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Titre : Le Gaulois : littéraire et politique

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1877-12-31

Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication

Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication

Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94503

Description : 31 décembre 1877

Description : 1877/12/31 (Numéro 3358).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k522577n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/02/2008

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En rottMM de Ï'tmportaMM de !'ee~eaMce de De'cem6t'e, NM« prtOKs tKs<a<KMeM< ~M'. Ko~ ~oMScrtpfeMrs ~oMt ~'ci&oHMetKeK~ expire ~M coMt-aMt ~e <e feMOMue~f ~tM~Mes jours œ ran~Mce. est Mtd!e!Ma&/e c!'eitt)oyer «Me 6aK~e MKpnme'e.

LE

DWRE DU PERE CURCI

~Nous avons reçu de Florence les bonnes pages de cet intéressant ouvrage, dont nous avons déjà parte, et qui est destiné à faire grand bruit dans le monde.

Il est précédé d'un at)ts HM.c ~e~eto's, en guise de préface, dont voici quelques extraits

Il ne faudrait pas croira que ce livre eût été fait pour ma justification je n'aurais écrit pour cela, non pas en livre, mais pas même une page. J'ai visé un but plus élevé et vraiment dignedol'attenhonde tous ceux qui, aimant sincèrement la religion et la patrie, déplorent leur malheureux conftit en Italie et voudraient le voir cessar dans l'intérêt commun mon fait n'y entre que d'une feçon très secondaire et pourainai dire démonstrative, comme tout autre fait aurait pu y entrer. Mais, grâce à l'extrême réserve et presque à la somnolence* des boBs, une immente tromperie ayant été organisée dans ces derniers temps aux dépens de l'Eglise, du Saint- Siège et du vicaire de Jésus-Christ luimême, au grand dommage de la religion et de }a morale, les pages suivantes, principalement destinées à dévoiler ce mensonge, acquièrent une valeur bien autremant grave que ne l'aurait une grossière intrigue de palais ou une pauvre querelle de moines.

Ja serai ici, la plume à la main, ce que j'ai toujours été envers ces deux souverains objets de mon amour et de ma vénération l'Eglise st sou chef suprême visible. M~is si, en d'autres temps, je les ai soutenus contre leurs ennemis extérieurs, je les dsfends aujourd'hui contre une poignée de champions intérieurs plus ou moins fanatiques, lesquels, dans un. but que j'ignore et ?eux ignorer, abusant des uaturelies inclinations du Souverain, ont gravement compromis la dignité du Pontife. Je suis &ûr que le lecteur restera stupéfait et néanmoins content de connaître des choses auxquelles il n'a jamais pu s'attendre.

Comme il est naturel de le penser, j'ai été tout autre chose qu'indulgent envers les auteurs de cette immense tromperie et je les ai traités selon leur mérite, c'est-à-dire en proportion dos graves dommages qu'ils ont causés a la religion ot à la morale, indirectement, peut-être, mais très efncacoment. Je n'ai cependant voulu nommer personne en particulier, parce que peu les connaissent et que chacun d'eux pourrait dire qu'il n'est pas de ce nombre cela m'a obligé à employer une forma un peu énigmatique, à tout attribuer à un certain a~ent occtf~e, & un certain MMtrMBM~ mysterMMcs, à un certain coMrant desquels et duquel on no comprend pas bien ce qu'ils sont ni où ils sont. J'espère neanmoics que cela ne mettra pas obstacle à 1 intelligence des choses que je dis.

Voici maintenant les principaux passages du chapitre intitule -D'M~ accord po~t'Me eH<re ~se et r7(~M

Est-il un mot plus beau et plus doux en même temps qaa celui de f~conctKotMM ? Ce mot exprime Je retour des dissidents à l'unité, des discordes à la concorde de tous, à la paix, et l'Ecriture en a fait en quelque sorte l'appellation du ministère evangetique. Et pourtant, en appliquant ce mot si doux et si beau aux relations actuellement existâtes entre 1 Eglise et i'ïtalie on s'expose a froisser de nombreuses susceptibilités. Afia d'éviter tout scandale, au mot fMonctMa:<t<m j'ai substitué le mot accent. La matière était si grave, d'aitleurs, que je me suis demandé si je ne ferais pas sagement de auivre l'avis d'un ami judicieux qui me consentait de ne pas aborder ce point, pencM~ce ~!sMMm opM ~ef. Mais, en y regardant da plus près, j'ai jugé qu'il ne convenait pas de le passer entièrement sous silence. J'estime, en effet, qu'il est bon que j'exprime nettement toute ma nenséa sur ce point, afin qu'on ne m'attribue pas Ses censées que je n'ai pas et q.u~ je n'ai jamais eues' D'autre part, j'ai con&ance qu'une telle déclarait: pourra aider à dissiper nombre da préjugés qu!<:e sont accumulés autour de eetta question.

Je tiens surtout & .se qu'on pèse bien l'importance de l'hypothèse poM~/s que j'ai anoMte au mot accord, et voici pourquoi

En ce qui touche aux voies à suivre paur jger. vnr les intérêts mêma temporels de l'Eglise, !e tu~ement appartient tout entier et exclusivement au pasteur suprême do l'église elle-même et à ceux qui l'assistent de leurs consens. Mais, tant que ce jugement n'a pas été exprimé avec autorité, je ne crois pas qu'il soit interdit aux écrivains particuliers de disserter soientihquament, et en quelque sorte par voie d'abstraction, sur ce que l'on pourrait faire et d'en faire connaître modestement leur avis. Il ne s'agit point ici de dire ce qui <~wat< se faire, car ce serait une grosse impertinence à l'égard du souverain pontife mais ce qui p<wrat( se faire. A mon secs, si l'on parvenait à bien préciser le ssns de ~ecr<! ou, pour mieux dire, en déterminer ~'objet exactement, la question serait déttmtn'e.meat vidée.

~i l'oa parle des principes antichréhans et, en grande partie, antirationnels par surcroît sur lesquels a été étaMi et repose le présent ordre 4e choses, il est hors de doute que, de la part de ~Eglise, une conciliation ou un accord serait théoriquement et pratiquamant impossible. Cela a été afnrmé plusieurs fois par io souverain pontife, cela doit se dira de tout cathoiiqua et, pour peu qno l'on considère le caractère spécial de ces deux termes, il y & entre eux une incompatibilité analogue & celle qui existe entre la lumière et les ténèbres, entre le Christ et Bélial. Les éternels principes de vérité et de justice qui sant en quelque sorte )e précieux patrimoine du genre humain ayant été conSés et recommandés à FEglise, qui en est constituée la gardienne vigilante et autorisée, c'est sur eux que portent zos enseignements rigoureux. Je dirai plus ce ne serait pas seulement une chose absurde que de penser à une réconciliation de l'Eglise avec les principes hostiles. En accomplissant wn ~et acte, l'Eglise so:Mnierait elle-même. EUe ne .'«urait se réconcilier davantage avec les hom-

mes professent ces priicipeseux-mèmes, en

tant ~n'~ les professant ils se sont faits les au-

tentquoû

teurs d'œuv~" blâmables à divers titres. Les œuvres restent ce q~'es sont, imques si elles sent iniques, sacrilèges alies seat saenléges criminel&s J elles sont crimine"~ j Mais, pour ceux qui en sont les auteurs, il n y a pM o autre moyen possible de se réconcilier avec Dieu que do se repentir et de réparer dans toute la mesure possible le mal qui a été commis. Ma~ a tant qu'ils demeurent ce qu'ils sont, ils seront l toujours comme les principes qu'ils profes-

sent, éloignés de l'Eglise et irréconciliables avec elle.

On dit qu'il n'est pas possible à l'Eglise de se réconcilier avec le gouvernement italien. Qui donc en doute ? Mais dans les ordres représentatifs on entend par gouvernement ies hommes qui sa trouvent en possession du pouvoir. Cela posé, celui qui professe des principes contraires et qui en souhaite te triomphe, loin d'être dans l'obligation de se réconcilier avec ces hommes, a le droit de les combattre par les voies légales et de s'en'orcer à obtenir leur remplacement par d'autres qui pensent comme lui. Mais, pour atteindre ce but, il est indispensable de se prévaloir de son propre droit en entrant dans les voies légales et en acceptant les choses en l'état. Faute de ce faire, on n'aura pas la réconciliation avec ce gouvernement, mais on aura l'assujettissement à ce gouvernement et à ses exigences exorbitantes, et cela sans compensation aucune.

Ici l'auteur s'applique à démontrer que l'accord, impossible avec les principes, est possible avec les faits, c'est-à-rdire avec le pouvoir Mys~sinon ~:<tM)<.

Après avoir rappelé que l'Eglise s'est toujours accordée avec les gouvernements établis, avec ce qu'on appelle te po~ M~, il expose qu'en entrant aujourd hul dans cette voie elle ne reconnaîtrait ni ses droits ni ceux d'autrui. Il condamne le système de l'abstraction résumé dans la formule Mt e7t«t, Mt e~cteMf~, système d'autant plus funeste que la souveraineté effective est désormais entre les mains des majorités parlementaires, et déplore les effets de cette abstraction. Le Père Curci continue en ces termes Dans cette situation, au lieu d'agir comme on aurait dû le faire, si l'on avait eu du zèle pour l'Eglise et du patriotiame, en employant tous les moyens possibles pour persuader ceux qui doutaient, exciter les hésitants et réveiller les inerties, on a fait juste le contraire, et, cela avec une fougue, avec une ardeur, je dirais presque avec une fureur, dont je ne pourrais trouver l'explication ailleurs que dans un sévère jugement de Dieu, qui se sert de cet aveuglement pour nous conduire aux nas qu'il se propose ainsi que je le montrerai dans ie dernier chapitre. L opinion publique ayant adopté cette formule innée et ruineuse, oo se nut à ia combattre avec tant d'acharnement, qu'on n'en aurait paspu mettre davantage si elle avait compromis le salut de l'Eglise de l'Italie et du monde. On eût recours pour cela à des raisonnements basés, Dieu sait sur quoi; on invoqua d'anciennes autorités fort équivoques on cita des réponses de congrégations romaines dont on n'a jamais pu trouver trace on imagina des prohibitions do l'Eglise qui jamais n'avait rêvé de les édicter, et les journaux ne manquèrent pas do commenter le sens ot les paroles de discours de pontifes dont on a de sérieux motifs de douter.

En somme, pendant quelques années, ce fut une véritable croisade organisée contre les élections, si bien que pour tes catholiques U n'y avait pas de plus grand péché que de s'approcher des urnes électorales, d'entrer au parlement, ou de prendre une p~rt quelconque à la vie politique, et il n'y avait pas de vertu pics méritoire que l'abstention. Le beau zèle des croisés s'étendit de la potitiquo a t'admiDistratioa municipale, de sorte que c'était un mérite pour un père do famiile de laisser dilapider les ressources municipa)es sans protester d'une façon quelconque. Que d~i-je de plus? C'était devenu uae frénésie, et lorsqu'aux etectioas ganérates on conetaott df-~ miiiiars d'abstentions' on s'en rejouissait comme d'une victoire, sans s'apercevoir (its insensée!) que le triomphe était leur ruine.

Us s'imaginaient que l'Italie, privée de leur appui, n'en courrait que plus rapidement à sa parte. Il n'est même pas dénué de probabilité que dans le cerveau da quetques-uns n'ait iurgi la pensée que quelque puissance étrangère, prenant an pitié l'état déplorable do l'Italie, vion drsit l'en tirer par une intervention miséricordieuse. Vteu inique et monstrueux au suprême dagré, qui, espérons-te, pour eux, n'aura été formé qne par un nombre ttès tare d'aveugles italiens 1

La grand et le seul argument qui peut être invoqué contre l'epinion courante était tiré de l'eHense qua let. particuUers, en participant aux travaux législatifs, commettaient contre le droit des pricc<s légitimes, à qui seuls (d'après eux du moins), appartient le pouvoir de faire les lois. Et pourtant jusqu'au 1870 d'illustres catholiques de toutes les proïihc.ep italiennes et môme des Etais ponti&caux avaient siégé au parlement sans que l'on eût élevé de doutes sérieux sur la légitimité de leur droit à cet égard. Mais, une fois Rome occupée, le fait de siéger au parlement ne fut plus qu'une chose illicite, non-seulemaat naw ~os Romains, mais encore pour tous les Miens, et Ton parla d~ je ne sais quel lambeau de pourpre royale et pontificale dont sa revêtaient sacrilëgement les sénateurs et les députés. On & ainsi eu deux poids et deux mesu~sdan~ l'appréciation du même fait, et la justice

est la Mme qui~t eu rien a voir dans cetta

appréciation. q:U1 fi rle.n à VOir dan s cette

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< Le discours précédent concerne la souveraineté eSective en elle-même, c'est-à-dire dans le sens absolu, et comme il doit s'apptiquer à toutes les souverainetés particulières, it ne peut y avoir d'exception pour celle dont le pape était investi, de même que tout ce qui regarde l'humanité en elle-même, dans le stM absolu, doit s'appliquer à tous les hommes sans exception. Nous trouvons dans le commencement de ce siècle un exemple remarquable de cette doctrine spéculative, qui, transportée dans la réalité, devient de la prudence pratique je le citerai ici avec toutes ses particularités, a cause de la grands anajegie qu'il a avec le cas présent. Lorsque Rome se trouvait sous la domination française, en 1809, le Pape Pie VII déclara dans deux MM&'Mc~onx, l'une du 29 mai, l'autre du 10 juin, <tu'il était interdit d'accepter de: fonctions pubtiques ayant pour but de maintenir et de consoHder la domination étrangers et en particulier celles de gouverneur ou de préfet. a On commença bientôt à ne plus tenir compte de cotte interdiction, ajoute le théologien auquel j'emprunte ce renseignement, parce qu'on n'avait aucun espoir d'empocher l'usurpation de se consolider, et que, d'un autre côté, en abandonnant aux seul* rebelles le soin de gouverner, on nuisait nnalement aux intérêts de la religion et a ceux du pays. Lorsque l'usurpateur, apr~ss avoir soumis les sujets d'un autre souverain, leur permet de travailler au bien commun, il n'y a pas de raison pour que le prince légitime s'y oppose ou pour que les sujets se considèrent comme exempts de toute culpabilité s'ils refusent d'accepter le bien qu'on leur offre. B

Vous l'entendez, il y avait culpabilité à refuser de remplir ces fonctions, mars on a prétendu pourtant qu'on no pouvait les remplir sansculpabUité. Quant aumal qua le refus d'alors nt à la religion et à la morale, il n'est pas moindre que cetwi que le refus actuel a causé mais il faut sur'put remarquer que les gouverneurs, préfets, magistrats et autres fonctionnaires doivent exécuter les lois quelles qu'eues soient tout ce qu'ils peuvent faire, c'est de les exécute? avec le plus de douceur qu'il est possible, e~'estp~r çonsétment un grand avantage !ors-

qu'i)s sont disposés à agir ainsi; en quatité de chrétiens et d'honcêtes gens. Du resic, ils ne font pas les lois eux-mâoMS, mais sont obligés de ies appliquer.

Les sénateurs et les députes font au contraire les lois eux- mêmes, et, s'ils sont des chrétiens sincères, ils peuvent et, doivent rester à leur poste avec la ferme volonté de ne jamais approuver de lois injustes et de faire tout ce qui dépend d'eux pour modin&r ou abroger celles qui te sont. D'où pourrait donc provecir la culpabilité d'une telle condaito ? Gomment peut-on penser qu'elle soit de nature à léser les intérêts j du souverain dépossède?

j Nous nous bornons, pour aujourd'hui, à ces simples extraits, nous réservant d'apprécier et de juger le livre du Père Curci, quand nous l'aurons étudié dans son ensemble. E. B.

Echoa de

H parait que le gouvernement est décidé à prendre l'initiative d'élever une statue à M. Thiers dans les galeries de Versailles. L'inauguration de ce monument donnerait lieu à une fête nationale, en l'honneur du premier président de la République française.

Le maréchal de Mac-Mahon est allé chasser mercredi dans les tirés du Buissonnet et du Berne (Oise).

Le président de la République était accompagné du général Borel, ministre de la guerre du général d'Abzac, du général de Broye, de M. le duc de Trémoille et de M. O'Connor et le marquis du Lau.

M.tecoloneldeVitIeneuve et le lieutenant Robert de Villeneuve, du 18° dragons, ainsi que M. Fessart, sous-inspecteur des forêts, étaient également au nombre des chasseurs.

Après quelques parcours dans les tirés, les chasseurs ont déjeuné au kiosque de Francport.

Dans cette journée, i! a été abattu 1,592 pièces de gibier dont 258 faisans, 2 bécasses, 1,338 lapins, 1 lièvre et 3 divers. Une partie du gibier a été offerte aux administrations, a la gendarmerie, à !a police et à quelques employés et fonctionnairas de la ville.

M. Bardoux, ministre de l'instruction publique, des cultes et des beaux-aî'ts, a reçu hier, à une heure, le personnel de son département.

M. Bardoux a adressé au personnel de l'administration centraie une allocution dans laquelle il a assuré ses collaborateurs de la conûance qu'il avait en eux et de la reconnaissance que le pays leur avait vouée. Comme rapporteur du budget de l'instruction publique, il a pu apprécier le zèle du personnel de son département. Tous peuvent compter sur le concours du ministre et de son coiiaborateur au poste de sous-secrétaire d'Etat, M. Casimir Périer.

j La grande oeuvre de l'instruction publique est celle qui tient le plus de place dans les préoccupations du gouvernement de la République, car c'est de là que dépend l'avenir du pays.

M. le sous-secrétaire d'Etat a reçu ensuite à son tour, dans son cabinet, les directeurs et les employés de l'administration centrale.

Il s'est félicité de pouvoir travailler avec eux au développement de l'instruction publique, qui est par excellence une osuvre républicaine, tes progrès de l'enseignement national devant nécessairement avoir pour résultat l'affermissement de la République. Puis le ministre a Kçu les différentes commissions dépendant du ministère. M. de Sacy, de l'Académie française, qui se trouvait parmi les membres de l'Ins~tut, a dit à M. Bardoux qu'il était heureux de lui souhaiter la bonne année dans l'hôtel de la rue de Grenelle, et qu'il espérait encore pouvoir le faire l'année nrnrh~g

M. Bardoux s'est ensuite entretenu avec les professeurs des Facultés des questions qui intéressent chacune d'elles et chacun d'eux.

~w

Le maréchal de Mac-Mahon a présidé hier matin à l'Elysée le conseil des ministres. Il y a été décidé, sur la proposition de M. Bardoux, ministre de l'instruction publique, que le grade de grand-croix dans l'ordre de la Légion d'honneur serait proposé à Victor Hugo.

En dehors de toute politique, et faisant t&ire toute impression et tout souvenir de parti, nous applaudissons sincèrement à cet hommage rendu au plus grand écrivain de ce siècle, à un poète qui est à mettre au rang des poètes les plus immortels, depuis Eschyle et Shakespeare jusqu'à Corneille et lord Byron.

Voici qui nous promet une jf))ie température pour la première semaine de janvier. Le bureau météorologique du ~VeM)-ybr/BeraM publie la dépêche suivante « Une dépression accompagnée de pluie et de vent atteindra probablement les côtes de la Grande-Bretagne et de la France entre le 1* et le 3 janvier. It est possible que les indications barométriques annonçant cette dépression ne pourront être observées en Angleterre que peu de temps avan~ son arrivée. » r

On sait que!!e pénible impression a causée à Paris le suicide du fi!s de Prévost-Paradot. Ce déplorable événement vient d'avoir encore un triste contre-coup. La fille de PrévostParadol, qui avait pris le voile, on s'en souvient, à la suite de la mort de son père, n'a pu supporter ce nouvel assaut et est en ce moment très gravement malade densun couvent du faubourg Saint-Germain.

On annonce que, sur ta proposition du ministre de l'intérieur, une pension de S, 000 francs vient d'être accordée à Mme Edgard Quinet,

Quels services Edgard Quinet a t-H* rendus à son pays ? Nous serions embarrassés de répondre à cette question mais, ce que cous savons, c'est le mal qu'ont l'ait ses théories révolutionnaires, et cous sommes de ceux qui estiment que certaines pensions nationales pourraient être beaucoup mieux piacées.

Par suite de l'élection d'avant-hier à l'Académie française, ce sera probablement M. de Loméaie qui répondra à M. Sardou, d'autant que M. Dufaure, peut-être un peu froissé par la lettre assez sèche publiée par le futur récipiendaire, a profité de ses nouvelles fonctions à la tête du cabinet pour se récuser, bien q~'il eût déjà lu tout le bagage littéraire de M. Sardou.

Voici quelques détails complétement inédits sur l'arrestation du faux baron de Courcelle, le fameux chevalier d'industrie dont la brillante carrière vient d'être subitement interrompue

Ail~i que nous l'avons dit, c'est sous le nom de Jean Gounod qu'il a commis la dernière escroquerie mais, cette fois encore, il aurait pu échapper aux recherches de la police, s'il n'avait eu la malheureuse idée de vouloir renouer ses relations avec Mlle Léa d'Asco.

Le hardi coquin, pensant sans doute qu'il avait laissé les meilleurs souvenirs dans le cœur de la jeune artiste de la Renaissance, lui écrivit une lettre fort touchante, dans laquelle il protestait de son grand amour p&ur elle, et lui demandait un rendez-vous dans un café du quartier de la Madeleine. L'artiste lui répondit, par le canal de la petite correspondance d'un journal du matin, qu'elle acceptait !e rendez-vous puis elle s'empressa de prévenir la police.

A l'heure indiquée par l'audacieux amoureux, M)!e d'Asco, sans se montrer, désigna de loin aux agents le personnage qui, après avoir attendu inutilement, se rendit dans un café des boulevards, où il dîaa. Dans la soirée, il fit la rencontre d'une femme galante, avec laquelle -il passa la nuit dans un hôtel de la rue Paquier. C'est là que le lendemain matin, à six heures, M. Clément, commissaire de police aux délégations judiciaires, vint l'arrêter. II-n'a pas paru éprouver la pi us légère émotion. H a allumé un cigare, et s'est laissé conduire avec le calme de l'homme qui n'a rien à se reprocher. 11.

Le chiffre des escroqueries qu'il a commises depuis deux ans s'éléve déjà à plus de deux cent mille francs, et il arrive toujours des réclamations.

L'instruction de cette affaire, qui sera pleine de révélations piquantes, est confiée à M. Bresselles.

Mme la baronne de Baracte, femme du sénateur du Puy-de-Dôme, petit-Sis du célèbre historien, vient de mourir à Thiers, après cinq jours de maladie.

Uae question du plus grand intérêt pour les artistes va être réglée dans le sens de leurs voeux.

Cette question, la voici le règlement primitif de l'Exposition universelle de 1878 exigeait avec une sévérité presque barbare que les œuvres d'art destinées à l'Exposition fussent déposées dès le 1"' janvier 1878. Ces œuvres, en attendant le 1~ mai, auraient été reléguées, à leurs risques et périls, soit dans le palais de l'Industrie g.t dans le palais de l'ancien Corps 'egis)a!if Nous croyons savoir a~ jg terme janvier sera reporte au 1~ février.

On fait circuler en ce marnent la mystérieuse histoire suivante

Un de nos plus élégants sportsmen avait offert, la veille de Noël, une magnifique boîte de bonbons à une très grande dame, et avait glissé dans le fond un écrin contenant une superbe bague en diamants.

C'était une nouveauté de l'année, une. boite ~ot~onMtyo sortant de chez Siraudin, le fameux confiseur de la rue de la Paix. Il y avait réception chez M. de X. mari de la dame en question. Au dessert, la boite est ouverte, les bonbons sont croqués, on vante leur délicieuse saveur,*lcur parfum exquis., et. on arrive au fond du sac c'est le mari qui découvre l'écrin.- Une lettre sans signature enveloppe le bijou; elle est conçue en des termes qui ne laissent aucun doute sur le motif de la reconnaissance exprimée par l'envoyeur.

Stupéfaction des convives, évanouissement de la dame.

M. X. dit-on plaider ea séparation.

Voici une petite histoire scandaleuse qui court sous le manteau dans le monde des théâtres.

Mile R. devinez si vous pouvez avait, il y a de cela quatre ans, un amou reux, ce qui était soa droit. Ette devint encainte,ce,quiluifut pénibte, et accoucha, ce qui était logique.

Seulement, ô deuil ) l'enfant fut un monstre des mieux conditionnés: pieds palmés, et oreilles de quinze centimètres de long. Ça ne fait rien, dit Mtle R. après les premières larmes, c'est mon fils, et je ne veux pas qu'on le montre comme une curiosité I

L'accoucheur lui propose de le faire enterrer comme un enfant ordinaire mais il n'eut rien de plus pressé que de le mettre dans un bocal et de le porter au Muséum avec cette inscription

O~ertjMWef~oe~Mr.D. `

Les années passèrent. L'amoureux de Mlle R. avait appris la chose, mais n'avait rien dit.

Seulement, jeudi dernier, ayant depuis la veille rompu avec sa belle amie, il a été réclamer le monstre et l'a renvoyé, avec un paquet de lettres à la mère éplorée 1 Vous voyez d'ici la « tète s de Mlle R. UN DOMJNO.

LE TERRAIN MOUVANT L'année 1877 s'achève avec ca!me, mais sous une impression de tristesse que !es hommes de tous les partis subissent sans chercher à s'y soustraire. Les vaincus se résignent et n'ont pas même une espérance prochaine; les vainqueurs, c'est une justice à leur rendre, triomphent modestement, et paraissent moins enivrés de la possession du pouvoir que touchés des difficultés qu'elle présente.

Le fond de cette métancolie générale, c'est que la France ne jouit, ni à l'intérieur, ni à l'extérieur, d'une situation digne de son glorieux passé ~u rassurante pour son avenir.

Sept années viennent de se passer au milieu d'une incertitude croissante et d'appréhensions'quotidiennes.

Sept années c'est précisément le même espace de temps qui s'écoule entre la révolution du 10 août 1792, qui renversa la monarchie séculaire, et l'établissement d'un ordre nouveau sous ta maîn puissante du général Bonaparte, au mois de novembre 1799.

Dans le cours de ces sept années, nous avons vu défiler, sous la dénemination collective de République, au moins quatre gouvernements différents, celui de la Défense nationale, celui de M. Thiers avec l'Assemblée nationale, celui du maréchal de MacMahon avec la même Assemb'ée nationale~ et celui du même maréchal avec les Chambres créées par la Constitution de 1875.

Or ce quatrième gouvernement, à saveir le maréchal et les deux Chambres, en est lui même à sa seconde phase, et cette seconde phase, à supposer qu'elle accomplisse sans trouble son évolution natureUe, sera terminée dans trois ans, le 20 novembre 1880.

Avant que la date fixée pour l'élection d'un nouveau président de fa République soit atteinte, les institutions devront passer par l'épreuve singulièrement redoutable du renouvellement triennal du Sénat en janvier 1879. Ainsi les émotions ne nous manqueront pas d'ici au 20 novembre 1880 et l'on voit par là combien est profondément vrai~ ~e~e parole de M. Naquet, le Roy&Côuard de la démagogie « La Réplique, c'est l'instabilité. »

La Constitution de 1875 nous reste, il est vrai mais on peut dire que les événements de ces deux dernières années n'ont pas démontré qu'elle renfermât en soi des principes de dufée.

1 La clause de révision ne s'ouvrira sans doute qu'à l'expiration des pouvoirs de M. le maréchal président de la République; mais on peut tenir pour certain que la révision aura lieu des qu'elle sera devenue légalement possible,

Et qu'on ne s'y trompe pas ce ne seront pas les partis hostiles à la République qui se hâteront le pius de porter la main sur le pacte fondamental ce sont les républicains i eux-mêmes. Les idées et les doctrines soutenues à la tribune ou publiées dans les feuilles radicales, depuis tantôt trois ans, autorisent à émettre ce théorème que, plus on est républicain, plus on est hostile à la Constitution de 1875.

Deux des institutions créées pa? e!!e9 sont, en effet, visées par les différentes trs<\ lions du parti républicain. La pM~g a contre elle le sentiment géRë' l'autorité a

particulière de M; S~-y cependant il ne

serait pas im'. -e. vy; cependant il ne

serait RM im~~Ie que les ambitions personutt q~ désir orgueilleux et parfaitement démocratique d'occuper un rang élevé au dessus de tous les autres citoyens, ne parvinssent à balancer les objections doctrinales dirigées contre la présidence. Quant au Sénat, il n'y a pas de doute à concevoir sur le sort que lui réservera la révision de la Constitution. De deux choses l'une ou bien les élections triennales de janvier 1879 maintiendront la majorité sénatoriale aux conservateurs, ou bien elles la transféreront aux républicains. Dans le premier cas, on démontrera que la volonté ~des élus du suffrage universel ne doit pas, ne peut pas être tenue en échec par les délégués du suffrage restreint; dans te second cas, que, tout le monde étant d'accord, on ne voit pas la nécessité de faire faire par deux Chambres la même besogne législative. Ainsi le Sénat sera condamné 'comme dangereux ou comme inutile.

Ces variations, qu'on p"ut prévoir dès aujourd'hui, dans l'organisation gouvernementale ne seront sans doute pas les dernières. Celles ou d'autres, qu'importe ? La révolution du 4 Septembre nous a conduits, il y a sept ans, sur un terrain mouvant; des efforts de résistance, tardifs ou prématurés, en tout cas mal conçus et mal combinés, nous y ont enfoncés chaque jour davantage. Aujourd'hui, nous nous y abandonnons avec une sorte de résignation qui ne saurait nous en voiier la fatalité finale.

Les deux ou trois incidents survenus dans ces derniers jours nous permettent de mesurer le mouvement d'enKseMest qui nous entraîne. La discipline de l'armée, l'indépendance de la magistrature, se sont trouvées mises en cause dans la même semaine, de manière à faire naître les plus graves réflexions.

Ceux qui nous gouvernent ne demeurent pas étrangers aux préoccupations que nous signalons, et, alors même qu'ils sont obligés de céder à une pression inévitable, ils ne s'en dissimulent ni le caractère ni les conséquences.

Et voilà pourquoi l'année politique finit si tristement pour tous.

Â.Neusi'B Vfrc.

LA MËMtM AMLMSE

La question d'Orient entre dans une phase nouvelle.

Le cabinet anglais s'est o/~cMMemeMf chargé de la médiation entre la Russie et !a Porte.

Cette nouvelle a produit une vive impression en Autriche, une des puissances les

plus directement intéressées à la solution du connit oriental.

On est convaincu que, si la paix est ta con séquence de la médiation, l'Angleterre en recueillera tout le bénéfice, et l'influence britannique n'aura jamais été plus grande. Si, au contraire, la Russie réponse les propositions faites par l'entremise de l'Angleterre, la question entre ces deux puissances pourrait être insensiblement déplacée, et la partie du peuple anglais qui se prononce contre une guerre faite, par l'Angleterre, au nom de la Turquie, pourrait être amenée à envisager la question d'une guerre faite au nom de la dignité, de l'honneur ou des intérêts anglais menacés ou méconnus. En un mot, le sentiment national en Angleterre, aujourd'hui encore divisé sur la question d'opportunité de l'intervention anglaise, pourrait, par suite de la nouvelle attitude du gouvernement britannique et de ses conséquences, être éventuellement conduit à se déclarer unanimement en faveur des mesures énergiques. 1

-Non-seulement à la cour, où l'on n'a pas oublié lesfroissements produits entre plu- sieurs membres de la famille impériale de Russie et certains membres de la famille, alors royale, d'Angleterre, mais dans toutes les classes de la population anglaise, l'o~ a toujours sur le cœur l'affaire de Ktu~ gg manifeste le sentiment profond que l'Angleterre ne peut plus se con~er~r ~e vanies promesses et qu'une, ac~ décisive de sa part est désormais 'nécessaire pour protéger les mterets d~ emptre britannique.

On assure que la reine s'est exprimée sur ce point avec une grande netteté dans une lettre récente adressée à lord Beaconsfield. La ~ttre royale insisterait sur ce point qu'il ne doit pas y avoir, dans une question d'une parenle importance, de divergences entre les membres du Conseil de la Couronne. Elle viserait non pas lord Derby, comme on l'a dit mais lord Salisbury.

Il est certain, d'après les mêmes informa- tions, que le message royal ouvrant le Parlement anglais déclarera, en termes non équi- ~` voques, que l'Angleterre ne peut pas admet- tre un arra~ment des affaires d'Orient conçu'~ dehors d'elle, < surtout si cet arrangement modifie des. traites~lle a été partie contractante <. Les représentants britanniques auprès des grandes puissances se* t sont toujours très clairement exprimés à cet égard, et le message ne fera que donner à leurs déclarations une sanction solennelle et décisive.

On sait, de plus, en Autriche, que, des !e 17, ou au plus tard le 18 janvier, la demande de crédits en vue des éventualités d'Orient sera déposée au Parlement anglais si, par impossible, ces crédits notaient pas votés, le cabinet n'hésiterait pas à faire appel au pays au moyen de nouvelles élections pouf le mettre en situation de juger Iui.mêm&, directement, cette grave question.

On croit savoir aussi qu'une armée lie 60 à 80 mille hommes est en voie d'organisation dans les Indes, de manière à pouvoir être transportée en Europe au printemps pro- chain. Il s'agirait de mahométans commandés par des officiers anglais~

Toutes ces eirconstap~eg donnent à la médiation anglaise 'un caractère de gravité P"~ grand qu'on ne se dissimule ni a fes~/Qt à Vienne les conséquences éventUelies qu'une entrée résolue de l'Angleterre en scène peut avoir sur l'attitude de la poli-: tique austro-hongroise.

MARC G~EAM).

(fAR BËPËCtiES 'i'ÉLËGRAPHIQUES.)

Berlin, 29 décembre.

D'aptes des avis de Londres, le cabinet anglais va tenter immédiatement des démarches auprès du gouvernement russe pour faire droit à la requête de la Porte, en vue de provoquer una médiation ayant pour but d'amener l'ouverture de négociations pacifiques.

Berlin, 29 décembre. «@

La GajM~e de ~~eMo~ne (~u~Vorf!, en parlant de l'accueil fait par le gouvernement anglais à la demande du sultan de vouloir bien oBrir sa médiation, dit <t Si l'Angleterre n'a d'autre but que de sonder la Russie au sujet de ses dispositions paeiSques, et des chances que pourrait avoir une démarche directe de la Porte auprès du cabinet de Saint-Pétersbourg, il faut rendre justice à des intentions aussi iouabtes. Mais dans tout autre cas il est probable que l'assurance de l'~Mce ruMe se confirmerait d'après iaquelto toute médiation qui ne serait pas réc'amée par tes deux parties belligérantes dégénèrerait en intervention, et qu?, quant à cène dermère, la Russie ne se laisserait pas détourner de l'accomplissement de sa missioa~ mémo par les plus habiles coups d'échecs. Londres, 29 décembre.

On confirme ofiuieUement que le gouvernement anglais a accepté la demande que lui a adressée le sultan de lui servir de médiateur entre la Russie et la. Turquie.

Les journaux font unanimes à )ouer la de* marche du sultan, qu'ils considèrent comma sage et pleine de dignité. Ils expriment croyance que la Porte ne pouvait rien faire de mieux que de met're sa cause absolument entre tes mains de l'Angleterre.

Le ~tMM croit que la résolution du cabinet d'accepter la tAche de la médiation, est ta. NReUleure réponse qu'il pouvait faire, pour dÈMcntir tes bruits qui lui attribuaient des dispositions à suivre une pplittque violente.

D'après le ~fofNM~fM~, Jta mission entreprise par le gouvernement n'est pas eatr&tée par (tes condittoBs; aucune ba.<e n'a été ét?.bUepourobtenir la paix cette mission n'impose rient'e e plus que de mettre a. l'épreuve le bon vout~r de la Russie a entrer en pourparlers pou~ ia. paix quant aux termes sur lesquels elle serait, faite, ils ne seront discutés que plus tard. Londres, 29 décembre, 8 h.. ~oir.

Deux meetings ont eu lieu ce foi~ a Trafhigar Square, l'un en faveur do la 'ï~rquie, Vautre en faveur de la paix. Eatutu cinq ou six mille ouvriers assistaient ces meetings. H a été absolument impOMi~& de saisir la sens des discours prononcé!, a caus~ du tumbtte et de )a mè)ée qui s'ea est auivia. Pendant une heure. environ chaque psï~ & eu a)tarnativement le dessus et )e dessous.

La poUce étant intervenue, le parli favorable~ la guerta r& emporté.

Ces deux meetingf! n~ont pss grande signification im<mn8 notabilité, en eSa!, D'y a pris part.

La résolution ~adoptée par la meeting dit « Quoique la paix soit désirable, si le gouvernement, en préseMe de Faction de la Russie,


décide la guerre, la nation anglaise doit la supporter, c

Une députation a été ensuite nommée pour aller présenter cette résolution à lord Beaconsne!d.

Le meeting en faveur de la paix a adopté une résolution par laquelle il proteste, dans l'intérêt du travail, contre la guerre entreprise soss n importa queFprétexte.

KOS INFORMATIONS

Lesactesofficieis:

Par décret en date du 27 décembre 1877, i'empto) de directeur gênera! des postes est supprimé.

Par décret en date du 26 décembre 1877, ont été nommés trésoriers-payeurs généraux De la Vienne, M. Collin la Perrière, trésorier.payeur général d Eure-et-Loir.

B'Eure-et-Loir, N. Guyot de Villeneuve, ancienpréfet.

Par décisions en date du 27 décambre 1877, Ont été nommés

Aux fonctions de major générât de la marine à Brest, M. tecontre-amirat Bergasse du PetitThouars

Aux fonctions de major générât de la marine à Chetbocrg, M~ le contre-amirat Motkz Aux fonctioas de major général de la marine à Lorient, M. te contre-amirai Leblanc; Aux fonctions de major général de la msri- ne à Rochefort, M. It contro-amirat Hatna du Frétay;

Aux fonctions de major de la ftotto à Rochefort, M. io capitaine de vaisseau Sibour. Pour Bstisfsire l'opinion publique, si vivemoat excitée par l'affaire BKSSottes-Labordpre, te gouvernement a procédé à une enqu été pour rechercher l'origine véritaMa de ce grave inci dent. 0

Cette enquête est terminée, et ça matin le Journs! 0/~cte! doit pnhiier une note précise, rédigée sous t'inspiration de M. Dufaure, qui fait conasitre rétat exact de la question et définit tes K.spoasaMHtés qui sont engagées dans cette aSàire.

Uitérieurement, te Èouvernement prendra, & .Fégard des personnes qui pourraient être compromises, les mesures de rigueur qui seront jugéesEécessaires.

Le mouvoment relatif aux procureurs gênéraux doit paraîtra lundi matin au Jowna<" &Cte!.

M. le ministre de l'intérieur a fait demander par ks préfets aux conseils généraux do s'associer à l'oeuvre de l'Exposition ociverselia, en votant des fonds destinés à faire exposer par chaqua département le dessin en relief ou la reproduction en miniature de ses principaux établissements publics ou privés, tels qse hospices, usines, etc.

La plupart des conseils ont déjà repondu à cet sppel du gouvernement avant de clore leur

cession.

Lundi matin, M. de MarcèM recevra, à dix heuras, tout le peKonnel dépendant de son mi-nistèra. L'honorable ministre de l'intérieur doit, à cette occasion, prononcer, en s'adressant aux diu'éreats chefs de services, une série d'allocutions toutes politiques, dans lesquelles il fera connaître la pensée da gouvernement sur les différents sujets qui pKoccupeut l'opinion pu"bitque.

H doit notammect s'expliquer sur le rôle do l'srmee en recevant le corps des officiers de la garde républicaine, sur la liberté delà pressa, sur la conduite des fonciionnaires, etc.

M. d~ Marcèro avait mainteHU qustro préfet.} du i6 Mai, dans le mouvement préfectoral qui a eu lieu récemment. L'un de ces administrateurs était M. Lorcis, préfet de l'Aveyron..

Mais M. Loro's a de puissants adversaires. Il vient d'être mis en dieponibilué et de quitter la ville de Rodez.

On assure que M. Perthuis, préfet du Calvados, l'un des quatre, est également trè~ menace.

Le mouvement sous-prétec'oral, qui est en ce moment en préparation au Ministère de l'intérieur, ne paraîtra pas en une seule Ms, comme te mouvement des préfets et des secrétaires généraux.

La première partie aura poar objet la réintégration des sous-préfets révoqués ou démissionnaires après la 16 Mai.

Cette première partie sera signée, assure-i-on, le 3 janvier.

On mande de Paris, 28 décembre, au ytmM < M. Wxdd~ngton a notinéaux gouvernements étrangers que, lorsque le Conclave aura tioo, la

FEUILLETON DU G~~Z.O?S. ? 2. 3lDËM:MBM:1877.

A R A M àu% 0 R

PREMIÈRE PARTtE

(SMtte.)

Plus rusée que son amie, Lucy avait su ne !ui livrer de ses secrètes pensées que celles qui pouvaient être avouées; ei!e sentait bien que la pureté sereine, ia consciecce droite et !a grande raison de la puritaine, eussent condamne ses aspirations ma!saines. ses précoces ardeurs.

Aussi l'heureuse femme de Georges MacLay ne se doutait-eNe point de l'envie que son mariage avait excité chez Lucy, qui, sans s'en rendre compte, s'épt'it d'autant p!us du bel Ecossais qu'il n'avait jamais tait attention à elle, tandis qu'il avait toujours vanté et aimééperdûment Sarah Moore. En sa qualité d'homme, Mac-Lay avait entrevu chez leur cousine des fasons d'être et des réticences qui l'avaient surpris maiH i! avait cru s'être trompé, et, tout entier à son amour, à son bonheur, il oubliait la présence de la jeune Canadienne.

A la chute du jour, après un dîner de famiUe, !es quatres hôtes du cottage d'AdderWeod respirent ta fraîcheur embaumée qui tombe des eucalyptus, des magnolias, des bananiers, tandis que !es vaniHiers, les cac- jtus, tescafëiers exhalent dans l'air leurs arômes puissants. Assis dans des fauteuil

cabinet français se conformeta à l'accord existant entre les quatre puissances catholiques. « En ce qui concerne la politique intérieure, le ministère soutiendra le budget des cuttes contre ceux qui veulent l'attaquer, mais H pratégera la société civile contre les empiétements des cléricaux.

« Quant à la question d'Orient, M. Waddington pense que la Franco peut maintaair une attitude purement expectante, jusqu'à ça que les belligérants ouvrent les négociations. Lorsqu'on lui demandera ?on opinion, e'!e la dira franchement. E!)en'hcs:tera pas à déctarer, aussitôt, qu'eiie no saurait d'un œit indiffèrent regarder des changements survenus dans la Méditerranée, ni voir les petits Etats qui outoarent cette mer agités par des questions se rattachant uniquement à celle d'Orient.

a La France est désintéressée dans !a question d'Asie elle l'est aussi dans celle de la réorganisation des provinces européennes de Turquie.

La France n'a pas d'alliances ni d'engagements elle ne les cherche pas. »

Nous apprenons que M. Foumiar, ancien am. Mssadeur da France en Mip, est aomsé ambassadeur à Constantinople, en remplacement deM.deBoùrgoing.

I~est question du déecaMement du ministère de !'ag'ricu]ture et du commerça. La ministère du commerce serait augmente de:' douane.?. Le mtnis'èfe de i'a~ricu)tura comprendrait la di.rection générale des eaux et forêts.

L'affaire de MM. de Fourtou e! de Brogtie devant ia 11<' chambre continue do préoccuper ropmion publique et de causer liu cerîsin émoi dans le monde judiciaira.

Les bruits ics pins dtyer.s circulent aa ssjft dat'interyentioa de.ia t'hascet)e!o, et on dit qu'en cette circonstance o~ aureit cédé aux soiIicitauons pressantes d'un ~ëpu.é foncmeot intërcssé dans i'expioiiation des journaux r~puMicains.

Mais, au dira do ia Mn'g, ii eoar~ un bruit bien plus étrange, qu il ne faut eoregist~'r que sous toutes réserves. On assure, dans tps rangs des gauches, que MM. da progtie et de Fourtou seraient poursuivie d'ofHce, sm' la sommation de la commission d'enquête pariemcntairo et du comité des Dix-Huit. Si bigarre que s&it coHe. rumeur, r~en n'étant imposaibtf oHjourd'hn), nous avons cru devoir Tenreg'strer.

Les réusions publiques ?e!auvt;s aux étections monieipates ont commencé hier soir dans le dix-huitième arrondissement d'un autre côté, des réunions auront lieu aujourd'hui dans les premier, quatrième, d,x)é.M, onzième, douzième, qaatofzième, vingtième arrond~semoms.

La lu~te engagée à Paris entre !ps diC'éi'pn:s'' groupes du p~'ti radicat pour t<'sp''ocha);fjps élections mm.icipa'es es~ fort in'ércssHnte à suivre. Avant-hier soir, M. Caarfes Quentin, cm posa s~ caBdi~atnre pour un dps quartiers du vingtième at'rGndissameBt, a dû s~xp)iq'pr, dans nn@ réu&iou tenae sat~e Gratfard, sur répithèts da ~sM~~Mte, qai lui avsit été ëprdiquéa. Rsppetant ses restions avec Ledrn-Ro!lin et Daiesc'uze, le citoyen Quentin a dec!a!-é qu'it bavait pes ?'NS ~é.~etfpfoiSteur scrv:!9Hr qu'it n'est auJGurd'butcehn du citoyen GambeUa. C'est !e ~'uet< qui cous Mi connsî're co fait. Dans le vingtième srroadissemcht, i'épithète de ~Mt&e~te est aujourd'hui équivalente à cei)o de bonapartiste.

Sigûe des temps t

ËOOCARD PÉMMi.

~LËGR~tS~ESâSQR~-Mpoaea~~

(S~v~ ~pé<M d~ OA~~OXS~ && Sfxeï'f&i <&N Qje-isnt.

Bplgrade,2f!decem~e.

(O/~ct~!). Après deux jours de combat, les Serbes ont pris Pirot, pa~it~n fori.e et bien défendue.

L'armée est entrée aujourd'hui dans la t'iiie. Ew ar été accueiUte avec enthousiasme p~" 1~ papu~tion acceNrue au-devant d'e!!e, i'<h'8;jue

en tête.

BeaMoap de canons, de fRsils et de nu-Binons ontéiepris.

Lea pertes den Serbes ne ~oct pas oncore connues. Las dôtdits manqaent.

LA FRANCE

Bordeaux, eamedi.

Mercredi soir, Mme Daniet GuesUer, j'6e JotiastOB, tronva Rubitement prise <<c tnaNx de dems q~t robiigéMnt à se retirer fiaas fa chambfe, on elle se (H (iésh~biHer.

Puis, avant de se mettre au lit, eUe s'avMM devant la chemine':a&mbai6 un feu trÈ.s Ytf et chercha & placer ~ur sa dent matade uï! mcrcea~ de cotOa imbsbâ d'6tt)er La jeune f~muT* s'appjocha, à cet i;G' de ia gl&oe, et, ton; a l'opération & iaqneH~t'tte se UvritH, fite Ee p'it pas garde au feu, qui se coiamuBiqua à son pM

de bambou à bascule. sur la terrasse sablée qui entoure le cottage ils causent d<=s rares événements d'une journée sembtabte à toutes celles qui l'ont précédée, plus à leurs propres pensées qu'aux paroles banales qui s'échappent de leurs ièvres. Quelle belle soirée, mes chers enfants! Avouez qu'on est aussi bien ici que daas tous les lieux réputés du continent européen) Si bien qu'on veut y revenir dès qu'on est parti, et queues que soient les cunosités naturelles ou artistiques ou'i! vons soit donné d'admirer sur voire route. N'~st-it pas vrai, Georges?

Oh ) certes, rien ne vaut la vie active et tendre que nous réservait ce coin de terre bénie 1

Pas même !eCo!isée, ni !es iagunes de Ve~'s~ ni Paris, ta grande cite, m Londres, !a reine' .~B t'industrie ? reprend avec fougue et ironie mi'~ Lucy. Oh t fi de ces esprits étroits qui voient .~Ut par le petit cô!é de ia lorgnette, dont le sem J~'ec~'t est t. ur personnaiité, qui n'ont ni tbue, n~ !aib!esse, et anaiysent la vie avec !n stricte onen~?''oa ~e leur sage nature, incapabte du moindre enthousiasme. Vous me taites piité, ma pauvre Sarah) Vous n'avez rien vu, rien apprécié rien goûté en France, en Angleterre, ea Itaite Ma!s à quoi doue songiez-vous –Au bonheur ineiîab!e d'être l'épouse de Mac-Lay, de porter son nom, de m'appuyer sur son bras devant tous, sur son cœur dans les heures intimes,–répondit la jeune femme en serrant ia main de son mari. A l'ivresse sans pareille d'avoir pour femme ma Sarah, celle que j'avais aunée en silence tant d'années/dont je suis si peu digne, à qui je dois tout~et pour quijevoudrais être te meiHeur, le plus grand des humains. »

Le couple amoureux se leva instinctivement, et, la main dans la main, s'e!oi°'na a pas lents, tandis que M. Collins disait a 1 impatiente spectatrice de cette scène touchante

Voi!â deux heureux et deux sages. Leur amour domme tout, Kmp!ace ~oat; ils sont

gnoir et à ses jupons. En une seconde, elle se trouva environnée de flammes. Aux cris qu'eHe poussa, on accourut aussitôt à son secours, et l'on parvint à étouffer les Nammes mais Mme Guesuer avait reçu des blessures teHemeM graves qu'e!!e a suusombâ hier soir, Mme&sesMer n'avait que viB~t-trois ans. Ehe était enceinte de six mois. L'accident a eu lieu à Cestas, sur une propriété où la famille Guestier aYait été passer quelques jours.

Lille, samedi.

Lo ffû~~ ~of~ annonce que le procès qui !ui est intenté par M.. Antomn Lt-févre-PoDtalis viendra mercred; i2 janvier devant te tribunat cojrectionnel.

Marseille~ samedi..

M. TMdieu, ancien député radical des Boucnes-dtt-R&ône, évincé aux dernières étections, vient d'être nommé par le nouveau préfet adminisirateur provisoire de l'arrondissement

d'Arles."

Le buste de la Marianne, coiQ'ëe A'un bonnet phrygien, a été r6:BstaI!e en grande pompe daiM le vestibule de 'a mairie d'Arles. Privas, samedi.

La coaomissioE municinate vient d'être suspendue pour ~ecx mois par arrêté préfectora'. EiM est romp!c6e par anc autre commiss'on municipa!e composée de rancien conseil municipal répubJicaiK dissous.

Saint-Etiense, samedi.

Le JtM!Ho!'M~ f.o<~ publie un traité sous seing prive, chef-d'œuvre d'un agent d'aSaires ae campagne. La pièse. sur p .pler timbré, est cument & caregi'; trôe & Montbrison, le 28 septetBbrR~s.

H s'agit ct'un pscta entre un cultivateur et un DONchor. Leprc!.ùier donne à H're décommande ou garde < au second dix petits cochons, sept mâles et trcia f.;msHe- <: q'.ii ont une valeur acineUe fie so'SF.iite-onze francs et six semaines. »

Aux conditions fmvaBtes

« to M. pourvoira « en bon père de famine )) a tojr garde etEourrîturs.

« 2o

<s 30 Pocy!nd?m'ni?e?M.desfraisdegarJe et Dourriturf, aura un des codions sut-~ivants a aoa choix et ciBtï francs d'etrenne « pour fa femme, ieque! cochon sera es'ime «.quinze franca. &

.SXTERtEUR

AHemsgne. Berlin, 29 décembre.

Lord Odo Russa!), ambassadeur d'AngIeierre à cour d'Â.eu!agnf, et l'amb~SEadeur de Russu' auprès "je ta n'Smo cour pat doD~é des dîEcra f: adieu au vicomte df Gbaiaut-Bij'~n. ambassadeur d~ Fr&Bce, le premier avant-jtucr jeudi. le second a~ioam'hui. D'autres dînera du même ff'nre sont en expectative. H est probable que M. de Gont&at-B~on partira au plus tard Ie4j!t&vh'r.

H aura garns dMta cB.e audience de congé chez rpmp!)-eu)': avant le jour de Tan.

ItMie. Rome, 28 décembre.

L'm(mve').e que te géDérat Cialdini aurait qui.te Farts.. à ta suite de la. forniation du nouYeaummi.stêM est complètement démentie. Le général ClaMici ?e rend en Italie pour des n)0!!f! de °~M, atBsi du reste, qu'it en avait man:testc rmtentton depuis qnetqae temps.

HaHe. –Rome, 29 décembre.

L~ pape a r~mis ce matin !a bajr~etto car;r-auce aux Rouleaux nardinaux Moratti et PfHagi'jm.

Dans le consisioi.e de lundi, il remet'ra le chapsan c')r~Œa'i':e mx cardinaux R6eB'er, MaaniBg, BrosË&is, Samt-Mar~ Mojetii et gat-

let;rfni.

M. Deprntis a aTtnoncé au. S~Bat !a formaHon du nouveau cabinet dont !e téiégraphe a d<'1à ia)t coDDaure !a nompositien. I! a aassi annoticë la suppression du niicis~erada 1'ap'i'icnlturect la crôation -uT) mmisiére du Trësor dont M titulaire est M. Bargoni.

J. M.

PM!SAC ~M LEJM~ CS8Et!VAT:aBS HETËa~aLOEtQUES n'H!EEt

BMIBM TmSMOM~TM SAEOH&TBB ~TATDCCm 7 h; m:t, + s 755 mm. pla~enT.

y~L +<0* 7S5–

t~' ~S-

~Mtt~_ __+~ ?s~ SOLE)L LUNE.

M~B t cocons IJTHB OOMHEE

7~M j 111 4h.~) 4&. 00 m.)oh.<)9. Satn~ de ~eM&ta Ste COLOMBE, St SYI.-7ESTRE. LA saLLE A MAMQER

NEHU OU BtEaHCHË 30 BÊCESBRE ~877. Potaga auT: pointes d'aspei-gfs.

Escaiopes de bar saace aux écrevisscs. Filet gantois. es.

CMvel!G de veau en magnonNa.;ge.

Faisan rôtî.–Sat~de de JaHue.

SatsiSs & la sauce bianche.

jPO<:S!M~ ~M MiC 0?'0!M<7M.

Fruits frais.

Pcddtng de rtz tmx oranges. pour sebt t persoanes, preaez 2M grammes de riz Caroline premier choix, que ~ous mettez sur te feu à l'eati

aussi bo:tS que bsaux, c'est use union céleste qui fait le bonheur de ma vieittesse. Cela ne vous inspire-t-il pas le désir de !es imiter, ma nièce?

Certes non, mon cher oac'e. Je !es trouve dans ~e faux d'ua sentiment trop catme pour être aussi profond qu'ils ie supposent, et à la durée duquc! je crois peu. Quant à moi. je ne sais pas d'aae race é !égiaque, et ces amours rêveuses, languissantes, ne me tentent pas je voudrais être aimée par un homme énergique, d'un mors! fort et éprouve,, avec qui i'amour serait un échange de sensations puissantes., d'eus housiastes jouissances, et non toutes ces mièvreries dont !a poésie ne répond pas à la vivacité de mes impressions. Lucy, vous êtes sans le .savoir une matérialiste tandis que votre cousine est une mystique.

Mais M mais Geor!?eR

Mac-Lay adore sa "femme c'est l'image du coup!e primMf créé par Dk'u pour le bonheur humain Ne se tassera-ii pas bientôt de ces tendresses sëraphique~, de ces 8ubti!i<és immaten'~s, jnsufnsantes âun homme d<~ vingtsept ans ~tïe ~!ace, je craindrais pour t'avenir. –Jeae crainsrien,Lucy. puan~nnhomme d'honneur est l'époux d'une fem~'e comme Sarah Moore, il ne peut en recherche!' d'autre, car aucune autre n'aurait ni le don de te faire aimer que possède cette charmeuse, ni la séduction vertueuse du tien qui les ne. Excusez-moi de ne point être de votre avis, mon cher oncle, et permettez que je me retire dans ma chambre la soirée est avancée, j'ai plusieurs lettres à terminer po"r le courrier de demain. Buane ouit t l Tandis qu'elle se retrait, ie clairvoyant vieUIard la suivait d'un regard investigateur mêlé d'une certaine surprise il Mageait en lui-même que ta dinerefice des natures <-t des sensations humâmes était au~i gran'r.' que )a e.ergi; des?}&set df. ~eurs. i H tut.fëd' sa m~'ft'ationp;~ Jeret! 1 .~esje'JH~s mat" qui; KC donom! ie bru

froide. Lorsque l'eau aura bouilli quelques mi" nutes, égouttez-Ie sur un tamis, remettez-le sur le fe~ avec de bon lait, 50 grammes de sucre, 60 grammes de beurre d'Isigny; vous aurez eu soin de râper sur te sucre le quart d'un zezte d'orange douca. Lorsque te riz sera parfaitement crevé et de benne consistance, vous ~néiangerez M grammes de bon beurre tiède, 30 grammes de raisin de Corinthe et autant de raisin de Smyrne et de raisin de Malaga epëpinés ayez aussi 30 grammes de bons macarons amers et autant d'écorce ~'orange confite, que vous couperez en dés et <tue veiM mélangerez au riz avec trois jaunes d'eeufs et un eutier, un demi-verre de cofnao et une pincée de Bel Sn. Mélangez bien le tout et versez-le dans le moule a pudding préalablement beurré; laissez cutre deux heure:! au bain-marié. Démoulez une fois tiède et semez sur votre pudding des macarons écrasés, de Fangélique et des écorces d'oranges confites, que vous hacherez iinement.

ËGHOS CES HALLES CENTRALES

iM&fëo. Le bar est cher; mais, comme il est bon, le mal n'est pas grand du reste, voUa que tout renchérit encore une fois; que nos bonnes s'apprêtent à subir âne fameuse saconste. Donc, le bar est cher,'et c'est 4 fr. 75 qu'il faut payer un bar de six couverts. Gtbter. Le voila reparti à faire des siennes, M. la faisan do~é 7 fr. 9: les petits, 8 fr. 75 les grcs, fn ne Mrt pa=; de là.

Le sexe faib!e est plus accommodant une poule tisane se contente 6e 5 fr. 90. Mais, hélas ) une poule n'est qu'une pou'e. LES FOUaHtSSEORS CE LA BQME FOURCHETTE

Me~TASSB-.S

fi~, bou6, de Ia YiLdette.

68, &o~ y,H~

UNS BONNE FOU&CHBTTB.

Le conseil d'hygiène puMiquade ~abrité da département de ta Saina a procédé hier à réfection de son bureau, conformément aux termes des règtempnts.

M. P&steura é'6 élu président, et M. B"zançon, chef du 4" bureau de ia divison, secrétaire.

Le eonstit avait, en ouire, à procëder à l'élection d'un membre nouveau, en remplacement de M. Huzard, qui, sur sa demande, a été nommé membre honoraire.

Le caa:!)d9t é)u est M. Rayna), directeur de I'éco)e Yétériaairo d'Aifort.

La Société metëorc!og!qne de France vient de composer de la maniera suivante son bureau et son conseit pour {'année 1878

Président M. Hervé-Mtfgon vice-présidents, MM. Farra d'Abbadie, Lunier, Dausse; secrétaires MM. Teisserenc de Bort, G. Lemoine; vice-secrotairas MM. Sartiaux, Rediar; trésorier M. Angot Nfchiviste M. Renon membres du conseH MM. Janssen, Doless, Couaté, Tissandier, DecaisM. LavaHée, Paut Mares, du Monter, Mouchez, Chatin, Brautt.

Hier a eu lica, dans !o grand amphithe&To de l'Assiste nco pubtique, soas la pré~idonca de M. de Nervaux, directeur, la séance soienneUe de distribution des prix sux élèves internes et externes des hôpitaux et de nomination des élèves internes à ia suite des différents coD cours. i* division (internes de 3" pt 4" année). M6daiHed'or,M.Cuuer; m"da'!)e d'aryen!, M. Outmont;l''<m6ntioa,M. Bouvem; 3.' mention, M. Kirminon.

2" division (internes de d' et 2" année). Madailto d'arg~Dt, M. GiHe accsssit, M. Bide 1' mention, M. Suint-Ange 2" m~niion, M. Routier.

3" dwision [eiÈves externes). Prix, M. Faisans accessit, M. Gaucher i~ mantio", M. Châtelain; meation, M. Laurent.

E.ca p!ckpeckets étrangers

A cette époque do l'année, tes pickpockets viennent en foute à Paris pour exercer leur industrie.

Grâce aux révélations des deux Polonais qui furent arrêtés il y a nn mois. )a police put avcur quelques détails sur l'organisation d'une société qui a son siégs pnncipat a Londres, St-Honoré street, et don! les succursales sont à Anvers, à Birmingham, etc.

Des ag6B!s de la sûreté, munis d'instructions, se sont rendas dans cas iocatités, et aussitôt <(ue quelques membres de cetta corporation parfen! pour Paris, ia police est informée.

H y a quelques jours, un avis faisait connsitre le départ pour Paris de plusieurs pickpockets, parmi iesqueis .-e trouvait une nommée UhpiTdr, d'origine aiïemande mais, malgré le sigoaiement qu'on possédait, its avaient pu échapper aux recherches de la po!)ca.

Hier, dans t'apré i sndi, un soas-brigadiipr da la sûreté se trouvait en su~'eiUance à la dation des omnibus de la pbne du Pakis-Roya!, avec deux agents ;!on anention fut attirée !i- un gentiemch qni avsit pna un numéfo au buresu, rt. toutes les foia qu un omnibus arrivait, i) se n~tattà !a fouie, mais il ne UtChtait jamais dans la voiture.

Ce manège dura doux heures environ; ]a j sous-brigadier pensa que cet individu devait avoir quelque mauvais dessein. Cependant il us put voir s'il se livrait à des vols.

Lorsque l'inconnu partit, des agents la suivirent et ie virent eairer au B" 16 de la rue SeintPau), d'où il sortit bientôt'-p.v<'c un antre individu ils se didgerent bouievard Rochechonart. Une dame, descendue là deux jours avant, et qui s'était fait iasc:ir« sous le nom fie V. sortit avec eux, m.is ils se séparèrent bientôt.' Tandis que ies deux hsmmes étaient niés par

tu mMai~nt parler avec une vivacité inaccoutumée.

donc est ma cousine? –-demanda Sarah.

1 E!!e vient de se retirer chez elle pour écrire.

Mon cher oncle, grondez-donc Georges: u me fait beaucoup de chagrin à son sujet, et je veux profiter df< ce moment de liberté pour vous dire combien it a de singulières idées. M'y autorisez-veus, mon cher mari? Certainement je serais même curieux de connaître l'opinion de M. CoUins. Figurez-vous donc qu'il a un sentiment tncompréheosiMe de répulsion pour Lunv, qu'i) l'accuse de coquetterie, de scepticisme, et pousse les choses assez loin pour m'avouer que sa présence ici gâte son bonheur. A l'entendre, devrais obtenir qu'etie retouraâi auprès de son père.

Ne pensez-vous pas, cher moosicHr Cônes, que miss Lucy serait mieux à sa place dans la maison de son père qu'avec vous, qui n'avez nul besoin d'elle, ou avec nous, pour qui sa présence est une gêne ? 2 Mon cher Mac-Lay, vous avez pleinement raison je Marne ta facilite avec iaqucHe Lucy abandonne mon frère déjà âgé et sujet à des accidents cérébraux. Je me "pmande que! grand ptatsir elle trouve a Addpr-Wood. Je n'y vois que la profonde sympathie qu'inspire à quiconque !a connaît !~i sirèae de ces bois., notre chère Sarah Si donc vous obtenez qu'eïïe engage Lucy à Mtournsr à Albert Lodge, je n'en serai pas fâche.

Je ne m'attendais pas a votre réponse, mon parrain. "Vous vons entendez trop bien, messieurs, pour que je lutte contre votre commua désir msis qui sait si Lucy y consentira, et queUe tanoune el!enie gardera de mon desobligeant message.

Quant f 'oi, je ne veux pas paraître ea cette CtrcoM~hace; connue chef defami!!e, ce ne serait pins un coti'e! mais un ordre, °: etjt'Qedo!Spasa!!erju~!ie-!â. Eh bien, Sarah 1 je me charge, moi,' de

deux agents, le troisième suivit la femma qui se rendait dans les magasins du Louvre, où elle fut surprise en f~grant délit de vol. EHa fut immédiatement arrêtés et conduite devant M. Tenaitto, commissaire de police, lequel parvint à lui faire taire d<ss aveux.

C'était la femme GheSar, qu'on recherchait quant aux deux individus, c'étaient bien deux des pickpokots signâtes; ils furent arrêtés dans la soj'éa. L'un est un Polonais, nommé J. t'antro est Hongrois, et se nomme K. K. est un des chefs principaux do la société.

J'ai été trahi, a-t-il dit.

Alors, il a fait des révélations importantes qui amètieroni i'Hrre~Htion de leurs complices qui se trouvent à Paris. Nous donnorons sans doute demain des détails intérassants sur l'organisation de la fameuse société, d'après les aveux mêmes deK. Nous attendons, toutefois, que les arrestations dont nous parlons plus haut, soient opérées. On n'a p"s oublié la mésaventure de cette coarrica des environs d'Orléans qui, de retour dans son village, avait constaté que te nourrisson qu'on lui avait confié, et qui avait été inscrit à la mairie comme étant du sexe masculin, était bet et bien une Htle.

Y avait-il en substitution ou erreur dans la constatation? C'o<t te point que M. Macé, commissaire aux détenions judiciaires, vient d'être chargé d'éclaircir.

L'employé de la mairie et le médacin s'en étaient rapportés à la déclaration de la sagefemme.

D'autre part, il a été établi par t'enquête, qu'aucune substitutio;?. n'avait, pu avoir lieu. D'aiHenrs, s'il y avait ea substitution involontaire, il se serait trouvé quelque part une nourrice revenant avec un petit garcoa au lieu d'une petite fille. Or, rian de pareit ne s'est révélé.Ces faits bien étsbtiî, M. Macé en revint à l'idée d'une erreur de constatation. Il insista da nouveau près de la sage-femme qui, poussée dans s-'s derniers rftranchfmcnts, finit par avouer q'j'ette avait bien pu se tromper et que pout-ô're et)e n'avait regardé q"e très superfici~Hement.

O't a d'ailleurs fait revenir ta nourrice avec l'enfant, 4:t la mère a parfaitement reconnu tes langes et I<-s petits vêtenten's. I! n'y a donc pas de douts s'ir t'idetjtitë t'~rrouf 8:t due ta ségtigence de )a sage femme, et au défaut de constatation à la mairie et p&r te médecin. L'acte de na'ssënce a é'é rectiné jeudi à ta mairie, en présente des parents et da la nourrice portant i'entant.

QueUe terrîMa~chosa qu" )a mhéro)

La nuit dernière, vera une heure et demie du matin, Marie Jourdeau, âgée de 26 ans, ouvrière parfumeuse, demeurant avenue de la Grande-Armée, 9S, s'fst présentée au poste du boutevard Pereir~, av-'c so~ fnfant, âgé de 6 mois, ot a déctaré qu'étant sortie hier de t'hopita) Besujon eUe ne pouvait donner a s~n enfaHt les soins nécessaire?, que celui-ci était auparavant en nourrice à MahkoSet qu'on le lui avsit rapporté (!an3 la so'réa, p~rce qu'elle était en retard pour )e payement des gages. Le sieur Dnppe, qui accompagnait cette femmf, a oiîert da donner provisoirement des soins à cet enfant, do concert avec sa femme. Un gardien a reconduit la femmo Jourufau, son enfant et le sienr Duppa au domicile de ce dernier et en<uite accompagné la mère chez elle.

Augnsi' S. ouvrier ~enai&ie! âgé dû \ingt BBs, demsuran! avenno da Breteuii, causait hior soir du scanda'e chez uïi Eisrchand de v:tns 6<ab!i dgHs une d;.s m'if,o~s de cette avcnu". Co:up)ëtui!~r!t ivre, i! vcuia't fncoro boire, et, SQ! ie refus dn dAh~ant de lui servir l'eau dovij qa'i: .~vsn; d:mfnj~o, n chercha & le frapppr. D-:ux gard'n~s de paif: fpquis viuren'. pouf exp..i.'s-r oo dësa~M&bio consomma~sr; tna'.s uoe h'tta des pics 'iotetitt's. s'engagea entra S. et les ag~ius. Un de ces dami.&i's fut mo'dû cruet'em"!U à )a paume ddt~ioa.in droi!e, et qtimro des deu!s du forcane penotrèren! dt'ns les chair;! une profosdear d'un demi-cen!mè'rc. Qattre so!da.'s sapor:èrcntaH.sa"onrs (!.M gsratens, st ma)~ co renfort OH ent )< p!us graud ma' à conduire aa {-esta te do'inqunB!.

La Messie ds i'jg'ent est oxoossive'aea gMVP.

Trop <!e prëeaoUens.

~Un borioraMo propr~tairo de Saint-Mando, M. Boafaugor, avait rcagtne un moy&n fort st'npie J'empêjhi-r !es votosrs qui expiûitunt aciue!!staom ia bËUiieuo de Paris de s'int:od..iiro dans Si)a poniaitier. P:tr ua iugëniOQX système, un pistoiet charge devait )a prcvunif de! Ptirrivéo d<j;i coquins et dt) teur entrée d&us

iiiditO basSM-cou.

Lu BUtt derui~.re,-e.: effet, iabonnada cet honorât) e propfM'tairj ve.i.iit d6c!Ë.r<:r au pos~ dfjf Boi-Air qu~ des maU'diteuM avaient pénétré d«ns !e jardin et q~'eu le Cuinant oa pourrait les prendre.

Elle avait été averuo de leur prësenco par !a d")onation du pisîaiet chargô à pondre que son maître av~i: attaché dans la basse-cour, da manière qu'en ouvrant ia porte une cofde Hx6e a des barreaux et en même temps à ia détente fit partir t'arma. Les agents s'eH'pre.sèreM dess rendfe ù Feadroit dës'gné; mais, à icur arrivée, les maIfaitë&M avaient disparu. La porto de tu basse-coar était ouverte et ta pistotst déchargé.

M. Boniattgcr c.vai: compté sans le flair des voieurs qui, p.enus tout les premiers par le coup de pi.i!o~t, s'étaient empressés de dé-

tatier.

L"s voleurs, il faut !e d!ro, redoaNent d'au-

!a décider s'il y a hésitation de sapart, mais t après que vous lui aurez par!é.

–Vous, Georges! Et de quel droit? au 1 nom de qui?

Au nom de !a gêne que cause son se- jour ici, chez de nouveaux mariés, dans un j 1 cottage aussi restreint que )c notre. Pariezlui sans retard, ma chère amie; je désire ardemment &6R prochain départ et saurai !'y obliger.

Alors, comme !e jeune homme &'é!o{gna)t, t, M. CoHins prit Sarah à part en !ui disant d'un ton grave qui ta surprit

–Mon enfant, uède à ton mari sans chercher la cause de son insistance il est homme, et !e sexe donne certaines intuitions qu'une femme prudente aurait tort .de méconnaître. Ses parles m'ont frappé par )eur justesse etieurmodérationL; uafdemoiset!e peat, sans que ceta paraisse, gêner un jeune mari pnsse un vieux garçoa comme moi, e~ encore Aussi, une fois Lucy retournée chez c.He, je reprend!'ai mon appartement à AddM-Lodgc, dontj les répara~oti~ sont termiitéec.. Vous serez plus iibt'es chez vous, et qui sait si ton mari n'a pas la pensée de faire ici des changements, tels quf* de convertir !e second étage en KMrsefy? 9 QueUe idée, mon oncle! Vous me faites rougir.

Dieu le veuille ma chère Sarah l'en- ] fant est ta grande bénédiction du mariage, < et seul donne à la mère des droits invioia-~ i bles. Retournons au salon, et qu'après le thé chacun de nous rentre dans le silence du ] repos. Heureux ceux pour qui ce n'est pas la solitude! a n Cet entretien avait laisse une ombre dans ( !a pensée de Mme Mac-Lay il lui imposait s la pénib!e mis~ioù de parler de départ à v Lucy, qu'elle n'y croyait pas disposée. Son instinct de femme, combattu par sa grande loyauté, ne !'y poussait qu'à demi aussi fut-ce àccntre-cœM qu'elle se promit d'entr~enir sa cousine !!cg que l'occasion s'en présenterait.

&? lëademain maËa. on révei!!a détonne

dace. Hier, un étranger, do passage à Paris, sst venu raconter aux agents du poste Bonne-Nouveue qu'étant monté en voiture avec une femme, qui lui a paru 6!re d'origine italienne, et qu'il avait rencontrée sur le boulevard, ii s'était fait conduire au Grand-Hôte!; arrivé à destination, il descendit sur le trottoir pour payer !e cocher, mais ne trouva plus son porto-monnaie contenant 1,630 fr. Pendant qn'it cherchait dans M<s Y~.emeats, ia femme s'échappa par la portière donnant sur ]a chaussée.

C'était encore une de ces habites pickpockets venues chez nous oa prévision de l'Exposition.

La nouvelle que noas avons donnée derniéremeDt de la prochaine instaUation de paratonBerres, conçus suivant une nouvelle théorie scientifique, au-dessus de l'abat'oir général de la ville de Paris, à La ViMette, nous a valu deux lettres de réclamations.

La première émane de M. Janhut, constructeur ae paraionnefres, qui croit que nous avons commis l'erreur d'aMoncor i'ectrepnse projetéa 'cemme étant la premier essai de ce genre fait a Paris.

Nous sommes d'autant plus à l'abri d'une parodie méprise que nous avions déj~ parlé ici, il y a plus d'un an, du résultat des études de ta commission des p&ratonnerres, des travaux que la ViDe allait faire exécuter en conséquence de ces études, et notamment de ceux de l'entrepôt t Saint-Bernard, que nous signale M. Jarriaut. Mais nous n'en considérons pas moins ces apptications comme pouvant fort Bien n'être pas ia dernier mot do la scienca.

Nems n'en voulons d'autre preuve que !o passage soivaii: du rapport récent de M. V'otiot-IeDac, au sujet das paratonnerres de l'abattoir, que M. la préfet de la Seine déclare, d'après )a commission d'études, appeiés à résoudra la proMème de !a pt-otec~oH ~Wts~e des édifices « Sans êtra aussi atnrmatif que l'est M. 'e préfet de la Seine, dit M. YioUet-Ie-Duo, e<. sans partager d'une maniera aussi absohie la confiance qu'it accorde aax avis de la commission, nous nous permettrons d'observer simpiement qu'on fait d'opinions scientifiques il est bon de faira ses réserves, le propre de la science étant de découvrir chaque jour des phénomènes nouveaux et de modifier, par conséquent, ses conclusions.

La deuxième te!t?e, siguéo ds M. Grenat, mgéDieur-mécanicie' nous apprend que i'insta'lation des paratoanorres sur l'Abattoir et sur les marchés aux bestiaux est coanée à un seul entrepreneur. Nous a'avous jamais dit le contraire, on plutôt nous n'avons pas cru devoir no'.ia occaper de cstte question.

Voici les pièees d'argent qxi Sauront phts cours partir du !<janvier 18'78

l''Lusp:éces ft'ançaisea de 2 fr., do fr. f-t do cinquanta cectimes qui ne sont pas & t'efn~ie de la République ou de Nspoléoa Ht couronné

L':s piôcf-s betgas antérimras à i86S; 3° Les pièceE itattennesant~fieHres~ 1862 &"Les pièces suisses de 1850 à 18S2

S* Les pièces 'suisses de 2 fr. et de 1 ff. au miHcsime do 1860 à 18S3.

Les Ciisssurs de portes tont aussi iears affaires

Hier, & neuf heures d'i soir, <;n rentrant dans sa chambre, la dame V. cuisinière, paMa~a de FANCt-e, a constate que, pendant son abxen~e, sa porte avait été ouverte, e: qu'on lui avait soustrait u)M montre en or avec chaîne et une boîte dt) bonbons.

Sigoalons, enfla, fieux vois da '.Otturo, commis boulevard Hstusamanu, au préjudice do M. Jo'y, parfumeur, DM d'Eoghien, et ru-j ds )a ChapeUe, su préjudice da M. Miaouiflot, eu'.fo'preneur do transports.

On a em-NOHé ia cheva! et la vouure du premier sans qu'on en ait retrouvé da traces. Q'ian! à M. Minoufner, ii a été '5sex heureux ;)Cfur fat"traper soa voleur, un sieur M charbonnier & La Chaptete, qui on a gi-acieusemest oïTert un second domicHa au dépôt de !a Préfectura do police.

M. TouT-LE-MaMoa.

Curmer, 47, rue Richeiiaa. Hvr@)! d'ëtrennfs. RECEPTIONS OFFICIELLES DUl" JANVIER

At'occasioB de la nouveUeannée, !e Président da ia Répubiiqae recevra, ie mardi 1~ janvier, a Versa)t)es, MM. tes senatouM, MM. tes députes tes autorités civiies at mMUaifes resifiant a

VerïaUta~

H Meevra !e moins jo:u', à rËivsao, k-s d6putstions des corps de i Etat, nis c~efs de service des adminiatrano 's puMiq~es! et ies ati;oïit6s miHtai,'nt réstdant à Paris.

A 'Qfaa.îUaa

~i dtao AeuT'M e~ t!emte,

Le Président, ayant nupres de tui les ministres et M générât gouverneur da Paris, racavra Le président du Smat, tas membres dn bt. rean du Se"at, MM. les seMte~s

Le président de !a Chambre des députas, )e9 membres dn bareaa de la Chambre des députés. MM. tes députés.

OttSC heures NtOtHS Mtt quart,

Lo Président de !a Rëpubiique, aceompagaô des ministre, se rendra

heure M. Mac-Lay pour lui remettre unfi dépêche partte de New-Yofk dans la Ru't. Des correspondants )ui annonçajest ou'un Hrave événement aaanciertnpnaçaiUapiace et lui conseiiiaiest au nom des intérêts du !iche industriel de se rendre immédiatement auprès d'eux.

En taeins d'une heure, Mao-Lay fut pré!: a partir ayant pris les ordres de M. CoUins, il allait monter dans le tiibury qui le conduisait à la station prochaine, quand il prit sa. femme a part

N'ouMfz pas, ma chère Sarab, que vous m'avez promis que votre cousine retournerait chez son pfre j'espère ne p!us !a trouver ici à mon retour. Hâtez-vous, car mon absence est l'aHaire de quelques jours seulement.

Je tâcherai, Georges mais en vérité. I! !e faut, Sarah! jf }e dësh-c. Rn:ore un baiser, et é bientôt, chère adorée. ') Beux jours s'écoutèrent pendant lesquels ie nombreux télégrammes viareot rassurer M. .ol!ms sur les suites de l'affaire, et appere? à !a jeune épouse tout ce qu'une corres)ondance dénorée par sa publicité peut ap)orter de meitieur.

Le temps découla sans qae Sarah eût ie ~oura~e d'entretenir Lucy de ce qui devftait chaque jour plus prcssaDt. Un matin, yant reconcu parmi ie.~ ieth-es qu'apportait s faoteur, récriture de M. William Coiiins, !)e en proSta pour mettre la conversation ur ce sujet.

Avez-vous de bonnes nouvelles de votre RM, chère Lucy ?" < Non, il se dit malade pour me faire reemr auprès de lui; mais, i} n'en est rien, ar ma nourrice, la brave Kate, m'écrirait ma présence était nécessaire. C'est con3nu eatre nous.

JACQCZS ROZIER.

(~ sMtwre.j


Chez le président du Sénat et chez !e président de la Chambre des députés.

~ONseAeMre~,

Le maréehsl, da retour à la présidence, re"cevra

L'évoque de Versailles,

Toutes les autorités de la ville,

Les membres des corps publics y résidant, Le général commandant la subdtvisioa de Seine-et-Oise,

Le général commandant l'FcoIe militaire de Saint-Cyr,

Les omeiers généraux, !es ofnciers supérieurs et les députations des officiers de chaque grade des divisions et brigades en garnison à Versailles, Satory, Roquencourt, Moudon et SaintCloud.

A. S'alla

Le Présidant de la République, ayant auprès de lui les cardinaux, les ministres, les marechaux. le grand chancelier de la Légion d'honneur, le général gouverneur militaire de Paris et le général gouverneur de l'hôtel national des Invalides, recevra

~deKas&eufM,

Locorpsdiplomatique.

dettcc /MM<es et demie,

Les sous-secrétaires d'Etat, le conseil d'Etat, une dépatation des grands-croix et grands officiers de l'ordre de la Légion d'honneur et une dépntation du conseil de l'ordre, a cour de cassation, a cour des comptes, a députation du conseil supérieur de l'instruction publique, les députatioas de l'Institut, la cour d'appel, le gouverneur et les soas-gouvernenrs da la Banque de France;

Les sécrétâmes généraux, directeurs généraux, directeurs, c~eh aa division et administrateurs des ministères et do la Légion d'honneur, les dépn'&tions du chapitre de Saint-Denis, du cierge de Paris, dd consfi! ceniMi s Eg!iseBrëformées, du consisto:ï'e da l'Eglise reformée de Paris, du consistoire de l'Eglise do la confession d'Augsbourg Paris, du coasiSiOire central desisriiëtites;

Le préfet de la Seine, le secrétaire général de la préfecture;

Le coMaiI de préfecture de la Seine

Le préfet de police et le secrétaire général de lapréfecturedepolice;

Le conseil municipal de Péris et la conseil géféral de la Seine et les membres des admi"nistrationsciviles;

La députaiion des quatre conseils de prud'hommes

~l~oM~eu~,

L'état-major du ministre de la guerre, les directeuM généraux et les chefs de service du ministère;

Les présidents et membres des comités et coasaits;

Les intendants généraux inspecteurs; L'état-major du gouverneur de l'hôtel nationaldasïnvatides;

Les ofnciers commandat les diverses éeo'es militaires

L'état-major du gouverneur de Paris L'éiat-major da ministre de la marine et des colonies, les directeurs et les chefs da service de min'stéra

Les présidents et les membres des comités Le général commandant la place de Paris; @ Les officiers généraux et les officiers supérieurs des armées de terre et de mer présents à Paris et qui n'y sont pas employés

Les officiers généraux de l'armée de terre ou de mer du cadre do réserve

Les officiers supériaurs de la réserve de l'armée active et les officiels supérieurs do l'armée territoriale présents à Paris.

Co~WMM.

Les magistrats seront en grand costume Les fbnetioaatures c'vi!s en frac

Les militaires en gr&nda tenue..

Entrées sorties..

Le corps diplomat'qne montf'a par l'ofea~e!' d'iic.'Ut;uf <;t sa [LU'.h~ ~.b m e,f~4 :m o'' 'Ju premicrétago;

Les députa'ioas des corps de l'Etat, du c'ergé et des administrations publiques se ronn~ront dans te smo): <t<s toptSMWes, leM!o<t des a~esde cotMp, la .<c. & wtH<('<- at )a MH.: <i'es ~M Les difféteme carps de i'airmée se rétinir.)nt à <roM /),i'Mres n.o:ns un ~Maift dans la ~siertc des /~M.

FOttMCM.

Us voitures du co)'3 ti'p'OMtique et Celles des miBistres entreront et sortiront par la gulle d'honneur du Faubourg-Saint-Honoré Les cortèges et ies autres voitures arhvet'cnt par FaventM Gabriel, la rue de l'Elysée, entreront par )a porte de !a rue de FE~ysée, et sortiront par la po?te de l'avenue da Mangi'.y et

l'aveane Gabriel.

.w.

t

REVUE DU JOUR

Le JR<-M~ p~Mie la première liste de souscription pau:' l'épee d'hoajMur du major La-

bor~ère..

?. le Ktsjor Labordère n'a pas escore pfotesté coii:rc le singuti<'r sbu! que l'on t'ait de son nom. Son coup d'édat de Limoges n'était-il donc que la manœuvre préméditée d'un vulgaire aolbitu-ux? @n pootrait ) i.- croire, à eu j~gcr par le siieace qu'd garde.

La souscription pour l'cpee ~'honneur ~u major Labordère inspire au PaMuotr les réflexions suivantes

Enfin, voilà une aSairo en bonne voie; e!!e est de celles qui, daos la temps où nous sommes, ost tontes chaacss de r-u"s)r, moim ffue l'autoritô n'intervienue à propos t~our l'e'B-

pècher.

L'autorité peut-elle intervenir? L'Empire a eu Bien de la peine à arrêter la souscription que le ~?eM!< d'alors avait ouverte pour le monument de Baudin; il sait ce qui lui en coû!a d'avoir pouMnivi, de ce chef, la citoyen Datescinzo nt d'svoir fourni à M. Gambst'a l'occasion n'élever sa premièra barricade oratoire. Noas avons sujet de craindre que le régime actue', tel que l'ont fait les derniers événements, soit encore moins en éta! de sa défendre contre la souscription Labordère que l'Empira ne fut en état de as défendra contre la souscription Baudin.

Be son côte, M. Béiroyat, dans !B'c<~ apprécie ires justement les conséquence de ceticcident:

Le .major coasiituUonBQl deviendra ua lyps, il i'era biea des petits. Le pairiotisma deviettdra une industrie dans l'arniée, et tous les /M!<s MMdesr.'ghRfB~ l'exp'oi!Mof,t à leHr grand profit, ce sera le seci d'aitleurs qu'ils pourront tirer da lhars mauvais services.

Pour readre la cao~e complète, on devrait décréter qa'on brûlma tous les bons livres sur les réglementa et le service militaires, et qu'on tira tous les matins la OocstihUion républicaine aux officiers.

U faut oser !e dire, la publicité seule donnée a l'incident da Limoges est une calamité, et plaise à Meu qne nous r~en subissions pas tous républicains aussi bien que conservateurs les terribles conséquences.

Faisons à notra aise de la politique, <~e h mauvaise comme da <a bonno, puisqu'il es! d~ qua ia France a soif de s'attacher à ça qu'elle cevrait ie plus détecter, mais il est une chose qui devrait toujours rester en dehors de ioat c'est l'armée.

L'~?tKMt relève dans la souscription du TM'ue~ (laqueHe atteiat dans sa première liste 110 fr. 70) la mention suivante Le citoyen Deaprêt nous a également remis 1 iranc pour les t'amillës des détenus politiques.

L'~HMtt accompagne cette mention des considérations suivantes

Ainsi an franc peur l'épée du major et un franc pour les familles des communards. Cette parité dans les cotisations et ce rapprochement fait par le Rs<~ ne Jurant certainement pas du goûtde M. Labcrdere, cE~eRSp les insurges du 18 Mars ne passent pont pour avoH'Xgspecté les instituticns. °'

Quant à la souscription en c'mêmo, ei~ constitue une atteinte d.faete aux ici!), et une offense à l'arma tout entière, y compris M. la major L~burdère.

Le gûuvernemeat a-t-il donc abdiqué d'J3 eomplétsment devant le radicalisme?

A

Le CeM~tMt!'ot:ne<, qui est au mieux avec M. Bardoux, pubue l'Jnformation suivante qui doit être exacte

M. le ministre do~ cuites s'est rendu aujourd'hui au sein do 'a commission du budget. 0:1 nous assure qu'il a obtenu le vota du traitement' intégral des cardinaux et d<M évoques, soustraits, grâce à lui, aux foorcheit caudiaes des det<a; doMZteme! provisoires.

VoHà M. Bardoux en train de rivaliser avec M. Jules Simon. Ce n'est certfs pas nous qui nous en plaindrons, les évêqaes non plus. Vous verrez même (suivant le mot de Mgr Dupauloup) que M. Bardoux sera cardinal avant M. J. Simon.

Le rt~es cenHent une relation très curieuse de l'attitude de t'AUemagae vis-à-vis de la France, ea présence des derniers événements de notre politique intérieure H est certain qua 'l'Allemagne, après a?oir clairement indiqué ses pref~renMS, la lendemain du 16 M.i), c'est renfermés daus une attitude strictement expectaate. A ceno épo~fc, le princa de Bismarck, comme cimcua le 8iii[, a écrit

x Le nouveau cabinet n'est pas clérical, mais il y confine, et nous n'avons pas besoin de dissimuler que l'ultramontisme c'est la guerre. Àprè~ avoir écrit :& phrsss, qui coa&tit':ait à elle saute un formidable programme, l'Allemagne n'a plus donné signo de vie.

Cette abstention rigoureusement observée, pendant six mois, M procédait évidemment pas do l'indifférenca. Loin deia, jamais peui-êtt'o les phases différentes du coouit n'ont été, de ta part d'aucun gouvernement, l'objet d'une surveillance plus constante et plus attentive que do la part du gouvernement allemand. Toutefois cette surveillance no s'est révélée par aucun acte apparent. Aussitôt la première impression produi'e en Allemagne, personne ne pouvait douter du co'.é vers lequel penchaient les préférences, mais rian n'a été <!e nature à le faire conmitre et cela est si vrai qae dans la soirée du § courant, après la rupture avec M. Dafaure, le mar<chat ayant abordé avec une prëmedHation évidente l'ambassadeur do Prusse, et lui aya~t dit

Vous voyez, monsieur l'ambassadeur, qu'il m'est impossible d'a'Ier à gsucha et d'abandonner ies conservateurs.

Malgré uns pansa de son intericcutëur solicitant cla rement une réponse, le pricc': do Hohenloha s'est contenté da s'incliner sans prononcer un seul mot.

Le Jo:M'?:a~ ~es De&&f~ publie une curieuse lettre de M. Thiers à. son ami M. Bersot, directeur de l'Ecole normale supérieure. Voici à quel propos a ëtë écrite cette MfrR qui est d'un ton CHarman). et d'une saveur littéraire exquise. M. Thiers avait désiré relire Eschyle. M. Bersot lui envoya le volume, n le h)i oH'fant comme prix de discours français, pour son récent discours de Sain'Gfrmain. C"tt'' idé'* «muRa b'*nnfo~B l'i) iustt'C tii,'i'J, q~l ~Ui fc~uudit ~us.tiiUt. Saict Germain, 27 aoû 11877.

Mon cher maître, qui nous apprenez à tous & avoir de l'esprit et du b~n sens et bon langagn je vous remercie du pnx de discours ffanç~is que vous m'avez décerné. Je mettrai la pe~ volume dans ma pe'ite bibliothèque, cciio qui est, non pas dans ma gronde galerie, mais daM ma chambre & coucher.

Ils sont la une centaine de paiitg-volumes légers à la main, de c..rac!ére lisibie, ea costuma du matin, propre et décent, faits en m! mot pour êtra !u~ at non pas vr~s à t'a~'e' 'i' ? rayons eciatunto de dorure. Quand je suis fdtigné, un psu malade,'ras~ssie de l'esprit oe i'o? conservatoars, je m'adresse sux grands esprits je ne veux vivra qu'avec eux. C'est )a qne vous viendrez me faire vos adieux quand je quitterai ça monde pour rantro, nous devons retrouver ce que nous avons aimé et estimé. En attendant ce jour, H faut nous roir, car le temps qui me reste ne saurait être bien loag et, atlant au plus pressé, je vous charge de vous entendre avec me~MM Cfaoud pour venir dîner svee nous un jour de cetts semamo à S'iintGermain.

J'admire iops k's joa.rg (lavanta~f' ce b'au lieu, biGr)SH!!<'ncnf a V!rc!)l!espf)"r !e goû' et ia v!'aio ~)'!ji!deu! Cect' di!' s;')ns shm'c'ti au VeMaiSlea d'aujoi)!<i, carjt' ne ;aarni<. pensfr au temps prcsea! & propos d'u:' volamo d'E~chyie..

Adieu donc, et tout à vous.

A. Ttifens.

A propos d'une très belle édition de ~oasieur, ~fN!c!a?Ke et Bë&e, pubHée psr l'éditeur Victor Havard, avec de jolies vignettes de Morin, notre confrère Afbert WoiS' nous donne sur l'auteur de ce charmant ouvrag-' un détai! très origina!

L'éloge de ces pages, distinguées jusque dans la )icenco, n'ess plus à faire. Faute de pouvoir parler utilement da la littérature, j'aurais voulu présenter Gustave Droz à mes lecteurs. Mais je ne le connais poist. Moi qui ma pique ae connaître tout Paris, je n'ai jamais vu M. Droz. Ses traits ru'ont: éie révélés par le portrait d'3 t autcu)', gravé par M. Leopold Flameng, qui Sgare t-u tête de ce be~u ~otnma. M, Drcz y i'Mr d'un homme de quarante ans, avec une physionomie franche et ouverte.

Ce n'est pas ainsi que je m'étais Rguré M. Drcz, qu'on m'avait dépont comme un ours. Chosa curieuse l'écri~Hia qui a si bien decri' nn coin de la vie mondaine n'a jamais mis JM pieds'ians un salon; on n~ le rencontra Bulle part, pas phis à une première représentation qua dass un foyer da theâ're; tes p@ its tableaux qoi ont fa)t. la tortune iitiémtre de M. Drcz, et q~i somb)eni ~tMi<'s d'après nature, sont faits de cMc. comme on dit dans les ateliers, avec cette intuition qai, chez quelques esprits pti'ilégiés, remplace l'étude. De tout ce que raconte M. Droz, il n'a jactais rien vécu, et cependant il a trom'6 la note vra's ~t jasto sanf! Ms~arat'on, oomma un hommo doue de ce qu'on appelle !a seconda vus.

Ce phénoraèsa d'aillaars n'est pas rare chez )os éerivams. Dans un ordra d'idées plus vastes, par exemple, Balzac avait ta don magnifique da deviner une société q~'tl ne fréquentait point.

La BfH'M <?M coMr.s pa~f~Me <Me'a!tfM puMie une spiritùeUe anecdote s'j? PrevcstParadoi:

Lors dps séances consacrées au Dictionnaire, Prévost-Paradol, qui travstHa sur ia lettre A, se refusa obstinément & laisser iasérei', dans la ttOmenclatuM des mots en A, le mat ace~me< ;Da)gro toutes les bonnes raisons qu'on lui donna pour légitimer un terme qui n'avait pas de syuocyms.

Snvez-fOM la rsisoa que docnait le jeune académicien pour refuser fies lettres do grMde nataraM"aHon au mot en question?

Je ne sonarirai jamais, disait-il, qu'on msère dans le Diedoncaire ua mot dont oa a abusé en 1848..N'a-t-on pas répété que mas a<~is avaient SM~c dix-sept fo!s la République ?

C'est à cause do cette rancune que !o mot acchmtM- ne Sgareîa pas dans la nouvelle édi-

tion.

tien. GEORGES MAYRANT.

_.w_

BM~E 8H 29 !§??

Les aH'aires sont extrêmement limttees, M qui s'expiique partes occupations de fin d'année )e insrchô est toutefois seMibiement meiHet.r qu'il y a deux jo~rs. Le S se tient aisément à 1C8 20 <tje3u7230; ii y aura une certaine )uita lundi pour ia réponse des pr~nifs on ne c~'int pourtant pas !a iiqmdalioa, car on ne croit pas à de fortesjivraisons do titres !e report sur )e Cinq est facile à 4 e! 5 centimes, il sera NH psa ptus cher pour le Trois, car c'est sur ce titre -ma s'est porte ia spéculation a la haussa.

L'Italien so tient aisônM'nt à 73 SO le dctachemant du coupon semestriel, 2 fr. 17, ama !i<*ni@ 1"'janvier; on pense qn'ilserarap'emeni regagné, bien eatendu s'il ne survient pas de grosses complications dans la potitiqse de FEurops centrale.

La Banque de France n f-ncora gagné iS fr. sur hier, et se traite à 3,Î2S le déport s'eet éievé aujourd'hui à 7 francs. Crédit foncier, toujours mauvais, 630. Les actions du Comptoir d'eseompta na '.oat l'objet qua d'op~ratioas su comptant, 690.

Peu d'affaires et pas de changement dans les actions des grandes compagnies do chemins de fer. Le Nord est toujours te titre qui séduit !e phjs les cspit~!a;es, on l'a coté aujourd'hui 1,318 ft-.

Cfédit mobilier espsgno], S70; ]es primes se sont bien détendues, car ou trouve à 590 dont 10 au 1S janvier. L'attention est très attires par le Nord de i'Espsgna, qui s'éièvo sans duncu'té à 290.

L°s Chemins a)!?i<;Mens sont mieux teMs, à 643 7a mais ia spéculation a momentanéme)'tt abandonné ce' va!eu!\ ta~t en France qu'en A'icmggno.

Nous ne ciioss jamais les cours du Lombard il oscille entte 1S5 et 160 fr. C'es: une valeur dont on ae s'occupe pius, ce cours est assez bas pour ne pas donner grande mnrge à !a baisse; quastàune ha~ ss3 basée sur une améHcraHoQ réeSIe da l'ei~raprise, on n'y EOEga pa?.

Les actions des Chsmins portugais sont à 312 oO eeltes du Chemin de Bsdsjoz à 197 50 les bu'ietins hebdomads.ires oo!!statect,pou~ c<s deux lignes, de notables augmantations de recettes.

La boane tenue du marché a été, sinon ïnotivéa, au moins étsype par ia hause de 1/4 0/0 sur les Gonsotidés ang!a!s seconde cote (!e LoBdras a connrmé cette hausse.

E. D.

FeMts iBcHpsa d'à Bomïevawd.

zo/a. 72 ?.

SO/Q. !08M ~t/2 M 283/4. Tttfo. 9 ~S. .1

tt~ttes' 73 55 65.

Bgyp.eR/f'. 166 87 1/2.

Eauqceott4tBttitt<e. 351 87 1/2 norma).

CSRONIQUE.DES TRIBUNAUX

Te'a.MM'jR SUs. SJm i~speeteH"? <&e

E.a~ate<.mef) ~sMfqMc pe~~st'mt !&

CO?t-!tMmM<). L.CCUt.à qU<* C~mpa~US~it

vendredi devant !c 3" consci) da guerre est !e n!s du tam,t)ax Tre'iUard, dir?cto'f da t'Assis!aacap(:b)iqu~ pendant ta Com.utM, qai !) otH fi;s:ijé au moment do i onirec das trompes d: as

Pans.

Son ftPrf!)" f)VHitd~n"nf itT!r'T'

<i. !Ë.)'iU~ .U~H, .1 itt.t

nommé inspecteur pnacipal.

On va ~o~r commet s'ae-~uiHai! da sas

fcM~ons t

Tt'i;!ard <~3 f:st âge -6 t.< t"-six f'n'~ i' s:

dit :,rchit<'CM. demei!t'if. 'yoa. Apte:, i

f<v('<'ments d~ ~871, ii s«t nfui à G evo ù

f.mdé UB joarnaf, <<! ~K'M~t. Da !a, i~ >&' r') à Coast.htinopte, '-t enfifi. se c'c;<u!i! o'bi)' est rent.r~ en Eraase, H a ét'ti pre~.q '.û

aa~iiôt arrê;~ comice fu;umac9. n est a'u'i<:

no.u!emt;!)i ~usarp~tionde (onct'oas p~biiq:;es, mais escère d'arrestations srbstrair.BS. Pendant !a gnerre, TroiFard avnit p)'!s dii s~)'~ict; uaus ~'a.'ttiicriu. d~ iii t,tde .uadoûn~. avait ë~ô noœmô iieutenant, mais i! n'avai'. p~a I~.i?sé d~ bous souvenirs parlai Ma cafoafHdt's. M. ]< c<.i9))e( S~int-Maro, qui préside le consett, )< Ici fait ïerjiafqaer

Vo~s ne f'.iskz pss Mun votre ssrvi ;< f;' vo.c ca~Mude. voasit?aiantdonRéun?obriq'i en ';h;.)!)geant deux '.ettres de votre Noro. on voua a.v!nt surnommé le iteutenant ~a~c~a!. L'ACCUSE. C'est parce qu'on avaH tiré ad sort les b~.Heriea qui devaiem combattre. La. imeBnEt R'ayantpas été désignée, restait toujour" au quartier t

Tr.~Uard était lié avec Ferré, Réfère et rin f&t;:a PiioteU; ii s'en défend, mais dca témuius )e <c!arcnt d'una façon irrésasa!))e; à peine Cotsmtsaa fut-ft'-s d'cbrp'R, qn'i! so~icit-.tt ~a p)ac6 d'prchi~e:;te da )aV)I)a;n'ay~n'p~s<'b t' nn cs!!o placp, it de~'in! ie secoad'de *pn p're & l'Aasisiance pubUqHe. On tait que pe~).,t ta Commnne toutes ies sommas coMMquéc. anx particuuers, aux Versa'Uais et snuc.a' ;<ux commc'tau~s retigieuses, étaient poar i& funtt"

déi')os~°s à rAssist~nca.

T dit~afd, pour remp!i? !es ca~ssss do ce)' ad~iu'.sMdon, sa MM't )ivré a dus perqms!tieus do'Hiciiiaires. 1) sa "erait rendu chez k;s soears rno du Chemin-de-F~retrue Obfi-kampf, et les aurait forcées à me'sre des ceintares rouges. 1} faut reconnsUre, (i'aiUburs, que Treit~r.-i p~M avait tenu dos comptes ex!:c:s ci q!ts a; \tuve a 'jpontanémest rp'nis aux mains dei'autoritë tes s~Krmt's dont it étsit dépositaire tBais il ne sa privait pss néanmoins d'user et d'abaser de sa position pour se donner quelques dou(eaJT! M. ie président cite entre autres un fd~ assez piquant

D. Vous avez fait un ordre qui prescrivait ''envoyer des bouteiltes de vin du Magasin central des Hôpitaux, au numéro 44 du houkvard Saint-germain, demeure de voue pète ? 2 R. J'ai fait envoyer des boutâmes de vin ron à SMa père,NM.; à une ambuiMice; eues R'étMent point destinées à tea t'~mitte, je le répète.

D. –'Vou'! n'avez jamais coBnu!eur rrovenance?

R.– Non.

D. 7t p<H"<tM $):t'<M<M MMt~ MM <~ ~)tt~W< ? q

R. s'e~ .!<m !'t~.

Ainsi on buvait à ]a santé de l'honoraNe garde dps ?c"?'u\. Ce~ n'a )'!en de bien étonnant, puisque Treitbrd père était un ancien avoué près la cour d'appel de Lyon 3

D. Qu'aTpz vous à (!ife SNf Farre~tation de H~octet, directeur du ma~&sin central aes hôpit-lux? 9

S. Voici ce qui s'~st pa~sé M. Rameiet, 6D. sa quasilé fie directeur, employait beancotip

d'ouvi'je4'es, Bo'an)'nt à 3~gt)o!!es; ceUes-ci,

n'ayant pas été payées psadam un certain temps, se ~.ontptainte~ aH mM'e de~BatignoHes. qui a demandé l'arrestation da M. Rameiet. Un jour que j'ôms cKëz ce dernier, un commissaire do police est venu prooedsr à son arrestation. J'ai donc, en quelque sorte, par le pu'' Cjffet du hasafd, assisté à i'inoarc~M'tio"i de M. Ritmeiet. Nous sommea montes en vci'.UM, le commissaire de police, M. Rameict et moi. Le S&cte qciBO'Mtran.spcrtaitm' laisse &l'Assistamf;e et a continue sa routé jusqu'au Dépôt. M. Ra me!et a dû étre easu)!.e conduit à Mazas où, à ce qu'il parait, it est res~ jasqu'ao. 19 mai. On va voir tout à Fheare commeat ce récit a été démenti par ua témoin qui n'<st autre que M. Ram~tet lui-même.

Ajontons seutement, pour compléter ios chefs d'acoasatton qui pèsent MrTfeitiardn.s, qu'il n'a qatité l'Aesist~nce publique que le 23 mai au soir, quetques momanis avam que ia feu ectaMt dans tes bâtiments de cette adminisn~ion, et que pa;' conséquent il n'a pu igno<€r '~& prepa&Cfs fais par tes meendiaires.

Cela dit, arrivons aax témoins.

C'est d'abord M. Garofalo, costumier rue CiiaDard, âg~ do 60 ans. H dépose ainsi

J'at connu Treulard 61s pendant le premier siège, alors qu'il était mon lieutenant dans l'ariiilerie de la. garde nationale. Il s'occupait alors p!nt0t de poutique que de son service d'artilleur on le voyait rarement a son poste aussi Pavait-on surnomme Is tKUtenant Traînard. Ii avait la réputation't'ètra un des agitateurs dm quartier et il n'est paa, dit~on, resté étranger aux 6véi:ements du si octobre. 11 fréquentait. assidûïfent. la brasserie Saint-Severin et celle de la rue Hautefouilie: il était inti.a'-msnt lié avec BonnN'd péra at SI; Jates VaHôo, Pilotell, Régère uis, etc.

Pnis c'est l'une des boaaes sœuts chez !esque'ies l'accusé a fait una visite comiciuaire. EH<5 se nomme sœur Marie et repond sinsi D. On est veau psrquisitionntr chez voas ? R. Oui; on a saisi chez nous i30 francs, ainsi que des livrets de caisse d'éoargne. D. Vous avez été réclamer & Treitlars ? 2 B. Oui il m'a dit « En tsmps et lieu on vous fera justice. x'

D. Me vous'a-t-oa pas pris des draps ? R. Oui, monsieur,

M. Tat-gbt, employé à l'Assistance, constate le fait de ta remise par Mme Treiliard, après ia mort de sou mari, d'une somme importante dont cetiii- ci était dépositaire.

M. LB PRESIDENT. En effet, je dois le dire bien haut, a l'honneur de Treillard pare, qui a été fusiUé dans ce: lugubres événements, une somma très jmportanta a été remise au. gouvernem~Dt régulier.

M* MALApBRT. Nous avons d'ailleurs un reçu qui coMtate ce fait. Je demande as conaeil la permission d'en donner lecture. Il e~t ainsi conçu

« Noug, commandant 'du na bataillon de chasseurs a pied, en présence de M. Galle, licuteBant-cotoB.el de la g~rde na.'ionale,faita.nt foNction de maire, déclarons avoir rsçu de Mcnë TreiHard )a somme da 37.4M fr. 80 c. C'.tte somma mou< a é:é ii?i'ée « '~oiuntaiMm'DL p~f Mme Treiltard. sar )a recemmandation de san mari. Cft'.f dame o:t vcîtue ea faiM ]p. déclaration eUe [Berne à notre poste de la mairie. « Paris, ie 26 mai t8?i.

« Le commandant du n~ bataillon.

« MOYNE.? m

« Reçu ~gaiement do Mme TKiUard un registre, caxss generaie. Assistance puMitjuc, ainsi qus divers autres reghtres et dosaieM ayant trait ladite administration. ))

M LE nu!S?DBNT. Qsel est le signataire ? ° Me MA!.APBRT. M. MayNS.

M. I.H PXËSIOBNT. Je M~<î MMO~OK~t~M<K< ? MM ~rSM et Mf!!A<6?'~KN! C~M~t~ ~< ?~0~ eo!KM!<:M~a<!< <!? IVa cAssy~Wf~~ ~M~ ? ~M ~t!MM CPMM~ CM <t /!j:M6~ !KO!6ttS!eM< Cetta s!iusion 'touchante a l'infortuné martyr da l'ordre, que ies sauvages partisass da la Commuas oat b!'û!6 vif, jct'e dans l'auditoira une émotion qui se protosge pendant ptusieura minâtes ema te calme sa r'taMit. Oa introduit un autra témoin. C'est Régnier, te garçon de recelés de l'Assistance. Ii raconte comment la caisse fut sauvée avant l'ar'iveo des communards et transportée de i'hôpit~) de la Charité à VerssiUes, dans une voiture de ieg&mes. Trois jour: âpre. TreHIsrd père s'est présente et a pris les fonciions de directeur. Son Ni~ a été nommé inspeûteu? priaLcipal. OelM-ci tHait redo'é des emp'oyé~. Souvent, ils disaient de lui « AitenHon. voici TreiUard Sis; s son ./<!«?<! AMMNM (Rires.) veulaïtt d::e q~.lé.ait. pris de boisson. Treii!ard acooicpagnait'bubitnetlement !es commissaires de poiiec, qua'a~ ceux-ci apportaient l'argent saisi dans lea bu reaux do bienfaisance de Paiis.

Js suis restÈ à moa poste, a l'adniinist.TaUoa,

pour ainH dh'e jusqu'au ~eraier momea:. L~

joai'brù.hit l'Hôtet de ViHe, à onze heure- du ma'iD, Treill~rd ~Èr3 est ?<u à !a caisse po.ttetRpofie.* les valeurs qai y étaient er'fefNK'.es. H m'a même oit «L'Mô'et de "it'e bra!s i .i. ça ne t.'t'f'e' n"& Apres l~Ccm.fma". i.'M-' avons fetrotivé des fay~rs d'incendie r'.aas !.cs bureaux. Je ne Murais dire qui a c?.is !f !'c. J'. suprosf que ceux qui ëte.ient.la.n'y on~ pM <~

6tfang~r~.

L'ACCUSÉ. Je Bia formeUeSitm avoir a.ccompaga~ ~a.MtueIlemeBt les co!n'-i.i'!sait'es df po)i''e~qMT)d' cfux-fi app~~taif~ ~e""t pnr

Ct~X

LR 'iNMOlM. Je pf.r.-iste dans ma deciaration.

Oaeamn~ d au'i'M témoins.

HAT'DOH, t'm!)l'>y'! M. R.a.tae!ci. m'u a~c~

dit'H'i". ?. été ar~'éie'28avM! J.i n'aii'assi\.t!j .rrestaUf' j'i'.i yn SËU~at M. R meiet cu~d H e; .du de ;j.: dcm!cj< avec t'C!~é. M. était a,'orssons)s coupd'~3Mand&t'ut;;<i-, e.

D. Treitiard é~â.?

R. uui.

jBAN-Lo~S. concierge du Magasin ce'.tLral aes HOpitacx TreiDard et venu ie 2S avrii, avec u~e autre pcr'-onuf'. 9r'ê'<r M. Ra.!re~'t J' oi~r!, < cj:ti-i d<;fd.iliLtrsa.l'~i!,6;m~t&tl& a refusé.

D.Z!'o'~? T):)n!v.;rl.: r'H.ui''?? &. Oui.

D.–TfMih.rJ. ~tait dass la<oiturea.'v!:cl-~

coK'm~ssiM d'' poHce?

R O'-d: ils sont arrivés ~BKeeaMe d~ue m~ lofa. GuiHERMOST, emp!oyè au Ma.a in centra.' TreiDerd e.t -<'B~ fietnand~r i'~d.'amis'.yat.i'.H~ M. Ram~Iot. H éta't ave. un commissaire dt ~oncs. Peu sprés.. M. R<mt*!et étai* ar;'et,é.. 0.. Qui est venu installer le SHCceMcm' d~ M. Rame te!,?

R. C'est TreH'a! lo jojr même da l'M-

KSt.itiOB.

Eona on introdui! M Ra&c!t 'ui m~~t: L'ancien directeur dri Maga~n ean~rsi dos Hôpitaux s't;xp!tte ainsi

Le 98 a.vn!, vars ~.ux. hf.ur< Treul~td e?t venu me no'.iner ma rtvocation. H 6taM a"c'.i.'i

pagne d'u'n.com"s.<ai<'R ~e po!icf. Ih m.n!, mis

'en~srre'tat!on. Nous sc~'i'nes u~B'~a to&s :ro's eu voi.ure; j'ai 6!é coRduitaj Dépôt p.u' Ti'eillard et e6 commis-Rire.

D. PourqnN affz-Tous Été pr?6'.e? R. Je n'en sa:)-, rien.

D. On vous accusait d'avoir voM 72 s'iiony.

R. C'é'ai'. in~~eÉ.

D. On a fait une perquisition chez vuus ? Y R. Oui.

L'ACCUSÉ. J'ai remis à M. Ramelet la lettre de )Ètoca!icn Coat enHuite que i<; c~mBmst.a'r~ cit: poiit'e <'st survf'n~ avec un nofas~é Boaaafd. LB 'r<:MOiM. JeB'&t jattM.ia vul'ont'.trd. Lf cocnmiSeB. et Tieiiia.t'd é'.aisi):.<'n'ejmb!e. D. (au témoin). Combien y avait-il de personnes <ians la voiture au départ pour le Dépôt? R. Trois le commissaire, TretUa.rd et moi. L'ACCua'Ë.– Nous étions quatre. Bonnard était avec nous.

L'E TËMOM. Nous n'étions que troi~ B. fM' t~moiB). Treiliard vous aat"~omr)apnp à la Préfecture ? 2

UN TEMOIN. OUi.

L'ACcus-È. Je le Bis.

L*?. liste dea tétaotn'! à ohaige ctant épuisée, on procède à Faudinon de M. Lard.ère, avocat à Iti cour do Paris, qui est ote par la dé-

feEse

Je counaM depnis longtemps ta famiUf Treiilard. Quand j'avais FhoMecr de faire partie ou ptr'tnetdc'Lyon, M.TMUtHrdpei'e étciit avoué a !a couf (!e cette vutf'. Ce~te famiiie :< tonjours été con~tK'tée par moi cofnm& tré~ honorable. VoulMit avoir des'no 'v~Uest de mon ius, qui était orSsier, j'Rus i'i~.éo d'aU"r trouver a l'Astis'a~cs Tr~ih-ird pé! po~.r qu'u ice fi!, donner un i.tisscz~MSMi' ppu? Ver.a,'Ues. Je lui repMt<:n:ai,d&na ia conversation, qu'il jouait, sa tête; il me té~oB~it <: Je le sais M< n. Ce qui e-t fait er.t, fai'. II ajouta « J'f.i associé run de mes fUs A mon sort. C'était un moyen de t'empêcher de coKit'a.t.i.re l'armés régu.iierti, qui compte dans fes rangs, comme officier, un autre de mes estants. s Nous parlâmes ensuite de aiu'éreates choyée.

C'était porirtaat– qu'en 'nous passe csttarôuexion un 3ujet b'en paipitant que celai de ce bon pèra servant !a Commune pendant qu'un de ses ~is ia combattait les armes à la main 1 Le témoin ajouta que TreiHard père se serait détendu d'être FauttUt- de l'arrestation d'e* M. Rametet. Voici entin ce que j'ai aopris aprôs !a Commure Treiliard père, dsiss Jtes derniers iours de mai, était parti de eoit domicile en recommandant à sa femme, si par hasard il lui arrivait malheur, de remettre au gouvernement régulier les livres de l'Assistance, aiuxi que plus de 37,800 fr. qu'il avait emportes en quittant cette administration. Treitla.ra ayant été f.rrët6 dans la rue et confondu avec un nommé Armand Lévy. fut fn~uie (.ans la cour de l'Ecoie poly-

technique..Le JendaBMcn, sa veuve, surmontant

~a douteur. rappornH a l'administration les 37~000 fr. On m'a même raconté qu'& ce propos

quelqu'un l'aurait plaisantée, disant <s En voila une citoyeane une républicaine & et qu'elle aurait répondu « Je ne suis ni républicaine ni citoyenne, je suis une patriote! »

Après ces interrogatoires, l'audience a été levée et renvoyée au lendemain samedi pour le réquisitoire et la plaidoirie.

Hier, M. le commandant Romain, commissaire du gouvernement. :i pris la parele et soutenu vigoureusement ) accusation contre Treillard fils, font en reafhiHt un hommage mérité à la mémoire de r'ntegre TreiUard père qui, s'il a ét6 coupab!e de rcsetUon contre ia patrie, a été du moins l'un des r-ires insurgés demeures honnêtes p; ndaut l'Oise de la Commune t Malapert s présonté avec une grande autoriié de pnro!e )a défense de l'accusé, et lui a épargné la temMo psine des travaux forcés à taqueUe il ponvai: être condamné comme auteur d'arrestations arbitraires.

Le conseil a condamné TrcittMd fils à la déportation simple.

Constatons une fois de plus Faftitudo très humble prise par ce partisan de la Communs qui, pas plus que te grand nombre do ses devanciers, n'a eu devant sts juges te courage de son opinion.

MAÎTRE X.

Eehoa~.M~aia.is

<

M. Hâbrard, ~oract da joarnat ? 7'emp~, était assigc~ aujocrd'hni devant ta 8" chambre, sur ))' ptainta en diffamation portée co!tt''e lui par M. ds Bahr, ancien préfet de la Hauts-Garonne, retativfment à un a)tic)e iBsété cans te numéro du27otobredernir.

Dans cet article, il ~tait p;:r!é de divers amnœavrfs électorales qu'usait pratiquées le préfet de la Hauie-Garonne lors des dernières étectif!f!s, comme d'avo')* fHit c')'cu!er de'< batteries d'ufH.ierie dans les rues da Toulouse la 14 oetobfe. jour du scrutin.

M" Nico!ct a soutenu la plainte de M. de Behr.

M. ic substitut a conctu à la condamRa'ion de M. Hébrsrd, ce dernier fsisHnt défaut et ne foum~san! pas la preuve des faits allégués. Le tribuns.) condamne Hébrard à 500 francs d'amende et 1,000 francs de dommages intérêts..

X.

LA MORT DU THÉÂTRE-LYRIQUE

Le Théàira-Lyriqua a vécu voici dans quels termes M. Albert Vizentini vient d'adresser sa démission à M. le minisiro des beaux-arts a Paris, 29 décembre 1877.

<: -S'oH JE'a;ceHMce tMonsMMf m~iM~e ds !'<M-. ~truc~MH pu&Kque des &eatta:-af<s.

f Monsieur le ministre,

a J'ai eu l'honneur de rccp\oir la lotira dans laquelle, répondant aux diverses combinaisons qao j'avais soamises & t'admirnsiration d&s bpaux-Rrie pour ta maintien du Théâtre-Ly ri qne actue), Votre Excsi'eace m'apprend qm-Hes raisons budgétait'es l'empoch-~ de rne vanir présentement en aide et s'opposeat à i'augnstntation de snbv~nHo!) qae je considéra coKur.o indispensabia ia vitu~ita do moa '6H'epr)sc. <( VoU'a ExcoUence daigne rendre jus:ice à n~f's f'n'o't? pn tcrrn's ~i '?'ho"~r"Bt ~Oiit }'iuisuis burn pt'oimidûmciit f&CjHtt.iiSi:Mit. K Mais )a situEtion présente n'?n cstpa3 mciaa crtMiia. En dépit de sa bsHe troupe, des œuvres qu'it a represeat6"s, des sympathies qu'il a rencontrées dans toute la presse, te Théâtre-Lyrique n'a pu cotta fois encore produire assez do

..< '< ~') 'r 'r .< S

'LPuiMi<iCtlL;t.i ~Ottt.~m:< '9~* \u~t.n.)pnmiy~(J.'

trop !cngt"mps la bocno volonté do ceux qui étaient susscpiibtas d'aid&r une expicita~ion arii: tique.

t Da i& la prolonga'ioc d'un malaise davenu u.i périi.

« Persévérer dans de t~Ues conditions serait pire des folies Après :'voir vainement c!ior.hé un saccesseur, j'ai réunir, et les personnes qoi, à divers titres, m'avaient souienu de t~ur créait, et tes vaiHaai.~ artistes, mes collaborateurs, dont !a ccear, en ces circonstances, s'est montré à Sa hauteur du taieni.

< To.)". o';t .'o ~ps"t q~ fa!'n't s'arrête.

<t Tous Kt oat a~fortie termes et umais pour ma hisser demander à mon travail les moyens da me! iib~rer eN<'ers eux.

a Je %'iscs donc, mousieur le ministre, avec la plus gt'M~;t tfistesse, pfier t'6spec'ueuseB~ent Votre Exc'Mpncc', de vontoir bien accepter au 1" janvier i8T8 ma demiEsion de directeur du Tr~â~fe Lyrique, c~. je-me baM sur rim~o'sibiiité absolue de continuer cette direction avec une subvention dont ks avènements m'ont prouvé l'insuffisance.

« En proStant du droit au bail dont je suis locataire, pour changer la nature de mon exp'oitstiou, je perds, je le sais, la situation artis'tiqpR que j'avais Nt laborieusement conquisa, je brute ce que j'adorais, j'impose silence à mes aspirations patsonaeties, mais je crois aceomplir un devoir..

c M s's~it d'abord, pour mo~, da sauvegarder te pain q~oud:eu des 'f.;is c.e!.ts personnes chœurs, orchestre,'hdLcs, ëtt tiers, machinistes, ngti.rpnts, qui vont conserver teurs portions actitëHoi!, puis d'abandonner à Hios bréancters les bi-néfices d'u~a a:inea que rExposition peat rendra exceptionnel'e. C'est dins ces raisons que je puiee !a force qu'il me faut, monsieur te minietre, pour renoncer an privilège d'un théâtre si uti!o & l'art.

t Permtitez-moi encore, monBuur !e mHHSiro d'ap'}! ter votre haute ~eut'on sur les dignes anM'cs du Ttiëâire-Lyrique. Lésés dsns préspnr, dEçus dsm i'emr, its ont co' b m'accorder ieur rési iation imms~ ggQ d'éviter un désastre qu; e~~ trappe également le petit personnel,

« Enfia ~~sez-mùi, monsieur le minisir! ~s 'moigner nm profeada gratitude pour tes f Sorts que "ous avez tentëf! en ma fsYenr, et rendre hom'UHge ta sr.tiic'td'je constante 4,~ t'edmmis:radoa des beaux-t:i'ts pendant les deux années si pénibles, sidifncaes que ja viens de tfaverser.

< Veoiiiez, monaiea!' ministre, me croire, do Votre ExceUence,

« le trùs humble ~t ebciss-LQi serviteur, < A.MËRT V!ZENTtNI. »

La démission de M. Vixentini est acceptée. Paries soins de M. le ministre des beauxgris, il va être organe me t&prëssn'ation au b<i'fice du personnel d'i Théaire-Lyr.'que, qui '.(.a d&n.jée au théâtre de t'Opéra.

Lo ThésUro-Lyrique redevient Théâtre de la Galté.

On répète à force O~'Me aux ~H/eM~ qui posera le 8 janvier.

~0.

T:E3:r:FL:ES

SymM~se.– La BeHe mad<He Don' comédie en quatre actes, de M. Edmond Gondicet. C'est encore uu succès que nous avons ce soir à enregistrer rapidement à t'acUi' de M. Gondinei,- Le drame intime que cet auteur hubilc et heureux a tiré d'un roman de M. Malot est intéressant, plein d'observations Sacs et d'émoUos graduée. Après deux ectes d'exposition où l'esprit abonde, on entre datis une action ou les coups de scène se précipitent pour arriver à un dénouement terrible.

Nous reviendrons demain sur cette pièce, qui est remarquablement interprétée, surtout par Mlle Lega~t.

'~a~

Amh!ga.–Reprise <}6 ~CaM de !'0ttc!eyom. Voici un des drames les plus intéressants que je connaisse, et l'Ambigu ne pouvait choisir mieux pour succéder à t/Mc Cause eeM6fe, émigrée depuis quelques jours à la Porte-SaintMartin.

Il y a tout à la fois à rire et à pleurer dans ce drame. Les incident comiques côtoient à chaque instant les péripéties émouvantes. Au moment où l'on tremble le plus pour )a malheureuse Elisa, fugitive et traquée, ce bon M. Bird arrive, et la situation se détend d'eHe-meme. La CaM de ~'Oac~ T'om a retrouvé hier soir, à l'Ambigu, son succès des premiers jours, et je ne crois pas m'avancer beaucoup en prédisant à la reprise actuelle une longue séné de représentations fructueuses. Le drame est, d'ailleurs, très bien monté, et très bien mis en scène. Paulin Ménier, Taiuade, Paui Deshayes, Aiexandre, Mmes Tallandiera et Patry, ont été très applaudie. Mme TaUaudiera est en progrès.

J. V.

T&éâ.tiFa t!!es"NMir<BS-<âM-Bîera. y a pas d' &o&o, rsvue en trois actes.

Aimez-vous la revue? On en a mis partout.

C'était le tour des Eouffes-du-Nord hier soir, et le titre était, ma foi, bien trouvé; on pouvait dire en sortant x Y a pas d' bobo 1 Comme toutes les pièces du même genre, on a passé en revue les faits principaux de L'année. Il y a eu au premier acte une scène assez drôle. Une douzaine d'enfants, représentant Farmée territoriale, commandés par un jeune collégien et manœuvrant comme de vrais soldats, ont enlevé les bravos de la salle.

Au deuxième acte, on tire sur la scène une tombola dramatique. Cette scène, qui eût pu être drôle, était presque de mauvais goût.

Les artistes ont vaillamment combattu; le public, du reste, les aidait beaucoup par ses bravos, qui souvent ont été justement mérités.

M. Paillard, l'un des auteurs, a mis beaucoup d'entrain daas son rôle, fort long. On voyait qu'il sentait ce qu'il jouait. M. Bellot a été très applaudi dans sa scène d'imitation de Dupuis dans CAa~otmt'ers.Les autres rôles d'hommes étaient bien tenus.

Quant à la partie féminine, citons d'abord Mme Aubrys, qui a été pleine de verve et d'entrain; puis Mlle Demora, très gracieuse, et qui a fort bien déiaiiié plusieurs couplets MtIeVié, qui était très ïéuasie dans sa parodie de PopaM~, et enfin MUe Morin., encore cne gamine, mais fort gentille et qut promet beaucoup..

ï.M. M.

'<J. -or!1-

Le-crv'cu~t; bom je t~ d!I uryMannier

aura lieu 9 janvier pnehain, & onze heures du matin, à Parties (Oisa), où, scion ses dernières vo)ont's, it repose, sous ta monumant que Ini ont étové ses amis.

(Chtmm do fsr do t'Oaest, gare Sain!-Lazare,

R* ''c G's~s )

H f~at tenir compte de l'opinion pubiique, nous en ~vona chaque jour )a p:?uv:i ainsi, depuis que tes afïao'as p-rai~spni reprendre un. peu, la msison AtE. Sodc~iaa, 12; faubourg Montmartre, ne désemplit pas.

Est-ce pur hasai-d? est-ce un caprice des acheteurs?-–Non.

L'opinion puMiquo ne sa décide qu'après un& longue expérience; ça étudie, on tâtonne, oc cherche, on se forma un jugement sur la valeur d'une maison, sur la bonne qsaHté de sss produits, et )'opm'onpnbH.!ue. c'est-diretoutle moade, a tecoauu que véritablement c'est la sen)e maison où l'on peut s'habUter dans d'aussi bonnes conditions de boa marché, de t'otidita, d'éië~snce.

La'ma~.0:~ Ad. <Xoâch~~ fait journeUement d'énormes sacrincas pom- justiner !a confisnco ~M'on iut accorde; eUe vient do baisser ettMOïdinaireoent se': prix er. elto offre des, c~d~s-us Mitt~stS~m')'~ a touste~sche", teur? et n tois ses visiteurs. H n'est pas étcm~ nant que la foule s'y pracipito.

,u.w.r.

MSTITUTÎCN~s BEGUËSdePARIS [M.~ieni.~ 90

La ~~i~no

~~a~

LA BELM ~~D~M~ DP~~ AU GYM!~ASE.

f

GoRd)n'.t/'0}'&f] 1

Tetie e. ce~.M heure la devise <'hl Gym-

nase. ce«,3 heure la devise e b Gym-

A". L.nde~'a «[j sucées ds C~6, M. Montagoy a fait Dt9'.)dor M. Edmond Goaain .et~ Avex'toas unn pièce !oato prête &

Naa certes.

H m'en faut une, cependant.

Donnez-moi le temps da recrirf

–La temps! c'est precisemeBt ce qn! me

hjanque.

J'ai bien quaira actes. mais, ~g ~oQt reçus au Vaudeville. M. Montigny a '/ta{ rj~r persuader H. Gondinet, eniuiobjec~ant. quaioVaudevitie pouvait faire une g' randa partie de sa ssison avec le CiM&, et vo~i co:f ime la ~e~c AMsme Donts est venue au Q' ymnasa avec tontes ces séductions.

Pendant )es répotit~ns, 6' ..ou r remettre io nomdeGoBdmets~f raffiçhe, Q a a joué iM Gi-a~des DemotM~es.

Souhattons c-~n ne ia qui t<e ~Et t I

~<: Ne~e ~~s ~o~ ~y~ sctes, on a commença de b~nne heure. Si Ma n que te prem)M :jc~a ët~j~ de~j,t une fte) -Bi-saHe. jt m a e~ ~onné de consia~r B w fois de plus faMxan~j.jQ de caractère du p:u)i:c des pra11 ssi'it les inïïneuc~ du ~mps. .e soir, il est froid, maussade, dii~c~e à dé-

'ider.

L~ [out-Par~s a ses jom's oa 6 voit successivfme&t broyant, tapi~eu. bon enfant ou gtacial. Lts froids jetés par t's S! jtact~teuM sont matheRi'ûusamsM p!us terribles que eaux que proQaisent ies artistes.

Au second acte, on s'échauffa ps ~ea,si Men. que l'entr'aùte nuit par être gai.

La beHe Mme Donis finit par~ (ia~gnir un <ycîitable mot d'ordre.

On in~rfoge les reporters d.ejj~~tj.Q. =

Que~o est cette dame, a-ba aux fauteuils

d'uMht:stro?

ha be!!o Mme Rousaai,

–Et! aubakon? 1

La bette Mt!e M3~{gy/

Ja dois avouer q~-j) y a ~0' albre de beautés d-.ns ta salle du gymnase. Or. i croirait que l'on a tau en cho;y, parmi ips p'o joiies femmes de Paris, daus 'toas les ci~t g, dans tous les

mon'ies,

S<K !a sféfia, après ta BeB a Mme Donis-Mma F~omenu~, oa admire )os, te 'dettes de ia rav)Ssante M'Ja Masson, da i~ m. tgnonne MUe Legau't m loehariaanteost'.tma de soubretta de la piquante Ml'eAticaGie~z

Les cas~anefs à ia ~o'~ o nt été m~ en t8-' quisition par tauie) (- att~tM da Symnase.


umt jes truis toilettes ae mme fromennn

Robe de satin bleu-ciel, garnie d'un largo ru'ban de faille blanche brodé d'épis de bié en y&itlo et soie maïs.

Robo de bal en satin blanc, avec garnitures eu tanetsajNême nuance, et guirlandes de garrenias.

Gardénias dans les cheveux.

Toilette d'intérieur fort simple en laine Hanche avec effilés marabout..

Mue Massia est éblouissante à tous les actes.

Mes toilettes sont bien simples, ponrtant, dit-elle avec modestie. Jugez-en

Elle porte, au premier acte, un délicieux cosiumo de ville en crêpe de Chine bleu avec larges Mais gris.

Wne autre petite robe toute simple mais qui a dû ~coûter mille francs environ–en laine grise à garnitures de taffetas grenat et effilés de soie même nuance.

Enfin, une merveilleuse toilette de bal en satin rose garnie de bouquets brodés à la ~nain.

On n'est pas plus jolie et l'on ne porte pas mieux la toilette.

Comme toujours, la comédie de Gondinot est paillante d'esprit.

tes mots y abondent.

En voici deux que j'ai sténographiés au pas.

~age.

On parle d'un ancien viveur qui s'est marié, et }o vicomte de Saint-Austrabertho de s'écrier Il a pris une dévote, persuade que les mor- 1 lincations mènent au ciel, et elle l'y conduit. Un peu plus loin, la préfète, Mlle Mass'n, poussant Mme Bonis à faire nommer son mari 1 député, lui dit

Les femmes ne comptent jamais, mais elles ~o retrouvent dans le total. t La première du Gymnase m'a empêehéd'al- 1 < 1er à fa reprise de t'One~e yom. Un de mes confrères qui en arrive me raconte que Mlle Tallan- dieray~st superbe. Comme elle s'est fait le teint s cuivré des mulâtresses, on ne l'appelait dans la salle que <<t t~He .Mme JaMMt'Me. t! Le mot est exécrable; mais, baste! on en fai- s sait bien au Gymnase, q Pourquoi la belle Mme Donis? disait quel- b qu'un. Parbleu, par ce que c'est la femme à Do-

Bis. à

PAMSME. n

BRUITS DE COULISSES Aujourd'hui, matinées dramatique et lyrique

A l'Odéon, les Femmes Muantes, ~f. de PoHfceaM~nac

Au Vaudeville, deuxième représentation d Une Sepot-aMoK, précédée d'une conférence par M. Legouvë sur la séparation de corps au

théâtre;

Aux Variétés ~mt d'âmes!, ~g ~emot'Mg à Londres

Au Gymnase, {7M J~oRMCMr en Aa&tt MOtr, ~e AforM~e de MMOM, le Code des femmes, r~Mmdtuer du régiment;

A la Renaissance, <f! Tzigane;

Aux Folies-Dramatiques, C~ocAes de CorMewHe

Au Cirquo-d'Hiver, matinée enfantine.

Co<oir,auxlta!ions,~tda.

V~M

On s'évertue depuis quelques jours à annon" eer la lecture de Joseph ~Mmo à i'Odéon. La vérité est que cette lecture n'a pas encore au lieu et qu'elle n'aura lieu que dans quelque iemps, après que ~e ~Vtd.des outres aura été représenté. L'immense succès remporté à l'Ambigu par y~e CotMe ce~e&re a obligé la direction de nos teux grands théâtres de drames à une translaion rapide de la magnifique pièce de MM. )ennory et Gormon.

La sai!e de l'Ambigu devenaittrop étroite pour contenir la foule des spectateurs. Les places y ont pourtant nombreuses mais, ce qui faisait 1 efuser chaque soir plusieurs centaines de spec- 1 ateurs, c'était )e manque d'une quantité sufn- t ante de premières loges et de fauteuils, ce t .u'on nomme les < grandes places ?. t

La salle de la Porte Saint-Martin, qui contient eaucoup do < petites placés x, renferme aussi m nombre de fauteuils et loges bien supérieur celui de l'Ambigu. 9

C'est mardi qu'avait lieu cette translation et, r ous pouvons rainrmer, l'en'et produit par !7ne (

CotMe c~e&fe a été encore plus grand dans son nouveau cadre que dans l'ancien.

La mise en scène, dont le développement peut se faire plus aisément, y a gagné surtout dans les tableaux à figuration, tels que dans la deuxième partie du prologue, FoM!eMO)/, dont l'immense déploiement de troupe a pu s'effectuer d'une façon bien plus brillante <e PeMs~e ~M yorpats, dont le groupement artistique forme un si beau a fonds a l'une dos plus émouvantes scènes de la pièce !e P<M-c, où se passe le dénouement, enfin, est bien plus vrai dans ses nouvelles proportions.

La superbe interprétation de )a création est restée la même admirable de tout point.

Vu le très grand succès obtenu par cet ouvrage, la direction a décidé de donner deux représentations de la pièce le mercredi 2 janvier. La première en matinée, à une heure et demie, et la seconde, le soir, à sept heures trois quarts.

W<M

En présence des nombreuses demandes faites à la Renaissance, à l'occasion dos fêtes du Jour do l'an, pour y~ctte, la direction de ce théâtre vient de décider que 'e grand succès de Johann Strauss sera donné deux fois en matinée.

La première aura lieu aujourd'hui dimanche, à une heure et demie.

La seconde, mercredi 2 janvier, marne heure. Le prix des places pour les matinées de r.zt~ane sera le môme que pour tes matinées ordinaire: du Gymnase et des Variétés.

-V~M j~'

Ainsi que nous l'avons annonce le ThéâtreHistorique reprendra demain dimanche J~arceoM 9M <M .E'K/<Mts de <a 2MpMM~Me. °

La pièce est montée comme elle l'était lors do ~a reprise du Châtelot, c'est-à-dire que la nombreuse figuration de ce théâtre a été conservée 3t que les chevaux, ces intéressants pensionMires, viennant de signer un nouvel engagenent au Théâtre-Historique.

W~M

M. Soumis-Deschampt, ancien directeur de la rour-d'Auvergno, vient de signer un engagenont avec M. Castatlano pour remplacer M. ~ooper dans jRo~oma~o:

w",

Renseignements pris, Mile Bianca de la Comédie-Française, n'a nullement sollicité le tôio ëpisodique dans la nouvelle pièce de Sardou, dont nous parlions hier. H paraît, du reste, d'après une information plus récente, que ce rôle serait dévolu à Mtie Montahnd.

'~v~?

A propos de l'Exposition, nons pouvons dire que d'industrieux et artistiques spéculateurs songent aux moyens d'employer un de nos grands théâtres à jouer quotidiennement une pièce empruntée à ta littérature des 22 peuples qui prennent pari à l'Exposition.

Ça seront des pièces anglaises, allemandes, italiennes (Aineri et Goldeni), espagnoles (Lope de Vega et Caldéron), cela va sans dire; des pièces russes, suédoises et danoises, môme des pièces appartenant au théâtre chinois et au théâtre japonais.

Naturellement, ces oeuvres dramatiques, diverses et cosmopolites,seraiont représentées d'après la traduction française, au grand dépit des zélateurs de la couleur locale qui réclament le texte indigène.

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Voyez sur le tapis le coup de ce joueur, Qui fait de mon premier son unique bonheur. Mon second de mes jour: est une force immense Et met sur mon premter !es destins de )a-Ffance. Mon tout, femme au cœur droit,éprise do son DteM, S'en <M, ttMtttM et ïOtr, pnef dam ~6 sstMt HeM.

.,i-f.): ~i :)'ndra en renfor ça 'i~ 'asesoÙËontrÉ ,ah.,u' delà Charade. .6*M!.ttt.?tM.}t<*f's~~

Ma)es Ca?to'Hc.ii€ft-'Re?:ses.–Mx.uisetBa chesso.C'uiùu<jT;).9,àSaim<

MM'.A'P. 'r. Q. S.'H~Mmteu;

'oH)t:on~f. -LeehcvaUt-ïdStTruas,.

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Programme des spectacles du Dimanche 30 Décembre `

OPERA.-7& HZ hJme ressource P. GrangertOPÉRA-COMtQUE. 6 h3< smA~DA mer. Galoubet M.Boutin .Berthe Lecomte !'A'-AtS-ROYAL.-8h~6 PaRTE-ST-MARTiN.h.3/4RENA)SSANCE.-7h.3/t -g.. h 34

OPÉRA, 7 h. IJ2 All;éliq~ie Lloyd tO'PÈFtA-COMIQUIE, 6h 3~!4 GIRALDA mère Caloubet M. Boutiii iBerthe Le.comte PA LA 1 S- ROYA L.- 8 h. 010 PO RTE-Sir. M A Air 1 N, 7 h. 314 RENAISSANCE. 7 h. 311 CHATEAU-D'EAU, 7 h. 314

OPERA,-7 &.l~ Aa~éhq~e c LALULMUM op. c. 3~ Scribe Croquette Céc.BernierAdrienne LEBOUtLLONDNLAMAMËE UNE CAUSE CÉLÈBRE LESABREMMONONCLE J ~~DE~ OP MBERTM,DIABLE N6~ Th~na~ op..c.2a.,deMM.MioheI mus.:A.Adam Corneha C. Aumont M.ss Addah Micah yta. dr.6a.tp.,Dennery,Cormon c.ia.EmileAbraham 1 t-ESNMTSDELASEtNE ep Mt. Scribe, Delarigne, Mme AQ~~nenara Carré et H. Luca~; m. de David prince d'Aragon Lepers LEPMQUE i Jean Renaud Dumaine TZIGANE r am _°~ Meyerbeer LEMEM~~MALG~mi No~eddin Furat douMaMëI" Caisse CHATELET.-7h.3~ VARtËTÈS. c.3a.,Bc!acour,Hennequm GtS~oran Vanno~ op.c.3a.<t.,Deiacour.WMer, ATWÈNÈE-eoM.n h T

Robst Sylva c.3a.M~re. BadM Queulain donJaphet Christian ROTHOMAQO o U! BOUQUET !MaÏombré Se°ffroy r Lezare Larav miM.: Johann Strauss. 'KE~E~-COM)Q~h.

Berùam Bibudouresque SganareUe 3 a." °Getre.. Barbara Davouiit Ginès Pérôg Christian BOTHOMAGO LE BOUQUET Mafombré Geoffroy Lezare Laray mu!$.. Johann Strauss. 1ATHÈNÉF-COMIQ., h..I.

Bsrtram Bnudouresque S~marelle Barbara Davoust Ginés Pères Grivot f~te''stSadonttDroIos o.t~.H.Meilhac.L.HaléTy'~PsreMalo MiUier cted'Aubeter Famé y Mathias Ismaet ) LESBamMENTSDEL'ANNKE

Raimbatid Bosquin Geronte a. albot gabeui Te~ta un affidé J. Vizentilti féerie 26 t. 5 a., dont i prolog. ` c. 4 a., H.Mezlh L. 7 Chsvrotin Millier te d é.ubeter Faille Z appoli Berthelier revue 4 a. 10 DE t P r ol

Raimband Bosquin Geronte Kaboul Teste unafQd6 J.Vizentini ~)~M~ o.t~Me~i..aiucTj cheyrotm PeUerm Raout Fabrisiifs Zappoli Berthelier revue<a.!Otab.lproL

Mraultd'armM Sapm Valère Ch~, LaIIaRonhh Giralda mesd.SabMroUes c3a ~iSac~tHalé~ le comte Calvm chanomessemesd S prince Urbain 6 `

Alberti 6 ez Léandre Bouche: 1 bfm s Edith P ia d'Espagne Rebel Bla~stnet Coop®r c. 3 x., Meilhac et HalBr) Lucien Numa `chaneinessemesd.S. Lag~erg le Prince Urbain

Albert Auguez Lèandre Boucha Mme~EdithPtoux reined'EspagneRebel ~ho~Lo~M~er Mar~aa~ Dupuîs" Ad~nn~ L~a~n'~gouverMM Caiiste .MENUS-PLA)S!RS,?h~/4

m~ordome ~t Lucas R°~,t D.e~e Sr~~uC~rîes McoS PrX ~G~Ie V~S M.~annoy.orier William COHERENCE CMZBEAUMCHON* ~c~d~GMMd~er~ féline Mes P~onsîn LES DRAGONS DE viLLARS 'TALt~S~. p~po~~ Mury marq.delaHoupeLeonce ~ois ~roux Colombier M±~P~S~, ta.,CiairviUe,Blu~ NmcedeGMMd.6M6rame Jacqueline Mes ~t~s~ ~c.3a.,LockroyetCor- AÏBA la. un~let Auguste Caroassonne Baïon jjnn~ MÙita Madeleine LacressonniéreP~eUeme~Z.Bouffar MENUSPLJusms DE L'ANNÉE-

le a bnier Pon ot Lucinde Reichewberg lti,sn, mus.Aimé Maillart gr. op. f a. 9 tab., G.Verdi un valet Auguste Edgard Baron Fleu étte Lorentz. Madeleine àiorin F na B àaco revae 3 a., 47 tabl.

un aumôniei, Ponçot, Lucinde Reicheinberg lh..°~' .,&Imé Maillart gr. op. 4 a. 7 tab G. Verdi Rotliomago mesd.Van~~hel Edgard Lassouche Fleurette Jenny LMoi Irietna t z, Madeleine Lacressonnière pr. Arabelle mesd Z. Bouffar 'MENUS PLAISMS DE LANNÉL;E

~aumônier ~o~ LuS R~e~rg "~n.mus.AimeMamart gr.op.4a.7tab.. G. Verdi Rothomagomesd~~he! Ed~rd ~uche ~~0 ~tz ~reau P~ revue3a.taM.

Isabelle mesd:~ Bang 1 ODÊON. 8 k~ .#. Syl~dl,'t Barré Radamès Nouvellt Bruyère DonrB Filoche Hamburger I!INVITÉ, Julie P. Moreau échanson« Picaolo l TH.-TAITBOUT. li.

~U. ~alho –TT' !~S ~re ~~L ~re ~he. Hamburger L' S~ TH.-TA.TBOUT.h.

S~ ~ar~° OD60M.J. Thiba~ Benoît Ramfis E.~Res~e~ &.b~ose dr.dev~dechass.ur,ia. ONFERADUBMTCESo~ LE PROCÈS DE RActNE Un pasteur Bernard leroi Audan Toinon Chambty la baronne A.Duval 1 7-h. 3j4 la trésorière ~~ouio t revue de l'année, de Georges

~qAN s. ». 1..·. c. à-propos 1 a., en vers RoBOFY~iq.me~,d.Fechter )emessa er Fille Verdurette Noel Adèlb B. Legrand gOUFFES·PARIS.-7 h.f)i LA CASE DE L'ONCLE xopt revue de l'année, de Nazet

~RAMçAts. DU c.&-proposla.,enYers RoseFriq.me~d.Fechter iBmessagef Durand Verdurette ~o~ Catherine BOUFFES-PAR)S.-7h.t/< LACASEBEL'ONCLETMM Richard et H. Nazet

M~~L'A~UR~DU deP&rreGiffard. imneris~E~ Mironton JennyRc.e Catherin, humaine dr.S~Bumanoiret FOL.ES-.RAM.J r

LE BONHOMME MISÈRE une paysanne itarilid Ainnei4s Sanz LE3 MULES DE SUZETT9 dr. 8 a,, Damanoir et FOLIES-13RAM. 7 h. 8/4 1

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D~ante Febwre. < Pierre Montbars op.e.3a.,Sedaine;m-Grétry ~comte Landrol ~s.~naDrfer Vanloo A~ op.c.3a.4t..aairvuIe,Gabet ELDORABa,b.StrasboaM.

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