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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1885-01-16

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 16 janvier 1885

Description : 1885/01/16 (Numéro 918).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k525263p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/02/2008

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LE GAU.M.M OFFRE t t M M ~f~M8E<f~E' ~9 B 8 t R~! ~E M<!C<tf~<tE* composé de 61 morceaux.inédits ect-itsspëoialement DDTV 1 ~ETEUR i5 francs a Paris. A SES AUCUNES Ut~ BWBM~'wtrt ~~E. S<)LD~J!WB BJjL tWtU~S~tJE. pou!- eux par les plus cëlèbres compositeurs rniAt ~4fr.50 en province. A D'UN NUMERO i S francs /r~Mco pour la province.

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Z'eMM~ 6'M~f-.Po~

LA RÉPONSE DE LA FRANCE tj& qmeatïon d'Egypte

LE VATtCAN & L'ANGLETERRE BN COMPLOT ANARCHISTE

UNC0MPLOT AN:ARCHI Sl'E

LES ÛÈS&STRES EN ESPAGNE

Conseil des ministres

Les ministres se sont réunis hier en conseil de cabinet, sous la présidence de M. Jules Ferry.

La'séance a été particulièrement longue puisqu'elle n'a pris fin que vers midi passé. Les rédaeteura des .journaux du soir, qui vont* tous les jours au rapport chez le nnnistre de l'intérieur, n'ont pu obtenir de M. WaldeckRousseau de détails sur ce qui s'était passe entre les membres du gouvernement. M. Waldeck-Rousseau s'est borné a répondre que < le conseil s'est occupé de petites affaires intérieures, qui ne regardaient pas le public Ce qui signifie que le parfait accord ne continue pas a régnai- entre nos gouvernants.

La question du rattachement des colonies au ministère du commerce dont M. Rouvier exige la solution avant la fin du mois, a naturellement provoqué de nouveaux dissentiments entre les membres du cabinet. Le debut oratoire du générai Lewai à la tribune de la Chambre a également amené quelques explications entre ses collègues et lui. Enfin, la situation au Tonkin,l'occupation des mines de Kelung, les mesures à prendre pour Fenvol de nouveaux 'renforts en Extrême-Orient, les inoidonisdù Cambodge et la question égyptienne ont également fait l'objet de discussions au sein de ce conseil qui a duré près de trois heures.

L'envoyé de la Sublime-Porte

Hassan-Pacha-Fehmy e~t arrivé hier matin à Paris, venant, en dernier lieu, de Berlin et se rendant a Londres.

Le Sultan a envoyé Hassan-Pacha-Fehmy auprès des divers cabinets, parce qu'il craint que la solution de la question d'Egypte n'in duise l'Autriche à prendre Salonique et la Russie à envahir l'Asie-Mineure.

Ces craintes n'ont rien de chimérique; 'car qui appartient a l'école libérale doit savoir qu'elles risquent d'être justifiées moins A cause de la cupidité de l'Europe qu'a cause de l'administration turque. Les soldats ottomans se mutinent parce qu'ils ne sont pas payes. En Asie-Mineure, la situation de la population est presque désespérée. Les Armenions, bien qu'ils n'aient aucune sympathie pour le despotisme russe, le préfèrent ouvertement à l'anarchie turque.

Hassan-Paoha-Fehmy recueillera, dans sa tournée en Europe, diverses impressions peu favorables a l'administration de son pays. Il verra demain matin M. Ferry, qui l'assurera de toute sa sympathie, sans pour cela lui garantir quoi que ce soit, si ce n'est qu'il s'emploie activement an règlement delaquestion égyptienne.

À Londres,Fénvoyëde laSublimeP-orte se rend ce soir même, Hassan-Paeha-Fchmy recevra l'assurance que l'Angleterre quittera l'Egypte aussitôt que possible mais lord Gra.nville lui notifiera nettement qu'il hepëut ûxer de date & cette évacuation. Hassan-Pacha Fehmy retournera a Constantinople sans avoir réussi dans sa mission.

La réponse de la France

Londres. 10 janvier, 8 h. 10.

J'apprends que la taxe proposée sur les coupons de la. Dette, dans les contre-propositions françaises, est de 5 0/0 mais cette taxe ne sera perçue que jusqu'au moment les finances de l'Egypte seront remises en état.

La note de la France sera remise demain àlord Gri-anville, qui recevra, à ses propositions concernant le règlement financier à appliquer a l'Egypte, une réponse identique des trous empires.

La question'd'Egypte

< Vienne, 15 janvier. 4 )i. 55.

Une entente entre les cabinets de Paris et de Londres étant considérée comme impossible, on regarde comme inévitable la rede la Conférence de LondMS, à moins que le gouvernement anglais ne se décide à assumer toute la responsabilité de la question financière.

Les nouvelles de Constantinople annoncent que les relations entre la Porte et le gouvernement anglais se'sont améliorées. Ce résultat est a l'intervention du comte Corti. Le Vatican et l'Angleterre Rome, 15 janvier, 3 h. 40.

On dément le bruit, répandu par les journaux italiens, que M. Cartwright, qui se trouve actuellement à Rome, soit l'intermédiaire entre le gouvernement anglais et le Vatican.

On ajoute qu'il n'est pas impossible, toutes fois, que M. Erington soit, tôt ou tard, remplacé, si des relations permanentes viennent à s'établir entre le Vatican et le gouvernement de la reine Victoria.

Un complot anarchie te

Lyon, 15 janvier, H h. 34.

Certains journaux font grand bruit d'un prétendu complot anarchiste. qui aurait été découvert ici.

Les conspirateurs devaient, dit on, envahir nuitamment le stand, la Société de tir, enlever les armes, fusils et revolvers, avec sept milie cartouches enfermées dans les salles du tir.

Bes mesaressévères, ajoute-t-on, ont été prises pour veiller sur le stand et faire échouer le complot.

La vérité est que des contrebandiers ont l'habitude de débarquer le long des murs du stand le produit de leurs rapines.

C'est pour en défendre les abords et empêcher la fraude que quelques agents ont été réquisitionnés. Tout le reste est exploité à plaisir par les républicains, qui ne demandepour attirer mieux d'effrayer les populations raient pas au gouvernement les voix des peureux.

Mais la ruse des blouses blanches a vieilli.

.Les désastres en Espagne

Madrid, 15 janvier.

Dans la province de Grenade, le nombre total des maisons détruites par les tremblements de terre s'élève 3,240.

Le Roi est allé, ce matin, visiter Antëquera.

LA mEjMtHSAm

Il y a trois ans, un professeur, tout fraîchement nommé députe, montait à la tribune. L'air inspiré, le geste solennel, la voix secouée par ce tremblotement qui est, dans les harmoniums et sur la scène du vieil Ambigu, le signe de l'émotion intense, il débutait ainsi Ce n'est pas sans une profonde émotion que j'aborde ponr la première fois cette grande tribune nationale. »

Expliquez cela comme vous le voudrez, mais, aussitôt la Chambre se tordit. Le malheureux fut noyé dans une hilarité féroce et générale. Depuis, il est toujours resté au fond.

En vain, tout récemment a-t-il prononce sur les nnances, sur le budget de 1885, un discours excellent, de premier ordre. Tout ce qu'il a pu obtenir, c'est qu'on n'y fit pas attention. C'est injuste, c'est absurde, soit. Mais c'est ainsi. Chez les hommes politiques, chez les orateurs, comme chez les femmes, la première faute est celle que l'on pardonne le plus difficilement. Un ténor dont la première note est un cOMNC, qui trébuche dans son épée en entrant en scène, est uni avant d'avoir commencé.

Je souhaite, pour M. le général Lewal, qu'une exception soit faite à cette règle implacable. Mais il me faut bien constater qu'on doit remonter jusqu'à M. Amagat pour rencontrer, dans les souvenirs parlementaires, l'exemple d'un début aussi pitoyable que celui qu'il a exécuté mercredi à la Chambre.

La déception a été universelle, le mécontentement unanime, et entre nous, c'est un spectacle lamentable que celui de ce militaire, écrivain distingué, général apprécié, théoricien habile, tombé, le lendemain du jour où il est devenu homme politique, entre les mâchoires de la publicité, qui le déchiquètent pour quelques phrases malencontreuses. Ce qu'on reproche au nouveau ministre, remarquez-le, ce n'est pas de bredouiller, ce n'est pas de ne pas savoir parler. L'opinion s'accommoderait parfaitement d'un ministre de la guerre sans talent oratoire. Tous les généraux ne parlent pas aussi bien que M. Trochu, .heureusement. Et les guerriers qui so<it à îà fois des hommes de parole séduisants et des hommes d'action de premier ordre, comme du Barail, sont, malheureusement, trop exceptionnels pour qu'on ait le droit d'en demander plusieurs à la même génération militaire. On pardonnerait donc facilement à un ministre de la guerre de ne pas savoir aligner des phrases, pourvu qu'il sût bien alignet ses régiments.

Ce n'est donc point une querelle littéraire qu'on fait, à droite comme à gauche, au débutant d'avant-hier. Au contraire. Il avait bien préparé, trop bien préparé, son affaire, et, pour ne citer qu'une métaphore prétentieuse et étrange, il est bien certain que cette ligure de l'armée < accroupie et hypnotisée de vaut la trouée des Vosges est le résultat de longues recherches, accomplies dans le silence du cabinet.

Non; on en veut au général d'avoir manqué non seulement de simplicité, mais encore de bon goût et de clarté, pour ne pas dire d'idées.

Je vous prie de médire un peu ce que signiûait pour des gens qui lui demandaient ce qu'il pensait du Tonidn, cette at'm'mation, à la fois orgueilleuse et naïve, que, s'il avait voulu, il aurait été ministre depuis longtemps ? Qu'est-ce que cela nous fait qu'il n'ait pas voulu jadis d'un portefeuille, à nous qui l'interrogions précisément pour savoir pourquoi et avec quels projets il avait accepté ce portefeuille dédaigne naguère ? '1

Et s'il n'y avait que cela à reprendre dans ce premier solo, ce ne serait rien. Mais, par malheur, il y a mieux. Il y a cette théorie tout à fait nouvelle, tout à fait inattendue, des deux mobilisations, la petite et la grande.

J'avoue qu'après avoir lu le discours du général Lewai, je me suis précipité sur les ouvrages qui ont fait sa réputation et que j'ai passé la nuit à les feuilleter fiévreusement.

Voyons, me disais-je, est-ce qu'il y aurait par hasard deux mobilisations? Est-ce que cette petite mobilisation aurait été expliquée par le général? Est-ce qu'elle nous aurait échappé à tous ? q Quels étourdis nous sommes

J~aieubeau chercher, jen'ai rien trouvé. La petite mobilisation n'existe pas dans les ouvrages du général. Il lui a fallu, pour la découvrir, qu'il devint ministre. il lui a fallu pour l'inventer, qu'après

n'avoir pas voulu d'un portefeuille, il y tînt enfin.

La mobilisation est, si je ne me trompe, l'opération par laquelle on fait passer l'ai'- j mée du pied de paix sur le pied de guerre, au moyen de l'appel des réserves, qu'on verse dans les cadres permanents, j f appel qui aura pour résultat de porter a deux cent cinquante hommes chaque compagnie qui compte, à l'heure actuelle., une quarantaine de soldats présents sous les drapeaux.

Elle aurait pour corollaire, en cas de guerre continentale, l'appel de l'armée .territoriale.

Voilà ce que c'est que la mobDisation. Pour admettre qu'il y ait une grande mobilisation et une petite mobilisation, il faudrait admettre qu'il y a deux pieds de guerre, le grand et le petit. Or, je n'ai trouvé trace nulle part du petit pied. Alors quoi?

Il est bien difficile de croire que M. Lewal ait absolument parlé pour ne rien dire. Il n'y a pas assez longtemps qu'il a un portefeuille sous le bras pour qu'il possède ainsi à fond l'art parlementaire. Il est donc probable qu'il avait une idée, et que ce qu'il voulait dire était plus clair que ce qu'il a dit. Cherchons donc. Il n'est pas possible que le ministre appelle < petite mobilisation e l'envoi au-. Tonkin des régiments actuels tels qu'ils se comportent, c'est-à-dire sur le pied de paix. L'armée française étant composée de deux éléments, dont l'un est permanent et s'appelle les cadres, tandis que l'autre est éventuel et s'appelle les réserves, envoyer là-bas un de nos régiments, ce serait compromettre partiellement la grande mobilisation, en détachant de l'ensemble de l'armée une portion destinée à encadrer trois mille hommes en cas de guerre. Donc, le départ d'un seul régiment de garnison est impossible, et partant improbable. Mais il vient de tomber de ma plu me un mot qui contient peut-être la clef de l'énigme posée aux chercheurs de devinettes par ce sphinx à trois étoiles c'est le mot « partiellement

Est-ce queparhasardia petite mobilisation du général Lewai serait Immobilisation partielle? Tout alors deviendrait clair, tout s'expliquerait et je compterais sur la loyauté de Rochefort pour me décerner la paire de patins à roulettes qu'il promettait hier à celui qui aurait compris un traître mot à la théorie ministérielle. Croyez-moi, ph'.s j'y pense et moins je puis don' [ter

que, par < petite mobilisation le général Lewal ait entendu dire « mobilisation partielle

On appellerait les réserves d'un ou de deux corps d'armée, qu'on expédierait en Chine. Ce ne serait pas la grande mobilisation, puisqu'elle ne serait pas générale ce serait la petite mobilisation, puisqu'elle serait partielle.

Alors je comprends tout, et la retraite de M. Campenon, refusant de mobiliser un ou deux corps d'armée, c'est-à-dire d accepter ce que son successeur appelle euphoniquement une nuance, et l'embarras dudit successeur, ne voulant pas prononcer le mot fatal qui ferait dresser les oreilles aux électeurs sénatoriaux, sur le point d'accoucher, obligé de déguiser sa pensée, d'appeler petit ce qui doit être partiel, et comptant, d'ailleurs avec raison, sur la parfaite stupidité de la majorité pour espérer s'en tirer ainsi.

Dans ce cas, le général Lewai serait un petit Machiavel, et la majorité une grande dinde. Je soupçonnais d'avance la vérité de la seconde de ces deux hypothèses.

Donc, je parie la paire de patins à roulettes que.je viens de gagner qu'après les élections sénatoriales, au retour de la Chambre, nous aurons une mobilisation partielle. Les meilleurs esprits ne voient pas, il faut le dire, d'autre moyen de s'en tirer.

Mais une mobilisation, même partielle, même restreinte à un ou à deux corps d'armée, est une grosse affaire, une très grosse affaire. >

En vertu de la loi du 34 juillet 1873 et du décret du 6 août 1874, le territoire de la France est divisé en dix-huit régions, occupées chacune par un corps d'armée. Si donc on mobilise un ou deux corps d'armée pour les envoyer au Tonkin ou en Chine, que se passera-t-il? La mobilisation étant régionale, toute la jeunesse d'une ou de deux régions, soit tous les hommes valides de vingt à trente ans,seront levés, incorporés et expédiés. Et,parconséquent:,lefardeau de la guerre portera de tout son poids sur une ou deux des dix-huit régions susdites. Les seize ou dix-sept autres régions conserveront leursjeunes gens et ne connaîtront l'expédition que par la carte à payer. Or, dans un pays, où l'amour de l'égalité, après avoir été une passion, est devenu un chancre rongeur, comment Ofoyez-vous que serait accueillie une pareille mesure ? Comme il n'y a pas de roulement et d'ordre de marche indiqués d'avance entre les régions, comment s'y prendra-t on pour désigner celles qui devront se sacrifier? Par le tirage au sort ? '1 Et alors comment les populations accep-. teront-elles leur mauvais numéro ? Conserveront-elles leur tolérance pour la République qui leur aura valu cette aubaine ? Sera-ce juste? Poussera-t-on la rouerie, jusqu'à choisir, pour les dépeupler, les régions qui, donnant leurs voix à des candidats réactionnaires, sont d'avance perdues pour la République ? Avec le monde qui nous gouverne, il faut s'attendre à tout, et il serait assez malin d'exporter dans les marécages tonkinois le plus grand nombre possible d'électeurs réactionnaires pour l'époque du futur scrutin législatif, Ce sont là, ce me semble, des questions qui auraient valu que la Chambre siégeât un peu plus longtemps pour forcer le gé- néral Lewai à atler jusqu'au bout de sa

pensée, pour le pousser, le retourner jusqu'à ce qu'il ait tout dit.

Soyez certains que M. Ferry en aurait eu j peur s'il n'avait pas compté sur la parfaite docilité de sa majorité, dressée à étrangler les orateurs gênants, comme les anj ciens muets du Sérail étranglaient les pachas récalcitrants.

Mais la lumière, étou'See mercredi, nnira bien par percer. Il faudra bien que nous sachions ce que c'est que la petite mobilisation du généra!, et, ou je me trompe fort, ou l'année qui commence verra 's'accomplir d'étranges choses militaires..

J. CORNÈLY y

Bloc-Notes Parisien EK TRAMEAtf'

Pour peu que la neige se maintienne, les beaux jours du traîneau vont se lever, car on ne peut dire qu'ils reviennent, en notre climat de France, où les longs hi- vers, les persistants frimas sont rares aubaines pour les friands de la lame de patin. Nous avons le goût du traîneau, mais nous ne pouvons guère le contenter, et, ~.ufde courtes périodes, à longs intervalles, tous nos équipages d'hiver restent dans la remise.

Hier, cependant, huit traîneaux sillon- naient l'avenue du Bois-de-Boulogne,dont un superbe,celui du comte Potocki, ayant à ses côtés le comte Zamoyski. Il est à ia mode russe, tout garni de velours bleu, à deux chevaux, un bai à droite et une. jument grise à gauche. C'est un des plus~ jolis que nous connaissions, et sa provenance garantissait la pureté de style qui le dis-

tingue.

On les compte, les traîneaux de marque. Le plus beau, sans contredit, est celui de Mme Mackay. Immense, pour quatre personnes, dans la manière des traîneaux 'de Trianon, dont nous parlerons tout à l'heure une coquille sculptée, avec tête de chimère.

Le comte et le vicomte Aguado avaient autrefois chacun un traîneau, mais ils ont démonté.

Restent, que nous sachions, ceux de MM. le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia, très élégant; le comte de Camondo, qui en a deux, un américain et un russe; Salomon Gunzburg, genre américain, très léger, à ferrures nickelées;Arnaud de l'Ariège, Renard, Guillaumet, le grand teinturier de Puteaux; Révillon, le fabricant de fourrures, et Choubersky, le tabricant de poêles.

Le sport du traîneau semblerait donc s'être un peu démocratisé. Reviendrait- à son origine de véhicule primitif, avant l'invention des roues ? Le fait est qu'à part les premiers attelages que nous venons de citer, quelques autres encore, sans doute, tous les traîneaux que nous voyons sortent des remises .des carrossiers en vogue- A douze qu'ils sont, avenue des ChampsElysées, avenue Malakoff, boulevard Haussmann, rue du Colisée et rue de Ponthieu, ils en ont quarante-huit à la disposition j 1 des amateurs.

Le prix d'un traîneau varie entre mille et deux mille francs. Un des plus chers, qui appartenait à lady Howard, une'conque dorée et sculptée, avait coûté cinq mille francs. Aujourd'hui, en location, cela se paie deux louis et demi par jour. Ce qui n'empêche pas qu'à forfait on a un traîneau fort convenable pour deux cents francs par an. Mais on peut le garder ainsi pendant dix ans sans avoir l'occasion de s'en servir.

Nous en avons vu de charmants chez un de nos carrossiers les plus connus. L'un d'eux, style Louis XV, était conduit, hier, par une personne du « monde à côté le tout, ma foi, faisait assez belle figure. Un autre, disponible, est Empire, avec l'aigle doré un troisième figure une biche, dans la carcasse de laquelle on

est placé un quatrième, très élancé, est simplement une caisse de voiture française. D'autres encore petit tratneau russe, bas de terre; traîneau du Canada, etc., etc. Enfin, chez 'un marchand de curiosités, nous en avons découvert un, pur Louis XV, peintures parfaitement conservées, avec un dragon d'or ailé à l'avant. N'oublions pas le traîneau américain du marquis d'Oyley, exécaté sur ses dessins. tt contient six personnes. On conduit soimême te valet de pied sur le siège de derrière. Attelé à deux, avec harnais en cuir de Russie rouge, clous et garnitures d'argent fin. Il vient de la vente des écuries de Napoléon III, auquel Alexandre II l'avait offert, après l'Exposition de !86y. Toute la coquille est recouverte de lourrures. Pour les genoux, une peau de tigre du Bengale magnifique, la tête à gueule béante venant surplomber la croupe des chevaux.

Tout le monde se rappelle le grand ~uxe que fut un moment sur le point de déchaîner, sous l'Empire, le sport du traîneau. Au cercle des Patineurs, il y en avait toujours une quinzaine, et des plus riches. Un gentilhomme russe mena, quelque temps, au pourtour des lacs, avec deux rennes, au passage desquels on faisait la haie. Les femmes à la mode d'alors' n'auraient pas manqué, pour tout au monde, de se montrer au Bois dans leurs fourrures profondes, guides en main, filant sur la neige polie et craquante, au milieu des gens du monde et des gens de la Cour. Cora Pearl fit retourner la tête à tout Paris, avec sa droïka à clochettes d'argent, où elle piétinait pour cent mille francs de renard bleu.

Mais rien ne vaut, n'a. valu ni ne vaudra les traîneaux de Trianon, qu'on peut voir à la carrosserie royale de Versailles, et, entre tous, ceux de la Pompadour. Le premier est un cygne, avec des peintures de Boucher deux petites scènes de patinage, à personnages de la comédie italienne. Le deuxième, une chimère, pareille à celle du traîneau de Marie Leczinska, we chimère aux dents menaçantes,

avec des peintures de Watteau.rappliquées d'une c'haise à porteur des amours bouf~ fis et joufflus, point grelottants du tout, voltigent sur les nuages, des roses plein les bras; deux portent un cartouche aux armoiries de la favorite.

ME MJ. PRESSE

mUVRH DB LA PRHSSB

La commission de la loterie de l'ŒMwe .Presse s'est réunie'aujourd'hui, à quatre heures, au Grand-Hôtel.

Les vingt et un journaux faisant partie de cette commission étaient représentés. La commission, à l'unanimité des voix, constitue son bureau de la manière suivante

Président M. Edmond Magnier, EvéMeMg/

Vice-présidents le P<?M .ToM~M!~ la L.a~e/'Me, le Petit MoH'<<eM~.

Secrétaire la 2Va~oH.

Secrétaires adjoints: le-S~e~ le 7?a~'e~, la .Pe<Me -R~MM~Me.

La discussion s'engage ensuite sur l'organisation de la loterie, et la commission vote les résolutions suivantes

l"Le capital de la loterie'est nxé à C!M~ HM~M)/M de francs. (Adopté à l'unanimité moins deux voix.)

3" Le prix du billet sera de 25 centimes. (Adopté a l'unanimité moins une voix.) 8" Le montant des lots sera de 750,000 fr. (Adopté à l'unanimité moins deux voix.) -&° La répartition des lots sera établie de la manière suivante

1 gros lot de 300.000 fr. 300.000 1 lot de 50.000 50.000

3 Iot& de 35.000 50.000

5 lots de 10.000 .50.000

100 lots de 1.000– tOO.OOO 300 lots de 500– -t. 00.000 1.000 lots d3 100– iOO.OOO Tot. 1.309 lots représentant T50.000 (Adopté à l'unanimité.)

5" II sera demandé à M. le ministre de l'intérieur l'autorisation de faire de la publicité productive au verso des billets. (Adopté à l'unanimité.)

G" Le principe de l'adjudication sera employé pour tous les services recettes et dépenses de la loterie. (Adopté a l'unanimité.)

7° Ces diverses résolutions seront soumises à la ratilication de l'assemblée générale de i'œuvre, dans le plus bref dé lai.

La séance a été: levée a six heures un quart.

Sur la demande du secrétaire délégué, MM. de Rothschild ont ouvert un compte courant au nom de l'Œuvre de la Presse. Les fonds de cette Œuvre seront donc centralisés dans la maison Rothschild.

M. Bignon ayant mis gracieusement à la disposition du président du comité de l'CEuvre de la Presse un magnifique local, 30, avenue de l'Opéra, le siège de l'Œuvrey sera transféré des lundi, et tou~ tes les communications y devront être adressées au secrétaire délégué.

LALTËSSEJOMJON M. Félix Faure a fait passer dans plusieurs journaux officieux, parmi lesquels se trouve le J~~o, une note ofûcieuse, pour se disculper d'avoir signé la lettre nommant le maharajah de Chandernagor.

Nous reconnaissons volontiers que, la lettre a été, le 35 septembre dernier, si~gnée par l'amiral Peyron, sur la proposition de M. Félix Faure, qui, sous-secrétaire d'Etat aux colonies, est seul respon-

sable de tous les actes coloniaux. D'ailleurs, il faut n'avoir jamais été sous-secrétaire d'Etat dans son existence pour ne pas savoir comment les sous-secrétaires d'Etat préparent les pièces et comment les ministres les signent. Nous reconnaissons encore plus volontiers que la lettre que nous avons publiée n'était pas complète. Nous avions gardé à dessein, et pour la bonne bouche, la phrase extraordinaire qui la terminait non seulement M. Gourjon était nommé maharajah, mais, en lui conférant ce titre. M. Félix Faure, par l'organe du ministre de la marine,donnaità lui, Gourjon, et. à. ses descendants, le droit de le porter en toutes circonstances. On faisait de M. Gourjon un maharajah héréditaire 1 C'est assez gai.

Les notes ofucieuses défendent M. Félix Faure d'avoir pris cette décision t à l'insudu gouvernement Nous ne sommes pas dans le secret des dieux républicains, mais nous pouvons affirmer qu'il n'a jamais été question de cette nomination au conseil des ministres.

Si nous avons dédié notre article à M. Jules Ferry, c'est que nous savions que le président du conseil ignorait toute cette affaire, contrairement aux notes of- ficieuses qui assurent que la nomination du célèbre maharajah a été faite avec l'assentiment du ministre des affaires étran- gères. M. Jules Ferry, en effet, connaît les lois qui abolissent les titres et ne permettent qu'au président de la République, seul, de conférer, par décret, une distinction honoriûque quelconque. Le garde des sceaux et le conseil d'Etat ont donc le droit et le devoir de protester' contre l'abus de pouvoir que M. Félix Faure a escamoté à M. l'amiral Peyron. M. Félix Faure nous fait savoir que M. Courjon a été nommé maharajah aM j titre MUiMe~. Qu'est-ce que cela signiûe ? M. Courjon n'est pas Indien; tout au 1 plus est-il créole. Et puis, est-ce au titre indien que ce brave homme met sur ses cartes MM!/Mr%~ ~e C/nM~or,

STEt-t-O

et tes distribue à profusion dans Paris, pour étonner les bons bourgeois~

Les notes ofncieuses ajoutent que. < la. France, dans ce cas, n'a fait ~ûe suivra l'exemple de l'Angleterre". Nous opposons à l'ignora.nce.de NT..FeItx 1< aure le plus solennel démenti. Jamais l'Angleterre n'a conféré a un Européen, si méritant qu'il futile titre de maharajah; jamais même elle n'a nomm = un nabab européen.

Certes, depuis cent.ans qu'elle occupe l'Inde, bien des princes indigènes ont été ittvestis de cette dignité. Mais tous ces princes, sans exception, appartenaient légitimement aux plus illustres familles mogoles ou indoues, dont ils étaient les héritiersincontestables. Jamais la France, depuis 1815, c'est-à-dire depuis qu'elle gouverne directement et politiquement les établissements français de l'Inde, n'a conféré, même à un prince indigène, le titre de maharajah; jamais elle n'a investi. le moindre natif d'un titre aristocratique et héréditaire quelconque. Donc, les mots <f au titre indien ne signifient rien. D'ailleurs, M. Félix Faure.par l'entremise de ses journaux ofncieux, avoue le fait et déc.Iare uaïveme.af que, depuis Dupleix, le seul M. Courjon a été nommé maharajah.

Voir Dapteix. à ta base et Courjon ati9pmmet,_ n'est-ce pas un spectacle mirifique ? Ces deux noms Dupleix et Courjon; accolés dans la même gloire et dans la même apothéose )0 poètes, prenez vos luths; et vous, bardes, chantez.

Quant aux services politiques et commerciaux rendus par M. Courjon et qu'on. nous oppose victorieusement, nous les trouvons assez minces, et nous ne voyons pas que le commerce de Chandernagor, ruiné par Calcutta, ait été miraculeusement relevé par Courjon. Depuis plusieurs années, c'est-à-dire depuis l'épanouissement de la puissance courjonesque, nous n'avons pas vu ngurer, au tableau des douanes françaises, un seul centime de droits perçus à l'entrée et à la sortie, entre Chandernagor et la métropole.

De plus, lorsque nous avons entouré de détails pittoresques la vie de M. Gourjon à Chandernagor, nous savions fbrt bien qui il était, et ses œuvres de bienfaisance nous étaient aussi connues qu'à M. Félix Faure. Mais on pourrait citer, à c&té de M. Courjon, bien des hommes qui, dans l'Inde française, indigènes ou Européens, ont fait et feront plus de bien que lui, et qui jamais ne seront maharajahs, parce qu'ils n'ont point ouërt l'hospitalité à un ami du sous-secrétaiM d'Etat.

~t~jtt

Nous prions donc M. Félix Faure de ne pas insister. Il vaut mieux, pour lui, reconnaître avec bonne grâce qu'il s'est trompé, qu'il a nommé un maharajah sans savoir ce que c'était qu'un maharajah sans savoir s"il en avait le droit, sans savoir ennn que le monde entier éclaterait de rire en apprenant cette nomination à laquelle bien des gens sensés se refusent à croire; car~ depuis le grand mamamouchi de Molière, rien de plus comique que la maharajah de M. Faure. Le mieux que puisse faire M. Félix Faure, avant de quitter ce demi-portefeuille, comme l'annoncent diuerents journaux, c'est d'avoir le courage défaire rapporter « la décision qui nomme le prince de Chandernagor S'il ne le faisait pas, la question passerait de la.presse dans le Parlement, et ce ne serait.pas fini de rire. r OCTAVE MfHBEAtJ <'

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Nos Echos

PETITE MMSB i)M SOt!! Rd'RSS MX !j<MO)~ CCoMM~~O~eMf~ ('CM<t<r~ `' ` SO/0. 7957)t/* Cons.Sl/30/0 MM SO/Oamort. x' < Cons. 30/0. 100 M <l/20/0(n.)lÔ967. ItaUem. 98H7. Turc. 16a5. Tnrc. 1631 Banque ott. e0350 Banq.ottom.. 60140. Chentinsott. ))))))?))/. EEpagMi. 5991 ° Egyptienne. 326 56 Egypte. 32550 Ext.espaga. 599/33 Suez. 1838 80 Rio. 33875~ Rio. 38850

PÉTtTE GAZETTE DES ÈTRANCEM Opéra, 8 h. T*~&<M'Mt. –Le .FaM~tM~o. Français, 7 h. 3/4. Co~etMc ~.EtcMteM. Le Légataire MHt'ee~e~. Za yote/ttttygMy. Opéra-Comique. 8 h. x/s. /oK S:~M. Le B<:r6:e)' de Sëut~c.. ~:Mee CreutM. Gâterie des celebritës modernes. L'amiral Courbet et son état-major, & bor~ du ~oHs, devant Fou-TcMou. Touales sotra, théâtres et concerta par le téléphone.

LE MONDE ET LA VtLtE <"

Nous avons, à maintes reprises, rendu hommage aux collaborateurs musicaux du (?<!M~, mais il nous reste à remercier d'autres collaborateurs, bien précieux aussi, sans le concours desquels notre album n'aurait pu faire la ngure qu'il fait dans les salons et sur les pianos les plus aristocratiques.

Le premie)- graveur de Paris, M. Parent M. Borie, qui est un dessinateur du plus grand talent M. Delanchy, le maître imprimeur de musique; M. Maillet, le relieur artistique par excellence des bibliothèques musicales, ont chacun pour sa part, concouru au grand succès obtenu. Enfin, le travail typographique de la grande imprimerie Ghaix, ie papier teinté de la maison Priouse méritent aussi leur part d'éloges et nous tenons à la leur faire dans les compliments qui ont été adressés au ûaM~OM pour la forme comme pour le fond de son Album-prime. ` Hier, à cinq heures, avait lieu la première assemblée générale du "Nouveau.


Cercle ou, si on l'aime mieux: du Petit Cercle reconstitué.

Le comte de Sugny présidait.

Tout d'abord, à l'ouverture de la séance, sur la proposition du duc de la Trémoïlle des remerciements sont unanimement ~otés à M. de Sugny.

M. Elle Cabrol donne lecture du compte rendu de la liquidation de l'ancien cercle. Cette opération a laissé en caisse un actif de 150,000 fr. à répartir entre les membres.

L'assembléevote que les anciens mem bres qui ne se sont pas représentés toucheront leur quote-part. Les membres de Fancien cercle qui font partie du nouveau abandonnent ce qui leur revient pour former un fonds de roulement. Lecture du règlement, qui est le même que celui des autres grands cercles parisiens.

Toutefois, par dérogation au principe de l'élection des membres par le sunrage universel, il est admis, aux termes d'un amendement adopté par l'assemblée,que, jusqu'à ce que le chinre des membres s'élève à 600, les admissions continueront à être faites par le comité de quarante membres, qui a, jusqu'ici, fonctionné sous la présidence de M. de Sugny.

Rappelons les noms de ces quarante membres, investis des pleins.pouvoirs de leurs collègues

MM. le comte Philippe d'Alsace, Batbedat, comte de Berteux, baron de Berckheim, vicomte Beugnot, général de Biré, marquis de Bozas du Bourg, H. de la Bretonnière, Elie Cabrol, marquis de Cambis, marquis de Chaponay, marquis de Croix, L. Delatre, baron -f. Finot, comte J. de Gontaut-Biron, duc de Gramont, marquis de Grollier, vicomte d'Ivernois, François Hottinguer, comte R. de La Grange, duc de La Trémoïlle, vicomte M. Martin du Nord, marquis de Massa, Ad. Mas~ing, commandant Meynier, marquis de-Meyïonnet, comte de Mpreton-ChabrUlan, duc de Morny, Fernand O'Connor, comte .de Pahisse, Edgard Passy, Aimé Pastré, Edg. Pommerea.u, comte de Poix, comte A. de Rouge, comte de Salignac-FéneIon, Tarbë des Sablons, comte Arthur do Vogué, marquis da Tanlay, vicomte Léo de Turenne. Le ministre de la marine, mandé à l'Elysée par un officier de la maison militaire du président de la République, a été reçu, à trois heures, par M. Grévy. Nous sommes en mesure d'affirmer que l'amiral Peyron a persisté plus que jamais dans sa résolution de se retirer le plus vite possible.

L'amiral; dit-on, se montre très mécontent de M. Jules Ferry.

Le prince Napoléon, de retour à Rome pour prendre congé de ses parents et de la famille royale, est parti pour Turin, d'où il Se rendra à Moncalieri, pour y passer quelques jours. 11 sera à Paris vers la fin de la semaine.

M. Victor de Lesseps, vice-président de la compagnie du canal de Panama, quitte Paris ce soir.

Il sera samedi à Southampton, d'où il s'embarquera pour Colon.

A la suite d'un refroidissement, M. Dumont. directeur du Gil Blas, qui, de concert avec r-N~Meme~ le Afa:~ et le Gaulois, a pris l'initiative de l'Œuvre de la Presse pour les pauvres de Paris, a eu unelégère congestion pulmonaire, qui pendant quelques heures a vivement inquiété ses amis.

Nous sommes heureux d'apprendre que ce petitaccidentn'aurapas de suites graves,

ainsi que nous l'ont athrme les docteurs Lancereaux et Mohin, qui soignent le ma- lade, et qus M. Dumont pourra bientôt continuer, au milieu de ses collègues, l'oeuvre de charité à laquelle il prête un concours si dévoué.

Nous apprenons avec une vive satisfac- tiqn qu'on avait beaucoup aggravé l'état de santé de Mme la comtesse douairière de Beaumont. La température avait, en eSët,rendu plus pénibles ses sounrances mais les médecins ont pu constater hier une véritable et très sensible amélioration, qui autorise les ineilleures espé-

rances.

f.j

Assemblée aussi brillante que nombreuse, hier, au mariage de Mlle Raymonde de Galard, avec son cousin le comte Hector de Galard.

Une indisposition ayant empêché Mgr Farchevêque d'Auch de se rendre à Paris pour la bénédiction nuptiale, Sa Grandeur était remplacée par Mgr Richard, archevêque de Larisse,coadjuteurdeS. Em. le cardinal-archevêque de Paris.

Il n'y avait qu'une voix pour rendre hommage à la grâce accomplie de la jeune mariée, sous le voile blanc et les fleurs d'oranger, dans l'assistance, où nous avons reconnu entre autres

Le duc et la duchesse d'Ayen avec Mlles d'Ayen, le prince et la princesse d'Arenberg, la duchesse d'Uzès, en robe de soie grise brochée, avec ornements de velours gris plus foncé que la robe, corsage en Ibrme d'habit Louis XVI, avec poches en velours; Mlle d'Uzès en velours havane la duchesse était venue tout exprès de Bonnelles, ainsi que Mme la baronne de Fougère, pour assister à la cérémonie; la marquise de la BriSe, la princesse Victor de Broglie, Mme de Montgommery, en velours bleu, rayé de deux teintes à garniture de chinchilla le comte et la comtesse de Béarn, les Gontaut, les d'AudiSret-Pasquier, le vicomte et la vicomtesse de Mortemart, le duc de Mouchy, Mlle de Saint-Pierre, en velours noir; M. et Mme H. deMontaut, le comte Costa de Beauregard, le marquis et la marquise de Saint-Paul, le comte de BIacas, le comte de Vauvineux, la vicomtesse de Vaulogé, le comte de Divonne, le comte et la comtesse de Béthune, le comte de Maillé, la comtesse de Mailly, le comte de Mareuil, le baron Hottinguer, M. Arthur Meyer, etc.

Les jeunes mariés sont partis pour Videville, château appartenant au marquis de Galard, près de Saint-Germain. On dit qu'ils iront ensuite dans le Midi.

.La. Société philanthropique prépare pour le mois de mai de cette année, au palais de l'Ecole des beaux-arts, une seconde Exposition de portraits du siècle, donfle succès égalera celle qu'elle avait organisée il y a deux ans..

Les recettes que produira cette exposition, dît la communication que nous recevons, sont destinées à subvenu' aux dépenses, chaque année croissantes, qu'imposent à la Société ses trois asiles de nuit pour femmes, scadtspensMre pour ea~tset,eRparticu.

lier, les trente-deux fourneaux qu'elle entretient dans les quartiers les plus pauvres de Paris, et où elle vient de distribuer, pendant les mois de novembre et décembre, six cent mille portions à un sou et a deux sous. La Société fait donc appel avec confiance aux collectionneurs, et elle espère qu'ils voudront bien lui confier en particulier des portraits de famille dignes d'être exposas et qui peuvent ne pas être connus du public. Les offres de portraits doivent être adressées à M. le marquis de Mortemart, président de la Société, 17, rue d'OrléansSaint-Honoré.

Dans sa séance d'hier, l'Académie française, au lieu de M. Cherbuliez, qui a déjà reçu M.-Coppée, a désigné M. Renan pour présider le bureau le jour de la réception de M. de Lesseps.

Au lieu~de M. Pailleron, qui doit recevoir L. Halévy, l'Académie a choisi M. Pasteur pour recevoir M. J. Bertrand, et enfin Mgr Perraud recevra M. Duruy. Les incidents About ont complètement dérangé les projets des immortels. Aussi les dates des réceptions ne sont-elles fixées que d'une manière approximative.

M. de Lesseps serait reçu en avril-mai; M. Duruy en juin, et MM. Bertrand et L. Halévy à la lin de l'année.

On se préoccupe fort en ce moment, dans la haute société viennoise et dans le monde artistique, de la vente prochaine du mobilier et de tous les objets d'art ayant appartenue Hans Mackart. Le célèbre peintre avait accumule dans .son atelier des richesses inouïes et, à elle seule, sa collection de tentures, d'étoffes anciennes et de tapis, représentait une fortune.

La valeur de toutes ces merveilles sera doublée, grâce aux souvenirs qu'elles évoqueront.

On sait, en eûet, combien les Viennois étaient idolâtres de leur peintre national, auquel ils tirent des funérailles royales.

Il est donc certain que le produit de la vente sera considérable, et que les admirateurs de Mackart disputeront chèrement ce qui lui a appartenu, aux amateurs étrangers qui se mettraient sur les rangs.

Avant son départ pour Nice, sur les six heures du soir, Victorien Sardou s'est arrêté chez Liebert. et s'est fait photographier à la lumière électrique. On sait peut-être que Liebert possède un album des plus intéressants, où chacun de ses clients, sur sa courtoise demande, inscrit soit une signature~ soit une pensée, soit un souvenir.

Victorien Sardou y a écrit, de son écriture de pattes de mouche, le minuscule quatrain suivant

~M!OM)*

On s'enlace,

~t. ). Puis un jour On s'en lasse

C'est l'amour.

NOUVELLES A LA MAtM

Sur l'album du général X.

« En fait de politique, le gouvernement des muets en fait-dejeux, le whist en fait de théâtre, la pantomime en fait d'architecture, une caserne en fait de musique, le canon. x

Bob à l'abbé Pourquoi qu'il pleut ? `.~

C'est pour faire pousser les légumes et les fruits..

Alors, pourquoi qu'il pleut dans les

rues.

UNCOMiNO

PETITE CHRO~UQUE

Dimanche dernier, grande battue sur l'étang do Lozan, M. Louis Protte recevait, au chAteau de Montcalm, ses amis de Marseihe et de Montpellier, MM. le vicomte do Lauriston. comte des Isnards, baron d'OrgevaI, comte de Lescure. comte do Cabrières, comte Esterhazy, et ses voisins d Aiguës-Mortes. Un temps splendide a favorisé cette réunion.

On nous annonce le mariage do M. Pierre de Roucy, lieutenant au 9' régiment d'infanterie de ligne, avec Mlle d'Hauson de Woidesheim. Brillante union, car la mariée appartient a l'une des meilleures et plus anciennes familles de Lorraine, et les armoiries des 'Roucy ngurent, a Versailles, a la salle des Croisades.

Le banquet annuel de l'Association amicale des anciens élèves du lycée Charlemagne, aura lieu lundi prochain, 19 janvier, a sept heures, à l'hôtel Continental, sous la présidence de l'amiral Jurien de la Graviere..

PRËFET BE POUCE JUGÉ PAR SES PA!RS w

L'annonce de publication, dans le journal la Z~Mg, des « Souvenirs d'un préfet de police x, par M. Andrieux, a causé dans le public un assez vif émoi. Quelques personnes paraissaient redouter que le prédécesseur de M. Camescasse ne fitdes révélations concernant les affaires privées et secrètes dont un préfet de police est forcément le dépositaire. C'était là une crainte sans fondement. Bien qu'il ait fait allusion, dans un des rez-de-chaussée de la Z~M<?, aux <t dossiers blancs x qui contiennent des renseignements plus que délicats sur les relations et la moralité de certaines personnalités n'appartenant pas à la vie publique, M. Andrieux ne vise spécialement, dans ses Souvenirs, que le monde politique et surtout les opportunistes c'est ce qui explique pourquoi la ~?~Mblique /~MpaMe disait hier, que M. Andrieux s'était mis sous le coup de la loi en emportant de la Préfecture des dossiers qui ne lui appartenaient pas. M. Andrieux, que nous avons vu, nous a expliqué qu'en publiant des mémoires, qui ne sont pas près de finir puisqu'ils formeront un ensemble de trois volumes, il n'a nullement outrepassé son droit et n'a pas enfreint les articles 254 et 255 du code pénal.

J'ai été prévenu, nous a dit M. Andrieux, que l'on songeait à faire une per- y quisition chez moi avant même d'avoir reçu cet avis, mes précautions étaient prises, on peut venir fouiller dans tous mes papiers, on ne trouvera aucun document soi-disant soustrait, aucune pièce compromettante. Et les menaces des journaux opportunistes ne prouvent qu'une chose, c'est que j'ai irappé juste en publiant des mémoires rédigés sur des notes' et des souvenirs personnels, que j'avais le droit incontestable de prendre et de garder.

Après M. Andrieux, nous avons tenu à votr M. Camesc~sse. 'Nous n'avions pas ) ]

la. prétention d'obtenir du préfet de police présentement en fonctions des détails circonstanciés sur les intentions que l'on peut nourrir à l'égard de M. Andrieux dans les sphères officielles. Aussi, quand M. Camescasse nous a demandé de ne pas le soumettre à un ~e~<3?.o 'auquel il se refusait par avance, nous n'avons fait aucune difficulté pour lui donner notre parole que nous ne divulguerions rien de ce qui pourrait être dit entre nous.

Les deux seuls points de notre conversation qui peuvent être révélés sans inconvénients portent sur ceci

1° C'est qu'on s'occupe trop de la police que ce que l'on en dit est généralement inexact, et a le grand inconvénient de saper et d'affaiblir une institution ab- solument nécessaire et 'qui doit~avant -j tout, inspirer confiance et respect au public.

3" Que personne n'a pu mettre en doute un instant le tact et la réserve dont M. Andrieux ferait preuve dans la publication qu'il a cru devoir entreprendre.

~=

En quittant M. Camescasse, nous nous sommes rendu auprès de M. Albert Gigot, le prédécesseur immédiat de M. Andrieux.

M. Albert Gigot, qui a quitté la préfecture de police quinze jours après l'avènement de M. Grévy, pour rentrer dans la vie privée, n'était pas tenu à la même réserve que nos précédents interlocuteurs. Nous sommes donc parfaitement à l'aise pour rapporter en détail l'intéressante conversation que nous avons eue avec lui Tout d'abord, nous a-t-il dit, quand nous lui avons eu expliqué le but de notre visite, je vous déclarerai que ]e ne me serais jamais cru autorisé à publier des soM~eMM"s, comme le fait M. Andrieux. J'ai été plus d'une fois sollicité de sortir de la réserve que je me suis imposée; on m'avait demandé notamment de publier un travail dans une revue, et, au risque d'être traité de naïf comme je l'ai été dernièrement par la L~!<g, je m'y suis toujours refusé.

Cependant, le .F~ro ayant cru devoir reproduire,ces jours derniers, dans un but que je ne veux pas rechercher, un passage presque blessant pour moi, et surtout inexact, des souvenirs de M. Andrieux, j'ai adressé à ce journal une lettre qui paraîtra demain matin.

–Ne pourriez-vous m'en donner communication ?

–Parfaitement, la voici:

Paris, le 13 janvier 1885.

A KtOH~'eM)' le re<~c!c<eM)''eMC/!e/M FIGARO

Le .F~o~o du 12, qui vient de m'être communiqué, emprunte aux souvenirs de M. Andrieux une anecdote dans laquelle on me fait jouer un rôle odieux et ridicule. En rapportant cette anecdote, votre collaborateur veut bien ajouter qu'il refuserait d'y croire si elle n'était attestée par M. Andrieux. J'ignore à quel titre l'auteur des 'SoM~eMt~s d'MM aMMgMprë/f~ de poMee s'est cru fondé à attester l'exactitude d'un récit qu'il a puisé dans un article de la Z~Mife/'Ke. J'afnrme, quant & moi, que eo récit est entièrement inexact.

Je suis persuadé, monsieur le rédacteur en chef, qu'il me suffira de faire appel à votre loyauté pour obtenir rinsertion de cette lettre dans le plus prochain numéro du ~e~/<M'0.

Veuillez agréer l'assurance de ma considération la plus distinguée.

Albert GiGOT,

ancien préfet de police.

Comme vous voyez c'est une lettre de dénégation, dans laquelle je m'abstiens de toute discussion ~e reste donc fidèle

à la ligne de conduite que je me suis tracée, r.

Mais fermons cette parenthèse ouverte à propos de ma lettre et revenons au point de départ de notre conversation. Quand j'ai quitte la Préfecture, j'ai rendu mon dossier, qui m'avait été remis le jour de mon entrée en fonction. Pardon, si je vous interromps, mais qu'entendez-vous par ce dossier, dont il m'a été beaucoup parlé depuis quelquesjours ?

Il est d'usage lorsqu'un nouveau préfet de police arrive, qu'on lui remette, le dossier préalablement réuni sur lui comme sur tous les personnages politiques en général. Cette mesure, qui date de fort loin, n'a d'autre but que d'empêcher des employés subalternes de commettre des indiscrétions en révélant au dehors certains antécédents de leur chef.

Quand M. Grévy a été élu président de la République, je me suis fait apporter son dossier qui existait dans les cartons de la Préfecture comme tant d'autres et je l'ai mis à l'abri des investigations curieuses du personnel ordinaire. Je n'ai rien fait là que de très naturel et j'ai suivi la tradition de mes'prédécesseurs.

Mais le dossier personnel n'a rien de commun avec les notes qu'un préfet de police peut prendre et conserver par devers lui ? R

Sans doute, mais je crois qu'il y a de graves inconvénients à révéler le contenu de celles-ci; j'estime que tout ce que l'on publie depuis quelque temps sur la préfecture de police ne peut que lui nuire. Le livre de M. Macé, par exemple; les M~MM~s de M. C7aMde, absolument controuvés, du reste, et les Souvenirs de M. Andrieux doivent forcément exercer sur l'opinion publique une impression .fâcheuse, en faisant naltrpdes doutes sur la sécurité que les particuliers ont le droit d'espérer trouver dans l'intervention unique du préfet depolice dans leurs aË'aires intimés.

M. Pietri et M. Léon Renault étant actuellement candidats sénatoriaux, l'un en Corse et l'autre dans les Alpes-Maritimes, nous n'avons pu recueillir leurs impressions.

< Restaient M. de Kératry et ses successeurs à la préfecture de police sous le" gouvernement, du 4 Septembre 1

Mais, comme ces messieurs ont laissé piller et publier les papiers secrets des Tuileries, leur témoignage aurait été sans valeur au point de vue des garanties de discrétion que le public espère encore peut-être un peu naïvement trouver, même chez des préfets de police de la République.

CAVAUER

-1

A T~&VP~~ î& PRP~P

&nRwjunù h& mjLstjuD

Une défaite

Le général Lewai a décidément mal ouvert sa campagne à la tribu ne. Tous les journaux: les uns avec un~ satisfaction

mal déguisée, Ifs autres avec courtoisie et regret plus ou moins sincères constatent sa défaite.

Le général était très ému dit la ~p~&M~Mg /yaHC<H' e OM ass:<t'e qu'il parle aussi bien qu'il écrit. x

Le ï~rc est plus que troid.

Le y<?M~s ne parvient pas à trouver un éloge à mettre au bout de sa plume. Le ~a~ de même. un

Bref, les officieux les plus Sen'és y perdent leur latin.

Sur ce propos malheureux du nouveau ministre de la guerre <: II ne faut pas que notre armée reste immobile, accroupie et comme hypnotisée dans la contemplation de notre frontière de l'Est x, la ~<s~ce écrit

Ou le mot du gênerai LewaI ne veut rien dire, c'est de la littérature pure, de l'art pour l'art, et alors, au point de vue du sty)e. je puis avouer que je préférerais autre chose ou il signifie que, quand on a des troupes, il faut les employer et les exercer au moyen d'expéditions lointaines. C'est la théorie de la guerre perpétueDe.

Bref, de l'aveu de tous, voilà un début malheureux.

Les'faux artistiques

M. Ch. Pillet raconte l'anecdote suivante, dans les Z's, à propos des faux Corot, etc.:

Au siècle dernier, un marchand de tableaux du nom de Le Doux s'était fait une telle réputationdans le cornmorcodes faux tableaux, que les amateurs s'écartaient de lui, ce qui ns l'empêcha pas'de faire une grosse fortune. Le prince de Conty, qui avait la manie des tableaux et se croyait un très habile connaisseur, l'avait consigné a sa porte. Le Doux jura que cette proie ne lui échapperait pas, et voie! comment il s'y prit

Un matin, vêtu dans le plus grand deuil, Le Doux se présente, sous un nom supposé, à l'hôtel du prince de Conty. Il implore sa pitié. Son père lui a laissé une collection de tableaux, des chefs d'oeuvre, qui sont toute sa fortune.

Les brocanteurs veulent profiter de son ignorance et l'exploiter. Un nommé Le Doux notamment le pourchasse et voudrait avoir le tout pour 40;000 livres. Le prince de Conty l'engage à se méfier de ce fripon, et finate;ment achète, moyennant 3,000 louis, toute la collection que celui-ci avait pris le soin de disposer avec art dans un appartement loué à dessein dans un quartier éloigné. Les tableaux valaient à peine le prix des bordures. Averti trop tard de la fraude, le prince s'emporta, voulut plaider puis. réfléchissant qu'il risquait de perdre, avec son procès, sa réputation de connaisseur, il prit le parti de cacher ses croûtes à tous les yeux.

Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

La vente, qui eut lieu en 1777, après sa mort, n'en resta pas moins une vente célèbre elle produisit, pour les tableaux, 880,000 livres; il est vrai qu'il y en avait 871. La < Revue des Deux-Mondes

La livraison du 15 janvier est fort riche en travaux intéressants. Outre la suite du roman de M. André Theuriet .E'M&<~e ZoH!&ar~, il contient entre autres articles le jBM~y~ ~e~a~~ les C/<a~re~ /~s~paï&'es, par M. Léon Say, dont le défaut de place nous oblige à remettre à demain les extraits que nous comptons en donner; ~a Ca~c~Mn? e~ ~M~e~r~e.' Wï~MMM ~o~W/ par M. Augustin Filon, l'ancien précepteur du Prince Impériai, qui est un esprit fin, distingué, parculiërement instruit des choses anglaises; M. Filon est une.récente et heureuse recrue pour la Z~!<e.

CH. DEMAtLDT

LA RÉPONSE

DE

?. FMMCOSS COPPEE

J'allai hier rue Oudinot, chez l'auteur de <S~ero ~or~i!. Dès que Mlle Coppée m'eût introduit dans le cabinet de son frère, où se trouvait déjà M. Paul Bourget, le jeune académicien, prévenant toute question de ma part, entama la conversation en ces termes

Vous venez sans doute, mon cher ami, pour avoir de moi quelques détails concernant ma démission de bibliothécaire-archiviste de la Comédie-Française. Je vais vous dire la vérité, car je ne veux donner aucune réponse écrite a tout ce que les journaux impriment sur mon compte, soit que les uns soient inspirés directement par les comédiens euxmêmes, soit que les autres aient pris leurs documents à des sourcesplus hautes. Ce que je n'admets pas, c'est que personne prenne mon lieu et place pour juger si ma dignité d'académicien était compatible ou non avec mes anciennes fonctions.

La situation de bibliothécaire m'a été donnée comme une compensation aux difficultés de travail que rencontrent tout ceux qui tiennent à honneur de consacrer leur vie aux études sévères et au labeur qui rapporte peu. C'était un moyen de m'aider dans mon œuvre.

Or j'ai rempli avec exactitude la tâche qui m'était confiée et que j'avais acceptée avec reconnaissance. Mais, du moment que j'ai fait mon devoir, il me semble que nous sommes quittes.

J'ai consacré le temps que je croyais devoir, et vous-même, mieux que personne, vous pouvez dire combien de fois je vous ai donné rendez-vous à la Comédie-Française, de deux heures à quatre heures, lorsque vous aviez à me parler. D'ailleurs,si j'avais été inexact, comme le prétend le comité, je trouve son observation bien tardive je ne sache pas que, depuis le premier jour où je suis entré en fonctions jusqu'à celui où j'ai démissionné, on m'ait fait un pareil reproche.

Je reste seul juge de savoir si la dignité d'académicien m'empêche de continuer mes fonctions de bibliothécaire: je n'admets pas que le comité s'occupe de cela et, à plus forte raison, donne un avis.

D'ailleurs, permettez-moi d'insister particulièrement sur ce point: on a parlé dans le comité de me demander ma démission le fait m'a été rapporte, et je ne pense pas que personne le nie. Blessé par ce procédé, j'ai donné ma démission il m'appartenait, a moi seul, je pense, de juger si le procédé était blessant.

fi y a au-dessous de cette question, qui est bien nette et bien puérile, une foule de petits racontars, de mesquineries, dont je neveux pas parler.

J'étais en droit, sans être taxé d'ingratitude, de faire ce que j'ai fait. Voilà ce que je vous prie de dire.

FREDËfUC GtLBERT

~û/~ ~a~f'/0?M MM ~t~OM~~ que ~<

~MM~ cA.<?We/~ ~M ~0~ t~<'

~C<'OW/ f~'KMC N~' f/~K<<~< ~M~ << /<M~M/ et ~P ~M~'M~J ~K ~'N~M~CS~.

S<HCU! H!E M. J9r:<He< a:M7 ~~ee<eM?~ s~a<or~<.r ~e~Cor~e

M. J. Brunet, sénateur sortant, se représente aux électeurs sénatoriaux de la* Corrëze nous extrayons de sa circulaire le passage suivant:

Je n'a). pas, messieurs et chers compatriotes, une profession de foi nouvelle a vous faire. Je connais vos besoins, et j'ai toujours défendu vos intérêts. En politique, 1885 me retrouve tel que j'étais en 1876.

Comment aurais-je pu changer? Les périls que nous combattions alors seraient-ils donc passés, et ne se sont-ils pas, au contraire; ag- gravés?

Vous connaissez l'histoire de nos sept dernières années.

Les entreprises contre la liberté de con science, une persécution religieuse, s'inspirant de la haine du nom de Dieu, frappant surtout les faibles, violant les domiciles &t descendant jusqu'aux basses œuvres du crochetage

Les empiétements de l'Etat sur les droits du père de famille, et, comme conséquence, l'amoindrissement de l'autorité paternelle, la première et la plus importante de toutes; Le gaspillage de nos finances, l'itugmeutation progressive des charges du pays et le déficit de nos budgets en dépit des elforts employés pour obtenir une apparence d'équilibre que dément la réalité des choses j'en puis parler à bon escient j'ai l'honneur de faire partie de la commission des nuances, et j'ai vu les chilh'es de pros;

La crise redoutable qui pèse sur le commerce et sur l'industrie

Les souffrances intolérables de notre agriculture à laquelle on promet toujours des dégrèvements et une protection que, mes amis et moi, nous ne nous lassons pas de demauder pour elle, et qu'on ne lui accorde jamais;

L'imminence de nouveaux impôts annoncés pour le lendemain des élections et destinés à soutenir, à l'autre bout du monde, de folles et ruineuses expéditions militaires

Notre argent gaspillé et le 'pins pur du sang ne nos enfants versé en Tunisie, à Madagascar, au Tonkin, et bientôt sans doute en Chine.

Je m'arrête et je suis loin d'avoir tout dit M. Brunet est un ancien ministre du 16 Mai.

Ce qui s'est passé depuis cette époque ne laisse subsister contre le cabinet d'alors, dont le duc de Broglie fut l'illustre président, d'autre reproche que celui de n'avoir pas réussi.

f

OHESTM D'~EEMT Le 4 l/3'O/O avait fait hier en clôture 109 63. Aujourd'hui, il a ouvert à 109 55 a fait au plus haut 109 70 et s'est arrêté au cour de clôture à* 109 65. Je me refuse à voir rien de tumultueux dans ces variations. Il faut condamner nos rentes a demeurer complètement inertes, si nous devons nous émouvoir d'oscillations de sept centimes dans les deux sens.

Le grand objectif, c'est toujours l'Italien. On ne parle que de lui. J'avoue que, pour ma part, je suis un peu incrédule à l'endroit de ce terrible assaut qui lui serait livré. Pour peu que cela dure, on est en train de nous forger une légende qui ressemble à celle de Roland. Il y a, dans toute cette histoire, excès d'imagination. Je n'entrevois, à vrai dire, aucune ligue contre l'Italien.

Notez que la hausse de ce fonds d'Etat n'est pas un fait de spéculation, à moins

qu'on n entende ie mot uans son sens le plus élevé, le plus éloigné de toute aventure de jeu. Il a certainement fallu des concours intelligents et hardis pour que ce mouvement se développe, mais la progression des cours n'a pas pris naissance dans la fantaisie d'un financier plus ou moins puissant. C'est presque une mystification de prétendre qu'un pays dont la dette .consolidée seule représente près de neuf milliards de francs doit à une maison de banque étrangère le brillant état de son crédit.

Il ne faut donc pas prendre très au sérieux cette prétendue attaque. Ce qui est vrai, à mon avis, c'est que la politique du gouvernement italien, dans les questions coloniales, a été un instant mal comprise, à Paris comme à Rome. La jPer.se~enM.ra de Milan .fait observer que tous les projets ministériels ont été dénaturés par l'opposition. En réalité, tout se résout en l'envoi d'une compagnie de bersagiiers à Assab. Il n~y a pas là de quoi déranger l'équilibre budgétaire.

Ce qui est également vrai, c'est que des groupes parasites essaient toujours de glaner quelques bénéfices autour des spéculations heureuses. Ces auxiliaires-là sontgênants, compromettants, par-dessus tout inutiles. Il n'est pas mauvais que de temps à autre, dans les périodes tout indiquées de repos, on se donne la satisfaction de les disperser. Il suffit pour cela d'une simple tension dans le taux du report. C'est ainsi qu'aujourd'hui d'assez nombreuses positions d'acheteurs d'Italien ont été liquidées parce que le report, qui était habituellement de 10 à 11 centimes, s'est élevé à 14 et 16 centimes. On peut être persuadé que, malgré ces obstacles apparents, l'Italien ira au pair. Si la baisse actuelle peut stimuler les vendeurs et accroître le découvert, le résultat n'en sera obtenu que plus vite. La Banque ottomane s'est traitée successivement à 601, puis à 605 et 603. Le 4 0/0 turc nouveau est très ferme à 1620 et 16 37. J'ai dit hier quelles bonnes nouvelles on a des négociations relatives à l'aifaire des raccordements. Le ministère, à Constantinople, a approuvé à l'unanimité le projet qui lui a été soumis au nom du groupe uni de la Banque ottomane et du Comptoir d'Escompte. Or, l'unanimité est rare en tous pays elle l'est surtout là-bas, où des influences si diverses se croisent en tous sens. La question est maintenant à la décision du Sultan.

t.0ms PRUOENT

TRMMÂUX TRIBUXAL CORRECTIONNEL DE LYJN Encore M. Savary. NOUVELLES .tUDiciAjRES. Pendant les débats de l'affaire Lamy, cet accusé expliqua longuement ses rapports, comme ingénieur électricien, avec M. Savary, directeur de la Banque de Lyon.au sujet de ia~o~'s e~c<We<~CoMZpe!/< Cette autre iumisterie.de l'ex-député et ancien sous-secrétaire d'Etatàlajustice, vient de lui valoir une nouvelle condamnation,par défaut, a cinq ans de prison, de la part du tribunal correctionnel de Lyon,

pour simulations de versements, manoeu-

vres frauduleuses, etc.

Et, tandis que de pauvres'gens crient misère, ruines par ce fantoche, il file le parfait amour au Canada, grâce aux facilités qui Lui ont été données par ses amis politiques pour échapper à la justice française. N'est-ce pas une honte ?

7~rr<? et Zii&g?' organe communiste, anarchiste et autres choses en iste, sera poursuivi devant le jury de la Seine, aux assises de février, dans la personne de son gérant, nommé RieSël, pour excitation au pillage, à l'assassinat et à l'in-

cendie.

Le docteur Vigoureux, victime du 2 Décembre, pensionné et ex-juge de paix, ainsi que son aimable nièce, 'comparaîtront en février, devant les" assises de Nimes, présidées par M. le conseiller Mouii'i. On se souvient qu'il s'agit d'une quadruple accusation d'infanticide. 'MtTftE Jf.

LiKCEMtE QE MT&)EME <!

A MMM~'gM~ ~4~M~ Me!/<~ <eC~6Mr ~M GAULOIS

Le <?at~0ts n'était que trop bien informé, mon cher ami, en racontant que le château de Michel Montaigne n'existe plus. J'ai, de mes yeux.vu cet épouvantatable désastre. J'étais, avec Mme Feuillant, l'hôte de la gracieuse Mme ThirionMontauban, dans la magnifique et historique demeure que son père, M. Pierre Magne, le grand ministre des finances de, l'Empire, avait achetée en 1850 des héritiers du baron Curial et amoureusement embellie.

Vainement, nous avons tous, de notre mieux, lutté contre le fléau ce que nous avons pu lui arracher est insignifiant en comparaison de ce qui a été dévoré; et pourtant que d'efforts, que de courage déployés par toute cette population environnante qu'on ne louera jamais assez, et en tète de laquelle je demande à M. le curé de Saint-Michel, à l'instituteur de la commune, au comte de Damas, à M. Benoît de Fonroque, à M. de Guilhemanson, au vicomte de Vassal-Monviel, au maire de la commune, la permission de les inscrire.

Tout a péri, excepté la tour massive placée a l'angle du quadrilatère de la cour d'honneur où 'Michel Montaigne avait établi son habitation particulière, où il aimait à se soustraire < à la presse, à la vie conjugale, domestique et civile où il avait sa bibliothèque. sa ~n~We, comme on disait autrefois. Dans la même tour, presque miraculeusement préservée, se trouve la chapelle, où était exposé le Saint-Sacrement pendant que la flamme anéantissait tout autour d'elle. Là, les enfants de M. et de Mme Thinon-Montauban priaient pendant que les hommes soutenaient avec l'incendie ce duel inégal dans lequel ils n'ont pas été vaincus sans honneur.

Heureusement, si quelque chose peut être heureux dans un si grand malheur, la mère de Mme Thh'ion-Montauban est à Paris depuis un mois, dans son hôtel de l'avenue Montaigne, et elle n'a pas été* témoin de l'anreux drame d'où nous venons de sortir, Mme Feuillant, mon fils et moi, n'emportant que ce que nous avions sur nous, moi en tenue de soirée, ma femme en robe décolletée, et tout étonnés, je vous le jure, d'être encore de ce monde.

Ai-je besoin de vous dire qu'avant de nous éloigner quarante-huit heures après la funeste nuit de lundi de nos amis éprouvés par un tel désastre, nous nous sommes d'abord assurés que nous ne pouvions plus leur être bons à rien. C'est lundi, à sept heures du soir, que le t'eu se déclara dans l'appartement occupé par Mme Feuillant, qui venait d'achever sa toilette pour le diner et de descendre avec moi dans le grand salon, où tout le monde se trouvait réuni. Il faut vous dire que ce soir-là et depuis quelques jours souMait un terrible vent du Nord.

Si vous vous faites une idée de la situation du château, dont les cinq pavillons, flanqués de huit tourelles, s'élèvent sur une hauteur qui domine la vallée de la Livone, les coteaux de Chalus et de Gurçon, vous comprendrez que cette position on ne peut plus pittoresque, d'où l'on domine toute la contrée, aggravait singulièrement le fléau, attisé par un vent vraiment enragé.

La cause du feu, c'est le vent. C'est lui qui, ouvrant brusquement la fenêtre d'un cabinet de toilette attenant à la chambre de Mme Feuillant, où la femme de chambre était en train de ranger, s'engouera avec une violence inouïe dans la pièce, fit voler les flammes en dehors de la cheminée, malheureusement tendue de rideaux d'étoffe légère, ainsi que toute la chambre. Le feu trouva là, dès le premier instant, des aliments dociles, et quand j'accourus aux cris de < Au feu au secours x poussés par la femme de chambre, déjà la fumée était telle que je fus asphyxié et renversé sur le seuil. De là, et avec une rapidité incroyable grâce au vei~ qui s'engouffrait dans les corridors,l'incendie se propagea dans tout le châteauet.deux heuresaprès, cette magnifique construction, universellement con- sidérée comme un des plus remarquables monuments historiques du seizième siècle, n'existait plus.

Mme Thirion-Montauban,' ses filles, Mlle Migno~ ma géminé ~et moi, nous nous trouvâmes rémiis dansla. cour, avec tout le personnel de la maison. il était neuf heures, par un froid glacial et en face d'un feu d'enfer.

A dix heures, un immense concours de population se pressait autour du château, devenu un brasier.

Au prix de dévouements admirables, déports que rien ne décourageait, nous avons uni par sauver une partie du rez' de-chaussée, où se trouvaient les meubles 'et les livres les plus précieux, les salons de réception. la salle de billard, la bibliothèque, la serre, la salle à manger. Mme Thirion-Montauban, en toitette de soirée, a passé toute la nuit, avec un sangfroid et un courage que rien ne lassait, au milieu des travailleurs. C'était elle qui consolait les autres EilcRt faire des distributions de vin aux malheureux, dont le vent gelait les vêtements humides sur leur dos et qui ne voulaient pas abandon-. ner leur tâche.

J'ai vu là des choses admirables, les preuves les plus touchantes de l'affection que ces braves populations de la Dordogne portent à M. Thirion-Montauban, qui est arrivé hier matin, et dont la résign~-

L. D.


tion, en face d'une pareille catastrophe, ne saurait être surpassée.

Le château était assuré pour 700,000 fr., je crois, à diverses compagnies.

Je pense que M. Thirion-Montauban songe déjà à le relever de ses ruines, témoignant par là de son double attachement à ce précieux souvenir de famille et au pays, auquel l'attachent des liens si puissants qui viennent encore d'être resserrés par une si anreuse épreuve. Je vous envoie à la hâte, mon cher directeur, ces impressions incomplètes d'un échappé de la fournaise, et vous prie de me croire votre bien dévoué

XA.VjER FEU~LLA.NT.-

NoMveHes Diverses

BULLETIN M&TËOROLOGIQns

~~Mt?t<S5

Baromètre, '758°.

Thermomètre, 3" 3 au-dessous de 0. Direction du vent, E-N E.

Température, maximum, 0" 8 au-dessous de 0; minimum, 3" 4 au-dessous de 0. En France, la neige va continuer à tomber avec temps froid, par vent des régions Est AFFAIRE BALLERICH

Chaquejourquis'écoule aménequelquen ouvellecomplication, et cetie affaire, qui au debut, semblait cependant assez claire, devient de plus plus obscure.

C'est ainsi qu'à la suite de l'examen des armes des assaillants, M. Gastinne-Renetto, armurier expert, a découvert'que quatre balles du revolver de M. Charles Ballerich (le seul desdcuxfrèresqui aittiré, s'étaient accumulées dans le revolver.

Ce lait, qui semble presque invraisemblable, car on ne s'explique pas que, dans ce cas, le canon n'ait pas écîaté, arriverait à prouver que pas un des coups tirés par le commissaire de police n'aurait pu avoir de résultat. -En effet, M. Charles Ballerich af firme que son revolver n'était chargé que de quatre balles, l'un des canons du barillet étant occupé par la baguette de sûreté et l'autre vide.

Comment alors, expliquer les traces de balles retrouvées dans le plafond ? i'

On le voit, l'affaire se complique et devient singulièrement mystérieuse.

Ajoutons que l'épée de M. Norbert Ballerich, minutieusement examinée par l'expert, a été trouvée tordue de telle sorte qu'où ne peut plus douter qu'it y ait eu lutte entre l'officier de paix et M. Quercy.

Terminons nos renseignements en mentionnant un détail qui jusqu'ici a été passé sous silence et qui prouve jusqu'à quel point les deux frères Ballerich avaient été exaltés par l'assassinat de leur mère

Quelque temps après le crime, ils en vinrent & soupçonner de complicité uue brave femme qui demeurait dans la même maison que leur mère. .11, Il i~~ Un soir, ils pénétrèrent de vive force chez elle et essayèrent de lui arracher des aveux. Ce n'est qu'après avoir constaté l'inutilité de le~rs efforts qu'ils se retirèrent.

La malheureuse femme, bien qu'elle eût été un peu brutaiisée excusa les frèr. s Battorich, en raison du sentiment qui les guidait et, avant-hier encore, appelée devant le juge d'instruction, elle refusa de porter plainte. L'AFFAIRE DE LA RUE CROIX-'MV!j:RT

'Voici les détails les plus complots sur cette affaire que nous avons annoncée, hier matin.

Avant hier soir, vers six heures, le cocher Armand Donnet, âgé de vingt-trois ans, conduisant la voiture numéro ~,604, appartenant au loueur Guinot. demeurant rue du RendezVous, 38, qui était en station place Cambronne, était pris par les nommés Lejeune, propriétaire, âgé de trente-quatre ans, Chevenet, dit le ~OMt&ë, âgé de vingt neuf ans, René K. âgé de vingt trois ans, tous deux Durnaiiers, et la tille Marie-Antoinette Beaudard, âgée de vingt-trois ans, d'origine

belge.

11 les conduisit à Boulogne, Saint-Cioud, revint avec eux aux environs de lu gare de l'Est, aux abords des Halles, et les ramena rue Croix-Nivert. On avait largement bu et festoyé tout le long de la route.

A deux heures du matin, Chevenet et René frappaient à la porte du loueur Fourtanè, rue Croix-Nivert, 13, et s'adressant au fils de ce dernier, lui demandèrent de laisser entrer dans la cour la voiture de leur cocher, qui, disaient-ils, était ivre et dormait sur la banquette, afin do lui éviter une contravention.

Le lendemain matin, vers cinq heures, ils revenaient en disant a M. Fourtané psre, de venir reprendre la voiture. Celui-ci ouvrit là portière et trouva le malheureux cocher étendu sans vie sur la banquette, ayant une horrible b!essure a la tête, et ayant l'œil droit serti de l'orbite.

FEUILLETON DU <?.AC/L<~DU 16 JANVIER 1885

17

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PREMIÈRE PARTIE

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(SM!<<~

Quand en entrant Zélie eut aperçu Varagnan chaussé de souliers, revêtu de sa lévite et coin'é de son chapeau a haute forme, elle comprit tout de suite ce qui venait de se passer et pourquoi l'armurier était venu rendre visite à son père. Il voulait rentrer dans son argent et, pour imposer davantage au vieillard, il s'était habillé.

Zélie, dit Aùbry, voilà M. Varagnan qui vient me réclamer sa dette.

L'ouvrière prit une chaise et s'assit près de la table, vis-à-vis l'armurier. En voyant M. Varagna;), j'ai bien pensé que son argent était le motif de sa venue chez nous.

Zélie, ton père me disait tout à l'heure qu'il te remettait tout ce qu'il gagnait, et que c'était toi qui tenais la bourse.

Une ~olie bourse,, en vérité dit en riant la jeune ulle. Voulez-vous la voir, notre bourse ? Elle est là, dans le tiroir, et il n'y a pas cent francs dedans.

Que fais-tu donc de votre argent? –Je paie nos dettes.

Eh bien ma fiiïe; si tu voulais penser à moi ?

Croyez que j'y pense, monsieur Varagnan mon père et moi y songeons sans cesse, mais il y en a un qu'il faut désintéresser avant tout le monde.

Qui donc ? 2

(t) Rcp!-o.c!:oQ eft.t!!rt.on :~tMditag. s'a-

drMssr l's.ute" &u Ga:t'o<

Malheureux! s'écria-t-il, vous l'avez assassiné e

Les deux individus sortirent en disant Quinze francs de gagnés Nous ne paierons pas In. course.

M. Fourtané courut faire sa déclaration au poste de police voisin..

Un médecin, arrivé aussitôt, ne put que constater le décès de Donnât, et ne put déterminer la. cause des blessures que l'autopsie, qui doit être faite aujourd'hui, pourra sentie faire connaître.

M. Luccioni, commissaire de police, ouvrit immédiatement une enquête, et fit amener à son bureau les trois hommes et la femme qui avaient été conduits par le cocher. Ceux-ci ont déclaré qu aux abords des Halles Donnet était tombé du haut de son siège et que c'é tait de cette chute que provenait la blessure qui avait déterminé la mort.

Malgré cette déclaration, ils ont été consignés à la disposition duprocureur de la. République et envoyés au Dépôt, en attendint le résultat de l'autopsie et le résultat de l'enquête.

Le père de Donnet, cocher, au service du même patron que son fils, a été aujourd'hui a la Morgue, pour reconnaître et réclamer le corps de son nls, qu'il croit avoir été frappe avec un coup-de-poing américain.

A demain des détails s'il y a lieu.

LE DRAME DE LA RUE DE L'OURCQ

La maison portant le n" 102 de la rue de l'Ourcq a été hier le théâtre d'une affaire des plus mystérieuses.

Vers six heures du soir, Mme Sola, locataire de la maison, pénétra dans la loge de la concierge, Mme Roussignaut, pour lui demander un renseignement, mais à peine avait-elle franchi le seuil qu'elle recula épouvantée.

La loge offrait le spectacle du plus grand désordre, les meubles étaient ouverts, des vêtements, da linge, gisaient pêle-mêle sur le plancher. r

Dans un coin, Mme Rouasignaut était étendue, les pieds et les mains liées, le visage congestionné, roulant des .yeux..hagards.

Mme Sola appela au secours, et des voisins s'empressèrent de délier la malheureuse concierge et de lui porter des soins.

Mais, à toutes les questions qu'on lui adressa, la pauvre femme jetait des regards eS'arés autour d'elle, en disant « Voleurs la lui

Mme Rouasignaut avait repenti une telle commotion cérébrale, qu'elle était devenue comme folle.

Le commissaire de police du quartier, M. Delamarre, s'est aussitôt transporté rue de l'Ourcq, accompagné d'un médecin, mais jusqu'à présent la malheureuse concierge n'a pu donner d'autres indications.

Le docteur a constaté que Mme Roussignaut ne portait aucune blessure, ce qui est assez singulier.

Le voL paraît avoir été le mobile de cet attentat mais on n~a. aucun indice sur les maliaiteurs.

ANARCHISTES ET COLLECTIVISTES

Rue de la Chapelle, à la salle Perrot, réunion publique, hier soir. Ordre du jour Quelle sera le conduite des révolutionnaires dans les élections prochaines ?

Sur l'affiche, les noms les plus uHriolants: Joffrin, J. B. Clément, Chabert, <;tc., mais aucun de ces citoyens ne se présente pour prendre la parole.

Blondeau, collectiviste, ex-candidat malheureux au conseil municipal, verrait < avec plaisir qu'on f. une balle dans la tête de Ferry, ou qu'on fît sauter le palais Bourbon avec un paquet de dynamite );, mais cela même ne ferait pas avancer les aû'aires, prétend-il; le bulletin de vote lui paraît une arme encore assez bonne en attendant mieux. Le citoyen Leboucher, anarchiste, s'emporta contre les pseudo-éducateurs du peuple, qu'tl proclame traîtres, exploiteur; bons à fusilîer. Il fait une horrible macédoine des J. Fnvre, des J. Grévy, des Gambetta; s'ils'en trouve à < la prochaine leur au'aire sera vite réglée. Le grandpoéte lui-même écoppe* et est mis dans le tas par le citoyen Lebouehé. < Plus de vote, conclut-il; des cartouches et des fusils s

Ces mots soulèvent l'enthousiasme de l'assemblée.

LA COMMfSSION SUPERIEURE D'ASSAINISSEMENT DE PARIS

La commission supérieure d'assainissement de Paris, nommée par le pfofet de la Seina, à l'effet d'examiner les résultats de l'enquête sur l'application dn système du tout à l'égout, et pour préparer un projet de loi sur l'assainissement du la capitale, s'est réunie hier matin, pour la première fois, à l'Hôtel de Ville. La commission est ainsi composée

Le préfet de la Seine, président; M. AIphand, vice-président; MM, Léon Bourgeois, secrétaire général de la préfecture; Milierand, Pichon, Strauss, conseillers municipaux Lefcbure de Fouroy, Chatoney, Pas-. eal, Huet, inspecteurs généraux des ponts et chaussées le général Grillon, directeur' du

–M.Berjeon.

–Ahtoui, l'usurier.

Oui, monsieur, l'usurier.

Pourquoi le payes-tu avant moi? Parce que je le crains.

Alors, moi, tu ne me crains pas ? –'Non, car je vous crois un homme juste et incapable de nous nuire. Combien devez-vous à Berjeon? Deux mille trois cents francs, et il y a des billets.

Père Aubry, demanda en souriant l'armurier, combien avez-vous reçu en argent sur ces deux mille trois cents francs-là ?

J'ai reçu une fois mille francs et une autre fois cinq cents francs.

Vous n'avez encore rien remboursé? Faites excuse, monsieur Varagnan, nous avons payé deux cents écus. Vous a-t-il remis pour six cents francs de billets ?

Non, répondit Zélie, il ne nous les remettra que quand nous nous serons acquittés de la totalité de.la somme. Mais, quaud vous lui versez des acomptes, il vous donne un reçu ? Pour cela, oui. Je les ai là. Eh bien! ma pauvre Zélie, continua Varagnan, tu vois combien les bons sont bêtes'. Voilà un homme qui vous fait peur et vous le remboursez; tandis que moi, si je ne venais pas, de temps en temps, vous iaire une petite visite, vous oublieriez non seulement de me payer, mais vous ne vous souviendriez môme plus que vous me devez.

Ne croyez pas semblable chose, monsieur, et mon père et moi noua sommes, sachez-le bien, très reconnaissants de votre patience et de vos bons sentiments à notre égard.

En allant chez Aubry, l'armurier ne comptait point toucher son argent, mais il voulait donner signe de vie, leur rappeler la dette et surtout faire bien comprendre au père et à fille qu'il le tenait sous s sa dépendance.

On disait déjà que Fontaine courtisait Zélie, et la haine violente qu'il ressentait pour le Parisien avait été une des causes de sa visite.

Aussi, après avoir parlé de choses et d'autres, il demanda d'un air indifférent

génie à Paris Mille, Sarnot, Vauthier. Dcligny, Guichard. Emile Levé], Rounat, Trétai, ViMard, Voisin, ingénieurs Béclard, secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine; les docteurs Brouardel, Liouville, Proust, Rochard; Bouehardat, Léon Collin. Levraud, Schutzenberger, Pezançon,BournevilIe,Aimé Girard, Guéneau de Mnssy, Lamouroux, Loiseau, Marié-Davy, de Pietra-Santa, Robinet, Royer, Worms.

MM. Bailly, Cerncsson, Dubreuil, architectes du Mesni), Hudelo, Napias, membres de la commission des logements insalubres; Conche, Humblot, Dura.nd-Claye, ingénieurs en chef du service municipal; et Vray, chef de division à la préfecture de la Seine. MM.. Jourdan, Pelletier, Duret et de Mallevon, remplissent les fonctions de secrétaires de la commission.

La séance d'hier, °quo présidait M. Alphand, le préfet do la Seine s'étant fait excuser, a été uniquement consacrée à la formation des sous-commissions qui, au nombre de cinq.

Ces diverses sous-commissions vont travailler séparément et, aussitôt qu'elles auront pris une décision elles la communiqueront à l'assemblée générale qui se réunira sur leur demande.

UHU.-FUBET

LE CONSEH. DU JOUR

On nous demande souvent ce que nous pensons du café de glands doux. On l'ayante pour combattre les affections chroniques de l'estomac et remplaci'r le café pour lea personnes qui y sont habituées.

C'est un médicament tonique, astringent léger, qui entre parfois dans la composition de certaines farines.

Marc do RossiËN?

r_

PM~NCE ET ETRANGER LE FEU-GRISOU

LIËVIN. Une terrible explosion de grisou a eu lieu, mercredi soir, à dix heures, aux mines de Liévin (Pas-de-Calais), dans le puits numéro 1.

Au moment de la catastrophe 75 ouvriers se trouvaient dans la fosse. Vingt-cinq do ces malheureux ont été brûles ou asphyxiés sur-le-champ.

Parmi ceux qu'on a réussi à faire sortir du puits, trois étaient grièvement btessés. Un de ces derniers est mort à l'hôpital. On attribue cette catastrophe à une inflammation de la poussière de charbon. Les galeries se sont éboulées sur une longueur d'environ 800 mètres.

Le travail est suspendu pour un mois au moins.

La plupart des mineurs tués étant mariés, ce sinistre a encore fait de nombreux orphe lins. LA DEBACLE RÉPUBLICAINE

NANTES.– Le mairp de Nantes, qui était pourtant un protégé de M. Waldeck-Rousseau, vient de donner sa démission, à la suite d~une vive discussion en pleine séance du Conseil municipal. Cette démission a été suivie de celles de cinq adjoints sur six qui, en se retirant, ont déclaré que sous aucun prétexte ils ne reprendraient leur fonction. ELECTIONS DEPARTEMENTALES

ANGERS. M. le docteur H. Godard, conservateur, vient d'être élu conseiller d'arrondissement pour le canton de Vihiers, par 2,159 voix contre 1,618 données à son concurrent républicain, M. le docteur Peton. C'est une éclatante victoire pour les conservateurs, et de bon augure pour le succès de l'élection sénatoriale dans Maine-et-Loire~ PARTANT FOUR LE TONKIN

TOULON. Le 23e bataillon do chasseurs à pied, venant de Limoges, et le 6" bataillon, venant de Romorantin, sont arrivés aujourd'hui et se sont embarqués sur les paquebots France et .Pt'o~eMce. Le 30e bataillon, venant de Clermont-Ferrand, est arrivé égatcmont cette nuit et s'est embarqué sur le paquebot -BearM.

De nombreux volontaires, venant des régiments qui ont des bataillons au Tonkin, sont arrivés à Toulon. Le premier détachement de ces volontaires a été embarqué sur la .F/~Mce;

DRAME DE FAMILLE

CHALONS-SUR-MARNE. Un drame mystérieux s'est passé, dans la nuit du jeudi au vendredi, au Mou!in-d'en.-Bas, a Congy. La femme J. pendant l'absence de son mari, aurait, dit-on, donné la mort à sa iUle avant de se faire mourir elle-même. Comment ? Et pourquoi? Les versions les plus contradictoires circulent à cet olï'et.

Ce n'est que samedi soir que l'on s'est aperçu de cotte catastrophe.

EMPLOYÉ INFIDÈLE

AMIENS. On annonce l'arrestation d'un employé des postes, prévenude détournement t do lettres chargées.

PAUL B&RTEt.

tTR~V ~3'~oulov. des Capucines. Manchettes en MUA! papier moulé. Commodes, economiqnss.

L'ouvrier de chez Havelin n'habitet-il pas ici ?

Oui, chez la Ferré, répondit le vieux.

Vous le voyez quelquefois?

Presque tous les soirs.. C'est un bon garçon, très aimable et très poli. Ces genslà n'ont pas été heureux; il nous a ditque son père avait tout perdu. Il n'a plus de famille ses parents sont morts.Oui, c'est un gentil jeune homme.

Alors, se tournant vers l'ouvrière, Varagnan lui demanda, avec son sourire de loup

Toi aussi, tu le trouves un gentil jeune homme ? 9

Oui, monsieur Varagnan.jele trouve très bien et, s'il faut vous l'avouer,mieux que les jeunes gens d'ici.

Peste) 1 ma iille, tu t'enftammesvite. Je ne m'enilamme pas, monsieur Varagnan, j'exprime ma façon de penser. Pourquoi préfères-tu un homme que tu ne connais ni d'Eve ni d'Adam à des compatriotes, à des camarades d'enfance `!

Ne m'en demandez pas tant, répondit Zélie je ne saurais vous répondre. M. Fontaine m'a plu tout de suite; pourquoi voulez-vous que je dise le contraire ? Enûn. répondit.l'armurier en se levant, tu ne nous l'envoies pas dire. Peutêtre te marieras-tu avec lui; ces choseslà arrivent souvent, et je me suis aperçu que c'est d'habitudeloin de chezsoi qu'on trouve chaussure à son pied. -nonsieur

C'est ce qui Yousestarrivé, monsieur Vara.gnan, quand vous avez épousé votre femme.

C'est vrai, car Nimes n'est pas a une portée de fusil d'Ancenis.

Puis, comme voulant changer le ton de la conversation avant de partir

Zélie, ii faudra penser à moi, j'ai besoin de mon argent et, si j'ai été aussi patient, j'ai eu tort, car je te le répète, et cependant tu le sais mieux que moi, ce sont ceux qui se l'ont craindre qu'on respecte.

Bonjour, Aubry bonne santé, mon vieux.

Et toi, manlle.situveux un conseil, ne t'en laisse pas conter par le Parisien. Et Yaragnan prit congé, ayant dans les yeux et sur les lèvres son mauvais ) sourire.

La Soirée Paris~eïme

Répétition ~M<y~ au C~ <f~ Af~OH~

Par fil télégraphique

II est très tard. Pas moyen arrondir mes phrases. Forcé employer style rapide. Excusez. "II

Jolie salle pleine. Habits noirs, cravates blanches, clubmen très chics. Ravissantes femmes invitées, ahciehnes collaboratrices des anciens succès Lucie Blocb, Alice Regnautt, Bianca, Antonia Laurent, Chassang, Debay, Leriche, etc. Que c'est comme un bouquet. Continue pas citation parce que un sou le mot.

Spectacle commence dix heures et demie par ~OH~~M~- va ~M cercle, jolie comédie de Delacour et de Goy. Charmant décor; Réjane ravissante en peignoir bleu. M. Sauc. (pas indiscret, moi) très pschutt en habit noir. Grands applaudissements.

Long entr'acte. On peut causer. Enfin rideau lève sur C'OMr <:<?~o~/ vaudeville de Busnach, fait jadis pour Thérésa aux Bouffes-Parisiens, repris ce soir pour la même grande artiste. Pièce fort gaiement jouée. Julia de Cléry, charmante avec toilette fort drôle, ancienne .mode de l'Empire. Photographie dans médaillon. Depoix, également Julia, on ne peut plusjolie, petite toilette blanche et rosé. Caron très gentille.

Hommes inénarrables. Sauc. déjà nommé, très drôle en vieux bourgeois de provincce. Lang. de Neu. étonnant de tête, d'allure et d'ahurissement. Pauf. très amusant en pianiste avec tête de l'emploi. Pièce finit par un concert. Depoix chante chansonnette inédite de Lecocq, faite exprès pour elle

Ah t comme ell' m'emb&te

Ma petit' maman.

Sauc. chante: .P<M/f~,très attendrissant. En pleure encore.

Immense succès pour M. Dur. inouï dans son imitation de Paulus. Costume, tête, jambes, tout y est. Rappelé indéiinimentf

Triomphe enfin pour Thérésa, acclamée dès son entrée. Elle chante le Retour de 6'M~<?K, la Chanson de Paris <'K <<?; le ~o/? G~, les C~M~~y tyroliens, C'est ~M~. /'Mf;( qu' MM ~~i'oM!/A'. Bravos, bouquets, ovations indescriptibles. Enthousiasme du public H. son comble. Invités de la soirée Mitouflot très chic. MM. Rand. en gendarme, Chart. en vieux militaire, de Jan. Gill. d~'Os. Nie. Esc. et autres seigneurs de beaucoup d'importance.

Pour terminer, pantomime délirante de Georges Durand la Soirée ~< ~oo~c OM ~M~ eûM~c~Mc~MA'. Costumes anglais du siècle dernier. Réjane ravissante et gaie au possible avec robe jaune à paniers et plumes sur la tête. Caron très gracieuse. Artistes plus qu'étonnants. Voici distribution rôles

Kato Woodpecker Mlles Réjane

Mal-y Cat'ori

Mistress Woodpecker MM. Ste\v.

MacYoUow G. Dur. Kewman H.Tun. James Pauf.

C:tptain Gun Lnng.deNeu.. Papers Q. C. notaire. Mar. de Qui. Ravissant programme, illustré par Henry Tenré.

Culbutes, sauts, gifles, coups de pied, trappes anglaises, adresse, agilité, idées comiques, incendie final, superbe décor à transformation, entrain du diable. Grand, grand succès pour pantomime, interprètes et auteur de la musique gaie, ravissante et spirituelle, Gaston Serpette, qui a conduit l'orchestre toute la soirée avec zèle et habileté remarquables. Cercle des Mirlitons se refuse rien.

Ne vous en dis pas davantage, parce que on m'a absolument détendu de déflorer la première de ce soir. Tiens à cons~n'er ma réputation d'homme discret.

FHi MOUSSE

'F

Nous appelons l'attention de nos lecteurs sur notre annonce Eaux-de-vie ce Cognac du Cte de Montteau. A ses propositions du mois dernier, M. le Cte de Mondeau ajoute trois qua)ites nouvelles a des prix exceptionnels, qu'il livre à titre d'échantiMon de ses produits. Nous les recommandons en toute couSance, étant assurés, par les lettres de remerciements que lui ont adressées cùux de nos lecteurs qui out déjà protité de ses oiïres, qu'il ne s'agit point ici d'une banale réclame eommerciate, mais de véritables avantages oô'erts aux abonnés du G&M~OM.

Aubry et sa niie l'avaient accompagné jusque sur le pas de la porte aussi, quand ils le virent s'éloigner, rentrèrentils à la maison, désireux de causer, ensemble,

Tu ne saurais dire, ma nile, combien la visite de Varagnan m'impressionne.

Pourquoi ?

Je n'en sais rien mais, s'il faut te l'avouer, cet homme-là me fait plus peur encore si c'est possible, que Berjeon. Oui, pourquoi est-il venu? se demandait l'ouvrière.Il savait bien qu'on ne lui rendrait pas son argent aujourd'hui. C'est un homme si sournois, si en dessous

Pourquoi a-t-il parlé de Fontaine ? demanda le père.

C'est qu'il le déteste, et alors elle lui raconta la scène qui s'était passée au CoqHardy.

Les paroles prononcées par Varagnan au sujet de Fontaine, et surtout le Peut-être t'épousera-t-il' avaient jeté Zélie dans un trouble extrême.

Cet esprit simple et ce cœur chaste ne s'étaient encore jamais arrêtes à cette idée.

Fontaine lui plaisait, sa conversation lui semblait agréable, elle aimait a se trouver près de lui, mais la vue du jeune homme n'avait point- encore éveillé d'autre sentiment, au iond de son cœur. En pensant à ce qu'avait dit Varagnan, elle sentit, envahissant tout son être, comme un t'eu de pudeur.

La présence de son père la gênait. Elle entra dans sa chambre, mais auparavant. dit à Aubry

Pourquoi n'allez-vous pas prendre votre petit verre, avant de vous coucher? Ne vous faites donc pas de chagrin. A chaque jour suffit sa peine. Varagnan ne vous fera rien. Seulement, nous avons eu grand tort de lui apprendre que nous payions Berjeon. Que veux-tu répondit le vieux; on ne peut pas tout prévoir. Viendras-tu me chercher ?

–Oui.

Elle resta seule.

La soirée ~ait belle. Il avait fait presque chaud daas lajournée, et le soleil de mars, si pâle ,ët si triste d'habitude, s'était montré ~lus clément et plus chaud.

Soumer des Spectacles Ça soir vendredi

A l'Eden-Théâtre, centième représentation delaCoMr~tKOM)'.

M. Gounod a été très étonné en lisant hier, dans les journaux, que Fauteur de ~M~< avait intercalé un nouveau morceau qui au~ rait dû être chanté par Mlle Figuet. Le rôle de Siebel sera chanté tel qu'il l'a toujoursété à l'étranger, par un contralto, au lieu d'un mezzo-soprano.

II a bien écrit un nouveau morceau mais il sera chanté par Mlle Isaac à la prochaine reprise du Tribut de .Z~M!0)'a.

Quant à la rentrée à l'Opéra de Mme Fidès Devriés, en raison de la solennité de lundi à la Comédie-Française, MM. Ritt et Gailhard ont, d'un commun accord, décidé de l'ajourner au mercredi SI.

Nouvelles de l'Opéra

On répète mardi soir Yedda en costumes. La reprise du ballet de M. Métra aura lieu vendredi.

On continue à répéter-De~Me qui,nous l'avons dit, passera définitivement lundi, au Théâtre-Français.

M. Boucher a pris, pour ces dernières repétitions, et pour ne pas entraver les études supplémentaires de la pièce de M. Alexandre Dumas, le rôle que .créera M. Baillet. M. Boucher qui avait été désigné pour doubler, le cas échant, son camarade, sait le rôle d'un bout à l'autre, texte et mise en scène, et se tire à merveille de sa tâche qui lui est confiée.

On sait que, comme Mlle Reichenberg, chargée de faire le dénouement de Denise, M. Coquelin, qui a, au quatrième acte, l'importante tirade que nous avons dit, paraît peu dans le troisième acte. Mais l'éminent sociétaire ne se repose pas pour cela. Outre le Légataire MMtcerse~, où il vient d'obtenir un si beau succès, M. Coquelin, qui enlevait hier la salle d'un immense éclat de rire dans Thomas Diafoirus du Af~e~Mta<M<M~e. songe non seulement à prendre le rôle de Tai'tutTe, mais à se montrer dans le rôle du Menechme de province des MenechM!M, de Regn-ard, que l'on va remonter à la Comédie-Française.

Depuis longtemps M. Coquelin a le désir de jouer ce dernier rôle, que tient & l'Odôon le jeune Rameau; ce désir sera bientôt exaucé.

Au Théâtre-Italien, les combinaisons lyriques semblent, pour le moment, être délinitivement écartées. C'est M. Ballande qui retitrerait en possession du bail de la salle de la- piace du Ch&telet, dont il est d'ailleurs titulaire. Sa troupe ne tarderait pas à être formée, beaucoup d'artistes de drame se trouvant actuellement sansengagement, par suite de r~Nvahissement de l'opérette et de la féerie.

M. Ballande songerait à inaugurer sa direction nouvelle par l'Alsace, de MM. Erckmann Chatrian, drame sur lequel pesa longtemps le veto de la censure, et qu'en raison de ce veto M. Chabrillat dut renoncer à monter a l'Ambigu, alors qu'il, était directeur de ce théâtre.

Quelqu'un qui ne s'attendait pas à une réclamation, c'est M. Fabrice Carré, l'auteur de .F~?'6[M< .De~/ le petit acte représenté récemment, pour la première fois, sur le théâtre des Variétés. Il nous revient, en effet, que Mme Daniel Darc, qui a publié, en 1883, chez Ollendorff, un volume intitulé Vo~M Z'p~M'tr, Mt<M~o;?Kes/ a cru retrouver, dans ce petit acte, le sujet d'une des nouvelles contenues dans ce volume, et le fait est que l'analogie est frappante.

Rendez-vous a été pris, d'un commun accord, à la Société des auteurs, où M. Carré n'a pas eu de peine à démontrer que, s'il y avait un droit d'antériorité à revendiquer, c'était, a lui que ce droit appartenait, attendu que ~a~aM< D~Ht a été déposé, reçu et lu aux Variétés dès 1880. Voilà pour les jeunes auteurs de quoi leur prouver qu'il faut toujours, au théâtre, savoir prendre patience.

<~t

Ajoutons, puisque nous venons de prononcer le nom de Fabrice Carré, qu'il vient de terminer une comédie en quatre actes, laquelle il doit lire très prochainement au u thëàtredes Variétés..

Tit.re:s.MMi7M<M.

Par acte signé hier devantt M" Ricard, notaire à Paris, notre confère Léon Marx devient titulaire du bail du théâtre de Ciuny, à partir du 1er janvier 1886, pour une durée de douze ans.

M. Louis Derenbourg, qui s'intéresse vivement a l'aRaire, s'occupera, au théâtre de Cluuy, tout particulièrement de la partie administrative.

En attendant qu'il succède à M. Maurice Simon, M. Léon Marx cocaBrvera ses dou-

Zélie s'assit sur une chaise posée au pied de son lit, et là, elle se mit à songer à une quantité de choses qui, jusqu'ici, ne s'étaient jamais présentées à sa pensée. EUe se sentait troublée, émue, et cependant ne se rendait pas bien compte du genre d'émotion qui l'envahissait.

Elle appuya son coude sur le bois de lit et posa son front dans sa main. Eile était toute rouge..

Je ne sais pas ce que j'ai le sang me monte à la tête et on dirait que j'ai les jambes cassées.

EUe se leva.

Alors, passant devant sa glace, elle s'aperçut que ses cheveux s'emmêlaient tout en désordre, et ses yeux lui firent l'enët de deux chandelles.

-Qu'est-ce que j'ai donc? se demandat-elle je ne me suis jamais trouvée comme cela. Je vais peut-être tomber malade. Alors deux images se dressèrent dans son esprit

Varagnan et Fontaine 1 Elle voulait les chasser, penser à autre chose, mais les deux hommes restaient toujours là, debout devant ses yeux et dans sa cervelle.

Elle se dirigea du côté de la fenêtre, avec l'intention de l'ouvrir et de respirer les brises de la Loire.

Au moment où elle allait tourner l'espagnole tte et comme son coude avait dérangé le rideau, elle aperçut Fontaine qui tumait à sa fenêtre.

E)le n'ouvrit point la croisée mais,soulevant la bande de tulle, elle regarda l'imprimeur.. Le soleil se couchait sur Lire, ensanglantant de sa pourpre les eaux de la rivière.

Le fleuve coulait rapide et là où ne se reûétaient pas d'aplomb les derniers rayons du soleil, on voyait de petites vagues, expirant les unes dans les autres et s'irradiant comme un prisme aux mille couleurs.

Les bœufs, revenant de boire, jetaient sur la rive leurs mugissements rauques et monotones.

Les oiseaux chantaient, saluant la fin du jour, et tout le long du port on entendait ces bruits confus qui toujours précèdent les grands silences de la nui~

bles fonctions de chroniqueur théâtral à la ZctM~e~Me et de secrétaire général de la Gaîté. La P~'MMMMe, de M. Henri Becque, a été lue hier au théâtre de la Renaissance. Cette lecture aux artistes de M. Samuel a produit le grand eiîet qu'elle avait déjà pro duit devant le comité du Théâtre-Français. On s'attend à un vif succès de gaieté. Les deux principaux rôles seront tenus par M)Ie Antonine et par M. Vois, qui a résilié avec la direction du Vaudeville tout exprés pour venir faire à la Renaissance cette importante création.

Nous pouvons, aujourd'hui, faire connaître à nos lecteurs le nom du nouveau directeur des Bouffes-Parisiens. C'est M. Gaspari père du jeune et aimable secrétaire des BouSes, ancien directeur du petit théâtre du Luxembourg, au temps de ses grands succès de G~g <'eaM et de Cocher, à ~o&~MO M. Gaspari a joué la comédie, il d'y a pas bien longtemps encore, sur la scène de l'Am" bigu et a dirigé le théâtre Beaumarchais, où il a tenté de faire revivre l'ancien genre de Bobino.

A la réunion des actionnaires qui a eu. lieu hier matin, M. Cantin l'a présenté comme directeur-gérant. M. Gaspari a été accepté à l'unanimité par l'assemblée.

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COURSES DE NICE

DeM.X'té)}te ~'OMfM~. Jeudi ~.y J<!M~!e~~ (Par dépêche)

Temps couvert et frais sport trôs intéressant .assistance assez nombreuse.. (Résultats)

PMX DE MONTE-CARLO (grande course de haies, handicap). 7,500 fr., 3,700 mû- a tres.

C~ape~'e, 6/4, à M. Ch. Liénart (Oxford), 1 Tabarka, 4/1 (Baker), 2; Waif of thé Océan, 9/4 (Rowell), 3.. 0

Non placés Rinaldo, Mauresque et Xavier, rentré boiteux.

Waif of the Océan a fait le jeu, suivie, de Rinaldo et Tabarka mais Chapelure, mal partie d'abord, a ensuite sans e&'ort et peu. à peu traversé tout le peloton pour prendre la tête à l'avant-dernier obstacle et gagner da deux longueurs au petit galop quatre longueurs du second au troisième.

Nos favoris sont arrivés suivant l'ordre nous les avions indiqués.

PRIX DU CHEMIN DE FER (course de haies). 3.500 fr., 2,500 mètres.

.P'raMC/MM'6/4, à M. P. Dervillé (Rowell), 1 Rosalba, -10/1, au même (Summers), 3 Epône, '~0/1 (J. Andrews), 3.

Non placés Rosé-Thé, Tendril, Sieba. Cocodette, Bretagne, Estella.

Les feux du couchant caressèrent la fenêtre de Zélie et embrasèrent tout à coup les vitres. A cet instant, Fontaine regarda devant lui et vit la tête charmante de sa voisine toute illuminée et toute resplendissante des dernières lumières prêtes à s'éteindre. 'i

Il fit un petit signe de la main. La repasseuse ouvrit sa fenêtre et elle apparut au jeune homme plus belle et plus séduisante qu'il ne l'avait jamais, vue.

Bonjour, mademoiselle. 1

Bonjour, monsieur.

Avez-vous vu se coucher le soleil' sur vos vitres?

Tout à l'heure,'j~en ai été aveuglée.

–Mademoiselle Zélie, ainsi éclairée* ` par les derniersfeux du jour, vous m'êtes apparue si jolie, si jolie, que je crois que je n'oublierai jamais ce souvenir-là. La jeune fille sentit que ses joues devenaient brûlantes, et elle les posa sur le verre du carreau comme pour les rafraîchir.

On lui avait bien répété souvent qu'eUeétait jolie, mais jamais personne ne 1& lui avait exprimé de la façon dont Fontaine venait de le lui dire.

Ne sachant que répondre

Vous avez beaucoup travail aujourd'hui ?

Comme tous les jours..

–Comment va Mme Ha vëliîi?

EUene se dégraisse pas.

Pourquoi cette malice? C'est use s: bonne femme.

Il vaudrait mieu~ qu'eUe iùtmoms bonne et aussi moins paresseuse

On ne vous verra pas ce soir ? `t

–J'irai chercher mon père teutà l'heure.

Eh bien, je vais descendre, car it faut que je sache quelque chose, et c'est vous qui devez me l'apprendre

–Quoi?

Je ne vous le dirai qu'en has, -et j'espère que la curiosité vous fera. arriver plus tôt,

.An revoir, at-iL et il refera la croi-

s~~

ZéUe resta là, immobi~, un peu ahut~ mais très heureuse.

fA~Mt~e.) Louis DAVYL.


.Gagné d'una demi-longueur; même distance du second au troisième.

PRix Du CERCLE MAssËNA (steeple-chase, handicap). 6,000 fr., 3,000 mètres. Jo~/M~, 3/1, à M. W. Wilde (Bishop), Diaphane, ~/4 (Rowell), 2; Saint-Estènhe, 4/1 (Summers), 3. 1

Non placés Marplot et Gros-Guillaume. .Gagné de cinq longueurs; le troisième une longueur.

Les' courses de lTice,'

Les coiamissaires dos courses de Nice,*

après avoir reçu l'avis, du comité de la Société des steeple-chases de France, ont décidé q.ùele cheval Entraîneur était maintenu premier dans le Grand Prix de Monaco. TIR AUX PIGEONS 1

Monte-Carlo, 15 janvier.

(Par dépêche)

Quatre-vingts tireurs sont inscrits pour le C?'<!M<~S7'MC du Ca~tMO. ~icome

N'COLLE

Etude, de M'Julea LEFpBVRE.avoué à Bar-sur-Seine

-VEITTE

En l'audience des criées du Tribunal civil de Bar-sur-Seinc, au palais de Justice

Le mercredi 11 février 18M5. à une heure précise DE L'USINE DES

MEMES & (MSTAMiMES

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Dépendant de la faillite de la Société en commandite par actions V. CHARBONNIER ET C" comprenant

J'~mt'e)- Zo< §1.-1° Bâtiment des fours, construit en fer et briques, bâtiment contenant la forge et l'atelier de serrurerie. 2" Bâtiment en fer et briques contenant les chaudières, les machines à vapeur bâtiment servant d'abri aux transmissions du mouvement à la taillerie. Vaste bâtiment comprenant, au rez-de-chaussée, la broie et la taillerie et au premier étage, l'atelier des graveurs, ceux du mécanicien et du menuisier, et les salles d'emballage. 4" Bâtiment servant do magasins pour les matières premières, chambre des moules. cabinets d'aisances. 5° Bâtiments servant de hanears atelier de peinture; bâtiment pour la poterie, Mlles de -marchandises. logements de concierge; bâtiments & usage de bureaux et d'atelier. Vaste bâtiment pour la colonie des enfants assistés, comprenant: cuisine, réfectoire, inûrmene. buanderie, dortoirs, classe, logement du gardien. 7° Hangar a escarbille, atelier d'emballages. § :f IMMEUBLES PAR DESTINATION, Les immeubles par destination consistent notamment en deux machines à vapeur avec leurs accessoires, chaudières, gros bouilleur, chambre des tiseurs et galeries souterraines, arches et fours, les transmissions, installation du gaz, conduites-bornes. tuyaux, grande cheminée des moteurs et carneaux, au'tra cheminée, deux grands fours, sept petits, grands culots, petits culots, eases&marchandises, atelier du mouîeur en fonte, atelier du mouleur en bois, forge, atelier du graveur, atelier du couple poterie, chambre de composition, environ 700 moules en tonte, tout l'outillage de la halte aux fours, presses, pinces, cannes, forets, chassepots. etc. Lesobjets constituantles immeubles par destination seront tous nommément indiqués au eâMer des chargea.

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'Mise à prix totale 120.500 francs. Etant expliqué que l'adjudicataire aura la faculté d.e se rendre acquéreur des marchandises et des matières premières au prix de l'estimation qui en sera faite par exparts, et ce. aussitôt l'adjudication. jVota.– L'usine est en pleine activité, l'exploitation en sera continuée par les syndics jusqu'à la -vente; elle a conservé son achalandage, sa clientèle son personnel: employés, ouvriers et voyaeeurs. Elle est située contre la gare de Bar-surBeine, embranchement de Troyes à Châtillon-surSeino se rattachant à la ligne de Paris à Belfort, à une heure de Troyes, quatre heures de Paris. S'adresser pour les renseignements

1° Au greué du tribunal de Bar-sur-Seine; 8" A MM. les syndics de la faillite, MM. GuvoTTpT, liquidateur à Troyes. et RiaoLLOT, comm~sitaire-priseur & Bar-sur-Seine:

A J. LEFEBVRZ, avoué poursuivant.

Tti'MAM 9 <0?m.aParis,r.Sche{Ter,43

TERRIINi3F2c,42t» présumé, contre-avenue

tMUtAtiliDE~t~~J présume, contre-avenue

du Trocadéro.M.à.pr.S4~,400ir.,àadj"s''l onch.,en !a ch. des notaires de Paris, le 3 février 1885. S'adr. à M* LAVERNE, notaire, 13, rue Taitbout. 'GMO Le Consul du Chili à Paris fait savoir quune ADJUDICATION <le 400,000 TONNES de guano aura .tieu à Santiago par ordre du gouvernement du Chili, dans lesp?'<~M'et' ~'OMT~ du mois ci!'a!)-~ WOf'AŒtK.

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Après un début très calme, presque lourd, qui pouvait faire craindre un mouvement de réaction sur nos rentes, les prix n'ont pas tardé à se raôermir, échappant pins facile- ment qu'on ne l'espérait à l'influence décou-. rageante causée par le recul persistant de l'Italien, qui est revenu, dès le début, assez sensiblement au-dessous du cours rond de 97francs.

Voici quelles ont été les nuctua.tions sur nos rentes a terme et au comptant Sur le premier des deux marchés,on a fait sur le 3 0/0 79 47 et 79 55.

L'Amortissable a passé de 81 53 a 81 62. Le 4'1/2 0/0 coté, au début 109 57, est remonté dès la première heure à 109 65et a fini ace cours.

Au comptant, les dispositions étaient p!us résistantes, on a fait sur le 3 0/0 79 45, sur l'Amortissable 81 45 et sur le 4 1/2 0/0 109 55, au plus bas et 109 65 en clôture. L'écart des primes n'a pas excédé les différences quo l'on constatait la veille. On a opère surtout pour fin courant sur les primes dont 85, avec un écart de 20 à 25 centimes.

Aujourd'hui a commencé la liquidation de quinzaine par la réponse de~ primes sur les valeurs soumises à un double règlement de compte mensuel. Voici à quels cours elles ont été répondues sur les principales d'entre elfes:

Banque d'Escompte, 548 Banque de Paris, 732; Fonc. franco-algérien, 400; Comptoir d'Escompte, 987; Foncier atgérien, 485; Crédit général français, 110; Lyonnais. 533; Mobilier, 871; Foncier lyonnais, 320;'Général, 483 Fr.-Egyptienne, 502 Russe et française, 456 Compagnie franco-algérienne, 145. Allumettes, 637; Gaz, 1,555; Voitures, 580; Panama, 481; Suez, 1,837; Délégations, 1,085 italien, 96 97; Impériale, 46~; Banque hongroise, 315; Ottomane, 603: Foncier autrichien, 770; Foncier égyptien, 503 Mobilier espagnol, 137.

Autrichiens, 615; Lombards, 315; Nord Espagne, 531'; Saragosse, 392.

La Banque de France a fait 5,185 francs. Son bilan hebdomadaire, qui vient d'être publié, permet de relever les diSm'ences suivantes Kur celui de la semaine précédente Quatre chapitres sont en augmentation. Le portefeuille, de 26,933,000 francs; les avances de 7,055,000 francs.

La circulation, de 36,802,000 francs; le compte-courant d.u Trésor, de 36,282,000 francs.

L'or a décru de 1,358,000 francs; l'argent de 932,000~1- le compte courait particulier. de 22,523,000 tr.

Les béné&ces de la huitaine ont été de 516.000 fr.

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La Compagnie foncière de France a regagné une partie de son coupon à 400 fr. on peut s'attendre à de plus hauts cours sur cette valeur.

La Banque ottomane est restée a 605 fr.; la Banque de Paris à 730 fr.

Les chemins de fer n'ont pas eu plus d'ac ) vite qu'hier. Les cours sont toutefois restés très fermes.

L'Italien, après être revenu &9680, s'est traité à 97 fr.

L'Uninée s'est échangée & 32~ 75. Le Turc s'est négocié à 16 35.

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