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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1882-12-30

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 30 décembre 1882

Description : 1882/12/30 (Numéro 166).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k524479n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/02/2008

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/\Ce KMiM~O esT! aCCCOMp~~ ~M~ SUPPLÉMENT LITTÉRAIRE G~O~M/M~ ~M~. y

(MMW Bii MM

REVUE POUTRE POUR 1882

Je crois qu'il est intéressant de se faire un abrégé et comme un racourci des faits accomplis depuis le 1~ janvier de la présente année. On se perd dans le détail des événements auxquels on assiste; l'avantage d'un résume est de dégager les principaux contours. -3e serai bref.

M. Herold nous fit cadeau de sa mort 'pour nos éprennes. C& fonctionnaire était un petit homme démoniaque, hirsute et Tusé. Il fut aussi taquin. On le remplaça à la préfecture de la Seine par un faiseur de ;ppfitique, homme encombrant, nommé Floquet, qui ne s'abaissa jamais jusqu'à -Mre de l'administration. Oui, messieurs, M. Floquet resta, dans son habit brodé, un .homme politique, c'est-à-dire un bavard 'incapable, et volumineux.

On était en ce temps-là, t souvenez'voùs-en, souvenez-vous-en comme dit Mme Denis,–on étaitsous leGrandMinistère, que M. Gambetta venait de constituer d'une façon un peu débraillée.

Il avait notamment choisi pour ministre des iinances un pêcheur à la ligne nommé Allain-Targé, honnête homme et Bon enfant, mais incapable d'établir un budget ayant l'air d'un budget. Ce ministre en chapeau de paille répandit sur son département un parfum d'estaminet qui :nt, du tort au Grand Ministère.

~M. Gambetta, qui se faisait tirer les cartes pour savoir comment gouverner, ût -des choix de tout genre. Il en nt même de très impopulaires, comme celui de M. Weiss, homme de très grande valeur, qui fut nommé directeur .des anaires politiques et des archives au ministère des afMires étrangères. M.Ed.About se montra outré.

Dans quel marc de café, dans quels taTots M. Gambetta prit-il l'idée de demander à la Chambre le rétablissement du scrutin de liste? Je ne sais. M,ais ce fut .une des plus fortes incongruités de ce ,bon enfant, qui eut du coup, contre lui, -pour des raisons très dinérentes, l'extrême gauche, la gauche radicale, le groupe <tes p:mis de l'Elysée, le centre gauche, le 'çeo~re droit et la droite.

On lui rendit le service de le culbuter ~'une place il ne pouvait se tenir. Il .étonna le monde par la grandeur de son incapacité et prit, après sa chute, l'attitude d'un personnage bruyant et mal élevé. Il montra, dans un très petit fait, une ,très grande quantité d'insolence. Il fit faire, dans son journal illustré, un dessin qui représentait la Chambre sous l'aspect 'allégorique d'une classe dans un pensionr 4M.t. On y voyait les élèves Ratapoil, Corbeau, Gaucher etDemocsoc, laissés seuls à l'étude, briser le buste du Maître, qui jbrnait la cheminée. Le Maître avait, en ce buste, un front olympien, un œil magnétique, une barbe de Jupiter. Il était là tel ennn que le voit, à sonlever.M. E. Arène. ~Mais, pour compléter l'allégorie, par la porte entr'ouverte apparaissait un mar-

tinet. '.)"

Environ ce temps, il y eut à la Bourse cet eifondrement qu'on a nommé le A~acA. "Le marché financier de Paris etdeLyon fut rudement secoué, et il se &t en un clin d'eeil d'innombrables ruines.

Les directeurs de FC~Mo~ ~~ya~e ont payé pour tous. Ils avaient été bien mal inspirés aussi de donner une couleur légitimiste et religieuse à leur argent. M. Savary, qui a fait son krach en bon républicain, échappa aux désagréments r qui atteignent aujourd'hui MM. Bontoux wtFéder.

Taint mieux pour lui! 1

.Le krach donna aux gens l'idée qu'il convenait, en l'état, de mettre à la tête des j&nances un nuancier. C'est delà sorte que M. Léon Say, de la maison Say, fut dési.j~në par ropiulon pourremplacer l'agréable .~oueur de billard que M. Gambetta, n'aimant point être seul, menait le soir avec lui, et qui était entré au Ministère desil.nances comme Schaunard allait dans le monde.

.La nécessité de nommer M. Say s'imposait, disaient les feuilles. Mais il s'agissait de lui trouver un nombre honnête de collègues. Le vote de la Chambre, fort sufnsant pour culbuter M. Gambetta, était un vote de coalition qui rendait assez délicate la formation d'un nouveau cabinet. C'est alors que M. de Freycinet se persuada qu'il était nécessaire. Gambetta est autoritaire, dit-il, et il est tombé. Je suis libéral, et, par cela même, appelé à le remplacer.

Il n'avait pas dit, jusque-là, qu'il était libéral, paria raison sumsantë qu'il ne le Savait pas. Les circonstances le lui révélaient subitement.

'Il prit les affaires étrangères avec la présidence du conseil et donna les nnances à M. Léon Say. Et cela Rt un drôle de ménage.

M. de Freycinet apportait son programme d'ingénieur somnambule, son r rêve d'être le Bonaparte de la paix. Il disait à son compère:

Nous serons grands et nous sèmerons l'or.

Son compère lui répondait: °

––Je ne suis qu'un simple Snancier; mais je ne yeux m conversion, ni émis- Sion~Tïi emprunt. Cela fait que vous n'auTez pas de milliards. Le kr&ch et le philIcxera~es ont tous mangés. 11

Alors M. de Freycinet dit:

bien je ferai semblant de faire grand.

Et M. Léon Say lui répondit

Topez-là! je ferai semblant d'être économe.

C'est là-dessus que les deux compères bâtirent, avec le concours du louche ) M. Fèri'y, une déclaration ministérielle qui n'était point nette. Et comment l'eûtelle été?

Or, en ce même mois de février, il advint qu'en Egypte des gens habillés en militaires et nommés Ahmed-Arabi-Bey, Abdallah-Helmi et Ali-Fatimy, profitèrent de ce que le vice-roi buvait trop d'absinthe et était doux pour tâcher de gouverner à sa place les fellahs, qui sonten'ectivement très gouvernables. Ils dirent qu'il y avait un partinational égyptien ettravaillèrentavec une ruse de singes àculbuter le vice-roi et a faire des misères aux Français et aux Anglais.

Au mois de mars, et tandis que le ministère était encore trop nouveau pour être décemment renversé, des grèves éclatèrent dans. les bassins houillers du Gard. Le drapeau rouge fut arboré à Bessèges et à laGrand'Combe.

La Chambre, qui a parfois des candeurs charmantes, envoya sur les lieux une commission composée de MM. Lanesson, Clemenceau, Maret, etc. Le désordre s'en accrut notablement. Alors le ministère envoya des troupes, et la tranquillité se rétablit.

La Chambre, ainsi rassurée,! déclara. que le cléricalisme était un péril social et qu'il fallait réduire la magistrature en poudre.

.O~s'y empressa. `

Mais le hasard avait fait remettre la j garde des sceaux à un vieillard somnolent, M. Humbert, qui ne iit pas difficulté d'abandonner la magistrature aux appétits de la Chambre, mais qui ne vint pas à bout d'indiquer la sauce à laquelle il fallait la manger. Il était morose et caduc. Il demanda, pour toute faveur, la permission d'aller pêcher des anguilles à Melun. On la lui accorda.

Cependant, Arabi-Pacha ayant culbuté la caisse des contrôleurs anglo-français~ le cabinet de la Reine envoya une tlotte dans les eaux d'Alexandrie; le gouvernement français y adjoignit trois cuirassés. Gela était pour satisfaire M. Ferry, qui est très belliqueux depuis qu'il a conquis la Tunisie. Mais les cuirassés reçurent l'ordre de ne rien faire, quoi qu'il pût advenir. Cela était pour satisfaire M. de Freycinet, qui est devenu très pacifique depuis que M. Gambetta s'est fait du tort en voulant conquérir la Thessaliepour les Grecs.

Pendant que les cuirassés accomplissaient leur mission de ne rien faire, il se produisit dans le Gongo un fait de nature à exalter le sentiment national. Le grand féticheur du roi Makoko vint saluer M. de Brazza. M. Ferry déclara qu'en retour il était prât à décerner à Makoko les palmes académiques.

Les naturels du Congo n'ont point une idée bien nette de la diplomatie. Mais entre M. Stanley, qui leur tirait des coups de fusil, et M. de Brazza, qui leur donnait des mouchoirs, ils n'hésitèrent pas, et Makoko se jeta dans les bras de la France. Une douzaine de députés républicains en grandirent d'un pouce.

Mais une cérémonie municipale et démocratique ramena l'attention à l'intérieur. Comme l'Hôtel de Ville n'était pas terminé, le conseil municipal jugea à propos de l'inaugurer,

Une telle façon de faire est neuve et frappe les peuples d'étonnement.

Le gouvernement dina le 14 juillet à la maison de ville. M. Jules Ferry fut prié de haranguer les bataillons scolaires. L'impression du ministre, envoyant ces moutards armés de fusils, fut que ce'pourraient être un jour de petits insurgés, fort capables de casser la tête à un ministre républicain de l'instruction publique et

laïque.

Cette idée l'attrista beaucoup c'est alors qu'il tint aux jeunes bonshommes un discours plein de ruse, dans lequel il les invitait à se livrer à la gymnastique, préférablement au maniement des armes à feu. Il ne les persuada pas.

Comme c'était l'été, on inaugurait beaucoup de statues.

Pendant ce temps, les Anglais, voyant qu'on violentait quelques-uns de leurs nationaux à Alexandrie, bombardèrent la. ville et déterminèrent ainsi le massacre général des Européens, l'incendie, le pillage et le viol. Il est vrai qu'étant descendus à terre, ils pendirent diverses personnes, par compensation.

Ce fait d'armes inspira à M. Ferry un enthousiasme dont la forme parlementaire fut le dépôt, sur le bureau de M. le président de la Chambre, d'un crédit de 9,400,000 francs, pour pourvoir à la protection éventuelle du canal de Suez. M. de Freycinet, dit la Souris-Blanche, à qui cette demande ne disait rien debon, expliqua'à la Chambre qu'elle pouvait d'autant plus facilement accorder ces crédits qu'ils ne serviraient à rien du tout qu'on pouvait s'en rapporter à lui et croire que ses militaires aureient exactement autant d'action que ses cuirassés. Il fit à ce sujet plusieurs discours contradictoires dans le meilleur goût de la comédie italienne après quoi, il fut renversé, le 29 juillet, par 450 voix contre 75. Ses amis nrent observer que, ne voulant pas, pour sa part, des crédits qu'il avait demandés, M. de Freycinet était tout désigné cependant pour présider le nouveau cabinet. Cela n'ajouta que peu au comique spécial dont il s'était couvert. Il fut difncile à remplacer.

<~

Pourtant, le 7 août, M. Duclerc, ancien typographe et financier, prit la- direction d'un nouveau ministère. Aussitôt nommé, M. Duclerc se sentit la vocation de sauver la République, et il y procéda par un nombre considéraMe de conversations et de lettres d'un style particulièrement coquecigru.

Il demandait que tous les républicains, –qui sont des hommes comme d'autres–abjurant leurs passions, leurs idées, leurs

vices, to~t ce qui est eux ennn, se reunissent dans son sein. Il parlait de. <r l'instrument nécessaire x.de la < tranche du milieu et propbétisMt, dans une lettre à la fois coniidentielle et publique, la ruine prochaine de son parti.

Le 31 août, M. le président de la Republique quitta Paris pour se rendre à Montsous-Vaudrey. C'est, après. y avoir longtemps, rénéchi, la seule mention que nous ayons à faire de M. Jules Gévy.

L'armée anglaise termina la campagne d'Egypte par la prise de Tel-el-Kébir et se disposa à réorganiser l'administration égyptienne sans le concours de la France. Pendant ce temps, un professeur de cinquième, devenu député de Nancy et ministre de l'instruction publique, nommé Duvaux, passa un traité avec une sorcière pour faire des fouilles, à l'aide de la baguette magique, dans la cathédrale de Saint-Denis.

Un sieur Labuze, qui a aussi un emploi dans le ministère Duclerc, rédigea une circulaire recommandant l'espionnage et la délation au haut personnel des finances.

A la chute des feuilles, M. Floquet, qui étouffait à la Préfecture, ût naïvement quelque chose d'énorme. Il se présenta, comme préfet de la Seine, devant un collège électoral de l'Hérault, avec un programme d'opposition.

Il fut élu et envoya sa démission au gouvernement, qui lui adressa des félicitations par la plume de M. Fallières, ministre de l'intérieur. Cette monstruosité ne fut point même aperçue.

Il y eut, en octobre, des congrès socialistes à Bordeaux, à Roanne et à SaintEtienne. Les collectivistes. opportunistes s'y montrèrent un peu mous on peut leur faire un reproche pareil a celui que Lubin, le boucher magistrat sous la Terreur, adressait à l'abbé Morellet quand il lui disait~

Vous avez été tiède pendant les massacres de Septembre

Par contre, le citoyen Guesde demanda. sans faiblesse la liquidation sociale. Des citoyens mineurs, ayant fait sauter avec de la dynamite la chapelle du BoisDuverne, furent traduits devant la cour d'assises de Chalon-sur-Saône. Pendant les débats,-le 17 octobre, une explosion éclate dans le quatrième box du café du théâtre Bellecoùr, a Lyon. M. Oustry, préfet du Rhône, iit immédiatement boucher les soupiraux de la Préfecture, et rassura ainsi les habitants sur le sort de leur administrateur. Il y eut des gens pour dire que les bombes de dynamite étaient préparées par les. jésuites; et, ce qui est moins extraordinaire, il y en eut cinq, six, pour le croire.

Le mois de décembre fut rempli par la discussion du budget, qui est en déhcit. Pendant ce temps, M. Duclerc, oublié, dure. Il a essayé de parler à la Chambre et n'a pas pu. Alors il a dit t La tribune est un lieu incommode pour moi. x Et M. Duclerc va, sans doute, se remettre à écrire.

M. Grévy a des somnolences profondes. M. J. Duclerc a mal à la jambe. M. G~ambettaest très souffrant. La République se fait vieille.

Je crois que cette vue de l'année 1882 est exacte, à cela près qu'on a fait beaucoup plus de sottises que je n'ai dit. ttOBEBT-ESDEKME

Nos Echos

AUJOURD~HUt A 6 heures, dtner au Grand-Hôtel, admission jusqu'à 6 heures et demie.

Pendant la durëe du dîner, l'orchestre de M. Desgranges jouera. dans la nouvelle sall& de musique.

.MENn.

Potage ·

Pâtes d'Italie au consommé

Hors-d'œuvro

Fileta de maquereaux v&nitieane

Pommes déterre à l'angtaiso

Pièce do bœuf à la duchesse

Salmis do gibier aux truites

Poularde au cresson

Salade

~Choux-fteursàlasauce

Tarte aux poires

Criaoe sicilienne

'Dessert

Le salon des dames est ouvert aux voyageurs. Piano, tabler de'jeux. Dîner a la carte au restaurant. Le jour et-Ie ~oir. séances et leçons de billard, par M. Cribelin.– Café Divan. Le programme du dtner-coneert. (Voir à la 4'page.)

.O~

Musée Grëvin, 10, boulevard Mentmartre.' De onze heures du matin à onze heures du soir.

s` l'

r..

Opéra, 7 h. 3/4. La JMM~. ¡

Français, 8 h. La jPo~t-NO'tp~MM. Q~ ~e &a:(~t?te pas acec ~'aMtOM~ Opéra-Comique, 8 h~–Les ~VbcM de J's'<t/'o.

LE MONDE ET LA VILLE

Hier soir, au Ministère de la guerre, on considérait comme certaines les promations suivantes dans l'ordre de la ~Légion d'honneur:

A la dignité de grand-ofucier les généraux de Saint-Hilaire, commandant le 16'corps, et Teissier, membre du comité des fortiucations.

Au grade .de commandeur les généraux d'Espeuilles, commandant la division de cavalerie; Loysel, commandant la division d'Alger, et de Miribel, membre du comité deTa-rUHerie.

Enfin on annonçait la nomination au grade de général de division du général Guyon-Vernier, commandant la cavalerie en Tunisie.

M.Errington,membrede la Chambre des communes et agent ofncieux du gouvernement britannique auprès du SaintSiège, se trouve en ce moment à Paris.

Singulière observation médicale Un docteur des plus distingués nous afnrmait, hier, que les mois de décembre et de janvier sont, pour les enfants, de beaucoup les plus funestes de l'année. Cette époque, si chère aux bambins, est précisément celle où les lièvres cérébrales, sur-

tout, sévissent sur eux et avec le plus de violence.

E~ savez-vous à quoi les hommes de 1 :u' attribuent ce surcroît de maladie ? ~?- Aux poupées, ménages, polichinelles et autres joujoux longtemps convoités et dont l'attente trouble ces petits cerveaux au point de leur causer de véritables, aliénations mentales.

Hélas! chers lecteurs, quel bon prétexte nous vous donnons là pour ne rien oITrir aux enfants de tous ceux envers qui vous avez des obligations à remplir.

'Du reste, les premiers symptômes du. Jour de l'An apparaissent déjà.

Les concierges, par exemple, sont complètement métamorphosés.

Ils montent les lettres avec onction et componction, vous saluent humblement au passage, vous tirent le soir le cordon au premier coup de sonnette, et vont même jusqu'à s'intéresser de votre santé. J'en sais un, rue Le Peletier, qui vient d'inaugurer uu nouveau truc.

Le matin, à neuf heures, il se présente chez ses locataires, une tasse de tisane à la main.

Stupéfaction!'

Que voulez-vous, Louis? J'ai remarqué qu'hier, en montant l'escalier, monsieur a toussé.

–Eh bien? Par ce temps humide, c'est, mauvais signe Je m'intéresse à la santé de monsieur, et j'ai pensé qu'un peu de mauve.

Petite réunion intime, jeudi soir, chez M. Morawitz, à l'occasion de sa convalescence.

Entre autres surprises artistiques, M. Coquelin cadet a donne la primeur d'un monologue qui sera le succès de la saison, etMmeHelmann, la .tille du richissime banquier américain Seligman, a dit, avec une véritable maestria, quelques airs de Saint-Saëns.

Il y a. quelque temps, nous avons annonce la. démission de M. Greifroy, directeur de l'Ecole française de Renie. Son successeur pour six ans, à .partir du 1" janvier, est M. Edmond Le ,Blant, membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres.

Le décret a paru hier matin a ro/~eM! Le même décret nomme M. Geû'roy directeur honoraire de l'Ecole française de Rome.

La Société pour l'amélioration des races canines, dont l'activité intelligente ne se dément pas, vient de terminer la rédaction de son programme pour 1883. Nous serons prochainement'à même de le mettre sous les yeux do nos lecteurs. Mais'nous'pouvons dire dès aujourd'hui que, grâce aux efforts de la Sociétcdont le marquis de Nico'lay est le digne président, la France n'aura, plus rien à envier, en ce qui concerne la question canine, à l'Angleterre, à la Belgique et à l'Allemagne. Du 26 mai au 5 juin prochain aura lieu sur la terrasse .des Tuileries, dont la disposition a été concédée par le ministre desbeaux-arts,l'Exposition internationale de 1883,

Non seulement le livre des origines pour l'inscription des sujets de race va s'ouvrir prochainement, mais encore la Société étudie l'organisation de grands concours de meutes et de chiens d'arrêt. Une belle part est également faite à nos chiens de défense, de berger, d'écurie, ces serviteurs si intéressants qui semblent vivre pour être utiles à l'homme.

C'est bien le moins que l'homme s'occupe d'eux à son tour.

Nous apprenons que le mariage de Mlle Saiut-Martm est deiinitivement rompu.

Lord Wolseley du Caire, et lady Wolseley, qui étaient depuis quinze jours installés à l'hôtel Windsor, quittent Paris demain matin, à neuf heures quarante, à Destination deLoudres.

Ils sont attendus lundi chez lord Pembroke, à Wilton, enWiltshire, pour assister à une grande chasse.

Très chargée, la nécrologie de ce jour. La nouvelle de la mort de M. Bravet, député de l'Isère, qu'on avait démentie, est aujourd'hui ofncielle.

Un de nos confrères, M. Eugène-Frédéric Billequin, ancien rédacteur de FOro~, vient de mourir presque subitement, laissant dans le deuil la famille du général comte Pajol et du général vicomte Pajol, pare.nts de Mme Billequin, née Pajol. Enfin, nons apprenons le décès du comte Ordener, fils et frère des généraux et sénateurs Ordener, dont une rue de Paris porte le nom.

.Son titre et son majorât passent à son fils aine, M. Ghai'Ies-Michel Ordener, ancien officier de cavalerie.

M. Blàdé, auteur de nombreux travaux sur les légendes populaires de Grascogne, a été nommé membre correspondant de l'Institut par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dans sa séance d'hier.

Un .beau mariage, celui de M. Charles de Cathelineau, troisième Bjs de M. Louis de Cathelineau, ~t de Mlle de Beauchef de Seryigny, avec Mlle Jeanne de Beine. La future appartient, par sa mère, qui était une demoiselle de Lorcet, à la famille de Pouilly, une des plus vieilles de la Lorraine.

Le mariage aura lieu le 8 janvier, en l'église Sainte-Marie des Batignolles (dixseptième arrondissement).

NOUVELLES A LA MAtN

Un aïfreux pochard, à peine rentré chez lui, se met à rouer de coups sa malheureuse femme, sous prétexte qu'elle ne sait pas lui, faire la soupe. Des voisins accourent a.ux cris de la victime.

Mais, imbécile, disent-ils à l'ivrogne, ce n'est pas en battant votre femme

que vous lui apprendrez à faire la. soupe à votregoût. 1 1

–Fichez-moi la paix, vous-autres! fait l'homme entre deux hoquets moi; je suis pour la liberté d'enseignement.

Entre médecins:

La maladie sévit ferme sur nos gou vernants. Que va-t-il advenir?

Bast ils ont tous une bonne consti tution. Révisable, mon cher, révisable 1 UNDOMHtO

SUITES. F f

D'UHE SO~ÉE EH MRfS AU VAUCEV)U.E

-S~MCe d!M COMttM de C~e)M6)t< JpOMf, c~M~~e

Un grand salon du Ministère de la guerre. Les généraux membres du comité soat assis autour d'une ta.bie.– Un secrétaire de la commission lit les noms des candidats. LE SECRÉTAIRE, COM<MMM);Mt sa ~C~M~-C. Le commandant FIam-boyard, du 55° dragons, seize campagnes, engagé .volontaire, a fait la campagne de Crimée. LE GÉNÉRAL THORNT&N. –Peut-être a-t-il connu le père de Wladimir ?

LE GÉNÉRAL DE GALLÏFFET;– J'y étais; Je ne crois pas qu'il y eût des membres de cette famille.

LE GENERAL CHARREYRON. Qu'elle était belle, ô mon Dieu)

u3LE GENERAL DE SoNis. –Comme toutes les expéditions, elle a eu ses hauts et ses bas. LE GENERAL DE GALLÏFFET. –Plus de hauts que do bas, gênerai.

IjE GÉNÉRA.L.jTHORNTON, .SOMf!<M<. Je crois que vous /ouez aux propos interrompus; le général Ch~rreyron parle de Sarah Bernhardt, dans ~or< et Sonis parle de la guerre de Grince. LE.GÉNÉ~&L LHOTTE. Ce qui m'a plu davantage, ce sont ses souplesses d'allure; jamais cavale de sang n'eut des mouvements plus gracieux!

LE GENERAL DE GALLïFFET. Messieurs, cette soirée sera à jamais inoubliable.Mais continuons nos travaux, messieurs, continuons.

LE SECRETAIRE DE LA COMMISSION, )'ep~6!M~M~ H.<~e des (MMdMc~ Le lieutenant-colonel do la Lory, du 117* chasseurs, .quatorze ans de service.

LE GENERAL DE Soxis. Comment a-t-il 1 dit? Lorris, un noutcnant-colonel'Lorris? 9 Mais c'est l'assassin, c'est l'amant de Fédora. LE GENERAL DE ÛALLIFFET, ~éfeMte~. Gênerai, vous faites erreur, je crois que la personne dont vous parlez s'appelle Lorris de son nom de baptême, et Méîikoif de son nom de famille. Véritablement, cette soirée du Vaudeville a fortement impressionné le comité.Messieurs, songeons l'avenir de la cavalerie. Il serait regrettable qu'une preuve de, courtoisie que j'ai désiré donner à une grande artiste et un témoignage d'admiration que le comité ne pouvait refuser au célèbre auteur dramatique Sardou vinssent troubler nos austères travaux. Je me suis inspiré en cette ailaire, de divers grands guerriers qui mêlaient la comédie aux choses de la guerre mais, messieurs, rentrez en vous-mêmes le maréchal de Saxe oubliait, quand il le fallait, la piquante Favart.

LE GENERAL DE SoNis. Je no sache pas que cette noble tragédienne, qui ne m'a pas amusé, l'an passé, dans ZMC~eee Borgia, soit pour quelque chose dans nos distractions ? q LE GENERAL LHOTTE, <X (!etMt-!)0!.K. Oh t ce n'est pas cette Favart la!

LE GENERAL DE G.\LHFFET, S~é~eMeM~ <tM MC)~<M)'e Q'M CHtKtM. Continuez la lecture des officiers à classer: la journée s'avance. LE SECRÉTAIRE. ~MO;M<. Le chef d'escadron Pause, du 131" hussards.

LE GENERAL ClIARRËYRON, ? ~eMM-NOM? O'M général de Sonis. Moi. le costume auquel je donne la préférence est le blanc rosé; il a quelque chose de militaire une petite fourrure et des macarons.

LE GENERAL LsoTTE. C'est une femme qui serait iCha.rmante en uniforme. LE GENERAL DE BoËRIO. Oui, VOUS la j â ngurez-vous avec un petit talpach sur ses cheveux dorés?

LE GENERAL CHARTON. Elle serait délicieuse évidemment en travorsti je suis étonné qu'on n'ait pas l'idée de lui faire un rôle d'adolescent quel Chérubin!

LE GENERAL CHARREYRON.– Oh t messieurs, c'est une femme dont la carrière artistique n'est pas finie, allez; ce début au Vaudeville est déjà une transformation; elle a rompu le vieux jeu. LE GENERAL LHOTTE. Ah permettez le vieux jeu a parfois du bon. C'est comme si l'on décrétait que tout est à laisser là dans la méthode Bancher.

LE GENERAL DEGALLIFFET,Fa<efMeM<MHeM<. Messieurs, la séance est terminée. Je remarque quelque fatigue et quelque dissipation chez les membres du comité; ajournons à demain la suite de nos travaux.

(Poignées de mains. On se dispose à se séparer.)

LE GÉNÉRAL DE GALLÏFFET ? jM?'<. Je ne les mènerai pas au Vaudeville une seconde fois du moins pendant le classement. PfTOU

LA

MALADIE BE N. GANBETTA

M. Gambetta a passé, de jeudi à vendredi, une très mauvaise nuit. Le malade a été fort agité et, par moments, a eu le délire. Hier matin, quand le docteur Lannelongue a fait sa visite quotidienne, il a trouvé M. Gambetta dans un état très alarmant. Le médecin a aussitôt prescrit une purgation.

M. Gambetta a bu de l'huile ricin dans une tasse de lait. Gette médecine a produit un très grand eSët. Mais elle a beaucoup affaibli le malade. Dans la soirée, M. Gambetta était plus faible qu'il l'avait jamais été depuis le commencement de sa maladie. Sa faiblesse générale n'empêchait pas l'excitation cérébrale. Le malade était nerveux.

Il a questionné son valet de chambre sur la composition d'une trousse de ehirurgien que M. Lannelongue a apportée et laissée à Ville-d'Avray, depuis quarante-huit heures. Cette trousse occupe sans cesse M. Gambetta, qui a perdu beaucoup de son calme depuis qu'u est question de lui faire une opération. Il a une vague et bien naturelle terreur du bistouri. Son esprit, tout empli de cette crainte, ne lui laisse plus la force de se

dominer. Chaque mouvemëntqu'il fait qu'on lui fait faire lui arrache un gêmis's~ mentplaintif.

Cependant, la douleur au. nanc d~'o~t aSt' devenue plus intense. L'abcès interne oM-. rit et se développe. Si le malade recou'vi~ un peu de force, on pourra lui faire. opération demain ou après-demain. Les cinq médecins consultants doivent se rêuMr aujourd'hui à Ville-d'Avray et arrêter dé'nnitivement la médication a employer. `'

M. Gambetta ne reçoit toujours aucune visite. Seule, Mme L. a l'autorisa.tio~ d'entrer dans sa chambre, deux fois ou trois par semaine.

Les amis bien moins nombreux que les premiersjours qui viennent àVil~ed'Avray sont admis dans unsalon du rezde-chaussée.

DERMERE HEURE

ViUe-d'Avfa.y.liheurMM. -M.-Gambotta est toujours dans'; in~ grande prostration, qui n'exclut pas .une grande excitabilité nerveuse. Cependant l'interne de service assure que le mâladô ne court aucun danger immédiat. t-eutSLAmBERT.

LES ~s~mmnsAss~s

~em~ei!M~

Mme la baronne Salomon de Roth- sohild. 300 Albert Delpit.2Q' C.D. Mme E.L. 10 Flipote. 10. Mme Sarah Bernhardt-Damala. 20'" t M. Damais. 10' M.Simon. –g t M. Maurice Bernhardt. 10< M. GaitTe. 1~.

M. Raymond ;<i. 1&

Nicolopoulo. 10 t

Sinano. 10 Rodoconachi. 10 Janvier de la Motte.5 Ambrôi-se Janvier. 10~ t Druet, peintre. 5 Le petitMax. 5 Loïsa. et Christian. 10 > .Mme A. C. 6 » Mme Gobley. 10 <. Mme X. 40. A. K. 20"~ Lucien Piver. 10 Avant une partie. 130 Arthur Meyer. 30 ) H. do Pêne. 30 De Cyon. M Henri Thors. 10 Bignon. 10 < Geor~esBiRnon. '1.~ ). Charles Bal. Matliurin Belœil, porteur d'eau et ses deux iilles. 39S Simonet. 10 V.C. 15 Morawicz 10.)' Total de la première liste. 719

Homs em nature

Nous avons déjà mentionné hier les envois du Bon-Marché, du Petit-Saint-~ho.~mas, de la maison- Seugnot (bonbons) et de la maison Jacob (M~i~).

Nous avons reçu aujourd'hui t- De M. Maurice Mayer, un lot de jouets Des Grands Magasins du Louvre, de~ jouets; j~ De M. Lucien Piver, un carton de jouets.

Nous remercions de tout notre cœur les personnes qui ont bien voulu s'empresser de nous envoyer leur on'rande pour les étrennes des petits orphelins, dont ils se font ainsi la famille volontaire en ces jours où l'abandon est si cruel. J'~ Les plus petites souscriptions, les moindres envois sont reçus avec la même gratitude que les plus larges générosités. Nous voudrions faire beaucoup d'heureux, et parmi ceux qui donnent, et parmi ceux qui reçoivent. LE GtULOS

Btoc-Notes Parisien

MCOMEMEETLOPm

AU CHATEAU DE POLEMBRAY' Regnard et Donizetti excusez du peu l joués dans la même soirée par les comédiens et les chanteurs ordinaires de Mme la baronne de Poilly, voi)à le régal qui vient d'être offert jeudi aux hôtes du château de Folembray.

Un peu d'histoire c'est à Folembray (Aisne) que le gros Mayenne fit sa soumission à Henri IV. Henri II et François I" y élurent souvent leur résidence. Parbleu l'ombre du roi chevalier se se* rait amusée jeudi, chez Mme de Poilly, bien autrement qu'avec son triste fou Triboulet, dans le drame de Victor Hugo.; La veille du grand jour, on a tremblé qu'il ne fallut retarder la première tant annoncée Les costumes ont failli être ~n retard. Où est l'épée de Vatel, que je me la passe au travers du corps! 1

Mais, ils sont arrivés à l'heure dite et a. bon port, les costumes, instruments nécessaires de la comédie de Regnard ~i<~M~-Mo~oM~rc~/K~, qui ouvrait le spectacle. Elle est très gaie, cette vieille comédie de l'auteur du 7~«'Mr et du Z~f MK~ry~,revivent les mœurs, et les allures, et le jargon de 160~. Il y a surtout une scène consacrée à la description des. coiffures à la mode la. Pa/~M~f, le MûM~OM~< le 7~<7~< la CM~M~, l'e D/~<C<W, etc., qui est une page piquante des mémoires du temps. Voici la distribution de l'acte de Regnard su château de Folembray; je la copie sur un programme rehausse de dessitîs de Jac< quet. Zt~ la baronne de Poilly.– la comtesse de Brigode.– Z~~Mt~, M. Patu! Deschanel. /'<t~M<M, le vicomte:


d'Andignë. Co~K~ le marquis do Hallay.

Tous les rôles ont été très bien tenus Mme de Poilly, en sa qualité de" maîtresse de maison, défend qu'on la loue, et .pourtant comment ne pas dire qu'elle a fait merveille sous le tablier des soubrettes? Charmante sous ses deux costumes, Mme la comtesse de Brigode a montré autant de grâce que de naturel M. Paul Deschanel a mis une diction digne de la ComédieFrançaise au service de son rôle de roué. Le vicomte d'Andigné a joue son valet en maître comique, et impossible d'être plus villageois du village où l'on rit que le marquis du Hallay.

Et puis, la grande pièce Do~ P~Ho; ce chef-d'œuvre degrâce et degaieté, perdu pour nous depuis' que les chants ont cessé

a la salle Ventadour.

L'orchestre de douze musiciens, conduit par le maestro Peruzzi, dont le nom suffit s.ans épithète; Peruzzi avait dirigé toutes les répétitions.

Mme Reyntiens chantait Louite, le rôle djC la Patti et autrefois de la Grisi. Quelle charmante voix quelle aisance et quelle justesse dans les vocalises Avec cela, actrice pleine de verve.

.Octave, le ténor, c'est le comte de Brigode. Un charmant Mario de salon. Il a dit la fameuse sérénade avec un charme infini, accompagné dans la coulisse par labaronne de Poilly jouant de la harpe, et par la guitare de Mme Reyntiens. Le tambour de basque et les chœurs soutenaient on ne peut mieux le chant principal.

Il faut louer tout le monde, au risque d'être monotone, puisque personne n'a fait tache dans cet ensemble vraiment unique sur un théâtre d'amateurs: le comte de Gramedd, avec sa belle voix de baryton, faisait le docteur. Don Pasquale, la création écrasante de Lablache, reprise ëlup tard par Zûcchini, à Ventadour, c'était M, Hettich, élève du Conservatoire belle ~oix, bonne méthode, gaieté; artiste d'un avenir sûr.

Parmi les invités arrivés la veille par train spécial à Folembray, nous pouvons ctter la comtesse Octave de Béhague, le comte~et la comtesse de Gontaut, le duc et la duchesse de Lesparre, Mme de Graoiedo, Mme Henry Baignères, M. et Mme Arthur Baignères, la baronne Decazes, M. Charles Haas, M. François Coppée, M. Jacquet, le dessinateur des costumes de nos artistes d'un jour, le duc de Gramont, le comte d'Andignë, le comte de Lambertye, -M.. Albert Abeille, le comte da Béthune, le marquis de Chaponay, etc. Le dîner qui a précéda la représentation avait été ~gayé par les trompes des piqueurs Sonnant dtscrètement -à distance voulue pour ne pas gêner les conversations. J~ noter, car il faut tout noter, sOus peine de n'être qu'un M<?c-~c/M ignorant de son métier, le succès de.l'habit rouge à parements verts -.couleurs de leur-équipage –que portent tous les soirs MM..de Brigode àrotedtbray-,avee la culotte et.les ba's de soie hoirs. Les gentlemen présents qui n'ont pas le bOùtôh de l'équipage portent l'habit

rouge anglais.

~rande dérôtiEe l'fiabit noir

~ande déroute de l'habit noir!

tOUT-P*B'<

~mAIMBBL'mPERAmH;! KE LA .VILLE DE MARSEILLE

y~'&)' tt~p~~e ~cM~

La. commission prise dans le sein du conseil municipal, dont je vous ai antérieurement transmis la composition, s'est décidée a suivre la voie que je vous indiquais; elle a. résolu qu'il y avait lieu d'autoriser la poursuite des négociations relatives au don fa.it.par S. M. l'Impératrice à la. vril~ de Marseille, avec M. Bournat, mandataire de M. Rouher, qni lui-même est le mandataire, de Sa Majesté. Mais, avant toute chose, la commission désire se trouver en présence d'un acte authentique dont la rédaction satisfasse aux exigences de l'article 931 du Code civil, et non !p&s d'une lettre écrite sous l'empire d'un élan de générosité, dont on pourrait contester la Valeur juridique.

S'est seulement lorsqu'elle sera nantie d'un contrat réalisant les conditions dont elle considère comme indispensable l'observation que la commission saisira le conseil municipal. Jusque-là, elle tient à réserver intacts, en vue du pourvoi éventuel en cassation, les droits ou prétentions ~dela,Villcpourle cas où les négociations avec le mandataire de Sa Majesté n'aboutir.aient pas dans la forme demandée. MM. Morges, Penchinat, Gaston et Wind, ont signé hf résolution de la commission .dont je viens d'indiquer le sens. M. Thomas, directeur du -Pe~ -P~o,KCMp<~ et adjoint au maire, s'est abstenu,

FEUILLETON DU 6~4m.MS DU 30 DÉCEMBRE 1883

LE,

MMtM M!F M'A!!jm

1~ MMt'hAU

ROMAN PARtStEM

&'EBXIÈME PARTIE

RÀ. DUCHESSE AM]E!L!LE [. Huit jours s'étalent écoulés depuis'les d6rhie;rs événements que nous venons de mettre sous les yeux de nos lecteurs. Le docteur Sterny n'avait point encore triomphé du mal qui tenait Contran entre îa vie et la mort.

La- duchesse suivait avec d'enroyaMes 'angoisses la marche lente de cette nèvr,e terrible qui pouvait, en lui enlevant son ']61s, Tu'iser lé dernier lien l'attachant à 'réxîs.ténce.

Et cependant à certaines heures la "malheureuse mère. pensant avec effroi .l'Héritage fatal, se demandait s'il ne vaudrait pas mieux que Contran mourût, tué par la maladie, que conduit au suicide par îa.'foUe~'comme .son père et comme ses: àïëùx. La. comtesse de Mardor, menacée tout à la. fuis dans sa passion sensuelle, dans ses ambitieuses espérances et dans ses intérêts pécuniaires, éprouvait des transes continuelles.

Cbaqttejour elle allait ou el~e envoyait en tremblant prendre des nouvelles de Son am&nt, et elle s'trritait de la marche

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° an 3ocs~

parce qu'il aurait voulu que l'on fit une réserve expresse relative au pourvoi en cassation, tout en acceptant purement et simplement la donation.

Il a été dit, par erreur, dans le ,PV~<M'o, que M. forges, premier adjoint, qui présidait hier la commission, était hostile a L'acceptation. Tout au contraire, il aurait été d'avis d'accepter purement et simplement, en remerciant l'Impératrice de sa libéralité, et c'est lui qui a fini par décider tous ses collègues, dont quelquesuns étaient d'abord récalcitrants, à accepter en principe le don généreux fait à la Ville.

Autre erreur du -P'~aro il a confondu la commission spéciale avec le Conseil municipal, et il a dit que celui-ci devait statuer hier sur le rapport. Or, c'est seulement, comme il est dit plus haut, la commission spéciale qui a pris une décision.

Un jqurnal radical, considérant la donation comme acceptée en principe, propose de créer'dans la résidence du Pharo une école de médecine militaire, comme il en existait une, en 1870, à Strasbourg. Mais il doute de la sympathie du général Billot pour Marseille et, à défaut de la destination ci-dessus, conseille d'établir au Pharo l'asile des enfants assistés, actuellement à l'hospice de la Charité, où sévit une ophtalmie purulente.

Quoi qu'il en soit, un point est nettement acquis, c'est que, sauf la société la Solidarité, composée d'excentriques de l'intransigeance, personne n'admet, à Marseille, la possibilité d'un refus.

PETtTE BOURSE DU SOIR

50/0. 11493,87,90. Italien. 8935.

Turc. 1303,1197,1- Banque ottomane. 743 18.. Lotstums. ?.. Egypte. 35437.

Rio. 585,58375.. Panama. 485.

Phénix espagnol. 477 50..

BOmE M LMMES BU 29 DËŒMRE Derniers cours. Consolidés anglais, 1011/16. Egypte, 6 0/0,703/8; parité, 354 50. Espagnol, 4 0/0, 63 3/16; parité, 63 15. Italien, 88 3/4; parité, 8945. Turc, 11 90; pa rite, 13. Banque ottomane, 19 9/16; parité, 743 75. Rio-Tmto, S3 1/4; parité, 585 65.

Journée ParienMtaire

I-.A 0:H:M::B:E&:E

L~ UERNIËBE SÉANCE ET L'HISTORIQUE b'UtfE SESSION

La séa.n'ce est ouverte/8 h. 10) elle est levee(3h.l7).

On à encore trouvé le moyen d'y voter quelques millions à ces mendiants de ministres.

Ainsi iinit, en queue de poisson, cette jolie session extraordinaire, ce siège mémorable et cette prise d'assaut du budget, après cinquante jours de tranchée ouverte.

En dehors des milliards soutirés au peuple, qu'ont-ils fait? C'est bien le cas de rappeler le mot du vieux Desmousseaux de Œvre Rien! rien! rien!

Ah pardon, ils ont voté une loi sur les bois d'a.nbuage et une autre loi sur les agents commissionnés des compagnies de chemins de fer. Celle-ci ne passera point auSénat.

Et puis 11 y a les 1~0 millions de la Caisse des écoles une goutte d'eau dans la mer. Les communes de France paieront, sur un signe de MM. les préfets, cinq ou six cents millions, au bas mot, pour compléter ce que le spirituel (Ferry appelle l'outillage scolaire, c'est-à-dire pour construire dans les hameaux des logements d'instituteurs aussi vastes que l'Ecole des beaux-arts de Paris. On a donné a cette ingénieuse opération le nom d'instruction gratuite.

Elle le mérite en ce sens que c'est de l'argent gratuitement perdu.

Nos lecteurs nous épargneront de leur rappeler les brillantes et courtoises discussions, admirablement parlementaires, auxquelles cette toquade républicaine a donné lieu. Elles ne sont paë encore sorties de leur mémoire, et nous aimons à croire que l'éloquence de MM. Jules Roche et Paul Bert continue à emplir leurs oreilles.

Un grand homme, ce Roche! lia été élevé au séminaire, et il tient absolument à supprimer les bonrses des séminaires.

lente de cette Sevré qui prolongeait indénnim,ent ses intolérables incertitudes. Pendant la. semaine écoulée après les funérailles du duc Georges, mesdames de Rieulles s'étaient présentées une fois à l'hôtel de la rue de Saïgoa.

Marcelle, prise à Fimproviste et n'ayant point donné l'ordre de fermer sa porte, les avait reçues avec les démonstrations d'une hypocrite tendresse.

Depuis le jour où la conviction qu'Amélie aimait Contran s'était emparée de son esprit, elle éprouvait à l'endroit de la. jeune fille une profonde haine.

Mme de Rieulles, quoiqu'elle eût trouvé un petit hôtel à sa. convenance, ne parlait plus de quitter Paris pour quelque temps, ainsi que nous lui en avons entendu exprimer l'intention.

Amélie avait amené cette modiûcation dans les projets de sa mère.

En apprenant à l'improviste la maladie grave de Gontran, la jeune fille s'était sentie défaillir interrogeant son cœur à la suite de cette défaillance, elle avait compris bien vite de quel nom il fallait appeler la mystérieuse sympathie qui l'attirait vers le fils du duc Georges. Eh bien, oui –s'était-elle dit– je l'aime. -Si la. mort mêle prend, je veux du moins pouvoir lui adresser de près un dernier adieu. Nous ne quitterons Paris que lorsque je serai certaine que sa vie n'est plus en danger.

Alors elle inventa des prétextes pour retarder le voyage projeté, et Mme de Rieutles, qui n'avait d'autres volontés que celles d'Amélie, cêd'a sans résistance. Chaque matin la mère et la allé déjeunaient, rue de Rennes, chcx le docteur

Sterny.

Là, elles avaient, des nouvelt.es de Uûntran..

On ne pouvait dire que ces nouvelles fussent de tout point rassurantes. Cependant le vieux médecin conservait beaucoup d'espoir.

Mmes de RieuHes s'étaient' présentées'trois fois (~ h duë&eëse qui,

Nous comprenons, dans une certaine mesure, qu'il ait en horreur les maîtres de sa jeunesse, s'il a puisé dans leurs leçons ce don spécial d'horripiler son auditoire, dont il nous a fourni récemment d'éclatantes manifestations.

Eniin, il y a eu la Tunisie, cette malheureuse Tunisie, qui dévore aussi chaque année son petit contingent de millions. Des membres de la majorité républicaine ont pensé se couper la gorge pour cette terre promise des tricoteurs. C'est encore une des gloires de M. Jules Ferry. La Chambre sent bien là son gros péché, sa faute lourde et irrémissible, et le Mexique du régime. Elle vote sans discuter, prête à étrangler lepremier qui osera étaler cette plaie sous les regards du peuple, excepté pourtant lorsque cet audacieux s'appelle M. Clemenceau. Devant celui-ci, elle s'incline, elle se courbe, elle se tait, elle flaire un nouveau maître, et s~ façonne au joug.

Un seul homme a un peu grandi et monté dans cette session funambulesque, c'est lui, c'est M. Clémenceau; il est passé favori. Qui sait s'il ne s'apprête pas à traquer ses anciens électeurs dans leurs repaires ?

Un homme a sensiblement baissé; c'est M. Ribot, qu'on aurait cru plus ferme contre les revendications jacobines. Sa faiblesse a éclaté. Abandonné, trahi par ses anciens alliés de la commission du budget, et spécialement par le machiniste Wilson, il a lâché pied, il s'est replié sur lui-même, dans un isolement ironique, silencieux et déçu. La première marée montante l'emportera.

Au-dessus de ces seconds rôles, qui se sont crus un moment chefs d'emploi, plane ou plutôt voltige M. Léon Say, le plus sémillant des coléoptères. Cette discussion du budgetde 1883,quiduredepuis le mois de juillet, l'a montré tour à tour sous les aspects les plus divers. Dans le langage de la Restauration, les politiciens classiques l'eussent appelé le Protée de la ûnance. Aujourd'hui, après tant d'évolutions et d'énigmes, après cette triomphante charade de son dernier discours, on l'a surnommé le sphinx.

Son secret n'est pas difficile à deviner. HENB) COtt8E)L

OELFAU

LE S~iI~AT ?

Enfin la session est close, et le Sénat s'est incliné, pour en linir, devant les volontés de la Chambre.

M. Wallon a ouvert M discussion en protestant contre la théorie d'après laquelle la Chambre haute n'aurait pas le droit de inodiner la loi de nuances.

M. de Saint-Vallier a combattu la suppression des 20,000 fr. destinés aux missionnaires d'Orient; il a montré l'inopportunité de cette économie, qui apportera îe plus grand préjudice à notre iniluence dans le Levant, déjà si compromise, M. Pournier, l'ancien ambassadeur, a appuyé de son expérience l'autorité du comte de Saint-Vallier mais, après quelques mots de M.'Fallières, le Sénat a jugé qu'il convenait de se soumettre et a ratine, par 156 voix contre 99, la radiation faite hier par la Chambre.

La .suppression du crédit de 3,000 fr. destiné à l'aumônier du prytanée militaire de la Flèche a donné lieu à une vigoureuse sortie de M. Lucien Brun, qui a mis en relief le dédain que le palais Bourbon paraît avoir pour son collaborateur le Luxembourg. Il s'est étonné de voir le Sénat accueillir tous les caprices de cette Chambre qui le dédaigne

Cette énergique apostrophe a naturellement provoqué quelque tumulte, et le président s'est cru obligé d'infliger à l'orateur un rappel à l'ordre, qu'il a ensuite retiré après quelques explications de M. le comte de Tréveneuc.

Pour calmer les esprits, le ministre des ïinances a fait valoir la concession que la Chambre a faite en approuvant la suppression d'un million sur la caisse des écoles, et, par 158 voix contre 52, les pères conscrits ont décidé qu'il fallait, encore cette fois, courber la tête devant messieurs lesdéputés.

L'ensemble du budget a été adopté à l'unanimité de 216 vot.ants, et le garde des sceaux a lu le décret de clôture.

Entre temps, on a vote les crédits pour l'jE.xposition internationale d'Amsterdam et pour l'expédition de M. de Brazza.

BRUITS OE MULOtRS

En voilà j usqu'au 9 janvier

Quand ils reviendront siéger, nos députés se'prorogeront jusqu'au i8 ou 20 janvier pour donner le temps au gouvernement de préparer son budget de l'année 1884.

malgré son affection pour la mère et pour la aile, n'avait pu les recevoir, tailt les soins à donner au malade l'absorbaient. Max de Pi'esles et Gaston Sterny venaient chaque jour passer quelques minutes à l'hôtel de la rue de Monceau, où Mme d'Hallali trouvait une consolation à les accueillir, eux les meilleurs' amis de son ûls, mais il teur était interdit de voir

Contran.

Gaston travaillait beaucoup.

Il préparait, en vue de la prochaine exposition, un grand tableau sur le succès duquel il comptait énormément, aussi demeurait-il de longues heures dans son atelier, mais il ne manquait jamais de descendrechez son père auxheuresdes repas, sachant que Mmes de Rieulles 's'y trouveraient.

Son amour naissant pour la jeune fille grandissait rapidement et devenait une véritable passion.

Il ne vivait plus que pour Amélie, et cette tendresse amenait à sa suite bien des amertumes et bien des angoisses. Depuis le jour de la mort du duc Georges, un grand changement s'était fait en Mie de Rieulles qu'une tristesse continuelle semblait oppresser.

Gohtra.n s'affligeait et s'enrayait de ce changement, dont .il cherchait en vain la cause.

Un matin. quelques minutes avant l'heure du déjeuner, Amélie se trouvait seule au salon, chez le docteur. Mme de Rieùllës, enfermée avec M. Sterny qui, nous le savons, était le tuteur de sa Elle, s'occupait d'anaires d'Intérêt relatives a Infortune d'Amélie. Celle-ci, laté~e penchée sur sa poitmne. pensait à.GôntrUn'dontlë vieux médecin venait de donner des nouvelles inquié-

tantes.

Une larme furtive se suspendait &'ta frange de ses longs cils au moïhentoù 'Gaston entra dans. le salon. En entendant la porte s'ouvrir, AméNe essuya vivement ses yeux. EHei~va la tête et, peur dtssHnul~r

C'est du moins ce qui 6~ dit dans l'entourage de M. Brisson.

A la rentrée des Chambres viendra la. mise & l'ordre du jour de la discussion des conclusions du rapport de M. deMarcere sur la loi municipale; elle sera demandée par le rapporteur et appuyée parle gouvernement. Il importe en effet que cette loi soit votée avant la clôture de la session'ordinaire, par la Chambre et par le Sénat. Elle modi&e sérieusement les attributions des conseils et des maires, la marche des affaires communales. Or, il y aura au commencement de 1884 des élections générales municipales elles se feront sous l'inspiration de la nouvelle.

M. Bescherelle, chef des huissiers, qui doit être nommé chevalier de la Légion d'honneur a l'occasion du 1er janvier, ainsi que nous l'avons dit hier, était très entouré et chaleureusement félicité dans les couloirs.

M. Bravet, député de Grenoble, dont on avait faussement annoncé la mort il y a quelques jours, est mort hier.

Cette fois, la nouvelle est'vraie; M. Brisson en a dotthe connaissance a la Chambre. L. DESMOULINS

A TRAVERS LA PRESSE

Le T~~ps, qui n'aime guère à critiquer la République, écrit pourtant ceci Les voyages précipités que le budget a faire cette année encore, avant le 31 décembre, entre le palais Bourbon et le Luxembourg ne sont pas sans présenter des inconvénients. Le premier de tous, c'est que le public conçoit des doutes sur le sérieux et la maturité d'un examen opéré ainsi <K. e~re~M. Il est certain que le Sénat a fait ce qui dépendait de lui, pour étudier avec soin la loi de finances, dans le court laps de temps qui lui était accordé. Mais les apparences n'en déposent pas moins contre lui. II est très innocent et il sera peut-être très critiqué. La faute, il est impossible de ne pas le reconnaître, en revient a la Chambre, qui expédie la partie la plus considérable de sa tache dans la h&te d'une fin de session.

Il est étrange que lé vote du budget, qui est la raison d'être et l'origine même des Parlements, devienne ainsi, par la force des choses, il serait plus exact de dire par la force des passions politiques, une sorte de travail accessoire, dont on recula l'heure et qu'on suspend volontiers, dès qu'une occasion s'ou're de faire autre chose,

Le T~raMpaM fait une remarque intéressante

La presse de gauche continue a garder un silence très significatif sur les étranges déclarations par lesquelles le minisire de l'instruction publique s'est prétendu sans pouvoir pour empêcher les instituteurs publics de prendre un livre de classe qui serait une violation de la neutralité. LeJoM)'Ma!d'es .D~6a~ est toujours le seul qui ait osé parler et approuver le ministre. Nous n'acceptons pas ce silence, et nous n'admettons pas que la question en reste là.

Voici ce que dit le /?a<Mcc[< à propos de l'expédition du Tonkin:

Les ministres viennent de se mettre d'accord sur l'aNaire du Ton'kin, gare les poc/tM des COM~W&Mtt&~M.

Il est peut-être intéressant de nous garder au Tonkin pour protéger nos possessions asiatiques, mais il ne sera pas non plus sans intérêt de s'enquérir soigneusement si le feu en vaut la chandelle.

Gare les poches

C'est admirable comme tes républicaina ont ccmnânce les uns dans les autres

Oh lit dans la VMS~cs Encore une expulsion.

Omero, un Italien, vient d'être expulsé pour des raisons purement politiques quelques paroles prononcées dans une réunion. Ces procédés dont use le gouvernement & l'égard des étrangers qui croient à l'hospitalité de la France trouvent des défenseurs. Mais ces défenseurs n'ont pas encore trouvé de raisons alléguer en faveur de ces faits; ce sont toujours les mêmes vagues affirmations de péril social, de propagande révolutionnaire, de danger intérieur et extérieur. Pour nous, nous ne cesserons de protester contre ces pratiques inquali&ables'qui déshonorent le gouvernement républicain. Encore une voix républicaine qui proclame le déshonneur de la République. -< Prendre du poil du cnienquil'a mordu. Quelle est l'origine de ce proverbe ? L'/M~r~~za~e c~es c/Mrc/~M"s et des cMr~M~ s'est attelé à la besogne Certes, cette locution est bien connue des braves pions ~t bons beuveurs es pays Tourangeau et Chinonois,ils disent aussi, dans le même sens < Prendre du poil de la bête

LOB)tt

son trouble, appela sur ses lèvres un sourire de commande.

Mais Gaston avait vu le mouvement de la jeune iille et surpris la douloureuse émotion qu'elle voulait cacher.

Il eut froid au cœur.

Quel chagrin secret et poignant pouvait donc assombrir ainsi le front et mouiller les paupières de l'enfant qu'il adorait ? 9 Mlle de Rieulles vint à sa rencontre et lui tendit la main.

Le fils du docteur prit cette main qu'il trouva glacée et sur laquelle il appuya ses lèvres en tremblant.

J'attends ma mère lui dit Amélie. Elle est en tète-à-tète depuis une demi-heure avec mon tuteur, causant d'aSàires sérieuses.

Et, en l'attendant– répondit Gaston d'une voix émue vous abandonnez votre âme aux plus tristes pensées. Amélie tressaillit.

Moi balbutia-t-ell~, tandis qu'un nuage pourpre, montant à son visage, remplaçait brusquementlapâleur de ses joues. Je ne vous comprends pas. Vous souffrez, mademoiselle, <t votre souffrance ne peut échapper à des regards amis comme les miens. continua Gaston, en gardant la main d'Amélie entre les siennes.

Je vous assure que vous vous trompez. commença la jeune fille. Non, je ne me trompe pas, et vous le savez bien. interrompit l'artiste.–Je vous ai surprise tout à l'heur&avec des larmes dans les yeux. Depuis une semaine votre pâleur augmente chaque jour. Vos lèvres ne savent plus sourire. Vous souffrez, je le répète, et je me demandé avec enroi si je suis pour quelque choa& dans cette douleur muette, qu'au prix de .ma vie~ voudrais éloigner de-vous.

Si troublée que fut Amélie, ces paroles lui causèrent une profonde surprise. –Vous, me causer une douleur!répliqua-t-ellé en regardant Gaston d'un a~~tiEané. Vo~ qm m'aimaz ct't~ %f-

mais la première version est plus usuelle. Gabriel Meurier a ainsi rimé ce proverbe Poil, dit BMohus, du tnesme chien

Est au pion souvertin bien.

On voit ainsi que l'homéopathie n'est pas d'invention moderne, puisque l'Ecole de Salerne avait déjà posé ce principe <S't M)'0<!tttt tibi noceat p<)ff6[<t0 C:'Mt,

/~ot'<t ma<M<tMa t'e6ï6M~ et ef!< we~tCtMa. Ce que Meaux Saint-Marc traduit ainsi Le soir, par aventure, a.s-tu bu trop de vin ? 9 Pour guérir cet excès, bois encore le matin. Cet adage vient de l'ancien usage populaire d'appliquer, comme remède, du poil de certains animaux sur la morsure qu ils ont faite. Aussi Meurier dit-il encore

Contre morsure du chien de nuit

Le même poil trjes bien y duit.

Rabelais me paraît s'être Souvenu de ce dicton, quand il fait dire aux < bienyvfès rassemblés au cabaret de la Lamproie, et humant le vin pineau de la Devinière Remède contre la soif? Il est contraire & celluiqui est contre morsure de chien GourrHZ toujours après le chien, jamais ne vous mordra. .pouvez toujours avant la soif, et jamais ne vous adviendra.

CH. DEMAILLY

LA DtSTRtBMtM

Be !'Heure, de !a Lumière et (te !a Force motiice PAR L'AIR COMPRIMÉ

Bt là Compagnie générale dos Horloges et forces pneumatiques

(PROCÉDÉS POPP-RESCH)

Le traité passe eu juillet 1881 avec la Ville par la Compagnie générale des Horloges et Forces pneumatiques pour la distribution de l'air comprimé sur toute l'étendue de Paris, commence a recevoir son exécution. Suivant le projet d'exécution soumis à l'administration de ]a Ville et accepté par elle, la surface de Paris est divisée en neuf réseaux. La production de l'air comprimé nécessaire pour le service de ces neuf réseaux sera assuré par deux usines centrales, situées l'une sur la rive droite, et l'autre sur la rive gauche de la Seine.

Or, la construction de la première de ces deux usines centrales vient d'être terminée, et le service de quatre des neuf réseaux s'y trouve déjà installé.

L'usine dont il s'agit est située rue SaintFargeau, au haut de la rue de Ménilmontant. plie couvre une superficie de 6,200 nfetres carrés, sur lesquels 400 sont occupés par la salle des machines, 130 par celle des générateurs, 330 par l'emplacement des réservoirs d'air comprimé, et 400 par les divers ateliers et magasins.

La salle des machines est disposée pour. recevoirs deux moteurs à vapeur d'~nè force de 130 chevaux chacun.

Ces moteurs à vapeur actionnent des compresseurs d'air du système Sautter-Lemonnier. Moteurs et compresseurs appartiennent, du reste, aux tvpes les plus perfectionnés qui existent actuellement.

L'air comprimé s'emmagasine, par l'eCet du refoulement exercé par les compresseurs, dans trente grands réservoirs ayant chacun trente-cinq mètres cubes de capacité. Sur ces trente récipients, vingt-ci.nq servent d'accMMtM~eM~ pour l'air comprimé, ou, si l'on préfère, do magasins de réserve la pression normale y est actuellement de 6 atmosphères. Ces réservoirs accumulateurs sont alimentés directement par les compresseurs. Les -cinq récipients restants sont des réservoirs (K~r~M~M~; la pression, pour le service actuel, .y est seulement de 3 a 3 atmosphères absolues, c'est-à-dire d'environ 3 à 3 kilogrammes par centimètre carré.

Ces cinq récipients distributeurs sont en relation, d une part. avec les réservoirs accumulateurs parrintermédiaire d'un régulateur automatique de pression chargé de maintenir celle-ci dans la limite voulue; ils sont en relation, d'autre part, par une conduite souterraine placée dans les égouts des voies publiques, avec les réservoirs particuliers des neuf stations .centrales correspondant aux Heuf réseaux pneumatiques de Paris.

L'installation du service pneumatique étendu a toute la ville comporte deux grandes conduites partant de~ deux usines productrices de l'air comprimé l'une pour la rive droite de la Seine, comprenant cinq réseaux, et l'autre pour la rive gauche, qui en possède quatre.

Ces conduites sont enfer; leur étanchéité est absolue, même pour des pressions s'élevant à 13 atmosphères, c'est-à-dire à plus de 13 kilogrammes par centimètre carré. Or, la pression dans ces conduites d'air comprimé n'est normalement, pour le service actuel, que de 2 à 3 kilogrammes par centimètre carré cette pression est naturellement la même que celle des deux sortes de récipients auxquels lés conduites en question servent de trait d'union, & savoir, d'une part, les grands réservoirs distributeurs de Sai'nt-Farg6a'u, et, d'autre part, les récipients de réserve deg neuf stations centrales disséminées dans Paris.

Ces récipients de réserve des stations centrales, alimentés de la sorte par les grands réservoirs distributeurs de l'usine productrice de l'air comprima, sont ainsi comme autant de dépendances de ces grands réservoirs,

fection de frère! Vous qui semblez deviner mes désirs pour les prévenir Comment une pensée si foMe a-t-elle p~ traverser votre esprit ?.

Que voulez-vous?–murmura le &ls du docteur– je vous aide tant! En vous voyant triste, sans savoir le motif de votre tristesse. Je cherche. je me crée des chimères. Je donnerais mon sang pour connaître la cause de vos larmes. au moins je pourrais la combattre. –Vous êtes bon, mon ami. dit Amélie en serrant anectueusement les mains de Gaston mais votre affection pour moi exagère vos craintes. –Je vous répète que je ne souSi'e pas. A quoi donc pensiez-vous tout à l'heure, et pourquoi pleuriez-vous? La jeune nlle voulait garder son secret. Elle recourut, sinon au mensonge du moins? à la dissimulation, et répondit Je songeais au passé. Je pensais à mon père, que j'aimais tant et que j'ai perdu.

Pourquoi vous immobiliser dans les souvenirs tristes, dansles deuils du passé, quand la. vie s'ouvre devant vous,large et souriante?. quand l'avenir doit être si beau?. Qui sait? murmura MMe de Rieuttes, dont l'âme était ru&de Monceau, près du jeune duc agonisant.

Comment! qui sait? répéta. Gaston. Toutes les conditions du. bonheur ne. se trouvent-elles point réumes autour de vous?. M'a.vez-vou&'pas une mère qui vous adore?. N'avez-vous pas des amis dévoués qui seraient prêts à tous les sacrifices pour vous épargner l'ombre d'un

chagrin?.

De cela je ne doute pas! nt Amélie avec expansion. Mon tuteur et vous, mon ami, vous joignez à une grande tendresse un dévouement &a.ns

bornes.

–"Ah! s'écria'lé jeune homme, emporté pa.r la passion qui débordait eh lui, c'est plus qus du devqueja~e~t fp~j'e

pMuy.e. c'est.

comme autant de prolongements de ceux-ci jusque dans les stations centrales.

Actuellement, la Compagnie des Horloges et Forces pneumatiques distribue déjà l'heura à plus de 6,000 horloges et pendules réparties dans 2,000 immeubles et sur les voies publiques du premier, du deuxième et, d'une partie du neuvième arrondissement de Paris. 180,000. mètres de conduites sont déjà posés, dont 60,000 de conduites-maîtresses. La Compagnie a également le service des Halles, des marchés, des kios.ques des voitures, etc., etc.; elle doit, du reste, prendre à sa charge le service hora~'e de tous les établissements municipaux et de toutes les propriétés de la Villa situes dans l'enceinte de Paris ce service comprendra à lui seul près de 13,000 pendules et horloges. La Compagnie se hâtera d'installer le service horaire municipal d'une manière complète tout en poursuivant paraIlN~ ment l'extension du service privé.

L'usine de Saint-Fargeau ne distribue pas directement dans Paris l'heure et l'air comprimé. Cette fonction est dévolue aux nou~ Stations centrales, dont celle de la rue Sainte*Anne, numéro 7 (station A), réalise actuellement le type. La seconde station (station B) est, dès maintenant, en voie ~'installation au boulevard Richard-Lenoir.

L'usine de Saint-Fargeau est uniquement une fabrique d'air comprimé pour Falimentation des stations centrales. De la memt) manière que les usines à gaz fournissent le. gaz, elle fournira Pair comprimé poor la dis* fribution de l'heure, de la lumière et de la. force motrice dans toute l'étendue de Paris. ("A ~Mmfe,~ `

e

L~ JB~'UR.SE.

Le .marché est très calme. Pas de nouvelle~ intéressantes ni du dehors ni dé ~intérieur. On se livre pendant toute la séance à d'insigniûantes escarmouches autour des cours de la veille mais cependant la clôture s'opéra avec un peu de hausse. En somme, la situation n'est pas modiËé~ en ce qui touche nos rentes, pas plus que.let valeurs de crédit. 'c A. voir les vides que présentent les alentours de la corbeille, et le très petit nombre de spéculateurs en coulisse, il est facile de voir que nous sommes a la un de l'année Qt que d'autres attractions dominent.

La période des étrennes commence, et les acheteurs qui n'avaient pas eu le bon esprit. de mettre en lieu sû.r leurs bénéûces, au be&c moment de la reprise que nous avons ou à constater ces jours derniers, regrettaient hier de n'avoir point su se contenter de l'a'M)'ea~ Mte<MocW<<M du poète latin. De la hausse dans la seconde quinzaine de décembre, et cela après une année de disette comme l'année 1883, cela devait se saisir aux cheveux comme la plus rare de toutes les occasions t Qn retrouve le cours de 11.5. Il faut en proSter.

Il faut s'estimer heureux que le découveft s'e soit vu forcé de se racheter,, et qu'a un certain moment il n'ait plus eu conRanc~ dans la baisse, car de son côté il regrette son empressement. Il serait si facile d'exploiteiau profit de la baisse les rares nouvelles qui. nous parviennent. Les inondations recommencent, M, Gambetfa est très gravemettt malade, M. Grévy ne se porte pas bien, le président du conseil est soum'ant, et cola, tout juste au moment où on veut supprimer les Invalides 1

Et ce n'est *pas tout.

On parle d~une liquidation plus diBfcile qtM la précédente à Londres. Le Stock-Excha.nge perd de sa fermeté; l'argent s'y montre moins disposé a apporter un concours actif et fait

conséquemment preuve d'exigences plus ~sé-

rieuses. Le tout se traduit par 1/16 de BfHMe sur les Consolidés a 1011/16. C'est' un bi6~ petit résultat.

Mais il n'y a même pas moyen d'exploiter un peu largement ces éléments de trouble. Si, pour faire un ci vêt il faut un lièvre; pour faire de la baisse il faut des vendeurs et les vendeurs habituels consacrent leurs loisirs .à. acheter dés bonbons et des joujoux. Les spéculateurs brillent .par leur absence, tout le monde s'embrasse sur le terrain neutre des étrennes 'du premier de l'an. En clôture,, ~a marché s'est raffermi, ainsi que nousvénot[6 de l'écrire.

Voici quels ont été les cours de nos Re&tet. Le 3 0/0 a ouvert et fermé à 79 25 après aVotr fléchi à 79 10. C'est dix centimes do hausse. Le 3 0/0 amortissable a, au, contraire, per~ 5 centimes a 80 75. 9

Le 5 0/0 s'est négocié de 11495 à 115 francs. On reste à 114 97 demandé.

La Banque de Franco a repris une avanët de 30 francs a 5,315 fr. 'C Le Crédit foncier a fait preuve de bea.u'ceub de solidité a j,,335 francs. Au comp.taut il w. été recherché à 1,340 fr. :< La. Banque Parisienne conserve la mém< attitude de vigoureuse fermeté a 4~5 fr. Sur la Banque ottomane, *bn n'a traité cma trèspeud'aË'airesà74350; ce cours constitu&-&éànmbinstme avance de 2 50 sur sa. précédente clôture. Le Crédit lyonnais, à ~<e également très bien tenu de 555 à 560 francs. Nous n'avons pas d'importantes modifica.tions à enregistrer dans les cours des chemins de fer. Le Nord reste comme hier la Lyon gagne 2 50, a 1,570 et le Midi perd autant, & 1,170. L'Orléans a uni à 1,2~0, en reprise de 10 francs. Les recettes de nos six grandes compagnies de chemin dater pour la semaine allant du 6 au 10 décembre n'ont pas donné de très fructueux résultats. Il résulte en effet de l'examen

II s'arrêta soudain.

Mlle de Rieulles avait baissé la téiie rougissant de nouveau et, quoique n'ayant point formulé Fàveu qui brûlait ses lèvres il eut peur d'être allé trop loin et voulut battre en retraite.

–Vous me comprenez, n'est-ce pas?– bégaya-t-il j'ai l'an'ection jalouse.Quand vous souffrez, je yeux savoir pou~ quoi, aiin de souifrir avec vous si ~& s~ puis vous soulager.

Rassurez-vous. répliqua la jeuh'e nlle en s'enbrçaht de sourire .–Je névoucacherai rien. Je ne vous marchandés rai jamais ni ma cennance, ni mon amitié.

–Son amitié.se dit Gaston tout bas Ah ce n'est pas son amitié que veux ') 1

En ce moment, la vieille Marianne entra dans le salon.

donc avez-vous la tête tous les deux?–nt-elle avec la familiarité dont elLe ne~se départait jamais. .Vous devriez être à table depuis cinqmin-u.tes. Madame la comtesse et M. le docteur vous attendant dans la salle à manger! -r-. Les jeunes gens, quand c'est ensemble et t quand ça cause, ça oublie tout, même I~s heures du repas On a de l'appétit. pourtant, à votre âge!

Gaston oSEit son bras à Amélie iet tous deux allèrent rejoindre Mmede.RieuH<s et te vieux médecin.

fA $M~~ .XAVIER D~ ~ONT~S-r `

<7Me ~o~M 7 <n?r~ .f~79 at~cr~ï~ les &M~a:Ma? deFo~f ~aMûg a ~c~o~ ~s a6oMt!$~eM~ aMa? JoM~MSMa?, nos abonnés ~CM~eM~ ~e~îa~gr ~ns <OMs &Mr&MM? ~&S~ -P~aMM~M~ a&OMMeMMM~ OM ~ettOM~eH~M~g~ au €rA.UIL.<~JCat, co~~ /~r~eM< <~M~.&M~aMa? M~MtM <Ze~a~M~~r ~a<!0)t du ~OM~a~.


du bulletin comparatif publié eha.que semaine cttê pendant la période correspondante de i88l elles s'élevaient.à 404,~9 francs. Elles n'ont été en 1882 que de 351,613 francs. C'est donc une diminution de 53,716 francs pour rexercice courant.

Les Chemins étrangers sont un peu mieux tenus.

Les valeurs internationales .n'ont pas eu un marché actif.

Le Turc a touché le cours de 13 francs pour nnir à 11 90.

L'UniRée s'estimmobilisée à 355 francs sans aB'aires.

L'Italien a oscillé de 89 40 à 89 27 en réaction de 12 centimes sur hier..

Pas de mouvement sur le Suez, qui débute <;t clôture a 2.375 francs, ayant fait au plus haut 3,880 et au plus bas 2,260 fr.

Les recettes du transit pour la journée d'hier se sont élevées à la somme de 160,000 fra.ncs.

HENRf PRtVAT

CH~d~ DES ~'(i~

NoT'VKr.fJ-'SJUDT~AmKS.

Deux Espagnols, un Cubain, une Hongroise et une Française sont actuellement poursuivis devant la cour d'assises de la Seine sous l'accusation de vol qualifié. II y a deux ans environ, Mme Boulant, qui tient un restaurant sur le boulevard Saint-Michel, s'aperçut un soir qu'on lui a.va~t dérobé six mille francs en espèces et trente-deux mille francs en valeurs. longtemps on rechercha, tout à fait infructueusement, les auteurs de ce vol. Enfin le parquet parvint à découvrir que le voleur n'était autre qu'un sieur Romain Cubello, étudiant espagnol et amant de la caissière même de l'établissement, Marie Labre, veuve Larcher.

Pour écouler le produit de leur vol, les ~eux malfaiteurs s'adjoignirent un sieur Raymond-Garcin-Martinez Mahglano qui. de concert avec sa maîtresse, une Hon-. groise, fort répandue dans le monde de îa galanterie, Mlle Nadège-Marie Girelle <îe Remellay, parvint à opérer le placement t de nombre des actions dérobées. Un cinquième personnage, un étudiant en médecine, Claude Tovar,né à la Havane, intervint dans ces opérations.

Arrêtés, les accusés ont comparu hier devant la cour d'assises de la Seine, où ils ont naturellement nié toute participation a.u crime qui leur est reproché. Le verdict des jurés ne sera rendu qu'aujourd'hui.

On se souvient du procès engagé entre MM Cantin et Métra à propos d'une opérette, la .Ft~e c'M.cP6Wes, que l'auteur de ïa y~e~esjEoses s'était engagé à livrer &u directeur des Bouffes-Parisiens, dans HH délai donné, sous peine d'un dédit de 30,090 fr; L'engagement pris par M. Olivier Métra n'ayant pas été rempli.M. Cantin a poursuivi le célèbre compositeur de 'musique devant la première chambre du tribunal civil afin d'obtenir le dédit stipulé.

A l'audience da huitaine dernière, l'auteur du. ballet de Kc~Ma a produit des certincats de médecins établissant que Fêtât de sa santé laissait fort à désirer et que tout travail intellectuel lui était rigoureuseiment interdit. Le tribunal, admettant, contrairement aux conclusions de M. le substitut Pottier, ce cas de force majeure, a rendu J&ier un jugement aux termes duquel M. Cantin estdébouté de sa demande en vingt mille francs de dédit.

MAH~EX.

n.

LES tNO~DATtOMS

EN PROVINCE

GHALOX. L'ingénieur en chef charge du ~e.t'vice de la Saône à Chalon a fait prévenir, hier soir, t,oua les bureaux des ponts et chaussées, ainsi que ceux de la. mairie et de la souspréfaeture, d'a.voir à prendre, sans aucun retard, les mesures les plus énergiques pour empêcher la détérioration des routes et des rues, et organiser les moyens de circulation prévus nécessaires par suite de la forte extension que va prendre la crue de la Saône. D'après les observations et les renseigne.rnehts de ce chef de service, la Saône n'atteindra pas. moins, avant quatre jours, d'une cote de 6m -10 à 6" 30. Elle dépasserait de 20 ou 30 centimètres la crue de 1876.

Toute la ville basse sera inondée, et l'eau s'élèvera, de 50 à 70 centimètres .dans' les rues.

LvoN. La crue du Rhône semble avoiratteint&on maximum. On constatait même une légère baisse, ce matin, & neuf heures.

NA~cv. La Meurthe et la Moselle sont de nouveau sorties de leur lit. Les crues ont été presque subites et remarquablement fortes, de plus d'un métré en quelques heures.

Aux environs de Nancy, toute la prairie est sous l'eau, ainsi que la vallée de la Moselle. Les habitants des logements menacés ont pris leurs précautions dans la nuit de mercrodiàjeudi.

CoNDË. La crue de l'Escaut continue à inspirer de graves inquiétudes la Haine et le Honneau coulent à pleins bords, en même temps que le niveau du canal de Mons s'élève également. Ces trois cours d'eau se réunissent à FEscaut, à Condé. L'Escaut marqua en ce moment 1 m. 85 c. au-dessus de Fétiage.

Les eaux dépassent le niveau des dernières inondations, envahissent les piles du pont tournant. Le faubourg, en face de la chapelle Saint-Roch, est inondé par l'Escaut, qui refoule par les bouches d'égout.

Dans la rue du Moulin et près du bureau du génie, l'eau couvre la rue, l'abreuvoir déborde en face de la fabrique de chicorée de M. Fariveau, et recouvre le pavé sur un espace de cinq ou six mètres.

Jusqu'ici, il n'y a pas eu de rupture de digues, mais c'est & craindre.

PoNTARLiER. Le Doubs, en l'espace de deux jours est arrrivé a'ime hauteur qu'il a bien rarement atteinte. La ville est en emoi. Les riverains sont contraints d'abandonner leurs habitations. Entre la gare des Hôpitaux-Jougno et Vallorbe (Suisse), une partie de la voie a été enlevée le 37, et les Ctmimu'hieations n'ont pu être rétablies qu'après plusieurs heures de travail.

Le courrier de Morteau n'a pu parvenir a Pontarlier hier au soir il a été arrêté au desitoïs~ MûntbeooM; p&z,dB6 éhoaleBMH~Bet par l'inondation.

Lee dégâts sont jusqu'à, cette hetn-a tr~ grands, mais purement matériels. v.

v.

Noitve!!e~ Darses

Tgmp~a~é~M~~ceMt! Observatoire Gruby (Buttes Montmartre) Ÿ t)h'ecteur:P.Jovi.s.

Baromètre, T4~ Thermpmètta 9.3. Direction du vent: S. W.

temps pyo~aMejMm- aujom'd'It.ui,.

Couvert. 'Vent. Pluie.

Le VoMT~~ o/~otû~ pubUe Fordre des réceptions du 1"' janvier à l'Elysée

Adhcheures H!Lquart,jte peésid~t delà.

République, ayant auprès de lui les ministres et les officiers de sa.ma.ison militaire, recevra le président du Sénat, les membres du bureau du Sénat et MM. les sénateurs

A dix heures et demie, le président de la Chambre des députés, les membres du bureau de la Chambre et MM. les députés.

A onze heures, le-président de la République, accompagné des ministres et des dmciéBS de sa maison militaire, se rendra au palais du Luxembourg, chez le président du Sénat, et & onze heures et demie, au palais de la Chambre des députés, chez le président de la Chambre. A une heure et demie, le Président, ayant auprès de lui les cardinaux, les ministres, les maréchaux, le grand-chancelier de la Légion d'honneur, le général gouverneur militaire de Paris, le général gouverneur de l'hôtel national des Invalides, les sous-secrétaires d'Etat et les bfnciers de sa maison militaire, recevra le corps diplomatique les ambassadeurs et ministres plénipotentiaires français présents à Paris et ne remplissant point de fonctions leur assignant un autre rang dans les présentations ofncielles seront reçus avec le corps diplomatique étranger. A deux heures, le président de la République recevra les députations des corps de l'Etat, du cierge, des administrations publiques et de l'armée. Encore un décès de la catastrophe du MontValérien.

Le malheureux sous-ofncier Guillon, une des victimes de la catastrophe du Mont-Valérien, est mort hier, à l'hôpital du Gros-Caillou, à cinq heures du soir.

Le matin même, un officier d'état-major était venu, de la part du ministre delà. guerre, lui apporter la médaille militaire.

Ce décès porte, & la suite de cette terrible catastrophe, A dix-sept le nombre des morts. Les médecins avaient raison en disant qu'ils ne sauveraient pas beaucoup de ces victimes. Guillon était agé de vingt-cinq ans. Il était originaire de Surtainville, arrondissement de Cherbourg (Manche).

C'était un excellent sujet, aimé de ses camarades et estimé de ses chefs.

Son père, petit cultivateur à Surtainville, a été prévenu par dépêche, et du malheur qui le frappé, et de la distinction honorinque qui accompagnera, au tombeau les restes de son

&ls.

Les obsèques auront lieu avec tout le cérémonial qui est à cette malheureuse victime du devoir, à la chapelle de l'hôpital du GrosCaillou, demain samedi, & onze heures et demie.

A midi ont eu lieu à Puteaux. dans le mema cérémonial que pour les précédents services, l'es obsèques ds.Mmé Larrivé, née.Lejeune, décédée mardi a.I'IiôpitalNeckei\

'i

L'agent chargé du service de la commune de Nanterre rendait compté hier, à M. Véron, commissaire de police de la circonscription de Puteaux, que depuis trois jours la dame- veuve. Froment, marchande de fromages, âgée de cinquante ans, n'avait plus été vue. Le magistrat se transporta aussitôt au domicile, rue de Paris, et on trouva la pauvre femme morte dans la maisonnette qu'elle occupe.

Le corps gisait sur le parquet, portant trois blessures provenant d'un instrument tranchant. On ignore encore si on se trouve en présence d'un crime ou d'un suicide; aucun meuble n'a été fracturé, mais pourtant on n'a retrouvé aucune arme auprès du cadavre. D'un autre côté, la veuve Froment paraissait heureuse. Son fils, âgé de seize ans, paveur a Versailles, était venu la voir il y a quatre jours. Il était en très bonne intelligence avec sa. mère et il a paru très frappé du malheur qui était arrivé.

Une enquête a été ouverte aussitôt, et, jusqu'à présent; personne n'a été arrêté. ANDRÉ SOURDES

Nous engageons tous nos lecteurs à acheter leurs vetemenLs à la maison de conûance A~. <?o~c~M, connue pour vendre le meUleur marché de tout Pans.

En ce moment, grande baisse de prix et distribution de ~M~)M/~MM e<ïQ!eatMa7-~<t*~tKes à tout le monde.

Les personnes qui auraient à vendre dos tableaux anciens, spécialement portraits et tableaux décoratifs, peuvent s'adresser à M. Lannoy, 14, rue Lafayette, à Paris.

TÉLÉGRAMMES & CORRESPONDANCES

< REDON. Le nommé Bretagne, habitant & la Jambière, a tué sa jeune femme, âgée de vingt-deux ans. La mort a été causée par d'innombrables coups portés avec lès pieds, ceux-ei étant chaussés d'énormes bottes ferrées.

Le cadavre était horriblement dêuguré. FRONTiQNAN. Un train de voyageurs a déraillé à peu de distance de notre

gar~

Plusieurs voyageurs ont été blesses. Le service a été interrompu pendant sept heures.

Foix. Uue convention postale et télégraphique vient d'être signée entre' la France et la république d'Andorre.

La ligne ~télégraphique demeurera à perpétuité la propriété de la France, qui paiera de ses deniers un courrier entre Andorre-laVieille et l'Hospitalet.

LE HAVRE. M. Tirard fait école. Le conseil municipal du Havre vient de constater, au moment de la reddition des comptes, que l'adjoint chargé du service des bâtiments municipaux s'était trompé do 94,000 francs, sur la somme minime attribuée à quelques réparations urgentes àfaireau Grand--Théâtre. Pour les frais do la fête du 14 juillet, autre déficit de 18,000 francs. L'adjoint vient de donner sa démission.

–RoYAT. Une partie de la colline de Puy-Chateix, sur laquelle sont adossés plusieurs hôtels, s'est éboulée.

Les rochers, les cailloux et les terres détrempées par les pluies incessantes, ont enenvahi d'abord l&rez-de-chaussée, puis une partie du premier étage de l'hôtel Central. Il n'y pas eu d'accident de personnes; un malheureux chien couché sous le billard du café a été écrasé sous le meuble.

On frémit à la gravité de ce désastre s'il se fût produit au moment de la saison ther-

male..

VALENCE. La police a cru mettre, ce matin; la main sur l'assassin de Saint-

.Chamas.

Un monsieur, très bien mis, a été arrêté sur la place du Marché, au milieu de la foule. Renseignements pris, le proviseur d'un lycée voisin est venu en toute hâte réclamer son beau-frère, qui a été aussitôt remis en li-

berté.

BRUXELLES. Dans un atelier de Disoh, près Verviers, une machine à vapeur a fait explosion hier soir, au moment où tous iBS.-nu.vriers étaient au travail.

On ignore encore le nombre des victimes. Trois enfants ont été trouvés morts. BRADFORD. Le nombre des morts dims la catastrophe d'hie.r est de trente-six. –<" BE&NE. La Société philanthropique française a organisé, a l'occasion des fêtes, une loterie de bienfaisance qui a parfaitement réussi, grâce à l'empressement du corps diplomatique, des membres de la colonie et de la population bernoise.

Le gros lot, deux beaux vases de Sèvres, offerts, de la/part du gouverement français, par M. le ministre des au'aires étrangères, est arrivé Mer de Paris.

B. UNS

M t M mn & D t !t M < Le P'f etf~ cace dM toni~afM

<tH MMAHL

M. Lucien Biart est, & bien, des titres, un des écrivains favoris de l'époque.

Les ApeM<M)*~ d'un jeune M<2<M~aK~<e, Deux A~MM, ~'M<fe~'ré~e~ et &'<BM~, le Don Quichotte, traduction nouvellp à l'usage de la jeunesse, enrichie de 350 dessins de Tony Johannot ~foMStëMr f~0<t, la 7''rottMé?'e w~MM.Me,' le Sec~e< <~e Jo. formant avec -LMCta Ap~<x, qui vient de paraître, la-Série complète des OMMh'e Voya~M ~~o~oH<N~e. Chacun de ces volumes peut se donner séparément. J. Hetzel et C", éditeurs.

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0

LE CARNET M L'AMATEM 11 n'est pas sans intérêt de constater, au moment où se termine la première période de la saison, qu'elle a été très satisfaisante pour messieurs les commissaires-priseurs. Indépendamment des nombreuses ventes dites des Hollandais, et qui produisent un gros ehitt're, il s'est fait beaucoup de ventes de diamants et de bijoux, qui ont donné des résultats surprenant surtout pour les joailliers, qui se plaignent avec raison, croyonsnous, d'un grand ralentissement dans les transactions commerciales.

Nous avons eu une suite de collections arrivant d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, qui ne sont que le prélude de ventes annuelles, ce qui prouve bien qu'à Paris, en toute saison, sans publicité extraordinaire, a.v<ic son hôtel des Ventes, on trouve le meilleur !)f<yen d'écouler dans des conditions avantageuses tous les objets d'art ou tableaux vus et connus à l'étranger. Ce n'est pas que pour nous ils aient l'attrait du nouveau, de l'inconnu; c'est parce que cette grande ville, dont on ignore les ressorts, nourrit dans son sein tant d'amateurs, d'oisifs, de gens fortunés qui ont pris l'habitude de fréquenter l'hôtel Droûot', que le nombre d'acquéreurs, par eux seuls, représente un autre public que la foule d'étrangers qui peuvent se déplacer pour aller assister & la vente la plus séduisante qui se puisse faire.en province et dans n'importe quelle grande ville d'Europe.

Nous exceptons Londres, bien entendu, qui est aussi un centre de ventes publiques assez important, mais où toute collection qui ne serait pas du pays et. notoirement connue aurait mille chances pour mal se vendre. M. Rochefort a fait, il y a quelques années, un ouvrage très spirituel: les M~g~M de ~'A~M~M Ventes, M. Eudel s'est imposé la tache de faire tous les ans un volume sur les grandes ventes de la saison, et son premier ouvrage a eu un immense et légitime succès. Mais qui se doute du rouage, du mouvement. de l'im portance, de l'hôtel Droûot ? p

Qui aurait un instrument d'optique assez perfectionné pour pénétrer les vrais mystères 3e tout ce qui s'y passe nous oiîrirait peutêtre l'étude de mœurs la plus frappante du siècle car c'est tout le monde qui passerait par son crible, chacun sans s'en douter n'efneure-t-il pas l'hôtel des Ventes ? Que de silhouettes amusantes ou sinistres à esquisser, que de masques arrachés nous laisseraient voir de bien vilains visages

Que de bonnes actions, que d'oeuvres de bienfaisance enveloppées dans le tourbillon des anail'es nous signaleraient les hommes de bien. qui même dans l'accomplissement des devoirs les plus pénibles savent apporter tant t de délicatesse et de générosité que leur ministère devient un véritable secovrs pour les malheureux, une sauvegarde pour les faibles. L'hôtel des Ventes n'est-il pas le dernier refuge des affolés, des poursuivis, n'est-il pas le sauveteur de la situation ~ui sombrerait si on ne la liquidait pas? P

N'est-il pas le centre de partage légal pour les héritiers qui ne s'entendent pas; et cela arrive quelquefois ? N'est-il pas le temple de la. fortune pour ceux qui ont formé deg collections dans le-bon temps et qui les revendent aujourd'hui ? Jugez comment, en ces différentes circonstances, la socLété se livre a son insu dans toute sa simplicité ou dans toute son horreur.

Grands l'ôles.et comparses, tous sont intéressants, intéressants a étudier bien entendu. Que l'on aimerait à vous. les montrer, si ce n'était vous; nous, moi et d'autres qui se fâcheraient peut-être'! `

ARTHUR'BLOCHE

BM~rMMMT~! !MtM

MMMMMM!~ UtMt)

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LA SEMAINE TERRIBLE

Mauvaise semaine pour les théâtres t Les directeurs ont l'air morose, les caissiers sont de mauvaise humeur; il n'est pas jusqu'aux concierges qui, lorsqu'on vient chercher la réponse aux billets de faveur, lancent aux solliciteurs des regards furieux, comme si on leur arrachait leurs entrailles.

Que voulez-vous, c'est la tradition C'est la tradition que, pendant la dernière quinzaine de décembre, les recettes dans les théâtres baissent comme la. Bourse quand les Rothschild vendent, ou comme ce pauvre X. l'académicien.

C'est aussi la tradition qui veut que, pendant la dernière semaine, cette, baisse devienne pour la plupart un véritable aplatissement. Depuis que le monde est monde, et que dans ce monde il y a des théâtres, cela s'est toujours passé comme ça. Pourquoi ? oh mon Dieu, c'est bien simple, et vous allez le comprendre en deux mots.

Les spectateurs qui font « l'argent~ dans les, théâtres, ce ne sont pas les élégants, les gens du high-life, les femmes que vous admirez ëndiamantees dans les avant-scènes, ou les hommes dont les cravates blanches brillent aux fauteuils d'orchestre, au début des pièces à sensation.

Ceux-là lancent les spectacles. Vissent tout au plus vingt ou trente chaque soir dans une salle, et, bien que leur présence soit indispensable, car c'est grâce à euxquje les succès se propagent, ce n'est pas, malgré sa qualité, leur présence qui constitue Ïa recette

La recette, c'est le bourgeois qui la décide, gros ou petit, gras ou maigre, reactionnaire ouvoltairien, qu'il demeure au premier ou au sixième, rue de Rivoli ou rue Beaubourg, qu'il soit retiré des affaires après fortune, ou qu'il y trime encore pour l'achever,c'est lui qui, depuis les premières loges jusqu'aux troisièmes, depuis les fauteuils d'orchestre jusqu'aux secondes galeries, complète les trois ou quatre mille francs que le caissier empoche chaque soir, et sur lesquels les trente clubmen des avantscènes ne comptent guère plu& ~me<paur vingt-cinq louis.

Or, le bourgeois est avant toutes choses un être réfléchi, méthodique, qui, à force de calculer ou d'entendre calculer autour de lui- à propos d'affaires, a fini par prendre l'habitude de calculer à propos de t:out.

Et quel est le calcul du bourgeois pendant la dernière semaine de décembre ?C'est que voilà le moment des étrennes, c'est-à-dire, suivant les fortunes, un& dépense variant de mille à dix mille francs dans fous les ménages, en cadeaux, bonbons, joujoux, fleurs, pourboires et gratiËcations. C'est aussi que, comme d'ordinaire le théâtre, dans la bourgeoisie, est~un plaisir ou une distraction que monsieur offre à madame, le moment approche madame, a propos d'étrennes, va avoir tant de distractions et tant de plaisirs, que, loin d'y avoir inconvénient, il y a sagesse à faire l'économie de celui-là.

C'est encore que, une fois le cap du Premier de l'An doublé, on ne sortira des Etrennes-Charybde que pour retomber, le quinze, dans le Terme-Scylla, et que, devant tant de dépenses nécessaires et indispensables, il est raisonnable autant que naturel de supprimer celles qui sont supernues..

Et ces raisonnements sont si sages que même ceux qui ne sont pas des bourgeois le deviennent pendant le temps nécessaire pour penser comme eux, et pour conclure exactement comme s'ils l'étaient.

Voilà pourquoi, dans presque tous les théâtres, cette semaine est vraiment la semaine terrible.

Je dis: dans presque tous, parce qu'à cette commune règle il y a pourtant quelques exceptions. Ces exceptions sont les prèces dont le succès est tellement lancé, quje la location faite pour plusieurs semaines à l'avance a eu le temps dépasser par-dessus ces huit jours-là. Ainsi F~o~ l'immense attraction du talent de Sarah Bernhardt rend le maximum quotidien inébranlable comme un roc, et où tout ce que les invariables neuf mille cinq cents francs de recettes journalières pourront faire, c'est de baisser de cinquante centimes,– et encore ce sera pour ne pas désobliger la tradition t

Hormis ce cas exceptionnel, peu ou prou, la fin de l'année innue sur les recettes de tous nos théâtres. Il est vrai que dimanche soir le charme est rompu,qu'eahant comme en basc'estjoie, liesse et fête pour tomt.le monde~etquela première semaine de'j~n-

vier remet bien vite les conres-forts des directeurs de la dernière semaine de décembre.

Mais jusqu'à la Saint-Sylvestre, c'est-àdire pour vingt-quatre heures encore, là tradition existe et dure.

Et si, d'ici là, madame manifeste a monsieur, d'un ton câlin, entre le camembert et la duchesse, qu'elle serait bien aise d'aller juger si l'élégant M. Romain est aussi beau qu'on le dit dans la jM7f Gabrielle « La semaine prochaine, bobonne, répond monsieur, et, si tu tiens absolument à sortir, eh bien mets tes soques, et allons sur les boulevards voir les petites boutiques. Tu n'as pas idée <: comme c'est amusant »

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Ce soir, & l'Qdéon, première représenta.tipn (reprise) de le 7)f<t)Ke <%e la t'Me de la Paix, dra.mo en quatre actes, en prose, de M. AdolT)he Bf'iot avec la distribution suivante

Albert S~vary MM. Chelles Dumoncho Kéraval M. Courbet Brémont Vibert Cosset LegrefRer Fréville Ernest Ritel Un garçon de bureau Dalier Julia. Vidai Mlles Tessa.ndMr Mai-iettâ HêgTs

On commencera à huitheures,parla reprise d'une comédie de Picard en un acte,l'Ae<e ~s M<?<MM.ff ainsi internrétée

Dubouloir MM.Clerh Cla.ii-ville 1; Amaury André Boudier Mme de Rosemont Mmes Raucourt Lduiso ElisePetit

Cette première rep.resGnta.tion étant donnée un samedi, et le jour de l'an tombant un lundi, les services de presse pour la "seconde représentation ne seront valables que mardi

3

Ce soir. a neuf heures et demie, aura lieu à l'hôtel Continental, la grande Fête organisée par le Comité de là Presse au pi'oËt des- mondés, avec le gracieux concours de Mmes Lureau, Reichemberg, Barretta, Brunet-LaSeur, Marguerite Ugalde, Sophie Monter, de 'MNL Lassalle, Worms, Coquelin cadet, Tal&zac, Marsick, Scovello et du quatuor viennois. Voici le programme du concert

PREMIÈRE PARTIE

Sonate & Kreutzer, pour piano et violon (Beethoven), par Mme Sophie Menter et M. Marsick. Goo~ Bye (Tosti), par M. Ed. Scovello.. Air des ~M'OMS (Victor Massé), 'par Mm~ Brunet-Laûeur.

Danse hongroise, pour violon (Sarasate), par M. Marsick. Air de Roi de Lahore (Massenét), par M.

.Lassallo.

.Duo de -M~'etHe (Gounod), par Mme Bruhet-La&eur et Talazac. L'.EMce de Sa~<-C</r (Mme Ugalde)~ pM' MUe Marguerite Ugalde. DEUXIÈME PARTIE

Le monologue du ehil'urgiBnde .&e&<Ms'<tMUMe (inédit), dit par Coquelin Cadet. A Q:MO~ reueM~ les jeMMM /~Hes.. (A. de Musset), par Mlle Reichemberg et Barretta. Zif: CaKscMKce (Victor Hugo)], _pa.r M Worms.

TROISIÈME PARTIE

Quatuor viennois (vocal), par Mlles Fanny~ Marie, Amélie Tschampa et Mlle Ma;'ianne Ctallowltsch 1" mazurka (Chopin); ~Voyage nuptial (Kjeruif) -Me/M<o/~e {cavatine), première audition (Boito), par M. Talaz&c. i" Sérénade espagnole (Ketten)

3o Fantaisie sur J)o?t JMa;M (Liszt), par Mme Menter. Air du Pardon de J'~oç'fMte~ (Meyerbe.er), par Mlle Lureau.

Duo de la .Reme de C/t~pfe (H~lévy), par MM. Talazac et Lassalle. La jP<Tn*MMMM~ (Suppé), pa(r Mlle Margue' nte Ugalde.

Le concert sera suivi d'un bal; les .orchestres seront dirigés par MM. Olivier Matra. ût Desgranges. Le~btUets, dont le prix est de 20 y):ariC6,sS trouvent à l'hôtel Continental.

Chronique de la foliée r Les nouvelles que nous avons fait .prendr& de la pauvre Dinelli sont relativement moins mauvaises. La malheureuse jeune femme est, ainsi que. nous Pavons dit, installée à Sceaux'. Elle a. montré une grande l'ésign~tMh, et~ n'a plus subi de crise violente depuis son entrée dans la maison de santé.

Par contre, nous avons une triste nouvelle&annoncer.. Le père de Mme Montb&zon est mort hier. On sait que M. Montbazon., qui avait rem" ;pprtëd*e n~nibreux. succès Sur tss ~~e ;d~

partementàlës, avait. été atteint d*aJieMtiom mentale après un échec à l'Ambigu, âan~ les JtfoMe~~a~.

M. Mohtbazbn s'appelait, en réalité M. Li-* versme M&htbazoï). h était qu'un psêudohyma théâtral.

On sait que sa fille, Mme Marie Montbazon, la charmante artiste des BouSes, épousait tou.t dernièremeat notre Sympathique confrère M. d'isier; do'Ia~Pa~We. Elle est aujourd'hui [ dans la désolation, ainsi que toute sa famille. Nous nous associons très sincèrement & sa. douleur. Les obsèques de M. Montbazon a~U'ont liatt après-demain dimanche, à une heure et dëmiw & Colombes.

On se réunira & l'église de Colombes. Les personnes qui n'auront pas reçu <Mt lettres de faire-part sont priées de cohsIdiSrer cet avis comme une invitation. Détail curieux: M. Montbazon est mort~ jour pour jour, deux ans a.prë& sa preni~~ crise d'aliénation mentale. II a été frappé d'une mort subite p6ndj~~ son déjeuner au moment ou. le domesti<ï!Mt qui le soignait allait chercher son café. C'est en rentrant que ce domestique TÏ< retrouva plus qu'un cadavre sur la. cHSisê Wt il avait, une demi-minute auparavant, la.iss* M. Montbazon en bonne santé, si l'on p~nt parler ainsi d'un Tnalhëûre'u'x frappé <ï&et terrible mal.

r

Ennn, puisque nous sommes sur <? tri~

chapitre, donnons encore des nouvelles 'Sa

Caë~és. ddiiliôiib ëhcôèê des 'iiôù -v~éllég ç

Coedès..

Le bruit avait couru qu'il venait de m~tjtj~ chez le docteur 6lanche. '<! L'état de Cœdés, au lieu d'avoir empit~ s'est au contraire amélioré sensiblement. Il reconnaît aujourd'hui les amis qui Tiennentlui rendre visite, et tout fait jesp~EN* qu'après l'intelligence la parole viendra. t On parle, pour là-an de l'hiver, d'une saison italienne. M. Cantin se sefait entendu à. cet effet avec Tamberlick, eh ce moment en tournée en Espagne, ou, en .compagnie d'~na troupe do premier ordre, il fait ~iné a'B~ moisson de bravos et de douros. Le célôËB~ ténor viendrait à Paris en mars procbainjavéc sa troupe et donnerait une série de repr~'se~tatioM à l'Eden-Théatre. Outre le répertot~ ordinaire, nous entendrions l'~fo~M~, Massenet, et le jtf~AM<opM~, de .Bolto. Il nous semble que Toh va faire bien choses à l'Edent L

Encore une centième, ~ux Folies-DiH~Natt* ques celle de .~SM/~M 7'M~e, qui va 6t~ célébrée dans quelques jours. II faut réellement avoir Uh désir &i'%&~f d'être directeur d'un Opéra-Populaire pour ne pas envoyer promener le conseil municipal et accepter les atermoiements san3 nombre dont sont victimes les candidats de cette scène lyrique dont le succès est, soit dit en passant, des plus aléatoires, ~f Avant-hier soir, le conseil municipal à consacré toute une séance de nuit à l'examen <~t rapportde M. Bouteiller sur l'Opéra-populaHr& pour en arriver à décider. qu'il ne allait rien conclure. II est assez curieux de l'elëver tê:"ob~oG< tiens faites & M. Bouteiller M. Jon'rin dit qu'il a lu dans le rapport .de M. de Bouteiller que la musique adoucissait les mœurs. Est-ce que l'empereur d'AllemAgne, le roi de Bavière, M. de GalliB~,<[~ tous aiment la musique, ont des moeurs doucea ? q ') L'Qpéra-Populaire, ajoute-t-il, ne .rendu aucun service.

Le peuple à plus besoin de penser que c[a chanter. En conséquence, il dépose une proposition tendant à attribuer la somme de 300,<MO fr. àla création d'un théâtre de drame qui enseignera au peuple ses droits et ses devoirs, qui lui présentera ses héros et les martyrs Att travail. M. Amoureux déclare ne pouvoir voter proposition. Trop de vieillards, diMI, attendent le0: admission dans leshospicos. GecréditdoiMt!" mieux employé. M. Hervé demande l'ajournement.

M. le rapporteur déclare que la cômmiast~bt accepte l'ajournement. a Si, par impossible, la question était jamMt résoltM, nous -en informerions nos lecteurs t Par exemple, nous ne leur promettons 'pa.S de'nopas lesfaire attendre un joli lapa! f

Unerectincation:

On ne répète et l'on ne soag& nt~ï&Cp&s r répéter Cornac à l'Athénée, pa.r la; doubla raison que l'on ne choisit générelëm.eiitp&S~ moment où une pièce fait le maximum ça qui est le cas du~B~pe~ d6 V~M< poUT en

répéter une autre, et que !e Co~KM n~t'Hi

terminé ni reçu.

tine nouvelle qui va navrer les wa.gné~

rio.ns:

La municipalité de Bruxelles vient de~M:a savoir a ~l'imprésario Neumann qU'èSo lui refusait l'autorisation de jouer la tétralogie de Wagner & l'Alhambra. de Bruxelles-: x .'?< Mystère et municipalité) l :,¡" Nous lisons dans la .M<M)'s<tOM d'Anv~e~ï. Zjt/ceMtOM (Daphnie et Chto~,iï9'B'NC Grahdmougin et Georges, n'est plus en- qu)M* tion aujourd'hui. La mise en scène de- cet~a* vrage inédit occasionnerait, patalt-îl,d~ë fortes dépenses à la direction que cell&.ci~ étant donné son maigre budget, a y r&*

noncer.* r

Le théu.tré Cluny, en pleine voie d&.pt&t* përité, arrêtera après les fêtes de janvier, représentations do ~fa~eMtCMeHe J'.dfï~j~ qui aura tenu l'affiche pendant plus de quatre mois. Le nouveau spectacle, qui pass~]'a~ t~ le 10 ou 13 janvier, se composera .d'un.~evM' de- tidBau, du drame en un acte de M. Will~~ Busnach, A~~fXMe T/MMï~~sm, et du. ya.'N~ ville en troia actes de notre confrère .Albitt Vàlabrègue,i'eyAr~)'M!M~Mt6< On annonGe la. prochaine reprêsenta.~OR Vienne d'une traduction allemande du Jb)! ~ë~H<M de M. Victor Hugo. Cette traduo* .tioh.estduëàM.Witmann. La ~VMt< de noces de J'Z.-JX.; 1$ graa4 succès des Variétés, vient de paraître chaz .Tressé.- MAURJCEOROONNEAU. ETREN~ES. Albums, partitions musique ï!i~ derne. Louis Greg'h et C", 6, Ch.-d'Antin.-

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Variétés. 8 h. Horace et Lilina les j Veriétés de Paris la Nuit de noces de P. L. M. Gymnase. 8 h. Un Roman parisien. Gaité. 7 h. 3/4: La Belle Gabrielte. ) Jr'aiala-Reyai. 8 h. t. Le Sommeil de l'innocence la. Femme Monsieur Garat. VtmdavUïe. 8 h. 1/2. Fédora.

Ambigu. 7 h. 3/4. Les Mères ennemies. RenaLtaaanoe. 7 h. 1/2. L'Oiseau bleu; Ninetta.

BonfFea-Pariaiems. 8 h. Troit PiMrota Giltette de Narbonne.

Châtelet. 7 h. 1/2. Le Bossu.

forte-Saint-Martin. 7 h. 374. Le Voyage à travers l'impossible.

Théâtre des Nations. 8 h. La Fille des chiHbnniers.

Weave&atttt. s h. laidore le Cœur et la Main.

fcUes-DMBaati~aes. 7 S.4. Comme on fait son Ut Fanfan la Tulipe.

Menaa-PiMsirs. 8 h. Le Crime; Si jamais je te pince.

Théâtre Déjazet. 8 h. Une Compensation les~ MiUe et une Minutes.

Athénée-Comique. 8 n. 1/2. –Tout toqués) I le Réveil de Vénus.

Ch&tean-d'Eau. 7 h. 3/4. Kléber. <!iuny. 8 n.. ~remièra S'ratchcur les Nocea de Mlle t-oriqut.t.

Fantaisies-Parisiennes. 8 h. */e. Paris en loterie.

Bemaet~du-Ncrd. 7 h. S/4. Il n'a pas d'paraptuie.

Cirque d'Hiver. 8 h. */t. Tout les soir*, exercices équestres Yariés.

Cirque Fernande. Tous tM MtM, à 8 h. spectacle équestre.

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