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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1880-10-16

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 16 octobre 1880

Description : 1880/10/16 (Numéro 399).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k523606f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/03/2008

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CHEZ S!R CHARLES DME

Au Grand-Hôtel, section de FOpéra.numéro 12. Un grand salon, très élégante n'és richement décoré, épais tapis, broutes luxueux sur la cheminée où pétille un feu clair.

Sir Charles Dilke, à qui j'ai fait passer :na carte, sort de sa chambre à coucher, !a main tendue vers moi, et me demande 'a permission de prendre son thé, qu'un maître d'hôte! vient de déposer sur h Labié du milieu.

Le sous-secrétaire d'Etat auForeignOftice est un gentleman de taille moyenne, élégant, correct, tiré à quatre épingles, à ta barbe châtain brun peu épaisse, au teint pâle, maladif, à l'oeil vif et intelligent, quoique cerné par de récentes souS'rances physiques. Je lui présente un télégramme d'introduction, que m'a envoyé pour lui un de ses amis, homme politique anglais des plus connus.

Je suppose, me dit-il après un compliment de bienvenue, que vous venez pourm'!n~e/'p<eïce/'?

Telle est, en effet, mon intention. Vous savez que le public anglais est jaloux de~ees hommes d'Etat comme un sultan de ses odalisques. Je serai donc forcé d'être discret avec vous sur les questions aiguës de la politique actuelle. D'ailleurs, je ne suis pas ministre. En Angleterre, je ne suis que sous-secrétaire d'Etat; à Paris, je suis un simple particulier.

Je dois dire dès à présent que sir Charles Dilke, auquel je m'étais adressé en anglais, m'avait répondu en français, et qu'il a une si parfaite connaissance de notre langue qu'il en emploie les locutions les plus familières et les plus pittoresques comme celle-ci, par exemple <t Vous comprenez que. si je me « déboutonnais ce serait très mal vu ~e l'autre côté du détroit. a Je m'attendais presque a ce que ce Parisien des bords de la Tamise ajoutât a On la trouverait mauvaise.

Pouvez-vous, continuai-je, me dire exactement le but de votre voyage ? Je ne suis à Paris que de passage. Je suis propriétaire, à cinq kilomètres de Toulon, d'une petite villa, entourée d'un jardinet; tous les ans, j'y vais passer six mois. Cette année, malheureusement, je n'v pourrai faire qu'un séjour de six semaines, et je le regrette d'autant plus que j'y vais en déplacement deconvales-

cence.

On a~di~en eSet.que vous aviez été malade, mais les < clairvoyants voyaient là un prétexte a votre venue.

Les clairvoyants se sont trompés, comme cela leur arrive souvent. Je viens de subir une opération chirurgicale très douloureuse, et, quoique encore très mal portant, j'espère que le climat du Midi me remettra.

Cependant, depuis votre arrivée, vous vous êtes occupé du traité de commerce entre la France et l'Angleterre. Parfaitement. Comme il me fallait passer par Paris, j'ai résolu d'y séjourner quelques jours au sujet des questions Mmmerciales. J'ai vu M.Tirard à ce propos j'ai eu une conférence avec M. Jules Ferrv et M. Tirard, et j'ai même vu M. hdes Ferry seul. Nous nous sommes entretenus des points en suspens, mais pas d'une façon absolument formelle, car le ministère français attend l'action du Sénat avant de rien décider dé&mtivement. Avez-vous été satisfait de vos entretiens avec ces messieurs?

Oui. Tout marche très bien, quoique cependant nous n'ayons pu entrer dans assez de détails pour que je sois en mesure de prévoir dès aujourd'hui la solution.

Avez-vous vu d'autres hommes politiques ?

–J'ai été ce matin chez mon ami M. Gambetta,mais c'estl'ami que j'allais voir et non le président de la Chambre des députés.

Vous êtes très lié avec M. Gambetta? Très lié, et je ne passe jamais par Paris ce qui m'arrive quatre fois par ajy sans aller le voir. Mais jamais nous ne nous occupons de politique.

Y a-t-il longtemps que vous connaissez le président de la Chambre. Je le connais depuis sept ans (Après une pause~, depuis huit ans même. –Où avez-vous fait sa connaissance? A Paris, car il n'est pas venu à Londres depuis 1868 ou 1869.

–Vous souvenez-vous en quelles circonstances vous vous êtes connus? –Ma foi, non! Mais il m'a inspiré immédiatement beaucoup de sympathie. Kous nous sommes plu et nous nous sommes liés.

vovez-vous en M. Gambetta votre équivalent comme homme politique? -Je n'ai jamais regardé M. Gambetta que comme un ami, sans chercher à étabiir un parallèle entre lui et moi. Et puis je dois vous dire qu'il n'est pas possible de comparer un homme politique anglais avec un homme politique français. Cependant voudriez-vous m'expliquer comment, alors que M. Gambetta sous l'Empire eût refusé d'être le miTnstre de l'Empereur, vous, sir Charles Di!ke, vous avez pu accepter d'entrer dans le cabinet de S~ Majesté la Reine. –Autre pays, autres mœurs. IIn'est pas posstb'e d'expliquer les nuances entre les deux peuples, entre les habitudes parlementaires et les systèmes gouvernementaux. Il me faudrait des heures pour vous démontrer certaines subtilités qui ont la ténuité d'un cheveu.

A ce moment, un maître d'hôtel, portant une carte sur un plateau d'argent, entre et la présente à mon très aimable interlocuteur. Priez le prince d'attendre, répondit sir Charles Dilke. Quel pouvait bien être ce prince ? Le garçon sortit.

Voudriez-vous me dire queues sont les vues du ministère Gladstone sur les questions orientales ? P Quelle attitude

l'Angle.. J

Permettez-moi de vous arrêter; je ne puis vous repondre ni vous suivre sur ce terrain brûlant, dit vivement sir Charles Dilke.

–Alors pourriez-vous simplement me dire si votre ami M. Gambefta est d'accord avec l'Angleterre dan& ses théories protectrice~ de la Grfce._

Je ne connais pas les vues(?< HMn ami M. Gambetta, et je n'ai pas qualité pour vous faire aucune réponse politique. Je ne suis que sous-secrétaire d'Etat. Suis-je le seul journaliste qui vous ait vu

Absolument le seul qui m'ait interp:eMe et auquel j'aie fait la moindre réponse. Toute conversation, tout propos, toute chose enfin qu'on ait pu me prêter dans un journal ou qu'on m'attribuera plus tard est ou sera entièrement apocryphe. Je suis seul à pouvoir offrir à mes lecteurs une conversation avec vous ? Seul, tout a fait 'seul.

Et encore ne m'avez-vous pas dit SVÛ~'C/KMe.

Consolez-vous en pensant, que je n'ai rien dit aux autres.

Quand partez-vous f

Je quitte Paris lundi.

Vous m'avez dit tout à l'heure que vous passiez à Paris quatre fois par an. Oui, habituellement. J'aime beaucoup Paris et la France, et, si je n'étais aussi pris par les choses de la politique, j'y passerais une grande partie de mon temps.

Je me levai, ne voulant pas trop faire attendre le prince annoncé. Sir Charles Dilke m'accompagna courtoisement jusqu'à la porte, me donnant, comme à son entrée, un vigoureux s/m/ce-Aa~s. Quelle différence et quel contraste entre l'urbanité parfaite du baronnet anglais et les allures de Sardanapale du moindre fonctionnaire de la R. F.

Sir Charles Dilke ne croit pas que ses idées politiques avancées le forcent à. oublier qu'il est gentleman et à se montrer mal élevé.

Il me reste à donner sur mon interlocuteur quelques détails que je n'avais pas besoin de lui demander, parce que je les connaissais.

Sir Charles Dilke est des nôtres. C'est un journaliste. Il possède l'A~e~ceMm, une Revue bien connue; un autre journal, très original qui s'appelle Notes and Quêtes (Notes et Questions), sorte de feuille intermédiaire à laquelle tout le monde collabore pour adresser des questions ou envoyer des réponses; le Ga~eKer's C/~o/n'e~e (journal des jardiniers), –unepublicationdans legenredu Pa~/a:~ /M/cM~H?'–qui a été fondé par le père de sir Charles Ditke, lequel possède encore le Wisc/c~ D~pa~c/t, l'organe le plus radical de l'Angleterre.

Sir Charles Dilke est député de Chelsea, à Londres. Ses débuts dans la politique ont été des plus orageux, car il fut l'auteur d'une motion qui souleva l'opinion publique et l'écrasante majorité de la Chambre des communes: cette motion consistait réduire la liste civile. Mais sir Charles Dilke n'est p3S arrivé à être ministre de la Reine sans mettre beaucoup d'eau dans son vin. Il a gagné son poste au Fo~'<7~ Q/~c:'ce par un discours, resté célèbre, sur la politique étrangère, prononcé à Kensington. II demandait, contrairement a la politique de son groupe, que l'Angleterre cessât de se désintéresser des anaires du continent et mit un frein à l'ambition russe.

L'Angleterre a fait ce que désirait sir Charles Diike.

A-t-elle eu raison ? C'est ce que l'avenir nous apprendra bientôt.

JEAN MORtM

Echos de Paris

AUJOURD'HU)

Des messes seront célébrées toutes les heures à la chapelle expiatoire de la rue d'Anjou, en mémoire du 87° anniversaire de la mort de Marie-Antoinette.

A l'Institut, séance publique annuelle de l'académie des Beaux-Arts distribution des récompenses aux lauréats des grands prix de Rome.

A huit heures du soir, salle de la rue Lévis, réunion privée de la société du droit des femmes.

PETtTE GAZETTE DES ÉTRANGERS

De onze heures à trois heures, visite au musée mméra.togique, à l'école des Mines, boulevard Saint-Michel.

De deux heures à quatre heures, visite à la manufacture de tapisseries des Gobelins, 40, avenue des Gobelins.

A six heures et demie, dîner au Grand-Hôtel. MENU

Potage pot-au-feu

Horsd'œuvre

Brème à la portugaise

Pommes de terre à l'angtaise

Noix de veau à la chicorée

Rissoles de volaille

Canetons aux navets

Filet de bœuf au cresson

Salade

Haricots verts au beurre

Tarte aux poires

Glace bombe vanule et fraise

Dessert

Le soir

Opéra.Mct. Rideau à 7 h. 3/4.

Comédie-Francaise.- Le Gee/tare <~e M. Poirier. Rideau à 7 h. 3/4.

Théâtre Cluny. Première représentation des jPaKpres de far~, cinq actes de M. Félix Pyat. Rideau à 7 h. 3/4.

LA POLmoUE

Télégramme de notre correspondant de Rome sur les affaires du Montenegro: Ce matin, les autorités turques ont conclu la convention avec les Monténégrins réglant la cession de Dulcigno. Les puissances ont été invitées à déléguer des représentants pour assister à la remise de la ville et de ses environs. Contrairement aux bruits qui ont couru dans d'autres capitales, on a la certitude ici que les Albanais n'ont fait jusou'j.ci

aucune opposition à la reddition de leur territoire au Monténégro.

républicains mes frères. et amis, ii Ïaut s'entendre. Legénéralde Cisseyest un conservateur, dites-vous. Soit, mais comment se fait-il que, le. jour le maréchal Canrobert. un vrai conservateur, ceïui-!à, ~ëte destitue comme" président de la commission de classement, le gouvernement républicain lui ait précisément donné pour successeur le général de Cis-

sey ?

Or, on sait que toutes ces nominations passent par les mains de M. Gambetta, et l'on sait aussi que M. Gambetta est trop lié avec le colonel Jung pour avoir ignore les deux lettres du général de Cissey publiées au procès.

Concluez.

Rien de nouveau quant à l'exécution de !a seconde partie des décrets du 29 mars. Les congrégations attendent paisiblement serruriers et crocheteurs, sans bravades ni craintes, en dépit des informations fantaisistes des journaux irréligieux.

Quant aux collèges des Jésuites, le ministère dit être décidé à se montrer très rigoureux, si ses rapports de police lui atnrment que les rehgieux dispersés ont reconstitué la'vie de communauté et l'association.

~<S'. Cette nuit le bruit court que c'est pour ce matin.

LE MONDE ET LA VILLE

M. H. Rochefort doit partir pour aller au-devant de Garibaldi, si ce dernier se décide à venir à Paris.

Il va de soi que les frères et amis lui ménagent une réception.

Allons il y a encore de beaux jours pour les manifestations antiopportunistes

.De/eye /teMre.– On parlait hier soir d'une dépêche annonçant l'arrivée de Garibaldi pour aujourd'hui.

Hier matin, à six heures, est arrivé à la gare d'Orléans, avec trente-cinq minutes de retard, le train qui ramenait la reine Isabelle de Notre-Dame de Lourdes. A la gare se trouvaient le marquis de Molins, ambassadeur d'Espagne, et la marquise de MoMns le secrétaire de l'ambassade, avec tout le personnel; la duchesse de Valence, M. Rubi, consul d'Espagne à Paris M. Vega, le marquis et la marquise de la Merced, MM. P. et À. delà PuenteetMUeFelisade laJPuente.MM. Duenaz et Ferez, administrateurs de la maison de Sa Majesté, ainsi que les autres attaches du palais de Castihe.

Sa Majesté était accompagnée du grandmaitre marquis d'Alta-VUli)., marquise d'Alfa-Villa, Bertran de Lys, général marquis de la Victoria et du vicomte Walsh.

La Reine n'a reçu aucune visite. Sa Majesté se rendra, dans une huitaine de jours, àFontenay-Trésigny, pour ouvrir la chasse au faisan.

Lundi prochain seront ouverts les salons du palais de Castille, et les hôtes de Sa Majesté pourront admirer les travaux d'embellissement, qui ont été exécutés durant son séjour à Madrid.

Nous avons tenu à nous assurer de S!SM. que l'école Sainte-Geneviève, au jour fixe pour sa rentrée, n'était pas fern~e.

La rentrée a eu lieu avant-hier jeudi, 14, à neuf heures du soir.

A neuf heures et quart, les portes se fermaient, il n'y avait pas un retardataire.

Hier matin a eu lieu la messe du SaintEsprit.

Son Em. Mgr le cardinal-archevêque de Paris présidait la cérémonie et a prononcé un discours.

Les bancs des élèves nous ont d'abord paru un peu clairsemés. Mais, renseignements pris, on nous a dit que les admissibles aux diverses écoles, ayant commencé leurs vacances plus tard, rentraient aussi plus tard; d'ailleurs, le nombre des élèves, qui avait monté l'année dernière à quatre cents, n'est, cette année, que de trois cent quatre-vingts, petit écart, on le voit.

Les adversaires de l'école Sainte-Geneviève, nous voulons dire les auteurs des décrets, puisqu'elle seule est la cause de tous nos maux, pensent qu'il suffira de laisser marcher la machine pour que tous ses rouages~ mus par tant de mains nouvelles, laïques. ou ecclésiastiques, en arrivent à se détraquer d'eux-mêmes. Nous verrons bien.

Ce que nous avons vu jusqu'à présent, c'est la tribune des élèves qui cherchaient leurs Pères et ne les trouvaient plus, c'est l'air de décision calme et de dévouement absolu avec lequel les nouveaux maîtres nous disaient <: Nous y~o/ts no~e depo~ e~e'!e/!77e que ~oM~ya, vieille et noble devise dont nos gouvernants ont adopté la seconde partie.

De grandes fêtes viennent d'êtrè célébrées au château du Châtelet, près de Vitré, à l'occasion du- mariage .de M. le vicomte Garnier des Garets. avec Mlle Suzanne des Metumières, fille de la marquise des Metumières.

La bénédiction nuptiale à été donnée aux nouveaux mariés par Mgr l'archevêque de Rennes.

Les châtelains des alentours et les représentants des familles les plus aristocratiques de l'ancienne Armoriqùe, auxquelles la famille des Metumières est alliée, assistaient à la cérémonie.

Des changements considérables ont été apportés, cette année, dans l'organisation du cadre d'officiers de l'état-major de Saint-Cyr. Depuis la guerre, et en raison de l'augmentation du nombre des élèves, chaque compagnie comportait un capitaine, un lieutenant et un adjudant. On revient actuellement à l'ancienne composition du'cadre.

II n'v aura plus ou'un caoitaine Lour

deux compagnies, soit au total quatre capitaines-instructeurs. Le nombre des lieutenants et des adjudants restera le même.

DSosTëtat-major enseignant, ce qu6 les Saint-Cyriens appellent le corps de pompe, les charges ~de cours seront désormais du grade de commandant, et les adjomts'dtr-grâ~ ~~p~me. Ces officiers sortent, pour la plupart~ae~ESûJ!~ supérieure de guerre.

Deux nouveaux décorés appartenant à la.presse:

M. Montferrier, rédacteur au ./OM/M~ des Débats, très compétent en matière de politique extérieure, et M. Gaston Berardi, directeur de l'Z/ï~cpe~~ayïc<? &e~, à Paris.

M. Gaston Berardi n'est pas des nôtres, politiquement parlant; mais c'est tm homme de bonne compagnie, d'esprit distingué, et l'on peut rééditer, à l'occasion de sa nomination, le vieux mot d'Alphonse Karr <: Cette fois, la croix d'honneur a de la chance.

La télégraphiechiSrée entre la France et la Turquie vient d'être supprimée pour les particuliers, bien entendu, car ce mode de communication continuera à être employé par les gouvernements.

C'est la Turquie qui a pris cette initiative, à la suite des derniers évènements..

Plusieurs des infortunes voyageurs du train 186, de dimanche, ligne du Havre à Paris, sont venus nous demander de prendre l'initiative d'un pétitionnement aux Chambres pour introduire les réformes indispensables dans l'administration des Chemins de fer de l'Ouest. Des milliers de signatures nous ont été promises. Sans pouvoir acquiescer de but en blanc à une semblable requête, nous nous sommes mis à la disposition de ces malheureuses victimes delà Compagnie de l'Ouest.

Jamais Robida, le caricaturiste à la mode, n'a été plus amusant que dans la Car{ea<H/'e de cette semaine. Tout le monde voudra parcourir ce numéro extraordinaire sur le cou? D'ÉTAT FÉM!NIN.

NOUVELLES A LA MAtN

Voulant juger des choses par lui-même, Guiboltard est, en ce moment, dans la verte Et'in.

Il disait dernièrement a un de ses amis, en se promenant dans la campagne

–On se croirait sur la route d'AltorH'. '-1 Et pourquoi donc ?

Parce que les chemins sont tout verts'

Un bon bourgeois, d'une petite ville de province, arrive l'autre soir à son café, l'air très ému.

Qu'avez-vous donc, cher ami ? lui demandent les habitués de l'endroit. AM mes enfants, ligurez-vous qu'hier, en revenant du bal de M. le sous-préfet, j'empoigne à pleines mains le marteau de ma porte pour frapper. Des polissons, des drôles l'avaient enduit de. vous sentez ça d'ici! Mais, heureusement. je venais de retirer mes gants

UN DOStKO.

Ce ~M~cro est <xcco~o~c e~M~ 5M~/)~e/ entièrement gratuit, contenant les c~<.y~rc/6'<?M~~o~s <~

SON ALTESSE L'AMOUR PAR X. DE MONTÉPIN

LE CM!ER B'~E LOUISE

Nous étions véritablement jeune quand l'association des Loutons s'est formée, dans un but de haute vie et d'élégance, puisque nous ne sommes pas encore vieille, après qu'eue a sept ou huit ans d'existence. Nous avons passé notre temps le plus gaiement possible, pourtant les loutons sont devenus plus sérieux et, afin qu'on n'en puisse douter, ces gens de plaisir diront ici leur mot sur toutes choses.

IL nous platt, puisqu'on parle de nous, de parler des autres. Quoique le monde auquel les loutons appartiennent ne s'occupe guère de commérages, ayant mieux à faire, nous tiendrons nos lecteurs au courant de la vie de ce monde très attaqué, et qui n'a pour se défendre qu'à se faire mieux connaître. On nous reproche d'être trop élégantes dans nos ajustements. Eh! seigneurs, croit-on que l'habitude de porter des bas de soie prouve le projet bien arrêté de montrer ses jambes ? Point du tout. Nous avons grandi dans les tissus souples et les dentelles, nous les avons gardés parce qu'ils sont agréables à porter.

On nous soupçonne de jeter, plus souvent que d'autres femmes, notre bonnet par-dessus les moulins C'est une erreur, et, si parfois la. chose arrive, nous on sounrons plus que d'autres, car nos coiffures sont attachées par des couronnes héraldiques qui laissent notre tête saignante.

On croit que nous soupons toutes les nuits dans les cabarets à la mode Encore une erreur grave nous n'avons jamais faim pour souper, par la raison que nous avons bien dîné vers huit heures seulement.

On nous accuse encore d'avoir le propos leste. Est-ce de notre faute si nous avons hérité de nos grand'mères la science de tout d)re, qui fit leur gloire? 'l

De quoi, enfin, ne nous accuse-t-on pas?. Aussi nous voici décidée à nous défendre. Le temps d'ailleurs nous a mûrie; et puis nous avons eu nos petits chagrins. Pourtant les loutons sont au complet, rassurez-vous. Nous vous dirons même que nous ne sommes pas encore devenues laides la princesse a toujours les p!us jolies dents du royaume; la marquise, le jour du mariage de sa fille, avait l'air d'une sœur aînée; la duchesse a.ux violettes n'a toujours que 52 cent. de tour de taille et la duchesse au lys a conservé sa peau si blanche sans le moindre cosmétique la princesse Sophie continue à ganter le numéro six, et le soutier de satin gris demi-deuil da la, comtesse uo courrait contenir, COïB'

trefois, plus do deux londrès, si, à la fin du cotillon, ol[o daignait l'accorder à son valseur pour en faire un porto-cigares ta tante Annotto a, comme hier, de l'esprit plein le cœur et !e cœur sur ta main; ta. baronne a. a toujours tes plus grands you~ d'Europe, et sa be)!e-sœur continue a" collectionner les perles qui composeront son collier do deux millions; Valèro est toujours amoureux et Clitandre fidèle Richard continue à jouer ses adorables valses; Charles est encore le meilleur acteur mondain.

'R~s-4a–changé chez les loutons.Si. pourtant dore3av3~'t,it3~Su§eros~tci-.ot vont faire de la prose –sans le savoir. Nous vous parlerons do tout, des rois, des altesses, des saintes et des impures; des académiciens-non pas à l'Académie et chez eux, mais chez nous; des écrivains si telle est notre fantaisie; des artistes, des couturières; des ministres et des ambassadeurs de l'église et du théâtre des prédicateurs et des acteurs, en nous permettant quelques réminesconcos qu'il faut pardonner à ceux qui ont entendu beaucoup prêcher, chanter, réciter et causer. Nous vous dirons ce qu'on dit et un peu ce qu'on fait. Puisqu'on noas racole, nous nous raconterons nous-mêmes et vous serez mieux renseignés que par les gens qui ne nous aperçoivent qu'en se glissant dans l'antichambre, et croient nous connaître intimement parce qu'ils ont flairé le parfum de la pelisse que nous y laissons, et retourné ses poches pour tâcher d'y trouver nos listes de visites à faire, nos factures, nos lettres d'amour et les fleurs desséchées de notre avant-dernier bouquet.

LOUTONE X)V.

HÉMS DE LA PORMMRAPH!E L'auteur des PassA)/ïs /K~<?MS<?.s, !e feuilleton du jP~{Y7?~M6~c~ M.Emile f Blain, a été, hier matin, mis en état d'arrestation par M. Clément, commissaire aux délégations judiciaires, qui est arrivé trop tard pour saisir le corps du délit. Quant au propriétaire de cette feuille, les journaux ont dit, les uns qu'il allait être expulsé les autres, qu'il ne peut l'être, attendu qu'il est naturalisé Français. Nous sommes en mesure de donner, sur ce personnage, des renseignements précis et complets.

Le directeur du Petit TMpMMcaw est M. Albertini de la Banda, sujet péruvien. Son père, M. Albertini, d'origine italienne, était un avocat distingué, au service du gouvernement de Lima. Il s'est notamment occupé, à Paris, pour le compte de ce dernier, de l'aSaire fameuse des guanos.

Sa mère, M!le de la Banda, appartenait à une antique famille indienne des Andes. M. Albertini est mort, il y a un an environ; Mme Albertini l'a suivi dans la tombe en février dernier.

Jusqu'à cette époque, le fils étaitunpeu bohème, il faisait paraître de temps a autre un journal nuancier, selon les nécessités des émissions. Mais l'existence restait pour lui un problème assez ardu. A la mort de sa mère, il s'empressa de réunir ses deux noms de famille et se fit appeler Albertini de la Banda; il héritait, en effet, de près d'un million, et la particule devait bien faire dans cette atmosphère dorée. Il se dit alors ingénieur civil, sortant de l'Ecole des mines; il n'a cependant point passé par l'Ecole polytechnique et aurait peine, croyons-nous, à exhiber un diplôme.

Petit, très brun, d'un teint pâle, presque livide, il est bilieux, nerveux à l'excès; il paraît avoir conservé quelque chose du sang des Peaux-Rouges. Intelligence médiocre, d'ailleurs, et qui se refuse à ac" cepter le moindre conseil.

Il imagina de fonder un journal à double face tantôt c'était le ~VoMpecK Pro~antn~, agréable mélange de réclames théâtrales et politiques; tantôt le .P<?M jR~M&ctH' hier feuille du soir, plus tard journal dn matin. Exigeant et brutal vis-à-vis de ses collaborateurs, d'une inexpérience absolue, il est facile de comprendre que sa publication n'ait pas rencontré le succès.

A bout d'expédients, ayant déjà très sensiblement écorné l'héritage maternel, il s'imagina alors de faire appel à la p!umo distinguée de M. Carie-Max (Emile Blain~ et de se lancer à fond de train dans la pornographie, comptant sur le succès qui avait accueilli les premiers essais d'un confrère.

Son espoir aura été déçu, car la pornographi.c va le conduire au delà de la frontière française. M. Albertini de la Banda, qui avait fondé son journal sous le pseudonyme de Louis Raimond, était en instance pour se faire naturaliser. Son escapade obscène l'a arrêté net dans ses eilorts.

Il aura la ressource de transporter son industrie à Lima, où la pornographie a peut-être des chances d'être bien accueilné par les descendants de jBas-e~-eMfy et d'û?!7-~<?-FaMco/

Ajoutons à ce propos que, cédant enfin aux protestations unanimes de l'opinion, le gouvernement est absolument décidé à purger Paris et la France ce sont les expressions mêmes d'un ministre de tout ce qui exploite l'obscénité auteurs, directeurs, vendeurs, colporteurs, etc. Il est résolu à se montrer implacable. De quoi nous le féliciterons volontiers une fois n'est pas coutume. DURVtLLE.

LE DÉPART DE SARAH PAR TÉLÉGRAPHE

I.e Havre, 15 octobre.

Nous sommes partis de Paris par le train de une heure.

Sur le quai de la gare de l'Ouest, une trentaine de personnes étaient venues faire leurs adieux à Sarah, parmi lesquelles notre confrère Lapommeraye, Duquesnel, Dieudonnë, Coquelin cadet, Stevens, Mmes Abbema, Marie Colombier, etc.

Un coupe était réserve pour Sarah Bernhardt, son fils et sa cousine; l'exsociétaire des Français était coiffée d'un ravissant oetit bonnet de chenille 'a"ne.

Aux stations, les journalistes, installés dans le compartiment voisin du coupé do Sarah, descendent'et viennent causer avec elle par la'portière.. :1 Aucun incident pendant le traiet. A ta gare de Rouen, les gendarmes, les employés et les gardiens ont cherché à distinguer les traits de la célèbre artiste à travers les glaces. Au Havre, un groupe de curieux se pressait à la sortie, animer du même désir.

Acres avoir réuni, non sans peine, ses mnombraMes'c~îi&. Sarah Bernhardt est partie en voiture pour-SâMe~Adresse~où~ elle a reçu son imprésario, plusieurs amis et votre correspondant.

Le départ de l'An~Mg est fixé pour demain matin, à sept heures et demie la compagnie a gracieusement préparé pour son illustre passagère une vaste cabine formée de la réunion de deux cabines ordinaires tapissée de tentures rouges d'un aspect très gai.

Sarah couchera peut-être a bord pour être toute prête pour le départ. Le temps est gris, mais la mer est belle.

A demain les détails sur l'embarquement et le départ de l'Am~M<?, portant la nouvelle Rachel et sa fortune.

!NAUGURATtOM

nELA

CATHEDRALE DE C~MM

PAR TELEGRAPHE

Cologne, 15 octobre

Dès ce matin, la vieille ville était pa. voisée dans ses quartiers les plus recules; Le drapeau fédéral, entouré des drapeaux royaux et princiers de toute l'Allemagne,. ornait d'immenses ifs plantés sur la place de la. cathédrale. e

La basilique elle-même était décorée à profusion de guirlandes, de drapeaux et d'oriQammes. La tribune, près du portail' sud, destinée à recevoir les visiteurs impériaux, royaux et princiers, était recouverte de velours rouge à crépines d'or d'un charmant effet. Tout autour, d'immenses mâts vénitiens, reliés par des guirlandes.

A neuf heures et demie, le train âme-' nant Leurs Majestés impériales 'et leu! suite est arrivé en gare avec votre servi-' teur. Mais procédons par ordre.

Hier soir, je suis allé coucher à BrùM. et, ce matin, je me suis rendu à la garf de ce petit endroit, afin de mieux voir d< près les hauts personnages qui devaient ` aller présider à la cérémonie de Cologne,' Bien m'en a pris, car la fête s'étendan et; réa)ité jusqu'à Bruhl. L'allée qui conduit du château impérial à la gare était plan~ tée, à droite et à gauche, de mâts véni. tiens, sur lesquels étaient arborés exclue sivement des drapeaux de l'empire. Je l'ai suivie jusquau château., qui était également décoré de drapeaux; la vérandah monumentale ressemblait à une serre, tellement on y avait amoncelé le: Seurs les plus rares. J'ai pu pénétrer un instant dans le hall de réception, qui pré< cède la salie d'audience tapissée de veleurs jaune. La salie à manger en en6. lade est déjà remplie de princes, arrivée hier soir. Huit heures et demie sonaent tout le monde se met en branle. Les équipages attendent dans la cour d'honneur ils sont bientôt envahis. J'ai le temps de noter, outre le couple impérial

Le Prince impérial et sa femme; le! prince Guillaume et Henri, leurs fils (ce dernier revient d'un voyage autour du monde); les princes Charles et FrédéricCharles, le prince et la princesse A!ber! de Prusse, et le prince héritier de Hohcnzollern

Le roi de Saxe, le grand-duc de Saxe, le prince héritier de Saxe-Meiningen; Le prince Guillaume de Wurtemberg, représentant le roi de Wurtemberg, em- pêché par une grave indisposition Le prince Luitpold de Bavière, repre< sentant le roi de Bavière. qui a brus' quement refusé d'apporter la sanction d< sa visite catholique, à la profanation pro< testante du Dcw;

Le grand-duc de Bade, sa femme, son fils et ia princesse Victoria.

Le grand-duc de Hesse, le prince Henri de Hesse, le landgrave Frédéric, de Hesse, prince Guillaume de Hesse; les grandsducs de Mecklembourg-Schwerin, d'Oldnnberg, Saxe-Meiningen, Saxe-Altenbourg, Saxe-Cobourg-Gotha et Anhalt. ° Les princes de Waldeck et Pirmont, de, Schwarzburg-RudoIstadt, de Lippe-Det' mold, Reuss.

Les bourgmestres des villes libres de Brême, Lubeck et Hambourg; M. Madai, président de la police de Berlin; le comte d€ Moltke, le général von Goeben. Le prince de Bismarck-Schœnhausen, grand-chancelier fédéral et ministre du commerce pour la Prusse, brillait par son absence. Il a bien d'autres clefs de voûte à sceller.

La réception à Cologne a été imposante, quoique le ciel fût couvert uM foule immense emplissait les rues. Une surprise agréable attendait le vieu Empereur à la gare. Le général Baltia. délégué par le roi Léopold de Belgique, est venu lui présenter les hommages d( son souverain. L'Empereur lui a réponde par quelques paroles de remerciement c! par une chaude poignée de main. Puis le cortège s'est mis en route au bruit des salves de canon, à travers les rues enguirlandées jusqu'au faîte des maisons et constellées de milliers de drapeaux et d'oriflammes qui obstruaient la vue du ciel, jusqu'à l'hôtel du Gouvernement. L'enthousiasme était à son comble.

Après le défilé des corporations ayan~ travaillé à l'achèvement de la cathedra~ défilé auquel l'Empereur et toute sa suite assistaient du haut du balcon, les augustes visiteurs se sont rendus au ?~ Deum, à l'église de la Trinité.

A onze heures, le cortège a été reçu u portail occidental de la cathédrale par t chapitre, ayant à sa tête, à défaut ds i'a~


.I!!Iaa

.;hevêque, Mgr'BanMlï'y.equeâ a. adressà .me allocution au souverain, -rappelant; lue l'anniversaire de la. naissance du .'oi Frédéric-Guillaume ÏV~ avait ëté choisi pour cette solennité, ~t terminant par des souhaits de bonheur pour la famille imoéri&ie.

Le feld-marëcbal de~Moitke éta.it entïté dans l'église avant la cour, et avait été très chaleureusement acclamé par la a foule.

L'empereur Guillaume répondit au discours du'préla.t d'une voix claire, mais émue, en remerciantteus ceux qui avaient pris part a cette grandiose construction. < Saluons donc tous ce superbe monument, a dit en terminant l'Empereur, et souhaitons que, par la grâce du ToutPuissant, il continue d'être, à tous les points de vue, un présage de paix, pour ia gloire da Dieu.et pour notre prospe–

rité. D

Ensuite,' l'empereur et sa suite se sont rendus au pavillon érige sur le Do~oy. Sur un signal donné, la dernière pierre de l'cdiSce descendit lentement du faite, et ce fut un spectacle grandiose ~t émouvant les étendards impéria.1 et royal furent hissés au sommet, les choeurs ent.OQnèreat~'hvmne A~ ~<xn~ a~e Go~ que le public ac~mp~û~rpeEPdanbque les ctochË~sonnaient a toute –POÎSeenës'cahons de la citadelle tiraient des salves. A ce même moment, le document refatant l'achèvement de l'édifice était sceHé sous la dernière pierre.

Au moment de la présentation de l'architecte en chef, conseiller d'Etat, M. Vojgtel, l'Empereur lui a remis la croix de-chevalier de l'Ordre des Hohenzollern, et l'a nommé conseiller secret d'E~t. La cérémonie terminée, l'Empereur, sortant par le portail sud, s'avança en criant ~a<7/œ~ mots de vieil allemand,qui signine Dieu &e?nsse Co~~e L'Impératrice portait une toilette de iaille blanche avec les insignes de l'Aigle noi{-; la. princesse Victoria portait une ~oi!et.te sombre, comme M~ cos!t/Me d(? eof/ef~.

Un de mes voisins, qui en faisait l'observation, obtint la réplique que'je transcris ici dans toute sa candeur x La princesse pense qu'avec beaucoup d'enfants il faut Mre des économies! B

Leurs Majestés ont dmé ce soir au château de Bruhl.

Toutes les rues d~ Gobgnes ont brillamment iuuminées et le coup d'œil est féerique. Je ne m'arrêlerai pas à vous en donner la description: les lampions se ressemblent partout, si ce n'est que dans cette ville antique ils ont un cachet par-

ticulier. J. B.

J. B.

M JGUNtËE PARISIENNE

PA!TES VOS JEBX, MESSiE~S

Je me promenais un soir, très tard, sur les boulevards, en compagnie d'un étranger qui venait en France pour la premiers fois. Paris t'étourdissait av.ec son étrange vie nocturne. regardait, très étonné et un peu scandalisé, ta sortie pullulante des restaurants et des cafés, le grouillement tapageur des femmes, les maquignonnages des amours cotées et discutées, établis sur l'asphalte, en pleine lumière des.becs de gaz, au milieu, des bousculades de&garçons qui desservent et enlèvent les tables et qui empilent les chaises l'une sur FaNtre, f'évreusement. Des femmes, souvent par couples, venaient, s'arrêtaient, passaient, accostant les hommes et souriant sous leur visage déplâtré, d'où le rouge des lèvres était parti, au hasard des rencontres de la soirée, et où le bistre mal étendu des paupières s'emiait en minces bavochures sur les joues pales. Mon étranger, qui est pudibond comme un homme qui a vécu trente ans dans la solitude l'une propriété du Brésil, me prit le bras et m'entrama loin de cette petite Bourse des cœurs et des reins dont deux louis. Le boulevard se faisait désert, les devantures des cabarets peu à peu s'éteignaient les stations de Sacres s'allongeaient silencieuses, les cochers, abrutis de sommeil, dormaillant sur leurs sièges les chevaux, la tcte pendante, immobiles ainsi que des chevaux de pierre. Une chose étonna encore mon compagnon, c'était la quantité des fenêtres éclairées par lesquelles on apercevait des coins dorés de lustres, des ombres qui passaient et dont les lumières rouges trouaient le sombre des façades, sur toute la ligne des boulevards.

Comme on se couche tard à Paris? Ce ;ont des bais, n'est-ce pas? Tout le monde. lonne des fêtes ici ?

Non, mais-tout le monde joue, ou à peu t peu près tout le monde, ces étages éclairés~ :e sont des cercles.

Des cercles?

Ou des tripots, comme vous voudrez. Mais je croyais que le jeu était défendu :hez vous ?

Parfaitement. Mais il est permis tout de Berne. En France, c'est comme ça tout y est défendu et tout y est permis à la fois. Mais ce que vous voyez là, ce n'est rien, cher mon sieur. Depuis la Madeleine jusqu'à la Bastille, chaque maison a son cercle ou son tripot. Il n'y a pas une rue de Paris qui n'en possède plusieurs, et chaque jour, il s'en fonde de nouveaux par douzaines. Autrefois la photographie était la suprême renommée. Quand an monsieur ne savait plus que ,faire et sondait sérieusement à s'aller jeter à l'eau, :rac il achetait du collodion et faisait les portraits de ses contemporains. Aujourd'hui, '.e même monsieur achète des cartes, des ~etons.des meubles en toc et des valets à livrée le comédie, et, à ces mêmes contemporains iont il se contentait de prendre le proil, il prend l'argent, c'est plus sûr en 'eur disant d'une voix douce Messieurs, aites vos jeux Ah il n'y a pas que d'an:iens photographes qui aient songé à exploiter le public par le tirage à cinq. Beaucoup i'en mdent étrangers, commerçants ruinés, journalistes fourbus, députés radicaux, formats libères. Parole d'honneur, je connais an tripot dont le directeur a fait vingt ans de travaux forcés. Tenez, en voici un. Oh ~res chic, celui-là, très élégant. On l'appelle 'e Co/oHe/, du titre de son gérant, lequel, pa-Mt-i), était colonel en Amérique ou ailleurs, mais colonel. Décidément, vous voyez que le progrès s'affirme, et que les cercles montent m grade.

Autrefois on mettait un simple major, très lécoré, très moustachu et même quelquefois Tes Polonais, à la tête. d'une entreprise de Mccara. Nous sommes maintenant à la pé':odc des colonels, et des colonels américains, tttecdu qu'it n'y a plus de Polonais, excepté courtant Markowski, lequel n'a jamais eu de prétentions au coloncUat et opère dans un :out autre ordre d'idées pratiques. Demain nous ouvrirons l'ère des généraux, et après peut être celle des présidents de République. '~n at'MdMt, !e colonel est fort bien, et son c.<. )c ;rcs élégant. Les salons sont beaux, la t~c bonne, les valets bien stylés, Iatenu,e 'c!e, la cctnposjuon distinguée, et !a pAr':c :.ès kdic. tous les cros loueurs deserânds

clubs y viennent prendre des culottes ou y faire des sacs, suivant la veine. Le petit ponts =: qui possède cinquante francs en poche et rêv<~ avec ce maigre enjeu, de faire sauter des banques de cinq mille louis, n'y apparaît jamais. Tous ont de l'argent, beaucoup~ d'argent; et, chaque soir, à l'heure la partie commence, Ma entend Messieurs, il y a deux cents louis ~n baaque deux cent cinquante -r- trots cents quatre cents cinq cents, x Et aussitôt, de tous les points de la tab!e, une dizaine de 'voix crient < Ouvert ouvert

Tous les cercles ne sont pas comme ce-; lui-là?

Ah non je vous prie de le croire. Au Co/OHC/, d'ailleurs, il n'y a pas que des joueurs. Il se trouve des quantités de braves gens qui n'ont rien a~ faire et qui viennent tuer le temps dans les distractions que comportent .les ressources Q'un cercle bien installé, et des Américains qui savent rencontrer des compatriotes et se conî.eiïtent, debout autour de la .table de jeu, défaire des parolis imaginaires et de gagner dés millions sur des tirages à cinq.d'intentiojr,

Je voudrais~ bien connaître un de ces cercles, me dit mon étranger en regardant les fenêtres flambantes, derrière lesquelles il semblait qu'on entend~l.j.BS.trr~ar~es~ pièces a~or et le bruit attirant des jetons roulant sur le tapis.

C'est facile, car la plupart des tripots ont. l'accueil encourageant, et on entre chez eux comme à la foire. Il y a le cercle des .~4.ry; <M~aK.y, autrement dénommé Arts li&c/'M ou bien encore YcMMe~ De/c~M~, ou bien encore jf7e des Pins, qui sera enchanté de vous recevoir. II y a aussi les jBoHK<?~ t'cr~, un tripot lamentable où grouillent, dans une puanteur forte, tous les mondes bizarres. Oh celui-ci est curieux Comme public, petits commerçants ruinés ou sur le point de l'être, gens sans profession qui appartiennent aux dessous malpropres des courses Alphonses malheureux, jockeys décavés, pauvres diables errants, sans domicile, et qui sont sûrs de trouver la une chaise ou un coin défoncé de canapé pour dormir; puis l'innombrable troupe des coureurs de Casinos, des filous de tout acabit et de toute nationalité qui s'abattent, comme des oiseaux de proie, sur les bains de mer, elles villes d'eaux; et qui, souvent, entre deux coupes sautées, s~ font empoigner par un sergent de ville, et mettre au violon, où ils occupent leurs loisirs en inventant de nouveaux tours. Voilà les .Con~e~ verts. Au demeurant, malgré l'étrange public, partie enrcgée et honnête quelquefois.

Alors tout le monde entre dans ces tripots?

Comment donc Seulement il faut prendre quelquefois des précautions. Voici une anecdote Deux de mes amis veulent entrer, un soir, dans un tripot. A l'antichambre, un huissier !es arrête.

Vos noms, messieurs?

Le comte de X. capitaine de hussards, répond l'un d'eux.

Vous n'êtes pas membre du cercle? 2 –Non.

i Alors, vous ne pouvez entrer.

i Puis, se tournant vers son compagnon Et vous, monsieur?

Georges R. joueur.

Entrez donc, monsieur.

TOUT-PtR'S.

LE ?

Notre correspondant particulier nous envoie !e tclogramme suivant, sur tes incidents de la journée du 15 octobre, à la suite dés actes de violence dont a été )e théâtre la nouvelle 6co!o appartenant aux Pores do famille La matinée a été tranquille :!a police entourait le collège Samte-Marie. Les classes ont repris à huit heures avec des professeurs suppléants.

A dix heures a eu lieu la sortie des externes ceux-ci ont été hues par des groupes de voyous qu'on aurait dit payes pour cela, et stationnant depuis le matin sur la place du Collège les parents, qui venaient chercher leurs entants ont été injuriés aussi par ces énergumènes. Défense ayant été faite à tout ecclésiastique de pénétrer dans le collège, une députation des membres de la société civile, des pères de famille et des propriétaires de l'établissement se sont rendus auprès du préfet, pour faire lever cet ordre. Le préfet a permis aux ecclésiastiques d'entrer dans l'école cernée, mais à la condition d'être munis d'une autorisation individuelle délivrée par la préfecture.

Les propriétaires du collège ont introduit un référé, devant le président du tribunal civil, contre l'expulsion violente des professeurs jésuites. Ce référé viendra à l'audience de vendredi prochain. B. N.

F~RNBOROUe~LL

Tel est le nom de la. nouvelle résidence choisie par S. M. l'Impératrice Eugénie. J'ai voulu visiter ce manoir avant qu'il fût occupe par son auguste acquéreur, et je pense qu'un court rccit de mon excursion vous pa.ra.itra intéressant.

Cette splendide propriété, queSa Majesté a achetée d,250,000 fr., appartenait à M. Longman, l'éditeur bien connu de Paternoster-Row. Ce fut lui qui, ayant fait démolir l'ancienne habitation, la remplaça par une construction qui tient à la fois du château français et du coM/?~-AoMse anglais. La partie inférieure du manoir est en briques rouges les étages supérieurs sont de même matière, recouverte d'une couche de ciment dont l'aspect est relevé par de~ encastrements de panneaux de bois de teck.

Deux avenues carrossables vous conduisent à un portique élevé par lequel on arrive au vestibule, haut de cinq mètres environ et long de sept mètres sur six mètres cinquante centimètres de large. Quelques marches séparant cette vaste entrée d'un AaM majestueux, dans lequel prend naissance le grand escalier menant aux appartements de réception. On pénètre d'abord dans un superbe salon de onze mètres de longueur sur environ sept mètres de largeur, prenant vue sur les jardins; attenant à ce grand saloo, un autre de dimensions moins vastes sert de boudoir. Une magnifique bibliothèque, deux salles à manger, un fumoir complètent cet étage. ~gl~

Au premier se trouvent Jes appartements privés, auxquels on arrive par un long corridor situé au dessus du hall et desservant huit grandes chambres à coucher, deux chambres de toilette, salles de bain, etc. Un autre couloir mène à faiie du bâtiment principal. laqueHë P€a-

i'erme six chambres à coucher et un escalier aboutissante la tourelle où est placée une horloge seigneuriale. Uneterrasse spacieuse, d'où l'on jouit d'une vue admirable, longe toute la résidence. Quelques chambras a coucher et le K~ gement de la domesticité occupent le second étage.

En redescendant au rez-de-chaussée, on peut voir les pièces de service, qui réunissent toutes les exigences du luxe moderne: salle de bain, calorifères, caves énormes, machines à vapeur pour monter l'eau. Détail à noter le gaz qui se consomme dans le château est fabrique dans la propriété même.

La merveille de Farnborough-Hill consiste dans les terres qui l'englobent. Un jardin anglais, admirablement des.sinéet de près de 3 hectares de superlicie, émaillé de parterres de Heurs, de bosquets, de terrains pour les jeux de croquet et de lawn-tennis forment l'entourage immédiat de la résidence. Plus loin s'étendent un parc de trente hectares environ, des bois touifus où se pressent des arbres, deJ~ut&b~a~4L de nombreux-types d'essences exotiques; de MleY allées, quelques-unes carrossables, y tracent de capricieux et pittoresques sillons. Le gibier foisonne sous ces paisibles couverts.

Des lacs artiiiciels, entrecoupés d îles boisées, invitent au plaisir de la pêche ou de la promenade sur l'eau une remise pour les embarcations, un chalet pour le rangement des ustensiles de pèche, voilà pour les sports de l'été. En hiver, les îacs Mnt une ressource précieuse pour les amateurs de patinage auxquels une chambre à feu onre un abri commode et élégant pour le repos et la causerie. Enumérer en détail le reste des agréments de ce seigneurial domaine ne serait pas possible dans le cadre forcément restreint d'un journal; je me bornerai à dire que le potager a près d'un hectare et demi d'étendue, et qu'il contient des serres grandioses pour la culture spéciale de chacun des fruits qui ne viennent en Angleterre qu'à force de soins, raisin, pêches, melons, etc., sans parler des serres pour les camétias, les plantes vertes, etc. Les écuries et remises, construites avec l'entendement britannique, le logement des cochers et des grooms sont réunis dans un bâtiment spécial. Quand j'aurai ajouté que la terre de Farnborough Bill contient neuf cottages, dont un occupé par le bailli, des communs considérables, une usine à gaz et un gazomètre, et enfin une ferme à louer en ce moment, on connaîtra par le menu la future résidence de l'Impératrice.

Quant à la situation topographique de Farnborough Util, elle est tout ce qu'on peut désirer pour l'auguste Eplorée qui s'en est rendue propriétaire.

Son étendue est sufSsante pour 1 isolement et le recueillement que nécessitent les grandes douleurs de la sur vivante de Camden House. Tout autour, ce n'est que vie et mouvement. La proximité de Sandhurst, d'Ascot et du camp d'Aldershot, les manœuvres, les petites guerres, apportent dans le pays, à certaines époques de l'année, une agitation uévreuse et une nobie distraction aux châtelains des environs.

Sa Majesté aura surtout 1 avantage d'être entourée de hauts personnages qui jui ont témoigné l'aSccti.on la plus vive dans ics accablantes épreuves que le Ciel lui a envoyées. Une courte promenade envoiture la sépare de Bagshot Park, la résidence du duc et de la duchesse de Connaught; un nouvel embranchement de chemin de fer à Frimley lui facilitera le trajet de huit milles dont est distant le château de Windsor, et rendra plus fréquents encore ses rapports déjà si intimes avec la reine Victoria, dont le cœur a trouvé de.. tendresses si touchantes pour la veuve de son ami et aUié Napoléon I!L D'autre part, de la gare de Farnborough Hill à Londres, le train met une heure à peine.

Avant de terminer cette lettre, je crois devoir retracer les raisons qu'on prête à S. M. l'impératrice Eugénie pour avoir acheté Farnborough Hill.

On sait que deux mobiles principaux l'engageaient à quitter Chislehurst; les douloureuses impressions qui planent sur Camden Housc et l'impossibilité d'é)ever un monument réunissant les tombes de ses chers morts.

Un moment mcme, Sa Majesté avait eu la pensée d'abandonner déHnitivement l'Angleterre et de se réfugier au château d'Arenenberg. Une haute intervention suf:it à écarter déimitivement ce projet et à chercher un autre moyen de concilier les désirs de l'Impératrice.

A l'ouest de la petite église de SainteMarie, du côté qu'occupent les tombes do Napoléon 111 et du Prince impcrial, il y a une vaste prairie qui convenait à Sa Majesté pour y ériger le mausolée qui est sa constante préoccupation. On fit, en son nom, des démarches auprès des propriétaires de ce terrain ceux-ci, riches négociants de la cité, ne voulurent donner aucune suite aux propositions qu'on leur présenta.

Devant cet obstacle, on suggéra alors à l'Impératrice de construire la chapelle mortuaire du côté nord de l'église mais cette suggestion se heurta aune résis'tance provenantd'une croyance que beaucoup de catholiques partagent, a savoir que le soleil ne vient jamais éclairer les tombes situées au nord.

C'est alors que le so~'c~o~ de la maison impériale parla de Farnborough Hill; la reine Victoria se rallia avec empressement à cette combinaison et, cédant aux instances de sa royale amie, l'impératrice Eugénie n'hésita pas à acquérir cette terre, dont elle prendra possession dans les premiers mois de l'année prochaine. MGERS

A TRAVERS LA PRESSE

Ce n'a été qu'un cri d'indignation dans toute la presse conservatrice et libérale hier, a la nouvelle de l'attentat commis contre des citoyens jouissant de leurs droits et contre des propriétés privées, a Toulouse, par les agents de M. Constans. L'F~C~e a rappelé judicieusement les engagements pris par le ministère, à ce propos/le 8 mars dernier:

M. JtjLEs StMON, Eh bien je suppose qu'un jeune homme entra chez les jésuites p~fce qu'H la. vocation de l'enseignement vous lui ôtcz !e droit d'enseigner comme il ttentplus & codKHi qu'à )a. compagnie de Jésus, sort do son ordre. Est-co que vous tui direz V'ou% a,ye% (~td jë~uite, vo'.is êtes

<oui~Qurs?*

Non! Par conséquent, à celui <;ui déclarera qu'il est un ancien jésuite, mais qu'actuellement il no l'est plus, à celui-là les droits de citoyen seront rendus, et il ne sera pas exclu de l'enseignentent,

(M. le ministre de I~nstruction publique fait un ge&te d'approbation.)

Je vois que vous êtes .do .mon avis, monsieur le ministre, je vous en, remercie. C'est toujours cela de gagné

Pendant que M. Constats opère contre les particuliers, l'excellent M. Pyat continue à opérer contre les souverains. Cet homme aimable a comparu avant-hier devant le juge d'instruction, et entre eux s'est engage un dialogue instructif, dont nous détachons le passage suivant. C'est le juge qui parle

Cet article contient l'apologie d'une tentative d'assassinat, d'un fait qualifié crime par la loi.

Le prévenu. L'apo)ogie, non d'une tentative d'assassinat, s'il vous pla!t, mais d'une tentative de régicide, ce qui est différent. et je dé6o qui que ce soit de trouver un texte de loi républicaine qui qualino de crime le régicide.

Lej'ugcr– Le-j?y-a.*c0!i4a.m&<~ aAix ira- vaux forcés Bérezo'wski pour tentative d'assassinat.

L'accusé. Le jury s'est trompé le régicide n'est point un assassinat, c'est un droit de légitime défense contre les tyrans usurpateurs comme Romanoff et Bonaparte, et surtout dans le cas de Bérézowski contre le Russe Romanoff, qui avait assassiné la Po- logne. C'est mon opinion n'attendez de moi ni bravade ni rétractation. C'est une conviction da toute ma vie, conviction profonde et immuable que j'ai soutenus en exil comme en France, c'est le principe républicain du régicide contre la plébiscide.

Le juge. C'est tout ce que vous avez à dire Q

Le prévenu. Oui, monsieur.

La-dessus, le bon M.Pyat s'en va et fait part au public de ses impressions dans îa. Commune

L'impression de notre directeur en .sortant du palais de Justice est que le procès se fait à contre-cœur par le gouvernement et comme par égard pour 'le tyran do Russia qui aurait, dit-on, exercé uns pression sur la justice française.

Nous publierons demain le premier article de Vëi-a ZfM.'iOKMc/t, si digne do figurer à côté du héros polonais Béréxowski, des nobles types la, plus jeune des races européennes, la race s~co.

Même note dans r7/<MS~M; Nous tenons de très bonne source que c'est à lasuito d'observations communiquées officieusement par l'ambassade russe que le gouvernement français aurait ordonné des poursuites contre notre ami Fc'ix Pyat.

Après l'expulsion des Russes réfugiés à Paris, le Cxar obtient de nos gouvernants qu'on poursuive des républicains français. On no saurait ctre plus exigeant d'un côté, ni plus obéissant de l'autre.

Résumé du raisonnement d'après le -P<~

On le voit, les raisonnements de M. Félix Pyat n'ont rien de compliqué. Ils sont d'una simplicité cnfa.ntino.

Il dit à tous les mécontents des nations do l'Europe Vos rois vous gênent, ou simplement vous déplaisent, assassinez-les et mettez-vous en république, ce n'est pas plus difficile que cola. n

Et qu'on ne vienne pas nous dire que nous attribuons à nos adversaires des idées qu'ils n'ont pas.

II faut que le peuple tuo lo roi, ou que le roi tua le peuple dit la CooMmnc. ""Pas do régicide, pas de République ajoute-t-ello.

N'est-ce pas la folio criminelle poussée à ses dernières limites ? $

Le comble, c'est que M. Pyat a soutenu sa théorie jusque devant le juge instructeur avec Faplomb et )a, tranquillité 'd'àmo qu'un missionnaire apporterait à prêcher la charité.

Ainsi il est bien entendu qu'en matière de gouvernement la base des principes républicains est l'assassinat.

T ~& 'T~f~~

i~u ~~ut~Ui ~dM~u

tja te!M~erat!e. Variations atmosphériques du 15 octobre thermomètre -)-14°; baromètre 766'

Lo temps est resté à peu près !o même qu'avant-hier, avec tendance à l'amélioration. Lajournée a été magnifique, très ensoleiiiée et suffisamment chaude pour la saison. En ii effet, si, à sept heures du matin, !e thermomëtra no marquait encore que 8" au-dessus de 0, il atteignait 12" à partir de onze heures et 14° à dater de une heure du soir. Le baromë're, qui avait monté rapidement, il y a deux jours, se maintient assez élevé. On peut compter sur !a continuation momentanée du temps d'hier, mais le vont, qui est maintena.nt de l'ouest, pourra amener bientôt, par suite do la dépression de Gascogne, une nouvoUe série de pluie dans le Sud-Est et les Pyrénées.

.P.S'. ~Veto-ro/V; octobre, se/)i' AeHre~ sotf. Le bureau métcorologiq.uo du A~efc-Fo/c 77e/YtM communique les informations suivantes

« Une perturbation arrivera sur les eûtes nord des Hes-Britanniques et de la Norvège, entre le 16 et le 18. Piuios du sud tournant au nord-ouest, bourrasques ou forts vents. »

tJn eheva! ~e t'eto::r. Nos lecteurs se souviennent peut-être du fameux Vrat'KLucas, cet archiviste paléographe dévoyé qui, en 1869, vendit* da faux autographes à M. Philarete Chasios, qui en donna, iecturo en séance publique à l'Inst.itut~.La mystincation fut bientôt reconnue, et les échos do la coupole du palais Mazarin ont gardé la mémoire des quolibets dont fut accablé le malheureux académicien.

Vrat~-LHcetg se vit, pour ce fait, condamné à deux ans de prison.

En 1876, pour détournement de livres do prix, la septième chambre do police correctionnelle le condamnait, derechsf, à quatre ans de prison et dix ans de survoi!tanco. Le 4 octobre dernier, VrvuK-Lucfs sortait do la maison centrale de Poissy, où il avait confectionné un nombre considérable d'abatjour, et il recevait un passeport lui assignant 'Chàteaudiin pour lieu de résidence. Loin de s'y rendre, V/'at'Lxc&s s'arrêtait à Paris, et les agents du service do la voie publique l'arrêtaient hier soir dans un garni, rue Saint-Honoré, et l'amenaient au bureau do M. AUais, commissaire de police, sous la prévention de rupture do ban.

Vrain-Lucas, qui est actuellement âge de soixante-trois ans, a prétendu que, s'il s'était arrêté à Paris, c'est qu'il avait certaines affaires à terminer. Il voulait proposer à plusieurs éditeurs deux volumes de compilations patéographiques qu'il a composé à Poissy, pendant les loisirs que lui laissait la confection des abat-jour.

Ce mameureux, consigné au poste, va probablement passer en police correctionnelle pour rupture de ban; coût treize mois de prison.

Encore un disparu qui, lorsqu'on s'y attendait !e moins, revient sur l'eau.

<L<ca agressions noetarmes. Le sieur Delmas, conduisant ie nacre'?00, montait au pas, la nuit dernière, la rue de Bondy. Un homme, d'allures paciHques, cheminait à côté de la voiture, sur le trottoir. Soudain* ce passant saut? ~.ns la iiacre, saisit. Delm&s à: la.

.gorge et l'eût certainement étranglé sans l'arrivée fortuite des agents.

A !a vue des uniformes, l'agresseur sauta sur ta chaussée et prit la fuite, poursuivi par !o cocher, qui avait tancé son cheval au galop, par les deux agents qui couraient de toutes leurs forces.

En arrivant au corn da la place de !a République, le malfaiteur, que te cocher serrait de près, se retourna, tout à coup, arracha le fouet des mains de Delmas, et, d'un seul coup, ouvrit la. téta du~ malheureux automëdon.

Quand les agents arrivèrent, le misérable agresseur avait fui, laissant le cocher évanoui sur son siège et tout ruisselant de sang.~ Une heure auparavant, un chapelier du passage dos Moutins, M. Baitly, traversait la place d'Atigre, quand une iitte, qui stationnait sur le trottoir, se jeta à son cou en l'embrassant.

Avant que M. BaiHy fût parvenu à se débarrasser de cette étreinte, deux jeunesgens sortaient d'un renfoncement et tombaient, à coups do bâton, sur le malheureux chapelier, qui routa sur le trottoir, où les agents l'ont trouvé quelques instants plus tard, dépouitié de son porte-monnaie, de sa cha!n& et de sa montre. t.e HOHvet 5ns!gne des pemp~et's. Depuis quoique temps, on remarque, à la partie sup'erieuro du bras gauche de quelques sapeurs-pompiers, un insigne voyant qui rappelle le cor de chasse porté par les fatitassins, comme récompense do leur adresse au tir.

Cet insigne, composé de deux drapeaux entre-croisés supportant un casque, marque que celui auquel il a été décerné a remporté un prix de gymnastique.

AceMen~ de veit:!t'c. Mme ]a/ marquise do Rochambeau.a failli, hier, être victime d'un accident da voiture. Vers quatre heures et demie, au moment où son coupé débouchait d)i bou)evardMalesherbes,aucoin du boulevard Haussmann, une voiture de grainetier arrivait au grand trot.

Le coupé, violemment heurté, a été défoncé. Mme de Roehambcaun'a reçu que des contusions sans gravité et a pu regagner son domicile boulov&rd Malesherbes.

j. c<

A.n <j!tat'~e!' Ej~iSn. On sait que lundi dernier les étudiants expulseront du bal Bullier la tourba de « beaux messieurs qui avait mis à profit le temps des vacances, pour s'introduire à la Ooserie des Lilas comme en un aquarium. Hier, dans l'aprèsmidi, une sorte do meei':n~ de la jeunesse des Ecoles avait Iteu dans le jardin du Luxembourg, afin de discuter les mesures à prendre en vue du retour éventuel de ces souteneurs de nttos.

Les agents n'ont pas trouvé cotte manifestation de. leur goût i!s ont envahi le jardin et dispersé la réunion. Cette opération ne s'est pas faite sans un peu de tapage mais, en somme, i[ n'y a eu que quelques arrestations de femmes qui se'montraient un peu trop bruyantes.

B~M hitHt < tramway. Le dernier tramway passait hier soir, vers minuit, avenue de la Motte-Piquet, lorsque deux dames, se trouvant sur i.'impériale, aperçurent un individu dévalisant un homme ivre couché sur un banc.

Descendre en avertissant les autres voyageurs fut pour ces dames l'affaire d'un moment. Un dos voyageurs maintint le voleur, tandis qu'un autre allait avertir les gardiens de la paix.

Le voleur au poivrier, fouillé des son entrée au poste de la rue Amélie, a été trouvé porteur do deux cents francs appartenant à l'ivrogne, un négociant do Saint-Ctoud qui, désespérant do retrouver son chemin, s'était décidé à dormir sur un ba.nc à la boUo étoile.

tJ:<escFoe. y a environ huit jours, M. Lévy-Drin, négociant en cuirs, rue Beaurepaire, recevait la visite d'un monsieur qui s'annonça, sous le nom do Benoît, négociant de Saint-Maur-ies-Fossés, venu pour faire d'importants achats.

Le nom do Bonoit étant fort honorablement connu de M. Lévy-Drin, ce fut à qui, du patron et du commis, -empresserait à. servir )e riche client. Celui-ci fit un choix et donna. l'ordre d'envoyer pour 7,500 francs de marchandises a. la gare do Vincennes, où il les prendrait le soir en retournant à SaintMaur.

Ces instructions furent suivies de point en point, et, tandis que )es commis empaquetaient les marchandises, et les envoyaient à la gare, M. Lévy-Drin invitait son client à dinor et le conduisait dans un grand restaurant où i[ !o traitait de son mieux.

Avant-hier, le négociant parisien avisait, par lettre, son client qu'il disposait sur lui à quatre-vingt-dix jours. Par le retour du courrier, il voyait arriver chexiui !e véritable M. Benoît, de Saint-Maur-Ies-Fossés, qui, ne comprenant rien au message, venait demander dos explications.

Les explications n'ont pas été longues à donner; M. Lévy-Drin est al'lé, en compagnie do M. Benoit, déposer sa. plainte au commissariat de police du quartier. Les recherches les plus actives ont été ordonnées, afin de découvrir l'audacieux escroc. B-Hee!dent dH qua: de Jave!. Un escadron du 9° régiment de dragons passait hier matin sur le quai de Javol, lorsque soudain )o cheval mante par M. Duvergier, lieutenant, se cabra et désarçonna son cavalier, dont le pied resta pris dans l'étrier. Le cheva!, se sentant libre, s'échappa.. Heureusement la courroie do l'étrier se rompit et M. Duvergier retomba sur le sol, n'ayant qu'une foulure à la jambe.

Le cheval a pu être arrêté, après avoir renversé un charretier nommé Lemaitre, qui cherchait à le maîtriser.

K!os pa~ts eo~seHs. Combien do fois, dans un intérieur, n'est-on pas afnigé par l'ennui de voir so briser une porcelaine, une faïence, surtout en présence de la dit'RcuIté de la réparer. On sait bien qu'il existe nombre de colles plus ou moins merveilleuses que débitent les marchands; mais à laquelle doit-on accorder sa confiance ? C'est ce que l'on ne sait guère.

En voici une que nous recommanderons cot~mc focilo & fau'e et d'un bon eC'et. Prenez du fromage mou, enformex-Ie dans un morceau de toile et pétrissez-la longuement dans l'eau chaude. Faites-le ensuite sécher jusqu'à parfaite siccité. Pulvérisez-le alors, et mélangez la poudre avec un dixième do chaux âpres quoi vous renfermerez le tout dans un na.coa bien bouché.

Pour employer cette coUe, on prend la quantité nécessaire quetl'on délaie à consistance do pâte dans quelques gouttes d'eau, et on l'applique sur la surface à coller. REPORTER

LE CQ~~S OES L!BRE-PEMSEURS

Aimez-vous les congrès? On en a. mis partout.

Après les congrès ouvriers de Paris, de Lyon, de Marseille congrès P.-L.-M., ainsi qu'on les appelte, –nous aurons !o congrès ouvrier du Havre.

Après le congrès de !a Ligue de l'enseignement, tenu dernièrement à Bruxelles, nous aurons !o mcme congrès à Amiens. Puis, nous avons encore sur la. planche Congrès internationat littéraire, à. Lisbonne congrès internationa! de bienfaisance, à Milan; congrès international d'hygiène; à Turin; congrès intemationat da géographe, à Venise; congrès de i'associatMo pour t'avancement des sciences, à Alger coagres international des sciences !p~dtca.!ie8~ t~Lom?dres.etc.-etc*.

Les JibrOïpensaurs ce pouvaient pas raisonnablement rester en dehors de ce mouvement. Aussi ont-iis en, à la nn du mois dernier, à Bruxelles, leur petit congrès international. Mais un seul congrès dans une année, fut-it international, no leur suffit pas. Les libre-penseurs ont donc décide qu'avant la ftti de 1880 un second, congres, non moins internationa), se réunirait, mais à Paris cette l'ois. Paris, le fo'yoi'~a libre-pensée, où trône le pape-d~ laiTonvoUe re!igion, Sa Sainteté Edmond f" (Le PeUetior pour les profanes). La date de réunion do ce congrès n'est pas encore définitivement fixée, et ce n'est pas sans une vive discussion que Paris a <~tê choisi par les libre-penseurs internationa.listes réunis à Bruxelles.

Deux propositions avaient été mises aux voix. L'une., du citoyen Le Pelletier, legrandmaître, délégué des libre-ponsours de Parisf et des groupes de C'ichy, Reims et Bordeaux, demandant que lo congrès se réunit à Paris. L'autre, au contraire, émanant du citoyen Morin, conseiller municipal de Paris, demandant que Genève ou Londres soit désigné (-, comme lieu do réunion': ce dernier, hommo prudent, no voulait de Paris à aucun prix. Néanmoins la proposition Le Pelletier a du votée à une grande majorité.

i-~quë la capitale va être proc~'Lune'me'~t le théâtre où les tibro-pensours do tous !ca pays vont venir donner des représentations aussi extraordinaires que gratuites, il noua S paraît intéressant de rappeler le point prinei' pal du programme de la nouvelle secte. Voici, dans toute sa simplicité républicaine, le thème qui sara. discuté dans ce congrès

Considérant que l'idée de Dieu est ]a )' source et le soutien do tout despotisme e< de toute iniquité;

)) Considérant que la religion catholique est la plus terrible et la plus complète personnincation de cette idée;

Que l'ensemble de ses dogmes est la négation môme de la société, )es libre-ponN scurs assument l'obligation do travaiHer a l'abolition prompte et radicale du catholicisme, à son anéantissement par tous les moyens, Y COMPRIS LA FOKCE RËVOLUTIOKNAIRE. Le citoyen Morin n'a pas besoin, momentanément," de faire du bruit autour de son nom il est membre du conseil munieipa! do Paris. Je no sache pas qu'il puisse espérer plus; au contraire, )e tapage qui se fo~ut autour de !ui pourrait peut-être lui nuire. C'est pourquoi to citoyen Morin préférait Genève ou Londres.

Mais il n'en est pas do mémo du citoyen Le Peltetier. Depuis longtemps, ce dernier brigue l'honneur (?) d'être le représentant, à !a Chambre des députés, des électeurs da Neuiliy. Plus son nom sera cité, dans les journaux au ai~eurs, ptus it aura de chances d'arriver à ses Hns. Est-il préférabie qu'où dise du mal de moi plutôt que de n'en riendire ? se demande to citoyen Le Peiietier. Et do suite i! ss répond à lui-même C'est toujours do la réctamo Pensez donc qui saurait ce qui se passe à Londres ou à Genève ? Tandis* que Paris est si près do Noui~y Et voUà pourquoi te prochain congrès d-~ libre-pensc.urs ne saurait mieux être qu'ao sein de la capitale.

ARMAND LA FARE

TR BANAUX

TRIBUNAL civiL Hymens d'artistes Lt mariage d'un tcnor. Le mariage de Mita Samary. Poncs coRREC'riONNHLLE Lo proces'do M. Félix Pyat et delà. Co/Km.H~e. NOUVELLES JUDICIAIRES. M. Dardignae est un ténor. A-t-il ou aura-t-il un jour le talent de Capoul? y Nous l'ignorons. Mais ce que nous pouvons dire, c'est qu'il a déjà deux points de ressemblance avec ce chanteur v aime comme Capoul, M. Dardignac esta Toulouse, et, comme lui, il a pour père un hôtelier-restaurateur.

Outre ce!:), si M. Dardignac n'a pas encore obtenu les énormes succès artistiques de Capou!, il a tout au moins eu comme lui quelques triomphes. do

cœur.

C'était en 1873. M. Dardignac arrivait à Paris, plein d'espoir et de confiance dans son gosier. Des ses premiers pas dans la capitale, il rencontra une jeune danseuse, Mlle Bracq, qu'il eut le bonheur de charmer par les accents harmonieux qui s'échappaient de ses lèvres.

Un enfant fut lo fruit de cette séduction. Plus tard, en 'I87S, les deux amants partirent pour la Nouvelle-Orléans, où tes appelait un engagement.

C'est sur cette terre lointaine que le ténor épousa la danseuse.

Mais cette union était entachée de clandestinité, et lorsque les deux jeunes > époux revinrent en France. M. Dardignac père, tardivement averti de la situation, fit prononcer la nullité du mariage par les tribunaux. Une séparation amiable acheva de rendre a. chacun une liberté comulète.

Or, voici que M. Dardignac, a travers ses pérégrinations à Rennes, à Nîmes, a. Aix, villes où il s'est laissé couvrir de lauriers, paraît-il, a retrouvé celle qui fut sa. femme, Mlle Bracq, et que leur passion l'un pour l'autre a repris plus vive quo jamais.

Dans ces conditions, le ténor et la danseuse veulent se marier de nouveau, mais pour tout de bon cette fois.

Cependant, l'hôtelier-restaurateur de. Toulouse s'oppose encore au mariage de son fils, qui vient demander au tribunal de la Seine de donner main-levée de cette opposition.

Jullemier a exposé la demande ('~ ténor.

M. Dardignac père a fait défaut.

Le tribunal a remis son jugement à huitaine.

~=

Laissons le ténor, et parlons malmenant de la comédienne beaucoup plus connue celle-ci.

On n'a pas oublié qu'à la veille de se rendre, en compagnie de sa future, devant M. le maire, pour prononcer le c~f sacramentel, le fiance de Mlle Jeanne Samary, M. PaulLagarde, a rencontré un obstacle à son mariage dans l'opposition qu'y formèrent ses parents. Ceux-ci prétendaient, en euët, que les publications des bans étaient nulles, parce que leur, fils, disaient-ils, s'y était attribué des' domiciles imaginaires.

M. Paul Lagar~e assigna ses père e& mère en main-levée de leur opposition. Le 18 septembre, le tribunal de 1~ Seine, après avoir entendu l'avocat dti futur de Mlle Samary, lequel mit à néant les objections de ses parents, donna main-Ievéede l'opposition formée par ces derniers.

Mais, ce jugement ayant été rendu par défaut, M. et Mme Lagardey ont fait opposition, et l'aSaire sera plaidée contradictoirement aujourd'hui devantlachambre des vacations par M" Lachaud, leur avocat, et M* Lesourt, avocat de M. Paul Lagarde. ~f.

M. Félix Pyat et le sieur Robert, gérant du journal COMnmy~, sont assignés


pour mardi prochain ï9 courant, devant la huitième chambre correctionnelle, sous l'inculpation d'anolo~ie de &its qua- lifiés crimes*

Il faut croire que ie pistolet d'honneur de Berezowski commence à ne pas être du goût de MM. Cazot, Ferry et consorts.

Félix Pyat aura l'honneur d'être juge par les mêmes magistrats qui ont condamne le GaM~o:s.

Le siège du ministère public sera encore occupé par M. Cruppt.

On sait que Foulloy, l'assassin du~eyë Joubert, le marchand de vins de la rue Fontaine-au-Roi, devait être juge par la cour d'assises, le 13 août dernier. Mais on se souvient que, ce jour-ià, l'ambassade at'emande intervint et fit demander le renvoi de l'aSaire à une autre session, afin de régulariser certains points qui :naient été omis dans la demande d'ex-

tradition.

*<:es formalités ont été remplies depuis, et FcuUov comparaîtra de nouveau devait ie jury, les 29 et 30 octobre, courant. 5~ Fernand Dupont est chargé de la défense de ce jeune coquin.

MA)TBE X.-

BO!TE AUX LETTRES

LES STAGIAIRES

Monsieur lorédacteur,

Permettez-moi de -vous signaler un fait qui mo semble avoir passe inaperçu, en raison sans doute du petit nombre de ceux qu'il intéresse.

Les jeunes gens se. destinant à )a. medecme miHtttiro passaient un examen dont le sujet variait suivant qu'iis se présentaient à huit o' à douxo inscriptions.

Ceux qui avaient été reçus ayant huit inscriptions faisaient encore une année, no retn-ani. d'autres avantages de leur admission (j~eia gratuité des inscriptions et le plaisir de répondre à. l'appel tous les matins, sept heures, .dans un hôpital militaire.

A !a. nn de l'année, ils avaient leurs douze inscriptions et étaient assimilables aux éiëves rc~us directement à la fin do la. troisième

a~uée.

lis recevaient alors de l'Etat la. somme de 20H t'r. 75 par moi$, poriaient l'uniforme et é!iont assujettis aux règlements de l'école

duVat-de-Graeo.

Voici que, le 9 juillet 1880, paraît le programme ministér:e) apportant une révolution compic'e dans les examens ou plutôt~dans la situation des étôvesreeus.

A partir de la douzième inscription, les é'cves recevront 100 (cent) francs par mois, pour subvenir a teurs frais d'entretien, d'acha'.s de livres et d'instruments (textuel), et ce!a. jusqu'à ce qu'ils aient le titre du docteur, époque à laqueUe seulement ils entreront comme stagiau'es au VaI-do-Gràco.

Voilà un jeune homme ayant fait à grand'peino trois ans d'études fort coûteuses, avec ie seul espoir de voir sa carrière commencer et ses frais s'arrêter au bout de ces trois années, obiigé de vivre avec cent francs par mois, ce qui est impossible et sur la. rive gaucho et sur la. 'rive droite, ou de renoncer it la. médechie.

Une pareille mesure,appliquée sfpromptemcnt, peu~-porter de graves préjudices aux jeunes gens pauvres.

Préjudices dont personne n'a malheureusement paru se préoccuper.

Agrcez, monsieur le rédacteur, Fa.ssura.nco de mes salutations empressées.

GiLLICH, t

f Boulevard Vaugtrard, 104.

FÉLÊGRAMMES & CORRESPONDANCES LYON, 15 octobre. Mme Claudine C~ty, iommo Perrin, âgéo de trente-huit à <n.,aia[tt~ ans, demoura.nt au numéro 41 de 1~ rue. de Beifort, à la Croix-Rousse, était en ua.in de préparer son repas et celui do son mari, lorsqu'elle fut atteinte d'une crise d'épitepsie. Liio s'aiTaissa. sur le sol, si ma~heureutiement, qu'elle renversa le fourneau sur ie;uelse trouvait une poêle à frire pl'Hna

d'~uiio bouil!an!o.

Lo feu se communiqua, aux vôtementsde cet.e maihcurcuso femme, et ce fut au miiieu. de sonu'raaces atroces qu.'eile reprit ses sens. Les voisins, accourus à ses cris, la. trouvèrent entourée ds ilammeset se roulant sur le ~ol, ses jambes étaient presque entièrement car!jon:sf':ea et ses chairs se détachaie.it en i.mibtauxavccses vêtements.EMo a.ététransr~or'.é n t'hôpitat do la Croix-Rousse ûù son e~ a é'.é ju~é très grave. )

BESAKçoN, 15 octobre. Un évônc.!ient dramatique a mis en émoi tout le (~.jarticr sud de notre ville.

Uu individu qu'on croit se.njmmerGueny~ Auguste, et être originairede laHau'.o-Saôno a't été arrêté à la gare do Beaatic.n, sous i'):icn)patioo de vo), et'es gendarmes le men:i:e~t au parquet quand, arrivé.à l'angle de ia. rue d'Ànv"s et la. Grande-Rue, il poussa \-n.le!cm'<~t ses gardiens et s'enfuit, à. toutes jan.b'-s du côté do la rue des Chambrettos. Poursuivi aussitut'pa.r les agents, le' voleur <h'a. un revolver de sa. poche, menaçant de faire feu sur les passants qui cherchaient à i'31'fet.er, et prit la direction de la rue des Bains-du-Pontot, dans laquelle il s'engagea. t:ai,s ralentir sa course. Les gendarmes, qui le suivaient de prés, crièrent à !a. sentinelle p'acée devant !a poudrière da faire feu sur je fugitif. Sans hériter, le soldat apprêta son arme, et le ma'faiteur, se voyant dans l'imr,(!s--ibi!ité de fuir, tourna son revolver contre h.i-même et se logea, tinq balles dans la.

tc'e.

I! tomba tout sanglant et fut aussitôt trans);c.té à l'hospice dans un'' état qui laisse peu

'd'c-poir.

–MARSEILLE, 15 octobre. Aujourd'iiu: aeuIieu,àl'Hôtelde'ViUe,Ietirage des obligations de l'emprunt de 89 millions, de la. ville.

Le numéro 196,579 gagne le lot de 100,000 frMcs les numéros 158,284, 78,873,161,137 et 127,5C6, gagnent chacun 10~000 francs les d'x smvants sont sortis a.'vec une prime de 1,000 francs.

MoxTujcoN, 15 octobre. Trois mineurs occupés à desrépa-rations dans une gslE.rie de !a mine de Doyet ont été surpris par un éboutement. Les autres ouvriers sont accourus à leur secours, et au bout de deux heures d'en'orts~ deux d'entre eux ont été retrouves vivants le troisième avait succombé a une rupture de la colonne vertébrale.

'ViEKNE, 15 octobre. Hier soir sent arrivés à Bucharest le prince et la princesse de Roumanie: une réception enthousiaste leur a été faite à la gare où se trouvaient toutes les autorités religieuses et civiles.

TouLON, 15 octobre. L'aviso Je Ce!SMrf/, parti dernièrement pour ravitailler l'escadre d'évolutions do la Méditerranée partie de la Goulette pour le Piréo, restera seul en station dans les eaux barbaresques. 'L'incident tunisien est donc dénnitivement

ap'ani.

BRUXELLES, 15 octobre. En Hol~n~p, il s'est produit un accident très sing:i'r: prcs de Haarlem, a. proximité d~ cngm''f) do fer, une batterie désarmée, doutas 'vi nges sont consir~ta en terre à tourbe, ~ien~ombustion, Maigre les récontes pluies toD'cntieHes et les 6'fTorts du g;énio qui font la j-&)t du feu. On suppose f~uïie ëtinceUe ~(.happée d'uno locomotive aura. causé cet i'.ct~iio <iui s'é.B.d atlusd~nn mètre de )3.r0-

i'ut.dcur.

..c'.

MADMD, 15 octobre. Un accfdent ~~ulieusurIecKemmdafë~NoKeih~oaa Santa.nder. Des wagons portant des ouvriers de la ligne ont été culbutés; quatre hommes oi~t été tués, d'autres ont été blessés. LONDRES, 'tS octôt)ro. Tousiës'individus accusés de complicité dans l'assassinat de lord MountmoM~s ont été relâchés aujourd'hui par suite.de. l'insufnsance des preuves.

P. 'S.

-T-~

~A 3B<<U~@E:

Bea.u 6xa il devait en être amsj pour les premières opérations de )a. liquidation de quinzaine. La. réponse des primes a été facilitée par un marché plein de coçna.nce, malgré des télégrammes pessimistes qui semblaient avoir été fabriqués pour le plus grand bonheur des vendeurs.

On ne pense plus a. la. mesure de précaution prise par la. Banque de France. Qu'avions-nous dit à ce sujet? Et l'événement ne vient-il pas nous donner pleinement raison ? Voici la Rente à 120 50, c'est-à-dire le report et le courtage regagnés pour l'acheteur à fin octobre. m

La poussée de hausse s'est fait sentir sur toutes les valeurs, et, comme en notre préc&dent buiietin, nous pouvons répéter: les bonnes dispositions subsistent, ia. ha.usse est dans l'air, il faut savoir en profiter. Voici quelques cours de réponse des primes ~Nn~tfc 6<e Paris, l,13o; !7;KM ycnerale, On .50; Mb&t7tcy, 642 50; .MoM:'ef esjM~ 607 50; .SKM-, 1,280; Ga~, 1,367 50; .S'ocK'M ~c~e, 575 7<a<te/ 86 25. lauti)o de dire que toutes les primes ont été levées.

Examinons les différences des cours des Rentes françaises en cette première quinzaine d'octobre.

Le tableau de comparaison s'établit comme suit

1"'octobre 15 octobre

30/0. 85 55 8~471/2 ~.nw~a~c. 87 70 87 40

50/0. 12010. ~12050

On le voit, tous les efforts do la spéculation se sont portes sur le 5 0/0 l'approche du coupon de novembre favorise d'ailleurs singulièrement l'essor des cours. En défalquant ça coupon do 1 25, le prix de la rente ressort à 119 25 seulement; il est donc permis d'entrevoir une nouvelle hausse sur le 50/0. Les primes, dont cinquante centimes, ont été négociées hier à 120 70.

La cote enregistre le prix do 600 francs sur la /<oyby!c:'('rc.

Le détachement du coupon trimestriel n'entamera pas les cours de cette valeur de tout repos.

Hier, les détenteurs de titres de .Re~e./bKc:e/'c, qui font, en somme, de véritables propriétaires parisiens, ont perçu )eurs termes de loyers. Plus heureux que les propriétaires de maisons, les rentiers fonciers toucheut leurs termes cinq fois par an, grâce au coupon supplémentaire payé après l'assemblée annuelle.

Bienheureux ceux qui, se 6ant a nos avis, ont acheté les actions des sociétés de crédit. lis ont, en quelques jours, eu de sérieux profits surl'UntOft ~enc/'a~c, cotée maintenant à 922 &0; sur la .Socu~c ~e/teye~e, qui n'a certes pas dit son dernier mot à 580; sur la ~an~MC tfe j~a/Mc, demandée hier à 3,595 et .3,600 fr.; sur la..Ba.t~Ke P&fMM~n.e, qui no s'arrêtera pas a. 720; surla~'octd~ej~nanctërc, en progrès à 517 50.

Le ~oytC!'<?/' doit atteindre avant peu le cours rond de 1,400, et sesO&~o~tOTMco~m.Kna~es et _/bKc:'eres, sur lesquelles nous attirerons do nouveau l'attention de nos lecteurs, doivent encore gagner quelques points et revenir à de plus justes prix. La Co/K/KM/M~o ~579 a haussé hier de 1 25; laFo~ctCY'c ~S79 de 2 75. ~Un autre avis profitable à l'adressa des lecteurs du Ga.~oM

Le Bon de MMKyance./Mancte/'e s'est négocié à 3SO fr. et 377 50. Pourquoi un cours aussi faible pour un titre assuré d'être remboursé à 2,500 fr. et qui a déjà produit, pour neuf mois seulement do l'exercice 18SO, un revenu net de 22 fr. 50 ? Parce que l'~sMrance /~aytcte?'a a eu à vaincre, à ses débuts, des difficultés et des préventions dont l'elfet subsiste encore dans beaucoup d'esprits. Les dit'Hcultés ont été victorieusement surmontées, et, quant aux préventions, rien ne les Justine plus.

Les bons de l'~s5a/'<x~ce j~f!0;net'e/*e ont reçu !a. consécration do l'admission à'la. cote ofncieHe. Ils ont été, à tous les points de vue, passés au crible d'un examen approfondi, après lequel aucune objection n'est plus restée debout. Ils se présentent dès lors avec tous 'leurs avantages, et rien no doit les empêcher d'atteindre !es hauts cours quo justitiont la nature do l'anairo et les ingénieuses combinaisons qui en forment la. base. Un titre pareil, à 380 francs, constitue un placement inespéré.

Un bon arbitrage tout indiqué

Vendre les oMIgations .Mby'c!p<?M, Sa/'<o~e, CordoMe-~ee~/e, Po/K~afses, qui sont cotées de 320 à 325 francs, et acheter les obligations ~e~a-A~a.à 290.

Vous avez là 30 a 35 francs de bénéfice par titre à réaliser. Les garanties et les revenus de toutes ces diverses obligations sont identiques.

Les « valeurs télégraphiques a semblent êtra en veine do reprise.

Les r~/e~pAe.~ c~ A~o/ s'élèvent à 260 francs. Une assemblée des actionnaires de cette Société est convoquée, qui décidera la création do ressources nouvelles pour permettre l'extension du réseau électrique da la Société cette mesure améliorera encore certainement la situation fort prospéra des actionnaires de la Compagnie.

Le TcM.'y/'<)/te PayM-~eM?-yo~ progresse de 2 50 en cette dernière séance; les combinaisons résultant de la fusion avec les Compagnies anglaises assurent un revenu fort satisfaisant aux actionnaires de la Société française 3ès la première année.

Hier a eu lieu le tirage des lots affectés aux obligations de la Vt~e de Paris ~S69. Le n° 280,813 obtient le gros lot de 200,000 francs.

Quatre lots de 10,000''francs chacun reviennent aux obligations suivantes 378,98'! 751.727 335,842 et 320,147.

Dix obligations ont droit à 1,000 francs de prime.

BtBBEttT.

PETITE BOURSE DU SOIR 3 0/0 85 40. 5 0/0 120 53, 55, 45. Italien 86 25, 22,33. Extérieure 21 15/16, 3/4, 7/8. Turc 10 45, 40. Banque ottomane 518, 519. Hongrois 92 15/16, 93, 92 7/8. Orientale 59 5/16, 9/16. Egyptien 328 75.

LES PREMIERES AMBicu-CoM:QUE DM:M, d~ame en 5 actes et 7 tableaux, de MM. Dennery et Brésil.

Le premier tableau du présent drame, qui nous montre une ïbis de plus la terreur et la pitié obéissant à M. Dennery comme des petits chiens bien dressés à leur maître, nous a rappelé j&a ./0«? j~ joëMr, de Mme Emile de Girardin en effet, le vicomte Armand de MaiMepré, lieutenant de ta frégate i~s~e, passait pour mort, ët~eYoicrgutj'Mtre sou~ lo toit

paterne parfaitement sain et sauf comme Te jeune besaubiers.'tl s'écrie pas cependa-nt, en eRtvant, d'une 'voix joyeuse <f Noël, je meurs, de fain~ fais-moi vite une omelette.)) Cette fols, nous ne sommes pas en présence d'un revenant de

belle humeur.

Le -vicomte est bien portant, mais il est J perplexe. Il se demande s'il doit ou ne doit pas porter le deuil de son honneur. Il est agité par un cas de conscience militaire dont il soumettra tout a l'heure l'examen a son père, le comte de Mainepré, modèle des gentilshommes, et à son futur beau-père, le baron d'Armagny. Tout le monde au château de Maillepré et dans le voisinage croyait à son trépas, excepté sa mère. On a entouré celle-ci de pieux .mensonges, de dissimulations héroïques de la part d'un père, et elle attendait avec tranquille cet enfant chéri, ce fruit unique de ses entrailles, tandis que tout le monde en désespérait près d'elle. Pour tous, il arrive de l'autre monde; pour sa mère, des Indes tout simplement. Nous sommes, je suppose, en n76,car le vertueux Malesherbes, qui est un ami de Maillepré. et qui sera ~'c~cMS c.s' ~n~MrtMuu-oétioûment, vient de quitter le ministère avec cet autre honnête homme qu'on appelait Turgot, et, pour le moment, Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes voyage à pied, sous le nom de M. Guillaume, marchand dramer, et s'occupe de botanique militante dans les montagnes d'Auvergne, au pied desquelles est situé le domaine de MaiMepré. L'histoire nous apprend, en en'et, que le futur défenseur de Louis XVI fut un élève distinguo du savant Jussieu, et que,comme l'a dit de lui Mme Geoffrin, il eut entre autres mérites celui d'être s:n~<?m<?~ s:'ynp~, à une époque où la mode était volontiers simple avec emphase et naturelle avec préméditation. Armand de Maillepré aime Mlle Henriette d'Armagny et est aimé d'elle; de part et d'autre, les deux familles sont consentantes à leur mariage, mais Armand de Maillepré hésite. Il se demande, en en'et, si la chance qui a préservé sa vie ne fut pas mortelle pour son honneur. Le commandant de l'~s~e avait permis à une partie de ses officiers, entre autres à notre vicomte, de descendre sur le rivage indien. On se croyait en sécurité, tandis qu'autour du navire, bercé par avis trompeurs plus encore que par le Hot, une véritable nuée de forbans se rassemblait dans.l'ombre. Les défenseurs de l'~s~ee ont fait de leur mieux face au nombre et à la surprise. Mais, tous ont péri 'après des prodiges. Seul, le lieutenant survit au carnage, parce qu'il n'a pas pris part au combat. Il était resté a terre, déserteur malgré lui. Il s'était attardé à protéger, contre une révolte d'esclaves mutins et incendiaires, la propriété du baron d'Armagny et la vie de sa ullc. Les d'Armagny, que nous venons de retrouver paisiblement installés en Auvergne, ont des biens aux Indes et ils étaient alors sur leur habitation.

Mniilepré le père a vécu, lui aussi, dans l'Inde une partie de sa carrière, et y a rempli de hautes fonctions. C'est un émule des Dup'eix, des Mahé de la Bourdonnais et des Lally. Quand il était gouverneur de Chandernagor, il a purge la colonie des malandrins qui l'infestaient, et dut sévir particulièrement contre un aventurier portugais, du nom do Carbacena, véritable forban en chambre, qui n'opérait pas lui-même, mais subventionnait les malfaiteurs de terre et de mer pour partager avec eux le profit de leurs .exploits. Ce vil Carbacena. fut traité 'comme il le méritait par Maillepré; rien ne manqua a son supplice, ni l'exposition, -ni la flétrissure en ph'.ce publique par la main du bourreau, ni la confiscation de ses biens sanglants. Carbacena n'a pas survécu à tous ces sacrements de l'infamie, mais il a laissé une fille qui se charge de le venger, c'est Diana. Vous rappelezvous ~ar-GMM d'Eugène Sue? Mlle Diana Carbacena, qui a pris le pseudonyme de Sainte-Marthe, s'attache comme un Atar-Gull en jupons aux flancs des Maillepré et sa morsure ne les quittera plus. La voilà en France, elle aussi. Elle est accueillie sans défiance chez ses ennemis on entre un peu chez ces braves gens comme dans la maison du bon Dieu. Une fois dans la place, une fois dans la bergerie, cette louve ne laisse pas refroidir sa vengeance le programme dont elle a fait choix est celui-ci elle épousera le jeune Armand de Mailtepré. Cette combinaison présente, en effet, de nombreux avantages a. son appétit de représailles elle brise le cœur de deux jeunes gens épris l'un de l'autre elle anéantit les projets caressés par leurs farniiies, et fait subir, au sa g orgueilleux des MaiHepré l'humiliation de se mêler à celui d'un Carbacena. Pour en arriver à ses fins, elle compte sur un talisman qui ne la quitte jamais un fragment du livre de bord de r-4~/°cc, écrit de la main du commandant, dans lequel cet infortuné, avant d'al'cr à la mort, constatait la désertion du lieutenant Armand, à l'heure du péril suprême.

Ainsi armée d'un chiffon de papier dont la possession entre ses mains s'explique aisément par le joli commerce que monsieur son père faisait avecicspirates, elle braque sur Armand ce dilemme comme le double canon d'un pistolet ou le conseil de guerre ou l'autel matrimonial. Le mariage avec elle ou la vie. La pièce n'existerait E pas si vous vous refusiez de vous prêter à la rigueur de cette alternative. En laissant de côté la complaisance que, pour ma part, j'accorde très volontiers aux dramaturges qui savent en faire un bon usage, il est clair qu'un Maillepré n'est pas aussi facile à convaincre d'infamie et à faire passer par les armes que cette petite vipère de Carbacena se l'imagine. Devant la justice militaire, comme devant le tribunal de famille auquel il a soumis son cas, la désertion involontaire du lieutenant de l'~ts~ce, expliquée comme il peut l'expliquer et l'explique à son père et à son beau-père, serait probablement reconnue pour un fait de force majeure. Ennn, nous sommes sous Louis XVI, et certes le droit de grâce ne fut jamais placé en des mains plus libérales que celles de ce prince auquel la destinée ne M pas grâce. Et l'amitié de Malcsherbes que j'allais oublier! Si ces Maillepré se voient assaillis par une terrible tempête domestique, les ports et les moyens de sauvetage ne manquent pas autour d'eux. L'âm*tié de Malesherbes, ami du monarque, ministre d'hier et ministre de demain, est un bienfait des dieux. Faites à M. Dénhery la concession de croire la famille Maulepré perdue sans ressources, et il ne va pas tarder à vous eh récompenser par des effets saisissants et dé puissantes MaTito~TK~bord, IsEIs conçoit le dessein j~ehapper par le suicide au sort qui ? menace; sou MMl'arrêts et H ?~~8 traKM pm d'or avec

Diana. L'mftcxU)!e refuse superbement jusqu'à un demi-mHlion de rançon. Que faire? repoussé par l'aventurière, avec laquelle il vient d'avoir, dans son cabinet, un entretien du .soir qui ne lui permet plus d'espérance, !e comte cherche dans un sommeil factice quelques heures d'oubli et avale une forte dose de narcotique. Nous assistons à son sommeil fiévreux, coupé de cauchemars qui lui montrent son uls condamné à mort pard'inSexible loi martiale. Tout à coup, il se lève et, les yeux ouverts, l'épée nue à la main, nous le voyons marcher, du pas d'Amina, lasomnambule du chef-d'œuvre de Bellini, jus-qu'à la chambre de Diana, qu'il perce de sonépëe, et jette morte dans un ravin propice.

Le vicomte errait dans le parc et,ce que nous voyons, il l'a vu aussi.

Bien entendu, personne ne se doute dans la famille que le comte soit somnambule, ni lui-même, ni aucun des siens.

Il laut aussi accorder à M. Bennery cette invraisemblable ignorance.

Le fils croit son père assassin par excès d'amour paterne! il s'accuse~u-~neurtre par piété Siiale, se livre avec ardeur à la" justice comme un croyant va au martyre. La mère–c'est une nuance délicate et touchante ne peut se décider à admettre son fils coupable; mais le père, qui a perdu la mémoire de son action inconsciente, le fils, qui ne peut mettre en doute le témoignage de ses yeux, pataugent et tâtonnent dans. les brouillards d'une accusation réciproque.

La situation est forte et saisissante, toute neuve, je le crois; variée avec un art infini et renouvelée, à chaque scène, par des incidents admirablement enchaînés. Dans le CoM7~te/' de Z~/on, le père de LesurqufS, abusé comme les autres par la fatale ressemblance, croit qu'il a vu son ïils commbttre le crime dont on l'accuse, absolument comme Armand accuse !joe~o le père pour lequel il se dévoue mais ce qui est une trouvaille, c'est la contre-partie imaginée dans D~na;. Il faut cependant sortir des mailles, si bien ourdies, de ce filet douloureux; voici Malesherbes qui revient à point de sa chasse aux simples. Avant de partir pour faire l'ascension du Puy-de-Dôme, il a remis au comte des papiers que celui-ci serra dans une armoire de fer dont seul il connaît le secret. De plus, Malesherbes a a la main une cicatrice dont il n'a jamais voulu raconter l'origine à personne. Cette vieil!e blessure mystérieuse est la marque d'un coup d'épée de jeunesse que Maillcpré, en état de somnambulisme, porta jadis a. son ami.

Donc, MaUlepré est somnambule première preuve de son innocence; seconde preuve, que ni ce gentilhomme ni son fils n'a trempé un bras criminel dans le meurtre dont leur maison fume, et que tous deux sont innocents du sang versé,–comme la servante de la Pie voleuse du couvert dérobé, comme celle de la .Pe/~e ~o: de M. Sardou, du détournement dont la foudre est l'auteur, c'est que le talisman de Mlle Carbacena, la page accusatrice du livre de bord de l'.4s~e<?, se retrouve dans l'armoire .en fer du somnambule, avec le dépôt laissé par Ma- lesherbes

J'aime moins, malgré de jolis traits, la~ partie comique de D~/Kx, que sa partiel dramatique. Elle est longue, et Ravel l'allonge encore par la lenteur de son débit.' Il remplit le rôle d'un gentilhomme ruiné auquel il donne des aDures de vieux larbin.

J'ai passé sous silence le personnage ingrai; du lieutenant criminel amoureux de M!te d'Armagny, qui joue dans l'aiTaii'c le rôle d'un magistrat juge et partie dans sa propre cause. On dirait de M. Cazct,presidant le tribunal des conflits. C'est M. Delessart qui a la charge de ce caractère odieux.

Le grand succès, après celui des auteurs, a été, pour Mmes Jane Essier et Lina Munte, et surtout pour Lacressonnière.

M. Gaspari iait Malesherbes avec componction, conviction et distinction. Si je connaissais des mots plus en !'on, notre admiration ne les lui marchanderait pas. La mise en scène est louab)e d'un bout à l'autre. Le tableau de l'immolation de laNémésis portugaise est un chef-d'œuvre d'éloquence pour les yeux. Vrai clou d'or'

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La Soirée Parisienne 1. DfAA~A

Nous savons maintenant pourquoi M. ChabnHat s'est Uvrc aux reprises depuis quelque temps.

C'était simplement pour pouvoir préparer, avec le soin qui convenait, le drame nouveau de d'Ënnery.

A vrai dire, c'est pour ce dra-me et cause de ce drame, que M. Chabriliat est dcveHu directenr de l'Ambigu. Avant de se ~Hvr~.il s'était assure la collaboration du ~imrtre ~f&"

maturge, et ce n'est qu'après avoir obtenu sa promesse, qu'il a abordé dé&nitivement cette Ttouvelle manière. Mais d'Ennery n'est pas un auteur commode. Ponr qu'il livre ~ne pièce, H faut qu'il en soit p!tM que content. Ha beau ° travailler nuit et jour, tant qu'il n'a pas trouvé ce qu'il .cherche, on ne peut lui .soutirer une senlescène. Si bien que Chablillat, en attendant son drame, en, a été réduit à jouer quelques succès. Enfin, d'Ënnery a annoncé qu'il allait être prêt. Alors, le directeur n'a plus ose monter une pièce nouvelle. Il ne s'est plus occupe que de son drame aux œufs d'or. Il a repris les .MoMC/M; ~o&acaï'~c, que sais-je ? Au besoin, il aurait repris le Drawe <~e Gon~o et le y/'ew&/CMCt)< de ~rre MeM~oce! 1 Maintenant, il est heureux et il n'a plus qu'une reprise à préparer pour l'année prochaine celle de DMjM.

E n'y a pas de joie sans mélange. D'Ennery ayant tenu à écrire un drame intime, Chabrillat n'a pu trouver prétexte à une de ces brillantes mises en scène dont il a le secret. En yain suppliait-il son auteur de lui fournir au moins un lavoir. Vains eNbrts. D'Ennery est resté inébranlable; il a même faiH se brouiller avec son collaborateur Brésil, qui, à l'insinuation du directeur, avait essayé d'intercaler un ballet au troisième acte.

Mais ChabriIIat s'est noblement vengé. Se contcnïaH~-des-éléments qu'on lui fournissait, il y a déployé'des''mIr3!t~Egânceet~ d'exactitude. Les costumes Louis XVI, tous parfaits, ont été commandés à M. Morin, l'habile dessinateur; les décors sont signés Chéret et Zara. Parmi ceux-ci, il faut signaler le ravissant jardin dn-premier acte et le pavillon en forme de chale.f ou l'on aboutit par un pont volant surplombant un précipice.

C'est dans ce précipice que Mlle Lina Munte, bien jolie dans sa robe noire, est violemment précipitée par le somnambule Lacressonnière. Le truc est si bien réussi, que plusieurs personnes ont cru voir un mannequin tomber à la place de l'actrice. Il est pourtant facile de se convaincre du contraire. D'abord, on n'aurait jamais pu trouver un mannequin assez maigre; ensuite, Mlle Lina Munte porte sur sa personne les traces de cette chute effrayante. A chaque répétition, elle s'est fait un bleu ici ou là, au bras, à la jambe. ailleurs. II y a encore quelques places disponibles, mais à la centième repré- sentation, la charmante actrice sera bleue comme le ciel de l'Italie.

Autre détail de mise en scène: Pour figurer le courrier de M. de Malesherbes, M. Cha- brillat n'a pas voulu se servir d'autre chope~ que de journaux du temps. Aussi il a fait composer plusieurs journaux sur le modèle des gazettes du temps. Il y a le JoMrK~/ t/e Paris, la G<~e/~ de .F/'aMce, le McrcKre de .F~!KM, le CoM?-fy- t~l~MOM. On n'est pas plus exact.

Seulement cette exactitude remarquable n'est pas poussée aussi loin qu'on pourrait le croire. Ainsi, le .7MrKa/ de .P~'M est bien daté du dimanche i'juUIet 1787, de la lune le 27, mais plus loin, les compositeurs malins n'ont pas hésité à imprimer des fragments d'un vaudeville où se trouvent les noms peu historiques de Mme Jacassa et du marquis de la Mouillette. On y lit même le duetto suivant qui ce doit pas être de Beaumarchais Me traiter

De la sorte,

Me Manquer

A la porte.. C'est affreux,

Désastreux,

Monstrueux;

C'est t'ludeux! 1

Offenser

Une t'cmmc,

Mo chasser,

C'est infâme..

J'en frémis,

J'en verdis,

J'en bondis,

J'en rugis!

Avouons que cette poésie aurait presque fait excuser la Révolution.

Une des curiosités de la soirée a été de voir Mlle Jane Essler aborder les rôles de mère. Un instant, l'artiste avait hésité; on lui donnait pour His M. Abel, qui lui paraissait bien grand. Enfin, le jeune-premier a promis de se rajeunir tellement qu'il aurait presque l'air d'un enfant. Mais, au dernier moment, M. Abel, réfléchissant qu'il jouait le rôle d'un ofiicler de marine qui vient de faire une loague traversée, a été vaincu par sa conscience et s'est bistré de telle façon qu'il n'avait jamais paru si vieux.

Ce qui fait que Mlle Jane Essler n'a jamais paru si jeune.

Quand une pièce est terminée, on croit que tout est fini; c'est une grave erreur. Pour le drame d'hier, par exemple, c'est surtout au moment de choisir le titre qu'on s'est trouvé le plus embarrassé.

Le vrai titre eût été le .Sc'MMa)n&M/~ mais cela était bien vaudeville. L'0/)?C!'<')- de Mcro;c, c'ctalt bien opéra-Comique. Le ~af;')! M?; le .M~o/r, c'était bien opéra-bouffe. On avait été jusqu'à créer un mot nouveau /e ~OH!ci~c. Mais on a eu peur de l'Académie, et c'est pourquoi on s'est arrêté a .DM?M, titre aussi court que peu compromettant. Il y avait pourtant une chose bien simple à faire. On a.urait mis tout.bonnement sur l'afûche

i7): KOMfMM A'aMC Je ~EMM~r~

Avec ça, on était sûr de faire de l'argent. FB)MOUS8E.

e

n TL <i7-ii9, Rue Nontmartra, et 2, Rua Jo~uelet. Lundi i8 Octobre

M!SE EM ~EMTE BES HAUTES NOUVEAUTES ~t-~V~T'E~I~ Zes SSanteaHX, ~es restâmes o~t?'on< d'es /?te~oe~/cs ~e ~OMi', ~cs Sd!er!es, t~o~Nages, ~OMS /C5 Co/Kp~~ sa~s e.ï'cep<tom <ïKyof!< t~es ~"curcs c&so~Mme/t~ e.r<raoy~tnofty&s. Rte~, e~ mo<, de ce ~Kt e~e enfonce n't~~e ~'a~ot~ ytt &NS prM; s<ms e.r<Mtp~e ~es <&ecas!cns vrahMent SH~prenaMtes ~Me KOMS aco/ts rese/'eces ~OH~ ce~e c:ycoKS<a?!ce.

Ma)grd !a rareté des Heurs, nos disposittons sont prises pour que toutes les Dames aient un BOWET M m

.M~e Be<tK-oHrtyc, Je nouvea.uromsn d'Alexis Bouvier, vient d'obienir un immensa succès imus le recommandons vivement a nos~ect~urs.. j~BËS'SS~ BM aa!!MJ6 )MMM tSAa~E"~3E~~S?e!T)!SMMttM,A<!tONMt«)tMt<

&&~S"et.2~M'g~MS~

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(AnDÈCHE) v (AMECHS Baux BïtnêratesnatufaUea.Sources: r

Qa~tToCfn ACëctions des votes dignstivcs,

~lr~- Tpt~y Affect3ons des votes digeslive~

OCUlDLru UMilt posan~ur d'estomac.

'P-PQ~onaa Appareil Mliaire, <~cu!s liepaU- ~JLOuiOU.&Ut ques.jauBisse.gastK'gics.

'R~~nlot'i'O Paies couleurs, hystérie. JyniTha--

IM~UiOtJUUt tisme, marasme, iicvtcs.

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Aucun des noms qu'on a, cites n'est exact. D'après nos informations M. Jourdain, le nouveau ténor de l'Opéra, jouerait A'.maviva, et M. Boudouresqua Bazue mais rien n'est encore définitif, et tout ça qu'on dira ne sera jamais qu'une supposition.

Mlle Javernizzi, dont nous avions annon ô le récent engagement, a succédé hier a M o Montaubry dans le rôle de la Nubienne, <~ baIIetde~'e'Hs:

La vedette est supprimée à l'Opéra. Voi!a. une mesure que M. Faure n'aurait pas acceptée quand ii était pensionnaire de l'Académ'o de musique, lui qui exigeait qu'on annota'. sa ren~ëe jusqu'au jour où il cessait déjouer! Mme Patti, accompagnée de M.Nicotin], est arrivée hier soir à Paris par l'express du Nord.

La grande canta.tnco a. débarque du vapeur le Ca~t's-DoKeres, à Calais, au bras do M. Thomsott, vice-consul d'Angleterre dans cette ville.

Hier, à une heure, Mlle Sarah Bernhardt ..est partie pour lo Havre, ainsi que nous lo disons plus haut.

;<. Les bagages innombrables, amenés dans l'une voiture spéciale, ne comprenaient pas moins de quatorze monstrueuses malles ma.rquées au chiffre S. B.

Elle est descendue prestement de sa voiture. Elle était vêtue d'un grand pardessus noir et portait dans ses bras de gros bouquets do li'ias blancs. Ses amis se sont jetés au-devant d'elle et l'ont embrassée aves eHusion. M. Stevens, le peintre, l'a, à plusieurs reprises, pressée dans ses bras.

Ette a emporté avec elto des monceaux de bouquets qui lui ont été offerts.

Citons, parmi les assistants, Mlle Jea-nna Bernhardt, la sœur de la. gracieuse fugitive MUo Damain; MM. Coquelin cadet, Dieudonné, Stevens et Saintain.les peintres.vicnx amis de Sarah Bernhardt; Duquesnel, Busnach,otc.

L'état de santé de Jeanne Bernhardt no hn permet pas d'accompagner sa sœur, et c'est. MUe Marie Colombier, prévenue au dernier moment, qui accompagnera l'ex-sociéta.ire do

la, Comédie-Française.

Sars.h Bernhardt emporte avec elle ses œuvres do sculpture et da peinture, à l'exception toutefois du buste de Coquelin cadet, qui doit figurer au prochain Salon, et qu'eUe a achevé hier soir.

Nos lecteurs sa souviennent sans douio d'un drame rustique en cinq journées, qm fut publié l'an dernier, en feuilleton, dans ta Gn~oM.

Ce dcama intitulé l'.Hbspt~te/'e, est do M. Ferdinand Fabro, un de nos littérateurs les plus remarquables. 11 vient de paraitre en volume, chez Charpentier.

Après avoir demandé un Garibaldi à tous les ochos; aprùs avoir frappé aux portes tous les comédiens da Pari; âpres avoir annoncé que ce rôle du drame de M. BorJono serait créé par Clément Just, puis par Taillade, M. BaHaude, qui savait probablement t très bien à quoi s'en tenir, mais qui n'cta.)C .pas fâché de faire un pou do réclame autour do cet ouvrage, vient de confier le rôle en question à l'un de ses artistes ordinaires, M Renot. lequel avait toujours dû le joue: Mme Anaïs Fargueil va ouvrir un cours d'enseignement dramatique, qui. provisoirement, auralieuchez elle, avenue Truda.ine, 3. Ce cours sera fait par l'éminonte artiste u'oi~ fois par semaine, à partir du 26 courant. Le nom de Mme Farguoil suffit à recommander son professorat.

Voici le programme du brillant concert qm doit être donné demain, au palais du Trocadéro au profit da l'orphelinat des arts. J°/'cm.:e/'o~cr<te

1..P/'M/'e, en so~ bémol pour

orgue. Lemaigre Exécutée par M. Lomaigre.

2. Z-ors~HO ~'en/a~ ~a'r~st~ V. Hugo Par Mme Marie Laurent. c~

3. Le A~M/ro~e. F.Coppée Par M. 'Coquelin aîné.

4. V:ce ~(. eAafMon, R.Toché, A. 'Wo'ff, Cœdes Par Mme Thérésa.

5. jRomofM'ct. d<? D<n.or&/t. Meyerbcer. 6. Zcs Consens, chanson. Coedes Paroles de Raoul Toché.

.Reo~'ons bras c~Mas, bras

<~Mso:M. PIanquctta chansonnette, paroles de~ViIlomer et Dfilorme!.

Chantée par Mme Judic. f 7. Pocms. A.Daudot Par M. Mounot-Sully.

8. Gra;~a[r~es câpres s:Ct-

~K*Mes Verdi

Par Mme Krauss.

9. J'atmc~s~'Mwes. G. Lorin Par M. Coquelin cadet.

10.Z-H. sacrée (stances

inédites). Deroulëd

Par -Mme Marie Laurent.

;E~'e ~cs f~eKa? ~N/'<t'e~

J'tSM~'oM/'o~KS. Batiste. Par M. Lem&igt'e.

DpKa:Mmc/)N:r<f'o

:1. Les .Hses~M, scène de. BouMauit Par Mmes Roichemberg et

Barretta..

2. ~'<ctnces</B~'a/)~o~M-<f* Gounod Par M[!e 'Rictiard.

3. ~MoKe&e.<.< E. Guinajd Par M. Thiron.

4. Zes CanM~s ~ro/t'Bns. H. Cognard Mme 'Par M'me Thérésa. ThM-ésa. '5..Z,a ~tr~e Bcrd«e.«~. A. deMu*se< 'ParM.~&eia.una.y.

;.6.EM E~o (~~oe, Re~t~. ManusIGiM ? "solo de basse tacBomo.tX~


&u gr&nd' orgue par Fau-

teur, chantô par M. GaH-

hard.

~c~tesdesFentMessaoan<es MoUëfO Par MUès Croizotta et Ro!- ,<. 1 chomberg. t' t. Q"<!<Kordo~t~o~«o. Verdi ,y~ Par MmesKrauss, Richard,

MM.Lassa.Ue,Vergnot.

3.I.aZ.e<?ottde~'o~~e,duPe-

tt< DKc. Lecocq.

Par Mmo Desdauzas.

IjO chœur sera chanté par Mme Kraass, Richard, Franck-Duvernoy, Righotti, Roichamberg Croizetto, Barrotta Thérésa, Judic, Jeanne Granior, Zu'maBouffar,Grivot, Darteaux, Humberta, Atice Lody, Volsy, Donvé, Lamarre, Malvaa, Hélène Rubini. Courrier de Bruxelles

<' Le pubhc bruxellois perd un de ses meilteurs acteurs. M. Garnier, qu: fu.t tour à tour

aux théâtres du Parc, des Galeries, de l'Atcazarotdel'Alhambra, quitte BruxoUes pour f; entrer, à Paris, à la Comédio-Ptu'isionne, lo nouveau thê&tro da DormouiL

T)~

Vo!cl la distribution exacte de QwcK~/t DM/'toar~, qui passera dans tes premiers inurs <~a nnvnmhra

Louis XI MM. Soul&croù: Comte do Cr&vocœur Dovoyod

Quentin Durward Rodier

Les!y ~e Balafré Dauphin Tristan l'Ermite Lonati Pavillon Chapuis LeMaugrabin Lofebvre jLandry Masson

IsabeHa de Croya Mmes Bosman (début) I La comtesse dellamelino Ismaël Rispah Lon&ti

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~Kt~de NoeJ, !e nDuvea.u ba.at, régté très t

adroitement par M. Pttgny, a, obtenu un su~j ces de bon aloi.

La partition do ce divertissement, due à l'insptratien du directeur de la Monnaie, a été goûtée et applaudie. Je citerai particulièrement un mouvement de valse très réussi.

L'archiduc Rodolphe ot la princesse Stéphanie assistaient à cotte soirée, on même temps que la Reine.

Nous croyons devoir rappeler à tous les membres de l'Association des artistes dramatiques que, conformément à l'article 27 dos statuts, pour que l'élection présidentielle du 20 octobre soit valaHe, il faut qu'il y ait au moins trois cents membres présents. Nous ne saurions trop engager les socié- taires à ne pas manquer de se rendre à cette réunion, pour éviter la convocation d'une se- i conde assemblée générale.

Nous rappelons aussi que les candidats qui ont été présentés par le comité au choix du

ministre, et qui se présentant aujourd'hui à celui des étocteurs, sont MM. Deumnay, Hata.nzter et Derval.

Le bulletin de vote ne doit porter qu'un. saut nom. fRARÇD18 08WALD.

FttANCOtS OSWtLO.

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S'adresser & M. J., bureau du journal.

t-

Reilsei~nements utHes~ La. faculté de droit de Paris reprendra, ees cours le mercredi 3 novembre.

Le registre des inscriptions, ouvert te mercredi 20 octobre, sera clos le samedi 6 novembre.

La clôture du registre sera retardée jusqu'au 25 novembre pour les jeunes gens qui sortent du volontariat.

Les inscriptions aux cours de l'Institut catholique resteront ouvertes au secrétariat, 174, rue do Vaugirard, du 20 octobre au 6 novembre. Ultérieurement à cette date seront admis à s'inscrire: l'jusqu'au 16 novembre, les engagés conditionne!s d'un an, libérables le 8; 2* jusqu'àla. fin de la session, les jeunes gens qui doivent

aubir tes épreuves du baccalauréat es lettres on novembre.

Là rentrée est fixée au mercredi 9 novembre. DÉCÈS

Onannoncelesdeces:

Du célèbre archéologue Pierre-Hercule Viaconti, neveu de t'architecto du même nom et petitneveu d'Ennius Quirinus Visconti. M.Visoo~tt, nt et mort à Rome, était correspondant de l'Académie des beaux-arts de Franco et commandeur de ta Légion d'honneur.

Du cardinal Bartholome Pacca, réservé par S. S. Pie IX pour te cardinalat et promu la même année par S. S. Léon XtH.

De Mme Rjchomme, femme du peintre d'histoire.

Le Gef<M< ALBÉRÏC DUCATEX.

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S42 59 51: 50 64l H~ 277 2r7 ,D Un messager .l~h.c~ Dldler

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~.1 ~0. ~=~ c t It t360 135s 13ü2 · 50 ~=~J ~A~r. Anna M-d~ ~~f~M~ t L 2 t ^tatll;j

· ·' EENTE Fr,ICtEAE 2- f.. · ·· Cpt h 610 caz oE noxnaaux cl~t 1 10:0 LO50 tD30.. 50 ·· Ouest émission, i< t.a0 n~ 1:00. Amneris Richard rd et Guttr Il. Judic Dclvl.illepréli JatacLss.cr Carnill hl- tir,

~p. ~=. } ê. pr~e Je..y How. ~~t ~C~ o 111'^°' Sittton-Girtro

·· GAZ DE D:IxD cpt 70U ·· 700 ·· 7G0 ·. .S Tramwa s-t~'ord,Paris 3DS 3U0 Ursu9 F. Açhard Cora H, Baretti Ii.d'Arma n H3rria Claudino Dharvillo

ACTIONS ~S~ (Gnzj cpt ttBU ·. 1180 ;S~ 5~ ·' S9o F.A~-7. ~=~ 1~

1 ACTIONS c=c::nfA.ncs EAUX. ept~ 1839 .,·4 Tramways-SUa,Paris 4ot aç5 FRANçAIS 7 h. 3,,14- Commissionne« Franeès Lucienne Véran PO R · s 1- m A FI T 1 N- 7 b.1, 2

S5 .FDEF~.ECpt~0..3~5.. ~t~ 5:<FN~ CHEZ L'AVOCAT Lenoir M~rd Gabrielt. Ho!dun I ~A~p"~XoEL~°~ 'E~ hq 3a90 3 ~'=~r~ 50 co~l~.P.Ferr.r ~ïrt ~r ~1. 25 dr.l ~A~~d. 1 ïS~

·: act..50Dfr.50ll.p. q u50 9S8 75 95'? ,E 50 C= én.fr.deTramw. cpt 232 50 235 23S SU ranco-Ahérienne. 237 5D 23i LES Max Bahier RENAISSANCE 7 Oscar de Ptilnit Milb,,r corn. 1 :l.cte, Bernar, d

· -r~ courrotan'ESCOUrrECpt 50 S r,ue ramw, CI'- C F ° 37S 375 dr.l a.,en wr. E.ManueI Flrmin Bernès è Eucal,'ptua Alexandra LA T,4REIZTUhfi; l,

aS~frJi~.iiq 9'~0 T~wAYs-suo cp UO. I.Autrichiens ~5; LEGENDREDEM POIRIER Albert Ch.Pasc&l LA CHOUETTE popo<T Cobin c.-v.Sa.,Cta[r<iitcctUerna.f<t 5:: .B~QUEDKr.cptu2!601~ 2.su 5U Soe~c.~rBassecp c I tt :T.~T~th"50..519:: c~EAu~erJSand~au Albert Laroher c.la.,A.VamooetE.Leternercoj'ophMe Hubert c. v. LESVJTJUŒS Bernll.fd

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