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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1890-09-23

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 23 septembre 1890

Description : 1890/09/23 (Numéro 2944).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5273795

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/02/2008

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SOMMAIRE

I.e'congrês antiesclayagiste. Ëiohdations et orages.

Nécrologie. Journaux de ce matin.

.~adémîë.des sciences.

~'t- Q B E

tBS-'Ss! MWS B.~a &~ Jha

PENDANT ,>" ?

M~ I.publication des < Coulisses <Iu: bou-.Piangismë~, qui soulève, en ce moment, .tant de discussions, de polémiques et d'incidents divers, nous ramène, pour un ;-jnstaht,:â cette période vraiment extradr-7 dinaire-ët devant Taboutir, héias) à une ,formidable déception, de la foudroyante .popularité.du général Boulanger.~ Cefùt.rquandony songe, une époque -fantastique que celle-là, qui avait bouleversé ,dë fond en comble la physionomie de Paris e~ dont, en dépit détentes les :-révélations, les historiens de l'avenir auront bien de la peine à dégager le véritablé caractère. C'esttoutanpiussinous~même~quiavons ~vù,<lè nos yeux vu, tout ce remue-mé-' .nage, qui avons assisté en personne a~cet étrange spectacle, nous~en avons encore la ~perception très nette et, à un an de disJ .tance, il y a des heures où il ne nous ap~'paraît plus~que dans un ,rêve,, il tra:ersé notre imagination comme un décor de féerie, dont l'incertaine 'et fugitive --image'no.us éblouit et nous trouble. 'ToùtAlors était renversé.Lëvieuxmoule sex'blaitDl'isé et, de toutesparts.on atten .'dait du nouveau, on renaissait à l'espé.-rance~ Les éléments iés plus disparates se trouvaient confondus, les personnalités .1 les.plus~ opposées, .par leurs opinions ppli'.tiques ët'ia catégorie sccia.le~L.~aqueIle ils appajtenaient, s'étaient, en apparence, -rHpprocbées. Pour la première fois.peut,être,-depuis un siècle,, on voyait tous les -.partis –.sauf celui du gouvernement -fraterniser et vivre côte à côte sans se dé1 chirermùtùeHement.

"Cependant; sous le couvert de. cette ti'eve'et de cette entente, dictées par rintër~t plutôt que par la sympathie, chacun conservait, secrètement, ses préférences et ;r se battait d'arriver, en fin de compte, au triomphe-dé ses principes et de ses4dées._ Chaque fraction entendait faire servir "innUence~dù général a ~a réalisation de ~ses vœux. les plus chers et s'efforçait de -~a coiijEsqùei' a son pront. Naturellement, cet état de-choses :eut ~.son.contre-coup.dans les sphères mojidai.nes.'étil se produisit dans le monde élé~gant~e:même phënomènèL exactement que dans. .politique.

:Uhë sorte de rivalité, s'établit entre les différentes coteries pour recevoir et fêter général Boulanger, qui était, .du reste, "personnellement fort a la mode, et les plus marquantes d'entre elles se mirent à ~se l'arracher littéralement.

C'était à qui le produirait et l'exhiberait plus souvent et à nn plus grand ~nombre de-personnes. L'avoir à dîner, -surtout, était faveur suprême, réservée .aux importants ou aux privilégiés, et il fut un temps, il m'en souvient, où il était -~engagé pour tous les jours .plus de deux moisâl'avance. .Lui-même ne s'y reconnaissait plus dans ce dédale, d'invitations,- et il lui est ~-arrivé, plus. d'une lois, de se tromper de 'date ou.d'adi'ésse~ce qui, entre parenthè~sës,donnaitlieu,paribis, à de bien amusantés mystincations. II va sans dire que chacun des camps ~ayait'sa façon particulière de raccueillir '"et de/le-traiter, composait sa liste selon 'ses convenances et ses intérêts et gardait son cachet spécial dans les réceptions ..dont l'homme du j6ur,ét&it le pivot et la ~~rincipale~attl'actipn.

Chez .quelques bourgeois, boulangistes plirs et fanatiques, on le traitait en souverain bien qu'il soit entendu que tous 'tes Français sont républicains– on le ''mettait eh face de la maîtresse de la mai~on~et le maître d'hôtel annonçait «: Le général est servi

Chez les gros bonnets de Timpérialis.~= me; sans aBer jusque-là, on observait à ~ôn égard une certaine étiquette et oh lui prodiguait, sans se faire tirer l'oreille, des marques: (le l'espect.- 'n,"

;Ghez les aristocrates de naissance, on le J. recevait tout simplement en grand seiJgiieur, et l'on s'ingéniait à lui éviter les ~Irpissements. ~-Partout, il faut le dire, on l'entourait ~e deférence.d'amàbiHtés et de bons prôcédés; Peu de gens lui marchandaient lés avances, et l'en peut afnrmer'qùe.rarement les salons parisiens ont étéprisd'un ~.pâreiLengouement. y Que de .~chemin parcouru depuis) Et ~ue d'ombres au-tableau!

J~~

PendànLt toute ladurée dn boulàngisme, ta société parisienne, dans. son ensemble, a été partagée eh deux' grands courants, en deux catégories principales, ayant chajeûne ~couleur distincte et son but sépa.ré~ se. mêlant à l'occasion, se confondant prësqùeà certains jours, mais n'eu conservant pas moins leur autonomie et leurs intimés aspirations. L'un de ces groupes se composait de .~royalistes, d'Jndividualites plus on moins saillantes du faubourg Saint-Germain,, de tous ceux qui avaient enyue.Ierétablissëment, immédiat ou non, de lamonarchie, et gravitait dans l'orbite de Mme ~a du::chesse;d'Uzès. ~L'autre, forme par les impérialistës,des jêrômistës, ralliés~ pour la plupart, à une .république non. parlementaire, les césa–flens~les plébiscitaires.; de .toute proveDance~et les républicains~desabusés, avait son cëntrefd&réunion chez M~Dugué de ~a Fauconnerie.

L,e rôle consid&r&ble joué par la. du? "cjiesse d'Uzès dans lëjmouvementb'bulaM~istë, les efforts qù'ellë;'à iaits, les sàcrinces-.qu'élle s'esL imposés pour. la royauté (mt-été niis:eh lumière par 'l'ës'~l'écentes Tévélàtions qui~ devançant l'histoire, nous eut lait connaître la générosité et le dé,.f- ~Qùëment de œtfe vaillante femme. Mais ce que l'on sait moins, ce eueTon

ne saura.jamais assez, c'est l'intelligence, l'activité, Pindomptable énergie qu'elle à' déployées adonnant son temps, sacrifiant ses goûts, ses répùgnances.même, mettantsans cesse au service de la .'cause à laquelle elle\s'était'vouée toutes les ressources de sa haute situation.

Son hôtel était un ioyer'de propagande mondaine et-ses soirées réunissaient, avec ;un art infini, à rbmbre de F élégance la.j plus raffinée, toutes les forces vives de l'opposition antiopportuniste.

Ce fut surtout dans le dîner de vingtquatre couverts, suivi de raout, qu'elle offrit Je 7 mars, c'est-à-dire quelques jours avant le 1~ départ, en l'honneur dugenérâl Boulanger, qu'elle donna ~lâ' mesure de'son intluence et'Se sbn'incom~

ptù~le savoir-faire.

ïLj'n'alIait'pas jtput 'seul, ~ce diner~ tant;

s'en ~aut; Longtemps a:vant la.. date J&xée," on en parlait dans noble faubourg, qu~ s'en montrait foi't troublé. Irait-on? N'irait-on pas ? Telle était la question qui s'agitait dans la crème.

Lès grincheux étaient d'avis de s'abstenir. Beaucoup hésitaient, tout en mourant d'envie d'accepter. On prétendait 'que quelques-uns des plus récalcitrants avaient essayé de se faire forcer la main en haut lieu, afin de se couvrir vis-à-vis de leurs amis, et que~ça n'avait pM pris.

Toujours es~il que, malgré quelques absences, le projet réussit pleinement, et il suffit de se reporter à la liste des convives, pour juger du tour de force accompli par la duchesse:

Le prince et la princesse de Léon, le marquis et lamarquised'Hervey de SaintDenys, le tomte et la comtesse de Chevigné.Iencomtede La Rochefoucauld, le comte d'Harcourt, le prince de Tarente, levicomte de Caramau, le marquis de Bretéuil, le comte de Mareuil~le comte Hallez-Claparède, etc., furent, <e soir-là, les commensaux, du général Boulanger, qui se Et.présenter àtôutes les dames, causa assez longuement avecune ou deux d'entre elles et, bien qu'un peu .gêné dans ce milieu .ultra-patricien, nt, en général, une excellente impression.

Quant à M. Dugué de la Fauconnerie, il avait inauguré, dès le-commencement de l'année, des réceptions hebdomadaires précédées de dîners, auxquelles le général assistait régulièrement, où il tenait, en quelque sorte, officiellement ses\ jassises mondaines et qui eurent tout de suite une vogue immense. r

Quoique les invitations tussent très nombreuses et d'un éclectisme en rapport avec les relations étendues~ la,tournure ~d~esprit, la notoriété _du maître de la mai-~ son, qui Inspirait, en. outre, une sympa- thie générale, on en demandait encore constamment et detous côtés. Aussi rencontrait-on à peu près tout Paris dans les salons dé l'hôtel de la rue Fortuny. Ce qui y était le plus clair-semé, c'était l'état-major'royaliste." ` Toutefois, à la soirée mémorable qui eut lieu aussitôt après l'élection du 27 janvier, et à laquelle assistèrent, déniant devant l'élu du peuple parisien, plus de quinze cents personnes, il y int plus-représenté que de coutume. M. de Mackau îui-même y fit son apparition, vers onze heures, et- je me souviens que, quand l'huissier l'annonça d'une voix de stentor, ce fût un événement.

Ce soir-là, également, les victoriens, M. Jolibois et le marquis de la Valette en tête, vinrent en masse, escortés par quelques.glorieuses'épavesdu second Empire. Ce qui faisait faire la grimace à un jérômiste endurci, lequel grommelait entre ses dents

–Tout cela ne présage rien de bon. Il y a trop de tetes.sinistres-ici.ce soir La grande majorité des assistants, d'ailleurs, était dans le ravissement. On s'épanouissait, on débordait de joie il semblait que l'on vînt de sauver la France. On s'abordait sans se connaître, on taisait des plaisanteries à tout propos; des mots qui circulaient de bouche en bouche, entre autres celui d'un diplomate, connu qui, aux applaudissements de la galerie, avait appelé le boulangisme ? aegOM~ coHec~ett~ Puis, en dehors de ces réunions gran-' dioses, de ces grandes concentrations du high-liie, il y. avait, de côté et d'autre, celles que j'appellerai fantaisistes. Celleslà avaient, plus que toutes les autres, le général pour objectif et étaient organisées par des amateurs peu répandus dans le brillant monde, ayant une position relativement modeste et voulant se donner du chic ou se créer des titres à la bienveillance du futur dictateur, qu'ils assaillaient de prévenances, d'assiduités et d'invitations.

Lorsqu'une fois ils le tenaient, ils engageaient le ban et l'arrière-ban de leurs amis et connaissances, en ayant soi~ de. recruter autant de jolies femmes que possible. fis y ajoutaient, outre les amis personnels du général Boulanger, un lot de politiciens, un ou deux princes eh disponibilité, des étrangers de distinction~ des rast.aquouères, des déclassés, et la petite tête était complète. .D'un aspect disparate et pittoresque, mais gai et souvent même élégant, ces .sortes de réceptions, qui présentaient des oppositions et des contrastes très amusants, ne manquaient ni de charme ni d'entrain. Elle avaient, en tout cas, le mérite de l'originalité. J'ai aperçu; à l'une d'elles, le prince Roland Bonaparte le propre Ris de celui qui a tué Victor Noir –causantfamilièrementavecM. Henri Rochefort, qui ignorait sans doute qu'il était le fils du prince Pierre et qui, comme on le;luifaisaitrremarquer,dit: Ma foi, il est charmant, ce princet Et il a de très bonnes idées.

Est-ce assez curieux?

Si jamais on reprend la pièce avec beaucoup de retouches s'entend, doiton supposer que la société y jouera un rôle aussi en évidence et que la représentation mondaine en fera à ce degré les frais ? Je ne le .pense pas. J'imagiu'e.que le concours de circonstances absolument exceptionnelles qui a déterminé la poussée et l'intervention ouverte ?des salons ne se reproduira pas de sitôt: que, d'autre part, les gens du monde 'doivent être passablement, écœurés da 'quelques-unes des conséquences de ~leuT .entrée en scène; qu'ils se soucieront'médiocrement, à ravenir, d'être pris à partie en corps sans grand profit et que, si, plus tard, ils se-mêlent de conspirer, ils auront tous ~e~~Me &~o?~ e~'coHe~ Mo~ EDOUARDSMOa.

Gequisa~sse

JL'

~A POUTtQÙË

Les amis et exécuteurs "testamentaires de M. Jon'rin ont l'intention d'ériger à sa mémoire un monument.

L'absence d'une statue de M. Joffrin constituerait, en én'et,_uné lacune regrettable au milieu de la troupe de grands hommes en fonte mobilisée parla troisième république.

Nous espérons bien que les opportunistes, qui ont découvert en Joifrin mort .une foule/de 'mérites qu'ils.ne lui soupçonnaient pas de son- vivant, contT.ibuëront~~our une large: part~a'T~ :üé:

son.monnmeht~

G'jest bien le nÎQins qu'ils doivent a un ~homme qui a su les'réconcilier avec le drapeau rouge et avec les cris de :'«/Vive la Commune !)).–L.D. ~GHOS DE PARIS

Rentrées

M. Gonstans rentrera a Paris à la fin de la semaine ou, au plus tard; lundi prochain.

M. Floquet est de retour à Paris de sa villégiature à Clarens.

Le président dela Chambre va aller s'installer dans sa propriété de Rueil, il demeurera jusqu'à la rentrée des Chambres. Lady White.'iemme de l'ambassadeur d'Angleterre à Constantinople, est arrivée hier Paris, où elle fera un court séjour avant son départ pour la Turquie. Une assistance des plus élégantes emplissait, hier, l'église Saint-Louis-en-1'IIé,l'on célébrait le mariage de M. Henry. Ferey du Coudray avec Mlle Marianne Pichon, petite-ËIlë du baron J. Pichon, l'éminent président de la Société des bibliophiles..

Avant de donner la bénédiction nuptiale, le B. P: Le Chevalier, prêtre de l'Oratoire, a prononcé une allocution des plus touchantes.

C'est aussi le R. P. Le Chevalier qui a dit la messe, revêtu des magnifiques ornements sacrés, brodés par la marquise de Miramon douairière, grand'mèredela; Sancée.. Les témoins du ûancé étaient ses oncle. et beau-frère, le comte de Foucault ~t.Ie comte de 'Bàglion, capitaine au 5" chasseurs ceux ~eJa .Sancée :-Je marquis~e~ Miramon, son oncle.et le'vicomte de Fontenay, son beau-père et tuteur.

A Fissue de la cérémonie religieuse, les parents et les intimes des deux familles se sont rendus à l'ancien hôtel Lauzun, un lunch a été servi.

Les jeunes mariés, après leur voyage de noces,'s'installeront dans le château de la ThiHaye, que les'Ferey du\CQudray; possèdent dans l'Eure.

Mgr le duc d'Aumale a envoyé, hier, à," son ami le baron J.,Pichon une dépêche, de iélicitations et de souhaits.

Demain sera célébré, à Paris, le mariage de Mlle GabrieIIe Goldenberg, fille deM-AItred Goldenberg; député protestataire de Saverne au Reichstag, officier de la Légion d'honneur et de l'instruction'' publique, le plus grand industriel d'Alsace, avec M. René Dumay, capitaine d'artillerie brevetée attaché à l'état-major général de l'armée. Les témoins.deMlle Goldenberg sont MM. le général de division Hartung et Emile Bari quand, gendre < de M. Alphand; ceux du capitaine Dumay, son frère, conseiller d'Etat, directeur des cultes, et le colonel Bassot, chef de la section de géodésie au Ministère de la guerre.

La fortune de la nouvelle mariée est, dit-on, considérable.

Son père, M~-Alfred Goldenberg, est 1e beau-frère de M. Blasson des Pierres, qui a dirigé plusieurs organes conservateurs en province.

La comtesse de.Lytton rentre aujourd'hui à Paris, avec ses enfants.

Les salons de l'Ambassade d'Angleterre seront ouverts, l'hiver prochain, aux charmantes réceptions interrompues depuis un an par la mort de la mère de lady Lytton.

Les israélites célébreront ce soir, au coucher du soleil, l'ouverture de lajtéte de Yom-Kippour ou du Grand-Pard'on. On sait que pendant ceti.e tête, qui dure vingt-cinq heures, les Israélites observent le jeûne le plus absolu.

Dans la séance qu'il a tenu hier, après midi, le comité consultatif d'hygiène. de France a désigné unde ses membres pour aller faire une enquête sur l'épidémie de nèvre typhoïde qui règne à Trouville. M. Caval.otti, le députe-radical italien, est arrivé, hier, à Paris, et est descendu al'hôtel'Terminus.

La mode qui n'est, en somme, qu'un revenez-v incessant vient de faire revivre la grande chaîne en or dé~ nos grand'mères.

Seulement.-nos mondaines enjolivent le bijou primitif et simple de perles et de pierres fines.

EUesont supprimé cependant le coulant qui réunissait en un seul les deux côtés de la chaîne, laquelle se porte maintenant large, encadrant la poitrine comme. d'un ni d'or:

'~f'H~c 'np BB~'n'TMff

ËuHOS D& PROVINCE

Le conseil municipal d'Etretat vient de laïciser récolë'dirigée par les Sœurs à la requête du préfet. a

Les Sœurs sont remplacées par une laïque protestante, qui, dit-on, fera le catéchisme aux enfants) I

La. délibération du conseil municipal a été prise dans une séance dont l'ordre du jour ne portait pas cette question, qui est venue à la 6n de la séance comme par hasard ce qui fait que certains 'conseillers des plus inûuents étaient absents. De là, grand émoi à Etretat.ear nos braves marins, donUa vie se passe en face du danger, aiment les Sœurs et croient en Dieu.

De tout côté on s'entend, on se cotise pôur~o.nrir un asile libre aux .bonnes

Sœurs.

Que fait alors radministratiou? 'l,

Elle envoie à domicile un agent, qui demande aux pères ils comptent envoyer leurs Elles « chez les Sœurs ou à la laïque? N

JDeplus.on~ait courir le bruit que. ceux qui enverront leurs enfants chez les Soeurs n'auront plus de secours _du bureau de bienfaisance et seront rayés ;des sociétés de secours mutuels i

La série-dés fêtes continue à Brissac. Une troupe hors ligne de chanteurs mondains, Mme la comtesse de Trédern et le ~comte .Manuel de Gramedp en tête, répète en ce moment -E<wz~o et J?aM~e<. Il est question de se transporter à Chaumont, après les représentations devant la société d'élite, que de splendides réceptions attirent et retiennent au château.

On pense– et on l'en félicite–que Mme de Trëdern aura l'occasion, sous peu, d'être une des plus jeunes grand~mèrës de d'aristocratie française. Mme la princesse de Ligne lui en donne toute espérance. IT y aura aussi, prochainement, de brillantes réunions, sans doute, chez Mme de la Chevalerie, dans le Limousin, et chez la comtesse deCouronnel,réinstaUée,pour l'automne,'dans son château de Magnae. ~On écrit de Mars-Ia-Tour-: Depuis quelques jours, la brigade 'de' cavalerie'dë Verdun, 8~ et 14~ chasseurs, commandée par le général de Lignières, est en manœuvres aux environs, sous la. direction du général d'Espeuilles, commandant la 3e division de cavalerie indépendante.

Dimanche, cette brigade a quitté de grand matin les villages de Connans et Jarny, où elle est cantonnée, et est venue manœuvrer dans les environs de Friahville.VilIe-sur-Yron, Grisières, Hamon-

villë."

Vers trois heures du soir, elle a traversé Mars-la-Tour, se rendant au monu'meht national..

Sur l'ordre du général d'Espeuilles, les deux régiments ont entouré le monument,puis ils ont présenté les armes et les trompettes ont sonné aux champs.'

-Cette imposante manifestation a forte.ment émules habitants de Mars-la-Tour et des villages voisins accourus pour admirer ces deux beaux régiments.

Villégiature.

Benjamin Godard circule entra l'isleAdam et Beaumont; nous disons «circule D et non « habite a, parce que l'auteur du~Oa~e passe les trois quarts de son existence ~sur un tricycle,.

Saut cette partMulal'it~rSodard mène la vie la plus bourgeoise du monde.. C'est un demi-noctambule. Delibes travaille jusqu'à quatre heures du matin Godard cesse son travail à une heure du matin. C'est déjajoli.

En ce moment, le jeune maesfrp met la dernière main à la transformation du T~sse, cette.symphonie dramatique commandée parla Ville de Paris, .en~un opéra en quatre actes.

Le Ta~e va être joué au Grand-Théâtre de:Lyon~ qui en aura la primeur; -1 Benjamin Godard est un sauvage. On ne connaît pas sa vie. C'est pour cela, sans doute, qu'il circulé sur lui tant de racontars. H y a même des légendes celles du buste (l'Entant disparaît, l'artiste se révèle) et la phrase célèbre « Ceci vient de Dieu a, que Godard aurait dite en se irappant le fronts

Après Z)a~e, le T~sse Lyonnais, prenez garde à vous 1

FfHtH! Tt? T'~T'RAMP'R

&t<a.Uo JL<& M&iRmitMs~ Monseigneur le comte de Paris doit quitter aujourd'hui Folkestone, dans l'après-midi, pour se rendre à Liverpool; Demain, Monseigneur le comte de Paris et Mgr le duc d'Orléans s'embarqueront pour les Etats-Unis.

Monseigneur le comte de Paris et Mgr le; duc d'Orléans sont accompagnés, en Amérique, par le comte Othenin d'Haussonville, le colonel de ~Parseval, le marquis de Lasteyrie, le capitaine Morhain.le duc d'Uzès et le docteur Récamier: L'hôtellerie de Notre-Dame de France, à Jérusalem, vient de recevoir une faveur des plus rares.

C'est le /î?*MM! du Sultan qui reconnaît son existence officielle, lui assure divers privilèges le droit de posséder comme institution, et celui d'ouvrir une église publique.

D'autres œuvres françaises attendent à Jérusalem le même /!rmaM.

Une folie étrange agite en ce moment les paysans, de la Bosnie. Beaucoup de ces braves gens demandent a se suicider et exigent le concours du gouvernement. Le maire d'une petite vilîe bosniaque vit entrer l'autre jouf à. son bureau, un beau gars âgé d'une vingtaine d'années. Que désires-tu ?

Je voudrais être décapité

Tu as perdu la tête ?~

Non, mais je voudrais la-perdre. Et le jeune~ paysan de raconter au maire qu'il avait appris que M. de Rothschild, de Vienne, avait 'été condamné a mort et cherchait un remplaçant au prix d'un million.

A cette nouvelle fantaisiste, lancée dans un journal par un farceur, plusieurs paysans s'étaient réunis pour tirer au sort; celui qui aurait désigné devait se faire décapiter, les autres partageraient le million, prix de son sacrince.

Nos confrères viennois, qui- publient cette singulière aventure, en garantissent l'absolue authenticité.

Un des principaux bijoutiers de NewYork a trouvé, pour exhiber sa marchandise, un procédé de féerie.

Entre-t-il un acheteur? q-

Le marchand le iait passer dans un petit salon plongé dans l'obscurité complète. dans l'ombre,:

Tout à coup, le bijoutier, dans l'ombre, presse un bouton. La lumière électrique inonde la salle.

Et c'est soudain un scintillement aveuglant des diamants dont l'éclat se détache dès'murailles tendues de velours noir. Il paraît que certains bijoutiers parisiens sont décidés à imiter cet ingénieux confrère.

A travers les livres ',1

Une bonne nouvelle. et une bonne for- tune pour les très. nombreux lecteurs de l'~M~SïHMS~ les'courriers de Paris de'ce journal sont désormais alternati-

veinent signés de ces deux noms, si justement populaires Anatole France et Richard O'Monroy.

On discute beaucoup sur la pièce que George Buruy vient de publier chez 01lendorS. TVz ~eMM~Ma~e est une œuvre spiritualiste; jamais les arguments n'avaient été présentés sous une torme aussi saisissante. C'est .un drame dans toute l'acception du mot, et un, drame plein de pensée~.

NOUVELLES A LA tMAiM Un monsieur rencontre dernièrement le jeune comédien X. célèbre par son accent méridional et sa sufnganee.

Vous savez, lui dit le monsieur, je puis vous donner des nouvelles de votre pays.

Vous en venez ? p

Pas moi, mais j'ai rencontré hier Zède, votre compatriote.

Zède, mon compatriote 1 s'écria-t-il avec mépris; il le dit, mais il est si va-

'niteux!

Dans un salon.

Oh! quand il y en a pour deux il y en a pour trois.

Evidemment, dit Cibouleau, si vous parlez des bougies!

UN DOM!NO

PM~MMSSEFH-M-S~

~TUGUES (CLOvn;). ~L– Homme d'Etat et Méridional français. Los historiens divisent la vie de M. Clovis Hugues en deux parties la période où M. ClovisHugues portait les cheveux longs et la période pendant laquelle il les porta courts. On n'a pas conservé le nom du coiSeur qui a coupé cette imposante chevelure et exercé ainsi une influence décisive sur la carrière de notre illustre compatriote.

Dans la première moitié de sa vie (cheveux longs), M. Clovis Hugues fut poète, puis député, orateur, journaliste il était redouté pour Ja violence de son langage et l'emportement de sa nature. Après le coiË'cur, il devint

doux, familier, bon-

homme et légèrement ironique. H sembla renoncer aux .agitations de la vie publlque, évita.. les interviews, se contentant des joies paisibles de la famille.

H est cependant im'possible de porter sur M. Clovis Hugues un jugement déunitif. 11~ faut attendre, en'eSet,~ que ses. cheveux aient repoussé de, nouveau. M. Clovis Hugues a. fait présent de'sa chevelure au musée de Gluny, dont le direc- teur a accepté le don avec une émotion bien compréhensible.

Depuis le jour où M. Mounet-Sully renonça. à la barbe, jamais, le système pileux d'un homme n'a- vait été l'occasion d'événements si considérables.

(~A st(:'crej

Deux nouvelles nous arrivent, que nous ne mentionnerions pas sans quelques scrupules, n'était leur origine.

Les voici, 6:r.f<&?"Mp~:

La triple alliance, en ce qui concerne l'Italie, ne sera plus demain .qu'un souvenir historique..

'Au contraire, la Russie, l'Angleterre et la France négocient nous préciserons tout à l'heure un imité qui, pour être moins draconien que celui qui liait l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, n'en auraitpas moins, dans sa conclusion, une importance très considérable.

Reste à savoir où en sont, de part et d'autre, les pourparlers. C'est ce que nous allons dire.

On sait positivement pourquoi Guillaume H est allé en Italie il s'agissait d'obtenir que les plans de son état-major général fussent soumis au ministre de la guerre allemand.

Or la triple alliance, réduite à sa portion congrue, est un leurre. Si quelqu'un en doute aujourd'hui, ce n'est pas Guillaume II. Naguère encore on espérait, à Berlin et même à Vienne, que l'Italie saurait sacrifier saji « sentimentalisme a à ses intérêts B~èt que le peuple italien oublierait pournntempsTrieste et Trente, afin que ne fût pas compromise la triple alliance.

Les derniers événements prouvent clairement, malgré tout le mal qu'on se donne pour en atténuer la portée, que c'était là une illusion..

C'est désormais, dans l'esprit de Guillaume II, une certitude, et son attitude vis-à-vis du roi Humbert a changé du tout au tout. Un détail suffira pour le prouver tous les souverains d'Europe ont adressé leurs compliments au souverain d'Italie, à.Florence, sauf deux l'empereur d'Autriche et l'empereur d'Allema-

gne.

On comprendra, d'ailleurs, aisément que celui-ci tienne à ne pas fonder des espérances sur un terrain qui peut manquer à tout instant, aussi est-il désormais certain que la triple alliance, remise en question, ne sera pas de sitôt paraphée par les trois contractants actuels.

M. de Caprivi a lui-même déclaré à l'ambassadeur d'Italie près l'empereur Guillaume que toute visite de sa part à M. Crispi devait être considérée, quant à présent, comme impossible. Sur quoi, le premier ministre italien de Florence, où il se trouvait à ce moment encore a enjoint à l'ambassadeur italien d'avoir à prendre un congé pour venir à Rome y conférer dès les -premiers jours d'octobre.

Or, on prévoit, au Quirinal, que les décisions que prendront, à Schœnbrunn, les deux Empereurs seront graves, et que les destinées politiques de l'Italie y seront « implicitement c'est le terme-même d'un diplomate .italien discutées. Si l'Allemagne et l'Autriche décident d'une union entre elles seulement, c'est fait de la fortune de M. Crispi, et à la factice importance de l'Italie dans le concert européen succédera l'isolement.

D est difûcile.de savoir au juste ce qui se passe entre l'Angleterre, la Russie et la France. Mais, comme les négociations ne vont pas sans intermédiaires, il est malgré tout possible~de les ~reconstituer, au moins en.pai'tië.

Ce n'est un mystère pour personne que, si notre pays eût été sous un régime mo~narchique, un traité ~'alliance serait déjà

intervenu entre la France et le Cz&r. B a malheureusement fallu jusqu'ici s'en tenir aux témoignages, nombreux, il est vrai, de sympathie réciproquement échangés entre les deux peuples.

Cependant, et: comme, somme toute, rien neprouvait que, encas de conflagration, les armées russes et françaises se retrouveraient contre l'ennemi commun, il a bien fallu y songer et c'est alors qu'ont pris naissance les négociations faites en ce sens. On se rappelle peut-être que notre ambassadeur a Saint-Pétersbourg, M. de Là'Jjoulaye, nt, il y a déjà plusieurs mois, et à l'occasion d'un d~uil de famille, un assez long séjour en France. A ce moment, des pourparlers eurent lieu, auxquels prirent part M. Spuller, alors ministre des affaires étrangères, et M. le baron de Mohrenheim, que secondait M. de Staal, ambassadeur de Russie à Londres.

M. de Laboulaye avait reçu les pro< messes les plus expresses touchant l'attitude que prendrait le gouvernement du Czar dans le cas où la France aurait à subir une attaque de l'Est, ou de la frontière des Alpes. Dans le premier cas Alexandre Ul offrait son armée de terre, dans le second cas sa marine.

Mais, sur ces entrefaites, le ministère Th'ard était renversé à M. Spullor succédait M. Ribot et ce n'est pas sans une certaine répugnance que le Czar vit de mêleï aux'pourparlers un nouveau ministre. H ~fant bien-répéter ce que tout le monde sait: l'instabilité ministérielle est une des principales causes de la réserve volontaire que l'empereur de Russie observe à régajjddè-Ia'France.

Rref, tandis que, à Paris, les choses .restaient eni'état, M. de Staal, à Londres, pressentait à la jms sir Fergusson et lord Sàlisbury; Certes, de ce coté, pour être d'un autre ordre, les difficultés n'étaient pas moindres~ mais étant'donné que la Russie et l'Angleterre ont hâte d'en unir avec des tiraillements sans profit pour personne, des décisions importantes étaient possibles. Ces décisions sout'prise.s, en effet, et il est vraisemblable qu'on les connaîtra dans tous leurs détails bien avant que les résultats officiels de rentrevue de Schœhbrunn soient connus de l'Europe.

Ont-elles, en réalité, l'importance qu'on leur prête ? Dès les débuts des pourparlers, fin juillet, il semblait que la. ;Russie et l'Angleterre dussent s'en tenir à la défense de leurs intérêts économiques, mais aujourd'hui on peut afûnnër que l'entente va bien plus loin. Les événements nous donneront raison on le verra prochainement aussi pouvons-nous, dès ce jour, faire prévoir une politique tout autre de la Russie, dans les Indes notamment, principal objet du litige russo-britannique. Avant qu'il soit longtemps, l'Arménie aura son pacificateur, et la question d'Orient, limitée à la Bulgarie, sera assez rapidement réglée.

Le Czar désire être débarrassé de cette stérile et déprimante question qui s'agite au sud de son empire, et, s'il a gardé le silence jusque-là, c'est qu'il se réservait de choisir son heure pour exprimer sa volonté.

Mais, dans tout cela, que deviennent les pourparlers entamés entre la France et la Russie? Ont-ils été repris ou le serontils ? Ils le seront.certainement. Le samedi 6 septembre, M. deStaal-était reçu par M. Ribot, ministre des affaires étrangères~ L'ambassadeur de Russie à Londres avait, auparavant, pris les avis de M. le baron de Mohrenheim, à Forges-les-Eaux, et, quelques jours plus tard, ce dernier voyait, à son tour, M. Ribot.

On pratique, au quai d'Orsay, depuis l'avènement: de M. Ribot, les anciennes traditions de la diplomatie silencieuse; mais qu'importe ? Ce que nous savons déjà ne nous permet-il pas de penser que ces deux visites consécutives n'étaient pas étrangères au but dont nous parlons ? 2 CERTUS

:L.A- -VERITE;

SURLA.

M~~T M! P~ïM ~P~m

BtfM ItH Mi.~ti MMUAL

Pour faire suite s la vérité sur les cause: de son départ.

Une sinistre légende courut sur la mort du Prince Impérial;et bon nombre de personnes croient encore que ce douloureux événement cachait un crime prémédité. Cet anreux soupçon doit être écarté,et les amis du Priuce aimeront mieux avoir la certitude qu'il est mort à l'ennemi, non pas assassiné.

Le voyage quent au Zululand l'Impératrice elle-même,. aûn de tout voir; de tout savoir sur les derniers moments dé soa nisbien-aimé l'enquête minutieuse'faite~ par les ordres de la reine Victoria, -qui en- voya au Cap une mission spéciale, char- see de relever tous les incidents qui avaient ~compagnes la mort du Prince; le témoi- gnage de tous ceux qui ont assisté à l'événement tout prouve que c'est la. lâcheté, non pas la trahison, qui FabëLndonna seul au milieu des Zoulous qui l'ont massacré. Si le nom de Carrey, l'ofncier qui commandait le détachement dont faisait partie le Prince impérial au moment où il a trouvé la mort, est devenu odieux dans l'armée anglaise, c'est parce qu'il déshonora l'uniforme en fuyant lâchement, et non parce qu'il a livré le Prince à des assassins.

Le 1~ juin 1879, le capitaine du génie Carrey reçut l'ordre d'aller dresser des plans pour étudier l'emplacement du nouveau camp que devait occuper l'armée anglaise. Le Prince exprima le désir de se joindre à cette petite expédition et, vers une heure, suivi de son groom, du capi<taine Carrey et de huit hommes d'escorte, il quittait le camp sous la conduite d'un Zoulou ami, qui devait les conduire vers la rivière d'Ityotozi, le point à explorer, dont les Zoulous venaient d'être récemment délogés par les troupes anglaises. On avançait lentement au milieu des hautes herbes qui entravaient la marche. duguide.

A un kilomètre du camp, le Prince en nt l'observation: –Nous irions .plus vite. si le guide était monté, dit-il. `

Et; appelant son groom, il lui donna.


~'Qrdi'ë~é\cé~~so~che7al~ ëE

~"dëret6umër~ù;'ëamp.- -y

? Cet~homm~ hésita:a.Yamt7'd~6béir.

II Bt~server au Prince''que peut-être'&a'présence serait nécessaire.' .Que voulez-VQUSAqu'-il a.rr.ive ? dit. le MPrmce.?~et -~ui&Ies. hommes.d~escorte Y son't la. quivpus remplaceraient-ait beSur un ordre réitére,"la groom laissa ~on cheval au Zouidu et regagna le camp -;à.pied. La-petitëtroupe, alors~ prit'âne, allure plus yive et, vers trois heures,~)Q arrivait sur le lieu d'exploration. Qn était au 'bord deS~a riYière, auprès d'iin kl'aal, où" village, récemment abandonne et en partie brûlé, et tout entoure .~de champs de blé mur pour la moisson. Le Prince mitj -pied à.~t~rré. "Eàrrey donnaJ'prdre de''dëssanglër .le chevaux. ..Mais celui du~Prince fut ni dessanglé .in débride, et un honnne le prit emnains. JLe Prunce'semit en-devoir. de dresser laL :L topographie du.pays. i" -Vers quatre heures moins un 'quart, 'le

.c~pitaiBe~Càrrey demanda.'aQ~ Prince~, s'il

,étajt~isp(Me'a;pàr.tir. X"=' ~?'l~Jë~ous~dèmànde encoredix minutes

-pour terminerjmontraxail.

Garréy .dQnna;L~rd~de 'r les ~hËvaux'et~les{di~'min~ e écoûlées, lé~ ~~Prm.ce lui-même ordonna dej se mettre '.eh-. ,:selle: ;]1 Mpiaça dans. les"; poches .de.'son ~dolman ies carnets, de~er vice'surlësquëls

~avaitfaitsalêvëedeplanBêtbnIulàmena

;~son~cbeYal~

'ce'Tnomentme une;.bande de Zôu-

lous.– ils étaient trente-six, ~nussans :;r doutes pour ~surveiUer leurs-récoltes'-~voyaBt~urté'petite troupe solda.is an~glaisj, s~é~ient'avancés ~n rampant à tra"Trers.les.blés.sa.ns être aperçus. Ds s'élan~.cerentBh brandissant leurs zagaies et en ~pdussant,des:cris~sauvages. Carrey.etles ~solda~anglais lancèrent lëu~ chevaux et I~s'enhujént. Le Prmce impérial, qui n'était ~.pas encOre à ~.çheval~ saisit ~le ~quartier de ? :sa seIle~p'oùrL s'élancer. Tj'ès .lestée très agile,eolistamment il sautait à cheval

'~sanslësecoursdes.etriers;'

Le cheval, voyan~fuH' les -a;utrës che~vaux.'vDulut.léssnivre'sans doute il dut' ~~d6hnei' une yiplente secbusse/ Le quàr'Herde'la' selle; une selle'd'ordonnance, ~céda sô;SsIamajn du Prince, et se déchira, ~;cpmnie une 'feuille de p'aprer..Le Prince ~;iùt:renvBrsé.- Il se releva~aussitot; son ;~heYal''était~êjàIoin1.PEmhhrràssepa'sc5 ~jqurdës lottes, il.Ët~dix ;metres:.em. eou~rant:'j)ms,-se sentant poursuivi, prêt_ à. ''ëtre-jejointpar les Zonibùs.'il'se retourna, tirant.'sô.n sabrer et'Ieur'iittace mais, presque auEsitot~ntouré,'sës~~ MetaYitjjaralyses, .il'. pr.it 'son .Tevolver, en ~dccharg<lës"six Goups ;~puis]. ;se. voyant' r désarmer il lança son revolver sur la n~gure~d'.un denses "adversaires:- En même ~témpB~-il~ombait'trappe de~dix-huit Mes"~ures~PIusiëurs étaient jnortelles.

:Tous ces deta.ils~nt été reNiëillis de Ja. .BoucRë;mémë; des~ Zpulous'; qa! -avaient ~ris'part à ce drame sangla.nt, par le coîpnel.~Ilers, .aujourd'hui, attaché mili-tarre aTambassade d'Angleterre à Paris. ;Ëe~)it.l.ui que la Reme chargea d'aller ',a.u'C!a~poui';fau'e uDe~enquete~sur toutes ;les~.Gii'coBstaQçes~gtu.:ayaient ~accbmpague la jEbrtRu Prince-imperia.i.pres ,la .pa'çi~icaHoa, c'est, à Û'aide de promesses et ~.présents que le toloBelVilJers obtint des'Zoulous, eux-méBiëS) le' l'êcit miQU- t.iédi.'de''tes d.ermers moments. Après les 'avoir toûs;,interrqgés séparément, après àToir fait concorder leurs.témpignages,ie colonel 'Villers'iës réHnit et

~btint'Jâ reproduction exacte ~du ~drame~

~sàîtglant.

Ss .ne~disait~f rien,- rapportèrent lès

~Zpùlqus~mais il se jeta sûr nous comme

~YUije~ëK.tLgr&~ u:

Lorsqu'ils apprirent quel était celui

'qu'ils~avaient massacré

–tSi3ous avions su qui c'était, s'il .11 &vait dit' seulement: c'Napoléon ~nous -P~'i'an~ Gepëndaïlt'ie' .général Wood, qui~oin1~ .~ndait le .camp.'et sous ~lës'ordre,s'du- quel le'Brince était placé, jrentraDt a -la '.Btdte.d'mie ~èxplOTation qu'il avait. faite tui-même,-j apprit que ie Princë.s'ëtait joint.â la-~ëtite. expédition 'du capitaine j 1

,CaiTey~n était p~ de~ciriq Saisi.

~.d'inquiétude, alla, sans .descendre cheval, Tavëcsqn'-esGorte,'du cote parle- j quelle Prince devait jevenir a trois ki-! ~~loËlètre.s do. ~amp.environ, il .entendit le galop de plusieurs chevaux et ~it arriver ~cpinmë un toui'Killôn.le capitaine Carrey, ~suivi à longue distance par ses hommes. 'Les soldats anglais ont la terrer de ces ;embuscades.de sauvages, qui nS lont ja-

~-anais de'prisonûiérs et~qui'massacrent

~tout, [ ?' Carrey était laBcê à fond de train, tellement, disait le .général Wood, qu'il: me dépassa sur la route. TLorsquë j e le re-~ =~jbignis, soji cliëvàl tremJblait sur sesjam-t)ës,étses nancs .battaient comme après une course folle.. Lu~ semblait en --?-proie a la., plus violenté émotion. :–0.uéstlePnnce impérial? lui dis-je 'a.ussitô't./ –Nous sommes tombés dans une embuscade,.répohdit Cajrey; le Prince est tué~ 11'a.été frappé par une .balleici– et -il.portalamaihâ sa fempe~~Commenous ;ious mettions en selle, nous vîmes les ~Mes qui nous entouraient remplis de Zou- c 'ious qui~irèrenf sur nous une décharge "tlëf-mousqueterie. Le Prince tomba ;~nous ~~ajtimes an~galop-Deux cents yards plus loin, son~cheval nous rejoignait.'Beux au~treshomméssonttuës. Le cheval du Prince, en enet, avait \re~oinMes. ray~rds et, en rentrant 'au camp, ~le groom .put constater que rien ~n'avait été touche dans le .haLrnachement, qu'il, avait fait soigneusement lui-même ;aU moment du départ. B vit'alors le quar-~ iiër~de .la sëUe déchire et comprit romment tout's'était, passé. ? Garreymëhtatt.~pnrëxcuser.sans doute, ta lâcheté de sa fuite t Les Zoulous n"aoyaient pas .d'armes à feu, tandis que sa ~petite'troupe était très en état de se'dé"L'tëhdrë. Le 'général Wood, profondément af~fecté,.jévmt au camp,la 'constema-, ~3îan'-se répandit à cette terrible nouvelle. ` ~S~ Les camarades du Prince, voulaient par-iu:T,mméQia.têmentpour le venger, pour ~râmener~~dumoms,;sa dépouille. La nuit -appMchait, on decida'â~ttendrë au lendei.nam.

.i~e lendemain, Sjuin.aùle.yer du jour, ~ujtl~cc~g.jde'tl'oupe quittait le camp. On' 'a.rri~su]'les bords .delà rivière d'Uyp- tozi, non~oin:du lieu la lutte .av~it eu~ ~ieu. Sur~a.~ër.ue, lecorps du Princes 1 ~nt; rétro uyé.D:était;~ndu sur le dos/la? ;j ~~acë-.tduï'nee vers le cie~ntièrement,; de- s'ouil~é d~ses vêfemënjts~~Les sauvages', f:a.ient respecté, une pe~te~<;baine d'M'

~âvécsa~-médaillonet quelques, médailles~ `j

f.-qu'il~SE~t-~ .-son- cou dépuis.- son en-

'fance. ~'t

;rLé-corps aù'~nce avait été r~~pé de.~

r7,'i~~iui~blessures,~ités par les 'sagates, ~s' coua;esJânceê 'a, laiges James sTredou- ~'taNes; mariées par la 'm&ih\<. exercée aes~

~sàûvagës. 't

?'a l'envél~p~~uDi mâQteâm' d§,;soldat

'pcur~Ie rapporter- àtrcàmp et,: chacun .des ~hommes.dë j'expédition ayant'app'orte un~;1 .pierre, on forma une: sorte de tumulus~ pour marquer le Heu où le Prince impérial àvaît'pérî. StUMe mam dévoués 'ayait~T&tenu le .cheval, enraye par la brusque' apparition des Zôulous, le Prince;aurait pu sejniettre en sene~t rien ne serait arri~

À quoi tiennent les'destinées, grand Dieu):

.=' MËMOR

NîM-Notes~ârisîm LES /MËTtER.S BtZAIEtRES L'arrestafion de ce gamin de quinze ans, dontieGau/OMajMrié hier, et-qui aUait aux tofàsses des çafës ppur.se faire interroger sur ['histoire deFrançe, m'a fait songera ces nom.breux métiers-bizarres qui s'exercent à Paris et quisont, pour )a plupart, ignores du pubtic.. Depuis Privât d'Angiempnt,.qu.i a catalogue quelques .yanétës de. ces professions, ëxcentriLqûës, entre autres, lëgehdau'e~vërrtisseur de pattes~de'dindon, d'autres industries se .sont créées sur )e pave parisien. Ges industries, rë,sultat de sagacité -ët~de l'ingéniosité (ie gens qu'aucune "besogne ~eSaro:]€he,-sont,pa~ rnonssantes ~et.'rappQrtenrdë'bonnes, journées.à à eeux'qui'Jes~pMtiquent~H n'est 'pas besoin de ttire que Pans a !e; monopole presque exclusif -de ces industries, que le. boutiquier, homme rangé, considère avec une hauteur méprisante. Ces métiers ne sont pas inscrits, comme tes "professions réguliÈres,.sur les registres des côn-sëifs d.ë'prud'hommes, Ils ,ne sont Das. en

même.temps; auss,i 'nombreux, puisque'Ja,statistique!Dieu, quelle belle chose, que la statistique– évalue à douze. cents, moins une douteusel le nombre des professions régulières qui. s'exercent en France. Néanmoins, il-me 'faudrait plusieurs colonnesfdë ce journal si j'avais à les ënumërer -tous. J'aime mieux, en piquer quelques-uns dans te tas, au hasard de~la plume. Attention t Je commence:

Les <: chercheurs d'pr~; quel beau titre à la GùstaveAymard, et comme cela sonné jpyeusement 1 C'est~ Paris, sur les bords de'la Seine, aux bords des ëgputs, que cette industrie s'exerce sous'I'œil paternel des gardien~ delà pâix~ Des .'hommes sont là, snencieùx, accroupis' et mutus de/cribles et de.p.elle~ .Ils passent au tamis le sable et les détritus de toute sorte que d~ersent. les collecteurs. Us ramassent ainsi des parcelles d'or et d'argent, des bijoux, tagues, épingles, diamants que les imprudents ont laisse choir dans leurs përëgrihations~a travers Paris.

Neqmttons pas les bords de la Seine sans parler ~desramassëursde graisse qui opereni, comme les précédents, a la bouche des ëgouts et amè-

nënt.~vecdes crochets,Ies détritus de chair, épaves -d'amphithéâtre ou d'abattoirs. Un; métier pas banal du tout, c'esit Ie_« fabricant d'asticots t-~ pardon du mo.t. J'ai le, plaisird'avôirtiê connaissance,.cet été, à Medan, terre classique-dû naturalisme,-avec un de ces honorables ~ndustrie)s~ qui m'a explique, avec bëaucoup'-de abonné grâce, te mécanisme de son métier: GetTtomme, ma parofe, .m'a- remis sa carte: HTiàbite rue Marcadet.unerue il doit y avoir, sans doute, beaucoup de ifihanciers ? ?Voici comment il opère

H.acMte des viandes dans un ëtat innomma- ble chez un boucher, et il lés met tranquillement dans son appartement, peut-être même dans sa chambre à coucher, sous 'le lit. Ces viandes, comprenez bien, 'lorsqu'elles sont <: à pomt sont habitées. Je n'insiste jMS. Et ce

-singulier personnage avait l'aplomb de vou-

loir m'inviter à ses.réceptions.

La. catégorie des métiers .répugnants est'àssëz" variée.

.,11 y a le ~marchand de crapauds~ qui capture sa marchandise dans les environs de Paris \et' la revend ensuite ~aux Jardiniers,.dont les cultures.maraîchères sont encombrées de limaces et autres bêtes .maltaisahtes que le crapaud se charge de faire disparaître en les avatant. Hya aussi, le «Tnarchand d'arlequins », -autrementdtt,te<: bijoutier -des. Haltes ». Gelut-tà. exerce sa'pÈtite'4ndustrie dans les'muieux' faméliques; et surtout aux Halles. Le bijoutierifait un assortiment de viandes, de légumes etdepain~qu~it a ramassés dans'tous les restaurants, hôtels et gargotes de Paris, et en fait la~noujTiture; moyennant deux sous; des pauvres diables,, claque-patins et loqueteux, qui -pullulent à Paris. Je passe sous silence le <: marchand de croûtes de. pain il parait que c'.est uneprôfessMn .qui s'en va comme les. cheveux, hélas l' f

Il existeParis un individu qui s'intitule .pompeusement le baron de la Maubuée, roi des farceurs et qui exerce une smgulièreindùstrie. Il vend. du poil à gratter et des boules en verre emplies de sulfure de carbone, qui dégagent, quand on= .les écrase 'a terre, une; bdeurnauséabohde:

Un ingénieux truqueur, c'est te ramasseur de bouts de cigares, 'qur"trahsfôrme les chicots qu'il ramasse à ta porte des grands restaurants, après les avoir fait macérer dans de l'alcool, en élégantes cigarettes de luxe ou en. poudre dentifrice, a son gré. N'est-ce pas de la magie ? –:pas~eUe~ bien entendu,que Péladah et mon ami Michelet pratiquent, à leurs moments perdus.

Et le ~chasseur de rats~ que l'on voit, la nuit, sombre, taciturne, une cage et -une tringle a la main, nahqué d'un chien -bouledogue, ~t qui se poste devant les conduites d'eau. Qu'en fait-il, de toutes ses victimes? Les revend-t-M à « Mort-aux-Rats ce farceur qui veut faire croire que c'est sa poudre qui tue les -rongeurs qu'il étale complaisamment sur sa boîtëoubien là préfecture de police lui accorde-t-elles une prime pour chacune de ses bêtes? L'un et l'autre, je crois. "Le jN~et~?- KŒK~ crafa~e est un type mondain, qui a une clientèle essentiellement distinguée. M existe à Paris une trentaine de ces industriels qui reçoivent chez eux ou <x vont en ville

Les~galvauds sont des individus à l'aspect misérable, vêtus 'de loques, qui stationnent aux abords des gare's des -marchandises à Paris..

JIs sont là, depuis l'ouverture de-la gare jusqu'à sa femeture. Ils font toutes les-besognes. Ils attendent tes expéditeurs et les destinataires de marchandises pour décharger ou 'charger les voitures. Le's« galvauds ~-sont physionomistes. Ils voient au premier coup d'ce 1 si -le. client'est,«L;faisaMe C'est surtout at x temmës qu'ils s'attacheot. ·

Si le client dédaigne leurs services, ils insis-

tent, font semblant de charger tes coUs ou.ies '~nalles, et réclament ensuite impérieusement te salaire'de~eur prétendu travail."H eh est même qui Suivent les voitures chargées 'des bagages du voyageur, et, arrivées à destination, demandent quetqu&s ,sous, qu'on teur accorde généralement pour s'en débarrasser. Méfiez-vous de ces gens-là~

-Le guide d'aveugle. est une profession ~ès recherchée et très lucrative, parce qu'eue permettes abus deçomiance. En'eSet, le mat- heureux que la destinée a_pnvÉ de ses yeux ne peut contrôler le nombre de sous qu'il récolte dans sa journée. M va sans dire que )e compte exact ce s'y trouve presque jamais.

Vous ne conaaissezpasies <: mireurs.d'œufs ~P 'C'est aux'Halles qu'il J'aut'aUër pour les', voir. Le mirage des œufs demande une complète obscurité- pour être effectué. Les~gecs qui exerce.nt ce métier regardent chaque œuf en. en prenant-trois, a,' la fois dans chaque main, et, ~u traversla Samme de )a bougie, ils dis- tinguent si l'œuf est frais ou gâte. Je ne parle pas de la catégorie.des .<camelots qui vendent-surla voie pubHque lesob;jets 'les:plus surprenants. C'est -parnu-'ëux que ~e recrutétit les ouvreurs de pprhËte, etceux

"qurfont ia~ <: coàtremarque à fatpbrtë des

thëâtres~ J'ai esqujssé'quelques-iUOM décès'~rof~sions ;~izan'es?_quë:)e'public ignore génÉralement: 11 ne me rËSte'splus~qu'a <lire un mot d:im~ métier ,cuHeux, que les'.c~asseurs doivent, .cohïtaître, ~etqui est exerce dans les campagnes, par une ~emme ou un petit garçon. C'est celui' <f e~a)'pMe~ct<r.~eeor~ei!Mj<

..Après cela, ii he'-më: reste plus 'qu'a tu'er t'ë-

c~ellë.

"G'es~ce~ue je Ms.~ iouT:PnAy

~1~~ ~uMA~Ai! iiBjbL~ 'SëEMtce"dm;'Bi~'t&m' Les délégués des comités antiësclâvâgts- tes~se sont réunis hier ma.tin,'ensëân'cepri-:-vée,j)our prendre connaissance de rieurs .pouvoirs et procéder à réiection de "leur 'b.ureAi! Etaieutprésents ..Pour la ~France M]~Jules Simon~i.!Seorges Ëicôt, Lëfèvre-Pontatis, KeUer, ? marquis de Vogué, baroDd'ÂPyTil. ?-:{Ppur. l'Angleterre et ~Irlande; MM. Cr.s

Alëxander, membre de l'Anti-Slavery Sô-~

.ciety. de. Londres; .John~-V. Crawford, GnarlesAllen.. PpurrAutriche-Hongne. M. Gh. de <~a.tti, président du comitë de Vienne. Pour l'Allemagne.: MM.. Siéger, président'du comité de Cologne,~ ~François' .Eody.. Pourritalie :MM.lepriùcë Rospigliosl, commandeur ToDi,. Sunonetti,~ du 00mite.de Rome, jle comte Mariho~ SaJuzzo,et.i'ajjbé ~onMLggia et Shisalberti,d}i co- 'mtte~e Milan R: P. Montuoro, du c'&mi-te.dë Turin Mgr Pizzoli,,du com~é de Palerme. i .Pour l'Espaghe MM. Luis" ~oré!a et le ,'ma.i'qTjisdèLémà. Pour le Portugal MM. Macedo, duBocageetLucianoCordeîro.. Nos lecteurs connaissent déjà les délégués de la Belgique.

A l'unanimité, le bureau du congres a. été ainsi composé M. Keller,. président comte de Resbecq, 'secrétaire ~général. Chacune des nations représentées a fourni un yice-président.

.La. séance s est ouverte sur quelques paroles de remerciements de M. Keller, et a. dure jusqu'à midi. Tour tour les délé-, gués des comités ont traite diverses questiens qui ngurent au programme, mais sans prendre de décisions dênnitives~: il .ne doit sortir de ces séances particulières aueunerésolutionobligatoire; pny échange simplement des idéeSj on y iournit des explications dont le résultat sera. commu- nique aux assemblées générales. Sê&Mse~eFaprès-Hudi

LL~assembléeplénière du congrès a. été .tënue,.â trois heures de l'après-midi, dajis Thôtel .delà. Société de géographie. S. Em. le cardinal Richard, qui .devait la présider, n'a pu le faire par..suite d'une indisposition survenue au dernier mo.ment, etrâ adressé a.u président,. M. Kel-j1er, une lettre exprimant le vif regret qu~il: en éprouvait, n délègue, pour -l'honneur. -qui.'dui ëtait o.&ert,Mgr Livinhac,qui; prend place, en en'et, entré Mgr.'Lagrange~~ éveque de Chartres, et Jules Simon, d'uh~ côté;M.Keller et Mgr Brihcat, éveque~ d'Adrumètëj de l'autre. M. Kéliér ouvre la- séance par des jre~ mei'ciëmehts aux .délégués des -nations étrangères, et rend justice, aux services que nos voisins ont rendus à l'humanité l'Angleterre qui, la première, a inscrit sur son drapeau la .guerre à l'esclavage; a l'Espagne et .au Portugal, qui ont glorieux sèment fraye aux autres peuplËSles.rou-~ tes l'Europe semble chercher àuj ourd'hui sa, voie nouvelle; a la Belgique, ce pays j.i petit j)ar l'étendue, si grand par

Tmitiativé et Ya générosité.A l'Autriche,

a TAIIemagne, unies en ce momenï'dans; une pensée de paix.

Le spectacle de ces représentants de si grands pays réunis, dans un but de concorde et d'humanité, apparaît a. l'orateur comme un gage des préoccupations pro-, chaînes que l'on aimé a traiter -d'utopies et où la vieille Europe, fatiguée dé ses ar- ,mements, écœurée ~des luttes .fratricides, retrouyera 'la B.n de ses agitations, (Ap-, plaudissements)J Apres avoir fait a grands traits l'histoire de l'esclavage à travers le monde, l'orateur signale à- la reco.nnaissance de. rtous les hommes de bien les grands apôtres qui ont le plus contribué, en ces derniers temps, à remettre en honneur la notion si longtemps obscurcie de la liberté humaine, fondée, ainsi que le pape Léon XHI lui-même lé proclame dans son encyclique–non moins sur le droit chrétien que sur le droit naturel.. M. Keller termine en faisant appel'a la générosité de tous les amis de l'humanité en faveur des pauvres noirs que la Société a pris sous sa protection.. Leiêcit qu'il fait de ~éurs misères, des tortures qu'on leur innige.est de nature à toucher Jes âmes les plus endurcies,- et nous croyons que~ son appel aux sentiments de là solidarité humaine sera entendu. T~our pénétrer jusqu'au centre de TÂ.frique, pour catéchiser ces déshérités, pour leur apprendre à connaître le bien et le mal, à aimer le travail, il faut fonder

des écoles, il iaut leur procurer les instruments nécessaires.

Ce but ne peut être atteint qu'avec de larges ressources, et la Société antlescla,vagiste les demande à tous ceux qui ne se -refusent pas à reconnaît~ dans les habitants des contrées africaines, des êtres. faits à Fimagé de Dieu, des membres de la grande famille humaine.

L'orateur catholique est vivement applaudi.

M. Descamps/a exposé des vues remarquables sur ~e caractère providentiel du mouvement africain et du mouvement antiesclavagiste au dix-neuvième siècle. La. séance s'est terminée par une leçon fort goûtée du Père Alexis, qui a développé sur la carte d'Afrique les grandes lignes du partage politique'de ce continent d'après les dernières conventions diplomatiques.

~Aujourd'hui, à trois heures, aura lieu la seconde .et dernière séance publique du congrès. S. Em. Le cardinal Lavigerie y prendra la: parole, ainsi que Mgr Livinhac,

Mgr Livînhac sera accompagné des quatorze jeunes nègres qui ont assisté à la cérémonie de Saint-Sulpice, e~ qui sont venus avec lui pour être élevés et instruits en Europe.

Contrairement à ce qu'on avait annoncé, il n'y aura pas de séance du soir. P)ERRE DES ILES

Ce qu'on dit a Berlin

Berlin, S3 septembres

L'Empereur, à peine arrivé, s'est renoua Theebule pour cnasser jusqu'au !< octobre, Le~t~ octobre, l'Empereur partira pour Vienne, n arrivera le 3, à neuf heures du~jnattn,.a.Iagare du Nord et suivra la Ring strasse qui seramagniaquement décorée, pour se rendre au palais impérial.

.Gruillauine-11 ne séjourneï'a' à 'Viennërque juste le" temps d'aller .saluer'. la famille impériale d'Autriche et de déjeuner~à la HoUi~jrg puis il 'partira avec François-Joseph pour' ;SehœnL.runji et pour' Steyerma.r~, il-cËàsserajusqu'auSoctobré.~ ,c~" > ïiretournël'a~n Ajlemagne sans repasser parvienne. LëcomtedeSchombrog,qui appartient à. une. des jplus grandes famules allemandes, 'vieht~de se suicider. On atti'Lbuo son.suioidë à son desespoir .de' ne pouvoir épouser sa'maîtresse. n~urante'd'un .théâtre de Berlia

C'est le deu-sèTae sùicide~dans Ta.ristocra.-

:tie-aIIema.nde, depuis quarante-huit heures.

~-On annonce plujsieurs Mutations dans les .~postes supérieurs~e l'armée. En octobre, le ;gën6ral KaltëniMrn-StaGhau.commandantIa la .S~di~Eion de la. garde; succéderfdt décidë.Bient'a.u.g~néraCde Verdy du Vernois comme ministre" de lu guerre. Ee \général-major de ;:Ta.ysen', chef de la section pour l'histoire~mi~itaire du grajidétat-majoj général, rempla- cerait le génëral-lieutenant L-attre comme dîj'ecteurderA.cadëmiêdeguLerj'e. ` 1~ crise portugaise Londres; 33 septembre. Le Dat~ re~f<tp~ fait remarquer que, si 4es Cortex rejettent la conyentioa. anglo-porfugaise, ce sera tout bënêEce pour l'Angleterre

~<Nous aurions. les mains libres, dit le -0<n~reZey?'<tp/t,et,si les. politiciens de Lisbonne poussent lè~ choses à.' l'extrême et déclarent la guerre, les conséquences de cette façon d'agir nous seront plus avantageuses ~encore.

M La lutte in.ega.le-a.insi engagée seterminejait probablement par l'annexion de la baie deDelagoa.

j 'Nous pouvons, donc suivre d'un œil calme

latempetëdansjih verre ~eauqui~'boule-

verse'1;Qut"LisbQ'nhe./H Dans un langage J,out aussi transparent ~ue celui au -D~t~ re~pap~, le 'S'~Ktïa~ laisse entrevoir aux Portugais qu'un conflit armé servirait à point les- convoitises de l'Angleterre. LeZ'a!JVe!osvoit,~dans le mécontentement des Portugais, la conséquence des préjuges d'un peuple « qui est le plus rétrograde de toute l'Europe, si l'on en excepte la seule

Turquie )).

Comme tous ses confrères, le rt~M établit nettement que ce n'est pas l'Angleterre qui. souffrirait .du rejet de.la. convention et que, une fois cet instrument diplomatique ëcartë, les partisans de l'expansion britannique en Afrique auraient devant eux .le champ libre. Lisbonne, 22 septembre.

Les journaux annoncent que -la flotte anglaise est arrivée à Mozambique. Le cabinet de Lisbonne' a télégraphié au gouverneur du Mozambique pour l'informer qu'il avait donné sa .démission et que le Roi l'avait acceptée. II engageait, néanmoins, le gouverneur a recevoir l'amiral anglais et flotte avec les Égards dus à une nation amie. Toutefois, si l'amiral anglais tentait quelque chose de contraire au ~<<z<M quo existant avant la convention, le gouverneur devait agir de manière à sauvegarder l'honneur de la nation.

Le Roi a passé hier une journée meilleure. 11 rentrera prochainement au château de Be-

lëm.

Les troubles du Tossin

Berne, 22 septembre.

'Le projet d'arrêté soumis aux Chambres ~propose d'approuver les mesures prises.par le ~Conseil fédéral d'autoriser le' maintien pro..visoire dë~ees mesurés; d'augmenter, si les;besoins Texigent.'reËëctif d.es 'troupes d'oc."cupation de ~poursuivre les efforts aSn .què~; .-le canton du Tëssin soit plaeé.le plus tôtpoasiblé'sous un régime constitutionnel offrant ~lës garanties nécessaires au maintien de la paix: et de Tordre public.

Bellinzona, 33 septembre. J)ahs une nouvelle réunion, tenue à Locarno, les chefs du parti 'conservateur ont .-confirmé leur résolution, précédemment prise, de refuser toute concession avant le rétablissement de l'ancien gouvernement.. En Serbie

Belgrade, 33 septembre.

Le roi Alexandre, accompagné du roi Milan, est revenu. Il était attendu à la gare par le premier régent, M. Ristitch par les ministres, le maire de Belgrade et le ~orps des officiers. `

La population leur a fait un accueil enthousiaste.

W~RS_MeL.4!SES.

Dernièrement, Jersey était en fête; î s'agissait; pour les habitants de l'île, de prouver leur loyalisme à l'égard de la reine d'Angleterre en assistant au dévoile~e~ de la statue élevée en commémoration de. son jubilé..

Mais le jubilé, me direz-vous, a été célébré dans toute l'étendue du territoire soumis a la Reine il y, a trois ans, en 1887..

–Parfaitement; mais en vrais; Normands qu'ils sont; les habitants de Jersey y ont mis le temps de rénexion, et ce n'est que le 3 de ce mois quelle a été oHi-ciellement inaugurée. Cette statue, élevée dans le square de l'Esplanade, situé sur le port, là où débarquent les passagers des bateaux venant 'de'France ou d'Angleterre, enfacede l'hôtel de la Pomme-d'Or, est une victoire pour notre école nationale, car elle est due au ciseau d'un Français, non d'un Français habitant l'île, mais d'un Français habitant Paris, M. Georges Wallet, le statuaire dont l'atelier de la rue Prony est bien connu des amateurs de scuJpture. Venu par hasard, il y a trois ans, en villégiature à Samt-Hélier, M. Wallet apprit que cette statue était mise au concours quoique Français, il se mit sur les rangs, et sa maquette remporta sur ses concurrents, sujets de Sa (gracieuse Majesté.

.Lorsqu eue lut terminée et reçue aans son atelier de la rue Prony par une délégation venue de Jersey, M. Wallet demanda à l'exposer à l'Exposition universelle l'autorisation lui en fut refusée, les Jersiais impatients de célébrer le jubilé, voulant l'inaugurer tout de suite.

Il fallut donc!'expédier~sans retard à Saint-Hélier, mais elle arriva~ en pleine crise depréséance entrele lieutenant-genérai gouverneur et le bailli, représentant le pouvoir civil, et l'inauguration fut remise à plus tard.

H y a quelques mois, on allait ennny procéder, lorsqu'une, dame anglaise, admise à la voir dans le hangar de l'hôtel de ville où elle avait été reléguée, fit remarquer que la bague que~la Reine avait au doigt était M~~oper, c'est-à-dire que le sculpteur avait mis au doigt annulaire de la Reine une alliance ordinaire, alors qu'elle devait porter une bague de veuve. Grand émoi dans le clan officiel et, pour remédier à cette erreur, on imagina de poser la statue sûr un piédestal fort élevé, afin qu'on ne pût s'en apercevoir.

Cette statue deux mètres quarante estj en eB'et, posée sur un piédestal de plus de trois mètres on voit d'ici l'eaet. On croyait, en6n, tout arrangé; les afûches annonçant cérémonie étaient placardées dans tout le~Cihannel-Islahd, lorsque deux nouveaux -mcidents faillirent tout casser de nouveau.'

Pour maintenir l'ordr~lejour de la cérémojiie~ le connétable, ou~maire de SaintHélier avait convoqué Tin certain nombre d'habitants pour les prier de remplir les .fonctions de constable volontaire; Gét~ë mesure ne fut guère du'goût du bailli, qui, se présentant dans la salle de revision, .s'écria qu'il espérait que~ cette .fois-ci, on avait tait un meilleur choix que. la fois précédente, où on avait dû faire surveiller les cent constables choisis par deux cents autres, Ctui ayaient jugé-

à propos de .faire de: longues sta.tîënsTtans les tavernes-de Samt-Hélier. Grand émoi, 'naturellement, daos la ville et.dansia presse jersiaise à la suite de cette-sortie intempestive mais cependant tout s'était arrangé lorsque le bailli, quiestchetde la magistrature, déclara. qu'il s'opposait à ce que les juges se rendissent en costume à la cérémonie. a La statue étant remise au gouverneur militaire de'rUe, les pouvoirs civils n'ont. pas à assister en costume au dévoilement de la statue, prétendait-il.

Ce ne fut que mercredi matinquece magistrat, quelque peu.-irascible, consentit à, entendre raison, ce qui nous a permis de voir les juges dénier dans leur costume,. et il eût été;dbmmage que nous tussions privés de ce spectacle.

Ces magistrats, au nombre d'une douzaine,'sont revêtus d'une sorte .de macfarlanerouge-cuivre, orné de bandés de velours noir, qui ne leur descend que jus- qu'aux jarrets, ce qui permet aux spectateurs de voir quelle est la couleur de drap qu'ils prêtèrent pour leurs pantalons. Point de perruques-sur~ la tête, comme les mag.)stfats anglais, mais des chapeaux haute-forme d'une forme surannée, et une grosse canne à la main. II n'y a,~du reste, pas que le costume de singulier ~chez les juges jersiais leurs jugements le sont, pour le moins, tout 'autant.

Un exemple.

Dernièrement, un individu se présente chez un iruitier et se fait. livrer à crédit, pour son maître,-le docteur ~midt, du beurre/et ~es œufs. Le quidam,, une fois parti, le fruitier a des doutes sur son honorabilité et se rend à l'adresse indiquée. Là, pas plus de .docteur Smidt que de beurre en broche.

Fureur du fruitier, plainte au centeuier -(commissaire, de police), et finalement arrestation'du voleur qui. comparaît devant le juge correctionnel.

Après avoir entendu le plaignant, le juge demande au ceutenier où est le docteur Smidt.

Il n'existe pas. Votre Honneur 1 Alors, "s'il n'existe pas, il ne peut pas m'afnrmer sur~a ioi'du serment qu'il n'a pas chargé le prévenu de lui procurer du beurre et des œuis? P

–Naturellement!

Suffisamment édiûé, le juge'prononce la mise en liberté du prévenu, et l'engage, puisqu'il a été détenu sans que sa culpabilité puisse être prouvée, à intenter une action en dommages-intérêts à celui qui l'a fait arrêter.

JHe jugement est absolument authenti- que et fait même verser des torrents d'encre dans la presse jersiaise, quoiqu'il ne soit pas sans précèdent.

Malgré'tous ces incidents, la cérémonie s'est.passée le mieux du monde. Le: connétable, le baiUi et le .lieutenant-gouverneur ont pris la parole successivement., puis se sont rendus .'à l'hôtel de ville, où un lunch était servi, au: cours duquel le sculpteur M. Georges Wallet a été très chaudement complimenté,, et, comme il n'y a pas de palmes académiques en Angleterre, n'a pas été afnigé de cet insigne. La fête s'est terminée, le soir, par des illuminations et par un feu d'artifice, qu'on avait eu soin déplacer derrière une maison assez élevée, de sorte qu'il était à peu près impossible d'en voir quoi que ce fut.

Fort originaux aussi, les ofnciers de la milice, empruntant des chaises à l'hôtel de la Pomme-d'Or pour se hisser sur leurs chevaux au moment de se joindre au cortège officiel.

E. BoiS-GLAVT.

A TRAVEB~LA PRESSE Journaux de ce matin

Voici, assure-t-on, le mouvement administratif qui va~paraitre incessamment au .ToM~a~ o/~ci!'< Préfet de la Haute-Marne, M. Jolict, préfet de PAin;

Préfet des Arderuies, M. Delpech, préfet de la Haute-Marne

I Préfet, de l'Ain, M. Deban, préfet des Ardennes, en remplacement de M. Joliet; Sous-préfet de Béziers, M. Maillot, souspréfet de Mantes

Sous-préfet de Mantes, M. Buisson, sonspréfet d'Orange

Sous-préfet d'Orange, M. Nadaud, secrétaire général de la Vienne

Secrétaire général de la Vienne, M. de Casabianca, secrétaire général de l'Ardéche Sous-préfet. des Sables-d'Olonne, M. Coutaud, sous-préfet de Beaume-les-Dames Sous-préfet de Beaume-les-Dames, M. Lego, secrétaire général de Belfort;

Secrétaire général de Belfort, M. Goujon Sous-préfet de Louhans, M. Maringer, sous-préfetdeGourdon;

Secrétaire général de la Drôme, M. VidaL sous-préfet de Paimbœufj

Sous-préiet de Paimbœuf, M. Trinquet, sous-préfet des Sables-d'Olonnes

Secrétaire général de l'Ardèche, M. Labarthe-Pradal, conseiller de préfecture de l'Hérault

Secrétaire général des Basses-Alpes, M. Tenot, conseiller de préfecture de la CharenteInférieure.. Suivent six nominations de conseiller de préfecture.

Du ~sp~ 1

Le minish'e de l'instruction publique et des beaux-arts a visité, hier, le monument d'Eugène Delacroix, dont les figures sont entièrement posées, et dont le bassin va être terminé immédiatement.

Ce monument est, comme on sait, au jardin du Luxembourg, allée des Platanes. Le ministre a été reçu par MM. Auguste Vàcquerie, président du comité, et Dalou, auteur du monument

OnaécarteleriSeau qui masque l'œuvre aux passants, et M. Bourgeois a pu la. juger. Il l'a fort admirée et en a vivement félicite l'éminent statuaire.

Le ministre a aussi complimenté le fondeur, M. Bingen, dont la fonte à cire perdue égale les plus belles fontes du dix-huitième siècle et de la Renaissance.

Homme nous l'avons dit, rinaugurauon est fixée au dimanche 5 octobre.

De l'Echo de y~'M, auquel nous Jaissons la responsabilité de ses appréciations

Les membres du'conseil supérieur de la guerre;, chargés de suivre les manœuvres dans Les Ile, i6e, i7s et 18e corps,- ont envoyé leurs rapports sommaires au ministre de la

guerre:

Les généraux Davout, duc d'Auerstaedt, Thomassin et de GrailiSct se félicitent des progrès marques que présente l'instruction des troupes.. La facilité avec laquelle s'amalgament les trois armes dans les divisions est frappante; elle dénote les avantages de fré- j quents exercices de mobilisation.

Les trois inspecteurs de corps d'armée reconnaissent le bon état de nos cadres ils insistent toutefois sur la nécessite dé ne conserver que des hommes valides, les devoirs incombant aux ofnciers s'étant encore accrus avec l'adoption ~.é poudres sans fumée. Dans rinianterie et dans la cavalerie~ on a vu pendant les manoeuvres des i~ et 3e corps quelques incidents fâcheux montrer'qne.l'àd- mission a la retraite par anticipation est une nécessité pour certains commandants de .com- pagnie et d'escadrons usés avant l'âge.. L'insistance de nos principales autorités' min~àires à. réclamer un. rajeunissement des cadres déterminera, sans doute, l'administration'de la guerre à montrer plus de fermeté vis-vis desË'ënêranx. desojiËcierg suDërtenrs 1

le

et des capitaines à proposer pour lâ-aîspo~ bilite, ;a pension on la non-activiM. Les projets de M. Bouvier L'~M~r~ donne Finform~tîon atd* vante, qui est côniorme aux tendance dt Ja presse républicaine:

Nous avions annoncé que le conseil desBUL nistres aurait à s'occuper, samedi, des môyent à l'aide desquels M. Rouvier compte comblât le déficit de dix-sept millions causé par levott .` de la chambre du dégrèvement des propriété non bâties., Le ministre des nnances a, en effet, entre' tenu ses collègues de cette importante question H leur dit notamment que son inten- tion était, <( pour combler ce grand vide ` d'avoir recours à une augmentation du droH" sur l'alcool. Cette augmentation serait de huit à dit francs, au maximum, par hectolitre.. Or comme cette combinaison ne parviendrait pa! tout a fait à englober ce déncit, on s'en preB<' drait aux congrégations religieuses, suivant: en cela les indications données par les jotu' naux républicains d'hier et d'aujourd'hui. M. Rouvier a craint de se compromettre ea adressant sa résolution par écrit au preste dent de la commission du budget, et a décidt qu'jl répondrait verbalement à la lettre de M Casimir Perier.

D'autre part, nous lisons dans le CûM~ ~!er <~M So~, sur le même sujet

On prévoit généralement, dans les miÙeu! `~ parlementaires, que la question des împob dus par les congrégations religieuses foufnira matière à un incident au sein de 1: commission du budget, avant d'être portée i la tribune de la Chambre. La Ligne des Patriotes

La Ligue.des Patriotes avait convoqué, dimanche, les membres des comités des divers arrondissements de Paris, pour-st rendre au monument élevé sur le plateau de"Chàtillon en l'honneur des soldatstués pour la patrie en 1870. Le ~o~~eMr MMî- t'e~~ résume ainsi cette réunion Plusieurs députés et orateurs boulangiste! ont pris la parole. De tous les discours qui ont été prononcés par eux, une phrase seult mérite d'être relevée. Celle dans laquelle M. M. Paulin Méry a annoncé la nouvelle sui. vante: s Je pars demam, a-t-il dit, pour Jer- sey, mandé par le général Boulanger, et vNn pouvez considérer ce fait comme un indice d.) `' la .reprise de l'onensive. B Le merle blanc trouvé

Ces jours derniers, en signalant l'apparition successive d'un certain nombre d'animaux blancs, on demandait A quand le merle? `t

Désormais le merle blanc n'est plus un un mythefil existe.

Le correspondant du TeM~$, à Perpignan, écrit à ce. sujet à notre confrère

Le merle blanc existe et dans les forets (pu couvrent les montagnes des Pyrénées-Orientales on en rencontre quelquefois.

Récemment encore, M.-Bonaventure Oô, de Vlllëlongue-deIs-Monts, prit un nid de mm-lèe où se trouvaient deux petits l'un au plumage noir habituel, l'autre recouvert de plumes blanches. Ce merle blauc était absolument .pareil à part la couleur au merle noir son frère le bec avait la même forme, les pattes, la t6te étaient identiques. Le merle blanc de M;. Co a été exposé pendant trois mois, en mai, juin et juillet dernier, rexposition de Perpignan, à L'entrée du pavilloja' scientifique. Û était placé dans une caf~e avec. le merle noir trouvé dans le même nid. OnÏr montra à M. Bourgeois, ministre de rutstmction publique," quand il vint dernièrement a Perpignan, présider la distribution des rceom. penses de l'exposition.. La succession do M. JoSrm

Nous avons, il y a quelques jours, mdi-, qué la. situation électorale créée par l6 mortdeM.Jonrin dans ledix-huitièmt. arro~ssementetles multiples compéëb tions qu'elle semblait devoir soulever, Les comités s'agitent forteucemoment et le Parti ouvrier se prépare à agir.: Nom, avons signalé les candidatures mises en avant de MM. AUemaue, Rouanet, Lavy~ Hëppenheimer, Clo vis Hugues, ce demie: décline d~ailleujs toute candidature, et ne veut plus faire de politique. Des bruits accentués de scission circo~. lent sur le Parti ouvrier. Les dissent~ ments seraient arrivés à l'état aigu, et des hostilités seraient proches, nées à la mort de M. Chabert et aggravées par la disparition de M. JoSrin. i Le~fa~~fait une enquête dont non? résumons les résultat~ Les deux cnefs du Parti ouvrier seraient M. ARemane, d'un côté, avec la majorito des comités M. Brousse, de l'autre, àvee une autorité plus grande sur la petits bourgeoisie. D faut dire que tous nient la gravité de la scission et déclarent que tous s'incline' ront devant les décisions du congrès. Les dissidences .que l'on signale dans notce parti sont des dissidences de forme et non de fond, qui ne peu vent, en aucun cas, amenée le trouble chez nous, dit M. Heppenheimer. Au pis-aller, si par hasard une scission sa produisait, ce que je ne crois pas, elle ne serrait pas importante, et M. Allemane ne ss trouverait qu'à la tête d'un petit groupe; cela n'affaiblirait d'ailleurs aucunement le Paft~ ouvrier.

M. Heppeuheimer est facteur de pianos. H .ne dut qu'à son jeune âge–dix-sep~ ans de n'être pas fusille en 1871. H tut. envoyé un an sur les pontons. M. Lavy a pris aussi part à la Corn" mime. Aussi bien, dans une lettre où U déclare que a la curée aux candidatures l'écœure )), M. Lavy se détend de toute compétition avec M. Heppenheimer, son ami. Ij'.Ec~!fr,desoncôté,a interrogé MMJ Paulard, secrétaire du comité, AUeinane et Brousse. Tous trois nient la scission~ n-n'y a que de simples dissentiments qat disparaîtront devant le congrès souve~ ram.

C'est le coDgrés,chez nous, qui seulet~ sonvera.in maîtf~ sur le chapitre des candi da.< tures comme sur tous les antres. R aura. liet; MeDi~t et, à la. décision qu'il prendra, chaoïs de nous se soumettra ou, sinon, devrait don~ ner sa démission. Mais alors, s'il y a. démission, il y aura'

forcémentscLSSion.

Oui, maïs nul ne se démettra, soyez-cF biensûr.

M. Allemané explique aussi de son coî~ lasituation:

Je ne saurais nîer qu'il y ait entre dine< rents membres da parti des divergences de vues très importantes. Mes amis et moi, nous sommes pour la décentralisation à outrance: nous voulons laisser à chaque groupe son autonomie particulière nous voulons placer les élus sous la tutelle vigilante des comités qa~ les ont patronnés. Nous voulons~ ennn mot, que l'autorité réside tout entière dans Iss groupes.

p L'autre école, au contraire, veut donner aux élus la direction du parti. D'où des irois<. sements inévitables. Mais de là à' une sois- sion,ilyaloin.

M. Àllemàne se défend, dans son 6ppo< ?~~ 'sitiona.u comité central, de faije entre)' aucune préoccupation personnelle. M. Brousse, enûn, reconnattqu'ilya, conait,maisue<;roitpas qu'il doive en- tratner la scission du parti. B faudrait~ pour cela, que la Dlinonté ne s'inclinât pas devant la décision du congrès qui se tiendra, selon toutes probabilités, à Ghà- tellerault.. Aicutons <tue les groupes républicains-


~ip~ulsë~socialist~sJ/i~Gatent~

~leuT~E~~ëurs~'caDdidats: ~ails~~ ~ew';

~~nïon~yan~hi~ilsont~~ n°-acçéptéi~:

~lignanc.ourf Qu'une candidature s'sans

~~aueune compromission e~.Bëtte~ient s.o-

~cialistè:p: 0ïï cori`sidère. cet,ôrye du joüi~.

:Ci~Usté~OR consjdère du jour.

~tommë;lë'T~jet dénmiifde.'la candidature !pAîorphy~ ..qu'on disait devoir revenir de-

~Jersey~

E~~SjOmtne, vaicî les cautUdatures posBil)Ies~-Gejom' MM."Ëa.vy, :ABatoI<e de, Ï.ta~orgé, HeppenheiuMr et Thiéband. :i

~T, -'J' CH.OEMAtH-Y.

J~ 'm?S Tt!tR$WAt!V

~tNM~& 'MiStJJtAtJÂ

h01~'ELLES,:TLiDICI~IftES. l~Une .a.~airë vraimeQt~exti'aordi.ilaîre~' ~-donMajj.ustice est saisie,: Tait. en ce mo-, '~fneQtl'-objet de toutes~'Ies conversatio.ns :â'-

!~me.

~L<ës deux~ acteurs jmncîpau~de cette ~iece a.:sca~daI&D'ontj'Je garçon que treize ~ans,etJa jeune nlle que ~ix-hu.it ans. ~B'ést'vra.i'que cette /dernière à été gui~Séëèn~ou.t. cela'"par sa mère, une.dame ~~TLe~eune~ viveur, de treize ans est un,

~pRégien;~ aËsplument «. nn-de-siëcle.)~

~ëomme~ûn~a.vôir., J

~Â.yàËtTi~iTisê ses vacances à ,-faire '-la~

~.onquete"në,da;~e'~C.n~~ çrüt de bon'

-~out,de"Iaï~e~ëldaj~s'-sës meubles. Mais' 5,'p.our.t;ëla~il fallait -dé rargënt,l)ea~ucoup ~g.d'a.rgeRt, et le gamin.n'en a.yait pa.s.. ~ar; contre; sa. grând'niere~ Mme'W.

~chezJagueRë.emëui~ît~" :uu frèrë

.r~)lus jeune que lui, aTàit bea.ucoup; d'àr~ent.~SëuIèment, il _-êta.it solidement en~erm~dansuiLseprétàire..

M~I.a porte ~du~'së&retaire .lut .forcée ,et ~~[uinze~niiRe.&a.Qcs de ititres en furent en-

~lëy.€S,

~~I~ë'jëùnè-g&rçon comm.ençâ par accuser

~'du~a.rcimm-de ses -cama.ra.des, mais il

SSut bientot~aYôuër-qu'il entêtait Itji-même.

~àutear~~l avait déjà fait négocier, pour ~~QOQ'&'âncs .de titres par un'cochér, et ~e~ reste ~âyait été. remis à la'mërë de la. ~use:.nEë: .:r~ ~Ij~Lrgent~ervit.jL a acheter probes, .cha~pëâQXi.piàno, ~'voiture meme~ puis ~des ~ài'ties'Ën.es a la- campagne engloutirent

~reste,

if %~a 'justice instruit:' cette curieuse a.f-

~aiM.

.t~ 'r'

? S'~ ~MfMMTt t n~MMC 10~ f~!)tf*PC

~HD~Ii~ bi UM~M

~ËAfPGAIRE. –LeJUione.amontede cinq

~~ëtrës~a.QS.ia. journée "d'hier.

~S~es';vignes nbn~Yendàngées sont perdues.

~&~N.L~ora.~e ~qùi s'est abattu sur ~~otrë'~iLle-~ pause" "des' dégâts'considéra.

MM~s~ui~ont éxalues a..plusd'ùnmii[iou.

~ntes'les;irsinM;f~riq[ues,.maga~ et un ~rânânom]~ de maisons ~SQnt'enTahis par

'S=~és'éaux.

~P~Prusieurs bâtiments se sonf' écroulés. Les. ~routes .eties rues sont ravinées. Toutes les récoltes spnt .perdues'et quantité ~~ë"bestiaux;ontété..noyés.. ;Ni~ŒS. A-.Va.llërau'~iie, .près du Vigan, ~a crue <lë l'Hérault a~etô considéraLle et le cimëtièra~a.étë ra\Tiiê à un tBi point, que Ton ~'& vu,~ Pônt--l'Hérault, des cercueils char~Ties.par'Je courante au milieu de dëbris in-

~ormësr. -J'

:A.'BessègeE, le mveau-;de. la Cèze est à six ~jmetres au-dessus de l'étMLge~~ ~tAladircctipn des mines, oh appris desmeï~ùrës:très,energiques- pour. empêcher renvà~iMissementcte la~minë.par les. eaux de ëétte-

~;Ti'vière;

Les;i'ë(:olbes'~ont ~emportées, l.es "-raYages ~ont considërables.; La population est'con-

~tèrn'ee.

-À~esseges, ~n;n~ de soutènement .s'est, 'Bcroulèi;Les'tra~a.ux-~des usines et'des mines~sont suspendus .par .prudence. g~ :PONT~SAINT-ESPRIT.' Le Riione àug~'j[nente.;<la.ns,:des proportions~inquiétàntes'pa.r ~mte.'dë'la:'cruede;l' qni ~a emportk. ~ta.J'yoie 'iè.Frêe centre' ~Saint-Jusjtj Saint-Ma.rcel. ~~P.oNt~Sa.ih.t-Espnt.- Les ~joutes' également ~r~yin~e~.ou remportées ont empêché le .tràns~3obrdëmént"aës Voyageurs et des marchan-

~iises.

~yALE3'fËE'Unyiolent orage s'est abattu ~mûries montagnes de l'Ardëche. Lepont de L~~Bëaucha.stel, sur la rivière d'Erieux/a été em- ~)ôr~. Jjes;tràvàux du chemin de fer de T~ur.~Ëon BjLajnastre sont fortement endommages J ~~ar le Doux. a ;VIGHY.–Jja, 'crue'de l'Allier est do trois ~;ïaetres ~au-dessus de l'étiage. :lÏn batea.u~portant deuxpêcheurs a cba.~rê au J.i)sn'j~ge de 'Vichy. L'un d'eux a. été ~aqy.é. 'y. "i'ÀLÂ.ÏS.P&r suite de pluies torrentielles,. ~dës;. inondations se_ produisent de toutes ~jpaj[',ts. La. Gardon.roule des arbres énormes, ~des tonneaux~des vignes chargées de raisins, ~aës .porcs,'des moutons, etc. Des jardins, des portions de voie ferrée, ~.&es propriétés entières sont emportes parles

~~ot'reQts.,Desima.isons se sont écroulées: Les

,thantiers:-des mines, sont envaMs. ées~ Les' '1 .JEtes dégâts sont immenses.

~A\~GN<ON.–Le Rhône a subitement mon.~t& de quatre mëtres à Jâ'suite de la crue de la~ ~Cëze'et:'déTArdéche. ~Les quais d'Avignon, le parc des 'ponton'-TdMrs~es promenades de Lonle et' ies quar~tiers de Courtine et de Barthelase sont inon-

~és,

On,aimonce une crue extraordinaire du I

feuilleton du ~Gaulois D

DU. SS SEPTEMBRE 1890

48

.LE' t~ .'n~TTXTRA~. PARTIE ??§ BE~~ M Pi~ .~On''PERGAME ''PREND T!NE RESOLUTION, OC

JAQUES j~É~È~~CO~JSTNE HISTOIRE,

:f'~OU ''DOM MODESTE FAIT UN ;SOMME ET OU,

:HÏCOT TROUVE UN MOYEN:

~f~

~J'aurais dû–envoyant sa. vilaine &~'ure~âanser da.ns mbh~cërvpau. 'ce ma.tin ~–a!.e:dcmterqu*il aUait me servij quel-, ~[uë~plat,â'&nitre-tombe. ~Et, de fait, lelypici qui i-evient me tiref. ~arles';pieds~ ~ëntre-dë biche je'~ai~pas envie de ~Eoupër~ec lui ~Lez Pldton -t

~J'bii&3ës~uisards etdes'ligueprs~t

~Fom~u~Tmi-Heiiï'i ni lui-m€Bfe~i.<;

~S~st: ma 'pëam~qu~iJ g'agit préservera

~panr'riQstaQt'd.et~ accroc dés-~ °.

~B@r.ea:ble. -i.f.

~;<0r~~o%~la, il me'faTidt&it- 'lipia~iaer.

~elque:-moy~ icgéBieax'-dë më-dê~ar'-

~ss.er de'ëe/P~a.me. <

~i/

–iEepr.ofiucMoT! ettraducH~jn~M~Hea. S'adresser

S~RtëM. att SaM~M.

.Gardon charriant: du LËtail~et des ustensiles .ajàtoires~ J

-situatMH-regionaleestaLlarmatnte.

'MADRID.Un dolent 'orage, accompagné de grêle,. s'est décharné ~ur Huesca, causant des dommages' considérables dans les champs.

-riusieurs bâtiments sont envahis. ".AUGS.–Pendant la nuit d'avant-hier,unvéritable'cyclo.ne. mêlé de grêle, a. ravage, toute _uneu'égiq!i du Gers. A Mielan et Montcorneil'Gi'azan, lés dégâts sont considérables. Les arbres ont été~tordus et arrachés, les vignes littérâmentjiachêes; Masseube, force de latempête.etait telle que la toiture de l'église a été enlevée aveé un fracas epouvantaJjle. En certains endroits, la grêle formait une couche. ayant plus de dix centimètres d'épaisseur. C~est la.: ruine complète pour cette malheu-

renserégion.

"j Nous âpprehons la moi-t~du :docteuj f!hâTles €rig~ud de Saint-Martin de la plagne, qui s'est éteint hiëi',â rage de cpia.ti'evingt-trbisahs.~ ïjâ ~famille~.est origmaire de -la Haute'Vieune. 'Deux; chevaliers GigaTiddeSamt-Mariinde PIagh~ étaient: compagnons 4e j 'Heuri IV, quilles L~ dans le Midi à la~rechérchë.de~a reine Margot~ En 1663, le il août, fuient enregistrées:au 'Pajièmént, des lettres patentes du Roi permettant aux- sieurs ,Gigaud' de BeIIefonds et\du Pertuis de construire à leurs ~fràis deux ports, rùn entre le pont de la TdurneHe et la..maison des galériens, .QTii -prendrait'le nomade port de-Bellefonds, et Fautre entrera porte Saint-Bernard et Tme arche sous laquelle passait la Bièvre, et qui fut appeléle port de Pertuis. Cesports servàient~run et'I'autrea la ~ia décharge et âda\v.ënte dés grains, du bois cassé et autres marchandises.

Le port de Bellëfonds devint plus tard le port Saint-Bernard, et le port de Pertuis est jâevenu le port aux vins.

Cette famille s'est illustrée également dans FEglise un Gigaud, marquis deBëllefonds.aété archevêque d& Paris, il mourut en 1747. f Son neveu, en l'767,:mëdecin à PontCroix et përe du regretté docteur Charles Gigaudde Samt-Martin.de la Plagne.avait abandonné,pour sauver les prêtres sousia Terreur~les:titi'es que son nls a légalement relevés paT piété familiale. M:;de Saint-Martin de la -Plagne laisse uné~nlleetunuls.'

Son neveu, M. de .la Plagne,actueHement dans le-Morbihan, est père .de deux eniants~qui Jcontinuéront la postérité de cette brillante famille..

Encorëlunë'victime de Trbuville.

Hier,â~Sain~-Lpuis~d'Antin, ont eu lieu 4es obsèques de Mme 'Vannier, sœur. de ~M..Qnatrem:ain,~iiotre confrère~du .Te~ps. JMmeWannier est morte, à Trouville, des suites d'uhe~nèvre typhoïde qu'elle y avait contractée.. EUe était.âgée de trente-deux ans. La comtesse de Puiseux, née Augustine-Jenny'de Mazoyer, vient de mourir au couvent des Dames du Bon-Sauveur, à Gaën, à l'âgé de quatre-vingt-trois, ans. En<~ était_veuve..du~comiËTGharlËS. nsPtiiseux et mère du comte de Puiseux, qui a .servi, à Rome -et en France,dans 'les zouaves du général baronne Gha.'rettè. Ijës Puiseux ont ~u~sëpt de leurs membres exécutes en 1793. Un seul échappaâu tnbunaldéia.Tërreur.i' Après avoir tenté de sauver la reine Marie-Antoinette de la prison du '_TempIe; il l&t évader .ungrajid nombre dëj&ohd&mnes, en .pénétrant .lui-même dans les prisons sous.des. déguisements divers.'

Louis X~iii le nomma, à ~a Rëstauràtiôn~ pi'éfet;de'Maine-e.t;Loire. Lëspopùlations d'Avoise et de 'Fontenay, dans le Maine, rendaient, y a quelques jours, les derniers devoirs à la vicomtesse de Bastard d'Esfang, qui s'était éteinte dans son château de Dobert, situe commune d'Avoise(Sarthe). Veuve du vicomte de Bastard d'Ëstang, son cousin; procureur général du roi Charles X, président honoraire à la cour d'appel de ~Paris, la regrettée défunte était l'héritière des Bastard marquis de Fontenay~ seigneurs de Dobert, dont le'château était entré dans sa tamillë depuis plus de quatre cents ans. La cérémonie religieuse a été célébrée, à Avoise, au milieu d'un nombreux concours de prêtres.

Le Révérend Père abbé de Solesmes, absenten ce moment,, n'ayant pu luimême célébrer la messe,"s'était fait remplacer par le Père prieur~ assiste de plusieurs Bénédictins~

M. l'abbé Rouillard, qui, depuis plus de .trente années, est curé d'Ayoise, a retraceen termes émus les vertus de celle qui n'était plus, qu'il connaissait si bien et-qu'il regrettait tant. Après l'absoute, le ftinèbre cortège s'est mis en .marche pour se rendre a Fontenay, oùdevaitr être célébré un second service avant l'inhumation dans le cimetière de cette paroisse, dont l'église avait été, aux

De m'en débarrasser sans l'endommager, pardieu!

Ce garçon m'a rendu service. `

Et puis, il me va comme-un gant). Quelque chose qTii le détourne du but vers lequel il se hâte avec un coupable entêtement et~qui est de~më sacrin.er aux mânes dëce-iroeajd-soudard.

L'os quei'.on. jette au'chien pour rempêcher de môroj'e. ¡,'

La. cape aux couleurs chatoyantes qu'on agite"–en Espagne–: devant le taureau

fnrieüg ptiüi l'attirer hgrs la; ligné daris

furieux pour l'attirer hors de la ligne dans

laquelle il se rue à l'attaque du mata-

dor.

Gequeles médecins-dans leur jar-

gon–appellent'un;<~maM/ jar- Mais où rencontrer tout cela?. Où?. Voilà leMc/ Où? où? où?. PMOK~rs, ~M~~MM ? e{MC~M~ -ee ~s~st~ ~sf~~ze za ~Mc~esse. T~Mf de s~Me, Mto~~K~a ~Mc~esse. Chicot se Tetourha brusquement~

C'était GoPëiaflôt qui disconr~it en dor=

C'était Gorënnot qui discourait eQ dor-

.ma.nt' D se remuait aous l'empire d'un songe quiluiretraçait~ans doute Jes événe-

,ments dû-matin..

Le soleil, qui traversait la draperie des fenêtres, caressaH'd'une lumière ;d6ree les

~ons;pjurpuriQS de salace ronde.

Et,,sans cesse,' comme ~la. &na.Ie des phrases qui;, lui échappaient par ~morceàux~~eYanaiëht –o.nonces avec ~~më ~èspëctu~ûspiëmphase ces trois" mots

:;J~ 7~M~M~y~ f~

Le G~coh frappa du .pied àvec~tu-

~eur.

–.La~ peste soit de J'ons~n gras et

Mmelà'duchësset

'JI répéta en secoûant~es épaules ~ët en

~mita'Qt.dom~odëste'

~dame la duchesse {. Madajne T~

temps passes, ~lieu.'de'sepMt'drë~ës'i~

cotres de ~vicomtësse'dëBastaFd'

~La population d'Avoisë 'toùt'~ entière, avec les.enfants des écoles'a suivi.le con-

voi; précédé de tout le clergé. Et c'était un

touchant et édinant spectacle .qu'une semblable procession, quand on vit,, à mi-chemin, Je clergé de Fontenay, le" conseil. municipal de cette commune, précédé de JM. Olivier, adjoint, ainsi .que les habitants venir au-devant du clergé et de là population d'Avoisë, pour se réunir dans un même cortège et accompàgner.Mme la .vicomtesse de Bastard jusqu'à sa dernière

demeura.

Un imposant cortège de par.ents et d'amis accompagnait à sa dernière demeure M. Jean-Georges de Chissé de-Polinge, an- cien officier au service du Piémont, qui vient de décéder, à rage de .soixante-dix;huit ans, au château de l'Echelle (HauteSavoie). Le deuil était conduit ;par M. Léon Mareschal, ancien magistrat le comte de Chambôst, lëcomte de Nasalli et îe vicomte de Certeau.

Le colonel de Magny, le comte dë~Roussyde galles, ~tM/ Plantard et Clavël te-~QaientîësGordons;du~poêtë.- M. Georges de Chissé de ~Polmge avait épousé, ~n 1S40, Mlle Rose-Joséphme de laChayannë, RUe'du'comte de-Ja-. Ghayanne, dont il nejaisse qu'une 'nUe, -Nlle

PdlixènedeGhissé.

II appartenait à i'une des plus anciennes 'et jllustrës .maisons de Savoie, représen-' téejen Dauphine par la branche des ChissëylaMarcousse.

Armes « Parti d'or et de gueules, au lion de sab~e.lampassé de gueules, brochant sur le tout. »

Devise: «toujours))) »

On célébrait hier, en l'église de Mont'cëa.ux/près Bayeux, les obsèques de M. Alexandre de Bonnechose, décédé à l'âge de'quatre-vingt-treize ans, au château de Montceaux.

Instruit et serviable envers tous, le défunt. occupait une haute situation dans le monde scientifique de Normandie, où sa mort sera, vivement regrettée.

La famille de Bonnechose, à laquelle appartenait le défunt, est surtout' connue de nos jours par S-Em. le'cardinal de Bonnechose, l'éminent archevêque de Rouen, primat de Normandie, décédé en

1883.'

Mais elle occupait, dès le trëiAtême_siècle, un rang distingué en Normandie, ou 'elle à possédé des nefs importants, et elle :a produit un lieutenant-colonel ë~des chevaliers dë-Saint-Lpuis.

Les. armes de cette, maison~ que le-roi saint Louis avait fait peindre sur les vitraux delà Sainte-Chapelle, en reconnais- sance:dës services rendus par l'un de ses-; membres, sont <r D'argent, à trois têtes de~sauvages arrachées de sable, posées de iront ?.– Devise .Fï~e <M t~M~. PAUL ROCHE

No~yeUes Diverses

IiATEMPËRA.TURE_

L'équinôxe d'automne s'est produite nuit" dernière, à2 h. 38 du matin. Nous voilà dans

;uhe,pêi'iodë de pluies, dé coups de vent, pen-

ftont la/pif~f ~1a TiHt))TR 'ça fnmmon/Mp.-o-

prendre sa. tenue automnale.

Les-pluiesqnt êtégênêrales sur les Des Britanniques et lar.France, ont éclaté de nombreux orages. En France, le temps va rester doux et pluvieux; quelques orages sont encore-pro-

bables..

Hier, à Paris, journée do ploies.

LEDR&MEDELA.VILLETTE

Comme nous l'avons-~dit,. l'instructioni-elative à la culpabilité de' Perrier est interrompue pendant un mois.

M. 'Franqueville, juge d'instruction chargé de cette aSmro/est en congé.

H eût été plus logique/au lieu de prolonger inutilement pendant un mois la détention de Pemer, qui est peut-être innocent, de conSer de nouveau l'instruction à M. Atthaun, qui l'avait commencée.

Perriër n'a pas été interrogé ces jours derniers.

D passe ses journées, dans sa cellule, à écrire des lettres, qu'il déchire généralement. Il est très calme, ne manifeste aucune, impatience C'est une infamie, dit-il de sa voix doucereuse, de me priver pendant si longtemps de liberté. Pendant un mois, on a réuni contre moi un .faisceaux do faits insigninants; on~a yecuilll les bavardages de gens qui ne' m'ont jamais vu ni connu; et, malgré cela, rien, rien, pas l'ombré d'une preuve. Puis il ajoute

Si, au lieu de s'obstiner a. vouloir prouver que je suis le coupable, les agents de la Sûreté continuaient leurs recherches aux abords la rue de la Mare, ils trouveraient certainementl'assassin de la petite Neut. Comme au sujet de cette déclaration on lui demandait des explications, Perriër répondit:

Je ne sais rien, si ce n'est qu'on rencontre dans ces quartiers des rôdeurs aux mœurs inavouables, qui attirent les nllettës. Vous n'avez qu'à interroger les-habitants de ces rues. Bien des fois j'ai entendu mes voisins signaler des faits de cette nature. 1. .Le iait est vrai. Comme l'avait déclaré M. Goinard, le débitant qui a vu le 3i juillet .la petite Neut dans son établissement avec un rôdeur âgé de trente à quarante ans, dont il

duchesse 1/indigestion te moleste avec Mme la duchesse;

Puis; tout à coup, avec un soubresaut Tiens t tiens t tiens tiens `.

Il se rejeta dans un fauteuil, mit ses coudes, sur ses genoux, et prit sa tête à deux mains:

–Oh) oh) voyons un peu. Voyons

~dohc ).

Et, après avoir songe un moment JEh 1 oui. Cette idée. C'est cela. JI eut le rire silencieux que Cooper de-

vait prêter à Bas~de-Cnir

La duchesse. Bravo t. Voilà mon <Mr!~aM/

Ensuite, avec un redoublement d'hilarité muette:

Que dis-je j'en ai trois pour un Mme de Montpensier, d'abord.; puis, la comtesse deSanta-Fé puis, la gente Jacqueline Buisson.

Notre beau capitaine parait, à première

vue, leur avoirentame.le cœur! <

n est jeune, aventureux, tourné à à 'souhait, plein de sang et de feu. Il a la langue bien pendue, l'esprit prompt la brette facile.

Elles ont l'attrait du rang, de la for<tuue.delangure.del~nouveautè. Elles ran'oleront de 1m comme il rano-

lera d'elles.

Et, ma foi, il aura tr&p à faire à se debroùilleravec ces dames– pour avoir le temps de .s'atteler à autre those. Ainsi, voici qui est entendu. Je les lai jette~dans les'roues. Tant'piis si elles sont

ecE.asees).~ ~?: "f (

Mais, c'est plutôt pour lui que je trent-

ble.

Parjt.oqtoù il y a nne~Bune, il y.: ~.la perjté.d'unhomme. ;?' :,0r, ici, il y en a trois. Ventre-Mahom tje m'enlàve.Ies mams~ ;Maismest~yis qu'il m'est p~mi dorm~ sur mes deux oreilles.

y.a~nné !e~gQ~ëmen~ 'irvn,es ~div~das

de mauvaisérminë'qui:'rodëntsa.n& cesse' aux.

abords de l'église de-Ménilmonfa.nt~PIu~urs

personuës ont oonBrmé: ces dépositions. Le~seryicë de sûreté continue -~bien son enquête. Les agents ont appris, ces jours derniers, que là-petite Neut avait été 'vue, à plusieurs reprises, traversant la rue de la Mare~ avec un homme dont le signalement .correspond' à celui de l'individu de signé par M.

CoiSàrd.. °

Cet homme était un compagnon de cabaret de M. Neut. Ils s'étaient, du moins, rencontré ensemble plusieurs fois chez un .marchand de .vins de la rue.Ëtiënne-Dolët.-D était connu sous le simple prénom de Jean. Il travaillait, comme manœuvre, dans les chantiers de construction..

H"a reparu à plusieurs reprises, depuis l'assassinat de la petite Neut, aux abords du passage d'Eupatoria. Mais. il a 'toujours évité de se rencontrer avec le père.de la victime. Puis il a disparu complètement.

Pendant deux ou trois semaines, les agents de la Sûreté l'ont recherché, niais sans le trouver.

Cette~pistea.été~ abandonnée. Mais, à, lasuite'de certaines déclarations, nous croyons ~qu'ellélva. être reprise. L'individu en question habitait au mois de juillet, dans un de ces bouges, inconnus même delà police, qui avoisinentle.canal del'Ourcq. tiette coïncidence a éveillé les soupçons,des 'agents. Us n'ont eu de renseignements précis a ce .sujet que ces jours derniers cela du reste n'a rien d'étonnant, les'patrons de ces -garnis suspects, n& logeant que des. repris de justicëou dës.~ens qui se. cachent, tiennentleurs livres d'une façon tellement fantaisiste que le service des garnis ne peut rien y dé-

mêler..

UNE FEMME NERVEUSE

Mme Joséphine L. une de nos futures tragédiennes, élevé de M. D. professeur de déclamation au Conservatoire, est âne iemm e nerveuse, a qui ses nerfs s viennent de jouer un bien vilain tour.

Très jeune .encore, elle n~a pas vingt ans, elle est déjà divorcée. Elle habite, avec sa i mère, rue de Rennes. Avant-hier soir, vers onze heures Mme L. préparaitt sur une lampe à alcool, une tasse de chocolat. Gomme sa mère s'étonnait qu'à pareille heure elle .s'occupât de cette préparation, la jeune femme déclara qu'elle allait sortir.

A cette heure Y songes-tu ? Que penseront les voisins? i

Mme L. était très surexcitée. Dans un mouvement de .colère, elle lança au visage de sa mère le chocolat bouillant.

La pauvre femme, horriblement brûlée, poussa des cris agreùx. Le concierge alla chèr:her des.agents. La tragédienne fut conduite au poste.

Hier matin, interrogée par le -commissaire de police, elle répondit, en versant d'abondantes larmes, qu'elle est .depuis longtemps sujette à des crises nerveuses qu'elle ne peut réprimer, et qu'elle était dans.un de ces accès au moment de la scène qui avait motivé son arrestation.

Sa~mére ayant demandé avec instance qu'on. ne donnât pas suite à cette an'aire, la jeune femme nerveuse a été remise en liberté. Elle ~déclaré que pour-expier sa faute et calmer ;sbn excessive nervosité, elle allait se renfermer, durant de longs mois, dans un couvent.

.PETSTES MOUVEM.ES Dans nuit d'avant-hier, un vol de tim/bres mobiles, d'une valeur de. 54,451 fr., a été commis, sans enraction, dans les bureaux de M~Popelin, receveur du timbre et de l'enre~gistrement, avenue Daumesnil, no 53. ` La porte du bureau, qui était fermée par deux serrures, dont une de sûreté, a été simplement ouverte, ainsi. que le placard où étaient enfermés les timbres,

_LfL._cniT)Tnin.~p~,6<)n,QaI-d[t-2'e<M~eër,. ~pt'~tn

avait tout d'abord; soupçonné, a été arrêta hier, mais il a été aussitôt mis en liberté. Une enquête a été ouverte.

WtLL-FURET

SS~~S BBM~°~ Dl~nc, sa&~

~Pétrole blânç, saa~

~âiÊBSÊ-§~ L"P~s ~T. ° tNtte det tMt tei dtt~UtBt! ~~NCE ETBM&m NICE. A Gagnes (Alpes-Maritimes) vivait tranquillementTm ménage composé du mari, de la -femme et d'une petite nlle de 14 ans. Tout allait bien dans la maison et rien ne faisait prévoir une catastrophe. Avant-hier matin, le mari, M. A. qui~est commerçant, partit donc pour Nice, où il avait à taire~ Vers onze heures, la dame A., embrassa son enfant qu'elle envoya jouer au dehors avec de petites amies de son âge, ordonna à-la domestique de préparer le dîner, puis elle monta, toute caîme, dans sa chambre au premier étage.

Ce qui se passa alors, est aSreux. La.serrure de la porte fut fermée à doubletouretia dame A..froide et résolue commedansl'accomplissement d'un acte de suggestion hypnotique, s'enduisit d'essence de pétrole, en avala même ce qui en restait dans la bouteille et frottant une allumette, y mit le feu.

En bas, on ne se doutait de rien 1 Tout àcoup les carreaux, de la fenêtre de la chambre, qui était fermée, volèrent en éclats, au bruit d'une forte explosion.

Dans la rue, les passants s'arrêtèrent effrayés; les voisins accoururent et, croyant un incendie, on se munit de seaux d'eau. La porte fat enfoncée et le spectacle qui s'oËnt jeta le frisson parmi les arrivants. An milieu de la chambre, la dame A. se roulait, en gémissant les Ûammes l'entouraient de tous côtés, son visage se contractait sous cet atroce lèchement. La chaleur, qui s'en dégageait, était telle, que l'air environnant avait fait éclater les carreaux, par la dilatation de l'atmosphère.

Cependant, on se précipita, au secours de la malheureuse femme. Un docteur fut appelé,

~1

DE~ L'HOTEL DE LA. RUE DU CHAUME A CELUI DE LA PORTE SABtT-HONORË Aussitôt rentré dans Paris, Pergame s'était rendu a rhôtel de Guise.

Gëlui-ci ressemblait plus" que jamais à une. pjace d'armes improvisée:, Sa vaste cour était sillonnée sans relâcha, par des QÎfLcièrs.de la milice bourgeoise et par des capitaines lorrains qui y venaient iaire leur rapport et prendre le motd'ordre.

Desjcourriers en partaient. D'autres y arrivaient. Pareillement, des voitures remplies de piques et d'arquebuses et des charrettes chargées de casques, de culrasses~ de vivres et de munitions. R fallait l'entêtement aveugle du roi Henri pour ne pas comprendre ~cc~M~o que c'était là le quartier général de l'émeute, son arsenal, son grenier, son bou~. lévard, que l'on y~préparait une a journée décisive et que la guerre civile allait, ainsi quel'aigle de son aire, en essorer à travers Paris.

Pergame 'nt demander le page Mon-

~tigny.

Celui-ci s'empressa d'accourir à cet appel. n commença par présenter à notre ami. les doléances de sa maîtresse.

Celle-ci ne pouvait recevoir aucune visite.

Son service Ta retenait auprès de là duchesse de Nemburs.

Et elle priait.I.ecapitame. de communiquer en tpote conËance au serviteur qu'elle lui dépêchait le rëstdtàt de la mis-

sion'd~nfeUël'avait.chargéÏàTdîle.

CeLSitpQur le jeune homme une cruelle

déception.

Ilsentit.soncûënrseEerrer douloure!sement.

Car ij avait hâte de revoir celle qui se ~~tï'amiëdesamère~

mais tous; soins étaient inutiles et, en eSet, à

trois'heures de l'après-midi, la. victime de" cet

act&Tncdncev&Ne de folie, expirait a.u milieu de sou<fra.nce8 infernales.

On devine la scène qui s'est passée à Farrivée du mari, lorsqu'il s'est tro.uvë en face de son épouse, le matin bien portante, en .pleine santé, et qui, maintenant, se tordait de douleur.

Ce suicide inexplicable a jeté l'émoi dans cette petite ville de Gagnes, d'ordinaire'si paisible, et l'on se perd en conjectures sur les causes de cet événement terrible.

AVESNËS. Hier a eu lieu une élection au conseil général pour le canton d'AvesnësSud.

M. Saudrart, républicain, a été élu par 3,130 voix contre i,163 à M. Wattelet, con'servateur.

PAIMRŒUF. Une élection au conseil général pour le canton de Paimbœuf a eu lieu hier.

M. de Nabat, conservateur, a été élu par 477 voix contre 454 obtenues par M. Guichet, maire de Paimbœuf, républicain. C'est un siège gagné par les conservateurs.

NAJRBONNE. –L'instruction de l'affaire Ribo avance bien lentement et rien ne vient jeter un peu de lumière sur ce mystérieux drame.

Le mari, depuis, son arrestation, a subi plusieurs interrogatoires constamment, il s'est retranché dans son système de défense du premier jour; il nie toute participation au .crime, n'est innocent les vrais coupables, ~d'après luh. ce sont les deux hommes au visage!noirci qui l'ont garrotté. On a beau lui faire comprendre, avec preuvos à l'appui, combien son récit est invraisemblable rien ne peut le faire changer d'attitude.

L'autopsie de Mme Ribo a été faite en présence de Ribo les magistrats comptaient beaucoup sur cette confrontation, ils pensaient que, mis en présence du cadavre de sa femme, Ribo ne pourrait- peut-être~ maîtriser son émotion 'et que, s'il ne faisait pas des aveux, il laisserait échapper quelques paroles dont l'instruction saurait pronter pour tirer ~-au clair cette affaire.

Tout le contraire s'est produit: introduit dans la chambre où se trouvait le cadavre de sa femme, Ribo s'en est aussitôt approché et l'a embrassée~ puis, M. Ramel, juge d'instruction, l'a adjuré de dire si c'était lui qui l'avait frappée Ribo,llevanna main,'a déclaré solennellement que ce n'était pas lui; qu'il était innocent, et ce à trois reprises différ entes il a refait ensuite lé récit des hommes masqués. Pendant tout le temps qu'a duré la. confrontation, Ribot était parfaitement calme.

Les résultats de,Ia confrontation ont donc été négatifs..

L'autopsie a fait découvrir quatre blessures à la tête, dont une .mortelle à la. tempe gauche et deux au bras droit.

Pendant l'opération, une foule énorme stationnait devant la maison.

Au moment où Ribo sortait, un incident émouvant s'est produit la vieille mère de Mme Ribo s'est mise à la'fenêtre et a invectivé son gendre.

PAUL BARTEL

La Soirée Parisienne LE REVE~ FF ZE A~4.S5E~Er (FABLE)

Monsieur Rayer, sur un traité perche;

Comptait passer avant le Jtfs~e; MonsMassenet.parl'anaireaIlëehe,

.Lni tint à peTi près ce langage

Bonjour, auteur de Sa;!M7M?t6t}/ 1

Que Yous êtes joli que vous me semMez beau! Ah t vraiment, si mon humble Ma~e

:Approchait de voh'ë ramage, Je serais le phénix des gens de nnstitut x A ces mots, le Reyer tressaute d'allégresse Et,.sans en comprendre le but,

Laisse échapper le tour de faveur de sa pièce. Massenet s'en saisit et dit <( Mon bon monsieur, Sachez que tout compositeur Vit aux dépens de celui qui l'écoute.'

Cette leçon vaut bien un gros Afaye, sans doute ) y LeReyer, honteux, et confnB,

Jura, dans les Dë6~ qu'on ne l'y prendrait plus. Ff;)MOUSSE

.P/ottS-rappe~otM A Mos a&OM~tdy ~Me to~e ~e~MM~e <%e c~aM~eH~e~-d'a~e~se ~o~ ~e accompagnée ~'M~e <~s derM~es bandes du ~'OM!~a~ de 60 cen~MMS 6M ~i~po~e.

LA BOURSE dM ~MK<K sep<em6~e ~~90

Le 3 0/0 a monté de 7 c. 1/3, à 95 35. L'Amortissable, de 5 c., à 96 85.

Le 4 1/3 a baissé de 10 c., à 106 35. Séance de fermeté. Ce serait peut-être trop se presser que d'en inférer une orientation décisive en vue de la liquidation qui approche.

On ne sort pas des termes antérieurs du problème. D ne saurait être question de baisse, au sens propre du mot, tant qu'il ne se sera pas produit un fait imprévu, tiré du marché monétaire, ou autre, de nature à motiver cette accentuation de mouvement en ar- riére. Etj d'un autre côté, il y aurait beaucoup de présomption à vouloir recommencer une, de ces séries d'emballement de hausse donne marché de la Rente française a.'dernièrement offert l'exemple unique.

Le comptant sur 1~ 3 0/0 montre une certaine tendance à diminuer l'écart qui le sépare du terme mais cet écart subsiste jusque dans Ls derniers cours en amélioration au comptant à 95 20 contre 95 35 à terme, n

Une respectueuse sympathie l'attirait invinciblement vers cette mystérieuse inconnue.

Et.derrière l'imposante sévérité d'abord, de masque et de langage dont elle prenait soin de s'envelopper, il avait deviné une tendresse sincère, protonde et quasi familiale, –dont les circonstances seules comprimaient les effusions, et dont il devait se rendre digne par son obéissance et par sa discrétion.

Aussi avait-il non seulement ~M~t,comme il en avait t'ëçu commission, mais encore accoM%pa~Mg Jacqueline Buisson jusqu'au point où la .chaise de celle-ei avait fait halte, c'est-à-dire, ainsi que nous l'avons constaté, en face des tours crénelées de la Bastille, un peu en avant de l'hôtel, des Tournelles, entre la rue Sainte-Catherine et la rue Saint-PauL B y avait là une bâtisse en bois qui abritait sous son .pignon une petite statue delà. Vierge-

C'était devant la quatrième maison, sur la même Egne que cette bâtisse en se, dirigeant vers la forteresse royale que s'était arrêté le véhicule qui transportait la jeune nlle.

Cette maison avait une~porte à barbacane, historiée de gros clous rouilles. Pergame donna au page toutes ces indications topographiques.

Mais il négligea de coniesser qu'il avait cheminé côte à côte avec la mignonne depuis la rue de la Mortellerie jusqu'à l'extrémité de la rue Saint-Antoine

Qu'ils avaient babillé tous deux ainsi qu'un couple de pinsons

Eh6h, qu'en le quittant, Jacqueline lui' avait tendu la main en murmurant Au revoir: r- G~este et paroles qui; avaient amené ~a&eg'rimace de mécontentement sur la

'phy.sioDpmiederintendaht-â.abryet.

Quand il eut termiaé:,

.n~ufËt,:ditMoatigQy~ je traQsmet-

y a eu;. en outre, un report du comptant à la. liquidation traite à ~) 1~0 c. Sur l'Amortissable et le 4 1/3, l'écart reste plus tendu le comptant se tient à 0~0 c. au moins en arrière du terme.

Le marché dès-fonds étrangers dont s'occupe principalement la spéculation n'a pas eu là même fermeté d'attitude que la Rente frao* çaise.

C'est ainsi que l'Italien, offert en premier .lieu de 95 15 à 9512 1/3, relevé un moment à 95 25, est revenu en clôture à 95 15, en perte de 17 c. 1/3 sur sa fermeture de samedi. L'Extérieure à 78 40 et le Portugais à 63 35 ont, de leur côté, fini un peu plus bas. L'Egyptienne, à 495; le Russe 1880, à 98 90; le 1890~ troisième émission, à 98 10, et le 4 0/0 consolidé, à 98 90, ne comportent pas d'observation spéciale.

Les.sociétés de crédit n'alimentent pas plus de transactions qu'à l'ordinaire.

Le Crédit ioncier sans changement, à 1,312 50.

Reprise par contre pour la Banque de France, à 4,300 la Banque de' Paris, à 870 -Y la Banque d'Escompte, à 527 50 le Crédit Lyonnais, à 810; le Comptoir d'Escompte, à 630; la Générale, à 507 50; le Crédit Mobilier, à 453 50.

j~ Parmi nos grandes valeurs, le Gaz parisien est resté immobile à 1,436 25, tandis que l'action Suez a été de l'avant jusqu'à 2,438 75. et' la Part civile jusqu'à 1,630.

Reprise également pour le Lyon, à. 1,490 le Nord, a 1,858 75 l'Orléans, à 1,510, les

Omnibus, à 1,330.

Même note sur les valeurs de cuivre le Rio ferme à 673 50, au lieu de 668 75; la Tharsis, à 160, et le Cape-Copper à 142 50.

LA BANQUE D'ETAT

jo~ee de -SoM~se.

Finanças italiennes.– On mande de Roma que les fondateurs du nouvel institut du Crédit foncier se" réuniront à Florece le 34 septembre.

Finances égyptiennes. M. Palmer, con~ seiller financier du gouvernement égyptien, au Caire, est en ce moment à Paris, en vue des négociations pour la conversion de l'emprunt domanial d'Egypte.

Emprunt brésilien. MM. de Rothschild frères informent officiellement les porteurs ;de titres de l'emprunt brésilien 4 0/0 de 1889, qu'ils peuvent déposer chez eux les certificats provisoireslibérésdudit emprunt, pour obtenir rechange contre des titres définitifs, à partir du 35 septembre courant.

B. d'E.

COURS DE QUATRE HEURES

3 6/0, 95 35; Extérieure, 78 7/16; Hongroise 915/8; Portugais, 63 3/8; Turc, 19 Egypte, 493 75; Banque ottomane, 64063; Chemins ottom., 83 75; Rio, 668 75; Tharsis, 159 68; Italien, 95 15; Panama, 47 50~ Russe 1889, 98 3/4; Consolidé, »» ?/?; Alpines, ?)))) a)). Change sur Londres, 85 27 1/ Changa sur Berlin, à vue, 133 1/4; Change sur Vienne, à vue, 235')/)); pièces de30fr.,8fL-91; Rome, 99 3/16 Madrid, 4 81.

BOURSE DE LONDRES

(T)er)n6r~ COM~ CM cMtMf~

Consolidés, 95 7/16; Egypte, 493 50; Ext6. rieure d'Espagne, 78 3/16; Hongrois, 91 1/4, Italien, 95 03; Portugais, 63 5/16; Turc, 18 78; Banque ottomane, 637 75; Rio, 666 50: Suez, 8,349.10.

UM UVREJ~B JOUR !7~. ~.M <fga;tZ, par M. Lajhouroux. Savmo~ éditeur

Aujourd'hui, parait chez Savine, nu nouveau volume de révélations sur le boulangisme c'est M. Lamouroux, ancien secrétaire du comte Dillon, qui en est l'auteur.. Le public que' les « Coulisses du boulangisme B ont mis en goût, trouvera dans ce ,livre de quoi satisfaire sa gourmandise. Il y a lâ.Ies détails les pl.us_ piquants sur la.'façon très cavalière dont le général Boulanger traitait les membres de son comité et les hommes les plus dévoués de son parti.

Un brave homme qui avait sauvé des cais* ses énormes pleines de photographies, de brochures et d'imprimés de toute sorte, écrit au comte Dillon qu'après avoir conté l'anecdote au général, celui-ci l'à « légèrement poussé vers la porte, par une &t'<'?M~t~K<e pres~sion M. On n'est pas satisfait à moins. Quant aux candidats inventés par le général, le livre nous révèle la candidature du frère de la femme de chambre de Mme de B. le 'nommé Abadie, qui reçut 8,000 francs pour se présenter a Blois, et. eut deux cents voix. Nous n'avons pas à juger de l'opportunité de cette publication. Nous nous contentons de la signaler à nos lecteurs, à titre de en'

riosité.

CADILLAC

fTTTCBEOTJESt <H)ftfM;/ f/tOMtf <MM<- A tfOi/MMt EAUDECOLOGKE ROYALC P~/?ff«f MCf/M M' h! T'OMETTE SAVON ROYAL, CdBmatEM d'une <omo~'Mpaf&/f6pMf/a~eo

VIN cocA MARIANI ~E ~7~f~P~

trai fidèlement ces renseignements a. ma maîtresse.

CeUe-ci, s'informa le Lorrain, n'at-elle pas de nouveaux ordres à me donner? PaspouT le moment, que je sache; demain, vous serez avisé. Ainsi, jepuis disposer du reste, de, ma journée? 2

Le page nt un. signe atnrmatif. Le capitaine prit congé. < Comme il franchissait le seuil de, I& -porte de l'hôtel, il se croisa– sans les Te-. marquer davantage avec trois person" nages qui entraient.

Les trois aides de campdu;Balatré: Brissac, Saint-Paul et Màyneville. "Le premier, à la vue de Pergame, serra le .bras du troisième'.

–Qu'est-ce? interrogea celui-ci.

–Cet homme qui sort.d'ici.

–EhTbien?

C'est celui de cette nuit.

Màyneville eut un brusque haut-ïe* corps –Celui dont Madame-Soeur a parlé ce matin à M. de Mayenne? Q

–Lui-même.

Le traître. l'espion. le sauveur da Valois?

–Ah !pardon, mon eherMayneyiue; j'ignore si c'est un traître j'ignore si c'est ùn~ espion. Mais ce dont je suis certain~ par-exemple, c'est que, sanslui~Ja su&cessipn au trône de France serait ouverte depuis minuit. { Oh oh ) comte, ceci est grave. Songez qu'il a été décidé, en conseil que l'oa s'emparerait de ce faux fEère et qu'il serait penda haut et~ourt. T~es-vous~û~ au moins; <Ie ce que vous avancez? J'en jurerais sur mon salut,

–Diable! r

~'<WMi~ 'MABA~


~SPE~LEÏ~BE~H!ST~RE

\'33 SEPTEMBRE 1711

~Si? ~o-Ja~M~o La Franceétànten guerre avec Je Poj'tugsl, Duguay-Tj.'pum fut/chargé d'usé expédition contre Riô-Janeiro, capitale du Brésil, alors colonie portugaise. Le~~uUIët d711, Dugay-'frpuin 'appafeiHa pour l'Amérique~ -avec une notte composée de sept vaisseaux et nuit &'ég~es, .po.rtant.environ six mille hommes, équipages et troupes de débarquement;: Le 13 septembre, l'encadre arriva ~en vue de Rio-Janeiro. Des le lendemain,. slle iorça rentrée de la baie, sous le feu des batteries portugaises, 'ë~alla s'embosser au fond de cette, baie; Duguay-Trouin ~débarquer les troupes les jours sui~vants.

Les assiégés, voyant quë_ la résistance était impossible,~ se retirèrent et gàgne~rent les montagnes:. Et le 33 septembre '1711, Dugùay-.Trouin nt son entrée dans

Rjo-Janeiroi.

`. Cette belle expédition clôtura glorieu'sémentja série des .campagnes navales de Buguay-Trouin. TÔUt-AtJOUR

~v ~C~ l'~

M. eF~nsseM a~mmomt B!&ms M. Janssen a fait, Iuer/-â l'Académie des -'sciences, .le récit de son ascension au mont, Blanc,, dont il a bien voulu donner un aperçu, lly a quelques jours,, pour les lecteurs du GaM~OM. Lebut de ce périUeux tour de force (on sait que M. Janssen est atteint de claudication) était de constater l'absence de l'oxygène dans l'atmosphère solaire. Jusqu'ici ron n'avait pu se livrer à des observations de physique~, et d'astronomie à mie altitude aus~i extrême, à cause des tatigues .incroyables -qu'il fallait endurer fatigues qui étaient à ~l'ascensionniste la plus grande partie dé ses -moyens intellectuels. .Grâce à l'ingénieux appareil inventé par M. Ja.nssen, les savantspourront, a l'avenir, procéder en toute.liberté d'esprit aux. études de cc.genre. Bans sa précédente ascension (octobre i888), le savant directeur de robservaton'e de Meudpn s'était arrêté à 3,000 mètres d'élévation,~ a. la'cabane des Grands-Mulets, Ce jour-15, a. 3,000 mètres,' comme'.plus tard à ~,000 01 à j4~~)0 mètres, les résultats se confirmèrent les'uns les autres.

TL'e.irtuheau dont il se seryitaéLë construit à Meudon et perfectionné:sur"place par les gui'de?.-Il est semblable a. celui des Lapons. ~Fort heureusement, l'expérience de 1888 .avait donné connanee aux guides et l'on put trouver sans .difncultés- vingt-deux porteurs. .A des brancards de quatre mètres de long, le sicge d& l'appareU était, suspendu, au moyen de courroies et muni de 'deux traverses pour les pieds; Les guides portaient cette machine, .disposes "en liie. Tout. le voyage s'est fait ainsi, et M. Janssen est intrépidement resté sur ,son véhicule, quoique, quelquelois, et principalement aux jonctions des gLàciers,il fut dans la/position verticale. On partit le i7aoûtpoui'chalet; le lundi, dès cinq heures du matin, on commença les premiers travaux aux Grands-Mulets. Puis l'ascension continua jusqu'à la grande crevassé du Dôme qui .-força. la caravane à faire~un longdétour'dans une situation telle ]

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9 ~~A*/SO/018S3. cpt '~27 10627 ~D~LO~ept ~S-- 90/OOnMt-AJgéjienSO/O. ~0.. 4S5..

E5 ~4.mBMLnee'16maj.tme 530. ~30.. -~MLOMBARDs.cpt 3o0- .<()/o 40/0. 505..

1750 I.BONSDEM~U)AT!OK. 49S75 ~75 2. JaD'n<!r-juH]et.tme S61~5 S6/0 Bone à Gtielma. ~27.. 42725

P5 ,9uszBHp5')39/289janv.cpt. 43D · 430 Qx. ~amloRaux. ept ·, · 7ID ·- ,30/D Autrichiens anciennes. 422 422

'25-. !B;n~°' ~0. *3a.. sgMEBn)MNAUx. cpt 7t0-- ~0/[) Autrichiens anciennes. 423.. 422..

.~M~GSNTjNBO/01888janv_cpt 99. 98.. 5Mt.p.Janv.-jniIIettme ~0_ s0/û nouveanx. 405.. 40150

31/2 "AUTRiCHtBN40/0..a'mIept MNORDDEi,'EspAGNE.opt ~250 S7125 sO/OLombardes. 34025 34050

50/a -BELGE30/0_m!Uept 500t.p.Janv.-jniUettme ~a.. ~3'5 ~o~ ncaveUes. 3465034450

4i72 ~.i.Bm:siLiE'!50/0.janT.cpt S3 .93. FonTuaAis,500t.p.cpt "15.. 520. y sO/ûNord-EBME.iolK 417.. 419.. ~y/0 -20/0188Sav~cpt 96. :j6.. ~8g6AnAao~E.pt ?625 327.0 ~0 30%!Sar.gdSe~ 393S0393::

48/3 .cossoLn)E8ANGi~is.S3/4cpt o ·· 500t.p.JaDT.-juiI!ettme 326&) 32750 sO/0'Port5gais30/0. 35750

EO.. î'?" ETA-rs-uNis~O/Oept cpt 4S5. '25.. n enDDEi,~FRANŒcpt M5.. 560.. tO/oSmMSO/n. 615.. 6t2'

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4300: ~=~ "MRMË CES Pf)!HES'

l~ip,OBi42~O·BdI7QDE~DÈFAAHCE.epi4300. 43DD·· · BO.DEUDETd.cpt 895·. ~ARCHÉ~~DES PRI~IES~~

'B~se~6-°.°" ~HmESDEMALFicANO.<~tM<)5..2020.. Q0/0dt50. 9545- 9560

'P_-1.°M" -~cnf)~- Ton~ iTiin~t-tme °70. ''jo.. n,·I IJoIlNES'DEJoIALFIDANO.cpl'200"2020,. tt–dt25. 9560 B580 .~)~ cpt OBUGATfOHS(MSPTAf<T) &i.n5o/o.dt50. 9540.. ?35

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I.t.5.P'627SO.I..52750 :& 1865.538..537.. TmcdtZS. 1920 MM

?4,. 630.ego. H. 1869. <20 420-50 0 Russel880dt50.

cs: ôSl 0.· ~`J t. p. Février-ààût't~e 630 630 ·· lE.. 1871. 91L 411 50 Crédit foncier dt 10. t325 134p

~tDFÈY~ 630-- ~0.. 1: 1871. <11.. 41150 CrédittoncierdtM. <325.. 1340..

~~S)3l0.i3io.1310.. · 3.. -t/4r.âlCOl&3..103M SuezdtIO. Ï455.. S!465;. ~M~~ 1312 50 M.. K75. 540 ..541.. B~qn.d'Etatdt.20.

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~3;75~;a~.rToaA.Œr.. mt~SSO 64~50 16. 30/01883!i.lot3 420Z542150 50/OMa<h-id.751/2a4761/2475A.a476~. ~]2o~eo.SiSp.Janv.-jam~6 64250 64250 16. 30/01885. ~S..469.60/aLi~pM6M9~2&550.MOI~6MlJ/2

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s vS.,L850 So~ opt 1~5B;~5 1858:75 sOJp Oaé'st3'p/0 r: m 5p0. #39 439 5D QCôLoinbPM 81.Gwllanme .l 20° ) Ef 65 .1

~S~ :SS3 ~~N~~ ~E 485. r: IIImDSrialearpss ?

~que le traîneau, posant~sur terre d'tin ëôté, posajt.de l'autre sur les épaves-dés 'guides le long de véritables murailles de gla.ce verticales. Pour éviter qu'une chute d'hommen'en-' traînât la chute de .tous ..les voyageurs, le traîneau était retenu''solidement''par un câble et des cordes attachées à des. pieux fichés dans le sol et déplaces au fur~et a mesure,,de la marche.. Le lendemain, M. Janssen ressentit les ef-fets de la trombe du'19 qui ravagea SaintClaude. Il comparâtes eRets de ce <or~a~o a ceux du typhon qui désola les mers de Chine -en 1874, à l'époque il fut désigné pour étudier au Japon le passage de Vénus. Il serait bon, ajoute M. Janssen, d'établir~ ~ur les plus haut sommets, un observatoire assez bien construit pour que la vie y fût possible et qu'on pût étudier la formation et la propagation de ces phénomènes effrayants. H y a là des observations électriques et barométriques utiles qui pourraient être' enregistrées par des appareils spéciaux. Chose assez singulière, à 4,000 mètres comme dans les basses réglons, la violence de la tempête était la même, mais vitesse ..du vent était moindre qu'en 1874, au moment du typhon dont il est'quéstion plus haut.

Il faudrait,, en outre _de l'observatoire, installer .jusqu'à sa hauteur, et depuis la vallée, une série ~d'appareils enregistreurs. Mais cette, tempête dérangeait les' plans du savant, .qui ne pouvait se livrer à ses études. Enfin, un guide annonça que, les corneilles étant revenues, le calme allait se. rétablir. En effet, le veu.dre.dLon se remit en marche, mais on était dans la neige. Apres: chaque ascension de vingt mètres, on faisait halte et on bissait le traîneau qui, en bien des endroits, sur des pentes presque à pie, était plus large que le sentier tracé. -Les guides étaient fort enthousiastes, et leur joie ne connut plus de bornes quand on fut parvenu au sommet.' Onagita le drapeau français et a tout le'monde s'embrassa. N,_dit le savant.

« J'ai éprouvé là, ajoutait-il, la plus vive émotion de ma vie à mes pieds je voyais la Suisse, l'Italie, la France. C'était un spectacle inoubliable

)) De Ghamounix on aperçut nos signaux~et on tira le canon. )) ,c'"

Les études spectroscopiques donnèrent pour résultat ~M't~ M'~ a jKM d'oa~t/~ëMe <~MM ~eMt~opps~att'e.. Comme.ou le devine aisément, la descente ne s'opéra, qu'avec les plus grandes dif&cultés sur des pentes de 60 et 70 degrés. A midi, on était au Grand-Mulet, et le soir. on rentrait à Chamounix,l'on Et aux voyageurs une véritable ovation.,

En somme, au Grand-Mulet, en 1888; lors des expÉtiences et observations de M. Labaume (à la dernière éclipse, annulaire), aux observations de la tour Eiffel, à celles de Moudon, le résultat a été le même et confirmé par les observations au mont-Blanc. N La raie B (oxygène) du spectre/comparée à la ligne fixe C (hydrogéné), a été étudiée et il a été constaté qu'il y a décroissance a'mesuré qu'on s'élève. A Meudon, l'action de l'atmosphère est complète à Chamounix, elle est ~déjà. moindre; aux Grands-Mulets, elle est fort aË'aiNie, au sommet du mont Blanc elle est à; peu prés nulle. Il-faut donc attribuer l'oxygène a Faction de notre atmosphère. Je n'insiste pas sur les autres conséquences spéciales, telles que Je refroidissement et la formation de vapeurs d'eau qui seraient un obstacle à*'la radiation solaire. Mais il faut signaler l'action physiologique. M. Janssen, pendant son'.séjour d'une semaine à 4,400 mètres d'altitude, n'a éprouvé aucun malaise. Il est vrai qu'il était dans un état ou nul autre ne s'était trouvé avant lui à pareille hauteur, puisqu'il y était sans fatigue. Au contraire, il lui semblait avoir la tëta plus'iibre et l'intelligence plus vive. Dans, des précédentes ascensions, il avait ressenti «le

~Mî F~ DE: mm

ytt-~e dM 22 ~ep<eMt~el890

ObHgationB~onciëres.3 et 4 Ô/O, 1853 Le 169,331 gagne 100,000 francs.

-Len" 7S.4S7 gagne 50,000 francs. Le-n" 179,623 gagne 20,000 francs. ·

2,712 autres numéros ont, en outre, été appetét au remboursement au pair.. Obligations loncières 4 0/0,1863

NumèM-gtLgnantde.nE les 40 6érles: 2,713. Ce nuniero gagne 100,~)00 francs dans la 23' série. Ce numéro gagne 30,000 francs dans Ja 31'série. Ce numéro gagne 5,000 francs aans tes 12', nc,lSe,21',Z2'M<'et32eEerie6.

Ce numéro gagne i,000 francB dans chacune des 30 autres sériée.. ~outre, été. ap~eiée

57'antres numéros ont, en .outre, été appelés au remboursement au pair.. OMiaatioaa communales 3 0/0,1860 Le n° ~1,499 gagne 100,000 francs.

-Lee n~-32,491, 89~8, M3,9&8, 116,366 gagnent chacun i0,000 tranca.

Les Ti" 36,129, 68,68t. 78,16~, 91,8S1, 9S,882. 96,394, i06,<n8, H2,67t, 127,467, 143,298/gagnent chacun 1,000 &'<

1,721 autresnuméMaont,eno!itre,étë appelés an remboursement au pair.

ObUgations communales 40/0, 1875 "Le n*' 139,813 gagne 100,000 francs.

Le n" 350,002 gagne 30,000 ûttnca.

Lesn<" 158,091~284,867, 363,729,397~194 gagnent chacun 10,000 Brancs.

LMm<" 69,870, 8<,314, 90,627,160,164~ i8.1,COO, 184,126, 19t,B78, 3MJ02, 321,821, 341,694 gagnent chacun 3,000 francs. 1,4S4 autres numéros ont, en outre, été appelés au remboursement au pair.

Obligations loncières de 500 ir. 30/0,1883 379 numéros ont éteappëlés au remboursement dans chacune dM 3 séries-

La. liste complète des numéros sortis sera insérée dans le .BMKehn O~c: des <!ra~M dtf C)'~t< Fortcïe)' du 60ctoure (Abonnement janYMr-juilIet, i fr. par an, Paris et départements. 2 îr. étranger.)

mal des montagnes'~ parce 'qu'U avait.dû se fatiguer physiquement I-iaTespiration~tait gênée et le travaiî-~e tête très pénible. Il éprouvait des syncopes. Cette année, pendant les quatre j ours passés dans -lès cabanes, aucune syneope,/ l'appétit intact, l'intellect surexcité. Mais il faut éviter tout trayait corporel, la: ~respiration manquerait. M. Janssen conclut en renouvelant le souhait de voir établir un observatoira français sur le-plus haut sommet dé l'Europe c'est diHicile, mais non impossible. Est-il nécessaire dédire que .M. Janssen'a à reçu les félicitations de ses-collègues et les ~remerciements de l'Académie ?

G. PELCA. CoarnerdesSpecMës Ce soir mardi: Réouverture du théâtre, des Nouveautés avec Zes tfe~Mt~M~a~stOM, de,M. Albin Valàbrégue, joués par MM. Albert Brasseur, Maugé, Decori (début), Dubois, Mmes Lucie DavrayetJ.Darcourt.

Eier, à la représentation d'~seaKt'o, a l'Opéra, il y avait un début intéressant~dajisie ballet. Mlle Charlotte Van Gdëthen jouait le rôle deVênus,~ à la place deMUe-Lobstëin, ;qui quitte la scène pour quelque~tempS.~Mile yànGoethen est une superbe jeunë'-femme blonde qui~-passe, avec raison, pour l'un-des sujets les plus distingués de la danse. Elle a obtenu un très vif succès.

'Voici la distribution de ~Â~'< de' (roMpet' ~es /eMm.es

Loriquois MM.NoNet'-

Pontaùdemer Nertann Saji-Càtaip& Numés

ThëoduJe Hirch.

P)ngaud Richcmond (début) DesFIanchettcs ~Nicolini Booard Ricqniet'

Le majtre dTlôtel Tonn

Un gai'{on Boudier

Un Bommelici' Seiglet

Gennain Girard

Un gardien déjà paix Libert.

Colinettc Mmes Marguerite Ugaldc Hermine ]jucy Gérard (début) Casilda Demarsy. Irène Varly >-

Adriennc Locuyer

Amandine Ai'bcl

Caroline Miramon

Zoé CoUin

Jenny Bertiioly

Julie Davenay

Mariette Briot

La.-première représentation de la pièce de 1 M.IPaul Ferriër et Emile de Najac reste ûxée au'jeudi 2 octobre, maigre l'aftiuëhce qu'attirent~es dernières représentations de fst'M

~ë-stëc~.

M. Derenbourg SL passé la journée d'hier à Médan,cMez M. Emile Zola.

L'auteur de FAssoM~OM' a. donne a. M. Derenbourg l'autorisation de représenter, cet hiver, au théâtre des Menus-Plaisirs, U?të .Ps~e ~'(MHOM)*, pièce en cinq actes, tirée'de son célsbrë roman par M. Charles Sanson. On parle, pour les deux rôles principaux, de Pierre Berton et de Mlle Barety.

î7Me.Pû.~ed'atMOMr sera représentée au mois de janvier prochain.~

-Le théâtre du Palais-Royal donnera sa première matinée de la saison dimanche prochain 28'septembre.

Les .P~Oï'tMCtf~es <i .Po't's seront, par la

A partir du 10 Septembre" 1890

Lesm-MM~~ P~IISS~ R~O~I~L~~ COMET" ET OLD ROCKET

Partiront du NEW YORK HERALD,~49, avenue de l'Opéra, tous les jours dmMmdMS exceptés

{ THE COMET"

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même occasion, représentées pour la première Jfoisenmatinée..

.L'administration du théâtre de l'Ambigu, ''nous adresse M communication suivante: M.Foucault.dontle nom a été révélé au public dans un récent débat, au sujet' d'un décor panoramique, n'aura pas besoin d'attendre la. première représentation deCZeqpa<)'e pour savoir si MM. Rubé, Chaperon et Jambon lui ont pns son. idée.

C'est l'Ambigu qui/vendredi prochain, à la première représentation de l'Ocre, le drame deM~J;ules.deMarthold,anra la primeur de leur procédé. v

M. Rochard leur avait, dés le printemps dernier, commandé une vue panoramique de San-Franciseo vous voyez si l'occasion était belle pour l'appliquer.

Voici, au Théâtre Historique (Châteaud'Eau), la distribution des principaux rôles de Jfen'te f*MMCM'<, t'être tfjEcoMe, drame en~ cinq actes et huit tableaux, dont un épilogue, de MM. Lucien Cressonnois et Charles Sanson:

BothweU MM. ChcJlcs

G. Douglas Fabréguc9 Datti!cy Antatu'y Enox Regnie)' i Rnthwen DarJes

Ljndsa.y Lore~

Lethingtom Lyônnct

Rizzio Prévost

Morton Chamblard

Mêlait Miran

Enttàguet Lejeujae

Taylor Tavermer

JotmBut'Ie C!~ot

AnyasPàuIët I.afet'tê ` ManeStnai't' MmcsMathil'DeseKamps Maty-Seaton Alice Prévost

TLadyDoTiglas MaryGarël

RoJaDd Dougtas Leconte 1

Djelly .LMlerc

Plus une foule de petits rôles.

Voici l'énumération des huit tableaux 1. Holy-Rood (9 mars 1566).

2. Le Meurtre de Rizzio (même date). 3. Bothwell (janvier 1567).

4. Le Prébendaire (9 février 1567).

5. Le Spectre (mai 1567).

6. L'Abdication (25 juillet 1567).

~pt~o~Me,

Fotheringay

7. La Prison (7 février 1587).

8. L'Echafaud (8 février 1587).

La partie musicale, très développée, a été traitée par M. Paul Cressonnois, qui a intercalé dans sa partition des airs de David Rizxio, de Clément Marot, du châtelain, de Coucy, de ~ther et de Marie Shiart ellemême.

Huit décors nouveaux de MM. Amable et Gardy.

Costumes dessinés par M. C;h':r" Bian-_ chini.

G'est le 15 octobre que M. Lamoureux.'et ~son orchestre, au nombre de cent exécutants, partiront de Paris pour la tournée de concerts ~qu'ils doivent faire en Hollande, en Belgique .et dans le nord de la France. -Voici l'itinéraire du voyage le 16, Rotterdam, 17,18 et '19, Amsterdam; 20 et 21, La.Haye; 22, Har-lem 23, Rotterdam 24, Amsterdam 25, Anvers 36, Bruxelles; 27'Liège; 28, Grand; 29, Bruxelles 30, Lille 31, Roubaix.

Quelques nouvelles .théâtrales de notre correspondant de Bruxelles

« C'est décidément dans' les Dra~oKs de VtH<M*s que Mlle Nar.di fera, cette semaine, son app:<ritipn au théâtre de la Monnaie.

"THE OLP ROCKET" 1 DE PARIS A RAMBOUILLET

AT.t.T!~ MTOmt:

Paris,9.30 Rambomllet.3.00. VersaiUes. 10.38* Cernay-la-ViUe 3.38 Saint-Remy .11.25* Sajnt-Remy .4:25 Cemay-Ia-ViUe.1~.18* Versailles.5.18 Rambouilict.12.55 Paris.6.30

Prix AUer, 6 fr. Aller et retour, 10 fr. Les peHts coUs. des voyageurs (gibier, etc.) seront acceptés à des prix très modères. ReIaiE, changement de chenaux.

mmmms M DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES <fM C&OMMCS dtt « GaM~O!S D

Mmes la comtesse de Cossê-Brissac, à Fontainebleau.

Comtesse D. de.. Broissia, au château de Neublanc.

Baronne de Cabrol, au château de Villevert. Magnan, à Marseille.

Vicomtesse de Cornulier-Lucmière, à VersaiRes.

MM. le marquis de Ràhàr~Sauvagnac, à Loutres.

Comte Dorià, à Lausanne.

Ragon, A Nuits.

Fourest, à Limoges.

M. Haentjens, au château des Rotoirs. G. de Lorière, au château duGrand-Priard. De Couët, au château de Faugerolle. La'Rochefoucauld, ducd'Estissac, au château de Comhreux.

Vicomte Alain de Lorgeril, au château de la Ville-Chaperon.

Baron G. du Laurens d'Oiselay, à Avignon. Des Varenhes, au château d'Avelesges. Benard, à Bel-Air.

Gênerai Guzman Blanco, aTi château de Dainpien'e.

Marquis de 1& Porte, au château deVatimesnil. A. Masquelier, au Ha~re..

RENTRÉES" A PAJUS

Mmes la marquise de Marcieu, comtesse de GreSulhe, H. Leroy, Damin.

M~t. le prince de Caraman-Chimay, Floquet président de la Chambre des députes; .Leyma,C.Doucet, marquis de la Bigne, Bayard.

CHEMIKS DE FER DE L'OUEST

~~CMrstOMa~HKef

Train de plaisir à marche rapide de PARIS A MEPPE

Le dimanche 28 septembre. Aller et retour dans la même journée

.Aller: départ de Paris (Saint-Lazare), à 6 h. 15 matm. Arrivée à Dieppe vers 10 h. 17 matin.

Re.tour Départ de Dieppe à 8 h. 17 soir. Arrivée à Pans (Saint-Lazare), vers minuit 35. ;3< classe, 8 & ~classe, ii û* aller etretour.

Le nombre des places est Imuté.

Reto'nr des Bains de Mer. Trains spéciaux. Ann de faciliter le retour des bains de mer, l la compagnie des chemins de fer de l'Ouest mettra en circulation, du 30 septembre au `

B ÀIaBn dn mois, Mlle Dufrane partira pour Rouen~ elle chantera. ~Sa ~a~MM~M pendant tout ïe mois'd'octobre.

B Avant son départ,. elle chantera Alice, si l'on. trouve son Robert, et il est question de faire jouer le rôle'de Valentine par Mme de Nuovina.

H Mme Langlois. s'essaiera peut-être dans -'un rôle de falcon, avant de paraître dans le rôle de Brunehilde, do <S'te~e<

)) II est question, au théâtre des Galeries,' d'une grande pièce à spectacle, do MM. Busnach et Georges Duval..

D Titre provisoire le CoKh'KëK~ Htvs~)'!&M~O.

)) M. René Robert, qui a eu un grand succès, <;es dernières années, dans la comédie et le drame, au théâtre du Parc, aux Galeries et à l'Alhambra, est engagé, pour l'hiver prochain, comme grand premier rôle, à Saint-Etienne. B M. Henrion, qui a fait partie, pendant plusieurs années, de la troupe du ThéâtreMolière, est engage comme premier rôle à Montpellier..

-e La reprise de l'AtMt des /e)KMtM, au théâtre du Parc, a été un grand succès pour M. Manin.-dàns le rôle de DesRyons.)) PETIT COtIMBtBEB.

Mercredi 34, au théâtre des BouBes-duNord, reprise de Ia.D<MKeaMa'ea<Ke7MM. NtCOLET

S FORT J COURSES A COLOMBES

Mardi 53 M~MK~'e ~~0

Les courses cômmenoeroDt à deux heures. Nos prévisions

.PfKC<~e la Gn'o~Mïe. –Aïssé.

Prix des C~a)'eK<ës~– Boucanier.

jP~c des Ai!pes. Ecurie Lahens.

-P~t'a! du JM~a. Ecurie Gout.

JPr:a? des Vosges. Fabiola.

COURSES A SAINT-OUEN

Malgré le très vilain temps, .il y avait énormément de monde,il est vrai que la Grande Course de Haies de Saint-Ouen, de ton dation nouvelle, était un attrait des plus alléchants elle a réuni six partants et a été pour Fandango, absolument transformé par son propriétaire-entraîneur Harper le fils de Perplexe, qui est du reste taillé en vrai «jumper », a été monté avec un tact parfait par le jeune Easterbee qui, peu à peu, se place à la tête de nos meilleurs jockeys de steeple-ohases il est du reste à bonne école, il est l'élève du baron Finot et n'a jamais quitté son écurie.

Le vieux Gibson a ses chevaux dans une forme exceptionnelle, et il ne se passe plus de réunion où ses chevaux se présentent sans qu'il remporte un .succès en effet, Marino qui, il y a dix jours,'courait l'Omnium à Longchamps, a enlevé brillamment une cour.se de haies.

Honorius a enfin eu la récompense de toutes ses bonnes courses, dans lesquelles il finissait constamment second il a gagné le pris. de Ga-rancières, et son succès était vraimeht'bien dû à son sympathique propriétaire, M. E. Adam.

Papillon IV a eu raison de -son unique et médiocre adversaire, Rizdtto, dans le prix de Gournay.

.Mante, qui était seconde l'autre jour et qui n'avait perdu sa course que par suite d'une .grosse faute, a fait triompher les couleurs de son propriétaire, dont la casaque vient de p araître nouvellement sur le turf.

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g, r, Dron~ JOURNAUX FiNANCI&RS1;

3 octobre, des trains spéciaux de retour desservant Courseulles, Berniéres, Saint-Aubinsur-Mer, Langrune, Luc-sur-Mer, Douvres-IaDélivrande, Matlueu, Trouville, Le Havre, Fécamp, Etretat (les Ifs), Samt-Valery-enCaux.

Ces trains seront directs des points de départ sur Paris et ne prendront ni ne laisseront t de voyageurs en route.

PETITES AMMOMCE3

Reçues d!')'ec<emeM< au 6Mt'eaM d'M GAULOIS, 2, t'Me 7~'OMO~

Exceptionnellement, le prix des PETITES ANNONCES publiées dans le C~M~oM, sous la rubrique 0/es e< ge~aM~es d'ëTmp~o:~ est Ëxé amsi qu'il suit

'Pour les personnes qui de-

mandent des employés ou servi- <~ teurs, la ligne. FR&NCs Pour celles qui s'onrent comme <

employés ou serviteurs, la ligne t FRANC. La ligne d'annonces comporte 38 lettres, les abréviations sont admises, mais toute ligne commencée est compte.

Les PETITES ANNONCES -sont reçues soit directement au bureau du journal, soit par lettre, quacJ elles sont accompagnées d'un mandat sur la poste représentant le prix de l'insertion.

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Pari mutuel: l~, 31 fr. 40 et 14 fr. 70 placé; 2<4850. r'?' GoMt'Kay (steeple-chase 3,000 fr., 3,400 mètres) Papillon IV, 1/4, à M. E. Behaglc (V. B~ HGi-), Rizotto, à M. G.-D. Colëman(W~ Wai-d), 2.

Pari mutuel 13 fr. 90.

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Mante, 5/1, au vicomte de Poncins (T.~ Lightfoot), i; TalLoisiére, a M. H. d'AIdia (W. Ward), 3; Oran~eman, à M. R. Valîe-r tcau(W.Maggee),,3."

Non placés Pharsale, Fortin, MagloirCt Eing-George, Trésor et Souvenir.

Pari mutuel 1er, 52 fr. et 18 fr. 40 placé S< 17 fr,; 3~, 33 fr.

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Fandago, 9/4, à M. J. Harper (B. Easterbee), 1; Eudeline, à M. J. Gertner (J. Tnrner), 3 Ambassadeur, à M.H.Saffery (E.Wal-

]age),3.

Non placés Sans-Peur, Le Prélat et Ambassadrice.

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VAMETËS, 8 h. 1/4. Mal aux cheveux. La BeUc Hélène.

PAL&is-RoTAL, 8 h. 'B/o. Le Bibelot. Le~ provinciales à Paris.

VAUDEVILLE, 8 h. 1/3. Le Sanglier. Fou. Toupine}.

Bou~FEs-PARISIENS, 8 h. 1/3. Lus 23 jours de Pierrot. L'Enfant Prodigua.

NOUVEAUTES, 8 h. 1/3. L'Onde Annibal. Më<: nages parisiens.

RENAISSANCE, 8 h. 1/2. Le Dernier. --Un. Lycée de jeunes filles.

GAiTË, 8 h. 1/4. Le Voyage de Suzet~e. PoRTE-SAiNT-MA'p.TE<, 8 h. ))/)). Marie-Jeanne. CHA~ELET~.8h.B/B. Orient-Express.

FoLiEs-DnAMATiQUEs, 8 h. 3/4. Une Ro,sier< d'occasion. Le Pompier de Jushne.

AMBIGU, S ii. 1/4. Devant l'ennemi.

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FoLiEs-BERG.ÈRE, 8 .il. D/i,. Les Sheûer, jsu? icarieDs.– Les Griffiths, comic's excentric'ti- Les Frères Sylvester, tireurs tvi-olicns. Le Roi s'ennuie, hallet. Mésaventures d'un Touriste, pantomime jouée par la troupe Atexander'a AI.CAZAB D'ETE, 8 h. B/D.–Paulus; M"" Dufresny VaHi.IaRe~Me. AMBASSADECRS,8h.))/)).–Ouvrai'd, Sulbac; M'" Bon-' 'naire.

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4. pg ~M89~ We.m~I'}'!me¡