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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1882-04-04

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 04 avril 1882

Description : 1882/04/04 (Numéro 934).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5241981

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/02/2008

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~l~toor~iic d~~ Blioisr~cs

..Il y a bien des façons diverses d'entrer dans les fonctions publiques, d'y avancer, et d'en être renvoyé. Chaque service a sa méthode particulière. Il est vrai qu'on ne peut pas adopter une règle commune pour des carrières si diSérentes. Les trois méthodes principales, qui sa Subdivisent en beaucoup d'autres, sont: le choix, l'élection et le concours. Elles ont chacune leurs adversaires et leurs partisans.

Le choix, c'est la toute-puissance ministérielle. Le choix était très combattu il y a quelques années, surtout par les républicains. Il est en grande faveur aujourd'hui, surtout parmi les républicains. Il ne faut pas s'en étonner le parti républicain, comme tous les autres, a ses libéraux et ses autoritaires. Ce sont les autoritaires qui l'emportent cette semaine. Leur principe, c'est l'unité de la France; leur argument, la responsabilité ministérielle. Le ministre est responsable t avec cela, ils croient avoir tout. dit. Le fait est qu'ils ont tout autorisé, même les abus les plus criants. Le ministre n'a qu'à répondre < Je n'ai violé aucun règlement j'ai agi sous ma responsabilité. Dans cette condition, il est maître de tous ses fonctionnaires; il les nomme, les déplace et les révoque à volonté. C'est commode pour lui, désastreux pour eux et pour le bien de l'Etat, car la faveur remplace du haut en bas la justice, la courtisanerie remplace le travail; on n'a que des; administrateurs bien pensants au lieu d'administrateurs capables; et, comme les gens qui sont exposés à recevoir des coups de bâton sont toujours enclins à en donner, le public est malmené en même temps que mal administré.

Les ministres ont auprès d'eux des conseillers qui, étant pour la plupart arrivés hiérarchiquement à ce poste, représentent la tradition, l'esprit de corps. Le ministre, lui, ne représente que l'esprit politique. Tantôt il est obligé par les règlements de prendre l'avis de ses conseillers et de le suivre; tantôt il est seulement obligé de leprendre; mais,après l'avoir pris, il est libre de s'en moquer. Tantôt enfin, il est libre de consulter, ou d'agir à sa guise, sans demander l'avis de personne.

Autrefois les ministres, surtout quand ils ne connaissaient pas un mot de leur service, étaient fort heureux d'avoir de bons conseils. A présent, ils aiment mieux s'en passer. Ils ne sont ni hésitants, ni peureux, ni scrupuleux. Ils,veulent qu'on c sente leur main On la sent. Il&sont ministres tout de bon; maîtres tout de bon; en un mot, autoritaires. Nous en avons eu, tout dernièrement, un curieux exemple.

Le ministre des travaux publics est très indépendant dans ses choix, il est tt'ës peu gêné par les règlements. Le comité des inspecteurs généraux dressait un tableau d'avancement, qui ne l'enchaînait pas, au point de vue légal, mais qui était, moralement au moins, un frein contre les caprices ministériels, une garantie pour les services rendus. Cette intervention des membres de la corporation les plus élevés en grade constituait la famille cerporative, la soustrayait dans une certaine mesure à l'influence plus que jamais délétère de la politique. Un jeune ministre, très capable au point de vue général.trës incompétent au point de vue spécial, puisqu'il n'a jamais été ni ingénieur, ni directeur d'usine ou d'établissement industriel, a fait supprimer .par décret, cette présentation. Elle gêne, disait-il, l'autorité ministérielle. En eSet, elle gêne l'homme politique au profit des hommes du métier, des savants, des ingénieurs. C'est un petit fait. C'est un très gros fait. Un petit fait surtout parce qu'il n'a pas duré. Dès que les, ingénieurs ont eu pour chef un ingénieur, il a rendu la parole aux juges compétents et expérimentés, qui ont le double avantage de connaître lesconditions de travail et d'avoir longuement étudié le personnel. Un très gros fait, parce qu'il met dans une lumière éclatante les tendances d'une école. Supposez que ce jeune ministre eût été placé à la tête de l'enseignement, et qu'il eût eu la puissance de supprimer ~les présentations, les élections, les concours, qui gênent bien autrement l'autorité .ministérielle: nous. aurions eu, en peu de temps, une belle université ) II faudrait, avec des systèmes pareils, avoir plusieurs universités de rechange, plusieurs corps d'ingénieurs, plusieurs magistratures l'une exercerait jusqu'à la prochaine crise ministérielle les autres attendraient. Il y en aurait autant que .de candidats ministériels, et Dieu sait Si nous en manquons depuis qu'on devient ministre à vingt-six ans, sans avoir jamais ouvert la bouche, ni fait, de son chef, une proposition raisonnable. Les fonctionnaires actuels, les fonctionnaires prochains et les fonctionnaires plus éloignés joueraient à cache-cache; on entrerait dans une place pour en .sortir tout de suite, et pour s'occuper, une fois sorti, des moyens d'y revenir. Ce ne serait pas monotone.

Outre les présentations, obligatoires ou facultatives, on a imaginé un autre

frein pour l'autorité ministérielle c'est le grade. ~Mai-là est plus en faveur On & créé des grades de toute espèce, et ON en demande pour un nombre infini de fonctions..

Les grades rendent-ils le choix bien meilleur? Ils constatent une certaine éducation, c'est un avantage. Plusieurs ministres peuvent se dire avec orgueil, en s'asseyant dans leur cabinet < Je n'ai autour de moi que des bacheliers t » II y a même des administrations où l'on s'est aviso d'exiger le grade d~ licencie. On peut être un brillant licencié 6s lettres, et un très mauvais commis dans la division de comptabilité; qui en doute;? Le chef de bureau n'en a pas moins la satisfaction de se dire Il fait mal les additions; mais, si j'avais la fantaisie de le lui commander, il mettrait, la lettre d'envoi en vers latins ` Le grade ne gêne presque pas, jl ne gêne peut-être qu'en apparence, l'autorité du ministre. Le ministre ne s'en plaint pas, tout au contraire. Sa place lui donne l'agrément de donner des places, et l'ennui d'en refuser. Il en refuse plus qu'il n'en donne. Au fond, en exigeant des grades et en diminuant par ce procédé le nombre des candidats, on lui rend service; on le débarrasse. Que n'exiget-on le grade de bachelier pour être chevalier de la Légion d'honneur! Le travail des décorations irait dix fois plus vite.

D'ailleurs, le grade n'est exigé que pour entrer; on n'exige pas de nouveau grade pour avancer. Même pour entrer, le grade n'est requis que si on entre par en bas. Le ministre ne peut-il, à cause des règlements, nommer le frère de son favori expéditionnaire ou surnuméraire ? Il en est quitte pour le nommer chef de bureau. < Quoi, monsieur, vous n'êtes pas licencié en droit, et vous me demandez une place de conseiller de préfecture ? Je vais vous nommer préfet. Comment t vous n'avez que trois ou quatre ans de service, et vous aspirez à une perception ? Ce serait violer la loi. Je vais vous nommer trésorier-payeur général. Mon cher receveur particulier, la place de trésorier-payeur général, que vous demandez, est vacante, et vous en êtes digne. Je vous l'aurais donnée, si vous n'étiez rien autre chose que propriétaire, et mon ami. Mais, comme vous avez l'emploi immédiatement inférieur, vous ne pourrez avoir une promotion que dans deux ans. Je vais nommer cet autre candidat, qui est bon enfant, et qui a sur vous l'avantage de n'avoir jamais servi.

Cette toute-puissance ministérielle est surtout admirable dans l'administration de la justice. Supposez un député obscur, que le caprice d'un camarade fait garde des sceaux, à l'étonnement universel. Il est tout simple que, monté si haut à si peu de frais, il ait peu de tendresse pour l'avancement hiérarchique. Il a des amis, cet homme; il a un grand pouvoir; il a de belles places à donner; il donne une présidence à son camarade. « Me voilà ministre, et toi premier pré- sident qu'en dis-tu ? La politique a du bon i

Sans doute mais cela ne fait pas une bonne administration, et n'élève pas le caractère national.

Ce que nous reprochons surtout à nos administrations, c'est d'être mal agencées, mal organisées d'être le résultat tantôt de la routine, tantôt du caprice de faire vivre l'immense majorité des employés sous le régime de l'autorité absolue, qui est dégradant de ne leur donner ni solidité dans leur poste, ni garantie pour leur avancement.Nous demandons à grands cris des règlements qui donnent à tous de la sécurité, de la dignité, et qui donnent au mérite le moyen de se faire jour sans se déshonorer d'abord par des bassesses. Le pays ne sera bien administré que quand les administrateurs seront bien traités.C'est une réforme qui ferait cesser des injustices monstrueuses, des abus sans nombre, qui profiterait à la fortune publique et à la moralité publique, qu'on pourrait faire étudier, pour chaque catégorie, par les hommes les plus compétents,qu'on réaliserait sans secousses, aux heures favorables, et avec l'appui des honnêtes gens. Elle nous débarrasserait du souci de reformer les religions, la famille, la propriété, la forme du gouvernement, et la préfecture de police. Est-ce parce qu'elle est urgente, nécessaire, salutaire, qu'on n'y pense pas? '?

Nous recevons communication de la lettre suivante, adressée à M. René Maizeroy

Paris, lundi 3 avril 1882.

Mon cher ami,

A la. suite de l'article para dans le Gt! .B~ du 3 avril et signé Arthur Vingtras, que vous trouviez injurieux pour vous, vous nous avez chargé de demander à M. Jules Vailës une lettre de rectification ou une réparation par ies armes. Nous nous sommes présentés chez M. Jules Vallès, cet après-midi. Il nous a déclaré qu'il était convaincu de ne pas avoir dépassé, dans son article, les limites d'une polémique littéraire et que par suite il refusait formellement toute explication ou réparation.

Devant ce refus, nous considérons notre mission comme terminée.

Recevez, mon cher ami, l'assurance de mes sentiments aSecteux

MALHERBE DE MARAJMBOIS

E.DE CYON

B~os Ec~s Zc r~Mtp~. 3 <tNft! ÏM~

En France, quelques pluies sont tombées dans toute la région de l'ouest, où eiles vont continuer, et des orages pourront éclater sur la côte de Bretagne et de Gascogne. Dans les autres régions, le temps reste au beau avec température élevée. AUJOURD'HUt

A 6 heures et demie, dîner au Grand-Hôtel admission jusqu'à 7 heures.

Pendant la durée du dîner, l'orchestra de M. Desgr&nges jouera dans la. nouvelle saUa de musique- rattn )

MRKt)

Potage pot-au-feu

Hors-d'œuvre

Filets de dorades à la Bercy

Pommes' de terre à l'anglaise

Contrefilets à la Savarin

Tête de veau en tortue

Volaille de la Bresse au cresson

Salade

HMicots verts à la maltre-d'hûtel

Gâteau Richelieu

Glace à l'orange

Desserts

fromages, fruits et petits-fours

A 8 h. 1/2, au Café Divan, séance de billard par M. Gibelin, professeur du Casino de Vichy. Le salon dos dames est ouvert aux voyageurs. Piano, orgue, tables de jeux. Dîner à la carte tu restaurant.

Le programme du dîner-concert. (Voir & la <' page.)

LA POUTTOUE

M. Cambon, le nouveau ministre-résident français, est arrivé dimanche à la Goulette.

Une réception officielle lui avait été préparée par les Français et les officiers delarésidence. Le bey s'était fait représenter par le général des gardes et deux autres généraux.

A Tunis, M. Cambon a été reçu par le général Forgemol, qui est, dit-on, de ses amis.

Le Bey avait fait mettre à la disposition du ministre un landau qui l'a conduit au palais de la résidence, il a reçu immédiatement tout le corps des officiers ayant à sa tête le général Forgemol. Si-Lazzis, ministre de la plume, est venu au nom du Bey souhaiter la bienvenue au représentant delà France. Hier lundi, le nouveau ministre a présenté ses lettres de créance.

La commission extra-parlementaire de l'assistance publique, dans une réunion qu'elle a tenue hier, sous la présidence de M. Hérisson, député, a arrêté les termes d'un projet de règlement d'administration publique sur l'organisation de l'assistance à domicile dans Paris. La commission a décidé que les bureaux de bienfaisance d'arrondissement.. seraient maintenus, et que leurs méde- cins seraient nommés à l'élection. Toutes les subventions extraordinaires ou spéciales seront désormais réparties chaque année en raison inverse du produit des contributions personnelles et mobilières, divisé par le chiffre de la population générale de chacun des arrondissements de la capitale.

Enfin, des locaux convenables seront disposés dans chaque arrondissement, à l'eSet de recevoir les malades qui ont à réclamer les consultations et les soins externes des médecins, à des jours et heures déterminés.

LE MONDE ET !.A V)t.LE

On nous écrit de Nancy qu'on a fait passer dans les classes du lycée une îiste de souscriptions pour élever une statuera Lunéviîle.àla mémoire de l'abbé Grégoire. Nous n'avons rien à dire contre la statue; mais nous pensons que, si la liste a circulé dans les classes, c'est à l'insu de l'autorité académique. Le fils de notre correspondant est un enfant de treize ans, élevé dans une famille catholique qui n'approuve ni la souscription ni la statue. Le jeune lycéen a souscrit par respect humain, comme tous les élèves de sa classe mais il a souscrit à regret et contre son sentiment intime. Le' père demande ce que diraient les libre-penseurs si on faisait souscrire leurs enfants pour élever un calvaire sur une place publique. Puisqu'il faut subir les inconvénients de la neutralité, il en réclame au moins les avantages.

L'Académie des sciences, ayant hier à élire un savant, a nommé M. Paul Bert, administrateur de plusieurs sociétés financières dé troisième ordre.

Au nombre des candidats se trouvait~ le vénérable M. Deraisme, dont les dé-<' couvertes ont facilité les travaux de M. Pasteur. Il était présenté en première li-~ gne par la section de médecine. Malgré tous ses titres, M. Deraisme a été' écarté par 30 voix de majorité contre .27. Décidément M. Bischoffsheim a toutes les chances d'entrer à l'Institut. 1

Les membres du Grand Ministère se consolent de'ieur disgrâce en faisant de temps en temps de petites parties fines. C'est ainsi qu'ils se trouvaient tous réunis hier, au pavillon d'Armenonville, où leur chef de nie, M. Gambetta, offrait une agape intime.

Parmi les convives, au nombre de vingt-sept, étaient MM. Spuller. Waldeck-Rousseau, Margue, Paul Bert, Chalamet, Allain-Targé, Leliévre, Cazot, Martin-Feuillée, Devés, Caze, Raynal, Lesguiller, Rouvier, Félix Faure, Campenon, Blandin, Gougeard, Emmanuel Arène, Etienne, Marcellin Pellet, Ranc, Hervé, Mangeon et Greppo.

On n'a presque pas parlé politique pendant le repas, et on s'est séparé fort tard dans la soirée.

M. le ministre des nuances quitte Paris pour se rendre dans le Midi :M. Léon Say prend un congé de quelques jours. 1 Il 1, -1

M. Andrieux est parti hier soir pour JLy~i, restera jusqu'à la fin de la semaine. De là notre nouvel ambassadeur en Espagne ira rejoindre son poste à Madrid.

M. Rieunier (Adrien-BarthélémyLouis), qui vient d'être promu à la dignité de vice-amiral et nommé en même temps major-général de la marine à Brest, est né le 6 mars 1833. Entré au 'service en 18S1, aspirant le 1" aoûtl8S3, enseigne le 7 mars '1857, lieutenant de vaisseau le 4 mars 1861, capitaine de frégate le 22 juillet 1870, capitaine de vaisseau le 4 juin 1871, il fut a la même date appelé à taire partie du conseil d'amirauté en qualité de membre adjoint. Il a commandé, pendant l'année l88(M881, le vaisseau <<x JesMMe-rc, stationné devant la Goulette~

L'état de M. Bértauld, sénateur, ne s'est pas amélioré. Une prostration complète s'est emparée du malade. On s'attend à une catastrophe d'un moment à l'autre.

<

II en est de même de M. le général de division Berthaut, ancien ministre de laguerre, dont l'état de santé inspire de vives inquiétudes à sa famille et à ses nombreux amis.

.'N'eues sommes heureux d'an'noncer' qu'une légère amélioration s'est produite dans l'état de M. le duc de Noailles. Tout fait espérer que, d'ici peu de jours, M. le duc-académicien sera hors de danger. h Hier matin, S. M. don François d'Assise s'est rendu à l'Elysée pour prendre congé du président de la République. Le père de don Alphonse était accompagné du premier secrétaire de l'ambassade, chargé des affaires par intérim. Le Président a reçu l'auguste voyageur dans la grande salle de réception, en compagnie du général Pittié.

A l'entrée, comme à la sortie, le corps de garde de l'Elysée a présenté .les armes au père du roi d'Espagne.

Une heure après, M. Grévy, accompagné du général Pittié, rendait à S. M. don François d'Assise la visite qu' il venait de recevoir..

Hier soir, par le train de huit heures quinze, don François d'Assise, accompagné de M. de Arellano, quittait Paris, se rendant à Madrid.

M. le marquis de Casa-Puerte, premier secrétaire de l'ambassade d'Espagne à Paris, vient d'être désigné pour remplacer M. Hernandez Gornta, décédé, dans les fonctions qu'il remplissait au ministère d'Etat à Madrid.

C'est demain qu'on doit élire les quarante-cinq membres du jury de sculpture qui auront à juger les œuvres présentées à l'exposition.

Un grand nombre de listes circulent; nous pouvons dire toutefois que les noms qui reparaissent le plus souvent et qui sortiront très certainement de l'urne sont ceux qui suivent

MM. Guillaume, P. Dubois, Falguiëre, Chapu, Mercié, Delaplanche, Aubé, Barrius, Mathurin, Moreau, Hiolles, Tony Noël, Frémiet, Saint-Marceaux, Guilbert, Idrac, Carrier-Belleuse, Dalou, Lefeuvre, Imalbert, Coutan, Rodier. Et pour les graveurs sur médailles MM. Degeorge et Chaplain.

Les préparatifs du -S'~o~ a~MMe~ dM MMs~e des arts décoratifs se poursuivent avec rapidité.

Le jury est composé de MM. Bœswil~ wald, Bailly, Paul Baudry, Cazin, Chapu, Paul Dubois, Deck, Falguière, Fannière, Fourcaud, Galland, Oudinot, Puvis de Chavannes, de'Saint-Marceau, Vaudremer.

L'éditeur Ollendorff vient de publier un nouveau roman de notre confrère Edouard Rod, intitulé C'<Me <x cd<e, dont le succès s'affirme rapidement la première édition a été{;enlevée en deux jours. ~j_ La journée des brandons– c'est-à-dire Pâques ûeuries– a été consacrée, par Mme de Vitrac, à un bal d'enfants. Une foule de jeunes et jolies babies assistaient à cette petite fête. pendant laquelle Guignol a fait merveille.

L La lanterne magique a eu également ~beaucoup de succès; mais le triomphe a, fêté pour le prestidigitateur, qui a ter-! ''miné ses tours par une distribution de jouets..

1 Un excellent goûter a été servi ensuite à toute cette jeunesse, qui s'en est donné à cœur-joie.

M. de Santa.-Ma.ria, chargé d'aSaires de la Colombie, vient de mourir à Paris.

M. de Santa-Maria, très connu du monde parisien et très estimé, était le beau-frërede l'élégante péruvienne Mme Hurtado.

<*

M. Chedeville, un avoué bien connu du tout-Paris élégant, vient de mourir, dans s(w hôtel de la rue de Rivoh.

Le défunt avait été mêlé à toutes les affaires importantes qui se sont plaidées au tribunal de première instance, sous l'Empire.

C'était un homme excellent qui comptait beaucoup d'amis et qui était, sans contredit, un des hommes les plus éminents de sa corporation.

Un détail intéressant sur le duc de Westminster, dont nous avons annoncé le prochain mariage avec la jeune miss CatherineCavendish.

Le duc possède un revenu de trente mille francs par j.our, et chaque année sa forlune s'augmente-d'tn~e~a.eon consi- = dérable. C'est assex gentil, n'es~-ce pas?.

MOHVEt.LES A t.A MA't

Un mot bien drôle de Nestor Roqueplan.

Place de la Madeleine, il interpelle un cocher de fiacre.

Combien me prendrez-vous pour me mener à Saint-Mandé ? C'est dix francs.. Roqueplan, impatienté

Je ne vous demande pas le. prix de votre cheval. < Souvenir de réunion publique

Citoyens, je propose la candidature d'un bonb. de patriote, Isidore Cliquet; les réactionnaires, parleurs calomnies, l'ont fait condamner à cinq ans de réclusion.

E/Mc MMc Eh bien ). on ne peut pas l'élire, puisqu'il est absent par force majeure.

Citoyens, rien ne s'oppose a ce que nous le nommions par contumace ) 1 Dans le salon de Mlle Tata, on parle des krachs de la finance, des grèves, du phylloxera et en général de tout ce qui constitue la dureté des temps.

Ah! ma chère, s'écria. Ta.ta, en se tournant vers une amie, nous sommes bien heureuses d'avoir embrassé une profession qui n'a pas de morte-saison et qu'on peut exercer partout 1

Un ancien colonel d'état-major de la Commune est actuellement ouvrier monteur en bronze.

Oh c'est dur, s'écrie-t-il parfois, quand on ajadis si vite ~OM<~ en ~a~ de moM~r f~ &ro~e, maintenant. MM OOMtM

SOUSCmPT!ON

POUR

LES FAmLES MES DRAMES BtJ MAYKE

DeM.Kte~e<M<e

MM. Alexandre. S Jules Adenis. M A. B. Un sénateur 50 · M. F. L. ~0 Vasse-Mancel. 35 a A. de N. MO T. R. 20 Kistemacekers. JO ~oS Premièreliste. 1.185 » Totai. 1.44~ ·

PETITS POEMES PARISIENS

.AMo/!st'eMr.6o7t;t(MM~

pf'Op;'te<Mt;'r

~KeaM.cOurs ~Vt~e Monsieur,

J'ai beaucoup à me plaindre de votre concierge. C'est une mauvaise femme, qui dit du mal de moi et qui ne laisse pas un seul instant tranquilles mes domestiques. Tous les jours, pour des riens, ce sont des disputes devant la loge, des scènes sans raison dans l'escalier. Vous comprenez bien que cela ne peut durer plus longtemps. Hier encore, elle s'est prise de querelle avec ma femme de chambre, qui allait conduire dans la rue mon petit chien, ainsi qu'elle le fait trois fois dans une journée. Votre concierge a prétendu que mon chien salissait tout, qu'elle avait beau nettoyer, que c'était toujours à recommencer; ce n'est pas vrai. Elle a même voulu le frapper, le pauvre animal, d'un grand coup de balai. Je vous avertis que, si elle s'était livrée en ma présence à cet acte de brutalité sauvage, je l'aurais tuée sur-le-champ. Car on ne martyrise pas une petite bête innocente, qui est propre, gentille, et qui sent si bon.

Je vous dirai qu'elle s'est vantée de faire partir, à force de mauvais traitements et de continuels espionnages, tous mes domestiques, l'un après l'autre, sous le prétexte que, depuis trois mois, ce n'est pas elle qui me les procure et, si je ne suis pas contente par surcroît, elle m'obligera bien à déménager, car elle crie très haut qu'elle est maîtresse absolue de la location. Enfin, monsieur, c'est une vraie peste, je ne vous le cache pas plus longtemps.

Autrefois, en en'et, c'est elle qui m'amenait les bonnes. Et quelles bonnes des femelles qui passaient tout leur temps dans la loge, potiner, à raconter ce qui se faisait chez moi et ce qui ne s'y faisait pas. Et le lendemain le quartier se trouvait au courant de tout, et les fournisseurs, le boucher, l'épicier, le boulanger, le fruitier, s'en donnaient sur mon compte à cœur-joie. Vous avouerez que, pour une femme comme moi, tranquille et qui possède de l'amour-propre, ces choses sont fort désagréables. Et puis les bonnes lui donnaient mon vin; c'est elle qui finissait toutes mes bouteilles de chartreuse il n'y avait pas de bons morceaux à la cuisine qu'on ne les lui portât. En revanche, elle encourageait la déplorable conduite et les mauvais instincts de ces femmes elle favorisait leurs rendez-vous avec les cochers des maisons voisines, et, quand je m'absentais, elle tolérait, sans jamais m'en prévenir, que mon appartement fût mis au pillage, que ma garde-robe passât sur le dos de ses amies, et que mon lit même, monsieur, mon lit ne fût pas respecté. Maintenant que j'ai changé tout cela, elle veut s'en venger. Nous verrons si elle osera continuer, et si vous-même, monsicur.consentirez à prêter la main à tous ces désordres honteux, à toutes ces tracasseries intolérables.

Je vous préviens qu'à partir d'aujourd'hui je supprime à la concierge la gratt<ncationquëjëlai donnais, chaque mois~ gracieusement. J'ai beaucoup d'amis qct viennent souvent me rendre visite, quelquefois très tard dans la nuit. Ce sont des messieurs très bien, très riches et très g~ne.reux, qui payaient royalement les comph'u"sances et les dérangements de votre Cerbère. Je leur ai défendu à l'avenir de lut donner quoi que ce soit. Je sais à quelles représailles cette mesure m'expose, et je n'ignore point qu'elle emploiera' tous les moyens pour me nuire. Mais je ne peux pas laisser plus longtemps ma dignité ds femme à la merci des coquineries d'une vile concierge. J'aimerais mieux quitter l'appartement, que j'ai pourtant arrangé à. ma convenance et dans lequel j'ai fait des frais considérables de réparations qui ne m'incombaient point.

Elle ne s'attaque pas seulement à mes bonnes, elle s'attaque aussi ajoutes les per'. sonnes qui viennent chez moi. Elle bous<cule les fournisseurs, leur raconte des choses affreuses qui peuvent nuire à mon crédit et à ma considération, répond toujours que je suis sortie aux messieurs qui me demandent. Ce matin encore, n'a-t-elle pas eu l'inconvenance d'accabler de sottises ma. manicure, parce que cette dame, qui a été très riche, et qui est tombée dans le malheur, n'avait pas eu la précaution d'essuyer ses pieds sur le tapis, avant de monter l'escalier? Et notez qu'il n'avait pas plu depuis deux jours. C'est indigne.

Je vous prie, monsieur, de faire, cesser au plus vite cet état de choses. Je vous prierai aussi de faire remettre des crochets à mes persiennes, enlevés par la violence de ces derniers vents de faire réparer immédiatement le plomb qui sent de plus en plus mauvais. C'est une infection dans tout l'appartement.

Je vous salue.

Rosa de SAINTE-HUMEUH-FReîDE. 128, rue Monnicr.

Pour copie conforme

OtttDÉNXC

MMËME BRAME Les nouvelles des pays voisins ontéLé cette semaine pleines de fantaisie. Tout est à la pantomime. Pantomime en Prusse et pantomime en Italie. Il était temps vraiment que M. de Bismarck apportât un peu de nouveauté dans la diplomatie. Cette vieille empaillée, ne changeant jamais ses coutumes surannées, faisait songer au sempiternet cirque Franconi, où l'on voit depuis 1 origme des temps le même cheval tourner dans la même piste.

Le chancelier allemand,qui semble. tenir les représentants étranger en rninc~ estime, car jamais, sous aucun prc texte, pour aucune raison, il ne consent t à causer deux minutes avec eux,- vieu~, d'inaugurer un genre nouveau de dipio matie muette, qui lui permet de faire connaître ses intentions aux ambassadeurs, sans ouvrir la bouche.

La première .séance a eu lieu au moyen d'un grand diner-pantomime à la façon des HanIon-Lees.

C'est quelque chose comme les divertissements d opéra connus sous le nom de ballets; seulement la danse est remplacée par un repas, et les ballerines par des ministres plénipotentiaires, lesquels représentent et figurent les nations d'Europe.

Les journaux nous ont fourni des détails émus et suggéré des prévisions politiques, à la suite de cette fête où la position des convives à table indiquait, de la façon la plus précise et la plus claire, la pensée du chancelier, les tendances de son amitié, les prochaines combinaisons internationales, le déplacement de l'.équilibre dit européen, les principales clauses des futurs traités de commerce, les rectifications de frontières, enfin tous les remaniements de la carte, d'Europe au moyen de la carte des plats. C'est ingénieux et malin comme to'it, simple comme l'ceuf de Christophe Colomb et cela supprime la parole, toujours si dangereuse dans les rapports des représentants des peuples.

La parole d'ailleurs, grâce aux principes élémentaires de ia diplomatie et aux pratiques séculaires adoptées dans le corps des Excellences, dont M. de Bismarck vient de faire une sorte de corps de ballet, était d'une inutilité complète pour l'arrangement des combinaisons politiques. Comme il est bien entendu et connu de tous que jamais ua ministre étranger ne doit exprimer sa, pensée, ni même la laisser deviner, ni laisser échapper un geste, un regard, ua soupir, un mouvement pouvant indiquer ce qui se passe en Idi, ni s'engager à rien, ni promettre rien, ni rien affirmer. ni rien nier, le commerce habituel de ces gens devait manquer de fantaisie et d'imprévu.

C'était là, sans doute, l'opinion de M. de Bismarck avant qu'il eût trouvé ie moyen pratique et discret d'exprimer lui-même ses volontés, sans se compromettre par un mot.

Après cet important dîner, aSn d'évi- ter toujours de laisser parler ses convives, et pour les distraire un peu. l'amphitryon leur a raconté, d'une façon ~brt intéressante, la guerre de Trente ans et ses suites, avec quelques anecdotes de l'époque.

Les invités, qui ignoraient absolument ces événements, ont été ravis de recevoir encore un peu d'instruction après un excellent repas et ils n'ont pu cacher leur étonnement au récit plein d'intérêt du chancelier. Ils se répétaient l'un à l'autre Est-il possible que nous ayons pu vivre jusqu'à ce jour sans connaître ces choses? Puis il leur a dit e Maintenant, mes enfants, à bon entendeur, salut. Allez vous coucher. Ça. suffit.

Seul l'ambassadeur de Russie, placé à une petite table à part, et qu'on avait


privé de crème, pleurait doucement en

s'en allant.

L'ambassadeur de Turquie l'a consolé en lui affirmant que le chancelier l'aimait beaucoup.

Je sais bien que la Prusse est la patrie du grand Frédéric, et que la France n'est que la patrie de Voltaire mais il me semble que, chez nous, ce dîner-pantomime, avec le petit cours d'histoire sur la guerre de Trente ans, suffirait à faire sombrer dans une tempête de rires le plus génial des ministres.

En Italie, c'est encore une pantomime, -mais d'un autre genre.

v Voulant nous l'aire comprendre d'une façon moins que discrète que nous ne leur étions plus sympathiques, les Italiens n'ont rien trouvé de mieux que de célébrer en grande pompe, dans tout le royaume, l'anniversaire des Vêpres siciliennes.

Pour les gens peu au courant des dates historiques, c'est en 1282 qu'eut lieu ce célèbre massacre des Français. La manifestation italienne est aussi claire que le dîner Bismarck. Des gens s'en blessent; n'en vaut-il pas mieux rire? Faut-il vraiment que ces Italiens aient du temps de reste et des loisirs cérébraux pour organiser, pendant des mois, et exécuter, pendant des jours, ce sixième bout de siècle d'une boucherie d'oppresseurs?

Mais, si la patrie de Polichinelle se met sérieusement à célébrer les anniversaires de toutes ses reprises de liberté, les trois cent soixante-cinq jours de l'année ne suffiront pas, tant elle a été de fois envahie, asservie, battue et pas contente.

Si, d'ailleurs, chaque nation en faisait autant, à commencer par nous, il faudrait passer sa vie en des fêtes patriotiques. Pourquoi aussi ne pas rappeler ,pa.r des deuils publics les jours d'envahissement?

Du reste, en France, peu d'émotion s'est déclarée à la nouvelle de cette manifestation. Nous nous en « battons l'œil comme on dit dans certain monde.

Il y a vraiment des jours ou des peuples entiers sont bêtes comme un seul homme..

On nous affirme, je le sais bien, que ces réjouissances publiques ne sont pas dirigées contre nous.

Cela m'a fait songer à un procès en séparation dont je lisais dernièrement les détails.

Une jeune femme demandait à être éloignée légalement de son mari, pour cette raison qu'il ornait sa boutonnière d'une rose et s'égayait avec une bouteille de champagne chaque année à l'anniversaire .de la mort de son beau'.père.

A cette argumentation, le mari répondit « II est vrai que je célèbre cette date par une petite noce, mais ce n'est point pour blesser ma femme je me réjouis seulement de ma délivrance. Je ne sais ce qu'ont pensé les j u ges.

Puisque le mot < juges me vient sous la plume, parlons de ces gens.

Voici, en un mois, deux erreurs judiciaires qu'on nous signale. Des inno<cents condamnés par des naïfs ont fait quelques ans ou quelques mois de prison imméritée.

Je suis, en matière légale, d'une complète incompétence. Mais il est une chose qui m'étonnera toujours: c'est la compétence d'un boucher, d'un droguiste ou d'un boulanger,dans les cas si difficiles, si compliqués, si psychologiques, où il faut discerner le coupable entre un innocent imbécile qui se défend mal et un scélérat fort malin qui roule allègrement son tribunal.

Un procureur de la République disait un jour, dans un salon « Quand un criminel est intelligent, instruit, sans remords, et quand il a bien préparé son crime, neuf fois sur dix on l'acquitte, c <0r quand des préventions pèsent sur un sot inhabile à se tirer d'affaire, s'ensuit-il que neuf fois sur dix on le condamne ? demandai-je. « Non mais cela arrive souvent dit l'homme aux réquisitoires.

Il faudrait une rouerie singulière, une pénétration géniale, une connaissance merveilleuse de l'homme avec ses ruses, ses défenses, ses supercheries, et une longue pratique des gredins et des honnêtes gens, tout cela lié, équilibré par

FEUILLETON DU (~.ULOZS 1 _DU 4 AVRIL 18~

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POÏ-SOUtLLE

X.VI~M~

Pourtant, elle l'accabla de conseils. A son âge, on devait se résigner. Dieu lui serait d'un grand secours. Mais il fallait qu'elle livrat sa nièce, si elle voulait offrir au ciel son sacrifice comme une expiation. Du reste, la veuve ne convenait pas du tout à Léon, qui avait besoin d'une femme de visage aimable, pour donner des dîners. Et elle parla de son fils avec admiration, nattée dans son orgueil, le détaillant, le montrant digne des plus jolies personnes.

Songez donc, chère amie, qu'il n'a pas trente ans. Je serais désolée de vous désobliger, mais vous pourriez être sa mère. Oh il sait ce qu'il vous doit, et je suis moi-même pénétrée de reconnaissance. Vous resterez son bon ange. Seulement, quand c'est fini, c'est uni. Vous n'espériez peut-être pas le garder toujours

Et, comme la malheureuse refusait d'entendre raison, voulait le ravoir simplement, tout de suite, la mère se fâcha. Eh madame, allez-vous promener a. la un Je suis trop bonne d'y mettre de la. complaisance. Il ne veut plus, cet enfant! ça s'explique. Regardezvous donc C'est moi, maintenant, qui le rappellerais au devoir, s'il cédait encore à vos exigences; car, je vous le demande, quel intérêt ça peut-il avoir pour vous deux désormais ? Justement, tl va venir, et si vous avez compté sur

moi.

Reproduction interdite. Toua droite réserve*. J&t<S<a. ~at!. S'futreMer pour les traduetieM t M. Th.MichMiu.45, rue Maubau~e, Ptrix,

une intelligence supérieure, une large philosophie, pour être apte à fouiller dans les cœurs, à discerner les témoignages, à écarter les causes d'erreurs, à faire la part du trouble, de la passion, de la bêtise naturelle et de l'instinct de conservation qui rend malin le dernier des êtres, et c'est le sort, le hasard aveugle qu'on charge de désigner ceux qui rempliront ces délicates et si difficiles fonctions de jurés

Il faut dix 'ans de pratique à un piqueurpour connaître les ruses purement instinctives d'un gibier chassé, et, du jour au lendemain, le mercier d'à côté sera capable d'apprécier la culpabilité indémontrable d'un homme?

La bêtise des citoyens-jurés est souvent si patente que le président, navré, se voit contraint de leur expliquer à nouveau la cause entière à laquelle ils n'ont rien compris, et, après cela, ils décident, acquittent et condamnent On a supprimé le résume des débats, qui les pouvait inSuencer. Quel coin maintenant ouvrira donc ces huîtres ? GUY DE MAUPASSANT

LES FEMMES A L'EGLISE

La vraie grande dame descend d'un coupé noir; sur les portières, simple couronne cheval anglo-normand. Elle est cachée sous un fouillis de dentelles noires, ou enveloppée de fourrures; se place sans bruit. Vieille, elle demande à Dieu toutes ses bénédictions pour ses enfants et petitsenfants. Jeune, s'entretient avec lui de choses plus ou moins épineuses, et tout à fait personnelles. A la quête, elle glisse parmi les gros sous, une petite pièce d'argent, et, en sortant, une petite pièce d'or dans la bourse de la quêteuse. Son valet de pied, qui a assisté à la messe dans le bas de l'église, fait avancer rapidement le coupé noir, et le cheval, noir aussi la plupart du temps, 61e d'un trot allongé.

La femme riche et titrée arrive en berline de volumineuses armeiries s'étalent sur les portières les chevaux, gênés par un enrênement très court, secouent constamment la tête, ce qui, aux yeux du vulgaire, leur donne l'aspect d animaux indomptables. Elle est richement vêtue; étoffes aussi épaisses que des ornements d'église. Un valet de pied la suit partout. Son livre, blasonné. Elle marche la tête haute, lentement, et sans pousser qui que ce soit; mais elle a si « bel air & qu'on s'écarte sur son passage. Là, comme partout, elle se sent droit à la première place Dieu, qui la voit certainement d'un œil particulièrement favorable, entend sans aucun doute qu'on ait, dans sa maison, des égards particuliers pour elle.

Vieille, elle lui demande la continuation de ses hautes faveurs les étoiles de général pour son fils le colonel, et, pour sa petite-fille, un mari très millionnaire, marquis pour le moins, et duc si faire se peut. jeune, elle reconnaît parfois au pied des autels que l'or et la grandeur n ont pas suffi à son bonheur. A la sortie de l'église son valet de pied, plein de dignité, fait avancer le cocher tout à fait majestueux, et les chevaux retenus sur place, piaffaient brillamment avant de démarrer.

La femme de haute finance arriva en clarence à huit ressorts sur les portières, une légende surmontée d'un écusson chiffré imite des armoiries c'est aussi ingénieux que l'œillet rouge à la boutonnière figurant à quelques pas la Légion d'honneur ses chevaux, qui coûtent toujours fort cher, ne valent généralement pas grand'chose. Elle est vêtue avec une recherche suprême; marche vers sa place avec l'entrain du soldat qui monte à l'assaut, et s'installe en prenant toutes ses aises, comme si la messe devait durer toute la journée. Vieille, elle demande à Dieu de faire passer une rue sur ses terrains, ou remonter certaines valeurs qui lui causent quelque tintoin. Jeune, elle le prie de considérer que la nature est faible et que,dans tous les temps et dans tous les pays, les femmes, même les plus riches. le reste ne nous regarde pas. En sortant de l'église, elle dit bonjour à beaucoup de gens, donne des poignées de main à profusion et laisse au public le temps de la bien voir.

La femme qui est dans une situation restreinte se rend à l'église dans une tenue

De toutes ces paroles, madame am- breville n'entendit que va~o~Sns' ~S

vait Léon; sans jljtlrs, elle pourstti-

?sa~ parvenir à le voir. Son

visage s ~a.ira, elle jeta ce cri de son

C03U~ J

S'il doit venir, je reste

Dès lors, elle s'installa, s'alourdit comme une masse dans un fauteuil, les regards fixés sur le vide, ne répondant plus, avec l'obstination d'une bête qui ne cédera pas, même sous les coups. Madame Josserand, désolée d'avoir trop parlé, exaspérée de cette borne tombée dans son salon, et qu'elle n'osait pourtant pousser dehors, finit par la laisser seule. D'ailleurs, un bruit venu de la salle à manger l'inquiétait elle croyait reconnaître la voix de Louis.

Parole d'honneur madame, on n'a jamais vu ça! dit-elle en refermant violemment la porte. C'est de la dernière indiscrétion. En effet, Lr-~is était monté pour avoir avec les paronts de sa femme l'explication dont il méditait les termes depuis la veille. M. Josserand, de plus en plus gaillard, et détourné décidément du bureau par une pensée de débauche, proposait une promenade à ses nlles, lorsque Adèle vint annoncer le mari de madame Berthe. Ce fut un eSarement. La jeune femme avait pâli.

–Comment! ton mari? dit le père. Mais il était à Lyon! Ah! vous mentiez Il y a un malheur, voilà deux jours que je le sens.

Et, comme elle se levait, il la retint.

Parle, vous vous êtes encore disputés pour l'argent, n'est-ce pas? Hem ? peut-être à cause de la dot, des dix mille francs que nous ne lui avons pas payés? Oui, oui, c'est ça, balbutia Berthe, qui se dégagea et qui s'enfuit.

Hortense, elle aussi, s'était levée. ËUe rejoignit sa sœur en courant, toutes deux se réfugièrent dans sa chambre. Leurs jupons envolés avaient laissé un frisson de panique, le père se trouva brusquement seul devant la table, au ¡

parfois plus que simple, surtout les jours de pluie, pour ne pas faner ses vêtements de visite; elle se place dans les bas-côtés afin d'être vue le moins possible. Vieille, elle supplie Dieu de lui accorder à la fin de sa vie des jours meilleurs; elle prie surtout pour ses enfants auxquels elle s'est toujours dévouée corps et âme. Jeune, elle cehrche à être préservée, par la prière, du vertige qui parfois s'empare d'elle. Elle voudrait un peu de repos, ne se doutant pas que la tâche énorme de suffire à tout est sa plus sûre sauvegarde, car les soins perpétuels auxquels elle est astreinte pour tenir sa maison ou plutôt < son ménage < ne lui laissent guère le temps de se livrer aux pensées qui l'inquiètent. Elle sort de l'église pendant le dernier évangile afin de ne rencontrer personne à la porte.

La femme qui ne va pas à l'église pour Dieu arrive à la messe <s d'une heure quand elle est commencée depuis dix minutes elle s'y rend dans sa voiture si elle en a une, et dans un coupé numéroté lorsqu'elle n'en a pas. Sa tenue est élégante énormément de <t chic x Oubliant en entrant de prendre de l'eau bénite, elle repousse machinalement le goupillon qu'on lui présente comme, au coin du boulevard, on repousse les gens qui offrent des prospectus dont on ne se soucie pas. Elle regarde à droite, à gauche, se place de façon à être vue, et tient, durant toute la messe, son livre ouvert à la même page.

Vieille, elle examine les femmes pour les critiquer ensuite. Jeune, regardée par les hommes, elle répond par des sourires aux discrets et imperceptibles saluts, seuls permis dans le lieu saint; en sortant, elle jase un instant avec tous les messieurs empressés autour d'elle, remonte dans sa voiture, et fouette, cocher, –vacite a « affaire

La cocotte « qui S3 respecte va à la messe pour singer la femme honnête certains protecteurs <f honorables l'exigent d'ailleurs parfois; cela pose leur maîtresse, et avec un peu d'imagination, ils se peuvent croire, durant vingt minutes, amant d'une femme du monde. Elle arrive dans son coupé; jamais dans sa victoria, se place sans tapage son attitude est parfaite; si elle a deux chaises et qu'une autre femme n'en ait pas, elle lui en offre une; tourne attentivement les pages de son livre; donne très généreusement à à toutes les quêtes qui se succèdent, et si, par hasard, elle pense à Dieu, c'est pour le prier de s'occuper d'elle le moins possible.

En sortant, elle met un louis dans la bourse de la quêteuse; elle l'y met de bon cœur et pas du tout par ostentation, car instinctivement elle aime les pauvres qui seront un jour ses avocats.

A TRAVERS LA PRESSE

La..Re~MM~Mg /raMpaM6, comme le faisait avant-hier le 6'aM~o~, souhaite au Parlement bon voyage et bonnes vacances. Il y a beaucoup d'amertume dans les vœux formés par notre confrère. On sent qu'ils ne viennent pas d'un cœur libre de tout ressentiment. Lorsqu'on a dû dire un adieu éternel peut-être, aux longs espoirs et aux vastes pensées, il faut avoir l'humeur bien égale pour ne pas s'emporter en regrets mélancoliques. Or, l'on sait que les opportunistes même les plus aimables ne sont pas d'ordinaire d'une égalité d'humeur excessive.

Dans l'article auquel nous faisons allusion, il y a des souhaits pour tout le monde, pour les sénateurs et pour les députés. Voici le poulet à l'adresse des sénateurs

Les sénateurs républicains, après le vote de la loi sur l'obligation de l'enseignement primaire, vont recevoir les témoignages de la reconnaissance publique ils goûteront sans mélange, pour la première fois (espérons que ce ne sera pas là dernière), les douceurs de la popularité.

La .RgpM&K~Me ~raMpansg est-elle bien sure que les électeurs– nous entendons les pères de famille, sauront gré aux membres de la majorité sénatoriale d'avoir effacé le nom de Dieu de la loi sur l'instruction obligatoire? Tel qui, dans les clubs radicaux, pérore avec véhémence, se montre souvent soucieux de faire donner à ses enfants une édu-

milieu de la. salle à ma.ngër silencieuse. Toutsoh malaise lui remontait au visage, uiie pâleur terreuse, une lassitude desespérée de la vie. L'heure qu'il redoutait, qu'il attendait avec une honte pleine d'angoisse, était arrivée: son gendre allait parler de l'assurance; et fui, devrait avouer l'expédient de malhonnête homme auquel il avait consenti.. Entrez, entrez, mon cher Louis, dit-il la voix étranglée. Berthe vient de m'avouer la querelle. Je ne suis pas trës bien portant, et l'on me gâte. Vous me voyez désespéré de ne pouvoir vous donner cet argent. Ma faute a été de promettre, je le sais.~

îl continua péniblement, de l'air d'un coupable qui fait des aveux. Louis l'écoutait, surpris. Il s'était renseigné, il connaissait la cuisine louche de l'assurance mais il n'aurait point osé réclamer le versement des dix mille francs, de peur que la terrible madame Josserand ne l'envoyât d'abord au tombeau du père Vabre toucher ses dix mille francs, à lui. Toutefois, puisqu'on lui en parlait, il partit de là. C'était un premier grief.

Oui, monsieur, je sais tout, vous m'avez absolument nchu dedans, avec vos histoires. Ce me serait encore égal, de ne pas avoir l'argent; mais c'est l'hypocrisie qui m'exaspère! Pourquoi cette complication d'une assurance qui n'existait pas ? Pourquoi se donner des airs de tendresse et de sensibilité, en onrant d avancer des sommes que vous disiez ne pouvoir toucher que trois ans plus tard. Et vous n'aviez pas un sou 1. Une telle façon d'agir porte un nom dans tous les pays.

M. Josserand ouvrit la bouche pour crier « Ce n'est pas moi, ce sont eux ) r iA Mais il gardait une pudeur de la famille, il baissa la tête, acceptant la vilaine action. Louis continuait

D'âiJteurs, tout le monde était contre moi, Trois-Etoiles s'est encore conduit la comme un pas grand'chose, avec songredinde notaire~ car je demandas qu on mît ~assurance dans contrat, a titre de garantie, et l'on m'a im-

SHOCKtNB

cation religieuse. Ce qui est certain, c'est que les sénateurs dont pane la RéjpMMï~Me /'yaMpo!!M s'efforceront, comme M. Ferry et M. Ribière, de présenter la loi nouvelle, non pas comme une loi athée, mais comme une loi simplement laïque, une loi neutre. Parviendront-ils à faire oublier l'intempestive sortie de M. Schœlcher ? Nous nous permettons d'en douter.

Le -Ra~g~ proteste avec esprit contre l'usage de faire faire aux docteurs, dans les facultés, un exercice latin qu'on épargne aux bacheliers comme enfantin. Passe encore pour les agrégés et les licenciés) Mais dans les thèses de doctorat « il ne s'agit pas seulement de prouver une certaine compréhension et de la rigueur d'esprit, une aptitude à assembler et à exprimer des idées d'autrui c'est une oeuvre personnelle, originale, qu'on exige des candidats, et on leur impose un cadre qui la rétrécit, un moule qui la déngurc. Par quelles contorsions du vocabulaire, par quelles perversions de la syntaxe parvient-on à faire rendre au latin des théories pour lesquelles le français, l'allemand et l'anglais recourent sans cesse au néologisme? Se représente-t-on un historien traduisant dans la langue de Tacite les cahiers de 89? Michelet disant Dt~tM.~MO,et Darwin A~MtMeM~&o~.?

Les candidats se rabattront sur des sujets antiques, c'est-à-dire qu'on borne sans motif le champ de l'enquête, scientifique. qu'on fait d'un germaniste, d'un ceItiSant do vocation un romaniste malgré lui, qu'on condamne les esprits avides d'inconnu et d'inédit à retourner coûte que coùte le vieux sillon. La licence et l'agrégation témoignent suffisamment d'une culture générale et classique, et l'on pourrait sans dommage épargner aux docteurs l'ennui et les frais d'œuvres màcaroniques que personne n'achète ni le lit.

Le fait est que les frais de publication sont très lourds, et que souvent l'escarcelle des aspirants au doctorat est plus que légère.

Le cardinal Donnet, archevê- jque de Bordeaux, a adressé ces jours-ci aux membres de la commission de la Chambre, chargée de la révision des lois militaires, une lettre où il expose queDes seraient, les conséquences de 1 incorporation dans l'armée des jeunes gens qui se destinent à l'état ecclésiastique. 1

Si par impossible, messieurs, écrit le prélat, vous veniez a. oublier que nulle société ne saurait, subsister sans la religion, l'his toire de tous les peuples se dresserait devant vous pour vous condamner. Or, que serait une religion sans culte, c'est a-dire sans ministres?

Si on proposait d'arracher de notre histoire nationale les pages qui rappellent les gloires de nos soldats, ne protesteriez-vous pas avec toute l'énergie d'un cceur vraiment patriotique? Mais, messieurs, le clergé a eu aussi ses gloires. Pour remplir sa mission, n'a-t-il pas dans tous les siècles renoncé aux biens de ce monde, à la liberté, à ses goûts et aux joies de la fa mille.

Comme le soldat, mais plus longtemps que lui, ne se consacre-t-il pas à une vie d'abnégation, de privations, de labeur incessant, de sacrifices renouvelés tous les jours ? Il paye donc amplement sa dette à la patrie.

Est-il nécessaire, est il juste de lui en imposer d'autres, surtout incompatibles avecsamission? P Le cardinal ajoute, en terminant, une autre considération, « Le grand nombre de mes prêtres, dit-il, appartient à la classe des travailleurs, lesquels, pour favoriser la vocation de leurs enfants, s'imposent de grands sacrifices et cela pendant de longues années. e

Outre le bien des âmes, qui leur est cher, ils savent apprécier les avantages d'une position honorable, qui pourra leur fournir, au déclin de la vie, un dédommagement des sacrifices du passé. Vous ne voudrez pas, messieurs, en compromettant les vocations, rendre inutiles leurs efforts. ––La JMs~cc publie une lettre d'un des lycéens de Toulouse qui se sont dernièrement payé, on se le rappelle, la fantaisie d'une petite révolution. Ce sont des martyrs que ces jeunes rebelles. On avait prétendu qu'ils s'étaient révoltés parce que la nourriture du lycée n'était ni saine ni abondante. Fi donc t une question de haricots. Non, c'est tout bonnement pour la gloire de M. Paul Bert que ces potaches ont mené le tapage que l'on sait. Lisez plutôt Les élèves du lycée de Toulouse, espé-

=:="4.r .< "c.

posé silence. Si j'avais exigé ceia,p'o'cftant, vous commettiezun faux. Oui, monsieur, un faux t

Très pâle, le père s'était levé à cette accusation, et il allait répondre, oiînr son travail, acheter le bonheur de S&pll§ de toute l'existence qu'il lui restait a vivre, lorsque madame Josserand, jetée hors d'elle par l'entêtement de madame Dambreville, ne faisant plus attention à sa vieille robe de soie verte~ dont sa gorge courroucée achevait de crevëy le corsage, entra comme dans un coup de vent.

Hein? quoi ? cria-jt-elle, qui parle de faux? C'est monsieur?. Allë~ d'abord au Père-Lachaise, monsieur, pour voir si la caisse de votre père est ouverte 1 Louis s'y attendait, mais il n'en fut pas moins horriblement vexé. Du reste. elle ajoutait, la tête haute, écrasante d'a:plomB Nous les avons, vos dix mille francs. Oui, ils sont là, dans un tiroir. Mais nous ne vous les donnerons que lorsque monsieur Vabre sera revenu vous donner les vôtres. En voilà une famille un père joueur qui nous nche tous dedans, et un beau-frère voleur qui colle la succession dans sa poche t Voleur voleur bégaya Louis, poussé à bout, les voleurs sont ici, madame

Tous deux, le visage enflammé, s'étaient plantés l'un devant l'autre. M. Josserand, que ces violences brisaient, les sépara. Il les suppliait d'être calmes; et, secoué d'un tremblement, il fut obligé de s'asseoir.

En tout cas, reprit le gendre après un silence, je ne veux pas de s. dans mon ménage. Gardez votre argent et gardez votre fille. J'étais monté pour vous dire ça.

Vous changez de question, nt remarquer tranquillement la mère. C'est bien, nous allons en causer.

Mais le père, sans force pour se lever, les regardait d'un air d'épouvanté. Il ne comprenait plus. Que disait-ils ? Quelle était donc la s. Puis, lorsque, à les entendre, il sut que c'était sa fille, il y

rant que leurs camarades des lycées dp France les appuieront de leur concours, ont eu l'intention de protester contre les vieux restes des M~M institutions monarchiques, telles que l'obligation de la messe, des exercices religieux et de la confession. Ils sont étonnes que le décret si juste et si libéral de M. Paul Bert ait été jeté au panier et que, précisément à l'époque où le Sénat refuse au clergé l'enseignement et même l'entrée dans les écoles primaires, l'on maintienne, dans les établissements d'instruction secondaire des aumôniers à demeure Sxe, et qu'on oblige des jeunes gens de dix-huit ans à écouter leurs sornettes

Cet âge est vraiment sans pitié. Voici maintenant les ~es~et~ de nos faiseurs de « chahut x

Us ne demandent pas qu'on c/msM du lycée le MOM Mteme de -DtgM, mais qu'on laisse à chacun la liberté de conscience, apanage de tout homme de cœur. Il est pénible aux enfants de la révolution de supporter aucune sorte d'esclavage, serait-ce même l'esclavage catholique.

Tout ce verbiage est signé: jPoM/- ~MO~S <~M ~/C~ë «e yOM/Ome, MM r~MM~ K&re-peMseM~. Son courage citoyen, <M M~'ce~Ms eris

C'est plus qu'une lettre, un le voit, c'est un véritable manifeste,que nous ne croyons pas appelé cependantâ un grand retentissement. H se dit et il s'écrit à présent tant de choses grotesques qu'on n'y prête plus guère d'attention cela ne sort plus de l'ordinaire.

La A)~ A~M 6'e~e~e est bien cruelle pour M. Gambetta. Dire qu'il fut un temps elle l'encourageait de ses sympathies M. Gambetta n'a point été jeté bas par l'amour du changement de la part du peuple français ni par ses propres fautes, mais par suite de l'accaparement fait de sa personne, depuis trois ans, par des politico 8nanciers qui spéculaient sur lui comme sur le Stie~ ctu toute autre valeur de Bourse. Ces Mercadets s'étaient mis entre M. Gambetta et la nation, qui, par une sort< d'intuition, se menait d'eux et avait pour eux de l'aversion. On était choqué du gambettismë exagéré ds ces néo opportunistes, qui malheureusement, étant bien fournis d'argent et s'étant emparés de beaucoup de journaux, se trouvaient en état de faire grand tapage. La nécessité d'une stricte discipline avait cessé depuis l'heure où le maréchal de Mac-Mahon quitta l'Elysée. Mais ces pai'ttsahs malavisés continuèrent, autant que jamais, à réclamer uue obéissance absolue quand le chef avait exprimé une opinion. La Chambre s'est révoltée, et le pays ne l'a pas blâmée.

S'il faut en croire le correspondant du journal anglais, la santé de M. Gambetta aurait été affectée par ce terrible revers de la fortune.

Les courtisans qui encombraient ses antichambres l'ont abandonné, et beaucoup de ses anciens amis sont irrités et ne cherchent pas à cacher leur irritation de ce qu'ils sont obligés de rester a~ec lui dans le désert. A moins d'un miracle, il restera forcément hors du pouvoir durant l'existence de cette Chambre. Comme il est eacore jeune, ce ne serait pas un grand malheur, si ses partisans prenaient leur défaite avec courage et allègrement mais, comme très peu d'entre eux sont des hommes d'une valeur solide, ils sont tout à la fois furieux et abbattus de ce qui s'est passé.Plusieurs se tournent vers la finance; ainsi, M. Paul Bert est devenu l'un des directeurs d'une banque.

Impossible de malmener plus durement des vaincus.

aUNT~VE P)MT<

CONSEtL MUKtCtPAL

CONSEIL MUNICIPAL

PRÉSIDENCE DS SO~C-EON

'S'e~ttce ~M 3 ~~t~

M. Lafond a adressé au président une lettre dans laquelle il déclare se désister de son mandat de conseiller municipal, ayant été élu député.

Le Conseil autorise la Société générale d'électricité à continuer pendant trois nouvelles années, avenue de l'Opéra et place du Théâtre-Français ses essais d'éclairage.

M. Vauthier présente un rapport relatif à un projet de chemin de fer du pont de l'Alma aux Moulineaux et à Courbevoie, dont voici les conclusions

Le conseil consent à abandonner gratuitement à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest les terrains appartenant à la à la Ville à occuper, conformément aux projets susvisés, pour l'établissement de

ladite ligne entre la rue d'Iéna et les forti-

fications, sous les réserves suivantes

êu~en M un déchiremeht, une plaie ouverte, par ssë reste de vie s'en allait. Mon Dieu il mourrait dc'nc de son enfant ? Il serait puni de toutes s6g faiblesses, en elle, qu'il n'avait pas su élever ? Déjà, l'idée qu'elle vivait endettée, continuellement aux prises avec son mari, lui gâtait sa vieillesse, lui faisait revivre les tourments de sa propre existence. Et voilà, maintenant, quelle tombait à l'adultère, à ce dernier degré' de vilenie pour une femme.qui révoltait son ho'nRêteté simple de brave homme ) 1 Muet; pris d'un grand froid, il écoutait la dispute des deux autrëg.

Je vous ai bien dit qu'elle me tromperait t criait Louis d'un airde triomphe indigne.

Et je vous ai répondu (tue vous faisiez tout pour ça, déclarait victorieusement madame Josserand. Oh! je ce donne pas raison à Berthe; c'est idiot, sa machine; et elle ne perdra pas pour attendre, je lui dirai ma façon de voir. Mais ennn, puisqu'elle .n'est pas là, je puis le constater vous seul êtes coupable.

Comment coupable ) 1 Sans doute, mon cher. Vous ne s~ vez pas prendre les femmes. Tenez un exemple. Est-ce que vous daignez seur lement venir à mes mardis ? Non, vous restez au plus une demi-heure, et trois fois dans la saison. On a beau toujours avoir mal à la tête, on est poli. Oh.! 1 bien sûr, ce n'est pas un grand crime n'importe, vous voilà jugé, vous manquez de savoir-vivre.

Sa voix sifflait d'une rancune lentement amassée; car, en mariant sa aile, elle avait surtout compté sur son gendre po~r meubler son salon. Et il n'amenait

perponnè~ il ne venait même pas: c'était

h im d'un de ses rêves, jamais el!e ne lutterait contre les chœurs des Trois'Etoiles; .–Du reste, ajouta-t-ëlle avec ironie, je ne force personne à s'amuser chez moi.

Le fait est qu on ne s'y amuse guère, répondit-il; impatienté.

Du coup, elle s'emporta.

Le passage à niveau prévtt sur l'avez nue de Labourdonnaye sera supprimée 2o Entre les stations du Champ de-Mats et de Grenelle, il sera fait une nouvelle étude en vue de substituer aux arcades un viaduc continu métallique avec supports en métal ou en maçonnerie; 3" Il est entendu que, dans les parties en surélévation, le terrain abandonné comprend seulement les surfaces occupées par 'les remblais et les supports, avec le tour d'échelle nécessaire, tout le reste continuant à faire partie du dbmaias de lit Ville.

Ces conclusions sont adoptées.

La mise en état de la place de l'Hôtel de Ville et des abords est déclarée nécessaire par le Conseil, qui adopte le projet présenté par M. Hattat.

Les arrérages du legs de 363 francs, fait par M. Boucher de Perthes en faveur l'ouvrière pauvre qui s'est distinguée le plus par son travail et sa conduite, sont décernés à Mlles Hureau et Revêche. La discussion sur la question du gaz aura lieu à la prochaine séance qui est nxéeà mercredi.

LAMEST~B'~m

M. F. Bianconi, ancien ingénieur architecte en chef des chemins de fer ottomans, qui a déjà publié à Paris divers ouvrages sur l'Orient, ~ient d'entreprendre un nouveau voyage dans toute la presqu'île des Balkans.

Très connu par toutes les populations du la Péninsule, il a pu étudier de prés la situation de ces pays et les agissements des grandes puissances.

Il se propose de publier prochainement une brochure qui jettera un peu de lumière sur cette éternelle question d'Orient, laquelle compromet encore une fois la paix européenne. °

Ce qui suit est extrait de le brochure en préparation.

ALU~CE MTM L'A~MCnEETLESmr-StEGE B~NSL~~FFAtnESD'OtHENT Le traité de Berlin donnait au cabinet de Vienne le. moyen de manifester sa puissance aux yeux des Slaves et de frapper les imaginations de ces peuples primitifs, accablés par cinq sièclesd'oppression et peu au courant <~es affaires d'un ordre international.

Mais cela ne pouvait suffire; il fallait, en même temps, gagner les sympathies de ces peuples; l'entreprise était scabreuse, car les Slaves et les Latins de la péninsule balkanique, travaillés par des comités recevant le mot d'ordre de Saint-Pétersbourg, de l'ambassade russe à Constantinople, ou d'Athènes, surveillaient avec appréhension les progrès de la politique envahissante de l'Autriche. Les agents autrichiens qui parcourent la Péninsule avaient remarqué et Constaté l'influence du clergé, que l'ignorance des populations et les capitulations passées entre la Porte et les puissances chrétiennes, notamment avec la France, rendaient puissant et respecté. Quoique la Bulgarie et la Serbie, les Grecs, les Albanais et les Valaques professent pour les membres de leur clergé un grand respect et une déférence entière, ils ne s'enthousiasment point outre mesure pour les principes religieux mêmes.

En effet, en Bognio, la partie de la population qui habite le Nord et l'Ouest de la province est catholique romaine; les habitants du centre et de l'est sont orthoxes grecs et parmi eux habitent les begs musulmans d'origine chrétienne; leur groupe le plus compact est vers le Nod, aux environs de Novi-Bazar. Tous les jours, soit d'un côté, soit de l'autre, on remarque des conversions en ~~eur de la religion romaine, et c'est le culte ortho~s Srec qui fournit le plus dëproselytea. de

En Albanie, Ja bûpu~

de m~me qu'en la 1 dmsée,

de même qu'en Bosnie, divisée, i

de vue religieux, en trois parties cn~' tinctes:

Dans les pays des ~'(K~s, sur les bords et les bouches de la Drina et dans tout le pays de Durazzo, les populations sont catholiques romaines. Les Albanais de Gusinge-Prisrend, Uskub, Diakova. Mitrovitza professent !a foi musulmane et, de même que ceux de Bosnie, ils sont d'origine chrétienne les Albanais de l'Epire, la Thessalie et la Macédoine appartiennent à la religion grecque. On rencontre, en outre, parmi les Bulgares, dont la grande majorité est orthodoxe grecque, relevant directement de l'Exayquat de Constantinople, un cer-

–Allons, prodiguez vos insultes' Sachez, monsieur, que .{'aurais tout le beau monde de Pans, Si je voûtais, et que je n'ai pas attendu après vous pour tenir mon rang!

Il n'était plus question de Berthe, l'adultère avait disparu dans cette querelle personnelle. M. Josserand les écoutait toujours, comme s'il eût roulé au fond d'un cauchemar. Ce n'était pas possible, sa ûlle ne pouvait lui faire ce chagrin et, péniblement, il nnitparse lever, H sortit, sans dire une parole, pour aller chercher Berthe. Dès qu'elle serait là, elle se jetteraitdans les bras de Louis, ons'expliquerait, on oublierait tout. Il la trouva en train de se disputer avec. Hortense, qui la poussait à implorer son mari.ayàntassez d'elle déjà, et craignant d'avoir à partager sa chambre longtemps. La jeune femme résistait; pourtant, elle finit par le suivre. Comme i!s rentraient dans la salle à manger, où. les bols du déjeuner traînaient encore, n~adame Josserand criait:

Non, parole d'honneur je ne vous plains pas.

En apercevant Berthe, elle se tut, elle retomba dans sa majesté sévère. Louis avait eu, à la vue de sa femme.un grand geste de protestation, comme pounôter de son chemi'n.

Voyons, dit M. Josserand de sa voix douce et tremblante, qu'est-ce que vous avez tous ? Je ne sais plus, vous me rendez fou avec vos histoires. N'est-ce: pas ? mon enfant, ton mari se trompe. Tu vas lui expliquer. Il faut avoir un peu pitié des vieux parents. Faites-le pour moi, embrassez-vous. `

<MtM-</ ËMM ZOL~

AoMS p/~o/ts ~es pe~o~/tCN ~b~< ~<x&o/e/?M~ es~ e.cp~e coMra/~ ~e ëoM~o~ 6~ re/tOMpe~ a~jg~s < ~e~er re~ro~ c~~ recep~e~ a~yc~a~


tain nombre de catholiques romains, dent les centres les pics importants sont &ux environs dePhilippopoli et d'Uskub. D&hs chacune de ces deux villes réside un évêque romain.

Le cabinet autrichtën entreprit donc ~me propagande religieuse dan& ces pays certains précédents lui donnèrent quelque espoir d'arriver par ce moyen au but désire. La situation politique de quelques puissances catholiques entre autres la. France et l'Italie, dont les tendances sont ânti-ultramontaines, obligent les gouvernements respectifs de ces deux. pays à observer tout au moins ~ine complète neutralité en ce qui concerne, ~e~tension du catholicisme en 'orient. L'Autriche n'avait donc à redouter de ce côté rien qui pût contrecarrer sesdësseins.

Lorsque les Bulgares se séparèrent de l'Eglise phanariotc, leur projet était de conquérir leur unité religieuse en obtenant de la Porte un firman instituant un clergé national, relevant d'un chef bulgare qui prendrait le titre d'exarque ou patnarche.

A cette occasion, toute la population bulgare de la Turquie d'Europe faillit devenir catholique romaine, et si cet événement d'une grande importance politique n'eut pas lieu, la faute en fut à l'ambassadeur de France.

Voyant la disposition des Bulgares, si prononcée contre le Phanar, l'ambassadeur de Russie ût, comme il était de son devoir, tout son possible pour engager les chefs du mouvement, à demander à la Porte ottomane la permission de mettre leur Eglise nouvelle sous la protection du clergé russe. L'ambassadeur de France se prononça énergiquement contre les vues de son collègue de Russie la France était alors prépondérante en Orient et les avis de l'ambassade française, bons ou mauvais, faisaient loi auprès des membres duDivan. Cependant, les Grecs du Phanar ne estaient pas inactifs, d'autant plus qu'ils savaient que différents prêtres romains avaient gagné quelques-uns des chefs bulgares et les engageaient à demander à la Porte, par voie de pétition, la permission de devenir Romains avec la protection du Saint-Siège.

Dans cette occasion, le Phanar fut assez habile, c'était son rôle, du reste, pour dissuader l'ambassadeur de France de donner suite à l'idée de soutenir les chefs du mouvement bulgare en faveur de l'Eglise romaine, en lui présentant, sous un aspect contraire à la réalité, la situation dans les pays bulgares et les conséquences qui dérouleraient du mouvement séparatiste.

Dans ces conditions étant données !es dispositions dans lesquelles se trou'va.ientia diplomatie française; d"autre part, les intentions bien arrêtées des Bulgares de se soustraire à l'autorité du clergé phanariete, les deux autorités russe et grecque s'unirent afin d'entraver l'action du clergé romain, leur ennemi commun, sur les masses bulgares, et parvinrent à décider la Porte à accorder aux raïas dissidents un firman qui les autorisait à former une Eglise nationale du rite oriental avec un chef suprême ou exarque.

Par ce moyen, on enrayait le mouvement en faveur de l'Eglise romaine, dont les idées avaient gagné beaucoup de terruin, et que préconisait un des principaux chefs des Bulgares, M. Za.n-

koS.

En Albanie, notamment sur les côtes où débouche la Brina, le pays travaillé depuis longtemps par les missionnaires catholiques, leur est tellement inféodé qu'on l'appelle I'<

EsUn, un peu partout, dans la presqu'île des Balkans, la propagande des prêtres catholiques s'est fait sentir très sensiblement depuis le congrès de Ber-

lin.

On pourrait s'imaginer peut-être que ces prêtres romains étant sous la protecttan de la France, de par les capitulations et les traités que nous avons eu le soin de faire maintenir intacts même par le traité de Berlin, travaillent avec l'arrière-pensée de favoriser les intérêts français? Loin de là. La plupart des membres du clergé romain dans cette partie de l'orient, sont italiens, le resté est autrichien.

Les premiers comme tous leurs compatriotes sont chauvins, mais avant tout Us sont papistes, et ils ne travaillent sous la protection de nos agents consulaires qu'en faveur des intérêts du Saint-

Siège. :j¡: r

Siège. =~

Or la situation de l'Eglise de Rome vis-à-vis des puissances chrétiennes est telle que son intérêt l'oblige à favoriser en Orient les vues de l'Autriche (où le Pape a plus d'autorité et est plus respecté qu'ailleurs) de préférence à celles de la France ou de l'Italie, quoique les intérêts de ces deux puissances soient grands en Orient, mais moins directs. Les vues de l'Autriche l'obligent à s'unir étroitement avec l'Eglise de Rome, or, l'Allemagne a un intérêt immense & favoriser l'Autriche en Orient, "et est entièrement décidée à considérer comme amis, les amis de cette puissance et comme ennemis ceux qui tenteraient de s'opposer à l'extension de la monarchie autrichienne dans le sud des Balkans car une fois celle-ci opérée, celle de l'Allemagne aura lieu immédiatement dans les provinces allemandes de rancién archiduché d'Autriche. Et voilà pourquoi je tiens à le déclarer ici incidemment. M. de Bismarck, quoiqu'il en ait dit, se verra contraint d'aller à Canossa.

L'Eglise de Rome est donc un agent puissant favorable A la politique de 1 Autriche en Orient, et ce n'est point seulement auprès des populations bosniaques et albanaises qu'elle travaille, elle a entrepris récemment de développer les germes du catholicisme parmi les Bulgares, notamment chez ceux de la Macédoine, province baignée parla Vardar, .laquelle débouche à Salonique.

Afin d'être agréable aux Bulgares, le Saint-Siège a canonisé récemment les deux saints les plus honorés par les Slaves du Sud, saint Cyrille et saint Méthodius. Le Pape, à l'occasion de cette fête, a 'prononcé une allocution qui a été traduite dans tous les idiomes slaves et que l'on distribue en ce moment même dans les pays où l'on parle ces langues. Les slaves du sud autrichien, de Bosnie et d'autres pays des bords de l'Adriatique, ont décidé à l'instigation du clergé romain qui les gouverne et des autorités autrichiennes d'entreprendre dorénavant de grands pèlerinages à Rome, afin de manifester leur soumission au Saint-Siège et leurs sympathies pour le gouvernement d'Autriche.

A l'occasion de cette fête, le Pape a chargé Mgr Strossmayer, évoque d'Àgram et l'un dés plus influents chefs des comités slaves serbes, de consacrer et d'installer les évoques catholiques dans les sièges épiscopàux que l'on créerait dans les pays slaves de l'Orient. Partout ennn, jusqu'à Sophia, capitale de la Bulgarie, les moines et les sœurs ont fondé des écoles chrétiennes et dernièrement un évêque Autrichien, Mgr Hippinger, envoyé par le gouvernement d'Autriche-Hongrie a parcouru toutes les provinces de la Turquie d'Europe; il a fondé à Salonique une école où l'on enseignera les langues slave, allemande et française, et au mois de juin 1881, il se trouvait à Andrinople où il a fondé une école pareille à celle de. Salonique. Ces écoles sont connées à des religieuses et à des moines plusieurs de ceux-ci sortent des séminaires d'Agram. Je crois en avoir assez dit sur les moyens religieux et par conséquent puissants dont dispose le cabinet de Vienne, grâce à ses bonnes relations avec le Saint-Siège. Ces moyens, tout considérables qu'ils soient joints à ceux que nous avons déjà fait connaître, suffiront-ils pour conquérir les sympathies des populations serbe, albanaise, bulgare, valaque et grecque, qui habitent les provinces qui relient la mer de l'Archipel, but de la politique autrichienne aux frontières sud de la Bosnie ? et à leur faire accepter sans protestation la domination autrichienne, même si elle se présente sous la forme attrayante d'une Confédération Balkanique gouvernée par les Hapsbourg ? 2 Nous ne le croyons pas.

Ces populations veulent leur autonomie, lès Albanais spécialement les Bulgares, les Serbes et les Grecs désirent être annexés aux Etats constitués Serbe, Bulgare et Grec.

Sous le régime ottoman, ces peuples ont l'espoir fondé d'arriver tôt ou tard à leur but. Annexés à l'Autriche sous quelque forme que ce soit, cet espoir s'évanouirait et c'est pourquoi ils prennent déjà des dispositions pour résister, avec l'aide des comités russes, aux empiétements de l'Autriche.

F. BtANCOm

m EX(mS!M M MMRE

Dublm,30mM-sM~.

Les Journaux de Dublin ont un excellent service télégraphique parlementaire. Dès ce ttlatin le F~~MtaM~ journal donnait extenso la discussion qui a eu lieu dans la soirée à Westminster, et l'on connaissait en même temps qu'à Londres la violente diatribe dirigée par le chief-secretary pour l'Irlande contre les députés emprisonnés à Kilmainhouse en particulier, et contre le parti national irlandais en général, Il s'agissait comme vos lecteurs le savent déjà, 1 de la proposition du député M. Sexton, ayant pour objet de permettre à MM. Parnell, O'Kelly et Dillon, de se rendre demain jeudi à Londres, pour prendre pari. au vote sUr là clôture.

~impression produite par l'éloquence enflammée de M. Forster est la même, aussi bien chez les conservateurs que chez les home-rulers modérés; les uns et les autres regrettent ici que dans son emportement lardent sous-secrétaire d'Ëtat ait jeté de l'huile sur le feu.

M. Forster a été et est encore quaker. ~n jxettë qualité, l'apaisement et la. conciliauon devraient être Ses pnncipes dominants, conformément à la doctrine indulgente et philanthropique des < Amis Or, il semble, au contraire, depuis que le collaborateur de M. Gladstone a mis les pieds sur la terre d'Irlande, et qu'il a pris en main le gouvernement de l'ile (car son pouvoir est beaucoup plus réel que celui du lord lieutenant), il ne se souvienne de sa qualité de quaker que pour se rappeler le fanatisme protestant et l'étroitesse anglaise de la secte.

Au fond, la sortie véhémente du soussecrétaire pour l'Irlande n'était nullement justifiée dans l'espèce. Un vote d'une importance extraordinaire va avoir lieu à Westminster. Il s'agit d'une réforme radicale de la législation parlementaire, et cette réforme est précisément dirigée contre les membres irlandais, puisque, en vertu d'une anomalie que l'on comprendra difficilement en France et dans les pays d'un parlementarisme plus neuf, des députés peuvent être emprisonnés arbitrairement au cours de la session, il n'était pas trop anormal de demander que ces députés pussent sortir pour trois jours de leur geôle pour prendre part au vote.

Le gouvernement, qui ne tient pas à avoir trois voix de plus contre lui sur une question qui donne lieu à une forte coalition, engage la Chambre à repousser la demande; c'est affaire de raison d'Etat, et M. Gladstone avait fort bien défini la chose en adjurant les députés de ne pas créer un précédent qui permettrait aux députés embastillés de demander à chaque instant un ea?e<:< qu'on serait mal venu.de leur refu- ser on verrait alors les membres irlandais prétendument emprisonnés circuler indéfiniment sur les paquebots de Holyhead à Kïhgstown et sur le NorthWestern Railway, tantôt se rendant de leur prison à Westminster pour émettre un vote contre le ministère, tantôt rentrant nouveaux Regulus,dans leur prison conformément à la parole donnée,et avec ia satisfaction du devoir accompli. Anomalie pour anomalie, c'eût été le comble

M. Forster a pris les choses autrement. Il déclare à la face des députés irlandais que non-seulement la'coercition* ne se relâchera pas des allures rigoureases qui lui ont été imprimées, mais qu'au contraire ellè~era renforcée,aggravée,et que la lutte contre ~es adversaires de la loi sera poussée avec tout~ la sévérité possible. C'est cette menace qui surtout a trouvé, comme vous devez le penser, ùn~cho ~ibra.nt à, Dublin. Jusqu'à présent, les pouvoirs dont le lordlieutenant et le chef-seoréta~e sont investis leur permettent de faire incarcérer; Dar mesure administrative, les" personnes soupçonnées de faire partie de socïétés secrètes, de jpropager les principes de la Land-League et généralement de pouvoir devenir une cause de trouble dans le pays. Six cents de ces suspects sont incarcérés aujourd'hui dans les différentes geôles; mais, en somme, ces personnes ne sont pas des condamnés, elles sont relativement bien traitées dans leur prison, et les discussions journalières au Parlement démontrent que le régime de ces bastilles n'a rien de barbare; on veut empêcher les captifs de nuire, de s'agiter et d'agiter la contrée, mais voilà tout.

Quels seraient, se demande-t-on, les nouveaux pouvoirs dictatoriaux que M. Forster obtiendrait de la Chambre? Serait-ce l'établissement d'un état de siège formel selon nos idées continentales, avec des tribunaux militaires jugeant sommairement et exécution immédiate des sentences? Ces procédés introduiraient ici une innovation par trop radicale, quoique des cours martiales aient déjà fonctionné en Irlande. Il s'agirait d'un moyen terme. La grande difficulté aujourd'hui est de trouver des jurés disposés à condamner des individus comparaissant à la barre des assises pour crimes agraires. Sous ce rapport, la terreur feniane n'a pas été brisée le moins du monde, et tout citoyen irlandais, appelé par le sort à siéger a la cour du district

reçoit tant de lettres anonymes, il est tellement menacé, on 16 soumet :à une surveillance tellement étroite et à tant d'obsessions, il est hanté par tant de souvenir~ de jurés étendus sanglants sur le bord de la grande route ou voyant brûler leur maison, que, ma foi, la peur a le dessus, et il n'ose pas condamner, même lorsque l'évidence saute aux yeux.

Sans compter que dans beaucoup de cas le jure est lui-même quelque peu fenian, quelque peu ligueur et quelque peu Mo-

rentiste.

Cettedifnculté d'obtenir des jugements est telle que, parmi les suspects emprisonnés administrativement et traités avec la douceur relative que je signalais pi us haut, il en est Beaucoup contre lesquels il existe desprésomptions graves qui, dans tout autre pays, entraîneraient les peines les plus afnictives. Hé bien, on n'ose pas les traduire devant les assises, le gouvernement étant bien convaincu qu'en dépit de toutes les preuves ils ne seront jamais condamnés, et qu'après un verdict d'acquittement il sera obligé de les libérer tout à fait. Aussi préfère-t-il les garder à titre de < suspects leur permettant de recevoir des visites et de jouer aux jeux innocents. Pour vous donner une idée de l'importance que l'on attache à ces menaces aux jurés, je vous citerai une proclamation du lord-lieutenant datée d'aujourd'hui même, qui promet la gracieuse somme de 2,500 fr. à quiconque fera connaître d~ici aM? ~OM

les auteurs d'un placard affiché à Gaiway

le jour de l'ouverture des assises, et menaçant les jurés de la colère du peuple s'ils condamnent les nommés tels et tels, accusés de félonie et de rébellion. Se bien, les pouvoirs dictatoriaux réclamés par M. Forster auraient surtout pour but de rétablir l'action de la justice, jusqu'à présent complètement paralysée. Le jury serait purement et simplement suspendu et remplacé par des tribunaux composés de légistes anglais qui, en dépit de toutes les menaces, n'hésiteront pas à prononcer des condamnations lorsqu'ils les jugeront nécessaires. Ces tribunaux,cela va sans dire, fonctionneront entourés d'un grand appareil militaire, et la moindre offense dirigée contre un des membres de la juridiction sera réprimée avec la plus draconienne rigueur.

Il parait que le plan relatif à ces cours martiales civiles a été élaboré de longue date par M. Forster et soumis par lui a ses collègues du cabinet. Le secret devait être gardé; mais, hier soir, agace par les attaques quotidiennes dont if est l'objet, poussé hors des gonds par les mille et une interpellations qu'au moindre propos les home-rulers du Parlement lui adressent. M. Forster s'est laissé aller et a dévoilé le projet, aux applaudissements furibonds de toute la Chambre.

Dublin, qui la semaine dernière avait été profondément bouleversé par un meurtre mystérieux attribué à la politique, vient d'être de nouveau mis en émoi par un autre accident. Hier, vers midi, on entendit deux coups de feu retentir dans une taverne de Dorset Street, dans un des quartiers les plus animés de la ville. Un individu, les yeux hagards, la mine bouleversée, s'étance hors de la taverne les passants qui, au bruit du coup de feu se sont attroupés, se précipitent à la poursuite de l'individu, et, malgré ses assurances qu'il va requérir un médecin, on le maintient jusqu'à l'arrivée de la police. Les agents pénètrent dans la taverne et trouvent, dans une chambre du fond, un jeune homme couché au milieu d'une mare de sang, la poitrine troué par une balle. Deux revolvers américains gisent sur le plancher.

On emporte le blessé sur une civière à l'hôpital delà Miséricorde,où il expire aussitôt.

L'individu qui avait cherché à s'échapper et un autre jeune homme, signalé pour avoir été présent dans la chambre quand le coup de .pistolet a été tiré, sont arrêtés. L'un des prisonniers déclare que c'est en maniant un des pistolets que le coup est parti et a blessé son ami; il témoigne d'un violent désespoir quand, une heure après, on lui apprend que le blessé est mort. Ce dernier a été reconnu pour un ouvrier portant le nom, fort commun ici, de Ma.cMahon tandis que le jeune homme, auteur de l'accident, déclare, après quelques hésitations se nommer Bennaran, être âgé de vingt et un ans, et ouvrier compositeur. S'il est déjà fort étrange que dans une ville où le port d'armes est prohibé, conformément a l'acte de coercition, des ouvriers s'amusent à jouer avec des revolvers chargés, en buvant du gin ce qui va suivre est plus curieux encore. La police St immédiatement des perquisitions, aussi bien au domicile de la victime que dans le logis du meurtrier. Dans les deux endroits on découvrit un véritable arsenal, notamment une forte quantité de cartouches de munitions, des fusils d'ordonnance et des bayonnettes. Je vous laisse à juger de l'émotion que cette découverte a causée au Castle résidence du lord-lieutenant. On est persuadé que l'accident de la taverne de Dorset Street (l'idée d'un crime doit être écartée) a mis sur les traces d'un véritable complot, et que les armes devaient servir à un soulèvement prémédité! Plusieurs personnes de la famille du meurtrier et de la victime ont été arrêtées et la police cherche de tous les côtés si elle ne trouvera pas d'autres arsenaux.

L.ES I~IVF~ES Les bibliophiles collectionneurs de contes (et ils sont nombreux) vont être dans la. joie.

On annonce, en effet, la. mise en vente aujourd'hui, à Paris, d'un remarquable recueil de contes, illustré et presque inédit, puisque l'édition originale, parut à Bruxellés, en 1818, et ne fut tiré qu'à un nombre extrêmementrestreint d'exemplaires, distribués pour la plupart aux amis de l'auteur.

Ce recueil s~intitule Co~M ~foMcop/n~MopAt~MM, et cet auteur c'est Beaufort d'Auberval, un gentilhomme français, homme de lettres et des plus ans, et qui, réfugié en Belgique au commencement de ce siècle, y mit au jour son œuvre,que l'on peut taxer comme la plus curieuse et la plus spirituelle dans le conte moderne, si en excepte celle de Ghévigné.

C'est"PbJ!teur Henry Kistemaeckers qui quiaeula bôSM fortrme de mettre la m&in s~r cet~" .cimpK'ssion, et on sait qu'il s'y entend à ~erveiliSr Les illustrations d'Amédée Lynen sont fort amusantes

ettrèsréussies. j'

et très réussies.

Sommaire de la VM wo~e~Ke. Numsro dul~avril:

Dessins Comédie-Française, les Rantzau, par Adrien Marie. Histoire anecdotique de la semaine, par Mars et Ad. Marie. La Sirène de La Fresnay, illustrations par Soleil. Etudes et Dessins, par Faustin Besson. Supplément Le quai du Louvre, par Robert Mois. Théâtre par H. Pille. Barberine, par Chaudron. 1 Texte Histoire de la semaine, par Jean Noutous. Lettre de Bruxelles, par Marguerite Van de Wide. La Sirène de La Fresnay, par Paul Sébillot. Faustin Besson, par Frédéric Henrici. Théâtre Musique, par Victor Wilder. Drame et Comédie, par Fourcaud. Petite Gazette d'art, Chronique financière, Echecs, etc.

Sommaire de la -MoM~eHs .RecMe. Nu méro du 1" avril.

Bossuet. Poésies de Bossuet Endroits

c.

choisi du Cantique <~ cantiques, avec des réflexions morales pour les bien entendre. M. Courcel Seneuil, de l'Institut Les crises financières et leurs causes. M. Jacques Haussmann La responsabilité des patrons en matière d'accident. Champ~eury Le jardin du Roi. M. le prince Lubomirski Jérusalem. M. Gilbert-Augustin-Thierry Histoire de morts et de vivants, récits étrangers. M. Emile BIémont L'aïeul. M. Louis Gallot i~ Revue du théâtre, chronique, lettres, etc., etc. ]

i

La librairie Calmann Lévy vient de met- tre en vente, sous ce titre Un ~ec~<, un nouveau roman dû à la plume élégante et < fine de OMt e~ KOM, de Mes .Pe~~M, etc., qui persiste à garder, malgré son succès, ) un mystérieux anonyme. C'est une atta- i chante histoire racontée avec un naturel ] exquis, une délicate étude des sentiments féminins. Par l'intérêt du sujet, non moins < que par le charme du style, cet ouvrage est assuré d'une grande vogue. 4

A l'occasion des fêtes de Pâques, la Com- jpagnie générale des Diamants, 44~ Chaus- .] sée-d'Antin, Paris, offre pour Sa francs, pendant huit jours seulement, une superbe bague or avec un véritable diamant, ou < un autre modèle orné d'une perle fine très blanche, l'une ou l'autre renfermée dans un joli écrin en velours bleu, forme œuf. Envoi contre mandat-poste de 25 francs. ]

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v

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'B B Sa Mt R R B R CS S '°~ par les wMee~

W B t'N S)f9 M B t M B* B <t,BouI' BMimmMm,M.fhmn'* m A s~~J-RSE

LA. DOVB8E

L'exceltente tenue des marches étrangers et notamment du Stock-Exchange, qui nous a envoyé les Consolidés anglais en hausse de 1/4 par la première cote et de 1/8 par la seconde, ce qui fait une avance de 3/8 pour la journée, a corroboré les bonnes dispositions dans lesquelles se trouvait notre public financier, en démontrant que l'accalmie politique extérieure dont nous jouissons depuis quelques jours promet d'être durable.

Comme, d'un autre côté, la situation monétaire va sans cesse en s'améliorant, il en est résulte qu'aussi bien au point de vue de la modération du taux des reports, qu'à celui de la fermeté des cours, la liquidation des valeurs autres que nos Rentes, qui avait lieu aujourd'hui, s'est effectuée dans des conditions non moins bonnes pour les acheteurs que celle de nos fonds publics. En clôture, on a quelque peu réagi sur les cours les plus élevés de la journée, mais le fond des impressions générales demeure favorable, et la plupart des valeurs, à commencer par nos Rentes, restent à des prix supérieurs à ceux de la veille. Voici comment se sont traités les reports sur les diverses valeurs:

Banque de Paris, 4 francs Foncière de France et d'Algérie, 1 franc; Crédit foncier et agricole d'Algérie,! franc et 50 centimes Crédit foncier, 8 francs. Crédit Mobilier, 3 50; Financière de Paris, 50 cent. Foncière lyonnaise, 1 fr. et 75 cent. Société Générale, 2 50; Franco-Egyptienne,. 110 Banque des Pays autrichiens, 3 35 Crédit Mobilier espagnol, 1 50 et 50 cent. Banque ottomane, 2 fr. et 1 50.

Nord, 8 50; Lyon, 7 fr.; Midi, 5 fr.; Orléans, 5 50; Autrichiens, 1 35 Lombards, 65 cent, et fr. Nord de l'Espagne, 1 30; Saragosse, 1 40 et 2 fr.

Gaz, 3 50 et 4 fr.; Suez, 5 et 7 fr.; Part civile. 4 et 6 fr.; Délégation, 4 et 5 fr.; 5 0/0 italien, 16 et 19 centimes.

Comme nous le disons plus haut, nos Rentes ont montré une fermeté remarquable le 5 0/0 surtout a été particulièrement recherché. Après avoir débuté à 117 90, il n'a pas néchi au-dessous de 117 80 et reste à 117 85.

Le 3 0/0 s'est tenu de 83 55 à 83 45, et l'Amortissable de 83 85 à 83 75.

La Banque de France a été assez mouvementée elle a fait, comme cours extrômes au comptant, 4,970 et 4,900, et ferme à 4,925 sur ce marché.

La tenue du Crédit foncier est toujours excellente il s'est avancé un instant jusqu'à 1,660 au comptant. Nous le laissons à 1,645, mais l'opinion générale est qu'il progressera encore après l'assemblée du 4 avril. 1

Les quelques réalisations de bénéfices qui viennent d'avoir lieu sur la Banque Parisienne, en la ramenant à 550, offrent aux capitalistes une occasion qu'ils auraient tort de négliger pour entrer à des conditions avantageuses dans cette valeur, sur laquelle une reprise ne se fera vraisemblablement pas attendre.

Le Crédit Lyonnais se négocie couramment de 780 à 785, avec tendances bien marquées à s'établir bientôt définitivement au-dessus de 800 fr.

La Société française nnancière demeure bien tenue à 1,035.

Parmi nos grandes lignes, le Lyon s'est élevé à 1,795. Le Nord à 3,115, l'Orléans à 1,335 et le Midi à 1,385 sont à quelques francs près dans leurs cour de samedi. En chemins étrangers, les Autrichiens gagnent 5 francs à 685. Le Nord* d'Espagne à 630 et le Saragosse, à 530, sont fermes, mais sans changement sensible sur leur clôture de samedi.

Le 5 0/0 italien discute le cours de 90 fr., qu'il a un instant dépassé de 10 à 15 centimes, mais qu'il n'a pu conserver, car nous le laissons à 89 90.

Le 5 0/0 turc, à 13 65, et la Dette uninee d'Egypte, à 348 75, sont calmes dans leurs prix de la Bourse précédente.

Le Canal de Suez a été assez mouvementé il a varié de 3,590 à 2,550 et reste à ce dernier cours.

Voici comment ont été fixés les cours de compensation des différentes valeurs Banque de France, 4,900 Banque de Paris, 1,305 Foncier 1,650 Comptoir d'escompte, 1,010– Crédit de France, 580 Foncier Algérien, 575 Crédit Général Français, 600 Lyonnais, 780 Fonc. L~on., 530 Financière, Générale, 700. Franco-Egyp., 730 Fonc.Franco~r .~00.-Lyon 1,790.-Midi, 1,290. g~ Orléans, 1,335. Ouest.830

AtMm~ Gaz parisien, 1,630

Messageries, 750. Voitures, 855.–Panam~ 535. Suez, 2,560 .Délégations, g~– pajt civile, 1,940 Italien, 90 J- i~péria'e, 525. Banque hongroise~ ~30 Btnque ottomane, 780 Foncier d'~triche,810 'Mobilier espagnol, a.ction< de jouissance, 615. Autrichiens, 6!~ Lombards, 305.- Nord de l'Espace 6?"~ Saragosse, 530.–Magasins gén~ ~Mgéri~ 570. Egypte 350. "j, ,'0. Omnibus, 1,635. Exté-

,:1

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Amoftissablenouv. 30/0, 117 80). It&liN~ Turc, 13 67, .4 Egyptien, 351 87.

Banque ottomane, 783 Lots turcs, 52 50, )" Act. Rio, x', Ottomanes 73,

TELE6MMS & COMESPOMMNCES

IMM'ARTEMEH!TT~

Lyon, 3 avril.

Hier a eu lieu, au cimetière d'Ecully, l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire des soldats morts à l'ambulance de cette commune pendant la guerre de 1870.

Une assistance nombreuse se pressait à cette cérémonie, qu'a présidée M. Herver, assisté de M. Faut, secrétaire général, remplaçant le préfet, et d'un chef de bataillon, représentant l'armée. M. Paul a prononcé une émouvante allocution. NiMES, 3 avril. Dans un chantier situé près de Saint-Jean-Plu-de-Cors, sur la ligne du chemin de fer, des ouvriers terrassiers étaient occupés à enlever la terre d'une tranchée profonde, quand tout à coup un éboulement considérable s'est produit.

Cinq individus, Espagnols, ont été cou- y verts par une grande quantité depierres et de terre.

Le sauvetage a été organisé immédiatement par les ouvriers des chantiers voisins malheureusement deux ont été retirés morts et les trois autres grièvement blessés. Un de ces derniers vient de succomber, après quelques heures d'atroces souffrances.

EvpEux, 3 avril. Un drame terrible s'est accompli hier à Huest.Un nommé Gautier, après s'être armé d'un fusil s'était caché dans son grenier, attendant le passage de son cousin, qui est le fils du maire de la commune.

Dès qu'il l'aperçut, il fit feu sur lui et le blessa grièvement; puis il sent justice à lui-même en se brûlant la cervelle. L'état du blessé est désespéré.

LEViGAN, 3 avril. Paule MinckNégro voyage dans le Midi avec une activité sans égale. Les frères et o~s l'appel- f lent un peu partout.

De grandes afnches rouges annoncent son arrivée à Saint Hippolyte dû-Fort, où elle va donner une conférence.

Il n'y a pourtant pas beaucoup de socialistes-radicaux dans nos Cévennes, et je doute fort qu'elle fasse ses frais.

GRENOBLE, 3 avril. On se rappelle la triste affairé de Saint-Pierre-deMésage, où une petite fille de six mois fut empoisonnée par son frère.

Le cadavre de ce dernier vient d'être retrouvé dans une galerie de minerai de fer, abandonnée depuis longtemps, située à Fongalliard, territoire de Saint-Pierre-deMésage. 1

DuoN, 3 avril. Un audacieux escroc, prenant le nom de Mérilly, est venu, il y a quelques jours, s'installer dans une chambre garnie, rue Condé, 44. Or, au numéro 54 de la même rue, habite un honorable négociant du même nom. Notre étranger se fit expédier une cinquantaine de mille francs de châles cachemire de Paris, et le vendeur, croyant avoir affaire à M. Mérilly, négociant, fit l'expédition.

Des que notre filou eut pris livraison, il décampa.

BouRG, 3 avril. Un accident qui heureusement n'a pas eu de suite fatale vient de se produire à Ambronay.

Un puisatier, nommé Sonny a été enseveli à plus de quarante pieds de profondeur. On le croyait mort et on ne travaillait qu'à découvrir son cadavre, quand un douzsine d'heures après l'accident on l'entendit parler. Les travaux, comme on pense, se poursuivirent avec un redoublement d'activité, et l'on put faire passer quelques aliments au pauvre ouvrier. Ce n'est qu'après trente heures de travail que l'on parvint à le retirer sain et sauf. NANCY, 3 avril. La Chambre de commerce a adressé une lettre à M. Tirard pour lui exprimer son regret de la rupture des négociations avec l'Angleterre et le prier de conclure le plus promptement possible les nouveaux traités. ETTttAN!tHER

LA GoROGNE, 3 avril. Le paquebot anglais -DoM~o, venant du Brésil, et le steamer espagnol 7}*Mrac-.Bo~, allant de Liverpool à Porto-Rico, se sont rencontrés dans la nuit du l~r avril, près du cap Finistère. Le choc a été terrible, les deux na-,vires ont coulé.

Le vapeur anglais FMa~o, capitaine Turner, arrivant sur les lieux du sinistre, a recueilli et débarqué ici cent trente-quatre naufragés, dont cent marins et passagers du -DoM~o et trente-quatre de l'Irufac-.B<qui portait soixante quatre marins et passagers,

Aucun officier du Dom'o n'ayant été sauvé, on ignore le nombre des marins et passagers du paquebot qui ont péri.

DUBLIN, 2 avril, soir. Mlle O'Connor, qui présida la ligue agraire des dames àAthlone, a été condamnee à fournir une caution comme garantie de sa conduite à venir ou, à défaut, à faire six mois de prison.

Ayant refusé la caution demandée, la sœur du député irlandais a été enfermée dans la prison de Mullingar.

On se rappelle que dans le meeting des tenanciers, tenu le 12 mars à Druin, comté de Roscommon, elle avait recommandé de ne pas payer les loyers.

LiMERicK, 2 avril, soir. Ce soir, une charge de dynamite, qu'on avait placée sur une fenêtre de la caserne des policemen de Limerick, a fait explosion. La fenêtre a été enlevée et un entrepôt voisin a été en partie détruit.

La pouce a arrêté trois individus.

SAINT-PÉTERSBOURG, 2. avril. Le nihiliste PoukhanoS a été fusillé vendredi matin à Cronstadt, où il avait été transporté par un train spécial, quelques heures seulement avant son exécution. Un peloton, composé de deux sous-officiers et de dix marins, armés de fusils Berdan, ont été employés a cette triste besogne. Lorsque les douze coups retentirent, Poukhanoff est tombé immédiatement. Un chirur gien a constaté que la mort avait été instantanée, que les douze balles avaient toutes pénétré dans le ~rps et que trois d'entre elles avaient attt. ï'~ cœur. ––< MADRID, 3 avril. Le comte et la comtesse de Flandres sont arrivés à Barcelone ils se proposent de passer la Semaine sainte à Séville.

Toutes les villes de la Catalogne ont repris leur aspect accoutumé.

Le travail a recommencé partout l'ordre et la tranquillité sont assurés.

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LA. SEMAINE SAINTE

Depuis hier, nous sommes entrés dans la.~ .semaine sainte, pendant laquelle seront célébrées les cérémonies les plus imposantes du culte catholique. Les exercices ont commence le soir, à sept heures, par la retraite des hommes.

Les instructions seront continuées tous les soirs, à sept heures, jusqu'au jour de la. clôture, qui aura lieu vendredi, par une procession générale. r

A Notre-Dame, cette dernière cérémonie sera présidée par S. Em. le cardinal Guibert.

Demain mercredi, à trois heures, Chant des Ténèbres.

Mgr Guibert célébrera jeudi, à neuf heures du matin, la grande messe pontincale, à l'issue de laquelle Son Eminence présidera à la consécration des sâintëS), huiles.. Le vendredi saint, le Stabat J~~ seM~ chanté dans toutes les églises..

Dès hier, l'empressement des fidèles autour des autels a été particulièrement remarquable malheureusement, dans cette foule recueillie, s'étaient glissés un certain nombre de pickpockets de l'un et l'autre, sexe.

Comme les années précédentes, Londres nous a envoyé un fort contingent de voleurs à la tire, qui, presque tous, repartiront les poches pleines après le jour de Pâques.

Nous disons «presque tous parce qu~ quelques uns d'entre eux demeureront no~s hôtes forcés, les agents de M. Macé ayant déjà commencé leur < cueillette AU CIRQUE FERNANDO

La représentation donnée hier au ci~ que Fernando a été troublée par un incC' dent prévu, sans doute, mais non insccii au programme.La journée avait été fort lourde de gros nuages, un soleil trop chaud, beaucoup trop d'électricité dans l'air il n'en fallait pas davantage pour agir d'une manière fâcheuse sur le système nerveux des fauves < en représentation

Au moment où le dompteur Cardano venait d'entrer dans la cage des lions, un des fauves bondit sur lui et lui enfonça sa~ puissante mâchoire dans la cuisse. Les spectateurs poussèrent un cri d'effroi, tandis que les lions reculaient jusqu'au fond de leur cage dans des attitudes qui n'avaient rien de bien rassurant.

Heureusement le dompteur, doué d'un très grand sang-froid, sut se débarrasser de la terrible bête et, tenant les lions eo respect, sortit à reculons de la cage. Après avoir reçu quelques soins, M. Cardano voulut reprendre la suite de ses exercices; mais le public, encore sous l'empire de l'émotion, s'y est opposé. $ Le Sirop ~c .R~M/br< to<M de Grimault et C° est recommandé par les médecins dans les maladies de l'enfance; préparé à. froid avec le suc des plantes du Sirop aMscorbutique, il est beaucoup plus actif que ce dernier, excite l'appétit, fait fondre les glandes, combat la pâleur et la mollesse des chairs, guérit les gourmes, les éruptions de la peau, les croûtes de lait c'est un excellent dépuratif. Pharmacie, 9, rae Vivienne.

PARIS LA NUIT

La nuit dernière, un jeune homme, nommé A. sortait d'un établissement de vins, en compagnie d'une jeune femme, avec laquelle il avait une violente discussion.

Les paroles menaçant de laisser la place aux voies de faits, la femme s'adressa à un passant, M. V. et le pria de la protéger.

Mais le rôle de médiateur a souvent de mauvais côtés; A. se voyant remplacé auprès de sa compagne, sortit de sa poche une bouteille et en frappa M. V. en plein visage. Celui-ci, grièvement blessé, s'affaissa sur le sol, tandis que le meurtrier s'enfuyait, poursuivi par un garçon boucher et un fruitier, témoins de la scène qui venait de se passer.

Sur le point d'être atteint, D. se retourna brusquement sur ses poursuivants et porta au fruitier un coup terrible avec le tesson de bouteille qu'il tenait encore à' la main.

Des agents, accourus au bruit de la lutte., ont pu s'emparer du forcené, qu'ils ont conduit au poste.

Les deux blessés ont été transportés à l'Hôtel-Dieu. Après un premier pansement, M. V. a pu rejoindre son domicile; quant au fruitier, son état est tellement grave, qu'on a des craintes sérieuses.

A la même heure, les gardiens de la paix arrêtaient un camelat qui, après avoir renversé un passant d'un fort coup de tête dans la poitrine, avait tenté de lui arracher sa chaîne et sa montre en or.

Conduit à la Préfecture de police, il a été reconnu pour un repris de justice extrêmement dangereux et gardé à la disposition de la justice.

Vers trois heures du matin, un bijoutier, M. X. faisait arrêter, dans un restaurant de nuit, deux individus nommés L. et R. qui, disait-il, lui avaient volé sa montre et son porte-monnaie.

L. et R. ont été consignés au poste le plus proche. ~usraus caH~

auSTAVE CtNE

PETtTES MtJVELiLES °

Le comité de réforme de la. législation sur les faillites est convoqué pour aujourd'hui mardi 4 avril, à trois heures, par le conseil d'Etat(section de législation), pour lui exposer l'ensemble de ses travaux sur la réforme dont il a pris l'initiative.

Nous ferons connaitreànos lecteurs la. réponse &ite aux délégués du comité, aimi que


l'opmionduconseU d'Etat sur te projet do M. t de Saint-Martin 6t. de plusieurs de ses coltègueK.

~-A dix heures et demie du soir, boulevard Saint-Germain, un soldat appartenant au 3° regimea.t do cuirassiers, voulant descendre do l'impériale du tra.mwa.y do la Bastille au pont de l'A!ma, est tombé du haut de l'escalier sur la 'chaussée.

Relevé par des passants, il a été transporté à l'hôpital de la Charité, où il a été &dnus d'urgence

M. A. L. employé du ministère des finances, demeurant 4t, avenue Duquesne, s'est, dans un accès de fièvre chaude, précipité du sixième étage dans la cour de la maison. Le malheureux s'est broyé sur le pavé.

Hier, à dix heures du matin, on a retiré du canal Saint-Martin, au pont tournant, le cadavre d'un individu qui a été reconnu pour être celui du sieur Boulanger, journalier, demeurant rue de Flandres, 66.

A midi un quart, on a trouvé dans le chalet numéro 34, situé avenue des Champs-Elysées, le cadavre d'un .enfant du sexe féminin dans un état de décomposition très avancé. Il était enveloppé dans an linge Manc non marqué et de papier gns.fM. Créneau, commissaire de police, s'est rendu sur les lieux et a ouvert une enquête.

< S- C.

G.C.

.rS~(D:RT CONCOURS HIPPIQUE

Fort belle réunion hier au palais de l'Industrie. Les tribunes, très bien garnies, offraient un ravissant coup d'œil. C'est dipe que les jolies femmes y étaient en grand nombre. La plupart d'entre elles encouragées par un soleil superbe, aYaient arboré leurs toilettes les plus printanières. Seules quelques frileuses avaient encore conservé leurs robes d'hiver, mais elles formaient une infime minorité. Les costumes qui nous ont semblé le plus en faveur auprès des dames sont les petits costumes en drap anglais très simples, mais très seyants. Ce qui nous a navré, par exem-

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't c~~ K5. 82S:: 8M:: 97975 37.75 ,5~ .i~~ ?25

ple, c'est de voir plusieurs de nos charmantes mondaines adopter le soulier à la mode chez nos voisines d'outre-Manche. Quelle horreur! des Parisiennes, renommées pour leurs pieds mignons, qui s'aHublent de ces chaussures ridicules, sans talo&s et sans grâce. Espérons que l'anglomanie n'ira pas jusque-là et que la coquetterie de nos chères belles amènera d'ici peu une réaction salutaire.

Les courses d'hier ont été fort intéressantes pour les amateurs, mais assez fastidieuses pour ceux qui viehhent chercher des émotions au Palais de l'Industrie. Nous n'avons, en effet, assisté à aucune chute et presque tous les chevaux ont sauté les obstacles avec une grande désinvolture. Pas le plus petit incident à noter et nous n'avons qu'à adresser des compliments à tous les ofnciers qui ont pris part aux épreuves et qui se sont présentés avec des chevaux parfaitement préparés. Voici les noms de ceux qui ont obtenu les prix

M. de Gontaut, sous-écuyer à Saumur, a obtenu le premier prix avec Montpavon M. Dinaux des Arsis, sous-lieutenant au 30" chasseurs, a obtenu le deuxième prix avec Parité; M. Brenier, capitaine au 3° hussards, a obtenu le troisième prix avec Paméla; M. Stoeker, sous-lieutenant au 20" chasseurs, a obtenu le quatrième prix avec Pané; enfin M. Mérat, sous-lieutenant au 18° chasseurs, a obtenu le cinquième prix avec Faneuse.

Des nots de rubans ont été accordés à MM. de Gontaut, de Gazes, Blain, Perrier et de Valicourt.

Aujourd'hui mafrdi; à quatre heures et demie, courses de gentlemen riders en habit rouge,

COURSES A VINCENNE 8

ZMM<M.9<~f~ ,j

Ma-gninque journée d'ouverture pour l'inauguration des courses plates de Vincennes. On ne pouvait mieux réussir. Un monde fou a répondu à l'appel des habiles organisateurs, qui ont dû être largement satisfaits.

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Une petite observation, cependant a.u début, on ne saurait s'en froisser, puisque rintérêt de l'avenir s'y trouve engagé. Il nous & paru, à nous et à tous les sportsmen, que le starter, M. Hervieux, laissait quel' que peu à désirer. Pour les courses de trotteurs, nous avons pu souvent apprécier son mérite; mais, ici, c'est autre chose il faut une grande expérience, un coup d'œil exercé. Ces qualités, croyonsnous, M. Hervieux n'a pas eu le temps de les acquérir, et nous pensons que luimême, s'en étant rendu compte aujourd'hui, s'épargnera le déplaisir de nouveaux reproches.

Les courses, en elles-mêmes, ont été des plus intéressantes. Deux de m~s favoris ont iustiné ma connance. Gourmet, comme je l'avais pressenti, a confirmé sa forme de deux ans. Quant à Moulaneuf, complètement déclassé dans le prix des Buttes, il n'a fait qu'une bouchée de ses concurrents.

Le prix de Bel-Air a été gagné facilement par Magnanime, 6/1, à sir Arthur (Wilherlay) Bigotte était seconde et Magellan troisième.

Non placés Kars, La-Fontelay et MaJice.

Magnanime a été réclamé par M. E. Blanc pour 9,200 fr.

Le prix de la Société d'encouragement a été pris au petit galop par notre favori Gourmet, 5/2, au comte de Juigné (Loris) Trône, second Prospérité, troisième. Non placés Etain, Homère, Le-Japonais, Monsieur-Guillaume, Quérida et Voltaire (dérobé).

Le prix du Bois a été remporté d'une longueur par Epernay, 13/1, à M. Michel Ephrussi (Witherlay) Notabilité seconde et Quab troisième.

Non placés Tant-Mieux. Cadet, Baronnie, Marin, Primerolle et Sangarro (resté au poteau).

Le prix des Buttes a été pour notre favori Moulaneuf, 3/2, battant Bougival, Annibal et Pistolet.

Le prix d'Auteuil (steeple-chase)a été gagné de deux longueurs par Acacia, éga-

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lité, à M. Childs (Hatchett) Villars, second Némo, troisième.

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Demain, à trois heures, courses à Saint- Ouen. &la BEVYS

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&L)iiUi~ JU&S in&AitMtS

Aux Nouveautés, la première représentation de F~~Mt~a, qui devait avoir lieu aujourd'hui, est remise à demain mercredi.

Pour la MILLIÈME fois, l'Opéra-Comique donnait, hier soir, le -DomtMo MOtf, dont la première représentation date du 2 décem-

bre 1837.

L'AM<MMM, l'acte de M. Edmond About, qui doit faire partie d'un prochain spectacle coupé au Gymnase, sera interprété par Mlle Marthe Devoyod, MM. Achard, Noblet, Belliard et Revel.

A la suite de la réunion de la commission municipale de rOpéra-Populaire, il a été décidé qu'un rapport serait présenté au conseil municipal sur la candidature de M. Paul Ferry.

La Ville s'engagerait vis-à-vis de M. Ferry jusqu'au mois d'octobre, époque où il devrait avoir constitué son entreprise, en exigeant, au préalable, du candidat, le dépôt d'une somme de trois cent mille francs, ou de valeurs représentant cette somme.

Le projet de cahier des charges, rédigé par la commission, sera également soumis à l'approbation du conseil municipal.

Il Il ;11 Programme des Spectacles du Mardi 4 Avril i882

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M. Lebel Baillet

Ga.rde forestier Tronchet Louise M"" Bttrtot

Marie-Anne P. Granger Uce pa.ys&nne Thënard

Juliette Frénaux

Nanette Amel

Justine Jamaux

Marie Da.vyla

FUIX DES PLACES_

j Bur. Loo.

Avant-scène. Mfr. 12fr. Loges. 8' M* s BaigitOires.

Fauteuils d'orchest. it

Fauteuils de batcon. ~7-t' 9

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OP~aÂ-COMtOUE 8 h.

GALANTE AVENTURE op.-c. 3 actes, L. Davyl et A. Silvestre, mus.d'E. Guir~ud Bois-Baudry Tala.za.o

yigtio Ta.akin

E)oi Barnolt

Chandor Grivot

Ste-Ancsd'Au-

ra.y Troy

Un hôtelier Da,vouat

Un soldat Teste

Fontenay

Armande M"B.-VMohelet e Gilbcrte. Chevalier Isabeau Dupuis

OOËOM -8h.

ODÉON 8 h. -¡.

MARIE TOUCHËT

dr. 1 acte, en vers, G. Rivet MON FILS

com. 3 a., en vers, Em. Guiard Jacque Porel

Pierre Chelles

Barsac François Facteur rural Farré

CamiUs M""J.M~Ivau Mère Gérard Tessa.ndier

S)R BEVYS

SB.

Le rapport et le cahier des charges seront déposés cette semaine, la dernière de la session. Le Conseil ne pourra donc statuer sur,ces diKérentes questions avant le 1er mai, date où il reprendra ses travaux.

Mlle Ghevrier est en pourparlers avec M. Grau pour un engagement de dix-huit mois dans sa troupe d'Amérique.

La charmante artiste parisienne chanterait le répertoire de l'Opéra-Comique et de l'opérette.

La troisième livraison des P~Mté~ t!~M~f<~ vient de paraître chez l'éditeur Baschet. Elle est consacrée au dernier succès de la Porte-Saint-Martin, le Petit Faust, et le texte, signé Frimousse, est illustré par Gambard.

M. Colonne annonce son dernier concert pour vendredi prochain, huit heures et de-

mie du soir. au Châtelet.

Le troisième acted'AfMM<dc Gluck, par Mlle Marie Battu, de l'Opéra un acte du .Eot~c Za/Mt'e, de Massenet; des fragments de la P~Me de T~ote, et l'admirable. deuxième partie de l'Enfance du C/M-M~. composeront ce programme admirablement complété par la première audition d'une nouvelle œuvre de Gounod c'est un duo pour voix de femme, suivi de paroles d'.B'~ef, de Racine, q~e l'on dit délicieux.

Courrier de Londres:

En raison des difncultés survenues entre les auteurs de l'original français de la pièce que M. Burnaud a écrite en anglais sous le titre du AT~M~er, la direction du Court Théâtre, à la requête de M. Burnaud, a dû suspendre les représentations de la pièce.

On est en train de former une compagnie anonyme qui exploiterait le théâtre de Govent-Garden; d'ailleurs, les négociations sont déjà si avancées que le programme de la saison, annoncée pour le 18 de ce mois, est imprimé au nom et sous les

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AVENTURE DE GARRICK com.l acte,en vers, Fabrice Labrousse et Pierre Fernay PRIX DM PLACES_

Bur. Loo.

Avant-scène. 12 fr. 14 fr. Logea. M* Baignoires.?* X* s Fa.uteuilsd'orchest. S* r C'~uteuitftda~batcon. 6 f eAtTÈ 8 h. ) QUATRE-VINGT-TREIZE dr.5tt.etl2t.4'a.pr.leroma.nd9 V. Hugo, par P. Maurice Cimourdin Dumaine Radoub PaulinMénior L'Ismanuo T&Ulade La.nten&c Ciment Juxt Le CaïmM Talien

Gauvain Roma.in Danton Laray

Robespierre ~iUer&y Marat Lacroix LaFIécha.rde M"" M. Laurent Houzarde Gab. Ga,utlner Dorothée Eugène Petit

CYMMAM-~h-l~

SERGE PÂNINE

pièce 5 actes, Ohnet

Sorgo PMtne Maram

Ca.yrol Landrol Herzog Lagrange Pierre Delarue Maur.Luguat Sa.vinien Bernès

Maréchal Corbin

La Brède Beaucha.t!ipa Du Tremblay Revel

Le magistrat Blondel Jeanne M' L. Leblanc M'"DesvarenneB PaMa Micheline Brindeau Suz. Herzog Vri<!nauit VAUOEVtH.E–Sh. L'AVOCAT DES DAMES S v. 1 a., Rimbaud et Desiandea L'AURÉOLE

corn. 1 a., en vers, J. Normand LES DOMINOS ROSES v. Sa., Delàoour et Hennequm Bea.ubuisson Parade Duménil Dieudonne Paul E. Vois Philippe And-Micaet Henri Carre

Marguerite M'°"J. de Clery Beaubuisson Saint-Marc Angele Monvel Hoitense Meillet

FcBdora Monget

VÀtttËTÈS-Sh

LE RENARD BLEU

eom. 1 acte, A. Hennequin LILI

c.'T. 3 & Hennequin et MiUtUd Ant. Plinchard Dupuis

Bonpa.in Léonco

Le vicomte Baron

Le baron Lassoucht Rêne Didier

Bouzincourt Roux

Jérôme Dumeanit Amélie M"" Judic

M"BouzincourtMaureI

Victorine Bernier

M'" Anderson Marguerite M*"deGramdsec Véran

XESA<SSAMCE h. àRLACKB

OHATELET 7 h. S/4 LES MILLE ET UNE NUITS gr. féer. nouv. 3 a. et 31 tabl., Ad. Dennery et P. Ferrier Schariaj Chriatia.n Ali-Baba Germa.in ~Noureddin Allart Salem Bonrgeott* Bachour Vivier

Hammon 1" Donato

N&rdounAraouf Romani

Cassin Va.Mry

Abou-HMft&n, Simbaa le Marin, etc. M'ZulmaBouaar CIéop&tre P. Doahayeo Schsr&zada Farna

ninarzade Doriani

(~énie des contes Ma.rckel La petit Boam petite M. Tcm KATtOKt 7 h. 3/4

LA GRANDE IZA

dr. 5 actes et 7 ta.M., Buanach et Bouvier

A. Houdart Deiessart Huret J. Renot Chadi E. Petit

Cl. Tussa.ud Da.lbert

M. Ferr&nd) Rosny

DeVerchemont Poucta.1 Iza Séglin M'°"Pa.inePa.try C~o.Tuasa.ud Hadamard Ad. TuM&ud Daudoird

lt~dR~W d

an~M dp!a. Ro.H~C'pe~CoHtpaK~j La F, ~nn~ut~â~re de Covent Garden &ti de H~%MestV~ 'eatre est chose faite.~~esoSe't Ernest Gye en sont le~

directeurs-gérants:

~~î~e~ ariistes en~gés, 0!t c~~mes'~i,~an~ ~euî g~,brick, Fursch-Madier~ V~uena et raunno 1 Scc~ MM. M~mi; _~r~ms~ colini, FrappoU, Lestelhe~ tagni, Pandoiani, Bouhy, etc sans compter deux débutante Mmes Olga. Berghi et Amélie Stah!, et uA .nouveau te.-

nor, M. Massart.

~iXn~e~rps de baUet. n~ascom~ tons Mlle Adelina'Gedda et les t~O's sœurs

Reuter.

Les bâtons de chef d'orchestre seront. conaésàMM.'DupontetBevignam. La saison comprend, comme ,.P~ gramme L'A/We~~e, r.E'i!o~s <M ~"orf<, C~L~ra, les ~M<7M8MO~, la .F~s. ~<7tmeM<, Norma, 0~ei!<o, ~~o~~o, id. r~NM~~O~M~ les AMMM~ t~ ?'oMC,Jt.f~MOM,etG., etc."

ARTHUR CAUT~t-

1 Gr:E&.A-:N':D-:H:C3TB:L

Programme du dîner-concert du 4 ayrH 1882:

Ouverture du C~M. A. Thomas Joli Printemps, valse J. btranss .Entracte de la Coi!o~6e. ~~o.~ l.a. Patrouille turque. Michaehs FantaisiR sur le CA~~< A. Ada.tt (Avec soli de aûte et de

clarinette exécutés par MM.BertrametVerney.) Cuverture d~ ~es~oe~ Auber Avec plaisir, -valse. H. StroM Carte postale, mazurka H. StroM Time M MïOMe~ galop. H. btroni Orchestre de M< Desgranges.

Le G~f<:M~ ALBËRIC DUCA.TEZ.

Imprimerie du Gcn ~coTTE~

9. boulevard des Itatiens. Ttr6 par G. KuaKLMAMX Caractère!, do ta F~ "derie Warnery.

~r

r :cachtt iropriro~ m quatrc.

AWBtOO 7 h. 3,4

JACK TEMPÊTE

dr. 7 actes, P. Elzéar

Ralph Laoressonnière Jack Storm Montigny Sam. Parkins Courtes

Simmons FIeury Jack Simmons Gédéon

Jeph Braddon Ploton

Jérém.Badgers Larmet

Colonel Camby Leriche

Le magistrat Roze Jane M*"Marc.Juliien Mary La.ur. Gérard Mistr.Simmons Laoressonnie' Miss Sarah Clément.ViIla Betzy Marty

PO!!TE-S'-MART)M–8h. ( LE PETIT FAUST

op.-b. fant. à gr. spect. 3 a. et 11 tabl., Crémieux et Jaime, mus. de Hervé.

Ls cocher A~xandra Valentin Gobin

Faust Puget

1" pion CourceUet ?.' pion Mallet

Siébel M"" Gélabort Mephisto A. Reine Marguerite Léa d'Asoo Lisette Duffeuty Wagner Durand

Fritz Dolval

KOUVEAUTÈt 7 h. </< LES

TERREURS DE DOMINIQUE va.ud. 1 acte, A. Dumont LE JOUR ET NUIT op.-b. 3 a., Vanloo etLeterner, mus. de Letemer

De C&tabtMM Brasseur Braseiro Berthelier Migue! E. Montaubry Don DegoMM Scipion

Chstova.1 Matrat

Manola M' Marg. UgtiJtde 36atru: J. Darcourt Sanchettt Piccoto Lizardt Mauriane BOUFFES-PAHX. 7 h ~4 4 LE PARI DE CHALAMEL com.l acte, H. Vachot

RUE DE BABYLONE

1 a. A. SUvestre

COQUELICOT

op.-com. 3 actes, A. Silvestre, mus. de L. Varney

Coquelicot Hittemans Perez Ch. Lamy Villenas Riga

Blanchard Sujot

Matheo Pescheu~ .Thérésita M°"Degrandi Croquignole Tusini

Juana B.Legrand Gaetana Rivera

L.P'ernando LydieBorel

MUEt-OXAMAT.- 8~1 < BOCCACE

op.-c. 3 actes, Chivot et Duru, mus.deSuppé

J. Bocea~o M" Montbaxon Pandoifo MM.Maugê Tromboti Lapera

Quiquijbio Luoo

Orl&ndo Désiré

Lélio' Lefebvre

Beppp. LM'roq~He 'i

L'inconnu Speck Checca. Sua.ud&u Béatrica M°"' B. Thibautt Péronelta Brig. Aubry Frieca Vernon

Zanetta. Rëgodi~ ATH~MtE~COM < hrj~ LE TR~INDE9HEURES~5 va,ud. 1 acte, Jean d'Issy LELAPIN

e.-b. t.. Ba.t&ilie «t ~eutètt OOMËOtE-PARtS.-Shy LE SERMENT D'AGATHE vaud. 1 acte, More!

UNE PERLE

ptèceSa.. Criaafuiti et Boca~a TH. BÈJAXET" h.r* RELACHB

CHAT EA~-OEAtr– PIERRE VAUX

dr. 5 a. et 71., L. Jonathan CLUHY 8 h. t/4 MIMI PINSON

v.-op. 3 a., Ordonncau et Vcrnouil, mus. de G. Michiets ~AMTA!<tES-PAR« LES JOYEUX ENFANTS DO TRAVAIL

p. 5 Mtes et 9 tab]., ClairvUte et de Ja.Uais

BOUFFES-DU-NORD

7N.3/4

LA BAMBOCHE

È~Y~ÈE-MOMTMARTM Bal de nuit les dimanche)* <t jeudis.

Ct ROU E 0 H)VER

ToNB les soirs, à 8 h., exerotsM équestres variés.– Début d< miss Nouma-Hawa et de SM lions.– Le Pavage, par ie< Bozza.. HtPPODBOME

C18ture acnue'ie. –R<oUT&ï-< tur~lal" MriL