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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1880-12-10

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 10 décembre 1880

Description : 1880/12/10 (Numéro 454).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k523664r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/03/2008

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TB MV? !tB~ TM!fAM

Lti fAÏAtË~ â!Jtin!bAM

'~6e n'est poin! delà scène de l'Opéra que je veux parler, de ces planches incli-"Këc.s devant des rochers peints ou de petits korrigans en mautot pirouettent en face d'abonnés respecta.bles et chauves qui s'onrent, pendant i'entr'acte, le plaisir de saluer des êtres fantastiques moins sauvages que leurs pères, nés sur la lande bretonne.

Laissons dans leur temple dore, trop doré, les génies follets que gouverne M. Mérante; et allons !à-<-bas, dans cetjte contrée sauvage et superbe où la superstition flotte encore, comme les brouillards, au lever du soleil, chassés des plaines, fondus, évapores partout, restent longtemps suspendus au-dës&us du marais dont ils étaient sortis.

La Bretagne est le pays des souvenirs persistants. A peine en a-t-en foulé le sol qu'on vit dans les siècles passés. Le combat des Trente est d'hier; vous doutez que du Guesclin soit mort, et dans les environs de Quiberon!e sang des chouans massacrés n'a. point séché.

J'avais quitté Vannes le jour même de mon arrivée, pour aller visiter un château historique, Sucinio, et~ de .~gagner Locmariaker, puis Carnac et, suivant la côte, Pont-1'Abbé, Penmarch, la Pointe du Raz, Douarnenez.

Le chemin longeait cette étrange mer intérieure qu'on appelle le <f Morbihan.p, si pleine d'Ues que les habitans les disent aussi nombreuses que les jours de l'année.

Puis je pris a. travers une lande inimitée, entrecoupée de fossés pleins d'eau, et sans une maison, sans un arbre, sans un être, toute peuplée d'ajoncs qui frémissaient et sifflaient sous un vent furieux, emportant à travers le ciel des nuages déchiquetés qui semblaient gémir. Je traversai plus loin un petit hameau où rôdaient., pieds nus, trois paysans sordides et une grande cile de vingt ans, dont les mollets étaient noirs de fumier; et, de nouveau, ce fut la lande, déserte, hue, marécageuse, allant, se perdre dans l'Océan, dont la ligne grise, éclairée paribis par des lueurs d'écume, s'allongeait là-bas au-dessus de l'horizon.

Et, au milieu de cette étendue sauvage, une haute ruine s'élevait; un château carré, flanqué de tours, debout, là, tout seul, entre ces deux déserts la lande où situe l'ajonc, la mer où mugit la vague. Ce vieux manoir démantelé, qui date du treizième siècle, est illustre il s'appelle Sucinio. C'est là que naquit ce grand connétable de Richemont qui reprit la France aux Anglais.

Plus de portes. J'entrai dans la vaste cour solitaire, où des tourelles écroulées font des amoncellements de lierres; et, gravissant des restes d'escaliers, escaladant les murailles éventrées, m'accrochant aux lierres, aux quartiers de granit à moitié descellés, à tout ce qui tombait sous ma main, je parvins au sommet d'une tour, d'où je regardai la Bretagne. En face de moi, derrière un morceau de plaine inculte, l'Océan sale et grondant sous un ciel noir; puis, partout, la lande! Là-bas, à droite. la mer du Morbihan avec ses rives déchirées, et, plus lom~ à p~ine visible.. une tache blanche illuminée, Vannes, qu'éclairait un rayon de soleil, gHssé on ne sait comment entre deux nuages. Puis encore, très loin, un cap démesuré: Quiberon! Et tout cela, triste, mélancolique, navrant. Le vent pleurait en parcourant ces espaces mornes; j'étais bien dans le vieux pays hanté; et, dans ces murs, dans ces ajoncs ras et sifflants, dans ces fossés où l'eau croupie je sentais rôder des légendes. Le lendemain, je traversais Saint-Gildas, où semble errer le spectre d'Abeilard.APort-Navalo.Ie marin qui ment passer le détroit me parla de son père, un chouan, de son frère amé, un chouan, et de son oncle le curé, encore un chouan; mort tous les trois. Et sa main tendue montrait Quiberon.

A Loemariaker, j'entrai dans la patrie des druides. Un vieux Breton me montra la table de César, un monstre de granit soulevé par des colosses; puis il me parla de César comme d'un ancien qu'il aurait vu. Et tout le monde là-bas ressemble à ce paysan, car. en cette contrée l'écho des grands noms ne s'au'aibht jamais.

Emm, suivant toujours la côte entre la lande et l'Océan, vers ie soir, du sommet d'un tumulus, j'aperçus devant moi les champs de pierres de Carnac.~

Eiles semblent vivantes, ces pierres! Alignées interminablement, géantes ou toutes petites, carrées, longues, plates, avec des figures, de grands corps minces ou de gros .ventres quand on les regarde longtemps on les voit remuer, se pencher, vivre

On se perd au milieu d'elles, un mur parfois interrompt cette foule humaine de granit; on le franchit, ~et l'étrange peuple recommence, planté comme des avenues, espacé comme des soldats, ef- frayant comme des apparitions.

Et le cœur vous bat; l'esprit malgré vous s'exaite, remonte les âges, se perd dans les superstitieuses croyances. Gomme je restais immobile, stupéfait et ravi, un bruit subit derrière moi me donna une telle secousse de peur inconnue que je me mis à haleter; et un vieux homme vêtu de noir, avec un livre sous le bras, m'ayant satué, me dit e Ainsi, monsieur, vous visitez notre Carnac. s Je lui racontai mon enthousiasme et la frayeur qu'il m'avait faite. Il continua: a Ici, monsieur, il y a dans l'air tant de légendes que tout le monde a peur sans savoir de quoi. Voilà cinq ans que je fais des fouilfes sous ces pierres, e!Ies ont presque toutes un secret, et je m'imagine parfois quelles ont une âme. Quand Je remets les pieds su bouievard, je sou- j ris, là-bas, de jna bêtise; mais quand je

reviens à Carnac, je suis croyant–croyant inconscient; sans religion précise, mais lesayanttoutes.t D

Et, frappant du pied

Ceci est une terre de religion; il ne faut jamais plaisanter, avec les croyances éteintes; car rien ne meurt nous sommes, monsieur, chez les druides, respectons leur foi!

Le soleil, disparu dans la mer, avait laissé le ciel tout rouge, et cette lueur saignait aussi sur les grandes pierres, nos voisines.

Le vieux sourit.

Figurez-vous que ces terribles croyances ont en ce lieu tant de force, que j'ai eu, ici-même, une vision, que disje ? une apparition véritable. Là, sur ce dolmen, un soir, à cette heure, j'ai aperçu distinctement l'enchanteresse Koridwen, qui faisait bouillir l',eau miraculeuse. Je l'arrêtai, ignorant quelle était l'enchanteresse Kondwen.

Il fut révolté de mon ignorance.

–Comment! vous ne connaissez pas la femme du dieu Hu et la aiere des korrigans

Non, je l'avoue~ Si c'est une légende, contez-la moi.

.Je m'assis sur un menhir, à son côté. Il parla.

Le dieu Hu,' père des druides, avait pour épouse l'enchanteresse Koridwen. Elle lui donna trois enfants, Mor-Vrau, Creiz-Viou, une fille, la plus belle du monde, et Avrank-Du, le plus affreux des êtres.

r Koridwen, dans son amour maternel, voulut au moins laisser quelque chose a. ce fils si disgracie, et elle résolut de lui faire boire l'eau delà divination.

Cette eau devait bouillir pendant un an. L'enchanteresse confia la garde du vase qui la contenait a un aveugle nommé Morda et au nain Gwiou. 0

a L'année allait expirer, quand, les deux veilleurs se relâchant de leur zèle, un peu de la liqueur sacrée se répandit, et trois gouttes tombèrent sur <Ie doigt du nain, qui, le portant à sa bouche, connut tout à coup l'avenir. Le vase aussitôtse brisa de lui-même, et Koridwen, apparaissant, se précipita sur Gwiou, qui s'enfuit.

s Comme il allait être atteint, pour courir plus vite il se changea en lièvre; mais aussitôt l'enchanteresse, devenant lévrier, s'élança derrière lui. Eue allait le saisir sur le bord d'un fleuve, mais, prenant subitement la forme d'un-poisson, il se précipita dans le courant. Alors, une loutre énorme surgit qui le poursuivit de si près qu'il ne put échapper qu'en devenant oiseau. Or. un grand épervier descendit du fond du ciel, les ailes étendues,le bec ouvert; c'était toujours Koridwm, ° et Gwiou, frissonnant de peur, se changeant en grain de blé, se laissa choir sur un tas de froment.

B Alors, une grosse p'oule noire, accourant, l'avala. Koridwen, vengée, se reposait, quand elle s'aperçut qu'elle allait être mère de nouveau.

t Le grain de blé avait germé en elle; et un enfant naquit, que Su abandonna sur l'eau dans un berceau d'osier. Mais l'enfant, sauvé par le fils du roi Gouydno, devint un génie, l'esprit de la lande, le Korrigan. C'est donc de Koridwen que naquirent tous les p&tits êtres fantastiques, les nains, les follets qui hantent ces pierres. Us vivent là-dessous, dit-on, dans des trous, et sortent au soir pour courir à travers les ajoncs. Restez ici longtemps, monsieur, au milieu de ces monuments enchantés regardez fixement quelque dolmen couché sur le sol, et vous entendrez bientôt la terre frissonner, vous verrez la pierre remuer, vous tremblerez de peur en apercevant la tête d'un korrigan, qui vous regarde en soulevant du front le bloc de granit posé sur lui. Maintenant, allons dîner. La nuit était venus, sans lune, toute noire, pleine des rumeurs du vent. Les mains étendues, je marchais en heurtant les grandes pierres dressées"; et ce récit, le pays, mes pensées, tout avait pris un ton tellement surnaturel, que je n'aurais point été surpris de sentir courir tout à coup un korrigan entre mes jambes.

-Et l'autre soir, quand la toile se leva sur ballet de M. Widor et de François Coppée, peu à peu l'Opéra, les danseuses charmantes, la suave musique, mes voisins, les loges pleines de femmes, tout disparut, et je me crus revenu dans ce coin de pays sauvage'où les croyances sont si vivaces qu'elles nous pénètrent nous-mêmes quand nous mettons le pied sur la terre sacrée, patrie du culte druidique et de toutes les étranges légendes dont se bercent encore les esprits simples~ GUY DE MAUPASSANT.

Le directeur du <3d;M~s a reçu, dans la soirée de mercredi, trois lettrés: deux de M. Jollivet et une de M. de Wœstyne. Des deux lettres de M. Jollivet, nous dirons seulement qu'eHes~ sont parfaitement correctes et que notre regret n'en a été que plus vif de ne point déférer à son désir d'explications plus complètes de notre part s'il le juge à propos, il édifiera lui-même le public dans !e journal dont il est le rédacteur en chef: nous 'reproduirons ce qu'il aura cru dé voir dire.

Pour M. de Wœstvne, son cas est différent sa lettre a déjà paru dans le Tri6oK~ mais, fidèle ànotre principe d'hospitalité pour la prose de nos adversaires, nous l'insérons plus loin, a la Boite aux lettres, en demandant pardon a nos lecteurs de la place usurpée par le verbiage sans consistance d'un sot. C)

Echos ~e Paris AUJOURD'HU)

Vendredi 10 décembre, 344.° jour de l'année.–Soleit lever, 7 h. 45; coucher, 4 h. i. Lune lever, midi 82; coucher, i h. 16 matin.– Le jour décroît de une minute.–Ephér&ëride (t83o) Occupation d'Oran. t~/M~. Ordre du jour Cont:nuatj.on de

!a discu~îoh sur la loi de renseignement secondaire des jeunes filles.

A midi, à l'église Saint-Pierre-de-Ghailtot, obsèques de Mme la comtesse de Casabianca.

A midi et demi, au collège de France, ouverture du cours de littérature grecque, par M. Rossignol.

A trois heures un quart, au collège de France, reprise du cours d'économie politique, par M. Paul Leroy-Beaulieu.

A huit heures du soir, 198, avenue de Choisy, conférence privée par les citoyennes Louise Michel et Paule Minck.

PETtTE BAZETTE DES ETRANBEM

Visite au Louvre, au palais de l'Institua, & l'Ecole des Beaux-Arts, à la Monnaie, aux Haltes, à l'ëgUs~ Sa.int-Eustache.

.Excursion à Compiègae.

A six heures, dîner au Grand-Hôtel.

NENU

Potage Conti

Hors-d'œuvre

"Filetsde soles àianormande

Pommes de terre à l'angia.ise

Aloyau aux cèpes à la. bordelaise

Poula.rde au riz

QBartier de chevreuil sauce poivrade

Salade

Maca.roni a.u gratin

Poires à ta va.niUe

Glace~ bombe panachée

Dessert

Le soir

Opéra.–Le Cornue Or;la..Eo/cme. Rideau à7h.3/4.

Comédie Française.–Reprise du D<'Mt-Monf?e. Rideauà à heures.

LA POLmoUE

Téiégramma de notra correspondant de Bortm:

Aujourd'hui, le comte de Saînt-VàHier a expressément déclaré à un ami que la conversation que !c ~a/ lui prête avec le prince de Bismarck est une fable du commencement à la fin.

'L'ambassadeur a ajouté qu'un démenti pubtic et formel de sa part aurait l'inconvénient de donner à l'invention du journal anglais une importance qu'elle ne mérite à aucun titre.

Hier, pour l'intolérance; aujourd'hui, pour la tolérance. Ces incompatibilités sont dans les. habitudes du gouvernement.

Il n'est plus question, à l'heure présente, d'interdire le port du costume religieux. On ne le peut pas, de l'aveu de BL Constans lui-même.

En enet. la seule loi invoquer est celle de 1792, qui punit de la peine de mort quiconque se revêt de l'habit monastique.

1 Depuis, la jurisprudence s'est prononcée.

La cour d'Aix a déclaré que s nul costume njétait délictueux dès l'instant où il n'était ni ridicule ni obscène, s

Cet arrêt fait loi dans 'la matière., et MM. Jules Ferry et consorts ont été obligés de s'incliner.

H reste donc acquis, quant a présent, qu'on ne fera rien contrôles moines. Seulement qu'ils se tiennent pour avertis s'ils s'avisaient de prendre l'habit ecclésiastique ordinaire (soutane noire et rabat), M. Constant se proposerait de les poursuivre.

Pour s'épargner tout démêlés avec le gouvernement, il leur faut obtenir de Févêché la reconnaissance de leurs droits sacerdotaux, en même temps qu'une lettre de pouvoirs.

C'est au moins curieux, et nous le donnonsà ce titre.

On nous écrit de Berline

L'armée de l'Empire allemand vient d'être augmentée, sans bruit, de 26,000 hommes, dont une partie ira renforcer les garnisons d'AIsacc-Lorraine le 16"bataillon de pionniers (nouveau) va à Metz, et huit nouvelles batteries de campagne renforceront le 15°corpsen Alsace, thionville reçoit un bataillon d'infanterie en p!us.

Mai3 la frontière russe, de Gunbinnen a Beuthen, sera garnie de quatre nouveaux régiments d'infanterie et d'un nouveau régiment d'artillerie à pied, destinéàThorn.

Quatre autres régiments d'infanterie en formation resteront provisoirement dans l'estde la Prusse.

Le journal le A~o~o/t, dont l'apparition avait tour autour été annoncée puis démentie, publie aujourd'hui dO décembre son premier numéro.

C'est un journal à un sou, petit format. Sa première page est tout entière rem~plie p~r le programme politique de cet organe officiel du parti impérialiste. Le prince Napoleon est, dit-on, fauteur de ce manifeste, qui produira, croyonsnous, une grande sensation et surprendra C& par sa-modération, son appel à la concorde et la nettetéde la ligne de condutte que le JVi~o~o/ï aura à suivre et à développer.

Citons, du reste, les deux principaux passages de ce programme, que nous avons sous les yeux.

Voici pour la République:

A l'égard de la.. République, notre conduite sera. d'une irréprochable correction. Sans hostilité contre cette forme de gouvernement, nous la distinguerons sans cesse des républicains arrivés au pouvoir'par un coup do main, en face do l'ennemi et des malheurs- de la patrie en 1870.

Les hommes du 4 Septembre, comme les légitimistes de 1814 et de 1815, sont issus de l'invasion étrangère, et leur triomphe n'a jamais été ratifié par l'approbation directe du peuple.

Mais voici pour la Constitution

La Constitution actuelle, produit de transactions opportunistes entra ties partis hostites,etvotéeàune voix de majorité, n'est qu'une mona.rchie hypocrite et provisoire. C'est une pierre d'attente pour la royauté bourbonienne, le jour où son candidat sera à la. fois )o représentant de la monachie traditionnelle et le préféré du parlementarisme bourgeois.

t.E HMNDE ET LA VtLLE

DERNIÈRE HEURE.– Lasouscriptionde Panama a été close hier soir.

Les premiers résultats connus accusent un chim'e qui attelât M/z ~!7~'o~, et l'on ignore encore les souscriptions d'une partie de la France et celles de l'étranger.

Un détail la vilie de Madrid avait souscrit hier, à trois heures, près de vingt mille titres.

Voici d'ailleurs des çhiSres: .Pa/'t?,/)tt/Ktt'<.

Les ?'e/!se~/ze/Me~pa;i'!g~ sM~pe/~MS mmM~SM/' SOMSe/p~b~ de Pa~a?Mù! ~Q/ï/ïe/a~ eA~e ~e 9M,Oû(? ac~'Ô/!S.

C'est un succès foudroyant que nous avions bien prévu.

S. M. la reine Isabelle, accompagnée de toute sa maison, a quitté-Paris hier, se rendant à son château de Fontenay-Trésigny.

Nombre d'invitations sont lancées,-et Sa Majesté oHre aujourd'hui a ses hôtes une chasse en plaine dans ses giboyeux tirés. Parmi les invités de la Reine, citons S. A. R. le prince de Bourbon, comte Gurowski, marquis de Campo Sagrado pdncc de Hesse, marquise et marquis d'Alfa-Villa, marquise et marqms de La Mgrced, Villar Amor, etc., etc.

~imanche, Sa Majesté rentrera à Paris. 'S~M'ce du GAULOis, par so~M~? 1' ë'~ya~Kc:'d'e

On lit dans le ~ayo du 6 décembre

~920:

H est sëriensement question d'envoyer à la MonnMe la statue en bronze d'Alexandre Dumas père, qui depuis quarante ans déshonorait ta place Emite BIain (ex-place Maiesher-

b6s).

Par contre, il est question d'ëiever; sur la place Cambronne, la statua .de Zola père, coulée dans les ateliers de MM. Domange fils et Richerjeuno. Un comité s'est forme, sous la présidence de M. EmiteZo)an)s, de l'Académie française, pour réunir, à cet effet, des souscriptions à 15contimes.

M. Gambetta quittera probablement Paris pendant les vacances parlementaires du Jour de l'An.

U est possible que le président de la Chambre se rende auprès du général Garibaldi, qui occupe actuellement la villa Mortes, àAlassio.

(~ a maintes fois annoncé que !a citoyenne Louise,Michel allait être poursuivie pour les discours qu'elle a tenus dans de récentes réunions publiques. Cette nouvelle est inexacte:

La citoyenne Louise Michel n'a jamais fait de réunions publiques. Toutes les conférences auxquelles elle a pris part jusqu'ici ont été des conférences privées. Les délits de parole qu'elle a pu commettre au cours de ces réunions n'ont donc pu être constatés of6ciellement et sur les lieux, puisque les agents de l'autorité n'ont pas accès dans les réunions privées. A vrai dire, Louise Michel pourrait être comprise dans des poursuites intentées aux journaux qui ont reproduit ses discours. Mais nous ne savons pas qu'aucun journal soit poursuivi. Et dailleurs, Louise Michel, ayant protesté dernièrement, a la salle GraHard, contre tous les comptes rendus de ses faits et paroles publiés depuis son retour, elle pourrait exéiper de cette protestation pour décliner toute responsabilité.

A~moinsque le parquet ne se ravise aujoufd'Imi, il n'y aura pas de poursuites.

Le prince Constantin GortchakoEF, fils du grand-chancelier de l'empire russe, en ce moment en villégiature à Nice, vient de se décider à passer l'hiver à Paris. Depuis deux jours, il est installé avec toute sa famille dans un délicieux petit hôtel de l'avenue de la Reine-Hortense.

Un journal anglais, le 5'e/:oo~K<~6/ a rendu compte d'une discussion au comité des écoles de Londres, dans laquelle des instituteurs ont déclare que les enfants de nos écoles se livraientAun espionnage continue!, ce qui entretenait une défiance regrettab)e entre eux.

M. ChalIemeI-Lacour a écrit au Tï/~es pour réfuter cette assertion, ce dont on ne peut que le féliciter. Mais pourquoi, dans sa lettre, ajoute-t-jl, à moins que, par une confusion surprenante en ce moment, M. Grove, l'auteur de la déclaration, ne veuille imputer à toutes nos écotes la manie du rapportage qui, d'après ce qu'on dit, caractérise les établissements des Jésuites, mais répugne absolument au caractère fonçais, s Cette insinuation est vraiment indigne du représentant de la France.

M, Emile Lambin, un commissaire de police doublé d'un érudit, vient de pubuer une curieuse étude historique DM~MCSC~Z.

Nous avons lu avec intérêt cette brochure qui nous montre le grand connétable sous un jour nouveau. Dans un style clair et élevé, M. Lambin établit, à l'aide de documents inédits, que Duguesclin était non seulement un brave héroïque, mais encore chose rare à l'époque un stratégiste et un tacticien. Ce tableau lumineux du moyen âge repose un peu des blafardes réalités de nos

jours'

Au Théâtre-Français, à la première de .T~jBaH~y.

Brô].e de temps Drôle de salle Lahaut, M. Grevy; ici, dans les baignoires, regardez par ordre M. le duc d'Aumale d'abord, M. Gambetta ensuite; plus loin, M. Rochefort. puis, aux baignoires grillées, .ça doit être la guitloi.ine

~OUVEH.ES A LA MAIN

Mn'ië'X-se.trôuve dans une situation intéressante. Eue va voir sa petite fille à

s~ pensiea~-SeHe-eiiapresse'de.rentr.er~ A. Etonnementdeiamèfe. –Mais oui, s'écrie l'enfant, dépêchetoi d'atler à la maison' Si le'bébe an'ivait pendant que tu es ici!

Cheziaconcierge: On.raconte à Mme Bésuchet que le locataire du second vient d'avoir une congestion cérébrale.

Ça. n'est pas étonnant, s'écrie-t-elle. II est tellement M~M:<x:e

La dernière de M. Nargue w Eh oui, c'est dans l'ordre une statue pour Balzac, un buste pour Flaubert, et pour Zola un m. édaillon.

UN DOMtNO.

LES ET RENNE S

hu

'c" C~-A-TTLOIS

A ~OMS nos abonnés a/!CMMS e~ ~oMp~M~ POUR RtEN

Nous offrons, à l'occasion de la nouvelle année UN M~NAHT CARMT PSm-CAms ;v En sat!n cramoisi et tissu chamois fait exprès à Vienne pour le Gan~'s et que la Parisienne la plus élégante pourra porter en visite. `

Sur la couverture, nous avons, fait dessiner le coq gaulois qui chante un souhait jBo~e a;e Le verso intérieur contient l'une .des pages du (?a!M~o:'s photographiée et lisible à la loupe. Sur te recto de la page de droite se trouve un calendrier perpétuel..

C'est un souvenir utile. Nous avons tenu à remplacer, par cet objet de luxe, la carte un peu vieillotte que les journaux avaient pris coutume d'envoyer par la poste. entre deux faitsdivers.

LE SAULOtS

y `

D)SËOm DE GAMBEm On nous communique les mauvaises feuilles de l'ouvrage qui va paraître incessamment D:scoMys c<e M. Ga/K&e~M, reuMS et cor/'t'~e~ ~ar Af. J. Re:?mc/t. Nous en détachons quelques extraits que nos lecteurs jugeront intéressants

AvrH'~S?'

~r

Qu'est-ce que le plébiscite, ~e&~ séi<MM ? C'est l'acte par lequel un grand peuple manifeste ~a volonté. Je suis plébiscitaire, mais à la condition que la formule sur laquelle le peuple se prononce soit rédigée par les représentants ~Iu peuple.

Octobre 18 ??

<

Tourangeaux, je tombe de ballon et aussi de lassitude; je vais me coucher,. faites-en autant. Za&orentKS. v f

20 DISCOURS DE SAMCETTA

JanvtertSya

Peuple français!

La République, c'est l'essence même de la souveraineté nationale, le triomphe du droit individuel, l'avènement définitif de la liberté. Vous êtes appelés a nommer vos représentants. Courez aux urnes, précipitez-vous au scrutin avec le calme qui convient à une démocratie qui exerce un grand droit et accomplit un grand devoir. Votez librement, sans entraves, sans autres exclusions que celles que nous imposent ~'intérêt public.

Tous les citoyens sont électeurs, tous sont éligibles, sauf toutefois les anciens députés et sénateurs, les anciens fonctionnaires de tous ordres, les candidats officiels et les sept millions trois cent mille Français qui ont eu l'infamie de voter CM: au dernier plébiscite.

Févt'ier SS~N 1

Beltevillois, j'ai juré ndeutéau pro-

DISCOURS DE'CAMBETTA 21

gramme que nous avons élaboré de concert le pacte tient toujours.

Plus d'armée permanente!

Plus de cierge! 1

Plus de magistrats nommés par le gouvernement. Séparation de l'église et de l'Etat. Impôt progressif.

MaratSyt

H faut à la France une armée nationale animée de l'esprit militaire. Les levéesen masse sont rêves creux qui séduisent les âmes généreuses, mais que l'expérience a condamnés. A un Etat permanent, il faut une armée permanente.

&vt-it~§yH

Bellevillois! le pacte tient toujours. Septembre S 873

L'Assemblée nationale a été nommée pour faire la paix et point pour constituer. En donnant un gouvernement à la France, elle usurpe sur les droits du peuple. Je déclare illégitime tout régime, fût-ce la République, issu de cette assemblée que le fossoyeur attend.

200 DISCOURS DE GAMBETTA

Bécembre~SyS

L'Assemblée nationale a proclamé la Republique. Désormais, la République est le gouvernement légal, légitime si on l'attaque, nous saurons le détendre. Janvier ,189'C

Belîevillois, le pacte tient toujours. J<t!ct <88<t

Amnistie, ô amnistie! `

-vem&M < -880."

-Une magistrature, 61 ne par le suffrageuniversel serait une cause de trouble et de division. Selon les régions, on élirait,' des juges favorables à telles ou telles doctrines ce serait rétablir les anciennes coutumes. Nfovembfet~SO

Bellevillois, le pacte tient toujours,

DISCOURS BBCAMBETTA 305

BtaiWSSt

Eh quoi! vous parlez de séparer l'Eglise et l'Etat, de rompre ce contrat qui protège à la fois l'Eglise contre l'oppression du pouvoir civile et la société civile contre les usurpations de l'Eglise r Aucune voix républicaine ne s'est élevée en France en faveur des réguliers, lorsque vous les avez chassés, parce que le clergé monacal c'est l'Eglise étrangère; mais le prêtre, le curé, le clergé séculier, c'est l'Eglise nationale, l'Eglise française., et les paysans de France se lèveraient pour les défendresi vous aviez la hardiesse de les attaquer. Juin i88W Bellevillois, le pacte tient toujours. Décembre t~M

Français

Le Sénat et la Chambre des ~pintes, réunis en Assemblée nationale, m'ont attribué temporairement des pouvoirs ex~ceptionnels.

Que les méchants tremblent et que les bons se rassurent. Je suis sorti du droit, mais pour rester dans la légalité. ï!r La gendarmerie est rétablie. `'

< < < < < '.<

Janvier tSS~ BelieviUois, le pacte tient plus que jamais.. Pour copie non .conforme:

· B St)NT-H)LAR)ON

AU B~T BE M M&C~ETTE

ir B <3- E& A. o < Le Portugal est à lui, et aussi l'Espagne, et aussi la Méditerranée. Il en dispose avec une générosité rare. Pour un stra-

pontin a la Renaissance,, il vous donnerai

Lisbonne; pour un i~uteuil de Balcon a la Comédie-Française, 'le Tage et ses bords heureux. Si vous lui envoyiez une loge. il vous ferait cadeau de l'Europe tout entière, y compris la Prusse, comme d'autres d'une boîte de cigares ou d'un por~ tefeuille..

II est partout, ce Portugais, et il en est fier, car il a une mission il se dit correspondant d'un journal <Ie Lisbonne, et .correspondant spécial; quelque chose comme un ambassadeur mystérieux. Si mystérieux, d'ailleurs, qu'on n~a jamais vu, même à Lisbonne, une correspondance de cet étonnant correspondant. Et pourtant quel mal il se donne pour tenir ses compatriotes au courant des evéne.ments parisiens

Vous le connaissez, n'est-c~ pas, ce pe- tit bout d'homme., avec la vivacité simiesque de son visage, avec sa' chevelure et sa barbe noires çomme de l'encre! M va, vient, court, sautille, bondit, se iau61e, furète, passe entre vos jambes comme un jeune chien, grimpe sur vos épaules comme un chat mal élevé. Son carnet ne le quitte jamais, et toujours il note, même au milieu de ses clowneries et de ses courses acrobatiques. Il salue tout- le monde à tout le monde il dit Bonjour, cher! s d'un air protecteur; mais aux grognements il répond par des révérences, et aux coups par des sourires. Il tutoie les ministres, tape sur le ventre des ambassadeurs, prend le menton des actrices. Augier.Sarddu, Clemenceau, Taine, le duc de Broslie, Renan, Hugo, et Sarah Bernhardt, n ne connaît que cela! Des relations, il-en a trop.Ca.Ie gêne. au moment du jour de l'an. Aux enterrements, Negrao qui console la fa- mille; aux mariages, Negrao qui, tranquillement, à la sacristie, va serrer la main du marié qu'il n'a jamais vuj et féliciter la mariée qu'il ne connaît pas davantage. Il est de tous les, procès célèbres. Il sourit au président, encourage l'avocat, soutient le prévenu. II crie a Vive Cassàgnac! ou « Vive Rochefort! sa volonté. On le voit aux expulsions, aux exécutions, aux incendies, -dans les ministères, dans. Tes coulisses,'à la Bourse, dans les antichambres-dés journaux et dans les ofSces des hôtels particuliers. Mais c'est surtout au théâtre qu'il trône les soirs de première représentation, il erre de strapontin en strapontin, de fauteuil en fauteuil; dans les couloirs, il passe et repasse, accostant. tout le monde ..présentant les gens l'un à l'autre..

Mais, qui est ce monsieur? se de-~mandent les deux présentés.

Je ne sais pas; mais je le vois partout.

Un jour, il présenta le baron Beyens à Coquelin.. Vous verrez qu'il finira par présenter Hug~) à Zola, la Turquie à la Russie, la. république à la monarchie, et M. Thiers à Olivier Pain.

:M: A.~BB~!M:A.

Figure étrange, caractéristique de grands yeux noirs, très vifs, très hardis, d'une expression qui n'a riea de féminin; ils ont tout vu, ces yeux-là, ou du moins ils ont tout deviné.

Les cheveux, très noirs aussi, sont relevés et noués sans recherche; le teint mat et brun, la figure longue, le nez busqué. Il y a une énergie singulière, une décision inquiétante dans les allures de cette jeune femme qu'on a presque envie d'appeler « Monsieur ? tellement peu elle a l'air d'appartenir au sexe faible. Pe coquetterie, pas l'ombre; de l'esprit,


d'ailleurs, et toutce qurconstitue le bon camarade.

Mlle Abbéma connaît tout le monde. H faut la voir, les soirs de ~)rem!e/'e, la toque au vent, glissant à travers les groupes, pénétrant dans les loges, se promenant du balcon à l'orchestre, elle est par- tout à la fois.

Depuis longtemps, elle n'a pas manque une solennité dramatique. Comment s'y prend-elle? C'est son secret. Auteurs, journalistes, directeurs, artistes, sont ses tributaires. Bon gré, mal gré, eUe extirpe les deux places auxquelles eue se croit des droits mdiscui.ab)es. L'au- tre jour, Bertrand, des Variétés, lui refusait, a quatre heures, le ptus petit strapontin pour'o~ à hmt heures, elle faisait son entrée au contrôle munie d'un bitlet blanc pour trois personnes Au milieu de ses innombrables connaissances, Mlle Abbéma a trié quelques amitiés solides. On sait combien elle était liée avec Mlle Sarah Bernhardt, que remplace en ce moment la jolie MUe Barretta: Curieux attelage d'une lionne et d'une gazelle!

Masculine dans ses goûts, elle n'a de tendre que son talent. L'atelier de la rue Lanitté est plein do choses exquises, ou la délicatesse féminine se revête dans mille détails charmants. On se rappelle le portrait qu'elle exposa, il y a deux ans, de Mlle Alice Regnault.

MUe Abbéma ne se mariera jamais. J TRtOLET tA JOURNEE PAMSIENNE CeMt!:netàta€!ga!ë.

'Sur le chemin de l'Académie, Edmond Gondidetarencontré la C~a/c, une société J~téraire de méridionaux, trop heureux de iùtduvrir ses portes à deux battants. Seulement, pour en .faire, partie, il faut,être né dans la région qui s'étend Cela. Dordogne aux Pyrénées 'Et des Alpes à l'Océan.

?'0r, Gondinet est de Limoges, l'aimable Ville où l'on a sifflé son grand aïeul Molière. –Ah!'Gondinetestde Limoges?. a dit M. de Bornier.'Eh bien! Limoges est du Midi!

Les-Cigaliers se réunissent tous les premiers jeudis du mois chez Richard, le restaurateur du palais Royal. Le dîner est modeste; songez donc le prix est fixé à 5 fr. 5o par tête. Règle générale il y à presque toujours une bouillabaisse, relevée énergiquement par une sauce à l'ail. Il y a pas mal de repas de noces chez Richard, et la mariée évite les "Cigalfers'avec Soin, car 'tout le monde sait que l'odeur de l'ail fait tomber le rouge c'est même ce qui empêche Angèle de manger des cèpes à la bordelaise, qui constituent une de ses passions.

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U y a-environ cinq ans, un petit groupe d'avocats, de médecins, de littérateurs organisa cette agape mensuelle. Dans le principe en admit un peu tout le monde, à vue de nez, l'aMent guidait beaucoup; comment refuser un monsieur qui vous crie en gesticulant: Té, mon bon, moi aussi, jé suis du

~tidi! r

Puis les rangs se garnirent; on était d'abord dix, puis cinquante, puis cent. Alors on fit des règlements uniquement pour avoir le plaisir de les enfreindre. –Aujourd'hui, il y a un bureau composé d'un président, de quatre vice-présidents, trois secrétaires et un trésorier; on a beaucoup ri de ce trésorier :'K ~r~<M L'excellent M. Nduguier, qui déptoie une activité dévorante, n'a pas encore vu la couleur de. l'argent dèsCig~iers, riches seulement en gaieté comme leur aïeule de la ~Me.. Les députés, les sénateurs méridionaux sont de droit membres de la C~a~.M., Bardoux en a été le plus beau fleuron, et on a longtemps plaisanté ce cri de l'ancien micfstre "de l'instruction publique Je suis ~igalier de cœur et d'amer u

~1. Cazot est aussi du bâtiment, et, si M. ~nstahs.nesy montre pas, c'est peut-être parce qu'il a en horreur toutes'les odeurs'fortes, même celle de l'ail.

'Quelques noms au hasard de Bornier, Comettant, Alphonse Daudet, Aicard, Paul Arène; gênerai Ptttië, Grangëneuvc, Paul

FEUILLETON DU G~L~L07.S Du i0 DÉCEMBRE 1880

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~Paùl Joubert, levé dès le point du jour; selon son habitude, s'était empresse de raconter à sa mère comment, la veille au soir, il avait rencontre Claire mendmnt avec Blanche, aux BatignolleS, près des boulevards extérieurs, et ce qu n avait; .fait pour les deux pauvres cré~ures. –Veux-tu être bonne comme tu 1 es toujours?. demanda-t-U ensuite. –Je ne demande pas mieux. répondit la vieille femme. Eh bien, avant mon départ pour, l'atelier monte chez MmeCarnotetdonnemoi des nouvelles de la mère et de 1 en-

fant.

~pourquoi n'y monterais-tu pas toi-

même?;,

~Î~S~st trop matin. Si le gueux d& mari est la, il trouveraitma visite étrange, tandis qu~il ne pourra s'étonner de la tienne.

–J'y vais. Mme Joubert, sans ajouter un mot, desceûdit ses trois étages et gravit l'escalier conduisant au logis de Claire dans un aut)'p fores de bâtiment.

Irrivée au troisième elle frappa, doucement d'abord, puis plus fort, puis très fort, mais sans résultat.

Un neu inquiète de ce silence qui lui f~issait inexplicable, et désespérant SSSrun~ réponse, elle allait se re-

tirer.

~e porte s'ouvrit sur le même carré et une voisine p&rut, tenant à la main sa

boite au lait.,

~Sen~est vous, ma bonne madame Tnuhprt~ dit cette femme.

"Son'Dieu, oui. -Je savais Mme Carnot un peu souffrante, ainsi que sa petite, ef!e venais prendre de leurs nouvelles. Reproduction 6ttr~nftioRM~.t< S'~ ~M~r*t<&uf.o~.

Alexis, Burgues, Cladel, Paul Perrier, A. Michel, Henri Fouqùier, Maurice Faure, Gaillard, Th. Henry, les Valabrègue, E. Ducros, Lomon, Jules Troubat, Peyrat, Jasmin 61s, F. Maurice, les acteurs Mounet-SuIly, Boudouresque. Massai; dans l~s sciences Louis Figuier, Simonin, docteur Pozzi, docteur 1- Calvo, Paul Soleillet; les peintres Cet, J.-P. Laurens, les Cabanel, Sylvestre, Baudoin;, les sculpteurs Falguière, Amy, Truphème;/ en musique Paladilhe, etc.

La C/e était représentée aux dérmères' fêtes d'Arles, dont les journaux de Paris ont, à peu près, tous parlé. C'était pendant la pé-' riode du t6 Mai, et on se ressentait fort du trouble de la politique. A Montétimart, les 'agents, effrayés par cette accumulation de ;journalistes, crurent, a une conspiration et avertirent le. préfet de p'olice par des télégrammes de ce genre « De Monselet, qui se 'dit rédacteur, de journaux parisiens, se dirige :sur Arles. Voyez-vous Mbnselet jouant un ~rôle politique lorsque les saucissons renommés de ce pays étaient son unique préoccupation

Chacun s'était inquiété d'avoir une pas~e sur la ligne, et Boudouresque, je crois, était: 'envoyé par le Mon~e!<r de la C/~e/Je;c. 'C'était probablement cet amalgame .do journaux politiques, littéraires, industriels, et de rédacteurs par accident dame sur la ligne P.-L.-M. qui avaitdonné dans l'œil toujours ouvert de cette police qui n'a rien à envier auxc.arabiniers.

La C~/f est encore allée a Sceaux, en octobre 1879, fêter un de ses enfants Florian, capitaine et,fabuliste; Grangencuv~ avait enguirlandé cette existence incolore de vers charmants. C'est à cette occasion que la Ct'g~e a fait une exception en admettant, comme membre honoraire, M. Grondard, maire de Sceaux, un.richarchocolatler qui n'a pasi'ambition de Mehier, peut-être parce que ses produits ne blanchissentpas en vieillissant. Cette fête donna quelques mille francs à la caisse des écoles de la ville aussi M. Grondard adore la Ctj~e elles Cigaliers, et il manque rarement une des séances, ou la poésie est le plat de résistance.

Je disais, tout à l'heure, que les habitants du nord étaient rigoureusement exclus de cette société mais on peut amener un invité, fût-ce même un habitant de la Laponic. Cela me rappelle un joli mot de François Coppée, venu, par hasard, au dîner mensuel. Au dessert, on s'empresse de lui donner la parole, et l'auteur du .Pe~.E'p!'c!'e?' commence ainsi-: M'essieurs, moi aussi, je p.ourrMS être Cigaliër.

Mouvements d'attention et d'étonnement. –Car je suis du midi.

–Ah' ah!

–De la Belgique'

Le banquet=est, engénéral,dequatre-yingts couverts, très gai, très fraternel, sans pose. En fait de règlements, un seul est en vigueur inexorable, celui-là défense de parler politique. C'est grâce à cela que des hommes d'opinions absolument contraires forment pendant quelques heures une réunion charmante, où l'on peut encore causer, chose qui devient rare dans cette iin de siècle, qui aura eu le bonheur de voir Louise Miche), la grrrande citoyenne!

Après dîner, on traîne un piano dans la salle, et on fait* de la musique puis on lit des vers, il y en a de bons, il y en a de mauvais; on les écoute tous avec une égale attention~; quelquefois, xi le poète s'éternise .dans .des descriptions des sites du Midi, on prend son chapeau et on file a l'anglaise. Il y a aussi des histoires terribles, des mots de Marseillais; témoin ce bout de conversation avec mon voisin de table

D'où êtes-vous, mon cher confrère? –Je vous le dirais bien si je n'avais pas peur de vous humilier.

––MaisenGn?

-=-Je suis de Marseille!

Un soir, on présenta ofiicieusemcnt la candidature du Père Didon; oui, le célèbre Dominicain, qui s'occupe fort de questions littéraires, avait appris l'existence delà C/c, et il avait dit à un ami :< J'irais:aYec plaisir. Heureusement pour les immortels principes delà grande Révolution, il se trouva deu~: démocrates qui s'opposèrent à l'admission de

Ah elles ne doivent, pas être bonnes, les nouvelles.

–Pourquoi donc ça?

II y a eu dans" le logement, cette nuit, un sabbat infernal. Ah! ma chère dame, quel grabuge –Oa se disputait. –Le. mari, M. Carnot–(j'ai bien ~econnu-sa voix), criait: à taire trembler les murs '–C'est une flèrc canaille, cet homme-là"

Vous croyez ?. Ah je vous en réponds Toujours en 6o~ee, le triste sujet, laissant crever de faim sa femme et sa petiote. Après ce bacchanal, on a dégringole dans les escaliers et je n'ai plus rien entendu.Vous 'venez de frapper?.

–Oui. –plusieurs fois de suite. On ne m'a pas ouvert. Est-ce que Mme Carnot serait déjà sortie ?. –Ça m'étonnorait. iit la voisine. Ah moiLDieu! ah! mon Dieu! bcgayat-elleensuite en devenant très pale, et les yeux arrondis par une épouvante manifeste. –Qu'est-cequ'ilya?.

–.Regardez!

donc?.

La. devant vous. a vos pieds. Mme Joubert baissa les yeux à son tour et vit une large tache d'un rouge sombre, commençant sous la porte et continuant sur le carre. Miséricorde! s'ecria-t-clle en tremblant. Qu'est-ce que c'est que ça?. –C'est du sang.

Mais alors il est arrivé un malheur, bien sur.

Un malheur! répéta la voisine, "un crime plutôt. Il faut aller chez !e .commissaire. il demeure à~ deux pas. Ce sera bientôt fait. –J'y cours. Et elle se précipita dans les-escaliers. En passant devant la logo du concierge elle cria °

Mme Carnot a été assassinée cette nuit.Lesans cou'ie sous la porte. Je vas chercher le commissaire. La sinistre nouvelle se répandit dans la maison avec la rapidité de l'étinc~iic Électrique.

Quand, au bout de dix minutes, arriva le magistrat escorté de deux agents et d'un serrurier, l'escalier était encorna.; de curieux discourant à perte de vue ~!i'' l' le crime commis, ou plutôt sur la prohabilité de ce crime.

Au premier rang se trouvait Paul J..ubcrt atterré.

La porte fut ouverte par !e serrurier.

cette robe blanche qui. que. Quel dommage On avait préparé une bien jolie soirée; 'les deux adversaires en fait de divorce se seraient trouvés en présence; j'ai nommé M. Didon et /e~cre Naquet, comme le dit, au Palais-Royal, la gentille Marot, celte qui montre depuis si longtemps son mollet dans, les devanturcs~des marchands de ph&togra'phies, j'allais écrire pornographies.

'w.

Le président M. de Èornier est un'hMnme charmant qui règne et ne gouverne pas. Les soirs!de dmerà la C~/f, il'est toujours enrouer paT modestie et~ dans les moments: !difncHes, il délègue un des vice-présidents, Oscat–CometUnr, qui a toujours un discours aimable tout prêt., M. de Bornier est la patience même; aux répétitions de ses pièces, il écoute les ré'flexibns du moindre comparse, il écoute! 1 peut-être fait-il seulement semblant. Je ledésire pourlui; en tout cas, on ne l'a jamais vu se fâcher..

–C'est ennuyeux–disait Sarah Bernhardt' lors de la F:e~ Ro/aH~, M. de Bornier est I& seul auteur que je n'ai, pas pu faire mettre en colère! TOUT-PABtS.

LA-'EMiMnAmmaE

C'est ainsi que M. Gambetta définissait hier le règlement intérieur de cette assemblée, en vertu duquel il a fait consacrer le despotisme et l'arbitraire qu'il exerce aux applaudissements de la. majorité.

Les opportunistes, dc~ la Republique prétendent que les dispositions dont s'est plaint M. de Baudry-d'Asson ne sont que les articles d21 et 122 votés en 1849 par l'Assemblée nationale l'assertion est exacte, mais incomplète.

d" Armée de ce règlement, l'Assemblée, pendant ses trois ans de.legislature,'1849, 18SO et 1851, ne prononça aucune exclusion de député, bien que les occasions 's'en soient produites fréquemment. Et si les conservateurs d'alors avaient inuige a. la minorité réoublicaine les penatU.és dont les séides de M. Gambetta se montrent si friands, il eût fallu, non pas un f petit local mais autant que l'Assemblée comprenait de républicains. Au contraire, la majorité actuelle a exclu en M/!o année MM. Paul de Cassaguac,GodeI!e,Baudry-d'Asson; ce dernier acte, de plus. emprisonne.

'2° Les articles 121 ci.'132 furent, combattus en '1849 par les républicains avec une ardeur égale acdlc que leurs successeurs de 1880 mettent a les appliquer Le citoyen Santa.yra.(s~<Mce c~K 5 y;<t~e~). –Je vois avec regret qu'en va jusqu'à permettre au président –passez-moi tatriviaiité de l'expression–de f~irecMpof'~nerundenos cottè~'nesetdelo faire conduire chez lui; mon'Dieu! cota s'est déjà vu dans une cir- ` constance assez mômorabta. Je no pensa pas qua vous vouliez donner au pays dos exemptes de cetta nature.

Comment vous mettriez un représentant auxarrôts pondant trois jours! Vous auriez dû ajouter ce qu'il devra. faire pendant ces trois jours, comme punition: cela auraitcouronne votre œuvre. Je ne veux pas descendre. do cotte tribune sans protester de toute mon énergie contre do pareiiies dispositions, qui font d'une grande Assemblée une grande réunion d'écoliors." °-

Un républicain plus ccicbre s'exprimait ainsi

Le citoyen colonel Charras. La voie dans laquotte vous êtes 'entres, non seuto–ment est injusf.e et mauvaise, mais encore oHe est perhtouse. L'honorabto général Foy disait, au mûma propos que moi Vous violez la Charte, vous brisez la Charte; vous 6tes des factieux! fjo ne vous dirai pas Vous êtes des factieux; mais'vous vio]cz!a. Constitution,vous excédez vos pouvoirs.Nuito part M. le rapporteur, un ancien membre de ta commission, ne trouvera écrit qu'une AssomMée ait )o droit d'exclure de son sein un citoyen qui a été envoyé ici par ses cieotcurspourles'roprcsonter.'

Le colonel Charras atteignait directement M. Gambetta, qui prétendait appliquer 1~ loi en frappant M.do Bnudryd'Asson

Je veux ie répéter, on ne peut pas assimiler un règlement à !a loi on na peut pas

On sait quel spectacle frappa, les re-

gards.

Le commissaire lit évacuer le carre, ne gardaprès de lui que Paul Joubert, sa mère et ta. voisine, de qui l'on pouvait obtenir peut-être des renseignements utiles puis, avant decommencerson procès' verbal, dépêcha un agent à la Préfecture. Cet agent se présenta vers neuf heures et demie au cabinet du chef de la sûreté et s'acquitta de sa mission.. Le chef de la. sûreté donna l'ordre d'aller prévenir sans retard le procureur impérial, le commissaire aux délégations judiciaires et un des médecins de service.

Quels agents avons-nous sous la

main demanda-t-il ensuite.

Les inspecteurs Théfer et Daniel Gaillet attendent des ordres.–Envoyez-moi Daniel Gaillet. La présence de Théfer est utile ailleurs, ce

matin.

Deux voitures avaient été requises. Une demi-heure plus tard c!)es conduisaient à la rue de Reuiliy les magistrats et leurs sous-ordres.'

Nous savons déjà qu'un cordon de sergents d~ ville maintenait à distance la foule attirée par la nouvelle de l'assassinat, et nous sa~ns aussi que la rumeur publique désignait Pierre (hrnot comme l'assassin. Le portier conduisit aussitôt les nouveaux venus au logement du troisième. étage.

Monsieur- le procureur impérial dit le commissaire du quartier de RcuiDy je n'ai point voulu toucher au corps de cette malheureuse femme avant votre arrivée. J'ai constate scu'cmcnt qu'elle a. ét6 frappée en pleine poitrine; selon moi la mort a dû être presque instantanée.

En ce moment Daniel GaiMet franchissait derrière ses chefs le seuil- de la chambre sinistre.

II aperçut le pâle visage de la. Victime.

Une sorte de rauquement s'échappa de sa gorge; puis, écartant tout le monde, i! bondit vers le cadavre en criant d'unis voix effravante

Claire Claire C'est C'ah'e Les spectateurs detettc sccnc regar- daient Daniel avec un etonucmcuimeic

d'épouvanté.

Le cri lugubre de cet homme avait op- pressé toutes les poitrines.

Le policier, livide, secoué par u;~ tre,)!. i' blenicnt nerveux, sans paroics mai~h.

dire que' la règlement c'est ia: loi intérieure-! de l'Assemblée, parce que !a loi s'appliqua par dos tribunaux, qui sont impa.rtia.ux, qui sont du moins soustraits aux passions politiques, aux emportements q;)i, au milieu des séances des Assemblées, naissent aussi souvent pa.r les écarts do la. majorii.e q~ue.par les ~violences do la.'tBTnCritô'L~ Endn.tenmnons; par; cette citation cu'rieuse. de ta. protestation d'un autre répu'blicain Hnnëux: r. '.n Hoff' Mi' .~t,~n' et-, Le citoyen/Théodore Bac. –.L.esprit .du r~giement nouveau .est eetui.ci amener ;Ia ~op):'ésenta.tio~~ à u'ôtre;p)us qu'une agg'io,~ :mcration d'homir.es qui. obei.ssent a une dis-, cip!inemetiûu!eus.e:,qui les suit à chaque.. instant, partout, qui )cs suitàl'Assembtce~ qui .les suit en. quelque sorte, en dehors, d~ cette assombtêe, qui prend partout, leur conscience et ia dirige d'une, certaine fa~on;' -voità, messieurs, ce que l'on veut. Ceta. ést~ un système, système..très souvent pratique, système connu depuis longtemps e< s't~/)e~/e/eJe~«t<M/~e.

Jésuitisme/le grand mot, es!. !âGM' Tel est !e regtemelit qu~ n'a jamms ap-b pliqu6 i'ÂssGmbJce de t849, et qu':i. rpp)'is'' avec cnihoHSiasme h't. Chambre de 1880. Parmi les divers députes de gauchequi, en '1849, ont vo'e contre ce règlement, «œuvre de jésuitisme et qui naguère votaient, aussi t'expuision de M. de B&udry-d'Asson, nous trouvons MM.. Pasc;J; Du prat, Greppo, Martin-NadMd~. NoëtPa.rfiut. Ajoutons une dernière observations L'Assemblée de d849 einit unique et ~Yu~ vcraine; et ten républicains niaient cependant que ses résolutions inieficurcs eussent force de !oi.

Que penser d'un simple a!ine.<. du r&glement de ta. Chambre actuctie, dont':]a voiontcn'a. devaieur tegate'que si ~Ue est contresignée parle Sénat et pyomaiguëe pM le chefde'i'Ëtatî i~p ° -J!po'fq .i. -f.r~tnip~tef~sf~) ttht i'L'i "q ~!i'

t ~'M~??~!P ~C 'nT~

~0~ '!a~51'/n'0 .?9-'3 ~u'.cv nIiL ,ii0t.' ftûfft ri.p &]ffn:JrsùS ~i ?.?.nosrt Kov u'ï; ,x.9'f Beaucoup de dames dans 'les'tribùncs; on annonce la rentrée de M.. de Baudryd'Asson et, dès l'ouverture de ia séance, les lorgnettes se braquent sur le,banc naguère envahi par la. colonne d'attiiq.ue dubravecotonotRiu..

Aussi M. Marion, qui reclame d'un-ton dramatique l'impôt sur lë-rë~eau'r'n'ë-st-H point ecouto. ~.u s~ Enfin, M. de Haùdry-d'Â~'r dema'hds la.:parole, s'èbranic et se dirige .d'un .p.a,~ vii' vers la tribune. .M ~L:ù'i.~A4 Monsieur de Baudfy"d:'A6SQn,)~a'? mûnde te président, que voûtez-vous? Je veux.-repon'ilevaithmt députe de !a Ven~icc, que vous donniez it'cturc à la Chambre d'une lettre dans laqueUc je demandais l'a'.)toris:itiûn'Ie vous poursuivre pour séquestration arbih'.ure. H va sans dire lue ]e président c!ôt l'incident et se Imte' de .donner la parute a Mgr Frcppel sur l'artieic 3 du budget des cultes.

Mgr Freppet combat Ibrt judicieusement cet article. re)atif &ux (iisposifions tiscates applicables aux congrégations religieuses, et demande le renvoi a ta commission saisie des projets de loi sur le droit d'association.

L'ajournement et le renvoi sont repousses par 353 voix contre ')27.

Un débat s'engage entre.M. Ferdinand

Boyer et le président de la commtM-iou

du budget, le farouche nrisson, qui ht et déclame alternativement une inconunc.nsurabie tirade contre les congrégations autorisées ou non.

Pour io moment. M. Crisson demande modcstement.que les congrégations soie: if. soumises aux patente.'droit de um!:ition, etc., etc. Mais il annonce comme prochaine !a. confiscation ~cs biens ecck; siastiqucs sous une ibrme. semi-jui'ir 1 dique. Le procédé Brisson est de.? pius sim- pies: les congrégations no devant point posséder, !Mrs biens de' toute; nature doivent faire retour a leurs propriétaires .primitits. Loi'squeces biens sont aux mains des congréganistes depuis ircute années révotues. ia prescription-est acquise, les biej~ssont considérés comme vacants, et rEtat se les approprie loyalement.-

nant et sans larmes, contemplai), la morte. av.'c des yeux tiagards.

H poussait, fou, ou bien près de le de-~ venir. Le procureur impérial, s'approchaat.de lui, demanda

Vous connaissiez cette jeune femme? La voix qui lui parlait ne tira point Daniel do la'stupeur hébétée q:)i s'emparait. do lui sans doute il ne l'entendit, pas.

Le magistrat lui mit alors ta main, sur l'épaule et, renouvela sa quesUon. A ce contact ie policier- tressaillit, releva la tête, et l'on put voir deux grossi's larmesgiisserde-ses joues sur ses lèvres..

` Jamais déchirement inteneur ne se manit'esta sous, une formt; plus saisissante..

Ces deux larmes donnaientle h'isson. Le procureur imperia!, très ému luimême. réo6'a pour ta troisième ibis Vous connaissiez cettcjeunc t'emme ? Daniel ne pu!, repondre; mais ii iit de Iatêt,eunsig:ne at'tifmatif. ` Par conséquent continua le magistrat vous pourrez nous fournir des renseignements sur elle?. Nouveau signe anirmatif. Dominez votre agit.aUon, reprenez vos forces et dites-nous ce que vous savez. .Un sanglot souleva.la poitrine du p.olicier qui cacha sa tête dans ses mHins. 'Pendant une ou deux secondes un silence profond régna; pui~tout. à coup, te malheureux découvrit, son visage ''evc-nu en un instant presque meconnaisMble, et répondit

–C'(Stmaiil!e! L'effet produi!, par ces trois mots lut indescriptible. Chacun comprit qu'un des plus sontbi\'s mystères de la vie parisienne ai'ait se uevo'icr.

–Vot.fe fUle?–reprit le procureur impérial, stupéfait de ce. qu'il entendait et presque incrédule.

–Mafii!e. séduite. ënlevae par un misérable.ma nlle. mapauveCtaire! Le chef de la sûreté entrevit aussitôt sous le crime un drame d'amour. ` –Alors,– dit-i[ vivement, vous' -us guiderez dans nos recherches. Vous nous désignerez l'assassin.–Ce .doi! être le misérable dont vous parlez. Hit! te sais-je, moi ? repondit Dan:t~– Un homme l'a prise, il y a quatre ans. Cet homme t'a-t-il quittée? Qu'a-t-el~ fait depuis ?.J'ai8 maudit

Tout cela.-est'dit avec des chevrote- ) 1 ments dans la. voix, des menaces dans le geste et des regards à la Mounet-SuMy. M.GasIonde~rêpond en termes doux que, si tes congrégations sont proprictaifescontrairGmentàla loi, il appartient 'aux'tribuuaux'de'les juger.

f.GG mot i't~M/ï~M.c, il so fait sur les !hancs:de gauche une teUe huée, que le ~président icvc la.séance, âpres avoir tourtefbis mis aux voix l'article 3, qui est 'adopté-par 3H6 voix contre 113.

On s'ajourne a samedi.

ï~a séance c.stIcYdc & 7 heures 5 mi-

'tmt/ -M' 7 heu l'es ti mi-

;nu.< ;j,~t.) n,.ffj.

j R.LAG!!ENET'TE

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~f)ir'![i<~I!R''t. '?r'

~vi~ïo n t" L,; "jr:

j -tM~U~'ifp ft'MttuHEt .)' ')'J. 'Nous'~oicî'î'ëYëfiUs'~ cet.tf' question si ~ait) et si grotesque des iycees de jeunes .ti!!es gaie, par les commentaires un peu igaiuoisdont: eUe ibm'ni!. re sujet;; grptesiq'Ut~Misqu'ii: a taUu descendre jusqu'à. jun Ferry pour invcitkr ce cas.Ci'neR'ien.t !des)m6 a peuple!' ies maisons' qui ne se nomn~n~pits et. à encombrer de re-eruc~ k'nc c:itcg'ohe~d'u' M~c" aimabic 'qu'où rcncontre'tro'?:~ Ma i s, si ridicule que soit sa 'conception~ M. Ferry est. devenu, sacré la gaucue' .'depuis q)}'G)tc ne sai!, comment repiât.rcr, un~'ministere ,tr~.p,;déconsidér.é; aussi, avec un parti-pris s't un courage tout a fuit stupét!ant's,{~ceptG-t.-e)ie" tous !es articles que iui recommande '!a comrms" sion, p:r ia 'voix' cuevrotantp' du vieu~ di.'u:dc Henri Mai'Un. En vain MM; Poriquet, Paulmicr, de Voisins-Lavcrn-iene, ~.Dcsbassyns de Richemont, W:d!o!i, F)'e?neau, qu) déclare que cette toi est ta dette payée par.M. Ferry à la 't'ranc-map.onnerie, essaient~ts~ d'atténuw ce 'que cette loi aura defunesie et

d~rréparab!e, ta gaucho ne veut ri'cn en~-

~î~~`,~ i'~Çp' >;t~li qi7ctt~ °, rl v e~ ü n el

~iM~ r~c~qrtdrp'; 'avec un ën~

semble iavârîau'ë.ene mainiien'; tes dis:~ positions préseniees~par le gduverné'niGnt.M' ~~M.)t~)!M cj(à.lt.)~ ~nïaut tôUteTaùtérité'df'M.~Ië 'duc Brosiie pour obicuir qu'Oti renvoie a~ lendemain l'examen du programme d'enseignement, à la fois très charge et très mcomplet-j'-Goinmc, nQus.avbns ,dit .naguère. .M::Cons'ans n'assiste pas à ta séance: le bruit court que l'int~rpatlation- .Gavardi<; trouble son som'Tidt et'q~ii absolu de donner sa.'démission. ,I 'NoD-s'ro~ohs'i'i~ mmo~a ouMYt: `' M~W~r~nt

Hentt'f'e dp. M. de Bnudry-d'AMon. Opinion Je M. H,u'ier.Con)'nis!ion d'enquête Cissev.– ]'S!'a;r~ueLctC[)f!sEAns. ~l/'cfttYe~.ftHt~c' D!f;n!e..ct,j~ lu}, sur les remuons.N~u-

v.'t a-ttc!o 7. –In.terpc.H'i.tiort U.')i'.mno;i.–Rc-

connaissance du princùNa.poteon parte groupe dei.'App.et.a.upeupte. On s'attendait hier ~un incident it'c~ grave a propos de ta rentrée de M.de B:tadry-J°Asson. Il n'en a Tien été. Des msmbres de !a droite sont intervenus, et ont obtenu du députe de ta Vendée qu'ii restât absolument dans It. forme la p!us strictement partentsntail'e. C'est ce qui est advenu.

Av.'nt ta séance, on avait fait courir te bruit que M. Gambctta ne présiderait pas. La noù- \'ct!c ëtait erronée. M. le président de la Chambre n'a pas recule devant l'éventualité d'une question posée par'M. de Baudry-d'Asson. A[. Rouber, avant la slance, a' donne le mot de )a situation <t Si on supprimait du règlement toutes ces pénalités absurdes, a-t-i! dit, dc'pnreUic-~ scènes n'arriveraient jamais, parce qu\.ucundep!te ne voudrait se rendre ridi-. cule. 'K:n~me commission réunie hie& Seule la comunssion d'enquête tenait séance..Apres avpir entendu,. la vcilte., le citoyen Piëgu,: l'administrateur du Pc/t't P~<'c' qui avait jacassa pendant deux scances, la cqmmissio,n ajecoute lesdpi~ances de M. Rivière, ce du-~ pute-avocat qui a CtC si pictre:Lans le procès Laisant-Rochefort. Qu'a dit ce~te Rivière ? 1 Evidemment.un torrent de.choses déjà coo–

ms.Jii.ie, et.je ne..voulais pas même la. sa'voir vivante ou mûrie. J'ignore donc. si' sa première unité n'a pas amené d'autr-cs .{'N)Mes. 'ÛItt si.' c'utai), l'infâme. qui; m'a voie mon enfant pour la jeter d:msda: i)0::te.si-c'était h.u, l'assassin.si c'était lui!

H): un feu sombre s'alluma dans les prunelles du poHcier.' ,> Le no!n du ~i)orne.u-r~demanda{ Io,procurëur i:npër~.a! Pierre Carnot. Jusqu'à ce moment. Faut Jo.ubcrt..avai!. écoute si'.cncieusemcm.. –ricrrcC'u'noU. s'ccria't.-it.i Mais c'est i'homme qm vivait avec cette pauvre f~mme. On lescooynit mânes U~ mauvais drûle, je vous assure.n laissait ta mère et t'entant mourir de faim. C'est lui qui a fait le coup, j'en répondrais sur. ma tctc. ';j)anieLsangt.ota.iL. –Jusqu'à ce jour –.balbutia-t-il j'avais cache ma. bonio. –la honte de m~mie. 'Eue est morte aujour- <rimi,it faut. !a vcn~r. –.Si Pierre Carnet est l'assassin, U taut qu'il paie de iout, son sang ie sang de ma uile. ;\5?ovGz-v~us, GaiUet. lui du avec h.mfc le procureur imporia. Nous prenons parL~ votre domeur, nous vous plaignons, nous ferons tout pou!' venger !a victime qui vous. touche de s~ pres~ mois venez-nous en aide, et guidex-ta justice.Le poUciofTaconta brièvement ce que nos iûctf'urs savent déjà. -w Qu:md i! eut achevé, io procureur imperia! questionna Paut Joubcrt.

Le jeune homme dit comment ii avait conM Pierre Carnot et Ctaire. lorsqu'ils paient venus se lo~er rue de HcmDy, et comment ta foue ja.'ousie de Pierre avait brise-'eurs relations amic&tes.~ H dit la conduite scahda'euse et les brutahtesincGssantes du misérable amant, majore la douceur angelique et la resis'iafion touchante de !a pauvre jeune femme'Ii termina par te récit de ce qui Jetait passe ta mut précédente, et il exprima !a conviction que Pierre avait tué sa maîtresse dans un accès de fureur ja!uu~ et s'était enfui en emportant la petite fitte. La voisine dcciara quelle avait entendu dcscciatedcvoixctdes cris de fureur, la nuit. précédente, dans le logis du faux ménage. De 'ous ces faits Ïc. magistrats tirèrent h' mf-me conclusion que Paul Joubert, c: aUribucrent rassassinat la. jalousie.

nues, d'allégations déjà éditées. Quant aux preuves, rien, rien, rien J

A)'M~M.!M&0.

Le. députe aussi, ridicule qu'ininteliigant,, M. Esearguel, qui a l'honneur immense de présider la commission des victimes dn 2 Décembre, a eu hier matin une longue entrevue avec M. Constans: Qu'ont pu dire ces :deux~ grands hommes d'Etat? Nous serions heureux de te savoir, nom en ririons au moins. Il nous suffit d'être renseignes sur un point M. Constans a promis de faire des recherches sur le nombre-dés prétendues victimes du 2 Décembre.

H ef.t des maintenant <:ertain.;que la loi sur la reforme judiciaire ne viendra p~ en discussion publique devant te Sénat avant ta session prochaine.

Même sort pour ta proposition Dufauresur ie droit d'association. La commission qui s'occupe de celle-ci a entendu hierlanou- Ycllo rédaction de l'article 7, duc a l'ancien gàtde des sceaux.

'Il s'agit de~préciser comment les. congrégations dissoutes pourront se reconstituer 1~'gaiement, sans ressusciter les biens de main~_m'orte et de fa'çon cependant a possea~fles moyens d'enivré'

La possession des biens fonciers est interd.ite~ ;t ces associations. Voici toutefois le passage important de cet article Les personnes qui entreront dans la Société après sa formation pourront faire un apport égal la p~MfOTt'Hne de.chacun des premiers asso-. ciës dans l'apport primitif.)) u

'7~

L'enquet&sur'Iep.T.ssëetIcsactf'sdeM. Constans n'est pas abAndonnëe; c'est touicfois up autre membre de la droite que M. de Gayar.diequi!.a.<repret!dr,tit,

On assure que M. Daragnon déposera prochain~'mein.t' su-)' ce sujet 'une interpetiation.

-c'?.<jt)Q');i.n~

'ie'on'atë'abdrë le inouveau programme dë'4''Àppël aï' petfple.En voici les poini.sprinccpa~,

''i''R.econhaIssance complète, absolue, sans feserve~ni condition, du.princs Napoteon comme chef du pani et lieritier des droits du Priacehnpëri.il; admisi~'on discrète, un peu yoiteë, da. la. iégaiita des décrets du 2t)m'ars.

"Le~groupë accepte éventueUemont l'élection ~chepde l'Etaf"par le ptebisci'e, et rectamera la révision dans ce sens.

~,ÇeprQgr.mme a été sign~ par les membres ~S)l'tcomini'.sion..ch'rrgeed-Ic rédiger, notamment MM. Prax-Paris, P. de Cassagnac, Ganiver.etc;~

La majeure nartie du groupe a refuse d'adhérer a un manifeste qu'eDe considère comme ayanT un caractère révolutionnaire. Un des députes du 1~'as-de Caiais a même dit jt-ce sujet

Demande!' la révision .de ta Constitution, c'est reconn.ittre la tc~itirni~ de la Rëpubit-

que. j.

~i :]f;'i).'ei j'M_K-, p_.OESHAYS Noustroév~as dans .'lit jF/'a/<c<? ?MMN6'e,l'u)'niRpopu!ture da p.ii'ii !6~iLtiuisi.e, rtn'Licie's'iiv:u)t,du à !!i ptume de noire venant cunMM M.Â.dri-e<i Maggiolo:

~pmi~E/~S'f L'EM~E~i

~°G~1

Sans fj't'i! nous convi'Gnno, à fploi.'juo titre que ce soit, du d.inmn' des conso'.ts oi. dasavi~ àdescoufi.'èrcsota.desn.tnis, dont nous tonons eu preciausa estime te caractère ot ta ~tent, noua croyons pouvoir r~petot' une fois dopiuscotte devisa quiestdûvonue cette do tous lea patriotes: < La. Repubtique, c'est l'euncmi~j'

Ou], c'est t'ennomi, l'ennemi fp:i déferait -la, vieil'e Ft"a.uca, Ht)e dos RoM, si tous nom réunissions nos courages et nos bonnes vo- ` lontés.pQur.ia.combatti'o.

Qua~nd nous étions on fane des Prussiens,' avons-nous demande à notro voisitt compta de ses couvi'tioils et, da ses croya.nees particulières ? Avons-nous cptuche &a. biogra.phio~ étudié sa, a.ié:ilogie_?.

Et) bon! .Mo'.ia.) &vons i':tit tocoup feu avec lui da bon cœur, en tâchant de tirer juste'ef~.de toucher.

'Faisons donc de môme aujourd'hui, contra ces a.dverfa.u'os ach.ir'ué.s, impitoyables, meprisa.bto.s et iu<iestes qui dct~'uira.ient tout, assofvu'a.ierit, dt~honorera.ient. tout.

Nahtreilcment ilne pouvait être question de MatperLuis. Son nom ne fut même a pas prononce.

.Monsieur le chef de h), sûreté conclut le procureur impérial– i[ faut re-

trouver ic meurtrier dans ie plus bref

déla.t. Stimulez dune le zèle de vos agents.

Daniel Gailtet ne p'curait plus.

Il se leva, très calme ettrè~ froid. Je soliicite de monsieur Je citct' de ia. )&t'He.L~A~negnandcI'v';ur. tIL-i). LaqueUe?"

.)-6~e~d;qt,r§ ct;arg;c.dc~ recherches. C'est à moi'qu'i! aj)parHHnt de; ine[.t.re ia mam a.u coHet du ~culcra! et. de savoir ce qu'il a fait de ia ii!ic après _avoir.t.ue la mère.

Cette tacite ne sera t-elie pas pouf vous la source de trop douioureuse~ ~mo.iot)s~

< Plus-Isa dmoi.iosi~scront cuisantes. pius j'aurai de forcf' et de courage. Je vous supptie, monhicur, de ne point repousser ma requête.

Faites aiors,noiisvou~ hissons libre.

Merci, monsic.u r. Et Daniei, s'agenouiiJant auprès du cadavre qu'on avait relevé et ptace sur ie lit, s'absorba dans uuc sombre rêverie et. dcvinL étranger a tout ce qui se passait t autourdeim.

Les premières cons!a!ations terminées, les magtsti'ats se retirèrent. Pendant quelques minutes encore le policier pria sitencieusement:, puis it se reieva et, étendant la main sur ic cadavre ~cnsanghntc,ii murmura: –'Oii! mon enfant, toi que j'ai maudite, toi que j'ai chassée, pardonnc-m~ –Je n'ai pas su te ~ardef vivante. je te vengerai morte'

H ploya de nouveau la genou, appuya. ses lèvres sur ie front glace de sa fuie et se dirigea vers la .porte ëntr'ouverte.. Sur le carre se trouvaient Pau! Jouber! sam.ere,et!a:voisine.

Le jeune homme, très pâte, avait les yeuxpiejnsde.iarm-es.

Nous veinerons, monsieur. ditil à Danie! G-amet/en designantia couche funèbre. –Nous ne quitterons pas 1~ pauvre femme.

Le policier n'eut pas la force de remercier. II prit les deux mains de l'ouvrier, ii les serra entre les siennes et il s'éloigna pour aller à la Mairie faire ie3 décorations légales.

(4 Wc~ XAVIERDNMONTËPIN


S'il y a. parmi nous des nouveaux venus, tant mieux, Honneur et merci à eux! C'est le patriotisme, c'est la bon sons, cest ta. tradition nationale reconnue, la bon droit proclamé qui les a faits nôtres ils sont es témoins les plus précieux, les auxtharres-los plus uti'es que nous puissions souhaiter. Et si, n'ayant pas lo bouhaur d'être nc<i ec. élevés dans la vraie..foi, da,ns la. commu-, n:on de l'Eglise .romaine, us -sonnent défendre avec nous la liberté da nos prêtres, de nos religieux, deux fois honneur et merci àeux! Soyez sûrs que Dieu leur en tiendra. compte, et no vous substituez pas cuvera eux à son jugement que vous no' comnussGz pis encore.. L Et surtout, chose grave, plus grave encore, que personne ne compromette ia ca~so do ia Monarchie, qui. est lo~espect de tous. les droits,par'des excès de zë)e et des incartades: d'intolérance, a.'ors. que le drapoa-u commun sous lequel le Roi et !o Pape nous invitent à combattre, est celui da la. hbarié, dos consciences. r t~ il ü 'ait- Pas de querelles byzantines ;qU il ny'attentro nous que ia'rivatité des braves qui montent à l'assaut, et tous ensemble sus a la. Ré-y publique La. République, c'est rc'niemi.! S' c'est un juif ou.un proS.cstant qui la tue, t-'ut le monde, of les c~hobques les, pr.e:org,;en~ profitera et DioUiebOtura.! MâBEMSiSELLE ~SE~~E &mEm;~ Au troisième, porto à droite sur une pla~ que en zinc, ces mots en lettres d'or: Dr&~t' des femmes. Réunion to'us' les mardis, da mi'Ji&quatrolteuros.D ;):< Une jeune femme vicnt.ouvrir.ii~< –Ml'e Hubcrtine~Auoiert'?.C'est M), Qu'est-ce que vou-- lui vou!ez~ Cette eafto lui feTa. connaître i'objet de [na visite. Notre introductrice s'approche de la fan~trepourliroia carte. EUe revient vefs.l~

pcrty.

–6)1! les journalistes! J'ai eu;bten desd~ sagrcm~nts avec eux; je no veu'X'pius Gau's&f

avec auoun d'cux.' ni-

avocaucan.d'cux. -j~n<

L'entretien comtnonce.mal. Et )l.:naus:.fat!t

cependant élucider un, point délicat savoir ce qu'il va do vrai dan~ l'annonce du prochain m'ariaga.<!e MlLo ~HuJaoctina ~s!ert avec un emploi du. Qlusm~jdQ fM'id.u~prd~ Louvoyons. Nos intentions' sont Apures* Nous sommes venu cotinaitro queHe atHtudo gardera ie t7y'o'ni ~e.< y~t/)ie~, v)s a-v:.e dea virago-, de !a Commun'ë qui 'réclament, cites aussi, l'émancipation. Sur ce point, MI~ô Httb'ertine Auctert-veùt bien partir. E!)e admire Louise ..Micite', qN~ est un grand caractère. Mais elle-même .et ses adhér:ent~ .n'appartiQ'ment. a. aucune eco)e politique. Eltcs vouient .sirnpiome),~ prendre ''ans ia société la nl:iee ~jui lem' ro~

vient en bon .droit et stricto justice. J

Da reste, voici do petites'brochures qm me renseigneront.Empochons les pcttieë broeimres. La conversaiion tombée, se TiH ~yg A qui sera. dévolue )a prcémiaenQ9 dans la famulo?– Âtpcr.spMna -il y;n,u,ra.?.ssociation avec .una raison so.oals. Q.u~ nom porteront les enfants ?. Ceux do leurs pcto et mcrc. –A la première. génératioK, !oc enfanis auront donc un 'nom en deux mots; à la deuxième, on quatre; tf'1.1 troisième, en huit. Au'bout do cin'quante ans,los noms dM naturels~ du Cambodge pa.ratt.roni des monosvt':ab':es auprès des nôtres.

MI!o Hu~ertine Auctert parait surprise de

cotte déduction si logique.Etla~ti'.oumra..un moyen terme.

Quand vous aurez !e dEoi.t de vote,ma'demoise!io. que vous dcma.ndez au nom do votre égalité intei~ctuelie avec l'homme et 80 vos inféréts, à qui le refuserez-vous? On trou; veratoujours déjeunes lauréats qu.t auront plus d'intcDigenco quo Marion, la laveuse de vaisselle, et qui se réclameront de leur supériorité mora.!s pour prendre part aux affaires publiques. En bonne justice, it faudra. Jos contenter.

Mile Hubertino Auclert répond' que l:on trouve réponse à tout, dans ses brochures. Etudiez-les! On étudiera.Puis, en retour do la. pa.tience de noire interlocutrice, .nous lui demandons, on mine de rien, comma on di!, couramment, si elle désiro démenttr l'annonce qu'on a faite do son prochain :mariago.

C'est un coit'to, 'dit-olle. 'Jc-ns 'connais pas lo monsieur qu'on :ne donne pour mnrt. Je no nais pas mémo s'il exista. Ce ma.nage est encore une i nvention do journahstos., Voilà do-nc un point acquis à !a chromque contemporaine,' et Mlle .Hubertino. Auclert, qui se plaint de' l'imag'ination des journaiistes, accordera, bien à ~avbi~qu'unQjo)s~ a.u moins, sur son compte, on a. dit tM've-~

rité.

S. K'.ËtiMEtX

L'Ambnssade impëriaie 'ott.omMne infonne !es deientcurs de fonds cHomans nue les deh'-gucsqui seront âccMatics~prcs du "ouYC-rnement in~étia.),. coDMr~ mcmcntit t'avis puNic"ic'23T)ctObW d'RT~Hier, dcdYcni être imniis d'un mandat re~Hcri.cuvant. rcsuiEcr cjut) uu LiCppL t.i'eaial)~ des titres dan; ic..s causes, ~-s;

ci~j!iM;<;mcnts Sipqnp' qm <n' re~n-");

jt!sr;u'ici :i J'ap~ gp~cp~pc!'ia. savoir.: .-h !u'!t)::ii'_ :<

&ssatcyiaè n i 4~iârr~~ eÈ"r~l~y~-Fmt~fl,

ESa'KsH'e't~ E~t'~ eÊ'S'P'a'ys-ES~

SËaMf:e g~co~:ptc fie.t' €<aptè'~<~E;sc<<e't~ ). €t-~d!ybK'i!6:S; ') Kaeïc-<e' ~e<Ï~' 'HtC~îM~; j ~M~~é'<îe B-~3~' ct'e'j'C~te't-

rnKîs; .L' j

S~eMÏc CcKët'a!<'e a'et!tHH"5~<'3 <'te<HMtM<c!K' ~i~ Soeti'tée~HHf~ta paH!' H.t~f~'et'~ë atvt-'o~pemcnt <!<: CMtuaet'ëë.< t'Ën-; <ÎMsi:'tccnE.t'Maee.

Le ~Repprta.ga

~(<Kt.'jiSf!tt!r' A !a. data du 9 dccotpbra, le but-ea.u meteoïo'ogiquedu A~tc-A /7e/-sM comniumque i'~vis suivant:

< Grand centra de perturbations arrivera. proba.tdament suri'a.ûra.nae-Brët~gHe et ta. Korvë~e, en.touchant ios c&tas de t~ï-a.nce, entre te 10 et !e 12, accompa~tie.dasudtourrant au nord-ouest., par des bourrasques ou ions vents; ptuio, neige dans te nord. un autre privera, probablement dans tes cO'itt&cs du nord, .d'ici trois jours.

ËMesre :e. feH :sHX .~M~es~ On crn'rnit presque quoTincendio ce 1~~ ma.' <H~iu!, couve sous icsceudres, jusqu'à. 1 .ippa.r:tioude!a.ro\'emchaco[ntnuna.rdo.. JL o-! pa~~ant-! s''tn6ta.ient hier, à. hu]t tt0iit(~ devait to i~v'))on de Flore, pour contemT-ler de<< "-orbes d'etincoties oui s'6oha.ppa)ent m'cc une'hMnce 'paisse do l'uno. dos ehemirtces-dupa.viitondaFioro. Les pompiers, hou)-eusa'HGnt,ontcu:issez 'vite rai~ou de ce commencement d'jncendto, n'a~0!icstctidro:tdo sûdcm'Mider jusque à c'r~d ir.~fhpf-d'fuvMqm arment )n.

pn!)o ri.M?se do ia.Franœ artisto de-

gr a :afé C u nr sa r'~ n I r 3n, arti·té do=

meure'ront exposes ;à6treM~nttS partincurio d'un cuisinier nu )a. nég'~eMO dune vioiUefcnupp.

Ej'agsRa~ <~ SK;:IaefP'iga!!?.Dans !& nuit d. mercredi à jeud),lss locataires d'un hôtei meubté qui f<t)t Fangte do t& p)~o Pi~tto et du passage do i'~ysée-destiùS.nx-Arts.furctitrHYi'ittes par tG bruit d uno ~nite que ~ivircnt bicnt.ùt. uae ~tte préciMt.do et d~app'~s au secours.~

On aocourut ft on trouv:i !a femmn Mony, nropri6'.alra de ia maison/rendus d.insuno chambre-oisi!.a do h), sienno, et perdant son ~n" pM d~ux b'.ossures, t'une au-bas-veutro, .j.'au't'roa.usoingaucho.

Aus-iiiôt, ta. s~ar et lo bG~u-frëro ds mv~timo tii Hrent ~rai.spcrtet- sur sou et on

atlà quérir le commissaire de'police delà rue Constance, qui arriva à sept heures duma-tin.' L'enquête, commencée immédiatement, a. rencontré une grande diC~oulté dans l'état de ta. femme Mouy, dont ia faiblesse est telle. qu'elle ne peut prononcer.qao de rares et'. faibles paroles. EUe a. articule deux mots: seulement H~ Gra~ Sur cette indication vague/le comm~ssa.fre do pouce a. fait'arreter un individu d'aHurbSL: loucites, qui avait occupé pendant la nùit'uno~ Í chambre voisine do celte de la victime. ~t Cet homme a repoussé .énergiquement~la.. grave accusation qui pesé sur lui;,néanmoins il a.été gardé à. la disposition de la préfecture de police qu!, avant do le remettre en liberté, veut d'abord arriver à établir l'identité do 'ce'thommo, ce qui no sëmbte pas facile. L'enquête a. reconstitué ta scène du crime. L'assassin devait connaître te~ êtres de )a maison, SS~t %~pénét'i~n~Iq~ë~aent do i;i fomme'Mou'y' par S. "porte Q'uno cuisine. Of, cotte entrea n'est fàmitière qu'aux anciens habitués de l'hôtel, qui savent seuls que le. loquet mtcrio'jr qui ferme la porto est accessible'pa.r une sorte de vasistas percé dans~ la. panne.i'u supérieur. C'est donc snpâssunt la niu.in par ce vas;stâ.s que le meurtrier a pu s'introduire sans' b'rùit'danal~'cuisïne. 'f~ (-; -Dota cu'iNitïë~'I'&sSa.ssin: sstrentré dans.Ia.; cambre, ot il~sa inettait en domouro do frac-~ turcr tes .tiroir d'~mo oomtaode, quand la. femme Mouy, réveinéo en sursaut, sauta yi-.vo.n.ent.~o~dp~so,n~l''t et.saisit le voleur a la

~'or~é.

Â?m de dêbàrra~sor do cotte étreinte, la mi~raU!~ q~â~~armé d'un fort souteau, frappa la ma.hèù'rèuse femm~ &itts~qua)nou&' l'a.vons'iadiqnu~ s'~ .i.)'~(.).f)f.).').'Tvi! n Puis i!. tirN~iui-m&mo le-CQi'da!;)d8~~)Qt~ ded!hôiotets'<;nfu,i.t. n' ~<.f. La. femme.Qt~est.dans un éiat désespère. Son IHs, qui lia'Mto dans un qua.rtif:r éloigné, eS)t a.c.ço~ru, ~upi~ès., d'él~ '.fa.nouveUe ',dd' d~am~quë'evenemë'M. '[ M.' RI ichc)~ ch'e)" ds 'la sûrèt'é, ss.isi -de tM~ f&e,'a'!aucé ses:a&;ents dans totitosies direo-' tionë. Les ~bougea des onvirans; ot ) es assaut-. mo!rs des-;batwis'FOs -o.it-ét.3-. fouiUps inutitemBnt; à i'I~t.tro nous éori':o,ns,;[os reehei:ehas co.ntin.uant. ..A, !dermérc L~c~re,, ii.ous ap.prcnons_que rm~ividu arietc, aya'utjùstiûé d'un aUbi'/a a ét~'roiâxé.' -VL'og L'i 'ti:i.tj.auciO'iq anoijic'Xt Sae~ete na~on~Se d'horti€M!tura~ 1~ L~s~6tM'bt~e.{'f_ené~a;~ ide !a, Société nationale et,- ce.ntruie.~d'h.orttc.ulturc a eu )iau.hior,4 -~9ux ho~rcs, on t'irô'.el de la Soe~~S~ù'.e ~r~nc.U.e-Sair.i-Germa.if!. "'t~ ç'cr'ni'o "était 'prësidée par''SÎ'. Gypt'Mn"en'ë:Q?'~ou8-soerétairë"d'F.t'at !au ministère de l'agriculture, ayant à ses côtés M. LsmMéA, préeideBt 'de .société. La, séance aL&té'.ôuvBrtiapa.r uncanôcution du président, pMi~iOf! pr~ctamatiaa .dcsda.Hcéa~. Pendant la d'stri.button dos récompensas, ta musique du 4i".do tignoaoxécut.éptu-nours

morceaux~

-Tf-fjr.~i~o 'q., REPORTEB

jaÉpRAM~&S.&'MRHESP~DA~CES dlit~di~j, 'U.i'(~j RENNES, 9 décembre. Le tribunal correctionnel vient d'acquitter le JoK/'M/ <~ ~Tîn~poursuivi pa.rM. A'nd~ë~profet.d'IUect.Vita.iaSt'pour a.vor.outragé cefoncti.onnairo dans l'oxorcico do ses fonctions a. l'occasion do l'nppi'cation des décrets. Le Jugement, fortement motive, est la réfutation juridique de !a ilièsé soutouua. par !o gouvernemcHt davant le tribunat'descônfiits. Depoyro, ancien gardo-.des-scea.ux, défendait la jOiirna.l poursuivi. ~L)LLE, 9 décembre. Le rapport de M. DefoHoviMa, doyon'-de- la faculté de droit de Douai, relève contre le Père Pillon, .recteur de l'école libre.de Saint-Joseph, six griafs nullement fondés, et conclut à la sus-

portion de M. Pi!)onpGnda.ntdaux ans et à

ta fermeture da sou établissement avec exécution provisoire.

M. Pillon comparaîtra demain, adoux heures,: et sera. défendu par M~ Théry, bâtonnier des a.voca.ts. de Lilie. Les pères de famille se sont réunis ce soi).' pour se concerter sur la ~défense de leurs intérêts. ~AuxER~n, 9 décembre. M. Bouscatel, ~directeur du NbKëe~ts<e de ~'Konne, -vient d'a.voi,r. la douleur de perdre sa. femme, qui lo soutenait depuis dix aus dans sa lutte opiniâtre coufre les idées radicaies.. MeNTH'ço~, 9 décambre. M. 'B~ habitant Moulins, allait ouvrir, avant-hier~ soir, sa porte sm~Que~le on ,frappa.it à coups précipités. Un instant a.prcs, le jeune homme hurlait de douleur en tombant sur le seuil. .Le contenu d'une fiole do vitriol l'avait défig'uré, complëtcmcnt aveuglé et lai ava~t fait 'do nombreuses brûlures aù'cou'et auxmains.. On croit qu'une ancienne maîtresse do M. B. est l'auteur de ce crima. ~ANGEnà, 9 'decem'bro. La: cour s'est déclarée) dessaisie et a refusé do statuer sur l'arrêté de connit pris par le préfet do la ~-Sm-the, a la suite d'un-arrët'da la cour cou- Ërmant l'ordon.iancc du juge d'instruction du Mans sur-Ia.compétence du tribunal ,ro!-laiivome:H,.a la p!ain[.o.au ;cri:mnel dépos.ee ~:p&IesÇ.npuciusuuMans., ). '? –LYoN,!9déce!nbre~ La cour 'd'a.pi.pelj'da.ns l'ajffairo d~.out!'age.s.an,ijQonseil aca- ''dé i nique d&'Toulcuse a. ~réduit :de 2,000 à 500 francs l'amende infligée au directauf de .~a. /)j.c~)'f<o/t,e,tde500 à. '10Q'i'r.. !'a"mcnde 'innigéë au gérant du journal., j fr"~ .La .tribunal de .commerce a rendu s6i~ jugement dans l'affaire de M. 'Va.ehot, directeur du Grand-TIléatt~, coûtrô ses artistes.' Les artistes ont été condamnés à 7,000 francs de'dommages-intérêts et ~ux dépend. La solution do !a crise -théâtra.le 'est proche .te conseil municipal nommera, ;daus la. soirée, -fe successeur de M..VaohQt,q')jn :6té,iny4të déja.'à donuer~sa dé;mission.f,;Y,j' BORDEAUX, 9 décembre. On so tra.p.coHo.Io crime commis recetmnotit au ''Fieu..Un vieillard avait été assassiné 'citez lui, et'les meurtriers n'avaient pu être arrêtés. Le iils et le gendre de la, victime ont été écroués. De graves présomptions; parait"il, pèsent)'sUr.eux.' s. iS– DouA!, 9 décembra. A onxe'heures ce matin, a. eu Iteu la rentréo des fa.GuItos do l'Académie grande affluénce dans ta ~satle da la. Mairie. La solennité éta.it présidéa par le rocteurFoncin, assisté dos insipscteursj'académioetdGS doyens des diverses facultés. Parim les assistants, le préfet dû-Nord, tés sénateurs et les députés du département et les magistrats de la cour d'appel. Los discours- ont été prononcés par le recteur-, puis par l&s doyens dos facultés de ~droit, des -sciences et des lettres. Après la séance, banquet à l'hôtel do' Flandre, ci le .soir, grand concert.

BERLIN, 9 décembre. La G'N-s'e~e .~p f.tl~~MMKc (~ .iVo~ déclare que tes nouvelles db prétendus entreuens do M. do Radowitx avec lo roi dd Grèce n'ont aucune base authentique. .'ii LONDRES', 9 décembre. Nouvelles d'Irlande:

Un huissier a été tué hier matiu d'un coup do feu, près de Cockstown, paudant~qu'it cliercitait à expulser un fermier.. La cour d'assises siégeant à Omagh a condamné un fermier à vingt ans de travaux forcés pour avoir tiré UH coup do fusit sur son propriétc.ire. L'insurrection dans une partie do la. cotonia de Natal est complètement, réprimée. La tribu des'.Pondomisos a. été écrasée. “LYOx,9;dt''('enibrc. Lanouvëlto du vote, pariacommissioit ;:énatoria)e du tarifs de douanes, d'un droit de deux francs par iyiiogi'a.'nma Aur i6s soies grège.s et de quatre francs par t~ilog'. sur le- scies ouvrées d'importation étran~ero a jc.té un .pt'o'f'tid éffiei dans la fabriqu& tyonnaiso. Si le Sénm adoptait 1~ vote de la. commission, ce KGt'ait h) ruine de cotte industrie si importante. Un nouveau concours va étro ouvert entre tous i@9 a; tisics ft'anna.M pour l'édi-

fiction d'una'statue do la République sur h place da'ca nom. Le projet de restMindro 8 concours aux artistes ~pcecBdemm.ent primés a été abandonné. KJlBusuca ëf:. K' ). ,? Htn8mQ].n)qf.! P'.s* *TJ'~ci f: :t.t: ,~b'jfdfi08aA B 0 tr Ë À~XJ- E~T~E S~,

,-Ji;~ Jauldr ,'3 rf, ,t jt~t~g, 9 dëcé~tb~e lB3t>i r

j nuij.t,.h:, f~.i- !j pRi-~g,' a'd4(K:tttbiio,t~

'~t MOKSteM/ce~rccïeKr.~K,GAULOIS ~'J Ja viens de lire mon nom dans un entrefilet do votre journal, signe A/ M. 'Renseignements pris,'il partit qu il-.sagtti.. 'd'un échange de courtoisies aigres-doacosqui ~ont paru dans le (~M~t's et IeT~&oM~sou&: ~les signatures Cons/an~nMS, DHMC/'y,. ~e~ac<fOM et A. M.cachant proba.blement :un ensemble de confrères dont je ne soup-) çonno parles noms.- Lennen-ostle premier que vous appeiez au débat. 'Jemodem'ando'pourqubi.

Auriez-vous, par hasard, ta prétention de me faire lire toute cette polémique dans laquelle je n'ai pas encore mis le nez? N'y comptez pas,comme dit Beauchamp dans .Moa<;c C'M's~o, je me contente do faire des journaux, mais je n'en lis jamais. On me. dit qu'on tout cela it est beaucoup question de juifs et do vous. En ce qui concerne lus premiers, est-ce parce que, dans ces quatre dernières années et depuis le Danube jusqu'en Chine, j'ai parcouru tous les pays Horit !o Juif que vous me mettez en jeu?'Je me verrai obhgé do vous répondre que je n'ai jamais eu d'autres rotations avec eux que celles qu'on a habituellement avec leafMra.éhtes~en Roumanie, en Russie, en Sibérie, dans le Turkestan, etc. C'est-à-dire qu'ils baisaient la pan do mon habit quand je passais, ce oui m'agaçait considérablementt M'étant pas tait a ces vites platitudes dont les auteurs se rattrapaient d'ailleurs en me: chïpahftoutco qu'ils pouvaient dans ma. Toitu-ro 'des que j'avais le dos tourné. f<3e K'est.-pas bien certainement pour que je raconte, cala que vous m'appelez et, en ce qui vous concerne, est-ce parce quo,après le procès Jung vous vous êtes empressé de chercher ce qui ne s'était jamais vu dans la presse– tous tes moyens do me faire supporter sentie dommage d'argent?. Ah'te beutde it'o~Me a~'pe~cé tôu~e;sait. Allez, mon. b6n,"Jûif vous êtes ot'Mëy'or vous-resterez, malgré vos risettes à )a légitimité qui vous répond.par des éclats de rire. ~~j 'Vous le voyez,'je n'ai rien à Mire''eht6ut ceci; laissez-moi donc tranquitie et no me taquinez plus–moi dont l'épidorme est si chatouilleux par des ~mbts comme 'ceux-ci a Vous avez changé do camp, et vous nous avez inconsciemment fait tomber dans l'erreuiïjau:sujetd'un honorable.génerah'. N:E, .ME, CHERCHEZ PAS, VOUS NI:: '.m TROU-

VERIEZ PAS.' Dans l'àn'airo que vous rappelez

–et d'ailleurs vous m'avez lâche comme un. simple bonapartiste si j'Ai RKFUSË DE ME ~-BATTRE AVEC~ LE COLOXEL JuNG, CE. N'EST PAS POUR EN ARRIVER ENSUITE, PAR DES CROCHETS,'A ME BATTRE AVEC.vous. ;MOtt dernier adversaire, l'épée à la main, fut M. Ranc, pouf cola, je ne peux plus avoir que dos duets sérieux et, après toutes les piro.ueLtes auxquelles vous vous livrez, depuis quelques semaines surtout, ce n'est corLes pas vous. que j'irai chercher quand tous mes procès seront iinis.' 'C'est,un autre.

-'Je vous présente mes'salutations.

I\'AN DE \VŒSTVNE ~M viÈR!TE SU!! LE&.PMLËS'.MMHLES. Un récent'événement a. fait, dans l'esp.rdt de quelques-u-ns, un.gt's.nd tort au système do chautïage par les poêles mobiles.. On sait qu'il y aou imprudence, on lo reconnaît; mais la prévention s'enracine quand morne, et c'est ce qui no~s engage à rompi'o une lance eh faveur du poêle mobile.

Le public est ainsi fait .qu'un événement isolé l'entraîne ou le déconcerte. Lorsque ta rupture de l'ascenseur du Grand-Hutel causa la mort de trois personnes, combien da ~.ens jurèrent do ne plus jamais, se servir de cette machine pourtant si commode, et s'abstinrent pondant quelque temps do toute autre -chose que te vulgaire oscaher.

Aujourd'hui, cependant, .tout est oublié, et npns'nbus rappelons, tous avoir vu la foute ~:?/'< ~MeMo 'aux ascenseurs du Trocadérp "pour monter <n haut des tours qui sont élevées do soixante-quatorze mètres. iDans notre cas, ce sera. la mémo chose. Quand ~es.froids qu'on nous annonce seront arrivéB, on lie se souviendra plus que du mérite .du poêle mobito. Nousno prétendons pas qu~'t l'aille l'adopter et s'en servir aveuglément. H y a. certainement dos précautions à prontire,'et ta, plus simpto et cette qui dégage de tontes tes autres, est de ne jamais .laisser la nuit.le. poêle-,mobile du un. appareil dp chauffage; quetoonque dans la. cliambro a. coucher. Mais, du moins, on admettant le ';d:mger.,ii no dépond que de nous seuts; nous pouvons toujours l'écarter quand nous !o -.voulons, tandis qu'en chemin de fer,,sur mer, sur'un ascenseur, c'est la machine et te me-: canicien qui sont maîtres do notre vie.. Mais, me direz-vous, je veux avoir chaudpendant ta nuit. C'est pour ceta, que jo~veux mon poé)a.,Si je ne puisse laisser ta nuit dans la chambre à coucher, it est inutile qua j'en Lfasss usage. Erreur! la chaleur constante et j:réguiiera du poéiemobilo pénètre si bien les .murs, Jesmaubtes et tous tes objets.qui ~o ,trpuv.ant dans une pièce que, si vous t'y laissez quelques heures dans ta. journée et que vous J'ente vioz pour ta nuit, vous trouverez te ton'demain un abaissement a peine sensibio de ta température. Quelques médecins se sont distingués/dans cettacampagua contre te poète mobi!e, oubtiant que plus. dp quatre cents do leurs confrères en font usage à Paris. Qu'its lanj.cent Ieur;s foudres contre les poètes, .calorifères on braseros, qui brûlent du charbon de b'ois dans tes appartements, rien do mie'ux car le charbon de bois produit, sans odeur, t'Oxyde de carbone avec une déplorable faci'ité.Mais'il n'en est pas do même du coke, qui donna surtout de l'acide carbonique, in.Rniment moins dangereux, puisque nous en ..produisons nous-mêmes, etque,d'ai)teurs, ta mauvaise odeur du combustible prévient du périt.

Et puis ces messieurs v mettent de l'animosité. Parmi les accidents dont ils à'ceus'ont les poêles, l'un d'eux no cits-t-it pas-le cas d'un enfant qui s'y brûle tes doigts! Loin de:'mériter Ia:réprobationdont on veut le frapper, le poêle mobita a, rendu-de grands services, et je n'en veux pour preuve .que son grand succès. Avec tes 30,000 poêles ~déjà 'vendus, ion serions-nous si c'était un .mauvais ~pareil?

C'est, au ~contraire., un appareil très com'mode..On charge lo poêle do coke, par !o ha.ut, le matin et le soir, et l'ouest est certain .d'avoir du fou pendant tout l'hiver sans discontinuité, avec une dépense bien réduite de combustible. Inutile d'apprêter son feu, da tisonner, d'entretenirlo foyer; l'appareil fonctionna sans a'ucun. soin à piondre. Rien de si pratique et de si commode. On va, on vient, .on sort .toute, une journée et l'on retrouve .son appa.r.tcment parfaitement cItauH'é. Quina serait séduit .par l'extrême simplicité et l'économie de ce mode de chauffage? Pour moins de CO centimes de coke, .on entretient hnompêra'tùre d'une pièca de 100 mètres cubes à 16 ou 17 degrés, nuit et: jour, par les pfus grands froids..

Le:,chauSaga est constant et régulier: aussi les murs s'échauffent et l'appartement se maintient a une température convona.bio pendant toute la. saison d'hiver.

Nous concluons donc comme nous avons commencé Nous nous servons et nous nous servirons d'un poète mobito.

Nous aurons so:ti seulement qn'i) n'ait pas de bouches de chaleur, car c'est ta qu'on trouve l'oxyde de carbone. En effet, les bouches de chaleur versent dans ta pièce un air vicié et sali par les poussières organiques décomposées au CONtact du foyer rougi psn-

l'oxyde de carbone, qui se forme par la. dissociation de l'acide carbonique au contact du métal rougi, et par les gaz produits de la. combustion qui passent a travers les joints et les assemblages du mctaUCot air, surchauffé à 200 degrés, est nuisible, at l'emploi, des bouches de chaleur, que l'on peut déjà critiquer~dans les appareils iixes, doit 6t.rs absolument j~roscrit dajis les appareils m&biles..

.ai,J~~E,,

'< '{ 'r.n.'ta'/uo.'i an M s'f.t n~i. ~t;m'!t.d:.

La 'doubIo~coBliant'qui~ s'était .manifeste dans la bourse do mercredi a. persiste dans; celle dejeudi.. Les uns prônaient Ij.. baisse, parce que la. Banque d'Ang'.oterra a. élevé le taux de son escompte de 1/2 à30/0:

Les autres 0!:t précisé ta. fausse, parce que le bi!an de la Banque do France est beaucoup plus favorable que ceux dos semaines dernières. L En définitive, !o 3 0/0, reste, comme la veii!e, à 8.56.5; )o .5 0/~aHéohi de 2 centimes, à 119 17, et rA/~or:Ms<:t6f'e a perdu 7 centimes, à87 17 1/2.

Au comptant te premier de ces fonds 'est'à 8555, le second n 118 95,'et le troisième à 8730.,

La.2ïeK<oyb~c:'c/'e a monté de 10 francs à 590. C'est un très b:is prix, car l'entreprise est de la. plus haute s.oiidité et les revenus s.erontdepius en plus importants. Dans l'as-: semblée gencraic qui sera tenue sous pou de jours, le l? courant, sous lu. présidence do M. le baron Haussmatxi, les aouonnairos .pourront constater eux-mêmes la progression constante de bénéilcos déjà. assures pour plusieurs années. Dan-! cette même réunion, les actionnaires auront a statuer sur la, mise au porteur des actions. 'i.. L'action da la.. Ban.~fte, F'aace est stationnaire~à3,790'

Grande satisfaction dos spéculateurs à la. hausse fournie par la iecturo du bilan affiché ))icr. L'or a augmente de pre-i do quatra millions et l'argent, a diminue de cinq militons et demi. On s'on doutait un peu après ia déclaration du ministrs des H~ances que ies trusoriers-pa.yeurs étaient, invitea.'à verser aux succursales de la Banque toutes les disponibiiitëscnor.

Oh a constate également que l'Italie avait retiré, un million sur les monnaies italiennes en.dépotàia Banque.

Le pprtefouiUo, bien que diminué de 26 rniHions, est encore à ') beau chiSre à 920 millions. Cours solidement tctnis sur les actions 'du C/'e</t< /bKC:'er ~e ~artM, à 1,396 25, après 1,400 fr., les primes dont 10 fr. pour Gn prochainsotraitentu. 1,455 fi'.

Le Cyd~:<~b?ie:'ef ci' (;o~ ~cfM est constitué; la seconde assemblée générale constitutive s'est teuua liier. Toutes tes propositions soumises aux actionnaires ont été adoptées. Le comité de Pans a reçu tous pouvoirs pour hâter le timbrage des actions et obtenir leur admission à la cote officielle. L'action de la .BtM~Ke jP~yMte~Tto est à 720. Les actionnaires do cotte société sont convoqués en assemblée générale extraordinaire pourrie lundi 20 décembre courant, à cmq heures, dans~ l'hôtel de la, société, 7, rue Cliauchat.

Le dépôt des titres doit être..effectué, au moins cinq jours avant celui fixé pour la réunion. Tout actionnaire, quel .que soit le nombre de titres dont il est porteur, a droit d'assister à l'assemblée. Il s'agit, on le sait, do régulariser l'a.ugmenta.tioti du .capital social, porté de 20 à 30 millions.

Faiblesse assez marquée sur les divers titres de -S'M<M'; Beàucoup d'arbitrages ont été exécutés d'actions ~Ke.s' contre actions Pan.amœ.

Les actions du ~a.-s'ose sont au-dessous du pair, a 383 75,. et tes obligations de la

môrao compagnie sont a 33'2 50 les actions

du A'o<"a! ~o /)a~/te se négocient au-dessous du pair, à 355 fr., et les obligations de cotte société font 335 fr. Par contre, les actions de la Befra-A~~ sont au-dessus du pair, à 525 fr., et les obligations sojn. cotées audessous de 300 fr. à 297. Mémo revenu, môme amortissement, mêmes garanties pour cosdornicrs titres que pour les titres st.mitaires. Pourquoi donc cette dijfîérenee de prix?-–Parce que le classement des titres do la .Be~a'A~ n'est pas encore définitif. Cela no peut pas tarder beaucoup. Hâtezvous d'acheter, ou vous serez obligés de payer de 300 & 330 fr.

Les actions de ~<. ~Pyo<<3Ci;fon, compagnie d'assurances contre les risques do transport, valaient naguère 750 fr.; eues ont reculé do plus de 150 fr., et sont maintenant à 570. Ça .prix devra s'améliorer, et largement. L'affaire est excellemment dirigée, son conseil d'administration est do premier ordre, et les affaires sociales prennent une extension remarquable.

Signa.Ions aussi à nos lecteurs l'action du -S'f~et7--4.cc:c/t~, qui sa négocie en Banque a. des cours forts dépréciés. Ça peut et doit être une occasion de fortune pour les capitalistes qui achètent et conservent ces titres.~ Les actions des Compagnies do gaz sont toujours on faveur.

Celles do la CoM~~ntefayt~MnyK' touchent jusqu'à 1,500'fra.ncs, et restent à. 1,495. Celles du (?<M f&! .Bof~'a?M' finissent à 1,125 francs.

Celles do la (~oM/M~t'c ce~ya~c d'ec~,r''we sont à 930 francs.

Celles du Gft~ de .M~y'M sont à 662 50, soit à 1,~325 pour les titres non' encore dédoublés. Celles du G<M' de Go~ ne sont .encore qu'à 665 francs. Ce dernier prix progressera. certainement, ot problomeat daus de larges proportions. Ceux qui savent et peuvent attendre lo verront bien.

DARSENT

PETITE BOURSE<DU SOIR

3 0/0 5 0/0 119 18, 27, 26 1/4. Itadeu 8820, 35, 30. .Turc 1~ 12, 13, '12, 17. Banqua ottomane 566, 56562,. -Hongrois 93 5/8, 7/8,13/1C,'15/16. Egyptien 350 62, 350. Lots turcs 42 75, 43 75, 43 50. Banque autrichienne 740, 743 75, 12. Panama :'3 fr. 25, 1 fr.50,.2fr. Russe 96 7/8. Rio 472 o0. Ottomans 73 6875,70. CHARBONNEL, Coniiseur Baptêmes–Desserts–Glaces–Fruits frapp'eg pour théâtres 34, a/venue d<} l'Opéra.

LES PREMIERES

ÂMMMU. Reprise da T~ose .MtcAe~, drame en cinq actes do M. Ernest Blum. C'est vraiment un drame terrible, la terreur et la pitié ne laissent point de trêve au spectateur, haletant. 11 y a cinq ans, cette œuvre de notre confrère M. Ernest Blum obtint un grand succès, et, si l'on pouvait encore se mêler de prophétiser quoique chose, quand D~~n'a pas eu les cent 'triomphales représentations u'ie nous lui aurions tous garanties ie soir de la première, j'annoncerais avec assurance T~ose M~ un regain valant la première moisson.

L'Ambigu et M. Bium ont eu la bonne fortune de décider'Mile Anaïs Fargueiià à rc'~raurc dans sa création de 7?oss~ c/ qsu fut, après Pa~'c, la plus bci)e fe cxpcdiiion qu'eHe eu~Mte dans ie drame ) pur. Tc!h?Jic eiait partie, tcUû c!!c re- vient, avec son a~ accompli, s'a science

de toutes les nuances et ce je ne sais quoi qui suspend une salle aux moindres mots, aux gestes et même aux silences de' l'artiste, maîtresse des émotions de la loule

captivée..

Le mari de Rosé Miche!, le cabaretier do'Suresnes, a,volé et'assassine un très immoral gentilhomme, <c baron de Grandchamp, lequel ctait porteur de cent miH& livres, à lui remises par l'amant de sa el'imne, M.' de Boissy, qu'il a surpris en conversation délictueuse. Pierre Michel, à son tour, est dépouille du portefeuille sanglant par sa femme, l'honnête Rosé, qui remet la somme, honteusement gagnée par le Grandchamp, puis criminellement enlevée par Michel, .a son'propriétaire primitif. Celui-ci se voit accusé d'avoir tué pour reprendre d'une'main'Ia rançon.qu'il venait de payer de l'autre. Rosé seule pouvait éclairer la justice. Parlera-t-elle ? accusera-t-elle son mari, le père de sa ûilé, au risque d'empêcher le mariage de celle-ci avec l'homme qu'elle aime cperdument ? Tout le drame est dans ce duel dont l'âme maternelle de Rosé Michel est le terrain.

Le pauvre Charly avait créé avec une puissance sauvage le rôle de cet odieux Pierre Michel que M. MortimerjôueaujourdUlui avec des allures et un accent empruntés à Paulin Ménier. On a tort goûté le jeune comique Courtes dans le personnage du garçon de cabaret Moulinet, dont les naïvetés égayent.çaeUa, la noirceur de l'action.

H. DE PÊNE.

L'action romarqaa.ble du goudron sur les bronches et les muqueuses en général a. provoque de nombreuses expériences, desquelles il résulte aujourd'hui qu'un des meilleurs traitements do l'asthme consiste dans l'emploi des Ca~SM~es ~e CoM~roft Gttyo<. Aussi les nombreux remèdes plus moins inactifs, créés en vue de la guérison de l'asthme, sontrils tombés dans un oubli justement mérité. Dans la plupart des cas, deux ou trois capsules, prises immédiatement avant chaque repas, amènent un soulagement rapide il convient de dire que, lorsque l'anection est déjà ancienne, on devra continuer le traitement pondant quelque temps. Du reste, en raison du rapide bien-être qu'ils en éprouvent, les malades sont rarement tentés d& supprimer l'emploi des, capsules do goudron avant la guérison complète. 'Ce mode de traitement revient à un prix des, plus modiques, environ dix à quinze centimes par jour..

Depuis que M.Guyota mis l'usage du goudron en grande vogue en vulgarisant son administration sous forme de capsules, de nombreuses imitations ont été faites. Sa marque, quoique régulièrement déposée en France comme a. l'étranger a été de près ou de loin imitée. Les contrefacteurs et imitateurs n'ont qu'un but: mettre une confusion dans l'esprit du public. Afin do donner à celui-ci le moyen do distinguer les véritables capsules do goudron Guyot, nous croyons devoir lui rappeler que les étiquettes desilacons portent la/signatures E. Guyot en ~o:scoH~eM~

L'E~i'c~ d'7o~/ rappelle à.'sa clientèle qu~il donnera, en EtrcuHCS, comme tous les ans, du 2 au 31 janvier, à toute personne ~Mt e/t yc/'a. o<e/?:~K~c en comMMTKM~ f~tt cAoy&o~ ~c &ot's, une jolie boite de porcelaine contenant la meilleure poudre dentifrice. Il prie les personnes qui ont une boîte vide donnée l'an passé, de la remettre en échange de la boîte pleine qu'on leur donne cette année, si cette boîte vide leur est inutile.

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RO~EM/C~E~M'

Au mois de janvier 1875, le théâtre'deTAmbigu était entre les mains de M. Fischer. Plusieurs drames s'étaient succède sans tout à fait remplir une caisse déjà bien déconsidérée par l'Infortuné M.'Billion.

Le public avait donc continué à désapprendre le chemin de l'Ambigu, lorsqu'un beau soir on afficha un drame nouveau,, intitulé ~o~eM;c/

Le i5 janvier, la critique et le public ordinaire des premières étaient à leur poste; Une certaine résignation régnait sur tous les visages; mais,bast! un drame de plus ou de moins qu'est cela dans l'éternité?

Et puis, voilà qu'après le premier acte on commence à se regarder avec étonnement. On trouve la pièce bien jouée, on sent que l'intérêt n'est pas loin. Le second acte est un triomphe loyalement partagé entre l'action et sa principale interprète, Mlle Fargueil. Le succès est décidé, mais il ne fait que s'accroitre après le troisième acte et surtout après la Grande scène du quatrième, qui faitpleurer toute la salle. Puis enfin, le cinquième acte terminé, le nom d'Ernest Blum est accueilli par un tonnerre d'applaudissements, qui réveille à la fois les mânes de M. Billion et le caissier du théâtre, auquel le sommeil réparateur de la journée devait être désormais assuré pendant plus de cent jours.

Car ce fut un véritable triomphe..Bien des gens, qui croyaient le drame enterré, .assistaient avec joie a sa résurrection. Il y avait des cœurs qui s'envolaient vers Blum avac reconnaissance. Je vois encore le pauvre Paul Fouchc, qui mourut quelques jours après, se promenant ûévreuscment dans les couloirs et, buvant son habitude de myope, serrant les mains de gens qu'il n'av&it jamais.vus, enleur criant

En6n! voila un vrai drame!

Hier soir, M. Blum a pu se Croire rajeuni d<* cinq ans. La soirée s'est retrouvée lam~me d'un bout à l'autre. Mêmes bravos aux mêmes endroit~, mêmes larmes aux mêmes tirades, mêmes rappels pour la même grande artiste, oui a repris son beau rôle. Et les mêmes ardisés qui avaient pu croire encore depuis lors à la mort définitive du drame ont recommence se persuader de son existence. On a dit qu il n'y avait plus de spectateurs peur le drame et eue le scepticisme du public.était le plus fort. Mon Dieu' il y a un moyen bien simple d'arrêter ses plaisanteries, a ce bon public, c'est de l'émouvoir. 11 est vrai que ce moyen n'est rasâtap'?rtaed~to~)t).cmQndet

Un coup d'œil curieux,* c'était celui de la scène pendant: les entr'.actes, M. Ghabrillat avait précisément laisse la porte de commua, nication ouverte, en se disant que .seuls les' amis de l'auteur oseraient pénétrer dans 1s.. sanctuaire. Seulement, il n'avait pas réfléchi que M. Blum, sympathique à tout te monde,autant pour sa'grande bonté que pour son- esprit des plus fins, n'avait que des amis' parmi les spectateurs. Ce qui fait qu'à un montent donné; toute la sal'le s'est trouvée~sur le.théâtre. Sitôt que M. ChàbriMat prit la directIôirdë.L l'Ambigu, il s'assura la propriété définitive de ce drame dont il comptait faire une impor* tante reprise. Le tout. était d'attendre un mo- ment favorable pour que la pièce passât eHr ` bonne saison.; Ce moment venu, on s'occupa.' de'l'interprétation et, naturellement, on son-~ gea avant tout à Mlle Fargueil. La grande~ artiste objecta qu'elle avait renoncé au théâtre, qu'elle voulait se vouer uniquement au profes-" sora.t mais la tentation de rejouer .Rt~e c/te/ était bien grande, car elle considère à juste titre ce rôle comme un des plus beaux: de sa carrière. Elle finit par céder– heureu-~ sèment-pour tout le monde. Il ~fallait aussi quelqu'un pour.Ic rôle dej Pierre Michel. Le créateur, Charly, en avait'~ fait un type très saisissant et très remarqilé.j On se mit donc à la recherche de Charly,' qui n'avait pas joué depuis assez longtemps et dont le sort était inconnu. Hélas le pa-uvre~ diable venait justement de mourir à l'hôpital' deux jours avant. Son remplaçant est un jeune acteur qu'on: ` a vu au théâtre des Nations, il jouait Ma-' rat dans je ne sais plus quelle pièce démo- cratiquo..Apres Marat, Pierre Michel! Deci- ` dément, M. Mortimer est voué aux assassins. Et le plus curieux, c'est quele débutant possède un physique d'honnête homme à décourager les auteurs de drame. Pendant la deuxième répétition, ChabriIIat~; B!um. se sont exténués à lui composer uhe-tete de gradin. Ils ont d'ailleurs fini par obtenir un résultat satisfaisant. Maintenant, M. Mortimer ressemble à un honnête hômm'e qui aurait mal tourné.. La mise en scène est des plus simples. Un~ cabaret, quelques salons bien meublés, et voila tout. M. Gaspari est plein d& .dignité dans le personnage du conseiller. On voit' bien qu'il a été longtemps directeurdéBobino~ M. Abel porte fort élégamment le costume d'officier, et M.:CourtèS). par ~a. seule présence, jette des éclairs de gaieté au milieu des larmes répandues. Le soleil après la pluie 1 .R<Me .M:'c/te/ ne renferme pas un mot de politique. La fille de l'héroïne, s'appelle bien Louise Michel; mais, comme c'est un personnage sympathique, il est impossible de se tromper.

J'ignore si, après son triomphe d'hier, Mlle Fargueil conservera ses idées de retraite. Mais de ce qu'elle est sûre d'avoir ses cent jours, il ne faut pas conclure qu'elle soit forcée de s'obstiner à ces adieux de Fontainebleau. FBHHOUSSE.

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CHRONIQUE DE SPORT Statistique anglaise. Chevaux vainqueurs en 18SO. Résultats des courses d'hier à MaisonsLaffitte..

J'ai donne ces jours-ci les noms d.es propriétaires anglais qui ont ététesplus heureux pendant la saison dernière. II peut être intéressant aujourd'hui pour mes lecteurs de connaîtra quels sont les chevaux qui ont rapporté le plus d'argent public â'~eurs heureux possesseurs.

Le p[us gros gagnant est Robert thé Dovi!, trois ans, à M. Brewer. Sa carrière de courses est trop connue et encore trop présente. à la. mémoire de tous, pour que je juge utile d'en rappeler les détails. Qu'it me suffise de dire que cinq victoires, remportées en huit courses, ont porté au crédit de son propriétaire ta somme ronde do 12,571 livres, soit environ 317,500 francs; dans ce totai no ngurent pas !as 150,000 francs du Grand-Prix do Paris..

Immédiatement après lui, vient Bal Ga!, 2 ans, à lord Falmouti), qui, sur neuf courses, on a gagné huit d'une valeur totale do 10,666 livres (266,500 francs). Sa seule défaits est le Middte ParK, elle était notoirement Lors de forme. On a dit à ce moment qu'eDo était atteinte dans ses. voies respiratoires; mais sa victoire uttérieure dans to Dpwhurst Plate, on 1,400 mètres, sur une piste très dure, avec ta grosse surcharge, ne semble pas. indiquer que Ton doive encore ajouter grande créance à ce bruit. Bend Or, 3 ans; au ducde Westminster, vainqueur du Derby et du Saint James Palace, d'Ascot, sur les cmq courses qu'il a fournies, a 7,625 livres à son actif. Thebaïs, 2 ans, à M. Crawfurd, a. remporté dix victoires d'une valeur de 5,818 livres, et n'a été battue que doux fois. Petr.onel, vainqueur des Deux mit!e Guinées, a rapportô 5,641 livres au duc de Beaufort. Ensuite, je

vo:s EU~.b~h (5,5H Uvres) Mas!; (5~374) ¡


Jenny Howlet (4,509); Isonmoy (4,197). 'Ces neuf chevaux sont les seu!s dont les gains en M80 dépassent cent mille francs. Je m'en tiens là, car je nonnirais-'pas si je voulais citer tous ceux ayant? convenablement rémuBLéré leurs propriétaires.

Passon~~a.ux~performances des chevaux français en Angleterre. J'en compte vingttrois, nés otélevBS en France, appartenant ou ayant appartenu à-des propriétaires français qui ont été victorieux sur les hippodromes d'outre-Màhche. De ce nombre; le comte < de Lagrange en possède huit,Ie haras de Chamantstx(tous de deux ans); les autres appartiennent à des sportsmen de moindre importance.

trisSn'.Zans, par Hermit et thnft, au haras de Cbamant, a couru huit fois, et gagné quatre. Il a. 1,869 livres à son actif. Rayoh~M)r a disputé trois courses; les deux premières ont été des victoires; il gagnait ia troisième dans un canter, quand, volontairement bousculé par le jockey Luke, it a été battu d'une tête par Exeter son crédit est de 1,127 livres. Euphrasio, 2 ans, a gagné 1,088 livres en huit victoires; Elle a fourni vingtsept courses, les premières pour le haras do Chamant, les autres pour Tom Cannon. .1 Milan_ot Poulet, au comte de Lagrange, ont gagné, le premier 927 livres, et le second 750; Quarteronne, 544; Phénix, 475; Inval, 437; Océanie, 475; Picador, 400; Tàfna, 380; 1; Macaria, 372; Le Destrier, 315; Panique, .247; BeUiqueux, 218, etc., etc.; on tout 10,000 livres environ.

J'allais publier Plaisante, Laurier, Macadam,. Pardon et Prùdhommë, appartenant do longue date à .des propriétaires anglais, et qui

leur ont rapporté respectivement 1,119, 833,

513;142$t. livres. ,.nt, 1,119., 833,

513.148;et~

Voilà maintenant la statistique anglaise à peu près terminée; je reprendrai un de ces jours celle des propriétaires gagnants en Franco, entamée déjà par MM. de Lagrange etJ.Lefèvro.

r' .3i)aa~q.

Heureusement pour tous les turfistes en gênerai et pour la direction de Maisons-Laf-

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~t/20/0. cpt !M25 m M mz; janvier. itq 6:0. M'Midi30/0. m 60 S94..

M. .SARAGOSBE .cpt 3!<375360.. 3~375 .7~Nord30/0. ?8 M 39S..

M p-o;0. cpt 11~85 US 95 t)895 .!50. janvier-jaiUe!. hq 38250 ?5.. !85.S.Nord-Est. 370.. 3~3..

.M 5 "9~ "M "9n BADAjox(Ciud-K..a))ept 530.. 539.. M);6. Orléans40/Or.M2MH9S.. !:(" "1 .< .T.BT'rRESOR.Cpt~l8.. 5:0.. 62: act.5Mfr.t.p.li.j MO. ,Z.. 30/0. !97.. 355.. ¡ .2. conv. cpt 5!6 Kl 5)8 AssunANCK ?tNAt<a. cpt 350 350 355 ..2 Grand-Central. 391 H3 BONSDEHG.(depar.)ept S3!i.. 5«: M8. Bq"DELnXEMBou&ocpt 5X5. OrtéaMàChMoM. BoxSDEUQ.(Paris). Cpt S30.. 5.:t M 5!8.bS5 ENTr.Ef.Etn.G.G.ip'.er.t M3~ 6'!0,. 5~0.25t- l"émMsion. 280.. :~M ~M. MCKSDSHARSB~LLEcpt Mi).. ES" 6~M Z'émission. M! ~5 .ttEîtTETO!<cn:M.cpt 5SO.. 530.. 599. At.LUMETTES. cpt 3:5.17!) 3'émission. 228 X26X5 Mt.500f.,250f.P. hq .25~ c'pARHiË\Ksr.t:nA7.c!;t U(i0.. H9:50 H8750 Onest50/Or.M2M.. )!!S .ta .GAZDEBOR.DK.tL". ('~ttt6')..)t.60..tC60.1. –30/0. !i9t !f')5.. eCTtOfts 6AZBEM.\t!~H:Lt.):. <;pt 6S5.. 6S5.. 6M. M.. Tramways-Nord,PMi9 359 3M.. 15 BANQUE DE FRANCE cpt K';5.f5.790.750. oAZDEGAxu cpt M' 6G').. 65~50 C'génër.frano.Tramw 605 5'5.. t0.. janvier-]uHlet.hqsS00..37:)U..3'90. c'MAURU.LXEiuaz) ëpt S6?50 6625') 66250' S.. Tramways-Snd,Pari9. M! .<).. *25! CR~D!T?ONciER.cpt ~95.. i395.. i3M50 .5.. c'BËNEH.nESK.f.ci)t !MO.. 2')6t).. tM!SC. PicardieetFIandre. 3S25t SM.. 2 M. Mt.500fr.,250&.p.hqtM!~tM)iT)iSSË25 .)5.. MESSACEME&~AR'.T.ept M5. ':3" 730.Tréport. M; M! 'Zt)'~ co~tPToïKD'ESCoMPTECpt 9~0.. 9:8'!5 9T!50 OMMBUS. cpti6tO.M5..t6!0. 2 ~Lombardes. ~5.. S7!5'; act.500fr.hber.hq 9T.). voiTURESMj.AE~ ci.t M.. 22! 2:5.. 1S' nonveUei). S71S6 ~3. .szs x5 BA'NCUEDEpARia.cpt u59..H<8~um5 7b n!0. TEAMWAY9-NOKD. cpt !6~(t 5U !(i). 1 M(.t. C'Franco-Atgeriemie. Ml.. 235.. .)K Mt.5,OOù-.ltber.hqtl~25t!<760)U5. C'een.&.de'fmniw. cpt 2S87~ 1:3?SO 228 ~5 Autrichiens. 376 Ef) 3':650 19.. BANQUBpAMStEMNE.cpt .2' ~20.. ~10.ï'it TRAMWAYS-SUD cpt tt)3'H tc.3'!6 !60.2.. nouveanx. 36' 3S5.. 5.. act.500fr.,250fr.p.hq '5.. '20.. '20.. · Soc.fonc.-a~r.tiasseept BadajozoM.hypoth.. 5)5.. 5'6.. Act.nouv.,140fr.p.cp< Ëgypte.s.MOf.t.p.cpt ;40.. )4~. 110.. l0.c'Vai<iry,i878,60/0. 460-. 4'.0.. 1 :5 cR~DtT INDUSTRIEL, cpc .5 733 7& 733 6 .t s.-coMPTO.KEXTF-Ep. cpt S8;) 293 30~ l 2: Canaldet!).Bonme5°/. 2)2 5t 2 3 a.ct.500&.H5fr.P.t")[ '?6 .765 MUENALLEFMARQ cpt i)H. 9t5. 915. Cordoue-SéviUe. 33~25 5.. c'LÉD!TMOKSAis-cpt 9':5. 9'!0.. 970 ..25j jÉL.pARKAN.-YoKKcpt 30! tO 3M. 30t. prioriMNorddel'Esp. 335.. ï,ji, act.500fr.250fr.p.kq 97125 i)78.. 9~ .I!).. TÉLËGRAM.DUKORDCpt :!jS. :8S. 276.. '1. hrevenuvanab. 3)6.. 3i7..

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BANQ.FE.ANOO-KaYPT.ept M~ 7M.. <05. pi876,40/0,r.a500cpt 6t2.. 5' 5!2.MeseageriM. 5S6.. ;26(. act.500fr.250f.p.~ 7MM 7)0.. 790.50.MARsEiLLE,3~r.4M)cpt 3~i,b 360.. 379:: '1..0mni&'s. 520~ 56~ '376. BA.t!Q.FRANeo-n-Ai.,opt 1H29 115.. US. AMiEKs .cpt 10!. 10~ iftit.Sociétéimmobihère.. m.. t~ act.500fr.259fr.p.hq a7M BORDEAUX. cpt. 95.. 9950 9950 .TraMatlantiq.M. 605.. M5.. ,BANQ.FRANCo-non..ept 2~125. L!LLE)S60.cpt t!jl5e H275 :0~75 05 2 5t'BANQUE NXTm~LE cpt 8<5.. 650., 6t:SO 50 1868 .cpt FONOSËTRANSEnS Mt.6a0fr.,250&.p.tiq Iiq MO. 6M.. M.MO!<18SO.cpt 3tM 2S ~n lU 91.: .SsomcoMOt.lDES.mid: 99!2 99.. .ootÊMKOUvEH.E.cp) Cpt 620.. 520.. MO.MUBAix .cpt ~M ~C6't~ure 99 C6 9~ .fu. aet.500fr.2o9fr.p.hq 5.6.. M 25 M.59 )500fr. 40;?. 5)7 5(.. 6M.. 5i750 .c~iiq 7495 74 95 .250CE.ÉD![MOB.E3FAGX.~ 6..M SbO. 6&5., .2!) f9~ ;M1:5 Ml M tMLO 10 '2~tumif~liq !;oS035025

:5. (Mti.ndejjaiss.)hc &!M 7S 6h875 75 970. g/503fr. 3 0/8 555 S5!5t. 555.. l2!Sc~defSli4 liq <7S7~ 5U <M..

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.0 t0 avril-octobre.liqiM! 50 )2~M89. Bons. 3~ M. ?.05. janvier-juillet, liq HM )2t5S

< .ttom-EM,Mt.capit.Ii< B H9.. )M.. 160.M.Ei!{50/Oremb.a650fr 60' 6.~50 M f0b.ctt.l860cpt hq M.. 67M8

1~i ouesx P. c E21 825 ës"0 ,3 Est Bons 0. f'" GOi 6n7 50 janvier-juillet.. cpt Il 8(1, 67 50

H.OUEST cpt M).. M5.. ~0.3.. E6t30/0, M~ S~ M6. e0/0 -i869cpt 72 M. -~MS

avril-octobre.hq t~250. Est.AI~nen30)Or.500 ~c.. 3725" 372 5C .50 iS73cpt 6650 67.

.2~ MTMcmEN. cpt 6M.. M". 62SO Vi~or-Bmmanu~ 3~7.. ij~ 388. n{p&.FONT!?.t864cpt t 87 76 /t25. !anYMr.)Mn~tMt MO., ')1M MtS! .5.. M~M. ?5.. Mf).. r l ~< o MMcat <9.. e

ntte en particulier, j'ai été mauvais prophète en redoutant que l'intensité du brouillard n'empêch&t les courses d'hier d'avoir lieu. Ledit brouillard s'est absolument dissipé à temps, et si le soleil n'a pas illuminé la fête de sa plus rayonnante splendeur, nous avons du moins jouid'un bon petittemps.d'automne, que l'on serait bien heureux d'avoir à sa disposition tous les ans à pareille époque. La Cloche, montée par son propriétaire, le baron de Bizi, a battu d'une encolure, dans lo prix de Décembre, le favori Corail, à Wigginton. Brosseur, à Stripp, troisième, devançait Wi!I, Gastronome, Babna et KingGeorgo.

Edouard Chiids, qui a presque autant do chance avec ses nouvelles acquisitions qu'un sportsman d'autrefois, nommé le baron Finot, a; enlevé d'une, tête, avec Télégramme, loprix des Réservoirs à Villars, à M. Sautereàu, à Ismaïl, Whisky, Sonneur et Zea!. Par exemple, dans le pnx de Saint'Hubort, Ha. été moins heureux avec Cap, qui a succombé derrière Monsieur-du-Potin, à M. Balensi (Roynoids). Ce. résuttat n'a. pas précisément charmé le public, qui payait 2/1 avec un rare ensemble pour le vieux cheval.

EnSn, Sarpédon, à MitcheII (Weaver) a remporte d'une encolure la prix du Capricorne, contre Oiseleur, à M. Chiids, second; La Hire, àM. Barry, troisième; Domiduca~ Albatros, Lodi et Pas-de-Chance.

RtCHtRD mNLEY

ECHOS DES THÉÂTRES

M. Vaueôrboil ne songe pas plus à monter le T'oNcë/'e que ~ï~/o~c~o, et que n'importe quel autre opéra, de Verdi.

En ce moment, il est tout aux études du Tr!&H< de Zamorr~ et nes'occupepas d'autre chose. Après avoir débuté par Sardou et fait un traité avec Octave Feuillet, voilà M. Koning qui vient do s'.entendre avec Emile Augier pour une reprise ~u A~<:r:~e <fO~/m~)C. Tous les académiciens y passeront.

èl ,Jû ?~

-)iftÊiè'm"9'p{0!'p ;ta.~H~ 'tw~' ~j'fm"

La 32° Assemblée générale ordinaire de la Co~nj~gfmi~ <N;t*csI~a.N(t a eu Heu à Londres le 18 novembre 1880. :Le- Rapport détaillé présente à cette réunion sera, sous quelques jours, à la disposition de tous les intéressés. Nous détachons de ce rapport les cHiSres Suivants:

Du .~juillet 1879 au 30 juin 1880, la Compagnie a reçu 6,208 propositions pour un capital à assurer de

fr.a8~s"3~e&o.

Le revenu annuel en primes et intérêts, en progression sur la dernière période, s'élève à Ir. jB.o'y~s&.

Le fonds d'assurance s'est augmenté de fr. ~,4L<~8,SST, et forme un total, au 30 juin 1880, de fr. T~&o~~e?' entièrement réalisés.

t Tf)fC! Le stea,mer .E<A< de la C" /a/n.'<MM AtiO ~'0&oe~45,r.Laf6tte,~starri.véa.u Havre.

n CL de Revenu

10 15 01 de Revel"'

iU i~ CERTABM CAPttAL M~Tt D&S~ Opération séreuse

et SANS RISQUE

"DEMANDER RENSEtGNEMENTS rv A LA CAISSE SYKDiCALE

3~. Ave:tttc de ï'Cp~~a. –Pa.~s

'~s* 'MBBEeeŒ~n~ssa~x~osastsisttf~M~iw~~ti)~

Le Mo~tC~e d'O~/mpp, que M. Augier retouche, para!t-i), avec nu grand soin, va a.voir au Gymnase tout l'aitrait d'une pièce nouveDe.

La génération d'aujourd'hui ne connaît que de nom, et grâce au'fam.eux coup de pistolet, cette œuvre remarquable, l'idée de M. Kioning promet donc d'être aussi h eureuso au point de vue productif qu'au point de vue littéraire.

Un des grands attraits do cette représentation sera l'interprétation d'Otympe par Mme Pasca.

Nous savons que MM.Augior et Koning fondent sur eUe tes plut grandes espérances.. Nous les partageons.

Ou annonce que M. Meilhac travaille, pour le.Gymnase, à une .comédie aristopha.nesque, intitulée ~'A~y~ H s'agit sans doute d'une pièce de M. Nisard, reçue jadis et mise en répétition par M. Montigny, et que M. Meilhac s'est chargé d'arranger.

Ce sera Miie Magnier qui jouera le rote de Phrynë. s

Deux lettres:

« Monsieur,

Votre journal a inséré ça matin une note communiquée, qui parle d'une protestation des artistes du théâtre des Nations, contre laquelle je ne dirai rien en ce moment, et sur laquelle des explications et des éclaircissements seront donnés au cours du procès que j'intente à M. BaIIande, leur directeur; procès dans lequel seront révélés et prouvés tes agissements do chacun.

n Je m'abstiens absolument, quant à présent, de toute autre réponse, mais on ne perdra, rien pour attendre.

'Veuillez agréer, monsieur, mes civilités empressées. K 'BoRDONE~

)) 58, rue La Conda.mine.'s

Monsieur François Oswald,

Une sotte habitude veut que messieurs les directeurs de théâtre fassent payer au bon public deux francs do plus lorsque celui-ci se dérange pour aller nxer sa place, ce qui

j~MM ~w ns"sa's'~y w~~Ha"

&aA ME'~W-WOKS COMPAGNIE D'ASSURANCES SUR 3LA VIE FONDÉE EN t84S

Les Assurés sont seula propriétaires du tonds de'~arNtttttM S~ ri et de tous les bénéîices.

~Me de MtM<Ma!t<e d~~M et eK~syMMeK~ /!a!M/ F8MBSBE BA~MT!~ s"202~!L~M§ eBMear~ D~p~ petTMC[t:eM< et tM'~Mct<6!e T-rp~ 3MEH-.lL.X<?B~' (!< ~'NMC< déposés a !tt BaM~Me de J~'aMee.

Primes aannellcs et viagères à payerpour assurer ~0,000 îr&ncB payables Mdécea

SANS PART!C!M:m MX BÊNÉPKES AVEC ?A5T!HPAnat) AH BËNËnSS (:)_ ~.GB3 A LA. AUX COMPAGNIES A LA AUXCOMPAGMES _NEW-YORK FRANÇAtSES NEW-YOM FRANÇAISES 25 iM 164fr.40 ~98fr.90 198{r.90 22i{r. 35– &23 H 255 60 263 80 284 45– 307 20 348 30 379 70 387

(t) Les Uompagmes françaises attribuent aux assurés !a tMo:M des MneBces seulement, _ta KEW-~ORH, la tatftM~ XtETa'T'E~ 'VX~.G'~T&ES

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-m~

W~Sf~

t a, xue 'u EXPEDITIO~

n'existe qu'à Paris seul; si cette coutume est vcxatoire et injuste selon moi, el)o devient sca~a/emc quand, comme au Grand-Opéra, on ose faire payer une place de loge de face de quatrième, qui coû'e 4 francs prise au bureau, 6 francs en location, c'est-à-dire 50 0/0 en-plus.

Que l'on f;isse payer 17 francs au lieu de 15 r une place de première loge, c'est toujours injuste, mais il ne s'agit que do 1~ 0/0 en plus, et cet. impôt frappe les gens assez heureux pour atter à'ces places da tuxe; mais devoir payer 12 francs pour aller avec s<t_ femme entendre de la musique, au Heu da 8 francs,'parce qu'on a. se déranger doses affaires pour aller Sxer sa place! C'est tetlement arbitraire, que j'en appelle à votre nom écouté pour faire justice d'un pareil impôt. Recevez, etc., etc. HENRI BALLEN,

37, rue Boulainvillers.

Jean .BaM~y va faire ~on tour do: France M. Cbavannes, ancien directeur des théâtres d'Angers, partira samedi pour Auxerre, emmenant avec lui' d'excellents artistes. M. Marc'k (Odéon, Jean Baùdry; M. Mont- ` touis (Odêon), Olivier; M. et Mme Riga. (Odéon), Bruel et MmeGervais, Mme Sarah Rambert, Andrée M. BIunio,~Gagneux. Voici l'ordre et la. marche de cette tournée, .qui no peut manquer d'être fructueuse Auxerre, dimanche prochain.

Lyon, les 15, 16 et 17 décembre.

Ensuite Grenoble, Valence et la Suisse. Vers la fin du mois, nouvelle tournée (pà.r' la; Belgique et Ja, HoUand&)-des~uùerprôtes do

Jëtt~BaM~yy.

La misq,en adjudication du drottLaubai) du thé&tre de la Gaîté aura Heu le 21 do ce mois. La mise à prix est Sxéo à 100,000 francs de ` loyer par an, ce qui représente à peine un ` revenu de 4 1/2 0/0, puisque la Ville a dépensé, en 1862, 2,800,000 francsà..edi6erce théâtre. ï.

Voici la distribution de la Mère des Co/ 1 jM~ons, opéra-comique en trois actes e.t quatre tableaux, de MM. Chivot et Duru, musique d'Hervé, qui passera mardi aux Folies-Dramatiques

A.ssTyBS~L~a'CEïS!

AVEC AL)ÉNAT!ON AVECREtOBOURSBMHT

Programme des SpécMesAdu Vendre~ î~ Décembre i880

OPËHA–7h.34 a

LE COMTE ORY

Op. S a. Scribe et Déleste jnus.deRos~ini.

Comte Ory :Derejms Le gouverneur Bouduu esone Ra.imb&ud Meichiss~deo Comtesse M*" 'De y ère Isotier Janvier

DamaRa.gocdc Nivet-Grenior A)ice Soubre

LAKORRIGANE ~`

Ballet 2 a., Coppee et Met ante, mus.deCh.Widor. FIHX nES PLACES

Sur. Loc.

Loges. t51't'. )7fr. Bnignoires..t.t'2)) » !4)! » Fmjneuiisd'orchest.)3x » )5)t n Amphithéâtre.15)). 11)).

H FRANÇAtS– 8h. LE DEMI-MONDE

c. 5 a. pr., Alex. Dum&s nis Olivier Delaun&y de Na.njac Febvre

Thonnerins ThiTon

Richond Garraud

deVGrnièreM'"Ëdi.e Riquer baronned'Anga Groizette Ma.rce)Ie Broisat

Mme de Sa.cTis Bianca.

!t

S PRIX DES PLACES

Bur. Loc.

Avant-scèna. lOfr. 12fr. Loges. 8)) u ~0~ » Baignoires.); u 9)) n F&uteuilad'orchest.S)' A 8" a ~Fauteuilsdeba.tcon. ?" n » 9"

Fa.rgùette St-Ge;ma)n eol.daï~orris I~Mdrol deTaUb~n F.Achard pierre Jourdan Robertin M&)ard Le major maisot

C''deLofri9M°"PMa. Cha-riotte M&gnier M'"do G&rdahe ï.. Lebla.cc Ma,rguerite J. Brindea.u Suza.nnëImbertVo'sy

Adrienne J. Depoix

PALAtS-ROYAL- 8 h; LES DE-BX CHAMBMS 'corn. 1 a., Ordonneau

c. en Sa., Vtctoi-ien Sardou.

OFÊRA-COMtOUE 8 ti. MIGNON

op.-c., M. Carre, J. Barbier mus.d'A.'Thomas.

WuMm Furst

.Lothario He!man-Devrièsi Laerte Ba.jr6

Jarno Bernard Frédéric Barnolt

Antonio Davouat' Mignon. M' Vnazandt Phtiine Adèle Isaac

OOÈOM–8h.

ANDROMAQUE

LES FAUSSES CONFtDENCËS PR!X JDES PLACES_

Bur. Loe.

Avant-scène.r<!ir. Hfr. Loges. Sa >, tOn » Eaignon'es. ~)~ » KH u FauteuUsd'orchest.?M Sa » F~uteuits~ba~eoc. 6<

TH SE LA GAtTÈ h.

ptèce 4 a., Edmond Gcmdinet.

des PruneMes D&ubr&y Oa.vignac Catvm

Adh~ma,r Raimond BafourdMn LuKuet

Jnmar&t PeUerin Joseph Numea

Bastien PIet i

C~prienne M* Ch~umoct

M°°de'BrioDneLemercier

M°"'ValfontameCh~rv&t

Jotepha. Marot

M"'deLusignanSez&nne

C.aa.ctes, A. tournas nia La<;omto Dupu's DeTournas P~rf~de

A..de!aRivonnièreBc~ton De ~alon Dieudohné De Ligncra.~0 E. Voia

De PraitHs A. Georges Joseph Roche

Germain Bource

A.deIa.Bord6M°"P'erson H. de Brignac Rëja.ce

M*" God~froy Reynoid

M-' de Chavry J. de Oëry

Violonne Wegler

Saint-Clair MM. Maus~,

Marcel Le~ars

Gaston Simon Max Piehard Luco

D'Argenta.1 Bartel

.~LeComte Ambroise :<Ï''rancino MmësSimon-Girard ~MadanaePtantureùx Dha.rviUa ~Lécureil f:- Rôva)

La, comtesse Fossombroni Usa. Boutellier

Nous pouvons ajouter que tes indiscrétions de coulisses sont des tneiMeures et que tes Folies pourraient bien tenir toujours d'après tes échos– avec ta. nouvelle pièce de leurs auteurs attitrés un de ces succès auxquels eltes sont accoutumées. Voici la. distribution, .de l'OMCjC~S&S'A'&ë' to!<r:y .A~OMo, qui doit Succéder, 'au~n~atre du Châtoau-d'Eau, à -B:6~e~,dont le succès est loin d'être épuisé, ce qui ne permet pas de Sxer ]a date de la première représen'tationdol'œuvrenouveno:

Beaufinoisdit Cpurapatte Péricaud. M.Meyran Moigneux, Jacques Bernard Dainay "t, Michot Livry Antoine Fournet Arondei Henri i't.a.vergne Châuvignàa~~ ~3i~SBonval;. j Baluchet .-f~ -t.t!ti:y~'< :-MonpI~r~~u~ M.Morin Jehanf)t'îiovv8jB RochpnjditIa;J~g~tt~ Jemayf, t'tGpfig Un jardinier- j'"c'8' Duchard Un gardien Marchai r G~limard; Gremeon-~MS~ Un garçon màrch. de vins Dumenit Eugénie Bernard Mmes Aline GuyaB Irma Ronchon- Bretigny ~MC-M' Sans-Souci ûb JuMa.gniorGra'viër,' L'Haricot .M.') 39!~ ~iPt. Moreau L La.mèro;MichQ:tfmig n~f Patmyre Une veuve ~htf~ Jeanne d'Erichet .Une petite nlle Louise Richard

:Mardi prochain, à neuf heures duàoir,dans ~la salle des fêtes du Grand-Hôtel, soirée mùsica.te organisée pa,r le ténor Urio, assisté d'émineats artistes. Ce .concert comprendra de la. musique française, italienne, espagnole,

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C'était le problème qu'il fallait résoudre et dont la. Compagnie irlandaise vient de trouver la solution avec le mémo bonheur qui accompagne et caractérise toutes les créations-de cette importante maison. Nous conseillons vi.vement à tous nos lecteurs d'essayer ce nouveau mouchoir, nous en avons nous-m&me fait usage et en avons été enchanté. X.i Le CO-~ëftMi'; LOUIS JEANMN. -imprimerie du Con<!ots. J. LucoTTK 16, rue, Grange-BateHere. 'Tiré par G. KuGELMANN L Caractères de )a fonderie Pan) Dupont.

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