en possession de sa mimique expressive, de sa diction incomparable, le célèbre chanteur a obtenu un énorme succès qui va se continuer pendant de longs soirs,

Demain ta partie concert sera rehaussée encore par la présence au programme d'Aimée Eymard, l'étoile du temple de la chanson.

PET!T COUHR9ER

Ce soir, aux Bou!Tes-du-Nord. à huit heures, repris< de <M DgMJC Go~~M.

L'éditeur Durdilty vient de faire pnrn'tre deux char. mantes mélodies Se')'c:iat{c, do Hich~rd Strauss, et Caima eo??tt?:e !a nM!t, pt'o/bMe! co~me Hier, ch Gotze. Au theatra de 1~ Renaissance on demanda de jeunes et jolies femmes pour pa.rn.îtreda.ns .MiMfS. S'adresser de deux a cinq heures à la régie du the'ttre, 19, rue de Bondy. Nicolat

fB B a F% F"* S~5*9"E P"a~ot/e/f Peau ef emo~~ fa 7'e~f.

6'HJSË~Ë~ !~8Sr~OMES,a3.B<Capuuineo.Faris.

~~HANO FHBX < <'KPOS<W< MrK~'ti'CA'M!<

\.&f!MCGMRS~'M~

~L~s~=~.

**P&BL'EMPI.O!DXS Ëhxir, Poudre et Pâte

des

ER.FP.

point devenu bien brave, mais it savait éviter soit un coup d'épée.soit des coups de bâton, grâce à sa souplesse de caractère et a sa présence d'esprit. met son c'est

.Ce qui fait incontestablemct son éloge, c'est qu'il persistait a aller, de temps en temps, rendra visite aux misérables hôtes de la- maison du Corbeau..

Grâce a ses aumênes et à quelques menues) bonnes chances, leur existence était d'ailieura devenue plus supportable.

Ils avaient un peu approprié leur intérieur, et leur masure ne différait snere maintenant d'una habitation de pauvres ouvriers.

Robert-François Damiens, jugeant maintenant qu'il pouvait se montrer sans trop d'inconvénient'– il avait appris l'embastillement de Dantras s'était olacé plusieurs fois comme domestique, et il ne manquait jamais d'envoyer ses ga< ges à sa compagne, la visitant le plus possible. Malheureusement, son caractère sombre et fan' tasque le faisait congédier de partout.

Un séjour qu'il fit chez une femme galante lui fut particuiif rement funeste. Dans cette maison aussi joyeuse qu'immorale il fut en butte aux mauvaises plaisanteries des maîtres, des valets et surtout des servantes.

Ces péronelles, qui n'avaient rien à craindre de ses poings formidables, ne se privaient guère de lui jouer les plus mauvais tours.

L'une d'elles lui prédit qu'il mourrait sur un échafaud une autre qu'il ne tarderait pas à commettre uu vol. Il quitta cette maison de perdition, absolument convaincu qu'on l'avait ensorcelé.

La coquine de servante l'avait « suggestionne w à tout le moins le mot est moderne mais la chose est de tous les temps car, entré au ~ser. vice d'un seigneur russe en résidence à Paris, il lui vole, comme maigre lui, une assez foc)~ somme.

(~ $M~j SiMOU BOUB&È


CMMET OU USEUR

SettMKM't d'MM o/)?c:'er ~at-M~'of, pM le colonel Fix (F.Juvon,Edtt.,3fr.&0.)

Auxiliaire ou compagnon des Yusuf, des Canpobert ou des Du Barail, le colonel Fix, dont le grand public apprécie justement la haute compétence, a su narrer avec une modestie charmante tous les grands faits de notre histoire militaire, de 1846 a 1870, auxquels il a été intimement mêlé. Rien ne manque à ce livre où la malicieuse anecdote coudoie la question technique, lumineusement Mposée c'est de l'histoire, de la science et de l'humour à chaque page. Ajoutons que l'auteur, dessinateur habile, a illustré son récit de plus de soixante-dix croquis des plus curieux et des plus pittoresques.

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J7A)'< <?e <t~'Mt~!M anfma)M' HM~t~M,parH.-L.-A.

Blanchon, 1 'vol* in-16, a.vee' 111 ûg. (Bibhothèqne des connaissances utiles. T. B. BalUière et ills, edit., 4 ir.) Le chasseur doit protéger son gibier, le pisciculteur le poisson de ses étangs, le cultivateur ses récoltes, ses troupeaux, sa basse-cour, le-jar'dinier ses légumes, ses fruits et ses fleurs, la ménagère ses provisions, ses meubles, ses vêtetements l'homme doit se défendre lui-même contre l'attaque de divers animaux et principalement des parasites qui, légion, le guettent sans cesse.

M. Blanchon indique les armes dont il faut se servir dans cette lutte constante, la manière de ies employer, de les entretenir, de les fabriquer, lorsque leur construction est à la portée de toua.

Sa vie, qui s'est écoulée à la campagne, au milieu des champs, des bois, des montagnes, lui a permis de faire ample connaissance avec ces pirates dont il poursuit l'anéantissement. II a pu apprécier les meilleurs moyens de destruction, connaissant leurs ruses, il a pu apprendre la façon de'les déjouer; familier avec leurs mœurs, leur genre de vie, il sait comment ilfautles tenter et endormir leur méfiance.

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Jffsfoti'e co~!MMpor<!t):e (t. II). par M. Samuc! Denis (Plon.edit.)

Le tome premier s'arrêtait à la sédition du 31 octobre. Celui-ci contient la suite et la fin de l'histoire du gouvernement de la Défense nationale, c'est-à-dire l'histoire des trois derniers mois du siège de Paris, celle de l'action de Gambetta en province. Le volume se termine par deux chapitres, dont l'un contient le récit complet des négociations qui devaient aboutir à l'armistice du 28 janvier et à la capitulation de Paris, et dont l'autre donne les détails les plus pré- cis et les plus curieux sur Gambetta et sur les élections du 8 février 1871<

'Ba" '°~ ~E~ ~E~Sr ~~). "E~ 'WS"Ë. T€~B-aEE~ '~B~EE~ galvanisées pour te Goix~iT~eT'oe et Onglées ~alvaiiisées pour Couv~t.~res! S~&M~Bc~ ~J~'3!<~°~B!a -M. -a~ SOLIDITE, ECONOMIE, SECURITE. Prix défiant toute concurrence. SOC:~T~! Iba:~TA.~3L.'a3'E&G-t<S'CrE: 30'~aLJMEXE:E~'S (Somme).

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MOTEL

t'uu des pina BEAUX et des pins IMPORTANTS DES CHAMPS-ELYSES et de l'AVENUE DU BOIS. Somptueuses réccpt. Jardin. Vastes communs. Voir jj~0)t)'eMe/Me/:< lo mandataire (sans lequel on n.e peut visiter). M.TmËB.uT, 33, ruo Miromesnil. CESS:OMS DE FOMDS

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374 BAxouB~'rio'.ALEKtpuB.SuD-AfhM. 373.. 373 OMigationsDomamatesl878 10610 10380 BB&siUEN,4I/20/0,remb.à500ù' 345.. 345.. Grandes Ardoi8tsresAn"eTines 148'.

550 BAKCVl'OTTOMA~n.est 548.. 546 PM<TUCAis,41/20/01888à89. 181 178 AM)AMus,30/0,l"série. I9S85 197 50 !°–L

548 KO fr..KiOfr. payes.T!;Io 549.. 548 t 40/01880. 144 144 AuTNCmEKS, 3 0/0,1" hypothèque 46~ 469. Cours du change: Espagne à Paris. 3 31.

1240 Ca~rTÏ.'MciMD'At)TMcitE.cpt 1340.. 1240 41/20/01891 (Tabacs). 471.: 4:0. 80/0, S'hypothèque. 458. T~ ,1,, ~p~ d.. to ~h~- t-'inmin––r~nt~'

&35 G~:rrr-FMciMKQYp-nEx.cpt 534.. 534. nt;ssiB.]8G7ctl869,40/0. 104:: lu3SO' S0/0:4<hypotheque.. 450:: 45156~~ im? Suez du 12 -octobre 150,000, coatra

535 Cf~ltrr-F*NCIE.R RoypnEN Cpt 5311 D34 l'~ s= (~~i et 1869, 4 0/0 104 1t);3) cio e.0/0, 4* liypothèque. li5O 4~1501 en 1897.

50 C~D:TBenMR~rAQNOt.<:pt 50.. 51. lS'040/Oremb.aupair. 10365 10380 Nouveanreseau.serieA. 45750 457.. <a.hM.M/~000 contra

.M .s~.jo~~ce.e 40/0orl889. 103.. 102.. BEiRA-ALTA.SO/O. 69.f~nm~°~ au ~oc.obra: 67.4~003. tontre ~.)*M)~Mttta&d9~r).500t.p..cpt 103.. M3.,ji ~orl~S'eta'emisstoit M2M 10345 5 CACt:M.stMadri<I&),600fr. &7.. ~8.J~

Cet ouvrage, fortement documente, a sa place marquée dans toutes les bibliothèques. C'est l'histoire des événements dramatiques et douloureux qui se sont accomplis dans l'année terrible, écrite par un homme de bonne foi.

JBFOIRT

COURSES A MAISONS-LA.FFH"fB

~'c):<<KH oefo!e

Les courses commenceront & doux heures.

NOTES

Le prix Eclipse mettra en présence plusieurs chevaux de classe, parmi lesquels il semble qu'Ivan IV s'impose. Magisira), qui a uni troisième derrière Holocauste et Sospiro, dans le GrMd Critérium: Hatto, Cannes et Listo sont les meilleurs du lot, mais nous pensons que le poulain de M. Veil-Picard a les titres les plus concluants. Dans le prix Plaisanterie, nous désignons Hërodiade et Ovation

L'écurie de Bremond pourrait bien s'adjuger te prix de ChamMy avec Riverain et )e prix de Beauvoir aYCcAtpaclia..

Nos pronostics:-

PrixduChesMy.HarmonLMt.

Prix de Beauvoir.–Atpucha. PrixdcCarricre9.–Fortunée 11. `

PrixEcIipse.–IvaaîV.

Prix de ChataNy. Ecurie de BrcmotML

Prix Plaisanterie.–Herodiade.

COUKSES A COMPHÈC.NE

~CM~tJ'SOC<o5t'e

(Résultats)

Charmante réunion hier sur le bel hippodrome de Compiégne. doat la Société prend chaque jour plus d'extension, Les favoris n'ont pas été très heureux, exMpto dans le prix dj la Société sportive ou Ghitha s enfin décroché sa première course..La jument de M. Mente)'recevait du poids et l'année de la plupart de ses concurrents.

M. Michel Stern a brillamment enlevé avec Boy le prix de la Mariolle sur Paléornis qui s'était épuisé a faire le jeu. et n'a pas lutté, des qu'il a été rejoint. L'écurie de M. Say a pris les deux premières places dans le prix de la Croix. 'i'hibet avait du reste déjà fait preuve de vitesse. Le favori Apex a manqué le départ et n'a pas voulu s'employer. Gobseck s'était emballé deux foia jusqu'aux tribunes.

La décevante Parenthèse, qui avait trahi la cohSance de son écurie u. Maisons, a cette fois gagne aisément le prix à réclamer. Dans le handicap, Hamiet est venu souMer la course à Muté sur le poteau.

DËTAIM

Prix dd la Société sportive (1.500 francs, 2,000 mètres) Ghita, 3/1. a M. Metner(French), 1: Merry-Boy, 10/1, à M. Michel Stern, 3; Méditerranée,' 20/1 (Dodd), H. Gagné de trois quarts de longueur le troisième à une encolure.

Non placés Medous, Kisa~ Mee, Pétrarque, Chypre. Pari mutuel a & fr. l", 10 fr. 50 et 8 fr. placé S'. lOÏr.~O.

Prix de la Mariolle (gentlemen riders –1,MO francs, 9,200 mctros);

Bey, 3/L a M. A. Menicr (M. Michel Stern), 1; Paléor-

SOCIËTË ANONYME

ACIÉRIES DM FRANCE

&C!EB)ES M FMCE CAPITAL SOCtAL 10 MILLIONS

Sie~~oc/cr! t

39, quai de Grenelle, à Paris

MM. tes Actionnaires sont convoques, conformément aux articles 24 et 3~! des statuts, en Assemblée généraio ordinaire, le 27 octobre 1898, a deux heures précises, à la sa)[e de la Société des Agriculteurs de France, S, rue d'Athènes, a Paris. ORDRE ne JOUR

Rapport du Conseil d'administration;

Rapport des commissaires:

Approbation du bitan. du compte profits et pertes et du rapport du C.onscit d'administration Fixation du dividende

Nomination d'un administrateur

Fixation du montant des jetons de présence des administrateurs

Nomination du ou des commissaires et Station do tour rémunération.

Les actionnaires dont les titres sont au porteur doivent, conformément a l'article M) des statuts. pour avoir le droit d'assister a l'Assemblée générale, être propriéiaired'au moins 10 actions, qu'ils devront déposer, an plus tard. le 3~ octobre, dans les bureaux de ia Société. Paris, Isbergues et Aubin, ou présenter au sié~e. social dans le délai ci-dessus le certificat de déput de leurs 'actions dans un des grands établissements de crédit. Les porteurs d'un nombre inférieur d'actions pourront, conformément à la loi du 1' août 1893, se grouper pour former le chUTro de M et se faire représenter par l'un d'eux dans les conditions cidessus déterminées.

Le Conseil informe, en même <emps, MM. Jes Actionnaires qui seraient désireux de t't'cct'O!)', o'MMt <tM~t&<t'p, le Uitan, le Uapport du Conseil et des Commissaires, que ces pièces leur seront adressées sur demande, a partir du 33 octobre, faites au siège social, 39, quai de Grenelle, à Paris.

Il les prie également, a.u cas ou i!gne pourraient assister a l'Assemblée Générate, dj lui retourner le pouvoir ci-inclus.

~'B!M~ Mf~f~Aa~fl???

FRIMb PHQ~ÛBMFH~UE A NOS_ABONNËS

Tout abonne du « GAULors de frois moiat, de six mois ou d'un an a droit gracieusement t à un ravissant PORTRA.IT-CARTË-ALBUM en Couleur.

Le Portrait ser~ exécuta dana les quniza

~OUI'S.

Priôre de se fiuro inscrire & l'avança poaf la pose.

P~nrA'~ ~nmn r~'M'A')'t n 49 50 ~L'rieur consot. 4 0/01894. 67 C3 67 70 AsTumES, GAUCE ET LËON/3 0/0~ 1" hyp. 303

nis, 3/1, M. J. Lebaudy,3; ControÙer, 16/1, M. le duc de Brissac,3.

Ga"né de cinq longueurs le troisième a cinq longueurs. Non places Lindo, Sirocco, Bonjour, Saint-Vrain, Fried-

land. p

~Pari mnttiel l", 17 fr. 50 et 7 ff. place 3', 9 ff. 50, 3', 14 fr.

Prix de la Croix-S~int-Oucn (5,000 franc?. 30) mètres) « Thibet, 14/1, à M. Henri Say (A. Chiids), 1 Magdala, 16/1 (Weatherdon), 2; Lysistrata II, 16/1 (Dodd), 3, Gagne d'une encolure le troisième à une longueur. Non places Apex, Bournand, Gobseck, Escadre, Elvira, Médée, Preneuse, Erinnye. · °

Pari mntuel l", 41 fr. 50 et 39 fr. 50 place; 3', 34 fr. 50; 3', 34 fr. 50.

Prix de Cho:sy <3.000 fr., 900 mètres)

Parenthèse, 11/3, à M. Veil Picard (Drayton), i Praline II, 8/1 (Chestcrman), 3 Provinciale, 35/1 (Hartley), 3. Gagné d'une longueur le troisième à deux longueurs. Non placés Seigneur-du-Grais, Saint-Sauveur. Isis, Faveur, Mauresque, La Garonne II, WiltsMre, Sonnerie. Pari mutuel l", 53 fr. 50 et 37 fr. p'aee 3<, 17 fr. 3', 78 f'.

Prix Jeanne d'Arc (4,000 fr.. 1,600 métras)

Hamiet, 4/1, à M. Michel Stern (Weatherdon), 1; Mute, 4/1 (Dodd), 2 Bernique, 6/1 (Barlen), 3.

Gagné d'une tête le troisième à une demi-longueur.. Non places Petit, Corton, Clémentine, Janissaire, Mylord.

Parimutue! l", 97 fr. et 8fr. 50 placées'. 7 tr. 3', 13fr. SO.. ° ~ontangy

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AUTOMOBILISME

L'extension prise par le tourisme depuis que les chauffeurs se sont mis a sillonner la France aura eu cet avantage de faire exécuter de nombreuses améliorations aux routes.

Un certain nombre d'entre eux se sont plaints de ne pouvoir lire sur les bornes kilométriques les chiNfes qui y sont gravés et demandent qu'on souligne d'un trait noir le fond de la gravure, a&n que les indications, si utiles aux touristes, pour ne pas dire indispensables, sautent plus facilement aux yeux.

D'autres voudraient voir ajouter sur lesdites bornes, aux chiffres indiquant les distances kilométriques, l'altitude de l'endroit. Cela sera peut-être plus difncile à. obtenir, Io& agents voycrs se souciant peu d'entreprendre les travaux assez délicats des levées de plans.

Signalons cependant, en attendant mieux, la décision prisj par le conseil général de la Vendée, sur la proposition de M. Guillemet, député de ce département. On y indiquera, sur les bornes kilométriques, le point de départ de la distance qui est portée sur chacune d'elles.

Voilà qui est bien. Mais il faut aussi se rendre compte que toutes ces améliorations sont difficiles à obtenir de la part de l'administration. Il y a des concours plus modestes qu'il est utile de savoir mettre en relief. Le Touring Club de France l'a bien compris lorsqu'il a créé tout récemment une caisse de secours pour les cantonniers. Dans sa dernière séance, le conseil d'administration a voté une somme de mille francs comme premier versement à cette fondation; d'autres sommes, dues à la libéralité des membres du Club, viendront sans doute s'y ajouter. Cette caisse permettra, sur avis favorable des ingénieurs en chef et des agents voyers, de délivrer immédiatement des secours en espèces aux cantonniers malades ou blessés et de venir en aide à leurs veuves ou à leurs orphelins.

On sait que déjà le Touring-Club alloue dos sommes importantes a ces modestes travailleurs lorsqu'il les charge d'entretenir certains trottoirs cyclables. Cette nouvelle prsuvo de l'intérêt qu'il leur porte sera certainement.accueillie avec satisfaction, d'abord par ceux qui en bsnéticieront et aussi par tous les chauffeurs et cyclistes qui ont besoin de bonnes routes ils saisiront sans doute avec ém-

H. L.

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)n)tt))))t)t~n)t)HH)nH~'))<')Hjnt~n~!n!'n!t~!tnH)n~))!!tH)ff)h!'t)tn~nn))mH)nt)Utt!tnn~t))jt)

tO CENT. LA uvnAisoK H.LUSTHËE (2 par Semaine~. 50 CEKT. LA. suniE DE 5 uvn&isoNS (2 par Mois). Pour recevoir ~aBCo les Oprenj'eres Sénés, envoyer 4~0 en timbres ou naBd&t. JULES ROUFF & C' Éditeurs, Cloître Saint-Honoré, PARIS.

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d'intérêts sur S~~Ë~ fBtUrRSEBËO (Titres <te Rente,actions ou obtigationsdont les revenus appartiennfnt une autre personne jusqu'à son de'*es) & /nsu 'ae ['usufrui'ier; sur titres nominatifs de ypn~e, ac</on% oM'~ar/om, mAme déposes chez an notaire ou un tiers de)en!eur. o M/t insu er m lui laissant fo~eAe/' MM les eoapo<M./)Mi/<M< /tT durée du /)r~<; sur successions ouvertes et bien in- ùivis sans te concours des eo-hetiticrs, même s'it y aes mineurs et sans oMiginion de partage sur maisons ettoutespro-

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Billets simples, valables pendant 7 jours Première ctasse,'13 fr.35; deuxième classe, 33 francs troisième classe, 23 fr. 25. BiHets d'aller et retour, valables pendant un mois:

Première classe, 72 fr. 75; deuxième classe, 53 fr. 75 troisième classe, 41 fr. 50. Départs de Paris-Saint-Lazare 10 h. du matin et 9 h. du soir;

Départs de Londres London-Bridge, 10 h. du matin et 9 h. du soir; Victoria, 10 h. du matin et 8 h. 50 du soir.

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SPORT VÉLOCtPÉD!QUE

On annonce la fasion de trois sociétés d'amateurs le cercle sportif du Commerce, le Chiffon et l'Association cycliste parisienne se sont réunis à l'Association YeiocipeJique internationale.

–La bicyclette en bois courbe la. Souplotte rêaliMcedesiratam d'une machine idéale qui cède dans toutes ses parties aux inégalités de la route et qui néanmoins est suffisamment rigide dans le sens transversal pour maintenir un alignement parfait des deux roues.

Dimanche se courra à Roubaix le quatrième grand prix annuel. Voici la liste des engages

Amérique Banker, Pettis, Darlow.

Hollande Jaap Eden.

Allemagne Weeck.

Belgique Protin, Grogna, Broka. Van den Born, Houben, Impens, Lcclercq, Deleu, Duchêae, Dutrieu, Trêve. France Bourriilon, Jacqueim, Nossam, Mercier, Carmant, Piette. Prévôt, Lamberjack, Courbe, Ruinart, Collomb, Balajat, Boulay, etc.

La marque La Française a remporté dimanche der.nier un nouveau succès. Fessier a gagné la course de siï. heures de Calais, battant les meilleurs coureurs de fond. Sévère

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RENSE:8mBTS CTfLES DÉPLACEMENTS ET YILLËGIATURES des 0!6dMM~ du <f CS~Ot~ 0

Mmes la comtesse C. du Chastel, au château du Bois-de-Samme.

Eustace, à Nice.

Vicomtesse Ch. de GatelHer, & Senlis.

De Girancourt, à Rouen.

A. Jeanson, à Saumur.

Eugène Labat, à Brassemponv.

Olivier do Mnuduit du Plessix, au ch&te&u du Plessix.

Poinsinet de Sivry, au château d'Aiseray. Générale Ressayre, à Toulouse.

Turgan, à Boulogne.

MM. Ama.nd, & Auxerre.

Arthur d'Andurain, à Saint-Jean-Ie-Vioux. Vicomte de Baaurepaire, à Poitiers.

Victor Berlioz/à Vichy.

E. Boulenger, à. Roubaix.

Bouchez, à RuHec.

Broet.au eh&teau de FaveyroHes..

Henri Brown, à Bordeaux.

Comte Guy de Cherisey, & Versa.iUeT.

Coulomme, au Chesnay.

Lucien Crèpy,'& Lille. ·

Vicomte Gérard de Da.mplerre, au château de Nan~tas.

Durillon, & Champagny.

Cazalis de Fondouco, au château duRey..

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Frémont, a Versailles.

Grellet de La Deyte, & Allègre.

Maurice Hennessy, à la BUlarderie.

Keller, à Baccarat.

Comte de La TeiUais, au château du Roulet. < Le Comte Gousset, à Lourdes. Vicomte de Lézardisre, à Couély. Comte de Loiray, & Saumur.

Comte de LouveI-Lupel, au ch&teau de Razat. Marquis du Luart, au château du Luart. Marquis de Marcieu, au château du Touvet. Vicomte de Mareuil, au château Salé.

De Metz-Noblat, à Amélie-les-Bains.

Comte de Ranchicourt, au château de Ranchicourt. De Ravaran, à Bordeaux.

Vicomte Léon Ribière de Labesis~ a Bordeaux. De La Robrie, à Angers.

Julien Rouland, au château de Saint-Sulpice. Docteur Sarremone, à Amou.

Vicomte Louis de Savigny de Moncorps, au château de Savigny.

Adolphe Scander des Barons Lévi, à Vittorio. Schmitt, à Port-Saïd.

Vicomte Pierre de Tcryes, au château de Saint-Jean. Vicomte Helion de Villeaeuve-Bargemont, au Boutdu-Bois.

EtieaneVitalis, âLodeve.

REKTHËES A PAMS~

Mmes Chalret du Rieu. Colleau. A. HameHn. Comtesse de Labadye. Le Grom. Comtesse de Lyrot. Menière. Achille Mercier. A. Pestel. Schaeffer. Thureau. A. Tournois, MM. Maurice Avril. Henri Barboux. Baron de Barantc. Baron Ernouf-Bignon.– Docteur Emery des Brousses. Du Hamel de Canchy. Marquis de Courcival. Vincent Darasse. Hadot.–KerckoO'. Antony Mars. Stanislas Meunier.–Marquis de Meyronnot. H. Ribot. Paul Salel de Chastanet. Emmery de Septfontaines. Edgard Servois. Paul Sohège. Stolz. Théophile Thomas. Comte Edgard de Villefranche.–Baron Jehan de Witte.

PROGRAMME DES SPECTACLES DU VENDREDI 14 OCTOBRE 189S

THÉÂTRES

OPËRA, 8 h. x/K.–Faust.

Demain Lohengrin.

FRANÇAIS, 8 h. 1/2. Catherine.

Demain Adrienne LeconvreM.

ODEON, 8 h. )</)'. Ëpreuve. Colinette.

VAUDEVILLE, 8 h. 1/3.–Zaza.

GYMNASE, 8 h. 1/3. Rosine.

NOUVEAUTËS,8h.l/3. Le Jeu.d9 l'Amour et da~ Bazar. Le Contrôleur des Wagons-Lits.

VARIETES, 8 h. 1/3. Les Chaussons de danse. Le Nouveau. Jeu.

RENAISSANCE, 8 h. 1/2. Don Juan Tenorio. BOUFFES-PARISIENS, 8 h. 1/2.– Le Soleil de Minuit. PALAIS-ROYAL, 8 h. "/)'. Ghou- Ch~u. Pbce aux Femmes

GAITE, 8 h. 1/3. Les 28 Jours de Clairette..

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LA BOURSE Paris, le 13 octobre 1893.

L'élévation du taux officiel de la Banque d'Angleterre à 4 0/0, bien. que prévue, a provoque une baissa assez sensible des Consolides. Celle de la Banque austro-hongroise a contribué à la faiblesse manifestée depuis un certain temps sur le marché de \'ienne.

Le bilan de la Banque de Franco accuse un nouveau retrait d'or de 10 millions et une augmentation de la circulation fiduciaire de près de 40 millions. Les journaux anglais sont unanimes à traiter la question de Fachoda dans des termes arrogants et mème blessants pour la France.

Nos troupiers continuent à protéger le travail des ouvriers amis de l'ordre et du devoir.

On attend la rentrée des Chambres

C'est dans ces conditions et avec ces perspectives, à la veille de la liquidation de mi-octobre, qu'a débuté la séance. Il ne pouvait en résulter grand'chose de bon aussi avons-nous à signaler un recul à peu prés général, sauf sur les fonds espagnole, que das circonstances toutes particulières ont fait améliorer.

Le 3 0/0 a failli perdre, au comptant, le cours de 102. 11 clôture à 103 05, en perte de 13 1/3 centimes pour la journée. Le terme a fait 102 15 au plus bas, 103 30 au plus haut est reste à 103 17, plus bas de 13 1/3 centimes également.

Immobilité de l'Amortissable à 100 85. Le 3 1/3 revient à 105 80.

Le 4 0/0 brésilien, en dépit de l'amélioration da change, redescend à 55 50.

L'Extérieure reprend du calme et Je la fermeté à 4235. Les fonds cubains accentuent leur avance mal'gré les bruits répandus sur les intentions des Américains au sujet de la Dette. Le C 0/0 monte à 233,et le 50/0 a 171.

Recul du Portugais à 23 15.

Fonds russes toujours hésitants: 3 0/0 ancien, 96 nouveau, 96 65.

On ne traite à terme que le C.et le D des séries turques, en légère baisse à 36 37 et 23 ~0.

La Banque de France recule à 3.595 au comptant, à 3.615 a terme.

Sociétés de crédit au grand calme Banque de Paris 953, Foncier 708, Lyonnais 847, Société générale 545, Banque française de l'Afrique du Sud 85, Banque internationale 550.

La Banque spéciale des valeurs industrielles reste bien tenue à 23o.

Nos grandes lignes de chemins da fer subissent la tendance générale l'Est redescend a 1 080, le Lyon à 1.930, le Nord à 2.110, l'Orléans à 1,837. Autrichiens lourds au comptant à 748. Fermes le Nord de l'Espagne à 77, et le Saragosse à 145. Le Suez perd encore 10 ff. à 3.670.. Le Rio recule de 5 ff. à 747.

~rc~tJ e/t 6a~!ts

Le marche minier a donné des marques de lassitude sur les valeurs qui se négocient à Londres et à Paris. 0

La De Becrs est ramenée de 635 a 633 50. Un peu de tassement sur la Goldfieids à 135, l'East Rand à 154, la Geldenhuis à 199 50, la Kloinfo'ttein à 7735, ia Mozambique à 56, laRandfontein à 57 50, la Robinson à 334 50. L~ Rand Mines revient do 837 à 831.

Le Laurium gré. par contre, fait encore un pro.grés à 74 et, au comptant, 1~ New Emeraids se consolide à 47 75.

~l, CLÉMENT

PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. x/ Cyrano de Berger~ AMBIGU-COMÏQUE, 8 h. 1/4. La Bande à Ft9. THËATRE DES NATIONS, 8 h- 1/4. Champiennet. FOUES DRAMATIQUES, 8 h. 3.'4. Les Quatre FiHe< Aymon.

THEATRE DE LA REPUBLIQUE, 8 h. 1/4. L'Amout Blanc. Le Barbier de Séville.

CLUNY, 8 h. 1/3. Amirale. La Coqueluche. THËATRE ANTOINE, 8 h. 1/2. Rolande. LidoiK. MJAZET, 8 h. 1/3. Tatoua. Rigobert. A NOUVEAU-THEATRE, 8 h. Rembrandt.

SPECTACLES DIVERS'

FOLIES-BERGERE. 8 h. 1/3. La Lofe Fuller. La bell* Guerrero. Miss Saharet. L'enlèvement des Sabines. Mllt Margyl. Les Darto. Les MiHon's. Les Lang.Dim.matinées SCALA, 8 h. 1/3. Polin, Sulbac, Fragson, Maurel, Glau. dius. Mmes P. Darty, Polaire, Gaudet, Derieux, J. Y von. Mlle Fifi.

ELDORADO, 8 h. Paulus, Clovis, Delmarre, Stiv-HaU, A. Clair, Bertholy, Puget. Les Feuilles à l'envers. CASINO DE PARIS. MUe Larive. Les Joueurs de Polt à bicyclettes. Royal Bio~raph et ses vues nou\e!!es. L& Voyante. La Princesse Vbikonsjd.

NOUVEAU-CIRQUE, 8 h. 1/3.–Le Polo & Bicyclette. L9a trois Grâces titrées. La Chasse att sanglier. Mercredis, jeudis~.dimanches et.fêteSt matiMes à 2 h. 1/3. PARISL\XA, Teleph. 156.70.F.eliciaMaIiet, Anna Tai. baud, Giéter, Vi'.ls-Dora. R;schal, Jacquet, Plebias, GibardL Fredy dans VcDgince Le Nouveau 'vieux Jeu. OLYMPIA, 8h.l/3.–TousIes soirs, spectacle. Bob-Walter LonaBarrison.Le célebreS.ScheTer.FolIes-Amours.Thaïes Lounio Wil!y. Dimanches et fètes matinées. (Entt'éaiff.) TRIANON.80, b< Rochechouart (ta). 417-84), à 8 h. 1/4. -<Concert. Vaunol, Violette, les Bcear's et la rjvmaAUom-y! LE CARILLON, 43, rue Tour-d'Auvergne, O h. 1/3. (Télcpn. 356.43).– Paul Delmet, Hugues Delorme, Teulet, Yon Lug La Marchande de fous rires. Paulette FilUaux, Made Kelyt LES MATHCRINS, 36, rue des MaLhurins (Tetëph. 313.41) Marguerite Deval, D. Bonnaud, Jean Battaille, FrjgeroUe. A9 b. 1/3. Ott allume!

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Depuis la mercredi 5 octobra. una ~oituro-hts. grand format, fait donc partie du rapide quittant Paris-~ord & 7 h. 44 soir, et Parts, gare de Lyon, a 8 h. M. Arrivées a Lyon & 4 h. 1' à MarsetUo à 9 h. 45 matin et & Nico :'t K c. 43.

Au retour, départ de Vintimi[[c à 1 h. 15. de Nice à 2 he:t*res Ki, Marseille à S h.. soir.. et do Lyon à t h. 22 matin i arrivée à Paris-P.-L.-M., A 9 h. 30, et Paris-~ord,& iL M h. 33.

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