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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1883-12-17

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 17 décembre 1883

Description : 1883/12/17 (Numéro 518).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k524861h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2008

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PROMOTIONS

RÉVOLTE AUX INDES

Dans l'océan Pacifique

E~TtO~ CE O'OONNELL

Arrivée du prince impérial d'Allemagne à Gênes

Gènes, 16 décembre, 6 h. 30.

Les corvettes PW~ce-Ada~ert et Sop/n<* sont arrivées en vue du port de Gènes ce matin, vers huit heurss escortées par le cuirassé italien ~!oMM, qui était allé & sa rencontre. A dix heures, un échange de salves, entre les cuirassés Dttttto, M~r~ï Pt~ et jRoMM et les vaisseaux. allemands, a. signalé l'entrée en -rade du prince impérial.

Immédiatement, l'amiral Acton, le général Carava, M. lé comte Gianotti, le préfet maridmede Gênes, le lieutenant général Qua- gtia, commandant la 8° division territoriale, le chevalier Bisesti, attaché militaire à l'ambassade italienne de Berlin, le baron de Keudell, ambassadeur d'Allemagne au Quirinal, et M. Bamberg, consul général d'Allemagne à Ganes, se sont rendus & bord du PWMceAd!~6e~ pour saluer le prince. La réception & bord a duré une heure.

A onzd heures vingt le prince impérial et sa suite sont descendus à terre; une quantité de barques les a escortés jusqu'au débarca-dére.

Pendant le débarquement, des salves d'artillerio partaient de l'escadre italienne et du haut des forts, lesmusiques jouaient l'hymne national allemand et les matelots rangea sur les vergues des navires pavoises accompagnaient do leurs hourras l'hôte de l'Italie. Le prince était revet-u du grand uniforme de maréchal et portait les décorations de l'Annonciado, de la Toison-d'Or et de l'Aigle noir.

Après avoir salué les autorités venues a sa rencontre, le prince est monté dans une voiture de la cour avec le général Carava et M. de Keudell, et il s'tist rendu au palais royal, escorté par les carabiniers à cheval.

Sur tout le parcours les rues étaient pavoisées, et uue foule innombrable n'a cessé de saluer de ses acclamations l'illustre visiteur. Aussitôt arrivé au palais, le prince s'est montré au balcon, d'où il a remercié la foule qui se pressait dans la rue. Une heure plus tard, lo prince est allé rendre visite à l'amiral Acton, à bord du Dt<~<o, et il s'est rendu Il successivement à bord des deux autres cuirassés italiens. Il est retourné ensuite sur le jPWMee A~a~&ert, où tous les officiers de l'escadre allemande étaient réunis. Le prince les a vivement remerciés.

A quatre heures de l'après-midi, le prince s'est rendu & l'Hôtel de Ville, où il a été reçu par le conseil municipal. Il a exprimé au maire toute sa reconnaissance pour i'accuei cordial qui lui était fait. `

A cinq heures a eu lieu, au palais royal, la réception des autorités. S'adressant au préfet, lo prince a parlé du grand attachement qu'il avait pour l'Italie, et spécialement pour la province de Gènes.

La prince a aussi reçu les consuls, qui étaient en uniforme. Parmi eux se trouvait le consul général de France.

Le préfet, le maire, le général Quaglia, le commandant du port, ainsi que les consuls allemand et anglais, sont invités au dîner qui a commencé à s:x heures et auquel assistent les personnes de la suite du prince ainsi que tous les grands fonctionnaires italiens venus ici pour la circonstance.

Le départ pour Rome est ûxé & minuit e demi. -).

Le prince impérial à Rome

Rotne,16d6oembre,4h.35

Le prince impérial d'Allemagne est attendu ici, demain, à midi et demi. Il sera reçq & la gare par le roi, le prince royal et le due d'Aoste, et au Quirinal par la reine Marguerite.

La. municipalité de Rome a fait de grands préparatifs pour recevoir dignement le prince d'Allemagne. La gare est décorée de drapeaux, de guirlandes et de cartouches aux &rmes de Savoi~ot de Prusse. Toutes les rues conduisant au Quirinal sent pavoisées, et la ~orte des Apôtres, par laquelle le cortège 'doit entrer dans la -ville, est ornée de tro~)Mes et d'étendards aux couleurs réunies, <yita.lie et d'Allemagne.

Le programme des fêtes organisées en l'honneur du prince est -varié au possible, trop varié même pour qu'il puisse être entièrement exécuté.

Ainsi, on sera probablement obligé de renoncer Ma partie de chasse que le roi sa proposait de donner à San Rossore.

En ravanche, la revue qui aura lieu mercredi, d&ns la. plaine Farnesine, promet d'ôtr~ brillante.

D&niain, soirée musieale au Quirintl. En tn6me temps la Forum et le Cotisée seront illuminés à la lumière électrique et aux faux 'deBangaIe.

MMdi, réception des autorités et du corps diplomatique, et dîner de gala, auquel prendront part tous les ministres, les membres ~es bureaux des deux Chambres, le prince Todonia, syndic de Rome, ainsi que les présidents des cours et tribunaux et les gênéTaux. Mercredi, revue militaire et représentation de gala au théâtre Costann.

Au Vatican

Rome, 16 décembre, 1 h. 25.

Bien que rien me Mit MCOM dôeidé relati-

vement à la visite du prince impérial d'Allemagne au Vatican, on ne doute pas que le prince ne soit reçu et que catto réception ne soit publique et soleaneUe.

Si M. da Schloezer, l'envoyé de Prusse auprès du Saint Père, n'a pas encore été chargé de la notiner officiellement à la. Curie, ni d'aller à la rencontre du prince, c'est que ce dernier vient en Italie en sa quaiitô de prince impérial d'Allemagne, et qu'il ne doit se présenter au Vatican qu'en qualité de prince royal de Prusse.

Le Vatican ne sera averti de la prochaine visite qu'après l'arrivée du prince à Rome, et la cour pontificale se prendra note de cette visite qu'au moment où l'on avertira Léon XIII que l'héritier du trace allemand vient de franchir le pont Saint-Angp. La cour pontincale étant tout entière réunie dans l'enceinte du Vatican, la réception du prince sera publique et solennelle tout en étant improvisée.

Question sur Madagascar

Une question sera adressée cette semaine au gouvernement par un membre de l'Union démocratique sur les affaires de Madagascar.

On demandera & M. Ferry de publier un Livre jaune sur les démêles de la France avec les Hovas.

On a quelques raisons de craindre que le gouvernement de la République ne se soit engage de ce côté dans quelque nouvelle aventura semblable & celle du Tonkin, qui serait d'autant plus grave que l'Angleterre y est directement intéressée.

Intrigues parlementaires

Le meneurs de l'Union republio&me qui, pour ne plus partager par leurs votes les responsabilités de M. Ferry dans les affaires du Toukin, voudraient l'éliminai' du cabinet actuel, cherchent & exploiter à leur profit l'hostilité, déjà ancienne, de M. WaldeckRousseau contre le président da conseil, qui vient de se manifester a nouveau à. l'occasion des événements de l'extrême Orient. Convaincus que tout ministère qui ne s'appuiera pas sur leur groupe eera & la merci d'une coalition de l'extrême gauche et de la droite, les meneurs da l'Union républicaine voudraient recofMtituer un ministère dont ils détiendraient presque exclusivement tous les portefeuilles ils auraient pour programme la revision en 1884; ils se flatteraient d'enlever ainsi à l'extrême gauche son meilleur cheval de bataille et de gagner ensuite l'époque des élections générales. Qui sait même si, la révision votée, on ne pousserait pas M. Grévy a prononcer une dissolution anticipée de la Chambre élue en 188l?

Mais il saute aux yeux que cette partie du programme soulèverait une vive opposition chez bon nombre de députés.

Ce mécontsntement, cette hostilité, seraient naturellement exploités par l'Union démocratique, qui ne négligerait rien pour faire avorter le plan machiné par le groupe rival dont l'unique mobile est de continuer à accaparer le pouvoir.

En attendant, M. Waldeck-Rousseau, par hostilité contre M. Ferry et pour favoriser les intrigues de l'Union républicaine, a donné l'ordre aux préfets de travailler dès & présent le terrain électoral.

Promotions

L e départ du général MiUot pour le Ton kin va donner lieu & un mouvement dans l'état-major général de l'armée.

Le nombre dedi visionnaires qui, d'après la loi, est fixé à cent, n'est en ce moment que de quatre vingt dix sept; il y a donc trois vacances, que le ministre de la guerre se dispose à remplir prochainement.

D'après les renseignements qui nous ont été communiqués dans la soirée d'hier, les trois brigadiers qui feraient partie de cette promotion seraient les généraux Savin de Larclause.Fay et Boulanger.

Ce dernier prendra, & la place du général Millot, le commandement de la 6° division, et sera remplacé, dans ses fonctions de directeur de l'infanterie au ministère de la guerre. par le sous-directeur actuel, le général de brigade Tramond.

Révolte aux Indes

Londres, 16 décembre, 2 h. 10.

Un télégramme de Bombay dit que, par suite d'une révolte des Thakours contre l'autorité du maharajah de Bieskaneer, un fort corps de troupes, commandé par le général Gillepsie, et composé de soldats européens et indigènes, partira samedi prochain pour Bidasar, qui a été fortifié par les rebelles, occupant la place au nombre de deux mille cinq cents hommes.

Dans l'Océan pacifique

Londres, 16 décembre, 7 h. 30.

Lord Derby incline aujourd'hui à sanctionner le protectorat des colonies d'Australie sur la Nouvelle-Guinée mais, par égard pour les susceptibili tés de la France, il repoussera leur demande tendant à faire déclarer que l'Angleterre s'opposera à la création de nouveaux établissements pénitentiaires dans l'océan PaciRque.

Ex&eu~on de O'DonneU

Lendres, 16 décembre, 9 h. 35 seir,

G'Bonnell sera exécuté demain matm lundi; une messe sera. dite dans la cellule du condamné par le R. P. Fieming.

Le prêtre passera, toute la nuit en prière avec O'Donnell.

Binns, l'exécuteur, couche dans la prison de Newgate même.

Les représentants de la presse seront admis & pénétrer dans la prison à sept heures et demie.

Le papillon noir flottera au moment de l'exécution.

Après l'exécution un coroner procédera, selon la loi anglaise; à une enquête devant un jury sur les causes de la mort de O'Donnel. et cons~tar& le déeès par strangulation.

a RHftnÈB F

&. & M -?"

Arrondie en croissant de lune, la petite plage d'Etretat, avec ses falaises blanches. son galet blanc et sa mer bleue, reposait sous le soleil d'un grand jour de juillet. Aux deux pointes de ce croissant, les deux portes, la petite à droite, la grande à gauche, avançaient dans l'eau tranquille, l'une son pied de naine, l'autre sa jambe decolosse et l'aiguille, presque aussi haute que la falaise, large d'en bas, fine au sommet, pointait vers le ciel sa tête aiguë.

Sur la plage, le long du flot, une foule assise regardait les baigneurs. Sur la terrasse du Casino, une autre foule, assise ou marchant, étalait sous le ciel plein de lumière un jardin de toilettes où éclataient des ombrelles rouges et bleues, avec de grandes neurs brodées en soie dessus.

Sur la promenade, au bout de la terrasse, d'autres gens, les calmes, les tranquilles. allaient d'un pas lent, loin de la cohue élégante.

Un jeune homme, connu, célèbre, un peintre, Jean Summer, marchait, d'un air morne à côté d'une petite voiture de malade où reposait une jeune femme, sa femme. Un domestique poussait doucement cette sorte de fauteuil roulant, et l'estropiée contemplait d'un œil triste la joie du ciel, la joie du jour, et la joie 'dos autres.

Ils ne parlaient point. Il ne se regardaient pas.

Arrêtons-nous un peu, dit la femme. Ils s'arrêtèrent, et le peintre s'assit sur un pliant, que lui présenta le valet. Ceux qui passaient derrière le couple immobile et muet le regardaient d'un air attristé. Toute une légende de dévouement courait. Il l'avait épousée maigre son infirmité, touché par son amour, disait-on.

<~

Non loin de là, deux jeunes hommes causaient, assis sur un cabestan, et le regard perdu vers l'horizon.

Non, ce n'est pas vrai; je te dis que je connais beaucoup Jean Summer. Mais alors pourquoi l'a-t-il épousée? '1 Car elle était déjà inûrme lors du mariage, n'est-ce pa.s?

Parfaitement. Il l'a épousée. il l'a épousée. comme on épouse, parbleu, par sottise ) 1

–Mais encore.

–Mais encore. mais encore, mon ami. Il n'y a pas d'encore. On est bête, parce qu'on est bête. Et puis tu sais bien que les peintres ont la spécialité des mariages ridicules; its épousent presque tous des modèles, des vieilles maîtresses, en6n des femmes avariées sous tous les rapports. Pourquoi cela ? Le sait-on ? Il semblerait au contraire que la fréquentation constante de cette racé de dindes qu'on nomme les modèles aurait dû les dégoûter à tout jamais de ce genre de femelles. Pas du tout. Après les avoir fait poser, ils les épousent. Lis donc ce petit livre, si vrai, si terrible et si beau, d'Alphonse Daudet: Femmes d'artistes.

Pour le couple que tu vois là, l'accident s'est produit d'une façon spéciale et terrible. La petite femme a joué une comédie ou plutôt un di'ame eifrayant. Elle a risqué le tout pour le tout, enfin. Etait-elle sincère? Aimait elle Jean? Sait-on jamais cela? Qui donc pourra déterminer d'une façon précise ce qu'il y a d'âpïetô et ce qu'il y a de réel dans les actes des femmes ? EMes sont toujours sincères dans une éternelle mobilité d'impressions. Elles sont emportées, criminelles, dévouées, admirables et ignobles, pour obéir à d'insaisisaables émotions. Elles mentent sans cesse, sans le vouloir, sans le savoir, sans comprendre, et elles ont, avec cela, malgré cela, une franchise absolue de sensations et de sentiments qu'elles témoignent par des résolutions violentes, inattendues, incompréhensibles, folles, qui déroutent nos raisonnements, nos habitudes de pondération et toutes nos combinaisons égoïstes. L'imprévu et la brusquerie de leurs déterminations font qu'elles demeurent pour nous d'indéchinrables énigmes. Nous nous demandons toujours < Sont-elles sincères ? Sont-elies fausses ? I Mais, mon ami, elles sont en même temps sincères et fausses, parce qu'il est dans leur nature d'être les deux à l'extrême et de n'être ni Fun ni l'autre. Regarde les moyens qu'emploient les plus honnêtes pour obtenir de nous ce qu'elles veulent. Ils sont compliqués et simples, ces moyens. Si compliqués que nous ne les devinons jamais à l'avance, si simples qu'après en avoir été les victimes nous ne pouvons nous empêcher de nous étonner et de nous dire

Comment elle m'a joué si bêtement que ça 1

Et elles réussissent toujours, mon bon, surtout quand il s'agit de se faire épouser.

Mais voici l'histoire de Summer.

La petite femme est un modèle, bien entendu. Elle posait chez lui. Elle était jolie, élégante surtout, et possédait, paraît-il, une taille divine. Il devint amoureux d'elle, comme on devient amoureux de toute femme un peu séduisante qu'oa voit souvent. Il s'imagina qu'il l'aimait de toute son âme. C'est là un singulier phénomèse.Aussitôt qu'on désire unefemme, on croit sincèrement qu'on ne pourra plus se passer d'elle pendant tout le reste de sa vie. On sait fort bien que la chose vous est déjà arrivée; que le dégoût a toujours suivi la possession qu'il faut, pour pouvoir user son existence à côté d'un autre être, non pas un brutal appétit physique, bien vite éteint, mais une accordance d'âme, de tempérament et d'humeur. Il faut savoir démêler, dans séduction qu'on subit, si elle vient de la forme corporelle, d'une certaine ivresse sensuelle ou d'un charme profond de l'esprit. Ecnn il crut qu'il l'aimait, il lui nt un tas de promesses de Mèlite et il vécut complètement avec eue.

Elle était vraiment gentille, douée de cette niaiserie élégante qu'ont facilement les petites Parisiennes. Elle jacassait, elle babillait, elle disait des bêtises qui semblaient spirituelles par la manière drôle dont elles étaient débitées. Elle avait à tout moment des gestes gracieux bien ~aitspour séduire un œil de peintre. Quand elle levait les bras, quand elle se penchait, quand elle montait en voiture, quand elle vous tendait la main, ses mouvements étaient parfaits de justesse et d'à propos.

Pendant trois mois, Jean ne s'aperçut point qu'au fond elle ressemblait à tous les modèles.

Ils louèrent pour l'été une petite maison à Andresy.

J'étais là, un soir, quand germèrent les premières inquiétudes dans l'esprit de mon ami.

Comme il faisait une nuit radieuse, nous voulûmes faire un tour au bord de la rivière. La lune versait dans l'eau frissonnante une pluie de lumière, émiettait ses reflets jaunes dans les remous, dans le courant, dans tout le large fleuve lent et fuyant.

Nous allions le long de la rive, un peu grisés par cette vague exaltation que jettent en nous ces soirs de rêve. Nous aurions voulu accomplir des choses surhumaines, aimer des êtres inconnus, délicieusement poétiques. Nous sentions frémir en nous des extases, des désirs, des aspirations étranges. Et nous nous, taisions, pénétrés par la sereine et vivante catcheur de la nuit charmante, par cette fraîcheur de la lune qui semble traverser le corps, le pénétrer, baigner l'esprit, le parfumer, et le tremper de bonheur. Tout à coup Joséphine (elle s'appelle Joséphine) poussa un cri

Oh as-tu vu le gros poisson qui a sauté là-bas ?

Il répondit sans regarder, sans savoir Oai, ma chérie.

Elle se fâcha.

Non, tu ne l'as pas vu, puisque tu avais le dos tourné.

Il sourit

Oui, c'est vrai. Il fait si bon que je ne pense à rien.

Elle se tut mais, au bout d'une minute, un besoin de parler la saisit et elle demanda

Iras-tu demain à Paris ? 9

Il prononça

Je n'en sais rien.

Elle s'irritait de nouveau

Si tu crois que c'est amusant, ta. promenade sans rien dire 1 On parle quand on n'est pas bête.

Il ne répondit pas. Alors, sentant bien, grâce à son instinct pervers de femme, qu'elle allait l'exaspérer, elle se mit à chanter cet air irritant dont on nous a tant fatigué les oreilles et l'esprit depuis deux ans.

Je regard&is en i'a.ir.

Il murmura

Je t'en prie, tais-toi.

Elle prononça, furieuse

Pourquoi veux-tu que je me taise. Il répondit

Tu nous gâtes le paysage.

Alors la scène arriva, la scène odieuse, imbécile, avec les reproches inattendus, les récriminations intempestives, puis les larmes. Tout y passa. Ils rentrèrent. Il l'avait laissée aller, sans répliquer, engourdi par cette soirée divine et atterré par cet orage de sottises.

Trois mois plus tard, il se débattait éperdument dans ces liens invincibles et invisibles, dont une habitude pareille enlace notre vie. Elle le tenait, l'opprimait, le martyrisait. lia se querellaient du matin au soir, s'injuriaient et se battaient. A la fin, il voulut en unir, rompre à tout prix. Il vendit toutes ses toiles, emprunta de l'argent aux amis, réalisa vingt mille francs (il était encore peu connu) et il les laissa un matinaur la cheminéeavec une lettre d'adieu.

Il vint se réfugier chez moi.

Vers trois heures de l'après-midi, on sonna. J'allai ouvrir. Une femme me sauta au visage, me bouscula, entra et pénétra dans mon atelier: c'était elle. Il s'était levé en la voyant paraître. Elle lui jeta aux pieds l'enveloppe contenant les billets de banque, avec un geste vraiment noble, et, d'une voix brève Voici votre argent. Je n'en veux pas.

Elle é~ait fort pâle, tremblante, prête assurément à toutes les folies. Quant à lui, je le voyais pâlir aussi, pâlir de colère et d'exaspération, prêt, peut-être à toutes les violences..

Il demanda

Qu'est-ce que vous voulez?

Elle répondit:

Je ne veux pas être traitée comme une nlle. Vous m'avez implorée, vous m'avez prise. Je ne vous demandais rien. Gardez-moi t

II frappa du pied

Non, c'es~trop fort Si tu crois que tu vas.

Je lui avais saisi le bras.

Tais-toi, Jean. Laisse-moi faire. J'allai vers elle, et doucement, peu à peu, je lui parlai raison, je vidai le sac des arguments qu'on emploie en pareille circonstance. Elle m'écoutait, immobile, l'œil nxe, obstinée et muette.

A la nn,'ne sachant plus que dire, et voyant que la scène allait mal îiair.je m'avisai d'un dernier moyen. Je prononçai Il t'aime toujours, ma petite, mais sa famille veut le marier, et tu com'prends!

Elle eut un sursaut

Aht. ah). je comprends alors. Et, se tournant versiui:

Tu vas. tu vas. te marier ? 9

Il répondit carrément

Oui.

Elle ût un pas

Si tu te maries, je me tue. Ti entends.

Il prononça, en haussant les épaules: Eh bien. tae-toi ) 1

EUe articula deux ou trois fois la

gorge serrée par une angoisse enroyable Tu dis?.tu dis?. tu dis?. répète. < li répéta

Eh bien, tue toi, si cela te fait plaisir t

Elle reprit, toujours enrayante de pâleur

Il ne faudrait pas m'en défier. Je me jetterais par la fenêtre.

Il se mit à rire, s'avança vers la fenêtre, l'ouvrit et, saluant 'comme une personne qui fait des cérémonies pour ne point passer la première

Voici la route. Après vous

Elle le regarda une seconde d'un œil fixe, terrible, affolé; puis prenant son élan comme pour sauter une haie dans les champs, elle passa devant moi, devant lui, franchit la balustrade et disparut. Je n'oublierai jamais l'enet que me fit cette fenêtre ouverte, après l'avoir vu traverser par ce corps qui tombait; elle me parut en une seconde grande comme le ciel et vide comme l'espace. Et je reculais instinctivement.n'osant pas regarder, comme si j'allais tomber moi-même. Jean, éperdu, ne faisait pas un geste. On rapporta la pauvre fille avec les deux jambes brisées. Elle ne marchera plus jamais.

Son amant, fou de remords, etpeut-etre aussi touché dereconnaissance,I'areprise et épousée.

Voilà, mon cher.

Le soir venait. La jeune femme, &yant froid, voulut partir: et le domestique se remit à rouler vers le villagela petite voiture d'invalide. Le peintre marchait à côté de sa femme, sans qu'ils eussent échangé un mot, depuis une heure.

CUY CE MAUPASSANT

f~ESt! MS ~f~~SQ'

U! G Uu ~u&uBt

Hier, Monsieur Daniel Wilson ` Disait < Le Président se rouille Il faut l'amuser, ce garçon 1

Si nous l'envoyions voir /BoMt7/<* ? La pièce est d'un excellent ton

Et digne de l'Académie.

On y traite, m'affirme-t-on,

Des questions d'économie.

On m'a parlé d'un acte deux

Qui séduit la foule amusée.

C'est un pendant très curieux

De nos fêtes de l'Elysée.

Ce spectacle le distraira.

D'ailleurs, il aime le théâtre;

Je l'ai vu rire à l'Opéra 1

L'Ambigu, c'est bien plus folâtre. » Après ce discours ambigu, ? Wilson entre chez le vieux doge Et dit tout net: <: Pour l'Ambigu, Vous devriez prendre une loge. Relevant ses regards baissés,

Grévy répondit: <: On y joue?. –jP<BcH<77<Ah) oui, je sais, je sais; Mais une loge, ça se loue ?

Oui. Ça coûte beaucoup d'argent? 9 Soixante francs dix. Cieux et terres! Dépenser ça, moi, l'indigent,

Pour aller voir des locataires ) 1

J'en vois tant que je veux chez moi, 0 Wilson que le diable emporte 1 Ça ne me coûte rien, ma foi 1

Au contraire. ça me rapporte. ESCOPETTE

Notre spirituel collaborateur, M. Montjoyeux, que des affaires de famille avaient appelé pour quelques jours en province, va revenir parmi nous et reprendre sa collaboration, si assidue et si appréciée au Cahots.

Bioc-Notes Parisien

BRUXELLES! VMET-OUATRE HEURES O'ARRET: Mûrger a écrit quelque part

< Bruxelles est l'Odéon de la France. » J'ajouterai volontiers que le théâtre du Parc me semble l'Odéon de Bruxelles. On le trouve, alors qu'on l'a cherché avec soin, à l'extrémité de cette promenade, qui constitue peut être, en été, une contrefaçon de nos Tuileries, mais qui, par cette saison rageuse, avec ses fourrés noirs de pluie et ses hauts-et-bas pleins d'embûches, jettent des frissons à poignées dans le dos du passant attardé. J'avais demandé, au débotté

Le ~«~ bruxellois, s'il vous plaît ? Et il m'avait été répondu que je le rencontrerais sûrement, ce soir-là, dans cedit théâtre suburbain. Remarquez que je dis le~c~M~et non le ~c~o~. Ce dernier mot est peut-être en route pour la Belgique mais il s'en faudra certainement de six semaines avant qu'il n'y soit arrivé. Une fort jolie salle, du reste rouge-caroubier avec des ors à oeil que veux tu) 1 Fort seyante pour ~-MC~rles épaules des dames, surtout lorsque celles-ci sortent des ateliers de la maison Phidias, Préault et C". Tout Bruxelles est là, en eSet. Peu ou prou de journalistes parisiens par exemple des doublures~ des M~-<M, un ou deux intrépides comme moi. En revanche, la presse locale.au grand complet. Il n'y manque guère que Boland.l~ï<< tWM <K/My<

Et puis, tous les ambassadeurs, tous les ministres, le bourgmestre, les éehevins, toutes ces demoiselles dont les toilettes fiancent, dans des mariages hardis, l'amaranthe au violet, et le bleu tendre au rosé vif. On comptait même sur la cour. La reine va souvent au théâtre du Parc. <: C'est dans son quartier. Par malheur, on s'est rappelé au Palais que, dans ~eur pièce du Vaudeville, MM. belair et Coquelin s'étaient montrés médiocrement respectueux à l'endroit des personnes royales. Et la cour s'est abstenue, quoique ce

fût dans son quartier

Car je ne vous ai pas encore dit qu'il s'a-

git ici de la première représentation de /M~, drame an quatre actes de M. Paul Delair, joué par les frères Coquelin, par Mlle Favart et par Mlle Jeanne Brindeau. Ces artistes sont arrivés dans la journée. On a fait un raccord dare dare, à la diable, les mains dans les poches, en tenue de voyage. Coquelin jeune, seul, avait coiffé cette perruque dont les cheveux qui plenrent sur le collet de son habit le font ressembler, comme deux gouttes d'encre~ au regretté poète Philoxène Boyer. Mlle Favart se drapait dans un grand fichu de laioe rouge, et Mlle Jeanne Brindeau, toute dépeignée par la route., n'en était pas moins engageante avec son ./< couleur poussière, ouvert sur un gilet déboutonné. Et tout allait cahin-caha dans cette répétition suprême! C'étaient le piano et le rayon de lune du quatrième acte, qui n'arrivaient pas à la réplique, la lampe qui était mal placée, la rampe qui donnait trop de feux ou qui n'en donnait pas assez 1 Et pttis, les acteurs de Bruxelles à qui on n'avait pas communiqué le manuscrit et qui avaient appris leurs rôles sur des bouts de papier envoyés de Paris. Bref, tout le monde murmurait

Si ça marche comme ça, ce soir. Eh bien, ça a marché, merveilleusement marché. La pièce a passé comme le budget à la Chambre. J'imagine qu'il y a quelques mois, M. Coquelin aura dit à M. PaulUëlair

Faites-moi donc une machinette qui renferme trois~/cH~ où attacher mon talent personnel l'entrée de Frédérick dans Fcbert Afac~~ ou dans Z)<?M César de 2~;M~ une scène d'ivresse dans laquelle je combine la fantaisie picaresque de l'Annibal, de r./l~M/M~n', avec Fe réalisme saisissant du Coupeau, de .l'~L~cM~o~; enfin, une mort par le poison qui rappelle sous d'autres aspects celle de Croizette, dans le Sphinx, et de celle de Sarah pernhardt, dans .F~o~.

Et M. Delair s'est mis à l'œuvre et il x travaillé sur commande et sur mesure; et il nous a livré 1' qui a réussi'à Bruxelles, qui n'eût peut-être pas réussi aussi facilement à Paris, mais qui me paraît, à tout prendre, un bon drame pour l'exportation.

Ah t cette entrée au premier acte de Coquelin en sacripant qui n'a jusqu'alors mis de côté que son chapeau et les scrupules Comme sa redingote, abîmée, avachie, avec des places luisantes d'usure, conserve dans ses plis toutes les souillures du vice et toute l'odeur des mauvais lieux t Comme on devine que les poches de son pantalon gris déteint, affalé sur des chaussures à soupapes, n'ont jamais renfermé qu'un porte-monnaie vide, une pipe sans tabac, un couteau pour tout faire et un jeu de cartes biseautées Ce costume a décidé du succès de la soirée. Lui et l'habit noir de Coquelin cadet, l'habit à queue de morue dessalée par la misère. Et puis encore, la charmante figure de Jeanne Brindeau, touchante comme une élégie sous ses crêpes de deuil, et l'autorité magistrale de Mlle Favart, qui entre dans l'emploi des ~wMM~H~~ comme dans une seconde peau. Un Moëssard en jupons 1

Après le spectacle, la fatigue de la lutte et la joie de la victoire leur avaient coupé bras et jambes, et il fallait les remonter par l'ascenseur dans leurs chambres au Grand-Hôtel 1

A la sortie, la pluie tombait comme si on l'eût donnée pour rien. Une V~<7~M~ coûtait un louis pour vous ramener au coaur boulevardier de la ville.

Sous le péristyle du théâtre, des jeunes gens causaient en relevant le collet de leur pelisse

Ah ça! questionnait l'un, pourquoi diable, cette pièce-là s'appelle-t-elle 1'~<M~ Parbleu i parce que Coquelin /MM<sr n'y joue qu'un personnage de second plan t

Et moi, en m'en revenant le long, des rues désertes, embouchées par le vent et lavées par l'averse, je me rappelais cette épigramme en méchants vers qui courait déjà les coulisses, il y a quinze ans, et qui fera, si vous le voulez bien, la moralité de cet article

Ce Coquelin, naïf en sa. rare YMlIance, Des plus grands de son art, se croit l'a~ef e~e. H peut garder longtemps cette douce croyance Sans tromper le publie et sans ttMfer Go<. JOËL

Nos Echos

fETtTE GAIETTE CES ETRANGER A 1 h. 30., couraM à MaisoM-LaMtte. Opëra, 7 h. ]/2. jFi'eMeXM~; !<t j~Mm~o~e. Français, 7 h. 1/2. rar<M/e. L'M~ ftëre.

Opëra-Comiqua, 8 h. CctfMett.

Théâtre-Ita.lian, h. Relàcht. +

JMM~~a a~otM. Boutevard Montnuu'tM. Ni. position de groupea. L& catMtropha d'ïschi&. 1~ ehambre ardente de Monsieur le eomtade C&aEabord. Audition MMphonique. Prix d'entre: S &.

LE MONDE ET LA VtLLE

M. le comte Lefèvre de Béhaine, ambassadeur de France au Vatican, quitte demain Paris pour retourner, à Rome, reprendre possession de son poste. Pendant son séjour à Paris, M. de Be-< haine a été l'intermédiaire de commumcations de la plus haute importance entr-e le gouvernement français et le MatSiège.. H est question plus que jamais da la fssion de deux grands journaux parKtîaM, un vieux et un jeune le .PaWeMM~et le 70M?'MC~ <~ D~&0!<S.

Déjà, il y a quelque temps, ea mariage avait été annoncé, puis démenti.

On dit qu'aujourd'hui il est à la veiMe de se conclure. La Société du JoM~a~ des Débats prenant En le 8 janvier 188~, c'est naturellement à cette date que la combinaison aurait lieu.

MM. Patinot et Ribot seraient tous deux directeurs des J9%a~ et du. Mt~réunis.< 0~ sa~t gu~M, p~i~at esf~~n~eMe


M. Bapst. Celui-ci, bien que jeune encore, entend-il se retirer de la direction? nous l'ignorons. Ce que nous savons, c'est qu'il n'est pas un journaliste à Paris qui ne rende hommage à la courtoisie cet excellent confrère.

Bien entendu, M. Léon Say qui est de de la famille des D~Ms ne saurait songer à en sortir.

De Nica, on nous écrit que l'Exposition internationale a Sxé le jour de son ouverture au 24 décembre. La réussite la plus complète est assurée à cette grande (Buvre, nous écrivent nos correspondants, et le climat de ce charmant pays y contribuera certainement pour une grande

E~"

.Charmante soirée musicale, hier, chez ~comtesse Valewska, dont on se rappelle les si bri~antes~ réceptions sous le second empire.

Au nombre des invités: i", Comte Bentivoglio, princesse ponia. to~aka et sajcharmante nlle, Pàtrice de -Mae-M'ahon. Mme Bernardacki, M. et Mme ~avini, comte et comtesse DiUon, Alexandre Walewski.rédacteur au ministère des aSàires étrasgères, etc., etc.

Quittépourlapeur!

Un accident, qui aurait pu avoir des fuites graves, a failli arriver l'autre soir à ~ImeAiiceRegnault.

.BÏme Alice Renault se rendait avec une dame de ses amies à la première représentation du ,MtK~e ~e /b~es, lorsqu'une voiture heurta violemment son coupé elie eut là présence d'esprit de .baisser les glaces, mais pas assez vite pp~i' que l'une d'elles ne fût brisée et ne .vint la. cesser au poignet.

Mme Alice Regaault a pu, après quelques légers soins, aller assister à la repr ésëptation du Gymnase.

On sait que Mme Alice Regnault, dont il.n'y,.a plus à vanter la beauté, a renoncé 9U théâtre en plein succès, pour s'occuper sérieusement de peinture, où, si l'on en proit ses professeurs, elle a fait des progrès pleins de promesses.

Mme John Meyer, née Anne Fitz-Gerâld, est m6rte presque subitement à Fioréncë, eh son magnifique Villino (Droutskoy) de la rue Sauta-Apollonia et du passage Santa-Réparata. C'est une perte immense et irréparable pour l'élite de la. société ê~-acgèreiloreaiiue.dGHt elle était l'ornemetit et l~xemple pour tous les malheureux de la C~ c!es-FZews, qui voyaient justement en elle leur providence, et surtout pour son nls Paul et pour M. le commandeur John Meyer, son man, dont la naturalisation italienne récente a mis en un si grand émoi les cours ? les salons de Dresde et dé Saint Péters-

bourg.

On vient de découvrir la façade du fameux dôme de Florence, réédiuêe sur les dessina et sous la direction de l'architecte de.Fabris.que la ihort a malheureument empêché de présider à l'achèvement de ce chef-d'œuvre de lestauration àrtis-

tiqjne.

I)e.Fabris,en mourant, avait recommandé de soumettre au choix des Florentins deux systèmes pour le couronnement do cette façade admirable. Consultés par la population, les membres du Cerc~ ar~sM~M~ ~<jreK<ût se sont réunis et ont discuté longuement plusieurs fois, puis <mt décidé, hier soir, par 88 voix contre 11 et,3 abstentions, /<~eM7' ~MCO~OM~M~~ ~~ea~ de la façade en question, couronnement que quelques personnes désiraient tréûé, en dépit du voisinage du campanile de Giotto, si merveilleux chef-d'œuvre de l'architecture basilicale qui est, du reste,le système àrhitectural extérieur de tout le Dôme luimême.

LeaFlorentinsont accueilli cette décision-mportante.avec une très vive satisfactien, à laquelle s'associe runanimité dos artistes et des amateurs de la colonie étrangère.

Use rencontre a lieu ce matin entre l'auteur de la préface d'un livre à scandale;réoemmentparu, et l'undenosjeunes ~nfrèlfs, dont le talent n'est pas inconnu des lecteurs du CaM~MS.

Un violent incendie vient de détruire presque entièrement le magnifique château de Saint-Pierre du Val, propriété du marquis de Boisguilbert.

M. de Boisguilbert, dont la famille est en ~a moment à Paris, se trouvait seul au <?aâteau avec son gendre, M. Buffet, ingénieur. Des secouïs ont été immédiatement organisés. On a réussi à sauver la plus grande partie de tout ce qui, dans le mobilier, avait une valeur réelle.

Les dégâts sont estimés à 200,000 fr. Les obsèques de M. Henri Martin auront lieu mercredi, à dix heures très précises.

On se réanira à la mairie du XVI" arrondissement pour se rendre directement au cimetière Montparnasse.

La séance de l'Académie des sciences morales et politiques, dont faisait partie M. Henri Martin, a été levée avant-hier insigne de deuil.

Les cordons du poêle seront tenus par M. le vice-président du Sés&t, un séna- ` teur du département de l'Aisne, M. Cherbuliez, chancelier de l'Académie française, le directeur de l'Académie des sciences morales etpolitiques,l'adjoint au maire du XVP arrondissement, et M. Paul Déroulède, secrétaire général de la Ligue des Patriotes.

Le Sénat et la Chambre des députés de Bueharest, informés de la mort de M. Henri Martin dont les sympathies pour la Roumanie étaient bien connues, ont ? chargé leurs bureaux de transmettre une adresse de condoléance à la famille du défunt. M.doVasselotamoule samedi la tête du défunt.

De concours de Sèvres a eu lieu. Le sujet etaiUa construction d'un lampadaire d'ap-

parat

C'est M. Louis Carrier-Belleuse. fils du statuaire, qui a obtenu le prix.

Grande afûuence hier à l'exposition des œuvres d'André Gill, 57, galerie ViTienne.

A signaler parmi les oeuvres exposées du célèbre caricaturiste:

Le Fou, que n'ont pas oublié les visiteurs du Salon de 1881, cinq ousi~ portraits de Daubray, le portrait-charge de M. Gustave Rivet. denombreyxportraitschargede Gambetta, très réussis, une en' <

seigne'de restaurateur < Au lapin A. Gill la tête de Sapeck et nombre de dessins, croquis, caricatures parus dans le ITaMMe<OM, le Charivari, la Z~~e, l'Eclipse, la ~<e, etc.

NOUVELLES A LA MAtN

Un maître-clerc de notaire est invité à dîner chez ce dernier.

Au dessert, Mme hotairësse se met au piano

Qu'est-ce que ~ous désirez que j~ vous joue? Une étude de Mozart ouBeethoven ? q

–Qh? madame, j'aimerais mieux celle

du patroh.

UM OOMtM

UM NOU~U SENATEUR

Voilà M. Henri Martin qui vient de mourir. H n'était pas, parmi les sénateurs inamovibles, comme quelques journaux l'ont dit à tort ce n'est donc pas au Sénat qu'il appartiendra de!e remptacer.etc'est vraiment dommage,le Sénat faitdescboix ai heureux Il y a huit jours, il nommait à la fois le général Campenon et M. Jean Macé. Du général Campenon, il n'y a rien à dire le Sénat a pris l'habitude de nommer tous les ministres de la guerre qui passent. Cependant il n'a pas nommé le général Thibaudin c'est peut être seu- lement parce que l'occasion lui a manqué.

Quant à M. Jean Macé, il ne faut pas voir en lui l'écrivain ingénieux qui sut montrer, dans quelques livres d'éducation, un aimable tsient de vulgarisateur, ouvrages dont ~le succès remonte bien au delà de vingt ans, et qui étaient loin de faire pressentir le rôle considérable que joue aujourd'hui M. Macé dans la guerre entreprise contre toutes les croyances religieuses. Celui que la gauche sénatoriale a prétendu honorer de ses suffrages, c'est le fondateur de la Ligue d'enseignement, c'est le zélateur infatigable d'une œuvre qui est chère au cœur de M. Jules Ferry, que le gouvernement couvre de sa protection, qui obtient chaque année des subaides du conseil municipal de Paris, et dont les développements, malheureusement trop certains, sont un des tristes signea de notre triste temps.

Comme la plupart dea œuvres malsaines, la Ligue-.de l'enseignement fut marquée à ses débuts par une de ces hypocrisies qui trouvent, parait-il, leur excuse dans ce que nos politiciens sans vergogne appellent la souveraineté du but. < La Ligue, disait M. Jean Macé en 1868, ne t sera l'oeuvre d'aucun parti; elle ne.s'oc- tcupera ni de politique h.i de religion. Et comme ces déclarations semblaient sincères à beaucoup, l'évêque d'Orléans criait à tous ces crédules Prenez garde t il y a là un masque, vous verrez plus tard les dessous.

Les fondateurs deJaLiguès'indignaient contre la calomnie, protestaient de leur loyauté, et le masque était si bien collé au visage qu'il a pu leur servir pendant de longues années. Mais lorsque la volonté nationale eut fait justice des insurgés dul6 Mai c'est M. Jean Macé qui parle–lorsque la République fut victorieuse, la Ligue de l'enseignement put enfin < déployer librement son drapeau » et renoncer à un programmé où il y avait eu < des sous entendus forcés

C'est toujours M. Jean Macé qui parle, c'est lui ~ui avoue hautement les duplicités si longtemps prolongées de la première heure. Après quoi, il se hâte d'ajouter < L'école républicaine, voilà le but. voilà lœuvre de salut public à accomplir. Un peu plus loin, M. Jean Macé exclut toutes les religions positives, il n'en accepte aucune; Dieu, sous quelque forme qu'on l'adore et la Ligue de l'enseignement ne peuvent pas s'entendre.

Que nous sommés loin du temps où, élève du collège Stanislas, Jean Macé témoignait des sentiments dont la fermeté lui avait mérité de la part de ses maîtres tant d'estime et de confiance que, lorsqu'il eùt terminé ses études, ils voulurent le garder encore et firent de lui un des collaborateurs de la maison. Vieux souvenirs que ses camarades d'enfance et de jeunesse se plaisent à rappeler, et qui ne s'accordent guère avec le genre de renommée qui lui vaut aujourd'hui un siège de sénateuB. M. Macé est maintenant presque septuagénaire et il doit avoir quelques rides au front; s'il lui arrivait d'éprouver un jour ces lassitudes d'une âme qui, fatiguée du vide, veut se reprendre à ses croyances d'autrefois, il aurait beaucoup à regretter dans les œuvres qui ont rempli la seconde moitié de sa vie.

Pour mettre à exécution ses vastes dessins, là Ligue de l'enseignement a organisé une grande fédération qui unit entr'elles toutes les sociétés laïques et républicaines d'instruction populaire. Elle a son conseil supérieur qui siège à Paris, ~lle publie un Bulletin qui est son journal officiel, et, s'il faut en croire les derniers rapports qu'il a insérés, la Ligue compterait plus de cinq cents sociétés afnliées et cent mille adhérents. Librairies de campagae qu'on cherche à établir jusque dans îes moindres hameaux, colportage, imagerie, bibliothèques~ conférences populaires~congrès aux discours retentissants, la Ligue met tout en œuvre et veut atteindre partout.

Il n'est pas jusqu'aux fêtes scolaires, dont elle ne rédige les programmes, en y recommandant surtout l'usage de la MarMfHa~ qui écoutée et chantée avec respect,–je cite textuellement– ne peut qu'impressionner l'esprit des enfants de la manière la plus heureuse Je conviens que ces enfants de six à treize ans l'âge de l'instruction primaire– ayant eM~M(!t< ?MM~ y~'oc~s soMa~ gM~ ~e~nent jMSQ'Mg dans ~t~s bras égorger leurs /~s leurs coMïpa~HM, doivent se sentir bien heureusement impressionnés, et il faudrait désespérer d'un instituteur, dont les élèves n'éprouveraient pas une sensation profonde en un moment aussi solennel.

Quoi qu'il en soit de ces niaiseries, il y a là une entreprise dont les rapides développements ne peuvent s'expliquer que par les stimulants et les ressources qui lui viennent d'en haut. Nous avons le gouvernement pour auxiliaire, s'écrient à l'envi tous les orateurs de la Ligue, et M. Jean Macé ne manque jamais une occasion de saluer le nom de M. Jules Ferry < qui a en l'honneur de mener si vaillamment en haut la campagne que nous menions en 1

bM<. l

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C'e~ daM tes assises solennelle qu'elle

tient chaque année et dans~son Bulletin t mensuel qu'il faut chercher l'esprit et les j œuvres de la Ligue.

Parmi les orateurs de ses grandes réunions, un jour je rencontre M. Henri Martin qui tout à l'heure a ~M~M ~OM ~MM d Z)!6M. C'est M. Le Royer qui, en communiquant au Sénat la nouvelle de sa mort, s'est permis cette formule cléricale dont les amis du défunt ont été tellement stupéfaits que M. Leroyer, honteux et confus, l'a remplacé au compte-rendu par cette phrase ridicule: < Sa belle âme est entrée dans le repos, x Avant d'aUer se reposer dans l'autre monde, M. Henri Martin aurait bien fait de se reposer dans celui-ci. Nous n'y aurions rien perdu. Ses discours aux assemblées de la Ligue, comme d'ailleurs ses discours de partout, 1 sont aussifastidieux que ses livres. N'est- ce pas à propos de ses livres que M. Gui- j zot disait un jour < Ce n'est qu'un sot laborieux. »

Un autre jour, c'est M. Paul Bert qui vient apporte:aux ligueurs les encoura- gements de sa parole si triviale et si v6- j ¡ nimeuse à la fois. Puis c'est M. Spuller, ce parfait mécréant qui plaidait hier de- 1 vant la Chambre des députés pour le maintien de notre ambassadeur auprès du Vatican, et dont l'opportunisme hypocrite a été b&foué par M. de Cassagnac avec tant de Snesse et d'esprit. Devant l'œuvre si bien réussie de Jean Mace, M. Spuller a des élans d'un véritable lyrisme. < Ce qui fait de la Ligue, disait-il au dernier Congtès, une institution fondamentale, c'est qu'elle substitue la science aux anciens préjugés, aux anciennes superstitions, et qu'elle forme des cerveaux repu- blicains. Au bout d'une génération ou deux, vous viendrez me donner des nou- velles de la France t » M. Spuller a tort de noua ajourner ainsi nous n'avons pas besoin d'attendre pour juger à l'œuvre les ce~e~M~ r~pM&Kc~MS. Le sunrage universel, qui est un collectionneur dont le flair ne se trompe pas, en a envoyé au palais Bourbon un ch~ix si heureux que Gambetta en était demeuré tout ébahi. Puisque la Ligue est en train de former des cerveaux de cette espèce, les modèles ne lui manqueront pas. <t~t. La Ligue de l'enseignement a voulu se donner un emblème, un signe de ralliement, et grâce à son Bulletin, nous sa- vons qu'eue a adopté un buste de la Ré- publique avec un socle spécial.

Le buste n'est ici que l'accessoire et ressemble aux autres bustes que nous connaissons, c'est le socle qui dit tout, et le Bulletin nous apprend qu'on y voit en- tre autres choses < l'ignorance et la superstition symbolisées par un moine mitre et étranglé par un cordon sur lequel on lit < Ligue de l'enseignement.

Voilà les armes parlantes de la Ligue t Un lacet passé au cou d'un évêque figurant l'ignorance et la superstition, et sur le lacet cette inscription triomphante Ligue de l'enseignement. C'est ~odieux et c'est idiot. Cette misérable facétie est dédiée à M. Jean Macé, qui en a accepté l'hommage, et partout où la Ligue pénètre, le socle emblématique arrive avec elle, le socle est devenu un nouvel instrument de propagande.

< s

Et dire qne parmi les sénateurs qui ont voté pour l'homme au cordon, il en est plusieurs et j'en connais qui ne veulent pour l'éducation de leurs enfants que de maîtres religieux i Ce n'est pas dans leurs départements qu'ils oseraient les choisir; là ils sont épiés, surveillés de près, mais à Paris, lorsqu'ils ne sont plus au Sénat, ils sont perdus dans la foule. Aujourd'hui ils votent pour M. Jean Macé, demain vous les retrouverez dans le parloir de quelque couvent prodiguant les témoignages de reconnaissance et de respect aux religieux qui instruisent leurs fils, aux saintes femmes qui élèvent leurs filles.

Un jour, sous la Restauration, M. de Serres ayant dit à la Chambre des députés que, danstoutes les Assemblées qui avaient précédé, il y avait eu une majorité d'honnêtes gens, une voix lui cria Même à la Convention? < Oui, répondit M. de Serres, même là il y avait une majorité d'honnêtes gens, mais ils avaient peur ) >' Si grande que fût leur lâcheté qui laissa tant de crimes s'accomplir, les peureux de la Convention, dont les nuits devaient l, être hantées par de si terribles rêves, peuvent encore inspirer quelque commisération, mais en 1883 c'est un autre sentiment qu'on éprouve devant les peureux du Sénat.

A TRAVERS LA PRESSE

Le Comité réformiste, à la tête duquel se trouvent MM. Edouard Hervé et Achille Delorme, a dressé une statistique, d'après laquelle la Chambre actuelle a été élue par 4,500,000 voix contre 5,800,000 opposants ou abstenants; que cette Chambre, quine représente, par conséquent, que la minorité du pays, vote dans les plus graves circonstances contre la majorité du pays. Ainsi, pour l'ordre du jour Paul Bert et Loubet, sur les affaires du Tonkin, la majorité législative ne représente que 2,685,516 électeurs pour l'ordre du jour Pa.ul Bert et Philippe- teaux, même question, 3,510,598 pour le vote de la suspension de l'inamovibilité de la magistrature, 2,613,886 pour la réduction du traitement de l'archevêque de Paris, 2,339,031; pour le projet Proust, concernant l'expulsion facultative des princes, 3,651,544. Le Comité réformiste termine cette intéressante et utile statistique par cette conclusion

La France est gouvernée par 3,600,000 électeurs sur 6,800,000 votants et sur 10,380,000 inscrits. J Voilà la. situation. y Le FoMre trouve que M. le duc d'Aumale est un < homme de beaucoup d'esprit*. Quand on rend justice auxprin- i ces, on n'est pas bien loin de devenir leur ami, et nous souhaitons qu'il en soit ainsi j pour le Fo~re. On lit dans le ~</5 Hier soir, une réunion privée, tenue par ) Il MM. Pascal et Lenglé, a failli avoir lieu à la salle Lévis, anx BatignoHes. Préparée de longue main, clandestinement, avec des précautions intimes. cette réunion devait assurer à la politique de MM. Pascal etLehglé un succès magm&que; ces massieurs h'étaient proposé de parler au nojit du paHiimpériali&M. Quelques rares convocations étaient parve- j nues à nos amis.. Cela a sufa pour que la réunion prit un

SYBH.

tout autre caractère que celui que les organisateurs en attendaient.

Les cris de < Vive Caasagnac ont retenti, et devant l'attitude résolue de nos amis MM. Lenglé et Pascal ont compris 'qu'ils devaient désormais renoncer à s'occuper à Paris de politique impérialiste.

Ils ont levé la séance en convoquant vaguement l'auditoire pour une réunion prochaine dont le jour n'a. pas été indiqué. Nous craignons fort, si on ose la tenir, qu'elle ne tourne, comme celle-ci, à la confusion de .ses organisateurs.

Le Rappel publie un ukase de M. Victor Hugo à la reine d'Angteterre, ukase ordonnant à la reine de faire grâce au condamné O'Donnel. M. Victor Hugo a l'habitude de s'adresser directement aux souverains et de traiter avec eux de puis) sance à puissance

j Paris, 14 décembre 1883. La reine d'Angleterre a montré plus d'une fois la grandeur de son cœnr.La reiue d'Angleterre fera grâ.ce de la vie au condamné O'Donnel, et acceptera le remerciement unanime et profond du monde civilisé. I VICTOR HUGO.

Dans le Jr/JC" ~c~, équitable et sain jugement de M. Henry Fouquier sur M. Victor de Laprade:

M. de Laprade a fait assez pour prendre un bon rang parmi lespog~œ MUMorss de notre temps.

La TW&MM~. de Rome, publie i une intéressante étude sur les armées française et allemande. Nous en extrayons le passage suivant sur le point faible de notre armée, au dire de l'auteur:

1 L'état-major général français est très inférieur en qualité & l'état-major allemand. La Franco, malheureusement pour elle, ne semble pas présenter dans ses trois cents gé-

néraux de toute arme, si on en excepte tou-

tefois les généraux Lewal et Gallitfet, un nom qui s'imposa comme commandant en chef. L'armée française est un corps admira. ble sans tête; l'impulsion maîtresse manque. L'unité de direction, si complète dans l'armée allemande, fait défaut chez ses adversaires. On a beaucoup travaillé dans l'armée française, surtout dans les cadres inférieurs; mais les cadres supérieurs, absorbés et écrasés par les détails infinis d'une administration paperassière léguée par l'Empire, démesurément grossie sous la République, négligent forcément l'étude de la lactique et de la stratégie qui se trouvent reléguées au second plan. Aujourd'hui, il faut bien le dire, l'armée française semble plus que jamais avoir été créée plutôt pour i'Intendanca (un corps qui reçoit tout et distribue peu) que pour le champ de manœuvre.

'SM. OEM~tH.?

NoMveMes Biverses

T~Mtp~t<M:'e du ~6 c!~eeMt5)'e

Observatoire-Montmartre. (Buttes Moutm") Dii'eotëUï P. Jovis

B&yomètrc, 755,5. Th&rmoTtètye, 8.3. Direction du vent W. N. W.

Sa vitesse à l'heure, 15 kil.

Etat hygrométrique de l'air 81

Temps probable pour aujourd'hui Pluvieux.

INCENDIE RUE DU ROCHER

Le feu s'est déclaré hier soir dans le fournil en sous-sol de M. Gruaux, boulanger, 7, rue du Rocher.

Les pompiers de la rue Blanche et ceux de la rue de Rome, sous la conduite d'un capitaine, se portèrent avec cinq pompes sur le théâtre du sinistre qui, à neuf heures et domie, était conjure.

Les dégâts se montent & une vingtaine de mille francs, couverts par une assurance.

UN VOL A. LA. SARE SAINT-LAZARE

Nous avions déjà signalé à diverses reprises les nombreux vols qui se commettent chaque jour dans les environs de la gare Saint-Lazare, au préjudice des voyageurs qui quittent Paris ou qui y arrivent.

Depuis quelque temps, la préfecture de police a institué à cette gare un service spécial d'agents de la sûretô. Malgré ce service et la surveillance active qu'il exerce, un nouveau vol considérable a encore été commis hier soir à l'arrivée du t~ain-express venant de Cherbourg.

Un voyageur arrivé par ce train sa dirigeait dans la cour d'Amsterdam pour prendre une voiture. En passant dans l'étroit passage qai relie cette cour au quai de débarquement, il se sentit vivement bousculé par deux individus, qui prirent aussitôt la fuite. Il constata aussitôt la disparition d'une sacoche qu'il portait en bandoulière et qui contenait des billets de banque, de nombreux titres au porteur et des b)joux, dont la valeur totale représentait une somme de 70,000 fr. environ.

Mais déjà les auteurs présumés du vol avaient disparu, et il fut impossible de retrouver leur trace.

Le voyageur volé n'eut que la ressource de déposer'sa plainte au commissariat de police de la gare.

Ne serait-ce pas le cas de faire amener dans la gare Saint-Lazare, comme dans les gares anglaises, des placards avertissant les voyageurs de prendre garde aux pickpockets ? 2

Les bonbons des grands confiseurs à la mode sont certainement excellents, mais ils ont lo tort de coûter très cher. C'est ce qui explique la vogue de la confiserie Cottin, 70, boulevard Beaumarchais, qui, n'ayant pas les mêmes frais que ses confrères des quartiers luxueux, donne à sa clientèle d'excellents bonbons à des prix bien moins élevés. Ses marrons glacés, notamment, sont très appréciés.

Ce n'est pas seulement les Parisiens qui dévalisent Cottin aux approches du jour de l'an. C'est par centaines que, chaque jour, il expédie ses sacs en province.

Un groupe important d'électeurs conservateurs libéraux du quartier Saint-Georges vient de se former en comité, afin de choisir un candidat destiné à remplacer M. Protêt au conseil municipal.

Le comité à ott'ert cette candidature à M. Charles Nicoullaud, ancien candidat à la députation dans l'arrondissement.

M. Nicoullaud a accepté, et une nouvelle réunion privée aura lieu ces jours ci où il exposera son programme.

Une conférence très intéressante a été faite hier au Conservatoire des Arts-et-Métiers,par M. Armant Olivier, avocat à la cour d'appel, sous la présidence de M. Hervé Mangon, député, membre de l'Institut.

L'orateur avait choisi le sujet suivant -De p~co~Mce et f~ Mpa~Me.

Il a traité la question avec une clarté et une compétence remarquables.

L'assistance, très nombreuse, a fréquemment interrompu cette conférence par ses applaudissements.

Le personnel du bureau des postes, en face du pavillon de l'Horloge, boulevard du Palais, a été profondément impressionné hier matin par un événement des plus dramatiques..

Le receveur da ce bureau s'est porté plu'sieurs coups de rasoir à la gorge, dans les cabinets du. tribunal de commerce. On l'y a retrouvé, quelques instants après, inanimé et les vêtement* maculés de s&n~.

Le blessé a été transporté d'urgence à l'Hôtel-Dieu.

Il importe de démentir formellement, & ce propos, les rumeurs qui circulaient dans le quartier, et d'après lesquelles le receveur aurait attenté & ses jours pour causes d'irrégularités constatées dans la caisse.

La vérité est que ce malheureux, âgé de soixante ans, n'a pris cette funeste résolution que p:u- suite de l'impossibilité où il sa trouvait de supporter le poids des affaires de ça bureau, l'un. des plus chargés de Paris. Marié et sans enfants, i)~ n'avait plus que dix-huit mois de service à faire pour avoir droit a sa retraite. Son état ne laisse pas que d'inspirer de tr&s vives inquiétudes.

WtLL-FUaEV

TMmms & CORRESPONDANCES

LiLLE. M. le baron de Bouteville, propriétaire à Hornaing, conseiller général du Nord pour le canton de Marchiënnes, a succombe à une attaque d'apoplexie; il était âgé de soixante ans. Sa mort laisse un grand vide dans les raags du parti religieux et monarchique du nord de la France. Tunis. La canonnière de guerre anglaise, CoMdof. qui faisait des sondages sur la cote de la Tunisie, n'a plus paru depuis plusieurs jours. On est très inquiet sur son sort; par suite de la tempête qai a sévi sur nos côtes, on craint, un sinistre complet. Le gouverneur da Malte vient d'envoyer un bateau & vapeur à sa recherche; mais, jusqu'à présent, ces recherches n'ont pas abouti.

NiMEs. La ville de Beaucaire vient d'être mise en émoi par l'arrestation d'un nommé Breis, conseiller municipal et radical de la plus belle eau, qui serait accusé d'avoir commis des attentats a la pudeur sur plusieurs jeunes filles.

Après avoir été interrogé par le procureur de la République, Brëis, contre lequel un mandat de comparution avait d'&bord été lancé, vient d'être incarcéré,

Les faits qui lui sont imputés remonteraient à. plus dé deux ans.

Au conseil municipal, ce communard votait toujours pour lés mesures les plus vexa.toiros à l'adresse de la religion et des conservateurs.

LoNS-LE-SAUNiER. Ce matin a paru, dans notre ville, un nouveau journal opportuniste ayant pour titre l'!7Mtû~ f~pMSMcatMe dM ./Mra ft pour directeurs trois de nos députés, les citoyens Bavoux, Lelièvre, et Lombard, qui craignent, non sans raison, de se voir enlever leur siège aux prochaines élections.!

C'jtte feuille a principalement pour objet de combattre l'influence que gagnent dans notre département, grâce & la propagande obligatoire faite par las petis fonctionnaires intimidés, la Petite France et le gendre du propriétaire de Mont-sous-V&udrey. Sa polémique semble devoir être extrêmement vive et de nature à accentuer la lutte entre les diverses fractions du parti républicain de notre région.

MoNT-DE-MARSAN. Un douloureux événement vient de causer en ville une vive émotion.

Mme de Saint-Martin, femme du juge de paix de l'un des cantons de Tarbes, se trouvait avec ses quatre jeunes enfants dans le train venant de Bordeaux. A quelques kilomètres da Mont de Marsan, alors que le train marchait à grande vitesse, l'une des portières du compartiment contre laquelle s'appuyait un des enfants s'ouvrit, et le pauvre petit fut précipité sur la voie. La malheureuse mère, sans songer au danger, se précipita après son enfant.

Au récit de cet accident, le préfet des Landes, qui se trouvait à la ga.re,nt chauffer une machine et, accompagné du chef de gare et du commissaire de surveillance, se rendit sur le lieu ou Mme de Saint-Martin et son enfant étaient tombés. Celui ci était sain et sauf, il n'avait aucune blessure, mais sa pauvre mère ne donnait plus signe de vie. LiLLE. M. Méline, ministre del'agriculture, est arrivé à midi vingt il a été reçu à la gare avec le cérémonial en usage en pareil cas.

A trois heures, il a présidé, au cercle du Nord, la réunion annuelle de la Société des agriculteurs du Nord et a fait un discours sur la question des sucres.

Trois grands agriculteurs de la région, qui ont obtenu des récompensés & l'Exposition d'Amsterdam, ont reçu la décoration du Mérite agricole.

ROANNE. Une tentative d'assassinat a été commise à Riorges sur la personne d'une vieille femme, nommée Catherine Merle.

Un misérable l'a frappée à coups de hache, et, la croyant morte, a fouillé tous les meubles.

Pendant deux jours, la malheureuse est restée sans connaissance, et ce n'est que le surlendemain du crime qu'elle a pu demander du secours.

On est sur la trace de l'assassin.

ViEux-CoNDN.–Jusqu'à présent, la grève semble localisée à la fosse ChabaudLatour. On espère que la greva générale annoncée pour demain n'éclatera paa. ViENNB (Autriche). Hier soir, à la sortie d'une réunion organisée par les ouvriers socialistes dans le faubourg de Floridsdorf, l'officier de paix, M. Lubeck, qui venait de surveiller les débats, fort calmes du reste, de cette réunion, a été tué, sur la voie publique, par un inconnu qui a tiré sur lui deux coups de revolver à. bout pourtant. Une douzaine d'ouvriers socialistes ont été arrêtés. L'assassin est toujours recherché. a uns

€!???? SES TMMNÂM

TRIBUNAL DE COMMERCE Le prix du ~az à Baris.– Refus de payer plus de 25 centimes la mètre cube.

En dépit de la jurisprudence établie par divers jugements émanant tant du tribunal civil que du tribunal de commerce, certains consommateurs de gaz prétendent se libérer entièrement envers la compagnie parisienne en offrant de lui payer le gaz brûlé par eux à raison de 35 centimes le mètre cube. Tel est le cas de M. Christophe, dont l'aS'aire était appelée hier devant le tribunal de commerce. Mais après avoir entendu la plaidoirie de M" Barboux, avocat, pour la Compagnie parisienne, et les explications que M. Christophe a présentées lui-même, le tribunal a déclaré les offres de ce derniers insumsantes, par le jugement suivant Le Tribunal,

Attendu que la somme de 83 francs, réclamée par la compagnie parisienne du Gaz, représente la fourniture de 265 mètre cubes s livrés à Christophe, comptés au prix de 30 centimes le mètre cube, et on outre les frais accessoires de location et d'entretien des appareils

Attendu, tout d'abord, que Christophe soutient que la demande serait non recevable, en ce qu'aucune mise en demeure préalable ne lui aurait été signiûée et aussi d'après les termes de l'articte 1247 du Code civii, Mais attendu que l'exploit introductif d'instance délivré p~r la compagnie demanderesse & Christophe contient sommation au défendeur devoir à, lui payer dans les vingtquatre heures l.t somme qu'elle prétend lui ëtrR due~

Que Chri&tophe a donc 6tô mis 6& demeure d~ sa libérer:

Que, s'il est vrai qu'aux termes de l'article 8 de la police d'abonnement le gaz eht payable au domicile où il est livré, il n'est pas établi aux débats que la Compagnie parisienne ait dérogé à ses habitudes en ne présentant pas au domicile de Christophe la quittance de la somme qu'elle réclame

Que, d'ailleurs, il résulte tant des déclaratious faites & la barre que des conclusions prises par le défendeur,que celui-ci en aurait refusé le payement, si la Compagnie s'était présentée chez lui pour la quérir,

Qu'en présence de ces déclarations et conclusions Christophe ne peut se prévaloir de l'article 1247 du Code civil qu'il invoque Qu'on conséquence les uns de non recevoir opposées ne sauraient être accueillie Attendu que Christophe no conteste pas devoir la quantité de gaz et les frais accessoires qui lui sont réclamés, mais prétend qu'en exécution do l'arrêté préfectoral du 83 mars dernier le mètre cube aurait lui être facturé 25 centimes,et offre de payer à ce prix le gaz qu'il a consommé, soit 69 fr. 75 c.; Attendu, en ce qui touche les 13 fr. 75 c. formant la partie litigieuse de la créance, que Christophe soutient qu'il s'agirait d'apprécier la valeur d'un acte de l'autorité administrative dont l'interprétation ne serait pas de la compétence de ce tribunal;

Mais attendu que la contestation dont le tribunal est saii-i est entre: une société industrielle et un commerçant; qu'elle est relative & l'exécution d'un contrat intervenu entre eux pour la fourniture à faire par la Compa' gnie demanderesse de produits de son industrie nécessaires au commerce du défendeur; Que, si la solution du litige peut dépendre de l'interprétation d'un traité entre la compagnie Parisienne et la vilte de Paris, il appartient au tribunal de prendre telle déeition qu'il jugera à propos, suivant les circonstances do la cause; maiyqu'iln'en est pas moins compétent pour connaître du litige, conformément à l'article 631 du Code de commerce

Par ces motifs,

Se déclare compétent;

Attendu que Christophe soutient, au fond,' qu'il y aurait lieu, pour le tribunal, non de surseoir à statuer, comme le demande subsi. diairement la Compagnie Parisienne, mais de déclarer cette dernière non renevable en cette partie de sa demande, l'arrêté préfectoral qui fixe à 35 centimes le prix du mètre cube de gaz étant exécutoire nonobstant tout recours

Mais attendu qne l'arrêté préfectoral se borne & enjoindre à la Compagnie Parisienne de modifier les polices d'abonnement relatives à la vente du gaz au compteur en réduisant le mètre cube de gaz de 30 centimes à 35 cent)mes; que les parties ne sont pas d'accord sur le sens et la. portée de cet arrêté; qu'une instance est engagée actuellement entre la Compagnie Pansienne ef la vi'le de Paris sur l'interprétation du traité de 1870, qui a motivé l'arrêté préfectoral dont s'agit; qu'il y a lieu, dès lors, de surseoir & statuer jusqu'après la décision des juges saisis de l'instance qu'il convient. tout-fois, par application du paragraphe 2 de l'article 1961 du Code civil, d'ordonner le dépôt à la Caisse des dépôts et consignations do la somme da 13 fr. 35 c., avec aSectation spéciale & la garantie de la créance éventuelle de la compagnie demanderesse;

Par ces motifs,

Déclare les offres de Christophe insufn" santes et le condamne à payer à la Compagnie Parisienne 69 fr. 75 c., avec les intérêts suivant la loi;

Sursoit à statuer sur le surplus de la demande jusqu'à la décision à intervenir sur l'interprétation de l'arrêté du préfet de la Seine du 22 mars 1883 et du traité intervenu en 1870 entre la ville de Paris et la compagnie demanderesse

Dit que, dans la huitaine qui suivra la si* gnification du présent jugement, Christophe deva déposer à la Caisse des Dépôts et Consignations la somme de 13 fr. 25 c., avec affectation spéciale à la garantie de la créance éventuelle de la compagnie demanderesse, sinon et faute de ce faire d~ns ledit délai et icelui passé, dit qu'il sera fait droit Condamne Christophe aux dépens, sauf ceux concernant la partie de la demande sur laquelle il est sursis & statuer, lesquels sont réservés.

MAtTRE Jt..

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L'aSOM~OMM des ~M:M~M MOM~ O&K~e d ~eMM~c a demain, ~a gM~g notre intéressant /TMt~~o~.

CUESHMS~ASSUMNCES

Nous avons examiné dans notre dernière chronique la situation actuelle des porteurs de titrea de Compagnies d'assurances. Constatant la réalité de cette situation, délicate en ce sens qu'elle ne répond pas aux espérances conçues pendant la période comprise entre 1873 et i880,nous avons dit quellwa les en étaient les causes, comment ces causes étaient absolument indépendantes, de la nature même de l'industrie des assurances et des résultats par elle acquis, comment ces causes provenaient uniquement de la situation du marché financier et du trouble dans lequel l'ont jeté les événements du mois de janvier

1883.

Nous avons ajouté que la situation actuelle des porteurs d'actions d'assurances ne pou* vait être que passagère

II suffit pour s'en convaincre de se rendra un compte exact des causes de cette situa-* tion, telles, que nous les avons indiquées, da la marche sans cesse croissante que prend l'institution des assurances, qu'il s'agisse d'assurances contre l'incendie, d'assurances. sur la vie, d'assurances contre les accidents etc., etc., et de se reporter aux exemptes que nous fournit dans le passé l'histoire des Compagnies dont le crédit est aujourd'hui l'égal du crédit des établissements financiers de l'Etat, et dont les actionnaires ont retire une véritable fortuns de la soûle possession de leurs titres.

Ceci dit, faut-il en conclure que tous les tî. très de Compagnies d'assurances, quelle: qu'elles soient, méritent également la faveur du public ou tout au moins peuvent donner à leurs porteurs d'égales espérances ? La loyauté et la franchise avec lesquelles nous avons l'habitude de parler à cette place nous empêchent de soutenir une pareilla tfnrmation.

Si nous avons la conviction absolue qua les porteurs de titres d'assurances, qui s'effraient de la dépréciation de prix et de l'absence de dividendes de ces titres, ont tort, nous avons également la conviction qua seuls les porteurs de titres de Compagnies constituées dans des conditions bonnes, conformes aux principes et aux données do l'expérience en la matière, et dont le fonctionnement est & la fois sage, normal et progressif sont en droit d'espérer les plas vaînea et la rémunération large de leurs capitaux, qu'ils avaient connues en acquérant ces ti* très.

Nous avons suffisamment iniiquë à nos lecteurs les conditions de bon fonctionnement, de bonne organisation et de marche régulière d'une Compagnie d'assurances pour n'avoir pas à y revenir aujourd'hui.

Les études que nous avons déjà puNiêea sur quelques-unes de nos Compagnies françaises d'assurances et celles que nous publierons encore les éclaireront d'une façon plus complète à cet égard.

Nous résumerons d'ailleurs en une seule remarque, ayant à notre avis la valeur d'un véritable axiome, la règle critérium au moyen de laquelle tout porteur de titres d'assurances peut juger de la valeur intrintèqaa et réelle des titres qu'il possède.

Cette remarque est la suivante:

Une Compagnie à capital social raxtreint


doit donner et donnera à ses actionnaires des bénëSces considérables.

La ra~son en est s mpio..

Les Compagnies d'assuraBc~s; quels qu'en soient l'objet et la nature. ont un marché à peu près identique, soit pour le développement de leur organisation, soit pour le développement de leurs productions.

H e~t donc évid'/ht qu'une Compagnie a. capital restreint doit forcément arriver, !tU bout d'une même période de t(-mps donne, & rémunérer plus largement ses actionnaires, et par le fait à obtenir la capitalisation de ses dividendes à un taux supérieur & celui ri'une Compagnie ayant & rémunérer un capital eonsidëraMe. JÉHAN ~ÛOL

CHYM es Cerdes MtbatiqoM d'Ouvriers

AMRMBL&EB&QNNA.LEDETRpYES

DSM~téMe ~OM~K~S

Présidence de M. Raoul Ancel. Dans sa Séance du matin, l'a-mbléo s'occupe spécialement de deux questions relatives au (.oHt:<e~7MMMeMf et au Pa~Ma cd~o-

?'«<t/

Dans la séanca'de l'après midi, il a été traité du régime corporauf & la campagne. Cito..8 parmi les p'sonn~s qui ont pri.-t la parole et apoorté d'utiles indications, MM. Emile HoppMtot, de Maaroy,Gou~sin (Troyes), De Vienne, ancien ma~tr~ (Nancy), BIon-

dhi, indn~tri'/l (Nancy), de Goudrecourt

(Sitint Die). Lat.urc~d~Roz:t'rs, propriétaire (Verdun), de la Graadvi)le (Versailles). T/'OM tC~e JtOK~M~

Séance du matin. Présidence de M. Raoul Ancel, assisté de MM. dOresmIeutx de Fonquières, le comte de Bertier, do la Grandville, de Mr. relies, membres du sécréta riat général dal'Œuvre; M. André, maître de forges à Cousauces, siège au bureau. Mgr l'éveque de Troyos veut bion honorer de sa présence cette réunion et prend place au fauteuil de la présidence.

M. André a commencé la lecture d'M rapport sur le régime corporatif dans la-grande industrie, lecture qu'il a terminée d~ns la séance de l'après-midi.

Oat été particutièremont remarquées les observations de M. Bourgeois, ancien magistrat, sur la situation douloureuse qao la. condition actuelle des Classes ouvrières fait la femme retenue & l'usine par le métier et empêchée de donner des soina indispensable & ~on tné')ng~.

M. André a insiste t)'e!) sagement sur, jta nécessité que l'atelier soit chrétien, pourôtre humain.

8!'B.i.!OSMPH!0!J'E

La maison Firmin Didot vient de commencer lit mise en vente de ses livresd'étrenaes.

Je commencerai par parler du Directoire, CoN~M~ 6~ ~~p!r<?, de M. Paul Lacroix. Dans ce livre, orne de dix chromolithographies et de quatre cent dix gravures sur bois, on voit décrits, dessinés et peints, les modes,les moeurs et les usages de cette curieuse époque. On ne saurait trop encourager ce genre d'ouvrage qui montre les documents et peint les milieux. On peut dire que c'est grâce aux Goncourt que cette façon de comprendre l'histoire a réussi. Rien, en eS~t, n'est plus vivant, plus juste et plus intéressant que de documenter sur des images. Les plus sérieux et les plus légers y trouvent leur compte.

Dans le bel ouvrage dont je parle .{6 citerai particutièrement < le Grand Salon do Frascati fac simile du dessin original de la gravure en couleur de Debucourt. C'est une des meilleures chromolithographies que j'aie vues cette année.et qui a dépouillé les tous durs et crus que ce genre aSecte trop souvent. C'est fin, doux et charmant aux yeux.

A la même librairie, la C~K~~OM ~M ~ra&es, par le docteur Gustave Le Bon. C'est un beau livre, un très beau livre et excellemment conçu. M. Le Bon montre d'abord le milieu et la race, les origines de la civilisation arabe, leur empire, leurs mœurs, leurs institutions et leur civilisation.

L'illustration, qui comprend dix chrom&Uthographies, quatre cartes et trois cent soixante-six gravures, est toute à louer. Intérieurs de mosquées, costumes, -oaysagas, types, objets précieux, scènes de mœurs, vues de villes, monnaies, etc. La feM.me orientale est particulièrement étudiée dans ce livre d'une façon neuve et originale. <

Je ferai particulièrement remarquer combien la chromolithographie réussit aux reproductions de bijoux, de vases et d'intérieurs dépourvus de personnages. La Civilisation des jdra6M est avec le .D~6C<o~e un des meilleurs livres qu'on nous ait donné cette année.

A la même maison Firmin Bidot, les <?y<mdes FpOMS~, de M. de Lescura. Ce sont des études morales et des portraits d'histoire intime où M. de Lescure verse un peu des facultés qui lui font entreprendre tant de choses intelligentes à la fois.

Les portraits qui &ccompagneat le livre m'ont paru bons et bien choisis.

M.About n'y a point près garde quand il "a consacré l'autre jour, dans le~T~-S~c~ un article tout d'éloges pour M. Ménard (Louis-Auguste), et au livre o~OM~HaMe publié chez Firmm Didot par ce curieux maladroit. Ce qu'a publié M. Ménard peut être curieux pour un homme de bonne volonté mais le publicateur est si mal sûr do ce qu'il publie et y met tant de bourdes, que je me méfierai de lui éternellement.

La librairie Hachette continue la série dë~ ses magnifiques publications par la jSyr~ ~'aM~'OM~M~. Ce sont les voyages faits par le docteur Lortet en Phénicie,* t au Liban, en Judée, pendant les années 1875 et 1880. Les vuea de villes et de monuments abondent en ce livre, que je recommande particulièrement, pour l'exacStudedeses dessins, qui me paraissent valoir infiniment mieux que ceux de la Tërrg~ût~, éditée chez Pion, dontj'aidit Fautre jour toute ma pensée.

Dans la ~~e ~'at~oMy~M~, des images vraies et nettes charment l'œil et l'esprit, et reposent de l'Orient de convention qu'on adopte trop facilement.

C'est un beau livre de bibliothèque, digne d'être conservé.

A la même librairie, l'année 1883 du yoM~M-afo/M~ fournit des voyages publiés sous la direction de M. Edouard carton.

Se yeeueil est délicieux & feuilleter.

~armi Ie& no!&breax livres d'etreMMt

qui sortent de la librairie Delagrave, je recommande à mes lecteurs ceux qui suivent comme les mëiUeurs.

Noé, soM~gmr~ ~~r~MMës, traduits de l'amiral Wërner, illustrés par Ginos. 1 C'est ici un livre bonne foi, où l'auteur, un vieux loup de mer, a naïvement et fortement dépeint par le menu, sans la prendre en raillerie, gans l'exalter, ni en cacher les petits.. côtes. ]a vie qui est faite à tous ceux qui vivent sur mer, officiers

et simples'indtoÎote:

et simples'matelots.

A la même librairie

Ds?M ~M~e atM, c'est le titre d'un livre d'un genre nouveau mémo âpres ceux de Jules Verne. Dans mille ans que sera Paris ? M. Emile Calvét à voulu répondre à cette question. De là ce livre qui n'est pas le caprice d'une imagination fantaisiste, mais l'œuvre d'une iogique sure. Pour prévoir ce que produira la pteine uoraison du progrès scientiRque à J'éclosion duquel nous assistons, pour évoquer l'image de la grand'ville dont le travail do dix siècles aura décuplé les richesses, ratûné la civilisation, renouvelé l'art.

Un des, plus experts parmi les artistes en renom, M. Boulet de Monvel, a illustré de vingt-cinq compositions les -4~e~<M~es de ;Tyd~e<~ par J. Anceaux. TfODJpette est un ânon, un ânon d'Angleterre, et la qualité du pays, l'humour, éclate dans les farces risibles autant qu'innocentes la grosse bête est mêlée par l'auteur et représentée par l'artiste.

.i~

Mlle Eudoxie Dupuis, ~c/:e?'c7te c!'MMe M~Ma~e~g, à travers l'Amérique, de hardis explorateurs, qui passant par mille aventures comiques et périlleùsea, ne s'en tirent qu'à force de courage et de patience cite entraînera ses jeunes lec- teurs, grâce à son talent et aux dessins de Faber, dans ce monde des animaux que les enfants aiment tant et parmi les di- ¡ verses régions de l'histoire nature qu'ils s ont tant besoin de connaître, i (

Toujours chez Delagrave, Robert Ti- nant, dont l'œuyrë, hélas! ne; s'accroîtra plus, a laissé un dernier album en couleurs, -~M.~ ~OMiMes dM ~M~ aventure âe haute liesse, racontée en vera par Ernest d'Hervilly, et peinte à l'étrusque eh trois tons, avec ce don de la couleur, du 1 mouvement, du fantasque que le jeune artiste avait prodigué dans les ~VoM~e~M 1 /M~~ TMO~eM-~e (farces de fous). Il existe des albuma en aoir non moins réjouissants. Ce sont les silhouettes étonnantes de Robert Tinant, intitulées D) dles de M<es, e<_d~M ~~$, où quatre séries de scènes d'un comique achevé sont 3 si bien racontées et si curieusement représentées en ombres chinoises.

C~M" ~Me.parGuy'deMaùpassant, j un volume in-8. Ed. Meunier, éditeur. Voilà la première édition de luxe d'un i livre de Guy de M&upassant, et l'auteur a tout lieu de se féliciter de ce début. Il a s rencontré dans son éditeur, Ed. Monnier un jeune, lui aussi, qui aura bien vite sa plaça marquée parmi les meilleurs éditeurs de grand luxe il a rencontré, dis-je,un véritable artiste qui sait donner un cachet tout particulier à ses produc- tions. Clair de lune est un recueil de nouvelles qui emprunte sou titre à l'une d'elles.

Ce volume sera certainement fort appré- cié des amateurs de beaux livres, c'est un ¡ cadeau d'êtrennes hors de pair. Outre 1 l'intérêt qu'on'rent les récits de Guy de Maupassant l'auteur à la mode le volume emprunte un grand attrait aux ravissantes illustrations d'artistes renom- t més tels que Arcos, Boutet de Monvel, Gambard, Grasset, Jeanniot, Adrien Ma- ¡ rie, Mons.Merwarth, Myrbach, Renouard ¡ Rochegrosse et Tinado pour les citer dans l'ordre alphabétique. Le livre a été imprimé avec le plus grand luxe et un soin tout particulier par le célèbre impri- meur Charles Hérissey. d'Evreux. (

La librairie CaImann-Lévy publie comme livre d'étrennes un TZ~e~ en ZspOH~, voyages d'hiver enSuède, en Norwège, en Laponie et dans la Finlande septentrio- l, nale, par M. Paul du Chaillu. Beaucoup de vignettes, trente neuf dessins hors texte, bonne typographie, reliure d'êtrennes, couleur chamois dorée et dessina noirs. C'est joli et courant. ¡

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Les amis de Cbam et tous les admira- 1 teurs du regretté caricaturiste, voudront posséder l'ouvrage si curieux et si at- ¡ trayant que M. Félix Ribeyre vient de j publier à la librairie E. Pion, Nourrit et Il Cie, sous ce titre C~a;?K, sa vie et so~ o?M~r6. Ce travail, dans lequel l'auteur a mis autant de cœur que de talent, a la bonoe fortune de se présenter sous le pa- tronage d'un maître illustre, M. Alexandre i Damas fils, dont la lettre-préface fera sensation. Doremarquablesillustratiocs: eauforte de Le Rat, d'après A. Yvon, héliogravure, d'après Gustave Doré, dessins en couleur et caricatures inédites, accompagnent ce volume et en font une œuvre digne du grand artiste auquel il est consacré.

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La j~<K<<<* de eoMt~-sse, le nouveau roman de V. Rouslane, publié à la librairie Plon, est une de ces œuvres pleines de cœur dont l'auteur a la spécialité.

De tous côtés, on demande des livres pour la jeunesse. En voici un que les éditeurs Marpon et Flammarion mettent en vente l'~ïs~o~e ~'MM ~*e<~ Homme, par Mme Robert Hait. Une œuvre saine et exquise, dont on peut prédire le succès. Le sentiment de la famille, celui de la patrie, la bonté du cœu~ la nécessité du dévouement et de l'énergie morale se dégagent tour à tour des pages de l'M<o~e <MM jPe~ ~ro?M?Me, en même temps que la grâce d'un esprit fin, souriant et qui sait voir. Le récit est aussi gai que touchant.

Aujourd'hui paraissent,chezJouaust,Iës Œ'M~es c/M~es de ~OM~e~e~e, publiées en deux volumes, avec une très sérieuse étude de M. J.-F. Thénard, professeur au lycée de Versailles. Cette édition comprend les D:a~o~Me~ les Entretiens sMy ~a~M/'aK~dMMMM~M et quelques Elo~es. L'éditeur a agi très sagement en bornant là son choix dans les œuvres d'un écrivain un peu négligé aujourd'hui, malgré son incontestable valeur, et qui, avec ce léger bagage, trouvera plus facilement accès dans les bibliothèques. > >

L~s~M~r~ ~o~M (~ Fo~MeMescat

ornées d'u& charmant portrait gravé à l'eau-forte par Lalauze.

Chez l'éditeur Ducroq, ont paru les 7~es ~e -3~ ~f~~a~M~, par M. Emile D.esbeaux. L'auteur s'occupe des objets et ) des choses qui,iM)nt constamment sousies yeuxetàla*portéedet9us,et dont l'origine ou ia.iabricati.oa intéresse tes enfants presque autant que les grandes personnes. Ainsi, la gentille héroïne du !ivre. Mlle Marianne, al'idée de faire du pain. On lui a dit brièvement qu'il suffisait de pétrir la farine avec de l'enu et dela faire cuire. MMe Marianne fait ce qu'on lui a dit, et n'obtient, on le devine, aucun résultat satisfaisant. L'auteur intervient alors et explique la véritable fabrication du pain. H ngit de même quand Mlle Marianne a l'idée de faire du vin, de l'or, de l'argent, du verre, du brcnze. du fer, de la soie. de la hine, etc., etc. On voit. que le sujet est .~<!te et attrayant à explorer.

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Sous ce titre 7'ro~ ~~M!'M<?;s s MosCOM (mai juin 1883), M. Robert Calmon vient de publier, à la librairie Calmann Lévy. un livre des plus intéressants. L'auteur était attache à la mission chargée de représenter la France au couronnement du czar Alexandre III. et c'est le récit de son voyage qu'il nous donne aujourd'hui dans ces pages,pleines de pittoresque, de couleur et d'observation.

Deux pièces nouvelles viennent de paraître chez l'éditeur Ca)mann Lêvy jF~MpoM les ~as-~eMS, de MM. Ernest Dubreuil, Humbert et Barani, l'amusant opéra-comique qui obtient un si grand succès en ce moment, et ~M<OMr du maWa~, de &yp et Hector Crémieux, qui ne peut manquer de piquer la curiosité des innombrables lecteurs du livre qui a inspiré cette comédie.

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T T~O Tt'DT~~fTT~DI~C!

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THËATRB DELA RENA.ISSA.NCE ~M/MC~, opéra-comiqua en trois actes, de MM. Paul Burani, Gaston Hirsch et deSa.int-Arroma.ù, musique de M. G. Serpette.

Je ne suis pas grand connaisseur en matière d'opéra bouife et je ne prends, pour ma. part, à ces sortes d'ouvrages, même décorés du titre d'opéras-comiques, qu'un assez médiocre plaisir. Les violentes excentricités d'OSênbach me convenaient mieux, par leurviotence même, que beaucoup de grivoiscrifs plus ou mois fines, agrémentées de polissonneries musicales plus ou moins déguisées, qu'on a, depuis, oU'erles au public, mais ce n'est pas le moment de faire de l'esthétique. Ayant à rendre compte, en quelques mots, da la pièce nouvelle jouée à la Renaissance, je me contenterai de noter les impressions générales. Nous sortons d'ailleurs à une hMure trop avancée du spectacle, pour qu'il me soit possible de faire autrement.. L'intrigua imaginée par MM. Burani, Hirsch et de Saint-Arroman, relève de la bouffonnerie pure. Une costumière du temps de la Régence, appelée Fanfreluche, est la sœur d'une cantatrice de l'Opéra, nommée Brézette. Les deux sœura se ressembient au physique à ce point qu'on les peut confondre, mais leur caractère est aussi dissemblable que leurs traits sont pareils. Fanfreluche est libre et folle; Brezstte est sage et réservée. La costumière aime tout le monde; la cantatrice n'a de regards que pour le comte de Saverdy qui la veut épouser.

Par malheur le Régent a remarqué l'artiste et a désiré la voir. Saverdy a prêté au duc d'Orléans les intentions les plus noires Brézet'e est en fuite et la police du royaume est sur les dents à son sujet. Vous devinez que l'imbroglio nait de la ressemblance des deux sœurs prises constamment l'une pour l'autre et figurées par Mlle Jeanne Granier. Une histoire de pavillon galant plusieurs femmes ont passé et où Mme Lucrèce de Bombonne a perdu, la tête, complique l'action. De qui Mme de Bombonne a-t-elle été victime.

Elle hésite entre Saverdy et un nègre et elle découvre que le seul coupable a été son mari. Pendant ce temps, Saverdy et Brézette-Fanfreluche dépistent tous les limiers sous les déguisements les plus divers. Ils finissent, au dénouement, par s'unir en légitime mariage et tous les spectateurs battent des mains.

De fait, on n'a cessé d'applaudir du commencement à la fin de la soirée. M. Serpette est un musicien qui sait son métier et qui fait de la musique caricaturale plutôt par volonté que par goût. Ses airs vont vite et gaiement. Il met de l'esprit dans son instrumentation comique et il donne à ses ensembles une certaine forme assez vivante. La ronde des enfants, au premier acte, m'a plu les couplets du papillon sont aussi très agréables en leur manière.

Mais je n'ai pas le loisir d'insister il suffira de dire que la salle a redemandé plusieurs morceaux et que la toile est tombée sur des applaudissements nourris. Le public a tout apprécié, les romances amoureuses, les railleries, les parodies, le chœur des coureurs de ruelles, le chœur des estafiers, et bien autre chose encore. M. Serpette, en somme, a dû être satisfait.

Une part du succès revient aux inter- prètes de la Renaissance et, en particulier, à Mlle Jeanne Granier, toujours pleine d'esprit, de verve et de gentillesse. Je ne sais laquelle j'aime mieux en elle de Fanfreluche et de Brézette, de la cantatrice et de l'actrice. Elle se démène avec un entrain curieux, changeant de costume toutes les dix minutes, infatigable et coquette. M. Morlet la seconde spirituellement, en bon chanteur qu'il est et en comédien habile. Le nègre amoureux des deux sœurs est représenté par M. Germain, qui fait rire; M. de Bombonne, amoureux par surprise de sa respectable épouse, se personnifie en M. Jolly., qui ne fait pas pleurer. Il conviendrait ici de chanter, en un dithyrambe, la réjouissante drôlerie de Mlle Silly et la taille surnatureilë de M. Rémondi. sergent aux gardes françaises. Mais, décidément, il est trop tard, et les spectateurs des représentations prochaines s'acquitteront du dithyrambe bien mieux que moi.

F.

pose de dents sans palais, gn~rison, opération .(Tsana douleur. D' James Miiier, 15, rue Vignon. NAMTtAt Dentifrice au cresson (le seul MAMiiAtu tNoace), 119, rue Montmartre).

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On nous communiqua la. lettre suivante < Mes études spéciales sur la régénération de l'homme m'ont amené & expérimenter les GOUTTES L1VONIENNES. Sur 29 malades qui se décomposent. ain8i:15broDchites,3inn.unmations de la gorge, 3 asthmes; 7 catarrhes et 2 phtisies au premier d~gré, j'ai obtenu33gu&risons.complètes et 6 améliorations tros sensibles.

Je considère donc les GOUTTES LIVO NIENNES comme le remède la plus eSIc~ce qu~ la thérapeuUque possède aujourd'hui contra les maladies si nombreuses des poumons et des bronches. Je vous félicite de votre exceilent produit qui est appelé à rendre d'incalculables services à la santé publique. Agréez, etc.

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La Soirée Parisienne

ZA~~FAMC/C'

II y a trois ans environ, on joua à Bruxelles, au théâtre de l'Alcazar royal,, une opérette intitulée: /M~~ .S'a/K~-G~Ma<M. La presse parisienne avait été conviée à cette solennité; on y alla de grand cœur par sympathie surtout pour le musicien et, au sortir de la représentation, tout le monde fut d'accord que la partition était absolument charmante.

Le rêve de tout auteur joué à Bruxelles est ensuite de sa faire représenter à Paris. MM. Gaston Hirsch, Raoul de Saint-Arroman et Gaston Serpette s'adressèrent donc au directeur de la Renaissance qui reçut la pièce, tout en exigeant quelques modifications nécessaires. Les auteurs s'adjoignirent alors M. Paul Burani,le Terre-Neuve des jeuues ) 1

Tout étant bien arrangé, il arriva ce qui arrive souvent on n'entendit plus parler de la pièce.

Plus tard, pendant les répétitions de Madame le Diable, Serpette fit, un jour, entendre à Granierune romance desacomposition.

Oh 1 que c'est joli ) s'écria Granier, c'est pour Madame le Diable?

Non, ça. fait partie d'une autre partion, calle de la ~V«~ <S~<G~M~K. Et où est-elle, cette Nuit?

A la Renaissance.

Comment, à la Renaissauce ) Mais je veux jouer cette pièce-là.

Serpette indiqua par un trille brillant qu'il ne demandait pas mieux.

Et on n'en parla plus.

Enfin, l'autre soir, Jeanne Granier se trouvait dans une loge sur la scène à la première de 7'n!K~o~ les .Saj-.6/<'Ky. Dans uu entr'acte, elle félicita Burani.

Ah 1 s'écria celui-ci, pour me prouver que vous êtes sincère, vous devriez jouer notre Fanfreluche.

Qu'est- ce que c'est que ça, FanfreJMC~?

–C'est le nouveau titre de la .?</< ~<* .y<M<-G<rMM<K.

Tiens, oui, au fait 1

Immédiatement, on fit chercher dans la salle Serpette, Saint-Arroman et le directeur de la Renaissance, qui se trouvaient là comme par hasard. On causa, on s'entendit, on échangea des paroles et, à la fin de la soirée, on se sépara en disant

A demain.

Le lendemain, les répétitions de la Fanfreluche commençaient et je vous assure que, grâce à la bonne volonté de toute la troupe, elles ont été d'un rude train. Jusqu'ici, j'ai beaucoup parlé de Jeanne Granier, et je n'si pas eu tort. L'adorable diva de la Renaissance a été l'âme des répétitions. Elle avait fait la pièce sienne, travaillant toute la journée au théâtre, travaillant le soir avec son compositeur, se réveillant même la nuit pour écrire des béquets qu'elle apportait le lendemain aux auteurs.

Je vous demande pardon de collaborer, disait elle, mais il n'y a pas de temps à perdre.

11 y a plusieurs raisons à cet enthousiasme. D'abord, Granier était ravie de son rôle; ensuite elle n'était pas fâchée de rejouer un peu devant ces Parisiens qui lui ont toujours fait fête; enfin, elle était enchantée d'avoir un vrai chanteur pour partenaire.

Car les auteurs ont eu cette chance qu'en dehors de la diva de la Renaissance, on eugageat exprès pour eux M. Morlet, l'excellent baryton de l'Opéra-Comique, le brUlant créateur de la ~f<i'~o/ Si M. Morlet a hésité un instant, il a été vite séduit par l'audition du rôle que M. Serpette lui destinait.

Quant à Jolly, il a été plein de dévouement. Quoique son rôle soit relativement court, puisque son personnage ne paraît qu'aux deux derniers actes, il s'est mis au travail avec un entrain admirable. Ses camarades, qui ne le connaissaient pas aussi enragé que cela, en étaient même étonnés. A la fin, on a eu le mot du mystère. Au troisième acte de /<~ .FaK/M< Jolly s'habille en papillon, et il paraît que l'excellent acteur a toujours rêvé de se montrer à la foule sous cette forme séduisante. Et puis, disait-il, ça va très bien avec le sujet. Comme tout le temps de la pièce on parle de Saint-Germain, j'aurai l'air du Papillon Henri IV.

Autres engagements Mlle Silly, qui n'avait pas joué depuis longtemps sur la scène, tient dans la Fd'M/)'c/M~ un rôle important qui lui permet de développer les richesses de sa structure. Enfin l'amusant Germain, des Variétés, a été prête pM M.

Bertrand pour interprêter le rôle d'un nègre. Il faut voir Germain sous cette apparence c'est à s'agenouiller ~devart M. Littré.

N'oublions pas de mentionner les charmes de Mîtes Vandeline, Blanche Brun, Sandic, et d'un tas de petites personnes qui pprtentavec désinvolture les costumesmascùlins bu féminins de la Régence. Us sont charmants, les co'stumes~et d'une grande richesse mais, quels qu'ils soient, ils sont tous éclipsés par ceux de Jeanne Granier. qui est toujours la reine, partout et quand même.

Ces costumes variés me semblent mériter une courte description

Premier acte Robe pompadour, avec volants plissés au bas, en mousseline soie crème, très jolie tunique ciel relevée dessus grand casaquin en broché vert et gris et fleurs pompadour; mante en satin héliotrope avec ruche à la vieille, le tout doublé de satin vieux rose.

Deuxième acte Jupe rosé composée d'un fouiliis de dentelles et de nceuds de rubans roses sur ce jupon; une tunique Louis XV en broché blanc, et une volée d'hirondelles,tissu spécia) ement commandé pour la pièce; .très joli corsage en même broché, ouvert devant.

Troisième acte Costume d'Auvergnate authentique jupe en gros molleton blanc recouvert d'une seconde jupe en lainage marron; tablier soie glacé avec poches, le tout garni de velours noir fichu laine à grands ramages; chemise de grosse toile absolument du pays. `

Costume espagnol; jupe toute en dentelle d'or parsemée de pompons tout constellés de paillettes et pampilles d'or; une jolie drâp&rie en velours jaune pendeloque avec perles ambre, le tout gracieusement relevé par une guirlande d'œillets de toutes couleurs; au bas de la jupe, même ourlet de fleurs et œillets de toutes sortes

Je ne parlerai pas longuement des décors. Un seul est neuf, le premier, qui représente la Place Royale. Le second acte se passe dans la boutique de Belle ZM~ et le troisième se composé d'un ingénieux mélange de la ~OMM~ Aventure et de 7j~<!M<

C'est dans ce dérnier décor que l'on entend un chœur déjà célèbre et populaire avant d'être connu.

Je veux parler du Crime du Pecq, cette abracadabrante fantaisie qui a fait, depuis un an, son tour de France. Tout le monde connaît cette complainte qui commence par ces deux vers d'une grande beauté Nous sommes dans la pharmacie,

C'est un bien fâcheux accident

Cette poésie fut composée, entre amis, sur l'air du chœur des policiers de la Nuit de ~'K<-G~MM~. Elle s'est rapidement répandue dans toutes les classes de la société, et je crois qu'hier soir, si les choristes avaient manqué, on aurait pu facilement les remplacer par les spectateurs. Bis, rappels, applaudissements, tel est le bilan de cette soirée qui nous a fait oublier l'ennui d'avoir à travailler un dimanche. D'ailleurs la représentation s'est terminée un lundi.

Jeanne Granier doit être contente d'avoir mis ses efforts à faire entendre la partition de Serpette. Personne ne songera aie lui reprocher, et parmi ceux qui l'en remercieront, il en est un que je crois pouvoir nommer à coup sûr.

C'est M. Carvalho, directeur de l'OpéraComique. f~tmôusse .1

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(SOCRSES AU VËSINET

~MM~Mc~e ~<? décembre

Beaucoup de monde, quoiqu'il n'y ait eu qu'un seul train spécial; aussi un grand nombre de personnes sont-elles restées & Paris, ou n'ont pu se rendre au champ de courses que par le train réglementaire. Une trentaine de chevaux ont couru. Les quatre favoris avaient la monte de Albert Andiews, mais il n'y en a eu que deux qui aient franchi le winning post.

Résultats

P~ta? d~jM~tesMp!~e (ûat race).–3,000 fr., 1,800 mètres.

Lully, égalité, à M. F. Silva (A. Andrews). 1 Saint-Néots, 4/1, à J. Diggles (Hatchett) 2 Wotseley, 5/1. à F. Robinson (Rowel). 3 Non placés Elenita, Pistache II et Playfellow.

Gagné d'une longueur, le troisième & quatre longueurs.

Luily a. été racheté par son propriétaire pour 3,000 fr.

l.oKè~ race). ~0

Z,OpO mètres.

Mons Ne~, 2/1, à Clément ( Andrew). 1 Ambassador, 20/1, à M.. P. Couzin (Spoot" Superbe, 5/1, & M. C. W~thereil rHoi-an) 3 et~S~ Briet, Boun~ AraMe

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'«COLLE

Mm M ~ANATEM

Cnrriep-BeMeuse ''<

En rencontrant le maltro, quiconque ignore son nom croirait en vérité & la résurrection d'un Parnassien du XVIII" siècle. Sa. mise de~ plus correctes qmnt à l'élégance n'~ Jamais su se soumettre aux caprices de la mode. Carrier-BeIIcuse s'est 'toujours habilla. selon Fon goût, qui n'est pas & dédaigner. vous m'en croyez, n'est ce pas ? La gtâce mu caractérise toutes se.s œuvres est un Rûr garant qu'il ne s'amuse pas aux banalités de la vie et quil ne s'est arrêté dans sa longue via d étude que pour saisir le beau, l'ébaucher et le rendre. Mais revenons à son étéganca d artiste. Aujourd'hui et pendant trois jours que la vente de ses œuvres sera l'événement parisien, on causera à force de lui et ça détail pour lequel nous nous arrêtons devant ~a personne n'est pas sacs intérêt &'il est vrai qu'a la misa on peut parfois juger

l'homme.

Sa largo Sgure, assez régulière, à la moustache re)evée à la mousquetaire, est des plua accueillantes; ses cheveux frisés sont aujourd'hui grisonnants. H n'est pas grand. da taula, entendons-nous, gaaéralem.int.cha.ussâ de bottes molles en chevreau ou vernies, montant jusqu'aux genoux ses culottes noires boudantes, ses gilets de velours comme ses vestons, avec le chapeau de feutre à larges bords dont il se coiffe, forment un coutume qui n'a rien de commun avec celui da nos boudinés d'aujourd'hui.

Je vous l'ai dit en commençant, il ne s'hthitle pas comme tout le monde, mais tre~ artistiquement, ça n'est ni à la Van Dyck. ni à la Rubens, c'est à la Carrior-BeIleuse II est bien personnel en sa mise, comme H lest dans ses œuvras. Lequel sait mieux qua lui comprendre son époque, lequel fut plus que lui inspire de la grâce et du charme? Les monuments dont il fut chargé répondent qua son talent aimable servit a bouhait les groupes les plus importants et qu'il ne fut pM seulement le < gracieux le < mignard dct dix neuvième siècle, comme le surnommait un grand maître en critique d'art.

Gravit-on le fameux escalier du no'avaî Qpéra sans admirer les groupes de G~rrierBelleuso qui l'éclau-ent ? Et depuis que l'Etat l'appela à diriger le modelage de notre manufacture de Sevrés, on se ressent f'ol'impulsi,on donnée par l'artiste aim~lc à tout oa qui s'y produit.

L~ ,8'~a se répand dans 1% forme, le sourira s épanouit dans les sujets, l'inspiration et le goût du maître se trahissent dans tout ce qu'il dn-ige. Rien de gai comme ses ateliers. Metteurs au point, gardiens du four. ebaucheurs, préparateurs de terre, tout la monde chante, tout le monde roucoule, rue de La-Tour d'Auvergne, et le maître, qui aime & voir les autres heureux, se garde bien d'imposer silence à ces joyeux symptômes du bonheur, j ~u.

Est-il vrai que la gaieté soit la plus sûra garante de l'éternelle jeunesse? Dans ses œuvres d'aujourd'hui Carrier-BeDeuse apporte les mêmes pensées printanières, lee mêmes rêveries, la douce poésie qui caractérisaient ses brillants débuts.

Quand, subissant l'icûuenoe de la mélancolie ou de la tristesse dont, hélas ) nul icibas n'est exempt, dans son œuvrp plus grave., le statuaire malgré lui est encore aimable. Aimable, il l'a été, il.le sera toujours. N'at il pas emprunté au Printemps ses premiers sourires, à l'Eté ses fieurs écloses, a.l'Automna sés treilles enivrantes, à l'Hiver ses frissons amoureux, à l'Orient ses voluptueuses langueurs, à l'Occident ses types les plus piquants, à la Parisienne sa grâce et son esprit ? E Il a eu le bon goût de n'exciter son imagination que par les sujets séduisants épars dans le monde, et son œuvre, ndèlë interpréta de ses sensations, de ses impressions, est plein de sourires, de grâce et de charme.

J'ai, pour alarmer ce qu'ici j'avance, toutes ses œuvres qu'hier Paris a visitées à la salle 8. et ira acheter demain, j'ai la D~a~KCMse, H C~<~e,.P~c~,Z,Ma, la~o~Me &:MOM, 1& · pe~e ~MMse, ~OM~Mtr, les <~t<<c A<MOMfs la CoM~Menee, la Dc:?Me, F<:oMë!a, l'jB~< la ~t~M~s, la SoMree, A~c~, Eve, ~g Des ngures caractéristiques des grandes personnalités le maîtra a aimé aussi à repro~ duira les traits.

Il a fait ~oMM. A ?6~ -DMre)- ~emt~M~, ~p/M~, lô.B~e, V~t~, etc. Les belles et intéressantes physionomies de la reine Ma~e-AM~otMeMe et de la P~MeesM de r<:M!&<~i'g ont frappé son attention, et. dans les choses saintes de la religion CarrierBel'eusea trouvé des inspirations qui vien. nentdansia variété incomparable de son œuvre alarmer une fois de plus son vrai ta~ lent. On en jugera par le .K<M~e et par la Charité.

AHTHUa BLOCBE

ËHRAtT OE V)SNOE HEBtC G Exiger la signatura du baron LLEBIG iOO.OOO JOUETS A!tBm traBce AC JAPIS MM~

PÂTES AMmTAMS Bous~ tapioca au cacao(p'enfants), 26, gai. Vivi~e. Ccumer des Spectacles Ce soir, à l'Opéra, M. Salomon chante pour la première fois le rôle de Max du ~eyM~M~ Seconde représentation du ballet de la F~ f~M~o!e.

Les études du ra;&a?-tM de MM. Paul Ferrier et ~mile Possard vont commencer incessamment. La~partition, entièrement terminée et orchestrée, est à la copie. On sent de plus en plus la nécessité d'avoir à l'Opéra un ouvrage nouveau qui puisse être jouet avec les ballets du répertoire.

En attendant, on répète le Comte 0~ pour MUo Isaac, et on ne quitte pas les études da Sapho.

Le ballet de S<xp~o représentera lès neuf Muses. Les Arts danseront une petite ronda dans laquelle TerpsicMre tiendra le sceptre. L Histoire dansera en jupe courte-il sera ainsi pluafMile de l'apprendre,


La. première représentation de ~:K<x-S~~t&, daM.JeanRichepin,qui devait avoir lieu. ce soir, irrévocablement, à la Porte SaintMartin, est remise à après-demain, mercredi, 19 décembre, < par suite d'un accident survenu pendant la répétition, dit la note omcielle du théâtre.

Voici la distribution complère de Sigurd, opéra en quatre actes et onze tableaux, paroles de MM. Camille du Locle et Blau, musique de M. Ernest Reyer, en répétition au théâtre royal de la Monnaie, de Bruxelles Sigurd MM. Jourdain Hagen Gresse Gunther Devriès Le grand pr6tre Renaud Hilda Mmes Bossmann Brunehilde Caron La Nourrice Deschamps Quatre ministres MM. Boussa, Mansuôde, Stalport, GoSœl.

La première lecture à l'orchestre a lieu aujourd'hui lundi, à dix heures du matin. On annoncera la première représentation pour -les derniers jours du mois.<St~Mf~ no passera pas, en réalité, avant le 8 janvier. On vient de commencer, à Saint-Pétersbourg, en présence des autours,les répétitions générales du .Rtc/M~ 7~7, de MM. Emile Blavet et Gaston Salvayre. La première aura lieu la i8.

L'ouvrage est magnifiquement monté, et M. Vizentini a tout fait pour assurer à RicA<ï!*c! 1-f.f un succès qui fera honneur à nos eompotriotea. Les décors et les costumes ne coûtent pas moins de 150,000 fr.

On sait que c'est la première fois qu'aura lieu, & Saint Pétersbourg, la première d'un opéra français inédit. La solennité sera honoré de la présence des grands-ducs Serge et 'Wladimir.

La représentation du jMtMM~ope pour les débuts de Mlle Marsy,qui avait été annoncéo pour mercredi à la Comédie-Française, est ajournée. Elle aura lien samedi probable-'MeM<.

On prête au Vaudeville l'intention de reprendre le F't!t ds F'NKtt! de Boyard et

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BieviUo, joué pour l<i première fois au Gymnase il y a trente et un ans.

Voici quelle serait la distribution actuelle de la pièce, en regard de celle de la création 1852 1883

Armand d'Atber MM. Bressant Berton Le colonel La.fonta.ine Dieudonné Frédéric Landrol Vois Kirechet ` Lesueur Franoès Canard Driston Corbin Emmeline M"" Rosé Ch~.ri Lega,utt Mme Laroche D. Grassot Meiania

Au Théâtre-Italien a eu lieu hier la première répétition du ballet-divertissement qui doit être donné dans les derniers jours du mois, sous la direction de M. Merzagoza, maître de ballet.

Nous en donnerons prochainement la distribution complète.

A la suite d'une discussion survenue entre M. Maurei et M. Maurice Lefèvre, notre confrère a quitté le secrétariat général du Théâtre-Italien.

M. Baron serait, dit-on, sur le point de résilier avec les Variétés.

Cette détermination serait venue & la suite d'une discussion à propos de la CoM~Me, en cours de répétitions chez M. Bertrand. M. Mayer, le directeur bien connu du Gaiety-Tnéât.er de Londres, vient de perdre son plus jeune fils, mort subitement a. l'âge de dix sept ans.

C'est a Paris que le malheureux père a appris la fatale nouvelle: on divine dans quel état de désolation il a repartir pour Londres.

On affirme que Mme Adelina Patti aurait découvert aux environs de son château, &i<ué dans la partie méridiodtdo du pays de Galles, un mineur doué d'une charmante voix de baryton. La grande cantatrice a procuré à cet ouvrier les moyens de cultiver son talent, et, prochainement, le mineur en question 8ufnsamment préparé doit aborder la scène et montrer ce qu'il sait faire.

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N' 247. ENFGME

Par M. Anonymus

Rénéehir et donner dans l'œil

C'est mon emploi, ma destinée

D'un bout. à l'autre de l'année

Je place là mon point d'orgueil.

A Paris comme a Pampelune,

On peut me voir exercer mon état

Chez le gueux, chez le potentat.

Mon vrat modèle, c'est la, lune,

Silencieux attrait de la. réflexion.

Vous emam z de moi, soit rayonnant ou triste. Dans l'ordre des auteurs je ne suis qu'un copiste Traducteur de l'opinion.

N* 24S. MOT TRIANGLE

Pa.r M. Ch. Perplex, à Marseille.

Pour saisir, on se sert démon premier deux fois. On se sert de mon deux pour se M'er.Mon troie Sépare du bon grain la pailla et la. pouxsière. Mis au quatre, un cheval a pitance et liuère. On applaudit mon cinq aux nouveaux Italiens. Uns esctave est mon six en bnsant ses hens. Mon dernier, serpentant da'js la campagne ombreuse,

Plus que le grand chemin sédutt une amoureuse. N' 249. I.OGOGRIPHE

Pa.r M. Etienne

Pays infortuné courbé sous l'esclavage. La Rome de la Gaule où maint vieux monument Evoque du passé ta aplendf.ur et l'image. Bois qu'un féros purgea d'un monstre dévorant, Compagne do Thémis sévère et redoutable, Qui venge l'innocent et punit le coupable. Vd)e da'.s la contrée où s'élève lEtua, 'Voisine des horreurs de Ca.rybde et Scylia.. Des enfants d'Israël l'atteste et l'espérance. Rite religieux que l'on célèbre en France. N' 250. RÉBUS

Par Mlle Louisa Maricot.

J'ai dix ans et I& soixantaine

E~t-ce possible? E't oui, j j'ai soixante-dix a.M. Allons résignons-nous à notre tin prochaine. Mon âme à Dieu, ma cendre aux étementa. Comme tant d.'tutrosj'ai convoité la fortune,

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[a.is paresseusement je J'attendais au lit. 9 suis loin cependant de iui garder rancune; [es fautes je les sais, c'est ce qui me contrit. (n'en grave sur ma pierre en guisa d'épitaphe JJJJJ~~jD~:

L'histoire et l'historiographe

Méprisez-moi j'ai dormi, j'ai rêve.

N'251.– CHARADE

Par M. G. Trouille, à Hostein.

Mon premier me tourmente encore

En ce moment même où j'écris.

Le mauvais temps la fait é~lore

Et c'est ie temps que je maudis.

Si mon second devant moi passe,

Je ne lui fais pas de grimace,

Car ses traneports sont dangereux.

Mon tout porte le nom d'une île,

Puis aussi d'une grande ville.

N' 252.- MOT CARRÉ

Par M. le baron de Bervault.

[ci-bas l'on ne peut renccntrer mon premier. ~ers mon second toujours la houasoteest tournée. Mon trois se voit l'hiver et c'est un échassier. Mon dernier vit d'Adam changer la destinée. N' M3.– DOM!NOS

Par M. H. H.

Construire avec les 23 dominos une Ngurettemblabie au dessin ci-deasous

II faut que les 6, 4. 3,2,1,0. soient groupés par quatre, et que les doubles soient p!ao~s autour de la figure dans leur ordre numérique, en commençant en bas et & droite par le doubleblana

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N" 246 La préposition dont le sens est pendant Fera, si vous trouvez, te nom d'un M.oripa.nt. Pour vous a.'der un peu, faut il que ja vous dite Qu'il est connn surtout pour sa fainéantise ? 3 Durant– Truand

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