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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1892-12-07

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 07 décembre 1892

Description : 1892/12/07 (Numéro 3669).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k528192v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/02/2008

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Ce numéro est occo/n~ d'un supplément illustré doit être délivré ~o~<nen~ aux o6o/?/!es et acheteurs M WM~O.

PAUL MUMiEÏ

Il y a longtemps déjà que je connais et que j'aime Paul Bourget, dix-huit ans, je crois. Il venait de rompre très bravement des liens universitaires, pour reconquérir son entière liberté intellectuelle, éclairé tout d'un coup, emporté par la passion de Stendhal et de Balzac et il s'était mis au travail, en esprit laborieux et méthodique, qui avait un but.

Depuis lors, je l'ai suivi avec une grande sympathie, j'ai lu toutes les œuvres qu'il a publiées. A ses premières pages de prose, nous ne pensions pas, dans le petit groupe militant que nous formions à cette époque, qu'il devint jamais un romancier de premier rang. Il nous semblait spécialement doué pour la critique, apportant un merveilleux outil d'analyse, d'une pénétration extraordinaire, allant jusqu'aux fibres les plus tenues des sujets. Déjà, des études sur Balzac, sur Stendhal, une autre sur Napoléon, je crois, nous émerveillaient, par la compréhension large .et délicate qu'elles révétaient chez ce jeune homme de vingt et quelques années. Et, grâce a un de ces jeux constants de la logique qui déjouent tes prévisions peu réfléchies, il est arrivé que les précieuses qualités d'analyste qui nous le faisaient classer parmi les critique?, ont été justement celles qui ont fait de lui un de nos grands romanciers. Ah! cette terre du roman, a-t-elle été assez labourée, assez défoncée et retournée en notresiècle t On croirait qu'il ne reste plus un seul coin du champ à défricher maintenant. Après les grandes moissons des romantiques, les Chateaubriand, les Hugo, les George Sand, les Dumas, les Eugène Sue, d'autres récoltes de vérité sont venues, en même temps ou plus tard, les Stendhal, les Balzac, les Flaubert, les Goncourt et il y a encore eu un nouveau regain avec ma génération, avec les écrivains qui ont dépassé aujourd'hui la cinquantaine. Aussi, quel embarras pour le not croissant des jeunes romanciers, devant cette terre touillée dans tous les sens et qui paraît épuisée t Dans le roman, comme dans la poésie, il semble que les aînés ont tout dit. Et cela explique les pires extravagances, car les derniers venus ont le droit d'exiger leur place au soleil, et ils peuvent croire que îa violence révolutionnaire seule leur reste; le fer et le feu qui détruit un emjme pour fonder un monde nouveau. Dans ce champ de conquête pillé par trois générations de romanciers, Bourget a eu, lui, l'intelligence de setailler encore tout un royaume. Ils ne sont pas nombreux, les romanciers de sa génération, qui ont su s'affranchir'des formules, et qui, à côté des domaines des aînés, peuvent montrer au soleil une terre bien à eux, dont ils sont les maîtres légitimes. Je n'en compte "guère que deux autres, Huysmans, un peu à l'écart dans sa chapelle d'or un, et Maupassant, ce clair et solide esprit, foudroyé à cette heure. De sorte que, de tous ceux qui nous suivaient, Bourget demeure presque le seul debout, en pleine production originale, je veux dire ayant apporté sa formule nouvelle, ayant conquis son public, maître du monde qu'il a créé.

Je n'écris pas ici une étude complète, et, ce monde de Bourget, je ne puis le délimiter. Bourget est, selon l'étiquette adoptée, le maître du roman psychologique. Ce terme reste vague, car il n'y a guère de romsn sans psychologie. Luimême, dans la ''préface récente de la 2'e~'e~"oMMse, a très bien dit ce qu'il y avait à dire sur cette question de la psy'chologie dans le roman. Mais il suiût qu'on s'entende, et ce domaine qu'il a fait sien, qu'il a renouvelé, c'est celui d(f l'analyse intime, de la vie intérieure, de la dissection des passions, au point de vue du bonheur individuel et <Ie la morale, sans en étudier le contre-coup sur les grandes masses humaines, sur le train social d'une civilisation. Depuis C'~Mg~c -Ë'/H~ïc jusqu'à la Te~re.p)'o~:se, en passant par JtfeK~OMet C/~ Ca?Mr ~e /'<w~e, chaque œuvre pose et résoud un problème de casuistique passionnelle, l'amour de notre temps, tel que l'ont fait la race et le milieu, est étudié sous une de ses faces. L'originalité est là, dans cette province explorée en tous sens, avec une pénétration merveilleuse, des pages d'investigation et de déduction admirables, si personnelles, qu'aucun autre écrivain de notre époque n'est capable de les écrire. Et ce domaine conquis, où il est~oi.je le répète, met Bourget au premier rang. Au-dessus même des critiques qu'on peut adresser à sa formule, il règne, parce qu'il est un maître assez dégagé de ceux qui l'ont précédé, pour avoir renouvelé une des provinces du roman. Toute situation de grand romancier est à ce prix.

<!

Mais je désire spécialement parler de Cos~opo~, le nouveau roman que Bourget publie.

Cette fois, il semble qu'il ait voulu sortir de ses sujets habituels, en élargissant son cadre. Ïl vient toujours une heure, pour un écrivain, où il est tenté par une besogne autre, surtout lorsqu'on veut renfermer dans le moule qu'il a adopté. Je m'imagine donc, peut-être à tort, que l'auteur de la Terre p~o?/n~e,.auquel suffisait un petit nombre de personnages choisis, dans un milieu délicat et restreint, aura été tenté par l'idée d'un drame compliqué, se jouant entre toute une foule de héros, sur une scène vaste. Rien n'est, d'auteurs, d'une meilleure hygiène pour l'esprit on s'impose un enort, on développe des qualités nouvelles, on conquiert des pays voisins.

Et cette heureuse tentative de Bourget me paraît, surtout d'un intérêt extrême, parce qu'elle permet de mieux juger encore son talent, en en montrant le mécanisme en plein travail, dans ce labeur de !a grande composition, qui lui était jusqu'ici inaccoutumé. Je voudrais faire voir

clairement comment, selon moi, C<M~o-

po~ts a été composé. li y a toujours eu,

chez Bourget, un voyageur, un curieux des civilisations et des littératures voisines. L'Angleterre, puis l'Italie l'ont surtout attiré. De là, l'idée bien simple a dû lui venir de raconter, d'analyser dans une œuvre ce monde cosmopolite qu'il avait frôlé. II est, avant tout, observateur des traits distinctifs des caractères, et une loi l'avait irappé chez cette masse flottantë, formée de toutes les nationalités, qui court les villes d'eau et les grandes capitales, auberges du monde la loi de la permanence de la race, due à l'hérédité. Cette loi veut qu'un Américain, un Allemand, un Italien, demeure quand même chacun le produit de son peuple, même s'ils sont lâchés au travers des autres nations, et qu'ils se conduisent dès lors comme tels.

Et remarquez que, dès ce moment, le roman était trouvé. On s'est .beaucoup moqué de mon roman expérimental. Il n'en est pas moins vrai qu'ici encore il n'y avait qu'a instituer une expérience. Un chimiste voulant obtenir un corps déterminé n'aurait point agi autrement. Il s'agissait, par exemple, de prendre une noble dame vénitienne, en qui revivraient les appétits débordés du quinzième siècle do lui donner pour fille une pure enfant, exaltée par l'hérédité slave du sang de son père. Il tallait, en outre, mettre cef.te dogaresse entre deux hommes, l'amant d'hier, un Polonais à demi fou,marié à une loyale Anglaise, et l'amant d'aujourd'hui, un brutal Américain, dont la femme, une fille de mulâtresse, représenterait la haine et !a pcriidie des races esclaves. Il fallait enfin avoir l'homme d'argent, le Juit sans scruputo, mâtiné

d'Allemand, d'Autrichien et de Hollan-

dais, corrigé par sa iille et le prince romain ruiné, dégénéré, vendant son nom et le jeune Français intellectuel, dillettante et pessimiste, que devait compléter le vieux Français héroïque, tombé de la vie mondaine dans la religion. Je n'ai oublié qu'un irère de la mulâtresse, une haute ûgure, chargé de représenter la tendresse et le dévouement de la race noire.

Dès lors, tous les éléments y étaient, assez de races se trouvaient représentées et mises en présence, avec leurs caractères distinctifs, pour que le drame des races put éclater violemment.

Quand il a eu en main les acteurs, Bourget, très simplement, a inventé l'action. C'est la bonne façon de procéder, il faut que les personnages donnent les faits, pour que ceux-ci leur soient subordonnés, et j'ose même dire que, lorsqu'on tient en sa main un groupe de personnages nettement dessinés et dont on connaît Pétât civil, une action logique en découle forcément, qui s'impose comme la seule vraie.

Voyez si Bourget, avec les éléments que j'ai indiqués plus haut, pouvait imaginer une fable plus typique et plus réelle. Sa Vénitienne, Catherine Sténo, déchaînera le drame entre ses deux amants, par sa cynique et superbe franchise en amour. L'amant évincé, le Polonais Boleslas Grorka, cédant à sa fureur jalouse, traversera l'action en bête lâchée, déterminant les catastrophes; et ce ne sera pas l'amant en titre, l'épais et triomphal Américain, Lincoln Maitland, qui se battra avec ce fou, mais son beaufrère, Florent Chapron, le mulâtre, le dévouement héroïque, que la fatalité injuste jettera en avant. Ajoutez que la traîtresse, la madame Ia.go, sera l'abominable, la ténébreuse Lydia, femme de Maitland, sœur de Chapron, qui aura amené toutes les catastrophes par d'immondes lettres anonymes. La tragédie, enfin, deviendra complète, si la pure et tendre Alba meurt des désordres de sa mère, sans que celle-ci comprenne même cet envolement d'une créature infiniment scrupuleuse, où il y a si peu d'elle, dans le mystère souvent impénétrable de l'hérédité.

Maintenant, il faut ajouter les épisodes secondaires, le baron Justus Hafner, engraissé de vols financiers, voulant acheter le nom du prince d'Ardea, et contrecarré, lui aussi, par les nobles scrupules de sa fille Fanny, que la religion sauve et surtout il faut mettre en lumière le rôle du Français, l'intellectuel et pessimiste Julien Dorsenne, un romancier qui mène un peu l'action et qui précipite le dénouement, la mort d'Alba, par son impuissance d'aimer. Si l'on tient compte encore du rôle de l'autre Français, le marquis de Montfanon, ancien viveur devenu pénitent, qui est la foi, et du rôle de Maud, la femme de Gorka, cette Anglaise si loyale et si haute, représentaut le pardon, je crois bien qu'on aura le drame tout entier, tel, je le répète, qu'il devait découler logiquement de ces types divers, choisis dans toutes les races.

Jamais Bourget n'avait si solidement planté ses personnages. Ils sont très vivants, je veux dire qu'il a donné a chacun une vie propre. Je voudrais pouvoir m'arrêter longuement a. cette admirable Catherine Sténo, dans son opulence et dans la tranquille satisfaction de ses appétits. Et je voudrais aussi montrer avec quel art a été construite la figure de Julien Dorsenne, si compliquée et si nette pourtant. Bourget vaut surtout parla puissance évocatrice de son analyse, quand il a le bonheur détenir un personnage vrai, observé directement par lui. Ses meilleures pages sont celles il arrive ainsi à. recréer la vie, à force de démonter et de remonter le mécanisme humain, dans ses plus petits rouages.Cette fois.cetravaUs'estexercé sur des types tranchés, débordant de puissance, et le résultat a donné des créations originales, d'une intensité rare. De même,toutunsout&efort a passé dans les scènes maîtresses il y a là des scènes d'une vigueur extrême les explications entre les amants, le duel, la tentative de suicide d'Alba. Et j'aurais, si je pouvais m'étendre, à louer beaucoup aussi le milieu, cette Rome et sa campagne, si admirablement indiquées, par échappées simples et larges.

D'ailleurs, dans cet élargissement de son talent, Bourget reste le même, le psychologue et le moraliste qui. demande une leçon au spectacle de la vie. Avec les personnages de C*<MMM)po~ encore, c'est un problème, ce sont des problèmes qui se posent et qu'il s'agit de résoudre. Etant donnés des états d'esprit et des états d'âme; dans de certains milieux, l'œuvre est de savoir qaels seront les heurts et les conséquences nnales. 11 n'y a pas thèse prgcisemcn;, y a enquête sur les ques-

tions et enseignement résultant des péripéties elles-mêmes.

D'autres critiques ont déjà dit avecjustesse-que toute une évolution avait lieu chez Bourget. Il est certainement parti de l'intellectualité pure, de la joie de comprendre. Cela n'allait pas sans le charme du dilletantisme, cette volupté du jeu cérébral s'appliquant à tous les objets, avec une égale passion; et, s'il a voyagé, visitant les musées et les bibliothèques:a.yant la curiosité vive des civilisations différentes, cela venait de ce goût de la. seule compréhension promenée par le vaste monde. Intellectuel, dilettante, cosmopolite, il a été sûrement tout cela avec fougue et inquiétude.

Et voilà qu'il écrit un livre sombre contre l'intellectualité, contre le dilettantisme et le cosmopolitisme. Dans ce nouveau roman, les cosmopolites sont durement fouaillés ils ne sèment rien, ne fondent rien, ils sont de simples jouisseurs, que la Providence foudroie. La conclusion est qu'il faut balayer ces forces perdues. Mais la leçon est peut-être encore plus nette, avec Dorsenne. Chez lui, c'est l'intellectuel dévié parla joie de comprendre, c'est le dilettante au cœur frappé de paralysie, qui est affreusement puni. A ce jeu de l'analyse sans fin, il a perdu la volonté d'aimer; et il est le grand responsable, le coupable vrai de la mort d'Alba, dont jamais il ne pourra se consoler. Tout croule, et l'on ne saurait vivre sans bonheur.

L'intention est donc évidente, Bourget en est arrivé à douter de l'inteUjgence pure, a condamner ceux qui espèrent faire tenir leur vie dans le cerveau et dans la. sensation. Et il parait certain aussi qu'il évolue vers la foi, non pas même vers la loi vague du déiste, mais vers la foi catholique, solide encore, réglée par le dogme. A cet égard, la scène finale de CosHMpo~s ne saurait laisser de doute, cette scène où Dorsenne, bouleversé, attendri, voit passer dans le jardin pontifical le Saint-Père, souriant, respirant une rose. Déjà, dans le 7)~c~e, puis dans la 'Zerre j~OMMse, s'indiquait cette évolution, qui s'accentue ici et s'achève.

Certes, la foi catholique est un solide bâton de voyage, quand on a la chance de la posséder. Je suis convaincu, moi aussi, que rien n'est meilleur que de croire et que la foi résoud la question du bonheur. Mais mon inquiétude commence, lorsque Bourget cite la phrase de Balzac « La pensée, principe des maux et des biens, ne peut être préparée, domptée, dirigée que par la religion. M'Ceci ne doit-il pas ~'entendre comme mesure politique du gouvernement de ce monde? Je m'imagine que Balzac, autoritaire, dominateur, n'a eu en vue que l'ordre par la soumission. Autrement, grand Dieu la religion n'a-t-elle pas été souvent l'excitatrice des intelligences, et ne peut-on dire qu'il n'y a pas de calme où soufflent les passions, quelles qu'elles soient ? q Non) le bonheur est dans la nature, dans le train naturel de la vie. Nos souffrances viennent toujours de ce que nous ne vivons pas l'existence telle qu'elle doit être vécue. N'êtes-vous pas frappé que, chez Bourget, puisque nous parlons de lui, les personnages sont presque tous des oisifs, ne faisant jamais rien de leurs dix doigts? C'est sans cesse un groupe de belles madames et de beaux messieurs, poussés en serre chaude, ayant l'existence îa plus factice et la plus sotte. Aussi la moindre des niaisenes, indifférente au grand labeur des mondes, les jette-t-elle dans des souffrances extraordinaires. Je m'imagine que, s'ils avaient à gagner leur pain de chaque soir, ils sangloteraient moins de leurs bobos, exaspérés par l'oisiveté.

C'est comme la question de l'amour, n'est-elle pas bien simple? L'enfant doit être au bout, ou il n'y a qu'ordure. N'estce pas une stupéfaction, dans tous ces amours mondains, que l'idée de l'enfant n'apparaisse même pas ? On s'adore, on se prend, on se quitte, on sanglote, on se tue, et tout cela en dehors du seul but naturel et propre. Tant pis s'ils souffrent ) f Ils n'ont qu'à rentrer dans l'ordre: un bon mari, une bonne femme, et un bel enfant dans un berceau.

Bourget me permettra-t-il de lui dire qu'en dehors de la bonne nature il n'y a ni vérité ni sécurité ? Il est un très grand écrivain, et il ne lui manque peut-être, à mon goût, que d'être un homme simple. E!jiLE ZOLA.

Ce qui se passe GÂULO!S-GU!DE

~M/OMr~'AMt

Au Théâtre-Moderne première représentation de M~e P~nM~'oti, pantomime en trois actes.

LA POUTtQUE

Nous avons aujourd'hui des compliments sincères à adresser à la commission d'enquête.

Elle a voulu prouver par le fait la nécessité urgente où elle est de recevoir des pouvoirs qui I~ii permettent d'accomplir sérieusement sa mission.

En eSet, elle a entendu et encaissé les réponses d'un tas de personnages qui avaient tous travaillé pour M. de Reinach, mais qui ne pouvaient fournir aucune preuve, aucune pièce de comptabilité.

Dans ce monde-là, on faisait ses aS'aires sur le genou, place de l'Opéra, ou ailleurs, sans reçu, ni traité, ni livre, ni lettres, ni rien.

La commission a Ëni par reconnaître qu'on se moquait d'elle et qu'on s'en moquerait tant qu'elle n'aurait pas de quoi mettre les déposants entre Mazas et la vérité.

Il faut donc que cette affaire-là soit un peu plus sérieusement menée ou qu'on l'abandonne.

Nous verrons, d'ailleurs, si l'austère Brisson se laissera dindonner et permettra que le ministère arrive par des expédients au moment où la Chambre, ayant voté les douzièmes provisoires, sera prorogée, et, avec elle, la commission d'enquête. J. C.

ÉCHOS DE PARIS

Le maharajah Gaikwar of Baroda a. quitté, avant-hier, l'hôtel Continental, où il était descendu avec sa famille, poar se rendre à Cannes.

Le rajah et sa femme,qui est d'une rare beauté; partiront, dans une quinzaine de jours, pour le Caire.

~t

ijt baronne Burdett-Goutts et M. Burdeti-C~tiits, membre du Parletnent britannique, sont arrivés hier à Paris, d'où ils se rendront prochainement en Italie. Trouvé sur une table de cercle.

LE NOUVEAU MINISTÈRE

Ribot

Loube E t

Du P uy

Deve L le

Jam A is

Freycine T

'Bou Rgeois

Burde Au

Sie G fried

ViettE E

On parle beaucoup depuis deux jours d'une certaine effervescence à l'Ecole polytechnique. n faut réduire l'anaire a ses justes proportions.

Cinq élèves, prétendant avoir à se plaindre de la sévérité d'un ofiicier instructeur, l'ont publiquement «conspué ?. De ce fait, trois d'entre eux ont été consignés, et les deux autres ont été envoyés à la prison militaire du Cherche-Midi. Cette dernière mesure a provoqué, chez les camarades des élèves punis, une émotion injustifiée si l'on songe que, depuis la loi de 1889, les polytechniciens sont, à bon droit; considérés comme soldats. Nous savons, de bonne source, que le général Gebharts'en est longuement expliqua, Mer, avec le président de la républi-que et le ministre de la guerre qui, aprè~ enquête, a mis un au conflit.

On a procédé, hier, à l'hôtel de la rue Drouot, a une vente assez bizarre. Il s'agissait des marchandises d'une vieille boutique de la rue de Grenelle, ayant pour enseigne ~4M so~ d'AusterK~.

Ce fonds de magasin se composait presque exclusivement d'articles pour invalides, tels que petites voitures a main hors d'usage, béquilles, vieilles jambes de bois, uniformes réformés, etc.

Les lots les plus curieux étaient deux collections de gants et de chaussures de toutes les pointures, mais pour un seul pied et une seule main.

Inutile de dire que les enchères n'ont pas été élevées; seule, une vieille épée d'ofûcier de grenadiers de la garde, portant l'aigle couronné sur la coquille, et sur la lame, la devise de la Légion d'honneur: « Honneur et Patrie a, a été adjugée 135 francs à un collectionneur de vieilles armes.

Feuillets détachés d'album.

Ce qui fait que la fourmi n'est pas prêteuse, c'est que la cigale n'est pas rendeuse. Edmond TmAUDiÊRE.

Quand il y a eu place pour la douleur et qu'elle s'en va enfin., la joie peut danser & laise dans l'âme vide.

Philippe GERFA.u'r.

Une des plus grandes jouissances est l'admiration mais combien elle devient exquise quand on peut admirer ce qu'on aime t Mme de CA.STEX.

M. Antonin Proust vient d'adresser au ministre compétent sa démission de commissaire à l'exposition de Chicago. Voici le nom des témoins du mariage que nous avons annoncé de M. Georges Guyon, fils du distingué directeur de la ~Pet~e, avec Mlle Marie Saison. Témoins du ûancé MM. François Coppêe, de l'Académie française, et E. Clerc, directeur de la Banque d'escompte de Paris.

Témoins de la iiancée MM. Léon Chevreau, ancien préfet de la Seine, et le docteur Soudry.

Le mariage sera célébré, le 14 courant, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly.

M. Alexandre Croiset, intendant militaire en retraite, a succombé, hier matin, aux suites d'une paralysie, en son appartement de la rue d'Assas.

Il était âgé de soixante-dix-sept ans. L'intendant militaire Croiset était en retraite depuis 1875.

Il laisse un fils, le capitaine d'état-maj or Croiset, ofucier d'ordonnance du général commandant le 15° corps d'armée. Les obsèques seront célébrées jeudi, à midi, à Saint-Sulpice.

LES QUATRAINS CÉLÈBRES S

De Barthélémy, sur la Charité

Voici l'hiver. voici la neige,

Pensez a. tant d'infortunes,

Et. puisque le ciel vous protège,

Voici t'hi ver, riches, donnez

Le banquet de la T~M~te, qui a eu lieu, hier, au café du Palais, a été présidé par M. Stéphane Mallarmé, en l'absence de M. Leconte de Lisie, retenu chez lui pour cause de maladie.

Au dessert, M. Stéphane Mallarmé a porté un toast à l'académicien absent. Ses paroles ont été accueillies par de vifs applaudissements.

Au nombre des convives on remarquait: MM. Emile Zola, Auguste Vacquerie, Aurélien Scholl, Paul Verlaine, le peintre Félix Régamey, etc.

C'est M. Stéphane Mallarmé qui a été choisi pour présider le prochain banquet deIa-P~MMe.

Il n'est pas de vrai Parisien qui n'ait connu le restaurant Gaillon (maison Grossetête), rue Saint-Augustin. Ce restaurant, remis à neuf, décoré .avec tout le luxe moderne, ouvre à nouveau ses portes demain jeudi.

Le nouveau propriétaire n'a rien négligé pour lui rendre vite sa réputation cuisine de premier ordre, cave pourvue des meilleurs crus et, enfin, prix modérés. Voila des gages de succès cer", tains. Le doyen des capitaines de l'armée, M. Souinot, atteindra sa centième année, mardi prochain 13 décembre. Ce vénérable centenaire a été élevé, l'an dernier, au grade de commandeur de la Légion d'honneur.

Sous-lieutenant en 18H, il avait été fait chevalier pour fait de guerre en 1813. Il était ofucier de l'ordre depuis 1831. Les ofôciers du 20'' régiment de chasseurs se

proposent de lui envoyer une délégation deChâteaudun. Pendant les guerres d'Espagne, au combat de Gearda, il enleva un drapeau qui est aux Invalides. Soufnota pris part aux campagnes d'Allemagne, de Russie et de France. n

La bibliothèque de Renan renferme, paraît-il,une série de volumes in-64, c'està-dire d~un format très exigu; mais aucun d'eux, croyons-nous, ne peut-être comparé au .B~/ce'~ r/tMM~ DtC~ÏOMM<ï~ï/. Cet ouvrage renferme quinze mille mots; il est publié à Glascow, chez David Bryce, et il mesure une hauteur de vingtsept millimètres sur une largeur de vingtcinq.

L'ESPRIT D'AUTREFOIS

M. Dupin disait un jour à Louis-Philippe, avec qui il était en discussion Sire, nous ne serons jamais d'accord sur cette question-là

Le Roi lui répliqua doucement Je le pensais, monsieur Dupin, mais je n'osais pas vous le dire.

A travers les livres

La Z)~cet~Mec du t~YM, par M. Edmond Thiaudière, vient de paraître chez l'éditeur L. Westhausser avec une préface du célèbre orientaliste, Eugène Ledrain. L'auteur y montre un curieux tempérament de penseur, celui d'un esprit sceptique allié à un cœur chrétien.

NOUVELLES A LA MA!N Simple question

Qael esH~-satat-le ~lus~'fèté en ce moment ?

Eh t parbleu le s?/~c<

Fui de dialogue entre GuiboUard et Calino

Je suis très heureux qu'il y ait un nouveau ministère, car je ne connais rien d'ennuyeux comme ces crises ministérielles.

Il y a pourtant un moyen bien simple de les éviter.

–Lequel? `~

C'est d'interdire aux députés de s'occuper de politique.

UNOOM!NO

CE Cm SE DIT LE PLUS EN CE MOMENT

A propos de I*:Mmm:t

Montesquieu l'a dit les républiques se fondent par la vertu.

Elle commence à m'ennuyer, cette commission d'enquête. Et vous ?Il y a un côté gai. La déposition du cocher. Le rire ne perd jamais ses droits en France.

Quelle déplorable lumière jetée sur nos moeurs publiques

Boulanger a été joliment bête de se tuer. Oh t les femmes, les femmes ) 1 Tout ça, ça fera les affaires des révolutionnaires. Croyez-moi. On ne remonte pas les courants.

Ces malheureux actionnaires,s'ils s'imaginent que c'est tout cela qui leur rendra leur argent)

Pour me distraire, je vais relire Labiche comme l'a dit Rabelais, le rire est le propre de l'homme.

Et pendant ce temps-là, c'est le cadavre qui doit sentir bon. Je ne voudrais pas être à la place de Brouardel. On a bien iait de le nommer membre de l'Institut comme dédommagement.

Panama, mon Dieu, oui, c'était tentant comme placement; mais, au fond, voyez-vous, il n'y a que la rente et les obligations de chemins de fer. Les pères de famille ne devraient pas l'oublier. Les plus coupables sont ceux qui ont signé les chèques avec des noms d'emprunt. Mais où trouver ces hommes de paille, sans violer le principe de la séparation des pouvoirs?

Ce Cornélius Herz, grand-croix ) Encore une occasion où la croix n'a pas eu de chance 1

(Chez la portière.) Oui, que je vous dis, madame Michon, le Pape aussi qui a touché du Panama ) C'est même avec ça qu'il a payé sa photographie par M. Chartran.

Smr le monveîMt ~ministère

Plus ça change, plus c'est. (On n'achève même plus la phrase.)

Pour copie conforme

B!XtOU

Btoe-Notes Parisien

« LE MONDE OU L'ON S'AMUSE

Hier soir, reprise des mardis de la Comédie-Française, qui a remonté, à cette occasion, je Monde o:'< /'on ~'CMHM, de M. Edouard Pailleron. Notre première scène nationale ne pouvait guère faire un meiHeur choix dans le répertoire contemporain.

Dans onze mois juste, le MoHt/e o; <"o;! ~!MMM sera en mesure de célébrer ses noces d'argent avec le pubHc. La pièce date, en effet, du n novembre )868. Vingt-cinq ans d'âge bientôt! Si elle n'a pas pris de rides, elle, ses interprètes eux-mêmes ne me croiraient pas si je disais qu'ils ont participé de la même immunité.

Songez donc que, d'abord, de tous les artistes mâles de la création, un seul reste en vedette à l'heure qu'it est, à savoir M. Pore), aujourd'hui directeur du Grand-Théâtre. Morts Rave) et Landro) Blaisot est retiré de ta scène. Disparu Victorin. Quant aux actrices, une seute d'entre elles n'a pas taissé de très profondes traces au théâtre, Mtte Desnoyer. Une autre, Mme Ange!?, a quitté )a scène en p!eine possession de sa beauté et de son talent. MJteMagnier se fait applaudir, en ce moment, dans !e 6y.mc' .R/Mt~r. Mme Pierson est actue!)ement une des sociétaires les plus justement appréciées de cette même maison de Molière où se joue le A/b~e o; /'oM ~'aMtt~c. Quant à l'auteur, il y a vingt-quatre ans,c'était un grand jeune homme, élancé, à la chevelure iuxuriante, très travailleur, comme s'il avait sa vie à gagner, lui qui possédait déjà le jo)i note) du quai Ma)aqua.is où il demeure. L'Académie )e guettai: non passeutement parce qu'il donnait déjà de très bons d!ners, et )'on sait que tes cordons-bteus ont toujours été d'exceiients préparateurs des candidatures au palais Mazann, mais parce que les auteurs dramatiques arrivés, tes Augier, les Labiche, les Dumas prévoyaient en tui te père futur du Monde ou /'o;i ~nnut'i' et de t'.Efi~M//f. Dès cet!e époque, à ses dîners, M. PaiHeron avait l'habitude de ne pas présenter ses invités, car il s'arrangeait âne pas mettre des inconnus en présence !es unsdes autres, tt n'en est jamais résultée de reste~ 'Je fâcheux iacidems, a peine ua

amusant quiproquo qui, ce)ui-!à, date d'hier. M. Hervieu, il y a quelque'temps, envoie sa pièce, /MParo/MrM<CHr,àAl. Carre. «C'est ennuyeux,. dit-il à un de ses amis, je ne connais pas le directeur. H va peut-être me refuser. » La pièce reçue, il va au Vaudeville remercier M.Carre,

Tiens, c'est vous, dit-i) en entrant dans le cabinet du directeur, qui lui répond par la même phrase.

M.CarrëetM. Hervieu avaient dîné ptusieurs fois ensemble chez M. Paitteron, et s'étaient séparés chaque fois les meilleurs amit du monde, sans se connaître de nom. Toujours en tSëy les toilettes féminines dipféraient assez notablement de cettes d'aujourd'hui.

Mmes Pierson, Magnier.Angeto avaient la robe très ample, bouffante, avec encore un soupçon de crinoline. Le corsage décoiteté très bas, laissant voir les épautes. Le~M~e~-MO! ~<tMe /!omme autour du cou. Un chignon de boucles par derrière et une couronne de Heurs sur la tête. A la main, un gros bouquet avec te mouchoir de dentelles.

Nous~oità loin des robes aujourd'hui collantes et des corsages à manches larges, dissimulant les épaules.

Ceux des spectateurs d'hier soir qui ont vh. jadis le A~oM~e /'oH ~'f~HMe au Gymnase étaient-its nombreux J'en doute; vingt-quatre ans, c'est~un joli bout de temps. En tout cas, au foyer, pendant un entr'acte, deux barbons s'amusaient, dans un groupe, à passer en revue les hommes politiques ou autres dont le nom retentit le plus en ce moment à l'occasion de Panama, et à se poser cette question à teur sujet

Que faisaient-ils, qu'étaient-ils te jour de la première du MoMafeof<on~'am«M.~ P Et les réponses se succédaient rapides, comme des volants de raquette, ainsi qu'on disait alors, ou comme des balles de tawn-tennis, ainsi dirait aujourd'hui.

H y a vingt-quatre ans, M. de Lesseps succombait presque sous le fardeau du Suez. L'impératrice, sa cousine par attiance, lui avait bien promis d'inaugurer le canal, mais que d'épreuves il redoutait, outre l'hostilité de t'Angte.terre l'incrédulité des hommes spéciaux, !e mauvais vouloir des financiers! Et les actions de Suez baissaient, baissaient toujours.

En ce même temps, M. Carnot, simple ingénieur des mines à Annecy à deux pas de la belle propriété de M. Pailleron, au bord du lac s'occupait, entre deux rapports au minis" tre, de l'éducation de ses enfants.

M. de Freycinet était ingénieur dans le Mid!. Soupte, insinuant, bien vu des autorités, i! attendait le mandat de conseiller général du Tarn-et-Garonne et la croix, qui devait lui échoir à la veille du 4 Septembre, la croix du dernier décoré de l'Empire.

M. Ribot, brittant avocat à ses débuts, ancien secrétaire de la conférence, travaillait avec M. Dufaure. Deux ans après, M. Emite Ottivier devait le nommer substitut au tribunal de la Seine, première étape de ses hautes destinées.

M. Loubet plaidait obscurément à Mohtélimar, pendant que M. Rouvier, un autre Provençat, travaillait ferme en sa qualité de commis chez M. Zanropouto, dont il est resté t'ami et qui, à plusieurs années de là, devait marier sa Site à un autre ami du ministre actuel des finances, M. Vlasto.

M. Develle sortait à peine du collège. M. Dupuy, de l'Ecole normate. Quant à MM. Bourgeois et Burdeau, its remportaient beaucoup de prix à teurs lycées respectHs, l'un à Chartcma-. gne, l'autre à Lyon.

M. Ftoquet écrivait au 7'<w~de M.Neutzer, comme simple rédacteur, ayant pour collaborateurs MM. Brisson, Ferry et les deux Hébrard. Le To):~ a été le grand marchepied des politiciens de ta république.

M. Viette, comme simple étudiant, M. Albert Grévy, comme avocat, tonnaient, dans la salle des pas-perdus du tribunal de Besançon, contre ta corruption impériale.

M. Drumont venait d'entrer à t'Ecote normate, où il se liait d'amitié avec Albert Du-

ruy.

M. de Reinach, héritier de six millions trouvés dans la cassette paternelle, ne songeait guère à amadouer tes députés au Corps tégtstatifen faveur de Suez. Les députés, du reste, en ce temps-tà, passaient pour ne pas être achetables.

En tout cas, ce n'était pas M.Arton qui tes eut payés sur ses gages de petit courtier de commerce.

Secrétaire d'Hébert, l'ancien garde des sceaux de Louis-Philippe, redevenu avocat, AL Léon Renault était, avec Al. Decrais, actueiïemcnt ambassadeur à Vienne, et Al. Ribot, déjà nommé, le jeune avocat donnant le plus d'espérances. On sait qu'il les a justifiées depuis. Al. Dugué de ta Fauconnerie songeait à donner sa démission de sous-préfet de Alamers, pour se présenter, devant tes « bonshommes percherons de Mortagne, aux élections gêné*rales de t86o.

Al. Antonin Proust, jeune, b!ond, élégant, ce qui stupéfiait chez un républicain, envoyait de temps en temps des articles violents contre l'Empire au Mf~);or/< des Dctf.x-rM, de Niort, sa patrie.

Et ces articles étaient quelque fois cités dans les divers journaux d'opposition parisiens par un autre jeune écrivain, Al. Jutes Ctaretie, cetui-tà même qui a monté, comme directeur de la Comédie-Française, ce Mo~~e ot'i /'o;! .f'aM:Me dont la reprise a fort diverti, hier, les mardistes de !8o2, de même que ta première avait charmé les spectateurs de ;86y.

TOUT-PARO

A DÂMHERRE Comme nous l'avons dit, l'intimité seuls.des deux familles de Luynes et de Noailles avait été invitée au mariage du duc d'Aven avec Mlle de Luynes.

Il a fallu se lever de bonne heure pour faire une toilette élégante et se trouver u. la lointaine gare de Sceaux, a neut heures cinquante-cinq.

Surprise désagréable au tirage des rideaux Paris était tout blanc. La neige e était tombée abondante, et le ciel gris faisait un manteau lugubre a cette blancheur. La bise soufflait acre et glaciale. Néanmoins, personne ne s'est découragé et, vers neuf heures et demie, tout le monde s'est trouvé au rendez-vous, la gare, où ce dénié inusité d'équipages élégants avait mis en émoi tout le quartier. Les curieux arrivaient de toutes les directions et se rangeaient de chaque côté de l'entrée de la gare pour voir les belles toilettes.

Ils n'ont .pas été trompés dans leur attente. Il y avait là les plus jolies toilettes deParis/ma~ presque entièrement cachées sous de cha,uds manteaux u'iuver.

Mais quels manteaux! Dans cette salle d'attente de la gare, où l'on se retrouvait, où l'on causait frileusement, où les hommes battaient la semelle, c'était comme une exposition des plus habiles faisem'a de Paris. Comment décrire ces merveillea de goût, et toutes ces variétés d'élégances, eûtes fourrures alternaient avec le v~ leurs, le drap et toutes les termes imaginablesde manteaux! Notons seulementia limousine de la comtesse de Poarta!ès,une


vraie merveille limousine de laine souple et pelucheuse, rouge amaranthe, toute e bordée de fourrure, avec deux collets, celui de dessous bcrdé, et celui de dessus entièrement en fourrure.

Cependant les hommes étaient, allés au guichet prendre les billets d'aller et retour pour le train spécial que la Compagnie d'Orléans avait gracieusement mis à la disposition des invités de Dampierre. Train de dix voitures de première classe, et direct pour Saint-Remy-les-Chevreuse. II y avait la. environ deux cents person* nés qui se sont installées dans les compartiments .par-coteries du moment. allez-vous ? q

Parbleu t vous voila. Je vous cherchais. Montez avec nous. Nous ne sommes que quatre.

Volontiers, mais nous sommes trois. Oui ça ? 9

Mme de X. et M. de Z.

–Très bien. Ça nous va. On rira en route.

Et une lois installé, on' fermait la portière.

Il n'y a plus de place ici.

Bref, le voyage a été des plus gais, malgré le mauvais temps. Le train glissait sur un tapis de neige, et la campagne se déroulait encore riante et coquette dans cette toilette de mariée.

Surprise agréable en arrivant à SaintRemy, un soleil radieux apparaissait et ne quittait plus les invités jusqu'à leur départ.

Mais le soleil a ausst ses inconvénients il taisait fondre la neige, et les jolis pieds finement chaussés se trouvaient obligés de patauger dans la cour de' la gare, pour rejoindre les voitures. Il eût fallu trop longtemps pour les faire déûler. Il y en avait la plus de cinquante, coupés, landaus, omnibus de famille, tout ce qu'on avait trouvé dans les environs.

On s'appelait, on s'organisait pour être ensemble en voiture; mais celui celle qu'on cherchait était déjà parti, et l'on dut forcément s'arranger au hasard, pour aller de la gare a l'église de Dampierre. Sur la route, quantité de paysans et d'enfants pour voir le déûlé des voitures. Quelques-uns des voyageurs, devant faire partie du cortège nuptial, sont allés directement au château. Tous les autres ont été conduits a. l'église, où les places étaient assignées a chacun par le célèbre huissier Charles, qui connaît son Paris sur le bout du doigt, et en remontrerait à un introducteur des ambassadeurs.

Deux suisses en superbe costume se tenaient à l'entrée de l'église, pour'en écarter momentanément les curieux. A onze heures et demie précises, le cortège a fait son entrée.

LE CORTÈGE

Duo de Luynes et Mlle de Luynes, duc d'Ayen et duchesse de NoaiIIes, en. velours vert; due de DoudeauviIIe et duchesse de Luynes, née La. Rochefoucauld; Mgr le duc de Chartres et marquise de 'Virieu, née NoaiIIes, en soie crème, avec manches crème et bouton d'or; vicomte de La Rochefoucauld et duchesse de Chevreuse, en satin gris duc de Noailles et duchesse de Mouchy, duc de Sabran et duchesse de DoudeauviIIe, en velours vert comte de la Ferté-Meun et vicomtesse de Montesquieu, en satin crème; prince de Ligne et duchesse de Luynes, comte de Noailles et duchesse de La Force, en velours saphir comte Aimery de La Rochefoucauld et princesse de Ligne, en velours gros bleu; comte de NoaiIIes et duchesse d'Uzés, en robe grosse soie grenat; marquis d'Harcourt et vicomtesse de La Rochefoucauld, en velours vert duc de Mouchy et comtesse de Mortemart, on velours bleu; comte Edouard de La Rochefoucauld et marquise d'Harcourt, en satin noir; marquis de virieu et princesse de Poix, en velours grenat; vicomte de Montesquieu et vicomtesse de NoaiIIes, en satin grisperle baron Jules de Lareinty et vicomtesse de Contades, en velours bleu foncé prince Louis de Polignao et Mlle Marie-Thérèse de Luynes, en soie marron; comte de Contades et baronne Jules de Lareinty, en soie crème et dentelles.

Détaillons cependant quelques admirables toilettes signées Worth

La mariée fourreau en satin blanc termine par un cordon de ueurs d'oranger avec longue traîne. Corsage en satin drapô sur le devant, manches boufîantes avec volant de point & l'aiguille. Sur la tête, touffe de fleurs d'oranger, a. laquelle était attaché, très en arrière, un grand voile en point & l'aiguille. La coiHure absolument délicieuse, avait été faite par M. Dondel, venu exprés de Paris duchesse de Luynes, née La Rochefoucauld, robeenvelonrs miroir, jupe unie avec corsage drapé et garni de point d'Alençou duchesse de Luynes, en velours bleu-ciel garni tout autour de zibeline, corsage drapé, le devant en point d'AIeneon et traversé par une bande de zibeline, capote en tortillon bleuciel sur cercle do zibeline et piqué d'épingle en diamants, perles, rubis, emeraùdes et saphirs, sur le devant, un papillon aux ailes bleues comtesse d'Oilliamson jupe en peau do soie mordoré, garni dans le bas d'un volan ruche corsage avec crevés en soie et mousseline de soie crème et point d'AIeneon a. la taille, ceinture marron grosses manches en peau de soie mordoré formant grands bouffants retenus par des barettes en velours marron duchesse de ,Mouohy,splcndide toHùtte en velours grcs-Meu: au cou les six. rangs des fameuses perles Mouchy.

Toutes les personnes du cortège nuptial ont pris place dans le choeur, qui, ainsi que toute l'église, était orné de festons de feuillage et de guirlandes de camélias et de chrysanthèmes blancs.

A peine le cortège était-il entré que. la foule, composée de presque tous les habitants de Dampierre et des environs, a envahi les bas-côtés et l'entrée de l'église, aussi désireux de voir cette brillante réujaion et cette belle cérémonie que de témoigner leur attachement à la famille de~ Luynes,'dont la popularité est tradition-' nelle en ce pays. Cet attachement s'est manifesté, il y a un siècle, jusque dans les prisons de la Terreur.

Cependant il a fallu faire place au cardinal Langénieux, qui se présentait à l'entrée de l'église. Le curé de Dampierre était là pour le recevoir, avec le curé de Saint-François-Xavier, paroisse de MUe de Luynes, à Paris, et un nombreux clergé.

Le curé de Dampierre a adressé un compliment de bienvenue au cardinal, qui a répondu oar quelques mots aimables, et le cortège ecclésiastique a traverse l'église à son tour.

La cérémonie du mariage commence aussitôt. Le curé de Saint-François-Xavier lit les formules du mariage, et le cardinal, se levant, adresse aux époux un éloquent et charmant discours, dont voici un passage des plus touchants

Oui, vous êtes de la race de ces failles qui ont été créées par la Providence pour honorer leur patrie, pour servir toutes les grandes causes, pour porter ainsi devantle tribunal de divine justice les oeuvres faites dans le sens do la Providence.

L'histoire en est pleine, et quand je conteinpie les représentants de ces races si belles, si nobles et si glorieuses, )e me demande ~'[ vraiment cette sève n'est pas de plus eh plus féconde. En effet, s'il n'y a pas, comme é autrefois, les facilités et les secours que des conditions sociales différentes assuraient à ceux qui sont nés dans ces temps, disons-le tout haut, le devoir n'a pas cessé d'être obligatoire, et si on ne peut pas le remplir sous tellea ou telles formes, dans telles ou telles conditions, l'obligation n'en reste pas moins

tout entière. Et, sans aller plus loin que voua, qui aurait pu prévoir qu'il viendrait dans notre sphère, où tout s'abaisse, des circonstances qui permettraient & un fils de prince de réveiller après mille ans d'intervalle les grands et glorieux souvenirs de Robert le Fort?

Qui pourrait croire que, privé de cet honneur d'aller sur les champs de bataille défendre la grande cause de la patrie, des temps viendraient un représentant de la noblesse française irait sous l'étendard glorieux du Sacré-Cœur donner son sang à la France ? Et vous êtes la fille de cet homme t

Je pourrais encore évoquer la mémoire de votre grand-père qui sut, par son travail, se faire une place considérable au sein de ceux qui portent le nom de savants et qui honorent legénie français par leurs œuvres Quant & vous, cher enfant, je pourrais évoquer la mémoire de celui qui, il y a un siècle, allait en Amérique porter la liberté ) Mais il y a aujourd'hui un autre service social a remplir, c'est le service social do la charité. Le nom que vous portez donne à. ces oeuvres un intérêt tout particulier qui tient sans doute a ce que l'histoire a rapporté des hauts faits de vos ancêtres. Et cependant, le peuple voit, il sait, il touche le bienfait si charitable de la création de l'oeuvre de Saint-Nicolas .Voilà un champ de bataille où le courage de l'un d'eux s'est révélé Il a laissé dans la génération des ouvriers parisiens une impérissable mémoire, et je livre à vos pensées et a vos cœurs, l'intelligence et le développement de cette vérité qu'il y a des œuvres sociales de charité a accomplir.

Et vous serez dignes do vos ancêtres, dont la gloire s'est étendue, sous toutes les formes, sur notre patrie je pourrais rappeler ces grandes gloires de l'Eglise, depuis Innocent VI jusqu'à ces cardinaux, ces archevêques, ces évoques qui, sous des noms qui sont ceux des vôtres, ont porté partout l'honneur du caractère et la dignité de la vie sur ces grandes races et qui rendent, leurs noms impérissablement attachés aux œuvres mêmes de l'Eglise je pourrais rappeler ces héros qui ont sauvé la patrie en des jours de péril, jusqu'à ces savants qui siègent dans nos académies, jusqu'à ces hommes de bien dont la grande fortune servait à encourager le travail, à exciter l'émulation, et qui méritent, dans nos temps difficiles, le glorieux nom de Mécènes

Toutes ces gloires sont inscrites dans l'histoire dp., notre patrie, vous en Êtes les héritiers c'est un.héritage lourd à porter, c'est prendre à l'entrée do la vie des responsabilités implacables, mais si on y est fidèle, on les domino quand, comme vous, on veut. être des hommes de travail et des femmes de vertu et de charité.

Le cardinal donne ensuite la bénédiction nuptiale aux jeunes époux. r

La messe dite par M. l'abbé Colet, curé deDàmpierre.aétéaccompagnéed'unetrès belle musique, avec soll de la .comtesse de Guerne,qui a chanté merveilleusement 1' ~4 Me M~rKX de la Ce'erMï ~Ms~c~MO' deMascagni, et ro sa~ar~ de Giordani.

M. Cousin, violoniste et directeur du Conservatoire de Versailles, ajoué la cavatine de RaS'. M. Tournemire, premier prix du Conservatoire, tenait l'orgue. C'est la fanfare de Dampierre qui joue pendant l'entrée et la sortie du cortège nuptial.

tjE DEdfETJNER.

Pas de dénié a la sacristie, après la messe. On avait projeté de revenir au château, a pied, comme une bonne noce villageoise, et les mariés auraient reçu en route les compliments de tous les gens du pays. Mais la boue a fait changer ces beaux projets, et la ûle interminable des voitures a ramené les invités.

En tête, le coupe des mariés, simple et élégant. Puis le coupé de la duchesse de Luynes, née La Rochefoucauld, avec Mgr le duc de Chartres.

Le déjeuner a été servi dès que la dernière voiture fut arrivée. Alors sont apparues toutes les jolies toilettes que les manteaux avaient continué à cacher dans l'église.,Le velours dominait dans cet ensemble merveilleux de toilettes de jour. La table d'honneur, table de quarante couverts, était dressée au premier étage, dans la salle do la Minerve, avec douze tables de huit personnes sur les côtés. Le coup d'œil était iéerique; toutes les' tables garnies des plus beaux chrysanthèmes de toutes les nuances. On avait enlevé de cette grande salle les vitrines et les meubles inutiles mais la statue d'ivoire et d'argent de la sage déesse restait & sa place et semblait présider à ce ban-, quet, le casque en tête et la lance au poing.

A la table d'honneur, Mgr le duc de Chartres, le cardinal Langênieux, les mariés et leurs plus proches parents, le duc de Doudeauville ayant à sa droite Mme la duchesse d' Uzès, à sa gauche Mme duchesse de Gramont.

Mais si grande qu'elle soit, la salle était trop petite pour contenir tous les invités, et huit tables de douze personnes avaient été dressées dans la salle a manger du rez-de-chaussée.

Inutile de parler de la perfection du service mais donnons ici le menu dont la qualité remplaçait avantageusement les interminables listes de victuailles Filet do bœnf jardinière

Faisan rôti

Galantine do.votaitfo truCee

Pommes de terres sautces.

Salade

Bombe cardinal

Baba au rhum

Dessert

Au dessert, le duc de Chartres s'est levé et a prononcé, eu l'honneur des mariés, un toast qui a été couvert d'acclamations.

Après le déjeuner, tout le monde s'est réuni dans les salons du rez-de-chaussée, et l'on allait, par groupes, admirer la corbeille et les cadeaux exposés dans la salle de billard et le petit salon.

L'arrangement, iait par M. Chardon, avait un aspect féerique. On pourra s'en rendre compte par la liste suivante. CABEA.UX

Dans la corbeille

Un grand bandeau en forme de couronne ducale en diamants, une rivière de merveilleux et gros diamants, un ancien cachet a.ux armes des Noailles, avec étui en or une grande traîne en diamants, deux éventails anciens, des fourrures, des dentelles anciennes, la bague des fiançailles, avec un gros rubis cacochon entouré de treize diamants des pièces de velours, de satin, etc., le tout contenu dans un grand coCret en laque ancien.

Cadeaux

S. A. R. le duc.de Chartres, grand thé en vermeil;

S. A. R. la princesse Hélène de France, bracelet gourmettes avec turquoise entourée de diamants

S. À. R. le prince Ferdinand de Bulgarie, une splendide bonbonnière en or, dont le couvercle est formé par une énorme émeraude entourée de diamants

S. A. R. la princesse Marie-Imma.culée de Bourbon, plume en or;

Duchesse de Luynes née La Rochefoucauld, grand tour de cou en diamants et émeraudes oiseau en rubis, émeraudes et diamants, dentelles anciennes, duchesse de Chevreuse, argenterie complète; duo et duchesse de Doudeauville, colliers faits de grands anneaux en diamants duchesse de Doudeauville, née Colbert, couronne avec deux grandes ailes en diamants comte de la FertéMeun et marquis de Noailles, un coupé duc et duchesse de Luynes, grande étoile en diamants, avec gros saphir vicomte et vicomtesse de La Rochefoucauld, Service à bière comtes Armand et Edouard de La Rochefoucauld, br&cdet gourmettes, avec gros saphir

entoure de diamants marquis et marquis de Virieu, grand service à thé et à café en argent, et bureau comte et comtesse d'Oilliamson, née Polignac. grand broc monté en vermeil comte et comtesse Aimery de La Rochefoucauld, plateau en argent

Duc et duchesse de La Force, calendrier ancien comte de Crusse!, soupière en argent; duc et duchesse de Sabran, ceinture ancienne en filigrane et pierreries,; comtesse-Rozan, pendule do voyage prince et princesse Charles de Ligne, ombrelîû avec pomme en or duchesse de La Rochefoucauld douairière, glace avec cadre en argent; prince et princesse de Léon, vases en argent; duchesse de La Rocheguyon, bougeoir en argent; marquis et marquise d'Harcourt, service a café en argent comte de Noailles, guéridon comte et comtesse Alfred de La Rochefoucauld, petite table a ouvrage; marquis et marquise de. Contades-Gizeux.casserolettes en argent; duc de Brissac, plateau en argent comtes Elie et Mathieu de Noailles, nécessaire de voyage en argent

Comte et comtesse Jean de La Rochefoucauld, ombrelle avec pomme en or comte et comtesse de Sainte-Aldegonde, double bougeoir Louis XV comte et comtesse Bertrand do Montesquieu, bonbonnière duc et duchesse de Mouchy, service à café ancien prince et princesse de Ligne, service de toilette en argent comte et comtesse Jean de Berteux, petits pots à crème comte et comtesse Arthur de Vogué, thé en vermeil M. Songeons, cravaches vicomte et vicomtesse Raou) Chandon de Briailles. broc en cristal et vermeil comte Jean de Castellane, coupepapier en écaille avec couronne en brillants.

M. Luzarcho d'Azay, porte-cigarettes; comte et comtesse Louis de Périgord, boite a bonbons comte Charles de Breteuil, flacon vicomte et vicomtesse de Galard, bonbonnière ancienne duo et duchesse de La Rochefoucauld, éventail en plumes d'autruche blanches baron Léon de Dommartin, parapluie ~aveo pomme en or; comtesse de Biron, livre de messe avec enluminures; comte et comtesse de Rambuteau, bague avec perles duchesse de Montellano, broche avec serpent en diamants comte et comtesse de Montesquieu, boutons pour devant do chemise

Marquise de Portes, broche enrichie de perles duchesse de Lesparre, bague avec diamants et saphirs; comtesse de Pourtalés, flacon comte et comtesse de Caraman, broche ancienne; marquise d'Hervey de Saint-Denys, bague avec ëmeraudes et diamants; comte et comtesse Jean de Ganay, broche avec deux petites ailes en diamants comtesse Nicolas .Potocki, collier en diamants et saphirs; marquis et marquise de Breteuil, garniture pour parapfuio en or; baron et baronne d'Adelsward, épingle a chapeau formant un caducée, erM~diamants; comte et comtesse deMortemart, porte-cartes;

Comte et comtesse d'Archiac, flambeaux M. Fabry, deux uambeaux; comte et comtesse Frédéric de l'Aigle et comte et comtesse de Bryas, jardinière en argent; M. et Mme Standish, ombrelle avec pomme en or ciselé; comte et comtesse de Guerne,porte-cartes avec chiffre et Heur de lis en brillants comte et comtesse Bernard de Montesquieu, cuiller a fraise en argent marquise d'Aramon douairière, bonbonnière ancienne; Mlle de Courcy, éventail ancien M. et Mme Schneider, oiseaux avec étui émaillë vicomte Léon de Janzé, encrier; M. Robert Fournier-Sarlovèze, bloc-notes avec chiure en or.

Comte de Sabran, bracelet indien en argent marquis et marquise de Castellane, éventail ancien Mme Georges Ehrter, châtelaine en or; baron Adolphe de Rothschild, éléphant en albâtre monté sur socle de bronze, supportant une pendule une. merveille du dix-septième siècle; comte de Castellane, bon- bonnière ancienne prince de CIermont-Ton- nerre, broche en diamants M. Edgar de Pommereau, cachot ancien baron et baronne Christian de Berckheim, petite broche ba- ron et baronne de Lareinty, thé en argent. M. et Mme Manuel de Esoandon, éventail ancien lady Constance Harris, lady Blanche BaiMie, lady Florence Grant et lady Alice Harris, service de toilette en vermeil comte et comtesse do Cholet, petit déjeuner en ver- meil et vieux-saxo comte et comtesse Le Marois.pots a crème vieux-saxo; comte et! comtesse de Brigode, coquetiers en argent vicomte Louis d'Andigné, petite cravache avec pomme en or co mto et comtesse Jean de La Rochefoucauld, ombrelle avec manche en or;

Vicomte et vicomtesse de Broissia, corbeille en argent Mlle Berta de Lewis, porte-cartes avec chiffre en diamants; marquis et marquise d'Alcedo, service, a café monté en vermeil vicomtesse de Cantadcs, grande carafe montée en vermeil marquis et marquise de Juigné, ombrelle M. et Mme Eustachio de Escandon, ombrelle abbé Raquin, livre d'heures; baron et baronne Jean de Garl, Qacon d'odeur comtesse Greffulhe, cartel ancien Mme W. Moore, pomme d'ombrelle en or ciselé duo et duchesse de Gramont, éventail ancien Mme W. Howland, verre en vermeil ciselé Mlle Blight, éventail ancien marquis de Gouy d'Arsy, bonbonnière ancienne duchesse d'Uxès, garniture de cheminée ancienne marquise de Juigné, douairière grand ûacon comte et comtesse d'HaussonviIIe, grand bougeoir ancien vicomte et vicomtesse de Vermeaux, ûacon duc et duchesse de La Rochefoucauld, éventail ancien comte et comtesse de Sesmaisons, encrier formant éventail, le manche servantde nécessaire pour écrire comte et comtesse de Lévis-Mirepoix, uambeaux en argent

Baronne NathanicI de Rothschild, éventail ancien; Mlle Nivière, petite soupière on vieuxsaxe Mlle de Paris, vase en argent; comte et comtesse do Breteuil, encrier ancien; comte et comtesse de Pourtalés, ombrelle avec pomme en or; lady Margaret Douglas, buvard avec chiffre en argent; prince et princesse de Poix, ` porte-bouquet en argent; comte Louis et Mlle Ida de l'Aigle, thé comte Georges de La Rochothulon, revolver vaporisateur duc de Brissac, plateau en argent comte et comtesse Arnaud de Gramont, uambeaux en argent comte et comtesse Félix d'Hunolstein, vase porte-bouquet;

M. do la Rive, plateau feuille en vermeil comtesse do Sartiges, gobeIetsàIiqueurs;Mme Delacour, f~oon comtesse de Tankerville porte-odeur honorable Mildred Manners, petit plateau duo et duchesse de Lesparre, flambeaux comte de la Mazelière, bougeoir M. et Mme Lee Childe, ûacon comte Maurice des Monstiers-Mérinville, bnvard comte Jacques de Pourtalés, gobelets à liqueurs; comtesse de Pleumartin, corbeille en argent; Mlle Outrey, vase en argent;

M. et Mme de Saulty, Service a liqueurs en argent comtesse de Balleroy, cartel ancien princesse de Brancovan, encrier en vermeille; comte et comtesse de Lévis, née Crillon, sucrier en or Mlle Le Gonidec, guéridon comte de Saint-Priest, nécessaire pour déjeuner de voyage; vicomte et vicomtesse de La Redorte, paravent ancien duc de Vallombrosa, ûacon comte et comtesse Fernand de Fonscolombe. pendule Louis XVI.

Comtesse de Chateaubriand, épingle M. et Mme Përier, petit ûacon marquis de Danvet, dentelles anciennes; M. et Mme Van Loon, plateau comte Suarez d'Aulan, petit plateau en argent comtesse d'Ursel, née de Clermont-Tonnerre, baromètre comte et comtesse de Ludre, uambeaux; comte et comtesse de Banuelos, grande corbeille en argent; duc et duchesse de Fezensac, pendule ancienne marquis et marquise de Lubersac, vase ancien Mme de Venejoul, coussin brodé; M. de Saint-Alary, longue-vue;

Marquis et marquise de Colbert-Chabanais, encrier marquis et marquise de Lévis, plateau en argent comte et comtesse Marc d'Aubigny d'Assy, bonbonnière M. et Mme de Hoffmann, service a café vieux-saxe duc et duchesse de La Rocheg-uyon, épingle à cheveux comte et comtesse René de Béarn, porte-bouquet Mme Musgrave et miss Zoé Musgrave, paravent baron et baronne Van Znylen de Nyeveit, crayons en argent M. et Mme Ridgway, encrier en argent

M. Hubert Michel, cartel comte et comtesse de Gramont, parapluie M. et Mme Richard Winslow, plateaux pour service & dessert en argent Mlle Le Couteulx de Molay, eouret ancien comte et comtesse de la Moussaye, grand coSret lady Brougham, vases I comte Lionel .de Laubespin, coffret argent duchesse de La Rochefoucauld douairière, glace comte Uribarren, vase

Marquis et marquise do Rosambo, grand buste de Marie-Antoinette en biscuit M. et Mme de Fontaine, plateau en argent comte

Vladimir de Montesquieu, bavard marquis et marquise Pouget de Saint-André, cartel Mlle Félicité de L~vis-Mirepoix, service à café en saxe marquis et marquise de Loys, éventail princesse Louis Pignatelli d'Aragon, née Cavendish, plateau en argent.

Cependant, la conversation était très animée dans les salons. La mariée, très entourée, recevait les félicitations de tous avec une grâce charmante. Belle à ravir dans sa blanche toilette, elle semblait une apparition dans cette réunion de toilettes merveilleuses, mais plutôt sombres, et ses grands yeux semblaient refléter le bonheur.

Très entourés aussi, le duc de Chartres et le cardinal.

Mais voici un incident charmant on annonce les petites filles de l'école de Dampierre. Elles sont là, dans le vestibule, pour saluer la jeune duchesse, leur protectrice. La mariée leur fait ouvrir les portes du salon et reçoit avec une joie presque enfantine ces enfants de paysans, qui s'avancent un peu intimidés. Une grande prend la parole et, onrant une splendide corbeille de fleurs à la mariée, lui récite ce petit compliment

Madame la duchesse,

Choisie pour être t'interprète des sentiments des jeunes Biles et des dames de Dampierre, je suis heureuse de remplir une mission .si douce et de vous offrir les vœux que nous formons pour votre bonheur et celui de votre noble époux.

Vous nous avez honorés de votre aBection, et vous nous la prouvez doublement, aujourd'hui, en célébrant votre mariage n Dampierre.

Nous vous remercions de tout notre <;œur, madame la duchesse, et nous vous prions d'agréer, avec ces ûeurs, toutes nos félicitations, ainsi que nos hommages respectueux et reconnaissants.

LE S~PART

A trois heures quinze, il faut partir. Tout le monde prend congé Mgr le duc de Chartres part le premier, et les invités prennent place par groupes combin'és d'avance dans les voitures qui les emmènent a la gare.

Mêmes arrange.ments à la gare pour monter dans le train spécial qui doit arriver a Paris à cinq heures. Le voyagea a été des plus gais.

A la gar& de Sceaux, sur le boulevard Raspail, les équipages attendent, avec une longue file de valets de pied en livrée aux portes de la gare.

On dirait une sortie de l'Opéra, un soir de grand gala. La foule des curieux est énorme. Tout se passe avec ordre, et chacun rentre chez soi.

Quant aux mariés, ils sont partis à quatre heures et demie pour Maintenon, où ils seront seuls dans cet immense château, le duc et la duchesse de Noailles habitant en ce moment Champlâtreux. Bientôt le duc et la duchesse d'Ayen s'en iront dans le Midi, pour monter, comme nous l'avons dit, sur le yacht qui doit les promener au soleil de ia mer bleue.

MARC GERARD

î~ f~MIWT RMêT

L~ ~AMi~iji iAiD'~i

.ET LA CHAMBRE Les nouveaux ministres se sont réunis hiersoir.

Il ont décidé, d'après les communications ofËcieuses faites à la presse 1° De rattacher, sur la demande de M. Loubet, l'administration des cultes au ministère de l'instruction publique 3' D'insister auprès de M. Jamais en vue de ramener à conserver le sous-secrétariat des colonies, qu'il avait manifesté l'intention d'abandonner, .et qu'il garde 3° De déposer, très prochainement, une demande de douzièmes provisoires. Comme ces trois résolutions ne sauraient constituer la base d'un programme gouvernemental,'il est permis de supposer que les ministres, pendant les deux heures qu'a dure leur première délibération, ont peut-être échangé leurs vues sur la situation parlementaire, et se sont préoccupés de l'attitude à prendre, jeudi, devant les Chambres.

Ce que sera cette attitude, uous n'avons pas la prétention de le savoir.

Mais ce que nous pouvons dire, c'est ce qu'elle doit être, si le cabinetveut vivre. A la Chambre, la combinaison Ribot a été accueillie sans parti-pris. A part quelques ironies du côté des radicaux, qui qualifient de mauvaise plaisanterie ce replâtrage du cabinet Loubet, la note générale n'est pas hostile on sait même gré à M. Ribot d'avoir pu rapidement former un ministère, alors que les indécisions de M. Carnot semblaient devoir prolonger indéfiniment une crise particulièrement dangereuse.

Nous laissons de côté, bien entendu, la campagne d'insinuations déjà commencée p~r quelques amis de M. Ricard.

L'ancien garde des sceaux est doublement irrité d'abord de sa disgrâce, et surtout de la présence dans le nouveau cabinet de son collègue de la Seine-Inférieure, M. Siegfried. Rouen n'est pas seulement décapité en la personne de la belle Fatma; le bénéfice de cette exécution est recueilli par le Havre, l'ennemi héréditaire 1

C'est évidemment très dur, et la déconvenue de M. Ricard suffit à expliquer les bruits discrètement répandus, d'après lesquels M. Bourgeois n'aurait accepté le ministère de la justice que pour pouvoir étouffer, au besoin, des papiers compromettants pour ses amis politiques. Passons.

En ce qui concerne le sort qui attend ce cabinet, tout le monde, à droite comme à gauche, se tient sur une réserve absolue.

La situation parlementaire est telle qu'en ce moment, il n'y a plus ni antipathies, ni sympathies personnelles, ni politique modérée, ni politique radicale une seule question domine tout la question de Panama.

La majorité qui a renversé le cabinet Loubet-Ricard parce qu'il refusait son concours & la commission d'enquête est certainement résolue à exiger ce concours du cabinet Ribot-Bourgeois. Et ce sentiment existe sur tous les bancs de la Chambre.

Nous avons dit, il y a deux jours, la décision prise, à ce sujet, par le groupe de la droite constitutionnelle.

Hier, & son tour, l* « Union libérale de la droite )), réunie sous la présidence de M. Peyrusse, a voté la résolution suivante

Tout en observant la réserve que commande la.Situation, il y a lieu, avant tout, d'exiger que la lumière se fasse complète sur les faits qui préoccupent, à un si haut degi'ë l'opinion publique. v

A gauche) les dispositions sont les mêmes

Nous sommes deux cents républicains, s'écriait, hier, dans les couloirs, M. Gustave Rivet, qui ne reculerons devant rien pour permettre à la commission de faire la lumière la plus complète t Eniin, la commission d'enquête ellemême, dans une sorte de délibération hors séance, a décidé de conserver, de-

vaut te gouvernement d'aujourd'hui, l'attitude qu'elle avait prise en face du gouvernement d'hier, et qui a reçu l'approbation de la Chambre.

Dans ces conditions, la situation est des plus nettes.

Si le cabinet se met à la disposition de la commission d'enquête pour collaborer avec elle a la recherche de la vérité, il peut compter surine grosse majorité. Sinon, malgré toute l'habileté de M. Bourgeois, et malgré l'action personnelle qu'il peut avoir sur les radicaux, nous doutons fort que la Chambre se contente de déclarations vagues et de promesses en Pair, qui ne s'appuieraient, pour commencer, sur aucun acte significatif. Il n'y a pas à sortir de là.

LOUtS LAMBERT

AU DEHORS L'ÉLECTtON DE M. AHLWAROT

Le <?aM~:s, dans son avant-dernier numéro, a déjà parlé du procès Ahiwardt, qui passionne si vivement l'opinion publique a Berlin. Ahlwardt, chez nos voisins d'outre-Rhin, est l'homme du jour. On ne parle que de lui. Sa popularité croît d'heure en heure les électeurs de la circonscription de Friedberg, il se présentait pour la députation au Reichstag, l'ont élu par 3,939 voix, tandis que son concurrent n'obtenait que 3,864 voix. Qui est cet Ahhvardt? Antisémite assoz ignoré, il publia, l'été dernier, une brochure à scandale, sous ce titre ~M~.? ~'M~. Du coup. il parvint à la célébrité. Il affirmait, en s'appuyant sur des documents officiels, que l'administration de la guerre était vendue aux juifs; qu'elle commandait des fusils a des maisons juives que les officiers chargés de surveiller la livraison étaient, ou juiis ou vendus aux juifs, et que les fautes les plus graves avaient été commises. Ahhvardt lut poursuivi pour diffamation par l'administration de la guerre et par la maison Lœwe, manufacture d'armes, qu'il avait plus spécialement visée dans ses écrits. Mis en prison, Ahhvardt en appela a l'opinion publique. Un siège s'étant trouvé vacant a AmswaIde-Friedberg, un collège qui, jusqu'à ce jour, n'avait nommé que des conservateurs, il se présenta et, au premier tour de scrutin, obtint autant de voix que ses concurrents réunis. Nous avons dit plus haut les résultats écrasants du second tour. Cependant, le procès engagé continue. Les révélations succèdent aux révélations. Hier, l'avocat du prévenu a tiré de son dossier six lettres, pièces officielles, qui démontrent la réalité de ses assertions. On devine l'émotion produite par ce coup de théâtre. On se demande surtout comment, dans un pays aussi autoritaire, aussi centralisé, aussi hiérarchique que l'Allemagne, des documents d'Etat sont volés aussi facilement et livrés en pâture à la curiosité publique.

Demain, sans doute, Ahiwardt produira de nouvelles assertions, non moins graves que les précédentes. Qu'adviendrat-il de l'accusé ? Sera-t-il, comme d'aucuns l'affirment, acquitté sur le chef de diffamation, puis de nouveau poursuivi pour vol, recel et divulgation de papiers d'Etat, ce qui constituerait le crime de haute trahison ? Peu nous importe, après tout.

Ce que nous avons voulu constater ici, c'est d'abord l'émotion légitime que tous ces incidents ont produite en Allemagne l'empereur Guillaume II se montre très affecté de la tournure qu'ont prise les débats. Il le faut tenir constamment au courant de ce qui s'y passe et il ne dissimule point son irritation.

Nous avons voulu montrer ainsi que nous n'avions pas le monopole des scandales de cette sorte la consolation est mince et vaut ce qu'elle vaut. Il faut la retenir cependant. Il faut espérer aussi que de tous ces faits, il sortira une leçon générale de moralité qui ne sera point perdue. Il est temps que partout on soit un peu plus vertueux. si l'on ne veut point avancer les affaires du socialisme qui. nous guette.

PtERRE-QLH-SAtT

NOS DEPECHES La. conférence monétaire

.Bruxelles, 6 décembre.

Les propositions diverse:} qui ont été faites devant la conférence n'ayant pas rencontré l'adhésion unanime, il est probable qu'on n'arrivera pas a une entente définitive et que la conférence échouera.

II est question de faire discuter la question suivante Quels moyens pourrait-on em- ployer pour atténuer au inoins les désavan- tages inhérents a la situation actuelle, en attendant une solution complète et définitive do la question monétaire ? Q

ÉCHOS DE L'ÉTRANGER Le grand-duc et la grande-duchesse Serge de Russie prendront congé de leur grand'mère, la reine d'Angleterre, jeudi prochain.

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iOut.M NutnCilOo nu IMluiiutli

BERLIN. Les députés socialistes Schumacher, Dreesbach, Schwartz.Frohme, Fœrster, Bruns, Molkenbuhr, Wurm et Bock, présideront les meetings de protestation contre la loi militaire qui se tiendront simultanément demain soir dans tous les quartiers de Berlin.

LONDRES. Un violent incendie a éclaté a Somerset-House, où sont installés les bureaux de l'enregistrement et du timbre. II avait pris naissance dans l'aile occidentale, où sont conservées les archives.

Les dégâts sont considérables; presque toutes les archives relatives à l'income-tax ont été brûlées.

COLOGNE. Le baron Sarter, un des plus gros porteursde titres du Panama,est obligé de vendre la Drachenburg, cet admirable château bien connu de tous ceux qui ont suivi le cours du Rhin.

Le baron Sarter avait payé la Drachenburg 5 millions de marks. Il t'a vendue 1,200,000. On dit que l'acquéreur n'est autre que l'impératrice Frédéric.

MÀDRÏD. En réponse a une question d'un sénateur, le ministre des affaires étrangères a annoncé la publication prochaine d'un .M~a .EoK~e sur îes négociations commer ciales avec la France.

TUNIS. L'exposition du corps du cardinal Lavigerie a eu lieu aujourd'hui.

Les médecins craignaient que cette exposition ne pût avoir lieu à visage découvert, mais l'état de conservati.on du corps l'a permise.

Le cardinal est revêtu des ornements sacerdotaux, coiffé de la mitre, ayant la crosse en main et portant l'anneau pastoral au doigt.

Il répose dans un cercueil de peluche rouge, garni Se clous et de poignées d'or.

Le cercueil a été placé sous un grand dais rouge orne de panaches de plumes d'autruche blanches, au milieu du chœur tendu de roug'e, tandis que la nef est tapissée de tentures noires et de voiles de crêpe. Les dix-sept décorations du défunt, placées sur un coussin, et le chapeau du cardinal se trouvent au pied du cercueil.

Sur les côtés du chœur sont placés de véritables monceaux de couronnes. Six Pères Blancs sont en prières.

De grands préparatifs sont. faits pour de< main. Toute la garnison, sous les ordres du gênerai Leclerc, assistera, aux obsèques. ° BERLIN. On annonce la mort du docteur Siemens, l'ingemeur-ëlectricien bien connu, A qui on doit notamment l'invention de l'isolateur en gutta-percha de la machine dynamo-électrique.

LE PAN~~A

A L4 MMSSÏ~' B'E~UËTE

La commission d'enquête a entendu, hier, toute une série de témoins dont un commissaire disait, au sortir de la séance

Je crains fort que ces messieurs ne ~e soient moqués de nous.

Nos lecteurs apprécieront eux-mêmes, en lisant les dépositions qui vont suivre, ce qu'il faut penser de cette appréciation. Les chëqmea dm Crédit ~Mobilier Une délégation de la commission d'enquête, composée de MM. Bigot, Leydet et de La Batut, se sont rendus, hier matin, au « Crédit mobilier )), 15, place Vendôme, pour rechercher, sur les livres d< set établissement, les noms des bénénciaires des deux chèques l'un de 40,000 francs, l'autre de 50,000 francs encaissés, le premier par le « Crédit mobilier a, le second par le garçon de caisse Da~voust.

La délégation a constaté que le montant de ces deux chèques avait été payé à M. Vlasto, ancien administrateur du « Crédit mobilier », aujourd'hui vice-président du Comptoir d'escompte. Au début de la séance de la commission, M. Bigot a rendu compte des consta- tàti~ns faites par la délégation puis la dénié des témoins a recommencé. M. Aigoin, signataire d'un chèque de 20,000 francs, a été le premier entendu. Explications de M. Aigoim

M. Aigoin reconnait avoir encaissé Je chèque, mais il assure, ainsi qu'il l'a écrit déjà, que ces 30,000 francs représentaient le paiement de travaux faits par le témoin pour le compte du baron de Roinach. II faut croire que M. de Reinach inspirait une grande confiance à tous ceux qui étaient en rapport avec lui. De 1875 à 1888, pendant treize ans, M. Aigoin a travaillé pour lui sans en recevoir un sou.; Sa connance a été, d'ailleurs, récompensée, comme l'a été le désintéressement de M. Albert Grévy. Un beau jour, il a reçu de M. de Reinach un chèque de vingt mille francs et l'a encaissé. Voilà tout. Ajoutons qu'il ne s'agit pas, comme plusieurs journaux l'ont dit à tort, de M. Aigoin, ancien conservateur des hypothèques, qui demeure rue de Berne.

Déposition de M. EMotHS M. Ellouis, ancien administrateur da journal le Siècle, où l'avait fait entrer, dit-on, son ami M. Hippolyte Carnot, père du président de la république, déclare avoir reçu des mains de son directeur le chèque qu'il a touché à la Banque.

Sur interpellation de M.. Bigot, H ajoute

Je ne sais pas ce que représentait ce chèque; j'ai cru qu'il s'agissait de la rémunération d'une publicité dans le corps du journal. La journal a touche, cependant, d'autres frais de publicité. Quant au montant du chèque, je l'ai versé soit au propriétaire du journal, soit & son crédit chez divers banquiers.

Amditiom de M. Bttstep

M. Buster est garçon de recettes à la Banque internationale de Paris. On lui présente le chèque encaissé par lui Je reconnais ma signature, déclare M. Buster, mais je ne me souviens pas dans quelles conditions je l'ai touché.

Ce qui est certain, c'est que je n'en étais pas le bénéûciaire, et que j'en ai évidemment verse le montant à la caisse de la maison, dont les directeurs étaient MM. Flerscheim et May.

Attditiou de M. fr~siom

M. Praslon, l'ancien banquier de la rue des Mathurins, reconnaît également le chèque qui. lui est présenté, et qui porte la signature sociale « Praslon frères a.

Il ajoute

C'est mon frère qui a apposé cette signature; quant au montant du chèque, il a été porte au crédit de ma maison, a la Banque de France. Il m'est impossible de vous donner de plus amples renseignements, les livres de ma maison, qui est en liquidation, n'étant pas à ma disposition. Ils sont chez M. Clément, liquidateur, 21 &s, rue Paradis. En les consultant, on trouvera, le nom du bénënciaire du chèque.

Explications de M. Orsatti

Avec M. Orsatti, ingénieur civil, nous retombons dans les honoraires longtemps attendus, et qui se sont enfin manifestés, un beau matin, par l'arrivée du bon che* que

Je reconnais ce chèque de 80,000 francs, ainsi que ma signature. Comme ingénieur civil, je me suis occupé da travaux métalliques, et j'ai été mis en relations, il y a dix ans, avec M. de Reinach. J'ai fait pour lui beaucoup de voyages, dont je n'ai pas été rémunéré, pas plus que de mes autres travaux. C'est pour me payer qu.e M. de Reinach me proposa une part dans le syndicat de Panama.

D. Avez 'vous des relations dans le monde parlementaire ? '?

R. Oui, comme dans le monde industriel. Sur une autre question, M. Orsatti, ingénieur civil, déclare qu'il ne tient pas de comptabilité et qu'il a dépensé pour ses besoins personnels les 20,000 francs de M. de Reinach.

Audition de M. Je:Mtim

M. Jeanin, agent de change, déclare que le bénéliciaire du chèque encaissa par ses soins est M. Dugué de la Fauconnerie.

D. N'avez-vous pas touché d'autres chèques dans les mêmes conditions et pour le mémo bénéficiaire ?

R. Je n'en sais rien.

M. F~bre

M. Fabre, garçon de recettes, reconnaît le chèque de 40,000 francs qui porte sa signature il l'a encaissé, p~ur le crédit de la maison Kohn, de Reinach et C<=, à la Banque de France.

Déposition de M. Cha~eft

M. Chabert a encaissé deux chèques, Fun de 140,000 irancs, l'autre de 180,000 francs. `

Il déclare en avoir été le véritable bénéiiciaire et ajoute qu'iMgnorait la provenance des fonds.

C'était le prix d'une participation dans une anaire industrielle, vendue a M. de Reinach. II s'agissait, dit M. Chabert, d'une affaire de freins de chemins de fer. M. Chabert n'a, d'ailleurs, aucun document à ce sujet.

D. Quelles étaient les relations entre MM. de Reinach et Cornélius Herz ? i

R. Des relations d'auaires.

D. M. Herz était-il le créancier da M. de Reinach ?

R. Je ne crois pas; ce serait plutôt le comtraire mais les comptes étaient bien embrouillés.

D. Vous devez avoir inscrit sur vos livrât


remploi de& 335,000 francs par voua touchés? 3 R. Je n'ai pas de livres.

D. C'est bien invraisemblable t

Invraisemblable, peut-être. Mais M. Chabert assure que c'est vrai, et il a afËrmé à la commission qu'il n'avait ni le traité par lequel il avait cédé à M. de Reinach une participation dans l'affaire des freins, ni lettres, ni reçus, ni rien du tout.

La commission, parait-il, a trouvé singulière cette façon de faire des aSaires mais elle n'a pas cru devoir pousser plus loin l'interrogatoire.

Déposition de M. VIasto

Enûn, la dernière déposition entendue a été celle de M. Vlasto, le bénéficiaire des chèques encaissés par le « Crédit mobilier s.

M. Vlasto avait adressé préalablement à. M. Brisson une lettre dont voici le passage principal

Monsieur le président,

J'ai l'honneur de vous communiquer ci-des- sous la copie de la lettre que j'ai adressée le 3 décembre a la société de Crédit mobilier « Au cas où vous auriez & comparaître par t devant la commission d'enquête, relative» ment à la question des chèques de M. Thier» rée, je tiens a vous conûrmer que je vous » relève entièrement de l'obligation du secret H professionnel, et je vous autorise à déclarer » que ljargent encaissé par vous a été reçu » pour mon compte, sur mon ordre, et porté :t )) mon crédit dans les livres de la Société. » Cette lettre a permie. au Crédit mobilier de communiquer ce matin même 'à votre délégation, toutes les pièces de comptabilité de nature à éclairer la religion de la commission d'enquête, et à hu donner pleine satisfaction.

Voici les déclarations de M. ~Vlasto J'ai eu avec le baron de Reinach des relations d'au aires, comme la plupart des banquiers parisiens ces relations existaient avant 1888, pendant 1888 et- après 1888. Diverses anau'es ont donné lieu à des versements tantôt à lui faits par moi, tantôt à moi faits par lui. Un reçu du dernier versement aue j'ai eu l'occasion de lui faire en 1890, de 400,000 fr., le démontre surabondamment.

En 1888, j'ai reçu de lui une somme de 90,000 francs pour ma participation dans l'émission des obligations a lots de Panama. Je devais même recouvrer le produtt d'une participation plus importante en raison du concours que j avais donné & M. de Reinach pour l'élaboration du plan financier de l'emprunt à lots.

Mais ce concours a été réduit à la dernière heure au chiffre forfaitoire ci-dessus indiqué.

!):

Avant de se séparer, la commission a décidé de convoquer pour aujourd'hui M. Dugué de la Fauconnerie, M. Chantagrel et M. Clément, le liquidateur de la maison Prasion.

MM. Cornélius Hertz et Chevillard seront ultérieurement convoqués.

MncMemt BetzoM

Un journal du soir annonçait, en dernière heure, que M. Betzold, « le signataire du chèque de 80,000 fr., demeurant 36, rue du Quatre-Septembre », était parti pour Bruxelles.

M. Betzold, banquier, rue du QuatreSeptembre, 36, s'est présenté devant la commission pour iaire constater sa présence à Paris. Il'a ajouté qu'il n'avait jamais signé aucun chèque.

L'erreur de notre confrère s'explique par ce fait qu'un des chèques Thierrée portait une signature illisible, avec cette adresse <( 36, rue du Quatre-Soptembre )).

Mais M. Betzold n'habitai); pas a cette adresse en 1888 et, d'autre part, M. Kohn a déclaré, avant-hier, a la commission. que la signature illisible était celle d'un de ses employés.

M' LEmHiTM. KOMN

M. Edouard Kohn a adressé, hier, la lettre suivante a M. Brisson

Monsieur le président,

Je vois avec peine que plusieurs journaux interprètent mal le sens de ma dernière déposition devant la commission d'enquête; ils m'attribuent certaines hésitations et en concluent que j'ai des choses a cacher, tandis que, tout simplement, je n'avais pas ma comptabitité sous la main.

Permet tcx-moi de vous rappeler que j'ai mis, &vec le plus grand empressement, mes livres h la disposition de la commission.

Dans une maison de banque qui a fonctionné pendant vingt-sept ans avec la plus parfaite régularité, rien ne saurait être plus éloquent que ses écritures; il est même indispensable de s'y référer quand on veut répondre péremptoirement a certaines questions. Vous comprendrez donc, monsieur le président, qnc j'insiste a nouveau afin qu'une délégation veuille bien se transporter dans mes bureaux, et je serai reconnaissant à la .commission d'enquête de la désigner le plus tôt possible. 0

VeuiUex agréer, monsieur le président, l'as- surance de ma considération la plus distin- guée.

Edouard Komsr,

4, rue de la Bourse.

TRMSmESNTESHËMMSE

I/-B'cMr donne les renseignements suivants sur une conversation tenue par M. Borie, député de la Correze, dans les couloirs de la Chambre avec un de ses &mis

A la fin du mois de juin 1S86, pendant une séance de la Chambre., un huissier vint me prévenir que quelqu'un me demandait, au saîon de la Paix. J'y descendis et je me trouvai en présence d'un monsieur de grande tailla et portant une rosette étrangère, la décoration d'officier de l'ordre d'IsabeHe-la-Catholique, je crois. Brusquement, sans m6ma se l'aire connaître, il me dit

« Vous êtes un adversaire du Panama, monsieur Dorie. En GHet, répondis-je. Nous savons que vous avez une certaine influence su:' vos collègues de la Correze et sur quelques membres du Parlement, si vous vouliez bien en user. )) Et, comme .je le regardais fixement, U s'interrompit « 'Vous rétiéchirex, je pense; l'anaire n'est pas mauvaise. J'ai prépare une liste de dix députés hostifes, et je suis charg-e de vous proposer 35,000 francs pour votre voix et, de vous promettre une pareille somme pour chacun des députes dont voua vous assurerez la bienveillance parmi les dixqui figurent surma liste. Je vous dirai chez quel Notaire vous aurez ù. vous présenter. x

Je coupai court, suffoque par un tel cynisme, et, sans rien répondre, je rentrai précipitamment dans la salle des séances, où je racontai a. mon voisin, M. Bailue, l'offre effroutée q.:i vena't de m'être faite, ajoutant que je me proposais de porte' de suite le fait a. in tribune.

Gardez-vous-cnbien.mo dit M. Ballue, vous a!I(~ vous faire coKïpMO' par les deux tiers de nos collègues.

Je me rendis a. c<*s observations, et je priai M. BaHuc de sortir T.vec moi, dans le désir de lui montrer mon visiteur. Nous le rejoignimes dans ]a. saiïe des Pas-Perdus, °t M. Ballue me dit, aprf s'étt'c renseigne

C'est un nommé Blanchet, qui fréquente habitucMement les couloirs de la Chambre et s'occupe d''a!îaires financières, au vu et au su de font le monde.

Et, dans une lettre adressée a l'~c~tr, M. Bor'e connrmo lui-même cette conversation.

ï~e t'~ppopt <te M. R.oc.saeno.

M. LeProvost de Launay, qui avait demande au ministre des tra.v&ux publics la

publication du rapport de M. l'ingénieur Rousseau, a reçu la réponse suivante Monsieur le député et cher collègue, Vous m'avez fait l'honneur de me demander de vous communiquer le rapport rédigé par M. Rousseau, conseiller d'Etat, à la suite de la mission à Panama dont il avait été chargé en 1886.

Ce rapport a été tenu jusqu'ici confidentiel. Je n'en possède qu'un seul exemplaire, que je ne puis vous adresser, et je ne pourrais utilement examiner une demande de communication qui m'en serait faite que si elle m'était adressée par M. le président de la commis.sion d'enquête et au nom de celle-ci. Veuillez, etc.

Signé ViETTE,

ministre des travaux publics.

M. Le Provost de Launay déclarait dans les couloirs qu'il venait de voir, aux archives de la Chambre, l'original même du rapport de M. Rousseau.

Ce rapport, disait M. Le Brovost de. Lau- nay, est annoté au crayon il déclare que l'entreprise présente des aléas considérables l'achèvement du canal est plus que problématique dans les délais et avec les ressources indiqués. Il conclut que « l'entreprise offre des difficultés presque insurmontables ». Ajoutons qu'un membre de la commission doit pronter, aujourd'hui, de la nouvelle audition de M. Ghantagrel, pour faire préciser le point de savoir si ce rapport a été communiqué a .la commission de Panama en 1888.

A TRAVEBJS LA PRESSE JOURNAUX DE CE MATIN °

1 Le nouveau cabinet ` J

Du~ec~e~

II a. deux taches immédiates qui priment toutes les autres Faire aboutir le plus rapidement la commission d'enquête la maintenir dans des attributions déterminées, sans qu'il puisse cependant mériter le reproche d'avoir 'voulu étouffer la lumière; 3o faire voter le budget dans le plus bref délai. 109

Ces deux tâches exigent une volonté, un esprit d'énergie et de décision dont nous applaudirons les preuves quand elles se produiront nous les attendons. Yves GUYOT.

Des Z)~a~

La majorité a perdu la tête depuis quelques jours, elle donne le spectacle d'un véritable affolement. N'étant, dirigée ouvertement par personne. elle est à la merci des moindres incidents de séance, prête & voter, sans même les discuter, les propositions les plus aventureuses.

Si, & l'exemple de ses devanciers, le cabinet se donne pour tache de satisfaire tel groupe sans trop mécontenter tel autre, et nous ne parlons pas des sous-groupes ni des prétentions personnelles qu'il faudra aussi ménager ou flatter, toute son énergie se dissipera dans ces exercices d'équilibre il ne lui en restera bientôt plus assez pour faire face à une situation déjà compromise et qui va se gâtant chaque jour davantage.

La principale préoccupation de la Chambre, la seule même actuellement, est celle des élections prochaines ce doit être aussi celle du gouvernement, mais avec un tout autre esprit. Que le gouvernement mette le pays de son côté, il peut être sûr que la Chambre s'y rangera également.

De la JM~îce

Ce que le cabinet va accorder & l'enquête, il le lui a refusé tant qu'il n'a pas été contraint et forcé. Le ministère actuel offre ce caractère singulier d'être recruté à peu près intégralement dans le parti battu au vote qui a renversé le ministère auquel il succède. Même un des deux ministres nouveaux, M. Siegfried, a été pris dans la minorité. M. Du- puy, chargé du portefeuille le plus étranger à ra'uaire du Panama, représente seul la majorité du 28 novembre. Rarement on s'est moqué & ce point des règles les plus élémentaires du régime de discussion.

De rAMj!o~<e;

Faut-il que le personnel ministrable, sous le gouvernement de la république, soit limité, pour que, lorsqu'un cheval du char de l'Etat tombe couronne et fourbu, on soit obligé de le remplacer par une autre rosse, tout aussi couronnée et tout aussi fourbue 1

Et on ne prend même pas toujours la peine de dételer et de changer.

On se borne à mettre a droite la rosse qui était & gauche, et a gauche la rosse qui était a droite du timon.

Et fouette, cocher! « Hue ? crie Carnot sur le siège.

Der/M~:M.s~/e<M~:

Or, M. Carnot, qui se sent perdu ou bien près de l'être, semble faire tous ses efïorts pour n'avoir d'autre successeur que la monarchie. Il n'a rien négligé pour couler, dès le premier jour de la crise, la combinaison Bnsson, la seule qui fut susceptible de tenir les conspirateurs en échec.

Si M. Carnot, possesseur d'un secret terrible qu'il a soigneusement gardé pour lui, n'a pas absolument trahi, on reconnaîtra qu'il ne s'en faut guère. Ses intrigues papales et orléanistes en font actuellement un ennemi avéré de la république.

Une bonne démission serait encore pour lui la solution la plus heureuse. Tant qu'on n'a vu en lui qu'un être inférieur, mais à peu près décoratif, on l'a volontiers toléré; du moment il devient suspect et dangereux, qu'il aille capuciner et conspirer ailleurs ) Henri ROCHEFORT. `

Fausse alerte

De Beauvais à la .P~-eMe

Un grand émoi a régné ici ce matin. On avait signalé l'arrivée à la gare, par le train de dix heures, de plusieurs personnages venant dé Paris. Le bruit s'était répandu aussitôt que ces messieurs n'étaient autres que le docteur Brouardel et ses confrères, envoyés pour pratiquer l'autopsie du baron de Reinach. Renseignements pris, les mystérieux voyageurs étaient simplement une délégation da la cour de cassation, M. le président Mazeau en tête, venus pour assister, à la, cathédrale, au service funèbre de M. Merville. L'affaire Apparut!

De la Petite T~MM~'Me

Les créanciers de la directrice du CoKse~e<* des daM~s et de~ deKMtscHes viennent d'être avisés du retour a la gare du Nord des vingtneuf caisses qui avaient été expédiées en Russie et étaient en souffrance à Saint-Pétersbourg.

Inutile d'ajouter qu'ils avaient depuis longtemps formé opposition et que la douane s'est empressée d'ouvrir les caisses pour en vérifier le contenu, au point de vue des droits à acquitter.

Une nouvelle surprise attendait les malheureux créanciers de Mme Apparuti, le fameux manteau impérial, d'une valeur de 200,000 francs, ne se trouve pas dans les caisses t

Reste encore a faire revenir huit caisses qui sont, parait-i), quatre à Moscou et quatre à Athènes.

Un Panama, allemand

De Strasbourg à la Petite jP~eMe A chacun son Panama t les Allemands ont le leur, et le scandale, quoique la presse fût condamnée à une prudence de Conrart, fait un joli tapage dans tout le Reichsland, & telles enseignes que le prince de Hohenlohe, Statlhalter, a aller & Berlin y donner des expHcations verbales, assisté dans ses entrevues avec le gouvernement impérial, du docteur Hosens, conseiller intime du prince, et de M. de KœMer, sous-secrétaire d'Etat et directeur do l'intérieur au gouvernement d'Alsace-Lor- Il raine. )

Les faits, les voici, ils vous édifieront. 1 La. banque ofûcicuse de l'Alsace-Lorra.ine est le Crédit foncier et communal. Désireux de germaniser les finances du pays.dedétacher le premier établissement de crédii, de notre [

L. L.

province de ses relations d'aaaîres avec la France, le gouvernement allemand lui avait imposé comme directeurs un homme d'affaires eSacé et sans autorité et M. North, un renégat de la première heure, député réconciliée représentant au Roichstag la circonscription de Strasbourg-campagne.

M. North a livré le Crédit foncier et communal d'Alsace-Lorraine aux brasseurs d'affaires d'outre-Rhin.

Par hasard, un membre du comité de surveillance comité qu'on tenait systématiquement à l'écart eut vent de ces agissements. II dénonça la gestion des directeurs aux actionnaires et fit si bien qu'on dut convoquer les membres de ce comité. Les comptes furent alors examinés et l'on s'aperçut avec stupéfaction que le Crédit foncier et communal était à deux doigts d'un krach qui eût englouti la fortune des particuliers et des communes d'Alsace-Lorraine.

C'est alors que le prince de Hohenlohe fut appelé à Berlin. Les explications ont-elles été satisfaisantes? Je l'ignore, mais ce qui est certain, c'est que M. de Puttkamer est protégé. C'est proba~ement à cause de ce scandale que le prince de Hohenlohe a décidé de hâter sa retraite, événement que je vous ai fait pressentir.

LES JOURNAUX D'HIER

Les journaux du matin n'avaient pas eu le temps, hier, de formuler leur opinion sur le nouveau cabinet les journaux du soir ont manifesté une grande confiance dans M. Bourgeois. La France, le ~a~s, le Vow, etc.

Le~MoMC:~

M. Bourgeois, qui fut, dit-on, partisan des poursuites dans le précédent cabinet, s'emploiera, a. coup sûr, H. rendre plus faciles des communications délicates et qui avaient soulevé lès légitimes susceptibilités de M. le procureur général. Le nouveau garde des sceaux répondra par là au sentiment qui se fait jour de toutes parts.

1" LeTeM~SJ

.Et de son côté, en abandonnant le tranquille et important ministère de l'instruction publique, où il avait beaucoup fait et se proposait de faire plus encore, pour prendre le portefeuille de la justice dans les conjonctures présentes, avec un heurt possible & brève échéance avec la commission d'enquête, M. Bourgeois montre un véritable courage et un incontestable dévouement patriotique, dont la Chambre sera. frappée comme tout le monde et devra lui tenir compte. Ajoutons qu'un tel ministère pouvait avoir difficilement & sa tête un chef qui réunisse plus que M. Ribot l'autorité, l'expérience et. le caractère. Le cabinet formé par M. Ribot est le ministère le plus approprié a la situation actuelle. Même note dans la Liberté.

L'C/MM~e~s seféhcitede la chute irrémédiable de M. Ricard

11 est par terre, ce Ricard, qui se Battait si insolemment de mater l'Eglise, aux applaudissements de toutes les gauches.

Ses collègues se débarrassent de lui, agissant avec ce présomptueux qui pensait être leur véritable chef comme on agit avec un parasite compromettant, et l'opération faite, ils rentrent au pouvoir.

A ce titre, le dénouement de la crise nssauraitnousdéplaire.

Le Monde:

Au point do vue de la pacification religieuse, le nouveau ministère n'a donc aucune signification favorable mais, comme tout le monde s'accorde pour ne le considérer que comme un ministère d'intérim, attendons et, en attendant, travaillons.

CH.OEMAtLLY

Nivelles Diverses LA TEMPÉRATURE

Hier matin, il y avait une couche de neige de plusieurs centimètres d'épaisseur a Paris. Le thermomètre a marque 3 degrés au-dessous -do zéro.

Le temps va rester froid et des neiges sont encore n craindre dans le Nord, le Centre et l'Ouest de la France.

Le vent est encore très fort du nord-ouest sur la pMsqu'Ue du Cotentin; il est violent avec mer très grosse au sud de la Corse. Des neigea sont tombées dans le nord. et l'ouest du continent.

En Suisse et en Angleterre, la température s'est beaucoup refroidie; dans le Nord de l'Angleterre et en Ecosse, il est tombé une neige abondante, de nombreux troupeaux de moutons ont péri il y a eu de véritables tempêtes do neige dans le pays de Galles. A Liverpool, la neige est tombée en grande abondance; il y en avait une épaisseur de huit centimètres; le service de navigation entre Liverpool et Birkenhead a été interrompu.

Un tra{n a été bloqué par la neige entre Iuverness et Wick, et le transit est ralenti sur un grand nombre de lignes de chemins de for.

A Budapest, la tempête de neige a été si violente que la Compagnie des tramways électriques et en générât toutes les entreprises de transport ont dû interrompre le transit. NAPLES. La neige a fait aujourd'hui son apparition depuis ce matin elle tombe abondamment; le Vésuve en est couvert. La température reste normale.

VERSAILLES. Ce matin, dix centime.tres de neige recouvrent les rues et les avenues.

LE HAVRE. De fortes bourrasques de neige et de grêle ont, depuis vingt-quatre heures, très sensiblement refroidi la température.

Une tempête du sud-ouest a causé sur la côte plusieurs accidents, et la plupart des navires qui avaient voulu prendre la mer ont dû rentrer au port.

Le bateau des voyageurs et marchandises a dû interrompre son service quotidien entre le Havre, Tro avilie, Caen et Morlaix. Une dépêche, afËchée au sémaphore du Havre, signale une nouvelle tempête venant des côtes d'Irlande.

LAON. Après plusieurs jours de pluie et de temps froid, la neige est tombée cette nuit en abondance.

AMIENS. Après six semaines de pluie continuelle, la ne!ge a fait son apparition. La température est devenue froide.

Il n'était que temps, car le choléra a franchi le Pas-de-Calais et a causé quelques décès dans plusieurs communes du département de la Somme. <

TOULOUSE. A la suite des pluies de ces derniers jours, la Garonne a subi une crue assez sensible.

La neige a fait, cette nuit, une courte apparition, et le thermomètre est descendu ce matm à deux degrés au dessous de zéro. Faits dm jomp

Le bal militaire du 17, à l'Opéra, s'annonce comme un grand succès mondain. Les & loges Ûeuries )) s'enlèvent au bureau de la Caisse de retraite des officiers de ré- serve et de la territoriale, 40, rue Laffitte.

Les ofnciers de province, munis d'un billet donnant droit au quart de place et à quatre jours-de séjour, s'empressent comme ceux de Paris de venir voir le coup d'œil merveilleux qu'onrira la salle de l'Opéra, garnie de ileurs et de drapeaux jusqu'au dernier étage.

Les musiques militaires, l'orchestre de deux cents musiciens, l'intermède par les premiers artistes de Paris, la bataille des tieurs, les toilettes et les uniformes, toutes lesattractions diversesattirent, comme l'année dernière, le public parisien, heureux, pour une bien petite somme, pour dix francs, de jouir d'une fête unique et de prendre part à une bonne action, secourir les veuves et les orphelins des officiers de l'armée de seconde ligne, a qui l'Etat ne donne pas de retraite.

Ajoutons qu'il y aura des soupers à six francs~ servis au Lunet de l'Opéra.

Le ministre de la marine et des colonies a soumis, hier, au président de la république un décret nommant officier de la Légion d'honneur le capitaine Binger. La section de médecine et de chirurgie de l'Institut a pris l'initiative d'une souscription en vue du prochain jubilé de M. Pasteur et s'est, dans ce but, constituée en commission, qui a décidé que le mardi 27 décembre, à dix heures et demie du matin, au grand amphithéâtre de la Sorbonne, on se réunirait pour offrir solennellement à M. Pasteur, en présence des corps savants français et des nombreuses délégations de l'étranger qui ont annoncé leur arrivée, un souvenir & l'occasion du soixante-dixième anniversaire de sa naissance.

Ce souvenir consiste en une grande mé- daille en or, œuvre de M. Roty, membre de l'Académie des beaux-arts pour la section de gravure.

Cette dernière porte d'un côté l'effigie de M. Pasteur et, au revers, l'inscription suivante « A Pasteur, le jour. de ses soixante-dix ans, la science et l'humanité reconnaissantes. 27 décembre 1892. »

F&Ms divers

LE PAVAGE EN BOIS

L'administration municipale va soumettre au conseil municipal un mémoire tendant à autoriser le pavage en bois, dès le commencement de l'année prochaine, des voies ci-après désignées

Rue Lafayette, entre le numéro 15 et la rue Lafûtte rue Bassano, entre l'avenue Marceau et la rue Euler rue des Mathurins, entre le numéro 53 et le boulevard Malesherbes; rue Ruty, au droit des écoles communales rueDrouot, entre le numéro 28 et la rue Lafayette rue do Provence, entre les rues Laffitte et Le Peletier rue Paul-Baudry, au droit des numéros 4, 6 et 8.

CONTRE.LA NEIGE

L'année dernière, & cette époque, Paris était transformé en un véritable lac de boue, par suite de l'abondance de la neige. et de l'incurie du service spécial de la voirie, qui n'avait pas pris des mesures en conséquence. Ce service fut débordé il ne disposait pas de travailleurs sufûsants pour déblayer rapidement les rues, dont la plupart restèrent impraticables durant plusieurs jours.

En sera-t-il de même cette année ? Et faudra-t-il encore que la presse entre en campagne contre les successeurs de M. Alphand? `? C'est ce que nous sommes allé demander hier à l'Hôtel de Ville.

Il nous a été répondu que les faits auxquels nous faisions allusion no se reproduiraient plus.

Depuis un mois, en prévision de la neige, le service municipal de la voirie a fait afficher un avis demandant des hommes pour le déblaiement, ces hommes devant être appelés, naturellement, le cas échéant.

Or, il parait que cet avis d'embauchage a produit un effet immédiat puisque, en quelques jours, il y eut prés de treize mille inscriptions. Donc, treize mille ouvriers sans travail qui, eux, attendent avec la plus grande impatience la chute de la neige pour gagner quelques sous.

Les différentes sections du service municipal ont reçu chacun en ce qui le concerne, ,des instructions précises et, il parait que la neige ne séjournera pas longtemps dans les rues aussitôt tombée, aussitôt balayée et poussée a l'égout.

Ce serait parfait s'il en était ainsi ces projets sont excellents, mais, au moment de les mettre a exécution, ne s'apercevra-t-on pas, une fois de plus, que le budget ne permet pas un tel surcroît de dépenses ? `t

VOLEURS ET CAMBRIOLEURS

Certaines maisons des quartiers du Sentier et du Mail s'apercevaient depuis quelques temps qu'elles étaient victimes de nombreux vols de marchandises. Le service de la Sûreté exerça une surveillance, et s'assura que ces tissus étaient portés chez un nommé Brassod, rue Saint-Joseph. Le receleur, sa femme, un concierge de la rue du Mail nommé Joseph Carrier, deux garçons de bureau de la maison Pilon et Rigotard, rue de Richelieu, ont été ëcroués au dépôt. M. Espinasse,jugo d'instruction, est chargé de l'affaire.

–Un courtier en vins, nommé JeanD. demeurant rue de l'Arsenal, a-été surpris, hier, volant dans une maison de la rue Drouot. Jean D. conduit chez M. Mouquin, n'a fait que des demi-aveux qui font croire à l'existence d'une bande organisée.

M. Mouquin a reçu de no mbreuses plaintes contre une agence dite « artistique x située dans un 'passage des environs du boulevard. Cette agence offre à toute personne de gagner six francs par jour sans se déranger de son domicile pour cela il faut acheter dans la maison une boîte de couleurs de vingt-cinq francs, et prendre une série de leçons de peintura. L'union artistique s'engage ensuite a faire faire certains travaux rétribués aux artistes amateurs. Est-il besoin d'ajouter que ces commandes artistiques ne sont jamais faites, et que le visiteur imprudent n'est jamais rémunéré?

LES ANARCHISTES

L'anarchiste Francis n'a pas encore quitté Londres, et la préfecture de police a été avisée que certaines formalités restaient encore A remplir pour qu'il soit livré aux autorité françaises. Il est inexact qu'on ait songé à le faire transporter par un des bâtiments de commerce qui font le trajet entre Londres et Paris et a le débarquer de nuit au port Saint-Nicolas. Les mesures de précaution sont prises et Francis arrivera à Paris par la gare du Nord.

Il est certain qu'on le fera descendre à une station peu éloignée de Paris, où il sera, ensuite, amené par une voie différente. Un marchand de vins de la rue de Bondy a demandé, avant-hier, a être entendu par M. Atthalin.

Ce marchand de vins prétend que le 25 avril, jour de l'explosion du restaurant Véry, deux individus vêtus do blouses Manches se sont présentés dans son débit. L'un d'eux portait un paquet enveloppé dans une blouse. Il était alors neuf heures du soir. Ils s'assirent à .une table et consommèrent. Quand ils s'éloignèrent, au bout de dix. minutes, le marchand de vins leur aurait entendu dire

Il fait assez nuit. On ne nous remarquera.pas. Il n'y a plus démanger.

A neuf heures et demie, l'explosion se produisait. Sont.ce réellement les auteurs del'at.tentat ? Le marchand de vins n'a pas reeonn u la photographie de Francis. M. Atthalin ne croit pas que cette déclaration puisse modifier l'opinion du jury sur la culpabilité de l'anarchiste.

WH.-FURET

Contre les rhumes, toux, bronchites, prendre à chaque repas deux GûMMes Livoniennes do Trouette-Perret, 3 fr. Bacon (toutes pharm.)

M)M{.)ifMS)trEmaH,BeBqM~r.Boissy-d'At!g!as

On m'a encore rien trouve do mieM pour enlever tes taches, que la BEMZtME COLLAS BANDE VERTE qui ne laisse anctme odeur.

E PROV.~ c~

EN PROVINCE

LY(W. Jeudi, 8 décembre, la fête de l'Immacdlëe-Conception sera célébrée avec solennité à Notre-Dame de Fourviére. Le soir, à sept heures, aura lieu l'iHuminatioB du clocher, et, & la même heure, on sonnera la grosse cloche de la primatiale Saint-Jean et ceUes des autres ëglises de la -ville.

Les édiËces religieux seront également illumines.

Le grand pèlerinage annuel des hommes, qu'il ae faut pas confondre avec la fête de l'Immaculée-Conception, a eu lieu hier, à FoarviéTe.

Le cortège s'est formé place Saint-Jean,

sous la pluie tombante l'afnnence des Cdèles n'en a pas moins été aussi nombreuse que de coutume, et c'est par milliers que les Lyonnais ont pénétré dans l'église supérieure de basilique. Leur fidélité a été, du reste, doublement récompensée, car le spectacle que présente actuellement la décoration intérieure de la nouvelle église est vraiment merveilleux.

Mgr Le Roy, vicaire apostolique du Gabon, présidait la cérémonie; un Dominicain a adreesé à l'assistance une touchante allocution, et sa parole inspirée a profondément impressionné l'auditoire.

PERPIGNAN. M. Joseph Blanc, conseiller général de Montlouis, est mort d'une attaque d'apoplexie foudroyante.

C'était le seul conseiller général conservateur des Pyrénées-Orientales.

BORDEAUX. Le commandant Monteil doit arriver demain & Tripoli.

Le commandant était parti de Bordeaux le 20 septembre 1890. Il sera donc en France vingt-sept mois après son départ. Son itinéraire en Afrique ne compte pas moins de 6,000 kilomètres.

NANCY. Le 652e anniversaire de la délivrance du sire de Réchicourt a été célébrée solennellement, hier, à Saint-Nicolas-du-Port, près cette ville.

La procession a été splendide on y a vu pour la première fois, outre les souvenirs historiques habituels, une châsse gothique renfermant le vaisseau de nacre et de vermeil, un coffret en bois précieux, supporté par deux anges, avec une ampoule de manne de saint Nicolas; les trois petits navires offerts par la Malgrange, sur des socles de marbre rouge antique, et une jolie statue de Jeanne d'Arc. PAUL BARTEL

LA COMTESSE DE CHAMBRUM SES POÈSiES

QMaK~ le ~'OMt~MO~ a parlé

Tous les c7t~t<fe~ des &OM se taisent, Et deutt~tt MM <e ~o'M

2'OM< f:t;aH<~ ~'O~MMeM~

Le merle, en <ot~e /i.MMt7t~,

Fait .<e~tCC ,/M~~H't:t ~'aM~Of~

./lt)M:, </MO!M<~ vous (!Ue~ chanté,

Je me <<:M e<ecoM<c oteot-s.

PARtS, CALMaNN [.ÉMV, ÉDtTEUR 3, RUE AUBER, 3

La Soirée Parisienne

TOU-S LES MONDES

M. Edouard Pailleron, le spiritueJ académicien, comptait un grand succès à la ComédieFrançaise. !t y avait peint le monde savant dans le Monde OM /'on~'eMMM!c.

Cela ne suffisait pas à sa gloire. Il a fait reprendre par les comédiens ordinaires de Molière un petit acte représenté, jadis, au Gymnase, et dans JequeJ il a peint le monde des cocodettes sous ce titre le Monde Ot'< /'OM s'amt~e.

Et ce n'est pas encore assez.

On dit, en eSet, que l'aimable auteur prépare une série de comédies dans lesquelles il peindra successivement tous les mondes, depuis l'Ancien jusqu'au Nouveau. Tous y passeront, sauf un pourtant, dont la vulgarité ne peut inspirer sa plume délicate; j'ai nommé le Monde. Piété.

C'est ainsi qui nous aurons bientôt au Théâtre-Français une suite d'études des plus captivantes sur lesquelles nous pouvons, dès à présent, commettre quelques indiscrétions. Les voici

M. Pailleron peindra les députés dans le Monde o:'< ~'OM ~'e)!maf,Hc.

'Les financiers, dans le Mo;e OM /'on ~'CH!~t~re.

Les ministres, dans le Mo?t~e 0!'< l'on s'en. ya.

Les hommes de sport, dans le MoM~e o& l'on ~'cM.<a//e.

Les acteurs, dans le Mon~e ot< /'oM x'cH. croit.

Les amoureux, dans le MoH~e OM /'oM x'em.6?'aMe.

Et, enfin, Je Midi tout entier, dans le MoM~e/'OH sent l'ail.

PRtMOUaSE

LA BOURSE DM <? ~ecew&fe ~9,8

La reprise devait venir; nous Pavons dit sur tous les tons depuis le commencement de la crise. Elle est yenue depuis hier, et ce n'est pas uni cela commence a peine, et ce que l'on voit sur le 3 0/0, on le verra aussi sur les valeurs, surtout sur les fonds turcs, qui montrent depuis deux jours des tendances sérieuses d'enlèvement. Il y aura bien quelques moments d'arrêt jusqu'au déblaiement de toutes les primes achetées le mois précèdent mais il y a des projets tellement importants et si favorables pour la Turquie, qui doivent fatalement aboutir, que cela ne peut manquer de donner aux fonds turcs une plus-value considérable. La Banque ottomane sera celle qui aura le plus à profiter de cette amélioration.

Le 3 0/0 regagne 37 centimes et clôture à 99 97 après Bourse, on a coté 99 90 comme dernier cours au parquet.

L'Amortissable fait 99 70, et le 4 1/2 se traite a 105 42.

Parmi les fonds étrangers l'Italien, se négocie sans changement à 93*80 après 93 85 et 93 75 cours extrêmes, et le Hongrois faiblit au comptant a 97 15.

Les fonds russes sont en très bonne tendance. L'Emprunt 4 0/0 1867-69 vaut 97 40 le deuxième Orient monte à 65 70 le troisième Orient s'avance à 65 85 le 4 0/01880 se traite & 96 75 le Consolidé finit a 98 40 et le 3 0/0 or reste à 80'45.

Dans le groupe des sociétés de crédit, la Banque de France est toujours faible & 3,930 en clôture le Crédit foncier s'inscrit à 1,077 50; la Banque d'escompte fait 191 35 la Banque de Paris stationne a 685, et le Crédit lyonnais cote 785.

Les chemins de fer français sont sans changement. On cote l'Est 945, le Lyon 1,530, le Midi 1,350, le Nord 1,931, l'Orleans 1,603 et l'Ouest 1,099.

Parmi les chemins étrangers, le Saragosse est mieux tenu à 179 le Nord de l'Espagne reste à 157 et les Andalous se tiennent à 31t. L'action du Canal de Suez .s'améliore à 3,650.

L'obligation Ferranti (Compagnie nationale d'électricité) continue à être très demandée a 336 25. Marc)té en banque

Jtfa~e~e eM. &ù!MQ'Me

La séance a été favorable aux acheteurs qui ne se sont pas laissé influencer par la crise ministérielle toute la cote s'inscrit en reprise, les fonds turcs en tête le 4 0/0 (série D) finit & 3183, après 21 67 au début; la Banque ottomane se traite a 596 56 en clôture, après 595 et 594 37; les Tabacs ottomans s'avancent à 363 13, et l'Ottomane consolidée reste à 375.

L'Egypte 6 0/0 fait 495 93.

L'Extérieure espagnole suit la tendance générale on cote 63 9/16 en clôture, après 63 1/4 au début.

Le Portugais est mieux tenu à 3211/16. L'action Rio-Tinto reste à 411 87, après 406 87 au plus bas.

.Pe~tt M!<M*C~e <!M COMtp~~

Ces: surtout trois valeurs qui ont. aujourd'hui, été remarquées par !e nombre d'échanges qui se sont faits sur etfes. Nous voulons parier de la Mnanchaca, de la Montecatini et _do l'Unkany. Etiea se sont traitées contittueUement et an réelles quantitea. Cela prouve que l'inaction dont on se ptaini depuis si longtemps peut disparaitre sans qu'it y ait besoin de faire Beaucoup d efforts. Et d'abord, la HnanchMa. Tout !e monda veut acheter de 270 S71 25, naturellement, ceeou-ra

<~EMZ"t A NMBtME t? PETROLE PLAMO ttONFLAMMABLE. SAMS OOEU« BatB<fHf L.i~BWBMMf btttotts de & UtreB chez toM tes MtatitaMt ~~«~"t HM~tt))Wm«WM«« ~ROOUtT UNS t.UMtËRE tNeoMPARABt-E.'

KF~uaBE KAi~smmSL}

S t Ffeserv~fetCcrathrmBtrt b~Enere.htfes, CrevaMes'r~c?es,JS~e*cS'5pet'ose,jnMr~"

)!M aBoc~oca, Rouceors,.D.ën!3jaa:ea~sojis, etc., 3fr.fr.mea. Ct)M~v~ t.)!W<«ÉMïn<tP

S5, R~E ;)OE! ~XVOJL.Ï- B'E~S ~UME-)E t~tëitEM~tMt..

6ô~ R'~` ,~F. RïV03.I- l°Li~;i$ ~i1V11G,Cü nU! ~~I¥:W-

est trop limite, et on se repentira de ne pas s'étra pins empressé. C'est ce qui n'a. pas lieu sur ht Montecatun, que tout le monde acheté à 64. La prime dont jouit cette action est encore trop m!nime. Urikany, 133 75 et 136 25, en hausse sar hier de 6 fr. 25, mais, jusqu'à présent, sans raisoat

plausible.

Hausse, aussi, sur les Bahyeusea mecanirtuet 4 104 50 et lOt 75. Pont, mieux à 93 75~ après 88 et

100.

Ces hauts cours ne peuvent être faits que pour aider le syndicat à se décharger du paquet sur le dos du public Monaco, plus faible, it 34 55, après 84 65 Plâtrières, de nouveau recherchées à 35 50 et 3635; Lanteira,. 105; Kébao offert à 670: par contre, Morena ferme à 134 50 et 125; Aipines, !S8; mais on veut tendre parts Comptoir, 53ct5~ Reste la Plata Muntain que l'on délaisse tom

jours.

jours. A. CLEMENT.

Informations Cn&ncîêres

Les actionnaires du Comptoir (l'escompta en liquidation sont convoqués en assembler générale pour le 11 janvier prochain, à l'effet notamment d'entendre le rapport des liquidateurs amiables sur les opérations faites par eux depuis le 30 janvier dernier et de voter sur un projet de fonctionnement d'une société devant avoir pour objet de tirer tout le parti possible des derniers éléments d'actif pour lesquels une vente publique ne pourrait pas donner des résultats satistaisants.

Cette convocation est accompagnée d'uno circulaire des liquidateurs annonçant aux intéressés la fixation, par la réunion du 11 janvier prochain, d'une quatrième répartitMn. PETITE BOURSE DU SOIR

(Cours de ~0 heures)

30/0. 99921/2,95

Turc. 21 85, 87 1/3, 85

Lots turcs 91

Banque ottom. 596 87, 596 56

Extérieure 63 19/32, 3/4, 11/13

Rio. 410,41350

Portugais. 22 13/16, 15/16

Tabacs. 363 75, 362 50 a

Marché ferme.

A. C.

VINcocACHEVMER~ Corner des Spectacles Au Nouveau-Cirque, aujourd'hui, matinée à deux heures et demie, avec fopa C/t~saM</tëMM, la nouvelle pantomime.

Ce soir

Au Théâtre-Moderne, première représentation de .Madame .P~KaKoM, pantomime en quatre actes, de MM. Xanrotf et Tarride, musique de M. Bonnamy. En voici la distribution

Pyemalion MM. Hirsch

Oukelabonn Torm

PIoutoa H.LegrMd Galatëe MmesMarty

Eurêka Marianno Chassie. Venus SteDa Galiineti

t Lever du rideau & neuf heures.

A l'Opéra, ce soir, M. Dupeyron, retour d& Lyon, où il a joué un mois, chantera pour la première fois, dans &ï~K.wM, le rôle du. grand-prêtre Shahabarim.

Une répétition de S<ra;<ûM<ce, l'ouvrage (~ M. Alix Fournier, aura lieu, demain soir jeudi, a. l'Opéra, pour la critique.

Deux petites pièces en un acte, en vers, revenaient, hier, en s"conde lecture, devant le comité du Théâtre-Français.

La première, ~Vo~MS doc~or, comédie de M. e Rengade, n'a pas été reçue.

La seconde, Conte de 7Vog7, de M. Maurice Boucher, a ou les honneurs de la réception.

La semaine prochaine on reprendra, à la. Comédie-Française, le drame en vers de M. Jean Richepin, f~)' ? ~atcg avec la même distribution qu'a la création.

Il est probable qu'après le .P<h'c pt'od~KS on songera au drame en vers de M. Alexandre Parodi, la .RsiMe JMCfMa.

La reprise deSeusro Tot'eHt n'aura lieu qu& e l'année suivante.

Le cinquième et dernier ~bleau de C/Mï~cs -DeMfMMy représente un cafë-concert aux. Champs-Elysées.

Pour équiper ce décor, le plus important. que l'on aura vu sur la scène du Gymnase, lo chef machiniste et les peintres, MM. Amable etGardy, demandent une journée entière. A6n de régler la mise en scène et de pouvoir répéter dans ce décor trois ou quatre fois, M. Koning a dû accéder à cette demande. Le Gymnase fait donc relâche ce soir.

Demain jeudi, vendredi, samedi et dimanche, les quatre dernières représentations do CeMes qu'on )'Mpec<eet de ~eM)'~ F'e~. Au théâtre des Bouffes-Parisiens, on a collationné hier les rôles de Cadeau de Moees, opéra-comique en quatre actes de MM. Armand Liorat, Stop et Fernand Hue, musique de M. Paul Lacôme.

Voici la distribution des principaux rôlear de cet ouvrage

Prince Serge MM. Romain Baron de Fauchelevent Mauge La Puce Galipaux Fil-en-Qaatre Ch. Lamy Xozo Mmes S~me Gene-vieve de Fauchefevent Duhamel Plus, plusieurs autres rôles, dont deux dis~tribués a MM. Jannin et Wolf.

Le premier acte se passe dans une salle de l'exposition de peinture, au Champ de Mars; le second, à Louveciennes, dans le château de Fauchelevent; le troisième, dans l'hôtel de Zozo, avenue de Villiers le quatrième, dans une chambre, chez Geneviève, qui a épousé le prince Serge.

On n'a pas oublié avec quel succès M. Romain joua, il y a quelques années, a l'Eden, le rôle d'Ange Pitou, dans une reprise de la .P~g de jtfmg AK~o<. Ce n'est donc pas précisément un début, dans la carrière de l'opérette, pour M. Romain, qui appartient toujours à la direction du théâtre de la PorteSaint-Martin et a été prêté tout exprès pour C<!<~e<:M de Koces, par M. Rochard aM. ChaTlea Masset.

De plus, dans cette pièce, M. Galipaux, l'homme-poisson de la -Fa~n~ foM~-JB~Me~ se révélera comme chanteur. Au second acte, il chantera la ronde des rrots ~t'~s du bou~sard ~oc/tec/tOMaft.

CadMM de KOCM entre dès aujourd'hui enrépétition.

La censure a donné, hier, au directeur Stt Grand-Théâtre, l'autorisation de représenter la .stM~s de M. Maurice Donnay, qui doit succéder a &:p7t0.

Malgré l'importance de la mise en scène de cet ouvrage, où toute la troupe du GrandThéâtre paraîtra, Mlle Réjane en tête, M. Porel ne fera aucun relâche seule, la matinée de dimanche prochain sera supprimée afin de régler les décors, le luminaire, la figuration et les chœurs.

La première représentation de Zys:~)'< est tûxée au samedi 17 décembre.

De cotre correspondant de Marseille Nos théâtres de genre n'ont pas de chance. Après le Gymnase, voici les Variétés dans la débâcle.

Les musiciens n'ayant pas, parait-il, ét6 payés, ont refuse de jouer, hier soir, le Pe~ Duc la direction a du faire relâche.

Lejpublic, nombreux aux portes du théâtre, a failli se fâcher rouge en' apprenant cette décision imprévue.

On demande une direction sérieuse afin d< venir en aide à da nombreux artistes qu<


tette situation précaire met dans une position ~es plus critiques.

Les meilleurs nous quittent, et nous en serons bientôt réduits, comme à Carpentras, aux simples tournées plus ou moins artistiques.

Mlle Thérèse Walter, qui jouait encore il y a trois ou quatre ans les rôles d'enfants à la Comédie-Française, donnera jeudi 8 décembre, au théâtre d'Application, une matinée musicale et dramatique, avec le concours de Mlle Hadamard, de MM. Georges Berr et Falconnier, de la Comédie-Française; M. Rouyer. M. Sadi-Pety, de l'Odéon Mlle Marguerite Deval, des Nouveautés M. Charles Baret, des Variétés; M. Victor Meusy, M. J. Fenoux, lauréat du Conservatoire, et le violoniste Alf.Romain Chevalier.

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-La troisième matinée de gala, aux FoliesBergère, qui comprend la «Lofe Fuller B et la plus grande partie du programme de la soirée, promet d'être aussi brillante que la dernière. Elle aura lieu demain jeudi; mais que nos

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