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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1896-12-03

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 03 décembre 1896

Description : 1896/12/03 (Numéro 7342).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k518021h

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/02/2008

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Dernière Edition

LA MORT D'HÊNiU RIVIÈRE On n'avait pas encore recenslitué l'historique précis des circonstances de la mort de Henri Rivière. Las documents officiels imprimés étaient d'une sobriété de détails qui affligeait les admirateurs reconnaissants de cette noble mémoire.-

Or, voici qu'un aide de camp du brave commandant vient de publier dans la « Revue des Revues » le compte rendu le plus complet de cette triste journée du 19 mai 1883. M. Emile Duboc ne raconte pas les faits de seconde main. Ce qu'il rapporte, il l'a vu. Ce combat qu'il décrit, il y a pris part, il y a été blessé.

Henri Rivière n'a plus besoin d'être « portraicturé ». On connaît à Paris, l'homme et sa carrière. Comme Francis Garnier, dont il continua les exploits, il joignait à l'intelligence la plus ouverte et la plus cultivée un courage ignorant du danger. Il s'était promis de venger le héros massacré dix ans auparavant et de consolider, en l'agrandissant, l'empire de la France en IndoChine. Déjà plus d'une victoire l'avaitrendu redoutable aux fameux Pavillons-Noirs. Il leur avait enlevé les citadelles d'Hanoi et de Nam-Dinh. Et il était parvenu précisément au point extrême atteint par Francis Garnier lui-même, et où il devait périr comme lui.

L'Annam était en pleine combustion. Les mandarins ne croyaient pas à notre maintien dans cette contrée. Ils comptaient bien nous lasser, nous faire lâcher prise, nous forcer à reculer. Dès le commencement d'avril, le gouvernement du Céleste-Empire avaail commencé à leur prêter main-forte. Sournoisement, tout en protestant de sa bonne foi et de sa neutralité, il avait fait introduire une quantité considérable-de soldals « réguliers » dans la province de BacNinh, et ces forces ainsi « infiltrées.. » s'étaient établies sur la rive gauche du FleuveRouge, en face de notre concession, confondues aveccelles duohef des Pavillons-Noirs, Lu-Vinh-Phuoc, appelé à son secours par le roi Tu- Duc.

•*•

Combien peu nous étions préparés soit à disperser fennemi, soit à le repousser s'il prenait l'offensive Rivière n'avait pas en tout deux cents hommes fis appartenaient à l'infanterie de marine, troupe d'élite, aguerrie, merveilleuse, il est vrai, mais d'une infériorité numérique effroyable en face du flot toujours grossissant de la résistance indigène aidée de a l'inliltration chinoise. F.ncore fallait-il, avec cette poignée de soldats, garder le réduit central de la citadelle d'Hanoï, la pagode de l'Esprit-duRoi, et le territoire concédé. Lu-VinhPtiuoc était renseigné par des espinns c'est-à-dire par les habitants sur la faiblesse de cette minuscule garnison. Il en abusait pour semer la terreur. Il inoendiait les cases, les moulins, il bombardait nos protégés, il tentait même d'escalader les murs de la pagode. Le 13 mai, quatre cents « drapeaux noirs », comme on les appelait, avaient attaqué la mission française, et elle n'avait été sauvée que par une ruse toute militaire de l'un des Pères, le Père Bertrand, détachant d'une panoplie un clairon, sonnant la charge et jetant la frayeur parmi les assaillants. En se sauvant, ceux-ci coupaient le nez et les oreilles aux enfants des chrétiens rencontrés.

Il n'y avait plus à en douter Lu-VinhPhuoc se disposait l'offensive. Il avait du rosto l'audace de nous en avertir dans une proclamation aux Français où on lisait cette menace « Mes soldats sont aussi nombreux que les nues. » Il nous y traitait de pirates et de scélérats. Il nous invitait à venir nous mesurer aveo lui en dehors d'Iianoï, dont il voulait ménager les habitants, ou bien, si nous voulions nous en retourner, à lui envoyer d'abord les têtes du commandant en chef, du consul et des officiers, et à lui remettre la citadelle. Pour toute réponse à ce défi de la plus hautaine insolenoe, Rivièredécida de courir sus au provocateur. Sa faible troupe s'était augmentée de deux cents hommes débarqués de la Victorieuse et du Villars^ et envoyés à la rescousse avec une batterie de deux canons et un canon-revolver Hotohki?s. Le « condottiere annamite, malgré notre silence et nos feintes (on jouait encore à la roulette la nuit mèmo, quelques heures avant l'action), avait été averti de notre

N» 26. Feuilleton du Petit Paiustmi. REINE-MARIE GRAND ROMAN INÉDIT

PREMtKUB PARTIR FORTES CLOSES

XVI (suite)

Au Château de Saint-Luc

Bn entendant cette voiz luen-aimée qni ne s'était pas élevé.' distincte ot douce depuis si longtemps, Heine-Mario éclata en san;plots.

Aussitôt Violette l'enveloppa de ses braw Contiens-toi, lui dit-ello tout bas autrement ton émotion peut lui faire mal. Avec un courage et une force de volonté extraordinaires, enfant se raidit, et, obéisEant sa cousine, elle sa tut.

Je suis bien ici, répondit M. Lemarch;«->i. Co ralme et cette solitude me font du !)• cidé d'y demeurer encore quelMais le marquis de Plessis Saint-Luc hoeha la tête.

Votre dévouement est sans bornes, dit-il. Mais je ne l'accepte plus. Demain • vi>u» pa~Ut>*ï.

Pa> encore.

Je le vous.

Trè» In», il ajouta

plan. Il avait dérobé, caché toutes ses bandes, tandis que les canons des réguliers », amenés par les éléphants sur la rive gauche du Fleuve-Rouge, rouvraient le feu sur nos positions. Les révélations faites depuis en ont montré l'importance il n'avait pas moins de trois mille « écumeurs »`de toute espèce, soutenus par trois cents Annamites. On s'est longtemps imaginé cette lie de race jaune comme improprement outillée pour le combat.

Elle était, au contraire, armée d'excellents fusils et pourvue de canons dont elle savait se servir, et elle était en outre fermement disciplinée. On en eut la preuve le 19 mai, à l'aube, à l'heure même où le commandant Berthe de Villers mettait en marche la colonne. N'a-t-on pas osé accuser Henri Rivière de s'être dirigé vers le Pontde-Papier dans l'appareil frivole et présomptueux d'une partie de plaisir? Dans les caissons de sa voiture s'entassaient les dindes truffées et les bouteilles de champagne. Rien de plus faux. Le malheureux avait simplement emporté la provision d'un seul repas pour lui et ses aides-de-camp, deux revolvers et seize paquets de cartouches 1 Les indices d'un guet-apens se dénoncèrent à première vue. La ville était déserte. Au sortir de la porte de Son-Tay, sur cette même chaussée, théâtre, en 1873, de la tin tragique de Garnier et do son compagnon Buiuy, un n'aperçoit non plus personne. Les u flanqueurs n sont déconcertés. Le fidèle « ordonnance » de Rivière, Gravot, actuellement maître de timonerie sur l'AmiralDuperré, est dépêché en éclaireur. Il s'élance à travers les bouquets de bambous, explore du regard la plaine du haut des digues, et il revient, déclarant n'avoir rien vu, ni Chinois, ni drapeaux. La colonne, déjà éloignée d'Hanol de six kilomètres, fait halte pour la seconde fois. Cette dissimu!ation de l'ennemi nous rendait perplexes. Passera-t-on 16%Pont-de-Papier pour atteindre Phu-Hoaï, \but assigné à l'expédition ? Quatre kilomètres encore nous en séparent. L'avant-garde reçoit l'ordre de pousser en avant. Elle passe le pont. A l'instant même, les Drapeaux-Noirs se découvrent, abrités par les cases et la pagode du village d'AyenKé, ils ouvrent une fusillade soutenue. La compagnie se rue sur les retranchements après avoir traversé la rivière, ayant de l'eau jusque sous les aisselles, et une section de la Victorieuse, menée par Sentis, achève de les emporter. A son tour, la pagode est enlevée par 20 hommes du Vitlars. Mais les Chinois continuent leur fusillade sur le gros de la colonnt. Ils sont toujours invisibles, blottis derrière les bambous épais, inentamés. Le commandant Rivière fait monter en batterie un canon et le hotchkiss. L'ennemi, cependant, est attaquée la baïonnette. 11 se réfugie dans Trung-Thong, où il est plus nombreux. Il faut enlever le second village d'assaut. En sera-t-ilainsi des autres se succédant et émergeant à l'horizon ? Cette tactique vendéenne ou empruntée aux guerillas d'Espagne était toute nouvelle chez les Chinois. Mais la petite phalange française se croyait irrésistible. Un drapeau noir est enlevé, puis un second. Mais les bandes, décimant à cent mètres hommes et chevaux, sont insaissisables derrière leurs remparts de bambous, tandis que nous sommes à découvert sur une route formant dos d!âne Un chef de pièce, nos officiers, nos enseignes, tombent les uns après les autres sous ces coups que nous ne pouvons rendre. Le commandant se détermine alors à tourner les villages, ne pouvant les attaquer do front. Le lieutenant de vaisseau Le Pellotior est chargé de prendra Tonnerai à revers et lui tire dans le dos.

Mais une colonne fraîche, d'environ un millier d'hommes, arrive de Phu-Hoaï. En même temps, les défenseurs des autres villages se portent en avant. L'ordre est donné de battre en retraite. Le commandant de Villers est grièvement blessé au ventre. Tout en se repliant, au pas allongé, nos marins n'épargnent pas l'ennemi. Mais il nous déborde. Ses conques marines et ses gongs font rage autour de ses trois grands étendards noirs, étoilés de caractères blancs, lugubrement déployés, et flanqués de ses horribles coupe-coupe, ou coupeurs de tètes. Il est à cinquante mètres. Il ne doute plus de notre extermination. Il faut sauver cependant les canons. On les arrache. Nos sel•dats luttent pied à pied. Le capitaine Ducorps, Sentis, Gravot, sont tués ou blessés.

Seulee, les occupations que vous aimez, vous consoleront!

Peut-être vous apporteront-elles l'oubli. Ah! s'il pouvaiten étre de même pour moi! Et brisé par l'effort qu'il venait de faire, |»ut-être aussi par le soutenir évoque, il retomba anéanti sur ses oreillers.

Une heure auprès M. Servian arrivait au château.

Je pars, lui dit M. Lemf\rchand.

Tant mieux, répondit l'autre. Pour un homme de votre trempe,je trouvais que vous demeuriez trop longtemps à reprendre la lutte.

C'est Horace qui vent mon départ, dit l'industriel.

M. Sorvian sursauta.

Lui! dit-il, il parle donc, maintenant Son premier mot a été pour me don- ner ce conseil, de le quitter. Je pourrais même dire cet ordre.

Ah Pouvez.vous vous expliquer?. Volontiers.

Et sans rien omettre, en effet, M. Lemarchand raconta à son ami la moindre parole du marquis.

Bien, fit le juge. Sa raison revient. Bien- tôt, je le pense, je pourrai causer avec lui. Lé lendemain matin en effet, M. Lemar- chand partit; et M. Servian étant mvenu dans la journée, il pria Violette de demander à son cousin de bien vouloir lui désigner le jour et l'heure auxquels il se sentirait assez rori-pour lui donner quelques explications.' Mue de Lacroix-Marbourg fit la commis- sion.

Mais, à ses premières paroles, Horace devint si pâte, si tremblant, qu'elle arrêta la coaversatioa tout net, de sa propre autorité, La Justice -attwdra Immola, deux mois.

Rivière demeure debout, sa oenne dans la main droite, s'écriant.: a Allons, mes enfants t» Tout$ coup, il est enveloppé. Blessé lui-même, et toujours militant, le lieutenant Duboc ne l'avait pas vu disparaître. Quand la troupe repassa le pont, elle avait perdu un quart de son effectif; la rentrée dans Hanoi fut lamentable. Cette intrépide légion ramenait ses morts et ses blessés dans une traînée de sang, après six heures d'ua combat acharné.

A cette même heure, les coupe-coupe poursuivaient leur affreuse boucherie et Lu-Vinh-Phuoo voyait à ses pieds la tète d'Henri Rivière et ses deux mains avec les manches revêtues des cinq galons d'or. D'autres encore parmi les victimes, car vingt-six marins et soldats avaient disparu et avec eux le capitaine Jacquin, le lieutenant Brisis et l'aspirant Moulun.

Ainsi est mort Henri Rivière. Certains ne se rendant pas compte des excès commis par les Drapeaux-Noirs et de la surexcitation de nos officiers et de nos soldats exaspérés, lui reprocherontd'avoir été imprudent. Mais tous se découvriront avec un respect mêlé d'admiration devant ce héros de haute intelligence et d'un cœur plus haut encore, versant tout son sang, impétueux et pur, pour la gloire de la patrie et la cause de la civilisation!

JEAN FKOLLO

AUJOURD'HUI EST MIS EN VENTE PARTOUT

SHppIémsit Littéraire iistré k Petit Parisiei 5 centimes le numôro Le numéro de cette semaine contient les gravures suivantes

LES COLOMBIERS MILITAIRES l'£ntr*tn«m*nt des plg«on»-Tojr«fl«urt.

UN TUEUR D'ENFANTS.

ffiFORMATIORS, POLITIQUES Mort d'un Député

M. Berthe, député républicain d'Albertville (Savoie), est mort hier matin, à une heure, à M. iîertaet était un de nos plus jeunes députés. Il avait été élu le 28 juin dernier, en remplacement de M. Pierre Bianc, décédé, par voit contre 2,23t à M. Ancenay, réactionnaire. Le Privilège de la Banque de France La première question qui a été examinée, hier, par la Commission chargée d'étudier le renouvellement du privilège de la Banque de Fraiice a été de savoir s'il y avait lieu de maintenir ce privilè,ge ou d'instituer une Banque d'Etat. A l'unanimité, la Commission s'est prononcée pour le maintien du privilège.

La durée de ce privilège, que le gouvernement propose de fixer à viagt-iroisans,s«ra discutée à la prochaine séance.

une discussion s'est ensuite engagée sur les statuts et l'organisation de la Banque et sur les avantages consentis à l'Etat par la Banque. La Commission s'est prononcée pour une motion de M. Siegfried tendant à étendre l'aci^s des assemblé*1» générales aux actionnaires. Mats elle a repoussé aeux motions tendant à limiter le chiffra des biUets a émettre au montant de l'encaisse et à ctlever le capital de la Banque en y adjoignant le fonds do restrve.

Divers membres ont demandé que le service de trésorerie fût fait par la Banque, qui serait ainsi le caissier de l'Etat. Mais la Commission paratt devoir se contenter des améliorations apportées par le projet.

Iil!e repoussé le système de la redevance fixe que la Bnuque devrait payer à l'Etat elte s'est ralliée au .-système du projet du gouvernement eu décidant, toutefois, qu'un minimum sera fixé pour cette redevance, calculée d'après le produit de l'escompte.

La Commission examinera demain les avanta·ge conscntispae la liaoquc au profit du publie. Elle rntencirafe Ministre des h'inances lasoraaiuo prochaine. L'Armée Coloniale

A la suite des observations' qui loi ont été présentées dans la dermère séance par le? Ministres de la Guerre et de la Marine, la Comfpi*»ion rie l'armée a tiù prendre une nouvelle délibération sttr le projet relatif à l'armée coloniale. On sait que les deux Miuistres avaient demandé le rattache mentde l'armée coloniale au Ministère de la Marine.

Par onze voix contre quatre, le Commission a persisté dans ses votes antérieurs en laveur du rattachement à la Guerre.

Elle a maintenu également, à l'unanimité,! au- touomie budgétaire absolue de l'armée coloniale. M. Je baron Heiile donnera lecture de sou rapport à îa prochaine eéinec.

La Suppression

des Treize et Vingt-huit Jours

La Chambre vient d'être saisie, par trois députes socialistes, MM. Kenou, Toussaint et Fabérot, d'une proposition de loi qui ne tend à rien moins qui la suppression de fa période d'exercices des treize et vingt-huit jours. Les signataires de qui appartiennent au parti ouvrier socialiste re.oiution-

deux ans s'il le faut; mais personne ne te redonnera de semblables émotions. Je ne le veux pas!

En se ressaisissant U9 peu, le marqnis répondit

Je comprends qu'il le faut cependant: Noa, non, tu dois uérir d'abord. C'est un devoir, Violette. Ettjrtelqae crucl qu'il soit. je le remplirai.

Mais plus tard! oui.plus tard! Supplie Servian do m'accorder encore un répit, veuxtu ?.

Je ferai tont ce que tu désireras Merci, J'ai besom de me recueillir encore. d'ailor prier sur des tombes. lMas hélas! que je suis malheurcux!

Il porta sa main à ses yeux et demeura quelques minutes immobile. Au seul mouvement de ses épaules, on devinait quo des sanclots profonds l'ébranlaient tout entier. Enfin, il se calma.

Oui, contirraa-t-il alors, Servian, qui y a mis jusqu'ici tant de discrétion et de délicatesse, comprendra que j'ai besoin de repos. De teiles émotions en ce moment me tueraient.

Quand je me sentirai capable de soutenir cette nouvelle épreuve, je te le dirai, et de ton côté tu le préviendras!

Effrayée du bouleversement et de la décomposition de3 traite d'Horace, Mlle de iAcroix-Marbourg s'écria

Oui, oui, calme-toi! M. Servian est ton ami, il fera tout ce que tu trouveras nécesMure.

Violette, en comptant sur la bonne volonté de isgs ne s'était pas trop avancée. if fut convenu avec lui, en cSfet, que le marquis lui-même fixerait le jour et l'heure de l'explication que demandait la Justice.

naire. font vdlofr que la ode des treize et vinjpHiuit jours amène {a perte d'emploi ou d'ouvrage pour beaucoup et queUe coûta près de trente millions à l'Etat ou aux communes. En proposant cette mesure, MM. Renou, Toussaint et fabérot esoérent donner un nouvel essor l'idée du désarmement universel.

L'Acquisition du Collège Sainte-Barbe Le gouvernement a déposé un projet de loi demandant à taChambre l'ouverture d un crédit de 2.900,000 francs pour l'acquisition des terrains et bâtiments du collège Sainte-Barbe.

Le gouvernement espère que. dans ces conditions, le collège Sainte-Barbe pourra vivre et retrouver sa prospérité et son eciat passés. Le collège partagerait les bénétlces avec l'Etat, ce qui permet de croire que celuMù récupérerait vite une partie des sommes déboursées. Li DÉFAITE DE L'ANGLETERRE L'arrêt de la Cour d'appel d'Alexandrie que nous reproduisons ci-dessous constitue pour l'Angleterre une défaite significative. Depuis l'été dernier, nos voisins se berçaient de l'espoir que te jugement du Tribunal de première instance ne serait pas confirmé, et que leur mainmise sur les fonds de réserve de la Dette serait solennellement approuvée. Les retards successivement apportés à !a solution du procès avaient encouragé outre-Manche des espérances aujourd'hui cruellement déconcertées.

L'Angleterre ne dispose d'aucune voie de recours contre l'arrêt d'une Cour qui emprunte à sa composition internationale une autorité, un prestige au-dessus de toutes les atteintes. La sentence rendue hier ne condamne pas seulement l'escroquerie commise par le HoyaumeUni :ou préjudice des créaaeHtra earopéena, elle Frappe plus haut elle est une réprobation formelle de la politique que le Cabinet de Londres a suivie en Egypte depuis le bombardement d'Alexandrie. Pour la première fois le gouvernement de la Heiae se voit arrêté dans ses empiètements continue sur les pouvoirs du Khédive. C'est pourquoi la décision de la Cour d'Alexandrie aura un retentissement universel. -On se demande peut-être si lord Salisbury ne s'insurgera pas, et s'il ne refusera pas la réparation prescrite. Nous sommes convaincus que devant une pareille manifestation de justice impartiale. il s'empressera de s'incliner.

Du même coup la reconquête du Soudan se trouve paralysée. Ce n'est pas de leurs propres dBniers que nos voisins nourriront les troupes égyptiennes. Il y aura encore de beaux jours pour les Derviches.

Il est permis d'espérer enfin que l'arrêt de la Cour d'Alexandrie marquera pour les puissances le point de départ d'une politique plus énergique au Caire. L'heure est maintenant venue de réclamer et d'ub;enir l'évacuation de l'Egypte. L'ARRÊT DE LA COUR D'A"IL

Le Caire, 2 décembre.

L'affaire de la Caisse de la Dette est venue devant la Cour d'appel, qui a couflrmo le jugemeat de première instance.

Le Tribunal mixte avait rendu, le 8 juin dernier, un jugement favorable au Syndicat des porteurs français et avait condamne le gouvernement égyptien il payer à la Caisse de la Dette la somme de livres.

La Cour d'appel a aiiinis la compétence des trlbonnux mixtes. Elle a déclaré qui; les porteurs de valeurs égyptiennes n'ont aucun droit d'tutervrnir dans ce procès mais elle a admis le droit d'intervention de la minorité de la Commission de la D°tta publique.

L'arrêt porte que les délégués de la majorité n'avaient pas pouvoir ni qualité pour autoriser l'Etat égyptien à prélever sur le foode de réserve de la Caisse des sommes pour l'expédition de Dongoia.

La Cour a déclaré que cette Commission ne peut prendre de décision relativement l'emploi des fonds de la Caisse, qu'à l'unanimité de ses L arrêt condamne l'Etat égyptien à restituer les sommes prélevées avec intérêts à partir du jour où le prélèvement a été effectué.

L'arrt?t condamne l'Etat, conjointement avec les délégués de ia majorité, a payer les frais supportés par les délègues de la "minorité, dont l'actwn est défibrée recevable.

L'impression causée par l'arrêt de la Cour d'appel est trés grande.

Dans tous les milieux on commente avec animation cette décision.

(Ue no» correspondants pctrtieuUtn)

Toulouse, 2 décembre.

Quatre jaunes g«ns espagnols viennent d'arriver à Tarascon (Arièee), où ils ont raconté au commissaire spécial qiw deux de leurs camarades, déserteurs comme eux, avaient été surpris par une tourmente de n<»!ge dans les environs du coi de 1 liospitaitt et n'avaient plus reparu. Dm rommvrçanls andorran!! ont, de leur côté. diclar^ qu'ils avaient trouva dans ces parages des vêtements qu'ils supposent avoir appartenu à ces deux déserteurs.

L'out de la température et l'abondance des nriq-'s en ce moment dans la montagne ne permettent mailieurcusenH-nt pas ta recherche des corps de cea deux jeunes gens.

Les autorité civiles et judiciaires ont été avisées.

Tarbe», 2 décembre.

Une vingtaine d'Espagnols rentraient avanthier en Kr.aijce par le port de Ga arnie. Peu après !e pss?»ge du col, une femme qui faisait partie de eettfl raravanp s« sentit trop fatiguée pour continuer la route et, découragée, se laissa choir sur la neige.

XVII

A PI sine de ^«Int-Denls

Avant in*me de se rendre dans son hôtel particulier, NI. Lemarchand se fit conduire à son usine.

On lui avait écrit journellement, et il savait que, du moins dans ses grandes lignes, l'affaire marchait comme s'il eût été là pour s'occuper du moindre détail.

On 1 attendait.

Par dopeche il avait prévenu du moment précis de son arrivée, mais il avait ordonné en même temps, que personne ne vint audevant de lui, et que tout se passât comme à l'ordinaire.

En effet, la grande ruche avait la même vie intense quittait journellement la sienne quand il franchit le seuil de la porte princiA peine entendit-il de loin en loin murmurer ces mots

Voici le patron

A peine sur son passage, chacan le reçardart-i!, le visage anxieux et les yeux mouillés de larmes, à cause de son malheur. Il avait déclaré qu'il ne voulait pas qu'on s'aperçût, au moins en apparence, de son retour, et on lui obéissait.

Mais les cœurs irrésistiblement allaient vers lui, et cela le touchait profondément. En haut, il rencontra un inso'-nieur qet'il affectionnait particulièrement, Jules Montbrison.

C'était un iravailleur, qui avait d'extraordinaires qualités <Tordre, de persévérance et A ra vue de Jacques Lemarchand, il devint Oh! monsieur., put-i! seulement balbutier.

Le soarire attendri du verrier l'encourt-

Les autres Espagnols continuèrent leur route, sans essayer da transporter la pauvre femme G^varoie, qui est & deux heures de marche de cet endroit.

Seuls, le mari et le frère de la malheureuse femme demeurèrent auprès d'elle, incapables de la transporter ü cause de l'épaisseur de la croûte de neige, qui atteint actuellement dans ces régions pius de deux mètres. il eût fallu au moins quatre hommes.

A Passage-Gavarnie. trois Espagnols, originaires du même village que les abandonnés, pris de remords, confièrent leur triste conduite à quelques habitants. Aussitôt. malgré l'obscurité et lefroui. deux guides nomméa Salles et Haurioe n'hésitèrent pas à partir à leur recherche avec des tanCes braves gens arrivèrent près de l'endroit où les trois malheureux s'étaient réfugiés. A force d'appeler ils obtinrent une réponse et ils allaient leur porter secours et les sauver, lorsqu'une avalanche faillit les ensevelir et les sépara des pauvres Espagnols.

Force leur fut de regagner Gavarme.

Pendant deux jours les recherches furent vaineâ. Enfin ce matin ils repartirent encore et les guides parvinrent à retrouver les malheureux abandonnés, dont deux étaient morts.

On espére sauver le dernier, qui était presque inanimé-

SOLDATS ANARCHISTES (Df notre corrêtpondsnt partieulio^

Toulon, décembre.

Une affaire appelée produire une certaine sensation vient de se passer au 1 Il» régiment lie ligue, en garnison il. Toulon, on a découvert hier des agissements anarchistes, qui deputs quelque temps suivaient tranquillement leur cours à la caserne Gouvion-Saiot-Cyr la propagaude commençait à aboutir et c'est ce qui a donne l'éveil de simples soldats avaient répété au sergent de la deuxième compagnie du premier bataillon Certains discours qui parurent forts suspects au sous-officier.

Ceiui-ci voulut connaître )a vérité et surveilla de très près un caporal de cette compagnie, le nommé Pevet. Hifr, il fit appeler son subordonné et lui demanda si pour la théorie qu'il devait faire sur la patrie aux soldats de sa chambrée il avait quelque peu préparé son sujet, ainai qu'on le recommande au régitnent: Je n'ai pas besoin de préparation, répondit Pevet, je vous en dirais trop longsurce sujet!» Puis se laissant aller complètement, le caporal soutint une thèse absolument subversive.

Le sous-offlcier prévint alors son lieutenant, qui un instant après monta dans la chambrée et fil fouiller le paquetage du caporal oa y trouva cachées des publication» anarchistes, et notamment un formulaire de chimie pratique traitant de la fabrication et de l'emploi des explosifs. Le lieutenant en référa sans retard au capitaine de la compagnie. M. Dulys, qui fit arrêter et mettre en cellule, après saisie des documente, le soldat anarchiste.

Après une enquête sommaire, deux autres raporaux de la même compagnie, les nommés Fortier et Grasiani, que Pevet semblait avoir convertis à ses doctrines, out été mis également en cellule.

tl paraîtrait que Pevet avait été signalé pour ses idées exaltées au moment de son incorporation on assure qu'il faisait quelquefois, à Lyon, des conférences sur l'anarclue.

Le colonel du lits da ligne, M. Didier, en tour- née à Dmguignan, a été prévenu on attend son retour pour fixer la suite donner cette affaire. ODYSSÉE D'UN ENFANT PERDU notre cemsfXMdmt p&ttcutun

Périgueuz, 2 décembre.

Une famille de notre ville vient d'avoir la joie de retrouver après une absence de onze ans un de se' membres, disparu dans des circonstances mysiéneusos, et qu'elle n'espérait plus revoir. M. Farnier, plâtrier, originaire du Péngord, revenait ici en 18J<6, après un séjour à Buenos. Ayres, qui n'avait pas été heureux, le pauvre père, en effet, avait eu une grande douleur .son fils aîné. Henri, âgé de huit ans, avait disparu sans qu'on sût ce "qu'il était devenu. Avait-it été volé, avait-il été victime d'un attentat Autant de questions que se posait la malheureuse famille.

Toutes les démarches du père étaient demeurées infructueuses, quand i y a six mois environ une lettre lui arriva do celui qu if croyait perdu tout jamais, et ces jours' derniers 1 enfant tant pleuré arrivait lui-même à Périgueux retrouver sa famille.

C'est maintenant un gnnd garçon de dix-huit ans; il a donné les détails suivants sur eon tnvraisemblable odyssée:

La famiili; Farnier était établie depuis peu à Buenos-Ayres. Le jeune Henri, alors âgé de sept ans, en revenant un soir du collège Condorcet, s'attarda à jouer avec ci. camarades. Puis, resté seul, il fut surpris par la nuit qui arrive soudainement là-bas, sans la progression lente des crépuscules européens.

Connaissant peu la rande ville, il s'égara et s'adressa à un passant qui, après avoir vainement cherché ave* l'enfant le domicile de ce dernier, emmena le petit Henri clin rai. Le passant était un Banque, propriétaire aux environs; il avait peut-être besoin d'un berger et il dut metcre peu d'ardeur dans ses recherches. car M. Farnier ni alors de son côté d'acti- ves démarches partout et de nombreuses in8erbons dans leo journaux, mais tout fut inutile. Le jeune Karmer. gardant les moutons, rwta deux ans chez le Basque, dont. du reste, il n'eut pas à se plaindre. Pu)«. voulant gagner quelque argent, il pasaa plusieurs années chpz divers mattres, dans les grandes prairie», travaillant ta terre, soignant les bestiaux, servant les pastenrs.

Enlln, toujours poursuivi par lidée fixe de retrouver sa familte, il revint Buenos-Ayres, n'ayant aucun métier, et fit un peu de tout i! fut manœuvre, boulanger, cuiwmer et, finalement,

géant, il ajouta

Si vous saviez comme on vous a plaint ici, monsieur, et quelle douleur tout le monde a éprouvée!

J'cn suis persuadé, mon ami, répondit M. Lemarchand. Mais ne me parlez pas due ces choses, n'est-ce pas, et recommandez à vos camarades que nul n'y fasse seulement allusion.

L'autre, avec deux larmes énormes sur les joucs, répondit

Vous serez obéi, monsieur.

Il allait s'éloigner, Jacques le rappela. Comment tout a-t-il marché en mon absence ? dit-il. 1

Admirablement, monsieur,. Les commandes ont été considérables mais, néanmoins, toutes les livraisons ont été faites (tans une heure de retard.

Qui s'est mis à la tête de l'usine T Moi d'abord, monsieur, puisque j'avais l'honneur, eu l'absence de votrf fondé de pouvoirs, de vous servir de secrétaire. Bien. Et aprtse!

Montbrison hésita.

Je veux tout t-avoir, déclara M. Lemarchand de sa voix nette et claire.

L'Ingénieur n'hésita plus.

Il savait avec quelle rapidité son maitre voulait être obéi.

Le comte de Piessis Saint-I.'ii'1 r-rA re- venu de Picardie après tous ces tristes événements, dit-il.

U nous a affirmé qu'il avait vos ordres. Il a pris a ce moment-là la direction de l'usine, et la vérité me fait un devoir de vous dira qu'il a merveilleusement rempli son rote-

Mieux que vonaf.

L'autre rougit, ïQaîs, instantanément et M&s une hésita Uoa, 11 répondit:

tooehetir de bestiaux, les accompagnant sur les transatlantiques de Buenos- Ayre* au Brésil et Londres,

Entre temps, il s'instruisait comme il pouvait; il parle et écrit bien l'espagnol et l'italien, et comprend le français «ans le parler.

Le jeune hom:ni< se rapoelait que son nom Hait Farnier et celui de sa ville natale Pèrlgueux mais il ne aavait comment écrire ce dernier mot.

Il y a six mois, Buenns-Ayrea, avant jeté" les yeux sur le journal espapnot El Correo de la Mata. il y lut par hasard le nom de Pèrigueux. Au^citôt il en aopla l'orthographe, écrivit, une lettre, mit simplement sur l'enveloppe « Karnier, Périgueux », et la jeta à la poste.

La lettre arriva au père, qui, tyxant fini par oroirc son dis mort, avait cessé depuis longtemps toutes démarches nour le retrouver.

On juge de l'effet produit par cette lettre sur la mère et la grand'mère, qui étaient folles de joie, et de l'impatience du père à revoir son enfant.

M. Faraier se remit en campagne pour rapatrier son fils, mais il n'était pas riche on lui refusa le passage gratuit sur un paquebot. Il lui fallut six mois pour réunir les fonds nécessaires et vaincre des difficultés administrative de toutes sortes, dont l'énumérauon paraîtrait fantaisiste.

On allait jusqu'à douter de l'exactitude de son récit, malgré tous les documents produits. On se figure comment n'écoulèrent ces six mois dans cette malheureuse famille.

Enfin le jeune homme est arrivé décemment vêiu, modestement, mais proprement. Il avait quelques économises, mais un compatriote indélicat les lui a escroquées au départ du bateau. Pendant la traversée, son caractère ouvert lui avait gagné les sympathies des passagers.

Le jeune Farnier est un sohde gaillard qui a beaucoup souffert et a été à une rude école.

Il va, pour l'instant, apprendre le métier de plâtrier pour seconder son [icre, brave travailleur qui a élevé huit enfant» et dont ces derniers évé> ueraenta ont épuisé l«a ressourcée.

La Catastrophe de Nanterre Les travaux de déblaiement continuent l'usine de Nanterrwoù tt'usl produite l'explosion qui a fait quatre victimes.

Hier encore, les soldats du 16* régiment d'artillerie ont découvert desdébris humains qui ont été placés dans les cercueils.

L inhumation des malheureux Poéte, Goussery, Ledoux et Mouraret aura lieu aujourd'hui, à midi, et les frais en seront supportos partie par la commune de Nanterre, partie par la Cîimpagain français* tir charbons pour l électricité.

L«« ouvriers de l'usine n'o;it pu encore fttre placés dans la région aussi une souscription est-elle, ouverte ponr les aider a supporter le chaînage qui prendra tln seulement après la recon.-drue.tion des bâtiments dùtruits.

L enquête sur les causes de la catastrophe, n'a produit, jusque maintenant, aucun résultat.

DRAME DE LA MISÈRE

Houbaix, 2 décembre.

Un drame de la misère s'est oast», hier soir, rue Meyerbeer, où habile la famille Verriest, composée du père, ouvrier sans travail depuis quelques semaines; de la mère, Eugénie Labetle, ftgée de vingt-six ans, et de quatre onfants dont l'aine à six ans.

Depuia quelques jour», la famille était à bout de ressources; tes deux «tues des enfants. malades, avaient dû être transportés a lllotfl Dieu; le pain allait manquer

La pauvre mère affolée monta dans sa cham·bre en l'absence de son man, mit dan» an vue en fer du soufre en poudre, y mit le feu et se eouclia.

L> is8*s par les deux plus jeunes entant. uls an rez-de-chaussée, attirèrent des voisin- ([in accoururent, montèrent t'être, enfoncèrent la porte et parvinrent à sauver la matheureuae, à moitié asphyxiée.

"WflKÈBOEXJEÏl ARAGO

Les obsèques civiles de M. Kramanua* Arags, sénateur des Pyrénées-Orientales, ancien UO*>msade.ur à Berner, ont eu lieu hier malin, a1 mUtu d'une affluence connidérable.

A la levée du corps, un bataillon du t#g|> ment de ligne, rangé devant la maton magetuaire, a présenté les armes, et la gMHfctM1* exécuté la Marche, funèbre de Chopin.

Le corbillard, un modeste char de cdfefuiAwu classe, disparaissait sous les fleurs et les oouronées, aux inscriptions A mon mari A mon cher père », A mon bon grand-père •, etc. D'autres couronnes porté»» à bras précédaient le char. A signaler celles du gouvernement de la République; du Ministère des Affaires tilrangéres;de la Gauche démocratique du Sénat; du Suprême Conseil de France A son ancien lieutenant, grand-commandeur; de la Société amicale du etc.

Le!! corions du poêle étaient tenue par MM. Mèiinc, président du Conseil; Htnotaux, ministre des Aliaires '̃trangêres Peytral, s'-nate.ur Lardy, ministre (ilënipiitentisîre <t* Suik*h; Puuiltet, Il tonnier de l'Ordre des avucats,et Vitir, sénateur île» Pyrétii-M-OricnUleH.

Le ileiiii était conduit par MM. Franco)!! Ango, M André Benjamin-Constant, Alfreil et M.ireel Hisnette, Charles Arago, Ole. gendre», [̃<• et neveu du défunt.

Le Président 'In la République s'était fait représenter par MM. le général Tuuruieret leccrainamlant Moreau.

Venaient ensuite lw m»mbrf« du pouvern»meut MM. L. Barlhou, Darlan, André 'Lennn, Ie général Billot, l'amiral U-snard, Hein y 0 "i in-r et Cochnry les présidents de» deux Chacibre*, MM. Loni' »i Mi-un lln.«son.

itntw après, suivait la délégation, officielle

Dans l'aesiïU!ice très nombreuse, nous avont

Une flamme de quefiaient birn toua ceux de son monta il

en apnarcricptrtïsdétarh^.prer oruc indifluicnU

Où M. de Plcssjs -itallé ?

Dans votre enbi: -7r.

Est ce qu'il y est niai.

Oui, monsieur, il \'OU i.

Bir ;̃̃̃̃-̃

Et Ja>-

la sienn i.i nhis for 'nations liO un* ivin <J' luicnérne.

Mais il voulait Ctre m-ii^ â<- înï, H. tout ce que Jacques Lema uit rare qu'il n'arrivât ça-

A son asp; ̃ •

Il était bl.\ ̃ '>. sen émo'.k>u,uù-> la imuuî

tcnsc joie.

Comment, monsieur, vou, .•• cria-t-H.

Aï)' mon P~ lI bc-tibi

Du» geste, 'M. ̃̃

i! s'assit sur t.

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«on con ou do ses ci" t: Bit. ~jns cela. Où Jj» affaires

Ce fut avec un orirnofl J r- I: ̃̃ .-̃•>it^n« par la terreur in ait II. Lsmarchand, >t a>te tout seul les affaire- b lariguo absence du maître,