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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1896-05-20

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 20 mai 1896

Description : 1896/05/20 (Numéro 5309).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k529506s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/03/2008

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SOMMAIRE

tttt mort de l'archiduc Charles-Louia.

Mondanitës.

L'impôt sur les revenus et la rente. `~

Coulisses politiques.

Extérieur L'occupation de Kassala par les Anglais.

Premières représentations « L'Ami des Femmes )) à la Corne dio-Françaiso.

L'Évolution Royale

Il me parait qu'il y a quelque chose de changé en France, depuis hier matin.

Le régime actuel n'avait pas de contre-partie il y en a une qui vient, non sans crânerie, de s'inscrire au tableau.

II n'y avait aucune solution, ni personne à opposer à l'étrange état politique, dans lequel, de î'avis même de ceux qui y sont, se consomme, sans profit comme sans honneur, le plus clair des énergies, des valeurs et des intelligences de la génération en exercice depuis hier matin, il y a quelqu'un qui s'offre et un embryon de solution qui commence à poindre.

Oh 1 malgré l'ampleur et la hardiesse de l'évolution dont Monsieur le duc d'Orléans vient de donner à la fois le signal et l'exemple, ce n'est pas encore grand chose. C'est une larve sur du papier, un protoplasma éclos dans un encrier, mais, tout de même, on a la sensation que la vie française pourrait devenir moins ennuyeuse, et ce ne serait pas dommage.

II serait puéril de ne pas reconnaitre, même dans ce journal, que la monarchie, telle qu'elle sommeillait avant-hier, n'était pas une solution, ou du moins qu'elle n'était pas une solution pour le plus grand nombre.

La conception, sans doute inexacte, que le public était enclin à s'en faire et que les défunts prétendants avaient, sans le vouloir, contribué à asseoir dans les cerveaux, était une vague résurrection d'un régime de hobereaux et d'évêques, plafonnant au-dessus d'un auguste personnage qui semblait sortir de la poussière des siècles, pour prendre possession de tout un peuple, sans même lui demander son avis.

C'est sur cette conception-repoussoir, entretenue à la fois par le parti républicain et, ce qui est plus fort que tout, par une bonne fraction du parti royaliste lui-même, que s'est édifié le régime actuel. C'est là-dessus qu'il a vécu, non par sa valeur propre, par la répugnance bien naturelle d'une foule de gens à être brusquement ramenés de plusieurs cycles en arrière, à un idéal politique qui ne fut pas sans grandeur, certes, mais qui eût été désormais inadmissible et inacceptable.

Avec une fougue de jeune homme qui charge, un certain bonheur d'expressions qui ne trompent pas et qui n'appartiennent qu'à des natures primesautières et spontanées, Monsieur le duc d'Orléans vient de culbuter le spectre lucratif dont le parti dit républicain faisait commerce. En quelques foulées d'une juvénile et militante allure, le jeune Prince a distancé tout son entourage timoré et s'est campé de sa personne au plein milieu de la position ennemie, sur la plateforme même du suffrage universel reconnu, accepté, sollicité par lui avec une netteté d'attitude que nous souhaiterions apercevoir chez beaucoup de républicains.

Au total, et pour parler la langue convenue, Monsieur le duc d'Orléans vient de se dégager brusquement du réseau de scrupules, de timidités aristocratiques, d'archaïsmes et d'impuissances de la droite pour se jeter à gauche, dans le mouvement, dans les flots mêmes de la démocratie.

Pour le moment, il y est seul, au milieu de l'adversaire étonné. Il a semé derrière lui et ses journaux qui se réservent etbeaucoupdes conseillers illustres, vieillis au service de la monarchie, qui se nattaient de le tenir, comme les autres prétendants, sur les « lointains rivages ? où ils sont morts.

Mais, si le jeune audacieux a l'estomac suffisant pour tenir tout ce que sa lettre permet d'entrevoir, il est vraisemblable qu'il sera rejoint avant longtemps par tout ce qui veut vivre, respirer et combattre dans ce pays où l'on meurt de lassitude et de dégoût.

Il y vient d'interrompre la prescription résignée du laisser-faire, du laisser-mentir, du laisser-voler, sans qu'un cri d'opposition s'élève. Il y vient ranimer la notion tutélaire de l'appel au pays et du recours au sentiment des masses contre la minuscule oligarchie qui gouverne sans contrôle et qui, frappée à mort depuis sept ans, ~malgré son triomphe apparent, se vide des impuretés de ses entrailles dans la république que cous aimions, comme un cadavre qu'on tarde à enterrer se vide dans son cercueil.

II fauttoutefois parler un peu politique, et cet hommage bien impartial, certes, car je ne suis ni royaliste ni orléaniste, rendu à la manifestation épistolaire de Monsieur le duc d'Orléans, s'enquérir un peu des chances qui peuvent la suivre et des risques avec lesquels son auteur doit compter. En France, nous ne sommes pas accoutumés & associer le nom de d'Orléans au suffrage universel. M. Guizot a rendu à Louis-Philippe et à sa des- cendance le mauvais service de dissocier les deux images, d'établir entre les deux idées une sorte de contradiction et d'antinomie qui obligera peut-être Monsieur le duc d'Orléans à des entrai- nements préalables que sa jeunesse, et son cou- rage peuvent parfaitement affronter, sans diminution ni déchéance, car il n'y a de vraie diminution et de vraie déchéance que dans l'inaction, « l'inertie toujours expectante H, comme dit sa lettre.

En outre, monsieur le duc d'Orléans vient de se substituer, dans la culture du suffrage universel, aux Napoléons qui, inversement, s'étaient retirés de celui-ci pour faire de l'orléanisme. 11 peutdonc bénéficier, dans une mesure assez large, du besoin d'affirmation que la démocratie napoléonnienne n'a pu satisfaire et qu'elle reportera, sans trop de difficulté, sur un champion résolu qui ne boudera pas au plébiscite.

Enfin, monsieur le duc d'Orléans ne saurait se dissimuler qu'il y a dans le parti dit républicain beaucoup d'orléanistes latents.

On peut même dire que les sept ou huit dixièmes du parti républicain parlementaire sont des orléanistes qui s'ignorent. Les socialistes eux-mêmes sont.pour la plupart, des orléanistes mal habillés.

Ce double contingent, de républicains parlementaires et de bonapartistes orphelins, peut être recruté par une tactique simple, surtout à ce moment où il n'y a plus de passion ni de foi politique bien ardentes, le régime actuel ayant fourni et détruit toute la somme d'illusions qu'il avait à offrir et à décevoir.

Le spectacle de peuples voisins qui, par la monarchie transactionnelle, se maintiennent au niveau supérieur, se développent et nous dépassent, est aussi un argument qui ne manquera pas de frapper beaucoup de gens.

La nécessité, pour notre peuple, pour notre race, de se ressaistr, dana sa physionomie historique Pt dans la forme politique oui assura sa force et

b:¡'ft~'rtJ: l$'j'i'¡!jjW"¡¡"

sa grandeur avec le plus de permanence, inclinera aussi nombre d'esprits raisonnables à ne pas considérer une restauration monarchique comme pire que ce qui est.

Voilà les chances.

Quant au risque, il n'y en a qu'unsérieux.mais il est considérable.

Le seul risque que coure la monarchie qu'on me passe cette irrévérence « de bonne humeur », comme dit le Prince, dans un journal monarchiste, au foyer duquel je reçois une gracieuse hospitalité est dans le parti royaliste et dans toutes les préventions, fondées ou non, qu'il évoque.

Le plus grand service que le parti royaliste puisse rendre à son chef, puisqu'il a depuis hier le rare bonheur d'en rencontrer un qui ne demande qu'à marcher, c'est de le laisser se débrouiller lui-même avec la démocratie. Celle-ci n'a jamais eu peur du chef, puisqu'elle a fait pendant des siècles ménage côte à côte avec lui, mais elle a, à tort ou à raison, une peur effroyable de certains royalistes.

Ceux-ci doivent être, à cette heure, la secrète espérance du parti républicain.

Georges Thiébaud

Ce qui se passe GAULO!S-GUtDE

~.M/OMt'~M~

Courses à NcuiHy-Levattois.

LA POHT!QUE

M. Georges Thiébaud, avec son tempérament et son'talent personnels, comme avec l'indépendance que nous lui laissons ici, vient de rendre à lalettre de MonsieurleDucd'Orléansunhommage quia d'autant plusdeprixqu'onn'étaitpasen droit de l'attendre de lui, et nous ne voulons rien y ajouter .aujourd'hui, nous reservant, lorsque la première fumée de l'eSet se sera dissipée, d'en parler à notre tour, à notre point de vue de monarchistes, avec tout le respect dû au Prince et la reconnaissance due à tous les serviteurs de la monarchie.

Cependant, il s'est passé hier, en dehors de cette question, un petit fait que nous devons souligner à la suite de l'empereur de Russie et de l'empereur d'Allemagne, la reine-régente d'Espagne et le roi d'Italie ont télégraphié a M. Félix Faure leurs condoléances à propos de la catastrophe d'Adélia, en Algérie, où ont péri quelquesuns de nos officiers et de nos soldats.

Ce bien veillant témoignage des souverains pour notre armée ne vous semble-t-il pas comme une pitié pour les peuples accablés par le service obligatoire, comme un soupir vers l'allégement de ces charges si lourdes, comme un cri humain au milieu de l'Europe en armes ? N'y voyez-vous pas comme une solidarité entre les nations de civilisation chrétienne ?

Ce témoignage, si honorable pour les souverains qui nous le donnent, est non moins honorable pour l'armée qui le reçoit, cette armée, objet du culte de notre pays et de l'admiration de l'Europe, et où tout le monde voit l'âme et la grandeur de la France. L. D.

ËCHOS DE PARIS

Une assez vive surprise s'est manifestée hier soir à la conférence de la Société des études coloniales et maritimes.

Le sujet de la conférence était l'Abyssinie vue. du côté des Italiens. Le conférencier, docteur Lapicque, narrant ses souvenirs de voyage en Erythrée, avec projections photographiques à l'appui, en est venu à quelques considérations de politique internationale et africaine les Abyssins, des barbares d'après lui la défaite des Italiens, un malheur public la France frappée à l'égal de l'Italie dans cette aventure.

Un assistant a demandé alors à l'orateur des nouvelles de la triple alliance léger détail dont le voyageur-conférencier semblait à peine se douter, et où gît tout le secret de la tension intermittente de sentiments entre les deux nations sœurs. La surprise est devenue stupeur, lorsqu'on a cru comprendre que le docteur Lapicque prêchait dans un avenir plus ou moins rapproché une croisade à frais communs de la France alliée à l'Italie contre l'Abyssinie.

Nous engageons vivement la Société des étu des coloniales et maritimes à surveiller le choix de ses conférences et les tendances de ses conférenciers sur le terrain brùlant de la politique extérieure.

Une devise.

Un de nos amis rencontrait, il y a quelques jours, la voiture d'un haut fonctionnaire du protocole. Il a eu la curiosité bien excusable de regarder le chiure, très sobre d'ailleurs, peint sur les panneaux.

Ce chiSre était entouré d'une banderolle portant la devise .MoMH~, at co~~ws; mobile, mais constant, pour traduire-littéralement, mais il est clair que c'est la une contrefaçon, heureuse, de traduire le Fluctuat nec wer~Mr de la VilleLumière.

Bizarreries de la langue française. 1-

Avez-vous remarqué qu'un grand nombre d'animaux n'ont pas de masculin ou de féminin, > absolument comme s'ils n'avaient pas les deux sexes ? D'autres ont un nom MmscMMM pour les femelles, ou un nom /e~HtHM pour les MM~. Puisque, conformément à la logique des choses, on dit un cheval et une cavale, un lion et une lionne, etc., pourquoi ne dirait-on pas un éléphant et une éléphante, un passereau et une passerette, un chardonneret et une chardonnerette, etc.,etc.?

N'est-il pas ridicule de dire MM6 panthère M~c, M)t hareng /'e~6~e, MM chamois /'emelle, M~e carpe ~M~e, etc. ? Dirait-on une ~M~e et M~ femelle? On dit pourtant M~e outarde MM~e et M~ outardeau /'e?KeMe/ C'est un incroyable pêle-mêle de mots qui K hurlent d'être accouplés a.

Renvoyé à ces messieurs de l'Académie t La sorte de quarantaine dans laquelle était tenu notre attaché naval en Angleterre ne doit pas surprendre les personnes au courant de certaines pratiques oincielles britanniques.

C'est ainsi qu'il y a une dizaine d'années environ, notre attaché militaire, aujourd'hui général, a été l'objet sinon d'un véritable ostracisme mondain, du moins d'un traitement contre lequel il dut réclamer. A un grand dîner officiel auquel il était convié, on donna le pas sur lui à un autre officier français d'un grade inférieur et en congé. Ce manquement à la hiérarchie soulignait d'une façon désobligeante le mauvais vouloir du gouvernement anglais à l'endroit de nos attachés militaires.

PARADOXES ET VÉRITÉS

Il faut mettre un grain de poésie dans les petits détails de la vie, et la vie la plus banale devient ainsi très précieuse. La poésie est le sourire et l'esprit des choses.

J.DEB. B.

A propagande, propagande et demie.

Le secrétaire du syndicat des employés d'omnibus, le citoyen Moreau, fait depuis plusieurs mois une propagande très vive contre un projet de caisse de secours patronné par la Compagnie et qui aurait pour résultat, en améliorant la situation des employés, de diminuer l'inûuence du syndicat.

Toutes les deux ou trois nuits, des réunions ont eu lieu aux environs d.es dépôts, dans lesquelles le citoyen Moreau s'est efforcé de combattre le projet de caisse de secours.

M. Cuvinot, directeur de la Compagnie des omnibns,~laia8~-faire. Mais maintenant que les employés ont pu, à loisir, entendre la parole du secrétaire de leur syndicat, M. Cuvinot a entrepris, à son tour, une tournée de propagande. Avant-hier, c'est au dépôt de Pasey qu'il a réuni ses employés. M. Cuvinot a réussi à démontrer à ceux-ci qu'il était de leur intérêt d'adhérer à la nouvelle caisse de secours la preuve en est dans les nouvelles adhésions reçues. Il se propose de continuer et de passer en revue tous les dépôts.

C'est une intelligente et ccfurageuse initiative, qui devrait bien servir d'exemple à nombre de patrons et de chefs d'industrie.

BILLET DU SOIR

J'ai proposé depuis quelques jours autour de moi un petit plébiscite sur la question de savoir pourquoi le service téléphonique est si mal fait.

Plusieurs raisons m'ont déjà été données couramment, parmi lesquelles une des plus vraisemblables c'est que les demoiselles de téléphone les moins zélées sont probablement les plus chaudement recommandées par les députés, lesquels protègent en elles des filles ou autres parentes d'électeurs plus ou moins influents. Mais un autre motif que j'ai entendu émettre, hier, au cercle, me paraît plus concluant. H se résume en ceci. L'abonné plaignant ne pouvant jamais être certain, matériellement, que sa plainte sera entendue, l'administration ne l'écoute pas.

Comment, en effet, s'assurer que l'autorité hiérarchique a remercié telle ou telle employée vingt ou trente fois délinquante ?

L'abonné n'a pas le droit de pénétrer dans cet antre mystérieux du bureau où l'on répond lorsqu'on y répond à ses allo t allo Et quand même il y pourrait aller, il ne connaît pas de vue la délinquante, ce qui le met hors d'état de savoir si l'administration se sera privée des services de la demoiselle. Pour peu donc qu il soit soupçonneux, rien n~l'empêchera de croire que ladite administration rit à gorge déployée de sa réclamation avec la coupable.

Je sais bien que certaines âmes sensibles me diront « Vous demandez la révocation de braves filles gagnant leur pain. C'est bien féroce.~A quoi je réponds «Pour chacune des places occupées par ces « braves filles~, il y a au moins une demande formulée par une surnuméraire non moins brave nlle que l'autre, encore plus, puisqu'elle ne gagne rien, et qui a, en outre, au moins sur elle l'avantage de n'avoir pas mal fait son service, puisqu'elle n'a pas encore été employée.~ »

Et puis, je le répète, c'est bien platonique ces demandes de révocation. On ne les écoute pas. En passant.

De tels miracles s'accomplissent depuis quelque temps qu'il ne faut désespérer de rien, même de la restauration de la Cour des comptes et de l'aménagement définitif de la place du Carrousel que nous l'avons dit l'on répare présentement. Tout arrive nous avons vu des symptômes de reconstruction de l'Opéra-Comique, nous pouvons voir les plans et devis du Métropolitain ) I Depuis deux jours, en effet, est ouverte devant le public, dans les mairies, une enquête sur l'avant-projet du Métropolitain, enquête qui sera close le 18 juin prochain. Voici le sommaire du dossier.

Le Métropolitain, autonome, a voie étroite et à traction électrique, coupe Paris en quatre et l'enveloppe. Il comporte deux grandes lignes transversales nord-sud, de la porte Clignancourt à la porte d'Orléans ouest-est, de la porte Maillot au Père-Lachaise et une ligne circulaire, formant ceinture aux onze arrondissements du centre en outre, une ligne reliant la gare de l'Est au pont d'Austerlitz. A.u total, 47 kilomètres à construire, soit une dépense évaluée approximativement à cent quarante millions. On lancera par journée de dix-huit heures, sur huit circuits différents, 2,160 trains. L'intervalle entre deux trains dans le même sens seradg deux minutes il y aura 93 stations sur lé réseau la vitesse des trains sera de 36 kilomètres à l'heure. Enfin les voitures seront de quarante-quatre places, et le tarif est fixé à vingt centimes par voyageur.

Voici l'espérance. A quand la réalité?

Les origines de l'alliance franco-russe. Déjà, en 1800, un des ancêtres de Nicolas II, Paul f' fils de la grande Catherine affirmait son amitié pour la France en refusant d'entrer dans la coalition des puissances étrangères contre notre pays. Cette année-là, le 12 décembre, M. de Pontécoulant, un de nos préfets, offrit au général russe baron de Sprengtporien une fête superbe, au cours de laquelle furent chantés les couplets suivants, sur l'air de la Soirée ora~6MS6;

I

Des géographes je me ris,

De leur méthode je m'écarte

Moscou, Petersbourg et Paris

Sont très rapproches sur ma carte;

J'éloigne Portsmouth de Riga,

Je place Vienne près de Gêne,

Et je maintiens que le Volga

Doit communiquer à la Seine.

II

Que j'aime à revoir sur ce bord

Les fiers guerriers de la Russie t

Parmi nous, ces enfants du Nord

Sont encore dans leur patrie t

Grands, généreux, pleins de vaillance,

A ces titres ne sont-Hs pas

Les meilleurs amis de la France Y

On croirait, à la forme prèa, que ces couplets sont écrits d'hier, en vue des événements d'aujourd'hui.

Depuis une semaine que le soleil daigne se montrer bienfaisant, nous recevons des lettres de plainte au sujet de l'arrosage insuffisant sur certains points de Paris.

Dans le faubourg Montmartre notamment, le manque d'arrosage donne lieu à de nombreuses réclamations. Aux heures de la soirée, les passants ont l'air de circuler dans une brume épaisse. Pourquoi les ingénieurs de la ville n'imitent-ils pas l'exemple que leur donne une petite Ville des Etats-Unis appelée Newak ? Le service de la voirie vient d'utiliser le réseau de tramways électriques pour assurer d'une manière rapide et économique l'arrosage des rues traversées par ces voies. On se sertde wagons-citernes mus également par un trolley prenant le courant sur le conduc- teur aérien de la ligne.–A Paris, naturellement,. on utiliserait les moteurs tels qu'ils sont. Chaque wagon porte deux pulvérisateurs placés l'un sous le châssis, l'autre sur les côtés, dont le dé-, bit peut être réglé par un levier placé à l'avant du véhicule à portée de la main du conducteur. Le premier sert à arroser entre les rails, lèse-, cond arrose la chaussée avec une rapidité inconnue jusqu'ici. Chaque wagon-citerne porte 11 mètres cubes d'eau et pesé en charge environ 15 tonnes. Avis à messieurs les nouveaux conseillers municipaux.

Après la vente Alexandre Dumas, !a vente Arsène Houssaye.

II y aura donc, auiourd'hui, à l'hôtel Drouot, un five o'clock de belles dames du temps passé z Marie-Antoinette, La Vallière, Montespan, Parabëre, Chateauroux, Sophie Arnould, Guimard, Duthé.Favartetcent autres. Arsène Houssaye avait rassemblé tout l'escadron volant de la Cour et du théâtre au dix-huitième siècle. Je me rappelle encore.ces Boucher, ces Nattier, ces Lancret, ces Largillière, ces Greuze, ces Rosalba. éclairés par la lumière des lustres dans la galerie de l'avenue Friedland pendant ces innombrables redoutes masquées de la fin de l'Empire. J'irai les revoir ces belles dames peintes qui, elles, n'ont pas vieilli t

On a vendu il y a quelques jours, à Londres, anx enchères publiques, une collection d'anciennes tabatières irançaises datant de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI et du premier Empire, ornées de pierres fines et de merveilleuses miniatures due,s à Greuze et à Counial. L'une de ces' tabatières a été adjugée pour 35,000 francs, une seconde a trouvé acquéreur à 27,500 francs, une troisième a été'vendua 15,000 Irancs. La pluabaa prix atteint a été de 7,500 ir&ncs. Ces tabatières

provenaient de la collection de M. C. Hawkins.

A travers les livres

~re~M~M~ n'est pas seulement une œuvre originale et saisissante, c'est avant tout une œuvre débordante de foi, une œuvre d'édification profonde.

Ce livre nous retrace l'histoire vraie d'une jeune âme tout orientée vers le ciel, et, par un sentiment de pudeur que l'on appréciera, cette histoire nous est présentée sous la forme discrète et voilée qui convenait en un sujet si délicat. On ne trouve sur la couverture aucun nom d'auteur; mais à l'élégance aristocratique du style, à la profondeur de la pensée, à la forme académique de l'oeuvre, on devine qu'elle est due à la plume d'une des plus hautes personnalités de la littérature contemporaine.

Parmi les principaux ouvrages couronnés par l'Académie française (prix Montyon), remarquons la GMe~re de /b~e~Me, par le capitaine Danrit, ce roman militaire qui a eu un si légitime succès, et Fe~s l'Orient, de Robert de Flers. C'est la digne consécration de l'accueil fait par le grand public à ces beaux livres illustrés publiés par l'éditeur Ernest Flammarion.

Une des questions sociales qui se dressent devant nous, émouvantes et menaçantes, est bien celle de r~/a~ce ~a~CM~cMse. L'assistance préventive, celle qui s'adresse a la femme sur le point d'être mère, est la aouvellesolution trouvée par Paul Strauss dans un livre bien touchant qui paraît aujourd'hui sous ce titre chez les éditeurs Charpentier et Fasquelle.

MOUVELLE3 A LA MAtN

Mlle L.la. si amusante artiste du PalaisRoyal, n'est jamais satisfaite des rôles qu'on lui confie.

Elle jouait dernièrement dans une pièce en trois actes.

L'auteur de la pièce, un rhumatisant de première classe, entre, un soir, au foyer durant un entr'acteetse met à geindre suivant son habitude.

Il faudra, mesdames, dit-il à ses interprètes, que vous veniez bientôt me soigner à tour de rôle:

Bon pour ces dames s'écrie Mlle L. moi, j'irai à tour dépanne t

Un Domino

NOTATIONS BREVES

MAtttAGE PAMSÏEM

Une partie de ptaisir qu'un tel mariage, où i[ s'agit de souhaiter du Bonheur en la ptu.scordtate'des poignées de main à un camarade sympathique entre tous, où l'on est sûr, comme à quelque belle première, de ne voir autour de soi que des visages amis et familiers, où le cadre même cette vieille et solennelle ville de Versailles, avec ses avenues ombreuses, l'odeur des derniers lilas qui Sotte dans l'air léger, les cloches qui ont comme des voix de jadis, des voix hantées de souvenirs semble avoir été choisi à dessein. Et les uns sont venus par la plus longue route, la bette route blanche qui ondute comme un ruban nuptiat au milieu des bois et des jardins où les oiseaux chantent, où les roses triomphent, les autres ont pris te train, le dernier train où t'en. cause et où l'on rit, autant qu'en la plus ironique des revues de fin d'année.

Aux Réservoirs, l'on pourrait s'imaginer que c'est une nouvelle journée du Congrès, un congrès idéal auquel on aurait judicieusement oublié de convier les brasseurs de politique, les inutiles et encombrants députés, à voir ces petites tables où déjeunent par groupes sympathiques ici Henri Meilhac et Saint-Albin, Marcel Prévost, Vandérem et Capus, plus toin. Paul Hervieu et Larroumet, Henri Lavedan, Robert de Bonnières, Jean Béraud et René Maizeroy, Maurice Talmeyr et Guiches avec Guitry, Georges Hugo, Varney, Maurice Barrès et Georges Thiébaud, Duval, qui est venu en chapeau de paitte pour apprendre, dit-it, le rote qu'il jouera dans quelques semaines; le comte Primoti, un Parisien égaré dans Rome; d'Epinay, le statuaire romain acclimaté à Paris, et combien d'autres! On se hâte vers le défilé de la sacristie, où les nouveaux mariés paraissent tout heureux comme d'un bon présage de cette foule qui s'associe à leur joie, à leur amour, qui les salue et tes envie. Et elle est toute charmante dans ses longs voiles de tulle, la jeune épousée, avec son clair sourire affable, ses sombres cheveux, ses grands yeux où l'on croirait que se lève quelque radieuse aurore.

Puis, c'est là-bas, en une rue de silence et de paix, une blanche maison tapissée de fleurs et de verdures, tel qu'un Trianon seigneurial avec sa façade aux larges portes-fenêtres, ses pelouses, ses grands marronniers, son parc qui frisonne plein de parfums et des chansons mystérieuses. Et d'aucuns s'y attardent,, s'y attablent joyeusement comme en une fête champêtre, y heurtent à la mode d'autrefois les coupes pleines d'extra dry cependant que les robes glissent sur le sable des allées avec un long murmure de soie.

Un dernier verre de champagne, une dernière poignée de mains et en route vers Paris, tout heureux d'avoir vu un ami vraiment heureux t

Jmat tt'M ~Mevittiste a'

J'ai lu dernièrement, dans les journaux, qu'un monsieur avait oublié un fauteuil Voltaire dans un bureau d'omnibus.

Comment un monsieur peut-il oublier un fauteuil Voltaire dans un bureau d'omnibus ? R C'est évidemment le maximum de la distraction.

C'est déjà beaucoup comme preuve d'étourderie de penser qu'on pourra prendre l'omnibus avec un fauteuil Voltaire en le mettant sur ses genoux alors, ainsi qu'on fait pour un enfant de cinq ans.

Mais aller jusqu'à l'oublier dans le bureau des voitures publiques cela dépasse la mesure, et si je n'avais le plus grand respect pou~r ce que disent les journaux, je croirais à une imagination de reporter farceur.

Quoique, lorsqu'on lit la liste des objets perdus publiée par la préfecture de police, on y rencontre des choses extraordinaires.

Le nombre des corsets trouvés dans les fiacres et sur la voie publique est considérable; n'y a-ton pas vu l'autre fois une baignoire oubliée dans un square? q

La distraction, disent les livres de médecine, est le fait d'un esprit élevé, mais absorbé par une pensée unique; elle est aussi l'indication d'un cerveau faible et d'un esprit peu cohérent. J'ai connu beaucoup de distraits appartenant aux deux catégories.

Nous avons eu jadis au boulevard un chef d'orchestre qui faisait notre joie.

Un soir, il oubliait de partir quand l'artiste lui avait donné la réplique.

Un autre soir, il lui jouait un air différent de celui qu'il devait chanter.

Il riait lui-même de ses distractions, qui ne faisaient pas toujours rire son directeur et le public.

Il nous racontait qu'un jour, en province, par suite d'une économie bien entendue, il se trouvait être le seul musicien de son orchestre. Comme il s'agissait de conduire un mélodrame, c'est-à-dire de jouer les trémolos et les forte des entrées et des sorties, cela n'avait pas grande importance.

Seulement, à un moment, il oublia qu'il était le seul exécutant, et se souvenant de sa qualité de chef d'orchestre, il se contenta, pendant tout un acte, de battre la mesure.

!{!

Je a/ose dire queja suis distrait, car il ïaudrait

me classer dans une des deux catégories citées ci-dessus, mais je le suis bêtement âmes heures 1 Je me souviens qu'un jour j'étais invité à dîner chez Auguste Vacquerie, mon rédacteur en chefau~apye~.Il avait été convenu avec l'aimable maître de la maison qu'après le dîner je m'en irais « à l'anglaise )) pour aller assister à je ne sais quelle répétition du soir d'une de mes pièces.

Le repas termine; et pendant qu'on passe au salon, je m'éclipse sur la pointe des pieds. L'appartement de Vacquerie était assez compliqué, mais je le connaissais, y étant venu quelquefois. Tout en pensant à autre chose, je commence par me tromper de couloir et j'entre dans une chambre à coucher où dormait une personne malade.

J'ai la chance, néanmoins, de ne pas réveiller la dormeuse; je cherche le couloir de sortie et tombe froidement dans un cabinet noir. Le malheur veut que, par prudence, j'aie tiré la porte à moi, et me voilà enfermé dans le cabinet 1

Et pas d'allumettes dans mes poches 1

A force de tâter, je retrouve la porte avec les mains, mais, bien entendu, je ne trouve pas la serrure.

J'eus une sueur froide.

Je me dis

Cela va être drôle, si je suis forcé de passer la nuit ici t

Enfin, je découvre le pêne, un petit pène, doisje dire à mon excuse, j'ouvre et je continue à suivre le couloir, que je m'obstine à reconnaître pour celui qui mène à la grande porte du carré. Naturellement, je reviens à la chambre de la personne malade, qui se réveille au bruit. Qui est ? at-elle d'une voix faible. Ne vous dérangez pas, c'est la bonne, répondis-je en contrefaisant ma voix.

Et je me sauve.

Je me retrouve dans le couloir. Je me souviens alors qu'au lieu de suivre à droite il fallait suivre à gauche.

Enfin, j'arrive devant la porte, la fameuse ports. Mais, impossible deTouvrir, car elle s'ouvre par en haut et je veux absolument l'ouvrir par la serrure d'en bas. Après avoir pendant dix minutes employé la douceur, puis la force, après avoir même essayé de la crocheter avec mon couteau, je me décide à aller chercher un domestique et à le mettre dans la confidence de ma maladresse.

Je re-enfile un autre couloir, qui doit me mener à la cuisine, je tourne, je tourne, j'ouvre une porte, c'est celle de la lingerie j'en ouvre une autre, c'est celle d'une armoire, et je reviens. à la chambre de la personne malade, qui continue à me demander

Qui est là?

Je me sauve derechef, je rouvre une dernière porte et me voilà tranquillement rentré au salon, où l'on prenait le café.

Vacquerie me dit

Tiens c'est vous? Votre répétition est donc déjà unie?

Oui, c'est-à-dire elle n'a pas lieu, répondisje pour me donner une contenance.

Et je restai, par pure honte, manquant ma répétition, ce qui n'était un grand dommage pour personne du reste 1

Mais la palme de la distraction appartient à Henri Rochefort. Celui-là, politique à part, on peut le classer dans la bonne catégorie, ce n'est pas par manque d'esprit qu'il est distrait. J'ai déjà raconté quelque part que lorsqu'il prenait un fiacre il avait un mal infini à se rappeler sa propre adresse; il Snis~ait souvent par dire au cocher

Vous ne savez pas où je demeure, par hasard ? 9

Et les trois quarts du temps le cocher répondait

Si, monsieurRochefort, et je vais vous y conduire 1

Un jour il y a un bout de temps de cela par exemple nous étions jeunes tous les deux t un jour il me dit

Je suis invité à dîner demain chez Brébant par des amis, ils m'ont autorisé à vous amener, ça vous va-t-il ? Cf

–Ça me va répondis-je, ayant toujours eu un vieux fond de pique-assiette t

Le lendemain, je suis devant la porte de Bré bant, en habit noir et cravate blanche. Rochefort arrive également en tenue de cérémonie. Montons, me dit-il, mes amis sont dans un cabinet.

Nous montons.

Mais, en route, Rochefort s'arrête et me dit Sapristi J'ai oublié le nom de mes deux amis t

–Diable'comment faire? q

Demandons à Brébant.

Nous demandons à Brébant qui nous répond Mais, comment voulez-vous que je sache quels sont les gens qui vous ont invités t Toute ma maison est pleine de monde et tous mes cabinets sont pris.

Rochefort essaye de dépeindre ses amis. Brébant ne les reconnait pas.

Qu'allons-nous devenir, nous mourons de faim, et moi surtout qui tiens à faire un bon dîner ) sans compter que nos amis nous attendent certainement.

Alors Brébant a une idée lumineuse

Vous êtes tous les deux en habit, nous ditil, mettez une serviette sous le bras, venez avec moi, vous aurez l'air de maîtres d'hôtel qui m'ai-_dent dans le travail; je vais vous ouvrir la porte de tous nos cabinets, et comme cela vous finirez par retrouver les amis que vous cherchez. Nous suivîmes Brébant, qui nous ouvrit tous ses petits salons dans l'un, nous trouvâmes des familles, dans l'autre, un monsieur avec une dame. Pour mieux jouer notre rôle, nous faisions semblant de prendre là des assiettes, ici d'apporter des salières ou des huiliers. Enfin, après une inspection quasi générale, nous découvrîmes le cabinet qui contenait les amis de Rochefort t

Ces messieurs nous attendaient depuis vingt minutes t

Nous dînâmes, et fort bien. On dînait très bien chez Brébant, quand il voulait.

A l'issue du dîner, lorsque nous quittâmes nos amphytrions, je dis à Rochefort

–Décidément, comment s'appellent vos amis? Cf Sapristi, me dit-il, j'ai oublié de le leur demander l

Ernest Binm

B.M.

F/M-~fM P~y

RENTRÉE ET SORTtE

Deux événements bien parisiens faisaient hier salle comble à la Comédie-Française. Une double rentrée et une sortie. La rentrée, annoncée par les affiches, était celle de Mlles Bartet et Marsy. La sortie, dont nutie colonne Morris ne faisait mention, était celle de M. Ricard, ancien ministre de la justice.

Car c'est seulement hier, on peut le dire, que l'ineffable garde des sceaux, dont le génie plana presque six mois sur la France, a quitté dénnitivement la scène où il brilla d'un si vif éclat.

On ne saisit peut-être pas très bien, au premier abord, comment M. Louis Ricard, aujourd'hui simple député de Rouen, pouvait jouer un rôle dans une reprise de l'/l;H/<fM/eMM:M,son admiration légendaire pour la belle Fatma n'étant, à ce point de vue, qu'un titre légèrement insuffisant. Pour expliquer ce rapprochement, moins paradoxal qu'on ne le suppose, il convient de se rappeler que le grand acte de M. Louis Ricard la majesté du personnage nous induirait presque à dire la plus grande pensée de son règne ce fut l'arfaire dite des chantages contre Max Lebaudy, et que l'une des deux gracieuses comédiennes dont le Théâtre-Ftancais fêtait hier la rentrée figura, dans cette affaire comme l'ua des témoins, à h fois tes plus directs et les plus attristés, des scandâtes d'où sortît ce trop fameux procès.,

Si vite que se déroule le cinématographe de ta v[e parisienne, on n'a pas encore oublié cette série d'in~ stantanés juridiques où triompha la verve inventive de l'homme que ses admirateurs familiers auraient pu sans irrévérence, baptiser aussi le père Lumière. L « tumiêre 1 ». Ce protagoniste du ministère de h vertu n'eut, pendant cinq mois et demi, que ce mot à 1< bouche. Et, trouvant que la ptus affreuse nuit pesalo sur Ses contemporains, il s'avisa d'égayer ces ténèbres par un feu d'artifice dont Ruggieri tui-même se décta-< reraitébioui.

Le succès devait être étourdissant. M. Cavaignac, m!nistre de la guerre, fournissait à son collègue de tt poudre de première qualité, empruntée aux poudrières de l'Etat. M. Ricard y puisa d'une main large, et ett fabriqua un pétard énorme, auquel i[ mit gaittardemen) le feu. La bombe ministériette partit avec un bruit d( tonnerre. Le résultat fut de casser, à la devanture de deux ou trois journaux, une demi-douzaine de vitret que les subordonnés de M. Ricard, maudissant la pë< tulance de leur éphémère patron, durent s'empresse) de remettre de leurs propres mains.

La dernière a été remise avant-hier, et, après que MM. de Labruyère, Saint-Cère, Carle des Perrières, Chiarisolo et Joseph de Civry eurent été acquittés parles juges de première instance, les magistrats de ta cour d'appet ont clos, en acquittant M. Utric de Civry, la série des réparations attendues. Si bien que de cetto machine de guerre, fabriquée spécialement contre la presse coupable de n'avoir manifesté pour le génie do M. Louis Ricard qu'un enthousiasme relatif, il ne resta aujourd'hui que le souvenir d'une ridicule algarade et la réhabilitation de cette même presse que de mesquine! rancunes s'étaient flattées de déshonorer.

Plus artificieux qu'artificier, l'ancien garde dct sceaux en est donc pour sa courte honte, n'ayant même pas réussi à nous régaler d'une chandelle qui n'eût pourtant pas eu de peine à être plus romaine que sa vertu.

tt n'en va pas moins qu'hier, une dernière fois, ta nom de ce héros d'une lamentable équipée a été mêH aux conversations parisiennes. N'avait-on pas, en effet, annoncé que l'aSaire taquette il reste attaché comme une casserole a ta queue d'un chat aurait une manière d'épilogue à la Comédie-Française, où la rentrée de MUc Marsy provoquerait une sensation d'un ordre un peu spécial On reconnaît bien là t'inquiète imagination dt ce reportage maladif qui ne hante pas seulement te~ rédactions de journaux, mais qui se faunie aussi danstt monde pour y répandre au petit bonheur- c'est plutôt au petit malheur qu'il faudraitdire tesélucubrations d'une fantaisie aussi dépourvue de goût que de raison. En l'espèce, ce reportage plus que hasardeux n'avait pas réfléchi que sa hâtive invention n'avait même pas pour elle l'ombre d'une vraisemblance. Qui donc, dans ce Paris si plein de sens et de tact, aurait pu seulement admettre la possibilité d'une note discordante dans le chaleureux accueil que le pubtic du Théâtre-Français' s'apprêtait à faire, hier soir, à l'une de ses artistes les plus justement préférées?

Il faut le bien mal connaître, ce public parisien par excellence qui fait de la maison de Molière comme le suprême asile de la distinction d'esprit et de cœur que. la grossièreté des mœurs contemporaines s'appliquer chasser de partout, pour lui supposer un autre souct~ que celui d'applaudir dans une artiste aimée le tatenH dont elle lui prodigue tes preuves et la fidélité à des en-~ gagements dont elle a su garder le respect.

Mlle Marsy entrait en scène au second acte, te! qu'elle avait coutume d'y paraître type de beauté par' faite, délicate et exquise, comme celles qu'illustrait jadis le pastel de Latour.

Les cheveux blonds dorés, bien plantés, elle a tes cinq pointes, ainsi que la Diane d'Houdon, le visage d'un ovale irréprochable la bouche petite, aux lèvres grasses et roses, découvrant un écrin de perles fines; les yeux bleus, au regard tendre et doux, mouitlés comme ceux d'une gazette, flottant parfois dans l'incertain, en quête d'un introuvable idéal élégante comme une Parisienne, mais rêveuse comme Gretcheo. et n'achevant pas toujours le sourire vaguement commencé.

TeDe elle est apparue, avec tes deux natures qui sont en elle l'une gaie, insouciante, qui semble tout entière au bonheur de vivre, l'autre incertaine, triste et, silencieuse.

On sait son passé si récent à vingt ans, elle avait la passion du théâtre. A la Comédie, où elle fut, pour ses début, une Célimène incomparable, on la baptisa « Marsy », en souvenir de Mlle Mars, qu'on lui donna pour marraine Molière en loucha du haut de sa fontaine, et le Marivaux du foyer cligna de son œitde marbre, car il avait entrevu sa « Silvia ».

Prise, un beau jour, d'un caprice d'enfant gâté, Cé'imène disparut. Elle était partie, sourire aux lèvres, emportant une brassée de roses. Elle revient, tenant en nMins une gerbe de chrysanthèmes, et, toutes grandes, la maison a rouvert ses portes à l'enfant prodigue qui a repris sa place au vieux foyer.

Hier soir,auThéâtre-Français.Mtte Marsya triomphé. Ce matin, sur la scène inférieure où t'ont relégue les circonstances, M. Ricard fera sans doute cette réflexion mélancolique que, si les bonnes comédiennes sont toujours sûres d'être applaudies, les mauvais comédien! sont toujours sûrs d'être sifnés.

Tout-Paris

LE GAULOtS CHEZ LES RUSSES

Pétersbourg. La Néva. Le Théâtre-Michel. Le Club anglais. L'alliance franco-russe durera-t-elle ? Opinion do M. TatischofF suz cette alliance.

(Par !e«re de Motre e~t~oye specM~

Samt-Pétersbourg. 3/14 mai.

Et d'abord soyez rassurés je ne vais pas découvrir Saint-Pétersbourg. Voilà longtemps que Théophile Gautier s'en est chargé et il y aurait sans doute outrecuidance à le vouloir recommencer. Au reste, il fait un temps abominable. Quand il ne pleut pas il neige, et quand il a fini de neiger la pluie recommence. Sortir en izvostc/ncA par ce temps, il n'y faut pas songer et quant aux voitures plus élégantes à deux chevaux (et fermées) dites KATM~c~, ce n'est qu'après des eS'orts surhumains qu'on en trouve uM à sa porte. Je n'ai donc pas vu Pétersbourg daM ses détails, et je crois que c'est pour moi grani dommage. Il faudra revenir ici en hiver. Le vrai Pétcrshourg, c'est le Pétersbourg qu'on visite ea traîneau.

Mais j'ai vu la Néva. Mon hôte, M. Serge de TatischeS', occupe un superbe appartement de l'Admiralteïskaya, avec précisément une rangée de hautes fenêtres sur la Neva. Très large, le fleuve roule ses flots impétueux du lac Ladoga aa golfe de-Finlande, et sur une longueur de cinquante-huit kilomètres à peine. C'est peu et par la la Neva n'aurait rien de remarquable. Mais sa largeur, qui. atteint jusqu'à neuf cents mètres à Pétersbourg même, fait de la Néva l'un des plus grands fleuves de l'Europe. La Seine, dans ses grands jours de tumulte, ne lui va pas aux chevilles. Je ne sais rien qui parle davantage à l'imagination que la Néva du haut de ces fenêtres, leregardseprrtantun peu au delà du pont du Palais, vers les « Mes '), où la jeunesse dorée da Pétersbourg (et l'étranger) vont voir se lever le soleil I

J'ai passé une heure à l'Opéra, où j'ai entendo. d'excellents artistes, mais où je n'ai pas vu une seule femme en décolleté ni un seul homme en habit. En revanche, beaucoup d'uniformes. Et, si vous le voulez bien, nous ne parlerons pas du Théâtre-Michel. Le cadre est charmant, et on me dit que Leurs Majestés y viennent beaucoup et s'y plaisent innniment. L'empereur Nicolas II surtout s'y amuse sans contrainte, riant volontiers et volontiers aussi remerciant par l'envoi d'un sensible « souvenir a les artistes qui l'ont la plus intéressé. Est-ce au Théâtre-Michel qu'aurait été prononcé ce mot? C'est là, du moins, que je l'ai recueill). Quelqu'un s'étonnait respectueux sement devant Sa Majesté de le voir toujours e< uniforme de colonel. Et comme Nicolas II lisait un point d'interrogation dans les yeux du en* rieux

Que voulez-vous? répondit l'Empereur M souriant, je n'ai pas de protections t

Et, en eSet, nomme colonel par son &ugQa&'


père Alexa~re tu, t'EtS-pereur veat, dit-oa, gagner les étoHes de généra!.

On donnait le Paradis au théâtre Miche), l'autre soir c'était la dernière représentation de la saison. L'impression fut fi'anchement mauvaise, celle d'une troupe de passage à Castelsarrasin ou à Moissac. Par malheur, c'est un peu trop aussi l'avis des Pétersbourgeois, très férus de notre littérature et de nos artistes. Ah ) que le souvenir de la grande époque est resté vivace ici Mais où sont les neiges d antan ?

Les artistes se plaignent qu'on ne les fête plus comme autrefois, me disait hier un vieil abonné. Qu'on nous envoie quelque Madeleine Brohan, et vous verrez ) 1

Toute l'aristocratie russe va au théâtre Michel. Elle entend toute le français, et elle le parle à merveille. Je dois à mon éminent ami, M. de TatischeS, d'en avoir pu juger, hier encore, dans tes conditions les meilleures. Membre du Club anglais, qui est le Jockey de Pétersbourg, Tatisçheff m'avait introduit. C'est un honneur, même .pour un étranger, le Club étant très fermé. C'est !e général Dokhtourof qui le préside.

JLe général Dokhtourof, qui commandait en Dernier lieu le corps de cavalerie de l'avant-garde jïe l'armée russe marchant sur Andrinopl~ en 1878, se donne tout entier au Club, et on lui doit pour beaucoup cette installation vraiment grandiose dans l'hôtel Radziwill, habitèrent pen- dant un quart de siècle le général Le Flô, le général Chanzy, M. Lefebvre de Laboulave. J'ai pris le ~o~a dans l'ancien salon de danse de 3'ambassade de France, et j'aurais pu digérer à 'mon aise l'excellent dîner russe que je venais de faire dans le cabinet de travail de nos ambassadeurs transformé en cabinet de lecture.

Dois-je le dire ? Tandis que Tatischeit me présente à ses amis du cercle, mon coeur bat un peu. On a beau se dire en quittant la rue Drouot que ~ignorance du russe n'est pas un empêchement à un voyage en Russie, je me demande à ce moment, précis des présentations ce que ma mine va avoir de déconfit et de piteux. Mes appréhensions ne sont pas de longue durée. Tout ce mon- de-là est plus Français que Russe. Pardon, j'en- tends dire qu'il parle le français à merveille. A table je suis à la droite de M. Boukharine, cousin du général Annenkoif et de M. E. Melchior de Vogüé. C'est un ami de !a France de la première heure. Ils sont tous ici, d'ailleurs, des amis tte!aFrance,MM.Goubastof, directeur au mi'nistëre des anaires étrangères Schostak, ancien gouverneur de Tchernigof, l'aide de camp général Soltikof, etc.

Noua ne sommes pas sur les bords de la Neva. Nous sommesboulevard des Italiens ou, si vous préférez, rue Scribe. De légers refrains, très parisiens, montent aux lèvres de mes hôtes, évocateurs de vieux souvenirs, et ceux-là même qui n'ont pas fait le voyage de Paris depuis bien des Maées s'intéressent toujours aux boulevards. Dieu me pardonne, on m'a demandé des nouvelles des oreilles de Mlle Cléo de Mérode. J'ai dû avouer ne les avoir jamais vues. Tous mes lecteurs comprendront ma réponse. On l'a fort bien comprise ici.

La politique est bannie des conversations du cercle, et d'ailleurs on n'en fait pas en Russie. Mais, peut~on recevoir un Français sans s'attarder un peu sur nos intérêts communs et sur nos sentiments? Quelqu'un ayant parlé de Cronetadt, je parle de Toulon et de Pans

Qui pourrait décrire l'enthousiasme de notre peuple de Paris?

Et Tatischen, qui était de ces fêtes et qui en a été ému comme nous tous, dit que pour sa part il doit y renoncer. Ces mots tombent dans le silence de nos réuexions:

Combien cela dura-t-i! ? '1

Moi-même, tout à l'heure, je poserai la question à TatischeS', c'est-à-dire à l'un des hommes qui connaissent le mieux les dessous de la diplomatie, et l'un de ceux on le sait depuis longtemps en France et en Russie–qui ont le plus -fait pour l'alliance des deux pays.

Nous sortons. Nous allons franchir le seui', mais TatischeQ' s'est arrêté. H prononce mon oom. Puis

–M.deNabokof.medit-il.

M. deNabokof veut bien s'intéresser au représentant du GaM/OM « Vous vous fatiguerez beaucoup à Moscou, mais ce sera si émouvant a » M.deNabokofa. été pendant près de vingt ans ministre de la justice sous Alexandre II et Alexandre III. Il est grand cordon de Saint-André, c'est-à-dire l'un des plus grands dignitaires de l'Empire. C'est à lui qu'est échu l'honneur de porter, le jour du sacre, le manteau impérial de Nicolas II.

J'ai recueilli, depuis trois jours que je suis à Pétersbourg.ce qu on appelle.au palais Bourbon, des « bruits divers a. Tout n'est également pas bon à rapporter ici, mais j'ai tenu à m'éclairer sur un point particulier et je m'en suis ouvert à M. de Tattachen'

La question que vous avez entendu poser tout à l'heure « Cela durera-t-il ? n je me la suis déjà posée moi-même. Non pas, certes, que la parfaite loyauté de nos amis doive être mise en doute, mais il me semble que la vieille influence allemande n'a pas tout à fait disparu de la Cour, et cette constatation m'inquiète. Je ne crois pas, dans tous tes cas, que le a Cela durera-t-il? a puisse s'appliquer aux Français, qui voient dans l'alliance russe un nouveau gage de force et de sécurité réciproque.

M. de TatischeS' sourit.

Voulez-vous, me dit-il, que nous fassions un peu d'histoire ? Sans remonter à la visite de Pierre le Grand au Régent, qui ne s'était rendu à Paris que pour proposer à la France l'alUanee de ta Russie, en échange de sa renonciation a l'alliance de la Suéde, de la Pologne et de la Turquie, rappelez-vous les eSbrts tentés dans le même but par l'un des deux pays au cours de ce siècle. La période qui va de 18/0 à Cronstadt est caractéristique.

a On n'a pas oublié l'attitude réservée de la Russie en 1870. EUe doit être expliquée par la guerre de Crimée, l'intervention de Napoléon III en faveur de la Pologne et par divers froissement, qui, Dieu merci, devaient être bientôt oubliés. B C'est, du reste, de 1870 que date la prise de possession de soi-même, si vous préférez, la «venue de la raison. Après les malheurs de la France, on se demanda des deux côtés pourquoi Bous nous étions si souvent combattus on alla un peu au fond des choses et on ne tarda point a se rendre compte que c'étaient toujours nos soi- disant amis et alliés qui y avaient seuls trouvé bénénce.

De nos luttes diplomatiques ou autres. Français ou Russes, nous n'avions jamais rien retiré. Est-ce que cela ne devait pas prendre on? N'y avait-il donc pas moyen de s'entendre une bonne ïbis pour toutes? 9

Le principat de M. Thiers dura peu il eut à peine le temps de renouer des rapports d'amitié avec la Cour de Saint-Pétersbourg, mais c'est surtout a partir du moment où M. le duc Decazes prit le ministère des aNaires étrangères que la politique de la France commença à graviter vers fa Russie. H faut hautement rendre cette justice à l'éminent homme d'Etat que, tout de suite, il vite!airement la situation. Il sentit fort bien que ïa France et la Russie, étroitement unies, c'était pour les d"ux nations une ère nouveUe qui s'ouvrait, et dont les résultats pourraient être des plus heureux. Admirablement secondé par des ambassadeurs tels que Le Flo et Chanzy, le duc Decazes travailla avec ardeur au rapprochement .désiré. C'est à ses efforts qu'on dut lintervention -si heureuse du tsar Alexandre II en 1875. M Au lendemain du 16 Mai 11 se produisit un temps d'arrêt. Comme il arrive trop souvent, le parti républicain au pouvoir se crut obligé de prendre tout juste le contrepied de la politique suivie par ses prédécesseurs, si bien que, au Congrès de Berlin, la France resta absolument neutre dans les questions qui intéressaient à un si haut degré la Russie. Les plénipotentiaires français, MM. Waddington et de SaintVaHier, non seulement ne songèrent pas à lui payer la dette de reconnaissance contractée deux ans auparavant, mais its évoluèrent ostensiblement dans le sens d'une alliance franco-allemande, qui ne devait point aboutir, car c'était une insanité politique (~c,).

» Je me rappelle, à ce propos, avoir revu plus tard le duc Decazes:

Voyez-vous,me disait-i!,depuis le Congrès do Reriin, une malédiction pèse sur la politique extérieure de la France f

s– Pa.rb!eu t lui répondis-je, c'est la malédiction de ëaint-VaUier < d >

N Heureusement Gambetta.dèa qu'il prit. possession du pouvoir.ne tardapasâcomprendrece qu'il y avait à tirer d'une atliance franco-russe et, de wës bonne foi, it chercha & se rapprocher ~e ta

Russie. Tous les cabinets qui succédèrent au sien continuèrent à marcher dans la-ro~ qu'il avait tracée. Jules Ferry lui-même~qtMt qu'on en ait dit, n'était rien moins que notre adversaire, et plus d'une fois je l'ai entendu dire que si, à l'époque où il était au pouvoir, ta RussM avait été libre de tout engagement avec l'AUemagne, lui aussi aurait travaille de graM cceurà une entente qui lui paraissait'égalemeat utile et nécessaire aux deux pays.

NTout était là, en eSet être libre. G'esta l'empereur Alexandre III que la France doit d'avoir rompu les liens qui l'attachaient aux empires d'Allemagne et d'Autriche. Le Tsar décida enfin que, à l'avenir, la Russie suivrait la politique d<? ses intérêts et celle-là. seulement. Et, en même temps que nous travaillions à faire connaître votre pays à nos concitoyens, vos écrivains et vos savants recueillaient la pensée russe dans toutes ses manifestations. Le terrain était peu à peu préparé, et lorsque vos ministres montrèrent leur désir de sceller une entente avec notre pays, tout le monde, en Russie comme en France, y applaudit de tout cœor.

? .Ce sont. là des faits. Comment, aprèa cela, peut-on se demander si l'entente durera? Les deux peuples se sont cherchés longtemps a. travers des siècles ils se sont ennn retrouves ils resteront désormais indissolublement unis. » L'empereur Nicolas II a toutes sortes de raisons pour aimer la France. Il aétéinnniment touché des manifestations de respectueuse sym.pathie qui lui sont arrivées de tous les points de j votre pays au moment de la mort de son auguste père. Vous savez la vénération de Nicolas II pour la mémoire d'Alexandre III il ne saurait oublier de longtemps à quel point elle a paru et elle paraît chère aux Français.

»Ne croyez pas que l'innuence allemande existe encore à la Cour, surtout au point de faire échec un jour ou l'autre à la politique des deux pays. Notre gracieuse souveraine n'a pas d'autre désir que le bonheur de son peuple, et si elle fait de )a. politique, tenez pour certain que cette politique est celle de l'Empereur.

» Vous savez à quel point les grands-ducs sont les amis de la France et combien ils s'y plaisent. S'il en était un qui eût des sentiments différents, il saurait les faire taire devant l'intérêt supérieur de son pays.

s L'armée Mais il me paraît qu'elle témoigne assez souvent de ses sentiments au'ectueux pour votre armée. Comme l'armée française, l'armée russe attend et espère, voilà tout.

» Ennn, la diplomatie elle-même vous est acquise. Il y a eu des tiraillements au début, etfeu' M. de Giers n'adopta pas tout de suite, tant s'en faut, les idées de vos amis de la première heure. Mais lorsque Alexandre III les prit sous son aile, le ministre s'y résigna et alla de l'avant. Le prince Lobauoo' les a à son tour adoptées, et il les défend avec l'ardeur d'un néophyte. Son voyage en France surtout, en lui permettant de mesurer toute l'étendue des résultats, a fait du prince Lobanon* l'ami le plus ardent de votre pays et de l'alliance franco-russe. Il a vu à ce moment votre ministre des affaires étrangères, M. Hanotaux, avec lequel il s'est lié d'amitié et on peut compter que le prince, d'une loyauté absolue, fera tout pour éviter le moindre accroc.

» Le peuple ? C'est Cronstadt, Pétersbourg et Moscou, comme en France c'est Toulon, c'est Lyon et Paris. C'est la Russie tout entière comme c'est la France du plus petit village aux plus grands centres.

sll n'y a doacaucuneappréhension&concevoir. Nous sommes unis, et nous le resterons pour le plus grand proQt et la plus grande gloire des deux pays. Ceux qui ont travaillé au rapprochement de la France et de la Russie peuvent être satisfaits, car leur œuvre est bonne et sert leurs s patries ils ont on peut le dire bien mérité de l'humanité tout entière, n

Henry Lapaaze

LES FÊTES CE MOSCOU ~M- d~c~e ~s~ap/t~Mc)

Moscou, 19 mai.

Aujourd'hui, le programme annonçait la visite du Tsar au camp de Khodinsky. Larevue était préparée. Une grande foule s'était rendue au camp. Les f&tes ont été contremandées en raison de la mort de l'archiduc Charles-Louis.

L'Impératrice douairière et ses enfants. le grandduc Miche! et la grande-duchesse Olga sont arrivés à* Moscou à trois heures de l'après-midi. Quelques minutes avant l'arrivée du train impérial, l'Empereur, l'impératrice Alexaadra-Fédorovna et tous les grandsducs et les grandes-duchesses sont venus à la gare. L'ambassade extraordinaire de France est arrivée le soir par la gare du chemin de fer SmolenskKoursk. Dans les salons impériaux de la gare attendaient le grand-duc Vladimir, commandant en chef des troupes concentrées à Moscou; le grand-duc Serge, gouverneur général de Moscou; le général Kostanda, commandant en chef de la circonscription, entouré de plusieurs généraux le prince LobanoffRostowsky, ministre des affaires étrangères Je comte de Montebelto, ambassadeur de France; le comte de Vauvineux, conseiller, et tous les membres de l'ambassade française. Dès qne le train a stoppé, le général de Boisdeffre a quitté le wagon, suivi du général Tournier, du contre-amiral Sallandrouze de La Mornaix et des autres membres, tous en grande tenue et portant les grands ooi'doos des ordres russes dont ils sont décorés.

Une compagnie du régiment de grenadiers, massée sur le quai de la gare, rend alors les honneurs militaires a l'ambassade française, les tambours battent aux champs.

Pendant ce temps, les grands-ducs WIadimir et Serge sont allés au devant de l'ambassadeur extraordinaire dont, tour & tour, ils serrent cordialement les mains.

Les grands-ducs, suivis des membres de l'ambassade française, reviennent alors dans les salons impériaux, o& le général de Boisdeffre présente aux grands-ducs les membres de son ambassade. Après quelques minutes d'entretien, l'ambassadeur et ses collègues prennent plaça dans les voitures de la Cour, qui se dirigent vers le palais occupé par le comte de Montebello.

Une foule énorme s'était amassée dans les rues <;ue devait parcourir le cortège. L'accueil que cette foule a fait à l'ambassade est indescnptible. C'est aux cris mille fois répétés de « Vive la France N que le parcours s'opère. Tout le monde, tête découverte, acclame chaleureusement l'uniforme français. Les rues de la vitle résonnent de furieux cris d'enthousiasme en l'honneur de l'ambassade française. Le chaleureux accueil que reçut, en 1892, l'amiral Gervais a été dépassé aujourd'hui le sentiment qui poussait des ce temps la Russie vers la France a grandi, et l'amitié franco-russe a reçu encore une connrmation inoubtiable.

Sont arrivés le grand-duc et la grande-duchesse de Hesse, le prince et la princesse de Battenberg, le prince héritier de Bade, le prince héritier de Danemark, le prince Sadanarou du Japon, le prince Albert de Wurtemberg, qui ont été reçus par les membres de la famille impériale et par des dignitaires de la Cour, ainsi que par les autorités de Moscou et une garde d'honneur avec musique.

L'émir de Boukhara et le prince héritier avec leur suite ont été reçus en audience solennelle par les souverains au palais Petrowsk!.

La rêcephon du Khan de Ktuva et du prince héritier avec leur suite a eu lieu en audience particulière.

1. JVECXRTr

DE L'ARCH!OUC CHARLES-LOU!S L'archiduc Charles-Louis, frëre de l'empereur François-Joseph, héritier de la couronne d'Autriche, a succombé hier à. Vienne.

Cette mort a causé une vive impression en Autriche l'Empereur en ressenti un très grand chagrin, c%r il avait beaucoup d'anection pour son frère.

L'archiduc Charles-Louis et l'archiduc LouisVictor étaient les deux seuls frères qui restassent à l'Empereur.

Le défunt était né à Schoenbrunn, le 30 juillet 1833. Grand, bien fait, aimable, il se maria le 4 novembre 1856 à Marguerite, princesse royale de Haxe. Elle n'avait que seize ans et mourut deux ans après, !e 15 septembre 1858.

Le 16 octobre 1863, l'archiduc ëpousa, à Venise, Marie-Annonciade, princesse de Bourbon et des Deux-SiciIes, qui -mourut le 4 mai 1871. EnQn, le 33 juillet 1873, Chàrlea-Louis s'unit, au château de Henbach, à Marie-Thérèse, princesse de Bragance, née le 24 août 1855. De son premier mariage, Charles-Louis n'avait pas eu d'enfants. Du second, il eut: FrançoisFerdinand, né à Gra.tz le 18 décembre 1863 Othon-Francois-Joseph, né à Gratz le 21 avril 1865 Ferdinand-CharIes-Louis.a Vienne le 27 décembre 1868 Marguerite-Sophie, née à Arstoetten le 13 mai 1870. Cette archiduchesse est abbesse de la maison des dames noblea au château du Hradschin, à Prague.

Du troisième mariage, il eut ParcMduohesae Marie-Anaondade, née à Reichmanle 31 juiHet

1876, et l'archiduchesse Elisabeth, née le 7 juillet 1878.

L'archiduc Cbartea-Louis, très simple, comme le sont du reste l'es Habsbourg, aimait par-dessus tout la vie de~mille. Non point que son humeur et ses tendances l'éloigaassent du monde et i la Cour; esprit cultivé, mMllgeace très ouverte, il causait volontiers.

Son palais de la.Fa.voritenstràsse était le rendez-vous ds la haute aristocratie,'des savants et des artistes de talent. Mais depuis queîqae temps, les inquiétudes que lui inspirait la santé de son jHs aine l'avaient douloureusement frappé. Oatélé~raphiéde Vienne au T~M&s que l'archiduc Charles-Louis avait contracté la maladie dont il est mort pendant une excursion faite a cheval sur les bords de la mer Morte. Un peu de surmenage, joint à la fraîcheur des nuits, déterminera un malaise dont les premiers symptômes furent la fièvre, la perte de l'appétit et qui dégénéra en dyssenterie.

Presque tous les journaux de Vienne ont publié hier des suppléments dans lesquels ils louent, les hautes capacités et les excellentes qualités morales du défunt <t expriment la profonde compassion que toute la population éprouve pour le Souverain et Ja famille de l'archiduc.

La I~M< ~e~'M~j? fait ressortir, dans son supplément, la part que le défunt a prise au développement des institutions du paysetlapro-. tection qu'il a accordée aux arts et aux sciences et à toutes les œuvres pacifiques.

L'Empereur, dés la fatale nouvelle, s'est rendu au palais de la Favoritten strass à son arrivée il chancelait, ses sœurs, venues à sa rencontre, durent le soutenir.

La cérémonie de l'enterrement de l'archiduc Charles-Louis aura lieu vendredi dans l'après-midi.

~x

Vienne, 19 mai.

La mort do l'archiduc Charles-Louis provoque un deuil générât. toute"; les parties du pays arrivent des bulletins qui dépeignent la. profonde impression que la. triste nouvelle a produite.

Le corps de l'archiduc, dont les traits n'ont subi aucune altération, repose sur son lit de mort que l'archiduchesse Marie-Thérèse a parsemé d'œillets blancs et roses.

Des couronnes y ont été déposées par l'archiduchesse Marie-Thérèse et l'archiduchesse Stéphanie,' veuve de l'archiduc Rodolphe. Parmi les innombrables télégrammes de condoléan- ces arrivés au Palais, on compte celui de l'empereur d'Allemagne.

Demain on procédera à l'embaumement du corps qui sera ensuite placé sur un lit de parade au palais.

B.

D.

FIVE C'CLOCK

Recommandons aux gourmets de demander un échantiiionde Thé Meh'ose qui leur sera adressé à titre gracieux, 34, rue d'HauteviUe.

'Mf~M'T~ ~k1~IT~T~TS~~2'

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CHRONIQUE DE L'ÉLÉGANCE

Au temps où tes lilas se fanent, a!ors que le long des rues les pittoresques petites voitures déambulent chargées d'une odorante récoite de primeur, les cerises deviennent une des actualités de ta mode.

Cerises aux chapeaux, cerises jetées en bouquet sur les légers linons, sur les taiîetas chinés. Aux mains des enfants, cerises. Leurs prémices éc)atantes, mefées au feuiitage des muguets et symétriquement rangées le long d'un bâton, font i'orgueit et )a joie des tout petits.

Enfin, l'esprit inventifde nos grands marchands s'est inspiré de ce beau produit de la saison qui commence, et les boîtes à bonbons du dernier genre sont une rudimentaire balance avec ses deux ptateaux de cuivre poti suspendus par des chaînettes. Sur l'un des plateaux, un poids d'une iivre sur l'autre, qui s'abaisse, un bel amas de cerises sous lequel se dissimulent ies pralines, les chocolats et les exquis fondants. LES COURS

La Comtesse de Flandre avec sa suite est arrivée à t'hôtet Campbell.

LES AMBASSADES

Dîner hier à t'ambassade d'Angteterre; les convives de lord et tady Dufferin étaient

Lady Hermiono Btackwood, l'ambassadeur d'Italie et comtesse TonucUi.Io ministre de Suedo et Mme Due, comte et comtesse da FIorian, comte et comtesse de Frnnqueviile, comte et comtesse de Montsaumin, comte de Chaudordy, M. Lefevre-Pontalis. baron et baronne Edmond de RothschUI, baron et baronne de Crépy, MmeBarton, M. et Mlle Henri Germain, M. et Mme Casimh'-Perier, M. et Mme Juifs Ctaretie, M. et Mme Richard Waddington, M. Jean Béra.ud, Mme Rowau Hamilton, honorable M. et Mme Hardinge, Miss Stepheuson, M. Harford. DANS LE MONDE

Le comte G. de Satettes organise pour samedi prochain une réunion artistique à taqu'ette prendront part nos meilleurs artistes lyriques, ainsi que Mttes Cléo de Mérode et Marcelle Dartoy. Ces deux artistes exécuteront et chanteront des danses Directoire de M. de Sateties pour la musique et de M. Eddy Lewis pour les paroles.

Soirée, !e sa mai, de la Société musicale, au théâtre d'Application. Au programme, première représentation, à Paris, de Pf~/aMe (/ fag'/«!CC!'), drame lyrique en deux actes, musique de Leoncavaiio.

La baronne de Taisne donnera une soirée dansante le samedi 3o mai.

Hier, bal brillant suivi de cotillon, chez Mme Harris Phelps dans ses salons de la rue Vaneau. Fleurs à profusion et ravissantes toilettes.

Le cotillon a commencé à une heure, conduit par M. Becq de Fouquières, et s'est prolongé fort avant dans !a nuit avec un entrain et une gaîté étourdissante. Parmi les invités

L'ambassadeur d'Italie et la comtesse TornieHi, Je ministre de Suède et Norvège et Mme Due, M. et Mme MëMne. duo et duchesse de BeHune, M. Buffet, marquis et marquise de Forget, vicomte et vicomtesse de La Jonquière.comte de La Combe, comte et comtesse de Mateissye, comta de Montfemer, comte de Rochegude, marqais de Paulucci de Caoboli, vicomte et -vicomtesse de PouvourviUe, baron et baronne de Kertangny, vicomte de Valdahon, baron de Vueiiïet, comtesse et Mlles de La Vantx, marquis et marquise de MaiJ)ard-La<aya, marquis de Barbantane, baronne et MUe de Sambucy, marquis de Torre AtSna, vicomte do La Mure, Mme et Mlles de B!anchecoudre, comtesse et Mlle de Royo, comte de Malherbe, comtesse de Germiny, Mme et Mlle Picot, M., Mme et MUe Waddington, comtesse et MHes Deligny, comte de La Fresnaye, comte de Chotet, vicomte de Labbey, comtesse et Mlle Casa-Miranda, marquis et marquise de Monteynard, comte et comtesse de PiinvaJ, comte et comtesse Pierre d'Harcourt, comte de Forceville, comte et comtesse de Murât, comtesse et MUc d'Azincourt, baron et baronne Deoouz, baron Hamelin, vicomte de Salaberry, prince H. de Croy, prince de Lucingc-Faucigny, marqujse et Mlle de Vassoignes, vicomte et vicomtesse de Poulpiquet, comte et Mlle d'Aiguillon, M., Mme et MUe Crets, comte et comtesse de Nioac.

Brillante matinée, hier, chez Mme Péan. Au programme des oeuvres de Gaston Lemaire interprétées admirabtement par MUe Chantat-Lowe), charmante dans Vous~anM~, ma~Mt'xe; Mlle Lucy Cremer, qui a soupiré exquisement le Sentier des roses, et M. Paz, très applaudi dans la Vierge à la crèche. Le ctou de la matinée a été la 5~ane, chantée et dansée en costume espagnol par Mite de Miramar. On a bissé i'œ&vre nouveHe de G. Lemaire. M. Guiod a chanté magistralement Octobre.. g Mme Henri Germain a donné, avant-hier, dans les salons de la galerie des Champs-Elysées, une soirée dansante merveilleuse.

Parmi tes charmantes jeunes nties

Mlles de La Grange, de Waru, de Vaufreland, de Chaubry, do Cource), de Boislisle, de Riancey, de Sancy de Rolland, de Maigret, de Bourqueney, de Moutserrat. de Bousquet, de Romeuf, de Belfort, de Fra.nquoviUe,de Benardaky, Carraby, Murât, etc.

Du côté des habits noirs

Prince R, de Lueinge-Faucigny, marquis de Saint-Seine, marquis et comte de Chasseloup-Laubat. vicomte d'Arjuzon, comte de Vanssay, marquis de La Ferté-Mun, comte de Malestroit, barons Henn et Louis Dubreton, comte de Forceviile, comte Déplaces, vicomte de Reiaet, baron Hamelin, baron d'Hauteserve, marquis d'Argence, MM. d'Ormesson. de Bois!is!c. d'Eequevilîy, baron de Vaux, vicomte da Richement, comte de Grenaud, comte Primoli, vicomit. Robert de Fiers.

Le cotillon qui a été une série de surprises plus merveilleuses les unes que les autres,a été conduit par Mlle Germain, charmante dans sa toilette rose, et M. Becq de Fouquiéres. Souper par petites tables après le cotiilon.

Le bal donné, avant-hier, par Mme de Blanchecoudre, a été des mieux réussis. Les. salons avaient reçu une superbe décoration Corate des guirlandes de roses et de lilas blanc encadraient les portes, partout des touffes de pivoines, de muguets et de myosotis. Parmi les invités

Marquis et marquise de Sereey, baronne de Kertanguy, comte et comtesse J. de Courcy, baronne de TalleyrandPérigord, comte et comtesse de Peyronnet, vicomtesse Berthier, comtesse de La Boutetiére, comte et comtesse de Lestrange, comte et comtesse d'Hautpoul, comte et comtesse de Malleville, vicomte et vicomtesse de Saint-Georges, marquise de Belabre, baronne de Piorrebourg, comtesse de Chaliy, comte et comtesse de Moatalivet~ baron et baronne de Langtade, comtesse de Jumithac, Mme de Barbuat, vicomte de Virel, M. de Roton, comte Desplaces, prince Fabien Colonna, et beaucoup de ravissantes jeunes nties. Le cotillon a été britiammeat condun par Mlle de Btanchecoudre, en satin rose garni de tutte diamant~, et le baron Hametin.

On a termmé par no souper assis par petites tables.

D!ner très ë!ëgant, avant-hier, chez ta baronne

't t Jacques La Caze, en son be! hôte) de la rue de l'Université, dont tes convives étaient

e Comte et comtesse E. <~ MMeissye, comte et comtesse E. du Douet de Gt'~i!Ie, baronne Morio do L'isie, comtesse de Lariboisière, baron Le Lassear, comte de Vanssay, baron Mono de L*Me, comte Gëoûroy d'Andigné, M. do Mely. Très jolie fête dansants chez Mme de Mattmann, dans son superbe hôte! de l'avenue Ktéber. Au nombre des invites

Comtesse de Gmtaut, baroauo de Kertangny, M. et Mme de Pierrefitte, comtesse de ViUequier, comtesse deMontserrât, Mme de Vilmorin, comtesse de La Vautx, baronne Decouz, M. et Mme de Chenevière, Mme de Bionval, tcmtesse des Grottes, -baron de Morgan, prince Fabien Colonna, baron deChampchevrier, marquis de Gourdon-Lecho, comte de Waziera, comte de Broudeau, comte d'Espinay g S&int-Lue, MM.deLaCharie, de Roton, deCazotte, de Lassuchette, vicomte d'Apchier, etc.

g Parmi tes charmantes jeunes ntles

M)!es de Guitaut, do Montserrat, deKertangny, deRichemond, de Vilmorin, Mirabaud, de Viliequier, de Morgan, des Grottes, de Bionval, de La Vautx, etc., etc.

Ravissant cotitton conduit par )a gracieuse niie de ta maitresse de maison avec son frère, M. de Atallmann. b; La comtesse de Mère donnait hier un très élégant bat pour )es amies de sa petite-Site, Mite de Pteurre. Remarqué parmi tes ptus élégantes danseuses et les danseurs Mlies de Pontevès, d'Harcourt, de Bassano, do Miramon, 1 dcRiancey, doJaHerange.'de Froissard, deDougias.de Grandmaison.de Cholet, deMarescot, do Vaafreland.de Montigny, (!f Ruillé, de Saint-Belin, de Monteynard, baron Gautier de Charnac- comte Desplaces, comte de Salaborry, j baron de Chaubry, M. do Roton, comte de Durfort, vicomte d'Hautescrve, vicomte de Sinèty, baron de Cholet, etc. Cotillon conduit par te prince Gérard de LucingeFraucigny avec Mtle A)ix de Pieurre.

Très élégant diner avant-hier chez Mme de Pavant, en ses beaux sa!ons oc t'avenue d'Antin, dont t'aimabte mattresse de maison faisait tes honneurs avec une grâce parfaite.

Soirée lundi chez !a baronne Tossizza. Mlle Brandés, Mme Ame) et M. Le Bargy ont charme avec teur talent si apprécié l'assistance, parmi laquelle remarqué

t Coiiite et comtesse de Bonvouloir. comfc et comtesse de t Fiorian, duc et duchesse de LaRoche-Guyon, comtesse t d'Oiliiamson, comtes et comtesses R. et P. de Beaumont, comte et comtesse do Rianccy, prince et princesse Stirbey, duc et. duchesse d'Atbufera, marquise de Viheu, comte et comtesse E. de Dreux-Brèze, baronne de Taisne, baron et baronne de Ficm'y, comtesse d'Andtau.

Le nom de Mtle de Chabaud-Latour a été cité par erreur parmi tes jeunes nites qui ont assiste à ta matinée dansante de Mite de Mateissye.

PETIT CARNET

) Hier s'est ouverte sur !a terrasse de l'Orangerie, au jardin des Tuileries, ia 20~ exposition canine organisée par ia Société centrale pour l'amélioration des races de chiens en France.-

Dès huit heures et demie du matin jusqu'à trois heures de l'après-midi a été enectuée ta réception des chiens. Toutes tes races sont représentées..

Parmi les visiteurs qui assistaient t'après-midi à l'ouverture de l'exposition, reconnu

Prince do Wagram, comte d'Andignc, général de Biré, baron de Carayon-Latour, .5t. Mac Swiney, vicomte d'Hardivulers, comte Costa do Beaurpgard, comte do Boisgelin, etc.

Pendant te courant de l'après-midi un concert de trompes a été donné par )a Société hippique ffançaise de Trompes de chasse, dirigée par te vicomte de Chirac.

Les Guides donneront une fête dans te parc de ta Marche samedi prochain on ira tuncher sous tes frais ombrages du parc et on assistera en plein air à une comédie, )'~4g-eMce f/ra~Mf/~Mc, dans faquette joueront Mi!e Gattois et M. Gatipaux.

Avant ta pièce, A'Ute Gallois chantera quelques chansons de son répertoire on entendra également te chansonnier Fursy dans ses œuvres.

Le comte d'Yanvilte et te baron d'Arquinvittiers ont été chargés d'organiser cette fête qui promet d'être fort réussie.

i LA CHARITE

Ce n'est pas Satis seu! qui viendra aujourd'hui mercredi à t'hôtet Pozzo di Borgo, 5t, rue de l'Université, mais Satis avec son théâtre complet, qui représentera ta célèbre .Marc/M a /o!~e de Frageroite aussi, tes places numérotées pour ces représentauons données au profit des orphelines soutenues par te catéchismc de Sainte-Clotilde sont-ettes enlevées chez Mme Vitiemain, !g, rue de Bourgogne.

Jamais une fête de bienfaisance n'avait eu autant de succès que cette donnée hier et avant-hier en l'hôte! et dans les jardins de ta princesse de Sagan au profit de trois œuvres également intéressantes.

Le maitre Salis a été très entouré par une assistance uitra-seiect, et sa vente à ta criée a dû produire une <f vacation des pius importantes. Est-it utile d'ajouter que tous les comptoirs ont été littéralement dévalisés et que tes gracieuses vendeuses ont enc-issé de bettes recettes. A demain tes défaits et les résultats. –Une réunion des présidentes d'œuvres a eu lieu hier, après-midi, au Grand Bazar de ta Charité, sous ta présidence du baron de Mackau, entouré de MM. Dufaure, baron F. de Schickter, comte Marcel de Germiny, Léon de Gossetin, membres du comité.

En quelques mots très heureux, te baron de Mackau a féticité tes collaborateurs et tes collaboratrices du Bazar des magnifique~ résultats obtenus cette année. Puis M. Amédée Dufaure, trésorier, a précisé tes résultats et fait ressortir à quel minimum se réduisent les frais généraux du Bazar, puisque, pour un million de recettes c'est à quelques mittiers de francs près te totat exact des sommes recueillies tes dépenses ne s'élèvent qu'à 2!,5oo francs. Queite est t'aftaire qui peut onrir un pareil résultat f La chanté seule produit de ces miracles.

Et l'on s'est donné fendez-vous à t'année prochaine. MARIAGES

M. t'abbé Vigeas, curé de Notre-Dame de Ver.saittes, a béni hier, en cette église, au milieu d'une très nombreuse et très brillante assistance, te mariage de notre sympathique confrère M. Gaston Calmette, secrétaire de ta rédaction du .F/g-~ro, avec f~lfe Thérèse Prestat, ntte de M. G. Prestat, ancien magistrat. A l'entrée du cortège nuptiat, te grand orgue a joué ta marche de jLo/:o:r:'M.

La gracieuse Sancée, qui portait une délicieuse toitette de satin ivoire recouverte d'un long voite de dentette, a été conduite à l'autet par son père. Le nancé donnait te bras à Mme Catmette, sa mère. Venaient ensuite

M. Duchene et Mme La B!eu, M. Jules Prestat et Mme Watts, M. Catmette et MmeGoussard, M. Dauphin et Mme Raymond Bcrthier, M. de L~ Devansaye et Mme BioUay, M. G. Vilie et Mme de Saint-Pierre, M. Dosbrieres et Mme Lepaulte, M. Philippe Gitle et Mme Danpiun, M. DesiiesBêna'-d et Mme Desbriéres, le docteur Albert Calmette et Mite Charlotte Vifle, le docteur Emile Catmette et Mme Georges ViUe. M. Fortin et Mme Berthier, M.Vautrin et Mme Albert Caimette, M. Antonin. Perivier et Mme Desiles-Benard, te général do Preval et Mme Clinchant, M. Raymond Berthier et Mlle Haury, M. Fernand Desbriéres et MUo da La Devansaye, M. Georges Glmchant et Mlle Adèle Ville.

La quête a été faite par MtteVitle avec M.Georges Ctinchant, et par Mtte de La Devaasaye avec M. Fernand Desbriéres.

Le Pape avait daigné envoyer aux jeunes nancés sa bénédiction, qui leur a été transmise par M. l'abbé Vigeas.

Très long denté à la sacristie. Reconnu

Princ* Roland Bonaparte, comte Robert de MontesquiouFozensac.comte Primoli, baron Imbert de Saint-Amand.MM. Etienne, Jules Prévet, Ad. Hebrard.H. Meilhac, J.Hébrard, Larroumet, vicomte de Vo~M, Clovis Hugues, générât du Barajt, Stephen LMgeard, Emmanuel Arèna, Ernest Dttudet, princesse Edmond de Polignac, M. et Mme Robert de Bonnières, Mme Francis Magnard, M; et Mme Georges Nagelmackers, M. et Mlle Miltaud. M. et Mme Gavini, Mme Maxweli-Heddte, Mme et Mîtes Ferrari, M. et Mme Fasquelte, Mme de Saint-Atbin, M. et Mme Forain, MM. Charles Fauro-Biguet, Maizeroy, Rodenbach, Guitry, UIImann, Maurice Barres, Henrt Lavedan, Jean Beraud, Osiris Louis Varney, do Porto-Riche, Bastide, Havez, Emile SchmoU, Edmond La Roy, Capus, Georges Hugo, Hemh Micheau, Voryoort, Atex. Duvat,.Lionel Meyer, Mariéton, PanI Horvieu, Marcel Prévost, Caran d'Ache, Th. Avonde, Adolphe Aderer, Cassisneu), Davrillo des Essards, Del- casaf, Maurice Blodor, Jacques Daurclle, George Boyer.J. Ricard, Francis Chevassu, docteur Leudet, Georges Tpiédanb, comte do Maugny, Arthur Mcyor, tous les rédacteurs du Ftyftro, un grand nombre d< journaHstes, de magistrats, etc., etc. A t'issue de ta cérémonie, tes invités des deux familles se sont rendus à ta vitta de l'Ermitage, où un tunch les attendait dans tes beaux salons de M. G. Prestat. On a beaucoup admiré l'exposition des cadeaux, parmi lesquels nous citerons M. Chauchard, un tête-à-tète style Empire en vermeil ci- acte comtesse Greffuthe, un surtout de table en argent cisèle avec plateaux en gtace cerc!ês d'argent baron Adol- < phe de Rothschild, une vasque de tabte en argent ciselé ] baronne Adolphe do Rothschild, une immense corbeille d'orchidcos Mme Gavini de Campile, une canne en or ciselé M. Eiffe!, un service à thé Empire en vieil argent Mme Goussard, une série do plats d'argent Mma do ) Milty, une ombreUe avec pomme en criatat grave et or. t La Heu6ra!e Clincbant, un peigne on ëcaitto et brillants Mme Heddie, doux pots a bière en argent et cristai grave, Mme SaUes, un bronze de Chapu M. Antonin P<h'ivief, ] deux aiguières en vieil argent; M'ne Vautrin, une corbeitto ( a pain on argent ciselé M. Usquin, directeur de Vichy, ( un Bacon à odeurs on or ciselé enrichi de pierreries M. Prestat, un coUier de briUants monture ancienne tons les 1 rédacteurs du f~cro, un magniNque milieu de tabla en ar- ( gent ciseté avec le cbittre du ~oro se détachant sur les t initiales de leur camarade. M. Stephen Liégeard, deux aiguières en vermeil baron Henri de Rothschild, un service de palières en vieil ar- E gent; Mme de La SaUo, couverts à gtaco en vermeil M. g Frédéric Reittinger, un bronze M. Frëmiet. une statuette en bronze dor4, signée Frémiet MM. Fischoft, Frédéric Rëgam&y, Dattphm, des tableaux; Mme Fére, une im- C mense corbûitle de litas et d'orchidées comte de Goyon E deux tasses en Sèvres montées en vermeil ciselé; M. Jules Pt'ëvet, un vase à Heurs ea vermeil com'esso do Loynes, un porte-cartes enrichi d'ëmeraudes M. Arthur Meyer, un service de coquetiers avec cuillers sur un ptateau d'argent; t 'Mmo Desbriéres, née de Mitly, un vieil etaio Mme de Saint-Pierre, un éventail en plumes bitmehes avec chiNfes a en diamanta, etc. <. Les )€unes mariés oat quitté VersaiHes hfer soir se c readant à Bruxelles, t Hier a été célèbre, à ta Madeleine, te mariage de t t

M. Atbert Menus, avocat à'ia cour, avec Mile Jeanne Lambert, fille de M. et Mme Léon Lambert. Les témoins du marié étaient MM. Jutes Perin et Julien Lavollée, avocats à la cour ceux de la mariée, MM. Henri Braquent et Paul Vibert, ses oncles. Dans la très nombreuse assistance où se pressait l'é!!te du Palais, reconnu particulièrement

.MM. Tirman, sénateur, ancien gouverneur de l'Algérie Martin!, ancien bâtonnier da l'ordre des avocats M.Pierre Sa!es, le commandant 6(6ànt, les docteurs Variot etLesage, médecins des hôpitaux ;'6anlt etTalamon, avocats a. la cour de cassation, etc.

NECROLOGIE

La comtesse de Sapinaud, née de Portes, est dêcëdée hier après une tongue maladie, en son château de La Baste.

Elle était sœur de la comtesse de Montgomery et de la marquise de Colbert et tantedu marquis et du comte de Portes. < Les obsèques seront célébrées demain jeudi, en l'église de Raizeux (près Epernon).

Départ de Paris, gare Montparnasse, à neuf heures du matin. Arrivée à Epernon à dix heures trente-huit. Le contre-amirai Claude des Portes, major général de la marine à Lorient, est décédé la nuit dernière à Paris: Les obsèques auront lieu à t'ëgtise Saint-François-Xavier et le cercueil sera transporté à Sezanne (Marne), où se fera l'inhumation.

Les obsèques de M. Eugène Bastin, consul générai du grand-duché de Luxembourg, consul général honoraire de Belgique, ont eu lieu, hier, à l'église Saint-Phiiippe-du-Roule.

Les honneurs militaires ont été rendus par un détachement d'infanterie. Le deuil a été conduit par MM. Eugène-Louis Bastin, consuj générai de Belgique, chancelier de la légation de S. M. le roi des Beiges à Paris; René Bastin et Charles Bastin, attaché au ministère de t'intérieur en Belgique.

Dans le cortège, un grand nombre de membres du corps diplomatique et de la société parisienne. Hier matin ont été célébrées, à Notre-Dame, les obsèques de M. l'abbé Chaumont, chanoine honoraire de Paris et de Nevers.

Dans le cortège, on remarquait les ptus hauts dignitaires du clergé de Paris; toutes les classes de la société y étaient également représentées, chacun ayant voulu rendre honneur à la dépouille mortetfe du prêtre éminent que vient de perdre t'Egtise de Paris. Le ministère de M. t'abbé Chaumont avait commencé dans un de nos faubourgs les plus déshérités, o-ù son nom est encore en vénération. Appelé plus tard à des fonctions plus élevées, jamais il n'a cessé d'être l'ami des pauvres et de les secourir toujours. Ses obsèques, si imposantes, ont été un magnifique hommage rendu au mérite modeste et caché de cet homme de bien. D~ntîn

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ET LÀ. RENTE

Nous avons donné hier l'économie générale du nouveau projet de réforme des impôts de M. Cochery, projet dès aujourd'hui arrêté sauf en ce qui concerne', a rente.

La rente grosse question très controversée et très complexe. Doit-on imposer la rente? Que de Sots d'encre versés, qui n'ont pas éclairé la question ) 1

DcYtne, si tu peux et choisis, si tu l'oses 1

Les uns y voient un acte immoral et un péril pour le crédit de FEtat les autres y dénoncent un privilège incompatible avec le principe de l'égalité de tous les citoyens devant l'impôt. La question, aussi bien, a été déjà portée à la tribune incidemment, sans être traitée au fond, mais en en mettant en lumière tous les côtés délicats t On se rappelle la joute oratoire de M. Bourgeois et de M. Poincaré, qui, d'ailleurs, ne discutaient pas le principe, mais la possibilité de la réalisation.

La question est de saisissante actualité, puisque la commission du budget se réunit demain jeudi. Aussi ai-je été heureux quand le hasard m'a mis hier en présence d'un homme politique dont la compétence et l'autorité en matière financière sont indiscutables et qui, désintéressé des luttes de partis, juge les choses de haut. Je l'ai entretenu de cette question de l'impôt sur la rente qui embarrasse de plus grands clercs que moi, et il me rappelait les arguments de M. Léon Say, adversaire déclaré et irréductible de tout impôt sur la rente en même temps que les travaux de M. Fernand Faure, qui en est partisan, mais qui, dans la ~suMe po~Me et parlementaire, tout en le défendant, s'est déclaré hostile à l'impôt global et progressif, favorable à un système « modéré o.

Et mon interlocuteur établissait une sorte de synthèse des arguments réciproques fournis. Il n'est pas sans intérêt peut-être de les résumer ici.

Les défenseurs de l'impôt sur la rente posent tout d'abord un principe général

« La rente doit subir le droit commun, le rentier doit être traité comme tout autre contribuable.

') Une exception contre lui serait aussi injuste qu'une exception pour lui. L'Angleterre, disent-ils, l'Allemagne, l'Italie ont imposé le revenu de leurs fonds publics. Cet impôt se trouve appliqué dans les pays dont le crédit est le plus puissant. Constitue-t-il, d'ailleurs, un manque de foi, une banqueroute, une abolition des dettes par le fait du débiteur ? Non, répondent les défenseurs de l'impôt sur la rente. La situation de l'Etat est tout autre que celle des particuliers s'obligeant par des contrats. L'Etat agit avec une double qualité débiteur de l'intérêt qu'il promet, il est aussi créancier de l'impôt qui! prélève sur les citoyens. Le rentier ne cesse pas d'être un contribuable, et les deux qualités ne sauraient s'exclure.

L'Etat, en taxant la rente, exerce donc, en dernier ressort, un droit de créance indéniablement légitime. 'Bref, l'Etat contracte bien des emprunts, mais il ne renonce pas, ce faisant, à prélever les impôts nécessaires, et s'il a accordé des privilèges nsca~ix aux détenteurs de ses rentes,il ne s'est jamais engagé à les maintenir indéfiniment.

L'impôt fera-t-il naître des mécontents dont le nombre sera légion? La loi de 1872 n'a-t-elle pas été votée? Ft les conversions n'ont-ellespas enlevé aux rentiers plus de cent millions en quinze ans ? `l Cette réponse n'est peut-être pas très topique, parce que. précisément, les mécontentements se forment de plusieurs sujets juxtaposés.

Enfin, quant à la dépréciation des cours, un impôt « modéré a ne saurait produire un effet sensible.

Les raisons que font valoir les adversaires de tout impôt sur la rente ne manquent ni de force, ni de verité. Un Etat qui impose sa propre rente, disent-i!s, viole un contrat synallagmatique qu'il a passé avec des prêteurs. Il abolit les dettes à son bénéfice, il fait litière de la morale privée et en fabrique une à son profit, comme s'il y avait deux morales, selon qu'on l'imputa à un professeur mort depuis.

L'impôt sur la rente est, en outre, un pas* vers l'application du principe collectiviste de la nationalisation des instruments de travail.

En6n, les conséquences économiques sont plus graves encore il serait prélevé sur les possesseurs actuels, qui voient leur capital diminue, et ne toucherait pas les propriétaires futurs. Il procède d'une conception de fiscalité qui trouve l'enrichissement de l'Etat dans l'appauvrissement du pays, au lieu de poursuivre la richesse de l'Etat dans la prospérité du pays.

)) Votez un impôt de 4 0/0 sur le revenu de la rente, disait M. Léon Say, soit 4 francs d'impôt par 100 francs de rente. La fortune de l'imposé est réduite à 98 francs de rente. Les 100 francs libres d'impôt valaient 3,333 francs. Ils ne valent plus que 3,200 francs le surplus, 133 francs, constitue la valeur en capital de l'impôt. L'ancien rentier possédera donc, après l'impôt, 3,200 francs de fortune et 96 francs de rente. S'il meurt, ce seront les 3,200 francs que recevront ses héritiers, lesquels ne se préoccuperont pas des 4 francs de rente supprimés. Le défunt avait 96 francs net, l'inscription est comptée pour 3,200 francs. w

Enfin, resterait la grosse question du crédit compromis, de la dépréciation des cours sur le marché des fonds publics.

Telle est, grosso ~:oaro, la position de la question. Il reste à ajouter que, si M. Léon Say était adversaire a~tor: de tout impôt sur la reste, Jespartisanadet'impôtsur ~sre~eMM~, qui repoussent l'impôt global et progressif, ne discutent pas la légalité de !a taxation, mais son opportunité. On se souvient que la commission ex-

tra-padeNMBtau'e, dont les travaux cnt été pubtMset distfibaés aux Chambres, s'était pronon-.cée pour l'impôt dont un des défenseurs actifs fut M. Boulanger, sénateur, premier président de la cour des comptes.

Cette commission avait été nommée par M. Poincaré, dont je rappelais plus haut l'intervention récente à la tribune. M. Poincarê tenait que la question est soluble, qu'il n'existe aucun empêchement légal qui interdise au gouvernement d'imposer la rente. C'est seulement une anaire d'appréciation, d'opportunité, de crédit, dont le gouvernement, agissant sous sa responsabilité et tâtant le pouls au marché, en connais.saat la position exacte, est le seul juge. Il peut y avoir tel moment où le crédit permettrait cette mesure, tel autre où il serait imprudent de toucher la rente. C'est affaire de doigté. Au total, l'opinion générale semble être que c'est au gouvernement a agir et qu c'est de lui et des propositions qu'il apportera que dépendront vraisemblablement les votes du Parlement. Lucien Burlet

COUUSSES POLmOUES

COULIS-SES PO-LITIQU~ES M. Félix Faure a dit hier, au conseil des ministres, le gracieux accueil de l'Impératrice douairière de Russie, qui remercie des sentiments de déférence et de respect qui Font accompagne pendant son séjour en France. ·

Le ministre des affaires étrangères a communiqué en même temps une lettre du comte Tornielli, ambassadeur d'Italie, et un télégramme de notre ambassadeur a. Madrid contenant les témoignages de douloureuse sympathie du roi d'Italie et la reine-régente d'Espagne, à propos de l'accident d'Adelia.

Vous savez que la statistique est comme la muscade on en met partout. Encore qu'approximatifs au surplus, ses tableaux ne sont pas sans intérêt. Donnons à ce titre la note d'ensemble fournie par le ministère de l'intérieur sur les élections municipales.

Les résultats des élections dans les 3,350 communes chefs-lieux de canton, non compris les chefslieux d'arrondissement, se répartissent ainsi Conseils où la majorité est socialiste, 13; radicalesocialiste, 38 r.epubticaine-1'adicale, 299 républicaine, 1,508 raNiée, 91 droite, 373 douteuse, 38. Communes où l'élection n'a pas eu lieu, 6. Les républicains gagnent 91 communes chefs-lieux de canton, et ils en perdent 46.

L. B.

JL rjM~rjeHr

t. <M!Cnpatt<OM <!e K~ss~tta p~r tes Angtt~s II faut avouer que la politique internationa.Ie de ce temps-ci est pleine de surprises et d'imprévu. EHe déjoue conetamment tous les calculs et nous fait assister, au moment où nous nous y attendons le moins, à des spectacles absolument extravagants.

Aujourd'hui, c'est l'Angleterre et l'Italie qui, d'après des télégrammes dont la provenance semble sérieuse, se seraient mises d'accord pour né"gocier la cession-de Kassala au Khédive. Ce présent fait à la malheureuse Egypte d'une ville forte qui lui appartient en droit et que l'on se borne, par conséquent, à lui restituer dans des circonstances où elle ne s'en soucie guère, est certainement une des plus étonnantes mystifications auxquelles on ait jamais assisté. Je dirais presque, s'il s'agissait de choses moins graves, qu'elle est d'un comique achevé.

Il va sans dire, comme bien on pense, que les frais qu'entraînerait cette cession seraient intégralement supportés par le trésor égyptien, qui aurait, en outre, a rembourser aux Italiens toutes les dépenses résumant de la prise et de l'occupation de Kassala, ainsi que celles que nécessiterait l'évacuation.

Et tout cela pour qu'aussitôt après la petite opération terminée, les troupes anglaises, venant de l'Inde ou d'ailleurs, entrent tranquillement dans la place, pour n'en plus sortir que lorsqu'il plaira au gouvernement anglais, c'est-à-dire probablement jamais) 1

En vérité, au lendemain du jour où M. Curzon a solennellement déclaré à la Chambre des communes qu'il n'existait entre la Grande-Bretagne et l'Italie aucune entente au sujet de l'expédition du Soudan, on croit rêver en voyant de tels faits perpétrés et annoncés avec une aussi grande désinvolture et l'on est fondé à se demander de quels desseins ténébreux ils peuvent bien être tout à la fois et l'indice et la préparation. Mais, à y regarder d'un peu prés, rien n'est plus facile a expliquer que cet événement, qui, d'ailleurs, n'en est pas plus agréable à enregistrer pour autant. C'est encore la. une des conséquences de cette malencontreuse expédition de Dongola, inconsidérément entreprise pour être agréable à l'Allemagne et dont on n'a pas tardé à reconnaître aussi bien l'inutilité que le danger.

Une fois lancés dans cette voie, les Anglais, en gens pratiques, ont été amenés à vouloir utiUser les dépenses faites en intimidant les mahdistes et même, si possible, en s'emparant da Soudan. Et comme ils se sont aperçus de l'impossibilité d'atteindre ce double but par Dongola, ils ont d'abord cherché à opérer par Souakim. Puis, la marche de Souakim sur Berber leur ayant paru irréalisable, à cause du manque d'eau, ils ont résolu de se diriger sur Ka.rt.ouoi par Kassala.

L'aventure, comme on voit, est très grosse. Observons et attendons. Qui sait si les événements du Soudan ne contribueront pas d'une façon plus efScace qu'on ne l'ima-gine au règlement de la question égyptienne? `I

A. de MaMgay

ÊGTPTJE

Le cAoM~ R y a eu, hier, vingt-huit décès dos au choléra à Alexandrie et vingt-quatre au Caire. A Tura, où sont groupes huit cents hommes de troupes égyptiennes, il y a eu un décès.

BTAME

Z<M j~a~tetM en A/rt~Me. Hier matin a eu Mon, sans incident important, la remise des prisonniers italiens retenus sur les points les plus rapprochés. Trois officiers et quatre-vingt-huit so!dats ont été remis en liberté. Trois ofuciers et cinq soldats sont attendus dans la journée. Il reste encore dans le Tigré quelques blessés ou malades qu'on ne peut pas transporter actuellement. On espère que les prisonniers de Lasta, au nombre d'environ cinquante, seront remis en liberté & la fin du mois.

Des difficultés s'étaient produites au sujet de !a remise des prisonniers parce que quelques centaines d'Abyssins craignaient une surprise en présence de la situation des positions italiennes qui dominent Adigrat. Le général Baldissera, pour les rassurer, t fait retirer de quelques kilomètres la division Delmayano.

Le fort d'Adigrat a été complètement désarmé et évacué.

Le général Baldissera transfère le corps d'opération par cotonnes a. DougoIIo et successivement a ÈaracMt etSenafé.

/.c co/Met~ de .~Mgrre. Le conseil de guerre qm jugera le générât Baratieri est ainsi composé Président, lieutenant général Detmayano juges: lieutenant général Hensch, généraux Guxurolli, Vallès, Mazza, Bisesti; juge suppléant: colonel Pagonini. ,1

Le général Baraticri a choisi comme défenseur le capitaine du génie Ernest Cantoni.

En raisoQ des fortes chileurs qui régnent a Massaouah, il est probable que le conseil de guerre si~ gera à Adicaie.

A TBâUPD~ T& 'B~6'~(TP

A iRâwhRô Mn~i&

La ~ttra de Monsieur le duc d'Orléans Les appréciations de la presse sont des plus intéressantes au sujet de la lettre de Monsieur le duc d'Orléans.

Le ~aMM dit: ·

L'évolution que nous avions prévue est chose faite.

Le duc d'Orléans vient de donner à la politique de son parti une orientation nouvelle, plus conforme à l'esprit du temps et plus en harmonie avec les conditions du pays.

Le « vieux parti a est vaincu. Le duc, secouant la tutelle gênante des gardiens des anciens principeSt leur signiRe, non sans une certaine morgue qui ne déplaît point, qu'il a assez de « cette dignité inerte et toujours expectante qu'on a voulu lai imposer n. Il veut agir, il veut aller de l'avant avec les « jeunes a, qui pensent avec lui qu'il est temps de sortir des formutes ~anciennes et d'entreprendre quelqoa chose, n'importe quoi, pour hâter son avènement au trône.

Et, prêchant d'exemple, le Sljï du comte de Parie porte de sa personne le premier coup aux. préventicna qu'on a coutume d'exploiter contre la monarchie. II rompt résolument avec le principe dtt droit di~ht et ne fait point S da suffrage univeraol.

Cette lettre eat an manifeste.


On a pris soin de faire dire par l'agence Ha vas ~tfeHe av&ittM~r objet de e~eMfcAa~ aux comtnenTaires divers auxquels a donne lieu dans la presse le dissentiment survenu entre le duc d'Orléans et le comité Centra) consaîtat~, Mais sd!t véritable but est d'indiquer la HouvéÏle politique que doit suivre le ~Mtt monarchiste.

Le prétendant aspiM & devenit' ta chef d'une ntOnarchieplebiseitaire.

Le iSMet~ s'abstient de tout commentaire et dit ~atptement

Un a beaucoup parlé depuis quelque temps d'une :nse qui existerait dans le parti royaliste, d un projet du duc d'Orléans de se présenter à des élections tégis!ativGS dans !e département de Maine-dt-Loire, de dissentiments entre le duc d'Orléans et le prince Henri d'Orléans à propos de la décoration donnée au jeune et vaillant explorateur par le gouvernement de !a république. De nombreux commentaires ont eu lieu & ce sujet dans la presse. Nous avons Observe dans cette question une réserve absolue, estimant que nous n'aurions pas longtemps à attendre pour que des incidents grossis on dénaturés pussent etra ramenés à leurs proportions réelles et pour que les faits fussent établis d'âne maniera précise.

Ils sont établis d'une manière précise dans la lettre qu'on va lire,

LesjournMxrépuMicains a.ectent naturellement de ne pas prends a.n sérieux l'importance 'Se cette lettre.

Le 2*c~ps/

JLa: lettre du du<t d'Orléans, qu'oa lira plas loin, a te mérite de donner une fMèle image du temperament de son auteur et une juste idée des inextricables difËcultés où son parti et lui se débattent. On n'aura jam-ais eu un spectacle plus. curieux de l'agitation dans l'impuissance et de la clarté des vues dans l'illogisme et dans la chimère Nous ne pouvions attendre, on l'avouera, de confirmation plus précise et plus éclatante de la contradiction radicale que nous signalions, hier, dans la situation du parti royaliste. Toat lai devient & Ïa fois également funeste. L'inertie le laisse mourir et l'action le tue.

Par l'une, il s'élimine peu à peu, en tant que force politique, de l'arène électorals où se décident aujourd'hui les destinées des gouvernements par l'autre, il sort fatalement du principe et du caractère de la monarchie traditionnelle et héréditaire pour aller se perdre dans le oésarisme plébiscitaire ou la république. L'humeur impatiente du jeune prétendant et la franchise de ses paroles ne font que souligner et rendre évidente à tous les yeux l'incompatibilité des hommes et des doctrines qu'il voudrait également retenir et mettre au servicedo son ambition dynastique. C'est de là que vient t'incohérence qu'on a reprochée à sa lettre. Cette incohérence n'éclate dans les idées et les raisonnements du jeune prétendant que parce qu'elle est d'abord dans les faits.

LesDeM~s Il y a, sans doute, une grande part d'illusion dans tes espérances du jeune prince mais son illusion est généreuse, et îe sentiment qu'il exprime à l'égard de sor a cousin affectionné' n'a rien que de très honorable pour l'un. et pour l'antre. Seulement, c'est ïà une simple affaire de famille elle n'a pour le public qu'~n intérêt de second ordre.

On ne sait pas encore au juste s'Usera Philippe VII ou Napoléon V. A moins qu'il n'imagine un nouveau « régime transactionnel e qui, jusqu'à ce jour, n'a pas encore de nom.

Toute cette partie de la lettre de M. le duc d'Orléans est extrêmement vague. On n'y voit avec netteté qu'une chose, à savoir que le jeune prince veut avant tout arriver, et que les moyens de succès lui importent iatmiment peu.

A supposer même que le gouvernement de la république soit tombé dans la faiblesse que lui attribue M. le duc d'Orléans, toute tentative inconstitutionnelle, toute menace de restauration monarchique lui rendrait aussitôt la cohésion et la force de ses meilleurs jours. II faudrait, a la vérité, pour cela que la tentative fût Mrieuse, que la menace fût inquiétante. Le seraient-elles ? Evidemment, le Comité royaliste ne l'a pas cru, et nous sommes bien de son avis. Le jPc~tS

Le duc d'Orléans est jeune. II est partisan du place aux Jeunes a. M. le duc Pasquier, président du Comité central consultatif, vient d'en faire la crueliesxpérienee.

Elle n'est cependant pas sans intérêt. Elle montre que le prétendant commence s s'ennuyer de son rôle et qu'il ne veut point jouer les «comte de Chamborda à perpétuité. Avec queile jolie désinvolture il déclare que la montrchictne s'est point faite dans le passé, et ,oe peut « se refaire dans l'avenir par ratîectation o d'une dignité inerte et toujours expectante, immot bilisee sur de lointains rivages, par la grandeur de o ses traditions, et se jugeant elle-même trop haute. < pour se mêler aux hommes et aux choses t » Henri IV aurait dit QMOt~ja serai. Le duc d'Ortéans n'a pas âne CLonnanc& absolue dans l'avenir. Mais ce qu'on ne sawait lui refuser,, c'est uns CfBftaine connaissance des iMmmeaL.

J'aime beaucoup cette phrase où. H~parle des citoyens qui a auraient eu des sentiments républicains e. H n'est que trop exact que, s'il arrivait au pouvoir, la prétendant rencontrerait des Ribot, des Huyot-Dessaigne, qui auraient été républicains, somme ces derniers ont été bonapartistes. Mais pour que se produise cette éventualité, il faudrait trouver autr& chose qua « la candidature perpétuelle 7?~pM~t~<6/'ra:~at~ journal de M. Métine, dit:

Si l'organe de M. Arthur Meyer disait vrai. il n'y turaitphis qu'à s'embrasser, et, d'un accord unanime, a recoller les morceaux do. trône de LouisPhilippe.

Entre ces rêves et la réalité il y a un abîme, et cet .!tb!me, quelque disposé que soit M. le due d'Orléans, Oe nous pai'a.ît pas à la veille d'être franchi. La lettre, à la vérité, ne manque pas d'une certaine habileté. Sans se poser ouvertement en candiiat a. des fonctions électives, le jeane duc indique mfËSMnment son désir d'attirer l'attention, et, à la premièM occasion, les suffrages des électeurs sur sa personne.

C'est, en qaeïqce sorte, un& candidature à la muette qui est posée devant le suffrage universel. Si le suffrage mliverset fait la sourde oreille et refuse de répondre à l'invite qui lui est adressée, te duc en sera quitte pour pirouetter sur ses talons, et reprendre place aoos l'orme, en attendant des jours meilleurs. Ces jours meilleurs, il est à espérer qu'ils ne se lèveront jamais pour l'ambition hésitante et impatiente, à la fois, qui se vêle dans la lettre d'hier~ Al'h&pitaId'ANtenH

.DerFc~ot&\Poft::

On sait que dans c~notn'et établissement le service d'infirmerie est fait par des jeunes filles ou des jeuaes femmes d~ monde qoi, charitablement, consacrent leurs loisirs aux soins des malades. Ces fonctions, qui sont d'ailleurs très recherchées, ne s'obtiennent qu'au concours.

Hier, Mlle MéHne,. nHe du ministre de l'agriculture, président du conseil, a snbi avec saccès l'examen pour l'obtention du brevet d'infirmière à l'hôpital d'AuteaiI.

NoMveU~ à la main

De l'~c/io .P<îr:&

Messe de mariage.

Les deux jeunes époux sottt agenouillés. Tout à coup, sur une réftexion chuchotée par le fiancé, la. fiancée part d'un petit éclat de rire, vite étouSé. Cependant le bon vieux prêtre s'est retourné, et, très doucement

Ne riez pas, mes enfants t. Ce que vous êtes en train de faire n'est déjà pas si drôle 1

/~iMM7y~ .Mere~cK 20 MM!. &MM< Bernardin

LA TEMPERATURE

Vent faible~ mer Mto sur nos côtes. Des pluies .ont tombées dans le nord et le centre du continent, Hnsi que sur l'ouest de l'Angleterre. En France, on n'en signale' que dans le Midi.

A Paris, la température s'est élevée hier à 32". Le ~emps chaud va continuer.

Petits dM j<mf

Tout-Londres a déjà visité le somptueux aôteICeciI, qui vient d'ouvrir ses portes aux voyageurs du monde entier. Tout te monde est ananime à reconnaître et à déclarer que l'hôtel Cecil dépassait en splendeur et eo confortable tout ce que l'on a pu voir jusqu'à ce jour. Le soir à partir de sept heures et demie, le grande salle à manger présente le coup d'œil le plus ravissant aux accents d'un orchestre d'élite qui vient charmer dlneurs et soupeurs, la haute société londonnienne tient ses assises dans un cadre unique au monde.

Pour célébrer le couronnement du Tsar, la Société de secours mutuels et de bienfaisance des artistes russes à Paris donnera son banquet mensuel au restaurant Noël Peter's, du passage dès Princes, le mardi 3G mai.

Petit mémento du visiteur au Salon des Champs-Elysées:

Etienne Berne-BeIIecour: Chez l'habitant. Félix Berne-BeHecour Apres le bal masqué. Georges-Pierre Dutriac Épaves t

Raphaël Collin Coin de jardin. Anémone du bots.

Georges Clainn Sœurs de charité se promenant sur la lagune à Venise. Les convalescentes rentrant à Murano, Venise.

–L& Société des sciences psychiques se réunira aujourd'haï à quatre heures et demie à l'hôdes Sociétés savantes. rue Serpeat~ peur en-

tendre îaleciut'a du rapport de !& troietêm&comtQission, aoBtmée ii y & quinze jouM d&ns 16 but de Mchpreher s'il faut attribua à uM inspiration angéHqae pu au. contraire à une possesSMa démoniaque les phénomènes que présente le cas de MHe Couesdon, la voyante de la rue de Paradis, phénomènes (tue ta précédente commissiûQ ? déclaré ne pouvoir être expliqués par des causes naturelles, dans l'état actuel de la science. Ce rapport sera lu par M. le chanoine Brettes, président de 1~ Société, j I~c monde sa~~nt i

Ac~e~ne /'T<!HCfïMe. La. séance est présidée par M. le comte d'Haussonville, directeur, assisté de MM. Jules Lemaitre, chancelier, et Gaston Boissicr, secrétaire perpétuel.

Etaient pi-ëscnts MM. J. Bertrand, Rousse, Mêziores, Claretie, de Bornier, Sorel, de Heredia, Thureau-Dangin, de Broglie, Brunetière, Lavisse, SullyPrudhomme, Jules Lemaitre, Gréard, OUivier, Halévy, de Vogué.

L'Académie a décerné le prix Archon Desperouses, de la valeur de 3,000 fr., a M. Ch. de Pomairols, pour son recueil, de poésies intitulé JÏ6~<n'd~ <M~tMtes.

L'Académie, pour le prix Kastner-Bours&uK, &vait proposé comme sujet :T3e l'innuence l'éciproque des écoiss françaises et étrangères dans les diverses branches de la musique depuis Luili jusqu'à nos jours. Indiquer les causes de cette inuuënce et citer, avec des appréciations critiques, les principaux ouvrages qui l'ont déterminée.

Aucun des mémoires présentés n'ayant para mériter un prix, l'Académie s'est décidée à user de la permission que 1m laissait la testatrice et à prendre ses lauréats parmi les auteurs des ouvrages présentés à ses concours.

En conséquence elle a partagé ce pris, dont la valeur est de 2,000 francs, entre M. Romain Rolland, auteur d'une J?M<otre de ~6'pe)'66 CM .E'Mro~e <:M<ïM< Z; e~co!t'/a<et M. Paul Harel, pour un recueil de poésies intitulé Zes ~OM? <~ ~e&e.

Ac(H~e'M!e~e~e'<~ectK& Dans la séance d'hier, M. Hervieux, président a fait part de la grande perte que l'Académie vient do faire en la personne de M. Germain Sëe, l'un de ses membres titulaires. H retrace ensuite, en quelques mots, la vie et les eeuvres du célèbre clinicien.

M. Landouzy a ensuite donné lecture du discours qu'il a prononcé aux funérailles de M. Germain Sëe. M. le docteur Fournier fait passer sous les yeux de ses confrères une série de photographies obtenues par MM. Oudin et Barthélémy au moyen des rayons Rœntgen et représentant diverses déformations osseuses de plusieurs membres: mains, pieds, articulation du coude, etc. M. le docteur Poucet, professeur a la Faculté de médecine de Lyon, fait une communication sur soixante et onze opérations d'appendicites qui ont été pratiquées dans son service, soit par le docteur Joboulay, son collègue, soit par lui-même.

Le savant professeur montre que l'opération hâtive doit être pratiquée p!us souvent qu'on ne le pense généralement et qu'elle seule pcutr sauver as grand nombre de malades.

M., Poucet établit, en outre, par l'examen des appendices ~nl&vës.qu'il s'agit d'une maladie infectieuse au même titre que l'onygdolite, à laquelle, du reste, les chirurgiens américains l'ont assimilée. Les corps étrangers, les calculs, tes déformations de l'appendice sont loin d'être la cause initiale de la maladie. Us peuvent tout au plus, dans certains cas, jouer le rôle de causes adjuvantes.

M. le docteur Lagneau présente un graphique de la. répartition de la population parisienne, qui, dans l'espace des cinq dernières annéas, a augmenté do 87,250 habitants.

M. le docteur Paul Reclus entretient l'Académie de la valeur anesthésique du gaïacol. II conclut que cette substance est beaucoup moins active que la cocaïne et cite des observations à l'appui de son dire. G. P. J~foMveHes reMgiensea

L'assemblée générale annuelle de la Société d'éducation et d'enseignement aura lieu le vendredi 23 mai, à quatre heures do l'après-midi, dans la grande salte du Cercle catholique des étudiants, 18, rue duLnxembourg, sous la présidence de S. Em. le cardinal Richard, archevêque de Paris.

Notes sciemtKiqmesf

Dans une des dernières séances de la Société fran-çaise d'hygiène, le docteur Foveau de CourmeHes attirait de nouveau l'attention de ses collègues sur la contamination fréquente des consommateurs par les verres des cafés ou débits de boissons;

Ces verres sont lavés ou simplement plongés dans un récipient dont l'eau est rarement renouvelée, souvent les verres sèchent ainsi sans être essuyés au préalable. Les assiettes eties couverts des restaurantsprésentent les mêmes dangers de contagion. 11 serait prudent d'exiger dans les cafés et les restaurants l'emploi des étuvës accent dix degrés, qui stériliseraient complètement les verres et les couverts.

NfonveUes atgricates)

Le département de ta Seine, le plus petit de tous, est celui où les cultures sont les plus variëea et les plus intensives. D'après un rapport de M.Vincey, professeur départemental d'agriculture, sur un territoire de 48,376 hectares, la superGcie cultivée comprend 37,298 hectares ainsi divisés froment, seigle et avoine, 7,639 hectares –bois, 2,133;–vignes, 527; plantes fourragères, 3,133 cultures industrielles, 398,– pommes de terre, 3,970;–choux, 742; haricots et pois verts, 786 asperges, 579 fraisiers, 142; cultures ûorales et ornementales, 260; potagers-maraîchers, 930; jardins, 3,282; pommiers et poiriers, 284 pêchers et abricotiers, 218 pruniers et cerisiers, 181 framboisiers et groseilliers, 163; pépinières, 473; HIa~ à forcer,120. · La moyenne du rendement de blé par hectare de surface ensemencée, est de 27 hectolitres c&ntre i7 hectolitres et demi pour la France.

II existe 296 champignonnières dans les carrières souterraines du gypse, du calcaire grossier et de la craie blanche la plupart sont situées au sud de Paris, dans l'arrondissement da Sceaux. La dénombre ment des animaux domestiques indique pour le dé-* parlement da lat Seine, Paris compris: ëquidés, 115,970 bovins, 18,748 ovins, 3,li7 porcins, 1,578. Paris, seul, compte 86,150 chevaux et 6,884 vaches laitières.

NîemveMeat ntiMt&ireaf

~ceMM <re[<HeMA'. Les officiers de tontes armes et de tous les services du 13~ corps, & Clermont-Ferrand, ont tenu, samedi, & faire une démonstration aussi cordiale que touchante en l'honneur de leur excommandaut en chef, général d'EspeuiUes, avant son départ. Bauquet, punch, toasts émus, altocutiou tout à la fois vibrante et familière du général.

Une délégation avait remis à Mme la marquise d'EspeuUIes un bouquet cravaté d'un ruban tricolore avec inscription « Les ofSciers da 13* corps & Madame la marquise d'Espeui!Ics. a

La veille, à Bourges, le colonel Davignon, quittant le commandement du 95e d'infanterie pour venu' occuper son poste de commandant en second a l'Ecole supérieure de guerre, a été l'objet également d'une manifestation chaleureusement sympathique, a. laquelle tous les sous-ofBciers et soldats du régunent ont pris spontanément part.

A .Mo!t!t!:s. Le général d'Haranguier de Quincerot, le nouveau commandant de la brigade de cavalerie du 13" corps, est arrivé à Moulins pour prendre possession do son commandement. Il a passé une revue du 10" régiment de chasseurs et du 13e escadron du train des équipages militaires. A l'issue de cette revue, il a reçu les autorités militaires.

~Vos (MCt<~M a~ac/te'~ s <'e<raK~e)'. Le diner annuel de nos ofSciers, anciens attachés militaires ci navals à l'étranger, est Gxé, comme les autres années, au Cercle militaire pour !e premier samedi de juin. Z&S<M~rtfMMS6t:HOMS <? AHgHM~M. Le projet que nous avons annoncé de la refonte des s quatrièmes demi-bataillons en bataillons complets est venu au Reichstag allemand. Le projet a été renvoyé a la commission du budget, et l'on ne doute pas qu'il ne soit adopté.

Djs explications fournies par le général Bronsart do Schellendorf, ministre de la guerre, il faut retenir trois formules

« Les nouvelles formations, a-t-il dit, ressemblent à un édifice construit avec de la bonne pierra et du. mortier sans consistance, et ne peuvent résister a aucun choc.

a La tentative faite avec les quatrièmes demi-bataillons n'a pas réussi, MM <MMt MZM< MMtM: gM'MMR e't!t<!e.

B L'excellente organisation da l'armée allemande n'est que la. ~'MM~a~s d'g~Fg'~e/Mgs /atteï apec SO!K. ))

Konvenes m~v&'ea

Co~ts~t~MperteM)' ~art~g. Dans la séance du conseil des ministres d'hier, il a été décidé de modiûerle décret constitutif du conseil supérieur de la marine, a&n de permettre au président de la répub tique d'en prendra la présidence, et a.u président du conseil et au ministre de la guerre de participer & ses réunions comme cela sa passe pour le conseil supérieur de la guerre.

.~OMt?eaMcro!!eM)\ Le nouveau croiseur .Pasca! va entrer on armement à Toulon. Son état-major comprendra un capitaine de vaisseau commandant, M. de Bretizel; un capitaine do frégate, second, M. Dantin quatre lieutenants do vaisseau, deux mécaniciens principaux, un sous-commissaire et un médecin de première classe.

.Escadre de .Me'dt~rt'û'M~. L'escadre de réserve, commandée par le vice-amiralde CuverviHe, a quitte Toulon hier. Elle comprend les navires suivants AtMM'a~jDt~M~rc, ycrr:Mc, Ca{MMK, S/~M?, Fo?K& ,~<t&!K< M~?!, ~ecAg et les torpilleurs Ofa~ st .Au~acteM~c.

Après dtversea ëvaluUons au large, cette fûMe na'~ale a pris son mouillage aux Salina-d*Hy~reasa' roat~xecaMedes tirs de lancement de torptUea et

Œ) DMMiUy

d'appareillage de Huit. Elle ira. successivement au gOMS Saiat-tfopM et au golfe Juan.

A ~e~ Le vice-amiral Barrera, préfet maritime, a. donné, hier soir, un d!ner ofucioL Parmi les convives, oa remarquait les amiraux Fournier, major générât Gala~he, les généraux inspecteurs du Pan, de l'artillerie de marine Carrette, du génie M. Delobeau, sénateur, maire de Brest; Mgr Valleau, évoque de Quimper MM. Proudhon, préfet du Finistère Cathala, sous-préfet de Brest et les chefs de service de la marine.

F&ita divers

LE CRIME DE LA RUE CONSTANCE

L'eK<?M~e e< !ës ~c/c/tgs

Le corps de la. victime a été transporté hier matin à la Morgue, mais l'autopsie n'aura lieu qu'après l'arrestation de l'assassin et sa confrontation a.ve& le cadavre.

M. Cochefert est convaincu que cette arrestation sera prochaine.

On a. battu tous les garnis de Paris, hier, sans résultat. Le gendre de Mme Fretton, un nommé Georges Fournier, est bien, comme nous levions fait pressentir hier~ l'assassin de sa. belle-mère.

11 résulte, des témoignages recueillis, qu'on ne peut avoir aucun doute à cet égard.

Fournier habitait, il y a deux ans, la rue des Poissonniers mais, depuis ce temps, on n'a pas retrouvé la trace de son domicile. H travaillait très irréguliëj-emont, le moins possible.

H a volé quelques francs, rue Constance, dans la porte-monnaie de sa belle-mère. Il a également dérobé une soixantaine de francs dans le coCTret appartenant à Mme Fretton jeune.

On suppose qu'avec cet argent il a pris un train partant de Paris avant-hier soir. Comme il avait ridée uxe de retrouver sa femme, dont il réclamait vainement l'adresse à sa belle-mère, on croit que lorsqu'à l'aide de lettres trouvées dans une armoire et qui ont disparu il aura. connu la retraite de sa. femme, il aura. tenté de la rejoindre.

Or la ulte de Mme Fretton se trouve actuellement à Toulon. Le parquet de cette ville a cté avisé.

Dans la soh'ce, le bruit a couru que Georges Fournier s'est suicidé, mais cette nouvelle est controuvëe. Ce n'est pas vendredi, mais samedi matin, que l'assassin s'est rendu pour la première fois chez Mme Fretton. n sortait de Mazas, où il avait purgé six mois de prison pour vagabondage et escroquerie. Un ouvrier nommé Maurice, qui travailtait à ce moment chez Mme Fretton, empêcha l'assassin d'exécuter son plan.

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M. Georges H. de retour d'Amérique, où, durant trente ans, il avait laborieusement acquis une jolie fortune,, débarquait, hier, a la'gare Saint-Lazare-et se f&isîtit conduire avec deux voitures, renfermant de riches Njoux'et toute sa. fortune, ru&Tiquetonne où' habite un de ses amis.

Arrivé devant le domicile de ce dernier, M. Georges H. voulut ~'assurer, avant de payer son cocher, que goti ami se trouvait bien chez lui. II monta mais, lorsqu'il redescendit. cocher et valise avaient disparu.

M. Georges H. évalue à 303,000 fr. le montant des bijoux et des titres qui lui ont été ainsi voles. Le cocher voleur est activement recherché par la. police. Malheureusement, M. Georges IL..avait négligé de prendre le numéro de l'automëdon. On a coutume de dira « Les violons chantent plus h&ut que leur chanterelle N, en parlant d'une réputation usurpée. Ce n'est pas le cas pour la méritée réputation d'exquise élégance des vêtements 69 fr. 50 du High-Lifo Tailor, 17, Faubourg-Montmartre. BLAKCS ET NOIRS

Un véritable combat s'est livré, hier soir, à cinq heures, dajis le jardin du Luxembourg, entre six étudiants. Trois sont noirs et originaires d'Haïti les trois autres belligérants sont onginaires des bords de la. Garonne.

Un nègre, élevé de l'Ecole des sciences politiques se promenait aux. alentours du kiosque se donnent les concerts, quand il se crut l'objet des lazzis d'une jeune femme et d'un étudiant. Le nègre s'approcha de l'étudiant, l'apostropha et le souffleta. L'étudiant répondit par un coup de poing, et un jeune homme ayant voulu s'interposer, ainsi qu'un élevé de l'Ecole des beaux-arts, tous deux furent violemment frappés.

En effet, au même moment, deux autres nègrea, sortis d'oïl M sait où, avaient pris part au combat. Lesgardes du. jardin accoururent tt. emmenèrent les combattants au posts de potice, procès-verbal a été dressé contre eux.

L'un des étudiants a été grièvement Messe au fmmt d'un coup de canne.

Quand l'hygiène commande, il faut obéir iau printemps, on sait ce que l'hygiène commande. Le meilleur est encore de préparer hoi-même sa limonade purgative avec !a poudre Rogé, approuvée par l'Académie do médecine. Détail 9, rue du Quatre-Septembre, Paris, et toutes pharmacies. ME~tUS FAITS

Une jeune femme, Mme Châtain, demeura.nt 130, boulevard d'Italie, s'est suicidée hier on se tirant nn coup de revolver dans la région du cœur. La mort a été foudroyante.

Sur une table, on a trouvé une lettre do la désespérée qui annonçait qu'elle aimait mieux mourir que de vivre loin de son mari, dont elle venait de divorcer.

Un sieur Beshux, demeurant rue du Point-duJoui', a tiré hier deux coups de revolver sur sa femme, au cours d'une scène de jalousie. Il a tente ensuite de se suicider en se tirant un coup de la. même arme.

Les deux blessés ont été transportés dans un état grave & l'hôpital Necker.

Un ouvrier maçon, le sieur Keiser, a. fait perdr& l'équilibre, hier, à un de ses camarades, nomme Thibaut qui travaillait avec lui, dans une maison en construction, 76, avenue de la République. Thibaut est tombé du haut de l'échafaudage et s'estbiességriévement. Keiser a été arrête.

LëomBrësïI ~ï&o~~Mce~s'~MK~esMOMSo&K~e~ f<sM~oyer <x a'cM'Mït~ ~t SMtte de fM)<re <res M~eressom~~SM~efaM; LEDaAME.DR RosMEUR, M..Pierre J~ .r-

EN P-ROVINCE

¡EN=.PROVINCE DRAME SANSLAtn* VERSAILLES. Avant-hier soir, à 'VillierMmrMarno(Seine-et-Oise),un laitier, M. Maréchal, menacé, sa famille et lui, par un de ses garçons et se trouvant dans le cas de légitime défense, a tué <Mn agresseur a. coups de fusil.

La victime, Charles Lapeyre, âgé de trente-six Mis, était originaire du C&ntal.

QUADRUPLE SUICIDE

EVREUX. Un sieur X. père de trois enfants, qui subissait depuis longtemps les mauvais traitements de sa femme, mourait il y a trois jours subitement.

Le Parquet ouvrit une enquête et ordonna l'autopsie. La femme X. pour échappe!* aux responsabilisés qui allaient l'atteindre, s'est suicidée hier soir, & l'aide des émanations d'un réchaud de charbon. Ses enfanta sont morts avec elle.

JP&ol Barteï LES v PREMIERES a CoMÊBtÈ-FRANÇAisB.–Rentrée de Mlles Bartet et Marsy dans l'A~t ~M/~MMt&s, comêdia en cinq acto& d'Alexandre Dumas .Sis.

Hier, la. Comédie-Française a remis au répertoire 1~4 MM (<es ye~KM, qui avait disparu de l'afSche, depuis plusieurs mois déjà, par suite de l'absence de ses deux principales interprètes, et sans MMe Bartet, sans Mlle Marsy, la comédie d'Alexandre Dumas, d'une représentation si dif" Ëcile, devenait presque impossible et perdait tout son chaj'me aussi le retour des deux comédiennes aimées du public a-t-il été accueilli par les bravos des abonnés du mardi qui leur ont îait grand accueil.

Mlle Bartet a paru plus charmante que jamais dans ce rôle de Jane de Simerose, qui.s'adapte si merveilleusement à sa nature elle en donne les Ënesses de sentiment, les révoltes, les élans, les nervosités, et eïï~ en compose le caractère avec un ~rand réalisme dans une distinction exquise. Quant à MHe Marsy, elle avait eu raison de choisir pour sa rentrée le rôle de Mlle Hackendorf. la jeune nlle indépendante, aimable, bon enfant, si pleine de charmt'dans sa logique implacable et raisonneuse, mais toujours femme quand même avec les séductions les plus irrésistibles. Ce personnage, il semble que ce soit elle-même, tant elle en présente les aspects multiples, et elle y est servie a souhait par sesadmirablesqualités physiques. Aussi son succès a.-t-it été très grand, d'autant mieux qu'il se doublait encore du plaisir qu'en éprouvait de la voir rentrer dans cette maison qui est la sienne. La pièce, qui a retrouvé tous se~ interprètes, a faM grand enet et a contiaa% ïecottrs de Ma succès d'Mtreioia. ?.&

CHMN:ME DES TRIBUNAL La cour d'assises des Boucbes-du-Rhônea jugé hier une aSairequi a eu un grand retentissement & Marseille eh décembre dernier.

Il s'agit de Mlle Marie Peyr 'nnet, très connue sous le nom d'Ësther de Becker, trouvée un matin, la tête presque détachée du tronc, dans son domicile du boulevard Dugommier.

Après maintes recherches, on finit par apprendre que le coupable était un nommé Montagnac, qui se faisait simplement appeler « Monsieur Georges a c'est avec une hachette que le crime avait été commis, précédant un vol de bijoux et d'argent.

Montagnac, arrêté ennn dans l'Aveyron, son pays natal, a avoué son crime; il prétend que ce serait à la suite d'une dispute qu'il aurait été commis.

Sa femme était également poursuivie; elleavait vendu des bijoux dont on la soupçonnait de connaitt'e la provenance.

Détail piquant. La. victime servait d'indicatrice à la police de sûreté. Un jour. elle l'avait mise sur la piste d'un redoutable espion allemand. Sur le réquisitoire de M. Furby, avocat général, et après plaidoiries de M~JauSret et-de Clavel, Montagnac a été condamné aux travaux forcés à perpétuité, et sa femme a. été acquittée.

CARMET DE L'A~TEU~ UNE SÉRIE DE BELLES VENTES

C'est une véritable suite de fêtes que la fin de la saison offrira aux collectionneurs, par les ventes hors pair qui vont se succéder.

Les amateurs de beaux meubles anciens ont pu admirer, hier, galerie Georges Petit, le bureau supportant un cartonnier avec cartel signe Gaudron~ tout en ëbéne, marqueterie de cuivre et d'écaille, du temps de Louis XIV des armoires en bois de rose du temps de Louis XV, douze remarquables panneaux en émail peint de la Chine, des consoles, des sièges fort intéressants. Parmi tes objets d'art, un groupe d'enlèvement d'une Sabine du dix-huitième siecle, sur un socle de la Régence orné des armes des Maehault. Ces précieux objets, appartenant, comme on te sait, à Mlle de Ch. sont accompagnés d'autres meubles et bibelots appartenant à divers propriétaires et dignes de figurer à côté.

C'est cet après-midi que sera ouverte, salles 5 et 6 de l'hôtel Drouot, l'exposition particulière des tableaux et objets d'art provenant de M. Arsène Houssaye.

Aujourd'hui, ventes, des plus attrayantes un peu partout. Salle 1, les tableaux et. objets de em'iosit& d'une collectMn de provinc&que Me DuohesB& a commencé à disperser lundi et mardi. Salle 2, la vent&de Découche, un antiquaire assez connu. Salle 7, Me Tuai adjugera les 104 dessins et aquarelles de Forain.

Salle 8, Me Chevallier vendra une réunion, de tableaux anciens, des dessins et des gravures~ Salle 10, continuation de la dispersion des beaux dessins d& fen M. H. Destailleur.

Salle 11, M" Georges BouHand commencera et la continuera demain, la vente des meubles, bronzes d'art et d'ameublement, beaux marbres dans le style du seizième siècle, grands tapis d'Aubusson et d'Orient, provenant en majeure partie du château de

X.

A deux heures, dans la cour de l'hôtel Dronot, seront vendus le coupé, le phaëton et le tilbury, avec les harnais et selles anglaises faisant partie de la. même liquidation. Artliur Bioche

Pnnppiop 1 !!pc ~nppt~ptp~ 1

LuttiiM HM ù~~d~M Ce soir, à huit heures et demie, au Nouveau-Théâtre, première série du théâtre International. Au programme ·

Le Dtforce, drame en U!t acte, d'Antonio Ennés. Distribution:

Emitio Mmcs EeynoM Louise Srtzan.Auclaire M.d'Arbois MM. Vayro Henri Dessonnes Le GraMt! G'a~oto, drame en trois actes et an prologue, de José Echegaray.

Distribution:

Thêodorar MmesArchaimband Mercedes Ruel-Clannont Ernest MM. LugnéPoé Julien Teste Sévère Vayre. Un domestique Hemge La traduction de ces deux pièces est due a Mme Ratazzi de Rute.

Nous donnons a. nos lecteurs la primeur de la lettre si touchante et déjà célèbre où Silvain arrache, à chaque représentation, des torrents de larmes aux spectateurs de AfSMOM jRo~sMc! à la. Comédie-Française. C'est la lettre qu'Eudora, lanlledes époux Roland, écrit à son père pour t'engager à. venir la. rejoindre dans sa solitude de la Platièro. Eudora avait douze ans.

Mon cher petit père que j'aime

Et qm ne m'ëcns pas souvent,

La PIatiere est toujours la même

Monotone comme un couvent.

Selon tes ordres, j'étudie

Sur le clavecin de maman;

Je m'exerce à la mélodie

Et je ne lis pas de romaa t

Je brode mienx. Demfun, j'espère,

J'aurai fini mou justa.ucorps.

Puis, le soir venu, je m'endors

En rêvant dé toi, petit pèfet

La bonne Florence au cœur d'or

A pour moi des douceurs d'aïeule 1

EUa veut me coiner encor,

Mais je m'habille toute seule.

..Tn.sai&l~.g{&nd.jnit&iE.dareï

Je m'y suis vue une seconde Décidément, je serai blonde~. j. Mon cher petit père adore' L'hirondelle de ma croisée

A déniché: voici l'River~ EHoestpai-tioau.nIdeFair'

Ce matin, av~c la rosée.

Que c'est toin, Paris' Rêvons-moi <

A tant espérer, le cœur s'use.

Nepônrrais-tu pas dire au Roi.

Malgré le respect, qu'H abuse ?.

Le congé de Mme Jane Hadin~ commenca.nt le â& courant, le Gymnasa annonce les cinq donnerez du fr<KC6 <{'~n)'ec.

A l'occasion des f&tes de la Pentecôte, le théâtre des Nouveautés donnera dimanche 24 et lundi 25 mai deux matinées de la ro/M~, l'amusante pièce de Léon Gandiltot, qui atteindra dans quelques jours s:t centième représentation.. Le théâtre de la Porte-Saint-Martin annonce les dix dernières représentations de y/terMtdor, avec M. Coquelin dans le rôle de Labuasière.

L'annonce des dernières d'A~M:K<s a fait monter les recettes dans des proportions telles que l'administration du théâtre de la Renaissance a résolu de donner trois représentations supplémentaires.

La jolie pièce de M. Maurice Donnay sera donc encore jouée jusqu'à samedi inclusivement. Dimanche 24, clôture annuelle.

Voici le programme complet et définitif de la matinée extraordinaire qui sera donnée demain jeudi, à la Porte-Saint-Martin, au bénénce de Mme Marie Colombier

Ouverture dcl'OM o'ece (Hervé), par l'orchestre du théâtre des Variétés, sous la. direction de M. Alfred Fock. Troisiémeactedo.B:'po~«o(Verdi). M. Victor Maure! chantera le rôle de Rigoietto, Mme. de Nuovina celui de Gilda. Les chœnra et l'orchestre sous la direction de M. Emile Bourgeois.

Le JVoM~~e, poésie de François Coppëe, dite par Côquelin aîné.

Sctp~to, drame lyrique en un acte,, on vers, de M. A. Sil.vestre. Interprètes: Alcëe, M- Sylvain Hylas, M. DeheIIy Sapho, MUe Morano.

~fac6e~t (Shakespeare), scène du Somnambulisme. Interprètes lady Macbeth, Mme Segond-Weber; le médecin, M. JahM Cordclia, Mme Garniery.

J~'E~~e la ~<!tK<-Aftïr<:K, comédie en un acte, de MM. H. Meilhac et L. Ha!évy. Interprètes Noët, M. Baillet -BhqueviUe, M. de Féraudy; Adrienne, Mme Worms-Baretta Mme Lêbreton, Mme FayoUe.

Premiei'e représentation de PoMOM ~acrt!, pantomime en un acte, de MM. Chariot et Paul Deschamps. Interprètes Cotombioe, Mme Crozet; Pierrot, M. de Gasperi. ~a Grève des /'oy$re)'OH.! (F. Coppée). Interprètes: le forgeron, M. Mounet-SuUy; le président, M. Paul Mounet; avocat générai, M. Desjaidina chef du jury, M. Prad premier assesseur, M. Brémont; l'huissier, M. Péricaud premier avocat, M. Laroche deuxième assesseur, M. Gravier; le greffier, M. Deroy, deuxième avocat, M. Garay. GraKf~ tM~o'wtëde ?KM~!C<:< et ~t~e~Stfe

1. JPoMM (X.), par M. Paul Mounet.

2. J' ~<M dire <t !KSMi<ï~t (Améiie Perronnet) et le Péc/t~ (Amélie Perronnet), par MUe Germaine Gallois. 3. ~tr (X.), par M. Soulacroix.

4. ~M c~aM- de la ~KNe (X.). duo M De~aM~ en Mariage (X.), duo, par Mlle Piemy et M. Ville. 5. La 6oMKe de «tt'~< ~iH<out6 et Daphnis et fAt~, par MUe Méaly.

6. Ze~e?td'~ t<ted't<e, paroles de M. A. Silvestre, musique de M. Francis Thomé, avec accompagnement de violon par Mlle Levaltoia, chantée par Mlle Blanche Marie. 7. Les Sapzt!~ (Pierre Dupont), par M. Manoury. 8. C/KtM<oMMe«M (X.),parMIIeBalthy.

9. J~My/at~~ar~teM (Fra~son), par M. Fragson. 10. Jtfa yfaM~wéfe (X.), par Mile Pierny.

ll.OMt~t«t'M(Dareier),parM.Vi!M.

St. C~aK~OM militaire (X.), par M. Polia.. Hier soir, aux Folies-Dramatiques, MUe Cassiva a

repris brinamment son rôle. dans lat j~o~ l'amaaant~ opërotts de MM. MoE&t, Ordonneau et Vamey.

B.

Arthur Blocho

SPECTACLES 0:V6RS

Ce soir, au théâtre de la Tour Eiffel, répétition générale, pour la presse, de .B~e co~MM tM.~d<, fantaisie en deux actes de MM. G.-A. Caillavet et Alplionse Franck, rideau à 8 h. 3/4.

Demain, première représentation. On peut louer ses places dés à présent à la tour, par téléphone, et dans les agences de theaties.

Au Nouveau-Cirque, aujourd'hui, matinée à deux heures et demie, avec l' des .BossMs, fantaisie nautique à grand spectacle.

Aujourd'hui, à la Bodinière

A trois heures. M. Léopold Lacour, I& ~'e~Mt'sMtg e< <gs femmes de .Maro~.

A quatre heures et demie. PùcrM-~t&e~o~, revue de M. Redeisperger. Mlle Deval, MM. Tarride, Prince.

De retour d'Egypte, M. Saint-Saëns prêtera son concours à la dernière séance de musique de chambre donnée ce soir mercredi pat Sarasatc à la salle Erard, en interprétant avec lui sa première sonate, piano et violon.

Ce soir, grande fête de nuit aa Casino de Paris. Au programme: la belle Dora Pàrnès, les cinq Demi-Vierges, Mlle BMTy, dans ses poses plastiques.

On annonce pour samedi, aux Folies-Bergère, la première représentation du Grand coM~uWer, ballet pantomime en deux tableaux de MM. Flers et Jacques Lemaire, musique de M. Victor Roger. C'est, parait-il, une fantaisie très parisienne, pleine d'allusions piquantes, et dont la mise en scène très originale dépassera dans une note nouvelle, les splendeurs auxquelles M. Marchand a habitue son public. Le concert de la Scala va, ces jours-ci, célébrer la cinquantième représentation de 0~6/yAmoMt'/ la revue de printemps de Xanrof ft Cellarius qui, montée avec un si grand luxe de décors et de costumes, interprétée avec beaucoup d'entrain par la sémillante Anna Held, Berty, Baldy, Plébins, semble appelée à tenir t'afnehe une bonne partie de l'été. La direction a, d'ailleurs, pris toutes les dispositions nécessaires en vue d'aérer la salle de spectacle par un système de ventilation perfectionné, et les arbustes verts, les plantes et les Heurs disséminés ça et là lui donnent l'aspect d'un véritable jardin d'été.

Le programme de l'Olympia, déjà si attrayant, vient encore de se corser d'un nouveau numéro très amusant les Mill's brothers, illusionnistes comiques avec le trio Jupiter, acrobates extraordinaires sur les barres nxes; avec la Changuenardi-'roupe, CarlWeston et les sœars Hermandoa; puis enfin avec ~a Src~t VM. et la jolie Micheline, on passe une soirée délicieuse dans le superbe music-hall du boulevard des Capucines.

L~ location est tellement forte, chaque jouf, aa Tréteau de Taba.ria, qu'on ouvre a. peine les bureaux le soir. Succès justitlé, d'ailleurs, par l'excellence du spectacle, par la verve spirituelle des chansonniers Henri Fursy, Dominique Bonnaud et Eugène Lemercier, qui vient de lancer. déjà l'FM~ci~ /Wmco-rM~&, une amusante satire du dernier voyage prêsidentie}.

Le 30~ mai, à quatre heures et demie, sera donnée à la BodinMre, la première représentation de Dcu~ instants, fantaisie en un acte de MM. Roger d'Avrecourt et Henri Gerbault, interprétée par Mlle Marguerite Deva! et M. Tarride.

Le spectacle commencera par ~u< des mêmes auteurs, musique deM-PaulMarcelles, pantomime qui a. obtenu nn si grand succès au Cercle Funambulesque. Le succès de Sèverm dans CAaK~ d'/KX6t<s ) 1 la pantomime de M. Catulle Mondes, qui vient d'ouvrir Je Thè~tre-Salon, s'accentue à chaque représentation. Hier soir la coquette salle delà. rue Chaptal était comble artistes et gens du monde rappelaient d'enthousiasme,le grand mime marseillais que Paris consacre à son tour. Le Théâtre-Salon vient d'ouvrir deux bureaux de location, 15, boulevard des Italiens et 71,avenue des Champs-Elysées.

Le chanteur populaire Paulus,qui depuis de longs soirs ne s'est pas fait entendre à Paris, débutera ou plutôt rentrera samedi prochain à l'Alcazar d'Eté. berceau de ses premiers et de ses plus retentksants succès.

Avec Pa.ulus, Polin, Maurel, Mathias, Yvain, Amelet, la nouveUe Patti, ce concert réunira la meilleure troupe d'ensemble qui soit actuellement à Paris. PROVtNCE ET ÉTRANGER

L'orchestre de Monte-Carlo vient d'obtenir un immense suceèa a l'Institut impérial de Londres. Sous l'habile direction de son chef, Léon Jéhin, la brillante phalange monégasque a exécuté avec beaucoup/de brio et d'art, dans deux concerts, les plus bettes pages de Gounod, de Godard, d'Isidore de Lara, de Chabner et de Wagner.

La plupart de ces œuvres ont été bissées, et le prince de Galles a fait appeler Léon Jéhin pour le félioiteT sur l'excellente exécution de son orchestre. Nîcolet

SI? 0:E&T7

COURSES A NEUILLY-LBVALLOJS Courses au trot

r ~e~o'gdt 20 mai ~~6

Les coursea commenceront à deux heures. Nos pronostics

Prix de Mai. Cronsta.dt..

Prix Capucine. Mabel H.

Onzième BiennaL–Potka.

Prix Cherbourg. Parfumeuse.

Prix FrtdotiM. Ouragan.

COURSES A.SAINT-OUEH

.Kar<M~9?K<M

(Résultats)

Le terrain était excellent hier à Saint-Ouen, ips champs ont été bien fournis, et les arrivées très disputées. d" al.h.. t t b"

LeHadji, jusqu'ici assez, malheureux, est tombe a. la claie du château, an moment où il paraissait a.voir course gagnée. Il dominait manifestement ses adversaires.

Joyau, après une bonne lutte, a battu Armagnac. Le prix à réclamer a été pour PirmiccMo, surtout grâce aux incidents de course Attichy s'était arrêté, Mon-Souci et Héliodore avaient dérobé.

Le prix du Cher a été pour Silhouette, très délaissée dans le ring et qui cependant avait bien couru récemment derrière Le Midi.

Voilier II a battu d'une encolure Austerlitz et Sablon dans le prix du Nivernais, après une course d'attente bien comprise par Léonard.

Le handicap a été pour Berry battant Tropique, .Dauphine avait fait le jeu très vite, puis a été débordée au tournant du château.

DÉTAILS

Prix du Morvan (course de haies 3,000 fi' 3,100 mètres):

Joyau, 8/1 (F. HaH), à M. Camille Blanc, 1 Armagnac, 4/5 (Aib. Johnson), ,8 La Trompette, 6/1 (Weech), 3.

Non placés DanicheC, arrêté Le Hadjt, tombé. Ga.gR6 d\t:M demi-longueur; le troisième à dix longueurs

Pari mutuel a 10 fi- I" 101 fr. 50 et 32 fr. 50 placé 2e, 15 fr. 50.

Prix de 1'A.Iiier (steople-chasc, & réclamer 3,000 francs, 3,COO mètres)

Piripicchio, 5/2 (A. Clay), à M. J. Desbons, 1 Bcbette,16/l(Horn),3; Mon-Souci, dérobé, 6/1 (W. Andrews), 3,

Non placés Attichy, arrêté Héliodore, dérobé. Gagné de trois longunurs mauvais troisième. Pari mutuel 1er, 37 fr. 50 et 18 fr. placé 2e, 43 fr. Prix du Cher (course de haies, handicap 3,000 fr., 2,800 m.)

Silhouette, 7/1 (Nix),aM. Gout, 1; M. L'Abbé, 7/2 (Roberts), 3 Féodale, 9/3 (Weech), 3. Non placés Sollicitude, Muguet II Dentist dérobé. Gagné de six longueurs; le trosième à quatre longueurs,

Pari mutuel 1s' 121 fr. et 41 fr. 50 placé 2e, 32fr.50.

Prix du Nivernais (steeple-chase 4,000 fr., 3,400 m.)

Voilier II, 9/2 (Léonard), à M. Champouillon, 1 Austerlitz, égalité (A. Roberts), 2; Sablon, 30/1 (A. Clay), 3.

Non placés M. d'Allouville, Domingo.

Gagné d'une encolure; le troisième à une demilongueur.

Pari mutuel ler, 42 fr. 50 et 18 fr. placé 2e, 15 fr. Prix du Bourbonnais (steeple-chase, handicap 6,000 francs, 4,000 mètres)

Berry, 5/1 (Robert), au baron Finot, 1 Tropique, 3/1 (F. Morris), 3 Neva, 8/1 (Alb. Johson), 3. Non placées Dauphine, Elfin Queen.

Gagné d'une demi-longueur le troisième à trois longueurs.

Pari mutuel 1er, 52 fr. 50 et 25 fr. placé 3e, 35 fr. 50.

NOUVELLES SPORTIVES

Les terrains d'entraînement de la Société des steeple-chases sont, en ce moment, l'objet de. soins incessanta. Il est impossible de trouver des pistes meilleures que celles d'Achères ou de la Muette; aussi à la veille dea~ grandes épreuves d'Auteuil, Jes écunas d% steople-chaseat sont tout a fait prévilégMes sous ce tappott. Fontangy

SPORT VÉLOC!PÈD!QU6

"i-

Le meeting de la Pentecôte, aa"VëMt<Mae<!ef< Seine, offrira un intérêt exceptionnel.

Dimanche, une course scratch mettra aux prise* Jaap Eden et Johnson. Lundi, le sprinter américain rencontrera Jacquelin qu'il a défié pour le br&ssMd na 1.

C'est dimanche également qu'arriveront, au Vélodrome de la Seine, de dix & six heures, les concurrents de la course Bordeaux-Paris. Nous donneront des détails complémentaires sur ces deux belles jour~nées de sport.

Le Tonring-Ctub de France organise una excur* sion scolaire a bicyclette dans la vallée de Cbevreu&a et la vallée de la Bièvre.

Départ le mardi 26 mai à six heures du matin. Retour le mercredi 27 mai à. six heures du soir. Dépense pour les deux jours 35 fr.

Ecrire avant le 21 mai a M. le président du Touring-Club, 5, rue Coq-Héroïl.

On parle de l'arrivée prochaine en France de nouveaux coureurs américains accompagnes de M. Troy, l'ex-manager de Zimmerman.

Wheeler, Murphy et Keiser seraient dès maintenant décidés à venir courir à Paris nous connaissons la premier pour l'avoir souvent vu sur nos vélodromes. Des deux autres, le meilleur est Marphy, qui est considéré comme l'un des bons amateurs de la classe B. On trouve bien rarement à acheter d'occttston des bicyclettes Whitworth si ce n'est des machines démodées des années précédentes. La raison en est que le cycliste montant cette marque n'a jamais à sa plaindre de sa machine et qu'il n'éprouve pas le besoin de s'en défaire pour en acquérir une autre qui na pourrait lui être supérieure. Severai

Severat

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DEPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES des G&OMM6S <fM « GC!M~O!S »

Mmes la vicomtesse de La Hitte, au château de 1~ Tilliere.

M. de Lostanges, an château d'Epaux.

Frédéric de Parceval, à M&coB.

Comtesse de Trobriant, à Hambourg-Ies-Baius. Comtesse de WaM, au oh&teaa de Villette. Comtesse A. Walsh, au ch&teM de la T&Qt-Senbsse MM. le prince de Faucigny-Lucinge, au ch&teau d. Coat-an-Nos..

Eng. AHuaud, à Crozaut.

Bach, àB&urges. a

Ch. Bastard, au ch&teau de Kerlan.

Marquis de Bertoult, au château de Hautecloque. E. Boutrokenn, à Vichy.

Comte de Boisranard, & Pornichet.

0. Depresie, à Etreta.t.

E. Duprë, à Sceaux.

D'Estreux de Beaugrenier, au châ.tea.u d'Eth. E. de Faar&, à Sceaux.

Feraa.nd d'Hébrard Samt-SuIpicc, au cMtcau d< Liercourt.

Comte J. de Lastic Saint-Ja!, au château du Chêne Landry.

Legriel, au camp de Chalons.

Ma.hon, à Vincennes.

Comte de Paîaminy, à Moscou.

I.deLaPorte,auRonceray. Ccmt&deRiertcourt.àBeancourt.

Lucien Worms, au Vësinet.

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PROGRAMME &ES SPECTACLES DU MERCREDI 20 MAI 1S9S

THEATRES

OPERA, 8 h. !)).– HoUe.

FRANÇAIS, 8 h. 1/3. Manon Rolànfî.

OPERA-COMIQUE, 8 h. 3/4. Orphée. ODEON, S h. 1/4.– Le Roman d'nn Jeune homme panvra VAUDEVILLE, 8 h. 1/3.– Lyststrata.

NOUVEAUTES, 8 h.1/4.– Chassà-erotse. La Tortue. GYMNASE. 8 h. ~EnTvïsite. Le Prince d'Aurec. AARIETES, 8 h. 3/4. L'Œil crève.

RËNAÏSS~\NCE. S h. 3/4. Amants.

PALÂÏS~ROYAL, 8 h. x/ Le Masseur. Le Dindon. PORTE-SAINT-MARTIN, 8 h. 1/4.–Thermidor. GÀÎTE,'8'h. 1/3. Les 28 ~ours de Clairette. AMBIGU-COMIQUË78'h7l74. Les Deux Gosses. CHÀTÈLËT, 8 h. Catherine de Russie. FOUES~DRAMATIQUES, 9 h. x/)).– La Fatote. MENUS-PLAISIRS, 8h.l/3.– Nana. THEATRE DE LA REPUBLIQUE, 8h.l/4.–LesAyen. tures de Thomas Plumopatte.

CLÙNY, 8 h. 1/3. Le Premier-Në. Le premier mar! de France.

BEJAZET, 8 h. 1/4. Le Coffret.–Mademoiselle X. THEATRE D'APPLICATION, h. R&tàcha. THEATRE SALON, 22, rué ChaptaI.–Les uns et les M. très.– Le Droit aux étremies. Chand d'habits. SPECTACLES DIVERS

CIRQUE D'ErjS, 8 h. 1/'?. Speetacl& eq'teatr~ -< Dimanches et jeudis, matinée à 2 h. 1/3.

NOUVEAU CIRQUE, 8 h.l/a.–L'fIedes B.Mstt~&ntMsio uauti(jn& à grand spectacle. Moreredis~ jeudis, dHMn< Ches et Mte3, matinées :t 2 h. 1/3.

FOLIES-BERGERE. 8 h. 1/3. L'araignée d'or. Liane de PounY. Les Cinq sœurs Barrison.

Dimanches, jeudis at fêtas, matinées & doux henM9. SCALÀ7–Ôhë'T'Amour! Mmea Anna He)d, E)eUy Mo, Berty. Guitty, R. d'Antin. MM. Baldv. Ubert, PléMng. Ghavat-Girier. Dimanches et fêtes, matitmes à 3 h. 1/3. THEATRE ISOLA, 39, boulevard do~ Capucines.– AtteM* tions féeriques.

CASINO DE PARIS. To':s les soirs spcctac!e varie. King Ergott. Marnitx. ManeUo. Fia.mmina. La bella Amoros. Les 5 Demi-vierges. Les Deux Tentations. Dimanches et fêtes matinées réservées aux famiites. 1 fr. AMBASSADEURS,~ h. BourgesTSuibac, Raiter,'Le)aL i, MmesJ~neMary, Brissot. Muguet, Ftenron. Cronin.Le~ Micstrcljs. Les Clodoches. Jeudis, dim. ettetes, mat.à2h. ALCÀZÀRD'ETE.–La nouve]!ePatt)7~tM. PoMn, Maure!, Matinas, Amelet, Yvain. Mmes Gaudet, Miette, Grilion, G. Ety, Ver!y. les Edoardo, les Montrosc.

OLYMPIA. Tous Ies"soirs, a 8 h. 1/3. La Gran Via, opérette espagnoio,M!)oMiche)ine. Jupiter (trio) barrefixe. Les soeurs Hermandos. AImazi Beita, ë<}mib'< Dimanches et têtes, matinées réservées aaxfamiHes. THEATRE MOND ;UN~39,~cité d'AntÏn. A heate~

Matimie-conferecce.

ROBERT~ÏOUDIN,'8 h. 1/3. Les Rayons Rœntgen, lo Miracie du Drahmine. le Pilori.

THEATRE DU CHAT-NOIR, 9 h. 1/4. Le Sphynx. Au Parnasse. Pl~sir d'x~our. Auditions do ~Hf. Fragarolte, Goudczki, Moutoya, Zamacoïs, etc.

LE GHIEN NOIR, ~u foyer~dti Nouvea~Cir~e7~– Tota ies soirs, !cseh.tusonniers: Meusy, DeImet.Ferny, M~~ son.Lefevre.Hyspa; MUo Darici.etc.

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~M" -Ob.g.ConsoHdation.cpt 4(,2.. 407.. )8Ut<)/2(Tabacs). 5' 225;; K8" R'o-T~o. ',37 Mt"

405.. -Obli,, Consolidation ept 4UZ 407 1891 4 1/ 2(«rabacs) 225 228 Rio-T nto (au *»,«»,* ~i37 533

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Directeurs

THE BARL OF WINCHILSEA AND NOTTINGHAM, National Agriculturai Union. Cycle Manufacturers' Tube Co., Ltd (président).

HARRY J. LAWSON, BeestonPneumatic Tyre Go., Ltd (président).

Invemtor « Safoty Bicycle British Motor Syndicate, Ltd (président).

HERBERT H. MULLINER, (Dunlop) Pnenmatic, Tyre Co., Ltd (directeur). MulUners, Ltd, Carria.ge Builders (président).

J. GODARD, Humber et Co, Ltd (directeur).

GEORGE SALTER, George Salter et Co, West Bromwick.

J. H. MACE, London Road Car Co (directeur). NorthamptoM Street Tramways Co (directeur).

J. HARRISSON LAMBERT, Humber et Co, Ltd (directeur).

HON. EVELYN H. ELLIS, Daimler Motor Co, Ltd (directeur).

E. J. PENNINGTON, Pennington Motor Carriage (in-

venteur).

GOTTLIEB DAIMLER, Daimler Motor Carnage (inventeur).

COMTE DE DION, De Dion Road Motor Carriages, Paris (inventeur).

J. J. HENRY STURMEY, Dannler Motor Co, Ltd (directeur).

1. Banquiers:

England. LLOYDS BANK Ltd., Lombard Street, London, and all Branches.

Ireland. THE BANK OF IRELAND, Dublin.

1 Courtiers:

Birmingham. W. et F. CUTHBERT, Golmore Row. Liverpool. HOOK et BRADSHAW, 4, York Buildings etStockExchange.

Dublin. DAN D. BULGER, 16, Collège Green. London. G. LACY HILL1ER, 75, Old Broad Str., E. C.. et Stock Exehange.

Avocat:

ASHURST, MORRIS CRISP et Co., Thro~morton Avenue.

Ingénieur consultant

FREDERICK R. SIMMS, C. E. Amberley House, Nor. folkStreet.StrandW.C.

COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER DU NORD OE L'ESP&G NE Le Conseil d'administration de cette Compagnie a l'honneur d'informer MM. les actionnaires que le nombre d'actions sufnsant n'ayant pas été dépose dana le délai marqué par les statuts, l'assemblée générale ordinaire, convoquée pour le 27 du présent mois de mai, aura lieu, à Madrid, le 17 juin prochain, à 3 heures de l'après-mtdi, 17, Paseo de Recoletos.

Conformément aux dispositions des statuts, les actionnaires présents à cette seconde assemblée délibèrent validement, quel que soit leur nombre .et celui des actions qu'ils représenteront, sur les questions mises à l'ordre du jour de la première reunion.

MM. les actionnaire* qui désirent assister à 1 assemblée devront déposer leurs titres dix jours avant la date fixée pour la réunion.

Les dépôts seront reçus tous les jours non fériés jusqu'au 8 juin inclus, ~de dix heures du matin à trois heures de l'après-midi

A Madrid à la Société Générale de Crédit Mobilier Espagnol, 17, Paseo de Recoletos A Barcelone au Crédit Mercantile

A Paris à la Société Générale de Crédit Mobilier Espagnol, 69, rue de la Victoire, ainsi qu au Crédit Lyonnais et dans ses succursales. pour cause de départ: 58, avenue Kléber.sous-Ioc. t pour juillet d'un grand et bel appartement au f étage, composé de 2 salons, salle à manger, galerie-fumoir, 4.ch. à c., 4 c. de toilette, ofnce, cuisine, 3ch. dedom. 3 caves. ChauCT. Electricité. Ascenseur. industriel mais. exist. 20 a., fais. 300.000 fr., dem. t p~ extens. intér. ou commandit. av. app. ?,000 fr. Aff. t. rep.Réf.l" ord. Ec. p. rest. A B. 45. R. des ag.

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Aller départ de Paris-Saint-Lazare. le samedi 23 mai 1896, à 11 h. 35 du soir; arrivée au Havre le dimanche 34 mai 1896 vers 6 h. 30 du matin.

Retour Départ du Havre, le mardi 36 mai 1896, à 8 h. 15 du soir arrivée àParis-SaintLazare le mercredi 27 mai vers 3 h. 30 du matin.

Prix des places, aller et retour 3e classe, 13 fr.; 3<= classe, 10 fr.

AVIS. MM. les voyageurs trouveront des coupons spéciaux pour les autres dépenses du voyage à l'Agence Lubin, boulevard Haussmann, 36; à l'Agence de la Société des Voyages économiques, rue Auber, 10 a l'Agence des Indicateurs Duchemin, rue. de Grammont, 20, ainsi que chez MM. Cook et iils, place de l'Opéra, 1, à Paris.

A l'nccasion des fêtes de la Pentecôte, les billets spéciaux de Paris au Havre (aller et retour), dits de « Bains de Mer x aux prix de: Première classe, 30 fr. 3< classe, 22 fr.; seront exceptionnellement délivrés chaque jour pendant la période du 21 au 31 mai, et les coupons de retour seront valables jusqu'au 3 juin inclusivement.–Toutefois ces billets ne donneroni droit au retour qu'à dater du 24 mai s'ils sont délivrés les 21, 22 et 33 mai, et qu'à dater du 31 mai s'ils sont délivrés les 28, 29 et 30 mai.

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CHAS. OSBORN, 40, Holborn, Viaduct, London, E. C.

Cette Compagnie est constituée dans le but d'établir et d'exploiter la grande industrie des voitures automobiles dans ce pays. Une immense usine, avec voie ferrée et un canal avoisinant, a été achetée à Coventry. Cette usine est en état de donner un rendement supérieur en valeur au capital entier de la Compagnie chaque ot~c'e.

Les millions d'argent aciueUement payés pour les brevets d'inventions de cycles démontrent abondamment le résultat que l'on peut atteindre en exploitant sur une vaste échelle industrielle des brevets de premier ordre. La Compagnie est la première entreprise par actions dans ce pays, qui tente de construire et de répandre immédiatement dans les rues des quantités suffisantes de voitures automobiles qui deviendront sous peu populaires. La Chambre des lords vient d'adopter en seconde lecture le Bill autorisant la circulation de ces voitures, et il est grand temps que des fabriques soient prêtes à livrer aux divers dépôts de voitures, dans tout le pays, ces voitures pour être imses immédiatement en vente.

Dans tout le pays, les acheteurs attendit impatiemment d'êtres fournis. Les Compagnies de roulage, de tramways, d'omnibus, de voitures, les carrossiers, brasseurs, messagers, médecins, sont impatients d'employer et d'introduire ce nouveau moyen de transport.

La grandeur de cette énorme industrie nous ramené aux jours de George Stephenson et de la naissance des moteurs sur chemin de fer qui a marqué le premier pas vers la suppression de la traction animale. L'élan Sévreux et l'excitation que l'on a vus se produire il y a cinquante ans, alors qu'apparaissait la première locomotive, et ou plusieurs des plus grandes fortunes actuelles furent fondées, sont sur le point de se renouveler aujourd'hui. Une fois que le public se sera rendu compte de la supériorité des voitures automobiles même sur le chemin de fer, tant comme frais, confort, commodité et autrement, il sera nécessaire d'établir d'énormes usines dans chaque ville principale on établira, avec un capital local, une usine locale de fabrication de voitures automobiles, et ainsi l'existence sera assurée a. des centaines de millers de personnes. Chaqne localité rivalisera avec l'autre en élégance du modèle. en vitesse, etc. ainsi les grandes usines de fabrication de voitures automobiles dans des villes comme Manchester et Liverpool, différeront sans doute de celles de Birmingham, Nottingham, etc. et de nombreux concours, courses et expositions auront lieu.

Cette grande Compagnie de voitures automobiles comme la « Great Norther Raiiway o, la « Great Western Railway )' et d'autres grandes Compagnies de transport peut devenir la grande Compagnie pour cette industrie et arriver à égaler ces entreprises, dont les actions sont réputées des titres de tout repos et sont reconnues comme placement de toute première classe daus le monde entier.

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Bénéfices. Le prix de vente de ces voitures automobiles dépasse de phM du <<OM&!e !<M /'fat'~ on réalisera donc ainsi des bénéfices nets sur. les ventes d'au-delà 60 pour cent.

Capital d'exploitation. En réservant un quart de million comme capital d'exploitation, la Compagnie a voulu avoir à sa disposition les moyens d'employer les meilteurs ingénieurs et de même obtenir de nouveaux développements de tout genre au fur et à mesure qu'ils se présenteront, de sorte à conserver son premier rang dans l'industrie.

Soins exiges. Ces voitures automobiles pourront parcourir 50 à 100 milles en prenant peu ou point de soins, suivant la dimension.

Vitesse. On atteint facilement une vitesse de 12 à 30 milles à l'heure.

Adaptation aux voitures existantes et prix de cette adaptation. Ces moteurs peuvent être adaptés aux voitures existantes pour le prix de liv, 30 et au-dessus, suivant la voiture et la force de chevaux.

Force de chevaux. Les moteurs construits d'après ces brevets pourront avoir la force de chevaux que l'on désirera.

Poids. Quelques-uns de ces moteurs, comme le moteur Penningson, no pèsent que 18 3/4 livres, et développent malgré cela deux forces de chevaux.

Coût. Plusieurs véhicules à moteur peuvent être fabriqués au prix de Uv. st. 60 et au-dessus.

Silence. On l'obtient par l'adaptation de jantes pneumatiques spécialement construites et les systèmes rhéotomes perfectionnés du modèle le plus récent.

Régulateurs. Ces véhicules marcheront <f !e~wen~ x, « <~ de~t-rttMM < <OMfe ut<eMe ou « a~cfttatMetM~Mt x, et un adolescent peut s'en servir avec la sécurité la plus absolue.

Commandos. Celles-ci seront exécutées dans l'ordre strict où elles seront reçues.

l.es gouvernements et corps constitues qui ont déjà positivement retiré avantage des nouveaux moteurs appliqués aux trams, voitures de chemins de fer, embarcations, etc., sont

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LA BOUR S; E

Paris, le 19 mai 1898.

Le marché reste indécis et lourd pour les mêmes raisons que précédemment.

Le portefeuille continue à déserter la rente et les valeurs françaises, au grand avantage des fonds d'Etat étrangers, qui ont acquis depuis que cette question de l'impôt sur le ou les revenus a ému l'épargne française des plus-values variant entre 3 et 90/0! t

Les promoteurs d'un projet aussi voxatoire et aussi dangereux ont-ils songé à cette conséquence, s'en sont-ils préoccupés ou même l'ont-ils aperçue ? P Au comptant, le 3 0/0 perpétuel a perdu un instant le cours de 102 fr.; il l'a repris en clôture. A terme, après être descendu à 102 02 au plus bas, on finit à 103 20, un peu plus haut que la veille.

L'Italien s'alourdit à 86 70 à terme. Le comptant est plus faible encore à 86 40.

Les fonds Russes or sont sans changement, à 103 20 le Consolidé, 94 40 le 3 0/0, 99 30 le 3 1/2 le 4 0/0 Intérieur perd 15 centimes à 66 35.

Affaires très calmes sur nos Sociétés de crédit La Banque de France redescend à 3,610, le Comptoir national à 575, le Crédit Foncier à 660, le Lyonnais à 784, la Société Générale à 50R, la Banque française de l'Afrique du Sud à 123, la Banque internationale à 610, la Robinson Banking à 156. Le Lyon gagne 4 fr. à 1,540, le Midi voit le même cours que la veille, 1,285.

Tandis que les Autrichiens faiblissent à 73o, les Nord de l'Espagne s'enlèvent à 114 sur l'amélioration continue de leurs recettes. Saragosse 171. Les Smyrne-Cassaba, ancienne et nouvelle, se maintiennent respectivement à 403 50 et 365. L'obligation Salonique-Constantinople s'échange à 282. Le Suez est ramené de 3,355 à 3,345, la Dynamite de 557 à 550. L'action Bec Auer s'inscrit à 1,175 et celle des Procédés Thomson-Houston à 1,230. .Marche en banque

Le marché libre n'est pas dans de meilleures dispositions que le marché officiel: tous les groupes sont en perte sur les cours de la veille.

L'Extérieure espagnole recule de 11/32 à 63 7/16 le Portugais de 1/4 à 26 7/8.

Le groupe ottoman subit les conséquences des nouvelles alarmantes que les journaux anglais continuent à propager massacres d'Arméniens, la Crète convoitée par la France en somme, la série B revient à 37 30, le C à 22, le D à 81 27.

Les Lots s'effondrent, comme il fallait s'y attendre à 113 50.

Banque Ottomane 566, Ottoman 5 0/0 1896 477 50. Tabacs 368.

L'Egypte 6 0/0 se tient à 514 et le 3 1/2 & 504 au comptant, la Société de fabrication des corps creux fait 150.

Sous l'inuuence de la faiblesse générale le Rio revient à 533, la De Beers à 734 50. Groupe des valeurs aunfèreslourd. On attend avec impatience des nouvelles de Prétoria. Suivant ce qu'elles. seront, on se décidera à marcher dans l'un ou l'autre sens. La Victor Gold (Colorado) est ferme à 42.

A. CLÉMENT

tnf<M'mntïons &na~tci&)t'cs

La deuxième assemblée g éncrate constitutive de la Société mëta)Iurgique de l'Ourat-Voiga, société anonyme au capital de 18 miHions de francs, a eu lieu le 13 mai dans les bureaux de la Banque internationale de Paris. Cette assemblée a nommé administrateurs

MM. Constantin Benardaky, administrateur do la Compagnie des mines d'or de la Russie; Bixio, administrateur de la Banque internationale de Paris; Boulangicr, ingénieur en chef des ponts et chaussées Corvée, ingénieur fmncais a Saint-Pétersbourg Darey, ingénieur attaché a la Compagnie anonyme des forges de ChatiIIon et Commentry Gauthey. mg<ueur, ad.nunistratour de la Sociëto des usinas s

La Marine Impériale Allemande.

LaMarineRusse.

Le Gouvernement Brésilien et de nombreuses <M!ftOMd< commerce.

MM. Krupp, à Essen.

Le Régiment de chemin de fer de l'armée allemande. Le Régiment de chemin de fer de l'armée bavaroîtte. Voitures de livraisons. Les grands Magasins d< Paris ont déjà reconnu les grands avantages des voiture* automobiles pour la livraison de leurs marchandises. Comparaison. Comparativement aux chevaux et voitures, les voitures automobiles sont 6MMcotfp wettteMf Mft~c/të, ~ot( comme premiers /'fa! î0t( co~twe etKf<tien.

Chemins de fer légers. Les industries qui ont été jusqu'à ce jour le plus sérieusement arrêtées par les frais de transit, obtiendront un nouveau débouche entièrement nouveau. Chaque fermier peut avoir son propre chemin dt fer léger à moteur.

Tramways. Le nouveau système ne révointionnert seulement pas le traSc par routes, mais encore sur voie ferrée dans les villes, les trains a chevaux, étant remplacer par les trains avec moteur.

Conseil d'administration. Cette Compagnie sera gérée par des hommes de la partie, on relations avec des Mai. sons de commerce et des Compagnies de même genre, dont les actions sont hautement cotées.

Industries de même genre. Le mouvement sur ï< marché-actions, les primes immenses réalisées et les énor< mes dividendes payes dans les industries de même genre. indiquent suffisamment ce que la Compagnie deviendra vraisemblablement dans un avenir rapproche.

Cette Compagnie est constituée dans le but d'acquérif l'autorisation d'employer toutes les demandes de breveta. droits ou privilèges appartenant actuellement au « British Motor Syndicate Limited « on tant qu'ils se rapportent aM voitures, chariots, camions, trams et autres véhicules « l'exception des cycles, bicycles et tricycles). Les seuls coa' trats passés sont l* un contrat passé )e 15 mai 1896 entrt « British Motor Syndicate Limitod x d'une part; et ceth Compagnie, d'autre part; et 2° le contrat daté du 15 mtu 1896, entre la Daimler Motor Compagnie Limited et cette Compagnie. La somme payable par la Compagnie M « British Motor Syndicate Limited )' est deliv. st 50,000 en actions ou espèces au choix des vendeurs Par ce contrat, le « British Motor Syndicate Limited s'en' gage à payer tous les frais inhérents à la formation de Ï9 Compagnie jusqu'à la première répartition générale de! actions, sauf les honoraires du solicitor de la Compagmi. et les droits d'enregistrement et de timbre.

L'acte constitutif et les statuts de la Compagnie et des co' pies des contrats susmentionnés peuvent etre consulte. dans les bureaux du Solicitor, et les formules de demandt d'actions peuvent être obtenues en s'adressant tu Secrétaire au Solicitor ou aux Censeurs.

~6 mai M96'.

PKTES-TAPtOCAS-CREMES-R)Z-FAR)NES <t y~a~j°ROOt//7-S /U.WC/V7MMjFSS~CMMX; !E!m~ i

Imm e LES ESTOAIlICS CELICAM~~

N..f. ,tf!, ?- -LS' ESTOMACS OÉUCATt)

CATAt.nEUE:50E<L.V~~EKff. t~c* <7~ABE7'/Ot/ES ea CHEMINS DE FER DE L'OUEST

Fêtes de la Pe)t(eed<e

Excursion de Paris à Rouen et à Dieppe, dimanche 24 et le lundi 35 mai 1896. Visite de la ville et de l'Exposition d Rouen, de la ville et du port de Dieppe, Pra menade au château et dans la foret d'Ar ques ainsi que le logement et la nourritur dans les hôtels.

Départ de Paris Saint-Lazare, le dimanch, 24 mai, à huit heures du matin.

Retour à Paris Saint-Lazare, les lundi 3~ mai, à 11 h. 16 du soir.

Billets à prix réduits première classe, S fr. deuxième classe, 48 fr.

Le nombre des places est limité.

Les billets sont délivrés depuis le 11 ma jusqu'au 23 mai.

PETtTES ANNONCES

&~MMd!trec~7Mg~<aM ~Mt'MM (!M GA.ULOK <-Me Dj'OMO~

Le prix dos pEriTEa A~axcES pnbliêat dans le <?ŒMk)M, sous la rubrique O~fgt at Dg~sM~es d'e~p~ est ûxe ainsi (m'4 suit

Tous les jours, 1~ Hgne. 3 fr. Le JEUD!, la ligne. i fr. 50 Les Annonces du jcmdi devront être apportées, au plus tard, le mercredi a.va<~ quatre heures.

La ligne d'annonces comporte 38 lettres les abréviations sont admises, mai? toutt ligne commencée est jmptëe.

Les PETITES A~NO~UEs sont reçues soC directement au bureau du jousnal, soit pat lettre, quand elles sont accompagnées d'ur mandat sur la poste représentant Ye prix d l'insertion.

DEM6NDES ET OFFRES D'ER)PLO)S

)n"'dechambre,27:t.,coM.serv.ta.Me,couture,den) f pi. Bonnes référ. Ecr. M"' Atix, 23,r.St-Augustin ~n demande un petit groom inteihgent, de~t~' i 14 ans. S'adresser, avant midi, à M. A. Léo o 6, rue du Croissant.

{TE UNE fille, 36 ans, bonne famille, musicienne. parlant anglais, désire place demoiseUe de corn pagnie dans une famille honorable. Références d< l" ordre. Ecrire M. L. I. au Cat~ot~.

EMPLOYE de banque de !:i ptus grande honora !j bilité, 21 ans même maison, quitté par suite d< liquidation,desireemptoi. Hautes recommandâtioM et références de 1'~ ordre. Ecrire 0. C., au Gattiott Le <?~roM< fe~oma6~ CH. Moma Imprim :rie du GaM~o:~ et de Po~-JoMt~M! r6aa~ J. LccoTjE, 2, ru< Drouot

Caractères de la mtxoa Waïnery {t~tes ,I

de Bonhey Koch, administrateur de la Banque interna tionale de commerce de Saint-Pétersbourg Kouijinsky président de la Compagnie des chemins de ier du Sud-Est russe Th. Lombarde, directeur de 1~ Banque internationale de Paris E. May, président du conseil d'administra. tion de la Banque internationale de Paris: Outine, administrateur de la Banque d'escompte de Saint-Pétersbourg Paraf, directeur de la Société anonyme des mines et ton deries de Pontgiband, ingénieur-conseil de ta Compagnie anonyme des forges de ChâtiIIon et Commentry. C'estle samedi 6 juin qu'aura lieu l'émission des Obligation; 4 0/0 Consolide or de Saint-Domingue mais on souscrit dé? à présent par correspondance soit la Banque nationale de Saint-Domingue, 10, rue Auber, à Paris, soit chez ses cor respondants et banquiers des départements.

Le revenu est de 20 fr. 60 par an, ce qui, aa .prix de 302 fr. auquel est émise la valeur, représente un taux de ca pitalisation de 6.66 0/0, sans compter la prime de remboursement qui se fait au pair de 100 dollars or, soit à 515 ff

BonMcsétf~agarat

STOCK EXCHA.KSB

Londres, 19 mai.

Le marché sud africain est toujours inactif. Une dépêche publiée dans la deuxième édition du Z't~tg~ montre que le questions irritantes sont loin d'être réglées. La Chartered et l'East Rand restent soutenues, et sauf la lourdeur de la Barnato Consolidated, il n'y a rien d'important à si<rnaler Les valeurs australiennes sont toujours actives, mais la hausse est enrayée par les réalisations; le marché, néanmoins, est ferme, et les transactions sont considërablea. Les grosses valeurs, toiles que Great Boulders, Hannan't Brown Hil), sont inchangées, mais les valeurs territoriales et nnancieres subissent des demandes suivies. Globe et Finance, 4 1/8 offerte. Les actions du groupe Hannan'9 sont en hausse légère mais générale. Star 1 3/8, True Bluo 1 3/8. Propsrtics 2 1/4, etc. Lady Loch ferme, Crœsux South 2 5/8-3/4.

MINES B'OR ET EX.PLOKA.Tt3M

(COHM .Lo~fM)

Fermeture.

AMkan'er. 13/8 L~ngtaagteE~ttta. 05/ Angtel-renchE~l.1/4 LangtM~toKoy~ :5/H( BarnatoHank. 1.4 ~ondonFin.Mrpor. t7/~ B~rnatoConsoL. 2U/6 Lydenbur'Estate. <7/8 Bechuatuiaitd. t !(< Moddet-ontan. 7t/< Bonanzt. S~3/<6 NcwPi.mroo: 5!tt Buffelsdoorn. K: Ke-fMayoftnMt. 3/ Cu'etsConsoL. S!t/)2 NewAfroa :?/)) CentralBuHetsd. KewComet 27/S Charterod. 39/u; NcwKet.bntaia. 3)5/16 UtyetSuburbM. <i./8 Nise! 3S/1<! CoetzMBtroon. 6,6 NiccIDeen. t3/4 CtOwnRoet. US~ ~<'rthKandfont9in.tta/t6 Cons.Go!dFietd3! )t~t Oco..Ba. t't/tS Cr<Bsa3. lf/)6 UH'<;o. ~'j' DurbanRoodeport. <)<)! Ran~ontein.. !t/t6 EastHand. Tt/g RnndMines. 28S/8 Fenoira. M. P.)bn,oH. 91/8 0 h?nhu[SD<iep. 6/. HoM~')B3.n). 6t/.t Getdenhu.s.Est.tte. <3/jj Sbeb.i. s/ Gitisberg. 2./ SimmerotJ..ok. ïl UIancait-n. 35/s St-Auxelo. t3/f GreatHrittin. St.;) SomhWoiitRand~ HcnryNourse. 7 Tra~svaatQofJf. 3t/: UeriO! 'J3/t Treasury. 3t/2 Jager3fontoinMws.l~a/tti V-'tit'u. 5t/. JohanDesiturgcom. 3.6 ~'iHige. t3/t Joh!tnne;bargwat- 21/4 Weutwoorth ts/t< JuMtep. S3/4 Wammor 9<t/t Jumperfi. 73/8! Wc~tKa~urIi. t KimberIeyKoodep. !'3/SjW''stRmtM.no3. 2 M Kicinfo~ein. i!7/S,'United\tatabeta. 7 l Kgothta. 63/j; G.)r'io'<dL~.mt)'t.<t/ï

Valcara australiennes)

Angio Continenkd Corpor.T.tiot. 1 3;

B!ackF[agPro!-rie~ry. x75

GibrattarConsolida.ted. 140

CTeatFingaLURMf. 1S7 Hamptoa Plains. 562 HannaasBrownhiU. 7 < MenziesGo)dEsta.te. 1M LondonWAustratiM Exploration. 385 London W AnstraUan Investraam. 81 PUbarraGoMSeMs. !(? West Austral GoM&elds. 937 WhiteFea.thQrs, a&)) v MMcMferme.