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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1887-12-08

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 08 décembre 1887

Description : 1887/12/08 (Numéro 1927).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k526340f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/03/2008

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la Mal Je la Belgique

»

LES ITALIENS A MASSAOUAH UNE CIRCULAIRE RUSSE La neutralité de la Belgique

Bruxelles, 7 décembre.

A la Chambre des représentants, M. Neujean, député de Liège, a développé une longue interpellation sur le danger des commandes de canons à l'étranger, notamment à l'usine Krupp.

« L'industrie belge est à la hauteur des progrès réalisés dans l'industrie de la fabrication des canons; les commandes faites à l'étranger causent un grand préjudice à l'industrie belge.

» La sécurité du pays interdit de faire des ^commandes de_ce genre à l'étranger. » Personne n a cru à la neutralité de la Belgique. Les belligérants pourraient être amenés par la force des choses à passer sur notre territoire. Le premier des deux belligérants qui arriverait en Belgique aurait tout intérêt à s'y installer et à s'appuyer sur les forteresses de la Belgique.

» Il faut donc craindre que les Allemands n'arrivent les premiers. Continueront-ils à nous fournir de canons ? Le gouvernement e'y opposerait certainement. C'est une folie que de demander à l'étranger de nous fournir des armes. »

Les Italiens à Massaouah

/II est arrivé, hier, à Paris, deux dépêches relatives à la situation des Italiens à Massaouah. Voici la première, publiée par l'Agence Havas ̃ Massaouah, 7 décembre (source italienne). Les chameaux promis par Kantibai sont attendus dans trois ou quatre jours ils sont "déjà en marche.

La population d'Arafali a abrité le bétail à Zoula.

Des lettres privées venant de l'intérieur, annoncent que la croyanca générale est que l'Abyssinie demandera la paix a l'Italie. Cette nouvelle est naturellement mal accueillie à Massaouah par les troupes, qui n'y accordent aucune créance.

Voici la seconde, reçue par notre confrère le Journal Paris

Le Caire, 7 décembre.

Les Italiens viennent de subir un nouvel échec à Massaouah.

Ils avaient réoccupé Sahati, qu'ils avaient dû évacuer après la défaite du général Gêné. Ils ont voulu continuer leur marche en avant. Mais le corps d'expédition, composé en grande partie de soldats fournis par la tribu alliée des Habbab, a été mis en déroute par les Abyssins, qui ont enlevé six cents chameaux.

Une circulaire russe

Vienne, 7 décembre.

te gouvernement russe a envoyé, assuret-on, il y a une une huitaine de jours, à ses représentants à l'étranger une note circulaire dans laquelle il leur lait connaître les résultats de l'entrevue de Berlin.

Dans cette note, M. de Giers fait surtout ressortir trois points il expose, premièrement, que l'empereur Alexandre et le prince de Bismarck ont constaté, après avoir examiné toutes les questions, qu'il n'y avait aucun motif de rupture entre l'Allemagne et ïa Russie deuxièmement, que le prince de .Bismarck a déclaré avoir l'intention d'observer la plus stricte neutralité en ce quiconcerne la Bulgarie, et troisièmement, que le Cîzar et le chancelier de l'empire ont reconnu que tous les malentendus provenaient du langage hostile de la presse des deux empires, et ont promis l'une et l'autre de modéïer le ton de la presse officieuse dans leurs jpays respectifs.

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V ü~

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Voilà Adelina Patti à Paris. Elle vient chanter à l'Opéra-Comique au profit d'une œuvre de bienfaisance artistique. Justement, j'avais tout à l'heure sous les yeux une photographie d'elle, signée et datée du 1er janvier 1867, qui la représente en pied, de façon à faire valoir l'impériale ampleur de sa jupe crinolinée. En I£ô7, Gririolina régnait encore, et, malgré les plaisanteries deJa caricature et du vaudeville, il paraît que l'on avait le front de trouver cela beau. En tout cas, ce n'était pas plus ridicule que 'es croupes d'aujourd'hui, que l'on appelle d'un nom plus cru, sans r, sur les enseignes'des boutiques de Berlin. Chaque fois que la ci-devant marquise de Caux, aujourd'hui Mme Nicolini, et toujours invariablement Adelina Patti, heureusement pour elle et pour nous, remet sur notre pavé parisien le pied mignon de Rosine, je m'imagine qu'elle doit ressentir quelque chose au cœur. Certes, elle a été fêtée partout. Paris n'est pas la ville où elle a gagné le plus d'argent; Pafis n'est pas la ville où elle a, d'abord, à son arrivée du nouveau monde, conquis un public européen. Elle a chanté à Covent-Garden, de Londres; elle a chanté à Bruxelles, où la critique lui battit assez froid elle a chanté à Berlin, où elle rencontra la concurrenee dangereuse de l'étoile nationale, Pauline Lucca elle a chanté à la Haye, à Amsterdam aussi, avant de venir débuter un dimanche il nous en souvient comme si nous y étions, dans la Sonnambula, sur la scène de notre regretté Ventadour. M. Calzado, ulors directeur, l'homme de la Havane, au teint de cigare, qui fumait par jour vingt-cinq panatellas de son pays, et croyait au Trovatore, alors tout neuf, comme en Dieu. M. Calzado donnait à l'étoile venue d'Amérique 1,250 fr. par soirée. Il est vrai que, pour l'année suivante, il eu promettait 1,500. Cela paraissait énorme.

Mais. M. Calzado ne doutait de rien. N'avait-il pas le Trovatore, remède à tout, panacée, consolation universelle ? '1 Si bien qu'à l'une de ses pensionnaires, à laquelle i.1 passait pour -vouloir un bien -kmt particulier, un soir que celle-ci se lamentait, ayant eu le matin ou la veille la douleur do perdre son père, le bon Calzado disait doucement

Natia, nada (ce n'est rien). Trovatore Trovatore I (il était elliptique comme une dépêche télégraphique). n'avons-nous. pas le Trovatore ? q

̃

M. Bagier, le successeur de Calzado, donnait ù Adelina, de plus en plus reine et

maîtresse du public parisien, 2,000 francs

par soirée, et alla jusqu'à 3,000, mais ne dépassa jamais ce chiffre. En Russie, elle a eu jusqu'à 7,000 francs par représentation. Dans les tournées, on ne compte plus c'est 10,000, c'est 20 ou 25,000 c'est tout ce qu'on veut. Pourquoi donc Mme Patti aurait-elle pour Paris la tendresse filiale, en quelque sorte, que nous nous plaisons à lui supposer ? C'est que nulle part elle n'a vécu plus qu'à Paris, à l'âge où l'enfant devenait jeune fille et où la jeune fille devenait femme; c'est qu'à Paris elle a appris son rôle de femme élégante, son rôle de maîtresse de maison, son rôle de cantatrice favorite des cours autant d'emplois qu'elle a su ensuite remplir à merveille.

Lorsqu'elle arriva à Paris, c'était un délicieux petit sauvageon, attiflée, fallait voir I Des robes courtes où il les aurait fallu longues, longues où il les aurait fallu courtes. Sa petite taille emprisonnée dans un corset de la plus mauvaise faiseuse ses beaux cheveux noirs gommés brutalement. Il n'y avait que ses yeux merveilleux que l'on n'eût pas trouvé moyen de gâter.

Et puis, peu à peu, la civilisation pénétra chez elle. Elle connut des hommes et quelques femmes comme il faut. De l'hôtel de Calais, à ^entresol duquel elle était descendue d'abord, et où elle trouva une demoiselle de compagnie qui devait jouer un grand rôle dans sa vie, Mlle Louise Law, elle alla successivement habiter l'hôtel bâti par Mario, rue Pauquetde Villejust;un beau premier desChamps Elysées, au-dessus du duc de Frias, alorsmarié àlafilledu cotnpositeur anglais Balte. Là, elle recevait,les dimanches, à dîner le vicomte Daru, le marquis de Caux, le baron de Saint-Amand, le prince Poniatowski, Emile d3 Girardin, MustaphaPacha, Khalil-Bey, etc., etc. Après dîner, on chantait, on dansait. Quand Mme Patti revient à Paris, elle doit se rappeler ses dimanches de l'avenue des ChampsElysées, sa levrette favorite, ses succès aux jours de musique des Tuileries, le premier bracelet que lui donna l'Empereur, tout cela confusément, dans un brouillard parfumé d'encens.

La fin de cette phase, essentiellement parisienne, de l'existence de la diva, ce fut le mariage qui la lit marquise, et presque aussitôt la révolution qui désimpérialisa la France. Une particularité curieuse de ce mariage, qui fut célébré à Londres, c'est qu'il dut être précédé de la première communion et de la confirmation de la diva, à laquelle la Grisi servit de marraine dans les deux cérémonies. Le rossignol avait tant chanté, et de si bonne heure, qu'on avait oublié tout le reste autour de lui, Dieu compris 1

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La première lois que Mme Patti, à qui l'on ne permettait peut-être pas d'être plus prêteuse que la fourmi de la fable, chanta au bénéfice d'un autre artiste qu'elle même, ce fut, s'il m'en souvient bien, pour la Tosca de la Portê-SaintMartin. Mme SarahBernhardt, alors tragédienne à l'Odéon, ne roulait guère sur d'autre or que celui de sa voix.Elle demeurait dans un entresol, rue Auber, dont le feu réduisit en cendres les élégances, d'autant plus précieuses pour elle, qu'elle se trouvait moins en état de les remplacer. Heureusement, la Patti fut touchée de ce désastre d'une camarade qu'elle appréciait fort, et pour Cordelia, fille du Roi Lear, elle fut autorisée à enfreindre ses habitudes. Aujourd'hui, seule entre toutes les artistes non lyriques, Mme Sarah Bernhardt a pu encaisser des recettes qui se rapprochent, dans ses voyages, du moins, des moissons de dollars faites par Adelina Patti. La sympathie et l'admiration réciproques continuent à être très vives entre les deux artistes, et je gagerais bien qu'avant de quitter Paris la Patti trouvera moyen, un soir, d'aller applaudir la Tosca.

Elle adore le théâtre, nous a-t-elle dit maintes fois, et, particulièrement, le drame français. Plus elle voit nos acteurs et nos pièces, plus elle les apprécie. Elle est, d'ailleurs, le modèle des spectatrices, comme la plus rare des cantatrices elle pleure et elle rit plus complaisamment que personne dans la salle; les grisettes de Paul de Kock, si elles existaient encore, n'hésiteraient pas à la reconnaître pour une des leurs, à la voir si sensible à la gaieté du comique et aux crimes du traître persécutant la vertu.

Si elle va voir la Tosca, elle en sortira frémissante, fiévreuse et ruisselante de larmes, et le lendemain, elle dira a Je ne me suis jamais tant amusée, j'ai sangloté tout le temps. »

Il y aura juste vingt et un ans, le 1er janvier prochain, qu'Adelina Patti enrichissait d'un gracieux autographe et envoyait pour ses étrennes, à l'un de nos amis, le portrait devant lequel j'improvise cet article. 1867, en ce temps-là 1887, aujourd'hui, bientôt 1888. En ces vingt années, ce qui a le moins changé peut-être, c'est Adelina Patti, la voyageuse qui nous revient pour un jour avec son organe inaltérable son sourire conservé par je ne sais quel féerique procédé, et le velours de ses yeux. Elle a toujours aussi, je suppose puisqu'elle les avait la dernière fois qu'on la revit aux concerts de l'Eden ses allures mutines et jeunettes.

Vous n'avez pas l'air, en vérité, madame, de vous douter que M. Carnotvient d'être nommé président de la République et que c'est le quatrième magistrat de ce nom que la France met à sa t%e, depuis le temps qu'on a brûlé ces Tuileries où vous avez reçu quelques diamants en échange des perles devotrevoix, et vous chantez toujours le grand air de la folie de Lucia et le brindisi de la Traviata, sur les ruines des trônes et des dominations.

LE

RETOUR DES CENDRES Nous allons avoir enfin une Présidence gaie, et les fêtes de joyeux avènement ne nous manqueront pas. Parmi celles-là, il faut citer en première ligne la fêto du retour des cendres du grand Carnot, qui reposent, pour l'instant, sur les bords de cet Elbe qu'il a tant aimé. 1

Voilà de longues années que les Parisiens sont privés de ces amusantes cérémoniesse «aplatt notre génie aatwaal et c'est!

DU CYGNE

certes une idée à la fois ingénieuse et patriotique que d'oflrir à M. Carnot, comme cadeau du jour de l'An, les cendres de son grand-père dont il est privé depuis si longr

temps.

Le gouvernement ne négligera rien pour que cette solennité ait un éclat incomparable.

A LA GA.BE DE L'EST

La locomotive la Belle-Poule, qui contiendra les cendres, sera reçue à la gare de l'Est par une délégation de la Chambre et du Sénat, du Conseil municipal et de la Ligue des Patriotes. La délégation de la Ligue des Patriotes sera composée de M. Déroulède. Toutes les sociétés de gymnastique de France enverront des représentants, munis de leurs musiques respectives.

Avant de s'acheminer le long des quais jusqu'à l'Elysée, les cendres du grand Carnot t seront transférées dans un tombeau en porcelaine de la manufacture de Sèvres. A la gare, discours des présidents de la Chambre et du Sénat; exclamations de M.Déroulède. Cris et fanfares.

LE LONG DES QUAIS

Toute la garnison de Paris, commandée par le général Saussier, sera sur pied. Halte devant le palais Bourbon, et concert. A L'ELYSÉE

La remise des cendres sera faite à M. le président Carnot par M. Mollard, introducteur des ambassadeurs.

Dès ce moment M. Carnot suivra le cortège, entouré de sa maison militaire, jusqu'aux Invalides.

Les cendres du grand Carnot seront mises à la place occupée par celles de Napoléon Ier, qui, elles-mêmes, seront transférées au cimetière de Saint-Ouen, dans un terrain -acquis •par l'Etat.

Toutes les précautions ont été prises pour empêcher les tentatives de détournement, qui ne sont que trop'frèquentes sur les cendres des grands hommes.

DANS LES THÉÂTRES

Le soir, les théâtres subventionnés joueront des pièces de circonstance, en vers et en prose, ainsi que des à-propos relatifs à la faraille Carnot. A l'Odéon, conférence de M. de Lapommeraye.

Allégresse générale dans les rues et bals publics.

ALFRED CAPUS

Lire à la deuxième page

L'EUROPE France, Allemagne, RusMe et Autriche, par un èmin&it collaborateur qui a voulu garder l'anonyme.

L'Opinion des Journaux de ce mutin. Les admissions au cercle de l'Uuion artistique.

L~ DROITE

M. Carnot en esta la quarante et unième consultation et, à la suite de ces nombreuses entrevues, il a fini par inventer. M. Fallières.

Cette impuissance, qui marque les débuts de la Présidence nouvelle, ne nous étonne pas. Nous l'attendions et nous l'avons prédite.

Un mari épousé par dépit et en guise de pis-aller, ne doit pas s'attendre à d'inépuisables trésors de tendresses, ni à des'câlineries bien longues. M. Carnot t est ce mari. Voilà quatre jours qu'on le câline. C'est beaucoup. Nous serions surpris qu'il eût un mois entier de bonheur conjugal.

Mais au milieu des conversations du Président, soigneusement reproduites et livrées à la presse par les personnages qu'il honorait de ses confidences, un mot nous a frappé, que nous demandons la permission de relever.

Parlant à M. Clémenceau, à moins que ce ne soit à M. Barodet, si ce n'est pas à M. Leporché, M. Carnot a déclaré que les deux tractions républicaines pouvaient avoir des vues divergentes, mais que leur devoir était de s'unir contre l'ennemi commun la droite.

M. Carnot nous permettra de lui dire qu'en prononçant cette phrase il a oublié de quelles nouvelles et hautes fonctions il venait d'être investi.

Qu'un ministre, expression d'un parti, homme d'action et de combat, s'écrie «Guerre à la droite I » lorsqu'il représente la gauche, ou « Guerre à la gauche » lorsqu'il représente la droite, c'est dans l'ordre, c'est admis, c'est naturel. Mais un chef d'Etat n'a pas le droit, fùt-il républicain, de se mettre à la tête d'une des parties de la Nation qu'il dirige et représente pour combattre l'autre. S'il le fait, il manque à son devoir, il encourt une déchéance morale, prélude d'une déchéance matérielle.

Si nous ne trouvions pas profondément irrespectueux et inconvenant pour la personne de notre Prince de juxtaposer et de comparer la moindre de ses paroles avec ce;que peut dire un président de laRépublique, nous ne manquerions pas de faire remarquer que, dans ses récentes Instructions, Monseigneur le comte de Paris a parlé sans cesse en futur chef et en père de tous les Français « Je serai le Roi de tous, a-t-il dit, et le premier serviteur de la France. »

D'ailleurs, quand on a dans les veines du sang royal, on ne saurait s'exprimer autrement. Et nous rapprocherions ces déclarations si nobles, si paternelles, du cri de guerre impie et antigouvernemental échappé à un homme qui n'a pas encore eu le temps de se prendre au sérieux et de répéter un rôle pour lequel il ne semble pas désigné par ses aptitudes 1 c Guerre à la droite » cette parole du Président, nous l'acceptons et nous nous en souviendrons.

Nous espérons que nos aii^s en feront leur profit, et qu'en voyant ce qu'ils ont obtenu avec leur modération, avec leur souci constant, trop constant, de respecter une Constitution qui n'a rien de respectable, ils comprendront qu'ils seraient dupes et victimes de leur propre prudence s'ils ne relevaient pas le gant, et s'ils n'entamaient pas une lutte sans merci contre l'homme qui n'a pas craint de leur déclarer la guerre.

Guerre à la droite t Soit. Tant mieux. Qu'on la fasse, cette guerre. Et, peut-être, les républicains obtiendront-ils enfin, de la droite, ce que nous n'avons jamais pu en obtenir nous-mêmes: c'est qu'elle rende coup pour coup, c'est qu'elle adopte le vieux ^rincipe du, talion, gui a cessé <

de planer sur la société, grâce à la venue 1 du Christ, mais qui planera toujours sur § les luttes politiques: Œil pour œil, dent I pour dent.. J. COHNELV V J. CORNELY I

·rc~

ASS~C~S P~CI~I ~J~S

AMUMi~M iALmtiiiM

Nous avons, hier, interrogé un certain nombre de personnages autrichiens et russes, à propos des bruits da guerre inopinément survenus. Voici le résumé rassurant de nos conversations:

Dans le monde russe

Pourquoi la presse autrichienne soulève-t-elle ces clameurs à propos de la concentration de nos troupes sur la frontière autrichienne?

» Nous n'avons pas augmenté le contingent d'un seul homme. Le dénombrement qu'on en a fait est absolument exact; mais il est tel qu'il était il y a six mois. Pourquoi faire les hauts cris maintenant et pas alors? Est-ce que l'alliance ratifiée dernièrement rendrait plus susceptibles nos voisins?

» J'ai dit que le dénombrement est exact; mais le Fremdenblatt a été de mauvaise foi en le rédigeant. En effet, en parlant des troupes concentrées sur les frontières, il prend du côté de la Galicie une zone très exiguë, et du côté de la Russie une énorme, qu'il étend, jusqu'à Kiew, c'est-à-dire à quatre cents kilomètres de distance de la .frontière autrichienne. Pourquoi alors ne pas l'étendre jusqu'à Astrakan?

» Certainement, sur une grande extension doivent se trouver bien plus de troupes massées que sur une très restreinte. Les travaux des nouveaux forts de défense du territoire russe vont être exécutés, c'est vrai; mais voilà un an qu'on y travaille sans qu'on eût fait semblant de les remarquer.

» Enfin nous avons muni les postes de notre territoire suivant nos besoins. Les Autrichiens trouvent maintenant que leur ligne n'est pas aussi bien gardée que la nôtre personne ne les empêchera d'équilibrer leur position dans les limites d'un bon voisinage.

» Voulez-vous que je vous dise mon opinion, à moi? Ces bruits soulevés à la Bourse de Vienne n'ont d'autre but qu'une affaire de spéculation à laquelle la Gazette de Cologne s'est prêtée admirablement. r

Dans ie inonda autrichien

» Que l'on mette le Fremdenblatt en demeure de prouver qu'il y ait eu dernièrement l'augmentation d'un seul homme sur la frontière et tout l'échalaudage tombera d'un seul coup. »

Notre interlocuteur autrichien était à peu près aussi rassurant, tout eiv nous laisant remarquer que l'alarme donnée, ne saurait reposer sur une spéculation de Bourse, mais sur la nécessité qu'a l'empire austro-hongrois de iaire face aux événements de toute nature.

La Russie nous disait-il, a eu toujours des forces imposantes dans sa province de Pologne, qui est une de ses meilleures provinces. Nous ne pouvions en faire autant en Galicie, qui est une des plus déshéritées de la nature mais est-ce une raison de nous trouver exposés à un coup de main ? 2

«Nous avons fermé les yeux sur ce manque d'équilibre tant qu'il nous a convenu si nous voulons maintenant regarder à nos intérêts un peu plus attentivement, personne ne devrait y trouver à .redire. ».ïout en voulant la paix, nous avons le devoir d'assurer notre ligne de .défense proportionnellenîent,en tenant compte de la plus grande facilité de notre mobilisation. »

D'ailleurs, la dépêshe suivante que nous recevons de Berlin, confirme et explique ces assurances pacifiques Berlin, 7 décembre.

On commence à se rassurer ici sur les mouvements des troupes russes en Galicie et à croire qu'on a été victime d'une fausse alerte. Il y a plus de six semaines que la division do cavalerie dont l'apparition sur la frontière a causé tant d'alarmes avait reçu l'ordre de prendre ce nouveau cantonnement.

Le voyage du Czar à Berlin n'a donc rien à voir avec cet incident qui n'est pas isolé, d'ailleurs, et qui fait partie d'un plan d'ensemble étudié depuis longtemps à Pétersbourg et récemment adopté.

Ce plan consiste à cantonner sur la frontière un certain nombre de corps do troupes toujours disponibles, et il a pour but d'organiser ainsi une sorte d\ couverture en termes techniques.

Il s'explique facilement par ce fait que la mobilisation de l'armée russe et sa concentration n'ont pas lieu dans les mômes délais que dans les autres armées européennes. Elles sont plus lentes, en raison môme de la grandeur de l'empire. On a voulu se mettre à l'abri d'un coup de main. Il n'y a rien autre chose dans ces fameux mouvements militaires.

Les nouvelles sont donc assez contradictoires et assez vagues à la fois. Cependant, il semble se dégager de leur ensemble qu'il ne s'agit d'aucun fait nouveau et que l'on s'est ému outre mesure.

Bloc-Notes Parisien

Les feux d'artifice

Connaissez-vous M. Bourgeois ?

M. Bourgeois, c'est notre nouveau préfet de police.

On le dit aimable, nous voulons le croire; on le prétend capable nous n'y contredirons pas.

Ce dont nous sommes sûrs, par exemple, c'est qu'il est ambitieux et que, dès qu'il eut pris possession de son nouveau poste, il ne songea plus qu'à trouver le moyen de se faire connaître.

Et il pensa

Rambuteau fit les monuments que l'on sait il est illustre.

»Gragnon entrepritd'adroites fouilles chez la Limouzin, il est connu-.

» Quel «pétard» pourrais-je lancer pour devenir célèbre ? r

Et ce mot de « pétard » l'éclairant, il fit une circulaire sur les feux d'artifice.

Dans cette circulaire, il est dit que nul ne pourra tirer de teux d'artifice sans l'autorisation du préfet de police. Il est interdit également d'employer des engins constitués, soit par des ballons d'où doivent partir les pièces d'artifice, soit par des montgolfières munies de leur appareil à combustion, etc. etc.

Cette circulaire donnera-t-elle â M. Bourgeois la notoriété à laquelle il aspire. Nous en doutons, car elle manque d'à-propos, cette circulaire, et le peuple de Paris aime l'à-propos, car il a parfois de l'esprit, le peuple de Paris, et quoi qu'il fasse, il ne poâ-rra s'empêcher de penser que nous sommes en décembre et que le moment est singulièrement choisi pour interdire les feux d'artifice.

D'autant que les feux d'artifice s'interdisent tout seuls à cette époque humide de l'année. Au surplus, M. Bourgeois est peut-être un esprit parodoxal qui se plaît aux contrastes. Qui est-ce qui nous prouve qu'il n'attendra pas le mois d'août pour interdire le patinage sur glace fraîche et le mois de mars poursupprimer les giboulées ?

En tout cas, s'en prendre'aux feux d'artifice, c'est mal.

M. Bourgeois a-t-il donc oublié le vers célèbre

Le vrai feu d'artifice est d'êlre'magnanime TOUT-PARIS

ÛJÊ HEUREUSE SURPRISE li'aîbiiBa-ppïme du GAULOIS Pour relier notre guirlande mélodique, il fallait la plume d'un homme d'esprit qui lût, en même temps, un. Parisien et un poète. Ils sont rares, les écrivains qui répondent à ce triple signalement. Il n'y en a aucun qui y réponde aussi bien que M. Henry Meilhac.

Le peintre de Froufrou qui est un ami du Gaulois, a bien voulu ajouter à notre Album la seule parure qui, sans lui, aurait pu faire défaut.

Il a écrit la préface de la Danse, qui est un morceau littéraire d'une délicatesse exquise.

Nos lecteurs le dégusteront, bientôt. s.

A LA RECHERCHE

D'UN

f RE~

LES LENTEURS DE M. CARNOT. LA CO- LÈRE DE M. CLEMENCEAU. LE RÊVE DE TONY RÊVILLON. TIRA.RD ET GOBLET. DÉNONCIATIONS SUR TOUTE LA LA LIGNE.

M. Carnot continue à recevoir des membres du Parlement, à prendre des notes, à comparer ce qu'on lui dit avec ce qu'on lui a dit la veille, à taire des pointages, des statistiques et des coefficients, sans parvenir à composer un ministère.

Il avait songé à un cabinet Ribot c'était presque chose conclue, lorsqu'on lui a fait comprendre que c'était aller trop à droite.

M. Carnot s'est alors rejeté sur une combinaison Fallières-Tirard

M. Falliôres a été mandé à l'Elysée et, comme il résistait à l'éloquence persuasive du président de la République, M. Rouvier a été appelé en toute hâte M. Rouvier a joint ses instances à celles de M. Carnot, pour décider M. Falliôres, qui, finalement, s'est retranché derrière son manque d'autorité dans le Parlement pour décliner la mission qu'on voulait lui confier.

M. Carnot s'est alors adressé à M. Goblet. Il était environ quatre heures et demie.

M. Goblet s'est entretenu jusqu'à sept heures passées avec le président delà République; après quoi il s'est mis en campagne pour trouver des collaborateurs.

La situation est tellement troublée, compliquée, qu'on ne croit plus à rien. Vers minuit, ne nous a-t-on pas prévenus que la combinaison Goblet n'était peutêtre qs'un frompe-l'œil destiné à cachor le jeu de M. Tirard, qui, poussé par les ferrystes, travaillait à son tour, dan» l'ombre,; à la formation d'un cabinet. Le snécoiiteiîteMient das r&die&aix On conçoit la. colère des radicaux qui, ayant renversé M. Rouvier, se voient menacés d'un ministère Ribot ou d'un cabinet Tirard, Fallières. )

M. Clemenceau ne dissimulait pas son dépit, hier, dans les couloirs de la Chambre

« Un ministère Fajiiôres avec le général Ferron et M. ̃Baïhaut aux Travaux publics! Mais c'est insensé Je n'y comprends plus rien.

» M. Carnot m'avait dit, dans la conversation que j'ai eue avec lui, avanthier

» Je tiens, par-dessus tout, à n'avoir dans le ministère aucun personnage politique qui ait été mêlé aux derniers événements.

» Eh bien! si le président de la République trouve que MM. Fallières et Ferron n'ont pas été mêlés aux derniers événements, il iaut tirer l'échelle. »

ILe rêve de M. Tony Slévilïoat Un peu plus loin, M. Tony Révillon expliquait que ce qui se passait ne le surprenait pas outre mesure:

Je l'avais rêvé, disait-il, la nuit dernière, j'ai vu en songe Fallières' devenir président du conseil, et je n'ai pas été d'ailleurs réveillé en sursaut. Du moment que Sadi Carnot est chef de l'Etat, Fallières peut bien être premier ministre 1

En résumé, tout le monde est mécontent, et tout le monde estime-,que la crise ministérielle dure trop longtemps. Los radicaux ne l'avouent pas encore ouvertement, mais ils ont le sentiment d'avoir commis une lourde faute au Congrès, samedi. Ah 1 s'ils osaient dire ce qu'ils pensent Mais ils n'osent pas en- core. Peut-être oseront-ils demain. Déjà quelques-uns entrevoient le mo- < ment plus ou moins rapproché M. Car- ] not se démettra d'un pouvoir trop lourd pour lui. Et ce ne sont pas les derniers venus qui pensent de la sorte. Ecoutez J plutôt ce que dit M. Henry Maret I

I/opinion de BE. Blaret

M. Fallières premier ministre! I 1 C'est à peine croyable. M. Sadi Carnot, < président de la République, est un neu- 1 tre, et on peut s'en contenter •mais il ne I faudrait pas qu'il chargeât du soin de for- 1 mer un cabinet un homme aussi insuffi- n sant que M. Fallières. e », Ce serait un ministère de transition, bon tout au çlus à nous faire prendre pa-.

tience jusqu'au mois de janvier, à effectuer la fameuse trêve des confiseurs. Mais après?. Croyez-vous que les radicaux désarment pour longtemps?

» On nous la baille belle avec le pacte d'accord: assurément, on sera toujours unanimes à déclarer que l'on doit s'entendre sur les questions générales tous les groupes républicains veulent également le bien de la France. Mais allez donc prêcher l'union lorsqu'il s'agira d'un projet de loi bien spécial, d'une proposition d'impôt sur le revenu, par exemple » Les choses n'iront pas toutes seules. en dépit de l'immense majorité obtenue par le successeur de M. Grévy. Je le connais personnellement, M. Sadi Carnot. Lorsque pour lui il s'agira de suivre une voie toute tracée pour les usages constitutionnels, il n'hésitera pas et appellera auprès de lui, le chet du groupe politicgie qui aura renversé le ministère à remplacer.

» Mais si on le sort de là, on le verra en proie aux hésitations dans le genre de celles qu'il éprouve depuis samedi et ce seront alors despourparlersinterminable! qui énerveront le pays et arrêteront la marche des affaires.

» Et si M. Sadi Carnot se voit contraint de prendre une résolution qui lui répugne, qui lui semble contraire à ce qu'il doit taire, alors il donnera sa démission et tout de suite.

» De sorte que je suis persuadé qu'après le jour de l'An la lutte recommencera avec l'acharnement qui est la conséquence de la façon déplorable dont les partis sont représentés à la Chambre et il se pourrait bien qu'avant peu nous allassions de nouveau à Versailles, au. Congrès.. »

DERRIÈRE HEURE Bï. CâoMet et Se gysîéi'&I Sotaîanges M. Goblet s'est mis à la disposition du président de la République pour essayer de constituer un ministère; il commencera ses démarches ce matin.

11 nous revient que, dans les conversations multiples que M. Carnot a eues avec divers membres du Parlement, il a été plusieurs fois question de la rentrée du général Boulanger au Ministère de b guerre.

Le président de la République aurait laissé la responsabilité de cette dé< termination au futur chef du cabinet; oi nous croyons savoir que, si M. Goblef parvient à former un cabinet, il a l'intention de solliciter la collaboration du gâ<. néral Boulanger.

Reste à savoir si, ces intentions étant connues, M. Goblet pourra mener à biep. la tâche qu'il a acceptée, hier soir. M. Goblet ne reprendrait aucun mem« bre du cabinet démissionnaire. Quant à la commission d'enquête, elle reçoit tous les jours des dénonciations contre les membres les plus importants du Parlement.

En dehors des personnalités déjà visées, elle aurait reçu, hier, des dénoih dations contre M. Waldeck-Rousseau. Quand donc on fînira-t-on avec les dé-nonciations et les commérages de lit commission qui est au coin dn quai ? `? u~ se CERTUS

Ce qui se passe

1

PETITE BOURSE DU SOIF»

(Cours de 10 heures)

j "3.0/0 82 « 50

Italien. 97 00 87 92 00"

J*,usse 70 78"3/4 79–78 15/tf Banque ottom. 507 50 508 75

Douanes 202 50 293 75

Egypte 375 31 375 62 375 5

Extérieure. 67 23/32 11/16 a/4

Rio 33525 3i)3 12 33587 39823 Panama 280 28137

Ho ngrbis 80 rl/lG S/8 3/4 5/8 21/34 Tharsis 152 50 153 75 loi 37

Alpine. 53 75 51 25

Méridionaux 70125

Change Londres, 25 33 1/2.

BOURSE DE LONDRES

(Derniers cours en clôture)

Consolides anglais, 101 13/10; I talion, £>S0£.. Turc, 14 23; Banque ottomane, 500 70; Espa- gnol, 07 5i; Egypte, 373 90; Suez, 2,012 50; Rio, 335 »»; Hongrois, 80 97 »/» Portu- gais, 57 11/lC.

~~t~ n~ ~i~û~

M. Carnot s'est définitivement installe hier soir à l'Elysée.

La première réception officielle à l'Elysée aura lieu mardi prochain.

&%?

M. Sadi Carnot a inauguré son règne par un homicide. involontaire.

Comme il rentrait à Paris, venant de Versailles, par le Point-du-Jour, un individu s'est jeté à la tète des chevaux de ss voiture. Un cuirassier a poussé son cheval sur cet homme, qui a roulé par terre, et toute l'escorte lui a passé sur le corps. Hier, -au collège- de France, réouverture du cours de littérature française professé par M. Deschanel.

Malgré le vent et la pluie, l'amphithéâtre était littéralement envahi. L'estrade avait pris place le brillant professeur était occupée par quelques privilégiées. L'auditoire était principalement composé de l'élément fémi- i~ nin.

M, Deschanel traite, cette année, de la, descendance littéraire de J.-J. Rousseau, c'est-à-dire de la formation de l'école romantique française et ses diverses ramifications. Bernadin de Saint -Pierre, Mme de Staël et Chateaubriand seront particulièrement étudiés et commentés par le professeur.

Comme toujours, l'aimable et persuasif conférencier a été chaleureusement applaudi.

Pour satisfaire à la curiosité d'une ci( nos aimables lectrices, qui nous prie d( bien vouloir lui dire quels ont été le; hôtes de l'Elysée

L'Elysée a été tour à tour habité paï la marquise de Pompadour, par le finan* cier Beaujon, par la duchesse de Bourbon, par le roi Murât, par Napoléon Ier, par le duc et la duchesse de Berry, par Louis-Napoléon, par M. Thiers, par la maréchal de Mac-Mahon, par M. Grévy et enfin par M. Garnot.

M, Goron, bien crue compris dans les


poursuites au sujet de l'affaire Wilson- Gragnon, sera, dans quelques jours, xé-" installé chef de la Sûreté.

Il est, en effet, certain que la chambre des mises en accusation rendra en sa faveur une ordonnance de non-lieu, et sa nomination, qui avait été .faite par M. Gragnon, sera aussitôt ratifiéepar le &ouveau préfet de police.•̃' Le rendement des impôts indirects pour le mois de novembre dernier est supérieur de 4 millions aux. prévisions budgétaires.

Une bonne part de cette amélioration est due au contrôle plus sévère exercé par les agents des douanes et des contributions indirectes pour la répression de te iraude.

Hier, à midi, a été célébré, à la Madeleine, le mariage de M. Louis de Saunhac de Fossa, fils du baron de Saunhac de Fossa, avec Mlle Elisabeth Jourdain, fille de M. Charles Brechiïlet-Jourdain, inspecte ur général deTenseignement, mort il y a deux ans.

Les témoins étaient pour le marié, MM. Rochereau et Guyard-Delalain; pour la mariée, M. H. Wallon; sénateur, membre de l'Institut, et le comte Chouly de Permany, son beau-frère.

Un grand nombre de lonctionnaires de l'enseignement supérieur assistaient à la cérémonie.

On se rappelle que des plaintes nombreuses avaient été faites à propos d'objets saisis ou trouvés qui ont disparu. Voici l'épiloguede cette équipée administrative

"vPar arrêté du préfet de police, M. Maygrier est nommé gardien desdits objets, en remplacement de M. Mialhe, révoqué à la suite d'actes de négligence commis dans son service.

f\« Négligence D est un euphémisme. Les régiments de cavalerie qui étaient à Paris à l'occasion du Congrès sont repartis lundi les bataillons d'infanterie appelés pour la même circonstance ont quitté hier le gouvernement militaire de Paris.

Les commandants de corps d'armée reprendront lundi prochain les séances de la commission de classement, dont les travaux ont été arrêtés au tableau pour chefs de bataillon.

Chronique du duel

A. la suite d'une altercation, suivie de voies delait, qui a eu lieu au théâtre de la Renaissance, le soirde lapremièreduito? Koko, entre MM. Michel Haralamb et André Sohège, chacun de ces messieurs a prié deux de ses amis de se tenir à leur disposition.

M. André Sohège a cru devoir attendre les témoins de M. Michel Haralamb; de son côté, M. Haralamb attendait les amis île M. André Sohège. Il en est résulté un malentendu qui a retardé de quelques jours la rencontre.

Celle-ci a eu lieu, hier, aux environs de Ptris.

Les témoins de M. Michel Haralamb étaient MM. Gabriel Astruc et Paul Catargi ceux de M. André Sohège, MM. H. Verne t-Lecomte et A. Thomeguex. Le combat a duré vingt-cinq minutes, avec dix reprises. A la huitième reprise, M. Haralamb a été atteint, assez profondément, à la face dorsale du poignet. Malgré cette blessure, et contre l'avis des docteurs, deux autres reprises ont eu lieu, sans donner de résultat.

Les témoins, jugeant l'honneur satisfait, ont mis fin au combat.

̃ ÉCHOS DE FROVINGE

Hier à onze heures, ont été célébrées, dans la petite église de Saint-Gratien, les obsèques de M. Philippe Rousseau, le peintre auquel notre collaborateur Fourcaud a consacré, hier, un article. Rousseau est mort à Ecquigny," et un service a été célébré dans l'église de ce village, qu'il habitait depuis quarante ans. A l'issue de cette cérémonie, le corps a été transporté à Saint-Gratien, où il a été «xposé en chapelle jusqu'à hier matin. M. le curé de Saint-Gratien a donné l'absoute.

Dans l'assistance, nous avons remarqué MM. Jalabert, Gérôme, Mazerolle, Luminais, J. Lelebvre, Plassan, Geoffroy, Hermann, Cain, Lavastre, A. Saucède, Emile Augier, Harpignies, Régereau, Voillemot, A. Millet, Rossigneux, Rosland, Lavoix, Cordier, Cave. Carié, Hoffel, Guillaume, Dubuife,Bernier, etc. A l'issue de la cérémonie funèbre, le corps a été inhumé dans le «aveau de fa-" mille, où répose déjà corps du fils du défunt.

mm DE l'ËTRÂNGEIS

Une information intéressante pour les médecins qui soignent le Kronprinz. A la dernière séance de l'Académie de médecine, M. Monod a présenté le larynx d'un individu de soixante-trois ans, entré en novembre à l'hôpital Saint-Antoine. Il était atteint d'un cancer (epithelioma) de la corde vocale inférieure droite. La tumeur était de la grosseur d'un tiers de noisette. Le malade était totalement aphone. L'extirpation du larynx avait été résolue. Au préalable, M. Monod pratiqua la trachéotomie. Mais on rencontra un cartilage ossifié, l'opération ne put se faire sans que du sang pénétrât dans les poumons et, deux jours après, l'opéré succombait à une pneumonie. L'examen tait après la mort a démontré la possibilité de l'extirpation de la partie du larynx atteinte d'epithelioma. Le traité de commerce austro-italien sera conclu pour dix ans; mais chaque partie aura le droit de le dénoncer pour

1892.

Les Tablettes des Deuœ-Charentes ont reçu de Taïti une nouvelle qui intéressera un certain nombre de journalistes « On parlait, au départ du courrier, de la rentrée prochaine en France de M. Mathivet, directeur de l'intérieur à ïaïti. s

Les journaux américains annoncent que, cédant enfin à de pressantes invitations plusieurs fois réitérées, M. Gladstone s'est décidé à traverser l'Océan, et a visiter le nouveau monde, qu'il ne connaît pas, et où un accueil enthousiaste lui est préparé. D'autre part, nous croyons Bavoir que l'illustre statesman passera par Paris la semaine prochaine, se rendant à Cannes, où les médecins lui ont conseillé de prendre quelques semaines .de, repos.

Un curieux document retrouvé ians les archives de Mantoue

î ̃-

LIBERTÉ VERTU ÉGALITÉ

;Àu nom du souverain peuple de Brescia Le gouvernement provisoire,

Réfléchissant que le deuil pour la mort des

parents n'apporte aucune utilité ni commodité à la société, et s'oppose diamétralement aux sacrés principes démocratiques, décrète que, dorénavant, l'usage en est aboli, et en défend tout signe extérieur pour n'importe quel degré de parenté.

Girelli, président.

Zuliani, du gouvernement. FERRARI, jd.

Pour copie conforjne.i: ̃ Bvpliccani, secrétaire.

."̃ Dossi, vice-secrétaire.

Brescia, le 26 août.1797.

11 fructidor, année première de la liberté italienne.

Par le citoyen BendisciolL -••̃̃

· .r'

A travers les Iivre3

M. Edmond Deschaumes vient de publier, chez Victor-Havard, sous ce titre le Grand Patriote, un ouvrage très remarquable qui fait un certain bruit. L'évocation, dans les circonstances présentes, de Ganibetta ne pouvait manquer de jeter un véritable émoi dans- les couches républicaines.

Très -bien lait, d'une grande utilité et d'un vit intérêt, le nouveau journal la Science illustrée, rédigé par L. Figuier, de Parville et C. Flammarion, estun*gros succès de librairie.

NOUVELLES A LA MAIN Entre femmes

Triste, triste chère amie quand nous autres, pauvres femmes, nous arrivons à quarante ans.

C'est alors que les hommes nous mettent en quarantaine 1

Durand, le plus désagréable des maris, disait hier à sa femme

Il y a bien longtemps que je me serais suicidé si.

Si ?

Si. j'étais sûr que cela te fit de la peine, l

PETITE CHRONIQUE'

jLe Syndicat de la presse parisienne a procédé, dans sa séance d'hier, à la nomination de son bureau jjour le nouvel exercice. Ont été élus; Président M. Adrien Hébrard (Temps). Vice-président: M. Edouard Hervé (Soleil). Trésorier M. Gai (Liberté).

Secrétaire M. Joseph Reinach (République française).

M. G. Rouy a été nommé secrétaire adjoint. M. René Laffon, député radical de l'Yonne, est très malade en ce moment.

Il n'a pu assister au Congrès, retenu qu'il était chez lui par une sérieuse fluxion de poitrine.

L'OPINION DES JOURNAUX DE CE MATIM ]

M. Dionys Ordinaire, dans la République française

On s'est beaucoup flatté, au conseil municipal de Paris, du choix de M. Carnot; on s'en est attribué l'honneur on a osé prétendre que le Congrès avait cédé à la peur du mouvement insurrectionnel de Paris. Cela est faux. Le Congrès n'a cédé qu'à une peur qui l'honore celle de voir la droite du Parlement profiter de nos divisions pour jeter ses votes dans la balance électorale, et prendre une part, même minime, à l'élection pré.sidentielle.

Mais, au milieu de ses préoccupations patriotiques, le Congrès a été averti de ce qui se passait à l'Hôtel de Ville il a vu ce qu'on cachait sous ces mots sonores d'autonomisme et de revendications communalistes il a vu la révolution introduite à la maison .1 commune et admise à délibérer. Et contre I quoi? Contre la volonté des représentants de la nation.

Je ne dis pas que la république ait couru, ce jour-là, un grand danger. La faction révolutionnaire elle-même a le sentiment de son impuissance, et ce qui le prouve bien, ce sont ses criailleries contre le général Saussier, coupable d'un seul crime, celui d'avoir fait son devoir en prenant des mesures pour défendre l'ordre, et pour éviter des collisions sanglantes et inutiles.

U Autorité

Il fallait un président, qu'il fût en bois, en cire, vivant ou empaillé.

Or, Sadi Carnot, c'est tout cela réuni. 11 laisse les choses en état, et vous verrez d'ici quelques jours les républicains reprendre leurs luttes furibondes, comme auparavant, comme si de rien n'était, et faire remonter jusqu'au président de la République la responsabilité de leurs inextricables divisions.

Nous seuls, bientôt, demeurerons satisfaits de M. Sadi Carnot, car il nous offre à peu près tout ce que nous pouvions souhaiter d'un président de la République dans les circonstances présentes.

Il est correct, il est propre, ce qui ne fera pas mal vis-à-vis de l'étranger.

Il n'a ni l'esprit, ni l'intelligence politique, ni le caractère qui pourraient nous gêner et qu'on eût trouvés chez d'autres.

Ce sera la République du président Pétaud. PAUL DE Cassagnac.

L' 'Intransigeant

On prétend encorefque, bien que dûment renversé et non moins démissionnaire, l'ancien ministère, qui a abrité de son manque de probité les tripotages de la maison Wilson, serait conservé à peu près tout entier. On nous resservirait Ferron qui, placé au ministère de la guerre par la haute protection de Bismarck, avec ordre d'arrêter la fabrication das fusils Lebel, continuerait en effet à n'en pas fabriquer.

Flourens persisterait à tenir d'une main ferme le drapeau de la platitude nationale Heredia à enfoncer ses actionnaires, et Rouvier à faire financer les siens. Il faut que le président de la République se sente bien fort de son honnêteté pour se permettre un ministère composé d'aussi malhonnêtes gens.

La Chambre ne les avait pas trouvés tolérables, même sous M. Grévy, où on tolérait tant de choses, puisqu'elles les a con- gédiés.

Ce ne peut-être l'élection de M. Carnot qui leur a refait une virginité. Ils n'étaient plus bons il y a quinze jours, et il a suffi à M. Clemenceau d'un discours de quinze minutes pour les jeter bas. Comment se seraient-ils bonifiés tout à coup au point de remonter sur leur bête, dont ils avaient été si facilement précipités ? q

La Justice

On a répandu la nouvelle que M. Sadi Carnot avait d'abord demandé à M. Falliè- res de constituer un cabinet. Nous n'avons pas besoin d'énumérer les raisons qui nous rendent incrédule à cette information. M. Fallières occupait, dans le dernier ministère, le département politique par excellence l'intérieur. Chei direct du préfet de police, il a été, à peine moins que M. Ferron et autant que M. Mazeau qui s'est retiré, mêlé- aux incidents qui on amené la crise. > a accepté le rôle actif dans l'entreprise présidée par M. Rouvier, et dont l'idée maltresse consistait, suivant l'euphémisme consacré, à ne point traiter les monarchistes en ennemis. En toute occasion, le choix de M. Fallières comme président du conseil aurait surpris dans les circonstances actuelles, il serait tout à fait invraisemblable.

Il (M. Carnot) a trop de fois affirmé, ces jours-ci, combien il comprenait la nécessité" d'une entente entre les républicains naguère I divisés, pour constituer un ministère de I combat plus ou moins dissimulé. Qamille PEU.ETÂÎT. j

UN DOMINO

L'EUROPE

fais, fflemap, taie et:iitrir

b

II y a des vérités que la presse indépendante ne doit pas se lasser de répéter. Nous sommes une nation encore puissante; il nous reste une armée nombreuse.plus forte peut-être qu'à aucune autre époque de notre histoire, assez forte, en tout cas, pour ôter à nos voisins l'envie de -fr&us-attaquer. Nos finances, bien administrées^pourraient elles-mêmes se relever très promptement parce qu'il n'existe nulle part au monde un peuple, hormis le peuple français, qui paye, bon an, mal an, trois milliards d'impôts, tout en conservant le fonds et les apparences de la richesse.

Comment se fait-il, cependant, que ce peuple, que cette nation demeurent, même pour leurs amis les plus fidèles, un-objet d'inquiétude et de défiance? Ceux qui parlent si légèrement de .notre détresse financière sont plus pauvres que nous ceux qui montrent tant de dédain pour notre action politique continuent de la surveiller, de la jalouser et de la redouter. On dit que nous sommes finis, et on ne juge pas inutile de dresser contre nos frontières cinq millions de baïonnettes, pour le cas où nous voudrions troubler la paix.

La contradiction n'est qu'apparente. Nous avons tous les éléments, nous conservons toutes les ressources qui édifient la puissance; seulement, nous ne sommes pas gouvernés. A chaque instant, c'est un ministère qui tombe ou un président de la République qui s'effondre. L'orage passe, il est vrai; en deux heures, le grand fleuve parisien, qui déborde sur les boulevards, rentre dans son lit, et, le lendemain, personne ne se souvient plus des tribulations de la veille, Mais l'ennemi, qui est à nos portes, tire parti de ces tristes incidents pour dénoncer l'instabilité, l'irréflexion, les empor- tements de notre caractère. Quant l'ami, silencieux et troublé, il se demande avec angoisse s'il n'est pas décidément mal embarqué, et s'il ne ferait pas mieux de pprtei ses sympathies ailleurs que chez nous.

Lorsque je parle des amis de la France et de ceux qui lui demeurent fidèles, malgré ses défauts, malgré les défectuosités de son régime politique, je songe à la Russie, je songe à l'empereur Alexandre III. S'imagine-t-on de quel œil un souverain absolu, qui commande à un empire de cent millions d'âmes, suit nos crises intérieures, à travers les appréciations véhémentes des journaux, les lacunes intéressées et les falsifications voulues du télégraphe ?

M. Carnot a remplacé M. Grévy en deux tours de scrutin, d'accord mais, quelques minutes auparavant, le conseil municipal de Paris s'apprêtait à procla- mer la Commune. Nous ne sommes donc séparés des pires aventures que par une toile d'araignée, et, à tout instant, le mince tissu qui se dresse sur le bord du fossé peut être crevé.

Il nous plaît de jouer indéfiniment avec ces périls, de fermer les yeux pour ne pas les voir, d'affecter une sérénité imperturbable sur le systèmepolitiquequi les fait naître et les entretient c'est un malheur.

Je veux bien que la cause de la France représente aujourd'hui, auprès de ceux qui l'ont épousée, des intérêts supérieurs aux accidents de nos institutions je reconnais que, derrière cette situation contuse, il y a un ressort et un levier qui n'ont rien perdu de leur élasticité encore faut-il comprendre et doit-on se résigner à admettre que nous ne faisons rien pour entretenir les amitiés dont nous avons le plus besoin, pendant que d'autres ne laissent échapper aucune occasion de les reconquérir. Le prince de Bismarck n'est pas seulement un adversaire habile, c'est un joueur heureux. Ses plans politiques sont bien conçus mais, la plupart du temps, leur exécution se trouve singulièrement favorisée par les circonstances les plus imprévues, les coïncidences les plus extraordinaires.

Qu'est-ce que pouvait désirer depuis quelque temps avec le plus d'ardeur le Chancelier de Fer ? C'était d'avoir un entretien libre avec l'empereur de Russie. Pour arriver à cet entretien il avait épuisé, deux mois durant,toutes les combinaisons/tous-les expédients. Il avai-t même poussé comme par les épaules, ̃jusqu'à' Stettin, son vieux monarque de quatre-vingt dix ans, soi disant pour présider à de grande s manœuvres militaires en réalité pour donner au Czar, alors en villégiature à Fredensborg, la tentation,l'occasion d'un rendez-vous sans déplacement trop laborieux.

Les manœuvres militaires du maréchal de Moltke réussirent à souhait les manœuvres politiques du prince de Bismarck échouèrent complètement. L'empereur Alexandre III ne sortit pas de sa retraite, et l'empereur Guillaume dut rentrer à Berlin sans avoir vu son petitneveu, qu'il était allé chercher si loin. Tout paraissait donc fini, et M. Crispi était mandé aussitôt à Friedrichsruhe.

Mais,voyez l'ironie du sort, la veine du joueur qui ne s'abandonne pas. Tout à coup, on apprend que la rougeole a éclaté à Fredensborg et qu'elle sévit sur les enfants du Czar. Seulement, quand ils sont giiéris, les semaines ont marché, et l'automne a cédé la place à l'hiver. Les médecins déclarent alors que le retour de la famille impériale de Russie ne peut plus s'effectuer par mer. La Baltique a cessé d'être clémente: c'estla saison des glaces qui s'ouvre, et, maigre toutes les précautions qu'on prendra, les jeunes convalescents n'en seront pas moins exposés, pendant la traversée, à une température meurtrière. Il faut donc prendre une autre voie, la voie allemande.

Devant cette injonction de la science, toutes les considérations politiques fléchissent, et la famille impériale de Russie se décide à passer par l'Allemagne pour rentrer à Saint-Pétersbourg. "Mais comment emprunter le territoire allemand sur une telle étendue sans s'arrêter à Berlin, sans y saluer 'l'empereur Guillaume ? Ici encore, les bienséances sont plus fortes que la raison d'Etat. L'empereur Alexandre s'incline; la santé de ses enfants lui a tracé son itinéraire la nature des choses lui dicte le reste. Et voilà comment une épidémie de rougeole est devenue un facteur important dans l'équilibre international. Cromwell s'apprêtait à ravager la chrétienté, mais il fut atteint de la gravelle « et ce petit gravier, dit Pascal, s'étant mis là, il est mort, sa famille abaissée, tout en paix et le roi (Charles II) rétabli ».

Le départ de Fredensborg a lieu que fait alors M. de Bismarck? Ses journaux assurent qu'il ne se dérangerapas pour si peu, et qu'il demeurera stoïquement à é 'riedrichèrube. Puis ils annoncent que le

chancelier a reçu deson Empereur l'ordre devenir à Berlin le lendemain il y est le surlendemain il a son audience du Czar; aussitôt les organes officieux ouvrent, avec les petits papiers qu'on sait, une campagne formidable, dont le dernier mot n'est pas dit, .mais qui a pour but évident d'amener un rapprochement entre Berlin et Saint-Pétersbourg. Ainsi s'expliquent les cris d'alarme qu'on pousse depuis quarante-huit heures à Vienne sur les prétendues concentrations militaires delà Russie, du côté de la Galicie. On ne s'en effrayait pas il y a trois semaines on s'en préoccupe depuis que le chancelier a témoigné une lois de plus, devant l'empereur Alexandre III, de sa parfaite indifférence pour les affaires bulgares.

Le moment n'est pas venu de lever les voiles qnirecouvrentles péripéties de l'entretien de Berlin. Mais M. de Bismarck y a déployé un entrain, une 'verve, une habileté admirables. Vous rappelez-vous, dans La Bruyère, le portrait _du_ ministre ? `? « C'est un caméléon, c'est un Protée J. dit-il; il ne parle que d'alliances, que de tranquillité, que d'intérêt public; et en effet, ajoute La Bruyère, il ne songe qu'aux siens, c'est-à-dire à ceux de son maître .ou de la république. »

N'est-cepas là l'image vivante du prince de Bismarck? Ah! celui-là ne néglige rien, ni les petites coïncidences, ni les menus détails, pour développer, pour redresser la fortune politique de son pays. Bonnes âmes I vous croyiez qu'il ne se souciait pas devoir le Qzar on sait, aujourd'hui, qu'il lui avait demandé respectueusement une audience, et que, s'il le pouvait, il intenterait aujourd'hui un procès de haute trahison au malheureux I maître des cérémonies, qui ne l'avait pas placé à portée de l'empereur Alexandre, au grand dîner donné, en son honneur, par la cour de Prusse.

̃ #% ̃ ̃

Et pendant ce temps-là, que faisionsnous à Paris, nous autres Français? Parlement et journaux, nous étions en train de prouver à l'Europe que le chef de notre république n'était qu'un vulgaire tripoteur M. de Bismarck avait donc beau i eu pour dire à son auguste interlocuteur Vos alliés sont vraiment en train de se surpasser I »

Ce qui manque le plus à nos gouvernants, tout l'établit, c'est l'entente de la politique internationale. Quand l'empereur de Russie débarque à Berlin, le gouvernement allemand lui prodigue les attentions, les avances, les courtoisies; quand le roi d'Espagne vient à Paris, on l'insulte sur la voie publique, et le ministre de la guerre va dîner le soir en compagnie de Mme Limouzin i

Heureusement, la nation vaut mieux que les politiciens qui la représentent. Sa richesse repose avant tout sur l'épargne accumulée des petites bourses; sa force morale réside dans le ion sens, dans la moralité, dans l'éducation progressive du suffrage universel. Où est le gouvernement qui saura mettre en valeur ces trésors ? En l'attendant, tâchons au moins de ne désespérer personne. VERAX

LES REÇUS D'HIER au

CERCLE DE L'UNION ARTISTIQUE Le baron de Mohrenheim et le général Menabrea, marquis de Valdora, ambassadeurs, de Russie et de l'Italie à Paris, ont été admis, avant-hier, à faire partie du cercle de l'Union artistique.

**#

Hier, dans sa cinquième séance, le comité pour l'admission extraordinaire a reçu cent quarante-deux nouveaux membres, sont voici les noms

De l'Agricole

Marquis d'Aubery, baron d'Aubilly, comte de Bastard d'Estang, comte de Barrai, marquis de Capellis-Vaudrimey, baron de Commaille, vicomte de Gorinenin, G. Dupré de Saint-Sauveur, baron Gabé de Touille, Galleau duc de Gadagne, comte Th. Gontaut- Biron, Louis Jard-Pauvillier, Paul JardPauvillier, baron -Pierre de la Bastide, baron R.de La Grange-O'Tard,baro,n de Lamberterie, comte de La Rochethùlon, prince Aymar de Lucinge, comte C. de Maleissye, marquis de Maillé, comte H. de Maillé, marquis de Marcieu, Robert de Maulde, ma rquis de Pomereu, comte de Saint-Phalle, Guyot de Villeneuve.

Du Jockey-Club:

Comte d'Auteuil, marquis de Barbentane comté Roger de Barbentane, duc de Blacàs, comte Louis de Boisgelin,' ^vicomte F. de Bonneval, baron G. de Boutray, Maurice deBussierré, Charles Calderon, vicomte G. de Chezelles, marquis de Compiègne, Richard Corbin, comte Maurice de Cossé-Brissac, Alexis Creuzé de Lesser, vicomte de Dampierre, comte Jean de Ganay, comte de Gauville.

Baron M. Gérard, comte R. de Gontaut-Biron, comte d'Haussonville, comte de Jarnac, comte Aymar de la Baume-Pluvinel, baron de La Chevrelière, H. de Lafoulotte, de la Haye-Jousselin, vicomte H. de La Panouse, vicomte Louis de La Panouse, Legrand de Villers, marquis de Mac-Mahon, marquis des Monstiers-Mérinville, comte W. de Montesquiou-Fezensac, vicomte H. de MontesquiouFezensac.

Marquis de Nédonchel, vicomte Paul d'Osenbray, comte d'OrglaniSes, comte A. d'Oultremont, marquis de Pimodan, comte Pisançon, baron Jean de Ravignan, comte de Réneville, A. Rice, marquis de Killy d'Oysonville, prince Sapieha, marquis de Sesmaisons, baron de Taisne, comte Charles d'Ursel.

Du nouveau cercle de la rue Royale Marquis du Bourg de Bozas, commandant Ulrich Bra, Lloyd Brice, comte de Charnacé, E. Delagarde, du Breuil de Saint-Germain, G. Duval de Fraville, de Giers, baron F. Hautpoul, baron de La Grange O'Tard, baron de Langlade, Jacques de. La Perrière, comte de La Rochecantin.

Baron Le Lasseur, Etienne Mallet, duc c de Massa, comte de Montsaulnin, Victor Olry, Albert Pinatel, Charles Sallandrouze de Lamornaix, Tarbé des Sablons, G. de Terrouenne, comte du Val de Beaulieu, E. Welby, comte Alfred Werlé, B. Winthrop, E. Winthrop.

De l'Union

Comte d'Asburhuham Charles de Bonnechose: prince Caracciolo de Castagneta, comte de Chabot, comte S. de Clermont-Tonnerre, comte H. de Fitz-James, comte J. de la Bédoyère, comte Edmond de Lambertye, comte A. de Maleissye, comte Albert de Mensdorff.

Comte de Montaigu, vicomte de MontRéal, comte Renaud de Moustiers, comte J. de Nettaneourt-Vaubecourt, comte André Potocki, Vincent Sanielice de Monteforte, vicomte L. de Sartiges, comte Louis de Ségur, comte de Suzannet, comte de Yillagonzalo.

Savants, littérateurs, artistes

Jules Aviat, Blavier, G. Cain, Charles Cazin, William Chaumet, Jules Comte, Edouard Debat-Ponsan, Georges Debrie, Georges Feydeau, Louis-Edouard Fournier, J.-R. Goubie, Alfred Grandidier, Eugène Guyon, Ferdinand Heilbuth, Alexandre Lambert de Sainte-Croix, Edmond Leclerc, Jules Lemaître; Paul Mariéton, Pierre Outin, Maurice Paléologue, Isidore Salles,

Par cette admission d'hier, le nombre i des membres de ce grand cercle est de 1,849.

Samedi prochain, à cinq heures, aura lieu la première séance de vote pour les candidatures ordinaires.

Dans cette même séance, le comité délibérera sur les demandes d'admission extraordinaire, qui pourront être adressées aujourd'hui aux sièges des deux cercles fusionnés, jusqu'à minuit, heure de clôture fixée par le règlement. marc Gérard'

LES

CONCENTRATIONS EUSSES

La Gazette de la Croix, de Berlin, confirme la nouvelle de la Gazette de Cologne, que la Russie ferait de grandes concentrations de troupes sur la frontière autrichienne; elle ajoute même qu'un nouveau régiment est appelé à Grodno et t que les bords du Narel et du Bug ont été fortifiés. Le Fremdenblatt, de Vienne, organe officieux du gouvernement austro-hongrois, en enregistrant la même nouvelle, publie l'entrefilet suivant, que l'on considère comme un communiqué:

Cette attitude de la Russie est en contradiction flagrante avec les déclarations pacifiques qui ont été échangées lors de la récente entrevue de Berlin. Cependant, il est bon d'attendre que cette entrevue ait produit son effet sur des mesures qui, peut-être, ont été prises sous le coup d'autres éventualités. En ce qui concerne l'Autriche, elle peut s'associer, sans réserves, aux assurances catégoriques contenues dans le discours du trône au Reichstag allemand de ne pas troubler la paix en prenant l'initiative d'une agression Mais, malgré notre amour sincère ds la paix, nous serions obligés de réagir si la concentration des troupes russes en Pologne continuait. Un danger sérieux menacerait notre frontière, et nous serions obligés d'examiner si la sécurité de la monarchie ne nous oblige pas à prendre des mesures analogues, afin que les préparatifs menaçants de notre voisin ne nous prennent pas au dépourvu. La Nouvelle Presse libre, de Vienne, écrit dans le même sens

Des symptômes de guerre viennent de surgir. Tout indique1 que l'Autriche doit prendre des mesures militaires analogues à celles de la Russie. Cependant l'Autriche a toujours eu soin d'éviter tout ce qui aurait pu donner prétexte à la guetrè. On a espéré qu'après l'entrevue du Czar et de M. de Bismarck, on arriverait à un apaisement: il n'en est rien. La Russie veut faire la guerre.

Compte-t-elle sur la France? Marcheraitelle seule? Ce' serait une folie à laquelle nous ne voulons pas croire. Cependant nous voyons que M. de Kalaoky est très inquiet. Nous avons la conviction que les hommes d'Etat d'Allemagne et d'Autriche chercheront à éviter la guerre. Mais, si elle devient néces- saire, la nation sera prête. Si la guerre éclate, nous pouvons toujours nous appuyer sur nos alliés, et la Russie, en nous attaquant, se heurtera aux baïonnettes allemandes c'est ce qui nous fait croire au maintien de la paix.

La Post, de Berlin, paraît craindre un coup de main de la Russie contïc l'Autriche-Hongrie

Cette éventualité, qui ne viserait pas un objectif pour lequel l'Allemagne n'a jamais contrecarré la politique russe, mais un autre d'une portée bien, plus haute, permettrait-elle à l'Allemagne de. rester longtemps in active ? C'est là une question à laquelle on doit depuis longtemps, en Russie, avoir trouvé la réponse.

Une dépêche de Vienne, adressée au Times, dit que ce qui jette le plus d'inquiétude dans la capitale de l'empire austro-hongrois, c'est l'attitude de la Russie à l'égard de l'Allemagne

Cette inquiétude est encore accrue par l'attitude inexplicable de la Russie. La pre sse russe a presque cessé ses attaques contre l'Allemagne, et l'on dit que les relations sont t redevenues amicales entre les gouvernements de Berlin et de Saint-Pétersbourg.

De plus, en Autriche-Hongrie, les journaux semi-officieux ont été désagréablement impressionnés par foutes les insinuations tendant à établir que les rapports entre Vienne et Berlin, d'une part; Vienne et Saint-Pétersbourg, d'autre part, ne sont pas excellents.

La Russie fait hâtivement des préparatifs militaires considérables. Quelque chose est t donc survenu qui inspire à cette puissance la crainte d'une gue.rre.

Ne fût-elle pas fondée, cette crainte n'en présenterait pas moins un véritable danger.

L'Agence libre nous communique la dépêche suivante de Vienne

On est, ici, surpris de la naïveté avec la- quelle les journaux français ont accueilli la ̃nouvelle d'une prétendue concentration de troupes russes sur la frontière de Galicie. Vous pouvez démentir cette invention, qui émane de journaux viennois ou anglais, recevant notoirement le mot d'ordre de la ̃Wilhelmstrasse, et qui est exclusivement destinée à servir les desseins du chancelier. Non seulement les rapports entre les cours de Vienne et de Saint-Pétersbourg sont moins aigus qu'ils ne l'étaient il y a deux mois, mais encore on signale une détente sensible.

Apres la divulgation des pièces relatives au prince de Cobourg, les deux gouvernements, s'apercevant qu'ils étaient également joués, ont pensé qu'il était sage et politique de s'entendre directement en vue d'éventua lités prochaines, d'autant que le départ du prince Ferdinand de Sofia n'est qu'une affaire de semaines, peut-être de jours, et que la présence seule do la princesse Clémentine, sa mère, l'y retint encore.

De là est née la mission du prince Cantacuzène, et c'est dans le but manifeste de faire échouer cette négociation que le chancelier fait répandre, par des organes à sa dévotion, les fausses nouvelles de nature à brouiller les cartes.

D'autre part, la situation du prince de Bismarck a Berlin, après les derniers incidents que je vous ai signalés, se trouve compliquée de difficultés sans nombre.

Je sais de bonne source que, n'était son attachement à la- personne du souverain, le feld-maréchal de Moltke aurait déjà résigné ses fonctions, ainsi qu'il s'en est ouvert à ses familiers.

Entre autres griefs, on accuse le chance lier d'avoir fait croire à la guerre, au printemps dernier, et d'avoir hâté de ce fait, l'année précédente, les études et expériences pourle choix du nouveau fusil.

Le vieux maréchal rejette sur le chancelier la responsabilité encourue, car les fusils sont mauvais, très mauvais, et il faut en fabriquer d'autres.

D'autre part, l'Agence Havas nous communique également une dépêche d'origine viennoise et dans le même sens Des renseignements privés, de soaEee diplomatique russe, permettent de dire qr<on est très surpris, à Saint-Pétersbourg, de l'inquiétude qu'on a subitement manifestée à Vienne et à Berlin, au sujot de la présence de troupes russes aux frontières austro-allemandes. ••

Le comte Kalnoky aurait déjà fait part à l'ambassadeur de Russie àVjenne, il y a quelques jours, de la mauvaise impression produite sur le gouvernement autrichien par la concentration des troupes russes. L'ambassadeur aurait répondu que ces alarmes étaient exagérées.

Suivant des nouvelles de Saint-Pétersbourg, de môme source, il est probable que la chancellerie russe défendra le gouvernement russe de toute pensée d'agression et qu'elle expliquera gue l'augmentation. d,es il

e_ffectifs, et entre autres, l'arrivée d'une divïsion de cavalerie sur la frontière n'est que l'exécution d'ordres donnés depuis longtemps^. par l'autorité militaire russe, et quïl ne faut' voir dans cette augmentation de troupes qu'une mesure défensive motivée par le ;tnême. souci de sëcur-ilé qui guide les autorités militaires autrichiennes, lesquelles auraient aussi, dans le courant de l'année. aug- mente considérablement l'effectif de leurs troupes à la frontière.

L'impression recueillie du côté russe n'est pas pessimiste. On a la conviction que cette affaire se terminera pacifiquement et que les explications données à Saint-Pôtsrsbourgcalinêroïit lés esprits à Vienne et à Berlin. Le Gaulois-Sport

COURRIER ILLUSTRÉ DE LA VIE AUX CHAMP9

Sommaire du numéro du 7 décembre i887 Le cerf sauvage dans les

comtés deDevon et de

Somerset .> 1). Levcsque ̃ i Nouvelles sportives. Venator J Une battue par ordre A. de Galonné De l'épaisseur- des «a- ,.t

nons dans les armes' ̃ •̃ de chasse E, Faure

Le livre des origines français et la Société de Saint-Hubert Saint-Clair

La qjftslion de l'épui-

sette J. de Champaigm La vie sur l'eau Foc

Le Skating D. Le Roy Le moineau franc G. de Chenille Echos agricoles J. Bonhomme La serre J. Sallier Mercuriale.

<fr

LA

GQMMISSÏQN_J'BNQDBTE

La commission d'enquête a "repris hier ses séances.

Une lettre anonyme accuse M. Grévy d'à- voir mal usé de. son droit de -grâce en exonérant de sa peine et banquier de Toulouse qui avait subi une condamnation judiciaire. A l'unanimité moins quatre voix, la commissipn,-sàns s'arrêter au caractère anonymade la .dénonciation, a décidé de renvoyer la lettre à la. sous-commission compétente, qui aura à suivre l'aûaire dans les .formes ordir, naires.:

M. DanpMn

M. Dauphin, sénateur, ancien ministre des finances, est introduit.

M. de la Ferrière. Lorsque la maison Dreyfus a réclamé la restitution de 75,000 francs, votre attention a été sans doute appelée sur le refus opposé par M. Sadi Carnot ?

M. Dauphin. Je n'ai pas su que mon prédécesseur avait refusé, mais seulement qu'il avait l'intention d'en saisir les tribunaux. Cela n'aurait pas changé, d'ailleurs, mes dispositions.

J'ai examiné cette affaire avec des chefs da servièe et j'ai eu la conviction que la perception n'était pas due. MM. Dreyfus n'avaient payé que sous réserve, après avoir été déjà déchargés.

M. de la Ferrière. Je ferai remarquer à, M. Dauphin que ce n'était pas une remise des droits qui avait été faite au début, mai» une omission.

M. Dauphin. On a enregistré sur le jugement sans percevoir.

M. de la Ferrière. L'enregistrement s'ôsf aperçu de l'omission ensuite; il a réclamO les droits, et -c'est alors que .M.Wilson a. dessaisi -cette administration.

M. Dauphin. Je n'ai eu à m'oceuper que de la seconde phase de l'affaire, et j'ai' eu la conviction qu'une décision avait été prise par l'administration des finances. Je; crois que, puisqu'on avait renoncé aux droits sur un jugement qui relevait l'acte, la remisa était acquise.

M. de la Ferrière. Pourriez-yous nous donner des explications sur certaines transactions intervenues entre le Crédit foncier et l'Enregistrement, à la suite d'instructions de votre part ?

M. Dauphin. J'ai besoin d'examiner ces affaires, car je ne m'attendais pas à être entendu sur ces points, mais je crois d'une façon générale qu'il n'y a jamais eu da. transactions.

Si j'ai écrit à l'Enregistrement, c'est ea disant si l'administration n'y voit pas d'inconvénient.

M. Philippon. Autant que mes souve-^ nirs me le permettent, votre lettre ne con- tiendrait pas cette réserve.

M. Salis. N'y a-t-il pas eu des rapports entre le ministère des finances et certaines sociétés financières? ̃ M. Dauphin. Quel genre de rapports? M. de la Ferrière. -Des rapports de nature à favoriser ces sociétés d'ordre secondaire et' à engager le ministère.

M. Dauphin. Assurément.

M. Salis. Mais n'avez-vous pas été eià relations avec ces-sociétés?

M. Dauphin. Mon Dieu, oui, on m'a f soumis des propositions sur des combinai- V' sons financières j'ai pu donner mon avis. M. Salis. Vous avez dit que plusieurs députés avaient étâ mêlés à ces affaires? 2 M. Dauphin. Non pas plusieurs dôpu-' tés sont intervenus, mais je n'ai pas dit · qu'ils fussent mêlés à ces sociétés.

M. Fernand Faui-e

M. de la Ferrière. Vous avez fait da. louables efforts pour empêcher la restitution des droits d'enregistrement. Voudriez-vou9j renseigner la commission ?

M. Fernand Faure. Averti qu'une restitution importante, refusée d'abord par 1», ministère des finances, allait être opérée, j'ai i cru devoir m'occuper de cette affaire.

Ne pouvant voir M. le ministre, j'en par-i lai à M. Carlier. Quelques jours après, j'appris que l'ordre de restituer était sus- pendu. Huit jours so passèrent; une crise i ministérielle était imminente et, pendant- cette période, alors que la commission du. budget venait de rejeter le budget du minis-; tre Dauphin, en bloc, la restitution eut lien tout d'un coup.

J'ai pu examiner un peu le dossier, maia la communication m'en a été retusée.

A mon avis, et c'est l'opinion de l'Enregistrement, la perception a été régulière, et la ministre qui a décidé, de lui-même, la restitution n'a pas respecté la loi.

Les tribunaux avaient plusieurs fois, dans des affaires analogues, maintenu les droits, et il n'était pas douteux que la décision n'eût été contraire à la restitution.

M. Gaussorgues. Connaissez-vous co qui s'est passé entre le Crédit foncier et M. Dauphin, ministre des finances?

M. F. Faure. J'ai su, comme plusieurs de nos collègues, que le Crédit foncier avaifc demandélà réduction notable de droits d'enregistrement. L'Enregistrement n'était pas. de cet avis, mais le ministre était disposé à,cette transaction.

M. Leydet. Pouvez-vous nous renseigner sur les offres de certaines sociétés pouï des combinaisons financières avec le minis «• tère?

M. F. Faure. Je ne sais rien de particulier,, mais ces offres ont été faites.

M. Emile Brousse vient de soumettre à la commission d'enquête la résolution sui« vante:

« La commission d'enquête, convaincuof d'avoir répondu au désir de la Chambre, qr, faisant la plus complète lumière sur les principaux faits qui ont motivé sa nomina- tion mais résolue à ne pas laisser pesée; plus longtemps sur l'administration de République des- accusations injustes ou exa»' gérées, ••

i Décide

i 'Qu'elle déposera, avant la prorogation du Parlement, ses rapports et conclusions sur les points qui ont déjà fait l'objet d'investigations suffisantes, j »

M. Brousse développe sa proposition iL croit nécessaire, avant le renouvellement du SéûatA de montrer que l'administration.


^.e^^X^'r .-I Un Grand Roman inédit, LE GROS LOT, w I. XAVIER DE IQNTfiPIN

colle de l'enregistrement surtout a résisté à certaines influences.

M. de la Ferrière réplique que l'examen n'est pas complet il rend hommage à l'administration, et il ajoute que des abus ont pu être commis sous tous les régimes; mais l'œuvre de la commission doit être complète, impartiale et non politique.

Après un nouvel échange d'observations, la commission décide qu'elle statuera samedi, à la suite de l'audition des derniers témoins sur l'affaire de l'Enregistrement.

> ̃> x.

k TRAYEHS LA PRESSE

à inÂwEMù L& rrU&ooù

Déclarations du général Saussier

M. Thomson, député, rapporte, dans, le National, les déclarations suivantes, qui lui ont été faites par le général Saus- sier qui confirment le récit du Gantois: On me reproche, nous at-iFdijt, den'avoir pas protesté dès le premier tour de scrutin? Mais ie. n'étais pas à Versailles, et tenez, voyez la dépêche que j'ai reçue. Elle disait « Général Saussier et divers, 144 voix. » Pouvais-jc m'émouvoiv de ces voix qui me paraissaient ainsi distribuées et per- dues entre plusieurs candidats? Au surplus^ au moment je recevais cette dépêche, le second tour de scrutin était commencé. Et après le vote définitif ? 7

Je n'ai pas écrit, d'aboid, parce que je n'ai nullement le goût d'entretenir le public de ma personne, et qu'après la lettre que je vous avais écrite il ne paraissait vraiment pas que j'eusse à insister davantage. Comment avant le scrutin, sur le simple bruit que quelques-uns de nos amis républicains songeaient à poserma candidature, je prends le soin de déclarer que je ne suis pas candidat, je les prie de ne pas égarer leur vote sur mon nom, et j'aurais ensuite à m'inquiéter des fantaisies de quelques hommes politiques avec lesquels je n'ai jamais eu aucun rapport! l

Mais comment ont-ils pensé à vous ? Y Je n'en sais rien. Ce que vous pouvez alfirmer, c'est que je n'ai eu avec ces messieurs de la droite aucune 6 tnversation, et que je ne me suis jamais *«- en relation avec eux. Peut-être le fait d's& bir entendu quelques républicains prononswr mon nom leur a-t-il suggéré la'pensée de voter pour un soldat. Mais qii'y puis-jeV Ai- je à me défendre d'une connivence quelconque ? On nie connaît. Je suis un soldat et un républicain. Quand je me suis mêlé à la politique active, quand j'ai accepté un mandat dans l'Aube, c'était en 1873, au moment nous semblions menacés d'une restauration nionarchique et où il y avait .seut-étre quelque mérite à" affirmer sa foi républicaine. Depuis, comme avant, je me suis toujours appliqué à faire mon devoir. Je persisterai à servir la République, sans me soucier autrement de quelques attaques qui, en vérité, ne sauraient m'atteindre. Ce n'est pas à moi, c'est à mon parti de me détendre.

Si Monsieur le comte de Paris débarquait Nous lisons dans l'Echo d$ la Somme .e curieux récit quevoici

Samedi dernier, au moment où le gâchis politique était à son comble, un incident bien amusant s'est passé à Boulogne-surMer.

L'artillerie devant faire des expériences de tir, la direction avait prévenu les habitants de la basse -ville d'avoir ù tenir les fenêtres donnant sur le quai entrouvertes, alin d'éviter le bris des vitres. Dans la haute' ̃ville, qui, par sa situation, échappait ù l'influence des vibrations, aucun avis n'avait été" donné.

Après midi, un coup da canon retentit et est suivi d'un autre. puis d'un autre encore. Tout le monde se met sur sa porte. Un farceur.fait courir le bruit que Monsieur le comte de Paris arrive. Aussitôt toute la ville de dégringoler sur les quais, qui, en un instant, sont noirs de monde, et d'un monde joyeux et animé.

Avant qu'on eût le temps de s'expliquer, le paquebot de Folkestone est signalé et salué des cris de :*« Vive le Roi » Malheureusement, le Roi n'y était pas.

Le plus amusant, c'est que les républicains ne paraissaient pas les moins ravis.

Un de nos amis, qui savait ce dont il retournait, rencontre un farouche radical et lui dit en plaisantant

Eh bien 1 le Prince va débarquer.

Et le radical de répondre très sérieusement

C'est une solution. Il fallait "bien que cela finit ainsi l

Si Monsieur le comte de Paris débarquait, en effet, le parti républicain ne trouverait rien autre à dire que l'exclamation pleine- de -sens et de prudence du radical de BouTogne-sur-Mer.

Châteaux présidentiels

Le XlXa Siècle a- reçu la "lettre qu suit

La Ferté-Àlais, 6 décembre.

Monsieur le directeur,

Je viens de lire dans votre numéro de ce jour an petit article intitulé le Château du général Dupont, le Mont-sous-Vaudrey de M.Càrnot, q\XG je vous demande la permission; de rectifier. M. et Mme Carnot père et mère possèdent deux châteaux l'un, appartenant en propre à Mme Carnot, est le château de Chabannais, dont vous parlez l'autre, le château de Presle, situé dans la jolie vallée de l'Essonnes, à dix ou onze lieues de Paris, et n'est séparé de la petite ville de la FertéAlais que par la rivière.

Pendant la Révolution, il devint la propriété de l'illustre Carnot, membre du Directoire, et fut vendu par lui alors qu'il était en exil à Magdebourg, il est décédé en 1823.

En 1837, il fut racheté par M. HippolyteLazare Carnot, son fils, aujourd'hui sénateur, père de M. le président de la Républi-

que.

Depuis cette époque, c'est-à-dire depuis cinquante ans, la propriété de Presle n'a, cessé d'être habitée, une partie de la belle saison, par M. et Mme Carnot et leurs en-' iants.

Je .voulais arriver à'vous dire, monsieur le directeur, que ce ne peut être Chabannais qui est appelé à dévenir le Mont-sous-Vaudrey:de M. Sadi Carnot, mais bien Presle. Voici pourquoi

D'après un arrangement de famille, cette propriété est destinée à M. Sadi Carnot, et celle -de Chabannais à M. Adolphe, son frère. C'est là, il me semble, un motif plus que âui.fisant pour que M. Sadi Carnot donne la préférence à Presle. Ajoutez à cela que la Ferté-Alais, placée dans une situation des plus pittorcsqueSj est peu éloignée de Paris. CH. DEMA1LLV

Nouvelles Diverses LE VOL DE LA RUE DE PROVENCE

Un vol a été commis la nuit dernière, vers deux heures du matin, chez Mme César, marchande d'antiquités, 99, rue de Provence.

Mme César, réveillée en sursaut, descendit sans môme s'habiller et donna l'alarme. Les malfaiteurs étaient au nombre de quatre, trois homms et une femme; ils se sont Introduits dans le magasin à l'aide défausses

clefs.

Trois d'entre eux. ont pris la fuite. Celui qui a été arrêté refuse de donner son nom; le premier qu'il a donné est faux; il refuse aussi do faire connaître ses complices. Il était porteur d'une pendule et de plusieurs objets d'art. Ses complices ont fui avec un butin plus important encore.» Mme .César a déclaré que sa maison avait été dévalisée en grande partie et qu'il lui manquait plusieurs' objets d"art de grand pris.

Mme César est seule, en ce moment, à son magasin, son mari étant, depuis quelques jours, à l'hospice Dubois. Cette circonstance ne devait pas être. ignorée des malfaiteurs, qui paraissent être du quartier et sont des rôdeurs de la pire espèce.

UN MATCH ENTRE VÉLOCIPÉDISTES

Nous avons parlé, il y a quelques jours, d'un match qui devait avoir lieu entre les deux célèbres vélocipédistes Canary et Cofman, engagés actuellement dans deux théâtres différents de Paris.

C'est hier, après midi, que Canary ^t -Cofman, qui tous deu\s'intitulent « seul champion » de l'Amérique, se sont rencontrés pour la première lois. Le match projeté parait devoir être intéressant, si nous en jugeons par le déli suivant que se sont porté les deux adversaires -j

Canary offre de déposer 3,000 francs contre Cofman 20 francs. Cot'man, relevant le défi, propose de déposer 15,000 Irancs entre les 3,000 francs de "Canary.

11 ne reste donc plus qu'à trouver la salle dans laquelle pourront se mesurer les deux adversaires le vainqueur, nous" l'avons dit, sera proclamé champion de France. LE COUP DES LUNETTES

Deux messieurs très correctement vêtu, à la mine distinguée, entraient, hier, vers quatre heures, dans un magasin de.papeterie, au numéro~76 de la rue de Rivoli.

Ils demandèrent à acheter trois bouteilles d'encre, et remirent à la papetière un billet de cent francs. ·

La dame tira la monnaie du comptoir mais, au moment elle allait prendre le billet de cent francs, un des individus posa la main dessus.

Je vous serais bien obligé, fit-il, de me donner un billet de cinquante francs au lieu de pièces d'or. J'ai à faire un envoi en province.

Très complaisamment, la dame chercha dans son comptoir. Mais^comme elle n'y voit pas très clair, elle'appela son mari occupé dans l'arrière-boutique:

Ferdinand apportè-moi mes lunettes. Ferdinand répondit par un grognement de ̃mauvaise humeur, il' ne -voulut pas se dé- ranger.' '• ••

..Un des deux clients prenant son binocle, l'offrit à la papelière.

Oh madame des lunettes Ivous portez des lunettes Prenez-donc un lorgnon, c'est plus élégant.

A mon âge, monsieur, je vous assure qu'on n'est plus coquette.

Allons, on est femme à tout âge. Voulez-vous prendre l'adresse de mon oculiste. Mais voyez vous-même.

Et il plaça son binocle sur le nez de la vieille. Celle-ci, très amusée de la plaisanterie, riait du bagout de ces aimables jeunes gens.

Puis comme elle voulait chercher le billet de cinquante francs demandé

Inutile, madame, répondirent-ils. Nous enverrons un mandat.

Et ils partirent, avec de grandes salutations.

Quelques instants aprss leur départ, lapapetière songea à ramasser le billet de cent francs que lui avaient donné les gentlemen. 11 avait disparu.

UN AUDACIEUX FILOU

On se rappelle que, dans la nuit du 20 au 21 novembre, le sieur Rousseau, demeurant 96, rue Quineampoix, tirait un coup de revolver sur son voisin, le sieur Guilbert, marchand de vins.

Le meurtrier avait été envoyé au Dépôt. Hier, un individu, se présentait chez la dame Rousseau, se disant chargé de suivre l'enquête, et promit à la pauvre femme de taire relâcher son mari.

Il emmena la pauvre femme au palais de Justice, la fit entrer dans le couloir des juges d'instruction et la pria de s'asseoir. Je vais, dit-il, parler à M. le juge d'instruction et m'entretenir de votre affaire. II revint bientôt et demanda soixante-seize francs pour frais de procédure. « Quand vous aurez versé cette' somme, dit-il à la dame Rousseau, votre mari sera libre. »

Elle répondit qu'elle n'avait pas d'argent sur elle, et demanda à l'inconnu de vouloir bien l'accompagner chez elle.

Elle prit un billet do cent francs. L'individu la ramena à la Préfecture de police, la conduisitTdans le couloir de la première division, et lui dit

Si vous voulez, je vais remettre l'argent au chet de bureau des prisons. La dame Rousseau lui remit son billet- de cent francs, et attendit.

L'individu avait disparu dans une galerie. Au bout d'une heure, lasse d'attendre, la dame Rousseau se rendit chez M. Guiseneau, qui lui apprit qu'elle avait eu aflaire à un filou.

Cet individu connaît parfaitement la préfecture-pour avoir agi avec une telle habileté. On pense que c'est un ancien agent. Les élections pour le renouvellem,ii.partiel des membres du- tribunal de commerce de la Seine auront lieu aujourd'hui 8-décem-u bro. Le comité préparatoirogéki par les délégués des chambres syndicales du départe-,ment de la Seine a arrêté ainsi qu'il suit la liste des candidats proposés aux suffrages des électeurs consulaires

Sept juges titulaires pour deux ans MM. Richemond. ancien juge; May, juge en exercice; Germain-Thomas, Garnier, Morel-Thibaut, L'edoux, Goy, juges suppléants en exercice.

Onze juges suppléants pour deux ans MM. Hugot, Souillot, Falco, Balliman, Grosclaude, Douilîet, Donon, Treignier, juges suppléants en exercice; Jarry (F.), vins et spiritueux; Bernhard (P.), banque; Renault (.A.), carrosseiie-charronnage, nou- 1 veaux. 1

Six juges suppléants pour un an

MM. Thiébaut (J-), bronzes; Girandier (G.), carrier Godet (.T.), tissus de crin Alasseur, travaux publics; Aucoc (L.), bijouterie-joaillerie Rousseau (G.), biscuits et fruits secs, nouveaux.

Les examens pour l'Ecole de Saint-Maixent auront lieu cette année, dans le courant de décembre, au lieu de commencer en janvier 1888.

La commission d'examen siégera d'abord à Paris et so transportera ensuite à Lyon, Alger, Toulouse et Nantes. WILL-FURET

WILL-FURET

OUESTlOi D'ARGENT Les réalisations de bénéfices trouvent toujours un prétexte. On n'avoue pas franchement que l'on fait charlemagne. C'est la concentration des troupes russes sur la frontière autrichienne qui motive les mesures de prudence prises, bien à propos, par ceux qui ont acheté pendant la crise présidentielle et qui trouvent à revendre avec plus de vingt sous de bénéfice.

Eh bien! il n'est pas déplaisant de voir les acheteurs sans conviction quitter momentanément la partie, en emportant leur petit bénéfice.

Quand ils rentreront au ]eu, ce qui ne tardera guère, ils seront plus audacieux, •puisqu'ils joueront sur le velours. Raisonnons bien. Les Chambres vont se séparer pour un mois. Si le silence des peuples est la leçon des rois, le silence de la tribune est la joie du monde financier. Quand la Chambre est muette, la Bourse est bruyante. Cette année, la trêve des confiseuss sera doublée de la trêve des bavgrds à 150 francs par mois.

Je voudrais bien, cependant, trouver quelques mollis de baisse, afin de ne pas

être. pris pour un haussier par tempérament. Irai-je chercher mes raisons dans les déclarations du président Carnot ? Probité financière, budget dressé avec sincérité, cela veut dire évidemment, pour qui comprend le français, le con-* traire absolu du programme adopté par la Chambre « Ni emprunt, ni impôt nouveau. s Cela veut dire « Emprunt pour consolider la dette flottante, impôts nouveaux pour équilibrer le budget dans le présent, et permettre de reprendre, dès maintenant, le service régulier, mathématique, de l'amortissement de *la dette. »

Si c'est bien là ce que M. Carnot entend imposer comme programme aux fuus membres du futur cabinet, il se peut qu'au premier moment la perspective d'un emprunt trouble la Bourse,et que la menace d'impôts nouveaux mécontente les contribuables. Mais le.rentier ne doitil pas accueillir avec satisfaction toutes les mesurés dont l'aâoptîon aura pour effet de consolider la situation budgétaire du pays en la régularisant?

D'ailleurs, c'est voir de bien loin que de tirer de l'ambre les spectres de l'emprunt et de l'impôt. Avant qu'un ministre des finances ait eu le temps de faire connaître ses intentions à cet égard, le moment sera venu de dresser les bilans de fin d'année. Or, tout le monde est intéressé à ce que les bilans soient établis sur des cours en hausse.

Voilà pourquoi les vendeurs me paraissent avoir bien peu de chances en décembre.

LOUIS DELVOIË

PltOVSMCE ET ETRANGER LYON. De grands préparatifs sont faits dans le sanctuaire de Notre-Dame-de-Four̃vière, à l'occasion de la fête de l'ImmaculéeConception qui sera célébrée 'demain 8 décembre.- “•

Les offices seront présidés par S. G.. Mgr Foulon, archevêque de cette ville,- entouré de. NN. SS. les évêques de Tégion universitaire, de MM. les vicaires généraux et chanoines de la métropole.

La grand'messe de 10 heures sera célébrée par M. l'abbé Carimale, curé de Saint-Charles de Serin.

Lé pèlerinage des femmes aura lieu dans la crypte. Mgr l'archevêque de Lyon présidera.

A sept heures du soir, oii illuminera le clocher, et on sonnera le bourdon dt> l'église primatiale les maisons de la ville seront pavoisées d'oriflammes.

TOULOUSE. Un quadruple suicide s'est accompli, avant-hier mardi, dans de dramatiques circonstances. Un homme de trentecinq ans, une femme de vingt-sept, une jeune fille de vingt-cinq et une fillette 'de trois ans ont été trouvés asphyxiés, avanthier, dans un appartement garni de la rue Denfert-Rochereau. Cette famille était arrivée depuis environ six mois d'Algérie, et elle était dans un tel état de dénuement qu'elle-ne pouvait payer son loyer. L'homme et ses deux compagnes décidèrent de se donner la mort et de faire partager leur sort à l'enfant. Avant-hier soir, un réchaud fut placé dans la chambre et, le lendemain, un ouvrier ayant aperçu une fumée épaisse, car le feu s'était communiqué au plancher, on enfonça tes portes et on trouva quatre .«ada- vres. Une profonde émotion règne dans le quar- tier.

ROUEN. Une chasse au sanglier des plus intéressantes a eu lieu dimanche, dans les bois de M. Hommais, de Monville, situés, sur le territoire de la commune de Montcauvaire.

Les rabatteurs ont fait lever huit sangliers cinq ont été abattus, dont deux par le garde Dupré, qui a fait coup double. Un sixième a été blessé.

Ces animaux pesaient de 65 à 125 kilogrammes.

DUNKERQUE. A la suite d'une violente discussion, deux sous-officiers en garnison dans notre ville, se sont battus à l'épée.

Tous deux ont été blessés. Le premier, un artilleur, a eu le poignet droit traversé; l'autre, qui appartient au M0« do ligne, a été atteint au côté.

Les blessures des deux adversaires ne sont pas graves.

BREST. Le tribunal civil vient de condamner, à la requête des liquidateurs du Comptoir du Finistère, M. Huet, la caution du sieur Bellamy, à payer à la Société la somme de 300,000 fr., qu'il avait promis verbalement de couvrir, lorsque l'affaire Bellamy a été appelé e devant cour d'assises du Finistère.

RIOM. Il y a quelques jours, à la caserne du 105e d>3 ligne, le soldat Rie voulut faire la plaisanterie de la brimade, du Ht en bascule, à son camarade Laplace. L'effet fut complet, car toute la chambrée se mit à rire, tandis que Laplacè, outré de colère et d'autant plus exaspéré qu'on riait davantage, saisit son fusil et en porta un coup terrible avec la crosse au mauvais plaisant. Les rires cessent et ce dernier, exaspéré par la douleur, arrache l'arme des mains de Laplace pour lui en asséner des coups terribles sur la tête et sur les reins. En moins de temps qu'il n'en faut pour le raconter, le malheureux Laplace est littéralement assommé.

Les témoins de ce drame sont tellement stupéfiés qu'ils restent cloués sur les planches. On emporte le blessé à l'hôpital où il meurt quelques heures après.

TULLE. La fille d'un ancien conseiller au Parlement de Limoges, Mlle Cousin, vient de mourir presque subitement, à Lubersac (Corrèze), à l'âge de cent quatre ans. Elle avait conservé jusqu'au dernier jour la pleine possession de ses facultés. REIMS. A la suite du rassemblement de protestation qui a eu lieu samedi soir devant les bureaux de l'Indépendant rémois, organe opportuniste, quatre arrestations avaient été opérées.

Le tribunal correctionnel a prononcé, cette après-midi, son jugement contre les prévenus. On été condamnés

Noblccourt quinze jours de prison et 11 fr.

d'amende.

Subercasse quinze jours de prison et 25 fr. d'amende, et 11 fr. pour contravention. Legentil huit jours de prison et 11 francs d'amende.

Dauphjnot six jours de prison et 11 francs d'amende.

Un mandat d'amener a été lancé contre Pédron, le chef du parti socialiste.

MADRID. Suivant le rapport de l'Académie de médecine, conforme" à l'avis des médecins aliénistes, Galeote a été conduit à la maison de santé de Léganes, où il restera jusqu'à complète guérison.

paul BAFrreî.

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La Médecine illustrée

Napoléon Ier et son temps, tel est l'ouvrage que la maison Didot présente cette année au public. Jamais ce grand nom, cette glorieuse époque n'ont été l'objet d'une telle richesse d'illustrations portraits, plans, tableaux, scènes historiques et familières, sculptures, quelle moisson d'oeuvres enfouies le plus souvent dans les musées et archives, la plupart célèbres, toutes intéressantes l Les éditeurs de la Médecine illustrée qui n'avaient promis la prime gratuite qu'à tout abonné d'un an^qui serait compris dsns le premier mille de 'souscripteurs, se sont vus dans la nécessité, 'pour contenter tout le 1 monde, de décider que cette prime continuerait à être offerte jusqu'à nouvel ordre. C'est un succès mérité par l'utilité, le luxe et le bon marché de cet incomparable journal., (Voir aux annonces.)

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;La Soirée Parisienne

JJ.JM. ®llSPr~r t~Y~L.~E~1~?Z.e

VNE GRANDE DÉCOUVERTE

A force de penser aux pièces qui se sont jouées, se jouent, ou se joueront à Paris, j'ai fini par trouver que nos théâtres représentaient unegrandiose partie de besigue. Et je le prouve ·

QUATRE-VINGT DE ROIS

A la Renaissance le Roi Koko.

A l'Opéra-Comique le .Roi malgré lui. A la Gaîté le Roi Carotte.

Aux Nouveautés le Roi de Carreau. SOIXANTE DE DAMES

A POpéra-Comique la Dame blanche. A l'Opéra la Dame de Montsoreau.

Au Gymnase la Dame aux Camélias. A la Gaîté l'A dah M. enken.

QUARANTE DE VALETS ( Aux Variétés les Domestiques.

Aux Français les Fourberies de Scapin. A l'Opéra-Comique la Servante maîtresse.

Au Palais-Royal Edgard et sa Bonne.. .CENT D?AS

Ail'AtnbLgu VÀs de trèfle.

Aux Variétés la S. œur de Jocrisse. Ayx Français la S.ouris.

Id. Ruy B.tas.

Nous avons encore

A la Porte-Saint-Martin Dix ans de la vie d'une femme.

Au cirque Olympique Les Drames du pont Neuf.. rT r. Aux Délassements-Comiques Une Douzaine d'huît.tes.

Au Châtelet Les Sept Châteaux du Diable. Enfin

Les Folies-Bergère ont joué, jadis, Quarante de bfisigue, de Flan et Paul Henrion. L'Opéra représente les œuvres de M. SairitSaëns.

Quinze cetils est le chiffre qu'on réalise avec les fours.

Et quatre mille cinq cents est la recette rêvée par les théâtres de genre.

Nota hene. Cette profonde observation n'est pas à l'usage des gens qui ne connaissent que le baccara. «

FRIMOUSSE

'♦

Courrier des Spectacle^ Ce soir jeudi» à i'Odéon, première représentation de Beaucoup de bruit pour rien, comédie en cinq actes et huit tableaux, en vers, d'après Shakespeare, par M. Louis, Legendre.

En voici la distribution

Léonato MM. P. Mounet Bénédict Amaury

Don Pèdre Rebel

Gandolla Cornaglia

Claudio Marquet

Borachio Colombey- Un prôti'o Jahan

Calam Vandenne Don Juan Laroche

Conrad Calmettes ler soldat du guet Coquet

2o Chautard

3e .~» Dalier

Ursule Mmes Crosnier

Béatrix Raphaèle Sisos Héro Panot

Lever du rideau à huit heures.

A la salle des Conférences du boulevard des Capucines, récitations et lectures poétiques, humoristiques, par M. Coquelin cadet. Matinées de dimanche prochain

Comédie-Française. II faut qu'une porte soit ouverte ou fermée; la Nv.U d'octobre; deuxième acte de On ne baàine -pas avec -l'a"tnour -Un-Caprice ft N:ait de juin, à-pro- pos de M. Le Corbeilles.

Opéra-Comique. Le Malire de chapelle et. lo Roi malgré lui.

OdéOn. Beaucoup_ de bruit pour rien. Palais-Royal. Tricôche et Cacolet.

Bouffes-Parisiens. La Timbale d'argent. Vaudeville, Gymnase, Variétés, Galle, Renaissance, Ambigu, Folies-Dramatiques, Menus-Plaisirs, Cluny, Déjazet, mômes spectacles que le soir. Concert du Conservatoire. Premier concert de la Société. Programme: Symphonie en ut mineur (Beethoven) Lohengrin, marche religieuse (Wagner) Symphonie en la majeur (Mendelssohn) Pater noster, chœur sans accompagnement (Verdi) les Guelfes, ouverture (Litolff). L'orchestre sous la direction de M. Jules Garcin. Ghàtelel. Huitième concert Colonne. Programme Marie-Maijdeleine, drame sacré on trois actes, poème de M. Louis Gallet, musique de M. J. Massenet, avec le concours de Mmo Kra'uss (Meryem), Mme Durand-Ulbach (Marthe) MM. Vergnet (Jésus) et Lorrain (Judas). Cirque <îes Champs-Elysées. Septième concert Lamoureux. Programme Grotte de Fingai, ouverture (Mendolssohn); Symphonie héroïque (Beethoven) Menuet pour instruments à cordes (Hœndel); Concerto en sol mineur (SaintSaè'ns), exécuté sur le piano par Mme Roger-Miclos Tristan et Iseult, prélude du troisième acte (Wagner) Danse bohémienne, extraite de la Jolie Fille de Perlh (Bizet); Chasse fantastique, poème symphonique (Guiraud).

Théâtre du Château-d'Eau. Troisième concert Montardon. Programme symphonie en ut mineur, op. 67 (Beethoven) Joseph, air chanté par M. Marcel Dovri.es (Mélnil) ouverture de concert (première audition) (Lambert) Freisch>itz, air chanté par Mlle Emma Gavioli (Weber) les Erinnyes; scène religieuse (Massenet) Symphonie-ballet (B. Godard); pimitri, air chanté par M. Marcel Devriès (Joncières) A: Aubade, B Sérénade (Rabuteau) Hèroftiade, air chanté par Mlle Emma Gavioli (J. Mas*sonol) Sérénade (Widor); Marche aux flambeaux (llcyorboer). Cirque d'Hiver, Nouveau-Cirque. Représentations équestres. J.

Eldorado, Scala. Spectacles-concerts. Le comité de la Comédie-Française entendra, la semaine prochaine, la lecture d'une pièce en quatre actes de M. Ch. de Courcy.

**#

En présence des nombreuses demandes faites à rackninistration de laComédie-Française, celle-ci a décidé de donner deux fois dans la journée du dimanche (matinée et soirée) l'à-propos en l'honneur de Musset et la reprise do l'n Caprice, avec Mounet-Sully et Mlle Legault.

M. Frédéric Febvra est revenu de Londres, il a joué, au Royalty-Theatre, plu-, sieurs des principaux ouvrages de son répertoire. S. A. R. le duc d'Aumalo a assisté régulièrement à toutes les représentations données par l'excellent sociétaire du Théâtre- Français.

Un détail en passant: pendant les entr'actes, le duc d'Aumalo pouvait entendre exécuter par l'orchestre du Royalty-Théâtre, l'air populaire de En r1 venant d' la Revue, uu'oncïiaato du reste dans les rues de Lon-

dres, presque aussi couramment que dans celles de Paris, sur des paroles locales. C'est ainsi qu'on dit En revenant du Jubilé, à l'occasion de la récente cérémonie en l'honneur de la reine Victoria.

Mmes Marie Magnier et Gravier -Magnier viennent d'avoir la douleur de perdre leur père, M. Jean-Baptiste Magnier, décédé dans sa soixante-seizième année.

M. Charles Lamoureux et son orchestre viennent d'être engagés par' M. Brugada, impresario espagnol pour une tournée de concerts en Espagne, qui aura lieu au mois de mai prochain.

Frédéric Achard repartira en tournée dans les premiers jours de janvier, très probablement avec l'Affaire Clemenceau, la pièce en cinq actes et six tableaux tirée du roman 'd'Alexandre Dumas par Armand d'Artois, qui passera dans une dizaine de jours au Vaudeville.

Au théâtre' Molière de Bruxelles, mercredi, première. représentation de -Sapho, de MM. Daudet et Belot.

Mlle Sylivac, du Théâtre-Libre de Paris, remplira le rôle de Fanny Legrand. Petit courrier d'Allemagne

Mme Rosa Sucher, première chanteuse de l'Opéra de Hambourg, se rendra dans le courant de juillet à Bayreuth, où elle chantera Eva dans les Maîtres-Chanteurs, et Kundry dans Parsifal.

Mme veuve Cosima Wagner s'est rendue à Leipzig pour entendre M. Grengg, basse profonde, engagé à l'Opéra de Vienne; elle a, l'intention de s'assurer son concours pour les représentations de Bayreuth. Blandine, la fille de Mme Wagner, est. depuis quelques semaines à Hambourg, chez M. Hans de Bùlow.

NICOUET

f SPORT'

Aujourd'hui, à une heure trente, courses à Auteuil.

Nos favoris:. .'̃• '"̃>̃' Prix de la1 Balance (haieSi a vendre). Tic-Tac ou Anarchiste.

Prix dès. Barrières (steêple-chase) Réveille-^Matin ou Saint-Léonard. 1' Prix Virelan (steeple -chase) Quiberon II ou Aliboron.

Prix de la Pisté (haies, à réclamer).– Contredanse II.

Prix des Allées (haies, handicap). Clarinette II ou Vanille.

COURSES A SAINT-OUEM

Mercrerdi 7 décembre 1887

Une vingtaine de chevaux, bien répartis dans chaque épreuve, ont suffi pour rendre le sport intéressant.

Trois de nos favoris Réveil, Vaugirard, et Técla, sont arrivés premiers.

DÉTAILS

Prix du Sausset (haies 1,500 fr., 2,500

mètres)

Réveil, à H. Gibson (Bishop), 1; Falaise (Ward), 2; Violente, 3.

Non placés Djokjacarta et Léopard. Gagné d'une longueur; le troisième à quatre longueurs.

Pari mutuel (unité, 10 fr.) 14 fr. 80. Prix de Vincennes (haies, handicap 2,000 fr., 2,500 mètres)

Frémecourt, à M. Durit (W.Pettet), 1; Coutainville (J. Bundy), 2; Grain-de-Sel, 3. Non placés Messager et Berne.

Gagné de cinq longueurs; mauvais troi-

sième. o~~

Frémecourt réclamé pour 2,223 fr. 22. 'par

H. Miles.

Pari mutuel 28 fr. 95.

Prix de Vanves (haies, handicap 2,500 lr., 2,700 mètres)

Grain-d'Or, ù M. Lefort (Boon), 1 Ribaude (J. Bundy), 2; Somnambule (R. Bundy.), 3..

Gagné d'une demi-longueur mauvais troisième. Pari mutuel 21 fr. 40.

Prix de Villenaude (steeple-chaso,à vendre 2,500 fr,, 3,000 mètres)

Vaugirard, à M. P. Dervillë (J. Bundy), 1; Artisan (Gray), 2; Pistolet, 3. Balancelle, tombée.

Gagné de dix longueurs; mauvais troisième.

Pari mutuel 22 fr. 25.

Prix du Saut-de-Loup (steeple-chase, handicap 2,500 fr., 3,200 mètres)

Técla, à M. Harper (Lightfoot), 1 Célestin (Tunley), 2. Quolibet, dérobé.

Gagné d'une encolure.

Pari mutuel 36 fr. 90.

NICOLE

«i

BIBLIOGRAPHIE

Le Péril financier, par M. Raphaël-Georges Lévy. Léopold Cerf, éditeur;

Voici le vrai. procès do la République, celui qui porte sur les intérêts immédiats et tangibles. M; Le Trésor delà, iloque nous avait d'éjà donné, il y a quelques années, les Finances de la République, et, avec un talent, une netteté une science auxquels chacun avait rendu hommage, il avait démontré la mauvaise gestion de nos finances et annoncé le péril.

Tout ce qu'il avait annoncé est arrivé. Le péril est maintenant une réalité, et M. Raphaël Lôvy a tracé de main de maitre ses origines et «es conséquences. 11 a tout passé en revue la campagne commerciale de l'Allemagne, révolution économique dans l'ancien et le nouveau monde, danger' extérieur, danger intérieur, dépenses scolaires, grands travaux entrepris par l'Etat, gaspillage, mauvaise gestion, comptes sans comptes sans contrôle, expédients de trésorerie, inutilité de la nouvelle monnaie de nickel, conversions, sans amoindrissement de charges, caisse d'épargne absorbée par l'Etat, et mal gérée, question de l'alcool, budgets fictifs, tout est mis sous les yeux du lecteur, avec une -clarté, une sincérité et une précision qui ne laissent rien à désirer, et l'homme le moins .versé dans ces questions ardues devient presque un savant après auoir lu ce volume.

Quelles, sont les opinions politiques de l'auteur? Nous n'en savons rien cl-n'en voulons rien saVoir. Tel qu'il est, l'ouvrage est précieux pour toiis; c'est une œuvre patriotique, un avertissement désintéressée une lumière éclatante dans le iouillis de nos lois financières et budgétaires, et pour nous conservateurs et monarchistes, dont la mission est d'éclairer le pays sur les fautes commises et sur les dangers d'une politique d'aventuriers, aucun livre ne pouvait mieux venir à son heure, aucun ne pouvait nous appointer, après le livre de M. Le Trésor de la Roque, un plus utile secours.

Nous estimons que le devoir de tous nos coreligionnaires est d'étudier ce volume et d'en répandre partout les utiles renseignements.

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i_i.

.-̃ '»#»'

DÉPLACEMENTS ET, VILLÉGIATURES » des abonnés du « Gaulois» D

Mme la duchesse de Caracciolo, à Brighton. Mme la marquise de Saint-Vallier, au château d'Orsan.

Mme la marquise de Rostaing, à Saint-Rã phaôl.

Mme la comtesse d'Armaillé, au château da Saint-Germain. 1

Mme la baronne Louise Franchetti, à Trévise.; Mme la baronne d'Antin, au château, de Treguil.

Mme Alfred du Vigneau, à Menton.

MM. le comte de Ganay, au château de Bourlemont.

Comte de Noblet de la Clayette, à Pau. Comte de Saint Gilles, à Fretay.

Bastard, à Nantes.

De Montfort, à Montmorillon.

Gérard du Douët, au Preslay.

Marquis de Alta-Villa, à Madrid.

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Mme la.baronne de ÎSFeuflize. Mme Hass< lauer. Mme Alfred Le Roux. Mme la vicomtesse de Trédern.

MM. lé comte Louis- de Ségur. –Comte Jeande Ganay. Comte Malestroit de Bruc. -Baron Gustave d'Adelsward. Lambert da Sainte-Croix. Alfred- Magne. L'Habi- tant. Baratte. De Guillebon. De Bonnegar.de. Comte de Laujuinais.

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PROGRAHHE DES SPECTACLES DU JEUDI. 8 DÉCEMBRE i337

Opéra, 8 h. »/»• –Demain Rigolefto. Coppélia FHAHÇH9, 8 h. 1/2.– La Souris.

OPÉnA-CoMiQUE, 8 h. »/»•– Le Roi malgré lui. Odéon, 8 h. 1/4. Beaucoup de bruit pour rien Gymnase, 7h. 3/-i. Les Chimères.– L'Abbé Cons» tantin.

Vaudeville, 7-h. 1/2.– L 'Amant aux Bouquets.– Un Voyage d'agrément. Le Chapeau d'un Horloger.

Palais-Royal,: 8 h. 1/4. Le Bibelot. Le Club des Pannes.

Nouveautés, 81l. l/&~ Chez lo Pédicure. Les. Délégués.

Gaîté, 8 h. 1/4.– Dix Jours aux Pyrénées. Ahbioo, 8 h. 3/4. Mathias Sandorf.

VABifiTfia, 8 h. »/»̃ Œil pour œil. Nos Bon* Jurés.

Porte-Saint-Martin, 8 h. »/».– La Tosca. > Renaissance, 8 h. 1/4. –Train 12.– Lo Roi Kok«.| BouFFES-PAWSŒNS.Sb.. »/». La Coursa au bat- ser. La Timbale d'argent.

Chatelkt, 8 h. »/»̃ La haatte blanche.FOLIBS-DRAMATIQOJES, 8h. 1/2. SufCOUt- Ebkh-ThSatkjb, 9ii. »/t. Brahma.

Chatbau-d'Eau! 8h. 1/4.– La P'tiote.

Menus-Plaisirs, 8 h. 1/4. Stratonice. H Fiancée des Verts-Poteaux.

Déjazbt, » h. »/»̃ Relâche.

Cluny, 8 h. »/»• Tous les mêmes. Boul' MiebT Revue.

Boufbbs-du-Nobd, 8 h. Femmes de Paul de KockJ Cirqued'Hivbr, 8h.l/4.– Représentation ôq'iiestratj Nouveau-Cirque, 8h. 1/2:– La Grenouillère, axsr- cicesvariés.Dimanchosetjeudis, matinées à 3>l/2-: Feints-Bergère, 8-li. 1/2. Les Eugènes,.gymna*< siarques; la Princesse Paulina, naine (40 cent.j^ rjorina et Rigoli, exercice du canon: Canary;; ̃vélocipédiste sur uil8 roue; Frank Maura, équi-'j libriste tnesioain; les frères Poluski, comic'S\ excentric's. Scala, 7 h. 3/4- Spectacle-concert. Chansons^

opérettes.

Eldorado, 8 h. Spectacle-concert, Chanson»»!

opérettes.

MuBÉ^GRÉTOl-IûCôiidiederOpëra-Gouiiiïue-Panorama Détaille,– GabiuetfeBtastiqWv– Gqbwïs âes Tzigane»


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de 18/1. -Société de la régie des monopoles de Grâce. Orléans-Ghâlons. Mines de Lcxington. Gaz de Mulhouse'. L'asTuAnce

complémentaire de -la compagnie l' « Urbaine »,

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1>onna;~es: la reprise; les syndicats le com-

bustible en mer; les explosifs. Le « Soleil r,

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financières de Londres, Berlin, yienne, Frr,~c-

fort Saink-Pétersbourg et Rome. Examen dé·

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