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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1897-07-19

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 19 juillet 1897

Description : 1897/07/19 (Numéro 7570).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k518246q

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/02/2008

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PARIS EN TEMPS Du GUERRE Les fortifications de Nancy donnent lieu à un débat des plus vifs. Il s'agit de notre frontière toujours menacée de l'Est. Mais des esprits non moins prévoyants se sont demandé si Paris, à son tour, était couvert et approvisionné contre l'ennemi. On voit bien, à l'œil nu, la ceinture d'ouvrages qui protège la capitale. On ne connaît pas assez les précautions prises pour assurer sa résistance en temps de guerre. Le sujet est palpitant, on l'avouera. Il intéresse la Franco au même degré que Paris.

Quelque bien défendues que soient les lignes d'accès de notre territoire, quelque héroïques que puissent être nos soldats, quelque supérieure que soit l'intelligence ne nos généraux, nous pouvons être surpris par le nombre et dans ce cas tout l'effort de l'ennemi se portera sur Paris. La grande ville n'est pas seulement le centre du rayonnement et de la vie nationale. C'est de son destin que dépend le desrn de la patrie. On l'a bien vu dans les trois invasions qu'elle a subies. Elle prise, c'était la France elle-même. Sans doute, nous avons une foi telle en notre vaillance native que jamais nous n'abdiquons l'espérance. En 1871, tout ce qu'il y avait d'intrépide en nous proteslait contre la paix parce que nos armées de. province étaient encore debout, prêtes à se taire tuer plutôt que de capituler. Mais en perdant Paris livré à l'étranger, nous étions menacés de ne plus pouvoir changer la fortune inclémente,

Et cependant combien Paris n'avait-il pas été fier, énergique, admirable pendant ce long siège! Avec queHe patience, quelle résignation frémissante il en avait supporté les horreurs! Dans l'immense cité transformée en une forteresse, tous ne pensaient qu'à se défendre. Les privations, les souffrances de la faim, les ravages de la fièvre n'abattaient pas les courages, mais les exal- taient.

La passion politique, aveugle, peut à son aise calomnier ces interminables, ces terri- bles semaines du siège. Elle n'empoisonnera pas la vérité. Paris fut héroïque entre toutes les villes. Ce ne fut pas sa faute s'il ne sauva pas la patrie 1

Aujourd'hui, après la paix désastreuse imposée par uu vainqueur inexorable, Pains, c'est la frontière. A plus forte raison faut-il penser à la tenir toujours en état de faire face une de ces éventualités qui peuvent surgir et déconcerter les plans les mieux raisonnes.

il ne serait pas sage ni sensé, a écrit un historien éminent, de considérer comme absolument chimérique l'hypothèse d'une victoire ouvrant, dès le début de la campagne, le' bassin de la Semé à l'invasion allemande. Sans même envisager l'éventualité du passage de l'ennemi par le Luxembourg et la Belgique, il n'y a rien d'irrationnel à imaginer une offensive conduite avec une supériorité de conception et d'exécution telle qu'une des sections do l'immense ligne qui s'étend de Montmécly à Montbéliard par Verdun, Toul, Nancy, Luné ville, Epinai et Belfort, fût brusquement forcée par un assaillant qui aurait concentré sur le point -d'attaque choisi des forces tout à fait prépondérantes.

En présence de cette crainte. il y a un impérieux devoir à approvisionner Paris au premier signal. En 1875 déjà, lorsque les Allemands méditaient de se précipiter sur ,la France à l'improviste, la pensée des hommes de guerrefut de dresserun programme d'approvisionnement.

En 1870, l'approvisionnement avait été prévu. II avait commencé dans la nuit du 4 au 5 août, dès qu'on eût reçu la nouvelle de la défaite de Wissembourg. Pendant six semaines, jusqu'au 18 septembre, il fut poursuivi à travers tous les obstacles. L'Etat faisait des achats, la Ville assurait le magasinage.Il n'y avait pas d'exemple dans le passé. En 1814 et on avaït vécu au jour le jour, au hasard des événements. Mais on n'avait même pas, en 1870, un stock de trois mois de farine qu'on avait toujours dans les périodes antérieures. Il fallait donc d'abord des farine. On déclarait avec confiance qu'on avait en quantité suf̃fisante le sucre, les légumes sens, le café, le chocolat, l'huile, le vin, les beurres fondus, etc. Du combustible, on n'en paria même pas. Il ne faisait pas froid encore.

Ne 9. Feuilleton du Petit Parisien GRAiND 1UXUA.N LNÉXjIT

PREMIÈRE PARTIR

LE SERMENT DE MARCELLE v

Ut'part

Quelques jours avaieut passé.

Dans la rue Pierre-Charron, le calme était revenu.

La petite fille qui jouait autrefois à l'entres* jouait maintenant au premier £tagy Et puis, l'appartement de Juliettc Thibaudier était fermc et vide.

Voilà tout ce qu'il y avait de changé.

Encore bien pÂle et souffreteuse, eette pauvro petit,° `' 'U\ car son atteinte avait été prof- .lais en pleine convalescenci1 pn^ni. de sûrto que te médacia avait dit a la fin de sa dernière visite Ce qu'il faut ;t cette enfant, c'est le grand air de la camoagne* et dans un mois ïl n'y paraîtra plus!

Sur quoi, le colonel de Croixmauro avait demandé à la comtesse Hélène

Quand voulez -vous que nous envoyons petite fille à son grand-père

Bh bien, mon ami. dans quelques jours.. Voyez, elle n'ost pas bien gônante Et déjà elle, semble nous donner si gentilnent son petit cœur.

Rein-oducUua et traduction interdite*.

Avec des farines, de la viande, du sel et des fromages, on se croyait « paré

Or, la population, d'après le recensement de 1868, était de 1,825,274 habitants, ce qui ramenait la consommation de farine à 6,0ÎX) quintaux par jour, à raison de 400 grammes par tête. On supposait qu'il faudrait chaque jour 700 têtes de gros bétail, 700 veaux, 4,000 moutons et 800 porcs, soit 245 grammes de viande par habitant, car on ne pouvait pas espérer avoir du poisson, des ceufs, de la volaille. Pour les enfants au biberon, on disposait de 4,000 vaches donnant quotidiennement 10 litres de lait.

Enfin, dans la tourmente, on fil, du 19 août au 1" septembro, tout ce que l'on put pour rivaliser de vitesse avec l'avalanche qui se précipitait sur Paris. On employa les moyens coercitifs pour se procurer des meules de grains etde fourrages. On appela à soi tout le bétail enchérir. On savait bien qu'il était tard, que les minutes étaient comptées, que la catastrophe s'approchait avec une célérité foudroyante.

Mais on se flattait bravement que l'épreuve ne durerait pas plus de deux mois! Le baron Haussmann estimait que l'approvisionnement était réalisé pour un mois et demi. Et l'épreuve dura quatre mois 1

On avait beau avertir, puis rationner les Parisiens. Eux-mêmes, dans les plus pauvres ménages surtout, se soumettaient sans murmurer aux rigueurs des circonstances. Ce qu'elles furent pendant l'effroyable investissement, je ne le redirai pas. Les détails en sont aussi navrants que notoires. Pas davantage je ne reviendrai sur l'exploitation scandaleuse à laquelle plus d'un spéculateur se livra en cette crise suprême. Jetons un voile sur ces infamies et ne considérons que Paris en proie à de trop réelles tortures pour en tirer la leçon de prévoyance qui doit s'imposer aujourd'hui à la Ville de Paris, au département de la Guerre, à l'Etat tout entier.

Quand on dressa le bilan du siège, on reconnut que les crédits ouvertes parl'Etat s'étaient élevés à plus de 170 millions qu'il avait été distribué pour 14,A00,000 francs de bons de pain qno les mairies avaient manipulé plus de 33 millions, et on constata que certans arrondissements avaient été d'une réserve, d'une sobriété touchantes, lorsque certains autres avaient été le théâtre de gaspillages sans nom. Je me trompe. L'excuse de tant de profusions n'aboutissant même pas à faire subsister Paris, où la mortalité s'était développée dans les proportions les plus alarmantes, cette excuse était dans la marche brutale, inattendue, dela guerre. On n'avait pas eu le temps de discuter les prix. On était forcé de prendre des ressources de toute main. Ua n'était pas organisé pour les répartir avec mesure.

L'avertissement qui nous a été donné en 1870 ne doit pas être perdu.

Si justement affermis que nous soyons dans la conscience de nos forces pour la défensive comme pour l'offensive, nous ne devons pas redouter d'appréhender le retour du péril. C'est le seul moyen de nous préparer à le surmonter cette fois avec autant de certitude que de gloire.

Le pays a besoin de croire que le Ministère de la Guerre a établi depuis longtemps le plan de cet approvisionnement de Paris en temps de guerre. Il lui incomba de le prévoir comme il fait de la mobilisation et de la gestion militaire des chemins de fer. Le Ministre du Commerce ne doit pas être pris au dépourvu. C'est lui qui devra faire face aux exigences justifiées de l'administratioa des vivres à la population civile. Les Travnux publics doivent intervenir pourque le concours des chemins de fer pourvoie aux transports. Ce n'est pas, ainsi que l'a démontré excellemmenS M. A. liorillon dans ses savantes et lumineuses études sur Paris, le seul ofûçe de la guerre qui soit en mesure d'exécuter une œuv;'e aussi colossale. Mais ii lui appartient d'en prendre l'initiative, de grouper les installations, de concentrer les aptitudes, si ce n'es! pas déjà fait. En relisant les documents du siège de lsTO, on apercevra les lacune: les fautes, voire les' crimes. Une organisation sagement méditée en préviendra Ia répétition. La re- cherche et le choix des subsistances doivent être distincts de leur distribution. Ceci est affaire d'ordre général et plus affaire de ménage local. On ne doit pas simplement envisager la première période, mais aussi le rationnement, qui peut s'imposer à une < certaine heure.

f Ce que j'en dis, ma chère. ce n'est pas pour précipiter le départ de cette mignonne, c'est pour suivie la prescription du docteur. Ici, eue reste toute pâlotte, toute languies- sanie là-bas, elle courra dans un jardin. elle se rôtira au soleil. et elle deviendra bien vite une belle petite campagnarde jouf- flue et rougeaude.

C'est vrai, at la comtesse avec un gros soupir.

Et puis, ma chère Hélène. voulez-vous que je vous dise la vérité? plus tût ce départ aura lieu, moins cette séparation elle sera pénible. Ella est si charmante, cette petite brunetto aux yeux noirs si caressante. si câline. si. Eh! oui, elle à tout plein de jolies griftcs qui vous prennent le cœur.. Je le vois bien, allea. et il vaut mieux, croyez moi, vous en retirer avant que cela ne saigne.. Elle eut encore un gros soupir

Oui. vous avez raison toujours raison..

Alors, demain?.

Demain, soit.

Ou iui rassemblera aujourd'hui son petit; Son grand-père, quand il a fait enlever le mobilier de l'entresol, a déjà emporté beaucoup de choses à cette petite. Et ce qu'elle a icii

C'est un peu de lingerie et les deux robes de deuil qu'Astier a envoyées. Cela n'est guère volumineux.

Tout tiendra dans une valise et un grand carton.

Ce sera, quand roémt, un peu embarrassant à porter. pour votre femme de chambre surtout. niais je,vais m'arranger autrement.

On doit penser à tout, on doit pressentir toutes les conséquences de la guerre. S'il faut nourrir les civils, il faut mettre les sol- dats à l'abri. Les blessés ne peuvent pas attendre. Une épidémie fait-elle son apparition, on sera en état de la combattre. En un mot, pas un détail n'est négligeable dans ce vaste ensemble quand on a devant soi trois millions d'individus à sauver. Ces affreuses prévisions resteront sans effet, dit-on. Eh sans doute, nous le croyons tous, nous avons besoin de le croire. Mais, de même que l'on ne meurt pas pour avoir fait son testament, de même on n'est pas investi parce qu'on a courageusement en- trevu comment on se comporterait pour triompher de l'investissement. On s'est armé de prudence. Ce projet est un fortifiant. D'un instant à l'autre, sur un signe, il peut être mis à exécution.

L'approvisionnement pour cinq mois ou pour six ? Quelles oommunes de la banlieue seront comprises dans le cercle de vigilance ? Quelle sera la masse à entretenir? De quelles denrées devra-t-on se munir? Où les prendra-t-on ? Achètera-t-on de la farine ou du blé? Mais où sont les moulins dans Paris ? L'hygiène doit aussi avoir sa place dans les achats et leur conservation. Déjà toutes ces questions ont été posées. Les plus minutieux calculs ont été 'taits. Des économistes consciencieux ont précisé les besoins. Il n'y a plus qu'à passer à l'orga-,nisation. Quand elle sera sur, le papier elia pourra devenir, mécaniquement, une réalité.

Gouverner* c'est prévoir, a écrit un penseur. A la guerre, qui ne prévoit pas est battu d'avance Le génie de Napoléon était merveilleux dans les préparatifs autant que dans l'action. La victoire ne se décrète pas, mais elle s'organise.

JEA\ FROLLO

La Grèce et la Turquie Constantinople, i8 juillat.

Tewflk-paeha, ministre des Affaires étrangères, ayant été informé d'avance par les ambassades que, si une réponse satisfaisante n'était pas donnée avant la réunion que les ambassadeurs ont tenue hier, ces dernier? prendraient une décision importante à l'égard de laTurquie, Tewilkpacha se présenta au dernier moment de cette réunion.

Son arrivée fut une surprise. II annonça qu'il avait pour instructions de déclarer que la Porte acceptait les propositions des ambassadeurs pour la conclusion de la paix.

11 invita les ambassadeurs à nna nouvelle réunion, à Top-Haoé, réunion précédée d'une entre-; vue des attachés miiitaires avec laa délégués turcs.

Ce revirement, qui fournit une. preuve de l'effl- c.ir.ité t* ̃ r"lit'î de mesure*' eorreitivea, est dû en dernier lieu une nouvelfa démarche de l'Allemagne.

La réponse de l'empereur Guillaume au télégramme du Sultan avait un caractére un peu équivoque, et le Sultan croyait pouvos comptersur l'appui de l'Allemagne. Toutefois, cette dernière, voyant que les autres puissances étaieut résolues à employer .les mesures de coercition et voulant empèrher qu'on en vtnt à ce moyen,. donna des instructions au baron Sfcurtna pour faire au Palais une déclaration catégorique, rlisaot que la Turquie devait absolument se conformer à la décision des puissances. C'est après cela que Tewllk-uacha fit la déclaration indiquée plus naut.

On assure cependant que le rapport adressé par la Oonsèil des Ministres au Sultan n'estpas unanime dans le sens de la soumission au désir4 des puissances sur la question de frontière;* quelques Ministres font toujours de l'opposition à cette concession, ce qui fait craindre encore* âts résistances avant la conclusion définitive de la paix.

Les ambassadeurs, tout en exprimant leur sa.tisfaction de la déclaration de Tewflkpacha, n'en redoutent pas moins que des difficultés soient soulevées au dernier moment.

La Porte a informe les ambassadeurs que l'intention d'envoyer dos troupes eu jCrète avaitété abandonnée.'

CONSCRITS MARIÉS Dms les snhères scientifiques et parlementai- res on s'ingénie activement ti rechercher, comme le Petit Parisien l'a fait souvent lui-même, les rausesde la dépûpiilatioo de là France et les moyens de la conjurer ou de l'atténoer. C'est ainsi qu'entre autres propositions. S* Commission; de l'année au Sénat <jn examine uneémauée del MM. Guyot, Berthelot et Léon Labbe ayant pour! objet de modiUsr l'article 31 de la ici dn 15 'juillet 18S9 sur le recrutement. Il s'agirait de ren-i voyer en temps dP paix, après un a:s de service! sous les drapeaux, et sur leur demande, les- jeunes gens qui auraient contracté mariage avant l'époque du conseil de révision.

La pensée qui a inspiré rette pronosition, c'est réagir contre un mouvement qui. s'il persiste, fera que Taii prochain les décès dépasseront les naissances. Il est aujourd'hui avèrâ qcre sans la ttituraiisatioti, qui a fourni 170.7ÛS étrangers naturalisés en vingt aus, nous serions aiHiessous lu pair. La France, qui comprenait, eu w pour 10) de la population des grandes puis-

Comment allez vous faire?

Je vais tout simplement charger. Dominique de cette opération 'peu compliquée.' IL prrndra la fillette d'une main, le petit bagage de l'autre. et il ira se promener à Brunoy. Ça lui dérouillera un peu les jambes. 11 s'ennuie devant la loge du concierge, ce garçon.

Et puis, la petite Marcelle sera enchantée de partir avec lui. Elle l'aime déjà tout. plein.

Oui, on dirait qu'elle comprend que c'est à celui-là qu'elle doit la VC1.

Et ette lui en témoigne sa reconnaissance à sa façon.

Eh bien, c'est entendu, je vais dpnupr la consigne à Dominique et ce si*» pour; demain matin.

Rlle- allait ôtre pénible cette séparation, pénible à Marcelle comme à la jeune femme, qui, en quelques jours, s'habituait déjù, oh si aisément l -»- à ce semblant de maternité.

On dirait que les enfants, les petites filles surtout, vont ci instinct à ceux qui les aimeront.' Tout de suite, quand elle tétait ranimée. quant elle avait ouvert ses pauvres grands yeux noirs qui avaient bien failli ne pius jamais revoir la lumière. quand elle s'était trouvée dans cette chambre inconnue. -en' tourte da gons tout aussi inconnus.. elle avait été un peu rassurée par- cette dame. cette dàmo blonde. qui ra regardait avec un bon regard.

C'est à elle qu'eue avait balbutié

Petite mère. où est-elle?.

Mais le regard de la dame blonde était alors devenu humide et Marcelle avait ea-

sances de l'Europe, n'en est*plus que les tt centièmes en 1897. Aussi n'avoas-nous plus assez de bras pou- la métropole et nos meilleures colonies soQt-eîieâ envahies par l'essaim des étrangers.

Cependant, la mortalité est moins élevée en France que partout allieurs, excepté en Suède et en Nurvege. Dans ces deux derniers pays, elle est de 0/0, alors qu'elle est chez nous de 22. Mais la nuptialité diminue depuis quelques années. On se maria moins. Surtout on se marie plus tard. Les mériagt?:* sont moins féconds. On a attribué cet abaissement du chiffre des naissances tanMt à la parcimonie des époux, tantôt au relâchement des. idées religieuses mais autune de ces explications n'est satisfaisante, les départements on les quartiers pauvres étant toujours ceux qui donnent le glus d'enfants. Avtntjtout, ce qunl faut combattre, c'est ta Urdiv£të des mariïtres. On ne se décide à convoler qu'après avoir accomp!i son service militaire. On se créera alors une position, Et Puis, on veut jouir de la vie libre qui énerve, dévore la force virile et provoque l'épo'fsme qui stéritise tout. O:i ne compte pas assez non plus sur les mala die? trop fréquentes qui conduisent les jeunes gens à 1 épuisement prématuré.

Cest pourquoi on voudrait encourager les mariagas précoces, Il n'en résulterait aucun danger physique pour l'homme ni pour la femme, si l'on en croit la science médicale. On restituerait dans*Son intégrité le sentiment et la joie de la tamille, le culte du foyer. D*jà. la législation a augmenté la pension de retraite -des vieillards de soixante-dix ans qui ont élevé plus de trois enfants. Le fisc a accordé une réduction d'un quart ou d'un tiers de l'impôt mobilier ou d'habitation auchef d'une famille nombreuse. Il faodraitfaire davaniage. On devrait ne pas hésiter à réduire à un au le temps du service militaire des consenti mariés avant leur .comparution devant le Conseil de révision. Cette prima au mariage vaudrait mtfuxque Mutas lus autres

̃L* Commission drargée d'examiner cette proposition est uitipoââe la prendre en sérieuse wu\d mmm Li Guadeloupe ti. Isaac, sénateur de la Guadeloupe, a reçu du maira du Moule (Guadeloupe) le télégramme suivadt:

Moule incendié. Pertes deux millions. Commâniquez députés. Secoura.

̃ Mairb.

ta sitoation de notre colonie, déjà si grave après le tremblement de terre qui l a éprouvée récemment, devient ainsi très alarmante. Le Ministre des Colonies a promis aux représentants de la Guadeloupe de demaoder, à bref délai, aux Chambres un orédit de secours. Il est probable, en outre, que la colonie sera comprise dans les régions éprouvées par les derniera désastres, au profit desquellea une loterie sera prochainement autorisée.

Au Pôle Nord en Ballon Le grand voyage vers les régiona à jamais glaeee". vers le Pôle mystérieux et farouche est commencé, aiûsi que nous l'avons diten annonçant le départ du hardi explorateur polaire Anarée, sur son twUoa 4dier.

Voici des détails complémentaires sur le départ de l'intrépide aéronaute et de ses compagnons, Les opéraiiôHSTTTu gonflement de Icur ballon commencèrent te 19 juin au matin; snus la direction de l'ingénieur Stake. l'appareil à gaz fonctionna rapidement et le H juin à minuit le ballon possédait ses cinq mille mètres cubes de gaz.

En même temps, M. Andrée aménagea la nacelle, pendant que ees compagnons enduisaient tes guide-ropes d'un mélange de suif et de vaseline destiné à en faciliter le glissement sur la banquise.

Les jours suivants, on éprouva l'étanchéité du ballon en plaçant sur les coutures des bandes d'étoffe imprégnées d'acétate de plomb que noircit le moindre contact avec le gaz hydrogène sulfuré.

A ce moment, huit ou dix personnes travaillèrent à la fois sur le dôme du ballon gonflé, faisant de véritab;es tours de forcp d'équilibre pour arriver à se maintenir aux mailles du tllet. Ce travail difficile donna tes meilleurs résultats. On constata seufement une perte moyenne de vingt-cinq mètres rubes par jour, et les travaux f.iits augmentèreniencore l'étanchéité du ballon, qui se trouva aiusi dans les conditions les plus favorables.

On n'attendait plus pour partir que le vent du sud qui sonflla enfla et le ballon s'enleva dans fes airs sans incident notable.

D'après une dépêche particulière envoyée de Tromsoê au journal Ouvert, il ressort do toutes les nouvelles récurai la semaine dernière que les venta du sud et au sud-ouest dominent au Spiizbei'g, en Norvège et dans la région des glaces. -mari, naviguent hvbiiuellement dans la mer Giaciafe en que l'expédition Andrée est probablement poussée dans la direcde la Sibérie orientale.

autre parut. te Svensltundt le navire de guerre qae le gouvernement norvégien a mi; à la disposition de re.xm;dition et qui devait rester le îile des Danois ju-qu'à l'ascension des aéronautes, a rapporté la nouvelle-que oendant tout le temps qu a mis à faire ses préparatifs de dénàrt et à effectuer le trajet entre là Spitzberg et la cote norvégienne. du il au juillet, soit pendant plus de cipq jours, le vent a sonfllô exactement dans la même direction qu'au moment du départ de l'aérostat, Dnn? ces conriit on?, on peut croire que pendantlr^e laps d° 'emp«, sauf des changements imprwus dans les courants aériens, il y a toutes tes cttance* pour que le bai Ion polaire ait conservé ladrection nord-nord-est qu'il avait au départ. Or. Andrée a calculé qu lui faudrait eu moyenne, suîvaui la vitesse du vent, deux ou i trois jours pour arriver au-dessus du Pôle. Selon

tendu une voix bien douce, bien tendre qui lui répondais

Elle, est partie. elle fait un voyage.. Ponrquot est-ce qu'elle ne m'a pas emmenée avec elle.

Et la voix douce lui avait encore répondu avec une profonde émotion

Elle voulait bien t'emmener. pauvre petite. r -•' n'a pas pu.

Avec Mme de Croixmanre murIl est absent..

Ils m'out donc taissée toute seule. •- Non; ma mignonne.. Tu vois bien qtte tu pas seule. puisque je suis auprès de toi. 'fu i'a-5 pas peur de moi, l'espère. •'• -lame, fit l'enfant avec son te t ni sati-e, ma mignonne, parce que tu étais toute malade. tu l'es encore un peu. M.tis tu .seras vite guérie.

Bt vous me conduirez alors vers petite mère.

Oui. répondit avec une nouvelle hésitation ia voix douce et apitoyée. oui. je te ramènerai dans ta maison. tu verras ton grand-père.

-%• Grand-père. Jamais on n'en parie. jamais il n'est venu.

Si, ma mignonnes il est venu hier. pendant e tu étais dans ton lit. encore bienmalape.

Je ne l'ai pas va.

Tn dormes.

Je n'Ai pas senti quand il m'a embrassée.

Pauvre petite orpheline il était, en effet, venu la veillei le père Thibaudier.

Mais U avait bien d'autres préoccupation»

toutes probabilités, les explorateurs ont donc pu ré&lisar leur audacieuse entreprise, Où sont-ils. maintenant qu'ils ont dépassé le Pôle? Où va s'effectuer leur descente ? Un attend anxieusement t'issue de cette admirable entreprise. D'après <ia direction priàe, t'aérostat, après avoir dêoassé les banquises palaires, peut atterrir soit en bibérie. sou au Canada. Depuis longtemps les gouvernement* russe et canadien ont donné des instructions pour qu'une surveillance minutieuse soit exercée sur tes régions septentrionales de leurs territoires, aflu que tout soit tenté pmir recueillir les aéronautes et leur veuir en aide aussi rapidement que possible.

Ceux-ci ont, d'ailleurs, pris leurs précautions. M. Andrée a prévu une longue marc Im à travers cente il a emporté pour quatre mois de vivres, et la nacelle de son aérostat contient deux traîneaux et denx bateaux démontabtes.

Les explorateurs polaires se sont outittés tomme s ils devaien, faire une longua expédition a travers le champ des glacessans fin, et avsc leur inébranlable courage, leur «•xminence et leur sang-froid, Andrée et ses compagnons réussiront au moins à s'approcher bien près du but tact poursuivi et pour laquet sont morts tant de hardis martyrs de la science.

LA CATASTROPHE DE TARBES CHUTE DU ÏIQDVEÂO PONT DE L'ACQUIT 'De notri correspondant particulier)

Tarbes, 18 juillet.

Le sinistre bilan des inondation* vient de se grossir, ainsi qu'on le sait déjà, d'une nouvelle catastrophe la chuta dana l'Adour du nouveau poni métallique sur lequel on procédait à d«ts essais, qui a entraîné aveo fui deux iormnolive» et trois voiturs chargées de' lourdes ainsi qu'une trentaine de peràpnnes qui se tron-1vaient soit dans les wagons, soit sur le pont luim6me. Faut-il imputer à la faute des hammea cet accident qui vient s'ajouter cruelle serie de ceux que la nature nous inflige depuis quelque temps cyclones, orages, inondations? On ne le sait encore. Cette fois, le mal est venu précisément comme on essayait de réparer les dégâts causas par les derniers cataclysmes.

On se rappelle que pendant les inondations qui tout récemment ont désolé le Sud-Ouest de la France, on a et» à compter, parmi tes ravages, la destruction d'un pont qui franchit l'Adour, sur la ligne de Tarbes à Toulouse. La circulation fut rétablie aussi rapidement que possible, et la tâche de jeter un pont provisoire fut confiée au génie militaire. On sait qua les Compagnies de chemins de fer sont leutes à construire avant que la Compagnie du Midi eût dressé sas plans, établi ses devis, traité avec un entrepreneur et barbouillé, suivant l'usage, l'iotarmiriable série de paperasseries obligatoires, se fût écoulé certainement un temps considérable, des mois entiers.

C'était une bien longue interruption du transit. Or, il y a un service qui est, ou doit ôtre, toujours prêt à construire, qui a son matériel sous la main, dont les ouvriers toujours expérimentés ne sont jamais embarrassés -il pour qui il n'y a ment des chemins de ter.

Ce service doit exécuter avec la plus grande promptitude tous les travaux des voies ferrées en temps de guerre détruire une voie, la rétablir, faire sauter un pont, en jeter un autre, réparrr un tunnel, etc. Ih'iiHii vint n«Wr«Homtat de s'adresser à ce service pour faire refaire avec célérité le pont de i'Adour et assurer la circulation.

Ainsi que je vous l'ai dit hier, o'est un détachement du 5' régiment du génie, en garnison à Versaille. qui avait été chargé de jeter ca pont sur le fleuve; le lancement du tablier se lit avec succès dans la journée de vendredi.

L'accident s'est produit en procédant aux essais réglementaires dans les circonstances exactes que voici

A six heures, hier matin, on avait fait passer un premier train de voitures vides de veyagcurs. On l'avait laissë stationner pendant une demlh«ure sur le pont et te fléchissement avait été reconnu normal.

La seconde épreuve consistait à faire passer un train composé de deux locomotives et de plusieurs voitures chargée» de lourdes traverses. On lança deux locomotivesd'etiviron cent quarante-quatre tonnes, non compris la poids dos traverses charriées sur des voitures. Tout alla bien jusqu'au moment où tes deux machines atteignirent la moitié du pont. A cet endroit une forte oscillation se produisit, bientôt suivie d'un brusque affaissement de la masse de fer et fléchissant sous le poids, la travée incurvée en sa partie centrale pencha au-dessus du courant et précipita machines etwagons dans i'Adour. Ce fut un fracas épouvantable: une trentaine de personnes, toutes celles qui se trouvateut sur le train d'épreuve ou aurle pont, furent précipitée» dans l'A- tour,. et peu tien est fallu que l'on fût de plus grands malheurs à déplorer, car à miùi, aprea cette seconde et dernière épreuve, la oireulation normale de la voie pour les trains devait être reprise.

Le Sauvetage

Des premiers sur les lieux, j'il assisté au *auvetage des malheureuses victimes le spectacle était navrant.

hi. Hausser, ingénieur en eh»*" ̃'<• H voie, elle sous-lieutenant du génie de L îvai«nl été entraînés avec la machin" ni rctirzs les premiers. On est ohiigé de Ih^lt péniblement avec des cordes M. Hausser, tant il est horriblement mutilé. On le met sur un brancard st on court à d'autres btessés.

A mes pieds on dépose le sergent-major du ïénie Lcscanne, un courageux -n-n: qui ̃e soulever cependant pour Brzu mienski, accouru en toute et qui prodigue à tous les blessés de réconfortantes paroles. Plusieurs soldats ne cessent de plonger sous

que de faire l'aumône d'une caresse à cette enfant malade q"i allait rappeler., perpétnrr, à Hranoy, le souvenir de l'inconduite dc sa mère.

Durant în couchette où dormait l'enfant il avait grommelé

Bile sera tout le portrait de l'autre. Et, brusquement, if avait pris cono en disant au colonel de Croixmaurc

Ce qui est convenu est convenu. Voua prouvez donc nous envoyer cette petite qua;:i vous voudrez.

Pauvre, pauvre orpheline, pauvre enfant de l'amnur, ce n'est pas une vie bien heureuse qui allait ctrc la sienne, à c/'té de ce vieillard égoïste et dur. dans cette maison où elle serait supportée. mais où il n'y aurait personne, pour l'aimer..

Ri c'est la pensée de toute«« ̃•= «•'•"=̃̃̃' "•>' avait mis encore plus de pi

plus de tendresse dans la v _̃ Croixmaure.

Au moins, les derniers jour» que la petite Marcelle allait passer à Paris re

chers au souvenir'de la jolie mit:

Et, bien vite, la jeune femme sans enfant et la petite fille sans mère étaient devenues de grandes araies.

Marwiic demandait bien toujours petites mère et petit père. mais, plus aisément chaque fois, ello acceptait le* réponsec évasives soit de Mme de Croixroaurc sait de Dominique.

Car il était de la conspiration. le brave sapeur et c'est lui surtout qui n'aurait pas voulu causer du chagrin à la go»sdine <fa*Sl se prenait à aimer., comme on aime une pauvre créature qui vous a fait connaitre la foie d'une bonne action.,

les machines encore fumantes, qui menaceot d'é*l«ter, pour arracher le» corps de leurs officiers; il» réussissent au prix des pius grands dangprs à ouérard'autres sauvetage, car 1 .\doar est tréa profond en cet endroit et le courant très violent, surtout depuis les dernières crues its retirent suceesaiv*ra*ut des d&awnbreg M. Fa!angon. conducteur da la voie, qui a deux pravea blessures à la tdte et au côté gauche MM. Loiseienr. inp5nieur ordinaire de la voie, en résidence à Bordeaux Montray et Tartanb*. employés à la traction, qui sont assez «neverasut blessés.

A défaut de brancards, on réquisitionne des voilures et on transporte immedtatement plusieurs blessés à t'hfiptul, antre autres les chauffeur; Marnoayou. qui a les bras broyés, et Bégut\ qui est mourant. M. Loisaieur est" transporté citez un de ses amis, M. Deschamps; mais M.

Hausser est dirige ue suite sur i nopiui, en raison de la gravité de son état.

A l'hôpital, où .il' me rends aussitôt que l'évaeuation des blessé* est terminée, MM. Trifaud. médecin en chef; Ferré, m»-1-1" >•• <;i w d'infanterie, aidés de plusio • la ville, vont d'un blessé a l'«iu -iant les premiers soins.

ment du génie, et ie lieutenant Lagai^ trouvaient sur la locomoUva de tôle, ont ôiô

contusions. Encore dans l'eau juaquaii\

le capitaine Di hocy donnait des ordn « sauvetage. S.i conduite a été admirable

otde sang-froid. Dti reste, en cette terr

trofihe, des actex d'héroïsme extraordi.. t

génie, si cruellement éprouvée.

Nouveaux Détails

1 'uve&ux détails que j'ai pu obtenir su La» uik&umui* et te ciwunw <fa gé: ,jue la ruulura ksi due il uue fisiwe

naturel la qui ne peut être attribué* t. faute de personne, Da l'avis générai le poida était *uoLe pont, qui mesurait quarante-cinq mètres de lnng. avait aervi une dizaine de fois. Il était du système Marcille et avait été prêté à la Cotapagnie par le Ministère de la Guerre.

La preinièru partie des épreuves avait très bien réussi, mais le pont s'est déversa par fuite dm flambage des semelles supérieures. Le m«'U.i travaillait bien au-dessous de la limite admise. Le juge d'instruction, M. Decailleu, a commencé la visite des malades à l'hôpital.

Le bruit court que plusieurs m'écaninien» de la Compagnie refusèrent de monter leurs tn»cUuiCa pour les e&aaiis, se mtilUnl de la aolidUé du pont, et qu'ils furent punis de trente jours ds misa à pied.

L'Etat des Vlctlmat

Turtjes, 18 juillet.

L état des victimes de la catastrophe du pont de l'Adour est relativement satisfaisant. On conserve maintenant J'espoir de sauver tous les blessés. Quoique le s»rK«nt-major Leccinne. l'ingénieur eu chef Haussier et le chauffeur Ui'«ué soient encore en danger, un mieux sensible a été constaté ce matin.

Les médecins ont fait Mer soir l'ampuUtio» d'un bras au chauffeur Marmayou et l'amputation de presque toute la main droite au sergentmajor Legcanne. Os "opérations, qul ont hiea réussi, ont été courageusement suu ̃•!̃'

On ne fera pas j'amputaliun au inlcién Hougc, qui un nran raasp.

On higuale la préesnce à Tarto» du général Varaigne, commandant du 18' corps, et du cola»»1 du &̃ g4ttt*, veau pour participer à i'enquote. LÉnFFAIRISJE PWUIA La Commission d'enquête sur les a/r.ur..s ds Panama a entendu, au cours de sa dernière réunion. M. Dévoile, ancien ministre des Affaire» étrangères.

M. Vallé. -A un moment donné, un employé du Ministère de l'Intérieur, envoyé en Halle, a pris contact avec Arton. Pourquoi Arton n'it-il pas été arratét

M. Deveile. A la Qu du mois de diicurnb.-e je fus chargé de l'intérim du Ministère, du nniérlaor, en l'nbser.ce de M. Lo -l)et, qui était

Le 1" janvier 1803, je vis M. Soinoury qui m'apprit qu'on avait découveri 1.1 r,-rr iiie'ii Arton à Venise. Je ne ms rappel t rmes exacts de ma conversation .1 'i:iA!iry, mais j'en ai conservé l'imn-

qu'un employa de la SÛT'.té

voyager avec un avocat, honi

ton. Le retour de M. Loubet était mr le lendemain j'ai pen«» «nie lui .ait donner d»s Instruft

M. De\'elle don a» lues exnliration» but les moyen. « I:1» on à dumandé l'extradition de Curnéiius fier* et sur l»* missions qui furent confiées en premier lien *ux docteur» Br >uardel et Ch.trfiot et en swmi liea

Nous avons fait, dit-il, tout ce qut était poasibla pour obtenlr l'extradition.

M. Viviani. Pourquoi n'avoir pas demandé l'extradition (i 'Arton

M. Deveile. -A ce moment on parlait surtout d'n ufTaircA do Ia DynamiU. Cu janvier, Ji.< instructions furent envoyée» à tous nos .1;; -,t- S. l'étranger. Le nouveau Cabinet avait Hcr: i '• du fairc tes plus grands rflorts pour arrêter Artua et faire extrader Cornélius lierz.

M. Develle se retire.

M. RI80T

M. Ribot «st introduit.

M. Vallf': lu pno 'le dire 1 U Commi«=!on ce qu'il sait sur tes voyages de Dupas à t-ivrs M. Ribot. Il p a eu deux périodes t-

tinfi/.a n,- finnu les f.v'-

J'ai pris

ie lïjan'.

les f-«iU par le r..»iK>rt Dupas et le Le il décembre is*î, M. Loubet a écrit au ï'i-juro

Il expliquait, d'ailleurs, la -nvnière

M On t.v-iM-i.-fif» bir»n à ane i! faudrait (ÎV.

no pa* s'atta

joiic petit"1 filli; après qu'on J'a sorti': d'un endroit où elle étouffait aussi sûrement qu'au fond de la Seine.

Et à celui-là aussi Marcello ':i >it aMi-a d'instinct.

Il .ivrut bien, nvec '-a

f.'rnssr fj- :l <«t,iit pin-

,],. ,]X i. i'i-filsU;'

J parU-writ <!<̃ Son te-. ,\a il disait, c v«nue qua Do u vn rvl.icN' -tHiMirc et

pourquoi parlait d<^ la

son colo:. ur-planton dirait citez nous.

Marcelle avait donc trouv ""̃ ;ne un camarade avee lequel rV ̃ n vr.H ébauché de» reia"

d dont onditqa'eBes

Personne Il;

gravement res et ne t t pour leurs péripéties or