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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1885-12-01

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 01 décembre 1885

Description : 1885/12/01 (Numéro 1236).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5255886

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2008

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MMTMW MtRMtH~

J!)n Nui M M. UB t!iMA!H<â

"ÉVÉNEMENTS D'ESPAGNE

~NTERVENTiON DE L'AUTfUCHE LES COesnSS~RES OTTOHANS EH RC<JMÉL)E ~'ATTITUDE DE LA GRÈCE Z'/H~H~'y<'C~M fM C~~i*

K.'mEMA(ME BANS LES AMStPELS ESPAGNOLS MS ANGLAIS M MD8-MB

,<

Unmot do M.de Bismarck Berlin, SOnovembre.

Je tiens de la plus haute autorité un mot '~e M. de Bismarck, qui caractérise la situation.

` Il causait vendredi dernier de la situation Mans les Balkans, de la guerre serbo bul~ar", du rôle de l'Autriche, delà Conférence ~t de l'antagonisme de l'Angleterre et de la F<Rm8Bie,et comme son interlocuteur s'inquiétait: t –Tf&nquillisez-vous, lui dit-il, il n'y aura )pas de guerre en Europe. 7e ~e MMa? pas ~Me ~$ tïerMte~~oM~~e M'~FereMr~t~ -~Mt'M~s.parMMepMerre.

Authentique.

Evénements d'Espagne

Madrid, 30 novembre.

La ville a repris son aspect accoutumé. iBeau&oup de gens ont été aujourd'hui an -monastère de l'Escurial. C'est un véritable pèlerinage auquel on va se livrer, non seulement à Madrid, mais encore dans beaucoup ~de grandes villes.

Jeudi, une messe solennelle sera. dite dans a& cathëdr&le de Madrid par le primat d'Espagne. A cette solennité assisteront plusieurs princes étrangers et. beaucoup de représentants des puissances qui n'ont pu arriivor à temps hier pour prendre part aux funérailles de l'Escncial.

~Le ministère Sagasta a éteadmirablenient .accueilli dans les provinces, l'ordra règ);o ..entièrement. La Reino-Régente a mis toute )sa confiance dans les partis dynastiques, qui <ont très unis. Les partisans do M. Canovas Prêtent aux nouvelles autorités !e plus loyal concours. L'armée est toute acquise au gou-

vernement.

Les précautions sont prises dans les provinces basques potu' arrêter tout mouve ~fient. On croit qu'aucune aviation n'aura ~eu actuellement. Les partis attendront Li. Dissolution des Cortes, en tant cas, avant ~gir, c'est-à-dire la fin du moius de jan'vier.

L'intervention de l'Autriche

Semlin, 30 novembre.

L'armistice est fixe à dix jours. Le comte ~EhevenhueUer a fait valoir,auprés du prince Alexandre, que, si l'occupation bulgare on ~Serbie continuait sans que le terme en fût Ëx6 d'nne manière certaine: le prince de ~Bulgarie pourrait i-encontrer los troupes au.trichiennes, vu qu'il serait impossible, à ~'Autriche, de consentir à un ronvorsemeat 'tComplet de l'ordre dc~choses établi. Les ministres de Serbie sont partis à trois -heures, appelés à Nisch pàr le Roi. Entre fautres questions, on s'occupera do pourvoir .~ux fonctions du ministre de la guerre ac-M.nel, qui sera remplacé par le général Hor'va.tovitch.

La marche des trains ordinaires a été sushpendue pour les transports militaires. Do nombreux arrivants du deuxième ban circu 3ent à Belgrade, et répondent à l'appel avec ~e même calme que le premier ban. La mission en Serbie dn général autrichien AJbori est de la plus haute importance. Elle a pour objet de préparer les voies à une oc'cupation autrichienne, au cas où certaines 'éventualités se produiraient. La général est également chargé de prendra le commande~ment de l'armée serbe si les hostilités vetcaient à être reprises.

Personne, en Serbie ne veut entendre parler d'indemnité de guerre à payer aux )Bu.lgares, ni surtout de cession territoriale.

~es commissaires ottomans en Roum~lie · Constantinople, 30 novembre.

Dervioh-Pacha est désigné pour se rendre €n Roumélie, comme commissaire ottoman, ichargé de régler avec le prince Alexandre la question du statu gi<o. Lebib-Etîendi et Gadban-ESeudi,commissaires adjoints, sont partis, hier, par train spécial, pour Philipjpopoli.

L'attitude de l'Angleterre et les victoires j Ûes Bulgares rendent la tâche du commis.eaire ottoman, à PMIIppopoli, extrêmement t ~if&cHe; seuls les éléments grecs~et musul) ''ïnans de la population ne seront pas oppot ses à sa mission; mais il est probable que ;ies Bulgares s'opposeront à tout ce qui ira à l'encontre du fait accompli.

L'attitude de la Grecs

Athènes, 30 novembre.;

Le conseil des ministres a discute l'attitude que devait prendre la Grèce, si l'Eu.~ rope écartait les réclamations helléniques. aucune décision définitive n'a été prise; amaia le général Petimesas est parti avec ~Bon état-major pour la Tnessalio.

Les Turcs ont obstrue l'entrée du golfe i~-mbracique, bien que la moitié du golfe appartienne à la Grèce. M. Delyanni a adressé la Porte une note demandant qua l'entrée golfe soit désobstruée.

( i-.a situation est considérée comme criti{'quo,à canse de l'attitado do l'opinion, qui de amande la guerre avant que les affaires onon~tales soient arrangées.

L'inturrectiOB en Crète CMëe~ 30 novembre. 'l'

gOHvernecr général de ia:Cr&te, Sa~s facha~e cesse ~e presser Porte d'en 0,'

voyer encore d'autres troupes dana l'île a&rn d'être prêt & toute éventualité.

Sur la demande de Savas-Pacha, on a mis & sa disposition quelques petits navires qui croisent nuit et jour sur les cotes pour empêcher tout débarquement de matériel de

guerre.

Dernièrement, tes Cretois d'Hagios My'O ron!, district de Malevizion, ont fait sauter une des tours élevées on 1866 par Omer-Pacha. ~es tours rendirent alors aux Turcs de grands services.

A Héraclion, les fonctionnaires et la garnison ont signe une pétition contre le mouvement bulgare et l'ont envoyée ici pour qu'elle fût remise aux représentants des puissances à la Canée.

11A11. _7_ 7_1.·7_

L'Allemagne dans le: archipels espagnol!

Yokohama, 28 novembre.

La corvette allemande ~otM~~Mt, partie de Jaluit, le 7 novembre, a établi le protectorat allemand sur le groupe de? îles MarschatI, et a annexé ces Ues à l'Atlëmaehe..

Lstt Anglais en Indo-Chine

Londres, 30 novembre.

Uno dépêche oSicieUe de Rangoon, en date d'aujourd'hui, annonce que le roi de Bu-manie a envoyé, le 26 novembre, une embarcation avec un .parlementaire a la. Mncontre de )a uottillo anglaise, a trente miMct de Mandalay. Ce partcmontairo était porteur d'une téttrc soUicitant un armistice. Le géuëràt Prandergast a répondu en demandant ia soumission de l'armée birmane et de Mandalay.

L'envoyé est revenu, le jour suivant, avec ordre du Roi d accéder a toutes les demandes anglaises.

L'armée birmane a rendu les forts d'Ava et vingt huit canons, et a déposé les armas. Le général Prendergast se disposait a faire son entrée daas Mand~ay le surlandemain..

M.' i

Apres la mort si imprévue de 'M. Kue'tin, le préfet de police espère qu.o M. Macé, son prédécesseur, voudra bien, rentrer en foncHonsot reprendre Jeposte de chef de la sûreté; je doute que M. Macé accepte. Lorsqu'il a donné sa démission, it était las, fatigué, et n'aspirait qu'après le repos.

Aujourd'hui, il vit tranquille a ia campagne, dans une maison que lui aar-rangee'soa rendre. un architecte quia' iûocuié à son beau-père' la maladie du billard.

Aujourd'hui, au Heu de poursuivre des vo:curs et de traquer des assassins, il plante des fraises, arrose ses artichauts et. écussoane des églantiers. Il m'a dit dernièrement se trouver parfaitement heureux, et cela avec un tel accent de sincérité et de conviction que je n'en ai pas cru un mot. Rien comme les gens qui proclament leur bonheur pour avoir un ver rongeur dans la cervelle. M. Macé ambitionne les succès littéraires ;4t veut être homme de lettres, et l'amour de ce métier de forçat le hante et la passionne. Donc jamais il ne consentira à rentrer a la Préfecture, à lire des rapports, a sonner des agents, à inventer des surprises et à construire des traquenards.

Je ne connaissais pus M. Mace;jene l'avais jamais vu, lorsque, pour ia première fois, on nous présenta l'un à t'autrechez d'Ennery, a sa propriété dAntibes.

Je savais qu'il devait venir pisser .quinze jours avec nous, et je me Ggurais un homme grave, a la physionomie austère, au regard inquisiteur, un policier rempli de secrets et bourré de mystères mais je fus fort surpris quand j'aperçus un petit monsieur blond, rosé, souriant, à la mine épanouie, et à l'air étonné. Au lieu de la froideur et de la sécheresse que nous redoutions, une bonhomie et une belle humeur auxquelles, je vous prie de croire, j'étais loin de m'attendre.

Comme il sait mettre ses clients dedans, avec ce masque-là) me ditd'En-

nery.

Lefait est que, si j'avais empoisonné ma belle-mëre,jemeseraisiaissé prendre aux bonnes paroles et au sourire amical de Macé. it m'eût tiré l'aveu de mon crime en douceur, comme on tire l'aveline d'une noisette, et j'aurais psnsê que ce magistrat aimable était là tout simplement pour décharger ma conscience~ et m'arracher à ia bascule de Monsieur de Paris. Je me serais trompé: ses ongles étaient des griSes.et tout en iui, depuis la douceur de la voix et l'aménité du regard, n'étaient que verrous, cachots, chausse-trapes et oubliettes.

Nous avions espéré, d'Ennery et moi, que pendant son séjour aux Chênes- Verts nous lui attraperions le sujet d'un drame, avec des situations émouvantes, des scènes à effet, et ces imprévus-terribles, qui, tout à coup, surgissent de la réalité et font honte aux moyens inventés par l'imagination des auteurs.

Il a parlé pendant quinze jours et ne nous a rien dit, tant ces hommes de police sont habitués à cacher leurs pen- J sées! Il s'adressait toujours à nous, comme si c'était nous, et non pas lui, qui devions fournir le nœud de l'énigme. Je demandais, j'insistais, je voulais savoir le fond des choses, et, tout en me le racontant par le meuu, il s'observait, dé façon à ne rien m'apprendre, Les adresses du criminel, où les hasards du crime n'ont rien à voir avec le théâtre; un forfait, quelque bien combi-

qu'ij~oit, ne sera jamais machiné et

ne tombera jamais aussi juste que le réIsuUat du travail de ravaat-sceno.

Donc, rien à tirer da tous Jes racontars de la police. Panché lui-même, avec ses récits si mouvementés, n'ourequ'une proie fictive aux auteurs dramatiques. Un fait-divers ne sera jamais que le germe, et l'invention seule saura le mettre en lumière. Sans l'intervention, sans l'arrangement, toute action laissera le spectateur froid et insensible.

Nous comprimes cela tout de suite et ne lui demandâmes plus rien. Ge fut alors que plus à son aise, et se trouvant tout à lait sur son terrain, il nous découvrit les moyens si ingénieux et l~s embûches tendues aux coupables. H y a, dans les bas-fonds de la police de Paris, de véritables hommes de génie, Ils chassent le criminel avec une Sûreté de coup d'œit, des combinaisons d'esprit et un flair si subtil, que la justice s'étonne à chaque instant de l'habileté et du savoir-faire de ses limiers. On dirait qu'ils sentent au vent et qu'ils quêtent à l'odeur.

Il y a parfois des instincts d'inspiration qui sont des trouvailles. Ceci par exemple: un crime a été commis, un homme est découvert assassiné loin de sa demeure. La police se rend chez la victime on y trouve tout dans un ordre parfait: sa femme et son frère se lamentent. On regarde, on examine, on scrute, rien ne dénote la trace d'un crime; le carreau est partout de la même couleur-; jamais le sang n'a été répandu là. M~cé arrive une table ronde se trouve au'milieu de la saile à-manger. Une idée surgit dans le cerveau du chef de la sûreté il prend une carafe pleine d'eau, placée sur le bun'it; il en ~verse le contenu sur le mur, l'eau s'étend mais s'arrête net sous le milieu de la table, n'allant pas plus loin. On enlève les carreaux et, juste à la partie déclive, so trouve une mare de sang, stagnant là comme dans uu réservoir. L3s coupables étuie::t trouvés. On avait assassiné le mari dans sa demeure, et, pendant la nui! le frère et la sœur l'avaient transporte au pied de quelque borne et loin do chez. eux.

M..Macé nous a raconte les détails les plus intéressants sur l'affaire Fenayrou. La femme s'était prise,pour le chef delà sûreté, d'une confiance passionnée. Elle croyait que!ui seul la pouvait sauver toujours eile l'appelait, elle le réclamait sans cesse; ce n'était qu'à lui'qu'elle confiait son secret, mais par morceaux, avec de continueltes réticences, et tout. cela enveioppé d'un tissu de mensonges etdt: supercheries. a

Chaque jour, elle confessait un détail nouveau, donnant une pi~ie fausse et s'essayant à do nouveUes combinaisons. Macé, seu!, est parvenu à tout sa voir,.à tout connaître, et. quand, à force de déductions, il raconta à cette f-im.ue l3 crime qu'il était p~r'nu à reconstituer dans toute sa'vérité et dans toute sa hideur, 1 adultère se sentit vaincue, et alors se décida aux. plus coaopifts aveux.

C'3tte confession suprême au chef do la Sûretu se fit d.u)s un liacre, en allant de Saint Lazare au paiais de Justice. En parlant de Griile et d'Abadie, Macé nous lit le récit des pratiques immondes de la vie parisienne. H connaissait les plus fangeux abimes d~ la passion, et aurait pu mettre un nom sur chaque visage.

Quand il avjit parlé pendant tout une s&iréc, on éprouvait comme dus nau-'SËëS, au récit de tant de bassesses et d'ignominies. Je vous assure qu'à ce ce moment l'homme ne nous semblait pas te plus noble des animiux. Un de nos amis, après l'avoir entendu, restait to~t pAte et tout s~isi.

Qu'as-tu? lui demandai-j".

Je crois que les gendarmes vont entrer et me mettre la mxinau collet.

r

Une chose m'a particulièrement surpris dans M. Macé cet homme si 6n, à l'esprit si judicieux et au Ûair si subtit, semblait ne rion connaître de la vie. En dehors de son bureau et de ses attributions, on eût dit un collégien échapps. Tout semblait nouveau pour lui, il s'amusait de tout, et il avait des réparties du jeune âge. Ce commissaire de police,'Sis de commissaire, n'avait de connaissances a'quises et d'appréciations justes que dans l'exercice de s.rprofession. Cette naï vête éiiait elle sincère ou jouée, je l'ignore; m~is, si, pendant trois semaines, il a voutu nous tromper et se moquer de nous, c'est le plus grand comédien que je sache.

Nous allâmes un jour nous promener aux lies Saint-Honorat M. Kœch'inSchwartz, le maire du dix-huitième arrondissement, nous accompagnait. Comme il n'y a pas sur cette bande de sable de laMéditerranée, de restaurant et à peine une auberge, les domestiques avaient apporté de quoi fdire un vrai repas sur l'herbe. Vous savez si ces agapes sont désagréables et combien tout y fait délaut au bien-être; eh bien, Macé était ravi. Sa satisfaction s'exprimait de la. façon la plus hyperbolique. U regardait de tous ses yeux, écoutait de toutes ses oreilles la vie semblait commencer, à partir de ce'jour.pour le policier de cinquante ans.

Nous étions tellement surpris 'en présence d'une telle joie, procurée par un si mince plaisir, que Kœchlin et moi nous regardions stupéfaits.

Tout lui semblait nouveau, tout lui paraissait neuf. Ce Parisien s'extasiait devant une branche de pin et courait après les mouches. Un grand enfant qui n'a nen vu, joui de rien, et que te plus petit événement séduit et charme. Chacun lui plaisait et il aurait dit bonjour à tout le monde.

Je me demandais par instants, en présence de tant de simplicité je devrais peut-être prononceringénuité: est-il bien vrai que cet homme, qui se balance sur une escarpolette, change de verre 1 avec son voisin et fait à sa voisine des plaisanteries comme on s'en fait aux noces à Pithiviers, est le monsieur redou-

taMedbht îenomeeuL donner petite mort aux. escarpes et aux voleurs, et q<u envoie, bon an, mal an, unedizainede clientsàM.DeibIer?

M. Mace est timide et pousse la discrétion jusqaes au scrupule. Dans )a propriété que nous habitio ts, l'enclos était remp;i d'orangers ou eût dit le jardin des Hesperides. Mace n'osait en c'jeiltir, et, comme je lui disa4s < Puisque vous les aimez, mangez-en à bou~be-queveux-t.u Mon cher, me repondM-il, je ne le saurais.sans que le maître m'y invitât.. L't polies vous arrête souvent pour si peu de choses t <

Non, M. Macé n'acceptera pas de reprendre le coliier de misère il aime trop les joies simples, et j'incline à croire que les fonctions qu'ou lui offre sont un peu compliquées.

LOU:S DAVYL

A LABUSStÈRE Labussiere, pardon t Mais, da ton Ion:; silence Puisqu'enSn tu sortis, j'aurai cette insolence De te d're: Pourquoi, m~ vieille~ on aor~is-tu? P Ah c'était si matin d'avoir cette vertu

De se clore le b-'o et de savoir se taire ) 1 On disait «Ijtbussièro est l'hom''ne du. mystère C'est un habit' ets'iina pirle, poi'tt encor, C'est qu'il sait, lj roublard, que le silence est d'or S'il partait, il dirait do for.Tudab~es choses, H f'n'sit d''s c-htta de voix. a.vec dCH posas Superb.'s Dofântlui.notM vieux Par!em9nt Resterait attentif. Kt ce soratt charmant Ah) quand il parteM, vo'.ts verrox. Son tangage Vous f~ra Mssouner. Cet honnie, c'est u.i sago A qui l'esprit divin s'est un jour réveiè. Vous verrez tout cela quand il aura parle." H parle.

Chacun s'en e:neut à 11 t0 ide.

Hé'.as' pourquoi faut-il, toujours, en 03 basmonde~ Que nos illusions tombeit co'nme un :heveu ? Labussiere a parlé, je vous en 'a's ['aveu. Et ta ChambL'e est to~jo.trs debout ) Ht sa coupole Ne n'eat pas entr'ouvcrt.: au so't de sa parole Labussiere a par'.e froidement, longuement. Poaemeat, tristement, co;u~endiens*tncnt Il dtt eVatidons tx Pais it a dit encore «Ne Y.Uidons pas Ah combien je'te deptore Ce discours qu'on croyait d-jvoir ettO si b-'au Et qui met, jeune oncor, Labussiën ~a't to:nheau. Plus l'homma est importa'tt, plus l'erreur est ~rosNous nous étions trOMtpes) 1 [s.ère; Ni pourtant, Labuss'ero,

Je ne puis pas encor t'm'ii~ermon mépris. Peut-être est-ce ma faute et n'ai-jo pas compris) E.tpour vo.r c!air entin da'is e.! que ta débit !S, Je vais aller chercher Angus, des ~acot'tfM t ESCOPETTE

Nos Echos

MT!TEMf!;SEM89! fCoMr.! de ~0 ~MfM) S'0/0: 8T03 4i/30/U('L)10.~17 Turc. 1~3 Bai~~oott.. 4~7 Chstïnnaott. xx)))) Hgv))tienM.3'~4;!7 Rxt.espftgn. Ml'VIO Rio. 391'ja HongMit!7'J7/8 ~rm~-P~ld~

MmE MLOMM! CCf~M)'~

CoM.~t/.SU/t) ~t Cens..}G/0.100 15/jH! Italien. 96 1& Turc. UW BunqueottOM. 500 M KapagttoL. 01 74 'Hgypte. 3~3 uO Suex. 2084 4j Rio. 39120 tfTaiMS.

PETiTE GAZETTE DES ÈTRAMCEHS FraQ~~s, 8 h. 1/2.– L'Btf; de la Sa~t-~arttM. –Ot'Me~e/j't~Ntuc!.

Opora-Comique, 8 h. e/o. L'~o: d'M A~or~. Aft~t~c Cfect'tt. Ga!orio dos colabrttea modorues et de diora.mas historiques. L'a.miral Courbet à bord du jO~af~. To)i9 tes son's, concert des'i'ztgttnoatitau.itttona télepfMn.Kj~es.

LA POLITIQUE

Nos lecteurs remarqueront que, dans le compte-rendu do ia seanco de la commission, certaines nhrasesde la déposition du général Uriëre de i'isie sontrempiacees par des points.

Chacun en!e:td à sa manière l'hon~ :ieur du drapeau et la di~niLé de l'armée. Pour nous', le silence s'impose, et sans vouloi:' approfondir l'exactitude des allégations portées par le général Brn'-re de risie contre le cotonel Herbingcr, qui o )t produit une si douloureuse s~upéi'ac:ion dans le sein de la comnussioa, nous les tairons.–A.. M.

LE MONDE ET LA V!LLE

Sur la demande de Monsieur le comte de Paris, un service'sera célèbre en l'église Saint-François-Xavier, sa paroisse, le vendredi 4 dàcem'bro, à onze heures du matin, p~ur le repos de i aine de Sa Majesté le roi d'Espagne.

Nous recevonsde Sofia une dépêche du comité français pour les secours aux blesses.

M. Wagner, son organisateur, nous dit que les besoins sont grands. Les blessés affluent, Serbes et: Bulgares. L'argent: e!, les médicaments seront bien accueillis la-bas.

Ce n'est jamais eu '.vain que l'on s'adresse à la charité parisienne. Le grand élan qui porta tous les peuples à témoigner leur sympathie aux héroïques assiégés de 1871, et à envoyer des secours à Paris des que le siège fur levé, ne doit pas être oublié aujourd'hui. Nous connaissons trop bien les horreurs de la guerre, pour n'y pas compatir du fond de notre cœur.

Le Gaulois se charge de centraliser les souscriptions et de les faire parvenir. Nous sommes sûrs que notre appel ne restera pas sans écho.

Après-midi fructueux, hier, à i'h~tel Drouoi, pour les orphelines _de ReuiUy. Le succès de la vente de bienfaisance annoncée par le CaM~OM a dépassé toutes les pré visions.

L'élite du faubourg Saint-Germain se pressait dans la salle n" 1, où, la veille, l'exposition publique avait attiré une foule énorme~-qui ne tarissait pas en éloges mérites sur les envois.

On se rappelle la faveur qui accueillit tout récemment l'Exposition des Alsaciens-Lorrains, grâce surtout au concours de sir William Abdy, qui avait prête sa merveitleuse collection. JL&dy Âbdy est la digne collaboratrice

de son mari dans cette latte pour le bien; c'est à e)Ie qu'ont été adjugées hier Une magnifique marine de Mmela baronne Adolphe de Rothschitd 1,550 fr. ~?o~o g< JM~t'eMe, aquarelle d'Eugëne Lami 750 francs.

La C~/MM~e, sculpture exquise de Manusia (Mme la duchesse d'Uzës) 1,100 francs.

Le buste de Chopin, bronze offert par Fauteur, Mme la conjtesse de Beaumont- Castrios: 660 francs. Le numéro 47, aquaraUe d'Eugène L'tmbsrt. des chat~, naturellement, de jo!is matous a la tête mutine et au poil lustré–a atteint 1,355 fr.; acquis par Mme Martinet, graud'mëre de M. Jul's Hti'j, n)s de l'éminent expert, habile expert lui-même. Le médaillon de Chapu représentant le comte Robert de Vogué avait été acheté par la famille de Vogué avant la .vente et payé 600 fr.

M.Coitin,ancie-i notaire, s'est rendu acquéreur del'~e. ~t!e-~j~e a ~g- wsc, déticieuse aquareUe de Mme la j baronne Nathaniel de Rothschild: 430 fr. LaDa/~e c/tape~o~ ~OMyg, aquarelle d~ S. A. L Mme la princesse Ma- thide 400 francs, a Ijugé à M. Cfiades Ephrussi. Cito .s encore les CoMrsM, tableau de Pdnceteau: 450 francs; les O~~ïMS; dessin à la mine de p!omb, par W. Bou- jguereau 400 francs; les ~t~a~es, de j Mme Madeleine Lem~ire:,310 francs; la. -Le~'t;, aquarelle de Mandi: 300 francs; j le Af<fc/~ de Afù;c-Ma/ tableau de J.-L.Brow.i: 400 francs; Co~M~ï~e, un ravissant pastel de MUe Louise Abbéma: 500 francs; une tête dg jeune tcminc, j Lrcs jolie étude de Mme la comtesse de Murcy-Ar~enteau: 350 francs; t/e C~a.gacwrca /?UH/!e;aquare!te de M. le comt.; de la Gi:'e..uefie 150 francs; l'f/'<~<~ dessin à la plume de JeanPaul Lmrens 120 francs, etc., etc. Parmi les acquéreurs MM. Arthur .Desjardins (de l'instit.ut),C'u.Epitrussi, de Viimorin, Jacques Stanb, Strauss. L'élan est doitaé l'exempte de Mme la maréchale de Mac-M~hon, à qui revient cette généreuse initiative, ne lardera pas à être suivi..

La kermesse de charité doit désormais céder la place à la vente aux enchères.

En ouvrant hier la séance de l'Académie des sciences, à l'Institut, l'amiral JnrioadeLaGravière a annoncé à la compagnie 1 mort do son président, M. Henri "B~uley. Il s'est fait l'interprète de l'Académie en transmettant à la far:u!:o l'expression dt's regrets de tous les cotlugues du défunt. Suivant l'usage, l'Académie a levé ia séance en signe de

deuiL

M. Henri Bouley est mort à deux heures du matin, dans la nuit de dimanche à lundi. Il s'est .éteint sans souû'rance. Il avait encore toute sa connaissance pendant )a journée de samedi, et avait causé tort longuement la veille avec M. Pasteur, celui do.it il a pendant toute sa v'ie préconisé les doctrines.. Depuis longtemps déjà, M. Bruley était atteint d'une maladie de cœur qui ne l'empêchait pas de vaquer à ses occupadons. Il s'aida, il y a trois semaines, et depuis ne s'est plus relové.

Samedi, M. l'abbé Ra vaille, curé de Saint-Thotuas-d'Aquin, était venu confesser le président de l'Académie des sciences, et, dimanche, à deux heures après 'midi, il lui administra les derniers sacrements, en présence de sa familie.

Membre de l'Académie de médecine en 1855, M. Boutey fut nommé en 1SM inspecteur général des Ecoles vetér~ nair'.s. En 186S, l'Académie des sciences l'appeia à remplacer, dans la section d économie rurale, M. Rayer.

E t 1885, il fut élu président en remplacement de M. RoLand.

En 1869, M. Bouiayavaitïait une tentative politique, en se présentant dans la neuvième circonscription de la Seine, en concurrence avec M. PeUetan.

M. Bouley laisse un nouveau dictionnaire pratique de médecine, de chirurgie et d'hygiène vétérinaires,en collaboration avec M. Raynal. Il a publié, seul, un ouvrage sur la CaM~e de la MMrce ùfa/:s ~os ~j'<M~ de cat~cr:<' un 7'ra~ de <or~Ma<!OM dM p!e~ (~M c/tëuc!~ etc..

Ses obsèques auront lieu demain, à midi, en l'église Saint-Thomas d'Aquin. Très nombreuse assistance, hier, à midi, en l'église Samt-Gormain-desPrés, où ont été célébrées les obsèques de M. Armand Trèves, capitaine de vaisseau, dont nous avons annoncé la mort. A la levée du corps,21,rue Jacob, le 74" régiment de ligne a rendu les honneurs mUitaires la musique a exécuté la Man:M:e de Chopin. `

M&I.Lecl&rc, de Maigret, commandant de vaisseau; Roussin, commissaire de la marine; Thibaud, chef de bureau aa Ministère de la marine, tenaient les cordons du poêle.

Le ministre s'était fait représenter par un de ses aides de camp, le commandant Melchior, officier d'état-major.

Parmi les personnespréseiites, cito.:s le général Saussier, gouverneur de Paris les vice-amiraux Cloué, Paris, Peyroa, Ribourt; le contre-amfral de la Jaitie, chef d'état-major du ministre MM. Daubrée, Edmond Becquerel, de l'Institut; le marquis de Beauvoir, Te général Boulanger, M. Le Myre de Villers, baron Reille, etc. °

Après la cérémonie religieuse, Je convoi s'est dirigé vers Je cimetière Montparnasse.

Deux discours ont été prononces sur la tombe.

Le 74° de ligne a accompagné le cercueil jusqu'au cimetière. Le défunt était en activité de service et officier delà Légion d'hoBnenr~

Hier a été béni, à Saiat-Thomas-d'A- j

quinze mariage du vicomte ~Rogerd~ Sédiëres, fils du représentant d'une des plus anciennes familles du Limousin, avec Mile Mathilde de Triana, fille du consul général de Colombie, savant très connu par ses travaux de botanique et de médecine c'est lui qui a introduit en France les orchidées, si à la mode. Pour témoins du marié colonel comte d~ Bëaumont, marquis de Geooro de la mariée: M. Ghevreul, l'illustre centenaire, et M. d'Holguin, ministre des &nances de Colombie.

Reconnu, dans la très nombreuse as"sistance comte et vicomte Vigier, comtesse Vigier, vicomte et vicomtesse da Janzé, duc d'Albuféra et le spirituel écrivain M. Mouton (Mérinos), l'un des habitués du salon de la marquise de Blocquevtlle, dont M. de Sddières est le neveu. M. Mouton fait, en ce moment, ses visites àcà'démiques. C'est, croyonsnous, au fauteuil de M. Edmond About qu'il prétend, avec beau coup d'autres concurrents, d'ailleurs. Nous en con-*naissons une demi-douzaine.

Un accident, qui aurait pu avoir les conséquences les plus graves, est arrivé avant hier soir à M. Lalou, directeur da ia-F~Mce.

Ses chevaux se sont emportés, et M. Lalou, qui s'était jeté en bas de sa voiture pour tenter de les arrêter, a reçu de fortes Contusions.

Noussommeshem'eux. d'apprendre que l'état de M. Lalou est aussi satisfais aat que possible..

Douze éditions de .Mb/Mï'eMr .P<~< le dernier roman de Guy de Maupassant, ont été enlevées en trois jours à la librairie Paul Ollendorn'.

C'est en Touraine, le pays traditionnel de la chasse a courre, qu'ont lieu actuellement les plus brillantes réunions cynégiiiques.

Le lieu de rendez-vous est le château de Chanceaux, chez M. Paul Schneider, u)s du député. S'y trouvaient ces joursci le co uto et la comtesse de Pourtalès, baron et baronne de MontreuilRenty, vicomtesse Costa de Beauregard, de Lastours, d'Espaigue, comte de Mouou, marquis de Bryas, vicomte et vicomtesse deCharençay, de Lignac, marquis .do Lus.~ac. d'Espinay Saint-Luc, do VauLibautt, de la Salle, M. H. S :hneider, gérant des usines du Creusot; F.jR. Duval,de la Verteville.miaistra pténipotentiaire; général vicomte de Louveneeurt, etc.

Il y a quelques jours, on a chassé sui~ tes terres du co ate de Puységur. Avanthier, c'est l'équipage de Montpolion qui a eu les honneurs da la journée. Cet équipage est dirigé par M. de la Motte, le brillant veneur.

Plusieurs de nos confrères annonçaient, hier, la fusion prochaine de la. A'<<Mt'~Me yraMpatse, du ~o~'re et du JS'V. .SM~e. Nous sommes en mesure de donner, à cette information, le démenti le plus forme).

Un sait que la JP~M&?(g /M{M;:M, dans l'espoir de retrouver son ancienne prospérité, cherche à se réorganiser entièrement, et chacun des quatre ou cinq rédacteurs principaux de cette feuille s'eiïorco de faire adopter son plan. Il se peut que l'un d'eux ait l'idée de faire fusionner l'ancien organe deGa.mbettaavec unefeuilte de même nuance, mais rien n'est encore décidé.

Le ~<<xire, dans son numéro de ça matin, proteste contre un pareil projet; te .Y/,Y° ~tJc~ également ce dernier journal public même la note suivante < LY/!<r<M~M:~ annonce la fusion de la Rt'?MM~MC/'ra?:patM, du Fo~a:ye et, du 6'~c/e cette nouvelle est absolument fausse.

M. Judét, dans la 2Va<MM, dit à ça. propos < L~ ctientéle baisse comme les to'ids secrets. .Nous prions M.Judet do voutoirbi.en nous faire savoir s'il en-< tend dire par là que le <S~e~ ait jamais été aux gages d'un ministre. Et nous le prions do répondre for"<' mollement. n

Tout le monde ne pourra que souscrira aux éloges que M. Camille Doucet accordait, jeudi dernier, au délicieux roman de M. Léon de Tiasoau, ~a Afet~eM~e Par<:

'Ce roman se distingue par une rare élégance, par une exquise délicatesse, par une fine et savante étude des caractères pris sur le vif, par la grâce du styie, eniin, comme par l'impression élevés et saine qui s'en dégage, au profit du bon goût et de FhonMète morale. » NOUVELLES A LA MAIN

Champoireau change un billet de banque de 100 francs en pièces de vingt sous. Il cjmpte jusqu'à soixante-dix. Puisque c'est juste {usqu'ici, faitil, pas la peine d'aller plus loin) 1

Chez le commissaire

Quels sont vos moyens d'existence? demande le magistrat municip~à aa vagabond qu'on lui amène.

Un très bon estomac 1

UN OOM~NO

PETBTE CïHMM~Ï~UE

M. Eugène Ciceri, rentre à Paris, fera !t réouverture de son cours de peintre et aquareila, le 1" décembre prochain J8 t'f. Cours-la. Reine.

DÉPOSITION np

~MIf'B'B~M M FMP

uMtMtL MMM M L lijM

D&ns tes couloirs. Bje p!&M d~ gcnvsmeBaent

Le général Brière de l'Isle a Tait hiet dûTant Is commission dss crédits, une tr~t iniéressanie~eposition dans laqaelie U


fourni les m<tiea<ioïis tes pYas gMïes s< ïa déroute de Lang-Soa et N'est prononcé i ïiettement pour l'occupation complète du ] TdhMn, y compris les postes les plus etoi. < gnés comme ceux de Lang-Son et de Lao- t Kai. On sait que ce dernier point n'a jamais été occupé par nos troupes. Voici du Te'!te,&dèlement rapportée~ sauf 1 les suppressions indiquées plus haut par te ] directeur du Gatth~, tes déclarations de rancien commandant en chef du corps ex- < péditionnaire .Messiea~ 1s période militaire a été ctose, à proprement parler. le jour déjà stcnature du traité de Tien-Tsic, dont l'exé- ,1 cutionaétetrèK&tricte jusqu'ici. En cou- ] vrant le pays de petits postes, la p&cthcation ] sera assurée. r ] Quand j'ai quitté Haï-Pbong, le 5 octo- ,1 bre, il n'y avait plus de Pavillons-noirs, et j il aurait suf6 de ne pas laisser les pirates se concentrer a la faveur de l'anarchie qui 1 régne dans le Delta. ,En parlant ainsi, je novoudraispasavoir t'air de critiquer les actes de mon succès- seur mais je suis ici pour dire la vente.. (Sur interrogation.) Les pirates réunissent des bandas, rançonnent les villages puis, à notre approche, tia prennent la 1 fuite, pou;- se reformer des que nos f colonnes volantes ~e sont éloignées. il faut sans cesse recommencer les pour- suites; et c'est pour cela que lammtipUcité des petits postes dissémines dans le Tonkin est indispensable. Avec 15,000 ion.kinois, nous aurons de quoi garnir autant postes ou'il faudra. Les nouveaux contingents tonkinois renferment, aujourct nui, d'excellents sujets très solides.

M. LocKROY.–Pourquoi ne sommes-nous ~as encore à Lang-Son et a Lao Kaï ? p Le G~N&RAL BRtËRE DEL'ÏSLE. Lesch&leurs npus ont empêchés de retourneraLang*Son en outre, il n'y avait pas de route, praticables, eties mutets nous manquaient~ Cependant, j'avais prépare la mui-che sur LaoKaï, par échelons, lorsque mon successeur a changé de plan et s'est occupé de IAnnam, probablement parce que nos émissaires ne nous signalaient la prMenced aucun ennemi dans le Nord-Est.

M. PELMTAN. Vous avez dit dans une dépêche qu'il faudrait soixante nulle hommes pour occuper tous les pointu.

LE GtNËRAL. C'était une boutade. Je ne .pouvais pas exécuter à la lettre tous les ordr<6 qui me venaient de Paris.

M. Pt.M.h'rAK. II y a des traces de dis sentiments entre les chefs militaires au sujet de l'Annam; l'annexion aurait-elle été plus funeste que ce que l'on a tait? LE GEN&RA).L'annexion de l'Annam aurait été tout au moins prëmataree et, eu tout cas, inopportune, il suftisait d'envoyer iO.OCO hommes a Hué. Certains ofhciers Toulaient arrôter les deux régents, et iuyet a réussi a se suuver.

M. DSLA.FOSSE. N'y a-t-il pas lieu de craindre le Mt~r de déserteurs chinois 'l LE G~NËRAL. C'est pour cela que l'occupation complète serait ptus avantageuse, car elle permet.tl'ait de tenir les débouches et les postes des douanfs qui, seules fourniraient des recettes. Un g<-néral chinois prisonnier s'est installé à HaHOi,u lait un commerce fructueux.

M.' RocHKTORT. Pourquoi a-t-on rènforcé la division de Négrier?

LE GÉN&RAL. On peut réduire successi-Mtment les forces franchises de dix initie a mix tnilie hommes. -Et st-ce avec la Chine

M.UAStMiR-PEtUER.– Est-ce avec la Chine

ou avec l'Annam que les rebelles ont le plus d'~funité? î

LE GËNËRAL. Avec l'Annam.

M.,RocHEFORT. Les dépêches lues par M. Ferry ont-elles été faisitices? 7

LmGËNKnAL. Elles ont été écourtécs. J'ai cru devoir protester contre une dépêche qui n'a pas, d'aiUcurs, paru au ./OM)'M~ o/~cte~ et qu'on m'avait attribuée.

L'AMIRAL DOMPIERRE-D'HORKOY. Quels seraient les points a occuper, d'après vous ? q LE GËHKR\ Hong Hoa, That Ko, LaoKaï, C:'o-~ang. Deux cent. cinquante Français et deux cent. cinquante Tonkinois sufntaicut comme garnison dans chacun de ces points stratégiques. Dans la saison des chaleurs, o" pourrait réduire :t cinquante l'effectif français de chaque garnison. J~suis opposé aux fortiiications daus le Delta; de simptes btockhaus, entourés de murs crénelés su Miraient du côté de Laos sur la riVtére Noite, quetques postes occupés seulement par des auxiliaires tonkinois suttiruient également.

M. HuBBAMD. Que pensez-vous deschifires présentés pur le général de Courcy? i Le G~K~RAL. Caux que je connais sont supérieurs a mes prévif-ions. On aurait pu éviter les événements de Hué tout on agtseMnt dMis l'Annam, et c'ebt. une f-tute d'organiser des troupes annamites. Cescraitdoni;er des verges pour nous battre. L'Annumite sera toujours notre ennemi iri~concilisbte. J'ai vu des ofGciers fr.mç.iis envoyés pour former un corps aunamite. J'espère que ce projot n'aura pas de suite.

M. DRKYtUs. Les Tonkinois :na,rchei-aient-ilt~ oonttc tas chinois en cas de couûit avec la Chine? 1

LE G&NKRAL. Oui, u condition d'être encadrés, vingt milte hommes de troupes franco-tonkinoiees feraient face a toutes les oventuuiitcs en attendant des renforts. Je vous le répète, los troupes tonkinoises sont excellentes.

M. LALA~DE. Combien de temps peutn laisser une garn'son française exposée au climat du Tunkin?

c LE GËK&RAL. Quand les troupes seront bien installées au Tonkin, on y mourra moins que dans d'autres colonies. Sur un effectif de 657 omciers et 46,333 Européens, j'ai perdu, de septembre 1884 à mai 1885, en dehors du feu, neuf officiers et 454 hommes. Les troupes étaient alors installées sous des paillotes; j'ai essayé de ]es installer dans .es villages, et les résultats ont été très .eureux nos jeunes soldats pourront très .tien supporter un séjour de deux années au fonkin;ilya a bien la diarrhée à craindre, muis ce n'est paa la coc~HMcMM~e, celle qui tue les hommes deux ou trois ans après leur retour d!ms leur pays.

M. LocKROY. –Y avait-il des officiers étrangers dans l'armée chinoise ? '1

LE G&N~RAL. Je ne crois pas qu'il y en ait eu en première ligne. Il y a des gens qui voient partout des étrangers. Moi je n'en ai pas vus. La vérité est que le manuel du soldat prussien a été traduit en langue chinoise depuis trois ans, et que les Chinois sont assez intelligents pour en avoir profité. M. LocKROY. Les Chinois sont-ils restés concentrés à la frontière? '?

LE G&NËRAL. Non; ça leur coûterait trop cher. Leur caisse est à sec.

M. RAOUL DovAL. Au mois de mars, vous aviez indiqué pour l'occupation du Tonkin tans .l'Annam par les auxiliaires tonkinois, des chiures analogues à ceux que vous donnez aujourd'hui pour l'occupation du Tonkin et de l'Annam réunis.

LE GÉNJÊRAL. –La dMtél'ence n'est qu'apparente, elle provient de la valeur des Tonkinois, qui a doublé depaia le moment dont vous parlez.

.D'après an travail eCectué récemment à Hanoï par des mandarins, la population du Tonkin,tel que nous l'a concédé le traité de Tien-Tsin, serait de dix millions d'habitants, dont onze cent mille dans les provinces frontières, mais ce chiNre doit être inférieur à la réalité les mandarins diminuent la population pour pouvoir plus facilement garder pour eux Hne pajrti~ des impûts. fi Ir' v"

NoM arj'iTensiet*MpMti«~t&<Kp's~

sition du général Briere de !'Me qn! va < Mulever demain deh polémiques dans toute ] la presse européenne. Les accusations par' i tée< par l'ex-commandanten chefcontrewon t subordonné le lientenaat-colonel Herbinger < sont tellement graves, que les membres de la commission avaient soagè un instant & nous prier, nous antres journalistes, de les < passer sous silence: maie le secret ne pou ] vait paa être gardé; c'est a grand'peine déjà qu'on a décide de supprimer, dans les comptes rendus, certaines paroles de blâme inûigés par M. Briére de llsie à son succès- seur le général de Gaurcy.

D'ailleurs,!) est question de mander son tour le lieutenant-colonel Herbinger .devant la commission cène ci a agtté un instant le point de savoir si elle ne so chargerait pas elle-même de faire la lumière; mais, après discussion, elle a renonce àeette idée la commission ne peut pas se transformer en tribuna!; c'est a la presse, c'est & l'opinion publique, c'est à la Chambre, par voie d'interpellation, de forcer te ministre de la guerre à évoquer de nouveau le dossier de cette lamentable retraite de Lang-Son,qui va causer la plus douloureuse émotion chez tous les coeurs irança.is. Ceci dit, nous reprenons notre compte rendu.

M. HuBBARD. –Pouvez-vous nous expl~quer ce que signifiait la dépêche du général da Courcy, disant qu'il était nécessaire de faire un procès au colonel Herbinger, à cause de l'étalées esprits au Tonkin? LE~tSfÈRAL.–Ceite dépêche faisait, allusion à l'indignation ressentie par tout le corps expéditionnaire, quand on a connu la nouvelle du retour d'Herbihger au Tonkin, au lieu d'apprendre son renvoi de t'armée. Je tenais a ce que la lumière fût faite. Des sténographes étaient prêts lorsque fut rendue l'ordonnance de non lieu.

M. HuscARD. Pourquoi le générai de Courcy voulait-il vous retenir jusqu'après le verdict du conseil de guerre ? f

Le GKK&RAL.–Parce qu'il voulait m'interroger j'ui été interroge, en eSet, et j'ai dit ce qui est la vérité.

Tous les témoignages l'ont établi, et c'est à cette cause qu'il faut attribuer tout le désastre.

Le ministre le sait bien.. M.HËBBARD.–Mais alors pourquoi no l'a. t-onpa~ frappé? 'i

LE GÉNÉRAL. Je ne suis pas un homme politique, je suis un soldat, et je ne comprends rien aux choses d'un certain ordre. Je raconte tout ce qui s'est passé, je- ne puis pas en dire plus.

M. ANMUKOx. Vous nojtM avez dit que vous aviez toujours été mattre de votre commandement. Avez-vous entrepria la marche de Lang-Son de plein gré ? q

LE GENERAL. En marchant sur LangSon, je n'ai pas obéi à un ordre spécm! venu de Paris; M. Patenôtre me demandait tous les jours de frapper un conp. J'étais SHns cesse assailli; je me croyais en force, j'ai marché. L'avenir m'aurait donné raison, sans la balle qui, en frappant le brave Négrier, fit passer le commandement aux mains d'un.

< J'avais bien prévu l'aSaire de TuyenQuan j'avais placé là Dominé, qui ne m'a demandé d'aide qu'après Lang-Son si j'avais <u un Dominé a. Lang-Son, c'eut été un jour de victoire

M. RocHMFOR-r. Et la lettre du général Négrier portant que lé corps expéditionnaire risquait de rester sous Lang-~on? LE G~jËRAL. Le général Négrier s'était trompé au début mais, après examen de 1~ situation, il y est allé gaiement; je suis autorisé par lui a le dire très haut.

M.GRANET. Alors vous attribuez la débâcle de Lang-Son a l'impéritie d'Hcrbinger ? Telle ne fut pas notre impression aurcctide votredépéohe. car celle-ci demandait, en somme, des renforts.

LE G&NËnAL. 11 y a eu erreur de ma part. Je n'étais pas fixé sur M. Herbinger; je le croyais de toute sincérité. On me l'nvait donné comme un excellent officier; il me télégraphia qu'il n'avait plus de vivrez ni de munitions; or, c'était faux il avait pour quatorze jours d'approvisionnements. Le 24, il y eut une première alurme par te fait d'Herbinger, qui n'avait pas occupe un plateau qu'il devait occuper, et ceta sans me prévenir. Négrier, qui est aussi prudent que brave, ayant résolu d'attendre des renforts, avait réuni les chefs de son corps d'armée sur les hauteurs, autour de Lang-Son, et leur avait indiqué les points a prendre si on nous attaquait. Le 28, les Chinois étaient en pleine déroute, quan~ Herbinger prescrivit la retraite.

M. RocsEFO&T. II n'y eut pas dé Làcle.

LKG~&RAL.– Non; il y a eu retraita par ordre.

M. LocKROY. –Alors on a tout abandonné sans avoir l'épée dans les reins?

Lu GÉNÉRAL. Oui! Et la preuve que les Chinois ne nous ont pas poursuivis, c'est que deux soldats de lu légion étrangère; qui étaient restés en maraude à Lang Sun, ont rpjoint l'armée le lendemain saus avoir été inquiétés par les Chinois.

M.RocuEFORT. –Enfin, à qui attribuezvous la débâcle, a Herbinger lui-même ou aux soldais?

LE GÉNÉRAL.– Absolument & Herbinger, qui a agi contre la volonté de tous les officiera il a démoralisé une armée qui ne demandait qu'à faire son devoir.

Sans Herbinger. noue serions encore aujourd'hui a Lang-Son ) II faut un débat public; l'heure de la justice e&t venue!

La. un de la déposition du général Briére de i'Iale n'onre plus qu'un intérêt relatif. Questionné sur les conséquences, au point de vue de la possession de la Cochinchine; do l'évacuation du Tonkin, le général a répondu: < La perte de notre colonie serait absolue, imminente, le danger viendrait A la fois de FAnnam, des Chinois et des indigènes il faudrait, au moins, doubler l'effectif de nos garnisons et porter & sept ou huit mille soldats européens l'eifectif du corps d'occupation, en Cochinchine seulement. a

Après avoir expliqué que les mœurs dé pjorables des turcos rendeutimpossibleleur maintien au Tonkin, le général s'est élevé de nouveau contre l'évacuation.

< L'annonce seule de notre départ précipité déchaînerait la guerre civile.

M. DuGU~ DE LA FAUCONNERIE. Seraitce la guerre civile seulement, ou bien des massacres ? Et les forces indigènes seraient elles en état do se défendre, ou bien seraientelles exposées à être massacrées ? 9

LE G6NËRAI,. II y aurait des deux, et je cro's que les troupes auxiliaires, comme ceux qui nous auraient prêté leur concours, seraient forcément destinés à disparaître dan s le soulèvement général.

En résumé, messieurs, il est impossible de quitter le Tonkin il faut, au contraire, l'occuper. en attendant de l'annexer. < Il était plus de six heures quand le géné.ral Brière de l'isie s'est retiré, laissant la commission agitée par des sentiments divers qui se traduiront, aujourd'hui, dans le nu.

Mie.

tt6 Tote des crédits ëtait eon~dére. hier, comme àpeu près certain pour la &n de la semaine prochaine, le Congrès ne M reanirait qu'après cette importante réeoInHon. Toat le débat portera sur le mode et l'étendue de i'c~cnpatioa.

Daas urne entrevue que~e générât Campe-

noBtaeme,Mer,avecdes déomtea de t'Btt

ai% sujet ee questions régic,~ulz:», le minutre

ao. aajet de qmettiona règio~Mnea, le tainittM

de ïa gaerre a CM pO~ir garnit t M ttta'

<er!ocuteurs les indications suivantes sur le plan complet d'organisation dn Tonkin, mis a l'étude par !e gouvernement, et dont la réalisation dans lesdéttils ferait l'objet des délibérations du~puTernement pendant lea vacances parlementaifes.qui commenceront t après le Conurés ooar se eontinaer jusqu'au second mardi de janvier, date constatationnelle de Fouvertnre de–ta session ordi naire.

Après avoir répète que l'éracmation da Tonkin serait nn désastre et om déshonnear pour 1 armée, le ministre de la guerre a dit à peu prés textuellement ceci

Noua entendoms nous <n tenir a l'esprit du traité 4e TMn-Tain~ et me pM réduire l'occupation, dont noue Bous ~Borcerons d'alléger les charges au point de vue du nombre d<'s troupes françaises à maintenir auTonkin Dans trois mots, les milices tonkinoises seront suffisamment organi' sées pour nous permettre do ne laisser qué~ six mitle de nos soldats dans l'Extrême Orient:ce nombre pourra même être ramené & trois mille à la un de 188S. 'Dans l'intervalle, il seraH procédé a l'organisation civite du Tonkin, d'après le système fonctionnant actuellement en Tu" niste le résiden trônerai civi). à Hué au-. ratt sous ses ordres !ea commandants militaires~ et toutes les questions se rattachant à i'Ann~m et au Tonkin seraient du domaine exclusif du nouveau ministère des coloines; dont la création, arrêtée depuis longtemps en principe, sera, A bref dèiai, uu fait accompli. à

On s'occupe déjà, dans les couloirs, de pointer les voix qui se prononceront pour ou contre l'occupation. L'éteetton des viceprésidents, intervenue à la suite d'une trans action conclue eutro les radicaux, et les opportunistes, a permis de compter les for- ces dont disposerait un ministère de concentration Clemenceau ou autre. Les 383 voix j obtenues par M. Buyat pour le quatrième siège de vice-président représentent, a très peu de chose près, les forces ministèrieHùt. .Dans ces conditions, iiest permis de se demander ce qu'il adviendrait si ta droite s'abstenait en masse sur une question capi taie. Que deviendraient les républicains divisés ? Et n'assisterions-nous pas a une seconde édition du fameux, vote de confiance d ul~ août i884 ? Ce jour-la, on se le rappeilc.M. Ferry ne put obtenir au premier tour de scrutin le gMO~MMt nécessaire et il faltut procéder & une seconde épreuve, qui. fut lamentable, puisque le ministère réunit à peine cent cinquante suSrages sur les cinq cent. cinquante membres dont se composait l'ancienne Chambre.

La droite, qui a toujours été tenue jusqu'ici à. l'écart des affaires du Tonkin, qui n'en a jamais eu dé près ou de loin, pur conséquent, les responsabilités, n'auruit-oUe pas le droit de s'abstenir dans le prochain vote des crédits, laissaut aiusi aux républicains le soin de prendre une décision eu cette grave matière ? 2

La droite, mujgré sa force numérique, ne peut ni ~aire prévaloir ses vues ni les ap piiquer ce nerait assurément un curieux spectacle que celui d'une chambre do cinq cent quatre vingt-quatre membres statuant sur la question du Tonkin nvee le quart ou les deux cinquièmes de ses membres, ap'es uti premier tour de scrutin où le gMorMHt n'aurait pas été atteint.

Le point d'interrogation a été posé hier, et c'est pourceia que nous en faisons montion.

i~c-Mes ParisiM

tMvorce de jmmfnnUate

Aujourd'hui, le jP~ passe des mains de M. Paul de Cassagnac à celles de M. Robert Mitchcll. A la mort de M. Gibiat, le .P~yet le Coy?~OMM< sont devenus impropriété de sa veuve et de sou gendre, M. de Loqueyssie; mais celui-ci ce s'est entendu que quelques mois avec M. de Cassagnac, et ces messieurs divorcent aujourd'hui même. M. de Cassagnac est sutvi dans sa retraite par ses collaborateurs, MM. Albert Rogat, Paul de Léoni, de Beauvailon,Deflou etPelletin. Le Pays fait donc peau neuve.

Le a été fondé le i" janvier !8/j~, avec ce sous-titre :OHy-M~ < M/o/<~ de la ~'r~Mt' On voit que sa doctrine de l'Appel au peuple date de son premier numéro. Son premier rédacteur en chef fut M. AUetz. Qui était M. Alletz?..0n ne s'en souvient plus. M. Alletz ne fit, d'ailleurs, que traverser le Pays. L'année suivante, M. de Lamartine prenait la direction de ce journal, en supprimait le soustitre, mais en suivait la même politique. La direction de M. de Lamartine fit la fortune politique et littéraire du P~y; mais elle ne dura non plus que quelques mois.

Au coup d'Etat du 2 décembre !8~s, M. de La Guéronnière remplaça M. de Lamartine, et le \P~ parut avec un soustitre, auquel il devait demeurer fidèle plus longtemps encore le /(?~, ycMfH< de /M~/y~.M de La Guéronnière eut pour collaoorateurs M. Granier de Cassagnac, le père de M. Paul de Cassagnac M. Amédée de Césena, l'actuel rédacteur en chef honoraire du Soleil; M. Auguste Vitu, qui fait maintenant la critique théâtrale au .<g~û. Le Pays tut le mamelouck de l'Empire; on peut dire qu'il se couchait en travers de la porte du cabinet de Napoléon III, pour le défendre contre toute agression ou même contre toute importunité.

Vers 186~, le Pays se trouva, pas suite du roulement de personnel, à peu près dans l'état du couteau de Jeannot sa rédaction s'était peu à peu renouvelée elle était, à ce moment, aux mains de MM.Letellier, Ulysse Pic et Baraton. Bien qu'il n'y ait que vingt-deux ans de cela, on ne se souvient guère que de M. Ulysse Pic. Mais le Pays soutenait avec la même carrure, et même avec quelque chose de plus rogue, la politique inaugurée par M. de La Guéronnière, le lendemain du coup d'Etat; le mamelouci: montrait les dents à quiconque faisait mine dë~Hloir partager son poste de garue. Il y avait a!cr~ avec le Pays, quelques journaux, le le CoM~MMf' le ./of~K~/ Débats, la ~'y<?~f, qui étaient formés en syndicat d'annonces. Quand on voulait publier une annonce dans J'un~ il fallait la publier dans l'autre, mais à un tarif réduit. La régie des annonces de la place de la Bourse, qui avait aHermé les annonces des journaux du syndicat, leur assurait à chacun un minimum de revenu. Comme l'industrie et le commerce étaient alors prospères, les fermiers d'annonces pouvaient faire ce qui leur est devenu beaucoup plus dtiËcilo aujourd'hui. Mais le Siècle et le Journal des J9~~ peuvent se consoler en pensant qu'ils sont en république. Quant à la ~~y~, elle en est morte.

C'est, il y a vingt ans, que M. Paul de Cassagnac a fait ses débuts an sous Lies auspices de son père; c'est au qu'il a fait sa carrière de journaliste, et il en quitte la rédaction en chef, après cetta longue collaboration qai attache un jour- nalMte à, <on ~onraal comme un arbre à la

CERTUS

terre Non seo!ement M. de Cassagnac a t fait toute sa carrière dans le ~< mais il l'a faite dans le morne bureau, le Pj~ étant installé ac numéro de la me des Bons-Enfants, preste palais Royal, depuis que lui-même y est entre.

Bien qu'Haut des coHaborateurs de-talent. M. de Cassagnac personniËait le ~'<D'j. Sa poUtique et sa plume très personnelles avaient imprime à ce journal une ~Hore particulière, qui etatt propreBlent l'aHare de M. de Cassagnac, depuis la mort du Prince impéria!, surtout. De sorte que par suite de son départ et de celui de ses coHaboratears, le jf~ va se trouver transformé de fond en combie M. Robert Mitcheli ne pouvant réunir une rédactioQ pourvue de l'aHitre de laredac.tion de M. de Cassagnac, qui est unique !ea son genre.

Sous la rédaction en chef de.M. Paul deGassagnac, le s'est fait, dans la presse conservatrice, une réputation de vaitlance, à laqseiie nous rendons un dernier et cordiat hommage. TOüT·PAR18

CHAMBRE OES DEPUTES 1

Une heure un quart de séance, dont il faut retrancher trois quarts d'heure de scrutin et vingt minutes de promenade dans les couloirs: son dix minutes de discussion.

Elles ont suffi pour valider les éiections de laHaute-Lotre et renvoyer à une seule et même commission les propositions de MM. Pachon, de laBiliaisetThiessé, relatives aux fournitures laites pour le' compte de l'Etat.

On a,enûa, nommé les membres de la commission de surveillance; c'est M.' Jutiien qui a décroché, avec 179 voix, cette petite timbaie.M.Léon Chevreau en a obtenu 141, et aurait été é.u si les conservateurs s'étaient montres pius exacts. Nous ne leur en faisons pas un crime, car l'affaire était de minime imporiattce mais que nos amis ne perdent pas d~ vue que ie premier devoir d'une 'minorité esti'assiduité aux séances, surtout ioisque cette minorité dispose de deux cents voix disciplinées, en face de troupes irrémédiablement divisées et qui vont se débandant chaque )our davantage.

H~NtU COMSttt.

A ~SA~rpts~ ~sp~

à innVùha ibâ Jriib~b

Recti&catioa

Ley~wps, analysant la lettre de M. Dugue de la. Fauconnerie au G'aMjo:s, ~crit que < M. Du~ué ûni~ par avouer qu'en évacuant le Tonkm on aggraverait la situation ~u lieu d'y porter retuèdo M. Dugué n'a pas dtt un mot de cela. Il a dit que, si uue mesure d'évacuation précipitée avait pour résultat d'aggraver la situation, au lieu d'y porter remède, io pays serait autorise à reprocher à l'opposition conservatrice d'avoir, en proposant cette mesure' contre Fa vis dugouvernemeftt, cotumis un acte antipatriOLique et antipoiitique. Ce qui est Dien diuérent.

~t!CCTi)f))M n'SM~EMT

MUE:b 6UM U MuM B

La réponse des primes s'est faite au gré ~es acheteurs. C'est, dire que le mouvement dont nous avions signale les débuts dans les séances de vendrediei. de satu&di s'est continue aujourd'hui jusqu'à deux heures. On a fait au p).us haut 108 37 sur le 4 1/2 0/0 et 80 ? sur le 3 0/0. Mais pendant, la dernière heure, sous Impression de nouvelles politiques, une sorte de refoulement, a eu lieu. On est redescendu à 79 97 sur le 3 0/0 et a 108 15 sur le 41/30/0.

Assurément la uiSérence n'est pas énorme. Je constate même après la clôtura une certaine reprise, notamment sur le 3 0/Q à 80 05. Mais, je no saurais trop le répéter, on ne uiscute pas avec la politique. J'entends que, dans cette balance où les intérêts essaient de pëset lus cléments d'une situation, le plateau de la politique l'emporte toujours dès qu'il est chargé a l'improviste.

On examine ensuite si la nouvelle est exacte ou non et de quelle manière il convient de l'interpréter mais l'impression première est décisive et brutale. Les tonds étrangers se maintiennent à leur précédent niveau. Il y a 15 centimes en moins sur l'Itatien, 5 centimes en plus sur le Hongrois: le Russe et l'Autrichien sont d'une fermeté remarquable, ce qui nesaurait être indiS'érent uans les circonstances présentes. Le Turc avait progresse de 14 25 à 14 35, lorsque les, hésitations du marché l'ont ramené, en dernière heure, à 14 17. L'état du marché de Londres ne varie pas. Les cours des Consolidés se maintiennent au-dessus de 100, à peu de distance de 101, et i!s portent ainsi l'empreinte d'une connance qui agit sur les marchés financiers du continent. Au point de vue de l'approvisionnement métallique, les conditions de la place sont bonnes. Il y a des retours d or d'Ecosse et d'Irlande, et ces rentrées ont pour contre-partie quelques demandes pour l'Allemagne. Ou en prévoit même pour le compte de l'Amérique.

L'~Ec<MOMM~ conclut de ces détails que le taux oftiuiel de la Banque ne sera sans douts pas élevé, mais que, d'autre part, le taux actuel, sur le marché libre, ne s'abaissera pas. Ce journal signale un fait assez intéressant, qui touche aux mœurs publiques.

Autrefois, les élections donnaient lieu à une masse de petits paiements qui se révélaient par des retraits continus aux banques. Il semble aujourd'hui que ces dépenses se règlent en bloo.parchéqnes, avant et après le scrutin. Il faut croire à l'existence d'une industrie nouvelle chez nos voisins, l'entreprise électorale. Il parait que les choses ce vont paa toutes seules pour la rentrée de la Belgique dans l'union monétaire latine. La France a bien adhéré aux dernières propositions de M. Pirmez et de ses ministres mais l'Italie refuse so& consentement. On le prétend, du moins; car j'ai pour principe qu'il ne faut accepter lea nouvelles que sous réserve. Les protocoles de la convention nouvelle vont encore rester ouverts pendant on mois. Je crois superRu de dire a quel point ii est à souhaiter qu'on en vienne à âne en. tente.

MWttHWMttt

TOUT-PARtS

COMSEtL MU~CiPAL

S~<tt<;e jthf SO MOf~~fe

Le Conseil ternune tn8n la discussion de ttt solution a donner tu diMf~Hd existant ~ntre l'Assistance paltitque et le~-Mont-dePM~. Il

Conformément à cnc proposition de M. Strauss, il émet le "vœu que le Mont-dePieMestane personne morale distincte de l'Assistance publique.

Sur la~proposition de M. Vaillant, la commission est infitée & étudier une organisation du service de prêt sur nantissement basée a la fois sur la refortne du Mont dePiéif, conservé dans ses parties essentielles, et l'autorisation aux commerçants en boutitique, qui donneraient les garanties sufusantes, de prêter aux mêmes conditions réglementées et sous le contrôle de l'administration. M. Deschamps demande que le Mont-de Piété de Paris conserve ses excédents de re cettes pour former sa dotation.

Lorsque sa dotation sufiira tant & couvrir ses frais généraux qu'à abaisser l'intérêt au taux légal de 5 0/0, ses excédents de recette seraient attribués aux hospices ou autres établissements de bienfaisance, par arrête du préfet, surr.avis du Conseil municipal. Cette propoMtiou est renvoyée a la .Commission.

Le CoaseU continue la discussion de l'importante question de l'adjudication de )a a construction d'une Bourse de commerce n la Halle aux. blés, du prolongement de la ruj du Louvre jusqu'à la rue Saint-Honorê~enun. de l'agrandissement des Haltes Centt'.)–Jca.

11 s'agit de savoir si le Conseil s'en tiendra à sa première délibération, non accep. tée par la chambre de commerce~ et chargeant les trois premiéresctaseesdo patenté?, pendant soixante ans, de cinq centimes addiiionnets, ou transigera .en réduisant ies cinq centimes à deux centimes et demi perçues sur le~ six premières classes de patentables.

Cette dernière proposition, présentée par M. Jacques, est vivement appuyée par le préfet do la Seine.

Par 45 voix contre 7, le Conseil vote l'étabiissement de la Bourse de commerce, moyennant l'imposition de 2 centimes additionnels sur les six premières classes de patentés (amendement de A!. Jacques). Sur une question de M. Jobbé-Duval, M. Alphand déclare que le chantier des travaux pourra vraisemblablement être ouvert verla fin de février.

M. Dreyfus rend hommage à M. Marius Martin, membre de la droite, promoteur du projet adopté qui, dans un intérêt patriotique et parisien, s'est effacé devant M: Jacques.

ijéance demain.

PtERM DUMAS

CM. DEtoatH.V

M~VEm J~m~E

Sont nommés:

ConaeiUers & la cour

Douai, M. Fenet; Montpallier, M. Pe-

lon.

Présidents de tribunal:

Niort, M. GeoBrI~ Privas, M. Lacombe. Procureurs do la République

Vienne, M. Loubat MontéUmar, M. Guiral Nyons, M. Mourrai Embrun, M. Bernard Vienne, M. La~resiUe Roanne, M. JuMien Bourgoin, M. Terrot do LavalleMe.

Sont nommés juges:

Embrun, M.BacheIia;Atais,M.ReHhe; Uze: M.Roques; Ma.mers, M. Canet; SaintOmer, M. Dufresne; Hazebrouck, M. Gob<:rt Ch&teau-Chinon. M. Hâtiez Creux (Eure-et-Loir), M. Grandjean~ Gaiilac, M. Gay; Ramiers (Ariége), M. Bonnans; Marmaude, M. Abel Romorantin, M. R"zouer.

SM&~<t<M<~ ~MproCKf~Mf de !a 2!~)M&!t~Me Lyon, M. Benoist; Chaton-sur-Saônc, M. Duprey; Alais, M.Fabro de Parrei Rodex, M. Martel.

Ce mouvementjudieiairo comporte, en outre, onze nomination: déjuges suppliants. M. Balland, juge suppléant à Villeneavesur-Lot,estrévoque.

EVINCE ET ETMN6ES

ÉLECTIONS AU CONSEIL G&N&EUkL

THONES (Haute-Savoie). M. ÀgneUot, coaservateur, a été etu conseiller général par 968 voix, contre M. Girod, républicain, qui a obtenu 749 voix.

AUXERRE. M. Millaux, conservateur, vient d'être élu, conseiller général pour le canton, par 1,215 voix contra M. Richard, républicain, qui en a obtenu 794 seulement.

UN SCANDALE

PRIVAS. Je vous ai signalé, le 34 courant, les agissements de l'ex-député Vielfaure, qui a adressé à la commission chargée d'étudier la validité des élections de l'Ardéche, un cert-nn nombre de protestations écrites de sa main.

L'un des soi-disant signataires de ces protestations, le sieur Gai, de la Souche (Ardèche) qui n'avait rien signé, s'empressa d'en faire la déclaration devant témoins. L'ex-député ne se tint pas pour buttu < C'est le nommé Grel et non Gral, qui a signé la protestation eria-til sur les toits. Or, on vient de retrouver l'électeur (jtrel 1 en question, à Ruoms, et non à La Souche, où u n'a pas pris part au vote, et il a ddclaré qu& < sa bonne foi a. été surprise, qu'il ne peut certifier les faits allégués, qu'il ne sait p~s lire et n'a pas lu la protestation x et, qu'au tota], sa signature lui a été extor-

quée.

Voila les faits dans leur brutale réalité. Ils dérnontMnt péremptoirement ce qu'il faut penser du citoyen Vielfaure et des quinze protestations, toutes écrites de sa main et déposées à la Ch.a.mbre, contre les élections de l'Ardéehe. PAUL BARTEI. PAUL BARTEt.

~ouvettes Diverses

BULLETIN MMTËOKOLOalQCE

DM F<? soceMtërû ~M~

Baromètre, 763".

Direction du vent, S.-S..O.

Température maxitaum, 16~ j miaimnm, 10~, moyenne, 14".

En France,le régima des vents S. etS.-0.< va continuer avee temps pluvieax et doux. CRUE DE JLABBÏNK

Une cra.efort sensible se produit en ce moment en Seine. La cote qui était au pont d'Austertitz, le 29 à i m. 70 était hier à 2 m. 10 et d'après les prévisions metëorologiouea elle atteindra 3 m. 20.

OBSÈQUES DE M. KCEHN

Les obsèques de M. Kuehn, chef de la sûreté, ont eu lieu hier lundi, à deux heures de l'après-midi.

Le char dispar&iastdt sous les couronnes et les bouquets envoyés par la famille et les amis, par l'administration centrale, les commissaires <te police et les ofaciers da

pao:.

Le deoitettdt conduit par M. Eoehn, son frère; M.Hiard, son gendre, et lM p<urenta aeM.R~6~a.

Dératé* MB~~t MM. ÛM~'Mm, pze~t

de police; Lazé, secrétaire g<BéraJ; Bomnerot,chefdec&hiaet;Caubet, chef de !&po< lice municipale; PelMsier de Labatot, ctM& adjoint (tu eabitMt; Came.SMMe, mncien député, ancien préfet de police; Paybaraatt~ ancien chef du cabinet; Lœw, procureur g&nèra~ Bouchez, precarear delà République? tes mges d'instruction LaMoux, &uiHot, Lauth, Behoist, Levaasenr, TiajMrt, le substitut B!och. le coaseiilet à la cour Merlin les anciens chefs de la sûreté MaeéetJacob~ M. 'Lunel, commandant du Palaia; pnia' une délégation de vingtcotn'Bissairesetdo dotizeofSctcrsdepaix. Des gardiens de laf -paix formaient la haie sur tout son parcoara~ Les cordon*! dn poëte étaient tenus pa]? MM. AussUloux, doyen des commissaires de police de la ViUe de' Paris Ctément, commissaire de. police aux délégations judiciaires Brocheton, inspecteur divisionnaire, et' Siadonx, oEticier de paix du onzième arron*' dissemont..

-D~M)!<<'e au ere~~oM t!e Afa~Ms~. Cetta phrase est tout un poème. Ne voit-on paa~ en eiîet, en la prononçant, comme dans un rêve, une beauté idéale, aux dents de lait, & l'haleine parfumée, aux levr<:s rosés? En s'adressant ~&, rue Jt~?!~n<xt'<rs, on trouvace dentifrice, etl& iôvedevie~t vite une realitë.

EXTRB PARtS JET REINCS

Nous avons été conviés hi<*r,a quatre heures, à inaugurer, au bureau de la Bourse, ~e nouveau réseau téléphonique qui vient d'êtreétabli en~re Paris et Reims. Disons tout de suite que cas expériences ont admirablement roussi nous avons pu causer pendant quelques minutes avec un rédacteur du Pe~<.MmoM, avec autant do facilitée que si nous nous étions trouvés en présence; le son nous arrivait parfaitement clair et les moindres intonations pouvaient être saisies.

Ce qu'il y a de particulièrement intéressant, au point de vue pratique, dans le système que nous avons vu inaugurer hier, c'est que l'on peut se servir, pour les communications téléphonique:), du même El qut sert pour l'expédition dés dépêches; les deax~ opérations peuvent même ëbt-e faites Mt même temps, grâce a un appareil qui sépare les deux courants électriques. C'est ainat qu'hier on a communiqué; téléphoniquement, avec Heims au moyen du &1 qui va à Berlin et qui est presque constamment employé pour les communications télégraphiques. C'est à partir d'aujourd'hui que le réseau:. téléphonique de Paris à Reims sera mis &' Indisposition du pub)ic.

Il pourra être utilisé:

A Paris, par les personnes qui seprëaemteront aux cabines du palais de la. BonrsoA Reims, par les abonnés du réseau et par les personnes qui se présenteront dans les divers postes téléphoniques publics de la ville.

I' sera payé une taxe de i fr. par cinq mi' · nutes de conversation.

Cette taxe sera toujours payée par la narsonne qui aura appelé.

J.E DRAME DE BOULOOttK

Nous avons raconté l'histoire étrange racontée par un entant de sept ans, nommé Albert Morin, entraîné par un homme, qu'il désignait si parfaitement, qu'il a pu être retrouvé sur-le-champ, il avait été conduit prés du pont de Billancourt et jeté par cet individu dans la Seine.

Ça dernier, arrêté et confronté avec reniant, fut à la suite de la plainte déposée par !es parents et les déclarations de la petite victime maintenu en état d'arrestation et se trouve encore au Dépôt.

Une nouvelle affaire tout aussi étrange,. vient d'arriver au même enfant.

Dans la matinée dimanche, il disparaissait de nouveau.

Sa mère, l'ayant envoyé vers'huit heures porter Un journal a un ciiont, ne le vit pas revenir. Ce n'est qu'hier, vers neuf heures du matin, qu'il a été ramené au domicile da ses parents par un gendarme d'Aube~il– iiers. Ce dernier avait~ vers trois heures du matin, trouvé l'enfant endormi sous une porto cochcré de la localité.

L'entant a déclaré à la gendarmerie qu'après être sorti de chez ses parents, il avait été abordé par un individu assez grand, de forte corputonce, portant une forta moustache et vêtu du velours marron.

Cet individu l'aurait entraîné malgré lui et amené dans une rue uù passait un tramvay puis, l'aurait abandonné vers onze heures du soir, après l'avoir fait mafcher longtemps.

Il a u jouté qu'ils n'avaient rien pris dantt ie trajet, ne s'étant arrêtés dans aucun étabassement qu'après avoir été abandonné il avait coatiuue a marcher quelque temps, puis s'était endormi sous la porte cochera ott ou l'a retrouvé.

Chez ses parents il a confirmé son récit ~n ajoutant qu'H reconnaîtrait parfaitement l'individu en question~ ce dernier passant fréquemment dans la rue qu'ils habitent. Qu'y a-t-il de fondé dans les déclara.tioM de cet enfant ?

LtS DRAMES CE I~A JALOUSIE

Plusieurs jeunes gens se trouvaient hier so.)', dnus uti caië de l'avenue de SaintMande, à Vincennes.

Parmi eux se trouvaient les nommes ï). et F. qui tous deux faisaient la cour & une domestique de cet établissement. D. ayant .iungUHinent causé avec cette Btle dans le courant de la soirée, F. son riva!, furieux, aiia se postera à la porte du café et, quand D. sortit, lui tira deux coups do revolver.

D. atteint A l'épaule et au côté droit, tomba, inanimé, pendant que son agresseur prenait la fuit~.

Le Liesse, aprôs avoir reçu les premiers soins, a été transporte a l'hôpital Saint-Antoine.

On a arrête F. & son domicile, .boule* vard de Charonne.

WU-L-PURET

MUSIQUE

ACADËMUS NATIONALE DE MUStQUE Le C<(?, opéra en quatre actes et six tableaux, poème do MM. d'Ennery, Louis Gallet et EdouurJ Btau, d'après Ctuilhem de Castro et Pierre Corneille, musique de M. Julest Massenet.

Parler dtgHement d'une osuvre mutticate aux proportions vastes, en caractériser le fort et le faibte, en deô )ir l'esprit, en indiqaer les tendances, est une difucile tâche, alors même qu'on à eu tout le temps d'approfondir le sujet. J'avouerai donc sans nul embarras la crainte qui m'envahit chaque fois qu'il m'incombe, après una seute audition, d'analyser et de juger un drame lyrique. li a fallu tant de mois au compositeur pour tirer de soi, ordonner, développer, ajuster tant d'idées didéreotes, tant de complexes éléments Comment arriver, en quelques heures, à pénétrer ses secrets, à saisir les grandes lignes de son plan, à rattacher les détails à l'ensemble, à donner, en&n, l'exacte expression de ce qu'on a vu et entendu? On ne peat, en telle aventure, user de trop de prudence. Je prie le lecteur de croire q~ j'ai, des jugements téméraires, toute l'horreur qui convient.

J'ai assisté sans ombre de parti-pris à la représentation du C~d j'ai suivi avec nne scrupuleuse attention le déroulement de 1 action et de la musique, et j'ai note, d'âne parfaite bonne foi, tout ce qui m'a semblé fournir des bases d'apjurscMttM. Ge Mot Ma notes sincerea


que je résamMM~ct* Ki~poor procède? ;OM;s désordre, je m'aceuperai d<t poe&ta 4Mmt de toncner à i'smvM et tMX vi~s ~a musitaea.

Ï

iBa me dispeasem, d'Abord~ de ms livrer, à ~opos du C~, è la moindre v<eli4ité d'éraditica. N<Mts savons que Rodrigue est le Sa du vieux Don Diègue et l'héroïque ineamation de l'Espagne victorieuse des Sarrasins. Il nous sufSt, DonDi&guea subi,de la part du comte de Germas, un sanglant aSront, et le so~înet qu'il a reçu demeare sur sa joue, €M Page a paralysé soc bras qui portait siaaut ie glaive ou l'onnamme. Mais mon! quelqu'un le'vengera ce sera Don

Rodrigue.

Le jeune homme, ~pendant, aimait Chimëae dans son cœur la belle et vaillante Chimenp, RUe du comte de formas. Tuer le comte, c'est sacriner .aon amour. Eh bien! que l'amour soit sacriSé à 1'hocneur qui commande! Le comte g~ sur le carreau, frappé d'an ~.coup d'épée. Chimëae pleure et demande justice. Qu'importe la mort à Bon Rodrigue désolé! Mais qu'il jui soitperjmis~au moins, d'aller se mesurer avec !e San'aain, qui ruine et désh~io~ela patrie. Et bientôt le Maure vaincu acclame son vainqueur et le salue du nom de Cid. Mourra-t-il de la main du bourTeau, maintenant, celui qui a sauvé la terre des ancêtres? La ûile de Gormas, dont il a fait une orpheline, lui pardonne <n pleurant. L'honneur plane au-dessus de la vie et ses clartés illuminent, quand il en est temps, le fond noir de nos âmes.

Je ne connais, dans la littérature des nations, qu'une histoire amoureuse digne de celle-ci je parle de Ho~o 6~MHe~6. Encore, a bien cocsidérer les choses, on incline à trouver la légende du Ct~ d'une portée plus hante et d'un intérêt plus profond. Il n'a manqué à Rodrigue et A Chimène que d'avoir tenté un Shakespeare. Le drame de GuilhemdeCastroest i la matière brute d'un chef-d'o&uvre plutôt qu'un chef-d'œuvre, et Corneille a été pris, des sa jeunesse, dans ces liens classiques qui ont sidéplorablement arrêté -le développement de notre dramaturgie française.

Quoiqu'il en soit, les librettistes de M. Massenet ont emprunté à l'ébauche grandiose de Guilhem de Castro le tour romantique des situations, et à la tragédie de Corneille un certain nombre de vers dont ils ont nourri leur dialogue. Et, pour le dire en passant, rien n'est si désagréable que la.. rencontre, en un tel milieu, des fiers alexandrins du poète, plus ou moins tronçonnés, désarticulés ou acc&mmodes aux convenances du compositeur. Lorsquon a choisi une donnée du drame, on devrait, ce me semble, la traiter d'original pour le fond et pour ia forme. C'est l'ordinaire défaut des librettistes de penser trop au musicien auquel leur pièce est destinée, et pas assez aux personnages qu'ils mettent en scène. Parla, le musicien est sollicité principalement dans ses manies et ses exagérations, et il arrive chercher le gros eu'et au détriment de la logique, et ie détail qui frappe au détriment de la s vérité des caractères et de l'action. J'ai expliqué, dernièrement, que la musique est, en soi, un art, de sugges;tiun uottantc répondant seulement à ~es réalités d'ordre intellectuel ou métaphysique..Mais, authéâtre. il n'en est pas: tout :'t iait ainsi: lo sens de la phrase musicaic est, en ellet, expressément déterminé par la parole. Il s'ensuit, que le musicien dramatique est tenu de se rapprocher le plus possible de l'expressi.jn .vraie, dans l'acception littéraire du mot. D'où je tire cette conclusion que, plus le caractère des personnages est nettement pi\ cisé, plus lu. musique est susceptible de pendre de la netteté et de la force. Je ne veux puint. du tout que l'on pastiche les poèmes de Richard Wagner, non plus que ses parutions, mais il importe 'qu' .n se rattache auxdeux principes fondamentaux de sa poétique principes que j'énoncerai comme il suit en vue de notfo esprit françuis: < Ne s'adresser qu'à des su~.ts où le unr intérêt humain, intelligible par lui-même, primera les circonstances contingentes qui réclament de longs éclat, cissements. Dessiner chaque û~ure le j~'Ius typiquement qu il se pourra et de taçon a ce que ses actes dérivent visiblement de sa manière d'étrc.t o

Sans entrer dans aucune autre considération, j'aborde l'analyse des quatre actes deMM.d'Knnery.L.outsGaltetet EdouardBlau. Ottaura.vueMtd'enreconuaurc la qualité, qui est l'allure lyrique, e). te défaut, qui est l'insuiusant dessin des caractères. Les librettistes on t. façonné un canevas co .venabieàla.musique,mais ils ont négligé d'accentuer l'intimité d<j leurs héros, et leur drame unit par manquer de lumiê e intérieure et de cohésion. Ce défaut ne saurait manquer de se retrouver dans la musique. Mais gardons-nous d'anti iper.

Mous sommes à burgos, dansunesalle du ~alais du comte de Gormas. li parait, que le comte a récemment, remporté une victoire sur les Maures. Quelle victojre? Nous ne savona. On ne nous entrettont de l'événement qu'en peu de mots, au passage, simplement pour nous apprendre que Gormas est un grand capitaine et pour justifier les fêtes populairesausquelles nous assisterons plus tard. Je ne comprends pas bien pourquoi le dra~e commence chez Gormas, alors que ses h~uts faits sont si peu en cause et tandis que l'on s'entretient du seul Rodrigue, fils de don Diègue, que le roi va, tout à l'heure, armer chevalier. Je sais bien que l'on veut nous faire connaître les sentiments d amour de Chimène pour celui qui va ceindre l'épée et chausser l'éperon; je sais aussi qu'il s'agit de uous montrer l'espor de Gormas d'être nommé gouverneur de l'iniantdeCastille. Mais la pièce, en somme, estexposée de biais. Les deuxgraudes passions qui doivent la remplir, l'amour et l'honneur en combat. s'y esquissent à peine et ne s'y afarment point. Je passe l'inutile épisode de nnfaute, rivale de Chimène et qui se sacrine dés le début. Dès lors que ce personnage ne devait pas servi? a l'action, il fallait résolum~t te supprimer. Le d~cor change. Nous sommea dans un Ueu vague, un cloître qui aboutit & la cathédrale, une de ces galeries eu tout le monde se rencontre et qui remplacent, dans le théâtre romantique, l'antique péTi$tyle des tragédies., Le Roi nous apprend la défaite d<.s Maures et célèbre la vieillesse de 'Jon Diègue, qu'il prétend récompenser en la personne de son uls. Rodrigue parait, tête nue, vêtu d'une tut)d~m M$a<he ~eté~ waf M ~)Me de

mailles; Hs~ageMaiSe~ Njptêt~M~'E-

vangile, le serment de cheiraterie.~BaM il~e reiir~H epetcMt devant M, comme une apparition, la rayenaaate Chuse~e. ï! aime, il est Mme H Mt heureax. Gormas, & ee meaMBt., est ioat o~il- les. Le roi n~apas encore nomme Ïe~ôuvexoeur de l'In&nt. 0 surprise! c'est le nom de don Diègue qui tombe des lèvres royales. Le vieillard, sans se douter de !a colère amassée dans le coeur de son riva!, lui demande avec bonhomie la main de sa Bile pour son Rodrigue. Germas s'oublie jusqu'à l'insulter, jusqu'à lesoufBeter. Don Diègae met l'épee à la main son adversaire le désarme. Quelle honte et quelle douleur Mais, s'élevant par un enort sublime au-dessus do son amour, veMt son veageur, soa honneur vivant, son Sis, qui s'arme pour sa querelle. Et le premier acte se termine ainsi

Comment est présenté Rodrigue ? Comme un jeune homme brave, amotUreux et rêveur. Les auteurs n'indiquent pas, en lui, autant qu'il faudrait, ce mysticisme qu'~s feront saillir par la xuite. Quant à moi, tout en reconnaissant le mouvement et même l'intérêt de ~e second taMeau, je trouve qu'il ne nous fait pas assez dcMendre dans l'âme du héros. 11 n'est pas ardemment amoureux, ni ardemment chevaleresque. C'est un Cid perdu dans le bleo.

La nuit est venue. Le jeune homme, ballotté entre son désespoir et son devoir, attend Germas, dans la rue, à la porte de son palais, < a l'obscure clarté qui tombe des étoiles. Le comte vient. vers lui Rodrigue ie provoque et le tue. Au bruit q-u'Us font, tout le monde se réveille la rue sombre s'empiit de curieux. Ici se place une belle scène. Cbi mène, épouvantée du tumulte, sort du palais et voit le cadavre de son père emporté par ses serviteurs. Quia commis le crime ? Elle interroge tous les assistants avec angoisse: "nul ne répond. Soudain, e!la voit Rodrigue, immobile, latéte entre ses mains. La vérité ia saisit < Lui, c'est lui t s'écria-t-elle. Et elle tombe à. la renverse, comme foudroyée. Au tableau qctsuit, noua ~eSàdatts la grande place de Burgoa, au milieu des danseset des joies populaires. On fête toujours cette victoire sur laquelle plane un mystère pour nous; mais qui est réelle, puisque tout le peuple est en liesse. L'Infante, suivie de moines, distribue des aumônes en chantant une romcncp. On acclame le Roi, et tout est pour lemieux dans lameilleure des Espagnes, lorsque Chimène accourt, criant justice. On a tué son père il lui faut le sang du meurtrier. Don Diëgue plaide pour Rodrigue et veut mourir à sa place. La foule est traversée de sentiments contraires, etie Roi délibère, en sa sagesse, très douloureusement. Mais des appels de trompettes retentissent des cavaliers maures arrivent au nom de Boabdil et provoquent les chrétiens à de nouveaux combats. Qui remplacera don Gormas ? Eh) pardieu! ce sera don Rodrigue, qui mourra pour la patrie ou qui re- viendra sacré par la victoire.

A mon avis, c'est là un tableau d'opéra à l'ancienne manière, où toutes les vraisemblances sont sachnées aux gros eifets de mouvement et d'ensemble voca!. Jetions ces scènes pour un peu bien artiiicielies. Il est temps qu'on en nnisse avec de tels a-peu-près. Si Chimène n'avait aucun moyen d'approcher le Roi, ou si elle voûtait soulever une émeute, je comprendrais son intervention dans la rue mais l'accès du palais lui est ouvert, et eile ne porte pas sa cause au tribunal du peuple. D'autre part,l'intervention du messager deBoabdil est plus surprenante encore. En quel pays laisse-t-on les ennemis s'avancer de la sorte, à l'improviste, au plein cœur d'une capitale! Passons.

Le troisième acte commence. Chimèoe, frappée au cœur, pleure dans sa chambre. Une porte s'ouvre brusquement Rodrigue est devant elle. II veut mourir elle s'attendrit, etie lui ordonne de vivre. Et, peu à peu, le héros revient à l'espérance CL, tout enivré, il se précipite aux combats.

Les batailles succèdent aux batailles nous l'apprenons, au début du sixième tableau, par les chants d'orgie des soldats. Le camp de Rodrigue eat peuplé d'aimées et de courtisanes. Pareil à PoJyeucté s'élançant pour briser les idoles, le héros descend vers les lâches qui souillent son armée à l'heure ou il &iut se préparer à la mort. La tourbe ne veut plus se battre il là chasse loin de lui et rentre dans sa tente, où il invoque Dieu.

11 prie, il pleure: 'Seigneur, vous m'avez pris l'amour 'ne prendrez-vous ~jssi ta victoire) Sainte merveille 1 pendant qu'il s'absorbe dans sa méditation, une lueur divine emplit sa tente des voix célestes retentissent et salât Jacques de Compostetle lui parle. Il sera vainqueur.

On* voit ici combien l'avais raison de regretter qu'on ne.nous eût pas éclairé davantage le fond de l'âme du héros. Ea quoi t il a une vision et nous ne le savions pas mystique. Son honneur, son amour, sa personnalité, tout cela est au second plan ou embarrassé d'épisodes à tapage Vous me direz que Guilhem de Castro est fort décousu. SotttMais quivous oblige à imiter Guiibem de Castro n'avez-vous point votre indépendance et ne respectez'-vous que le défaut des auteurs dont vous vous inspirez?. Je glisse sur le nnale dutroisième acte, un chant de guerre et une mêlée, exprimant la victoire suprême surlesMaures. Nous revenons jésuite, à Burgos, dans le palais du roi.Jù don Diègue,trompé par les faux rapports des déserteurs, croit son hts mort en combattant et se lamente avec Ghimène. Mais non! dos lanfares éclatent. Rodrigue est vivant le Cid est vainqueur.

Et le dernier tableau nous conduit dans la cour du palais des rois de Grenade, étincelant d'or au grand soleil et pavoisé d'oriflammes. Le Cid reçoit l'hommage de ceux qu'il a vaincus et se j ,1 voit pardonne de Chimène.

L'amour a.triompMd&ns le combat suprême <iMf9 an CM, an TainqwM ) l

TeUe est, en résumé, la pièce mise en musique par M. Massenet, je n'en ai caché aucun des défauts. Son vice capital, c'est qu'etle subordonne le développement des caractères à la pompe extérieure du spectacle. Ce n'est pas un drame lyrique c'est un opéra à la manière de Scribe. Je dois ajouter, pour être juste, que, considéré à ce point de vue conwentMBB~, il eettfMMnMet&eat.j

eoupê.. <0a- y reconnaît !a main de ce grand architecte de drames qu'omMmme d'Ennery ~et~MM. GaSeî et Biau, a qui l'on doit le JBof de Z~a~ore et la CoMpa du rot de T%M~, y ont accusé leur goût et leur talent en beau&oup de détails traités !~r?ee'aaedbelieatesseiajg€Bieuse.

'H.

D B'est pas besoin de faire ici le portrait de M. Massenet. Musicien non seatement conna, mais célèbre, sen nom seul est, pour un ouvrage, une garantie de succès. Les acclamations viennent à. lui amturelïement, et on l'a bien vu hier soir. Je constate qu'il y a en des ovations et des ovations encore. Et pourtant, jnalgré la sympathie bien affirmée du public, il faut que je dise ma pensée dé la partition comme du poème. Loin de moi l'intention de mettre en cause la valeur musicale d& l'auteur des -E'rtM?ty~, de Afa?*!6-.M~de~û!e et du Roi de 2<a&<w6 mais je dois, certainement, la vérité à l'auteur du Cï~.

Qualinons, si vous le voulez bien, la ~partition.acte par acte. Les rénexions générales viendront àla. nn..

L'ouvèrtureLm.'a paru. longue et je n'en ai pas saisi le plan ~'ensemble. Un thème s'en détache, lequel représente, je crois, l'amour du Cid et de Chimène. Nous l'entendons souvent dans le courant du drame et généralement chanté par un hautbois ou un cor anglais. Au début du premier tableau, des fanfares sonnent au dehors. Le chœur, sur <:es fanfares, dialogue à l'unisson, de groupe en groupe. Un cantabile se détache, comme une page d'album, de la scène de Chimène et de l'Infante < Laissez le doute dans mon âme. On rencontre çà et là beaucoup de tours mélodiques italiens et l'on voit. s'épanouir, à chaque instant, las nnales chères à M. Gounod.

Ecoutez le son des cloches, mêlé aux sonorités profondes de l'orgue, et réveiiié ça et là par des appels de trompette. Ce lever de rideau du second tableau a de la gaie té. La scènedon Rodrigue Mt~aMne chevalier renlerme de bonnes -parties, -par exemple ie passage de la déclaration à Chimène < Une vision passe*, où le hautbois et le violoncelle chantant soutenus par le trémolo des. violons et des accords' de harpes. Malheureusement, cette scène est faite par petits morceaux. Je n'aime guère lès traits vocaux par lesquels M. Massenet a cru exprimer, par endroits, le caractère chevaleresque de Rodrigue, à l'exemple de Meyerbeer, dans 1< duo célèbre de jEo~r< jMaMe: < Des chevaliers de ma patrie. ·

La mélodie reprise avec le chœur < 0 noble lame est bien italienne. Le chceur des amis de Gormas raillant dont Diègue souineté, est d'un tour plus italien encore. Je passe les grands récits quasiment parlés. Le compositeur veutil revenir à l'ancienne di vision ~des récitatifs et des airs, abandonnée à bon titre pour la mélodie récitante ? U y a des moments où l'on est tenté de le croire. Les stances de Rodrigue < Percé ju<quesau iond du cœur constituent, au commencement du second acte, un bien long monologue. La scène du duel abonde en récitatif* un peu nien uus, et les mélodies qui s'en détachent sont d'un italianisme de plus en plus prononce. J'ai noté l'euet mystérieux du~cor qui marque l'entrée do Chim~ne, après le meurtre de son père. Sur le ~6gMe?K que l'on entend dans l'intérieur uu palais jusqu'à la fin de l'acte, je n'ai à dire qu un mot C'est un pur artiace romantique. On ne songe pas à chanter le ~f~Kte~t sur le cadavre qu'on .vient de ramasser.

Le public a bissé, au tableau de la place publique, une jolie romance, chantée par l'lutante et terminée par un ~e~U! Le cor.laiïûte et le hautbois y sonnent a ravir. Mais pourquoi cet ~<~MM gracieux est-il accompagué par les voix graves des moines eur uu ton sinistre? M. Massenet prend trop sou vent l'eS'et de sonorité pour l'enet dramatique.

On à aimé les ballets et l'intermède pour Sùte et pizzicati de violon intitulé ~M~ade. Les grands morceaux d'easemble avec chœur qui suivent l'arrivée de Chimeué et ia provocation du cavalier maure sont bruyants et boarsouûés. Le grand récit du père Qu'eu est digne d'envie. ne manque pas de dignité. Mais que de vacarme dans ce tableau ) 1 Et que d'italianismes uan!, les idées) C'est à croire que nous assistons à la représentation d'un uouvei opéra de M. Verdi, écrit sous l'inftuence de l'auteur de .F<~u~ et de Meyerbeer.

Je n'ai qu'une chose à reprocher au grand duo de la chambre de Chimène < Rodrigue, qui l'auraitpeusé ? (je eue le texte de M. Massenet). Je le voudrais nerveux etpassionné, et je n'y sens que la passion que ~es chauteurs y mettent. Trop d'unissons t Trop de procédés prévus Trop de phrases de nocturne d'un < attendrissement agréable C'est comme un grand nocturne, par exemple, que l'apparition de saint Jacques de Compostelie est traitée.

Les terribles chœurs du camp et delà bataille sont des pages à grand fracas qui rentrent dans l'ordre des idées de l'opéra-cantate. J'admets que M. Massenet ait déployé un immense talent, montré une étonnante sûreté de main à écrire ces choses en reste-t-ii moins prouvé qu'il n'a pas fait une œuvre dramatique qui nous prenne par l'esprit et par le coeur ? Sa partition a tous les défauts de son poème. Je ne nie aucune des quotités qu'il possède; ~'enregistre, encere une fois, les applaudissements qui saluent son nom mais son <7ï(< ne m'émeut point, et c'est là, pour aujourd'hui, le point essentiel.

Inutile de s'attarder aux deux tableaux du dernier acte je ne saurais que me répéter. Des cantiiènes, des cadences plus que parfaites, des carillons, dea fanfares, de formidables éclats de cuivre, un appareil instrumental exorbitant. On sort ébloui de la richesse des décors et des costumes, assourdi de la violence de& sonorités. Tout l'opéra qu'on vient d'entendre a passé devant vous comme une tumultueuse charge de cavalerie qui s'éloigne, furieusement, dans un tourbillon de poussière. Si c'est là ce qu'ont cherché les auteurs, il faut convenir qu'ils ont atteint leur bat.

Les phrases heureuses, les accouplements de timbres ingénieux ne sont pas rares ce!a va de soi. Seulement, nous sommes enprésonce d'un opéra désarticuiéf qui aspire plutôt à revenir à l'ancienne i forme qu'à évoluer vers la forme nout veUe. LM récits de ocre déci~mation M

'MbsShM!tt p~ytMtt ~MtùE. ï~ts oéh)dïqaest la méÏodie s~taN*mse à BONV.eaa, et l'orehestce recette, ça a peu pKs, ses velléités de symphonie expre~stve, pour f~devenir unaecaœpa~MBt~ ~as ou moins eo~ré.

A quoi tend J~. Ma~~aei? Ne tott-tt pas qu'il se heurte âJa. fais aax inconvénients de l'opéra et du drame lyrique, sans avoïriebénéace ieï'aae ou de l'autre forme? Nous le prisons trop haut, en vérité, pour 1& laisser devenir impru~ demment le }eune chef de la vieille

école ?.

.'m

n me r<sste~usie assez d'espace paur enregistrer sommairement îe mérite des 'interprètes. Depuis longtemps un ouvrage n'avait été si bien monté & l'Âca- demie nationale de musique et en si peu de~emps L'honneur en revient particulièrement à M. Gailhàrd qui a révélé de précieuses aptitudes de metteur en scène. D'abord, Mme Fidês Devriès, chargée du rôle écrasant de Chimene, s'est surpassée. Cantatrice hors ligne, elle a eu de superbes élan& de tragédienne, ,&t c'est avec justice qu'oalui a prodigué ïes applaudissements et les rappels. La soirée a été pour eUe un -vraitriompoe. Moïe Bosman~ auprès d'elle, a chanté le rôle de riniante avec un art extrême et un charme innni. Ensuite,, nous devons consignerici les brillants débuts du ténor JeaadeReszké,d&ns le personnage deRodrigue,et deM.Edouard de Reszké, son frère, dans le personnage de don Diègue. Le ténor a une belle voix, dont le seul défaut est une légère tendance à descendre. II prononce parfaitement les paroles, ce qui est une vertu. Je dois, d'ailleurs, le même éioge & M. Edouard de Reazké, chanteur solide à rorgaae de basse-chantante étendu etgénéreux.Il ne sied pas d'oublier non plus M. Plançon, qui aété un comte de Gormas plein de dignité et de mesure, et qui prend à l'Opéra une enviable situation. Le roi a pour interprète M. Melchissédeeb. On voit que le gros bataillon des basses et des barytons de M. Gaithard donne presque au comple!. dans le C~ Mais,en voilà plus qu'il n'en faut.ce me semble, pour qu'on sache que le spectacle est beau et que l'oeuvre est représentée à souhait.

FOLWCÂUD

P.-S. Les typographes du Ga~oM m'ont prêté hier uae énorme sottise, par suite de la simple «ubstitution d'un mot à un autre. Je parlais du mode dialogué dans lequel est écrit le prélude de y~:set JKs~M~ on m'a fait dire le mode dM~Më.La faute est grossière, mais j'espère que le lecteur aura de lui-même rétabli la vérité.

F.

POMT-MEUF PARDESSUS Mode tC'

Parmi les revues destinées à la famille, la. Gase~e <h< .DtMt<tMcAs est assurément une des plus intéressantes et des plus complètes. MM. Bloud et Barrai, éditeurs~ 4, rue Maidame, Paris, envoient gratuitement des numéros-spëcimens.

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La Soirée Parisienne Z~ Ç/Z)

Un jour que M. d'Enneryse promenait de long en large, ou de large en long, l'histoire ne précise pas,–il fit la rencontre de M. Louis GalIet.Aussitôt la conversation s'engagea:

Massenet m'a demandé un livret d'opéra. Vous n'auriez pas un sujet sur vous ?

Si iait, un sujet superbe. Le C~. Ça me va. Faisons-le.

–C'est que je ne suis pas seul. J'ai déjà commencé avec mon ami et collaborateur Edouard Blau.

.–Ça me va encore plus. M. Blau est un garçou charmant et un poète de beaucoup de talent. Je serai enchante de travailler avec lui.

~–Tope, alors?

Et des deux mains.

Ainsi se cimenta l'union de ces trois mousquetaires qui, par exception, nétateat pas quatre~

L'idée n'avait pas seulement ravi d'Ennery. Elle enthousiasma egalement Massenet, qui se mit au travail avec cette Révre qu'il apporte dans toutes les actions de sa vie.

Du reste, des que les répétitions furent commencées, le compositeur se trouva dans son élément. H découvrit aussi fiévreux que toi dans Gailbard, un directeur qui aurait invente la vapeur si cela n'était iait depuis quelque temps. J ai déjà dit que le C<~ avatt été monté en sept semaines, un véritable tour de iorce, Les artistes, entraînes par l'exemple, déployèrent une ardeur inusitée, fout le monde était exact aux répetitions, personne ne demandait à s'en aller et, à la première répétition d'orchestre, on vit M. Altès remuer, ce qui surprit fortement les personnes qui le connaissent.

C'est ainsi qu'on a pu arriver à être prêt pour la repetton générale de ~eudi dernier et, à plus forte raison, pour la première représentation qui a ea'I!eu hier soir. Tout le monde était à son poste, y compris la fièvre qui n avait abandonné ni Gaillhard, ni Massenet, et qui avait nui `- par envahir les trois librettistes.

Pendant qu'on frappe les trois coups~ ce qui à l'Opéra comporte une certaine solennité, jetons un regard rapide sur la salle. Peut-être, plus tard, n'aurions-nous pas le temps nous retourner.

Salle choisie, dans laqueUe }e dhttngue au hasard

M. Grevy, escorté de M. et Mme Witson, du général et de la générale Pittié, ainsi que de son neveo, M. Foumeret. Mmes la princesse de Brancovan, ta baronne de Poilly, la comtesse de Brigode. la duchesse de LaRocheioucanId-BMaccia, la baronne Salomon de Rothschild et sa 611e, la marquise de Saint-Paal, la comtesse Sala, Thouveoel, Ltpmann, la marquise de La Valette, la duchesse de Cauntont-Laforce, la marquise de GaUuiet, la ptincésse de Sagan, MtcnelBphrusst. Dans une même loge, M. et Mme Benardaki, te peintre Hébert et Mme Hébété la corn- t tease de reculât et ïe mM~ah de Ceeat~ t

MM. !e pïince~e BitnSfetpoat, ï< "M-

comte Aguacto, le prince de~~tg~m~ te néral de Gallinèt, le marquis de -Moéene, le maFqmM de Ïa Valette, le baron del Mohfeaheim ambassadear de Russie A~otphede Rothschild, le comte de Chabot, le gécéral d'Espenitles, le baron ïmbert de Saiat-Amaad, te marquis de Fiers,legéaéraï Friant.de~Bourdonaaye, Raimbeaux, Abbatacd, Caro, jule~ Simon, Proust, Tirarti, de-Camondo, Georges Lebey, Georges Ohnei, Auguste Maquet, Meissoaier, Gervex, Rochegrosse, Escaiier, Victor Koniag, Halan~ier, Berardi, Bsmberger, Fredericïcs. Ambfoise Thomas, Léo Delibes.Widor, Rêver, Gniraud. Serpette, Colonne, Arban et Joseph Dupant, l'habile chef d'orchestre, du tojeâtrede la Monnaie, à Bruxelles,

Mates Caron, Marie Sasse, Renée Richard, Caivé, Subra. lavemizzi, Rousseil, Suzanne et Marthe Devoyod.

Les trois coups sont frappés; a. nos postes! l Acte I"

Acte f

Nous sommes à Burgos, dans une petite salle du palais habite par le comte de Gor.mas. Au fond, une gGtcde. fenêtre ouverte laisse apercevoir la~vilie ensoleillée .et les maisons pavoisées d'oriSammes. Quelques seigneurs sans importance échangent leurs impressions en présence du comte" lui-même, représenté par M. Plançon richement vêtu manteau en drap écarlate, brodé d'or .et doublé de satin noir, pourpoint en drap d'or brodé d'ornements cerise, manches et tonnelet en mailles d'or et de fer, maillot prune, bottes molles etplissse en cuir fauve; cha- peau de velours noir orné d'une plume rouge. Barbe en pointe, comme il sied à un nomme'qui a plutôt le caractère pointu.

Aussitôt après, Mme Fidès Devriès fait son entrée. Elle est ravissante et on remarque qu'elle a. considérablement maigri. Le n'est pas un reproche, au contraire.

Chimène porte un délicieux costume longue robe à traîne eu satin rose, entièrement brodée d'argent et de perles, riche plastron pareil sur la poitrine, un bandean d'or dans les cheveux qui 'sont nattés avec des perles. -La jupe, ouverte sur le côté, laisse apercevoir une sousjupe en richeétoife de brocart mauve. Ensuite vient l'Infante, à qui Mme Bosman prête sa grâce et sa beauté. Robe en damas blanc décolletée, ornée d'une broderie d'or enrichie de pierreries et de perles imes, sous-jupe en brocart bleuciel et or, manteau blanc brodé d'or et de perles, toque rosé bordée d'or.

L'Infante et Chimène profitent de ce qu'elles sont ensemble pour chanter un duo qui les fait rappeler par toute la satle.Ce qui prouve qu'elles auraient eu 1s plus grand tort de ne passe passer cette fantaisie. `

Changement à vue; deuxième tableau. Une galerie conduisant du palais à l'une des entrées de la cathédrale. Au milieu, sur un. pilier, se dresse une statue de saint Jacques le Majeur. Au fond, à droite,lorsque la porte s'ouvre, on aperçoit l'intérieur illuminé de la cathédrale. A gauche, une superbe colonnade laisse voir de ravissants jardins et, plus loin, la ville pittoresque et rayonnante sous le ciel bleu. C'est dans ce beau décor que nousavoas l'honneur d'être présentés au roi d'Espagne, à don Diègue et à Rodrigue. Le Roi, qui se nomme Melchissédec dans l'intimité, est vêtu d'une robe de chambre comme tous les rois d'opéras. Cette robe de chambre est de damas vert brodée d'or et relevée sur une jupe en brocart d'or. Les manches sont en satin cerise. Son manteau gris-perle brodé d'or est doublé de satin blanc. Sous cet accoutrement, le monarque rappelle un peu le Gambnnus qui se balance fièrement devant la porte de certaines brasseries.

Don Diègue,c'est M. Edouard de Reszké, magniSque avec sa barbe blanche et ses longs cheveux assortis. Il porto une jupetuuique en drap marron, une sous-jupe en 'velours bleu, un maillot ponceau et un manteau noir brodé d'or.

Quant a don Rodrigue, j'avouerai que je le trouve trop élégant. Dans son costume bleu et blanc, il m'a plutôt produit l'cti'et du prince Saphir que d'un héros de Corneille. Mais cette impression disparait dès que chante l'amoureux de Chimène, car Rodrigue, c'est M. Jea.n de Reszké, le triomphateur d'~yc~M~ aux Italiens de la place du Chàtelet.

Les deux décor: du premier acte sont de M. Carpezat.

Acte H

Une rue de Burgos, par la nuit noire. A droite, le patats des Gormas; à gauche, une lampe allumée devant une madone. Rodrigue revient; vêtu plus sérieusement. 11 porte maintenant une tunique violette garnie d'ornements en fer forge; capuchon et tonnelet en mailles de fer, manches de cuir chausses écartâtes et bottes en cuir naturel.

Je n'ai qu'à répéter mes compliments sur la manière dont est réglé le duel entre MM. Jean de Reszké et Pinçon. Je ne ferai qu'une réserve: on ne parle pas sous les armes, même en vers.

Le commandeur. non, le comte est mort. Dona Anna. non, Chimène arrive, superbe et émouvante. Mme Devriès est ainsi )olie au possible dans son peignoir décolleté en voile blanc,relevé par-devant sur unejupe de soie blanche.

Immense enèt pour la façon dramatique dont se termine ce tableau et dont l'idée n'appartient ci à Corneille ni à Guilhem de Castro.

Quatrième tableau La Grande Place de Burgos. Un fouillis charmant de maisons pittoresques et de rues escarpées montant vers la cathédrale. A gauche, le palais du Roi, au fond, les portes de la -nUe.

On danse un peu, en attendant qu'on danse beaucoup. Mais, pour le moment, les ébats chorégraphiques ~ont interfompusparune apparition de l'Iniante qui, en robe de brocart rose, vient chanter cet ./UM«M, dont on a déjà tant parlé et dont le grand succès et le ~M étaient prévus d'avance.

L'Infante partie, les danses recommencent. C'est le grand ballet.

Ce ballet a déjà cela de séduisant qo'il a Mtle Mauri pour étoile. L'adorable danseuse est costumée en Espagnole, plus oa moins dtt temps, mais le& lorgnettes n'y perdent rien. Sa robe est de dentelle blanche, relevée de pompons cerise et argent, veste espagnole censé entièrement brodée d'or, sombrero noir.

Le ballet se divhe en six parties.

t" Z.j, C~~t~. Grand ensemale dans teque! on remarque Mlles Beomy, L&oamter, Mefeedèt et Gaiiay. Les ~Mf

drôles <mt.de* <%a~m~~ ~ti~Mets..Mt~R est en soie bleue, gare! d'agent, c~MM ~n T~oars noir, pl<stfoa cerise tu~~S d'or. ï.'aut!'e est 'en }apes mais hrod~aO~ ceurs, avec peëts pemp<MM maïtic~eee~ Le troisième enSa qui ëëtocne M~t~~nect an milieu de ces naancea barm&– nienses, est tout oxange Avec ceiMtKa Mené &iibulard rouge.

2"I.<!7oM~. Un stvisttant qmtuor dansé par quaire }~Se* femttMsa Mmes Alice et Marie Biot~ ea mar<A: MDes Chabot et Violât, en mariées. Co-stumes des mariés corsages en ve* loursMeBcieL'brodés d'argent avec applications en satin Manc, Chapeaux espa-i gnols, posés s.ur un foulard ~aune, jupoas plisses blancs, culottes blanches, larges manches brodées bien de ciel surl'ëpaate. Costames des mariées.: Robes Manches r un peu longues, mais pouvant se relever, j petits corsages brodés d'argent, jupes ed satin blanc, un voile dans les cheveux. 3°L'.An!~oMw Un triomphe pom?, Mile MaurLL'~M- De ravissants petits musi-~f ciens, ornés de guitares, font une entres! de ballet qui, de l'avis deto~ttceu.xqm l'ont vue, continue le divertissement d'assez bonne grâce. La C<7<tMe. –Retourdes premier~ j sujets au milieu desquels pirouettent Mlt& Mauri, toujours exquise, et M. Méfante~t toujours jeune.. °. e 6" La M<<M~. La perle du baïlett j J Un délicieux pas de deux qu'on a rede–' mandé à Mlle Mauri et à M. Mérante. Ce pas est motivé par l'entrée de MUe Lobstein en berger. J'avais déploré, Faatrejpur, la culotte de Mlle Lobstein. L'a~ministration de l'Opéra, qat ne reeoîe devant aucune dépense, a remplacé ce~ sac de toile par une culotte de drap prune, qui, d'ailleurs, va -toujours foT~ mal. 7° La ~p~y~ Tocrbitionnement.! général dans lequel je remarque une in-. novation. M. Massenet est parvenu <aire chanter les danseuses. Ces aimabl&s demoiselles poussent les:a/ avec une 1 mesure et un entrain qui leur vaudront de nombreux succès daas la colonie essa.gnole.

Le ballet termine, on assiste à l'entrée f de trois chevaux "montés par trois Maares. L'un de ces quadrupèdes, troublé par son début, s'est oublié jusqu'à laisser voirsoa émotion. Par bonheur, un monsieur en veston jaune est sorti de la coulisse et a ramassé l'émotion sur une pelle.

Les deux décors du deuxième acte sont de MM. Robecchi et Amable. Acte fit

La chambre de Chimène éclairée par' les rayons de la lune. Vous remarquetex que dans les chambres de l'Opéra, il a*y a jamais de lit.

En revanche, il y a un duo après Ïequel Mme Fidès Devriès vêtue de noit et couverte de jais (le jais continu) a été rappelée deux fois par une salle en délire, ainsi que son partenaire, M. Jean de Reszké.

Sixième tableau le Camp de Rodti- gue. Au fond,'la mer. A gauche, un monticule, sur lequel sont dressées les tentes, à côté de divers instruments dw balistique. Il fait nuit.

.On ne s'ennuie pas dans ce camp. MUesJ Htrsch et Ketler y dansent, en eSet, uod pas des plus affriolants. Mlle Hirscb est~ tout à fait Charmante en Bohémienne: jupe de gaze et pagne. Quant à Mlle Keï-' 1er, elle danse ce iamëux pas de l'ahoée dont il a été beaucoup parlé. Son costume, très sommaire, se compose d'ua soupçon de corsage en velours nacata~ et d'une p'mbre de pagne en soie multieotore. No~s ne pouvons reprocher à cette )cune personne de ne pas se montrer plus -:acb.9ttière.

Septième tableau. La tente de Rodrigue. Cette tente sort de terre et m'a paru fort confortable. Elle sert à l'apparition de saint Jacques de Compostetle-, dont, jeudi dernier, j'avais désapprouvé F le costume. Mon biâme était prématurée Ce pauvre saint Jacques n'était pas complètement habillé. 11 lui manquait son. manteau, son casque et son bouclier. A' présent qu'on a terminé sa toilette, il est dudernierCompostede.

Huitième tableau: le Re-Camp. Mats, cette fois, éclairé par les premières-' t-teurs du jour. Ony assiste a ta formida-i~ peignee administrée par les Espagnols' aux soldats du déplorable Bo~bdil. Les trois décors du troisième acte son~ de MM. Rube, Chaperon et Jambon. ~cte'IV

A Grenade une salle dans le Palais <ht roi. Les deux derniers décors sont de M. Lavastre.

Cette salle étant une de celles où il aa se passe pas grand'chose, je n'en dirai pas davantage.

Dixième tableau !a Cour du palais dea rois. Riche architecture, riche défilé, riche végétation.

Rodrigue revient vainqueur. Il a mérité Chimène, qui s'est eoiEfee d'un diadème en jais, signe <h: demi-deuil. Per- sonnellement, il est v&tu en prince Vit- ) Argent. Détail particulier Rodrigue n'a point fait faire ses costumes chez sa~' femme. Us ont été exécutés à l'Opéra, ainsi que tous les costumes dn C'J, d'à- près les dessins de M. le comte Lepic, qui a souvent fait preuve d'une grande érudition et d'un goût exquis.

Tout se termine au son des tro mpeties. ce qui fait dire à an ennemi du cuivre Ça, c'est la part de Guilhem de Castrole t

Lesapplaudissements qui n'avaient cessé d'éclater pendant toute la durée de la représentation, les rappels qu'on avait prodigués aux artistes, tout cela a redouble au baisser déënitif du rideau. Tous oat été acclamés, auteurs et interprètes, directeurs et décorateurs.

Le Cid a triomphé une fois 4e plus. FtttNtUSM

EXTRAtTOEV~MOELMEM Exigez la aigmatoN dm bâton LI&BfG

MM&Nîi Ï~S~

a TebCiaatlrp~nols,b,r.Y111wrtet?h'

Tfftmt Boacherie tk oonihmM

n H H H Rome n1Iaa 08 iiUUi.<L a<M~at<MtMC~. Courrier des Spe~tâd~ CesoîtmartUr

A l'EdeB-Thé&itw, Memieta Mprésea~ tion de tSp«-<tM«t, h~lfet f6eriq<M, comiq~ jtm&tt~<tM <;a&tM tcteset doaM t~


Vitaux, d& M. Migt Dtnesl, ~UBiqae de

,~t.DaU'Argine.

~Mlw Comalbt remplufa 1' rôle de Spe~MUM. Debnts de Mue Carmen, danseuse tepegnole. Mmea LaM, Fenero, Lanrencon, ~iToïta, Forïani, Lauretanî, Jmger, Cor~MBti; MM. Bonesi, Lanretami, de GaapMi, ~CaeeoU,Rago,Marehotti, Benedetti~ Botti?!:eUij rempliront les principaux r&t<s. Toat 'le corps du. ballet, 800 personmea en scène. ~eeors de MM. Robecehi et AmttMe Froment. Costumes de M. LandoS. Machinerie -~eM.Godin.

KOMBNCI.ÀTCRE DB5 TASMACt

l.I.a riace de Grenade, 3, l'Atelier du.~seuYpteur; 3, le Palais du Prince; 4, la )*Eosada; 5, là Lune; 6, la Posada (réveil);, laSalledu mariage; 8, la Serre;9, le royaume des Flears 10, l'Orage; il, Spe,*MBM;i3, Apothéose.

On commencera par Un yA~<f~ a!M 7<t~pOK. –A nenf heures, ~pe~<!M~

A Beaumarchais, .première représentation de'l'-AMteMe <~M6eMrrc, revue en trois actes, et huit tableaux, de MM. Henry Buguet et

TBertol-GrarviL

Rideau à huit heures et demie.

Aujourd'hui, dans l'après-midi, répêtitiohs.~énërales -de .Soera~ et ~<ï ~MMte.et de l'.B~~~tere. Demain mercredi, ptemiére reApres~ntatien, .c' Ilestiquestionde l'engagement au Gymnase de Mlle RosaBruck. I~ajounë~ransfug.e.i de la Comédie-Française créerait un de.sS .rôles do la S<~p/to de MM. Alphonse Daudet et Adolphe Belo t.

Hier, à deux heures, M. Victor Koning devait être convoqué auMinistàre dos beauxarts pour entendre les observations de la commission d'examen sur la .Sap~o que répète le Gymnase, et qui est appelée à ôtre un véritable événement dramatique et littéraire. Mais, hier soir, M. Koning a reçu du chef de bureau de la commission la lettre suivante

MINISTÈRE

de

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et des

BEA.PX-ARTS

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jpréTenirpMtfIsr répeHSon générale. Mille

compIhnemtSt

AmUM*.

Amitür~ Ph.DZFoMM.

C'eat la première fois qu'un pareil fait qai Mt d'un bon augore se prodait. La eenscre a voula, sans doute, pronver ainsi que, même en présence d'une œuvre dn genre de &ïp~o, eue est heureuse de la rendre sans l'ombre d'une observation quand l'occasion s'en présente.

Aujourd'hui mardi l~f décembre a lieu, à l'Elysée-Montmartre, le premier grand bal de nuit paré, masqué et travesti.

Nous approuvons l'heureuse idée du directeur d'avoir choisi pour ses bals masqués ~co jour, qui est décidément celui adopté dans cet établissement par la foule élégante. Orchestre des plus entraînants dirige par L.Dnfoar.

PETtT COtJRMBR

Les Jaco6t<M sont, décidément, un grand succès crargent. Lès deux représentations de dimanche ont produit le joli chiffre de 11,830 fr. M. Jules .Danbe, rexceUentchef d'orchestre de l'Opéra-Comique, vient d'être l'objet, de la part de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres, dè-Caen, sa ville natale, d'une distinction tout particulièrement Batteuse. A l'unanimité, dans sa séance d'avant-hier, il a~ été élu membre de cette .académie.

8<BUOGRAPH!E

En présence des événements qui s'accomplissent actuellement dans la péninsule des Balkans, la librairie Garnier frères vient de publier un volume du plus haut intérêt ~a~e~ ~M~ par M: Dick de Lonlay, et qui à trait à la dernière partie de la campagne turcorusse de 1877-1878.

Cet ouvrage, qui est, à proprement parler, le journal de marche du 26" régiment de Cosaques du Don, où l'auteur était attaché en qualité de volontaire, conduit 'le lecteur dans les contrées où se produit en ce moment l'agitation siavophiie. Ce livre suit l'armée russe dans sa marche du mois de novembre 1877, de PIevna aux Balkans, et l'accompagne jusqu'à Constantinople, en passant par

Etude de M' DE LA. PAt-ME, notaire à Paris, rue dela.Chaust,ée-d'Antin,15. A. VENDRE, le 15 dêcembr9 1885, s~ 1 onch., ch. des not. de Paris, MAtOjfM'M~ Paris, r. de Grenelle, 93. et r. de l''i!tA6ijVHBeUechasse. 41, à l'encoi~aure de ces denx rties, louée par bail principal paraissant suscept. d'augment. 6,000 fr. Mise à pr. 80,000 fr. MtfQ~~ P~s, rue des MoiMs, 76, avec 2''HtAMv~cour ot jardin, louée .par hail prmipal, 1,700 francs. Mise à prix: 35,000 francs.

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DÉTAILS

Prix de la Verrière (courM de taies 3,500m.):

Mahmoud,4/l,à M. P. Vincent (GrifRths), 1; Météore II, 6/1 (Hatley), 2; Figuier II, 5/1

(Bakers), 3.

Non placés La Perle, Piccolo, Surprenant et Vestris II, favori à 7/4.

Gagné de trois longueurs.. Prix de Montcelcaux (tteeple-chase 3,200 métrés):

Due, 10/1, au baron de Fourment (Paul), 1 Barbizon, 4/1 (Gaston), 3 Jeanne d'Arc, 6/1 (Simon), 3.

Non placés Gras-Guillaume, Estella, Ballinard, Blondor et Saint-Estéphe, favori à 9/4.

Gagné de quatre longueurs.

Duc a été reclamé pour 3,500 fr. par M. Baranger.

Prix de Villotaneuse (course de haies– 8,500 métrés)

Adroit, 7/4, à M. A. Khan (R. de Bundy), 1; Croix-du-Sud, 6/1 (Bishop), 2 Flambant, 4/1 (Gaston), 3.

Non placés Baïkis, Mermaid, Hellenica et Azor, dérobe.

Gagné de cinq longueurs.

Adroit a été acheté 3,800 francs par M. Brophy.

Prix de Clôture (course de haies 3,500 métrés) Palaméde, 4/6, à M. J.-R. Henneasy (R. Bundy), 1; Gisors, 8/1 (G. Mills), 2; Rolla, 2/1 (Séakins), 3.

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Mmes O'Brumier de Labucquières, à Bayonne.

Mme de Villalon, a Brest.

Mme de Monclar, à Biarritz.

MM. le marquis do Gner, à Rennes. Le comte d'Esgrigny, au château do la Varenne.

Le comte de Predelys, au château d'Hautefort.

A. Pinet, au Bosc..

Le colonel de Magny, à Nyon (Suisse). F. de la Bégassière, au château de Crépy. René d'Hespel, a Lille.

Cordier-Fourré, à Amiens.

H.Carcenac, à Menton.

Nicolas Xanto, à Nice.

Do la Vernette, a Metz.

RENTRÉES A PARIS

Mme la comtesse Lavaurs.– Mme Arma ndRolle.–Mme la comtesse du Parc. MM. le général de Ladmirault. Ferdinand Riant.–Le baron Hamelin. Le marquis de Bargemon. –Le comte de Brouville. Le vicomte de Grandval. Octave de Larose. Faulquier. Engrand. Georges Ginoux.–Borde.–Ghabrié. –Ch. de Rouvres.

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On no s'est occupe, aujourd'hui, que de la liquidation mensuelle et, conformément à ce que nous~ecri viens il y a. peu de jours, ce sont les acheteurs qui ont eu gain de cause pour cette première journée, qui a vu commencer les opérations de En de mois. Les avis du dehors n'ayant présenté rien de particulièrement intéressant, ladite opération n'a pas été troublée.

Les tendances étaient, d'ailleurs, excellentes au début; co n'est que pendant la dernière heure qu'eues sont devenues beaucoup moins optimistes.

On a ouvert à terme à 80 17 sur ]e 3 0/0 à 81 70 sur l'Amortissable, et à 108 20 sur le 41/3 0/0.

En clôture, !e 3 0/ù a coté 79 97, après 80 25. L'Amortissable, 8165; et le 4 1/3 0/6, 10815.

Au comptant, le 3 0/0 a fini à 80 05 après 8035.

L'Amortissable à 81 80~ et le 4 1/3 0/0 à 108 05 après 108 35.

Les marchés étrangers nous ont envoyé des cotes en bonne fermeté. °

Les Consolidés anglais nous cet été expédiés à 100 13/16 aux deux cotes, sans changement sur samedi.

Donc on procédait* aujourd'hui à !a réponse des primes &ur les Rentes et les valeurs de toute sorte.

1 Voici à quels cours les primes ont été répondues 4

4 1/2 0/0,108 25 3 0/0, 80 25; Amortissable, 81 75.

Banque de France, 4,810; Banque d'Escompte, 448, Banque de Paris, 586; Comptoir d'Escompte, 980; Foncier. 1,323; Lyonnais, 525; Mobilier, 195: Générale, 448, Franco-Egyptienne, 473, Compagnie FrancoAlgérienne, 145.

Lyon, 1,257; Midi, 1,170; Nord, 1,500; Orléans, 1,315; Ouest, 845; Gaz, 1,453; Autrichien?, 556; Lombards, 283; Nord-Espagne, 396. Saragosse,330, Méridionaux, 701. GM, 1,453; Panama, 402, Suez, 3,087; Italien, 96 30; Impériale, 465; Banque hongroise, 295 Ottomane, 503 Fonc. Egyptien, 517; Mobilier eepagnol, 83

Les primes ont été levées sur les trois rentes et eu grande partie sur les valeurs ci-dessns.

La Banque de France s'est établie à 4,830 francs.

Le Crédit Foncier en un marche très actif cuire 4.325 et 1,330 francs sur les deux raarchcs.

La Banque ottomane à passé de 505 fr. à 50375.

La Banque de Paris a ouvert à &86 ? et fermé à 590 fr..

Meilleures tendances sur les chemins.

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