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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1880-12-08

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 08 décembre 1880

Description : 1880/12/08 (Numéro 452).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5236620

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/03/2008

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LË-S".

LL'~MS MM ZOLA

M. Zola n'est pas seulement un romancier de grand mérite, un prosateur lyrique de tempérament ~robuste, et qui met do bonne foi son lyrisme au service de la réalité, un disciple sanguin de Flaubert et des Concourt, un styliste .curieux, Tm voyant qui sait regarder c'est encore et surtout un tomme laborieux et convaincu,– laborieux comme un portefaix et convaincu ~oiame un prophète, et, bien plus.cemmele prophète du dieu qu'il croit êtpe,

Allah ~ëtJMahomet, un: seul Principe en deux personnes, M. Zola se sert-lui-' même avec ùa. dévouement que rien ne lasser aucune besogne ne rebute son zèle, et je te dia sans ironie –j'honore l'activité de sa foi. H n'a pas le droit de s'abandonaer, se croyant ce qu'il se croit il a des devoirs envers lui-même, et je trouve bon qu'il les remplisse.

11 ~est aviisé que, dans ce temps, le tournai était l'instrument le plus propre a faire pénétrer dans le public une idée nouvelle il n'a pas dédaigné le journal. Missionnaire de lui-même, il fait, pour les idées qu'il anime dans ses livres, ce fatigant, ce gros ouvrage de la propagande dans la presse tl dispense chaque lundi un chapitre de son Evangile aux abonnés du .F~a~o

Que ce prophète trapu aille à la montagne, et qu'il la transporte, je trouve cela excellent mais ce qui me fâcherait, moi qui l'aime, et regretterais qu'il perdit son temps, ce serait que la montagne, après ce voyage, accouchât d'une souris.

En un mot et sans ngures, que ce romancier se fasse chroniqueur pour s'adresser directement au public, c'est son droit, son devoir peut-être, et c'est l'intérêt du Figaro; mais pour que- ce soit, comme il faudrait, son intérêt à lui, je voudrais qu'il fut sévère dans le choix de ses chroniques. Sinon toute cette peine sera vainement dépensée, et toutes ces paroles se dissiperont dans le vent du désert a ce compte, M. Zola en conviendra lui-même, il vaudrait mieux pour lui, pour sa doctrine et pour nous, qu'il restât au logis à faire œuvre qui dure, et remit à d'autres le soin de crier le boniment devant sa porte.

Et d'abord, M. Zola s'exagère ses devoirs. Il s'estime obligé de donner a la France et au monde des consultations gratuites sur tous les cas imaginables a à ce jeu, le plus habile, le plus expéditif des hommes n'aurait pas assez de sacrifier deux ou quatre heures de chaque journée. Pic de la Mirandole lui-même, ce fameux docteur, n'offrit qu'une fois, et à quelques personnes, de répondre sur toutes choses et plusieurs autres encore M. Zola, chaque lundi, renouvelle sa soutenance de thèse, et invite tout l'univers à venir l'interroger comme si un jour par semaine suffisait à ce concours de problèmes! Récemment Victor Hugo, ce vieux saint Jean qui a sa Pathmos.–bien qu'il soit à présent plutôt Bouche-d'Or qu'Evangéliste, Victor Hugo publie cette œuvre apocalyptique l'~e.

Du diable, ~i je me souciais de connaître, à propos de ce poème, l'opinion de M. Zola. S'il s'agissait de me préparer à la lecture d'un roman nouveau, d'une œuvre inédite de Balzac, ou d'une étude de M. Huysmans, de m'introduire au cœur d'un ouvrage posthume de Flaubert ou dans la connaissance intime de M. Guy de Maupassant, j'attendrais, j'invoquerais, j'accueillerais avec joie l'avis de M. Zola et son jugement délibéré. Je lirai avec joie, quand paraîtra ~oMp~y~ et PeeMc/M~, une chronique de M. Zola sur ce testament de Flaubert, comme j'ai lu avec plaisir son feuilleton sur De~ Vers, le premier ouvrage de M. de Maupassant. Pourquoi? Parce que je consulte les astronomes sur les comètes, les Tmanciers sur la rente, les pâtissiers sur les pâtés. Mais jamais, au grand jamais, je n'interrogerai un constructeur de locomotives sur la fabrication du vin de Champagne.

M. Zola me dira peut-être qu'un constructeur de locomotives peut goûter le vin de Champagne, et connaître s'il est bon ou mauvais. D'accord M. Zola pouvait avoir une opinion sur l'~e. Seulement, moi, public, je n'étais pas curieux de m'en informer. C était son droit de faire un article, ce n'était pas son devoir. Il a cru que c'était son devoir, et qu'on le sommait de le remplir x Je ne puis me taire, a-t-il dit, mon silence serait une complicité e

Et notez que ce devoir n'était pas agréable, et que M. Zola lui-même en a fait remarquer l'odieux. "Victor Hugo, a-t-il dit je résume son exorde, Victor Hugo est maintenant, dans le monde des lettrés, comme un aïeul très vieux dans une famille très pieuse. S'il a quelque infirmilé pitoyable ou même gênante, personne autour de lui ne parait s'en apercevoir. Tout le monde s'en aperçoit, à moins d'être-aveugle ou sourd mais une conspiration tacite supprime toute remarque désobligeante. Eh bien' cette conspiration, moi, courageux, je la dénonce Ah! ce pauvre bon-papa laisse tomber de la sauce sur sa serviette Vous le voyez tous, et vous parlez d'autre chose! vous feignez même de croire que ces taches sont des broderies Lâches et imbéciles !Moi,je romps le traité; moi, malin et brave, je m'écrie < C'est de la sauce!'

Combien cette violence a du coûter à M. Zola, qui est, je crois, un brave homme et respectueux du travail, c'est ce qu'imaginent sans peine ses confrères

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moins courageux combien aussi plus facilement il se laissera tenter par des devoirs, moins pénibles à remplir Déjà, il a pensé que nous brûlions de connaître son sentiment sur M. Ranc et même sur M. Floquet. Prochainement, peut-être, il nous donnera son opinion sur l'inamovibilité de la magistrature, et sur la conversion du 8 0/0. Que voulezvous ? ces questions sont posées il n'a pas le droit de s'y soustraire. Son silence, n'est-il pas vrai, serait une complicité! Le raisonnement qu'il se tient est plausible et rigoureux J'ai tant de mérite comme romancier, que je dois dire à mes contemporains tout ce que je pense sur tous les hommes et toutes les choses de ce temps!

A quellesmésavent'jres, par cette manie du devoir, M. Zola s'expose, vous en pouvez juger. L'autre jour, tenez! il renvoyait Victor Hugo a son câpharnaum. du moyen 'âge, au nom des méthodes modernes et du mouvement scientHiquû.du siècle U reprochait au poète son érudition bàro-~ que et ses citations hasardeuses de noms inconnus. Parmi ces < inconnus savezvous qui j'ai trouvé?'"Niebuhr! cette gloire de l'Allemagne, le Cuvier de l'histoire, le chef au delà du Rhin, et peutêtre en-deçà, de l'école historique moderne, FévocateHr de Fancienne Rome, l'un des premiers auteurs, et des plus fameux, de ce "mouvement scientifique <, de ces méthodes mêmes au nom desquels le vieux poète est si durement frappé! On peut faire de bons romans et ignorer Niebuhr mais que diriez-vous d'un représentant de la France qui ne connaîtrait pas, de nom, Richelieu?

Eh bien! jugez, par cette épreuve, de quels accidents M. Zola est menacé dans ses voyages en zigzag. Je sais bien que, s'il vise tous les gibiers qui passent, cest pour en tirer pied ou aile et nourrir ses théories; ou'il revient toujours, après un circuit, au même point; que la conclusion est la même, s'il parle politique.. beauxarts. métallurgie ou marine, et qu'iiprouve également bien, par raison démonstrativeouparHugo-Ranc, que le naturalisme est le vrai. N'importe'il est telle méprise qu'il est fâcheux de risquer, et je crains que par certaines fautes, au cours de sa mission, M. Zola ne compromette le <: doctorat ès sciences sociales

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Mais le curieux, ce n'est pas seulement que M. Zola va dans tous les sens; c'est encore, et surtout, quelles découvertes il fait.

Il s'embarque avec la pompe d'un Colomb, qui ne doute pas du succès, et nous trouvons ensuite qu'il est un VespuceXXIV. H enfonce bruyamment toutes les portes ouverte s; il ne désespère pas de percer l'isthme de Suez! !1 prend comme rosières toutes les commères qui passent, et se targue superbement de ses laborieuses conquêtes; il se donne, le brigand comme l'Hercule de Nanterre, quand il n'est, tout vérifié, qu'un meneur de nourrices

Il a trouvé que Victor Hugo manquait de bon sens dans l'~e, et Barbey d Aurevilly de sang-froid dans ses critiques. il s'avise maintenant que Dumas père est populaire, et s'étonne, du même coup,. qu'on lui élève une statue!

Le père Hugo s'est tenu tranquille, et d'Aurevillys'est réjoui. J'imagine que Dumas père, s'il lit le ~cro chez les morts, a souri de son bon sourire, devant cette naïveté.

« Quoi s'écrie M. Zola, une statue pour Dumas père, quand Balzac n'en a pas! 1 Mais Balzac, entendez-vous, est le Shakespeare de la France, et Dumas père ne fut qu'un amuseur public Il

Admettons ce jugement, sans réserves ni chicanes reconnaissons que Balzac est le Shakespeare de la France pour ma part, cet axiome ne m'étonne pas de sa nouveauté; laissons même, pour faire court, la question de savoir si ce merveilleux producteur, qui s'appela Dumas, ne fut jamais plus ni mieux qu'un amuseur public.

Eh bien! après? C'est justement pour cela qu'on lui dresse une statue, c'està-dire une effigie en bronze ou en pierre, sur un de ces polygones, déterminés par des maisons, qu'on est convenu, chez nous, de nommer places publiques. Publiques, entendez-vous? C'està-dire que tout le monde y passe or, tout le monde est bien aise d'y reconnaître et d'y saluer l'image immobile des hommes, hélas disparus, qui furent, chacun à sa façon, ou frivole ou sérieuse, les amis, les compagnons, les bienfaiteurs de tout le monde. Dumas, de votre aveu même, fut proprement un de ces hommes il est naturel qu'on élève une statue à Dumas Que dis-je de votre aveu! C'est le fond même et le tréfond de votre étonnant réquisitoire votre indignation peut se réduire à cette expression bien simple a < II est prodigieux qu'un homme qui ne fut jamais que populaire soit justement si populaire! Il

Mais Balzac! Balzac, monsieur, est allé plus avant dans le cœur de l'homme. Et Stendhal, et Baudelaire.

D'accord, monsieur; mais qui de nous le conteste ? 8

–Et ni Baudelaire, ni Stendhal, ni Balzac, n'ont de statues

Hé, parbleu! nous le savons! Où prenez-vous, monsieur, que cet hommage de plein vent marque la supériorité d'un écrivain sur tous ceux qui ne l'obtiennent pas?. Balzac est-il populaire? Moins que Dumas, et pour les raisons qui font justement que vous l'aimez il est moins familier, moins commode, moins aimable, au sens vulgaire de ce mot. Pour Stendhal et Baudelaire, inutile, j'imagine, de démontrer que ces deux-là ne sont pas de place publique. J'ai, dans ma bibliothèque, les Fleurs du 7~, finement reliées, et j'ai tout Dumas père vêtu d'un cartonnage banal. C'est justement pourquoi je souscris à la statue de Dumas père, sans m'étonner que Baudelaire n'ait pas encore son buste!

Que si plusieurs dévots de Baudelaire et deStendhal veulent leur dédter une niche

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dans leur chapelle priyëe, j'apporterai avec joie mon obole à cette œuvre mais Balzac lui-même, pour occuper une place publique, peut attendre sans honte que Dumas ait la sienne. Baudelaire et Stendhal feront bien d'imiter sa patience. Ces rares écrivains ont le loisir d'être modestes, et, bien que je n'aie pas ~mandât pour témoigner leur place, je reprendrai a leur compte cette parole d'un ancien comme on lui demandait pourquoi, dans cette Rome peuplée de statues, il n'avait pas la sienne & J'aime mieux, dit Caton, qu'on me demande pourquoi je n'ai pas de statue qu.e pourquoi j'en ai! f Le royaume de l'art, ô Zola, n'est pas de ce monde et les distinctions de ce monde n'y devraient pas pénétrer: Qu'elles y soient pourtant les bien accueillies, lorsqu'elles viennent, sur le tard~ y surprendre un élu! Mais pourquoi les appeler, les hâter, les contraindre~ Savezvot;s à quel titre Dumas père fut décoré ? Comme auteur d'Henri 777, do ;Q~a~les V77,d'.4~o/M/? Point! Mai~'c~ume auteur d'une TTï~o:'?~ <~s re~HM~. Faut-il s'en étonner, s'en plaindre, ou bien en rire ? Du tout Chaque homme et chaque chose à son ordre. Il est vrai que M. X. chef de bureau ou gendarme, est ofScier de la Légion d'honneur, et qttè" M. Zola ne l'est pas; il est superûu de parler pour réclamer là-contre, et de déclarer que M. Zola écrit mieux que M. X.à moins pourtant qu'on n'éprouve une grande dit'HcuIté de se taire, et qu'on ne soit, tout le premier, atteint de cette envie superstitieuse que les distinctions sensibles excitent chez les bourgeois. MORTSAUF

Avec le 7W6oM~, nous tombons dans l'infiniment petit.

Un débat d'ordre social était pendant entre le <?aM~o:s et ce journal. Il préfère le transformer en question de boutique. Le lecteur jugera par la note suivante, mise impartialement par nous sous ses yeux, du sérieux de nos contradicteurs M. Meyer s'est donné le plaisir de jouer ce ma/tin une scène d'indignation à propos d'un article du Triboulet qui a eu le malheur de lui déplaire.

Tout en admettant que les convictions religieuses de M. Meyor sont de moins fraîche date que sa foi politique, tout en sachant que sa façon de baptême a de beaucoup précédé sa conversion au légitimisme, nous ne comprenons pas la susceptibilité dont il a fait preuve ce matin.

Il reste avéré pour nous que ce n'est môme pas pouT M. Meyer une question de Synagogue, mais une question de boutique. Le succès du Triboulet taquine le directeur du Gaulois, il a la. faiblesse de le témoigner, nous ne pouvons que nous en réjouir. Quant à sa prétention de nous morigéner au nom du parti légitimiste tout juste cinq semaines après que ce nouveau Saül a trouvé son chemin de Damas et s'est rallié à la monarchie traditionnelle, elle donne la mesure de la présomption de ce fils des Hébreux qui, sous ce rapport, n'en est plus à faire ses preuves.

LA RÉDACT!ON.

Quand les polémiques tombent à ce niveau, il n'y a plus à s'en occuper. Ce serait se diminuer soi-même et faire injure au lecteur.

Mais, puisque pour le Triboulet, la question des Israélites est une simple question de boutique, il nous sera permis de dire qu'il doit se féliciter de notre article d'hier, qui, dit-on, a fait acheter quelques numéros de plus du T'oM~ ce matin par des acheteurs curieux de sa réponse.

Ceux-là auront éprouvé la même déception que nous.

Un mot encore, celui-ci au sujet de la signature de l'entrefilet qu'on vient de lire.

Cela est signé la T~e~c~'o~.

Qui est-ce donc, votre rédaction? On ne voit chez vous que des masques comme en carnaval.

Dans votre rédaction, je ne connais absolument que deux personnages, deux anciens rédacteurs du G~M~o~ qui ont changé de camp.

L'un est M. de Wœstyne qui, après avoir entraîné le Gaulois dans un procès regrettable, s'est séparé de nous le jour où, mieux éclairé que par lui, nous avons voulu corriger l'erreur où il nous avait inconsciemment fait tomber au sujet d'un honorable général.

M. de Wœstyne avait été à l'outrage; il n'a pas voulu être avec nous à la réparation.

Est-ce lui qui est la rec~c~'o~ du T~t6<3M~ ? 2

Nous connaissons encore., dans la rédaction du TW&OM~, M. Gaston Jollivet, il y a un mois notre collaborateur, et plus qu'un collaborateur notre ami.

Nous aurions cru que les procédés généreux dont le directeur du GaM~'s a usé envers M. Jollivet, quand celui-ci l'a quitté, commandaient à M. Jollivet des égards particuliers pour notre personne, Si c'est lui qui est la rédaction du 7W6oM~, il nous permettra de regretter vivement que la note citée plus haut ait pu être signée la ~e~c~o~, dans un murnal dont il passe pour être le rédacteur en chef.

A. M.

Echos de Paris

AUJOURB'HU)

Mercredi 8 décembre, 3~3" jour de l'année.–Soleil lever, 7 h. 43 coucher, 4. h. 2. –Lune lever, n h. 5i matin; coucher, minuit. Le jour décroît de une minute. Ephéméride (1869) Ouverture du concile du Vatican, à Rome.

A huit heures du soir, 12, rue d'Allemagne, conférence privée par les citoyennes Louise Michel et Paule Minck.

PETtTE GAZETTE DES ÉTRAMOEM

Visite au musée du Louvre. Excursion à FontMnebleau visite au ~dajs et promenade danSilaforét.

Aaix heures, dîner au Grand-Hôtel.

MENU

Potage vermicelle au consommé

Hors-d'œuvro

Filets de brèmes sauce homard

Pommes de terre à. l'angiMse

Côie de bceuf au Ramequin

PàtHsdofoiagra.sàia.Gi'Md-Hôtel

Volaille de la Bresse au cresson

Salade

Choux de BruxeUes sautés au beurre

Croûte aux fruits

Glace, vanille et groseille

Dessert

Le soir:

Opéra. .F'tMM< (débuts de Mlle Baldi). Rideau a. 8 heures.

Comédie Française. L'Aoe/~Krté/'e. Rideau à8 8 heures.

LA POL)T!OUE

~On se souvient que l'année dernière les Etats-Unis d'Amérique m'eut preuve d'un mauvais vouloir évident en face de la grande entreprise qui va donner une seconde immortalité à M. Ferdinand de Lesseps.

Or, sans parler du canal de Panama en lui-même, qui est pour l'opinion publique un fait acquis, le président Hayes, dans son message, a indiqué les conditions politiques qui doivent en assurer l'exécution et la sécurité. Voici ce qu'il dit:

Un tMMté a. é'M conchr a.veo -la. Colombie, créant des obligations réciproques. Les EtatsUnis garantissent le droit de neutralité, de souveraineté et de propriété de la Colombie dans l'isthme de Pana-ma mais en retour il est nécessaire que les conditions d'exécution du canal interocéanique reçoivent l'approbation des Etats-Unis en leur qualité de principale puissance de l'hémisphère occidentale.

C'est précisément cette neutralité réclamée par le message présidentiel qu'est chargé d'assurer un comité américain, et qui représente, auprès des Etats-Unis, les intérêts de la Compagnie du canal. On sait à quoi est dû ce significatif revirement des Américains. M. de Lesseps s'est montré; il a agi sur l'opinion par des conférences; il a agi sur le gouvernement par des entretiens privés. Il est venu, il a été vu etil a vaincu.

Expulser les religieux, c'est bien. Leur fermer la bouche serait mieux. Le gouvernement, paraît-il, songerait à passer du bien au mieux, et M. Ferry, taquiné par l'indépendance de langage des religieux qui prêchent l'Avent dans les paroisses de Paris, songerait à interdire la chaire à tous les membres des congrégations non reconnues pas l'Etat.

Pourquoi pas la chemise de soufre

tau~ de suite?

D'ici peu, d'ailleurs, nous allons assister à une nouvelle montre <: de lois existantes

Il s'agit cette fois de la loi de 1793 relative au port du costume religieux. M. Constans prépare, en collaboration avec M. Cazot, une circulaire aux préfets, procureurs et commissaires de police, leur rappelant, à tous, les termes des dispositions despotiques adoptées par les hommes qui urent la Terreur.

Pour le moment, on consentirait à ne pas appliquer la loi dans toute sa teneur.

On commencerait par dresser procèsverbal contre les Pères qui paraîtraient en chaire avec leur froc monastique. Voit-on le Père Monsabré appréhendé au sortir de Notre-Dame et traîné à la Préfecture de police, pour avoir porté l'habit du Père Lacordaire ?

Nous le verrons, car la circulaire est conçue en termes des plus pressants.

M. de Baudry-d'Asson doit arriver ce soir, à trois heures, à l'hôtel de Bretagne, rue Caumartin. Il s'y rencontrera avec M. Bourgeois et plusieurs de ses collègues, pour aviser à la conduite qu'il devra tenir demain vis-à-vis de M. Cambetta, à la séance de la Chambre.

Nous tiendrons nos lecteurs au courant des résolutions adoptées.

LE MONDE ET LA V)LLE

La mission si généreusement acceptée par le comité que préside M. le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia se poursuit avec succès, et on entrevoit, dans un avenir peu éloigné, le moment où tous les magistrats démissionnaires auront reçu une compensation. Les demandes sont classées et mises en rapport'avec les oSres qui afuuent de tous côtés.

Nous rappelons à nos lecteurs que toutes les communications doivent être adressées à M. le vicomte de ChampeauxVerneuil, 32, avenue Hoche, et nous les prions de continuer à seconder les efforts réparateurs du comité.

Dimanche, pendant une partie de chasse organisée par le 7?M~ CM de Madrid, en l'honneur du roi Alphonse et de sa sœur, la princesse Isabelle, celle-ci, au moment de l'haMau, fut renversée par son cheval.

L'infante, maigre une blessure à la tête, voulut suivre la chasse jusqu'à la mort du cerf et, surmontant sa douleur, assister le soir même à la représentation de FOpéra.

Toutefois, le lendemain, la princesse Isabelle a dû garder la chambre.

Nous souhaitons à Son Altesse Royale un prompt rétablissement.

Essad-Bey, le nouvel ambassadeur de la Sublime-Porte, a présenté hier, à deux heures, ses lettres de créance au président de la République.

Un escadron de cuirassiers escortait, comme d'habitude, les voitures de la Présidence, qui ont amené à l'Elysée M. Mollard, introducteur des ambassadeurs, Essad-Bey et les secrétaires de l'ambassade ottomane.

L'ambassadeur a été reçu à l'Elysée par M. Grévy, entouré de ses aides de camp et de toute sa maison, M. Duhamel en tete. Le ministre des affaires étrangères était également présent.

Après le ~~SMaMfueI-a réponse de M. Grévy, Essad-Bey a été ramené a l'hôtel de la rue LafStte.

Premier mardi des Français, hier soir. Abonnées et abonnés étaient au grand complet; beaucoup de brillantes toilettes. Très remarquée, la robe rouge camélia, garnie de dentelles et de plissés ruched'abeilles de la comtesse Cahen d'Anvers. On regardait aussi beaucoup la charmante Mme Hillel, en noir.

P~ous ne citons aucun nom il nous faudrait redire tous ceux que contenait l'article du G'<m~o:'s d'hier, dont on parlait d'ailleurs beaucoup dans les couloirs. 1

Nous apprenons le majeur qui vient de frapper le comte de Casablanca, ancien ministre de Napoléon HL

Mme la comtesse de Casabianca a succombé subitement, à l'âge de soixanteseize ans.

Elle était fille du vicomte de Casablanca, général de division du premier Empire. Ses obsèques auront lieu vendredi prochain, à midi, à Saint-Pierre de Chaiilot.

Un pas vers les Mille et K~e j~VM~s Les organisateurs du musée des figures de cire dont nous pariions l'autre jour viennent d'arrêter en plein boutevard un local grandiose.

Une entrée monumentale donnera accès à vingt salons, à des serres, à des fontaines jaillissantes qui transporteront le visiteur dans un pays absolument enchanté et féerique.

M!Ie Hubertine Auclert va épouser un employé du chemin de fer du Nord, M. Marcadier.

Il est heureux que la célébration du mariage soit gratuite, car sans cela Mlle Auclert aurait certainement refusé de payer les honoraires du maire ou de l'adjoint.

Il se trouve, au moins une fois par semaine, un journal pour faire courir le bruit aue M. Littré est au plus mal. Nous sommes heureux de démentir encore une fois cette nouvelle. Bien plus, M. Littré, au mois de septembre, n'espérait plus pouvoir rien écrire et joignait aux deux articles qu'il envoya, à cette époque, à la 7?eoHe pos~'oe, une note ainsi conçue <: Je prends aujourd'hui, pour toujours, congé des abonnés de la 7?epMe. Ma santé ne me permettra plus dorénavant de rien écrire pour eux. M. Wyroubon, le codirecteur de la 7?epMe ~os~c<?, supprima cette note, empreinte d'une si belle résignation philosophique. Bien il a fait, puisque M. Littré écrira encore pour ses abonnés.

En quête d'un appartement,

Un ours charge de famille,

S'en allait tranquillement

De la M'ad'ieineàla Bastille.

C'est sans doute cet ours 6/'an?e/M?~nM qu'on admirait hier, majestueusement assis à la porte du café de la Paix seulement la mort avait frappé cette solide organisation, maigre les soins du garçon Auguste, et nous sommes porté à croire que son logement est trouve.

Auguste, un ours?

Boum

Splendide et fort intéressant sera le bal donné à l'Opéra de Vienne le 1S février, à l'occasion du mariage de l'archiduc Rodolphe avec la princesse de Belgique. Un groupe de jeunes gens figurant des bourgeois, précédés par un héraut et des pages, ouvriront la marche et remettront à la princesse une couronne de myrthe. Aussitôt après viendra le groupe des nationalités, composé également de quatre-vingt-dix couples, en costumes nationaux de toutes les parties de l'empire d'Autriche-Hongrie.

Les beaux-arts et l'industrie organisent aussi des groupes spéciaux.

Le costumier du théâtre de la Cour est sur les dents et ne sait comment se soustraire aux sollicitations des plus jolies femmes qui veulent toutes avoir le plus beau costume.

Deux nouvelles artistiques.

On annonce la prochaine apparition du célèbre roman espagnol Don Pablo de ~op:'e, illustré par M. Daniel Vierge. L'artiste a enrichi le texte de Quevedo de cent dessins de ce goût rare et savant, de cette fantaisie mordante et de cette étrangeté qui lui sont particuliers, et qui font penser au grand Albert Durer.

Un richissime collectionneur américain s'est assuré la propriété des merveilleux originaux de M. Vierge.

Un autre ouvrage appelé à faire sensation, c'est la Légende de Vierge de ~M?~e/% de Quatrelles, illustrée par M. Eugène Courboin.

M. Eugène Courboin, qui s est fait en peu de temps une véritable réputation, est une sorte de Leys français. Il a le moyen-âge dans l'oeil, avec tout le caprice de ses architectures, de ses costumes et de ses coutumes. Ses compositions sont d'une variété et d'une verve étincelantes, destinées à s'imposer au public. La Légende de la V~e~H~~sera une œuvre d'art, au sens exquis et précieux du mot.

Vient de paraître chez Dentu ~e et f~LM~c, par la comtesse Julie Apraxin. La donnée de ce roman est étrange et originale,, et l'étude des caractères est peinte de main de maître.

Pas Fombre de naturalisme et de la distinction une vraie rareté par le temps qui court.

NOUVELLES A LA MAIN

Mme V. à son domestique

Comment, Jean-Baptiste, vous avez encore cassé un verre de Bohême ?

En effet, madame. Ma~ i68h.M-1&, vrai, je ne l'ai pas tait exprèsJ

Au jeu des petits papiers:

D. Quelle est la robe la plus montante? R. Dame! la robe la plus. Mo~o~, c'est une robe décoUetée

Petite déSnition de circonstance CHAUMONT. –Une artiste avec laquelle un. théâtre est toujours sûr d& ne pas cMo~

~in. poMmo,

LA JOURNEE PARISIENNE

PAGODE, ÉGUSE, SMA(!$C!JE La journée d'hier, c'est plutôt un triduum ~` condense en quelques heures rapides, mais qui laissent dans le cœur d'ineffaçables souvenirs trilogie originale, aux antithèses violentes, mais non pas inconciliables; tableau 'audacieux, où les nuances les plus contraires, les tons les plus opposés se côtoient dans une hétérogénéité saisissante, bien faite pour aiguillonner la curiosité insatiable de ce grand enfant de Parisien.

iPago~e

Avenue Joséphine, 75; un coin de l'extrême Orient, au cœur de Paris. Là se trouve l'hôtel de l'ambassade japonaise; sur la façade descendent de lourdes tentures en drap noir galonné d'argent. Le vestibule de la maison a été converti en une chambre mortuaire, magnifiquement décorée. Partout des draperies portant les écussons aux armes du Japon soleil rouge sur fond d'azur, avec trente-deux rayons blancs frangés d'or. Des centaines de bougies éclairent la chapelle ardente plantes et arbustes exotiques, au feuillage d'un vert pâle, complètent la décoration. Au fond, un superbe baldaquin, sous lequel repose le cercueil .qui contient le corps de S. Exc.:M. de Jushie-Naonobou Sameshima, ministre plénipotentiaire du Japon a Paris.. C'es~ la que dort pour toujours ce:t Orientât si parisien, et devant ces apprêta~mortuaires l'on se prend à rêver de Fo-ko-zi, !.a pagode immense; l'Esprit de,Ia lumière, la déesse Ten-sio-daï-si, caresse de son impalpable beauté les regards fascines de l'Occidental pétri de réalisme, et autour des visiteurs profanes bruit et voltige l'essaim des génies familiers.

Depuis dimanche, le corps du défunt, revêtu de vêtements blancs et parfumé, est couché dans le cercueil de chêne recouvert de velours noir à galons et clous d'argent.

A huit heures a eu lieu, dans. la chambre mortuaire, une cérémonie intime à laquelle assistaient les parents et les amis japonais de l'ambassadeur le frère du défunt, M. Mori Sameshima, a récité une prière, et successivement chacun est venu prier devant les res-. tes de l'ambassadeur. A dix heures, ie cercueil a été porté dans la chapelle ardente. Le perron et le grand escalier sont ornés de plantes rares et d'une merveilleuse collection de camélias, de roses, de violettes et de chrysanthèmes. Partout des lampadaires massifs, ruisselants de lumière.

Les valets de pied, en grande tenue de deuil, l'aiguillette en soie noire sur l'épaule, se tiennent dans le vestibule ovale dont les boiseries blanc et or disparaissent sous les tentures funèbres.

Les membres de la légation, vêtus du frac français brodé d'argent au collet et aux manches, portant l'épée au côté, reçoivent les invités, qui se réunissent dans les salons du rez-de-chaussée.

Au premier, les fenêtres sont closes; stores et persiennes sont abaissés. Sur une immense jatte en bronze japonais, incrusté de dessins délicats, s'entassent des monceaux de cartes. A dix heures un quart, levée du corps; le cercueil est placé sur un char funèbre recouvert de draperies argentées et traîné par six chevaux empanachés, que conduisent quatre piqueurs. Le corbillard est couvert d'une quantité innombrable de couronnes immenses.

Le cortège se met en marche dans l'ordre suivant: escouade de gardiens de la paix; piquet du 78° de ligne, char funèbre; M. Mori Sameshima conduisait le deuil; le général Pittié, accompagné de MM. Weiss et de Thézénas, ofncier~d'crdonnance; deux maitres de cérémonie portant les décorations du défunt, qui était officier de la Légion d'honneur les attachés de l'ambassade, MM. Suzuki, Marshall, Karvakami, HIrayama, Koumasaki, Maeda, Ohyama; les officiers japonais et les jeunes gens de Yeddo appartenant à nos différentes écoles; le Corps diplomatique les secrétaires de la légation du CélesteEmpire, en costume national; les conseillers et secrétaires, les attachés militaires; MM. Herold, de Rosny, Andrieux, Georges Becker, Janssens, général Lambert, Teisserenc de Bort, duc de Broglie, Daubrée, Grehen, J.-B. Dumas, etc., etc.

Le convoi se dirige vers le cimetière Montparnasse avenue Bosquet, près de la place Saint-François-Xavier, tous les regards se portent sur une fenêtre devant laquelle flotte le drapeau japonais, la hampe voilée d'un crêpe. C'est un pieux hommage rendu par M. de Rosny à la mémoire du défunt.

A onze heures un quart, on arrive au cimetière Montparnasse; la première division, située à gauche, a été consignée à la foule. Audessus du caveau de la Ville de Paris, on a établi un parquet qui forme la base d'une pagode japonaise; cette tente funéraire, avec étoiles d'argent et soleil, a été dressée pour recevoir le cercueil.

Le corps~ descendu du char, est placé sur un catafalque. Deux maîtres des cérémonies distribuent à chaque invité une petite tige d'une plante japonaise rappelant par sa forme le fusain.

M. Mori s'avance au mitieudela tente etprononce un discours en langue maternelle; puis vient M. Suzuki, secrétaire de la légation de Paris, qui lit son discours en français; trois autres discours en langue japonaise, un en anglais, un en français prononcé avec une grande facilité par M. Hirayama. Les discours japonais étaient plutôt des prières lues sur un long rouleau de papier, avec des intonations de récitatif et des repos rappelant le chant de nos psaumes.


Puis tous les assistants défilent, et chacun dépose sur une table, au pied du catafalque, ta rameau dont il est porteur.

Après le défilé, les planches qui masquaient l'entrée du caveau sont relevées; le cercueil s'enfonce lentement dans sa sépulture, et sur la pierre tombale sont déposées les couronnes. La foule s'écoule, vivement impressionna par ce spectacle. La colonie japonaise adresse un dernier adieu au défunt, qui dort son sommeil éternel loin de la patrie, bien loin de l'Orient fleuri et ensoleillé.

Ëg):se

Ce sont 'maintetUM ici curieux d'avance accourus, lueurs de cierges répercutées par t'or et les p'.5rreries de l'autel et, flottant sous la np~ un léger parfum d'encens annonce une cérémonie. Assis dans la pénombre, les enfa'nts de choeur rêvent en attendant. "Midi à la porte une die de voitures s'arfete. L'élégance des attelages, le miroitement des peintures, la distinction des écussons tire, au moins une seconde, l'oeil des passants affairés. La rue de Chaillot, après avoir passe, large et superbe, entre deux rangées de riches hôtels, louvoie et vient s'échouer, petite et misérable, en ce quartier sombre, commerçant, popotier. Il y circule comme un air ambiant de petit bourgeoisisme dont se ressent l'aspect de Saint-Pierre on dirait d'un bâtiment quelconque, n'était une horloge qui s'arrondit sur son front lisse, ainsi qu'un œil de cyclope. Mais, si le dehors est banal, plus tanal que les murs effrités d'une église de village, sous leurs tuiles moussues, au-dedans resplendit un sanctuire habitué aux visites aristocratiques.

Témoin aujourd'hui. C'est un mariage d'abord, vêtue de satin blanc, cachée sous un voile en point de valenciennes, la fiancée, Mlle de Suzannet, entre au bras de son frère; puis vtent le fiancé, M. de Bussierres, côndui.santYa marquise de Vaufreland. Suivent les témoins comte de Suzannet et baron de Vaufreland, d'une part; de l'autre, baron Edmond <!e Bussien-es, grand-officier de la Légion d'honneur et vicomte delaBretonnicre. Tous les jeunes du VocA~- sont là le prince Poniatowski, Abeille, comte de Janzé, Hennesy, Brinquant, le comte Vogué, le comte Kerjégu, îc vicomte de Pourtalès ils sont venus pour honorer lemarié, un brave qui s'est fait décorer a la dernière campagne. Le sang de sa femme est aussi un sang courageux; comme ceux de Charette,–présent d'ailleurs à la noce et fortreg&rdé, ses ancêtres ont aidé de leur épée, en o3, a. confectionner la grande épopée vendéenne.

Pour être homme d'épée à ses heures, M. -de Bussierres n'en est pas moins homme du monde. Il a reçu le baptême du surnom, consécration suprême du chic ses amis l'appellent DKfe~, comme on appelle certains autres j jSo~, SfaM, Pochet, Coco, Do~o/~c, etc. Tout d'un coup, ces idées profanes s'envolent, aux voix suavement religieuses de la maîtrise on a couronné la messe nuptiale par le chant de l'O .M/M~-M et de l'O /o~ yeWt~'s.

Fini vite en voiture et droit au déjeuner servi pour les amis chez Mme de Vautreland, rue. de Marignan.

Et ce bonheur luxueux défile et s'échappe du vilain quartier, comme un rayon de soleil un moment fourvoyé dans quelque recoin gris et sale.

Synagegne

Un mariage israélite, cérémonie austère, avec des coutumes pieuses, perpétuées à travers les siècles, qui marquent d'un éclat grandiose la date mémorable association de deux existences, union de deux âmes, fusion de leurs pensées, de leurs aspirations, de leurs sentiments.

Le marié a abandonné la religion catholique pour embrasser te judaïsme, nous avons déjà conté cette idylle.

H est quatre heures; dans la rue Buffau!t règne une agitation inaccoutumée le fronton de la synagogue resplendit sous la double couronne de gaz qui l'enlace~ A l'entrée, un ve!um luxueusement décoré dans le vestibule, des lauriers, des palmiers, une gamme chatoyante de fleurs aux nuances vives, qui reposent sur leur lit de mousse et de feuillage. Les voitures ébranlent le pavé les portes du temple sont ouvertes, et le cortège fait son entrée. Voici d'abord la fiancée, Mlle Alice Lunel, ayant à sa droite son père, le banquier si justement estimé; à sa gauche, M. Cohen, administrateur de service, président de la sy-

FEUILLETON DU G~~LOZS DU 8 DECEMBRE i880

47

<!nN AffB~Î! f'AMnno

ùUH ALitiMB L MUUN DRAME PARISIEN

MEtIX.tEBTE: ~ATR.TE'EIE -IX

Claire, par un suprême eifort, souleva ~a SMe et remonta la rue des Dames jusqu'à l'avenue de Clichy.

Dans le trajet elle ne rencontra pas un passant à qui elle pût demander Faumône.

Enfin elle entendit te bruit d'une marche rapide et vit un homme qui se dirigeait de son côte.

Elle s'arrêta.

Seigneur, mon Dieu, donnez-moi h force !–murmura-t-eUe en serrant Blanche contre son cœur.

Puis, comme le passant approchait, elle tendit la main en balbutiant d'une voix brisée et à peine distincte –La charité, s'il vous plaît!

L'homme était arrivé en face de la jeune femme trois ou quatre pas tout au plus le séparaient d'elle.

Si iaible qu'eût été la voix il tressaillit en l'entendant, fit halte, regarda Claire avec attention et s'écria

Est-ce possible? Ai-je la berlue ? Ça. parait de la folie pure et cependant j'ai la tête saine. Vous, madame Carnot vous, ici? facette heure?. Avec BIanahe et demandant l'aumône' Claire avait relevé la tête.

Elle reconnut son interlocuteur.

Monsieur Joubert dit-elfe avec C'est Dieu qui me permet de vous Je suis allée chez vous, ce

"~er de quoi manger

'~faim.

nagag!!a; puis vient le jeune époux, M. Alb~Y't Le Roy de Bonneville, donnant {9 bras à Mme de Richtemberset'. s~ t~&rraine. Voici les demotse~le'e d'honneur Mlles Le Rcy de Bonn'evUle, Ida Schwab, Jonas, Lage~. N's voyons ensuite Mmes Lisbonne, ) A.e'.ï-uc, Raynal, Halphen, Crémieux, Salvador, Lyon, de BiévIUe MM. Raynat, Le Roy, Fessant, Azevédo, docteur Lasègue, docteur Dupiay, Desmarets, Maxime et GastOR Dreyfus, de Rouville, Chéramy, Carraby, etc., etc.

MM. Lisbonne, député, et Lange, assistent la mariée en qualité de témoins; MM. Verges et A. Cohen servent de témoins au marié. Les jeunes époux et les membres de la famille prennent place sous un /!0!~ (dais) dressé au fond du temple, devant le tabernac!e qui renferme les livres de la Loi. M. Isidor, grand-rabbin de France, est présent. M. Zaddoc Kahn, grand-rabbin de Paris, et M. Lehmann, ont adressé aux mariés de touchantes allocutions.

Bientôt le y~/e/z est étendu au-dessus du jeune couple comme un voile protecteur; dans la ~<! se tiennent les Z~7:M, richement costumés en bleu et blanc. M. Eliézer Dacosta, ministre officiant, récite les versets d'usage; l'orgue fait entendre sa puissante voix.

Voici le moment solennel on présente à l'épousée un verre plein; elle y trempe ses lèvres, puis l'époux boit à son tour, et brise le cristal, symbole touchant qui peut se résuma ainsi Il sera plus facile de réunir les fragments du verre que de briser la chaîne qui unit les deux mariés.

MM. Sellier, Bosquin, Caron et Cerf ont prêté à cette solennité le concours de leur sympathique ta'ënt. L'orchestre était uniquement composé 3e musiciens de 1 Opéra. A dix heures, la cérémonie était terminée. Une accolade à Monsieur, un compliment a Madame, et en route vers l'Espagne, charmant pays pour la lune de miel.

La journée d'hier a permis au Parisien de voir en quelques heures, dans le séduisant kaléidoscope d'un rêve fugitif, Tokio, Rome j et Jérusalem. Une belle promenade 1

LA CHAMBRE BES MMJTES II n'était point aisé de répondre au discours de M. Haentjens sur les fantaisies économiques de la République.

Aussi M. Rouvier s'en est-il tiré au moyen d'un procédé classique, un peu fané, mais cependant de bon usage en- core

Vous nous d'tes, monsieur Haentjens, que nous dépensons trop. Et le 2 Décembre ? (Tonnerre d'applaudissements à gauche.) Vous nous accusez d'augmenter les impôts ? L'Empire a fait l'expédition du Mexique.

B Eh quoi vous afurmez que nos fonctionnaires coûtent M millions de plus que ceux des régimes précédents. Vous oubiieE que l'Empire a perdu l'Alsace et la Lorraine D.

Ces arguments triomphants ont provoqué sur tous les bancs de la gauche un enthousiasme délirant.

M. Haentjens répond, non sans raison, que les erreurs de FEmpire n'expliquent ni n'excusent les fautes de la République, et après un colloque animé entre le ministre des finances et M. Lenglé, M. Laroche-Joubert réclame avec insistance la suppression de l'impôt <! sur la farine intellectuelle B. M. Magnin surpris, se penche vers son collègue de l'agriculture et lui demande une explication qu'il ne peut obtenir.

A droite, à gauche, on s'interroge, on feuillette le budget bref, M. LarocheJoubert nous apprend que la farine intel-

lectuelle, c'est. le papier'

Sur quoi M. Marion demande familièrement, et comme en se jouant, l'établissement d'un impôt sur les revenus et salaires de toute nature, avec progression lente mais sûre. Déjà M. Rouvier commençait à malmener fort cet impôt socialiste et césarien, lorsqu'on lui fait remarquer, non sans à-propos, que le projet Marion avait été conçu, signé, déposé, soutenu en d'autres temps par lui, Rouvier, de Marseille.

M. Rouvier balbutie, distingue, ergote, et Qnalement conseille d'ajourner la ques-

Reuilly et dont nous savons que Pierre Carnot avait été jaloux. Venez, venez, madame Claire.Les marchands de vin ne sont pas tous fermés, nous achèterons du pain et un peu de viande u'oide. L'enfant sera bientôt remise. Prenez mon bras. appuyez-vous bien fort. vous vous soutenez à peine. Pauvre femme Pauvre petiote –Mais Pierre?.11 ne sait donc pas que vous avez faim ?.

H le sait. murmura Claire. Il est venu ce soir.Depuis deux jours il n'avait point paru. Je lui ai dit que Blanche se mourait.

–Eh bien?

Eh bien il est parti sans répondre. Ah le misérable. fit l'ouvrier avec colère, en serrant les poings.-Et penser qu'on n'envoie point aux galères des brigands de cet acabit! ils ne raur.a.ient pas vole.

Oh! monsieur Paul.

Parbleu je sais que vous allez le soutenir quand même. Vous êtes si bonne Mais c'est un fainéant, un ~oMap<-M7', un rien qui vailie Je le connais bien, allez! -Cet oiseau-là est capable de tout. Passez-moi la petite, madame Carnot. elle est déjà lourde. elle vous fatigue.

Paul Joubert prit l'enfant dans ses bras et poursuivit:

A la bonne heure comme ça vous marcherez mieux. Tenez, voilà un n~s~o~Mec ouvert. Entrons. Vous allez prendre ce qu'il vous faut. Vous mangerez n'importe quoi, pendant qu'on fera chauner quelque chose pour la mignonne. Ln demi-verre de vin chaud sucré, c'est ça qui la remettra tout de suite' il n'y a rien de meilleur sur l'estomac Ensuite nous arrêterons une voiture et 'ia vous reconduirai à ReuUly. Je suis en fonds. J'ai un parent à Clichy qui ~e devait une centaine de francs.jetons de chez lui. il m'a payé. il avoulu me garder à dîner, et il m'a fait un bout de conduite. C'est même ce qui m'a mis en retard, bien heureusement, car, si j'étais rentré plutôt, je n'aurais pas eu h chance de vous rencontrer.

On arrivait à la boutique du marchand

de vins.

Paul Jeubert~portant toujours Blanche, fit entrer Claire.

~"e s'assit, ou plutôt elle se laissa tom"ne table, et prit la petite sur ¡

~demanda

'ent!

touT-pttua. ï, y

Mon au. c'ommencement du vingtième siècle.

M. Brisson, président de ta commission du budget, vole au secours de son compère mais, lui aussi, paratt-H, avait signé <t cet écrit redoutable D et se tire d'aiTaire en soulevant une chicane de procédure.

Heureusement pour les deux verbes de la commission du budget, M. Marion se montre bon prince et donne à sa proposition une forme nouvelle autant qu'ingénieuse, qui permet a !a Chambre de l'accepter tout en la repoussant.

On exprimera des sympathies démocratiques pour le principe, et on en contiera l'application a la législature de 1924. Tout finit bien, et déjà. la majorité se remet de cette chaude alerte, lorsque le terrible Laroche-Joubert reprend à son compte l'amendement gracieusement abandonné par M. Marion.

Grand émoi. On discute sur te scrutin, tes députés républicains aimant fort à ne pas signer leurs votes la demande de scrutin, par chance inespérée, se trouve irrégulière, et M. Laroche-Jo~bert, qui tenait au vote public, renonce à l'amendement Marion.

Pour n'en point perdre l'habitude, M. Haentjens demande que la conversion de la rente soit opérée dans les six mois, et groupe autour de sa proposition une imposante minorité de 26 voix, sauf déductions.

La suite de la discussion est renvoyée à jeudi.

La séance est levée à six heures moins un quart.

` H LASREHETTE

SEISTA.TT ;w

S'il Mai!, encore une preuve de l'empire qu exerce M. Léon Gambett-a sur toutes les gauches du Parlement, de l'empressement effraye que celles-ci apportent à courber la tête devant l'expression de son momc~ë désir, la séance d'hier nous eût fourni une démonstration sans réplique. M. Constans, qui s'est acquis à Barcelone une renommée s' discutable e.t si discutée, est au premier chef, la créature et 1 instrument dévoué de M. Gambetta, l'homme qui a accepté sans sourciller le fardeau de l'exécution des décrets, alors qu'il en réprouvait l'esprit et l'opportunité politiques;–ce ministre a été l'objet des accusations les plus graves, les plus infamantes, et il a profité d'une chicane de procédure pour opposer une fin de non-recevoir a toutes îes offres de preuves apportées à la barre des .tribunaux Une telle attitude est des plus déplorables c'est le sentiment de M. de Gavardie, qui, avec tous les gens de cœur et de sens droit, n'admet pas qu'un homme d'Etat français puisse plus longtemps rester ministre, s'il accepte de demeurer sous le coup d Imputations de telle nature.

Dans un intérêt supérieur de moralité publique, l'honorable sénateur des Landes a donc voulu déposer une demande d'enquête sur les actes reprochés à M. le ministre de Fintérieur.

Mais M. Léon Say, auquel la gauche ne pardonne pas cette sorte d'impartialité antérieure qui a été le résultat évident de son tempérament apathique, croit les jours de sa présidence rigoureusement comptés, et, pour gagner sa réélection, opose soudainement une résistance maladroite aux exigences légitimes de M. de Gavardie.

II lui refuse la lecture de sa proposition puis, comprenant qu'il ne peut persister dans ce refus, lui dénie le droit d'en faire connaitrc l'exposé des motifs. La gauche, mugissante, se dresse tout entière, soutenant de ses bravos l'intolérance du président MM. d'AuditfretPasquier et Paris viennent défendre le droit de la. minorité et la liberté de la tribune; la gauche répond par de véritables hurlements de colère et par Ce cri, répercuté avec des grondements de rage: s La question préalable! x

En vain lui fait-on observer qu'elle n'a pas dit pourquoi elle réclame ce commode procédé d'éluder une question désagréable en vain lui dit-on qu'elle abuse de

f Tout à votre service. La bourgeoise a mis le pot-au-feu ce matin. Vous comprenez qu'il est froid, ie bouillon mais sur le fourneau à gaz il chauffera en moins de rien.

Alors vivement, s'il vous plaît, -deux bols de bouillon, une bouteille de votre meilleur bordeaux, du sucre, du pain et uu morceau de viande froide.

Le marchand ~e vins était un brave homme qui, comprenant l'urgence de la situation, se muILiplia.

Cinq minutes après Claire mangeait, et Paul Joubert faisait prendre a Blanche uu bouillon qui fut suivi d'un verre de vin sucré.

La mère et l'enfant sentaient leurs forces revenir.

Claire remerciait Dieu, en bénissant l'ouvrier que Blanche couvrait de bai-

'scrs.

L'heure avançait cependant.

H fallait retourner rue de Reuilly. Paul Joubert paya la dépense, reprit l'enfant dans ses bras et se mit en quête d'une voiture qu'il ne tarda pas a trouver. II emportait la moitié d'un pain, un morceau de viande, une bouteille de vin et du sucre.

Une heure du matin sonnait au moment où le Sacre stoppa a la porte de la maison qu'habitaient 'le ménage Carnot et l'ouvrier en papiers peints.

Cette maison se composait de trois corps de bâtiment, l'un en façade sur la rue, les deux autres formant aifes et s'étendant jusqu'à un assez vaste jardin fermé par un mur.

Paul occupait avec sa mère un logement au troisième étage du corps de lo- gis ayant façade sur la rue.

Le logement de Pierre Carnot. également au troisième étage se trouvait dans l'aile de droite. b

Vous voici chez vous, madame Claire.dit l'ouvrier en aidant la jeune 'cmme à descendre de voiture. Faites prendre encore un verre de vin sucré à ia petiote avant qu'elle s'endorme. et voici pour demain.

En même temps qu'il reme'tair. à Claire le paquet de provi.jons.iiiui glissait dans la main une pièce d'or.

–Oh' non. non. pas cela.bal-

butia-t-eue.c'est trou, monsieur

Paul.

.Ce n'est pas même assez. Ah si J étais nche.Eniin, on l'ait ce qu'on I P~Acceptez par anntic pour moi, 1 madame Ca~not, et dan.ë .deux ou trois

sa force, et que pareil déni de justice peut demain.99 retourner contre elle; dans son àSb.Iemëht de courtisanerie dans son ~rvilisme furieux, ët)p absout d'avance et sans examen M. Conslans, personnalité sacrée a ses yeux, puisqu'elle a été marquée du sceau de M; Gambetta.

Et cependant combien d'entre ses membres proclamaient, les jours précédents, qu'il était honteux de voir siéger dans le cabinet un homme sur leauel planaient d'aussi terribles soupçons,'sans'qui! pût, ou osât provoquer la lumière Ils le répétaient à tue-tête dans les couloirs du Sénat et nous avons entendu nous-même leurs doléances.

Quant à M. Gonstans, pendant une bonne heure et demie qu'a duré ce débat scandaleux, qui aura par toute la France honnête un retentissement énorme, il est resté silencieux, regardant vers ta gaiicne comment allaient se comporter ses amis. C'est au point que dans le public on se demandait par quelle faveur il avait payé cette lâche abdication de toutes les prérogatives parlementaires. Ce ministre, .ce prétendu nomme d'Etat, auquel ses familiers prêtent volontiers du caractère, n'a même pas eu un cri du cœur, un mot de protestation.

La scène était piteuse, humiliante au suprême degré pour ouiconque a encore un peu de sens patrioUquë et de sëhUmcnt de la dignité française.

Par 14S voix contre 123, la majorité sambettiste a refusé à M. de Gavardie de faire connaitre les motifs de sa proposition, et eette décision a été par el'e applaudie sans puaeur.

Un second scrutin a prononcé la question préalable. Sur d61 votants, '157 yoix ont adopté cette motion inique, la droite entière s'étant judicieusement abstenue. II faut bien l'avouer, le Sénat a paru honteux de ce résultat lorsqu'il a été connu, et, dans les couloirs, les plus exaltés de la gaucne semblaient euxmêmes embarrassés de cette victoire, sans précédents parlementaires, du moins si l'on excepte la période de la Terreur. La séance est promptement levée après cette orageuse discussion, et la discussion de !a loi sur les lycées de jeunes tilles est remise à jeudi.

Autour du Parlement

Calme plat. Réunion des. bureaux. Beau four Commencement des hostilités. Le fond du sM: L".s nommistairBs. M. Durfort de Civrac. indisposition de M. de Baudry-d'Asson. MM. Rochefort et Piégut devant la commission d'enquête. A quand une preuve? Au Sénat. La commission sur la, magistrature.– La virginité desfiUcs et M. Labou'aye. M. de Gavardie. Réunion do l'Appel au peuple.

Si la sëance do la Chambre s'ouvrait avec un calme plat, la, réunion des bureaux promettait d'être très agitée et très intéressante. Il s'agissait, on le sait, dénommer Ia..commis-. sion chargée d'examiner le projet de loi municipale relatif à la vilte de Paris. Jamais gouvernement n'a obtenu aussi beau/OHr/Quelle veste Pas un des commissaires élus n'approuve, sans restriction, le projet présenté par le cabinet. Et tous les commissaires ont été nommes à une très forte majorité. Dans certains bureaux, le projet ministériel n'a obtenu que quatre ou cinq voix.

La journée d'hier a été le commencement des hostilités entre. le scrutin de liste et le scrutin d'arrondissement. Du résultat de cette première escarmouche, il ne faut cependant pas déduire le résultat final. M. Gambetta n'a pas donné. Peut-être même le président de la Chambre est-il bien aise de l'échec du cabinet sur cette question..

La discussion dans les bureaux a été chaude. Tous tes députés de la Seine se sont déclarés contre le projet. M. Clémenceau et M. Godelle ont soutenu la même thèse.

Pourquoi? Dans quel but le gouvernement propose;t-il un sectionnement fantaisiste ? 1 Telle a été la thèse des adversaires, et aucun des défenseurs du ministère n'a osé dévoiler le fond du sac.

Un 'seul commissaire nommé, M. Dreyfus,

jours venez voir ma mère. –Je ne veux point c;ue vous ayez faim, ni la petiote non plus.

En face d'une si cordiale insistance Claire ne pouvait refuser.

Eue pritdonc la pièce d'or, et serra avec l'effusion d'un cœur reconnaissant les mains de Paul Joubert qui lui dit Au rgpo~! embrassa Blanche sur les deux joues et remonta chez lui.

Claire fut bientôt dans son logis.

Triste logis, hélas qui suait te misère par tous les pores.

Quel mobilier

Une mauvaise commode, trois chaises boiteuses, une table de bois blanc, un lit sans matelas, une seule paillasse, une couverture de laine réduite par l'usage à l'état de guipure. D

Claire couchait dans un berceau un lambeau do toile bise lui servait de draps.

La jeune femme alluma un morceau de chandelle place dans un bougeoir eu ferblanc puis elle prépara un demi verre de vin sucre, et le fit boire à l'enfant qui ne tarda point a s'endormir.

Seule alors dans cette chambre misérable, en tacs de ces murailles nues, la malheureuse C'aire se mit à réuéchirà ce qui venait de se passer, à l'accueil de son père, à l'en'royable impasse où elle se trouvait, et elle éclata en sanglots. Bientôt cette crise de douleur se calma, mais pour faire place a une irritation terrible.

Sa pensée remonta vers les jours d'autrsfbis

Elle se revit innocente, calme, heureuse, jusqu'au jour où pour la première fois eitc avait rencontre celui qui devait la conduire à sa perte.

Elle se souvint de toutes les larmes versées depuis ce jour; des privations sans nombre, des brutalités, des mauvais traitements que Pierre Carnot lui faisait subir.

Lui seul, par ses habitudes de paresse et de débauche, l'avait plongée dans la plus abjecte misère.. Ses regards tombèrent sur le doux visage de Blanche endormie.

Les paroles de Daniel Gaillet lui revin-

rent a l'esprit.

Qu~ m'importe une enfant sans nom? une bâtarde ? ~vait dit ce père irrité.

C'était vrai! –Une enfant sans nom' Une bâtarde!

Pierre Carnot n'avait, pas même songe a rcconnaih'c Blanche j Cette idée exaspéra Claire. <

DUBVtLLE.

se rallierait au projet, mais. il y a un ~f; à à. une condition. C'est qu'il serait modifié quant au sectionnement. MM. Greppo et Marmottan veulent le scrutin de lista par arrondisàecient, màis admettraient le sectionnement s'il n'était pas aussi fantaisiste. MM. Hëmon, Versigny, Perras, Clemenceau, Durand, Hérisson et Barodet sont partisans du scrutin de liste pat' arrondissement.

En définitive, le gouvernement ~'a être obligé de retirer son projet, s'il ne veut pas être battu à plate couture. On lui prêtait déjà cette intention hier; après le vote des bureaux. Ce serait politique, et en tout cfs prudent'. Trop de co?!j<ance nuirait.

Ainsi que noua l'avions prévu, M. Gambetta n'a pas présidé la séance. M. Durfort de Civrac l'a remplace au fauteuil présidentiel. M. Gambetta craignait sans doute un incident p'rfvOq~é p;àr M. ~e Baudry-d'Asson. Sa présence aux obsèques de M. Albert Jo!y ne pouvait être une excuse valable, puisque tous les députés qui s'étaient rendus à Versailles avalent eu le temps de rentier à Paris avant la réunion das bureaux. Si M. Gambetta a vdutu se servir de ce prétexte pour éviter un incident désagréable, il n'a pas été servi a souhait. M. de Baudry-d'Asson, retenu par une indisposition, n'a pas repris son siège de député. C'est donc partie remise.

La commission d'enquGtë a entendu hier MM. Rochefort et Piégut,ce dernier administrateur du journal de M. Laisant.

Dès une heure trois quarts~ M. Rochefort était dans la salle des pas-perdus, e Est-ce que Gambetta prëside, demandait-il à un député ? Je voudrais bien le voir passer il y a si longtemps que je ne l'ai vu de près

D'après M. Rochefort, M. Delaroche, alors archiviste au Ministère de la guerre, avait su que des perquisitions avaient été faites che~ Mme de Kau)la. Or, dans ces perquisitions, on découvrit que des soumissions avaient été consenties par M. de Cissey à Mme de Kaulla. M. Rochefort n'a pu fournir la preuve de cette découverte. Nous constatons le fait.

M. Rochefort a prétendu que M. Delaroche avait prévenu de cela le maréchal de MacMahôn qui, a la suite de l'instruction, pria M. de'Cissey de donner sa démission. Aujourd'hui, M. Delaroche est mort, et M. le maréchal de Mac-Mahon pourra seul attester la véracité de cette altégation.

Le rédacteur en chef de l'/n~-<!M~c<7; a terminé sa déposition en disant qu'il apporterait jeudi, à la commission, les pièces constatant certaines malversations. Ces pièces lui ont été remises par deux entrepreneurs, MM. Silver et Candaz.

La déposition du rédacteur en chef de l'/)!/c~H~ n'a pas été longue. Elle a duré dix minutes à peine. On peut la résumer ainsi beaucoup d'esprit et pas de preuves. En outre, pas un fait nouveau.

=~

M. Piégut a déposé apres'M~&ochefort. Il a longuement parlé sur la question du mobilier de Mme de Kaulla qui, d'après son dire, aurait été payé par M. Godillot. Inutile de dire qu'il n'a pu fournir aucune preuve. Cela lui aurait été bien difficile. Le Ga;f/oM a, en effet, publié le spécimen de la facture constatant que tout a été rég)c, par acomptes et par traites, par Mme de Kaulla.

M. Piégut n'a guère éclairé la commission. J'ai entendu parler de telle chose; on m'a dit que M. X. en savait long là-dessus. Adressez-vous à lui; pcut-Stre il pourra vous renseigner. Air connu, déjà chanté par les deux premiers ténors Laisant et Rochefort..

A quand une preuve ?

BSc:m!<m <!c 5'Appe! au penp!<; t-

Les membres du groupe de l'Appel au peu*pie étalent convoqués pour hier soir, huit heures et demie, auneaimportantcréunion". Trente députés environ y assistaient. Le secret le plus absolu a été recommandé par le président, M. Ganivct. sur la délibération qui allait avoir lieu. Mais il n'est pas de secret, si bien gardé fût-il, que nous ne puissions connaître. Nous dirons donc que M. Ganivet a, dès le début de la séance, expliqué le but de cette convocation xtraordinaire.

Et pendant que je vais mendier pour sa fille murmura-t-elle avec rage et désespoir–que fait-il ?–II est dans quelque bouge, ce misérable sans cœur et suns entrailles il boit avec l'argent volé Oui, vole car ne travaillant plus il ne peut rien gagner Ah que mon père a Lien raison de me repousser, de me renier Je suis infâme infâme d'avoir oublie mes devoirs d'honnête fille! infâme d'avoir suivi cet homme! infâme d'avoir subi son autorite dégradante infâme de ne l'avoir pas quitté quand j'ai connu ses vices! Oh! cet homme! ce bandit! ce lâche! En ce moment un coup brusque frappe contre la porte iit tressaiUir la malheureuse.

Elle se dressa frissonnante.

–Qui est la? demanda-t-clle. Moi. répondit une voix connue.

Ouvre.

Claire tira le verrou.

Pierre entra suivi de Malpertuis, qui portait du pain, du vin et la moitié d'un gigot froid.

Ferme la porte, commanda Pierre et range tout ça sur la table. Nous allons souper.

En disant ce qui précède ses yeux se tournèrent vers le meuble qu'il venait de designer et que couvraient les provisions achetées chez le marchand de vins de la rue de Clichv.

Il fronça les sourcils son visage prit une expression dure et menaçante. D'où vient cela? demanda-til d'une voix sèche. Tu mentais donc en me disant que la petite avait faim L'irritation nerveuse, résultant 'des réflexions pleines d'amertume de la pauvre femme, n'était point dissipée.

Aussi ce fut avec une violence bien diiïerento de sa douceur habituelle qu'elle repondit

–Je ne mentais pas! Je ne mens jamais!

Pierre, étonné, la regarda. Elle ne baissa point les yeux et soutint. hardiment le regard fixé sur elle. Encore une fois,-reprit Pierre, d'oD vient cela?. Tu états sans un sou, disais-tu?. <

C'était vrai, tu le sais bien.

Où donc as-tu, f rouvc de l'argent ? Où?. Tu veux que je te le dise? s'écria la fille de Daniel Gaillet avec un éclair dans les prunelles.

Je le veux.

Eb bien, j'ai mendié!

Mendié! !) dbuta Pierre, stupëMt. Tu as mendie, toi ? 1

Les incidents qui se sont produits dans te groupe, quoique n'en étant pas la cause nominale, étaient en réalité la seule question qui devait être discutée. On a essayé d'aplanir Isa difficultés; oh n'a pas précisément abouti. Divers membres ont parlé de conciliation, de concessions à faire, afin d'amener tout le monde à l'union. M. Paul de Cassagnac a aussi prononcé un discours.

Bref, rien n'a été décidé relativement au programme de conciliation qui était proposé, programnie dans lequel les droits du prince Napoléon seront formellement reconnus.Une commission a été nommée avec mission de rédiger sette déclaration, qui sera ultérieurement soumise & l'approbation de tous les membres du groupe.

Au Sénat, l'Intérêt de la journée était i?H$sî dans les bureaux, qui avaient à nommer fat commission chargée d'examiner le projet de loi voté par la Chambre sur la magistrature. Un seu! commissaire, M. Pelletan, approuve sans modification aucune 1s projet de loi; troiF, MM. Bertauld, TenailIe-Saligny et Bernard, l'acceptent sans l'article 8, qui suspend l'inamovibilité cinq, MM. d'AudIHret-Pasquier, Bérenger, de Maleville, Brunet, Jules Situon et Delsol le repoussent dans son entier. M. Laboulaye a ainsi exprimé son sentiment, dans le neuvième bureau <r C'est comme si vous suspendiez la virginité chez les jeunes filles, pendant un an. Vous feriez-vous forts de la restituer ensuite? M. Rouher avait: déjà dit, sur ce même projet < La suspension del'inamovibilitépeut se comparera un décreu qui suspendrait temporairement la virginité.

Le gouvernement peut être fier de la journée parlementaire. C'est une douMe défaite. La partie semble psrdue pour le ministère. Pic, repic et bientôt capot..

M. de Gavardie a été sollicité detommaniqucr aux journaux l'exposé des motifs que l'intolérance de la gauche a si bien étouffe en séance.

Le sénateur des Landes par déférence: envers le Sénat, n'a pas cru devoir le faire. Il se réserve toutefois de revenir sur laquestion par la vois d'une Interpellation de la sorte, le Sénat ne pourra éviter de se prononcer sur le fond en écartant la proposition par la question préalable.

P. DESHAYS

OBSÈQUES DES~. ALBERT JOLY Les obsèques d'Albert Joly, député de 1& première circonscription do Sciuo-et.-Oise. qui Ont. eu lieu hier, à Versailles, ont r~utt un grand nombre de notabilités du parti yc-pubticain, ainsi qu'une foule de curieux. M. Grévy était roprésentéjpar son chef d& cabinet; le président du Sénat, M. Gambetta et le ministre de l'intérieur étaient. présents.

Une délégation de vingt-cinq membres d(~ la Chambre basse, désignés par le sort, à ta. dernière séance,suivait aussi le convoi, qu'accompagnaient les municipalités de la circonscription et différentes délégations. Dans l'assistance MM. Léon Renau!t, Andrioux, Cyprien Girerd, Dovôs, SpuUer, Ra~ynai, Lopèro et la' plupart do leurs coHogues do l'Union et de la Gaucho républicaine, dont, faisait partie le défunt le général Nugues, commandant !e département; des avocats, dc~ journalistes et des francs-maçons revêtus du leurs insignes.

M. Barthélémy Joly et ses fils conduisaient le deuil.

Les cordons du poète étaient tonus pac MM. Brisson, vice-président do la Chambra des députés; Rameau, ancien maire do VersaiHes; Dcroisin, maire actuel; Cottu, préfot do Seino-ct-Oiso Maussoir, bâ'onni<;r do l'ordre des avocats du barreau de Versailles, et par un surveillant de la loge maçonnique. La haie était faite par deux batteries d~ 11" d'artillerie, commandées par le côlonct Roux Joffrenot de Montlebert.

Au grand mécontentement des radicaux, la. fami!)o du défunt avait demandé l'intervention du clergé, et la dépouille mortelte d'At- 1. bcrt Joly a été conduite à l'église- NotreDame, où une messe a été dite par l'abbé Payon.

Il n'y a pas eu d'absoute.

Au cimetière, où on est arrivé vers on'/o heures et demie, en se bousculant à qui mieux mieux; sept discours ont été prononcés. Le maire de Versailles a dit quelques paroles auxqueltes il a eu le bon goût de nu pas mêler do politique.

Oui, moi Je suis d'abord allée trouver mon père avec Blanche. J'espérais, non pas son pardon car je sais trop qu'il ne peut pardonner, mais sa pitio pour l'innocente créature qui ne demandait point à naître.Mon père a refusé de me secourir et de me reconnaître. H m'a dit qu'il n'avait plus de fille. H m'a chassée!

Il a fait cela cria Pierre Carnot avec fureur.

C'était son droit et .je ne hu reproche rien. et je te défends de l'insulter Après ?. interrogea le misérable, les dents serrées, la voix situante. Après Eh bien, quoi, après ? il me semble que ça se devine. La petite mourait de faim, et je ne veux pas qu'elle meure.J'ai tendu, la main. j'ai mendie.

Tu mens! –Je dis la vérité!

Et c'est avec l'argent de l'aumône que tu as acheté ce pain, ce vin, ce sucre, cette viande?

C'est avec l'argent de l'aumône. Pierre prenait l'un après l'autre les objets qu'il venait de nommer et les rejetait violemment sur la table.

Il vit ta pièce de vingt francs.

Et cet or, s'ccria-t-H, est-ce une aumône aussi?

–C'est une aumône. répondit froidemen t Claire.

Tu mens! répéta le jeune homme livide de fureur. Cet or te vient de Paul 1 Joubert, que j'ai mis à la porte d'ici et à qui tu t'es vendue!

Malpertuis voulut interrompre le jeune homme dont il connaissait les emportements aveugles et qu'il savait jaloux do

l'ouvrier.

Pierre, lui dit-il Pierre. prends garde.

Tais-toi!commanda ramant de Claire. Ce qui se passe dans mon logis ne te regarde pas! c

Puis, s'adressant a sa maîtresse, il poursuivit avec un accent d'eiYrovabio rage

–'Oseras-tu nier que Paul Joubert te fait la cour depuis longtemps, q~e tu t'es livrée à lui ce soir, et qu'il t'a payée?. Sous le coup de fouet de cette insulte Claire se redressa, frémissante.

Ah !–St-eIle d'un ton de mépris suprême je te savais bien lâche et bien infâme, mais tu l'es plus encore que je ne le croyais.

(~! ~K! XAVIER DE MONTËP1N


M" Hauss.mann, au nom du barreau de 'Versailles M. Langlois, en sa qualité do député de Pontoise, M. Thomson, députe do l'Algérie, et M. Dcvès, pour la gaucho républicaine, ont éga.!omont parle sur le bord de la fosse.

M. Spuller, porte-parole do l'Union républicaine, a ensuite "voulu, accentuer le côté politique de cette-manifcsta'tion somi'parlementaire il l'a. fait avec un feu extraordinaire.

Puis est vcnu Mt G&mbetta. qui a improvisé, à. titre d'ami dos amis (c'est lui qui l'a dit) un petit discours'dont nous nousgardorons~ien do cri~quër les passages consa.crés au mort qu'on ploura.it) mais dans lequel notre recueillement na nous a pas empëshé de rema.rqu'6r quelques énermités. Dopolitiquo.ilyen avait peu ou point; toujours la gtorincatiou do l'opportunisme a personnifie par l'orateur. C'est, dit-i), le parti républicain te plus pur, le plus rigoureux pour les principes, mais le plu.s ~oMran<pour. Jes personnes. (Haudry tt'Asson, réjouis~

toi )

Le président de la Chambre semble laisser flotter son imagination méridionale entre la théorie matérialiste ot cetle do l'immortalité de l'Ame, car il s'écrie

n Je viens adresser un suprême adieu et plus loin Je no te dis pas adieu. Quelques individus en gilet do laine ou en bras de chemise, que l'incurie du service d'ordre a laissés arriver à deux pas des orateurs, soulignent par des bravos intempestifs tes apparitions du mot République; A nne heure, la cérémonie terminée., les francs-maçons accomplissent les formantes en usage dans leur /<e.

Nous plaignons sincèrement les orphelines et la famille dont le légitime désespoir a été enseveli sous les uiam.Iestations politiques des amis du défunt.

CHARLES MA)NARD.

Le Reportage tL aN'ture (te !a rue S~juncourt Rillard, l'assassin de la femme Louis, marchande de vins, ruePopincourt,a. succombé hier matin, à sept heures, à l'hôpital Saint-AntoilM), où il avait été transporté après satenta~ve de suicide.

Quelques heures plus tard, on procédait, rue Popincourt, aux obsèques de la. malheureuse victime.

Tout }e quartier s'était massé sur le passage du cortège se rendant à l'église SaintAmbroise, où a eu lieu ta cérémonie funèbre. A une houro, le convoi s'est dirigé vers le cimetière d'Ivry, suivi par une foule considérable qui commentait fo tragique événement et s'entretenait du dccos du meurtrier, survenant à l'he.urd même où on enterrait la pauvre femme.

tje vo! de rEc<t!f dt'a poata et chaMs- eées. M. Denis, commissaire do police du quartier, a mis hier en état d'arrestation provisoire un nommé X. contre lequel il a, été relevé, par l'enquête, des charges sérieuses à propos du vol commis à l'Ecole dos ponts et chaussées.

X. après avoir subi un long interrogatoire, a. été écrouô au Dépôt. L'enquête continue.

En ëtat <te t'éheU!<m. Deux soldats, appartenant-à l'intautcrio de ligne, traversaient hier, à minuit, la place do la Bastille, lorsque, en arrivant & l'entrée du boulevard Ben.umarehais. ils avis-front le gardien deIa.paixSchutz.du quatrième arrondissement, qui se promenait sur le trottoir. ~.es deux fantassins, qui paraissaient )égoroment ivreH, se prirent à injurier l'agent c<tui-ci leur ir.tima l'ordre de poursuivre leur chemin mais tes deux soldats, loin d'obéir, so précipitèrent sur la gardien de la paix qui eut la main traversée par un coup de sabre. Une lutte s'ensuivit, dans laqueUo Scbutz eût été tué sans l'arrivée d'autres gardiens de ]a. paix, qui purent s'emparer, non sans peine, des doux forcenés et les conduisirent au poste, tandis que l'agent blesse, qui perdait beaucoup de sang, recevait les premiers soins

dans uno pharmacie voisine.

dans uuq hharmacie voisine. REPORTER CONSEIL MUNICIPAL .Dep'.ds quelque temps, les séances du consoii munictpàl étaient paies et dénuées d'intérêt. ~appartenait au citoyen Rochefort do \'enir faire une heureuse diversion ~n proposant d'élever un monument expiatoire aux mânes des communards fusilles en mai 1871. En provoquant, à la veille des élections municipales, un vote sur cette question catégorique, lo rédacteur de l'.fn~aftst'yca~ a certatnemont voulu compter par avance les purs <tue l'on pourrait désigner à coup sûr au choix des électeurs. Aussi beaucoup ont-ils vu avec terreur le citoyen La.nessa.n brandir, & la tribune, le papier qui pour eux était un arrêt de mort.

Kous ne reviendrons pas sur le texte de cotte proposition, qui est connue de tout le monde et contre laquelle une vieille barbe de 1848, le citoyen Cadet, a ou le courage d'éle- ver sa voix chevrotante.

En réclamant naguère l'amnistie,ses intentions étaient pures et son but louable connaissant tes douleurs do l'exil, il Voulait, oublieux du passé, ouvrir aux proscrits les portes de la France et ses bras; ma.is jamais, au grand jamais, les vrais et sincères républicains tels que lui n'ont voulu réhabiliterou gloriËor la Commune.

Malheureusement, les intéressants proscrits n'ont, pas tenu tout ce qu'ils promettaient depuis leur retour, certaines porsonualités, notamment.

Ici, M. Cadet est violemment interrompu par l'extrême gaucho; ou réclame la clôture, et le tumuhe va cresccndo~tàntctstbtcn que la président Gernossot), ahuri, agitant 'désespérément sa. sonnette, se voit forcé do suspendre ta séance au milieu des crts, des interjcctiuus, des épithètos les moins aima-

b)es.

Pendant près d'une demi-heure, c est une vf aie séance do la rue d'Arras. aux plus mauvais ~ours. EnSn, profitant d'une aecaln.io, M. Cernosson, de plus en plus ahuri, ht péniblement les deux ordres du jour motivés suivants aconseil, considérant que. la pétition ne représente aucun mouvement d'opinion sérieux, et que d'ailleurs les élections auront prochainement l'occasion de dir&'leur senti-n'.cnt sur la proposition qu'elle contient, passe A l'ordre dCt )our signé Sigismond Lacroix, Ijamet, Dolabrousse, etc., etc.

Le conseil, considérant qu'il y a heu, par respect pour le droit de pétition, de renvoyer a- ta commission compétente pour, sur un raptortmotivé.étreultériourementstatuéet.toutes réserves faites sur la solution à donner à la pétition, renvoie à la commission, bigné Henry Maret,.Iules Roche, Ca.ttiaux.Songeon. En"e)hard, Maillard, Lanessan, L&tont, etc.. Ni l'une ni l'autre de ces doux propositions n'a d'ailleurs été acceptée, et .l'ordre du ~ur jjui- et simple qui, do droit, avait la },.iunté, a..étévoté p&r voix sur 62 vo-

tants..

'E~'administration, direz-vous, que ~aisa.itp!!a pondant ce temps-là? M.Herold était a !)é tranquillement au Sénat, laissant a sou &ccrétairo général l'ennuyeuse mission de protester en style prudhommosque contre o dopùt, d'une pétition tondant a perpétuer le souvenir d'actes auxqueis 1 oubh convient !:oul désormais j-

Le re.s'o de la séance s'est passe a discuter ies mérites et les inconvénients do a commission du budget, pour laquette M. Hubbard n'est pas tendre. Depuis que cette commission existe, le budget, augmewc chaque année, ce qui lui fait dire, n en déplaise au solennel M. Brisson que ce rouage e 'est aussi inutile au conseil qu'a la Chambre des députés. `

Afin de donner une leçon au gouvernement et à t. Ferry eu pariicuiier qui, dans les délices de son ministère, neghge la loi

municipal, M. Hubbard a propose de rejeter radicalement le budget.

Cotte proposition n'a pas été admise, et M. do îîérédia, dans un long empesé nnanciert a annoncé qu'indépendamment du dégrèvement sur les vins la commission du,budget, si cruellement malmenée, allait proposer 135,000 fr. de dégrèvements sur les verre~ à vitres, 149,000 fr. de réduction sur les droits du poids public, 100,000 fr. d'abaissement des droits delà navigation, etc., etc. Cette commission optimiste prévoit 142 millions de recettes pour l'année prochaine, mais, en re'vanohe, eHe augmente ~orriMenieut les dépenses, et, la laïcisation à outrance aidant, le budget do l'enseignement, qui n'était que da 6 à 8 millions en 1870, atteint maintenant lo chiffre de 20 millions c'est raide.

? ~A.<r"V'B'TA.'9'.?'V1~

.M.j.<L~-N-~jjn&H~m.A~~

tt existe aujourd'hui nombre de journaux littéraires. Pour quelques-uns~ la. littérature n'est qu'un prétexte. On y introduit 'a politique. Qu'importe a la femme l'exclusion de M. de Baudry d'Asson ou la cession de Dulcigno, par exemple? D'autres cherchent-la célébrité et la vogue par une légèreté, par trop poussée à 1 excès. Bien peu laissent de cote la politique et se renferment dans un seul but distraire les veillées du foyer. Parmi ceux-ci, citons le ToM~a~cs .Mères. Nous avons déjà parle de son noble but, couronné d'un j o!i succès t la science, 1 hygiène, l'économie domcstiquc~les théâtres, îamusique, la vie à la campagne, les conseils a la maîtresse de maison, les récréations .enfantines, en un mot, tout ce qui intéresse, une famille intelligente et honnête, y est traite de main de maître et accompagne de jolies gravures.

Voici le moment dçs primes le Journo~ des Mères n'est pas.cn retard. Toute personne qui s'abonnera, pour un an, à partir du 20 décembre prochain, recevra l'une des quatre magniuques primes suivantes

La /)oMp~ /~eM~, dont le prix depasse vingt francs.

Z<? c<MïO~ de mar~e, joli jouet, ne présentant aucun danger et faisant fort

peu de bruit.

Zejoo:'sso~ d'or, créé spécialement pour le journal. Ce poisson nage. comme un poisson véritable, cHmite, à s'y méprendre, toutes ses évolutions.

La nto/~re d musique, il sufMt de presser un bouton place sous l'anneau, pour en obtenir un air charmant. De plus, un numéro supplémentaire exceptionnel, dédie, à l'occasion de la Noël, aux enfants, sera adressé le 24 décembre a tous les abonnes.

Terminons en signalant un ouvrage considérable et unique dans son genre la Toilette de .Se<M, contenant des gravures et des patrons, a l'aide desquels la mère de famille peut elle-même confectionner la toilette de Bébé.

Nous reviendrons, d'ailleurs, sur cet ouvrage important.

F MULLER

LA m~~I~~E

Les Bourses se suivent et no se ressemblant pas.

Lavoi)lo, de la baisse le lendemain, do ta. hausse.

On no parle plus de l'émission du 0/0 ~Mor!Msr(& ni de l'ëlévatron du taux do l'escompte à la Banque de Frauco.

Les doux fonds du type 3 0/0, qui avaient été plus atteints par tes bruits mis en circulation, ont regagné 27 centimes te 5 0/0 ne s'est amélioré que do 10 centimes.

Hausse de 21 25 sur tes actions du Cr<Mt'< /bnc:'pr ~'rc/n-c, à 1,38625 les primes dont 10 francs, pour fin courant, se négocient à 1,415 francs. Rien d'étonnant à cette bonne attitude, en présence do l'excellente tenue des obligations égyptiennes. L'L~t/Me est à 348 50 au comptant, et à 34750 & terme la Prt'c~c~tcc fait 473 75, et la Do"KMK~o (coupon semestriel de 12 65 détache depuis avanthier), a.480 francs.

Affaires actives sur les obligations foncières et communales 1879. Los Cont~K't~/cs /(S'5'0 se souscrivent avec suite aux guichets du Crédit Foncier et aux caisses dos trésoriers payeurs et des receveurs particuliers. C'est demain, 9 décembre, que se tiendra la seconde assemblée constitutive du C/'cc~< /°u/!Cfe~ et <co<c d'/Kyëfte. Aussitôt cette formalité légale remplie, le fonctionnement t social commencera. On sait que plusieurs grandes opérations financières se préparent eties seront certainement avantageuses pour le 7'MCt'er 6<'A~ërte, et avantageuses pour le Crcdt< ~/bytCtc/- de .France.

Encore deux jours qui seront consacrés & l'émission des actions du CfMC~ de ~'a~&m<t, aujourd'hui et demain, 8 et 9 décembre. L'élan est magnifique, et tes souscriptions sont nombreuses et importantes aux guichets de tous les établissements do crédit qui se sont chargés de recevoir les demandes. La Ba/t~HC Pa~tSte~ne pour perpétuer le souvenir do cette mémorable opération fmanc'cre, remettra, à tous les souscripteurs qui s'adresseront à ses caisses soit personnellement, soit par correspondance, dos médailles d'or, ou d'argent, ou de bronze, selon l'importance des demandes. On avait répandu le bruit, avec une intention malveillante, que le Président sortant des Etats-Unis, M. Hayes, désapprouvait l'oeuvre du percement de l'isthme de Panama. H n'en est absolument rien. C'est le contraire qui est exact. Voici les termes mêmes duMessage présidentiel en ce qui concerne la grande entreprise de M. de Lesseps «Les Etats-Unis garantissent les droits de neutralité, de souveraineté et do propriété de la Colombie dans l'i.sthme do Panama.)' o

Les obligations de ia.Bci'ra.A~o.nt donné lieu à des négociations actives; on a coté successivement 236 50,296 75 et 297 fr. Le cours de 300 francs sera. bien vite franchi. Ce sera la. première étape de hausse. La seconde étape, qui conduira le litre à 320 francs, no tardera pas beaucoup à se manifester. On fait 526 25 sur l'action de la ~Bcr~Me nationale f~ Z.M.rent&oft~. On devra bientôt coter 550 fr. et puis 575 fr.

Los actions do la Co~/x~~t'e T/'anscK'~M~Ke font 607 50 au comptant et 605 à terme. L'acompte de 20 francs annonce sur le dividende à distribuer te 1" janvier témoigne des résultats excellents obtenus pendant l'exercice courant. Les augmentations de. reccttos continuent a se développer sur toutes les lignes. Le service des cargo-boatsdoMarsei))e sur les A(tti)[es donne notu.mment des recettes bien au-dessus de celles que l'on a.Yaitprévues.

Sur les lignes do l'Algérie, ta. moyenne dos recettes est toujours satisfaisante. Le paquebot CAc:r~M-<3Mtn.(, do retour à Ma.rsonlo, va très prochainement rentrer on ligné. Lo .P/M'/M.r cs/)ay?to/ est à 675 fr. Le conseil d'administration de cette compagnie a décidé !o paiement en janvier d'un acompte do 15 f. sur les produits do 1880..

Marché animé sur tes actions du Ga-r~e Gc:n~. On a successivement coté 650, 651 25, 652 50, 653 75, 655, 656 25, 657 50,:G5S 75 et.' 660 francs. On avait fléchi ces jours derniers à cause de l'appe! du troisième quart. Mais des cours plus élevés ne doivent pas tarder à réapparaître à la. cote.

Les actions de la..P~ccKc'/t sont à 5'!0

francs. Cette Compagnie est remarquablement dirigée et administrée. Etio no. peut manquer do produire d'excellents résultats. Les cours se sont légèrement améliores sur les titres du .So/ct/ccte!e~. Mais on n'est encore qu'à 315 francs. Nous ne serions nullement surpris do 200 ou 300 francs de .Musse; on connaît l'élasticité des titres d'assurances. On est à 76 75 sur les O&s A~~te! ~6S. Rappelons à nos lecteurs que le paiement des soldes de coupons, montant à 19 a0, sera euectuô à partir du 10 courant. A quand le tirage des lots? PETITE BOURSE DU SOIR

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Mme des Prunelles est une Bovary appelée à bien tinir, parce que son mari est un garçon d'esprit, et riche par-dessus le marché, au lieu d'être un pauvre petit y/v~er de village, comme Bovary. Mme des Prunelles habite Reims, elle tient le haut du pave. Est-ce l'infucncc de cette patrie du vin de Champagne ? les tranquilles joies du foyer conjugal ne suffisent pas à son âme son bonnet d'honnête femme frémit sur son front comme un bouchon de Roodcrer ou de Cliquet au bout du goulot, quand les fils sont coupés, sauf un.

Elle ûirte, en attendant mieux, avec le cousin Adhemar, lequel est d'autant plus pressé de conclure que ce don Juan de pacotiitc, simple garde général des forêts, ~a être appelé à un changement de résidence. Il faut qu'il ait vaincu avant de partir pour Arcachon. Or, comme toutes les femmes qui s'ennuient, Cyprienne des Prunelles attend le divorce pour se désennuyer sans remords. Adhemar imagine de se faire adresser de Paris, par un ami complaisant, une dépêche lui annonçant le vote du folâtre projet Naquet, et it compte être irrésistible, son papier bleu à la main.

C'est le taiisman qui doit triompher des scrupules suprêmes et lever les derniers obstacles. En en'et, Cypricnnc consente pour la première fois., a un rendexvous dans l'appartement de garçon de son ami. A quoi bon se contraindre? L'adultère ne va-t-ii pas avoir son sacrement? comme disait Sophie Arnould. Heureusement, des Prunelles est un malin. Il feint d'aller se renseigner Ma sous-préfecture, et il en rapporte la coniu'mation officielle de la fausse nouvelie, qui devient vraie pour tout Reims, comme si elle figurait déjà au butletin des lois. Adhemar lui-même, l'inventeur du têtegramme, donne dans son propre mensonge et tombe dans le piège qu'il a fabriqué, en voyant des Pruncitus quitter son rôle de mari jaloux, encourager ses visites au lieu de les compter, l'.cngagcr dincr, bref le traiter en honorable successeur et non plus en rival et en braconnier.

Au second acte, qui est de beaucoup « ic plus heureux des trois on est en p)cin sel comique. Voil~ la vraie comédie avec son visage de bon sens sous te masque de la tbiic. Saluons le bon rire, cette santé de l'esprit, et remercions cordialement les deux auteurs car Sardou nous en voudrait d'oublier son collaborateur, Emile de Najac, auxquels nous devons l'amusement sans nuage et sans remords de cette soirée exceptionnelle. Certes, leur pièce est vive, elle est même leste par endroits; mais elle n'excède pas les limites que les honnêtes gens donnent leur gaieté. Si, en quelques passages, celles-ci ont paru franchies aux plus sévères d'entre nous, c'est la faute des acteurs qui ont trop souligné, çà et là, Mme Chaumont surtout, emportés par leur fièvre nerveuse du premier soir. Par un phénomène de plus en plus rare, la pièce, cette fois, est-supérieure à ses interprètes, quoi que ceux-ci, ainsi que je 1 ai dit hier, se soient montrés excellents. Au second acte, le mari, qui a entrepris la cure des visions romanesques de sa femme, passe décidément à 1 amant, qui va devenir le mari par le bénéfice du divorce, ia suite de ses affaires. Des Prunelles n'a plus qu'à se replier en bon ordre vers son célibat reconquis, x Quittons-nous en amis et expliquons-nous cordialement, dit-il à sa femme. Dans une scène exquise, où l'esprit jailtit des lèvres des personnages et des incidents de la situation retournée avec un naturel et une abondance extrêmes, les deux époux, qui s'étaient vivement querellés à l'acte précédent; se racontent l'un a. Fautre les bons tours qu'ils se sont joués. Mme des Prunelles confesse les subterfuges de sa correspondance avec Adhémar; M. des Prunelles révèle, avec l'orgueil d'un inventeur qui s'admire,, le secret de ses contremines.

C'estainsique, chaque foisqu'Adhémar entrait, une sonnerie électrique ingénieusement adaptée au bouton de la porte l'avertissait de se tenir sur ses gardes. Ms rient d'abord; puis Mme des 'Prunelles s~aulige de voir ce mari si gai, si bon entant, prendre aussi rondement son parti de la perdre. Avec Adhemar, qui n'a pas plus d'esprit que de fortune, et qui n'avait pour lui que la saveur du fruit défendu, ga vie future lui apparaît sous des couleurs de moins en moins rosés. Il jouera, en somme, !e même air que son

prédécesseur; scatcment it )e jouera

moins bien, et Mme des Prnnd!es, dans le nouveau ménage qui s'apprête pour elle, aura pour budget !cs vingt mute livres de rentes qui b)t appartiennent en propre, plus les appointements de son mari numéro 2, total vingt-deux mit te cinq cents francs, au lieu des soixante bons mille francs qui reprcsen.t&.it l'actif de sc'n anc'enne raison sociale.

Il ne manquait absolument a <~3 Pfanelles, pour cire adore de Sa femme, que de ne pas personnifier la tranquitlité du bonheur légal. Du moment qu'il n'est plus qu'un mari honoraire, elle le trouve charmant; la voi'a jalouse de seo ayRHir, des femmes qu'il pourra aimer, et e"G -veut absolument, brûlant la politesse a l'époux de demain, s'en aller diner, en pairie une, aves celui d'hier, au rcsieiurant du grand Vatei, gloire culinaire de la ville de Reims.

Pans une petite comédie de feu Goziah, on voyait un homme, marie, après une longue liaison, à la maîtresse chcs laquelle il allait passer toutes ses soirées, se demander ce qucdésormais il pourrait. bien faire de son apres-dmcr. C'est le même sentiment renverse qui inspire a Mme des Prunelles un sîvifrevencx-y y pour le mari qui n'est plus son mari. Nous voilà dans un cabinet particulier, beaucoup plus parisien que provincial. C'est le troisième acte. Des Prunelles, seconde par les écrcvisses et ie ~in de Champagne, achevé de tourner la tête a sa moitié reconquise, tandis que l'autre, escomptant déjà les charges deson emploi de mari jaloux, court par la ville, sous la pluie battante.a la recherche de'ia. femme qui n'est pas encore sienne, et qui déjà le trompe. Il finit, dansson ahurissement, par requérirl'assistance d'un commissaire de police, en compagnie duquel il se présente pour constater un flagrant dcht d'adultère, la où il n'y a qu'une reconciliation conjugale. Adhémar partira pour Arcachon, trop heureux de ne pas être poursuivi pour délit de fausse nouvelle, son fameux télégramme sur l'adoption de la loi du divorce n'étant qu'un coupable canard.

C'est la première fois que Daubray se trouvait chargé d'un rôle aussi important que celui dcs~PruncIlcs et il était quelque peu troublé de la gravité de sa taclic. Par moment,s,la mémoire a failli luimanqucr. La bonne humeur, jamais. Mme Ctiaumont sera parfaite quand elle aura supprimé certains accès de rire nerveux qui ont détonné. Rémond est plaisant dans le personnage d'Adbémar. Mlle Lemcrcicr et Mlle Charvct représentent des élégantes de la ville de Reims en atours à tout casser, qui feront croire aux étrangers que Reims est devenu la grande Babylone de la France.

H. DE PENE.

VARIÉTÉS .R~ct~a/t, revue en trois actes et dix tableaux, par MM. Mortier,.LcterrierotVa.nloo.

Si le genre revue n'existait pas, notre spirituel confrère M. Arnold Mortier l'aurait inventé. Quel plus -charmant panorama de l'année que la collection de ses soirées parisiennes

La revue des 'Variétés commence et finit très bien. Le tableau initial des tambours qui se réunissent dans une cave pour faire rentier la peau d'âne proscrite par le général Farre, venant après l'ouverture, où Léonce, en maestro étranger, conduit, au milieu des acclamations d'un public en délire, la grande marche d'~Ma, avait tout d'abord disposé très' favorablement le public. l'uis la revue s'est mise à suivre son train oblige, avec Christian pour compère et Mlle Baumaine pereea~ian~gi~cieusement 'la Revue. C'est devant ce couple, tout le temps en scène, que dé(ile<t les événements et les personnalités de l'année. Citons, parmi les scènes les plus goûtées, la séance parlementaire où Mme Théo, plus jolie que jamais en l'emmedéputée, occupe la tribune, sous la présidence de Christian, qui représente a la fois M. Gambctta-Tout-un-monde au fauteuil, et les mouvements divers de l'Assemblée.

La littérature pornograpMique a été exécutée par les auteurs et par le public, qui s'est vivement associé à celte exécution des feuilles ordurièrcs. Mlle Alice Lavignc s'est fait remarquer, dans ce tableau, en cricur de la Fem~e ~c p{~<?, journal officiel de l'indécence. Kite a eu aussi un vrai succès en chantant la scie de cet clé gloire du café des Ambassadeurs.

Baron, en cocher de nacre-annonces et en gérant de journal, a ctë l'ort applaudi. Dupuis est de la fête, en garçon de restaurant, service des cabinets particuliers.

Les imitations de Fusicr ont grandement réussi.

Les costumes et les décors sent ires briliants; l'escadron des femmes, très nombreux et suffisamment attrayant. Le toutabesoin de se ~s~y. Jamais la première représentation d'une revue ne vaut les suivantes.

I

C/~e :zc~'§/)os~'oM sM~e ~M/'pe~Me a /M~e coMa6o/~e:tr .Fr:nMHSse,pe/~a. la /'e~<?/b/z des Va~'ei'e.s,. e!' qui f~yb/'cd ~M!er ~ea~'c, noMS~oe de s~ Soirée théâtrale.

.p'oH~eyë~ ~e/KO'z seM/ëme~ le com/~e-y~n~H de Rataplan.

f*ftF~f*!L!R!6 Pant~onshautenouvea.utë Qf

(s~i6 Pantalonshautenouveauté ~f

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CHRONIQUE DE SPORT Le rov.'ing en Angleterre cet hiver. Match de Ross et do Tnckett. Victoire do Ross. L'année 1830 pourra compter en Angleterre comme une des plus remplies que l'on ait encore vues par les matchs à. l'aviron et les régates fluviales de toute sorte. J'ai parlé déjà, en leur temps, du match de Hanlan et do Trickett puis des Hop Bitters Regattas, et enfin du match à disputer lo 17 janvier prochain pour le Championnat du Monde, entre Hanla.n et Laycock.

Mais il parait que l'impatience du pubhe, habitue depuis doux mois à voir se renouveler continuellement cos luttes nautiques, n'a pu se résoudre à en demeurer sevré pendant six semaines. Aussi, en l'absence momentanée dos premiers sujets, avait-il été convenu qu'on disputerait le 29 novembre un match où los deux adversaires seraient Trickett, l'ex-champion australien, et le Canadien Wa,)Iaco Ross, compagnon ordinaire de Hanlan.

Au jour dit, les deux souliers se sont rencontres sur la Tamise, sur )a piste ordinaire du Championnat, et Trickett a battu Ross, avec la plus oxtrôme facilite, de six longueurs. Malheureusement, une collision avait ou lieu entre les deux outriggers, en passant sous le pont de Hammorsmith, et le juge, M. John Ireland, distrait sans doute à ce moment, n'avait pu décider lequel des deux était dans son tort. En conséquence, la course a dû être annulée, et rendez-vous a été pris pour se rencontrer de nouveau samedi dernier. inckettamisàpront les cinq jours de liberté qu'il avait, en allant se promener au bord de la mer, tandis que Wallaco Ross, demeure à Londres, passait ses journées sur la Tamise à s'entrainer.

On no sait ce qui serait arrive si incken avait suivi l'exemple prudent du Canadien. Toujours est-il que, pendant que celui-ci, à force de courage et d'exercice, revenait peu à peu on forme, son adversaire rapportait vendredi soir do Hastings un rhume épouvantable qui inquiétait énormément ses partisans. En effet, la lendemain, Wallaco Ross prenait sa revanche et infligeait à Triokett .une défaite humiliante, par plus do quatre longueurs do skiff. Comme cela se fait d'habitude en Angleterre, to vainqueur, une fois remonté à bord du steamer du juge, a fait parmi les. assistants, on faveur du vaincu, une collecte dont le total s'est é)ové à un peu plus do vingt-cinq livres, ce qui était tout à fait respectable. Mais lorsqu'il a voulu remettre cette petite somme à Trickott, celui-ci, furieux, s'est répandu en invectives contre son très correct vainrjuo'jr, et a refusé, à la surprise et à l'indignation générales, do recevoir le produit do

laqucte.

Un France, où l'on est volontiers plus her qu'en Angleterre, on comprend parfaitement que Trirkctt ait considéré comme une humiliation do plus, que Wallaco Ross, âpres l'avoir battu, lui fit un cadeau en argent; m~is en Angleterre l'usage est tout à fait ét:ib)i de faire cotte libéralité, qu'on est accoutumé à prendre simplement pour ce qu'ctio est, c'est-à-dire pour une marque de sympathie. Aussi, le refus un pou trop vigoureusement accentué de Trickett, n'a-t-il pas produit chez nos voisins un excellent effet. Néanmoins, le publie est revenu pou à peu sur cette mauvaise impression; on s'est expliqué, jusqu'à un certain point, les scrupules do l'Australien; et, par suite~dq la sympathie que lui ont acquise ses défaites non interrompues depuis son arrivée en Angleterre, on est en train d'insister vivement auprès do lui pour qu'il consente à autoriser une représentation à son bénénco dans un dos principaux théâtres do Londres.

tUCHARD LUMLEY

LÂM~mESFONDSPUBMM ET DES VALEURS INDUSTRIELLES Société anonyme au capital de 1,500,000 fr. SIÈGE SOCIAL A PARIS, t6, RUE DU 4-SEI'TEMDRE Se e/K~e s~ectŒtcntc~ êtes offres deBo~rse à <ef'me ËCHOS DES THEATRES L'examen do la danse a eu lieu hier à l'Opéra, et a été des plus brillants.

M Vaucorbeil a chaudement félicité Mmes Méranto, Théodore, Ml!o Théodore et M.F. Mérante, les habiles professeurs de 1 Académie nationale'do danse.

Grandes nouvelles de l'Opéra

C'est chose décidée. L'Opéra reprendra le TroMocre dans le courant du premier trimestre de 1881. Les décors sont commandes et l'on va se mettre aux costumes. La distribution a été ainsi arrêtée par lettre entra VerdietM.Vaucorbeil:

Manriquo MM. Sellier Le comte do Luna Lassa De Fernand Bataille Léonora Mmos Montalba Azucéna BIocIi II est également question, pour servir de lever de rideau au ba!lot, d'emprunter au répertoire do l'Opéra-Comique la charmante partition do Mat<re We~(Mt, '.à laquelle M. Ernest Rêver ajouterait les récitatils pour transformer cet ouvrage en véritable opéra. Le nouveau ballet sera commando a M. Emile Pessa-rd, et en mémo temps M_ Léo Dclibes est chargé do rovisor.au point de vue de t'orchestre, la partition do (~sc~e, que M.Vaucorbeil serait décide a remonter. Ainsi que noua l'avions annoncé, c'est demain qu'a. lieu, à une heure et demie, au théâtre du Vaudeville, la matinée au benehco de M. Alix Michel.

En voici le programme:

L'E<e ~c ~~t~-Af~parMM. Tmron, Prudhon, Mmes Jouassain, Barretta. Mes ~MMa-Pc~, par MM. Christian, Baron, Didier; Mmes Uaumsuno, Berthe Le-

grand, Baretti.

~L~. C/K~~K ,Prt~em/)S, par MM.Bcrion André Michel, Mmes B. Pierson, Ralb. INTERMÈDES

M. Coquolin, une poésie i

M. La.uv.-ers, de l'Ôpéra-Comiquo :Ies ~r-

s~M~ts (Faure~.

H.P.

M. Coquetul cadet E~c '/)~a</e/ (G. Lc'r:!n),

Mma Ss'hrœdcr 1° Grand air do la..Som7Z6t/)t~c; 2'' .~rc~a'~c, do Haydn.

Mlle Mario Tay~u Concert e<e jPYo/'onee violoniste; accompagnement, M. Yvan Carryl. M!Ie RéjanoOA /!tO~t'~M~ (Gondinet); ~tj'MM/ta! (Nadaud).

M. Morlet CAa/:so/t des G~oM-GJoMS du Médecin mc~yc /K< (Gounod); 2° la .Pyontc/t6[c!e.ntt/~oitre(S. Ferrier et Lacôme). M. Plet 6'et.t~on.o!t?.

Mite Lamare la Petite C'a/Mt'easc. Âujourd'!iui, à l'Opéra, huit heures, .FaKS<, pour les dsbuts do Mlle Bortha Baldi. A la matinée que neus avons annoncée pour le bénéfice de M. Alexandre, au VaudeviHo, on entendra

La C/if~ss~ e~M ~'rt/:<c/n~5, par les artistes du Vaudeville.

Les deux Bc<tM.e-Pcres, avec MM. Christian et Baron.

jL'Eiic de la ~oMj!-A~6r<tK, avec les artistes de la Comédio-Frangaiso.

Enfin un intermède avec des artistes de l'Opéra et les deux Coquelin.

Les Folies-Dramatiques no donneront plus que cinq représentations du Beau A~'eo/as. Lundi prochain, re'àcho mardi, promicra représentation de la Mère ~es compo~/to/M. A !a suite do scènes tumultueuses, le grand théâtre du Capitole, à Toulouse, a etô iermô pour quinze jours par mesure administrative.

Dépôeho de Marseille

« Le concert Carvalho, tambouriné depuis plusieurs mois, devait avoir lieu hier soir au thcàiro des Nations mais Mme Car'alho, effrayée par les dimensions excessives de la salle, a déclare, à dix heures du soir, son refus de chanter.

)' L'impresario UIImann est parti pour Paris, par le train de onze heures trente-trois minutes, afin d'intenter un procès à sa pensionnaire.

n La location, qui montait à 6,000 francs, a dû être remboursée. Les artistes réunis se proposent do donner le concert annoncé au Grand-Théâtre, en dehors d'Ullmann. M La tentative qui a eu lieu à Lyon pour r amener un arrangement entre la direction thc&trate et Isa vingt artistes qui refusaient de continuer leur service n'a pas abouti. La. direction consentait, dit le CoKryte/e /yo~, à sacrifier 50 0/0 do ses émoluments les artistes assurés abandonnaient leur prorata; mais ils étaient unanimes à reconnaître que le maintien do la direction do M. Vachot était impossible, les traités qu'il a signés avec certains artistes lui interdisant en quelque sorte de jouer le répertoire sans procès quotidiens. De leur côté, les artistes non assurés refusant de se prêter à toute transaction avec M. Vachot, il était impossible de prolonger les négociations.

Le conseil municipal s'est, do son coté, occupé de la question, dans sa séance du 2 courant.

A une demande de l'un des membres, qm désirait connaître l'état de cette affaire, M. le préfet a répondu qu'il espérait pouvoir dans un ou deux jours présenter une solution au Conseil.

M. Jantot se plaignait que l'administration n'avise le conseil qu'après les faits accomplis M. le préfet a observé qu'il ne pouvait cependant faire intervenir le conseil municipal tant que la situation no se traduit que par des tiraiUomonts entre le directeur, les artistes et le public.

Aujourd'hui, a-t-il ajouté, vous savez que la crise est arrivée a. son point extrême aussitôt qu'une combinaison nouvelle me paraîtra acceptable, je m'empresserai de saisir le conseil municipal.

Le conseil a passé à l'ordre du jour. Il résulte, en somme, do ce qui précède qu'à à la suite de cos incidents les représentation ont du être suspendues et que le GrandThéatre est provisoirement fermé.

FRANÇOIS OSWALD

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Franpais. 7 h. 3/4. Volte-face l'Aventurièro; la Cigale chez les Fourmis.

Opéra-Comique. 8 h. Le Bois le Domino noir.

Odëon. 8 h. 9/t. Charlotte Corday. Gaite. h. Relâche.

Gymnase. 8 h. '/e. Les Braves Gens. VaudaviUo. 8 h. Un Père prodigue. Palais-Royal. 8 h. 1/4.–Les deux Chambres; Divorçons.

Variétés. 8 h. Les Giboulées R&taplan.

Renaissance. 7 h. 3/4.- La Dîner du ministre Belle Lurette.

Châteiat. 7 h. 1/2. Michel Strogoff. Théâtre des Nations. 7 h. 1/2. Les Nuits du bou]evard.

Porte-SaiBt-Hartin. 7 h. 1/2. L'Arbre d< Noël.

Ambigu. h. RelAche.

Nouvsautos. 8 h. 1/4. Une Ruoe la Cantinière.

BouSes-ParisieNS. 8 h. La Coursa au baiser; les Mousquetaires &u couvent. Folies-Bramatiques. 7 h. 3/4. Milord la Beau Nicolas.

Théâtre Dajazot. 8 h. Le Mannequin; 45 Francs pour les neuf jours; le Morse. TMâtro des Arts. h. Relâche. Fantaisies-Parisiennes. 8 h. MadeleinaBastille.

AtMnes. 8 h. 1/3. Utstoiro do femmes t'Article 7.

Cluuy. 7 h. 1/2. Les Orphelins du pont Notre-Dame.

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SO pour cent des bénéfices nets, e~ sus Re <!M~r~a3jtMM?' ce~, sont attribués aux actionnaires par Facto de concession. SOUSM!PT!~ SEM OUVERTE ËM EM?'ope e~ .AMë~!M

Les 7, S, 9 Décemibre La répartition des actions souscrites se fera au prorata des souscriptions totalisées sans distinction de nationalité.

SOUSCMPI!OHS PRjmÉGtÉES, )M~UCI!8LES

Les actionnaires et délégataires du canal de Suez ont droit à une action de Panama par c~N?;<e <!e<!OH OM délégation de FMM (de capital ou de jouissance).

Les premiers souscripteurs de Panama ont droit au nombre d'actions qu'iis avaient demandées lors de la première émission

Pour jouir de leur droit, les souscripteurs privilégies doivent, en eB'ectuant le premier versement de 25 francs, présenter leurs titres de Suez ou les certificats de dépôt de leurs titres dans les établissements de crédit, ou la pièce constatantleur première souscription de Panama. ON SOUSCntT A PARfS

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