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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1898-11-13

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 13 novembre 1898

Description : 1898/11/13 (Numéro 8052).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse

Description : Collection numérique : BIPFPIG15

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : BIPFPIG37

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k518723f

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/03/2008

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Dernière Edition

AUJOURD'HUI Le Petit Parisien

COMMENCE

Celle qu'on aime GRAND ROMAN INÉDIT

Par PAUL BERTNAY

Lorsque la Fiance a cessé d'avoir les yeux uniquement fixés vers l'Europe et a été ses regards sur le monde entier, en inaugurant sa politique d'expansion colouiale, elle a surtout cédé à des considérations d'économie politique.

Il s'agissait pour elle de se créer des marchés et de procurer des débouchés au labeur national. En présence d'une production industrielle sans cesse croissante grâce aux progrès de l:i. science mécanique, notre pays sentait l'impérieuse nécessité d'étendre ses ailes et de porter au loin les fruits de son travail.

Toutes les grandes puissances se lançaient, d'ailleurs, dans la même voie, mues par des considérations analogues; et nous étions entralnés à suivre leur exemple par la violence d'un courant irrésistible.

La puissance de l'Angleterre est, du reste, à ce point de vue la plus éclatante des leçons pour tous les Etats, puisque le génie commercial britannique a réussi à créer un empire colossal et redoutable en partant de l'ilo brumeuse du nord de la Manche avec une population relativement faible.

Seulement la race britannique est sans cesse à l'affût d'oeuvres colonisatrices à tenter. Lorsque les Etats-Unis lui ont échappé, au siècle dernier, elle a conceutré ses efforts vers les Indes, puis vers l'Au,tralie et, aujourd'hui, elle est partie a la conquête de l'Afrique, sans oublier de se faire sa large part dans l'Extrême-Orient.

Le rôle d'uue colonie se présente sous trois aspects. On peut y chercher des points d'appui pour les flottes, trouvant ainsi des ports pour se ravitailler et des dépôts de combustible. Voilà le côté militaire. Quant au but commercial, il consiste, pour la mère-patrie, il. se procurer des matières premières et à envoyer, en échange, des produits manufacturés.

Dès que ces dernières conditions ne sont plus remplies, la colonie cesse d'offrir des avantages matériels, et une des causes de l'agitation des esprits en Angleterre tient à la oréation d'usines aux Indes qui font actuellement concurrence aux manufactures Non seulement les objets fabriqués en Angleterre ont, en Asie, à lutter contre leurs similaires obtenus à meilleur compte, car la main-d'œuvre est moins élevée sur les bords du Gange que :ur les rives de la Tamise, de la Mersey ou de la Clyde, mais encore des marchandises indiennes arrivent sur les marchés européens.

C'est pour cela qu'on est si ému et si surexcité dans la Cité de Londres et que l'on y caresse le rêve d'une guerre lieureuse, assurant aux Anglais leur liberté d'aotion dans l'univers, les rendant maîtres absolus des océans, et même supprimant. l'antagonisme avec le commerce allemand, grâce à l'auréole donnée par la victoire. A tout prix, les Anglais veulent inonder F Afrique de leurs produits, de même qu'ils ont fait la guerre de Chine, en 1860, pour obliger les Chinois à acheter l'opium indien, afin que les Indous eussent des capitaux à la disposition du commerce britannique. Voyons donc ce que nous rapporte notre empire colonial, qui a maintenant une étendue considérable et qui nous impose, chaque année, de lourds sacrifices pour le consolider et le mettre en valeur.

A première vue, nous n'avons pas lieu d'être mécontents, car le total de nos exportations de l'an dernier, pour l'ensemble de nos colonies, s'élève à plus de 358 millions, ce qui est un gros chiffre.

Mais une remarque s'impose immédiatement, c'est que l'Algérie a reçu, à elle seule, plus de millions, et on se de-

No Feuilleton du Petit Parisien. Celle q u'on aime! GRAND ROMAN INÉDIT

PREMIÈRE PARTIB

fk LA GARDE DE DIEU 1 i

t ne Bonne Fortune

En prenant le chemin de fer de Paris à Lilnours, arrf'toz-vous un peu après avoir dépassé Palaisoau à la halto de Lozère. Vous êtes viugt kilomètres de la gare du Luxembourr.

Suivez alors le chemin bordé de peupliers ^jue vous voyez à votre droite.

Narches pendant une petite heure en vous t vers des collines boisées ou des carrières en exploitation mettent des taches blanches.

Tout à coup, la route fait un coude et deux massifs rocheux semblent s'entr ouvrir pour laisser apercevoir, dominant des futaies en pente, un château dont la solennelle taçade date certalnement de l'époque où Louis XIV 1 les lieues d'ici -édifiait Versailles. C'est le Charmoy.

En le Charmoy appartenait au baron Legault, un ancien sénateur que la révolution du 4 septembre avait rendu à la vie privée. Sous l'Empire, c'était une des plus luxueuses et des plus hospitalières résidences de Seine-et-Oisv s superbea faisanderies et ses chas-' parabtes.

'irtwhjctioa ei reproduction Interdite».

mande si on doit donner réellement le nom de colonie à notre. possession africaine mé- diterranéenne, qui est presque un prolongement de la France.

Pour le reste de notre empire colonial, l'exportation n'est donc que de 142 millions.

Dans cette somme l'Indo-Chine figure pour 30 millions 1/2 et la Tunisie pour plus de 24 millions; c'est-à-dire qu'à elles deux ces colonies représentent, en faisant abstraction de l'Algérie, plus du tiers de nos exportations.

C'est là un motif puissant pour consacrer de nouveaux efforts à leur développement. L'Indo-Chine, qui est un immense réservoir humain, etla Tunisie, on fut jadis Carthage, sont évidemment appelées à un grand avenir commercial.

Madagascar, dont la conquête nous a coûté de si douloureux sacrifices, avec ses dépendances de Mayotte, de Nossi-Bé et de Sainte-Marie, nous a pris pour 13 millions de marchandises, un peu moins que le Sénégal qui en a reçu pour 14 millions, un peu plus que nos colonies séculaires de la Martinique (12 millions environ), la Guadeloupe (10 millions), la Réumon (8 millions), la Guyane (près de 10 millions). Pour ne pas surcharger cette nomenclature de chiures, nous arrondissons les sommes, mais d'une façon insignifiante, en ajoutant ou en supprimant quelques milliers de francs, ce qui n'a aucune importance pour le raisonnement, ni pour l'enseignement commercial.

La part de nos autres colonies n'atteint pas 20 millions mais il ne faut pas se décourager pour cela, 'attendu qu'il s'écoule toujours un temps notable entre le moment où l'on sème et celui où l'on récolte. Ainsi, le Congo, le Soudan, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le golfe du Bénin, ne figurent que pour 6 millions. Il est clair, si ce chiffre était définitif, que nous aurions eu grand tort de vaincre Behanzin, de soumettre le Dahomey, d'occuper Tombouctou et de capturer Samory après de pénibles campagnes. Mais on doit se dire que le continent noir est encore à moitié barbare, que ses populations ont été décimées par les guerres intestines et par l'esclavage. Avec la paix et le calme, le capital humain se reconstituera vite, et nous trouverons là des clients et des acheteurs.

Il est intéressant d'examiner, suivant les différents pays, quelles sont les marchandises envoyées de France.

En Algérie, plus du quart de l'ensemble de nos ventes se compose de tissus et de vêtements. Le chiffre a dépassé 54 millions. Viennent ensuite les meubles et ouvrages en bois, pour 9 millions les outils et ouvrages en métaux, pour 8 millions les ouvrages en peau et cuir, 7 miltions; les peaux préparées, 6 millions la bimbeloterie, quincaillerie et produits sous cette rubrique, 5 millions, et enfin les céréales, 5 millions. Sur ce dernier point, l'Algérie nous a vendu, en revanche, pour 21 millions de produits agricoles.

Nous avons envoyé en Algérie pour 3 millions de vins, tandis qu'elle nous en expédiait pour 135 millions.

Elle a reçu de nous 4 millions d'eaux-devie et de liqueurs, près de 5 millions de papiers, cartons, livres, gravures, 4 millions 1/2 de parfumerie.

On ne doit pas perdre de vue, en outre, l'importance des expéditions par colis postaux, qui sont enregistrés sans indication de leur contenance. Leur montant total ne monte pas à moins de 35 millions 1/2, ce qui ôte naturellement de la précision aux chiffres ci-dessus.

Ce sont aussi les tissus et les vêtements qui tiennent la première place dans nos exportations en Indo-Chine et au Sénégal. Dans la première de ces colonies nous en avons vendu pour 11 millions, et dans la seconde pour plus de 2 millions, en y comprenant la lingerie, qui a reçu de nombreuses commandes de Saint-Louis.

La Tunisie nous prend beaucoup de tissus (2 millions) et des peaux préparées (2 millions). Notons aussi des achats assez importants de machines et de mécaniques. Le service des colis postaux a également pris de l'extension, leur chiffre dépassé 4 millions.

Rien de particulier à signaler pour nos vieilles colonies. Là, le commerce sait à quoi s'en tenir, et c'est surtout nos nouvel-

L'année terrible, l'occupation prussienne, la Commune, tout cela fit singulièrement pâlir ces splendeurs.

Mais, en 18î3, les ruines de l'invasion commençaient à disparaître, Paris et les châteaux avaient repris leur vie mondaine, et, pour la première fois, en ce mois de septembre, le baron Legault rouvrait le Charmoy. en offrant à ses invités une grande chasse au tiré dans ses réserves, maintenant repeuplées et, comme autrefois, giboyeuses.

La chasse d'ailleurs avait été magnifique. Jamais, aux plus mémorables journées, « le tableau » n'avait étalé autant de pièces, une hécatombe.

On avait alors diné un dîner qui réunissait autour de la table du baron une trentaine de convives voisins de campagne, hôtes venus de Paris et de Versailles pour ne repartir que le lendemain et, parmi ces derniers. quelques officiers du 27e régiment de chasseurs à cheval, dont le colonel était un ami de la maison.

Tout ce monde, animé par la fusillade de la journée, égayé par le sans-gêne d'un dîner entre hommes, et continuant, au fumoir où on avait servi le café, à causer bruyamment, mais par groupes isolés, à présent. Aussitôt levés de table. ceux du même âge ceux qui se connaissaient s'étaient rapprochés, peu soucieux de continuer une conversation forcément banale avec un voisin dont ils savaient tout au plus le nom, si même ils l'avaient entendu prononcer. Car le break des officiers de Versailles était arrivé un peu en retard et le baron Legault n'avait pu alors faire que très sommairement les présentations les plus indispensables. C'était, naturellement, le coin des jeunes gens le plus tapageur.

Ils étaient une douzaine, Installées dans la

les possessions qui doivent attirer l'attention des négociants.

Dans -notre empire du Soudan, du Congo, etc,, il y a un débouché pour nos vêtements, nos outils, nos ouvrages en métaux, etc. Le commerce des vins a eu aussi quelque importance, ainsi que les machines et mécaniques.

On a vendu des armes et des munitions pour près d'un demi-million, et le montant des colis postaux a presque atteint 200,000 francs.

Quant aux Indes, les derniers débris de notre antique puissance, les suprêmes épaves du naufrage de l'oeuvre française aous ont acheté pour un million il. peine. Ce résumé, volontairement abrégé à cause de son aridité et forcément incomplet, ne peut servir que d'indication sommaire pour montrer au commerce français les horizons ouverts devant lui, s'il sait en profiter. Ce que nous vendons n'est pas en rapport avec l'étendue de nos possessions; e: de vastes avenirs sont ouverts à ceux qui sauront exploiter et utiliser ces immenses territoires encore vierges à l'industrie. Pour atteindre ce but, pour créer une grande France d'outre-mer, une France coloniale rayonnantdans l'univers, il faut Jes Associations commerciales et industrielles coloniales, trouvant appui et conseils auprès du Ministère des Colonies.

Puis il importe de faire naître un esprit d'entreprises dans les jeunes générations. Elles arrivent sur la scène du monde à une heure décisive où l'univers va appartenir, de pkre en plus aux audacieux et aux travailleurs.

Demain est plein d'inconnu et d'espérances. Que les jeunes hls de la vieille mère-patrie se mettent hardiment à l'œuvre! JEAN FROLLO

Les Anglais en Egypte Londres, 12 novembre. 1

Une note communiqnée aux journaux dit que J le général Kitchener va repartir pour l'Egypte dans une quinzaine de jours. Le Daily Graphic ne comprend pas que la presse continentale ait pu voir dans le discours de lord Salisbury une menace quelconque pour la paix européenne.

Lord Salisbury, dit-il, s'est contenté de faire observer que l'horizon politique était assez som- bre et que l'Angleterre devait être prête à défendre ses intérêts. Il n'y a en cela aucune me- nace au contraire à en juger par la tournure qu'a prise l'incideni de Fashoda, c'est la puissance de la marine britannique qui constitue la meil- leure sauvegarde de la paix.

Le correspondant du Times à Paris a eu nne conversation avec un diplomate français qui lui aurait déclaré que s'il avait plu à l'Angleterre de proclamer son protectorat sur l'Egypte après la bataille d'Omdurman, elle aurait pu le faire, non toutefois sans soulever quelques protesta- tions, mais qu'en réalité ce qui existe en Egypte depuis l'évacuation de Fashoda, c'est un protectorat de fait.

• Nous ne chereherone pas, aurait ajouté re diplomate, a gêner la situation actuelle de l'Angleterre en Egypte; mais il serait bon que l'Angleterre comprit que la situation entre les deux pays ne doit pas rester tendue.

Maintenant que nous avons évacué Fashoda, on ne peut réellement pas nous demander de reprendre la conversation ceci est l'affaire de l'Angleterre; c'est elle de dire ce qu'elle désire faire et ce qu'elle veut faire pour le règlement de cette question. Nous avons en Afrique des ambitions légitimes; il y a, dans cette partie du monde, de fa place pour tous. Ce n'est pas à nous à reprendre la discussion, nous ne pouvons nous exposer à un nouvel échec. Non bis in idem «.

NOUVELLES COLONIALES LA CAPTURE DE SAMORY

On nous télégraphie de Bordeaux

Au nombre des passagers débarqués aujourd'hui à Bordeaux du transatlantique Portugal se trouvait le colonel Audéoud, commandant supérieur des troupes au Soudan.

Le colonel Audéoud a dit que Samory a été capturé par le sergent Bratières. Il a fait, à ce sujet, le récit suivant

Samory et sa suite, lorsqu'ils ont été pris, étaient sans montures et acculés dans un carrefour, entre l'eau et la montagne.

Les noirs sont heureux d être délivrés du joug du fameux chef et font leur soumission en masse aux Français qui peuvent désormais continuer en paix leur œuvre de civilisation. Samory est prisonnier en compagnie de ses fils et de ses femmes, soit une vingtaine de prisonniers environ. Ses sofas ont été laissés libres et disséminés de façon a ne pouvoir correspondre trop facilement entre eux.

Samory et sa suite, en attendant les instructions du gouvernement, sont dirigés sur Kayes. Ils seront étroitement surveillés comme le fut Behanzin.

Au nombre des prisonniers se trouvent les deux flls de notre ancien et redoutable ennemi El-Hadji-Omar.

Il y a cinq mois environ, Samory avait transmis au colonel Audéoud des propositions de paix Qu'il avait refusées, pensant que celui qui les faisait adresser voulait simplement gagner

véranda ouverte sur le parc tout baigné de l'ombre brumeuse de cette nuit de septembre et après avoir causé chasse, sports, chevaux, Us en étaient Insensiblement arrivés à parler femmes » et à en parler sans gêne chez le baron Legault, célibataire obstiné, il n'y avait pas de maîtresse de maison pour ramener à un diapason moins élevé toutes ces joyeuses histoires envolées dans la fumée des cigares.

Enfin, la conclusion, fit une voix qui domina le brouhaha, c'est qu'on est toujours volé. L'aventure, c'est une femme de chambre sentimentale. ou bien une vieille institutrice qui a trop lu de romans. Il y eut un concert de protestations Ah! non! non! pas toujours! Pas toujours? s'écria celui qui venait de parler, eh bien! je vous défie, si la sincérité règne dans cette véranda, je vous défie de me citer un exemple.

fies centaines! des milliers!

Un seul. Il n'y a pas d'exemple d'une aven- ture soudaine. imprévue. foudroyante. et qui n'ait pas eu ensuite un second chapitre très peu romanesque. souvent très peu tlatteur pour notre petite vanité. mais, par contre, quelquefois très désagréable. Et, tout aussitôt, une voix jeune et bien timbrée répondit au milieu du tapage: Eh bien, je l'ai eue, moi, cette aventure! Ce fut une explosion de joie

Pontarède qui a donné le coup de foudre Pontarède qui a grandi la réputation du 27' chasseurs: Racoute-nous donc ça, Pontarêde.

Oh je peux bien vous le dire.

Et, au milieu d'un silence relatif, le lieutenant de Pontarède secouant la cendre de son cigare

et date d'un peu plus de trois ans du

1

du temps. Les événements lui ont donné raison. Le colonel Audéoud part ce soir pour Paris. A MADAGASCAR

Une correspondance particulière, arrivée hier matin de par le l'cï-Ho apporte les nouvelles suivantes

Tananarivè, t2 octobre.

Le gouverneur général est rentré àTananarive le 8 octobre. On lui a fait une réception grandiose et imposante telle, à ce que disent les vieux colons de la capitale et les Malgaches, que n'en a jamais eue aucun souverain de Madagascar. Toute la colonie européenne est allée au-devant du général Galliéni. Le gouverneur est entré dans la ville im milieu d'un concours de plus de huit mille indigènes qui l'acclamaient. Le général avait fait réunir à l'entrée de la ville les familles les plus pauvres de Tananarive. auxquelles il a fait lni-mf me de généreuses distributions en argent et en étoffes. Le jour précédent, il avait invité de nombreux colons et les membres de la Chambre consultative à visiter avec lui les importants travaux qui sout faits dans les gorges de Nandraka pour la route de Tananarive à Tamatave.

Ces travaux avancent rapidement, et on peut espérer que dès l'année prochaine une route carrossable sera complètement ouverte entre l'Emyrne et le principal port de nie.

La situation est toujours très bonne dans toute l'île, sauf cependant sur quelques points dola cote ouest, ou nos postes et détachements ont toujours à lutter contre l'hostilité de quelques tribus sakalaves encore insoumises.

ATTENTAT CONTRE UN JUGE DÏMCTION Le boulevard du Palais a été, hier après-midi, le théâtre d'un drame. Une femme a tiré deux coups de revolver sur un juge d'instruction, qui a été Blesse au visage.

Le juge est Ni. Victor Boursy, agé de soixantequatre ans, né au Havre.

Après avoir été successivement iugo à Barsur-Seine, juge d'instruction à Rambouillet, président de chambre à Joiguy ot ensuite à Eporoù il a laissé les meilleur- souvenirs, M. Boursy avait été nommé à Paria, le 15 septembre 1883. Il appartenait à l'instruction depuis le 28 juin 188i.

Le Drame

II était environ une heure moins le quart, et M. le juge Boursy passait sur le boulevard du Palais, à côté de la poterne voisine du poste de police, lorsqu'une femme qui était assise depuis une demi-heure environ sur un banc se teva tont à coup, fit deux pas à la rencontre du magistrat et, braquant sur lui à bout portant un revolver de sept millimètres, pressa la détente à deux reprises différentes.

La première balle alla s'aplatir contre le mur du Palais, la seconde atteignit M. Boursy à la joue gauche, au-dessous de l'œil.

Au bruit des détonations, un agent de la SAreté qui était assis à côté de la femme s'élança sur elle et la désarma plusieurs gardes municipaux accoururent et un rassemblement considérable se forma; du reste, la femme ne fil aucune résistance et, tandis qu'on s'empressait autour du blessé, on ta conduisit au commissariat de M. Euriat.

M. Boursy n'était pas tombé à terre. Aidé de plusieurs personnes, il lit quelques pas et se rendit au poste des gardes municipaux où le docteur Floquet, médecin du Palais, accourut aussitôt.

Quelques minutes après arrivaient M. Blanc, préfet de police, M. Feuilloley, procureur de la République, et plusieurs magistrats. On plaça le blessc dans la voiture du préfet do police où M. le docteur Floquet monta pour accompagner M. Boursy jusqu'à son domicile, au n° 81 de la rue Jouffroy.

Aidé par le médecin, le magistrat put gravir les cinq étages de la maison où il habite, mais arrivé dans son appartement il eut une syncope. Sa femme et ses tilles, qui avaient été prévenues par un avocat, ami de la famille, aidèrent à prodiguer des soins au blessé. Sur ces entrefaites arriva M. le docteur Landouzg, beau-frère de M. Bouray et chirurgien des hôpitaux. M. Landouzy prévint immédiatement un de ses amis M. Peyrot, d'avoir a l'assister auprès du blessé.

Les éminents praticiens ont constaté que la balle avait pénétré au-dessous de l'mil gauche en fracturant l'os malaire, c'est-à-dire la pommette. Puis elle avait passé dans le sinus maxillaire supérieur. avait traversé l'épaisseur de la voûte palatine et était venue se loger, près de la carotide, dans le cOté droit du cou. L'extraction du projectile présentait de grandes difficultés et elle n'a pu être opérée hier. An Commissariat de Police

Pendant ce temps, M. Euriat, commissaire de police, procédait à l'interrogatoire de la femme oui s'est rendue coupable de cette tentative d'assassinat. En présence de MM. Feuilloley, Pignon, substitut, et Muet, le juge chargé de l'instruction de cette affaire, elle déclara se nommer Madeleine Hinque, kgée de trente-deux ans, employée chez un graveur et demeurant rue Bosio, où depuis deux ans une amie lui donnait l'hospitalité.

Aux questions qui lui furent posées, elle répondit

causé à mon père et à moi-même un préjudice considérable; c'est par sa faute si nous avons 6té ruinés.

On lui demanda ensuite si elle avait eu depuis longtemps cette intention.

Depuis que nous avons perdu notre procès, c'est-à-dire depuis le mois de mars de cette année. Au surplus, ajouta-t-elle, il savait bien ce qui l'attendait, je l'avais menacé plusieurs fois déjà et, depuis quelques jours, je l'attendais à son arrivée au Palais,

Après avoir fourni dee explications sur sa fimille, sur son père qui demeure 13, rue Dtrtong

commencement de la guerre. Je sortais de Saint-Cyr et j'étais en garnison à Auxonae. Auxonne, Côte-d'Or. Ça s'est donc passé avec une petite Bourguignonne ?

Non, messieurs. Ça s'est passé. ailleurs. Où donc ça ?

Quelque part. dans l'Est. Vous me permettrez sur ce point.

Géographique?.

Non, sur ce point. d'honneur, de ne pas vous donner de plus amples explications. Très bien, Pontarède,- l'amour aime le mystère! la discrétion honore le vainqueur

Blaguez tant que vous voudrez. Je serais un vilain bonhomme si je risquais, par une indiscrétion, de compromettre une charmante femme.

Elle était donc charmante ?

Sans cela, ce ne serait pas une aventure. Enfin, voilà.

On se resserra curieusement autour du jeune officier un beau garçon, élégant et martial- et il reprit, après avoir, d'une bouffée, rallumé son cigare prêt à s'éteindre C'était en juillet 1870. La guerre était déclarée depuis quelques jours. Après plusieurs contre-ordres, on nous envoyait à Toul, à proximité de 1'armée de Metz. Plus de deux cents kilomètres à faire en doublant les étapes. Vous jugez de l'agrément. Mais on croyait marcher à la conquête du monde, et nous allions gaiement. pourquoi ne pas le dire: vaillamment, sans cartes, sans intendance, comme des fous héroïques. Ah nous l'avons payée cher, notre belle folie 1. Bref. ce jour-là, quand nous arrivons légèrement éreintés à l'étape, le fourrier m'indique un château dont les toits d'ardoises brillatent à quelques cent mètres du village. au bout d'une quadruple avenue d Énormes, tit-

et sur les faits qui l'ont poussée au crime, Mlle Hinque a été mise en voiture et a été conduite d'abord chez son père, où une perquisition a été opérée. On n'a trouvé à cette adresse aucun papiw important. M. Euriat eat contenté de saisir une botte refermant encore une cinquantaine de cartouches pour le revolver dont etta s'était servie.

Mlle Hinque a été ensuite dirigée sur la rue Bosio et une seconde perquisition a été faite. Elle a amenu la saisie de deux dossiers renfermant des papiers concernant ses moyens de défense et relatifs aux injustices dont elle se prétend la victime.

Ces papiers et les cartouches ont été placés sous scellés. Mlle Hinque a été raineuée au commissariat de NI. Euriat, puis, dans la soirée, dirigée sur la prison Saint-Lazare.

Chez M. Hinque,

Ainsi que nous le disons plus haut, Ni. Hinqne, le père de l'inculpée, habite 13, rue Dulong, dans le diz-septième arrondisaement.

Il occupe, au deuxième étage, dans le corps de bâtiment situé dans la cour, un petit cabinet mansardé, prenant jour par une fenêtre à tabatière.

• M. Hinque, qui est Agé de soixante-six ans, est un ancien employé de commerce, veuf depuis quinze ans.

Le pauvre homme, qui est à demi-paralysé, ne peut marcher que très difficilement

Quand il vient nous ouvrir laporte, le visage du malheureux père est inondé <le larmes. Nous lui faisons connaître, avec tous les ménagements possibles, le motif de notre visite. Ah monsieur, nous répond-il, les magistrats sortent d'ici, ils viennent de m'apprendre que ma pauvre lttle est arrêtée. Oh! la malheureuse! la malheureuse! dire qu'elle va coucher en prison parce qu'elle a voulu venger son père que des misérables ont absolument ruiné! Mais, dans quelles circonstances? lui demandons-nous.

Les voici.

Nous reproduisons exactement le récit qui nous a été fait par M. Hinque

Un Homme trop eonflant

Par l'intermédiaire d'une dame Meygret, habitant 20, rue Cadet, j'avais fait la connaissance, en 1«H, (le Mmes Meilhan et Sain.

Les deux dames, après m'avoir appris qu'elles possédaient plusieurs immeubles dans Paris, ajoutèrent qu elles avaient l'intention de fonder une pension bourgeoise dans une de leurs propriétés siluéeruo de la l'ooipe, à Paswy, et qu'elles recherchaient un homme honnête. offrant une certaine garantie, pour le chargeur de la gérance de cette maison.

Mais, a,jouta Mme Meilhan, vous pourriez peut-être bien faire notre affaire. Vous n'êtes pas sans posséder des économies; du reste, on nous ta dit. Eh bien, si vous pouvez nous fournir un cautionnement, vous serez notre gérant avec un traitement annuel de francs.

L'affaire, vous comprenez, me séduisit. Pendant les cinquante ans que j'avais été employé dans le commerce, j'avais pu économiser à grand'peino un petit avoir. Je possédais en tout trente et un titres, se composant de vingttrois obligations du Crédit foncier et de huit obligations de la Ville de Paris.

Ayant pleine cont1ance dans la bonne foi des dames Meilhan et Sain, je leur remis tout ce que j'avais comme fortune.

Elles prirent ensuite congé en m'assurant que très prochainement je serais installé en qualité de gérant dans leur propriété de la rue de la Pompe.

Deux mois auprès, n'entendant plus parler due la place qui m'était promise, je me rendis chez les deux dames.

Elles me répondirent que certaines difficultés se présentaient, qui ne tarderaient pas & être aplanies. Puis on me remit le montant des coupons des obligations échues.

Je pris encore patience mais, à la fin, ne voyant rien venir, je retournai chez elles et voulus exiger la restitution de mes titres. Mme Sain me proprosa alors d'hypothéquer une maison qu'elle possédait 10, boulevard de Saint-Cloud, à Rueil. J'acceptai, mais j'appris bientôt que sa propriété était saisie depuis 1 aunée 18fl3.

Dans le courant du mois de novembre t894, un agent de la Sûreté se présenta chez mui et, me faisant voir une liste de dix-neuf titres, il me demanda si ces valeurs m'appartenaient réellement.

Je les reconnus aussitôt comme provenant des valeurs que j'avais conilées aux femmes Meilhan et Sein.

L'agent m'apprit alors que les titres avaient été déposés par les deux femmes chez M. Hamburger, banquier rue de Gh&tcatiduu. Elles s'étaient fait avancer la presque totalité de leur valeur.

M. Hamburger, pour un motif qui m cal inconnu, avait porté une plainte contre Mmes Meilhan et Sain. M. Boursy fut chargé d'instruire et on lui remitles titres.

Je me rendis le lendemain dans le cabinet dn juge et je lui montrai le bordereau de l'agent de change établissant que les titres m'appartenaient et avaient été achetês sur mon ordre. Je fus confronté avec Mmes Meilhan et Sain. Eiles prétendirent que les valeurs leur avaient été prêtées et qu'elles n'avaient usé d'anenn subterfuge pour se les faire remettre. Elles promirent de me le» rendre.

L'enquête en resta

Une ordonnance de non-lieu fut rendue en faveur de Mmes Meilhan et Sain.

En j'écrivis à M. Boursy pour lui demander quelle suite il entendait donner à l'escroquerie dont j'avais été victime.

Le juge me répondit le lendemain même qu'il croyait que je m'étais désisté.

Je lui ils savoir qu'il n'en était rien et que je serais heureux de rentrer en possession do mes valeurs, car je me trouvais absolument ruiné et j'étais à la charge de ma fille qui, quoique ne gagnant que fort peu, se privait pour ne pas me laisser mourir de faim.

DimarctS*s inutiles

Ma fille fit auprès dq M. Boursy de nombreu-

leuls en- fleurs qui embaumaient 'la nuit. Abrège, poète.

J'abrège hospitalité princière. On aurait dit que j'étais attendu. Il est vrai que tous les soir, depuis les uiouvémeiUs de troupes, on devait avoir semblable visite. Le maître du logis était absent. Mais, après un moment d'attente et un certain remueménage, je suis reçu par lA maîtresse de maison.. en grande toilette. Ma parole, j'arrivais juste pour lui offrir mon bras et la conduire a la salle à manger.

Une jeune feaune. une blonde. d'une beauté rieuse. capiteuse. un diner merveilleux qu'on aurait dit servi pour dix convives.

Ou passe au salon. on cause longuement. coquettement. curieusement. bizarrement. Tout à coup, je vois que c'est minuit.

L'heure des crimes, Pontarède L'heure de prendre congé. Mais les domestiques sont couchés. Je vais, me d!telle, vous montrer votre chambre. « Ah! mesentants' une pièce Louis XV. en vrai Louis XV. tendue de ces vieilles soies rose glacé dont les ramages blancs ressemblent à de grandes fleurs d'argent. Le lit. la commode, le bureau tout tarabiscotés. d'un rococo exquis, avec des panneaux en vernis-martia, pleins de bergers et de bergères.

Et. sur la cheminée, pour éclairer ce fouillis soyeux, une grande statue de marbre rose. une Psyché tenant à la main une lampe voilée de rose. toujours du rose. une grande Psyché qui se penche en avant avec le Mate craintif et curieux la fois de l'imprudente fille qui voulut contempler l'Amour endormi.

Pa» de Httérature Et alors t.

ses démar • elle n'obtint toujours que des tins ii oir.

De

Chez

contre M-

Mais le ,n; de police se refus» ;onjours (̃̃̃ ulà la recevoir.

La.- j'attaquai Mmes Meyuret, M- ilhan et p-i'ice corroctioivv*!1-

L»C*U9.' VltHU huitième <̃

Mmes M«ygn:l et Sain furent « vn -ir défaut six mois de prison.

L'affairer ̃ • *v.uU la Ohambiv ,< '̃* correction foif, les deux

DésespélT. ,,sr,i:i. j !̃̃̃:̃:>- a M la i'ivru'VUîtenir justice.

Je ne rt1'

11 y a (!̃ i Minmandement <̃ ;mm

qui s'élevaient à un

Comment aurais-.).

n avais pas un sou .-oro i* plus noire.

Il y a quelques jour», un m.: ihtm ..noi pour saisir mes meubles. Quelle sa <t.ou faire A purt mon ht. qui e«t ̃̃!<•, on ne trouverait pas à vend loueur pour 2 francs le restant de nu m

Prenez «le» arrangement- ̃"̃• <lit l'huissier. Vous pourrai \'ou, :itï dette envers la Justice en pay s. Mail' .il' n'ai rien, absolument wu, réjMindisrje, et si j'avais seulement quelques sous ea sentit pour aclmter du pain.

L'huissier se retira sur cette réponse.

Avant-hier, ma tille m'ansimica nn'ollc allait tenter un des ma*.1 U'i" •' commettre sur M- B«ur»y.

I.'1'iKjuèle judiciaire

II résulte de l'enquête faite au Rilais par M. lluct, juge d'instruction, qu\: i liinqim alUquaMincSiiin en police eu' i",in.us qu'il fut débouté dosa demain! ouvotr présenter le reçu de ses titrer

A l'audience, on entendant at, Mita Hinque fut prise d'une violente i >>kiv. •̃ H c* s'emporta et injuria à haute voix M", !Jours; <•» prétendant que c'était c« magistral, nui ai .ut i.<?r<lu le reçu.

Je me vengrrai, rria-t-eK :i'r de moi, on verra bien comme! a-aiai, mais il me le paierai

Bref, Ctitlo femme ex»H('e fil un U'1 -.amiaU qu'on fut obligé de IV d« Justice.

puant à M. Hamburger, il <i> i-i.iiv i\ nn connatt nullement Mlle Madeleine Unique, qu'it n'a jamais eu de relations d'atlaircs avec unra personne, de ce nom.

Des titrer avaient été égalemcnt engagés chc8 un nommé H. rue Yivienne.

La nouvelle de cet attentat a produit au Palais une prolo! .^«.hun, M. Boursy était un magistrat di nés et des plus bienveillants; il (Hait tr, ie tout le monde. S»-* rollègues son! prufoii'iemmit attristés et s« sont imméiiiateniiint transportés auprès de lui pour lut prodiguer l<>">< mmiimuw il<' syimvitliii>.

Au noii rendue à son don 1M- Bertrand, procureur géiit r.il Atihaiin, conseillera Doppfer, conseillera la i;our d'appel; Loilie lio.l'Iory.Lemfircier.Josso, Schlumberger. juges (! instruction ¡ Serti du HiviènM» président au Tribunal civil, etc., etc.

Assassinat d'une Octogénaire Un crime vient d'être commis an hameau de Rentilly,eom.munp do Bu»sy-Saiiit-Martin;SeincUne o<t.méi)tMtv. M:ne veuve Bonlicr, a (Ha trouvée sa maison, où elle habitait seul''

Voici tes renseignements qui résultent de ) enquête à laquelle un de nos collaborateur» s'est livré

La Maison du Crime

La maison où le crime a élé commis est située à l'extrémité rlu village, «ut le chemin conduisant à CoMégien. une petite construction isolée, triés ruatique, précédée d'un perron et derrière laqueila fe trouve un jardin que la vietime entretenait soigneusement. Le rc«-de«ehauwée «t compose de trois pièces, et c'est dane la chambre du côté droit que le forfait a été accompli.

Une fenêtre dnnne sur le jardin, et c'est lt seule qui ne soit pas protA^ée par des barreaux. Le double rideau de cette chambre n'ayant été qu'à demi tiré, le malfaiteur est resté là, en observation, pour lpier sa victime. D'ailleurs, deq empreintes de genoux se font remarquer sur la terre fraîche.

Aucune trace d'effraction n'ayant été constatée, on se demande si 1 assassin ne se tenait pas caché dans la maison où 11 aurait pénétré en l'absence de Mme Uordier qui, dans la soirée, était allée chercher un timbre et avait pris cependant la précaution de fermer sa porte, ou «'il n'était pas connu de cette dernière, qui lui aurait remia sa clef entre les barreaux de La fenêtre, qui est restée entre-bàillée.

Cette hypothèse paraît peo vraisemblable, attendu que la vicfime était en chemise, Quand elle a été surprise, la pauvre femme se préparait à se mettre au lit; il est probable que 1 assassin l'Il assaillie pendant qu'elle faisait sa prière. Peut-être s'est-il servi d une fausse clef pour entrer.

Découverte du Cadavre

Quoi qu'it en «oit, deux voisines, Mmes rire,-Ci,. et Benoît, étaient chargée» par la famille do surveiller Mme Bofliev et c eut dan» la mâtiné»

Alors. je ne sais plus bien ce qui se passa mais lorsqu'au point du jour le» trornpettes sonneront le révell, mon hôtesse était encore là.

Et puis?..

Un point, c'est tout. Le régiment part. Toul Metz la captivité Versailles la Commune. Jamais jN ne suit retourné là-bas.

Tu y retournerae bien un jour. ;\8 fût-ce que pour faire ta visite. de digestion.

Non, jamais. J'ai gardé le charmant sou-

venir dune folle. d'un rêve de quelques heures. Moji « ne peut pas. ne doit pas avoir d. un Et je me repeui presque, à pi'wut, <i>j vous ravoir dite.

on: rassure-toI, la (lame en rose reste hermétiquement voiléP.

J'y compte bien Sans cela, je seraia, un joli monsieur 1.

Mais Il y eut, à ce moment, un plus grande brouhaha. On apportatt un plateau chargé de crisl.ill rie do Bohème, et Il s'agissait, selon une formule longuement expliquée pendant le dîner, de préparer une boisson russe alors peu connue, un audacieux mélange de vins de Bourgogne et de Champagne, de rhum et d'eau-de-vt« où nageaient, dans le liquide enflammé, des fruits coupés en tranches, un délice, affirmait le maître de la maison. Et pendant que tous ces j«unes écervelée se pressaient pour volr confectionner au baron Legault sa savante mixture, le lieutenant de Pontarède sentit qu'on lui touchait le bras. Il se retourna.

C'était un homme de haute mine, parfaitement inconnu d'ailleurs du jeune officier qui, de toute la journée, n'avait pas prit garde à lui, qui ne se souvenait même pu de lui avoir été présenté.


d'hier que, ne rayant pas aperçue, elles ont ouvert le** volets. Elles se sont enfuies épouvantées provenir le garde champêtre et l'tuljoint de la •romrounc, M. Herbert

Lorsqu'on pénétra <i<tu3 la chambre. Mme Bordier fiisuit dans une marc de sang. le *ecii'tairç. la chemiuéc et un poete. Lu ci lue avait cié défoncé avec une hachette ou une tarasse • barri; de Cet'. L'œil gauche était sorti de l'orbite ,et deux plaiea affreuses existaient sur la tête. Pour s'é'-lairer dans sa sinistre besogne, le meurtrier s'était servi d'une petite lampe qui a été retrouvée sur une huche, près de la porte d'entrée.

Le plus grand désordre régnait dans la pièce. Tous lcs tiroirs des meubires avaient été fouillés et leur contenu jeté /'pars sur le plancher. Le vol étaitle mobile de ce forfait. Mais le malfaiteur n'a pu découvrir les obligations et autres valeur, tim: Mme Bordier avait cachées derrière l'alcôve 'un lil placé dans la chambre do gauche.

Toutefois, il a emporté des coupons qui devaient fifre payé?, hier, à Lagny. Un bon de poste de francs, envoyé do Paria, a été retrouvé.

L'Enquête

MM. deTirnfiVithae. procureur de la République, Forin, substitut, et Bourg&ret, juge d'instruction du Parquet cfe Mfiaux. assistés du juge de paix de Laguy ct dc la xendarmerie, sont venue a Lagny, procéder il une enquête minutieuse. Une reprodiw^pn photogrsiphiijuu de,; lieux a M. le docteur Létard, de Cbetles, a pratiqué l'autopsie et ;i déclaré ,lue Mme Bordier avait été tuée deux heures environ après son repas, c'est-à-dire vers huit herires et demie du soir, la pauvre vicille ayant coutume de dtner a six heures.

Le voisinage n'a rien entendu.

Mme HordiiT, qui était à.uréc de quatre-vingteinq ans, étai; vt'uve depuis trente-cinq ans. Elle avait deux .ininis Mme veuve Thierry, domieiliée à Mi:lun, 10, rue des Marais, et Mme Biffe, demeurant à Paris, 21. rue Daval, qui ont été mandées par dépêche et sont arrivées la nuit dernière à Lagny.

Leur mère jouissait d'une petite aisance, évaluée il quelques milliers du francs.

L'assassin n'a laissé derrière lui aucun indice. Un puits se trouva devant la maisnn, non loin dune meulc, dais lequel il pourrait bien avoir jeté son arme.

Parmi 1m papiers de famille et autres, dispersés aux quatre coins de la chambre, la Justice a saisi unu lettre conçue dans des terme» assez eomprornutlautis et qui va peut-être aider les re- cherchea de la .Justice.

Ce crime cause dans la région un émotion considérable.

Le cadavre de la pauvre femme a été mis en bière hier matin et les obsèques auront lieu ce malin, il onze heures et demie.

LE VOYAGE DE GUILLAUME Il Beyrouth, Il novembre.

L'empereur et l'impératrice d'Allemagne sont partis ce matin du palais impérial de Dnmas pour Baftlbpck, où ils ont assiste à l'inauguration du monument que le Sultan a fait ériger au milieu des raines, en souvenir du passage des souverains allemand*. Ce monument se compose dune colonne portant une inscription commémorative de la visite.

Après la cérémonie, Ira souverains sont repartis pour Beyrouth, où ils sont arrivés ce soir un peu après dix heures. Les souverains se sont aussitôt embarqués à bord du Hohenzollern. Le .-yacht impérial passera la nuit en rade et partira demain matin i la première heure.

Le yacht impérial ne sera accompagné dans son voyage de retour que du croiseur Hertn. Le Hohenzollern longera les côtes de Crète, peutêtre même s'arrèlera-t-il à La Canée.

Berlin, 12 novembre.

On prétend qu'en quittant Beyrouth, l'EmpeT»nr ferait de nombreuses escales devant lui permettre de recueillir ot d'expédier des correspondances; c'est ainsi qu'il s'arrêterait à la baie de la Sude, à Malte. à Cagliari, Manon, Cadix, au Portugal et aur un point de la côte anglaise. Dépêches ^l'Étranger UN PàRKICIDE DB TREIZH AHS

Bruxelles, 12 novembre.

Les époux Kraninck, demeurant rue Haute, ent un fils âgé de treize ans, qui est un très mauvais sujet; A la suite d'une remontrance que lui lit sa mire, le gamin s'empara d'un énorme couteau et se niant sur elle, il lui en porta plusieurs eoups au côté droit.

La malheureuse femme, affreusement blessée, «'a/laissa. On accourut, et tandis qu'on désarmait le meurtrier ou transportait la victime u l'hô<pitai.

CATASTROPHE SUR L'BSCACT

Anvers, 12 uon-embre.

Un terriblû accident s'est produit sur l'Escaut, en rade d'Anvers; la chaudière du bateau VilletTAlost, amarré au quai Napoléon, a fait exploeion.

Le bateau a sombré immédiatement. Les toommes de l'équipage ont pu se sauver, sauf deux, le mécanicien et un matelot nommé Louis de Bolster, qui sont morts.

A côté de la Ville-tt AloU se trouvait une allège dont le patron Van Heeth, atteint par un éclat du bateau sombré, a été tué sur le coup. Les secours oui. été immédiatement organisés. On a retrouvé les oadavres du mécanicien de la Ville-d' Alost et de Van iteeth, l'un et l'autre feorribleinent mutilés.

Le corps de de Bolster a été entraîné avec le ImUnau au fond de l'ea.u.

GOTIXAUm n ET LA PRISSE SAXONNE

Berlin, 12 novembre.

Le procès llarden et les autres poursuites intentées à de nombreux écrivaius commencent à alarmer les journaux mème les ptus modérés. Le Leipzigcr Tagcblalt, organe souvent inspiré par le gouvernement saxon, écrit ce sujet • Aucun jugement ne pourra empêcher les article» de Harden d'être la quintessence d'une critique que l'on provoque continueilemeet. Quand même les Tnbunaux supprimeraient le journal de Harden, ccla ne changerait rien; les critiques s'échangeraient de bouche en bouche. La répression ne portera pas remède à cet état da choses,seule la suppression des causes de ces critiques pourra le faire disparaître. L'Empereur doit tout d'abord modifier son attitude aussi bien que ses discours, ses lettres, ses télégrammes.

Il faut qu'il s'abstienne de prononcer des paroles qu'on est obligé de relever.

Dans 1 intérêt même de t'Empire, selon nous, la presse patriotique doit même, au risqne de de I Empereur est de. renoncer à la gloriole de

Il était très pâte. mais très calme. Il soujt&it. mais a un sourire qui ressemblait aussi bien à uue contraction nerveuse; et. à demi-voix

Deux mots, je vous prie. monsieur de Pontarède.

Et, l'&Mirant dans la véranda maintenant déserte

J'ai entendu de tà-baa votre petite hisOh! bien peu intéressante, monsieur. Je vous demande p.rdon. Elle offre un Tif intérêt à ceux qui, par exemple, pournient douner un nom à votre. héroïne. Cel.t est heureusemeut impossible.

Vous croyez ?. Eh bian! nMnsieut, votre a&nture s'est passée entre Mireeourt et Epinid.

Monsieur! Vous vous trompexl

En êtes-vous bicnsart

Vous vous tromper! Et vous cherchez & surprend) un secret qui n'est pas Le votre Prenez garde

Mais l'inconnu, pâle à présent, d'une pâleur livide

Ce château, c'est le château dfr!md.

Munsicur Vous n'avez pas le droit Cette (timbre, c'est celle de la comtesse de Boismorsmd,

Non! Je refui-e d'aiUeurs de prolonger cette discussion. inconvenante.

Et moi, monsieur, j j'exige qu'elle aille jusqu'au bout. Je suis le comte de Boismorand. Voua êtes, vous, le plus indigne des odemniateuM.

Monsieur!

Ou biea vous m'Tez fait une mortelle offense.

L'officier, livide minteuant comtTie ce Mudaia adversaire, recula d'un pas.

l'orateur et à l'ambition de passer pour un génie I universel. 1 U TBOHS DE BAKOVBI

Berlin, 12 novembre.

Les Dernières Nouvelle* de Brunswiek publient Une lettre du duc de Curaberland par laquelle te duc maintiont ses prétentions sur le Hanovre et le Brunswick.

LES ROIS D'UNE HEURE Dans un drame en vers de l'ancien répertoire, i un des personnages s'écrie

Etre roi, tout pouvoir, ne serait-ce qu'une heure t Voici qu'un fantaisiste si ce n'est point un fou Yient de réaliser ee désir pour son compte. L'tiiàtoirt! est fort amusante et ménte d'être narrée. C'est à Stuttgard qu'elle s'est passée. Le roi de Wurtemberg étant absent de son palais, ses valets de chambre furent fort étonnés, uu de ces derniers matins, de soir sortir de sa chambre à coucher uu inconnu en manches de chemise, qui se mit à circuler dans les couloirs avec la tranquille assurance d'un homme qui se sent chez lui. Interrogé, l'étranger repoussa d'un air hautain toutes les questions indiscrètes. On (arrêta alors et il fut conduit chez l'intendant de la Cour, qui ordonna de le mettre en observation, tandis que lui-même procédait à une visite minutieuse du palais.

Cette visite permit de reconstituer les faits et gestes de l'inconnu pendant son séjour dans la résidence royale. Il s'était introduit d'abord dans le cabinet de travail du Roi et s'y était installé en mettre. Ayant allumé un cigare, il avaitlonguement écrit sur du papier au chiffre du monarque; quelques pièces officielles se trouvaient sur la table, et il y avait apposé sa signature. Puis, il avait passé dans la chambre à coucher, s'était déshabillé, puis, se couchant dans le lit royal, s'était endormi du plus paisible dee sommeils.

Teile est la curieuse aventure qui est racontée par un journal de Sluttgard elle est scrupuleusement exacte, parait-il. Au premier moment, on crut avoir affaire a un voleur, mais il a été établi qu'à part le cigare, rien n'avait été dérobé dans les appartements royaux. L'homme qui s'est ainsi institué souverain pendant une nuit va donc être soumis à un examen médical. Jusqu'ici, on n'a pu savoir ni qui il était ni d'où il venait. A toutes les questions il se contente de répondre:

Je suis le roi 1

Avouez qu'il y aurait, pour un auteur dramatique, une amusante comédie il faire avec cet cp«soii». On pourimt niultif U«p à l'infini tes incidents de cette royauté d'une heure. Un opéracomique célèbre est intitulé Si j'étais roi! Eh bien le vœu est accompli, et voilà un souverain improvisé! Sans tarder, car'sa puissance ne doit durer qu'un instant, il met à exécution tous ses projets, modifie et transforme en quelques minutes, signe des décrets, se choisit des ministres et adresse des proclamations à son peuple. Cela, jusqu'à présent, ne s'était vu que dans les féeries; si on t'avait laissé faire, finconnu de StuttgNti s'apprêtait à l'accomplir réellement.

Et, qui sait? tes Wurtembergeois n'auraient pas eu peut-être â se plaindre de ce nouveao monarque. On prétendra que c'est un fou. mais il serait intéressant, avant de le juger, de connattre ce qu'il a écrit. Qui nous dit qu'il n'y a point, dans ces lignes tracées à la hâte, tout en ptan de réorganisation politique et sociale? Il est permis de tout supposer, et je me plais à voir en cet homme qui pénètre mystérieusement dans le palais d'un roi, une sorte de censeilfer désintéressé venant indiquer au monarque ce qu'il doit faire pour le bien de son peuple. Au théâtre, nous avious déjà Ruy Blas qui, arrivé tout à coup au faîte de la puissance, agit et parle en souverain. On joue actuellement à la Comédie-Française le Struetisce de Paul Meurioe or, Struensée, c'est aussi un ministre qui, pendant un certain temps, prend la place de son roi. Et Ruy Llas comme Struensée ont forme le projet de détruiro les iniquités, d'établir le régne de la justice et de la raison. L'inconnu de Stuttgard na-l-il pus fait le mime rêve?

H y aurait à écrire un chapitre des plus documentés sur ces royautés éphémères. Celle de la « fève a inspiré déjà bien des poètes. A cette souveraineté d'une heure, on reste encore lidèle, et la Fête des Rois est toujours célébrée. Dans les lycées de l'Ouest de la France, les collégiens y ont vu un excellent moyeu de satisfaire une gourmandise. Le jour de la fête, un gâteau est offert à chaque table par l'économe. Ce gàteau coutient une fcve qui désigne un roi, et le roi, à son tour, choisit non une reine mais un en-prince. Or, les deux « privilégiés » sont tenus de payer le lendemain un gâteau chacun. Ces nouveaux gâteaux contenant également des fves, on devine que les collégiens mangent des friandises. jusqu'au jour où le surveillant du réfectoire, impatienté de l'arrivée régulière de ce mets traditionnel, impose son veto.

Mais la royauté de l'Epiphanie ne va pas à tout le monde. Il y a les avares qui redoutant d'avoir à offrir un gâteau. Et ils avatent héroïquement la fève plutôt que d'avouer que le sort les a élus. Ceux-là n'étaient pas nés pour le trône! 1

Dans notre ancienne France, les royautés originales abondaient. L'une des mieux établies était celle des corporations. Chaque corps de métier élisait un chef qui prenait souvent le nom de « roi Ainsi, dans les vieilles chroniques, il est souvent fait mention da roi des merciers, des barbiers, des tapissiers, etc. Le roi des merciers était, à Paris et dans une partie de la France, le premier officier qui veillait aux intéréts du commerce; il donnait les lettros de mattrise et les brevets d'apprentissage; il présidait à la vérification des poids et mesures et à l'examen des ouvrages et marchandises. Le roi des violons était le chef de la communauté des maltres à danser et des joueurs d'instruments; il portait aussi le titre de roi des ménétriers

On donnait à Lille le nom de « roi da l'épinette » à un personnage qu'on élisait tous les ans pour présider à des f&les populaires. Cette solennité attirait une grande teule. Il y avait dea joutes, et tes concurrents se discutaient le prix

Il soutint, quelques seconde, avec une Sprete de déti, ce regard chargé d'une menatc haineuse. implacable.

Monsieur, dit-il ennn. je suis i vos ordres.

Et alor". avec un c:Utne sous lequel on devinait un enrayant orage

Je vou, suppose assez d'honneur. nt M. de Boismorand d'une voix siMante, pour ne pas chercher, dans cette affaire, un Mandate retentissant. J'ai un fils, monsieur. Tout ceci doit rester entre nous.

L'officier nt un geste d'assentiment. Nous nous battrona'

Oui, rëpt'ta-t-il avec une lenteur où il y avait comme une joia de ven<raajaee. nous nous battrons, Mail!, sous un autre prétexte. Soit.

Je vais le faire naitre.

Et,.pendant que le lieutenant stupéfait. désespéra de sa maudite etourderie et de ses suites terribles. mais bien résolu déjà à en accepter bravement toutes les responsabilités, pt'ud&ut quo le lieutenant essayait de ressaisir le s'uf-froid dont il allait avoir tant besoin.

Vous ètes un maladroit, monsieur de Pt.'utarMe, articula sèct)''ment uue voix qui domiaale t.ip<i?e.. Vous m'avez fait Mp&adre le contenu de mou verre.

Le comte de Huismomud venait de prendre, à un p!atMu qu ou faisait circuler, une coupe de la boisson brùlante prcparée par le barou Legault et il essuyait Avec =on quelques gouttes tombées sur sa manche. Possible. Nais Tous n'êtes pas poli, vous. monsieur de BoismoNad.

Qu'est-ce à dire?.

Je dis que voua le prenez sur un ton qui pourrait vous attirer des dtsagimenta. Ah! TOUE grand sabre '¡. N.m vous

la lance au poing. La récompense était un éperoier d'or. Les quatre jours suivants, le roi de l'épinette, aeeompagné de deux jouteurs qui tvaient été élus en même temps que lui, était obligé d'entrer en lice pour rompre des lances contre tous ceux qui se présentaient.

Paut-il parler du fameux « roi des fous ». élu le jour de la fête de l'Ane? On sait que les étudiants de Paris ont, à la dernière Mi-Carême, ressuscité cette souveraineté de jadis. Il y avait encore le « roi des ribauds », qui fut d'abord le chef d'une troupe de mercenaires marchant en tète de l'armée et formant son avant-garde à t'attaque des places. Le • roi des gueux fut le chef des vagabonds lors de la première Croisade.

Toutes ces royauté étaient soumises à l'élection, et quand il était remplacé le « roi » reprenait modestement sa ptace dans le rang. Il y eut des monarques moins passagers, mais dont la souveraineté ne dépassait pas quelques kilomètres de territoire; parmi ceux-it comptait le célèbre roi d'Yvetot que Béranoer a chausonné.

Il n'agrandit pas se, Etal.

Fut un roisia commode,

Et, modèle des potentats?

Prit leplaisirpour Coite.

Il y avait à Mande, près de Tournai, une terre qui portail le nom de royaume et qui cependant était si petite qu'on aurait pu à peine y trouver le labourage de trois charrues. La terre de Haa-'bourdin, près de Lille, était également indépendante. Il y eut encore le royaume des Estiraaux, dans le département du Nord, qui a duré plusieurs siècles.

Ce royaume avait pour capitale et pour unique ville, d'ailleurs, le bourg de Fâches, sur la route de Douai. On en faisait le tour complot en quelques minutes. On a la preuve de l'existenco d'un roi des Estimau.x par un parchemin de 13flO au nom de Jean de la Haye.

C'est une particularité piquante de l'histoire de la France du Nord que l'existence de ce petit domaine portant le titre pompeux de royaume. Il n'a disparu qu'au moment de la Révolution. Et le dernier « rot » fut un sire de Vignaeourt, qui portait ce titre gravement, comme ses aieux. Les anciens documents retrouvés établissent même quelle était ta liste civile du roi des Estimaux. It faut reconnaitre qu'elle n'était pas ruineuse, du moins pour ses sujet,s! Elle consistait en quelques mesures de froment, des poules, un coq et. neuf sous. Une liste civile de neuf sous Les souverains d'aujourd'hui de- vraient imiter cet exemple.

u est vrai que, par économie, le roi des Estimaux n'avait point grand persnnnpi Ainsf, le même écuyer cumulait tous les titres et tontes les fonctions, depuis celle due grand-veneur jusqu'à celle de grand-échdoson. Toutefois, le coi avait un ambassadeur. Il est vrai que celui-ci n'allait pas bien loin. C'est à Lille qu'il résidait, à une heure de distance. Il devait donner à dîner atout habitant de Fâches que lui envoyait le sire. A cela, en somme, se bornait sa mfe- sion.

On peut s'amuser; au moins, rappeler ces royautés- là il en est tant d'autres qui n'évoqnent que des souvenira tragiques L'inconnu de Stuttgard, lui, n'aura pas eu le temps de mériter les chiites, Il s'est contenté de régner une nuit'

EN VENTE PARTOUT Supplémant Littéraire IMré di «Petit 5 Centimes le Numéro Le numéro de cette semaine contient les gravures suivantes

LES ARMEMENTS DANS NOS PORTS MILITAIRES A bord d'un cuirassé. Le coup de canon.

Portrait de M. ALFRED VANDEPUTTE, de Roubalx classé « champion de France a au Concours des Sociétés de gymnastique. UNE SCÈNE DE « LYNCHAGE » Un criminel tué dans se prison.

NOUVELLES* MARITIMES A Toulon

On nous télégraphie de Teuton

On a complété, nier, l'armement des gardescôtes cuirassés Bouvines, Jemmapes, Yalmy, Amiral-Trébouarl et Caïman. Les états-majors et tes équipages sont en partie embarqués. Le commandement de cette division va être contic au contre-amiral Gigon, qui arborera son pavillon sur le Bouoiiies.

Le croiseur porte-torpillcur Foudre a reçu l'ordre d'embarquer six torpilleurs et de faire route sur Saïgon avec un matériel considérable. NOUVELLES MILITAIRES Le Service du Ravitaillement

On sait avec quel soin est dirigée à Paris le service préventif du ravitaillement du camp retranché de Paris. A chaque instant ont lieu de nouveaux préparatifs de mobilisation un des plus curieux est celui qui vient de se produire en vue de ta mobilisation des. chiens de berger. La Préfecture de la Seine a été, en effet, invitée à recenser ces utiles auxiliaires. Ces chiens, ainsi que leurs propriétaires, seraient employés à la conduite des troupeaux de moutons et de boeufs destinés à l'alimenlation du camp retranché de Paris. Dans le département de la Seine, le nombre des chiens de berger s'élève à 253. A ces ï53, il faut ajouter quelques milliers de chiens qui, en Beauce et en Brie, servent fi garder les troupeaux. En cas de guerre, ce bétail serait ramené sous le canon des forteresses; bergers et chiens de garde les accompagneraient.

Ecoles d'Instruction

Les Ecoles d'instruction pour les ofllciers des réserves vont reprendre leurs cours à partir du 19 novembre Quelque changements ont été apportés à leur répartition.

L'Ecole des ofticiers supérieurs de la NouvelleFrance est supprimée; les ofllciers qui y étaient inscrits sont repartie entre le» Broies du PrinreEugène et de l'Ecole- Militaire. L'Ecole de Latour-Maubourg est rattachée à celle de l'EroleMilitaire. L Ecole de Rrattryt*») «st rtrttaeteée à

n'êtes qu'un gamin à qui je frotterais les oreilles.

Curieux de voir comment voua vous y prendriez.

Comme ceci, insolent!

Il avait levé la main en un geste irréparable. Mais déjà on s'interposait. ou les réparait

Vous n'y pensez pas C'est déraisonnable! Cela ne peut avoir de suïtes Pour une bagatelle Donnez-vous la main, messieurs.

:Son, déclara le lieutenant, Il y a eu voie de fait.

Et tous de s'écrier

C'est une erreur! Vous vous trompez il n pas eu lintentMa. Je l'ai eue, affirma M. de BeisnMr.MM). Il ne restait plus qu constituer des të- mains. C'était prf9 de minuit et, maintenant/le baron Legault allait, consterné, des amis de l'un aux camarades de l'autre

Terminez cette sotte affaire ici.. demain matin.. uuts avons heureusement le docteur Evrard avec nous. Arrêtez ça à la première égratignure Et que persomM n'en saeh<} rien.

Tous les botes du baron avaient regagné leurs chambres.

U ne restait au fumoir que les témoins choisis par les adversaires deux officiers venus de Versailles avec M. de Pontarèdc, deux amis de M. de Boismorand, tous les quatre désolés d'un incident qui prenait des proportions inattendues.

Ainsi donc. pas de conciliation possible: Et tous deux demandent l'épée.

Au premier sac?: alors <

Valensol.

cette de Reailty 8a. Ltecfe <!o Prince-Eugène (infanterie 'de B!arine) est rattaehde à cette du 1 Prinf-Eogène (t3i' LReote de la Nouvelle- France est rattachée à celle de la Pépinière. EMPOÏSOMËS PAl DES CBAUPÏGNCNS (De notre co<MtaM< <tf«<«<t<j

Mont-de-MMsan. M novembre.

Un nouvel empoisonnement ocasionné par les champignons vient de ee produire dans tes Landes.

Le nommé Labtdie, <a)t<T<teur t SMnt-Vin- 1 ceot-<te-Tyrosso. avait eaMMh avant-hier matin, des champignons dont il mangera à déjeuner 9jvec sa femme et un charpentier nommé For- Un petit chien, qui en avala qaetqnes-uns, mourut empoisonné quelque heures après, puis les trois peronues furent bientôt prises d atroces douleurs d'entrailles.

Ettes négligèrent cependant de faire appeler un médecin et le poi'n eoutinua son oeuvre. Mme Labadie est morte hier matin. L'étal des deux hommes est excessivement grave; on désespère de les sauver.

CRIMINEL PAR MISÈRE (De nard eMVMn<<M< jMfttctfMff

Ajaccio, 12 novembre.

Un nommé Antaine Sittibotdi. de soixante et onze ans, réduit il la misère, a tenté hier matin dMsaasincr une femme, afin d être mia en pristn et d'être nourri pendant sa détention. Voici tes faits

Sinibaidi avait veadu depuis quelque annoea sa maison d'habitation à Mme Gutieim; il a.vait vécu depuis de t argent de cette vente, puis se trouva emtn dans un dënûment complet. Aussi resotut-t-it d'aller à AjafcM afin de soUiciter son admission à t'hospiee. Il se rendit aupar.v.mt à PogMio-di-Venaco, où il habitait autrefois rentra dans son ancien logement, réunit fjMtqties harrics dans une malle et pria Mme GUf;tte)m de l'accompagner à la Rare.

Eu d<Mt'endant l'escalier, Sinibatdi porta à la maUlcureut-c deux coups de couteau daus le Jos.

Aux cris poussés par la victime, on accourut et on arrêta te coupable, qui ne ttt aucune résistance et déclara avoir frappé ta pauvre femme pour aller en prison.

Ce singulier criminel a été écroué à Cortf. Mme Uugtietm. dont le mari est infirme, est mère de trois enfants; aon état est grave. ÉCHOS ET NOUVELLES De Rambouittet:

Le pfeidont dA !a Rppub)i(!ue a cha!.< hier chez le comte Potorki tvef les Mnds-ttncsWtadimir, Atexif, de Leuchtenber et Boris, M de Montebeito, les généraui de Néflier et Bailloud, te commandant de LaKarenne,AiM. Pallain, Cairis et Hanotaux.

Le Président est venu roucher à nambouittet. Aujourd'hui M. Fat'e ettaserachez M. Chin. Hier, t'Aeadëmie des sciences niortos et poli(iquo!<&ex<M)iimc les metcoiaes qui lui ontett adreaséa concernant te prix Louis Foucher. Les mémoires portant tea ttuméros 2 et 3 ont été l'objet, le premier d'une récompense de 2,000 francs, le second d'une récompense de LOOO francs.

M Paul Delombre, ministre du Commerce, a accepté la présidence du banquet de la presse de i'Atimentation. qui aura lieu chez Marguery, vendredi prochain M courant.

M. Viger, ministre de l'Agriculture, présidera, le 3 décembre, au Grand-Hôtel, le banquet de ta Chambre syndicale des graines et fourrages. C'eat aujourd'hui nu lieu dans le quartier de t'Ecote-Mititairc l'élection munMMpate en remplacement de M. Lcrotte. élu député.

–o–

La section de Parii< P.-L.-M. de t'Aociation fraternelle des employés et ouvriers d ettemins de fer français donnait, hier soir, dans les salons de ta Porte-Dorée, son banquet fmnuet. A la. table d'honneur. on remarquait MM. Pirard, directeur de l'exploitation dela Compagnie P.-L.-M-, Rouasin, pr''ftt<);nt de )a aerttutt, Armand et Magnoux. repr<entant le Consfit d adminiatration de Association, Chahat, ingénieur en chef du matériel et traction, Etienne, ingénieur en chef de tAvuie, llabert, seeretairccnérat.

Au dessert, quet<fu<*8 allocutions ont été prononceea. Un des admini.mteuM de t'Association fraternelle a rappeté en quelques mots le: débuts du groupement qui comprend aujourd'hui UO sectiou". 90,&)ù sociétaires et possède un capital de 23 millions,

La. section de Paris P.-L.-M.. une des ptos importantes, compte i,50f) sociétaires participants: uH ditrtme fhMf< année aux 500 ayantsdt-ott iX.'XM francs de rei.ritei'. pM 6,000 franca de secoure aux malades o <mx teuve*?. La fête s'est terminée par un bal très animé qui s'est protnne .jusqu'attx premiëre!< heures du jour. Loreheatre et aon chef. M. Twardzicki, fils d'un anfien employé dn P.-L.-M se sont surpassés et ont bien mérité l'ovation que tcur ont faite danseurs et danseuses.

Hier soir a eu lieu, sous la présidence de M Krantz, mintrc des Travaux publics, dans les salons du café du Globe. le banquet de la section Paris-Est de t Association frftternftte des- employés et ouvriers des chemins de fer français.

M. Krantz a vivement félicité l'Association de son attitude patriotique au coura d< dernier, événements.

Les palmes Mad''miqu<!a ont été remises à M. Fradtn, président dû la section.

M. Maurice Lasserre. le sympathique députe de Tarn-et-Garonne. vient d'ctfe victime d'un a accident de salie darfnes.

M. Maurice Lasserre. qui est un [etrvent de t'escrime, faisait, hier, à six tkate, <tMtt avec un de ses au eercte Volney. La lame d sou adversaire se bris.t snr un coup touche violemment; pendant que l'extrémité du 0<:urct brise sautait en l'air. le troa<,t)B,c<i.Mé en biseau, suivant la direction fnn et. traversut la ) veste de tofe à vo' du sein droit, pénétrait assez proton cs la poitrine,

'Son. Jusqu'à ce qu'il y en ait un hors de combat.

Us sont fou

Pour cette Mtise t.

C'est à croire qu.il y a autre choea que ce que nous avoua vu et entendu.

Mais quoi, alors?.

sont aussi fermés l'un que l'autre. Enfin on tachera, demain, qu'il n'y ait pas d'accident trop grave.

D'ailleurs, concluait un autre tentoin, M. de Prébois, comme je suis directeur du comb.it. je m'arrangerai bien pour le faire cesser, quand même, après la moindre piqûre.

Mais que c'est bête!

Sûrement, il y a quelque chose li-dessous.

Seul à présent daM sa chambre où. presque incouseient, il venait d'écrire quelques lettres, Henri de Soismorand restait atterre, pouTanté, stupide, devant cet écroulement. ce désastre.

Cettû femme qu'il avait épousée par amour. car elle était orpheline. presque pauvre. cette Adrienne de Reversay.Ma savait coquette. capricieuse. un peu détraquée.

Mais jamais il ne l'avait soupçonpée. Jamais d ailleurs Il ne l'avait quittée. Toujours avec elle. hiver à Paris, ou il était alors attaché à la maison de l'Empereur. l'été, à Boismorand où Us passaient trois mois de la beUe saison. leurs vacances.

Et puis, aurait-il eu seulement la pensée Je supposer une telle dépravation.- une telle infamie

Sans entraînement.. sans excose. comme une tHIe se donner à l'hëte qui pMK. au Kioter venu.

M, MMr!ce LaaMrre tomba sur le coup; un nëdecie. appelé immédiatement. lui donna !<e remieM soins et le mit an etatd Mre tranaMM 'a son domicile, rue Chaue-JLa ;ar<.

On croit que te poumon droit a été effleuré, nais non pas touché. Quoi qui) en soit. M. Maaice Latserre a toute sa connaissance et le méjecin qui le soigne pense que sa guéridon N est tu'une question de tempe.

En raison des travaux qui s'exécutent en ce moNMWt à la <ahM'M des Ma<'tujMa, <Mia iestinés à t'Exposition d'art français -dû SaintMtersbourg, organisée par la Société nnpchate i EtTcouraement des arts avec le tonffurs de aotre confrère Thiebauit-iasoo, serout reçus, MU à la (jtrM d« Machines, BMM au Cama)iisariat des Expositions, i8?, rue de lTnivcrsité. La dernière limite pour la récepUon dea cahots Mt U) au 3G novembre.

La Cour criminel, de Genève vient de condamner à la réclusion perptueXe le sauvage meurtrier d l'impératrice d'Autriche St Lu<eni avait commis son horrible forfait il Lucarne, où la peine de mort n e:<t pas abolie comme à Genève, il aurait été eertaiaemtt condamné il subir la peine capitale.

A l'étranger, La peine de mort nMt petS Universeitemeut appliquée. Elle l'est en AtienMgnf, en Autriche, en en Danemark, en Hussie, en Serbie, en Bu)gahe, en Suède et en Norvège, aux Etats-Unis, au Japon et en Chine. En Belgique et en Italie la peine capit&te n'existe plus que théoriquement. Nos voisine de Brique se payent cependant tf luxe duo bourreau, dont la fonclion est purement. hono) niqua et qui s appeHe Monsieur de Liège, du nom de la ville dans i&qucne il réside.

\'o;'«<M! maintenant ''nnmcnt sont pratiquées les exécution,; dans ces d)(!crents pays. Eu Angleterre, les condamnée t mort sont pendus dans la cour de la prison. En et à Hambourg, c'est la guillotine qui fonctionne, tandis que dans tout le territcure de la Pruf-sc. c Mt la hache qui règle la dette contractée par les .Msaasins envers la société. Il en est de même en Suède et en \orYt''i!< où tes exécutions ont lieu l'intérieur des prison: et en Danemark, où elles sont fsutea en pteine campagne.

La pendaison est appliquée, en Authche. aux condamnés il. mort et en présence seulement des autorites civiles et judiciaires. En HnMie et aux Etats-Unis, on pratique aussi le système de la pendaison; par contre, en Serbie, tes condamnes sont fusillés à bout portant.

Entin. en Espagne, c'est le garrot qui tranche les jours des condamnés. Ce supplicie est particutierement effrnyabte. Lex xpeetatfttrit quai entourfnt l'estrade xur laquelle est monté le condamne entendent craquer les vertèbres de ce dernior.On a vu souvent des cuheux –o–

Qui veut gagner 50.000 francs de prime eL s'assurer une rente d'au moins deux millions et demi jus<)u'A la ftn de ses jours

Ceci n'est pas une réclame, encore moins une vaio'' plaisanterie. C'est bel et bien, comme disent têt gens de toi. une offre réelle.

Le trouvernemHnt de)a?<ouve)te-Zët)tndevipct, en enet, de prnposer par la voie dos journaux un prix de 2.0 ityres sterling à celui ou à CtUe qui trouvera te meilleur procédé, a<Mt mécanique soit ctunnquc, pour traiter la tibre indtene connue par les savants soua te nom de ji/MM'mum tenace.

[t s' t.cit d'une espèce de chanvre dont la ttbre eat extrêmement raitante et portant presque aussi fine que de la soie. Par un procède très primitif, les Maoria traitent t'écorce du phormium, dont les qualités leur étaient connues le du sicete. Mi'! tn nuvcrnouoit estime qu'une méthode jus scientmque donnerait de meneilleux r<B)tals industriels et réduirait les pt-ix de revint. Comme la production actuelle eat de tonnes par an. en supposant ce qui est plutôt auiOMuM de la réalité que t'inveuteur du nouveau procède gagne i25 francs par tanne traitées, ce serait pour lui un revt'nja annuet as6ur6 de 3,900.0'M francs au tnininnna.. Snr le hnn)''Yard

HtAitM-rt?

Oh t Albert. it est en province, maintenant- Il le sac.

Il a donc hérite?

hou. Il fait ses treize jours t

TEmTiYE DASSASSmT ET SUICIDE n.tr-)e-Duc. H ro\ 'ttbrc.

)cp!ty&.tt;utt(;u).Lnui<,dt:rrm'rc.t).aCt<.nx-sut'Meusc. canlon de Siuttt-Mihie).

Vers onze heures du snir, te nenttr

Folliard, figé de cintjn&ate-eix <tM, mcnt<)«t)nciUatt<;ir))set. depuix t;

à La Cruix, a bies'- de .}Uttt

rt'('')Vt'tm.i!!r'M'.Ma<t)ii'<<'H))r') dc treu ''dut notrmttiJutt'a! Hourj<u, ;¡ lA. Croix. la tempf. Son état c<<!

Deux des qufttrcs balles reçues par sa victim*! ont pu ètre xtrtutea et ut espoir d< lt sauver ncsfpaspcTt].

Fo)tia!'<), dt'puii! ']u il .1 .ibAn'nc sa femme .tReim9.<iv.uttH.)!)!H:nt iivnt;M.tt)utt)e Humbert. La \fii!' !'t t; Mu)f: Fu))ia),'t 1 est v<-ntj<* Mm<'iieu. pfs ,le !Ée & ta Rr«tx dffn'ttidcr à sou tum oc t';j'f<tdre La VM Mtnmune.

Ce dernier J'aurait. parâît-tt, tort m la femme téittme a

tes c.ttK.mx chez Mm.* Hotntnn.

ne, âpres avoir tup<u.t\<u)(. tué MECSEMISEAYECSMatFAM Une découverte navrante it été (M( hier mattth & *'ahtt-!)eni., dans nn petit pp&rtCfHCBt. situé au cimjuit'Utt; étage de la tt!9*ea p)'t.'mt. te tt fr du squnre 'fttMt's.

Pruvcnu par de'- an, ,'avait pas \'tt !& nUectnnpctit.-fUa'' feu<'Mjour:<,M. ren.tit. à leur t!«mieUc ,du oovrir la porte. n < trouva )'oan5m-

Car, il le sentait hien, à sa Muiffme. à sa. 1 colère; efle 6tait vrait, t histoire raconta si dirètement par e<*t honatc. cet homme qu'ii allait tuer parte qu'il ftUfut tuer et, eecret-Ht. mais qu'il ne hht pu antant quit méprisait cette erture qu'il avait si KtHemMtt aimée.

Uui follement. pendant ffn'ti le tMïn:iJt dans !a iionte. dans la boue.

Etait-it seulement le premier, ce s)e-!ic<ttemMit, qu'elle avait attiré. euiHetM presque ?.

Pendant ce mois de jniHt. quand Il !tvit quittée. quittée pour la pretnre fi*' depuis ci<[<t ans. depuis leur mariage. parce qu'il avait été brasqnement appelé aux Tuilerie! parce qu'il devjttt aceompagner l'Empereur. pan'<; qu'il l'avait suivi jusqu'après Sedan. Comt)i"n en <M<t<t-t! à Botstnarand, de ces oftMra au château'

Et lui, niais. triple ntaie. qui, aj!< Je <MMetre, avatt tout brave! pour revanir jusqu'à elle.

Lut qui avait p!<;)ir de tendre')' !<)r<q))e follement Mmdienne! elle lui ci il sautée au cou et qu'eue lui avait < Le bon Dieu nous donne enfin un entant.

Ah' dérision 1 Cet enfant survenu après cinq ans de mariage. le premier. le seul. cet enfant né.

tl comptait n6\'rens<'ment

Oui, ne neuf mois après l'outrage. Et il se labourait la. poitrine

H n'est pas à mui, cet enhat' Il est l'autre Ah comme ils Mueront cher le dÊoutre où s'effondre ma vle C<Mamt ils le paieront cher. tous tous.

Et qu&ad i tube vini luuet ccntK la clarté

bie spfetMte tM otd'u'raa de la mère et de t'en-' tant étaient <!tendtM sur 1$ Jit, eu plewe decompcsittn.

An ,¡¡dieu Je tt pièce se trouvait un énorme fourneau de cume duquel on avait arraché le, tuyaux,

One tettn- sur ta .idresséw police, ?'! CMtnit&reqtif la mttheureh Jt.<t. la' mort &vec sun enfant par cum j ttirt'o laquelle elle se trouvait depuis rabsmdom de tHith. M Thomas.

Ce dernier, qui avait la fille de M Uencux –vcu\ garçon de cinq anx ft; u' tum))m!t<t.SttMnaM tr&v.uU.nt do .)i MfMK'MtMMtttse.

AtasnitedoquefeMes conttnuctto?. !c utMi avail <tU)tK M. Mxm« il y environ troM ae!UinM.

L)\rM 4 ecf sfatM ressources, triait étant venu il t)*< maLtiquf. Mtnc 'r<)omf!, qui, devait deux termes t aon prophMtro, rotMMut alors d'en finir avec la vie et deutraîner afvee' eHc son tite <t)My 'Port.

M<u'dt a<H! <tUe 'tatertntit chct etta st mett.ut il. cxtkutwa SM fatat projet,

LES TRIBUNAUX SUITE OU fMOCtS LUCHEM

Lochen: pourvu cu Il 'tpr<tb.Lbiequ)) n'!t an< sou puu!u! .ju ) cfrtstim'tiBMt anal wa tit Cour t)< <

rënnie, que ttour tsterun t'<-u )'t..ts à la pnson ptve<tt<v<! de Sj)at-AntM))<i\;u)t d éirc [ur la dëtcuttuu t)erp<;t.ue à la pr)<=nn de )'Rv<'h6. Chtnbfc J ttmtrm'.UcMt de Uottcw rMdtt une or<)"nn<mM de non-lieu en tes cotn{t)4eea de t.nch

infftrfci'cs Jt'ftns t'trrpst..<t't)')

sunt tes not'ums U;'n. et (tUndueci, MMfchistea <iM)t!t'<'u\. 'tUt <ut fait ) npoi<)«M du aime de Lufh' uL

Maruneth et Ouaduco ont dfi exeutaét dttfttte.

NOUVELLES JUDICIAIRES La Cour d'assises du PM-de-C.t)<ns vient ,le jutfer M. Bmite ftn)&t. âgé de vingt et oa <ui", cotnpXM&tt pour avoir Ur des de reotwer sur eon. père, qui aval des t'cup.tcs s<t bru et qac sou (fts avait stit'prb eu criminfup avec e«e.

L'accusé a été

BULLETIN DU TRAVA!! u e« a<L6tx

On mMdc d'AIgur:

L!i Kr\'csc continue dMS le r.dmf bacht. <tesMptë le! pft')MMM)a de t. On attend la déetsiee de t& Comt de fer sur route» de t'Aëfte, qtu ptoijttteBMMt eceptcra

Les triM recommenceraient, dAns «<Wt t circuler t o.u'tM' <e lundi.

Un d<!bfdc<u, Pm) .le BKtcinq ans et demeurant t&. tmpa8"t; Simea, 8<) prenait d.<: tvnt-hier. vers onM du soir, &vt:c ua ouvrier tnfn, Gu<t«<t Stound. ë de vingt au et detueurMt nt< de Bièvre. La quM'«))e ne tr<<* pas & en rixe. et, tant à coups du pied qu<' de j'oins, les eux hommes sf ti\rertt lino t<'))ih!c batiu)'m. cours do );tqucHt' tu tnitQott. it\H(' uue )))t)!(r)ho de boxeur, errvoya t six. rapnCN son .xhters.nre rouicr tuf la chimaaÉe. Pris d'uuc fureur Psm) Cmj,a)tt<, sfrOtdc sa poche Ma tons cnuteau & \irct<' précipitant )tar<on ,t'un irr<t8<<t<tbte <)an,tui planta t'fMme terrible U.àt)s )e che.

t.a tarot, .111 enntpau ju.u )m )T)M<'hn dans te corpt de ) i<tf«rtun<* ot<vti<*t' 'tt & terre MM j'tMMMr MB cri. et qui !<enM)<t<ft«Wimt que tt''t[)!)iH8 du meu.rtre aiHut ?<*

la vue de sa mi jwd.ttt le Il f)et*' de non *«)'' r' le -tébarrdeur senfmt, mina v); ent peursuivi it dut s'su'rAter, il. bout

néfMumen). d6tnnn!n<' A jnc riaune potttixtttepet. '?') <-<Mt)e;)n au [totn n«'r<!«*:< dt'vcahu!' !t' )'r<jMitttt<<Mt'ait

Sa.n*' )ftt<m)t)cr «n mrdiett de (a paix s'a nuv:t )t' «()), ppt<t)t !o tneurhf )in.'tt:n:n)t, nnet),)<"i. HctK:)' Mn arme.

Conduit aunt'ste, il f)'tuante par M. M<ebut. par tt's saine d)«) il [ut envoya M Utt- 't1hnur''uf !') ,.t.)e CI '.i t!)ia Ja<o«ste

I) y a qwtqw temps. un<' <<;nnf not..t]t<'rade vtnpt-n' uf tus. <).'tn<:ur)int f<t< ti'' Rott'ii, th.UtduHn.ut le ttottit'ttc dfhu'-tnt & soa mtri qn'rth: attatt se rermicr' chez ses parents, qoi htb)teat dans ta fMtnneue do Parit!.

ther Mtr, vr!. dtï hourct. M. 'rhtey M tK)U\tt it la terr!m«t- d'ttn r.tfc de la n)'; tien PYr<'n<Scs,!nrb'jn')! !tp<;T<,ut ta fuitho engnt<* d'un ,j<tf)e hottune.

M. Tbaty .tpMtrophjt vtr'trmïn' nt s Haorne ct .tt..jt. A un Il!' int <fa.nt h< rwmcr terrer cOtpmm de Il. 'nmtf)

Ce f)t[tf!U)L, sa ;n''t))!t.t sur sondverd <«))S)dertMt de ptub 'munit: un .rival et <Mt dMM t< <M à t'tdc .l'un m<<ttnent

.;i)Ufb)C fttt aUM<M'

rt reri' '(e poh' !)qne.

t)tW"Merrx'r't peu fTun. et qut n'f t faMnt de Mnx' Th< Il a reçH -t t <t< snr sa demande rcendutt en Mero ai Si)11 dKt'Mte

[n<err<<\ M. Tbtey a déclare qtiit avait i dans u «cc&s de jataotte. et a mMifc'!t< te t<ua <KMd re de M CMtptMo M tiCO.

1l a été !n<«t!& tt Justtew. Mfit CMt/M

.maeea. était viftime d'nn tadh idu qot

de la lampe dont la N&mme '<ibH<)tnt, KMpft <M Hot'-mttamt était toujours Mcadé &<Mt<tM wt « avait tu6 une fM de col6ro et de dsapotf. On frappitit ducrtement à sa purte.

C étMCttt «'s trnotnf.

CMmmM! )t<nsmMMui, voua ne voua éte pu eouxM* C'Mt Men tmpnMtent, une nuit de veille quand oa doit aller sur je terrain.

Il eut rm tMtMiw «HBfMe

et vous le VMTet bleu,

Il

Lendtn«m de f<te

Le at avait MMe«é t!&t)be <m ata de ('ptfmbrf gris, hnMteax. Kt&<-t. Dans un coin du pan*. cinq ))"nn<w. t moins et le docteur Evrard faix baese.

A écart, 6!o!ti6a t'ün de raotift, le@ adversaires attendaient.

Ua des MnMiaa fil <raeî<!Ncs pas vers an

KtMW une foi", mf !tppe!o?)9 A votn- énéroe ')<< avez fait vos preuves \u' :;est p<M en qtMMtion.

C'est votre opinion, monsieur de Pfbots, r<pO!Mt!t tècht'ntent Henri de !MMn# tand, ce n'Mi pu t mienne.

Kt.conunc M. de PontrAde h;n)tiHnt nerveuaeotfnt les épaules en murmurât FtntMone-en tout de suite.

Déposez vos vêtements, tnessteuM, Méprit .meattôi, m ton de


assez adroitement ses dessins st en inondait tes marchés français et étrangers au grand dctrt- ment des o'uvres authentiques du mattre. Jusqu ici cet individu était reste introuvable; hier, grâce a M. Mesonet, marchand de médailles, 33, faubourg Saint-Denis, et Sur sa ruisition, il a pu être arrête par tes soins de M. Areher, commissaire de pohce. Accident causé par un Chien Un individu, uomm Joseph Man«in, nettoyait hier matin la devanture d'un magasin de la rue de la Chauase-d Antin et, pour Mro son travail, était monte sur une échelle,

Tout à coup, un énorme terre neuve passa à toute vitesse et bouscula. i'ëcheHe. qui abattit sur te trottoir en entraînant l'ouvrier.

Le malheureux tomba d'une façon ami malencontreuse qu'il se lit à la tête une blessure profonde.

Après avoir reçu des soins dans une pharmacie, le il été reconduit en voiture à son domicilc, t nf; Brisemiche, par )c3 soins de M. Guétun, eommissaire de police du quartier. Oeux Brute$

Hier soir. vers onze beuref, deux débardeurs nommer Je.ut Vc;inct, -le de trente et t'aui Sangier, âgé de quarante-cinq ans, demeurant tous deux clans un hôtel arni de la rue df Crime' ctr()U\.iientd.n:.s un dfbtt de \i-')!;ta rue d'Attemane, lorsqu'une discussion utov* tout à coup entre eux.

Le débitant tenta de mettre ses clients d'accord, mais il n'y réussit pas et jugea prudent d'envoyer quérir les gardien!} de ta paix.

Sur ces entrefaites, un employé de eommerc': nommé Louis Leroy, âge de vingt-cinq ans. demeurant rue de BaRnotet. ayant pénétre le débit fut pris à partie par les ,)ardeur;¡ qui. après l'avoir osaièrement injurié, !c rouetent de coups et jctt'rent sur lui une lampe à pétrote.

Les agents arrivèrent fort heureusement !t tetupa pour secourir le malheureux employé de commercf, dont les vêtement commençaient déjà à s'enn.nn<ner.

Louis Leroy a, néanmoins. brui; ;issr'y. grièvement à la figure et aux mains; Il se ptjjut. en outre de nombreuses contusions provenant des coupe qui lui ont été donnas par les forccnc. L'infortuné a reçu des soins dans une p)ia.nm'cie, puis il a été conduit à l'hôpital Bichat. Les coupables ont été. malgré leur rRsisfanrf. conduits au poste de police, (t'oa..tprcs iui.tiugatoire, ils ont été dirige sur te Dépôt.

La Fotle

Un gardien de la paix du neuvième arrondissement, de service la nuit dernière aux abords de ) ë)i:M Notre-Dame-de-Lorette, était fort surpris d apercevoir au milieu du la rue Bourdaloue un individu complètement nu.

L'agent s':ipprocha et demanda t'homme en ju'if faisait là. L'autre lui répondit qu'il venait de mettre une cravate Manche et se passait de la poudre de riz sur la figure pour aitor a t'Opère a ta représentation de gâta en l'honneur du T'Mr.

L'agent, qui comprit que ce noctambule était fou, vit à terre une malle, deux valises, une eaisse et un pliant attach<:s ensemble avec uue corde.

Ceci, dit l'homme en voyant le gardien retcarder ·es est mort train spécial il conttMit une garrle-robe superbe pour assister aux têtes, etc-, etc.

Cet individu, nommé Jean Dutiron, .(ge de trente-quatre ans, qui n'a pu indiquer son dotniciic, a et conduitau commissariat de M. Guénin, puis ensuite a t'innrmorie spéciale du Dêp&t.

<. Depuis la mort de son fils unique, survenue a la suite d'un accident, un anoen ingéoieur. M. Louis Payet, âgé do soixaute-aix ans, demeurant ru<; HoUvar, donnait des signets évidents de dérangement cérébral.

Dans la matinée d'hier, ta malheureux fut soudain pris d'un accès de folie furicose; il se ntit à pousser des cris epouvantaNe-' et .jeta une partie de son mobilier par tes fenêtre de son domicile.

La jeune Elisa Moniot, âgée de sept ans, qui se trouvait à ce moment dans la cour de la maison, fut atteinte à la t6tc et assez grièvement blessée par un objet tance par le fou.

Ce n'est qu'avec les plus Kr"dcs difficultés que l'on a pu s'emparer du dément et le catmer. L'infortuné a été dirigé sur t'innrmcric spéciale du Dépôt en attendant snn admission dans une maison df santé spéciale.

AUTOUR DE PARIS JLeatos-Porrct. M. Boutineau. commisair'' de police, a envnyé hier au Dépôt un nommé Alphonse Boit, &e de vingt ans. demeurant 90, rue du Bois, qui avait horribh'ment brut.dise sa mère, contre laquelle il avait souvent profère des menaces de mort.

Hier matin, on a trouvé mort dans M chambre, un emptoyc M. A. âgé de trentesix ans, la tempe droitetrouee d'une balle de revolver.

Sursatnb)e c'tait une lettre adressée à son frère dans qncHc il lui disait que se reconuaissMtt atteint d'une maladie incurable, it pré- férait en finir avec la vie.

CtjtC&y. Mme veuve Nebout, ae de cinquante-cinq ans, demeurant rue de Paris, M. est tombée hier dans la rue de Paris et s'est fractur'' ta jatnbc droite.

Elle a été transportée dans un état grave il. l'hôpital Heaujon.

Une ft))ctte de trnis an?, Jutiette Titmont. dont (es parants habitent 1, rue des Cites, a renversé sur elle, hier matin, d la graisse bouit)ante<*t a été horhbtemcnt brûlée. Elle a été transportée ù t'hûpitat Trousseau, où Bon état a été jugé des plus graves.

J'ntt. Deux cambrioleurs, Pierre \'urei) et Ludo\tc ChM:k. tous deux Acs de vingt et un ans. sciaient introduits la nuit dernière dans une propriété située 20, rue Jacqucs-Ctdin, appartenant à M. Noét. Surpris par ce dernier, ils te menacèrent de poignards dont ils étaient arHtëa et prirent la fuite.

Néanmoins ils ont été rejoints et arrêtes t):u' deux gardien de la paix qut tes ont mis à la disposition de M. Fagard, commissaire de police.

SaiMt-MatKM. Vendredi soir, àonze heures, dee agen de ronde à la barrière ont trouvé touchée dans tes fosses des fortifications toute une fami))p composée du père, de la mère, d'une petite fille de quatre ans et d'une seconde de deux ans.

Les mamettreux allaient ainsi passer la nuit à la belle étoite. La veille ils avaient vendn pour 3 francs la dernière paillasse qui leur restait de leur mobilier, avaient quitte la rue du CoqFrançais, aux où ils habitaient, décides à se rendre à pied à LiUe, leur pays, où on leur tvaitprGOMSde ( ouvrage.

M. uumafi, commissaire de police, a pris les mesurer nécaaires pour faire rapatrier cette matheun'ue famille.

JMoB<reuM-s<tas-JScs. –L&nutt dM-cière, un

N* 39. Feuilleton du Pt!T!T PARiStBN. MORTEL OLTRAGE CRAtD ROMAN tËDtT

BBPXI&ME PARTŒ

SOLDATS DES ALPES

XI (suite)

te Second Ch&Ument

«.u'eipuy, stupéfait, regardatt le lieutenant.

Mon lieutenant, b&lbut-t-ii, mais, mon !i&u!<nM)t

Rftgon ne l'entendait pas.

Voici. t!i=.tit-i!. les paroles échangées entre nous. Mrcij.rny me dit <' La corde s'use contr'' le tranchant de la rocht n A quoi je me contentai de réphquer. apn'si exilmctt El! est solide encurc. mais si vous :tvczp! sur quoi le sergent descendit sans répliquer.

U unique murmura

Toujours la même provocation!

Kt X.on qui. peu à peu, chose sinu!iè)'<\ se ruMtt.ut. ainsi que reprennent leur sang-fr'ti'i Ifs hommes qui. dans une situatio)) saus issue, viennent de se soumettre à leur <i''ft!!M'e

Ct'st une faute grave, lieutenant!, très ,grave.

Je le &ab.

Dont vous aurez à répondre devant un tonseil de discipline.

Ragan ue dit rien cette fois. La menace lissait sur lui.

et iatenUtea.

nommé Paul Luieull, dont les vêtements étaient :ouvcrtti de sang. se présentait au poste de police ;t déclarait aux agents qu'à )'an)e des rues de Ia République et do Saint-Mandé Il avait été atLaquepar des malfaiteurs qui t'avaient frappé & soups de couteau à ta tête et & la poitrine. M. Dumas, commissaire de police, fit conduire le blessé à l'hôpital Saint-Antoine. Là on reconnut cet individu pour un malade sorti de traitement le matin même.

C'est en regagnant son domicile que te convalescent a été attaque et grièvement blessé. taccnaes. La Société de sauvetage (section de V'neennes) donnait hier soir sa fête annuelle dans tes salons Huiin. cours Mariny. '.Ni, Lefùvre, sénateur de fa Seine, asstste de M. Renaud, maire de Vincennes, présidait le banquet ottert & cette occasion. MM. Pierre Riehard.député;Gib<'rt.conseitier générât: Maître. conMiiter d'arrondissement; Uourdautt. maire de S.'dnt-Mandé, avaient pris placa à la table d'honneur,

La soirée s'est terminée par un concert suivi de bal.

La recette, destinée il la Caisse des secours de la Société, a été très fructueuse,

Da'is ta soirée, vers dix heures, un tramway a caibu, rue de l'Orangerie, prè2 de la rue Saint-Honoré, une voiture chargée de tonneaux vides.

Le rharretier et le marchand de tonneaux ont été bt<*Més tous les deux, ainsi que le cendueteur du tramway.

Le marchand de tonneaux, dont l'identité n'a pu être établie, a été transporté il. l'hôpital civiL Son état itt-pirc de graves inquiétudes. Il aurait taco)onn''vertébrate brisée en deux endroits. Le conducteur do tramway n'a pu être interrogé cause de ses blessures.

Meau.f. Hier, & la tombée de la nuit, une fillette de onze ans, la petite Atice Véron, demeurant chez ses parente, à Lagny. route de (jouveme. a été attaquée près du chemin du Tittet. en face la pépinière de M. Gatineau. par un misérable qui lui a jeté sur la icte un torchon et a tenta d'abuser d'elle,

Aux cris de la victime, qui relent de vives douleurs, un sieur Martin, domestique chez M. Lr'cqu", fruitier, rue t-'ouchcr-dK-C.tro), à Lagny, qui se t'enduit Uussy-S.unt-CefrKe. est accourut et a mis en fuite le misérable qui est recherché.

--<. Un nommé Jutes Taroux. âgé de soixantesix ans, nmcouvriRr, qui habitait 42, rue du Limon, ù La ertc-sous-Jouarre. s'est suicide avec du charbon dans son logement. Ce suicide est attribué à ia misère.

Montej'c<t!t. Un commencement d'incendie s'est rléclaré dans les remises de M. Jérôme Mitoche. faubourg Saint-Nicotas. et a détruit la recette, laquello n était pas assurée. On ignore tes causes de cet incendie.

r/' OCTy/.VFN?

L'ALMANACH ILLUSTRE DU

Petit Parisien

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KEUtLLY-LEVALLOtS

Mt<M<t<j< du samedi novembre

I,a SoriëtM du Demi-Sang a donné, hier, une réunion Ut' sou hippodrome spéiat de Neuitty-Levattois.

L assistance était nombreuse, et bien que les champs fussent moins fourni que d'habitude, les courses ont été très intéress:uttes.

On attendait avec une certaine impatience la nouvelle rencontre de Hegrano et de Danavato. Celle-ci avait si tacitement battu Rerana samedi dernier qu'elle partait appuyée de ta faveur pt'ntc. Il y avait cepcttdant bien des réserves a faire sur la course précédente; la pouliche de Foulon avait montré une mauvaise humeur manifeste il s'employer, et ce n'est que vers la tm du parcours que son et habile jockey, M. Fouton fils, avait réussi à la mettre dans son action, la faisant finir de façon très brillante, mai:' un peu tardive.

ther. la revanche a été complète: Regrana, quelques hésitations pendant te premier tour, a pris délibérément la Mtc après t.OOO mètres, et elle a accompli tes ,MO mètres dans une allure aisée et couht.ute et sans une seule faute, qui ne devait laisser aucune chance & Ranavaio: de f.ut, elle n'a pas pu être approchée, et a fini, hattant sa rivale de dix secondes. Entre etles rleux, Quine a pris t seconde ptace, devançant Ranavato d'une seconde i/o.

Les antres courses ont été f;agnées par les favoris. Yoi)à une phrase qu'un chroniqueur sportif ne rencontre pas souvent sous sa plume.

PRIX MODESTIE. Au trot attelé. .fM francs, mètres. i" Ogive, 2.t; 2, i'auiine, 7/t; 3' Pa,tret, 5/L

Non ptacés Océauie, Rosette, Quatre Quartiers. Vitesses (;'?'' 3/3. 6,2C" t/5. CS'

PRIX RtYOLf. Au trot ntouté, 3.000 francs, mètres. i" Hegrana, 6/4; Z* Quille, 10/1; 3' Hinavio. 5/t.

;Sot) placés: Ritournelle. Rafale, Piombino. Y itères G'37" !f5, 6't6" t,5. 6'H" 2 'j. PRIX UmL.–Aurot attelé, 4.<)0<i tranc!3JOO mitres, Il, Hivate. <</4; 2* Hoséotc, lui 1 3' Rachel, 61.

Non ptttcéa Reinette. Roxane, Réjouie, ReineCtaudf (Kozier). Hodanthe. Besancon.

Vitesses 63", 6'M" 6'3U

Le capitaine ramassa les morceaux de la corda et tout en les examinant

Ainsi averti et en prévision d'un accident, vous avez dû. pendant que te sergent descendait, veiller sur la corde et la tenir. Il eût été si simple de raccrocher plus bas! Vous m entendeï, lieutenant?.

Tout en partant. Duroque mettait bout à bout les deux extrémités.

Et il disait, pendant que Mareigny, Goliath et Bastille, ardemment regardaient Ragon. Oui, cela est visible. le frottement a usé la corde.

Ragon tressaillit. tourna les yeux vers le sergent.

Le sergent souriait.

Alors, lui-même, brusquement, saisit la corde qu'il arracha presque des mains de Duroque et l'examina.

Puis, il la laissa retomber, et. anéanti, s'é croula sur une chaise. le vis'tge dans les maius eonvulstesutrees dans sou front. Marcigny pensait

Est-il vaincu, cette fois t

Duroque, un peu interdit, ne se sentait plus maître de la situation. Quelque chose lui échappait. Il allait à tâtons dans le vide. Tout à coup, Rgoo se soulève pénible- meut

Mon capitaine, veuillez dire à ces hommes do s'éloigner.

Il désignait Goiiath et Bastille.

Duroquo tit un geste, amicalement.

Goliatu et Rastille sortirent.

Et lorsqu ils eurent franchi le seuil, Goliath respira

Ouf J'aime mieux être dehors que dedans.

Tu parles

Debout, se r&Cermiis&nt. Raton disait: ¥QU wuûM (mandci M

PRIX TBE HttR-OF-LttNE. Au trût monte, 3,000 fr&nos. 3.200 mètres. la Rainette, 6/t; RitourneUe, 6/i 3' Rhéa, 8/t.

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Vitesses 5'2T" 5'29" 2.'5, 5'31".

PRIX MtLTox. International. au trot attelé; 2,0û0 francs, 3,700 mètres. t" Qui Va La, 4/5; Ouarantaine. 1; i 3' Qu en Dira-t'on,6/1. Non placés Picotin. Ollie.

Vitesse,;¡ 5'29". 50" t/5.5'3i".

RÉSULTATS DU PARI MOTUtL

!r&) Ogive. G 'BM n.. RMéote.-P M. MM P 9 9 Rachet P H il 50 Pauttne P 10 MM Rainette-G iïM iiM Regrana-.G Ut: 50 P.. 7M P ? 7 50 8 R'.tonmeP a M Quine P M MM QtuV&L&G i050 tOM) Riva.G M- la 50 P 7 M P 7 QuMMt". P 8 50 a 50

VCEU MODESTE:

Si j'avais seulement en poche

Douze sols tournoi?, dit Gavroche,

J'irais me payer tout de go

Un fameux savon du Coao.

Joseph MauNt au parfumeur t tCtOf <tMSt<f. UNE ENFANT MARTYRE Lorient, t novembre

Depuis quelques années habitaient dans une routotte rue du Cimetière, à Lorient, le vannier 1 ambulant Gress.afc de quarante-huit ans.originaire des Charentes, et sa femme, âgée de vingthuit ans, dont il avait trois enfante.

Un de ces étants, la petite Catherine, âgée de huit mois, mourait dans la nuit d avant-hier. et le médecin qui constata le décès remarqua sur le corps du pauvre bébé des marques de cou ps. It fit surseoir a i inhumation et le cadavre fut transporté à l'hospice pour y être autopsié. En même temjM une information, ouverte par ta Justice, donnait tes renseignements les plus dcf.tvorabtcs sur tes époux Gress, qui furent écroués.

il smMe résulter de l'enquête que la petite Catherine aurait été éteunee par son père qui s'enivrait fréquemment et brutalisait ators ses enfanta.

Ce père indigne prétend qu'il a trouvé en s'éveillant la fillette morte et qu'ette a été étocffée involontairement par.sa mère qui dormait à cûté de)te.

La mère dit du contraire que c'est Grcss qui a dû tuer sa Oile sans le vouloir en la battant la veille au soir, dans un moment d'ivresse. Enfin, les accusés ontfaitdautresdéctarations contradictoires à des voisins, et leurs autres enfauta portent aussi des traces de coups. L'instructionse poursuit.

Après le repas, pour fcititr la dipesti&n, dissiper la migraine, il suftit de prendre s gouttes d'alcool de menthe DE: TUCQLES sur un morceau de sucre. Ext))* du H)c<t)M. LA TEMPÉRATURE not'f))!t)'< «7*7<M<r<<e fsntMf, <*j<<H) de <aM)Mttt. .s'am Nr/cf.

tfw <<M soleil d 7 A. c, coucher Il 4 A. Z.<:M<' de la lune a cOKCr à A.

Le temps se maintient toujours au beau, avec brumes dans la mattncf et )a soirée.

Les hataea pressions du large envabissent peu à peu <)u'*st et le nord=ouest de t Europe et vont amener bientôt des mauvais temps.

), a)r<* sujrieurc à 7<i5 ni,'n) est refoulée rets t'est, elle s ctfud encore de la Scandinavie H. ta merKoi) HH;r matin. le vent était faih)e ou modéré d'entre at et sud sur nus eûtes de la Mancttt* et de t Océan, il prt'nait de la forc<* de l'est en Provence. b<'s ptufes sont M,<natees à rentrât: de ta Manette <'n France, des orages ont <:t'!at<! dan!! )e sud ouest <'t on a rcuetUi sa <n,'m d'eau à Perpignan, i au Pic-dutidi. 5 a biarritx.

La température est en hausse.

Hier matin, le thennometre marquait: l*aKuo''io. 6 :t Paris, 19 à Alger et Il Monaco.

On notait K' au Puv de-Dôme, 3 au Venteux, 3 au Pic-dû Midi.

En France, un temp? pluvieux est probable dans 1 ouest et te sud lu température < a se tenir assez étcvec.

situation parttcuttt-rf aux ports français sur la mer du Nord, mer belle a Dnnhcrquf sur la Manette. m''t' b<)e à <:a!nis. a Boutonne, ttouteuse au !iavr)*. heïïe :t sur i Océan, mer belle )!rcst et à Lorient sur la MéftitprranM. mer houtense A M.rsetUe et it SicM, npitee !t \if'e. Eu (.or. me!' belle aux ites SanKuinntres. Variations at)nosph'*ri<tu< du samedi 12 novembre, a notre salle des dëpechM

HEURES AXOMETtU: TMERMOMËTR!! AShmattn K7* il* au-dessus de 0. Midi ?SC -1- H'

4 h.sotr ?55 M'nott 't NAVKtAnONFUJViALE. –H novembre, 7 heures ttAU'rK-SMN. Pont de Seine. à Montereau. t*<3; refuse de Varennes, pont de Me.tun. 2*M pom de Corhed. de Port-A-Ang)a.ts, MA«KE. Pertuis de Damerv. t'35. ecluse de ChaUfcrt, 0*4S, écluse de Chareuton. t'Ot

HASSK SKf;. Eciuse du canal Saint-Martin. :C3 pont de la TourneHe. pont Royal, !t7 6ctu'<c de Suresnes. 5*U barrage de Btxcns. 3*i2 pont de Mante:}, 2*M éciuse de Mericourt.

OtM. Barra..e de Venette. t-28

DEPARTEMENTS m !tOS COfmESPO'ONTS PjmTtCUt.ttM) Samedi 12 novembre.

Ch'rtrt*. Hier soir, vers quatre heures, un in<'t'ndic a éclaté au hameau de Breez, commune d Umpc.).u, dans des b.it:ment9 appartenant à M. tsambert, charretier à la Yanves, commune de Paiiacau (Seine-ct-Oise). La maison d'habitation, un fournit, une étable et un hangar ont été détruits. Les pertes s'élèvent à plusieurs miitieM de francs. C'est un jeune enfant d' dix ans, Emite Petit, domicilié chez ses parents, qui a uns te feu en jouant avec des attumcttcs. *m)*H<. L'express de une heure quatre <tu matin, venant de Calais, en arrivant a quatre heures du matin & Amiens a tamponné nue machine en manœuvres qui se rendait au dépôt des machines. Quatre personnes ont été contusionnées.

Saint-Quentin. Un incendie a éclaté hier matin vers dix heures à ont-d'0rij);ny. dans la maison occupée par les époux François, manouvricrs.Aee moment ceux-ci étaient aux champs, et leurs deux enfants, rainé âgé de cinq ans, le cadet âgé de deux ans. se trouvaient seudans le logement. Le premier a été si grièvement brûle qu'on ne conserve aucun espoir de le sauver. Quant au second, son cadavre a été retrouvé < comptctementcarbo!us< derrière une porte que le pauvre petit avait dû égayer d'ouvrir. XtMW*. On vient d'arrêter à [)ouen un individu d'origine italienne, nommé Jean BapUste B<*) monde, de trente-trois ans, mécan)c<en. qui est fortement soupçonné d'Être lautcur de

sergent à quel travail il s'est Hvré sur ces corder, tout à l'heure, avant qu'on vous les apportitt.

Marcigny se troublait, effaré.

Mais, mon lieutenant, répétait-il, mou lieutenant.

Et ses yeux suppliaient, essayaient de faire comprendre.

Puisqu'il ne répond pas, moi, je vais répondre pour lui. Les deux extrémités de la corde ne sont pas celles qui se sont rompues. Lorsque ? sergent descendait, il y avait un toron ou deux de désagrégés. et la corde était bien capable de te porter, car il n'est pas lourd. Pour que la corde se rompit complétement, il a fallu qu'on l'y aidât. Sous le coup d'une violente émotion, le capitaine se dressa, face à face avec le lieutenant.

Achevez, dit-il d'une voix brève. car vous en avez trop dit. Vous étiez seut sur la corniche, quand le sous-ofncier descendait, seul, n est-ce pas <

Seul!

Qui donc aurait commis 1 infâme action à laquelle vous venez de faire si clairement aUus'on?.

Concluez vous-méme dit le malheureux.

Vous ) voue!

Moi. D'un coup de couteau, j'ai tranché la corde, et le sergent est tombé.

Vous avez fait cela, vous?.-

Je l'ai fait.

Alors, le capitaine se recula épouvanté, comme devant une bête dangereuse. Certes, il le croyait fou' Et, sur le premiermoment, il n'ajoutait pas foi à un pareil aveu. Le lieutenant devina, seeeaa la tête M dit Je ne suis pas fou.IateïMSat!<heigDj.

)'assM6inat commis au UvM sur la personne de Mme Lopes

ALGERtE

<Ht*f Le getfvcrBeoi' généra! de l'Algérie vient d'adresser un premier secours de 900 francs & Mme Arganaud, dont le mari, tailleur de pierres, avait été, au cours d'une récente réunion électorale, frappé sï violemment qu'il a succombé à ses blessures, Arganaud faisait partie de la Ligue algérienne des travaittt urs français et nurait comme candidat ouvrier sur la liste opposée aux antisémites peur tes élections VELOGIFEDIE: -'RecoM' –MiRat, un jeune moto''yf)iste qui, croyons-nous, fera beaucoup parier de lui avant peu. vient de battre hier à Auteuil le record <fe l'heure pour trieycte il pétrole, faisant 46 kilomètres 500 miAres dans tes soixante minutes.

HiK&t tentera sous peu d'autres performimees. Au T. C. f. Le Comité d'organiatiou du bal de bienfaisance que le Touring-Ctub organise pour le 7 janvier, à hôte! Contineittai, et dont le produit sera vofse à la Caisse de secours aux cantonnier& dont nous avons parlé, s'est réuni tuer, à deux heures, au siège social du Club.

Le Comité a tout d'abord arrêté le budget des dépenses Cettes-fi s'tteverent Il environ 5.5<M francs, déjà couverts, puisque ta recette assm'ce à ce moment dépasse 6 (100 frattf, avant m< me que les billets ne soient imprimes.

DE NOTRE CORRESPOOAT SPCtAL A BOROMJUX » Us<0f VHLOCtPÈDtQME OK FRAKCE. L.a d)6t"ihution des prix. métiUtet' et diplômes des épreuves unionistes de !)K)8, aura lieu en ance publique, au rand amphithéâtre de i'Athénee, le mardi ?2 courant, à huit heures et demie du soir. Cette réunion fera présidée par M. le doncleur G.tr&t, de) l'Académie des rt' et belles. lettres de Bordc.mx.

Nous reviendrons sur cette eu: nve. qui est la troisième organisée dans notre ville. fjE'jftTvro CYCLISTE

< Poun AVOIR à crédit une bicyclette do la grande marque uationaie Ciemcnt. il f.tutti'adrfsser au Crédit cycliste. it, rue GajUon, à Paris. Demander le catalogue envoyé franco. LA p.OtTtÈr.E'te Ctément.unemrh'Ut' tout premifr or'1rc, est vendue X75 ffancs !-eu)'ment. Et en réalité elle en vaut MO.

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Il faut distinguer tout d'abord entrp i'a.utnmobile qui doit servir exclusivement à une ou de)M personnes et celle qui est destinée à transporter une société de quatre, six ou huit voyageurs. Pour ta première ctéKurie. nous tt\<jns iit'jà mis uc. lecteurs en 'wde contre tes petites voiturcttM de dinercnts systèmes qui ont fait leur appitrition sur le marché. A notre avis, pour qu une voiture puisse transporter deux personnes et leur permette de passer partout, il faut qu'elle Mit munie d'un moteur du quatre chevaux au moins. Avec une force pareille, aucune côte Il'est à craindre, même si la voiture pèse 6 ou 800 ce qui est te cas pour tes véhicutes soHdement étabhs pour la route. Un moteur de six chevaux permettra évidemment d a.Uer ptus vite et de monter tes côtes plus rondement; il dépensera aussi pins d'essence et produira peut-être un peu ptus de trépidiition a l'arrêt. Le choix de t'amateur paisible devra donc se porter sur un de ces deux moteurs la question de la carrosserie et de la capote n'est qu'accessoire si c'est à un jeune homme que nous nous adrcssonsnous lits conseillerons le simple petit duc, slhs accessoire autre qu'un vêtement et nue couverture nnpermé&btes. il aura aiusi plub :'e)i ies p<MM' voir autour due lui et pour aller vite, et, si la pluie survient, les quclques gouttes qui lui gâteront au visage ne sont pas pour )')nquiét<*t'. Si, au conh.tire. le est d'un certain ge ou d'un tempérament dé)ic!tt- ou si encore U emmené régulièrement une dame qu'il veut pouvoir protéger, nous lui coneiOcrotM! la capote Mneric!iin<: cl le tablier de cuir. La voiture sera plus lourde et mitis rapide, mais il eu sortir.! uttact après t'averao la plus M'rr<e. Reste maintenant tes voiture à places mu)t!!<'r un moteur de moins de six chevaux; celuici sufttt à monter six ou huit pertonnes au haut de toutes les cotes. il. condition que la démuni ptication soit suffisante, mais il les montrera tout doucement: c'est-à-dire que les amateurs de vitesse raisonnabte feront b)cn de cttoisir un moteur de huit ou dix chevaux. lequel sera a"st'z puissant pour aO'router tes rampt-s les plus fortes il une allure suffisante.

\ous ne sommes pas d'avis de munir tes gro'tses voiture d'une de ces énormes capote;! qui les atourdissent vraiment trop le dais est tout indique ici, avec la gtacc d'avant mohi)'' et tes portières de cuir qui se roulent vers le hajut et oui ne s'abaissent que pour garantir contre ta l'Iule ou te sotei).

Noua n'nvons parlé que des extérieurs de la voiture et (le la forcu 'te son moteur. On connaît notre théorie au sujet de son mécanisme payer cher. payer ce qu'il faut, plutôt, pour avoir une voiture dont le système ait fait ses preuves. Et il n'en es! pas heaucoup Ou bien alors, s'en passer jusquà nouvel ordre.

BULLETIN FINANCIER Paris, 12 noveml)re.

La Bourse avait bien débute; bien que tes affaires fussent très calmes, les cours étaient très fermes.

Mais la tendance s'est modince ensuite et la dernière partie de la séance est beaucoup plus faible.

Après une semaine de fermeté générale. sinon de hausse, des réati-sationa bien naturelles se sont Droduites, et elles ont été niai supportées par le marché.

Le renchérissement due tardent sur toutes les places et la crainte d'une nouvelle élévation du taux de l'escompte à Bertin, élévation qni aurait son contre-coup à Londres et & Pans, produisent une mauvaise impression dans les cercles nnanciers.H ne faut pas oublier d'autre part que nous approchons de la liquidation de quinzaine. La Rente française perd 15 centimes & 101 T?, Parmi tes fonds étrangers, l'Italien recule de 91 ? à le Turc de 22 35 à 22 30.

L extérieure est en baisse de -<1 t2 à 41 30, ) quoique le cours du change espagnol se soit seot siblement amt'')io!'é depuis hier.

Marcigny n'a pu vous voir.

M&reigny m'a vu

Le capitaine, qui apeine à recouvrer son ealme, se tourne vers le sous-officier, et avec un geste de douce et ferme autorité Vous comprenez, sergent, qu ii me faut la vérité complète.

Mais M&rcigny, non moins ferme

Le lieutenant seul peut vous renseigner, mon capitaine. C'est moi qui suis tom- né. Comment aurais-je pu voir' C'est imPossible 1

Alors, Ragon

Soit. Demandez-lui donc, mon capitalne, pour quelle raison il s'est ingénié à <*<!&cer sur tes deux Oouts de la eorie rompue la trace bien nette et bien visible de mou couteau.

Marcinv baissa la tête.

Ragon voulait se livrer malgré tout. Le sergent ne pouvait plus ni le sauver ni le défendre.

Est-ce vri? fit Duroque. Répondez, sersent, pu oui ou par non

Oui.

Devant ce complet renoncement de Mmême, devant cette admirable abnégation, qu'il comprenait il. présent, le capitaine sentit ses yeux s'emplir de larmes. Cette victime avait pavéd d'arracber au estiment son bourreau. Ce soldat avait voulu, malgré tout, épargner son officier! Quelques mots lui échappèrnnt

Mon brave garçon mon brave garçon ü ne put dire que cela.

Ragos parlait, par phrases hachées, entrecoupées, d'une voix très basse, tremblante, et qu'on entendait à peine.

U livrait son co6ur, sa haine, ea honte, tes désespoirs, toute sa vie.

Les établissements de crédit sent fMee- La Banque de tth!! se tient à le Crédit tyoNnais recule de à MS, le CMdit foncier de Le Suez baisse de SMS à 36M.

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(30 pages de texte et de gfvurea) t.'AaWeuttur et t octroi, par ËucÈtt DN.*LMnne9f«phi« de Communes, par HttnT Mtw CUA'<D.

LM Producteurs tOrectt, par J Ro ( ttEvn'N' Ce nnméro, veritthtfment exceptionnel, rtnferme en outre d iulporUmts articles d aricuttuf' <oeMett<en terraine granitiques, sur .;< tn Corse. sur t.<rf(tttt<)<* des et "< subies cetttc année au cours de t .on par suite de la sct'herct', etc.. eu

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Et) éievit. il <'n\ ifnt d <'tter une étude de Ni. le dxteur !teftor Hert' sur la jtftM <K cA<: t<!c/, articles sur le JX<t< de Bfo« et tes CMM) ')'</<'f.

EnXn. <'n tuvrf) dans le numéro de t'taCHttttfe Aottreth' du celle ''cmine des arttc!t:s de <'t!'etf«<t«)'f. aint-i 'in une étude 'te rurale concùrnant la Loi sur f4 eA<M<< BULLETIN DU SAMHOt H '«.'VEMBHE I89S

Bttf.ttStOtittUoit 46 9;. Uct-entttte "t «M J&nv ils «i t5 Janv-fe.. ) M t ? t )'; i9 46 t! 4 pretniere 'M «) tt <& Stt;iM. !s t<)8 kilos Atetnet, !M 100 kilos 1 IL :!h.)/! It). '3 Il* 112

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Entt a'tt de Phitomon et Baurit. Scne de UMtM fte ttmxt. Mors et Vtta. BaH<tt tte CFUX)ËMB PARTIE

KemMa) (le Faust. MMitatton eur le i*' prétode de Ha' h K ttfttcte et tno tXMd de l'au\. Marche de !a n<-tn.' dtSttbe.

Piano P!"<'). Grand orgue Cav.uM< Co)).

Moment hs, de me contraindre. J'.t< voulu me `débarrasser de Marciny. C'est vrai. Je le hais. do toutes les s forces de mon âme. et je Ie haïrai jusqu'à ce que je mettre. oujaqu (le qu'il meure. je le haïrai MC<a'eatrèe M mort. Je ne le hais point p<trce qmH Mtmon égal et mon rival en beaucoup de choses. ai parce qu'il m'est supérieur par des qualités de dévouecae!. d'abnégation et d'héroïsme dont il m'a donné des preuves. Ja le hais parce qu'il m'a rendata vie odieuse en me prenant. eelle que j'fume comme un fou. qui est devenue safiHcée et qui sera demain sa femme. Voilà pourquoi je le bah, et j'ai fait tout. pour empêcher cci& J'ai oubtiéce qu'il eat. ce que 1e suis. et doucement, d'étape en étape, jo <uis descendu jusqu'au enme.. Maintenant, f '?st. fait. je ne suis plue qu'un meurtrier.. voilà tout

Mareity et le capitaine écoutaient sans l'interrompre.

C'était un furieux débordement de tout ce que renfermait le cœur ulcéré de ce malheureux.

Certes, Il soutirait d'incroyables tortureo cela était visible.

Mais de ces deux hommes, témoins de cet sonnranee. un seul avait pitié le sergent. Le capitaine, mmt''nant froid et catmc, baissait !{"= yeux. attendant.

Quelle que fût la e&uM détcrmitMntc du crime, il n'avait plus devant lui qu'un criminel.

Ragou reprit

J'ignore ce que vous allez faire de moi. Dans cette lutte contre MarcMtay, jai été doublement v&iaco, par M grandeur d Ame et sa générosité. Je ne suis plus, je ue me reconnais plus digne de rester ce que te suis. J honte de porter cet uniforme et de Toit itiUkr A met bras ces galona. Je ne

PHTISIE CONJUREE

Noms voudrions que tous (lui ?unt aff! e tfttCR tou tiécho persistante on (juctae-tutra tfndM'<* à <*t.te terrible m).<<ii<* la phtMie. puissent lire li lettro suivante, dans laquelle, !n«iemoiaetta&ttt<j«tt raconte brièvement qu'elle ét.utatt<:tnt<! d'une but tneoamnte accompaciée de tuleurt..nguëa dans le doa et la pottnac;. q) et)e n'avait p. (t'()j)étt( et se tt'ouYitit f)Mi!f' un tel état (le dpëri-t-.ement queXcrrttgnatt fortement df pouvoir tttnMSfn n'venir.

Bame ? octobre tM j

MeMieuM. toMMf je me dct<t<u t e<Bet<ty<T

de la poithne, exténuét- par do outilles quinte de' tou )n<'e Je vioteo<ea douleurs ctans !a dos et la poitrine. IC me \'en<nt très aoa*Mt la tt&uebe unfte&t du s<mg et jw que, j'.< ')anr;na'! pu a pfCN- dre au.unc nonrh- tare. «i faibtessat était m !?MU<te que,! Jt mc vc\\u pcf<ue. Ayant eu conntis-'

sancc .t(s mefwit-4 (je vn-

trc prPpM'.uioa,je comnteacM turc uMo, la toux étit minx fréquentf ft t dutcurf 'tu <!oaetde)tpt)t<r<nf btcn Enceu-t ragée et détienne ronflante, jf ;'<'ntim).tt tr Emutsion SfMttt, M tmjourd'hm ) if plaisir t)t vous annoncer qtte tappAUt <'t cxreHftnt. )ea*. forces r<pDt)es,M hum et tes douleurs ct)t)jp)-; tement dtspntet. t En un mot, te mon t<') que j'en !luis fnRr<'ett<Ae, Ot jf \u«a prie d'it*! r6er, mcssipura. tous <MM sentiments de pft"! tttude. Si)o<! Marie f!ot)jon jt Que) témoignage p<ua probtnt et tus Mt ffn'cur de la tn«t*vc<!)ct)<* cfttf.tfiMdc* l'Emulsion Scott pfH)rrt<'n'<-notM ttunncr qne <'elui de ttetonnas aui en ont u et nrftitt

)-EmubttOt)Seottf!<t.un< ihui!ede} soude et de m6dt Elte est tusat M&te au te tint, ? la vue e))<; < essnmN* t de tt crème. 4 Les enfants la tMwnaext twee plaisir et les'1 MédeciM t tn'do)tnett de pr<f<r<'nM & MienB" autre forme d'huile de fotf de morue. Il Vous n'avez du Teatequ'A en faire voua-mteaœ tuStMn pour dpmcurer à ttauM cnn\ .nncua de! ?(-)< extraordinaires pfapfiM OtiH*U\<M et noup-\ Echantillon d'eeMi sera envoyé ff&nce eoat.MU 50 Mnhmes de UtabfM «.drest & Ocheh' et Cie, i0. rue Ûfwet. L«vtt<(Ht.-Pcrr(') SeiM).

le M t < pria 'MtfMMM) <*tM )<*MM. Il <«))) <)< «Mtt, M t*<t<M !)M)th <«) «MrtftM. qxt *Mt «))<t<< le tt<t-t!M< w MALADIES de La brachxt t««e<tMt ? tfMt<w<<H ''t <)<* qui y*XftfA<t. )" 0&t t'"j'A,"M m<tmt<*<tr< <tM <t<Mt)M. t* MM <0<t MMXMat

cale au J-<)n de M. A<fKu<:x (de l'Opéra, et de Mme AttgMM de M«.i).tnt. Kn raison de, t'importaocc de tf ron''crt ex*' oepLi()t)u<'t.)<!pmt des tMtgM wt-it comnaiincf;f)t &dCtm heures et <(fn' ).orchex-<' -<; et )< fur M. J-tcques t.aAMe (de f0p<&

Courrier des îhMtre La pièce de M. FefMtd Vtndorem qu'on r<€t< tu Vaudeville »et le de <M«))f. et dont la première eçt ttmctcée pour le i9 courant, t'tp pettera déaMUwexeat le C<ttt<.

Ainsi qu'on 0 pu te voir dans le compte renddf. de la séance du CoMttt municipal d'hier, le Préfet' de la Seine estautortsc il traiter tec Mme S<rth Bemhardt pour le teotton du thé'tre des HtMont,' moyennant, un loyer tmnuct de i00,0«! fftae: ? partir du < j«wter prechtMt.

11 ne reste qL a établir te cahier des chM<t il t<tprob<t)ie«e<eteat)tt ten< aigaé d'iei que)* ques jours.

Mlle Auueee tenche rentre au thMtfe de*' Foties-DtmnqwM. t.'Mtnutto'te artiste créer. plu.; sieurs rôles dtt)M la revue t grand spectacle dd MM. et Mom<, qui est en coura de repétitieat.

Il serait pMt<H< que la feeaverture du Chttetct eût lieu vers La fin de la semaine prochaine. Tout! est prêt, savf t'tct<tft)e qui ne sera comptètetnent réglé que mrdi pfWOhMe. tt prettère de la 0)t- dre de pourrait donc avoir lieu plut' tôt qu'on oe ftM Mtno«e<. t Une pièce e. <<<nente d'une musique <it)t cieuse, j<uee et ctuMttte par de femmet tt))«n que MUes BMthettrei Mtehctme, et des *rttttM de

Mts plus oMcief. le reatre dans ta vie N?9. muDe.m.démiM!ono<tpre..

Il d6bouda trtHMfUMmet son t-tbn*. Il le tira du fMtnMi et ttftwa 14 lame SM<M!)/ Avec fe wçon.Ucoup* sessions et les! arracha pitrTtad* mouvement. nerveux. < roula, en proie t ane atta4ue 4e nerf'

Quand il fat ptus eme, tout secoaé eaH' core poari&nt par des ttecMMses Ytotent qui ébranlaient wreteMmeet ce grand corps, te sergent 3'approcha de M et dit detcement «M tie)tte&Mtt. Mdquo je il par- donné. puisque ne me M)ivi''ndrat jamais de rien. peuuot VMtiMt-vom quitter I:tHn< que voua &tm(!t ? il y d'Mtttes taoyema d«; prouver votre fefattf et de racheter vetfSt mate, en dfer! de cette dèmiMion qui n briserait pu seulement votre 'rriéfe, ïo ambtUfns légitimes, mats qui briserait -ttemeni votre vtcT. ?<ntn' profeaion at noble ne noMS <t<frc-t-eite pu, tous les joutt, i« occasions de tacriace. de renoncement sotmême et do dévouement à toM les autres 't R.i' cardait les yeux sombres et Laieseif. Il ne ftt attcuaf fptMe.

Mrciûy MULptnt. Envers lui, le coeur de, cet hcf')" 'i-of <' ctc!.

Alofp irrési&i. homme {Mp!cr& le capitaine

Mon c&pitttte. il ne faut pas qu'OR sa.,chc. Ce serait terrible. Pour ce malheu- re<tx, d <tb<tr<t, et puis même pour nous. Je vous en prie, qu< ette affaire rst') un arystète pour tout le monde et qu'il n'y ait pa<<Bt soupçon de ce qui t'est pMte. (A tt«t're.' ici.M


feur comme Regnard, Perriri, voilà de quai justifier amplement le beau succès du Soleil de M"n<'< aux Bouffes-Parisiens.

Au Conservatoire, l'on parle beaucoup du projet de reconstruction de la Maison. Ce projet, abandonné à plusieurs reprises, vient d'être repris par M. Georges Leygues, qui a donné à M. Théo,dore Dubois l'assurance que tout serait mis en '<zuvre pour le faire aboutir promptement. Il s'agit, on le sait, d'affecter remplacement de '!< caserne de ta Nouvelle-France au Coaservatoire. Une entente est nécessaire entre les Ministres de ta Guerre et de l'Instruction publique; les pourparlers, plusieurs fois engagés et abandonnés, vont être repris, et M. Théodore Dubois espère que, nr&ce & M. Georges Leygues, ils se termineront prochainement par la solution qu'il désire. .AfMtO)', l'opéra de M. Sytvio Lazzari, qui vient d'obtenir à Prague un succès têt que le oompoti,teur a été rappelé vingt-quatre fois par le public enthousiaste, n'était paa entièrement inédit en paraissant devant ta rampe le prélude en avait été joué, plusieurs fois, par M. Léon Jehin, au cours des grands concerts classiques de Monte-Cario. M. Sylvio Lazzari, d'ailleurs, a appartenu pendant deux ans à l'Opéra de Monte-Carlo comme chef des chœurs, tant il est constant de n'employer, dans la Principauté, même pour les services de

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vient ae !are aecouvri!, uaus un vieux couvent de .Mrujao!, un manuscrit renfermant les recette* de ces merveilleux XetmA<te<t dee <mpUert, ayant obtenu jdis ces guérisons presque miraculeuses (dans les Maladies de Poitrine, de rMomo, de la vessie. du Ca)'<r, de)aP<tu.!aeoMM<, les Mm!)- tftmM, !'n<n)«, la Corct!), <!c.. etc.) qui font encore l'étonnement des savants de ce siècle- NI po!*ot. nt produits aoMe* n'entrent dans eesremcdM. si simples qu'ils permettent & chacun d'être son propre adeca et celui de sa famille.

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N* t32. Feuilleton du PEUT PARtsiEN. L'HONNEUR DU MARt GHAXD ROMAN INÉDIT

QUATRIÈME PARTIS

V!Ksuite)

L'He* oïsme de Set<mg;e

-Et moi. je veux, déclara-t-il en s'empaparant de Solange, en l'attirant tout près de ses yeux, de ses lèvres; je veux. je veux, articulait-il sourdement. Je vous veux à lui. & lui Car ce serait atroce pour moi que vous soyez à un autre.A lui, pour que vous soyez bien ma soeur, pour que vous ne me quittiez pas. Mais qu'il ue sache jamais. oh jamais, ja'est-ce pas Et aurais tant désiré que cela <ût demeure secret pour vous aussi Enfin, roua allez oublier. Vous le promettez.Mais Voua promettez aussi de m'aimer toujours. CO ne sera peut-être plus bien longtemps. Mrce que cest moi qui aurai fait votre bonheur. C'est tout ce dont je. je suis capable. mot. Faire. faire.

Il palissait, sa voix devenait toute blanche; lu acheva péniblement:

Faire du bonheur pour. pour les autrea.

Et il chancelait. et ses mains se portèrent son col.

J'e. j'étouffe.

Mon Georges. Mon enfant!

La maréchale se précipitait, le prenait, le tnenait à une fenêtre, que Solange avait aus<K6t ouverte.

Mademoiselle, pardonnez-moi de vous commander. mais voudriez-vous appeler

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second ptan. que des concours sûrs et écttires dès qu'il s'agit des tentatives d'art.

CONCERTS ET

Matinées d'aujourd'hui

Nouveau-Cirque, Cirque Medrano. Représentations équestres.

Folies-Bergère. La Loie FuMer.

Olympia. VfOH.

Casino de Paris. Entrëe i franc. MMotOt? 3'<!&)'<Mtc<[.

Scala, Parisiane, Eldorado, Trianon, La Cigale, Gaité-Rochechoua''t, Concert Européen, La Pépinière. Spectacles-concerts.

Moulin-Rouge, Mou!ia-de-)a-Ga)ette. Kermesses.

Encore un gros succès à l'actif de ta Cigale avec le Ct-aM(!-(!ue Afo.iA)* une exquise fantaiMe de MM. Maurice Froyaz et Georges Colias. Les auteurs ne se sont pas contentés de nous montrer de jolies filles en de suggestifs costumes de bain ils ont établi une véritable pièce bien charpentée, avec un quiproquo des plus amusants, des mots très parisiens et des couplets délicieux.

Le Grand-duc Moleskine est joué dans un joli mouvement de gaité par Mmes Thérésa Cernay, Allems, Marjoleine, Dasson et MM. Morlay, Gabin, Max-Morel, Sirt, Ferréol, sans compter tout un essaim de capiteuses pêcheuses de crevettes, avec lesquelles on passerait volontiers quelques semaines dans un petit trou, même très cher. Succès oblige! C'est ce que dit Mme Ayme

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mes domestique;). qu'on aille chercher un flacon de sels. Par là, vous serez tout de suite à la cuisine.

Solange ouvrit violemment la porte et s'élança en courant.

Mais un grand cri lui échappa, tandis qu'elle trébuchait à demi sur le corps d'une femme évanouie devant elle. Et, à ce cri, Georges se redressa, en bégayant

Dieu. Dieu! Qu'arnve-t-il donc à notre chère Solange?

Toi. toi, ne bouge plus Tu as eu bien assez de secousses comme cela St la maréchale avec presque de la méchante humeur. Et. avant de courir vers Solange, elle essayait d'installer Georges dans un fauteuil. Mais il lui résistait

Allons donc ma tante' Ce n'était qu'une faiblesse passagère, tandis que.

Il échappait à sa tante et rejoignait la jeune fille qui, tout naturellement, tout instinctivement, relevait cette femme pâle comme une morte, l'amenait dans le salon.

Madame Paule 1 s'écria la maréchale abasourdie.

Et le duc

Notre petit saint Vincent de Paul t Cette femme si bonne?. interrogea Solange.

L'Ame de notre maison, mademoiselle La mère de tous nos petits.

Mon Dieu! mon Dieu! Qu'a-t-il donc pu lui arriver?. Comment. pourquoi était-elle là ? faisait la maréchale.

Ma tante, je l'avais laissée en bas, dans le bureau.

Et, au milieu de ces phrases, Solange étendait Paulette sur un canapé, la tète en bas, dégrafait son corsage. sa ceinture. son corset.

Et ils la laissaient faire, comme si elle lui avait appartenu à elle seule.

Eymarct, la divette de ¡'Eldorado, qui chaque semaine ajoute une création nouvelle à ses précédentes chansons. Et le public reconnaissant ne lui ménage pas ses acclamations.

Non plus d'ailleurs qu'à Pautus, le cétèbre chanteur populaire, qui chaque soir provoque un enthoustasme indescriptible avec: Crions oce feraxe une chanson toute d'actualité, qui s'annonce comme un succès égal au Père f't !ft0<rf. On répète activement une pièce importante, Dans la <tMM. Le rôle principal sera tenu par Mme Elise Puget, une excellente artiste de la troupe.

troupe. Aujourd'hui, à Tnanon, dernière matinée populaire de Un cAapc<jM dt paille <f/f<!<tC. qui, d'aitieurs, ne sera ptus joué que jusqu'à demain lundi.

Mardi, première représentation, à ce théâtre, de YL' 4r<<c 7.

Rappelons qu'en même temps que le concert, il y a bat à Trianon, dans la salle des fêtes, en matinée et en soirée. Entrée par la rue de Steinkerque.

La Scala demande de suite de jeunes et jolies choristes et tigurantes pour la revue en cours de répétitions.

S'adresser tous les jours de deux à quatre heures à M. Saint-Lot, régisseur.

-<. C'est vers la fin de la semaine prochaine que M. Séverin, le mime connu, ouvrira, 25, rue Fontaine, les f«<MM6uiei!, reconstitution dans un sens très moderne du fameux théâtre de

LE RENTIER Dirigé deptttt 1M! par M. Alfred KttTMttOt. (0 1.) lauréat de l'institut, ancien Président de la Société de tt*MtU<M de Parts. «. 33. rue Saint-Augustin. P*rit. ftn)!– X

Solange éprouvait, du reste, la plus étrange des impressions tout d'abord, une aussi grande angoisse que si elle avait vu ainsi, étendus sans vie, son père ou ses tantes. puis la sensation que cette femme inconnue lui tenait par quelque chose de très intime. Et elle la plaignait de tout son cour Oh! la pauvre femme! la pauvre créature

Elle toujours si forte! disait la maréchale.

Que nous n'avons jamais même vue fatiguée ajoutait Georges.

Ah t ce pauvre visage contracté, murmurait la jeune fille en le caressant. Mais. mais. elle respire mieux, enfin

Mes sels, Gorges dit la maréchale. Vous voyez bien que je suis fort s'ecria-t-il avec uu peu d'enjouement, puisque je vais les chercher pour une autre, quand vous les vouliez pour mo!

Et il monta rapidement dans la chambre de sa tante.

Quand il redescendit. Paulette s'était un peu redressée, instinctivement, et ses lèvres encore bien blanches murmuraient Mon Dieu 1 ayez pitié de moi, mon Dieu! Ayez pitié! Pitié!

La maréchale voulut prendre le flacon de sels des mains de Georges mais, tout naturellement, il le donnait à Solange en faisant signe à sa tante que la jeune OUe « savait mieux qu'eux deux

Et, en effet, Solange, penchée devant Paulette, lui frappait légèrement les mains, ouvrait un peu plus ses vêtements, dégageait bien cette poitrine qui recommençait à battre, lui penchant la tête vers la fenêtre ouverte.

Et, pour bien la faire respirer, elle se mit presque à genoux, de telle sorte que son visage se trouva tout près du regard de Pau-

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heureuse, mais si près du bonheur. ouvrit enfin les yeux.

Et d'abord, son regard fut très vague, comme halluciné.

Car ce n'était pas possible, cela, ce n'était pas de la réalité sa fUle. sa Solange. sa Solange, devant elle

Mais. si ce n'était qu'un rêve, si ce corps si souple et si beau, agenouillé devant elle, n'était qu'une créature de son cerveau, rien ne t'empêchait, comme elle l'avait tant de fois fait dans ses rêves, de l'envelopper de ses bras, de l'attirer sur elle, de la manger de baisers, de murmurer Solange. ma chérie »

Hélas à peine avait-elle mis ses mains sur ce cou, qui bien facilement se laissait prenddre, qu elle la repoussait, épouvantée, avant compris qu'elle ne rêvait pas. Et ce baiser, qu'elle allait enfin donner à sa fille, pouvait être le dernier. Et elle apercevait maintenant Georges, la maréchale. Ce baiser allait donc trahir, pour eux aussi, sa véritable personnalité.

Mais, c'est à peine si ces considérations l'arrêtèrent deux ou trois secondes. La tentation était trop forte.

Et ses bras attirèrent Solange, l'emprisonnèrent comme dans un étau.

Et, à cela et à ce qu'elle avait éprouvé tout à l'heure, et aux larmes dont Paulette l'inondait et aux tumultueux battements de son coeur à elle, Solange comprit.

Et, alors, ses pleurs se mêlèrent à ceux de Paulette et son étreinte fut encore plus passionnée que celle de cette infortunée. Et le cri suprême jaillit, le cri qui disait tout, qui renouait jamais le lien

Maman. maman.ma maman cliérie! Oui. ma fUle. ma flile. mon ange. mon adorée. Ah advienne ce qu'il advien-

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dra. Maie je n'ai plus le courtage de cacher la vérité.

Ma mère adorée. ma petite mère. Ta mère bien coupable, mon enfant! Chut, maman Est-ce qu'âne mère peut être coupable pour saulk?. Tu ne le serais que de t'être dérobée st longtemps à mon affection.

Il le fallait.. hdas t. Tu ne sais pas. Ton père a eu l'adourabic generosittt de ne pas te dire. Mais j'ai été nbomina.blement coupable, mon enfant.

Maman, tais-toi ai-je besoin de savoir autre chose que ce que m'a dit mon pt'Tf? Et si coupable envers vous, madame Pauletto laissait maintenant sa fille pour tendre des mains suppliantes vers la maréchale.

Et elle murmurait encore

Mais aussi, que répondre, quand votre neveu est venu me chercher au nom de la charité ?. J'ai cru à la volonté de Dieu. J'ai cbéi. Me pardonnerez-vous, madame Alors, la maréchale eut, elle toute seule, un élan de sublime et délicate bonté. Elle se pencha vivement sur Paulotte et dit à son oreille

Voulez-vous vous taire, malheureuse entant Puisque votre fille ne sait pas, nous n'avons plus le droit de rien savoir. ni personne.

Et, à haute voix, elle dit ceci

Comment ne vous pardonnerais-jo pM unce si Itèrc tromperie, qui vous permett-tit de faire tant de bien ?

Et, se retournant verx Georges

Là. es-tu coutent de ta vieille tante fi est certain, ma tante, fit-il, s'efforçant de montrer un peu de bonne humeur, que vous êtes en train d'accomplir des propres. Mais. mais il me semble qu'il serait prudent que Mlle de Lucigny regagne Versailles. Car

LCtjtn'f.– A Sh.t t. cnnffft «pfCtacîe. A 9 h.f. .< .H :'fYUt'c!t2aetMettt<Lb)e<m!t. de M ) v [.se tttroa. JMaae BhM-h. (Mf<tnf ti Hhef. 8 h. f Tom les aotft, )e M .1 <f;t.'

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Lf j'aq.jfttot /'<x'<Moa/ (f M.), venant df La Data et du Hft'si). <*st Hrt'h'<< A PauiXac te 0 novombre, t <)u sotr

FOUCH MOTiUCE à tous ies à la volonté du Hu et nM.

BRAUXATEHERS.bicn n'tircs. de <?<() à S.MO fr. APPAHTEMRNTS confort;).b)ea '!e 4M) & ?0 fr. M, HUE UU PAUBOUHG.DU-TEMPLE. M Le journa) ne répond pu des maoutCrtt* qut M Font afIreMé*.

Ces m&nutcrtt* ne tont pM rendus.

r.trtt. BcoQT, <n<pr)m':t.r au Pelta tS. rue d'Enghten.

je ne pnutic pas qu'elle ait un congé do toute uncjnurncp

Mon Dieul murmura Solange, s'en aller'

ht elle se serrait contre sa mère.

Hélas' Hélas! 41 le faut, ma la mctne, pourrons-nous jamais nous rv')!' Ce baisat, que je n'ai plus été maîtresse <Jo ne pas te donner, n'est-i) pas la fin du bonheur. si fugitif qu'il fût, que j'avais (k* t'apercevoir, de loin en loin, inconnue do toi, me dissimulant à tous pour jouir de toi sans qu< tu en eusaes rien. Mon Dieu!

Et des larmes l'étranglent.

Ah! mère, s'écria passionnément Sa lango, rien, maintenant, non, rien ne saurait m'empêcher de te revoir. Pourrais-je vtvra les miennes?.

Mais, mon enfant.

Mère, je ne sais. nous ne pouvons paa savoir ce qui va advenir.Je m'en ne à Dieu. Mais, m'empêcher de revoir, d'aimer ma mère, ce se rait m'empêcher de vivre 1

Si vous voulez bien voua fier un peu à moi aussi ? dit Ires doucement Georges. Vous savez que, quelquefois, le Bon Dieu veut bien se servir des simples humains pour accomplir ses volontés. Pour anjourdnui, un dernier baiser à votre mère.là. bien ton. bien ardent. Une provision jusqu'à la prochaine fois. Et maintenant, ai ton vous a fait venir ici en cachette de moi, permettezmoi de vous reconduire jusqu'à la porte do, et, à nous deux, nous trouverons bien le moyen d'exécuter les volonté très certaines de Celui qui a réuni une si adorable enfant à cette divine sœur de charité, que les pauvres comparent si justement à saint Vincent de Paul.

(A suivre.) PmMUt SUES.