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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1938-06-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 26 juin 1938

Description : 1938/06/26 (Numéro 151).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5091486

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/01/2008

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-J~iE~ <

EN~'FAEE~

Le problème des minorités en Tchécoslovaquie.

Le conflit d'Extrême-Orient.

Echos de partout et nouvelles mondaines. EN S' PAGE

Les glaces de Versailles. W. Morton Fulterton.

La loi américaine sur les salaires et la durée du travail.– Elizabeth Dussauze.

Sur une lettre inédite de Chateaubriand. Gaëtan Sanvoisin.

Revue de la presse.

Bloc-Notes. La Tour d'Ivoire.

La Semaine dramatique. André Bellessort. EN 4.' PAGE

Chausse-Lièvre, par Geneviève Dardel. EN 5' PAGE

La semaine financière. D,

Revue de la Bourse.

Tableau comparatif des cours des valeurs à revenu nxe.

PARIS, LE 25 JUIN

La menace

S! a fallu plus d'un semestre pour reconnaître que l'association des Cagoulards Tl'était pas une vulgaire bande de malfaiteurs de droit commun, mais une organisation politique coupable de complot contre la sûreté de l'Etat et ne s'en cachant pas. Pendant plus de six mois on a refusé aux prévenus le bénéfice du régime politique. Alors qu'il n'y avait nulle chance de les voir disparaître, on a tenu en prison préventive, comme des bandits sans feu ni lieu, des hommes dont l'action, si sévèrement qu'on puisse la juger, n'avait rien de plus répréhensible ni de plus dangereux que les violences des meneurs communistes assurés d'une inlassable indulgence qui va le plus souvent jusqu'à l'impunité. On a laissé en liberté,. sous caution fournie par l'ambassade russe, des accusés d'assassinat, qui ont pris bien tranquillement le chemin de Moscou et que nul n'a l'espérance de voir jamais répondre à l'appel du juge d'instructton.

H n'est vraiment pas à craindre qu'un homme comme le général Duseigneur prenne jamais la fuite. Ce n'est pas'dans ses habitudes d'aviateur de guerre. La Chambres des mises en accusation l'a mis en liberté provisoire, après sept mois exacte- ment de détention (25 novembre- 24 juin) par un arrêt dont le bienfondé paraît indiscutable: « Attendu qu'il (le général) offre des garanties de représentation et que son maintien en détention n'est pas indispensable pour la bonne marche de l'information. Ce sont en eifet les deux raisons qui autorisent la prison préventive éviter la disparition du prévenu, assurer la bonne marche de l'instruction. Elles n'existent pas dans le cas présent. Si l'instruction n'a pas encore abouti, ce n'est certes pas faute de tempp. Si les résultats en sont maigres, ce n'est pas faute. ravoir eu les inculpés sous la main. Naturellement, l'<: Humanité » trouve l'arrêt scandaleux. Elle sort les manchettes des grands jours. Elle réclame, elle prétend « imposer le réemprisonnement des assassins et des traîtres au service de Hitler et de Mussolini Elle n'admet pas qu'on s'incline devant le dogme de l'indépendance de la magistrature. « Eichaises que tout cela. Il y a belle lurette que le peuple ne croit plus à l'indépendance de la magistrature ». Et en eRet s'occupe-t-on de pareilles <: fichaises » en Russie ? On aurait vite réglé le cas des juges qui prétendraient avoir une conscience professionnelle. On « épure pour beaucoup moins, et on sait le sens moscovite du mot. Si nous avons vraiment en France des magistrats vieux jeu au point d'appliquer la loi sans demander la consigne du gouvernement, il n'est que temps de les liquider. Ce n'est pas un simple coup de balai qui est requis, c'est « un coup de mistral ».

Vous nous direz que I'<: Humanité » est incendiaire par dénnition et que ses outrances finissent par être inoifensiVes à force d'être rituelles. Mais I'<: Œuvre qui hier encore, se faisait admonester parce qu'elle se refusait à certaines « sottises et imprudences vient ce matin au renfort de I'<: Humanité ». Elle est aussi pour que le pouvoir judiciaire soit tenu en bride par le pouvoir exé- cutif. Et comme eHe s'adresse à un public plus cultivé, elle fait un petit cours d'histoire. « Cette décision ré- (

vêle, chez une fraction importante de la magistrature, le goût de jouer, à l'abri de ce principe (la séparation des pouvoirs), un rôle politique, analogue à celui que jouèrent les Parlements au XVIII" siècle contre le gouvernement. » Notre documenté confrère n'hésite même pas à ajouter, au risque de se faire applaudir par I'<: Action Française que les parlementaires de l'ancien régime étaient au fond moins libéraux que le pouvoir royal et que leur opposition à l'absolutisme se manifestait chaque fois que celui-ci « s'avisait de vouloir porter remède aux abus sociaux et toucher aux privilèges ». Cette vérité, qui aurait paru hardie et presque sacrilège il y a encore quelques années, commence à passer dans les manuels. Ce n'est pas uniquement pour lui rendre un hommage objectif que I'<: Œuvre x. lui fait cette publicité. C'est pour aboutir, par une voie mieux goudronnée, à même conclusion que l'<: Humanité x-. Il faut épurer la magistrature, en chasser « les grands bourgeois y faire entrer les camarades en chômage. C'est dit en termes plus discrets. Les magistrats épris d'une indépendance périmée sont invités à se rappeler ce qui est advenu aux Parlements quand le souffle de la Révolution les a volatilisés <: Ils risquent de préparer des tempêtes populaires qui ne tourneraient pas à leur avantage ». C'est gentiment dit, mais c'est clair. On pourrait mettre cela dans l'avenant resté sur le chantier de démolition.

A. ALBERT-PETIT.

yoz~ LE yo~ Le gong du calife Abdullah Pendant la guerre que les armées égyp- tienne et anglaise Nrent de 1896 à 1898 aux Mahdistes, dominateurs "du" Soudan égyptien, le général Kitchener, qui commandait en chef, vint à deux reprises rendre visite à la reine Victoria. En même temps qu'il narrait à Sa Majesté les épisodes de la campagne, il la priait de vouloir bien agréer divers objets conquis sur l'ennemi. De ces dépou-ities opimes, l'une des plus étranges est un gong, appartenant au calife Abdullah, qui fut recueilli le 2 septembre 1898 sur le champ de bataille d'Omdurman, après la victoire. Conservé jusqu'à présent, dans les collections du château de Windsor, ce gong a récemment été donné par le roi George VI au British Museum.

Taillé dans une pièce de bois, qui a été entièrement évidée, il a une longueur de deux mètres soixante-deux et une hauteur de quatre-vingt-deux centimètres. !1 affecte la forme d'un bœuf à l'une de ses extrémités, un mufle surmonté de deux cornes rabattues, à l'autre une queue, en dessous quatre pattes très courtes. Les flancs sont ornés de rosaces. Le dos porte sur toute sa longueur une échancrure de neuf centimètres de large. On faisait résonner cette caisse en la frappant avec des baguettes munies de boules de caoutchouc. Les gongs de ce genre sont répandus dans l'Afrique noire, mais ils sont généralement petits et portatifs. Les collections ethnographiques d'Europe en possèdent peu de la dimension de celui du British Museum.

Ce gong de guerre se faisait entendre dans les grandes circonstances. En octobre 1882, le Mahdi Mohammed Ahmed faisait le siège de la ville d'EI-Obeid, cheflieu du Kordofan. Un jour, on amena dans son camp deux missionnaires, les P. P. Ohrxalder et Bonomi, qui avaient été enlevés de leur mission de Deten. Le Mahdi les reçut poliment, mais, conduits ensuite devant le calife Abdullah, son confident, son conseiller et le commandant de l'armée mahdiste, ils reçurent brutalement l'ordre impératif d'abjurer la religion catholique et de se faire musulmans. Us refusèrent d'apostasier. Le soir, on vint leur annoncer qu'ils étaient condamnés à mort. Us passèrent en prières la nuit du 28 septembre 1882, la dernière de leur vie, supposaient-ils. A l'aube, ils entendirent les sons sourds du grand gong de guerre, que le calife AbduHah faisait battre pour donner à l'armée mahdiste l'ordre de se rassembler. Un détachement de troupes vint chercher les deux religieux et les conduisit sur la place d'exécution. Déjà ils tendaient le cou au bourreau, quand le Mahdi apparut sur son beau dromadaire blanc et leur fit grâce. Il leur dit simplement <: Que Dieu vous conduise dans la voie de la vérité 1 Pour les protéger contre les mauvais traitements de la foule déçue dans son espérance d'assister à un spectacle sanglant, il les fit marcher devant sa monture. !) ne renonçait pas à t'espoir de convertir ces deux prêtres d'Isa, c'est-àdire de Jésus, à la foi musulmane. La ville d'Ei-Obeid prise et le Kordofan I conquis, le Mahdi, le calife AbduHah, !'ar-

Le décret aMurde

La malfaisance de l'esprit de système apparaît dans l'absurde décret prévoyant la fermeture des magasins de détail deux jours de suite par semaine. Le décret n'est réclamé par personne. Il est consiéré comme néfaste par tout le monde. Il est gênant pour le public, désastreux pour les commerçants, inquiétant même pour les employés, dont le sort est lié à celui de l'entreprise. Au moment où l'on fait des efforts pour favoriser le tourisme, il représente ce que l'on peut imaginer de plus efficace, comme brimade, contre les touristes. Au moment où le gouvernement se déclare prêt à favoriser la reprise économique, il figure ce que l'on peut faire de mieux pour paralyser l'économie. Il est donc en tous points contraire aux intérêts de tous. Et pourtant, rien n'indique qu'il sera bientôt abrogé.

Tel est notre régime Le 70M)' rapporte les remarques que M. Louis Rollin lui a confiées sur cette disposition insensée, « obliger les commerçants à tenir leurs boutiques fermées deux jours par semaine, dit-il, est une vraie folie. On voudrait ruiner ce pays que l'on n'agirait pas autrement ?. Cette réiiexion donne Fa Seule explication possible. Les dirigeants marxistes qui, tes.pfetniers ont proposé les cinq-huit n'avaient en vue ni le bien public ni les intérêts des administrés. Ils voulaient faire les affaires de la révolution. Ils obéissaient aux conceptions de Marx, revues par Lénine, d'après lesquelles, l'évolution capitaliste aboutissant au désordre, toute recrudescence du désordre hâte la fin du capitalisme. Leurs décisions en provoquant le mécontentement, en entraînant la ruine, en préparant la défaite étaient donc logiques. Et les chefs de la révolution ont été raionnables par leur déraison même. Mais le pays en les subissant a montré moins de bon sens. Quant au gouvernement actuel, il a sa voie toute tracée, car il serait tout à fait insensé de maintenir comme propres a rétablir la prospérité les mesures qui ne se justifient que par leur efficacité révolutionnaire.

mée, la cohue des fide)es se dirigèrent vers Khartoum, défendue par Gordon, gouverneur général du Soudan.

En octobre 1884, les Mahdistes atteignirent les collines d'Omdurman, situées en face du confluent des deux Nils, et s'y établirent. Le campement primitif se trans-

fotma- pTomptemen-e~-ttne -graK~e 'vMi€.

Le 12 novembre, à trois heures du matin, Gordon, endormi dans son patais de Khartoum, est réveillé en sursaut « Un tambour résonne, top! top! top! écrit-il dans son /OHr/za/. Est-ce que je rêve? Après quelques instants, je me réveille tout à fait. Où donc ce tambour fait-il top top 1 top ? J'espère un instant que le bruit va cesser. Mais non, voilà qu'il continue, qu'il augmente même. Enfin, il faut se lever, monter sur la terrasse du palais et donner des ordres. »

C'était le signal, prévu par le calife Abdullah, de l'attaque contre un fort occupé par les Egyptiens sur la rive gauche du Nil, que Gordon venait d'entendre. Grâce à la générosité royate, les collections du British Museum viennent donc de s'enrichir d'un grand gong de guerre. Les visiteurs, qui le considéreront, ne sauraient manquer de reporter leur pensée vers Cor- don, assiégé depuis huit mois déjà, et d'adresser leur pieux hommage à la me- moire de l'héroïque défenseur de Khartoum. HENRI DEHÉRAIN.

y .i,

L'anniversaire

du Cabinet Stoyadinovitch Le troisième anniversaire du Cabinet Stoyadinovitch a donné lieu à un certain nombre de manifestations politiques et d'articles de presse soulignant les progrès réalisés par la Yougoslavie au cours de ces dernières années.

Nous avons trop souvent parlé, ici de la politique extérieure de M. Stoyadinovitch pour avoir à y revenir. Il est exact que la Yougoslavie est l'un des pays européens les plus sollicités les accords ou pactes conclus avec la Bulgarie et l'Italie, le rapprochement avec l'Allemagne sont regardés par le gouvernement de Belgrade comme apportant au pays une sécurité qu'il n'a jamais connue. Quant aux rapports avec la France, ils reposent, selon l'expression de M. Stoyadinovitch, sur des bases qui doivent les tenir à l'abri de toutes les fluctuations internationales. L'anniversaire actuel coïncide avec la présence, dans les ports dalmates, d'une division de croiseurs français, qui y a reçu l'accueil traditionnellement chaleureux réservé à nos compatriotes.

Dans l'ordre intérieur, la politique de M. Stoyadinovitch s'explique surtout par la préoccupation d'éviter des luttes intestines susceptibles d'affaiblir h puissance extérieure de l'Etat. C'est l'idée qui l'a conduit à organiser fortement un parti de gouvernement regroupant dés formations anciennes. Il a rencontré, sur sa route un écueil inattendu l'affaire du Concordat. Mais on doit reconnaître qu'il s'est dégagé avec beaucoup d'habileté d'une situation que d'aucuns jugeaient sans issue. Depuis, il s'est encore affermi, et la confiance du prince régent Paul lui paraît plus solidement acquise que jamais. Mais c'est dans l'ordre économique qu'il a déployé les efforts les plus heureux. Technicien consommé, M. Stoyadinovitch a maintenu l'équilibre budgétaire et élevé l'actif des échanges extérieurs à un niveau qu'il avait à peine connu dans les années de prospérité. A la faveur des ressources nouvelles ainsi

Ui4e fbité menace des rouges

L'ambassadeur d'Espagne, M. de Azcarate, s'est rendu hier soir au Foreign Office, où il a eu un long entretien avec lord Halifax. Il a fait au secrétaire d'Etat britannique une grave communication, qui révèle, de la part des rouges, les intentions les plus coupables. Voici, d'après le TMKM, le sens de cette démarche II a déclaré que si les attaques aériennes ne cessent pas, son gouvernement décidera des représailles énergiques et immédiates, et il a précisé que ces représailles auraient pour objectif non pas tant Burgos et Salamanque que les endroits d'où viennent les assaillants. Le gouvernement de Barcelone, a-t-il ajouté, considère qu'il s'agit non seulement d'une guerre civile, mais encore d'une invasion étrangère. Il parait, dit un de nos journaux officieux, qu'une démarche analogue avait été faite il y a quelques jours auprès du gouvernement français. On peut se demander pourquoi elle a été dissimulée à l'opinion publique, alors que le FoKign Office s'est empressé de faire connaître la communication menaçante de M. de Azcarate.

II est évident que tant à. Paris qu'à Londres, on a dû aussitôt faire les~ observations les plus sévères aux représentants du cabinet 'N~grin. Il paraît clair pour celui-ci que la situation des ronges lui paraissant déses*pérée,' il voit dans la généralisation du conflit sa seule chance de salut. En bombardant des villes ou les navires italiens, ils tenteraient de provoquer une conflagration internationale. On sait du reste qu'à diverses reprises, des membres du gouvernement rouge ont déjà indiqué que tel était bien leur désir. Il Importe que la France et l'Angleterre fassent comprendre aux'gens de Barcelone qu'elles ne se prêteront en aucune cir- ( constance à ce jeu criminel.

P. B.

La mise en vigueur de raccord de l'Angleterre avec l'Italie

Que le retrait <: substantiel des volontaires Italiens d'Espagne intervienne comme une con- séquence, de l'exécution du plan de retrait des étrangers participant à la guerre civHe espagnole ou qu'il résulte d'un geste unilatéral du gouvernement de Rome, la mise en vigueuf du traité nngto-italien s'en suivra, dit-on dana les milieux conservateurs, dans les deux cas. L'insistance que l'on apporte aujourd'hui, à Londres, dans la. presse 'diplomatique comme dans les conversations entre personnalités politiques de la majorité, à mettre ce fait en relief, p.rocedLe. apparemment du sentiment qu'il est

~souTiaR'âMe" que Tc*gouvernëm'ent'*ët*Topi!!ton

romaine sachent que le départ immédiat d'Espagne d'un contingent italien, génénalement évalué à M.ooo hommes, rendrait la mise en oeuvre du pacte de Rome indépendante de l'exécution du plan de retrait général des volontaires, toujours à l'étude devant le sous-comité de non-intervention.

Le financement de ce plan est, en effet, une œuvre ardue dont l'aboutis sèment n'est pas mis en doute dans un temps donné, mais la séance 'd'hier matin a prouvé le caractère délicat et minutieux d'une mise au point où le travail d'actuaire ne se libère pas facilement des préoccupations politiques qui ont dominé les travaux du comité de Londres depuis sa création.

Un communiqué

comité de non-intervention Le communiqué suivant a été publié à !a suite de Ita 91' réunion du sous-comité de non-intervention

Le sous-comité a pris en considération la méthode à adopter po.ur l'application détailléa du pian de renforcement du p!an d'observation maritime adopté à sa dernière réunion et s'est mis d'accord~ sur l'organisation général" requise.

La question d'un financement du plan de rerrail des volontaires étrangers d'Espagne a fait' l'objet d'un nouvel examen, mais, en raison d*]r grande complexité des diverses sectio! de ce plan, il n'a pas été possible d'aboutir n ttu accord définitif sur cette question qui s'era cttdiée de nouveau lors de la prochaine réu.nion du sous-comité, le mardi 28 juin, à 16 heures.

Le rappel de l'agent britannique auprès du gouvernement de Burgos La décision prise par le gouvernement britannique de convoquer à Londres son agent auprès du gouvernement de Burgos, Sir Robert Hodgson, suscite un grand intérêt à Londres.

Le TtMM, dans son éditorial, ne doute pas que le rappel lui-même de Sir Robert Hodgson et la protestation qu'il a été chargé de faire auprès des autorités nationalistes avant son départ ne s'avèrent efficaces. Le point de vue qu'expose, ce matin, l'organe de la cité diffère sensiblement dans les considérants sinon dans la conclusion des déclaration* faites, cette semaine, aux Communes, par M. Chamberlain.

Une Intervention du Duce

auprès de Franco

On télégraphie de Rome au Dot'~ Mail M. Mussolini a averti, hier, !e général Franco des complications internationales que pourrait provoquer la continuation des bombardements des navires anglais ou d'autres nationali.tés, non engagés dans la guerre d'Espagne. n aurait conseilié également le chef natioMhste d'exercer un contrôle sévère de sea

çrêée.s, H a entrepris une Industrialisation du pays, dont son ambition est de faire le principal centre industriel des Balkans. Il a fait élaborer une nouvelle législation minière et réorganisé l'exploitation des entreprises de l'Etat (l'extraction du minerai de fer s'est accrue de 232 %). H a consacré plus d'un demi-miUiard à la construction de nouveHes routes, élevé'de 50 !e tranc ferroviaire, commencé !a < bonincation des terres incultes, développé l'électrincation rurale, etc. On ne peut contester ni l'ampleur, ni le succès des initiatives prises par son gouvernement pour lutter contre la crise et faire de l'économie yougoslave l'une des plus <: abritées de l'Europe actuelle. 1

ALBERT MOUSSET.

avions de bombardement opérant dans le secteur côtier de la Méditerranée.

Remise de lettres de créance Le nonce apostolique, Mgr Cicognani, et l'ambassadeur du Portugal, M. Pereida, ont remia leurs lettres de créance au général Franco. La général Franco était entouré des membres du gouvernement, de la junte politique de la phalange et du chef du protocole. Les honneurs ont été rendus par un détachement de la garde marocaine.

Les émissions de « Radio-Saragosse ? u Saragosse fait tous les soirs par radio deux émissions françaises d'une demi-heure chacune La première à 21 heures, la seconde à mi'nuit 3o (longueur d'ondes de 352 m. 9, comme Sofia).

Annoncées aux accents de la Marche /o~ot'M~, ces émissions s'achèvent par le cri du speaker français <; Vive la France nationale Franco, Franco, Franco Arriba Espana La plus claire et la plus intéressante est celle de minuit, après le communiqué officiel de guerre, donné en espagnol à 21 h. 15 et en français vers minuit, sauf retard dans la remise de ce eommunipué par le G. Q. G. du généralissime Franco. Suit une relation d'un journahste du front. On se bat avec acharnement dana !e secteur de Teruel

On télégraphie de Teruel à l'agence Havas La lutte au sud-est de Terue), où opère l'armée Varela, prend, de jour en jour, un caractère plus acharné. Les forces en présence, évaluées à plus de cent mille hommes, s'affrontent dans le secteur compris entre Mora de Rubietos et Manzanera, sur un front de- 35 kilomètres. Les nationalistes, après de multiples assauts, ont réussi à s'emparer de deux nouvelles positions dominant le village de Sarrion, au sud. Quant aux républicains, ils ont lancé six contreattaques entde 10 et 20 heures,, contre Muela de Sarrion qui teur a été enlevée hier. La bataille a été acharnée et, à la tombée de la nuit, les nationalistes avaient réussi à maintenir leurs positions. L'aviation et'tes tanks ont contribué à ces opérations au cours desquelles les gouvernementaux ont subi des pertes éleVces.

Les repnbheams font des efforts considérables, très appuyés en hommes et en matériel, pour contenir la pression nationaliste sur la grand'route conduisant à Sagonte.

D'autre part, la ligne défensive fortifiée <: rouge dans le secteur de Teruel entre les villages de la Albensola, Valbona et Mora de Rubiellos, que les républicains estimaient inex-. pugnable, est presque entièrement prise de revers par le sud, à la suite de l'opération réalisée hier et poursuivie ce matin par l'armée .Yaj-ela~.pa~jujM~jchaleuE~torFide. Le haut commandement nationaliste s'attend, d'un moment à l'autre, à la chute de Sarrion. On se bat déjà dans les faubourgs de la ville. Sur !e front des Pyrénées

On télégraphie au YûMr

Dans le secteur des Pyrénées, l'nrmée Solchaga, maîtresse de tous les sommets et passages de la zone de Bielsa, d.e Gistain et de Plan, poursuit ses opérations vers l'est, le long de la frontière pyrénéenne, en direction du Val d'Aran, dans la partie la plus abrupte et la plus élevée de la chaîne (le col des Posets, par exemple, au nord de Benastie, mesure 3.367 mètres).

La neutraiite intégrale de !a Suisse et tes puissances

non-memhres de la Société des Mations (DfMO~eO~M/'CK~ftM~

Genève, le 2~ juin.

H n'y a pas lieu de se scandaliser de ce qu? la Suisse, après avoir vu reconnaître sa neutra' lité intégrale, malgré sa qualité d'Etat membre de la S. D. N., par le Conseil de la S. D. N., le 14 mai 1938, ait jugé devoir obtenir même reconnaissance de ses deux grandes voisines, l'Italie et l'Allemagne, qui ne collaborent plus avec la Ligue. Sans une consultation également de ces deux Etats, la position juridique prise par la Suisse n'eût pas eu, en effet, toute sa valeur. Peut-être même pourrait-on dire qu'elle n'eut pas eu, au point de vue de la paix de l'Europe, la signification qui s'attache à une Suisse vraiment reconnue neutre par tous les Etats, y compris ceux qui ne sont plus liés par les engagements de la S. D. N.

Les réponses, très semblables dans leur esprit, qui ont été données aux représentants de la Suisse à Berlin et à Rome, 'après consultation entre ces deux capitales, confirment la volonté du Reich et de l'Italie de ne pas toucher à la neutralité de la Suisse, tout en soulignant que le retour de la Suisse à sa neutralité inté. grale avait écarté de son chemin un dangel éventuel. On en a pris acte avec satisfaction à Berne, où l'on se félicite d'avoir envisagé à temps une mesure que les circonstances rendaient particulièrement nécessaire.

D'autre part, on y croit avoir agi également au mieux des intérêts de la paix, une Suisse, qui, d'une part, améliore tant qu'elle peut son appareil militaire et qui, d'autre part, est considérée par tous les voisins, comme intangible, en vertu de sa neutralité totale, mettant forcément obstacle, dans une mesure appréciable aux velléités que ceux-ci pourraient avoir de se combattre.–Ed. BAUTY.

En Allemagne, l'officieuse CoffM/'oH~oMM politique et ~/OMa<<~Mf, organe de la Wilhelmstrasse, afnrme que la position de l'Allemagne envers la neutralité intégrale de la Suisse n'a jamais varié et a été définie particulièrement dans l'entretien où le chancelier Hitler a déclaré, le 25 février 1937, que l'Allemagne considérait la neutralité suisse comme une nécessité européenne.

La feuille ofncieuse afnrme que cette neutralité < a, pour l'Allemagne, la valeur d'un élément sacré de la paix internationale et que tous les doutes surgis autrefois à ce sujet sont sans objets.

Toute la presse de l'après-midi reprend ces thèmes des milieux officieux. Le .Haw&M)'~ .F~MM~tMaM' écrit <s Ce qui était jusqu'à présent une déclaration solennelle du chancelier de l'Etat allemand, est devenu aujourd'hui, sous forme de notes diplomatiques, partie intégrante du droit des gens

La même note est donnée en Italie.

~MT/~fW rC~~i~E-

Les~Iectmm~

et !e statut !ies Ba.tkn~s par Pierre de QUIRIELLE ¡

On a le droit de faire aujourd'hui, à pr&* pos des élections municipales qui se sont déroulées les 22 et 20 mai et le 12 juin, en trois étapes, dont la dernière était de beaucoup la plus importante, quelques constatations qu'il n'était guère possible de dégager des indications données au lendemain des scrutins. Il n'a pas été publié de statistique générale et détaillée.

Moralement, ces élections, dans les conditions où elles ont été faites, apportent la. preuve de la valeur et de la force d'un régime démocratique qui subsiste seul de son genre en cet endroit de l'Europe. Elles se sont déroulées dans le calme. Un calme qu'il paraissait plus facile d'obtenir pour les deux dernières étapes, après que là première l'eût montré d'une façon plus remarquable, placée e dans le cadre dramatique,, des journées des 20-22 mai. L'effet de !a coopération francobritannique manifeste dans .les démarches de l'Angleterre à Berlin, l'appel par le gouver~nement tchécoslovaque, pour une péd~de d'exercices, d'une classe de réservistes et d'un certain nombre de techniciens, rentrés daM leurs foyers, après avoir assuré le maintien de l'ordre, y ont contribué.

Matériellement, les résultats ont été ii:on-. formes à ce qu'on pouvait attendre. Le parti des Allemands des Su'dètes a réalisé les gains qu'il était facile de prévoir, après que, sous le coup de l'Anschluss, deux partis activistes, les agrariens, puis les chrétiens~s~eiaux, un peu moins complètement, se fussent ralliés au parti des Allemands des Sudètes.. Les sociaux-démocrates, restés seuls opposés au parti totalitaire dans des conditions difficiles, 'devaient perdre quelque chose de leur position. Quoi qu'il en soit, ces élections ont montré que le parti sudète était très' loin d'avoir justifié sa prétention de représenter la totalité des Allemands de Tchécoslovaquie.

L'élément tchèque a accusé des gains sensibles dans les régions allemandes et mixtes. Cela montrait bien l'impossibilité d'établi!; cette démarcation territoriale entre 'Allemands et Tchèques qui n'a jamais été, nous ne disons pas réalisée, mais envisagée séneusement à l'époque où les Allemands .étaient une minorité dominante en Bohême. Lez mots d'autonomisme territorial, de fédéra" 'Hsme à la Suisse 'ne -répondent à. ~aucHMeréalité concrète ils sont employés par des gens qui ignorent les données précisés .de la répartition géographique des Allemands en Tchécoslovaquie, de leur situation historique et économique, qui ne paraissent pas se soucier de s'en rendre compte.

Les élections ont surtout montré ce qui était le plus important dans la situation présente l'union et l'entente complète entre les partis tchécoslovaques sur le terrain patriotique, la victoire des idées et des tendances démocratiques. II est inutile de donner des détails en insistant sur les gains de tel ou tel parti. Il faut bien spécifier que le parti autonomiste de Mgr Hlinka, où la tendance opposée à l'accord avec les autres partis tchécoslovaques l'a emporté sur celle qui lui serait favorable, n'a pas gagné en Slovaquie, sauf à Bratislava, où son gain s'explique par l'accroissement considérable de la population venue de la campagne voisine' il accuse un léger recul dans l'ensemble du pays.

Pour ce qui est des pourparlers engagés entre le gouvernement d'accord avec les partis de la coalition qui le composent, et les représentants des Allemands des Sudètes, il faut comprendre quelle est la situation exacte. Ce n'est que le 8 juin dernier qu'on a été en présence des revendications ofnciëlles et'précises des Allemands des Sudètes consignées dans'un mémorandum remis att président du Conseil, M. Milan Hodza. Ce. lui-ci, dans ses déclarations du 28 mars/où il marquait la position actuelle de la question minoritaire, restée conforme à un esprit qui n'avait jamais varié, avait annoncé la préparation d'un statut établissant les droits de ce qu'on appelait désormais les nationalités dans la République. Ce statut, en élaboration et qu'il ne connaissait pas, Conrad Henlein le rejetait dans. son-violent discours de Carisbad du 24 avril, dont le texte en notre langue a été adressé à tous les parlementaires français. Les revendications plus précises du parti étaient formulées, le même jour, dans un discours de M. Kundt, son chef parlementaire, dont le texte n'était pas reconnu comme officiel. La mise au point annoncée n'est venue que dans le memorandum du 8 juin. Il y a eu entre temps les variations de Conrad Henlein dans ses déclarations, celles de Londres étant différentes de celles qu'il faisait en Tchécoslovaquie dans ses interviews. Le gouvernement s'est déterminé à accepter le memorandum comme une des bases de la discussion dans la mesure où celle-ci pouvait être conciliée avec le statut des nationalités, la confrontation étant soigneusement étudiée par des experts. Depuis, les pourparlers ont été engagés et poursuivis dans une atmosphère de relative détente, au moins de r.é.scrve et de discrétion des deux côtés. Entre les communiqués parallèles, il n'y a pas de contradiction, à peine une différence d'intonation. Il a même semblé que, contrairement à ce qu'il y avait de plus significatif dans le discours de Carlsbad, la question pouvait être ramenée sur le terrain de la politique inté" rieure où sa solution paraissait laborieuse, mais réalisable, s'il n'intervenait pas un facteur extérieur. Le facteur extérieur existe il s'est récemment manifesté, dans l'ordre de la. pression économique à propos du charbon moravien-silésien qui fournissait l'industrie de l'ancienne Autriche, dans l'ordre de la pression politique, par deux discours de M. Hess, puis de M. Gœbbels, entre lesquels une protestation à Berlin, qui sera sans doute renouvelée, & reçu une réponse sur un toa


plutôt rassurant. C'est de l'étranger que viennent les bruits qu'il n'y aurait pas une entente parfaite entre les divers éléments de l'opinion tchécoslovaque. L'union est complète sur le terrain patriotique elle va s'affirmer avec éclat dans les magnihques manifestations que seront les fêtes des Sokols pour leur dixième congrès et le vingtième anniversaire de la République.

PIERRE DE QUIEIEU.E. Le proHÈme !ies MtioRaJitës en T~cdova~ie

M. Hodza se concerte avec les chefs de la coalition gouvernementale Hier après-midi, M. Hodza, président du Conseil, assisté de M. Krofta, ministre des affaires étrangères, a eu une entrevue de trois heures et demie avec les présidents de la Chambre et idu Sénat, les chefs des partis de la coaHtion, et les chefs des groupes parlementaires des mêmes partis. M. Hodza les a informés de l'état des négociations touchant le statut des nationalités.

AËn de hâter les négociations en cours et d'associer Intimement les partis gouvernementaux à leur développement, il a été décidé de constituer un comité parlementaire formé de ideux députés et de deux sénateurs de chaque parti de la coalition, étant entendu que ses membres seront choisis parmi les spécialistes les p!ùs compétents de chaque parti en ce qui touche les matières discutées.

Le comité poursuivra ses travaux parallèletnent à ceux du gouvernement.

Les travaux de ce comité parlementaire porteront sur disprojets de lois. Us permettront de simplifier beaucoup les travaux parlementaires lorsque les négociations gouvernementales Seront suffisamment avancées pour que les débats puissent s'engager à l'Assemblée nationale. Une délégation slovaque

chez le président du Gonseii!

M. Hodza a reçu, hier matin, cinq parlementaires, délégués du parti populiste slovaque de Mgr Hlinka. L'entrevue a duré plus de deux heures.

La délégation a protesté auprès du Premier tchécoslovaque contre certaines dispositions prises par le gouvernement en Slovaquie, notamtnent contre l'interdiction du journal populiste tS~OMM~o Pravda, et contre la confiscation des idrapeâux du parti.

Les parlementaires populistes ont prévenu le président du Conseil que si les autorités ne rapportaient pas ces mesures, le parti populiste slovaque devrait en tirer toutes les conséquences, et prendre des dispositions énergiques. Fraternisation

tchécostovaque-yougosiave

Prague a salué, hier après-midi, 1.500 jeunes filles et jeunes gens yougoslaves, venus à l'occasion du congrès des Sokols. De la gare jusqu'au siège de l'organisation des Sokols, les jeunes Sokols tchécoslovaques, coiffés de bonnet noirs et en uniformes gris, baudriers sur l'épaule, forment la haie et contiennent la foule nombreuse venue saluer les jeunes hôtes yougoslaves.

L'arrivée des jeunes yougoslaves s'est transformée en une manifestation cordiale de l'unité de la Petite Entente. Après Belgrade, ou les jeunes étudiants yougoslaves ont manifesté leur sympathie à In. Tchécoslovaquie, aujourd'hui Prague a fait un accueil triomphal à ses jeunes amis yougoslaves. Les cris de < Vive la Yougoslavie ), Vive les Sokols ont retenti tout le long du trajet.

Pendant le défilé des jeunes gens yougoslaves, des avions ont survolé la ville à faible hauteur. Nouvel Incident de frontière Le journal pragois ~~f< annonce que deux avions allemands ont franchi la frontière tchécoslovaque près de Habartice, en Bohème septentrionale. Les appareils volaient à une faible altitude et ont fait un trajet d'environ 5 kilomètres au-dessus du territoire tchécoslovaque.

Le confit d'Extrême-Orient

On télégraphie de Tokio:

Les cinq ministres composant le comité restreint se sont réunis hier après-midi et ont procédé à un échange de vues sur ies moyens de mettre à exécution le plan de mobilisation économique adopté, hier, en Conseil de Cabinet.

Le lieutenant général Tojoh, vice-ministre de la guerre, a expliqué hier, devant 200 membres de la. Chambre des pairs, la situation militaire du Japon.

Quels que soient les développements de la situation, a-t-il déclaré, nous maintiendrons dans le nord de la Mandchourie les forces nécessaires pour résister à des invasions. Les opinions différent quant à la solidité intérieure de l'U.R.S.S-, mais nous pouvons être rassurés tant que nos troupes observeront une vigouteuse vigilance.

Auparavant, le général Ugald, ministre des affaires étrangères, avait annoncé qu'il poursuivait les négociations avec Moscou pour le règlement des <: mauvaises querelles Tok:o et Tchang Kaï Chek

On apprend, dans les milieux bien informés, que !e gouvernement japonais a reçu récemment, par voi'e indirecte, l'assurance que Tchang Kaï Chek ne se refuserait pas à parter paix, St le gouvernement japonais acceptait que certains contacts soient établis à ce sujet. Cependant, il semble que le Japon s'interdit toute tractation avec Tchang Ka! Chek et s'oppose à toute médiation d'une tierce puissance.

AboMtion des droits d'exterritorialité dans !es régions chinoises

Nous avons annoncé hier, en Dernière Heure, que Tokio abolisait tes droit* d'exterritorialité dans les régions soumises à son autorité. On télégraphie à ce sujet de Londres: Une certaine émotion a été provoquée à Londres par ces informations reçues de Changha!. Cette décision, annoncée, hier, à Changhaï, retire aux.étrangers tous leurs privilèges spéciaux et les soumet à la juridiction japonaise. On prévoit, dans les milieux bien informés, que des contacts diplomatiques vont aussitôt êtfc établis entre Londres et les principales capitales intéressées, notamment Paris, Washington et La Haye, afin que les puissances ayant en Chine des intérêts considérables et doot un grand nombre de nationaux résident dans ces pays puissent se concerter en vue d'~ne action parallèle.

D'autre part, on télégraphie de Changha!: Au cours d'une nouvelle déclaration, le porte-parole de l'ambassade du Japon a précisé que la décision de étirer aux ressortissants étrangers les droite d'exterritorialité dont Us jouissaient jusqu'à p:ésent dans les territoires chinois sous la domination nippone ne jouerait que si lesdits étrangers adoptaient une attitude hostile aux forces armées ou cherchaient à gêner en quoi que ce soit la campagne japonaise.

L'activité aérienne nippone

On mande de Houg-Kong à l'm/tt que des avions Japonais ont bombardé le s3 juin, !t t6 heures, les villes de Toung-Hing et Pa!-

Nouvelles de FÉtranger

EMPIRE BRITANNIQUE

Conférence économique et financière avec une délégation du Reieb

On télégraphie de Londres

A la suite des conversations qu'ont eues Sir Frederick Leith Ross, principal conseiller économique du gouvernement britannique, et le docteur Wi'*hl, chef de la délégation allemande, il a été 'décidé de nommer des sous-comités qui se réuniront à la trésorerie et au ministère du commerce, afin d'étudier les divers aspects économiques et nnanciers des relations anglo-allemandes.

La Conférence internationale

de ta Croix-Rouge et tes bombardements La conférence internationale de la CroixRouge a voté, au cours de ses travaux, hier, u.ne résolution faisant appel à tous les pays, <: leur demandant, au nom de l'humanité, d'empêcher et de restreindre les bombardements aériens de façon à épargner les vies des femmes, des enfants et des vieillards. La résolution demande, d'autre part, aux autorités, dans tous les régions où les populations civiles sont exposées au danger des opérations militaires, de prendre leurs dispositions pour évacuer les femmes et les enfants dans des zones où ils seraient protégés par l'immunité dont jouit la Croix-Rouge. Elle souhaite enfin que des mesures soient prises à cet effet, sans tarder, entre tous les gouvernements..

ALLEMAGNE

Un discours de M. Rodolphe Hess Prenant la parole à 'Coblence, à une réunion nationale-socialiste, M. Rodolphe Hess, ministre du Reich, a déclaré que l'amitié entre l'Allé-' magne et l'Italie est une garantie de paix. Il a ajouté

Nous avons fait tout ce qui est en notre pouvoir pour que nous n'ayons plus de questions litigieuses à régler avec le peuple français à la frontière occidentale. Le peuple allemand n'a pas le sentiment de la haine. Il n'est animé d'aucun esprit de revanche. Il demande seulement qu'on lui accorde les droits qui reviennent à un peuple de plus de 75 millions d'habitants.' Le discours de M. Fernand de Brinon A la journée de clôture du Congrès FranceAllemagne, tenu à Bade, M. Fernand de Brinon, prenant la parole, a déclaré entre autres II y a des moments, disait Ernest Renan, où il faut savoir faire oraison. Ensemble, nous avons fait oraison sur un thème particulier, éloigné des brûlants débats de l'époque sur lesquels soufflent dangereusement tant de bouches méchantes ou perverses, et souvent étrangères à nos communs soucis. Au terme d'une retraite intellectuelle qui n'eut rien d'austère, nous pouvons donc méditer sur les enseignements. Il en résulte d'abord que l'Allemagne et la France se doivent réciproquement beaucoup. De là à afnrmer qu'elles sont indispensables l'une à l'autre, il n'y a cas loin, et c'est la conclusion que je vous propose.

Les doléances polonaises

Le Dr Frick, ministre de l'Intérieur, après avoir reçu le mémoire exposant les doléances de la minorité polonaise en Allemagne, a donné audience à l'abbé Domonski, le Dr Kaczmarck et le Dr Openkowski. A l'issue de l'entrevue, un communiqué de l'agence D. N. B. relate que le ministre s'est fait expliquer en détail les revendications polonaises.

L'agence allemande ajoute qu'à la fin de l'enttetien le ministre a déclaré que les ressortissants, allemands de nationalité polonaise participent pleinement à l'essor économique de l'Allemagne et jouissent de la pleine protection de ['Etat allemand dans le cadre de ses lois. Le ministre a exprimé l'espoir <: de voir une collaboration plus étroite des deux grands peuples constituer les bases d'un développement prospère des minorités allemande et polonaise dans les deux pays On sait que, dans son mémoire, la minorité polonaise avait attiré l'attention du ministre sur l'aggravation de sa situation et avait énuméré un grand nombre de doléances,

Dissolution des associations catholiques d'étudiants

Au congrès des étudiants, à Heidelberg, le Dr Schel), chef de la Ligue des étudiants, a annoncé que toutes les associations catholiques d'étudiants sont interdites par décision de M. Himmler, chef de la police allemande. L'antisémitisme en Autriche

L'accès des parcs et jardins publics de Vienne vient d'être interdit aux juifs par ordonnance du préfet de police. D'autre part, une Informa" tion annonce

Un groupe de S. A. qui avaient oMigé des femmes juives à laver leurs voitures, dans un quartier indigent de Vienne, ont été attaqués par des femmes du peuple aryennes. L'indignatilon de oelles-e! a éclaté lorsqu'une des victimes, une femme enceinte, s'est évanouie. La police a dû intervenir.

DANTZIG

Le voyage de M. Cœbbels

Des préparatifs considérables sont actuellement faits à Dantzig pour l'arrivée de M. Goebbels, annoncée jpour ce soir. Les rues principales de Dantzig ont été ornées de pylônes drapés des couleurs nationales-socialistes et le vieux port de Dantzig ainsi que les nombreux Immeubles Mstonques de la ville seront illuminés par d'immenses projecteurs.

SAINT-SIEGE

Les campagnes allemandes contre l'Eglise On mande de la Cité du Vatican

Dans un article de son directeur, !e comte Délia Torre, L'OMfrfafofc .RoMfMO flétrit la campagne de calomnies dont l'Eglise est l'objet de la part du national-socialisme allemand et n'hésite pas à assimiler les méthodes nazies à celle du bolchevisme.

Il relève qu'on s'efforce, en Allemagne, de faire admettre que le conflit avec l'Eglise n'a aucun caractère religieux et n'est provoqué que par le < catholicisme politique et poursuit La négation et le mépris du christianisme érigés en nouveau programme d'éducation, les calomnies les plus impudentes contre l'Eglise adoptées comme une méthode pour les écoles, attestent que ce renversement de la réalité, en vertu duquel les victimes des persécutions ne seraient Que des factieux dangereux pour la paix et l'unité du peuple allemand, n'est que mensonge. Et ce mensonge vient de ceux qui.

Loung, situées M sud-ouest de ta province du Kouantoung, sur ta frontière même du Tonttin. Les Inondations en Ch!ne

Le correspondant du ~OMt'xft 5'A~KiM a Hong-Kong tÉtegraphie que les inondations qu! ont dcjà fait un mM!ion de saM-abd dans ie nord des provinces du Honan et d'ArihouC menacent de s'étendre a vaU~e du Yang-Tse. L'évacuation des étrangers

de Hankéou

A la Mute du bombardement de la ligne par i'aviatton japonaise, t'es autorités ont décide de suspendre provisoirement ie serviM entre Hankeou et Canton. Le départ du tram qu! devait évacuer trois cents ressortissants étran*ger'5 de Hankeou à Hong-Kong, mardi procha!n, devra donc être retardé.

non contents de déchirer la conscience religieuse d'une noble nation chrétienne, manœuvrent comme des éléments avancés en contact avec d'autres ennemis du Christ, tout en venant de directions opposées, se rencontrent dans cette haine et coopèrent à cette conjuration. L'auteur soutient ensuite qu'une autre tactique est commune au national-socialisme et au communisme négliger les générations d'hier, encore imbues d'Idées religieuses et, par ~nséquent, peu perméables aux principes communistes et néo-païens, pour faire porter leurs efforts sur la formation de la jeunesse. C'est pourquoi, écrit Z.'OM<a<o<'e .RoMOMO, ce domame est refusé à l'action de l'Eglise qui, si elle ne veut pas se résigner à administrer les membres du troupeau survivant peut Mép être persécutée et frappée comme une provocatrice. SUISSE

Le rejet par te Conse!t national

du projet de réforme financière Notre correspondant de Genève nous mande Bien que le projet de réforme Financière que le Conseil fédéral avait présenté aux Chambres fédérales, en vue d'opérer un sérieux redressement financier de la Confédération, eût été attaqué, d'emblée, par des représentants des divers partis, on ne s'attendait pas à c: qu'il fut rejeté par le Conseil national en votation finale. II est vrai que la majorité n'a été que d'une voix, puisque le rejet s'est effectué par 62 voix contre 61. Toutefois, I'acc:il qu'il avait déjà reçu au Conseil des Etats indiquait que, de toute façon, le peuple qui devait être consulté à son tour, en cas d'acceptation, aurait rejeté le projet.

Les dispositions de celui-ci avaient heurté, en effet, outre les socialistes et les jeunes paysans qui regrettaient qu'aucune d'entre elles ne portât sur l'impôt à la source, la grande majorité des députés romands qui jugeaient la réforme insuffisante et très certainement inefficace, car elle ne paraissait pas opposer une véritable digue aux dépenses sans cesse accrues votées par le Parlement.

Oh estime que le Conseil fédéral devra procéder, maintenant, à l'étude d'une réforme beaucoup plus profonde pour dominer le mal financier qu'il avait voulu combattre par des palliatifs seulement. Mais, en attendant un nouveau projet,) est probable que certaines mesures devront être prises par le gouvernement fédéral, par la voie des arrêtés urgents. Ed. By. SOCIETE DES NATIONS

Le problème du sandjak d'Alexandrëtte Les difficultés qui s'étaient élevées, il y a quelque temps, au sujet du sandjak d'Alexandrette, entre le gouvernement turc et la commission neutre envoyée par la Société des Nations en vue des premières élections, sont virtuellement réglées:

HONGRIE

L'Egtise hongroise

et !a propagande nationale-socialiste Dans un grand discours prononcé à l'inauguration de la « Semaine sociale des prêtres catholiques l'évêque Glattfelder a pris énergiquement position contre la propagande nationale-socialiste

Ces agitateurs irresponsables constituent un danger beaucoup plus grand que la propagande d'extrême-gauche, a déclaré, notamment, Tévëque de Csanad, car la mauvaise volonté de celleci est évidente, tandis que les mots d'ordre idéaliste de celle-là sont susceptibles de tromper même les meilleurs.

POLOGNE â:

Les protestations des minorités

On mande de Varsovie L'Union des ouvriers et employés allemands en Pologne, a remis hier, un mémorandum au vo'ivode de Haute-Sitésie, M. Michel Crazynski, dans lequel cette Union proteste contre le congédiement de 1.268 de ses membres (depuis 1934), pour avoir affirmé leurs sentiments allemands alors que, pendant le même temps, plu" sieurs milliers d'ouvriers et d'employés polonais ont été embauchés. Aucune réponse n'a été donnée, jusqu'à présent, à ce mémorandum. Cette démarche, de même que celle qui a été faite, il y a quelques jours, au sujet de la fermeture des écoles allemandes en Volhynie, constitue, en quelque sorte, la réplique au mémorandum que la Ligue des Polonais du Reich a remis, récemment, au ministre de l'intérieur du Reich, le docteur Frick, et qui a fait, aujourd'hui, l'objet d'un entretien prolongé entre ce dernier et le représentant des minorités polonaises du Reich.

GRECE

La visite de l'escadre française

La présence de l'escadre française dans les eaux de Phalèt-e continue à donner lieu à de nombreuses manifestations d'amitié francogrecque, au cours desquelles s'expriment les sentiments de camaraderie qui existent entre les marines des deux pays.

PALESTINE

De nouveaux troubles

Les désordres continuent entre Jan*a et Têt Aviv. Une bombe, lancée hier soir paf un inconnu devant un café arabe, situé à la périphérie de Jaffa, a fait trois blessés graves. Les autorités ont proclamé le couvre-feu de six heures du soir à six heures du matin dans le secteur compris entre les deux cités. Dans les autres régions de la Palestine, l'insécurité continue de régner. Des grèves se développent sous des prétextes divers. D'autre part, on mande de Jérusalem que le Père italien Pietro Rossini, supérieur d'un monastère catholique, a été assassiné, hier soir, par un Arabe. Le monastère se trouve situé dans un lieu désert, à l'extérieur du village de Beit Jamal, près de Ramieh. ETATS-UNIS

Les biens des Israélites américains en Allemagne

Le département d'Etat a reçu dans la soirée la réponse du Reich à la protestation qui iui avait été adressée au sujet de l'obligation faite aux Israélites résidant en Allemagne, même pour ceux de nationalité étrangère, de faire la déclaration de leurs biens.

Etant donné l'heure tardive a laquelle cette réponse est arrivée, peu de personnalité: américaines en ont eu encore connaissance. Les fonctionnaires du département d'Etat se refusent, pour l'instant, à la commenter. L'espionnage allemand

On télégraphie de Washington

Le président Roosevelt a prononce, hier contre la publication d'articles, écrits par un membre de la police secrète américaine, qui devaient dévoiler les intrigues de l'espionnage allemand aux Etats-Unis.

Le Président a déclaré que <: la morale et le patriotisme devraient empêcher cette publication qui gêne: ait l'enquête menée actuellement par le gouvernement des EtatsUnis.

M. Roosevelt a ajouté que les services de renseignements de l'armée et de la marine devraient avoir des budgets plus Important- î! a déclare < très grave situation des Etats-Unis au point de vue de l'espionnage.

De son côté, M. Cordell Hul! a déclara

qu'il n'avait pas envoyé d'instructions à M. Wilson, ambassadeur à Berlin, pour prêtes- ter contre les agissements des espions allemands. Il a ajouté qu'il n'avait pas connaissance que M. Wilson ait' fait une telle démarche, comme la presse de Berlin l'a dit. Un discours du président Roosevelt sur ta situation économique du pays -On télégraphie de Washington Le Président Roosevelt a prononcé, hier soir, un discours radiodiffusé dans lequel il a passé en revue les résultats obtenus par !e Congrès et Justine sa politique par un parallèle entre la situation économique actuelle et celle qu'il trouva en accédant au pouvoir. En !932, dit-il. le montant total du revenu national atteignait 38 milliards de dollars. Dans les années suivantes, ce revenu n'a cesse d'augmenter et a atteint 70 milliards en 10~7. et, ce, malgré la baisse 'des prix au cours des quatre derniers mois de cette année. Nous espérons qu'en 1038. il ne tombera pas au-dessous de 60 milliards. Nous rappelons aussi que les banques, les maisons d an'aircs et les biens des fermiers ne s'effondrent pas comme en 1932 et 1037. Il critiqua les hommes d'affaires pour avoir accumulé des stocks et poussé la production à. outrance, les travailleurs syndicalistes pour leurs méthodes <: qui enraient de nombreuses personnes « bien pensantes », et, enfin, le gouvernement lui-même pour le trop grand optimisme qu'il avait montré à l'égard de la coopération du capital et du travail. Le Président termina son discours 6n déclarant qu'en tant que chef du parti démocrate, il soutiendrai' aux prochaines élections, certaines candidatures démocrates afin que l'opinion publique puisse reconnaître ceux qui sont de vrais libéraux, <: conformément à l'exposé fait en lo~ft des principes du parh démocrate >

Les États baltiques et la Po!o~c

Après la conférence des ministres des affaires étrangères des Etats baltiques à Riga. )a visite de M. Beck à Tallinn succédant à cell~ qu'il a faite à Stockholm, il a été beaucoup question d'une vaste entente baltique à laquelle prendrait part la Pologne, ou même d'un <: axe Helsinki-Bucarest Si le colonel Beck voûtait apj)uyer sur Stockholm l'extrémité de l'axe, il a pu constater que sa tentative n'avait pa! réussi, bien que ses hôtes aient reconnu que Suède et Pologne marchaient dans les memet voies pacifiques.

Pour autant que la Finlande s'est rapprochée des pays nordiques, elle refusera de se prêter à cette dangereuse collaboration dont en t<)22 déjà elle n'a pas voulu alors que la Pologne avait une politique aux visées plus claires qui pou' vait inspirer plus de confiance.

L'Estonie a toujours été très sensible au prestige de la Pologne. La Lettonie, qui a eu avec elle de vieilles querelles, se montrera évidemment plus prudente en dépit de son ministre des affaires étrangères M. Munters. Quant à la Lituanie sa t réconciliation ;f avec sa grande voisine n'a pas été tans lui laisser des rancunes qu'elle conserve silencieusement.

Rien que le fait que la Pologne est et tend de plus en plus à devenir une puissance de premier rang engagerait ces petits Etats baltiques à l'exclure de leurs conseils où elle dominerait fatalement. Mais ce qui, pour eux, est plus grave, le rapprochement en projet contiendrait à n'en pas douter une pointe .contre la Russie avec laquelle ils tiennent, et pour cause, à maintenir de bonnes relations. En réalité, il y a là une manoeuvre vraisemblablement destinée à échouer, mais qui, dans le moment présent, ne pourrait que servir les intérêts et les desseins de l'Allemagne.

Jacauea de CoussANCE.

En l'honneur de M. Léon Bérard Le 5 juillet aura lieu au PaviUon Dauphine (Bois de Boulogne) le d!ner de l'Association béarnaise <-t basque, sous la présidence et en l'honneur de M. Léon Bérard, sénateur, ancien ministre, récemment reçu à l'Académie française.

Les amis personnels de M. Bérard sont invites à se joindre à ses compatriotes pour participer à cette fête et honorer un des maîtres de la pensée française.

Les adhésions sont reçues au secrétariat de l'Association, chez le D~ Iribarne, 50, avenue Raymond-Poincaré (XVI°). Prix du dîner avec plats régionaux M fr.

.wr.wa"

Etat.major général de l'année M. !e gênera! de division Parisot, attaché milttaire à Rome, <-st nommé au commandement de la 15' division d'infanterie à bfjon. M. le sëneral de division Délègue, nouvellement promu, est nomme au commandement de l'artillerie de Tunisie.

M. le général de brigade Toussaint, à la disposition du chef de l'é'at-major de l'armée, est nommé attaché militaire à Rome. M. le colonel d'infanterie Haca, chef d'étatmajor de la 4* ré~i&n, est nommé au commandement par intérim du secteur défensif des Ardennes et de la subdivision de Méxieres.

Le nouveau « quartier central des pompiers de Paris

L'état-major du régiment des sapeurs~pompiers de Pans est installé, depuis le t6 mai, place Jutes-Renard, près la porte Champerret. A cette même date, il quittait, en effet, les bâtiments de la caserne de la Cité, où il était installé depuis un demi-siècle.

Hier, le colonel Barrière, commandant ce corps d'élite, recevant la presse, faisait les honneurs de la <: maison s'. Celle-ci consiste en un imposant quadrilatère de bâtiments édifiés autour d'une cour de manoeuvres aux dimensions considérables.

La place nous manque malheureusement pour donner une idée exacte de cette réalisation, de; multiples services de tous ordres qui y fonctionnent avec cet ordre et cette méthode que tous les Parisiens ont eu maintes fois l'occasion d'apprécier. C'est une véritable ville que ce <: quartier central où tout est conçu et exécuté avec les <t: moyens du bord &.

Sous la conduite de l'aimable lieutenant-colonel Buffet et du capitaine MarueDe, chef du service technique, nous avons visité les multiples bureaux et ateliers, le laboratoire d'essai, les salles d'études; tout y est rigoureusement moderne.

Les voitures et, parmi cites, la fameuse échelle nouvelle de 45 mètres, nous ont été également présentées, un <: départ complet simulé.

Le colonel a beaucoup inMté sur l'importance que revêt maintenant pour les pompiers le service de défense passive. Un matériel entièrement nouveau est déjà prêt. Le régiment vient d'être chargé, en outre, de la création d'un groupe de contrôle, d'entretien et de vériïieation des appareils Individuels de protection de la population civile contre les gaz.

Signalons, pour terminer une innovation due à l'initative du colonel Barrière. Pour la première fois, cette année, à la revue du 14 Juillet, les pompiers ne défileront pas l'arme sur l'épaule, sac au dos, mais sur leurs voitures. Voilà un spectacle qui sera certainement apprécié des Parisiens, auprès de qui les pompiers sont si légitimement populaires.

Les Échos de partout

IL Y A CENT /t~vs ~OHma~ dM D~6<trs

du mardi 26 juin t838

[Feuille du 25.] Paris, 24 juin. L'Académie des sciences morales et politiques 'ayant décidé dans sa précédente séance qu'il y avait lieu à remplacer immédiatement le prince de Talleyrand, M. Ch. Dupin, an nom de la Section d'économie politique et de statistique dont ce prince faisait partie, a présenté hier une liste de trois candidats. En première ligne, M. Hippoiyte Passy, ensuite, MM. Costaz et Michel Chevalier.

[Feuille du 26.] Paris, 25 juin. La Chambre des Pairs a émis aujourd'hui à une immense majorité un vote de la plus haute et de la plus heureuse influence sur la tranquillité comme sur la prospérité du pays. Le projet de loi pour la conversion des rentes a été repoussé par 124 voix contre 34.

On écrit de Rome, le )3 juin « Un décret de la Sacrée-Congrégation de l'Index du 15 février 1838, sanctionné par le Pape le 29 mai, défend la lecture de Livre </u Peuple par M. de Lamennais. »

Les Mémoires d'un Touriste que pub'ie t'Éditeur Ambroise Dupont sont te résultat des observations et des critiques qu'inspira à t'uu de nos plus spirituels écrivains, M. Stendhatt, un voyage à travers nos principaux départements dans l'année 1837. Ces Mémoires exciteront plus d'un orage dans certaines localités décrites par fauteur ils prouvent que !a France est peut-être de tous tes pays celui où le voyageur trouve le plus à s'instruire.

Po/T-Aîacçunn'e (t). Nous assistons depuis un certain temps à un renouveau du roman d'aventures. M.AiainSardac.àqui nous devons déjà Z.a femme du &ouf du monde, pleut su~ ~<! mer, Z,4p/~ a~nr~ue publie aujourd'hui un exceUent roman dont l'intérêt ne faiblit pas une minute.

Porr-A~ac~fMne est un récit tragique dont les principaux thèmes sont ia mer, le sang et l'amour.

M. Alain Serdac, qui semble connaître à merveitte la navigation, nous décrit <e voyage bien pittoresque du navire le Grev/iOMd, qu) transporte en Tasmanie une cargaison .de femmes. Parmi ceittes-ci se trouve une certaine Crace O'FieId, miserabie fiMe des rues qui se racheté par son amour pour le jeune médecin du bord, Liam Ra&by. Cetui-ti donne à la pauvre femme le dégoût de ses péchés e< t'amour de Dieu.

Vous pensez bien que des aventures mou-vementées attendent nos héros naufrage, ré'voite de i'éqmpage, etc.

M. Atain Serdac a écrit un très beau roman que nous mettrons dans notre bibliothèque à côte de ceux de Stevenson et de Conrad. (i) Port Afac~w*?, par Alain Serdac. (Editions de Fraoce).

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La roth'op/:on<e n SM ~errres ~~ncs (fe no6/MM. En tête du dernier numéro des j4ctn /tposMcŒ SEcf;s (JO juin 1938), se trouve le texte du message que Pie X! a adresse par T. S. F. aux pèlerins du Congres eucharistique de Budapest, et M est précédé de ce titre NUNT!US RAD!OPHON!CA

A 6ccr~ssi'mo Pafrc, die XXIX /nMSfs ma/i a~m; ~MCMXX.XVW, ad urbem Budapestinum da~Ms ad extfum co/~rc~sus Mt'fe/a~s XX/~ eMc/Mn~i'ci.

M~S LE MONDE

I/assembiëe generate de ~Association France-Grande-Bretagne

L'Association France-Grande-BretaKne a tenu, le jeudi 23 courant, son assemblée KCnérale sous la présidence du marquis de Vogue, président de l'Association. Apres l'approbation des comptes, une modincation aux statuts et l'Élection au Conseil de direction de Sir Alfred Tebbitt. du comte Wladimir d'Ormesson et de l'amiral Mornet, le secrétaire général, M. Jacques Arnavon, a donné lecture de son rapport. Il a conclu de la manière suivante

<: L'Anglais, disait Lord Baldwin dans un de ses plus beaux discours, prononce le 6 mai 1924 au diner de la Royal Society of St. GeorRe. est fait pour les périodes de crise. Il ~arde sa sérénité dans les temps difficiles. Il se peut qu'il semble indifférent lorsque tout va bien. Mais le jour où il se met en mou*vement. rien ne l'arrête plus dans l'action et il tient jusqu'à la mort. s Nous le savons: et cette constance inébranlable, ce sacrifice muet, souvent même souriant, n'ont nul be' soin d'être évoqués ici. Mais précisément, pendant que s'observent partout les souSrances, les alannes. le découragement, voire l'abandon, il reste ceci, que le sens commun, celui de notre Descartes, est à l'abri, sous la protection auguste, dans notre vieille Europe, de ce merveilleux Kroupement de nations où se fondent dans le plus harmonieux ensemble et en se complétant, les forces celtiques, nordiques et latines. Voilà ce que France-Grande-Bretagne a l'ambition de représenter, d'annoncer et de défendre, se tenant en communion étroite avec ceux qui. jadis, ont tout donné pour sauveRarder notre idéal. De ceuxlà. Lord Baldwin disait encore « In thé sight of the unwise, they seem to die but they are in peace and peace is theirs. Oui, la paix est devenue leur bien. leur Kain. et cette paix qui fut le prix de tant de martyres. nous ne la préserverons que si nous sommes unis et résolus. Contre toutes divinations ou égarements éphémères, notre Association ne cesse d'affirmer cette obligation et elle sait qu'elle sera comprise et suivie, parce qu'elle parle au nom de ce qu'il y a de plus noble et de plus puissant dans l'univers, et que, comme le souhaitait Pascal, lorsque la puissance se met à leur service, il n'y a rien à craindre dans le monde, pour la justice, la raison et l'honneur. S'

L'Assemblée qui avait réuni au siè~e social. t. rue d'AstorK. un public extrêmement nombreux a été suivie d'un thé servi dans Ifs salons attenant à la salle des séances. Informations

Sur l'initiative de son président. M. Pierre Lyautey. l'Association < Le Maroc a a donné, hier, un déjeuner, à la < Maison des Polytechniciens en l'honneur, d'une part, de S. Exc. Thomas Le Breton, ambassadeur d'Argentine. et des diplomates sud-américains qui l'ont accompagné dans son récent voyage au Maroc, d'autre part. de M. André Maurois, pour fêter son élection à l'Académie francaise et le remercier des conférences qu'il consacre au Maroc et au maréchal Lyautey. au cours de ses tournées et) Angleterre et aux Etats-Unis.

MM. Pierre Lyautey. Thomas Le Breton, Costa du Rels et André Maurois ont prononcé des allocutions, l'œuvre de la France au Maroc a été chaleureusement évoquée. Bienfaisance

Mme Lucy Arbc-11. présidente de l'Or~ phelinat des Arts. pour répondre à la demande de nombreuses personnalités désirant visiter l'hôtel d'Hortense Schncider. à Auteui), 123. avenue de Versailles, organise ~un coûter le jeudi 30 juin dans le cadre où vécut la belle artiste, au milieu de ses bibelots. Ce goûter, servi par les vedettes, comportera des surprises. Il sera donné au profit de l'Orphelinat des arts. dont Hortense Schneider fut une grande bienfaitrice. Prix de la carte d'entrée 2.~ francs, donnant droit au coûter. DeuH

Les obsèques du lieutenant de vaisseau René Pcrret.-ofncier de la Lé~ion-d'Honneur, attaché au Cabinet du ministre de l'air, seront célébrées le lundi 27 juin. à tt heures très précises, en l'élise Saint-Julien de Le-

vaHois. où l'on se réunira. L'inhumation aurat lieu au cimetière de Levallois-Perret. Nous apprenons la mort du comte de Lesterps de Beauvais. lieutenant-colonel de cavalerie en retraite, officier de !a Legion* d'Honneur, croix de Ruerre.

On annonce la mort du baron Ro~er d'An~leJan. ofRcier de cavalerie en retraite, officier de la LeKion-d'HonneMr. décède jt Autun.

SAmFRÉ.

LA CURIOSITE

Au profit du « Cercle Ronsard M" A!.ph. Bellier a réalisé, hier, près de 130.000 francs · avec notamment un prix de 40.000 francs })out une peinture de Vuitlarâ ?'n'o de mM.ft'ftfH.y ce- ° pendant que dans une autre vente de ce même commissaire priseur pour la dispersion de livres appartenant au docteur L. D' nous avions à noter un exemplaire des Œt'M'M df Mo~t'er~, édition 1773,, aux figures de Moreau adjugé 4.000 francs.

D'autre part nous avons retenu deux chaises chauffeuses recouvertes de tapisserie à pavots, époque Régence payées 4.000 francs et un tapis l'erahan 4.450 francs, chez M" J.-P. Bezancon, et deux fauteuils, époque Louis XVI, estampillés C. Jacob 3.:5o francs dans une vente de M° Henri Baudoin. Enfin, parmi les boites écritoires en laque du Japon de la collection Maurice Feuillet une boite du xvïil" siècle, en .laque d'or à fond mat < kinji décorée en taka-makiye d'or et de couleurs d'un personnasc dansant au son d'un orchestre fut po&esée à 3.000 francs. C. P.

Prochaines ventes

Lundi 27. 7YJ<<~ D~tfof, .~nHc 6, vente d'une collection de Frank Bo~RS, dont l'TYoM de Ville de Paris et le Port de .Ho)tj~ttt, etc., appartenant à M. X. et de tableaux modernes appartenant à divers amateurs..M* M. ~/tfM)M et M. ~4..?c/ta70'o'.

5'o~ 8. vente de la bibliothèque de M. Gustave Mouravit (deuxième partie)..M" ~;<t~!):<' Ader et M. G!o:<d-jSodM<.

~'n/~ 10, exposition de dessins et de tableaux anciens et modernes appartenant à M. M.M" ~nM'.r et ~<<fm)<; Ader, ~Mj)~. Féral, C'a~OM-t et j~«<~aM i

;ESTÀMPES JAPONAISES (CoMection de Mme G.) i

Pour mercredi et jeudi de cette, prochaine semaine salle M, A!* ~t. B~/tef et l'expert Af. Portier convient les japonisants au partage de la ravissante collection de Mme G. qui réunit les plus maxnifKjues témoignages qui soient pour fixer dans l'évolution de la peinture japonaise les principales étapes du xvii* au x!x* siècle.

Ainsi, s'offrent plus de trois cents pièces évoquant l'imagination la plus fantaisiste mise M service d'un rare talent par des artistes tels que Kiyonobu, Kiyomasu, Masanobu, KiyomitsUt KiyoshiKi. Shigenaf~a, Harun&bu~ Toyonobu, Toshinobu, Koriusat, Shuncho, Toyoharu, Shunei, KlyonaRa. Bun cho, Shigemasa, Sharaku, Choki, Utamaro, Hukusaï, Toyokuni, Kuniyoshi, Hiroshigé et Surimono. On remarquera que nombre des obons de Sharaku. Choki et Utamaro sont sur fond micacé.

Cet ensemble si précieux se complète d'un beau choix de e.ardes de sabre des xvil* et xviii* siècles de quelques poteries chinoises et japonaises, de livres et peintures, appartenant à M. P.

A L'HOTEL DE VtLLE

fo)«f les /M(<~ &M~ot< Les dUferents groupes du Conseil municipal et du Conseil général d'e la Seine se sont réunis, hier at<?esmidi, à l'hôtel de ville, pour commencer l'examen de la question de.s futurs bureaux des deux Assemblées.

Les groupes ont, tout d'abord, étudié ]e maintien, pour la' présidence du Conseil gênerai, l'alternance. Le président sortant étant .un.. élu de Paris, le futur président sera-t-il un élu de la banlieue ou encore un représentant de ja capitale, comme cela se pratiquait jusqu'ici ? 7

Les groupes de gauche ont estima que l'alternance, en ctison- de l'augmentation du nombre de conseHIers généraux de la banlieue, devait être a égalité pour Paris et la banlieue et que la présidence devait revenir, cette année, au groupe socialiste. En conséquence, M. Cresp, conseiller général de la I'" circo.nscription de Sceaux, serait choisi comme candidat des gauches à la présidence du Conseil général. De son côté, le groupe communiste a décidé de demander aux autres groupes du Front populaire d'instituer le contrôte des votes. Un MCWMM cnMt~c. Le Groupe de délease des droits et prérogatives du Consei! municipal 'et du Conseil génÉfa! s'est réuni, hier après-midi et a constitué son bureau, qui se compose ainsi ou'H suit:

Président: M. Georges Lemarchand. Viceprésidents MM. Biscarre. Boulard, Cresp, Loyau, Maranne, Ory. Secrétaire général: M. Georges Copigheaux. Secrétaires: MM. Au;g"et. J.-IL Becquet. Lagriffoul, Romazzotti, Taitlard, Torchaussé.

Le Syndicat de la presse militaire a tenu son assemblée Rénéralc à son siè~c social, t7. avenue de l'Opéra.

Après l'adoption des différents rapports et admission des membres nouveaux. le Comité a été compose de la façon suivante pour exercice 1038-1939

Président M. Alfred CarvDIe vice.prestdcnts MM. Faut Arnaud et Leon Moussou secrétaires MM. Charles Bugnet et René Virât trésoriers MM. Robert Boisseau et Georges Goet Ghebeur syndics f' MM. Henry-Pâte. Marty-Lavauzellc. Kteiner (juetat. Troussellc et A. de'Courson syn~ dics suppléants MM. E. Plotin, Gouchon de wai!iy. Pironneau. Dekeyser, Pimienta, de Guilher~y et Batardy.

1 -00 l'-

Soctété pour !e deve!oppemeat des institutions locales

dans !es entreprises

Cette société a tenu, au Musée spcia!, s!t 60' assemblée annueHe, sous la présidence de M. GeorKC~ Risler, membre de l'Institut, président du Musée social, assisté de M. Georges Pernot. sénateur, ancien ministre, son président.

Le rapport mora) a été présenté par !e secrétaire générai. M. A. Wcber. Successivement, M. Georges Pernot et M. Georges Ris<!er ont évoqué les principales questions nu! ont n~uré à l'ordre du jour des séances du conseil d'administration de ces derniers mois: tout spécialement, ks problèmes posés par les projets du statt~t modems dutravai!et toutes attires questions se rattachant aux institutions sociales, aux allocations familiale* et à l'habitation ouvrière.

Au comtté de survetiïance dés pMX Le secrétariat général du Comité national · de surveillance des prix communique Le Comité national de surveillance dee prix s'est réuni au ministère de l'économie nationale.

DiKerents rapports relatifs à des demandes de majoration de prix industriels ii~araient à son ordre du jour. Le secrétaire généra! du comité qui présidait la séance a indiqué que le gouvernement avait donné des directives d'après lesquelles l'examen de tou'es les demandes de majoration de prix adressées au Comité national devait être divers jusqu'à la date où seraient arrêtées les décisions relatives à l'application de la reziementatton des prix actuellement en vi~ueu".

Après lecture de cette déclaration. la dis- cussion des rapports a été ajournée, et séance été levée.


LES GLACES DE VERSAILLES

~«jf M~KM De/M~c et ~EdoMf-a<f F~ A l'automne de 1896 ne craignez rien, nous sommes tout de même dans l'actualité, le jeune empereur de toutes les Russies, visitant le Palais de Versailles, traversa la Galerie des Glaces, où les prin- ces allemands avaient proclamé l'avènement d'un empire édifié sur une France en partie démembrée.

Je me trouvais au nombre des rares invités non ofnciels du gouvernement français au château de Versailles, & l'occasion de la visite du tsar. Le même jour, dans la soirée, je câblai au TtMw de Londres une longue dépêche décrivant la scène qui venait de se dérouler dans ce palais. On y lisait le passage suivant < Nous étions dans le hall historique où le vieil empereur Guillaume, tous les souverains allemands et le Chancelier de fer proclamèrent l'Empire allemand. Nous attendions l'arrivée du grand et impérial ami de la France, dont la présence devait, aux yeux des Français, purifier le salon des souvenirs qui, pendant vingt-cinq ans, ont fait de Versailles, non plus un symbole de gloire, mais un souvenir d'humiliation. Nous étions conviés à être les témoins d'un acte presque religieux par sa gravité. Tout en haut, au-dessus de nos têtes, à la base de la peinture centrale du plafond, se détachait la légende <: Le roi gouverne par lui-même. Devant cette hautaine devise de la vieille monarchie Guillaume 1~ avait proclamé l'avènement d'un Empire enrichi d'une France partiellement démembrée. Cette mise en scène du vieux souverain débordait d'une ironie amère. Seule, la présence dans ces mêr~s lieux d'un monarque encore plus autocrate que le potentat germanique pouvait émousser l'aiguillon planté par celui-ci dans la chair de la France. Le palais avait attendu un quart de siècle la solennelle purification qui allait bientôt le restituer, sans tâche, à ( l'admiration des Français. »

L'apparition, dans ce lieu maudit, d'un

La loi américaine sur les salaires ~t la durée du travail

On a pu lire récemment dans la presse que la Chambre et le Sénat des Etats-Unis venaient d'adopter une loi mettant en vigueur les quarante heures et fixant un minimum gênera! de salaires dans ce pays. C'est assez curieux, n'est-ce pas ? Parce que, depuis 1933, cette même nouvelle nous vient presque chaque année d'Amérique. Heureux pays, dont on peut contenter l'électeur en lui accordant plusieurs fois de suite la même réforme, ce qui permet de ne risquer de conséquences fâcheuses qu'une seule fois, et aussi d'échapper à la règle selon laquelle, Uhe fois qu'on a donné son petit doigt au diable de la démagogie, il vous prend tout entier.

On se rappelle, en effet, le BIanket Code et les-codes particuliers & chaque industrie appliqués à la suite du N. R. A. en 1033 et J934 puis, après l'annulation du N. R. A. et des Codes par la Cour Suprême, en mai J935' l'annonce faite par l'Administration qu'en fait les Codes continuaient à s'appli.quer en6n, tout dernièrement, les proclamations de victoire des organisations syndicales ouvrières qui déclaraient avoir inscrit les quarante heures dans des conventions collectives de plus en plus nombreuses et de plus en plus importantes.

Comment se fait-il qu'il soit encore possible en ~938 de voter sur la même question un texte qui constitue une innovation et que notre presse de gauche puisse le tnontei en épingle comme une victoire pour la conception française des quarante heures ? C'est que justement non seulement le texte examiné ne constitue guère une innovation aux Etats-Unis, mais qu'encore il ne met même pas les quarante heures en vigueur. Et pourtant, les Etats-Unis auraient, certes, été plus en mesure que nous de tes supporter. Le compromis qui a été nnalement voté par les deux Chambres américaines, après des discussions interminables, prévoit seulement que la durée du travail est fixée à quarante-quatre heures elle ne sera abaissée à quarante en principe qu'au bout de trois ans. Cette période d'adaptation est d'autant plus généreuse qu'en fait la durée moyenne, du travail dans l'industrie est actuellement un peu inférieure à quarante heures. Encore la durée fixée ne constifuera-t-elle guère en fait qu'une limite au delà de laquelle les

FEUU.LETON DU JOURNAL DES DEBATS du 26 ju!n 1938

Î!! \QTn!ïino nfsMQt~n~Q

m uomdiiiO IJidI!idUttHu

A p~opot de< e: FoMee AmOUreu~ » de Regnard

La Comédie-Française vient de reprendre ~M FoHM ~woM~tMp~ de Regnard. Quand laissera-t-on dormir dans un des antres profonds du répertoire cette bouffonnerie qui n'amuse plus personne ? Le rire des acteurs n'éveille aucun écho dans la salle. Rien n'est plus mélancolique que cette iarce carnavalesque si se déroule en agitant ses paillettes et ses grelots devant une indifférence polie. Les scènes en sont peut-être bonnes à jouer dans les concours du Conservatoire, où. d'ailleurs, candidats et candidates préfèrent un théâtre plu? moderne. Pour nous. elles ne sont plus qu'un divertissement iastidieux. Le sujet, on nous l'a souvent dit, est le même que celui de Z/JEco~ des feMMMM et celui du .8ofM<~ 6'tHe toujours un tuteur jaloux et vieux qui défend vainement sa pupille des entreprises d'un beau jeune homme et qui ,est bemé par le valet du calant et par le calant lui-même toujours la ridicule jactance du barbon tyrannique qui s'écrie Ce n'est point par dou'ceur qu'on rend sages t!es filtes.

Je veux du hau't en bas fa!re attacher des j grilles,

Et que de bons barreaux larges comme la main Puissent servir d'obstacte à tout effort humain. <(Ce dernier vers est aussi mauvais que la politique conjugale de ce prédestiné que Re~nard appelle Albert, ce qui ne vaut certainement pas les noms d'Arnolphe ou de ~<~0~«<'<tOM )M<~t~.

potentat plus autocrate encore qu'un Hohenzollern, même dans l'Ivresse de ses victoires, parut, en effet, a quelques esprits, comme une sorte de purification du passé et l'imagination française, dans sa vivacité, s'empara vite de ma suggestion.

Vingt-trois ans se sont écoulés. Et ce fut dans cette même Galerie des Glaces, le 28 juin 1919, n'avais-je pas raison de dire que nous sommes tout de même dans l'actualité ? que les peuples victorieux, après une guerre de plus de quatre ans, ont sommé les plénipotentiaires de l'Allemagne d'apposer leurs signatures au bas d'un document mémorable, un document ou les agresseurs de 1914 reconnaissaient la défaite et la culpabilité de leur nation.

Le traité de Versailles fut, en effet, mémorable. Mais ce traité est aujourd'hui en miettes Il en reste tout de même pour la France l'essentiel. Strasbourg et Metz sont français et le resteront. Cependant, pour rétablir <f Versailles dans la pureté de sa gloire de jadis, il a fallu un geste nouveau. Il l'a fallu, non seulement pour la France, mais pour tous les alliés. Ce geste est trouvé.

Voilà pourquoi déjeunera solennellement, en quelques heures, dans cette même Galerie des Glaces, TAc 'A'<M~, le grand allié de la France, Sa Majesté George VI, par la grâce de Dieu, roi de la Grande-Bretagne, des Dominions britanniques par delà les mers. Défenseur de la foi, empereur des Indes T~M ~fo;'M<y Cco~c J~7, ~y </tc C~oci? of Go~, o/ Great .S~OtM and ~)C .Bft<M/t DotMMMOM~ beyond the .S~<M, '.K!K.<7, Df/CM~ 0~ </tC /0!t, EMtperor <?/ /K~K!.

Et voilà comment, dans les reflets des glaces du château de Versailles un des endroits du monde le plus aimés de son cceur la plus patiente des Muses, celle de l'Histoire, sans y entendre malice, a su spirituellement arranger les choses W. MORTON FULLERTON.

heures de travail devront être payées à un taux majoré.

Enfin, il n'y a pas de dispositions sauvegardant systématiquement le gain hebdomadaire des ouvriers. La seule clause concernant les salaires prévoit la fixation d'un salaire minimum national de 25 cents par heure elle n'est aucunement liée à la clause qui porte sur la durée du travail.

Pas plus d'ailleurs que les dispositions concernant la durée du travail, celles qui portent sur les salaires n'entraîneront de changement immédiat très profond dans la vie économique américaine. Le salaire horaire minimum prescrit pour la première année (25 cents) est très inférieur au salaire effectif moyen (71 cents en avril ip~8, d'après le Natipna! Industrial Conférence Boa.rd) sa mise et) vigueur entraînera le rajustement des salaires, surtout dans le Sud, qui est particuliè. rement visé par l'opération, mais elle ne provoquera guère de hausse du niveau généra) des salaires.

Mais du fait qu'il n'entraînera probablement pas de changement de fait très im< portant, le <: Wagcs and Hours Act consacre un revirement de principe. En effet, pour sortir du slump en ~033, le Président Rooseveit préconisait en première ligne la hausse systématique des salaires et du pouvoir d'achat de la classe ouvrière, et, en seconde ligne seulement, une inflation de crédits ou amorçage de la pompe Actuellement, au contraire, il n'est pas question d'attribuer une valeur économique générale à l' <: Act qu'on vient d'examiner. II s'agit simplement, et !e Président l'a maintes fois répété, < de mettre un plancher sous les salaires et un plafond sur la durée du travail », c'est-à-dire de remédier à des situations particulières. La théorie du pouvoir d'achat de la classe ouvrière est donc dégonflée une fois de plus par l'expérience le Président Rooseveit lui-même n'ose plus souffler dedans.

Alors, qu'on nous laisse tranquilles avec les prétendues < quarante heures à la française aux Etats-Unis Oh ferait mieux, au lieu de déformer la vérité, de s'inspirer du sens des réalités, qui a évidemment présidé à l'élaboration du nouveau texte américain. EuZABETH DUSSAUZË.

Bartholo.) Mais Je même suiet change de figure dans les trois pièces. Molière met en cause le mariage, l'éducation des filles, le rôle de la religion Beaumarchais attaque l'ordre socia! et montre l'importance grandissante du subalterne plus intelligent que son maître. Les foh'M ~moMfCM~M ne sont qu'une plaisanterie qui aujourd'hui fait long .feu.

L'auteur, un bon vivant, comme semble l'indiquer la gaieté de ses vers, né en l6';5, était le fils d'un marchand de poissons salés Oue son commerce avait enrichi. Son ado!escetice peut se résumer en quelques mots études médiocres (mais encore assez fortes au point de vue de l'humanisme, si on les compare à celtes d'aujourd'hui), paresse et poésie. Il n'avait pas douze ans « qu'errant sur l'Héiicon il composait des vers Mais ce symbolique Hélicon ne suffit pas à ses promenades. Comme un certain nombre de jeunes Français, au cours de notre histoire, 1 il désira voir du pays. I! alla passer le carhava! à Venise il retourna en Italie avec un ami, M. de Fercourt, fut pris par les Barbaresques et emmené à Alger, où il subit une captivité de deux ans, captivité romanesque si jamais il en fut, et qu'il romança plus tard dans son petit roman Z-e PfoMMçale, paru après sa mort. Le Midi l'avait malmené il tâta du Nord il parcourut la Hollande, la Pologne, et il fit son célèbre voyage en Laponie, où il ne s'arrêta que là où la terre lui manquait.

De retour, il écrivit à son beau-frère « Il faut avouer que si les voyages ont leurs plaisirs, ce sont des plaisirs qui sont bien më)és de peine. On ne va point au bout du monde par terre qu'il n'en coûte, et l'on n'en revient point qu'avec une joie sensible, lorsqu'on a fini un voyage aussi long, aussi pénible que celui-là. On a trouvé dans ses papiers des Rêveries intitulées Rc~c.ft'ot:~ il jetait les yeux sur les agitations de sa vie passée (que nous ne connaissons pas) et il considérait l'état de sa vie présente et le vagabondage de ses voyages « Tout cela, pensait-il, était directement opposé à la so-

Sur une lettre inédite de Chateaubriand La ~c~e de C~M~aM~WsHff cox/tr~e <OM:'OMM do~M CC~g O/'tMtOM ÇM't~ fût MK extraordinaire fMtOMMOt~ ~O~tt~M. Hier, daK~ <: Il y a cent o)M > dM Débats~ c/McMM a r~tMif~MC CC<~ ~'ro/te~M <!M~t vigoureuse ~M'eHt~M~ <: Le siècle CM!KCC, démocratie ~r'acero~. ~t les coroc<eff~ dccadeMCg !<t ~CMMMt ~M~Of~~ !M rois abdiquefOK~ &C~M<at~Mt~Mt CM ~fOK< forcés de se ~<fgf. ~t ~M /M~ CO?'fOHt/ sans CCOMter ~~f~OKMC, se jettent (~M haut en &a~ ~OMt ~C <OMt&Cf d~M~ H6c~~ t!~ ~M~~OM<tfOH< doM~ de~O~MMtC et, /'OMf ~ntt~fe COh!Mtt<~ CS C~~O<MWt~ MC ~f10 pas ~ë~MKHteMt. » C/M ~.f~, C!/ft~Mr ~C MtC~t<0<tOM~ ~M~ fait MCMt~, 0~0~ ~fM~CM~t et MtOMt~MOM~ en coMf.f d~fohf~tOM, est ~eeoKec~oM~ de jus~Më. MaM c'est at~oMf d'MM anecdote, révéMf ~~fMter KMtMefo du Mercure de France coMccfKatt~ Débâts, ~Mf MOM~ ~/fOM/'OtM ici gM~MM ~?'CCMt<7M.t.

G~acf a ?o M~oo'~ Af. FffH~td-DeMtCMt'~ ~Mt a ~JCOM!)'~ d't'M~O'C.M~MM ~OCMM0!<.t MtC<<t~ KOtM fOyOM CCMt&t~H C/M~OM&)'MM~ ~a~< affC ?<K~ t~MC~MM tM~C?'0<t~. user de ~OM )K/~M<*MCC et, MO<0<~Mt<'M~ ~'0~<~ ~(HTC KOMMMt)' <Ht COM~~tHef d~E<0<, en !'OCCMfCHCC Z.OKM-7~'aHfOM Bcf<H de ~f!K.t-~ rM~ des /OM~o~M~ du Journal des Débats. OK ~Of~t'~ /'af E~M!0)tJ B!')'~ ~He jBcf~M <~ !~<tM.f avait accp~~ !a place de coM~Kc)' d'JE~a~ Zot-j~K~ C'/to~aM~MMtJ CMtra doM~ ~~CMtM<' MtMtM~n* !~)'Hc~ et ~M't! avait ~KM~MMKC le jour CM C7M!<MtM&fMMt~ vit arracher son /'o~f/'?MtHi?. Rentré (tM eo«~e<! d'Etat (<OM~ HM'MM<cr? AfO)'<t~K&C, tf se ~~ra d~ HOM~MK à !'NfeKeMt<'K< du cabinet PoftfyMac. C'M~ de sa ~~wtc~ accM~tOt C0)w7 d'Etat ~M't~ ~'O~t~ cfsK.! les H(/)te~ ~'M~~M? M MtCOMKMC.f, datées ~M 24 ~<CM6rg l822 efc.<tMCM 6tM garde des sceaux, et dont voici MM c.T~r<Mt « J'ai vu, Monsieur le Garde des Sceaux, le Président du Conseil. H désire autant que nous que l'affaire de M. Bertin de Vaux soit arrangée. Vous ne pouvez, Monsieur le Garde des Sceaux, ni me rendre un plus grand service, ni faire une chose plus utile dans la position où nous nous trouvons, en plaçant Bertin au conseil d'Etat. Vous vous donnez le premier journal royaliste, à une des premières voix dans la Chambre des députés. Il est impossible que le Ministre de la Justice et le Président du Conseil n'aient pas le crédit et le pouvoir da disposer d'une misérable place de conseiltel d'Etat. Je vous demande en grâce, Monsieur le Garde des Sceaux, de faire finir cette petite, mais importante affaire, avant mon départ pour le Congrès je vous en aurai une vive reconnaissance. »

.S<t<t.a~<t0)t ~)<< ~OMHCC .M~.f t~tf«~C. !7M? )t0f~ Mf[MM.!C''t<f7 <f!( <fM<M!OhtM'c ~tM'~ <! C~.M'C Co)t~Ct'< ~EtO~. & Le Co~t~fM OM~Kf~ se n')t~0<< C'A<f<H~'MM(~ COMM):~ ~)t'0<Mtiaire était le Congrès de Fet'OM~.

I.'aMK<)'C de CAa~OM&)'M)M! ~OMf BcfttM de ~o«.t' M'~o~a~ pas cc~ 9tf't7 ~ot'<(t!~ à B~/H !'a!M~ HMM eHe était très ~o~c. ~'t.f ctt~ après ~~?-<? .![ C«fi'?!MF ~ttC MOtM P~nOtM ~< ~Ka~e~ coK~c~Hat'~ à Hyde de A~cK~tM~ dc!MM ~ar ses ~OMM MMtt~~e ~C ~0 KtaftMC doM~ cabinet Ma~t~Moc; de < do«)tef ~M /0rg~ 0 Bcf<M de P'OtM', COMMMC Mt)'MM<fe (~«~ dM l6 mars 1828). HMt< K!0f~ ~CCOM!ot?M< cK~o're, et datM une ~f<re o ~tKeMMMt, HtcM~ M0))t )T!/CM(ttt ~0!M ~<! ~!tttKC « /a ~<?Mj' NMih'C, MotJteMf, gt<C je M'C~tfC ÇK't) f'CH/f'O' da)!~ M!a <')«* d'EM/Cf ~OM~ ne ~h;~ CM sortir. 7'at ~Kt~H eM~e~ MtOM pays et MM 0<Mt\! <0<M ntes Ot~OpeMtCKh. Quand COM~ sefcs doM Cott~ct7 d'Etat avec M..Sc~w de !~sK~ M~Mfat ~h<~ ftOt deMtoxdc)' > ~Mt~t !a /)'dc~'<c de CAa<c(Kt!n'nMd ~'ft//t')'!)!a)<-eMc doK~ ~M t'<t<tO)M ~roMt/cc~ dans ~OM~Cttt'f.

GaëtaM SANVOtSfN.

Le congres des quotidiens

de province

Le congrès du syndicat des quotidiens de province a tenu sa dernière séance à Lorient, dans les bureaux du A~tK/f~t.fff. Y assistaient une quarantaine de directeurs de. journaux quotidiens, sous la présidence de M. Ernest Gaubert, assisté de MM. Démange, directeur du .R~MMf'MM Lof-n~M, et Bureau, directeur du A~rJ-.E.~ à Reims, vice-présidents; de M. Catherine, directeur du ~VoMM~<c fh< jMoirMhott, trésorier.

Les travaux du congres ont été agrémentés de nombreuses excursions & QuLberon, PontAven, Camac, etc. Au cours des banquets qui ont suivi et a.uxqt)~)s assistaient de nombreuses personnalités de la potiti'que, des lettres et des grande:: administrations francames, pfttieurs toasts cmt été portés à la prospérité 'du ( syndicat qui grou.pe, aujourd'hui, prêt d'un'' centaine de journaux quotidiens.

ciété de !a vie, qu! consiste Uniquement dans le repos et cette tranquillité d'âme si' heureuse se trouve dans une douce profession qui nous arrête comme l'ancre fait un vaisseau au milieu de la tempête. H en avait assez des voyages et des aventures loin de chez lui. Il abordait à la sagesse de Séneque. < Un voyage n'est pas plutôt fini qu'on en entreprend un autre. Ainsi, se fuyant toujours lui-même, l'homme ne peut s'éviter il porte toujours en lui son inconstance et la source de son mal est dans lui-même sans qu'il le connaisse. » Il était décidé à ne plus courir après le bonheur, que sa modération, sa sagesse épicurienne, ses soins à ne point écorner son héritage !ui assuraient dans sa patrie.

Ses courses à travers le monde n'avaient point enrichi son imagination. Il les avait écrites, il en avait noté les impressions dans un style net, été~ant, sans reflet. La couleur est aussi absente de La P~of~co~ que de son ~oya~e CM Z.a~OtM<?. Comme peintre, il ne s'élève pas' au-dessus du pittoresque de ces quelques lignes sur les Béguines, dont il avait visité la communauté à Bruxelles. < Elles sont vêtues de blanc dans l'église et vont par les rues avec un Ions' manteau noir qui leur descend du sommet de la tête et leur tombe sur les talons. Elles portent aussi sur le front une petite huppe qui forme un habillement assez calant, et on trouve des SIles sous cet habit dévot que j'aimerais mieux que beaucoup d'autres avec l'or et les diamants qui les environnent. C'est seulement dans ses vers que parfois le souvenir de ses voyages, surtout celui de ses tribulations. jette quelque flamme. I! est difScile de ne pas songer à ses relations avec les Barbaresques quand on entend un personnage du Bof s'écrier

Juste ciel fais qu'avant mon trépas, Je puisse de mes yeux voir trois de ces cor[sa!res,

Ornant su'perbemen't 'trois bois patibulaires, Pour prix de leurs larcins eti pubtic élevé. Danser la sarabande à deux pifds des pavés D est toujours agréable à lire il conte bien;

REVUE DE LA PRESSE

Les vicissitudes du Front populaire Les vicissitudes du Front ~O~Ot'f~ et les c/MMc~~ ~«M ctfexCKt ~OM< comwcK~ par divers jOKfMOK~. ~adtMttf ~OfM!M~OM se réjouit dans le Figaro de &a<o<Me entre ~OCtoH~ et COMHMMMM~C~

Cette bataille entre les deux partis d'extrêmegauche est curieuse. C'est la démagogie qui se dévore. Rien ne révèle mieux la confusion et même le désarroi où se trouvent les coalisés de 10~6 depuis que leurs faciles positions d'opposants se sont usées au contact des réalités. Les S.F.1.0. sentent bien qu'ils ne peuvent plus être que de prudents <: réformistes Mais ils voudraient encore faire illusion, parce que, dans notre démocratie aveulie, c'est l'illusion qui fait recette.

Quant aux radicaux, ils observent ces convulsions d'un oeil placide. Leur faiblesse est de les avoir encouragées. Leur force est d'être surs~ à présent, qu'elles ne concernent qu'une minorité dans le pavs.

M. ~4/&c~ AftUMMd, daM~ L'Ere nouvelle, s'interroge .MM.! eM</tOM.!MMMC -< ~Oï~M' rm'CMnH~

Il faut avoir beaucoup d'amitié et de reconnaissance pour les délégués du parti radicalsocialiste qui s'en sont allés jouer un rôle si ingrat au comité de Rassemblement populaire. Entre nous on aurait pu se dispenser de leur donner une aussi singulière corvee. Il n'y a pas une douzaine de radicaux parmi plus de cet mille militants inscrits et encadrés pour croire que l'on fera le moindre accueil à l'avenant des socialistes Ou à celui des communistes. A Marseille toute idée semblable sera refoulée avec ensemble et précision. Le radicalisme redeviendra lui-même, après deux années d'inféodation à des méthodes qui n'étaient pas les siennes. Puisque tout le monde sait parfaitement ce qui doit arriver au congrès d'automne, l'explication avec les autres cartis du Rassemblement aurait du s'afnrmer plus franche.

M. ~&e~ .Mt'MtOtK~ fait fM.K<t<e cette o&~ttÏtOH .!M)' les ~(ïeHcaM.V C-t'~CMM~C~ Vous savez parfaitement, nous dit-on, que s'il y a une forte proportion de radicaux cent pour cent, il y a aussi dans le parti une fraction de radicaux qui vont plus loin que le radicalisme. Que faites-vous de ces radicaux ?

C'est une questtion qui ne se pose pas. SI ces radicaux vont plus loin que le radicalisme, ils ne doivent pas rester dans la.salle.d'attente ils doivent monter dans le train qui les amène vers 16 terminus qu'ils veulent atteindre. Un radical qui n'est plus un radical et qui est déjà un socialiste se doit à lui-même et doit au respect de s~s idées de rejoindre le socialisme. Sans quoi il est ce qu'on appelait autrefois un lancier dans les dragons. Chacun à son rang et à sa place. Bien entendu, il ne s'agit pas dans mon esprit d'un opération d'élimination physique, mais d'une opération de classement moral. On ne peut pourtant pas demander au parti radical de s'adapter aux exigences morales de ceux qui ne sont déjà plus de coeur des radicaux. Po!<~ M. Dcat, dfMM !o Republique, .Ff0)t~ ~'O/'M~tfg ne ~CMt ~M~~M~f ~K'CK ~C< ~Hat~ feM .Ffo~ oattOMf~

Le Front populaire a pris certainement eons" cience que son existence même est en jeu. 11 n'a a qu'un moyen de maintenir sa cohésion, d'empêcher la législature de finir par une faillite générale des gauches, et d'entrainer, par contrepartie, le retour au pouvoir des droite~ en 1040 c'est de se mettre d'accord sur un plan à la fois limité et eiïieaee. susceptible d'être accepté non seulement par tes plus modérés des radicaux, mas par toutes les forces vives du pays, C'est nous l'avons dit cent fois, d'élargir le Front: populaire en un véritable Front national. De deux choses l'une ou les éléments du Rassemblement sont tous capables de comprendre cela et d'agir en conséquence, ou certaine d'entre eux font sécession.

Disons, pour fixer les idées, les communistM et une partie des socialistes.

Dans Le Jour, M. Léon Bailby ~WM gM~ ~OK~~f tM~fMM}' K~M< ~<M .Ht~'Mtte Mais il s'en faut que la politique intérieure du Cabinet Daladier soit aussi cohérente et raisonnable. Ici continuent de jouer à plein cette superstition. ce respect humain, cette peur qui empêchent des hommes hier participants du Front populaire, de rompre carrément avec lui pour s'engager dans une économie saine et dans les réformes qui s'imposent au travail et à la production.

Nous allons epntmuer à vivre jusqu'au so juillet dans l'euphorie de la visite britannique, dans l'étalage de ces décors plus ou moins réussis qui nous baignent d'une atmosphère de prospérité et de richesse.

Mais tant qu'on ne fera rien pour aménager sérieusement les quarante heures, établir enfin un code raisonnable du travail, restaurer le goût du labeur auprès des masses ouvrières trompées par deux ans d'illusion, II n'y a aucune amélioration réelle à espérer dans notre circulation économique, dans nos exportations, dans la vraie reprise des affaires. Le gouvernement, s'il continue de ce train, nous mènera à l'automne à une situation aussi aventurée que l'eût fait un véritable cabinet Blum, avec la franchise en moint,

Les explications de M. Blum

M. JMKM COK~MK<?, Jo<M le Populaire, e.r/'Hca~'OK~ .fM<- ses décisions en ~oK~MC M~tfM~

Comme les dictatures totalitaires, le gouvernement français laissait subsister en droit les engagements de non-intervention. A la différence des dictatures totalitaires, il les respectait pour tant ce qui dépendait directement de lui. C'est ainsi que jamais des corps français, encadrés par des ofîiciers français, n'ont opéré en Espagne, que jamais des armes ou des munitions n'ont été cédées par l'armée française ou par les établissements nationaux aux républicains espagnols que jamais l'exportation en Espagne

H sait donner de temps en temps à son récit un attrait dramatique et il n'ignore pas Fart d'utiliser le document. Tout ce qu'il a écrit sur les Lapons, sur leurs moeurs qui auraient enchanté Diderot, sur leurs superstitions, sur leurs sorcelleries (qui subsistent encore), sur leurs animaux, qu'il l'ait presque entièrement recueilli sur place ou qu'il se soit servi des livres, tout nous prouve une grande curiosité d'esprit et les erreurs qu'il a commises nous paraissent insignifiantes. Son ~oya~e ot Z.o~oxtf lui fait honneur. Et tel passage de lui me plaît particulièrement. Sa rencontre d'un Français dans une mine de Laponie lui inspire cette réflexion « qu'il n'y a point d'endroit si reculé où les Français ne se fassent jour C'est une vérité qu'ont méconnue les Français du xix* siècle.

Revenu des voyages et du voyage, Regnard s'établit à Paris « au bout de la rue de Richelieu », indication qui semblait insuffisante à André Hallays, auteur d'un très joli petit livre sur lui. La rue de Richelieu se prolongeait dans la direction des marais de la Grange-Batelière et la maison du poète re~gardait la colline de Montmartre, ses carrières et ses moulins à vent. Elle était entourée de jardins <: où croissaient à plaisir l'oseille et la laitue II y recevait parfois le fils du Grand Condé et le prince de Conti. Ses belles amies en faisaient les honneurs, surtout les demoiselles Loyson, deux sceurs. « L'ainée était blonde, dit HaDays, et on l'appelait Doguine à cause des dents blanches qui lui servaient à croquer les cœurs et les héritages la cadette était brune et surnommée Tontine, parce que la façon de placer son argent inventée par Tonti passait pour marché de dupe. s- Après ses premières pièces à la Comédie-Française, il acheta de Monsieur, frère du roi, la maîtrise des eaux et forêts et des chasses de Dourdan, et, devenu acquéreur de la terre de Grillon, il y fut comme le seigneur de la contrée. Cela valait mieux que de regarder du matin au soir les moulins à vent de Montmartre. I!

de matériels de guerre produits par l'industrie française, fût-ce par l'industrie privée, n'a été autt'fisée. Tout. ce qui a été dit en sens contraire est mensonge. Le gouvernement a donc respecté scrupuleusement la signature donnée pour tout ce qui dépendait directement de lui. Mais, pour le surplus, il s'est désintéressé de l'exécution des accords. Il a cessé, si l'on me passe l'expression, de faire du zélé.ou régnait une curiosité vigilante, soupçonneuse, inquisitoriate, il a laissé s'installer une certaine neutralité indiNérente. Pour tout exprimer en une seule formule, il s'est refusé à remplacer le contrôle international, supprimé du fait des dictatures totalitaires, par un contrôle national.

On peut adresser toutes les objections qu'on voudra à cette conduite. On peut lui reprocher de manquer de carrure et grandeur.. On peut lui reprocher' aussi de n'avoir pas rétabli une réciprocité véritable entre les dictatures totalitaires et la France, une égalité véritable entre If gouvernement régulif)- d'P~pa~nc et les rebelles.

BLOC-NOTES

Foch, qu! .devait réaliser et exercer le commandement unique dans des conditions si lourdes, avait cru que la guerre moderne rendrait impossible cette centralisation. C'est ce qui ressort d'une lettre autographe qui vient d'être vendue, hier. au bénéfice de la Caisse des retraites de la Critique littéraire. On y lit (la lettre est adressée au général Mitlet) <: Dès à présent, il m'est acquis par l'exemple de Blucher et de ses acolytes que nous ne savons pas ce qu'est le commandement d'une armée comme chacune des nôtres la somme de qualités, énergie, sens tactique, savoir, autorité, qu'il réclame; somme tellement élevée qu'on ne peut la trouver en un seul homme, hormis Napoléon, qu'on ne peut la réaliser que par la collaboration de pluseurs personnalités. etc. Foch continue de développer ses arguments sur ce ton. Six ans plus tard (la lettre est de 1912), c'était la décision historique de Cassel.

D'une lettre autographe de Oeorge Sand, vendue hier aussi, cette répudiation, en date du 21 octobre 1871, des idées révolutionnaires <: Je vois le sang répandu, et je ne veux plus de cette thèse faisons le mal pour amener le bien, tuons pour créer. Non, non, ma vieillesse proteste contre la tolérance où ma jeunesse a flotté. Les événements multiples qui viennent de s'accomplir doivent nous faire faire un grand pas eu avant. Il faut nous débarrasser .des théories de 93. Le destinataire était Albert Gabrié, à Monaco.

Dans Gn«.?0t~, on trouve cette signature: Philippe Henriot, au-dessous d'une compétente et attachante étude, intitulée < Un monde ignoré, les papillons. L'article est du député de la Gironde, qui est un grand spécialiste de la chasse aux papillons. Voilà de saines vacances parlementaires.M. Henriot.écrit :<II n'est guère d'heure du jour ou de la nuit. guère de saison, de janvier à décembre, où l'on ne puisse, dans ce monde si divers, satisfaire la passion de l'explorateur, du collectionneur ou de l'observateur. >

La prochaine excursion (4 juillet~ de la Société Chateaubriand aura lieu au château de Méréville (Seine-et-Oise), où Natalie .de Laborde. duchesse de Mouchy, reçut Chateaubriand, de 1805 à 1812. On sait que le parc du château de Mérévile fut dessine par HubertRobert.

Le général Gouraud préside demain la cérémonie commémorative de Binger. Il fallut l'Exposition coloniale de :9.31 et la promotion dite amèrement des oubliés four que l'un de nos plus méritoires explorateurs fût nommé grand officier de la Légion-d'Honneur, après trente-quatre ans d'ancienneté dans le grade de commandeur. Le maréchal Lyautey avait dit. avant l'inauguration de l'Exposition <: Et Binger, où diable est-il donc ? C'est le plus grand de ceux qui restent. Qu'on l'amène Je !.e veux a ma droite. Binger. l'un des principaux < découvreurs ï- de l'Afrique orientale en bordure du golfe de Guinée, a rappelé les difficultés qu'il eut à vaincre pour son. entreprise, -c Sans les interventions miraculeuses de Faidherbe et de Gabriel Hanoiaux, a-t-il déclaré, je n'aurais jamais pu obtenir ma mission. >

L'Union des combattants France-Italie publie un fascicule consacré à la gloire de Gabriete d'Annunzio. Au-dessous d'une photographie de l'auteur de l'/<t<rM~, on lit cette dédicace, datée de l'an dernier seulement <: Aux écrivains combattants, aux preux de la Sainte Victoire, celui qui apprit te grand langage de France dans les Chansons de Geste et dans le cri des assauts.~ y

LAToURD'IvoIRE.

M&rguertte Bourcet

Le groupement d~'s < Femmes écrivains catholiques récemment éprouvé déjà par la mort de Jean Balde (Mlle Allensan), a perdu, ces j&urs derniers, l'un de ses membres tes plus jeunes et tes plus actifs, Marguerite Bourcet, (jui en était ta trésorière.

Belle, charmante et très douée, cette jeune fille a consacré son talent 'de conteuse, de conférencière et d'essayiste au service de la cause religieuse et sociale. Chacun de ses ouvrages. notamment son étude sur l'~4M.(ye J< la Ffanc~ à tfftfCM ~c~ B.r~oj't~j'j')~ MMtfffJ~HM, son beau livre sur le 7MM! (de Gigord, éditeur) et ses recueils de nouvelles, témoigne d'une réelle personnalité. Colla'boratrice appréciée de jLe~ BiM~M, elle laisse le manuscrit d'un remarquable ouvrage sur la ~«cAc~f ct'~l~MfO)', dont un chapitre parut dans la Re*M~ des D~Mjr Mot~M et un autre sera publié dans <a ~cw<e t/tHU~Mf~e.

Une longue et très cruelle maladie, supportée avec tant de courage, a rendu p!us chère encore Marguerite Bourcet au cceur de ses amies. Sa vie si prématurément brisée leur reste un exemple; elles sauront entretenir parmi eMes son souvenir. L. B.

a décrit et chanté son château de Grillon et sa vie de châtelain dans un divertissement, Le Mofto~c de FoHe, qui se jouait alors à la suite des Folies oMtOtM'CM~M. Le château était petit, un pavillon de brique et de pierre, dont l'intérieur nous est connu. <; Un certain faste aristocratique s'y mêlait à une simplicité plébéienne s', dit l'historien de la vieille petite 'ville de Dourdan, Joseph Guyot qui a mis la main sur l'inventaire après le décès du poète. Derrière le château, s'étendaient un parc à la française et la délicieuse vallée de l'Orge avec sa rivière et ses fins coteaux.

Pour être heureux, je l'avouerai,

Je me suis fait une façon de vie

A qui les souverains pourraient porter envie. Les dames, le jeu, ni le vin

Ne m'arrachent point à moi-mëit)'*

Et cependant je bois, je joue et j'aime. Faire tout ce qu'on veut, vivre exemp't de [chagrin,

Ne se rien refuser, voilà tout mon système, Et de mes jours ainsi j'attraperai la fin. Il l'attrapa plus vite qu'il ne pensait, à. cinquante-quatre ans.

De tout son théâtre, seul, Le Lp~oo-e MM!<')'j~ résiste; et nous en avons donné ici même les raisons, quand la Comédie-Française a repris ce chef-d'oeuvre de ~aîté macabre. Le c'M< votre ~~ar.~t'c est aussi comique que le <?t<c diable oHo<<-)7 /0i'fe <~c<M cette <jMMfc et presque aussi fameux. Mais l'oeuvre de Re~nard est intéressante par ce qu'elle retient du passé et par ce qu'elle annonce. Le passé, c'est Molière. Pas d'auteur dramatique plus nourri, plus pénétré de Molière que Re~nard. Dans sa première pièce jouée à la Comédie-Française en 1694, La ~'efcxf! non seulement on entend du latin macaronique comme dans Le Malade <Mto~tMOM-c, mais on retrouve la situation de L~M! le père et le fils amoureux de la même femme. Deux ans plus tard, Le ZM, un acte en vers, fait songer à MoMtCHt- PoMfccaM.~Hoc. En 1700 son DeMtocW~, cinq actes en vers, nous rappelle le MMOK~t-o~e.

Le séjour à Paris

des souverains britanniques Un télégramme du ro! George VI à M. Albert Lebrun

Le Président de la République a reçu, de S. M. le roi George VI, le télégramme suivant

La reine et moi vous sommes profondement reconnaissants; Monsieur le Président, pour votre prévenance à notre égard en ce triste moment, en nous suggérant une date plus reculée pour notre venue à Paris. Ce court ajournement permettra à la visite à laquelle nous avons tant pensé, d'avoir liett sous de plus heureux auspices et. sous une forme inchangée, et j'espère sincèrement que cela ne vous occasionnera pas de sérieuses difficultés ou inconvénients. GeorRe R. Ï. Le voyage du Président de !a République en Vaueluse est ajourné

En raison de l'ajournement en juillet de la visite officielle des souverains anglais à Paris, le voyage que le Président de la République devait accomplir dans le Vaueluse les 23 et 24 juillet, à l'occasion de la fête annuelle du vin, est ajourné au 30 et 31 juillet.

Le programme des fêtes

est mtégratem.ent maintenu

Une réunion présidée par M. Camille Chautemps, vice-président du Conseil, et à laquelle assistaient MM. Albert Sarraut. ministre de l'intérieur, Jean Zay, ministre de l'éducation nationale, les préfets de police, de !a Seine et de la Seine-et.Oise, Failliot, président du Conseil municipal de Paris et Bucaille, premier syndic, ainsi que les représen'tants des administrations intéressées par la venue, en France, des souverains anglais, s'est tenue, hier, à l'hôtel Matignon.

Cette réunion avait pour objet d'examiner les mesures à prendre à la suite de l'ajournement au 19 juillet du voyage à Paris de Leurs Majestés, le roi George VI et la reine Elizabeth. Aucune modification n'a été apportée au programme précédemment adopté. Précisons que M. Jean Zay a pris toutes dispositions utiles pour la participatio.n des enfants des écoles au cortège, qui aura lieu malgré les grandes vacances.

Réouverture du palais

et du parc de Versailles

Le palais et le parc de Versantes, qu! avaient été fermés en prévision de la visite des souverains britanniques, seront rouverts au public à partir de demain dimanche. La fête des eaux prévue pour ce dimanche aura lieu, mais le public est invité à respecter les plantations qui ont été faites dans le pare pour la réception des souverains, notamment dans le bosquet d'Apollon.

Les élections au Conseil de l'ordre des avocats

Le deuxième tonr de scrutin pour tes e!ec* tiens au Conseil de l'Ordre des avocats ont eu lieu hier après-midi. M. Paul Reynaud. garde des sceaux, a tenu à venir voter. La majorité absolue étant de 469, un seul résultat a été acquis.

M. Catliala a été élu par 474 voix.

Ont obtenu ensuite

MM. Decugis 462. Xavier Vallat 416 voix, membres du Conseil sortant

Puis M" A. Delmont 34~ Python 289, Camille Bernard 286, Vicier 28. Le Coq de Kerland 267, Jacomct 260. Garçon 230, Dou' blet et Lémery 213, de Chauveron 208, enntt viennent M" Durandy 194, Marysis 192, Mite Moreau 168, Barrault 143, Pierre Leroy 142. Chesné 137, Kanoni et Vitry 132. Jobit 110, Morin 100, Gautrat 10. Gruny 103.

Le troisième tour aura lieu lundi.

~11r.`.1'~ <M,u

Académie des tnscnptUMM et Belles-Lettres

~MM~'? <~t Mtttfr~dt 24 /M)'tt

Présidence de M. Petit-DutaiMis.

~ecfOt/Otift'c. M. Petit-Dutailiis prononce l'cioge funèbre de M. Paul Le Cacheux, de Rouen, correspondant de !a Compagnie, président de la Société des archivistes français, membres du Conseil supérieur des archives, récemment décédé.

Cor~~otffftttcc. Invitée à se faire représenter aux cérémonies du centenaire d'Ernest Mercier, historien de l'Afrique septentrionale, l'Académie accepte enprincipe de déléguer l'un de ses membres qu'elle désignera ultérieurement.

Lecture est donnée d'une lettre de M. Labande. académicien iibre, rendant compte des cérémonies qui viennent d'avoir lieu à Cassis et à Aubagne en l'honneur de l'abbé Barthétémy.

Pf~<')!!ot!'0)M d'~Mwa~.s'. M. Dupont-Ferrier offre à l'Académie une oeuvre qu'il vient de terminer sur le personnel de la Cour du Trésor (i~co-igzo).

D'autre part, M. Mazon dépose sur le bureau un volume de MM. Pierre Jouguet et Octave Guéraud, dédié au roi Farouk: Un Ht'r~ ~'cco/M'r a.K in" .nceff ot<aM< J.-C. Cette œuvre fait partie des publications de la Société royale égyptienne de papyrologie.

fn'.T. La Compagnie, appelée à attribuer Ie~ prix Cl'ermont-Ganneau, de 15.000 francs, décide de décerner cette récompense au R. P. Vincent pour l'ensemble de ses travaux et son livre sur Jérusalem.

Elle accorde 'ensuite !e prix Lefèvre-Deutnier, de 20.000 francs, à MM. Causse, Dhorme, Dumézil, Gognel et Guignebert, qui reçoivent chacun 4.000 francs.

Démoerite, s'adressant à lui-même, s'écrie <: Ttf MC saurais .MtW ces ~OtKM ft~OMreuses Q<fe ~cMtettt pour !'oMMt<f om~ .~CMP~tMf~. » Ces haines vigoureuses sont d'AIcëste le vice doit les donner (!M.f &)!:f~ fCf~MCtMc~. ~M Fo! f!woK)'c<MM dont les Italiens lui ont peut-être fourni le sujet, n'ont point oublié. Z/~MOMf M<ct)t. Il composé à l'imitation de la C~t~Me Je l'Ecole des feMUMM une eW<<~Mc du .L~<t~ct~ MKffc~c!. Dans ses pièces destinées' au théâtre italien, son ~fom~te o ~oKMM /of<MMM, satire de celui de Baron joué quatre ans plus tôt, s'est inspiré de la scène d'Henriette et d'Armande au premier acte des FeM!)KM savantes, du Mascarille des Précieuses et emprunte une supercherie au Bourgeois .~Mh'~oMtMf. Molière, ou, pour mieux dire, les procédés de Molière hantent Re~nard. Du reste il invente peu. Son -R~OMr ~)-cM( est en partie tiré du 7?~MNHt de Plaute et des Esprits de Pierre de Larivey et il reçoit des mains de Rotrou !es McM~cAMtM du même Plaute. D'autre part son Distrait et même son /OMeMf inaugurent la série des comédies que les poètes du xviii" siècle feront sortir des C~'oc~'M de La Bruyère, Le M~cAoK/, Le C~on'eM~ La M<~t-OM<Mt'c. On sent bien qu'elles ne sortent pas de la vie. Elles ont à peine la force de monter sur la scène et c'est pour y mourir.

Toute Toriginahté de Regard tient dans Jës trouvailles comiques de ses vers et dans leurs pirouettes étinceiantes. Ceux des Folies axtOttfCM~M nous raviraient, car je crois que, sauf dans Le I.~o<oM- Re~nard n'en a jamais fait d'aussi étourdissants, si le sujet était acceptable; mais le moyen de s'amuser des doctes et ineptes folies d'Agathe et de la crasse idiotie 'du tuteur Albert ? Peut-être ie pourrions-nous mais il faudrait alors que la fantaisie de Re.~nard ne fût pas dénuée de sensibilité. Les jeux brillants de son esprit ne nous ea cachent pas la sécheresse.

ANDRE BELLESSOKT.


Les derniers décrets-lois sont attendus demain

Poursuivant la mise au point des décretslois dont les principes ont été approuvés avant le départ des Chambres, M. Daladier s'est entretenu, hier, avec MM. Marchandeau, de Chappedelaine et Jullien.

On sait qu'un différend avait séparé, la semaine dernière, certains ministres, notamment à propos de l'assoupplissement de la 1 loi de 40 heures, et de la taxe à la produc- I tion. Finalement, le président du Conseil a décidé, d'accord avec ses collègues, d'assouplir le régimè de 40 heures.

Sur demande patronale, la possiblité d'heures supplémentaires serait admise après accord entre les parties, et avec l'autorisation du ministre.

Quant aux autres mesures elles concernent

Finances

Allégements fiscaux destinés à faciliter la reprise de la construction immobilière.

Travail

Aménagement de la loi de quarante heures après accord entre les deux parties et sur décision du ministre.

Agriculture

Subvention de 250 millions aux victimes des gelées d'avril.

Mesures destinées à réaliser la formation professionnelle.

Amélioration des logements des travailleurs agricoles.

Développement de l'assurance-crédit.

Relèvement d'un certain nombre de chapitres des tarifs douaniers.

Extension de la représentation du petit et au moyen commerce dans les Chambres de commerce. Réglementation du commerce étranger.

Travaux publics

Mesures destinées à assurer la coordination du rail et de la route.

Mesures destinées à réaliser l'équipement hydroélectrique de la nation.

Organisation du tourisme.

Amélioration du régime du gaz.

Justice

Aménagement du régime successoral tendant à empêcher le morcellement de la petite propriété rurale.

Délai moratoire accordé aux locataires commerçants pour le renouvellement de leurs baux.

Suppression du prélèvement de 10 sur !e prix des baux à ferme.

Colonies

Mesures destinées à assurer l'intensification de la production de l'or.

M. Frossard reçoit ta Fédération nationale des chemins de fer M. Frossard, ministre des travaux publics, <t reçu une délégation de la Fédération nationale des chemins de fer, conduite par MM. Semard, Jarrigon, Liaud, secrétare fédéraux, qui lui a fait part de l'état d'esprit des cheminots concernant tes mesures d'économie et de réorganisation des chemins de fer et des revendications restant à réaliser. L'entretien a porté sur les points suivants I" Nouvelles dispositions de réorganisation dans le but de réaliser des économies, problème de la coordination des transports et méthodes, augmentation des tarifs voyageurs et surtaxes proposées touchant aux facilités de circulation i

2° Décret sur les assurances sociales s'appliquant à la famille du cheminot

3° Convention collective

4° Amnistie et réintégration

5° Revendication des cheminots des compagnies secondaires..

Sur le premier point, le ministre a fait connaître que pour ce qui est des mesures d'économie concernant les cheminots qui nécessitent son autorisation, il entend conférer au préalable avec les représentants de la Fédération nationale. D'ailleurs, une conférence convoquée sous sa responsabilité réunira les représentants de la S. N. C. F. et de la Fédération dans les premiers jours de juillet.

Mise en liberté

du généra! Duseigneur

<Bt de M. Guy de DouvIUe-MaiHefeu La chambre des mises en accusation décidait, !e 4 avril, que le général Duseigneur resterait M détention jusqu'au 4 juillet.

Le détenu, malade, avait été transféré dans une maison 4e santé le 8 février. La même thambre a repris, hier l'examen du cas du générât Duseigneur et a décidé sa mise en liberté provisoire. Pendant cette délibération, celui-ci, avant d'être reconduit à la Maison de santé municipale, était amené au cabinet de M. Béteille, juge d'instruction, pour la notification de ré- quisitoire de complot. Cette notification a été également faite à l'ingénieur Vauclard, de CIertnond-Ferrand.

M. Guy de Douville Maillefeu, secrétaire géBéral de l'U. C. A. D., arrêté quelques jours tpres le général Duseigneur, a été également mis en liberté provisoire, ainsi que M. Sapin, arrête le 18 janvier, et dont le docteur Paul a reconnu le mauvais état de santé.

me a maen». 0

A propos d'un incident au Palais Nous recevons la lettre suivante:

Monsieur le Rédacteur en chef.

Je lis, dans votre numéro du 22 juin 1938, un article relatant de façon inexacte l'incident qui m'a mis aux prises, le mardi 21 juin, avec M* de Tastes.

Ne doutant pas que votre bonne fp! ait été surprise, jetais appel à vos sentiments confraternels et à votre souci de l'objectivité pour

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du26jtdal938 D7]

Chausse-Lièvre PAt

Geneviève DARDEL

Ou!, colonel, certainement.

II se frotta les mains et alluma sa pipe «,- AI! right, Madame.

Jacqueline revint avec la jeune femme et repartit aussitôt vers le tennis. Moi, je suis aUée à la ferme, prévenir Fanchette de mon départ.

Fanehette

Oui, dame: je suis après traire; si vous coulez venir dans l'écurie.

J'obéis. Assise sur un tabouret, la tête appuyée contre le flanc d'une vache, e!!e tirait avec dextérité les tétines confiées; le lait, ourle de mousse, aidait dans les ciselins. Elle m'en propose un bol.

Frappée de mon mutisme, elle se retourne. Ça ne va pas, Madame Madeleine vous Bvez l'air toute chose. Voukx-vous une goutJE~O~!ff<i'OM <H~tf..

vous prier dp Hem vouloir temr compte de lit rectification suivante:

A la suite des informations mettant en cause M* de Tastes dans un'e affaire de stupéfiants actuellement en cours et dans un souci d'information objective, je m'étais présenté à son domicile, afin de recueillir, le cas échéant, ses observations ou mises au point. M' de Tastes me reçut d'une manière injurieuse et, au moment où je sortais de son salon et lui tournais le dos. il me frappa d'un coup de poing à la tête.

Considérant que je nte trouvais au domicile de M° de Tastes. j'estimai n'avoir pas à répliquer sur l'instant. D'ailleurs, M* de Tastes, à 0'ui sa femme, à ce moment, prodiguait quelques sages conseils, prononça de~ paroles exprimant le regret de son geste.

Dans ces conditions, JL'E~og~f, pouvant juger l'Incident comme étant clos, n'en fit pas mention.

Or, malgré les regrets qu'il avait exprimés, M' de Tastes, non content d'avoir frappé un journaliste dans l'exercice de sa profession, se vanta publiquement, notamment dans les couloirs du Palais, de m'avoir souffleté, en accompagnant cette déclaration de commentaires injurieux.

C'est dans ces conditions que j'ai appliqué à M* Lionel de Tastes la giffle qu'il se vantait d'avoir donnée.

Avec mes remerciements anticipés, je vous prie de croire, Monsieur le Rédacteur en chef, a mes sentiments confraternels.

JEHAN DE CASTELLAN-E.

I~r.

Les résultats da tirage préliminaire .du Sweepstajke

Voici Jes résultats du tirage préliminaire du Sweepstake qui a eu lieu, hier, au Palais des Sports, boulevard de Gren'elle:

Affectation des chevaux aux séries de biUets

~ene Séné

Spaghetti f.T.T.r. 4 Nearco ~.T.-?.) ï Accius 14 CiHas .E'.T.M.a 3 Caste] FusanQ. 5 Canot r.w..i5 Legend of France 9 Pylos ..T.T. 10 CavaHino 12 Royai Gitt. z Molitor .t. 8 Vaisseau Fantôme 4 II Ka Cha.r.T.M 6 Lied 14 Six Avril.r.T.M i3 Ad Astra.r.r. 5 5 Féerie .T. 7 Cor de ChasNe.~ 9 Bois Roussel.n

Tous les billets portant les numéros cidessous gagnent 100.000 francs:

65.722 série 4 23.526 série 7 o6.68i 14 yo.ôii 11 84.004 5 16.422 I 39.597 9 22.36l 3 28.125 i2 ~2.595 15 63.291 8 80.850 io 19.358 6 86.275 -< 2 84.392 i3

Ces mêmes MUets gagneront également, soit: 5 millions de francs pour le cheval de ta. série classé le i".

3 miJIIons d'e francs pour le cheval de la série classé le 2°.

2 millions de francs pour le cheval de ia sérieclas&éle3'.

Lots de consolation

Les 210 billets portant les numéros ci-dessus dans les séries autres que celles sorties au tirage gagnant chacun 20.000 francs.

Lots secondaires

Tous les biHets se terminant par le n° 6 gagnent 100 francs. Ces mêmes MUets gagneront également 1.500 francs si le cheval de la serre arrive I"; 1.000 francs s'il arrive 2*, et 400 francs s'il arrive 3'.

Tous les biUets se terminant par le n° 68 gagnent 220 francs. Ces mêmes billets gagneront également 4.000 francs si te cheval de la série arrive I"; 2.000 francs s'il arrive 2", et 1.000 francs s'il arrive 3°.

Tous les billets se terminant par le n° 609 gagnent 3.000 francs. Ces mêmes billets gagneront également 40.000 francs si le cheval de la série arrive I" 20.000 francs s'il arrive 2', et 10.000 francs s'il arrive 3'.

Tous l'es billets se terminant par le n° 6.040 gagnent 10.000 francs. Ces mêmes billets gagneront également 400.000 francs si le cheval de la série arrive I"; 200.000 francs s'il arrive 2', et JOO.OOO francs s'H arrive 3'.

Les affaires de trafic de stupéfiants Saisie de papiers appartenant à Baeula Les enquêteurs de la Sûreté nationale, perquisitionnant dans un garde-meuble de la rue Riquet, ont saisi une vaH&e et trois maltes appartenant à Bacu]a, le diplomate tranquant de drogue, actuellement détenu en Suisse. Dans la va'ise et les trois malles, les policiers ont saisi de nombreux papiers, des passeports diplomatiques au nom de Bacula, des documents confidentiels provenant de la Société des Nations (il s'agit de rapports adressés chaque année par les différents gouvernements, membres de !a S. D. N., pour rendre compte de l'activité des trafiquants de stupéfiants sur leur territoire), un sceau du consu!at du Pérou à Vienne, une volumi- neuse correspondance rédigée en différentes langues, un carnet d'adresses et des notes. Le si* congrès des importateurs de charbon de France et d'agglomérés de houille s'est ouvert, au palais des Consuls, à Rouen sous la présidence de MM. Marcel Marce- ron, Antoine Pol, président du comité central, et Jacqueline, président du Syndicat des importateurs de houille. Les représentants oinciels des producteurs de Grande-Bretasne. d'AHemagne, de France et de nombreuses personnaHtés assistaient à ce congrès. M. Lebourgeois, président de la Chambre de commerce de Rouen, a souhaité la bien- venue aux congressistes.

te de vieux marc ? Ça vous remettrait l'estomac en place.

Ce n'est pas l'estomac, ma bonne Fanchette je venais vous prévenir que Chausse-Lièvre est vendu à des Américains. Pauvre Dame Je comprends votre peine. S'il me fallait quitter <: de chez nous p ça me retournerait les sangs, pour sûr. Elle se leva, prit les deux seaux remplis .jusqu'au bord et me demanda

Aimez-vous toujours la soupe au choux? Je souris malgré moi, à cette question inattendue.

Oui, beaucoup.

Ecoutez, Dame, ce soir, je suis toute seule; Joseph va manger en ville avec les gosses. Ça me ferait grande joie si vous soupiez avec moi, comme ça, à la bonne franquette.

Eh bien soit, je serai contente de bavarder un peu.

Des sarments crépitaient dans la cheminée un fumet délicieux s'échappait de la marmite en fonte où cuisaient les choux au lard. Mais, sur les croëjus, accrochés audessus du fourneau, trois mots s'inscrivaient en lettres de feu « Chausse-Lièvre est vendu s..

Silencieuse, Fanchette allait et venait dans !a pièce, mais nos idées suivaient un cours parallèle car eiïe me dit

Je me suis pensée, dame, que si vous gardiez la maison, Joseph et moi, on cultiverait bien votre terre sans être payés Monchu Péri!)a a été <: tant bon x- pour nous. Merci, Fanchette je n'ai plus assez j d'argent pour entretenir une propriété.

LE SPECTACLE A PARÏS

Arnold Meckel

Arnold Meckel, l'impresario bien connu, a succombé, hier, à une crise cardiaque aiguë. Originaire de Tiflis, Arnold Meckel, après avoir fait ses études de droit en Suisse, était venu se fixer à Paris après la guerre. Musicien et peintre à ses heures, très lettré, il décida de se consacrer à la représentation de grands spectacles chorégraphiques. Il fut de longues an- nées le directeur artistique des spectacles de danse de la regretté Argentina.

Sa mort laissera d'unanimes regrets parmi les nombreux amis qu'il comptait dans Je monde artistique.

THEATRES

A l'Opéra, à 20 heures ~ot< (Mmes Solange Delmas, Mahé, Duyal MM. Jobin, Pernet Endrèze, Noguera. Danse Mlles Darsonval, Lamballe, Kergrist. Grellier, Binois).. OrchestreM. Fr. Ruhimann.

Demain. relâche.

A la Comédie-Française, à 21 heures -Mof~OM~ .S'a'M-G~;? (MM. Alexandre, Denis d'Inès, Jean Hervé, 1 Escande, Chambreuil Mmes Dussane. Henriette Barreau, Madeleine Barjac, Marcelle Gabarre, Irène Brillant, Mony Dalmès).

Demain, en matinée Ruy B/o~ en soirée Le Chandelier, Les Folies OMtOM~K~M. A l'Opéra-Comique, à 20 h. 15 C'ofM!eM (Mmes Renée Gilly. J. Rolland MM. J. Luccioni, L. Musy_. Ravoux, Poujols, Buck). Orchestre M. Ëug. Bigot.

Demain, en matinée Mtf~t~ en soirée Le BoM Roi Dagobert.

A l'Odéon, à 21 heures L'Abbé C'Mt.r<at;<tM (MM. Chamarat. Clairval, Parzy, Botfrdel, Baconnet Mmes Suzanne Rouet, Suzanne Courtal, Reinhart, Dars, Michè!e Michel). Demain, en matinée et en soirée Le AfofC/tOM~ de Venise.

Au Théâtre de la Madeleine, clôture annuelle.

Au Théâtre Michel, 21 h. 15 Les Jours heureux, de M. C. A. Puget (Mlles Lucy Léger, G. Géniat. Juliette Faber MM. Armontel, André Brévil, F. Périer).

Au Théâtre de la Michpdiere, clôture annuelle.

t Au Théâtre de l'Œuvre (Tn. 42-52). Edward Stirling's english season tous les soirs, à si heures 7~ ~t</to~0t~ de M. Bernard Shaw, matinée sat. 3 (c!osed sundays) .~M&o.Mof~M~ (21 hj. Le Misanthrope. ~M<ot~ (21 h.). Equateur.

Arts (21 h.). Le Vent et la pluie. Atelier (21 h.). Clôture annuelle.

<4</)fMM (21 h.). Le Corsaire.

BoK//M-'PoW~ Clôture annuelle. Capucines. Relâche.

Châtelet (20 h.45).– Le Tour du monde en 80 j. DoMMOM (21 h.). Champion.

D~oscf (21 h.). Jules couche-toi 1

Deux-Masques (21 h.). La Nuit imprévue. .EM~c (21 h.). La Maison d'en face. B<0t/<? (21 h.). L'Enfant de Mary.

Gaîté-Lyrique (20 h. 40). Chanson d'amour. Gnms-GMt.<7MO/ (21 h.). Epouvante et rire. G~MMOM. Clôture annuelle.

.HMMO!M- (21 h.). Françoise et ses tuteurs. Théâtre ~o/o. Clôture annuelle.

Ma</tMnMy (21 h.). Maison de poupée. .MoK~'anM.Mf. Clôture annuelle.

Nouveautés (21 h.). Le Bois de Boulogne. Pc/OM-~oyo/ (21 h.). Je veux être star. ~aHf (21 h.). Th. du Peuple Le Foyer. .P~Mo~Mt (21 h.). Les frères Ashkenazi. ./<C)Mt.MO); Clôture annueUe.

.SotM<-Gfon7M (21 h.). L'Ecurie Watson. V/tM~c de PofM. Clôture annuelle.

~on~M (20 h. 45). La revue des ondes. ~tCK.f-Co/om&tfr. Clôture annuelle.

A

C'est à partir du lundi 26 juin, gué sera ouvert, au Théâtre National de lOpera, le bureau de location où le public parisien pourra retenir les places qui lui permettront d'assister aux représentations d'Orange.

Rappelons que le cycle du Théâtre Antique 1938, embrassera trois soirées, celtes des samedi 23, dimanche 24 et lundi 25 juillet, et que, ~M<t(/OKc et Suite de ~aM~M, respectivement donnés par la Comédie-Française et l'Opéra, constitueront le samedi 23, des représentations officielles de ces deux théâtres.

Z.o Coupe CMc/to);~ par la Comédie-Française et la Prise de Troie par le Théâtre national de 1 Opéra, seront également le dimanche 24, des représentations officielles, ainsi que t'CM~f de Gluck donnée par l'Opéra, et qui viendra clore, le lundi 25, la chorégie de 1938.

Une représentation unique de Œ~t'c-Rot, de Jean Cocteau, sera donnée à 17 heures, le dimanche 26 juin 1938 au Théâtre de verdure du Jardin d Acclimatation, à l'occasion de la fête que les Edaireurs de France offrent aux Jeunes et aux Amis des jeunes.

SignaJpns, d'autre part, que, pour la première fois à Paris, un authentique feu de camp, présenté par 3.000 Edaireurs de France, selon 1 atmosphère des -s Jamboree Scouts se déroulera à partir de 21 heures, dans l'enceinte du cirque.

'A

~?~\ SOIREES. Ce soir /3~ samedi Madame Sans-Gêne; ~(1680)~ dimanche 26 Le Chandelier, \0~ Les Folies Amoureuses lundi 27 Le Légataire universel, A quoi rêvent les leunes 6Uës mardi 28 Asmodée mercredi 29 La Marche nuptiale jeudi 30 Ruy Blas vendredi i" juit'et Chacun sa vérité, L'Age ingrat.

MATINEES. Dimanche 26 Ruy Blas jeudi 30 Un Chapeau de paille dItaIie.Deux proverbe de CarmonteMe.

Programme de la semaine prochaine

Lundi 1

Au Conservatoire, à. 13 heures, concours de chant (hommes). 1

Chez les English Players (Théâtre de

Ah qué malheur vous étiez tous de si braves maîtres. Enfin, à la grâce du bon Dieu. Si vous voulez vous mettre à table, tout est prêt.

Ah l'excellente soupe, servie dans une grosse assiette en faïence avec une poche en bois!

Friquette, la chatte noire, avait sauté sur mes genoux et posé contre le pétrin ses deux pattes de velours. Allongé près de ma chaise, Turc, la queue frétillante, m'implorait du regard. En deux coups de langue. il eut nettoyé le plat et se lécha longuement les babines. Je demandai: Que devient Joseph ? I! y a longtemps que je ne l'ai pas vu.

I! ne. va pas mal, Dame, merci Nous nous accordons bien ensemble, et je n'oublie point que c'est à cause de la bonté de Monchu Périlla.

En quoi mon grand-père.

Elle m'interrompit

C'est vrai, vous ne saviez pas.

Et, tout en piquant des morceaux de tome au bout de son couteau, elle se confessa. Voyez-vous, Madame Madeleine, i'ai iamais été une malhonnête fille, mais à quinze ou seize ans, j'étais un peu <: volante Oui, enfin, ce que votre demoiselle appellerait flirt. Les garçons me trouvaient bien tournée et le soir ils m'emmenaient au bal musette. On faisait rien de mal on dansait seulement et puis des fois on s'embrassait.

Monchu Périlla disait au père

l'Œuvre). en soirée, première représentation de The CoM~M ~OM~tpM, pièce de Laurence Housman.

Mardi

Au Conservatoire, à 13 heures, concours de chant (femmes).

Mercredi

Au Grand-Guignol, en matinée, répétition du nouveau spectacle (première représentation en soirée).

Jeudi

Au Conservatoire, à 9 heures et à 14 heures, concours de harpe.

Chez les Compagnons du Plateau (Salle du /OMTMO/). en soirée, récétition générale de Bocco~-o, pièce en huit tableaux de M. Max Frantel.

Vendredi

Aux Arènes de Lutèce, en soirée, répétition générale de Marie 7'M~or, pièce de Victor Hugo. Chez les Compagnons du Plateau (Salle du 7oM)'KO<), en soirée, première représentation de Baffo~a.

La semaine dans les subventionnés A l'Opéra

Lundi Le Fat'MMM .Fot~oMf. Mercredi .S'tMMOM Dalila, ~EMC<M.

A l'Opéra-Comique

Mardi .La&Mf. Mercredi Z-OMM~. Jeudi Manon.

A la Comédie-Française

Lundi Le I.~o~otfc MMK~M~ A ~«ot rêvent les .~MMM /t~M. Mardi ~4~MO~~c. Mer-.credi Lo Marche MM/'<M~. Jeudi, en matinée 1/M C/to/OM de paille ~Y/a/t~, D~K.f Proverbes de CanMOM<cM~. Vendredi Chacun <ft vérité, L'Age M1.9f<!<

Al'Odéon

Lundi 0</t~/o. Mardi Le Ro~o!'fe. Mercredi Le .Mt.MM</tfo~ et Les P~ctCtMM n'~t'CM/M. Jeudi, matinée et soirée 1,~4 &&e Constantin.

SPECTACLES DIVERS

C'a.!tMO de Paris (21 h.). Féerie de Pans. Cirque ~Ht~ Clôture annuelle.

Ct'fOMc Mc~ottO. Clôture annuelle. D~tf.t-MM (21 h.). Chansonniers, revue. CoKMM (21 h.). Remontons les faubourgs. /?<A'-HeM~M. Martini (en exclusivité). BM~o/'c~M (20 h. 45). Tours de chant. .Fo/tM-jBe~rc (21 h.). Folie en fleurs. I.«~ Rousse (21 h.). Guignol 38.

MUSIQUE

Concerts et Récitals

Festival Gabriel Fauré.

.Lf 20 o CM HcM à la Salle P/~e/ yM<tfa7 0~.90MMC par la Société des OMtM de Go6W~ T'OKM do;!< /0 présidente est, 0)! le sait, MtMf Henry de Jouvenel, en /tOKMc«~ du maître insigne. Au C<TMf de la soirée, M. ~Mt'/C ~Mt/~fMtOS ~t-OMOHfa une coM~fn~ dans /o~M~~ </ exalta, avec MKC rare ~r?K~~ de /oM(/oae, /'ord~ la dMCt/tM~ qui sont une part essentielle dom' l'art jfoMfMM et lui assurent, en même ~tM-~ ~M'MMC raison jfoMdotH?H<0~f de durée, une valeur ~t ~MtM~MtntCtt~ ~OM~OM~. Sans en tirer des conclusions tt!M<t/M~ l'orateur /aM.fO même percer le sentiKt<?M< que la musique de Fauré est ~~K~ ttt~<0<lée dans /'e<<'nM<e que celle de .De&M.My, entre des dtCM.r doM< il se plaît (t se livrer OM~ fer~CMM de leur culte nécessaire. Nous avons trop ~0!ffCM< f.f/'WMC f~~ tdM avec <OM< ~(!d?)M'rO<t~ et enthousiaste respect f~Mt ne saurait HOM~ <?!«'<<~ ~M présence des féeries du musicien /f0!tfat~ ~OMf ne /'0!M< f~CM~t'Htr cette MfC ~M~O</ttt?!<e du COM/Cf~MCMr. C/MMM'tt faisant, il fustigea MOM /'OMtf les vigoureux pionniers, M~t afM:M de <0/M<, cAefC/!OM< à OMMtcef dans /M fCtM ~C foM)K~ (~<?M~-C<~ eût-il /'M /'rM~~ /«~ M'ac~cMtCMt sa pensée à ce propos, &te)t gtt'~Hc /ttt évidente), ?)t0tj' ces MO~a<eMM 0'M'M<MrfM-t', ~/M~ riches ~OMt&t'<tO)M que de ~fMt< <7)tt, pour .M<t.!fot~ des 0/C<<~ tMntOd~~ de .fMt.CK~ort'<e et cacher ftK~M~t'Jaxcc de ~Mf ~c/Nt~Me ne C~-Ot'~t~Mt pas de fouler aux pieds /a N~a)tde /cfon de ModMh'e ~tcac~ de science ttOMfncMr~ ~<7Mf~ ~or Fauré aux .M~o~'OMj. Sa diatribe CfO~MO MM écho MK~t'C. jEM/tM~ il M)~t'<0 qM ~OMCtH&/eM!CM< des 0~f<t0' ~fa)tfOt'~M oM<ot< de /'<rKZ'r~ fauréen /'OMr QMC. /'af /'ach'OM de leur )'oyoM)teMt~M<, sa M!a.9t'~ a~~t?)!.? les COKC/tM profondes des MtC/O/K'/M do)!~ /'oy~ et hors nos ~OM<t~-C~ C!~ par MM /CMO'?)Mt!~ à ~eM!~ eoKMï/a&/c, on ne connaît fifM~c plus que son )tOMt, CMOMd M~MC t~ les a YnWf/MM.

Coutde~aM~ /'OMdt'<ot~ tMtMtMtM <!Mcw&/c CM la ct'~o~M/oMCi' et la cAo/fM~ de ses applaudisseM?M~ /'C~OMN~ ayant <fOK~, par &~MMC for<!<)t~ à ocqMcftr <Mt yaM<f<ft/ ~< ~M f~Memorer la ~/7~0M de ce ~erjo'OM~e OM~aM à pro/'o~ dM Zoroastre de .RoMteoK <s Voilà la c/to~e la /'yK~ ~'ft~MHere dont j'ot été <eM;OMt d'? MM ft'e Je M'f<fe pas dans «Me MtOMO); de PorM <?!<e je M'eM<e<tde dire KM Ma~ /totTt'&/e de cet opéra, et je viens gK<!<~e fois de ~<t<e pour le ï/Otf ~OM~ pouvoir ~-Otfï/ef de place. Il M'y a <?«e /M Français OM ?MOMde capables de ce~e coM~adtcttOM x.. ~'o;t ~o~~foc/tcnteM~ CK< été lo~tf?MC, à cette dt~Mi-c près ~i~OM M'CM< )!'Ot'M< ~y~~Mto~M~MM~ deMt.~fE FoKre devant /tM dans )!0~ chapelles ?MaM gM'OM se /K< plutôt COM~M/C de ry ~aM< ~OM ~Mt<-c. ~M vrai, il n'est ~a.f ~r<t!tM, /OJ OK~ l'attrait dM nom de l'inef/o& OM~Mf de La bonne chatson eût ~x/~t d accoM/'K~- wtfac/e dOM< il .fo!« se fe/a«tf. Il ~t /'e~MM de /'eK~'f que fe~o< unique de la eoM~e~o~'oM de m:M!ftetM a~oM< voulu se fexMt~ ~OKr le .9/o~te?- aida ~MtMMMmeMt à sa réussite Mto.cHt/~Me. La /taM<e noblesse de /eKr deMetM, la 9e?!ero~t<e de /e!<r ae<!OM coMMo)tdoH< tf~e recoMiaM.Kwce <c//e que la cn'~M~ ~t od~te~aMt ÇM~C C;~ ~K ~OK~<?~ à s'exercer da)!~ MtM si faible MM«~ ce soit, doit taire. C'est /'OMr<7MOt MO!M MOK~ &0~)~OM~ à rendre MM /tOMM!a~f ~0/ OM.t- t7/<M~M t)!~r/M <?!<! M ~OMt JMCC~-

d~ JKT ~M~adc OM <'OK?-j de c<'«f w~toya& <'<

f~COM/O~OM~ ~M)'M- MMte ~VtHOM FaMtM CKt chanta dcM.f .<7~oK/'M de ~tc/odt'M, ~:fccM~MMMf occo?M/'a~)Me /'ar Jtf. Reynaldo Ho/tM et .M JLo«M ~K&e!-< M. Alfred Cortot qui ~'M:t'< d~o&ofd avec M. /ac<7KM r/tt&aMd /'o«r co~tMMMt~K~ ~M;!MtOr<<C Sonate pour ~<OMO et vio/OM op. 13, /'MM avec MM~ Mor.9Ken'~ 7.oK~

Claudius, vous avez tort de ne pas surveiller Fanchette elle est jolie, un peu coquette, s'il arrive un accident, vous serez )> bien ennuyé 1

» Mais papa répondait en riant

Ah, bah! Monchu, il faut bien que jeunesse se passe. Si ma défunte femme était encore de ce monde, elle ne la garderait point dans ses cotillons. »

» Le temps marchait. A dix-huit ans, j'avais beaucoup de galants, mais point de goût pour le mariage.

Joseph est « puis revenu du régiment. Les demoiselles de la ville lui avaient appris les jolies manières. C'était un beau gars avec des cheveux blonds, lissés à l'eau de Cologne, des yeux bleus, un sourire à vous faire rêver aux anges. Quand je dis aux anges, c'est une façon de parler.

Toutes les filles du village étaient amoureuses de lui moi comme ]es autres. Quand i! me regardait, mon cœur battait la chamade et le rouge me montait aux joues je m'étais mis en tête de devenir son épouse. Vous y avez réussi, Fanchette.

Pas sans peine, ma pauvre dame. Je me poudrais la iigure avec de !a farine, et je mordais mes lèvres jusqu'au sang, pour ressembler à la belle poupée qui était chez ie coiffeur, à Atx Une fois, même, j'ai noirci mes sourcils av~c du charbon. Des bêtises, quoi

Fanchette sourit et reprit son récit. Le jour de la Saint-Claude, nous étions allés à la foire pour acheter des râteaux. Pendant que le père discutait, en buvant un petit verre, j'admirais les parures qui brillaient sur la sciure de bois. Et, tout à coup,

~OMf ~/OtJ~ la cause de la Quatrième valse-caprice Ja~M une version à J~M,)- /'ttMtM 0«0<MOf Co/w< (MM. Calvet, D. 6'«<~t<cA, L. Pascal, P. Mo~) qui /'OZ'OCO< de /'M~t~t~ Quatuor à cordes M. Jean Doyen enfin, /'n.f Go&W~~ .Fo«~ 1937, QMt ~~ttUt /o fOM~ de ~!<t~ une /OM de plus, /<' /t<~MM< de fo~O~0~ ~Mt jMftM.~Mft en VoMaM~ le ~<~< du coneoMr~ JoMt sortit î'<!tM~Me«f, la Sixième nocturne /'OMf /'MM~.

Maurice I~tBERT.

On sait que les Autrichiens résidant à Paris et groupés dans le sein de l'Association <: Entr'aide autrichienne organisent le 27 du mois, à 21 heures, un concert oui aura lieu à la Salle Gaveau. Ce concert sera donné dans le double dessein de contribuer à l'aide apportée aux réfugiés provenant d'Autriche, oui ont dû s'exiler à la suite de l'annexion de leur. pays, et de maintenir la bonne tradition des relations franco- autrichiennes.

Pour ce premier concert, qui sera suivi de toute une série de manifestations artistiques du même genre, la célèbre pianiste autrichienne Lili Kraus, qui vient de terminer une tournée en Grande-Bretagne, en Hollande et en Belgique. s'est mise gracieusement à la disposition de ses compatriotes. L'artiste, qui est une des plus grandes interprètes de Mozart, jouera des œuvres de Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven.

-A

Salle Gaveau (Dandelot)

Jeudi 30 juin 1938, à 21 h.

Récital de Violon

par ANGEL

REYES

Location Salle, Durand, Dandelot.

LE CINEMA

/4e<MoH<M CtMMKo. Spectacle permanent. /4/'oMo. Le Revue du collège.

Aubert-Palace. Belle captive.

~f~MMg. Quelle joie de vivre I

Balzac. Quatre hommes et une prière. Biarritz. Aventures de Tom Sawyer. Bona/'a'fe. Caravane du désert.

CaM~o. Marie Walewska.

César. Alerte aux Indes. CAaw~yMM. L'étrange M. Victor. C/tMy. La Mort du cygne.

CtMC-O~M-a. La force des ténèbres. Co~M. La huitième femme de Barbe-Bleue. CoM~c~HM. Marie Walewska.

B~oMofd-~77. Les gens du voyage. Bfwt<o.9C. Impossible M. Bébé.

GaMMCH~-Pa/acc. La Vénus de l'or.' /?M/'cn'a/. Tragédie impériale.

Le Paris. Pilote d'essai.

Lord B~t-oM. Miss Catastrophe,

Z.K~<ta. Gueule d'amour.

Madeleine. Le Patriote. Marbeuf. Hofly~v. Hollyw.

Ma~-t~Ka)!. Blanche Neige.

.Man'fatM-. Le Quai des brumes.

jMa;)--J'tMa' Barnabé.

MoM/tK-7?OM~c. Les nouveaux riches. 7Vo?-Mtat!aM. Le Petit Chose. "r

O/yMt/'ta. Alerte aux Indes.

OMKM-Ct'Mc-7~o~Mah'o)M. Actual. mondtale!. Pacoa~c. Prison sans barreaux.

.PoK~o?:. La Bandera. .i.~ Po<'awoMM<. Mon père et mon papa. Péreire. Un carnet de bal.

Rex. Le tombeau hindou.

Studio d<* ~<ot' L'inconnue du palace. ~<MOto-28. Sérénade à trois.

!7~Mh')!M. Fifi. Pean-de-Pêche.

!~<c<of-jHMNa. Les gens du voyage. `

~t

Le cinéma français jouit d'une vogue de plus en plus grande sur tout le territoire américain. Quelques films tiennent longuement l'affiche des principaux cinémas de New-York, de Boston, et de Los Angeles. C'est ainsi que le film t/M Cante< de 6a~ vient de commencer sa onzième semaine d'exclusivité sur l'écran de BeImont-Théâtre à New-York. De son coté le film /,M Perles de /o CoM~WKf est projeté depuis neuf semaines.

CONCOURS DU CONSERVATOIRE VIOLON (Hommes)

Le même jury que la veille, le même concerto de Ernst, une autre page de lecture de M. Mazellier et vingt-cinq concurrents, dont l'ensemble parut légèrement supérieur à l'équipe féminine. Voici Je palmarès

P~wt'cf /'W.t-. MM. Schwalbé (premier nommé des deux concours), Audibert, Locatelli,

Pu'?.

~ecotd /)-. MM. Cyroulnik, Toscane, Détaille, Schermanski. Djemil.

P~MM~ occM.K<. MM. Ga! Christiansen, ~emenoif, Lewkowicz.

-SMo~ accessit. MM. André Chorafas, Malvault, Mëtihen, Cartigny.

M. Schwalbé méritait, en effet, pour sa pureté de style et son mécanisme distingué, l'honneur d'être proclamé à la tête des lauréats des deux journées~ M. Audibert, le plus jeune des candidats (dolize ans et sept mois) paraît exceptionnellement doué et peut espérer une brillante carrière. Une protestation s'est élevée dans la salle contre le classement d'un second pnx qui espérait mieux, mais elle n'a pas trouve d'éclio Le public nombreux aux deux épreuves a rendu hommage, dans son ensemble, à la sagesse et la clairvoyance du jury. –G. F.

Un membre du P. P. F.

grièvement blessé par des cégétistes Des membres du Parti populaire français descendant d'un autocar, au Havre, pour assister x une conférence de M. J. Doriot, ont été assaillis, hier soir, par des manifestants d'une réunion de la section locale de la C. G. T. Deux .°~ grièvement blessés. M. Hervé Mollin, quarante et un ans, ingénieur, trépane de guerre, a été transporté à t'Hôte!Di~u avec une blessure à la tête.

CABINET Ancien Chef de la Sûreté de M Berri (8*) h U n 11 M ~N"CMCM~ ~M~tM

M w « tW ~M~ct'~aHcc.

mon san~ n'a fait qu'un tour Joseph était à deux pas de moi. Il m'a dit

Bonjour, Fanchette! Aimez-vous les bijoux ?

J'ai répondu

Bonjour, Joseph Je regardais cette joue broche.

Le colporteur s'écria

Elle est point chère, mon petit j'ai le collier et la ba~ue pareils je vous laisse le tout pour soixante sous.

Les voulez-vous ? m'a demandé Joseph. J'ai tant rou~i qu'il a ri. Puis il a piqué la broche à mon corsage, il a mis la ba~ue à mon doi.?t, le collier autour de mon cou. La Fernande et la Françoise qui passaient juste à ce moment-là se sont poussé le coude: Tu vois la Fanchette, si elle en fait des <: ~augTies », avec toutes ses breloques. Elles avaient l'air si colère que j'ai été encore plus contente.

Le père m'a tiré l'oreille.

Eh mâtine c'est le Joseph qui t'a donné ces babioles ?

Oui, papa.

Tant mieux C'est un brave gars il a un lopin de bonne terre à Drumettez et, si tu es raisonnable, vous pourrez <x mettre à coin ».

Père, il y a bal au < Gigot me permets-tu d'y rester ? P

Bien sûr, ËIiette La danse est un plaisir de ton â~e seulement, ne rentre pas trop tard et sois bien sa~e.

Après le souper, chez les cousins du Rondeau, on a dansé sur la place. Il y avait

LA PHILATELIE Les derniers timbres parus en France sont un 50 francs à l'effigie de Clément Ader, pré curseur de l'aviation, et un 3 francs présentant Avignon et le Palais des Papes. Dans trou jours, le 28 juin, on émettra le i fr. 7~ des< tiné à commémorer. le voyage officiel du i~ d'Angleterre en France.

A

A l'occasion de P/fw 7<~ !a grande fêt< que les .Ec/aM-fMf.f de France offrent le dimam* che 26 juin à la jeunesse scolaire, I'adminit< tration des P. T. T. installera au Jardin d'A&t climatation un bureau temporaire. Un cachet spécial oblitérera les plis déposés là. Un feuillet souvenir dédié au docteur Charcot qui fut président des Ëclaireurs de France sera mis ea vente agrémenté du timbre à l'efngie de Jeaa Chareot. °

A':

Au Congo Belge de nombreuses valeurs se< ront retirées de la vente le I"' juillet.

A

En Mozambique le courrier transporté pat ° tes airs était étiqueté simplement. Depuis !< 15 ma~ on se sert de timbres de poste aérienne. MORELAND.

THÉODORE CHAMPION 13, rue Drouot, Paris (9*)

Prix courant illustré de paquets

Collections de timbres à prix réduits Envoi franco sur demande

Arrestation de tra&quants d'arme* A la suite d'une longue enquête, la Sûreté nationale vient d'arrêter un Espagnol, Conrado Oladell Gardiola, né à Malgrat, près de Bar. Mione, en 1890.

Cet individu avait déjà été l'objet d'une en-~ quête de la pohce de Perpignan qui le soupçonnait de trafiquer des bijoux volés en Espagne et d'estampiller de faux biHets de banque de son pays d'origine. Mais Gardio)a disparut. On retrouva sa trace dans diverses villes du Mtdi. à Annemasse, en Haute-Savoie, et Finalement à Pans. où l'arrestation eut lieu rue SaintDidier. Gardiola descendait .d'une voiture dans laquelle étaient rangés deux fusils-mitrailleurs iierghman et dix mille cartouches. Avec l'Espagnol se trouvait le propriétaire du véhicule. le Français Maurice Derouet. né le 29 octobre !S99 à RomainviDe, et demeurant rue de MenUmontant. Une seconde auto suivait celle de Derouet. Deux complices y avaient prit plao- Paul-Pierre Margantin, né le 2~ décembre 1900 à Saint-Martin (Loire), déjà condamne pour vol et usage de fausse carte d'identité, et Jean-Marie Maubert, né au Mans ]e 9 janvier 1009 et demeurant rue Théodore-Deck. a Paris. Ils turent, eux aussi, arrêtés.

Un gardien de la « Santé s est écrou~ dans cette même prison

On se souvient qu'en mars 1936, !e bagnard en rupture de ban, Jean SpiIIers, depuis condamne a mort pour assassinat d'un agent, s'éva~ dait T la prison de la Santé, où il était détenu. Le bandit avait réussi à s'échapper après avoir scié deux barreaux .de sa fenêtre; arrivé au chemin de ronde, il s'était hissé sur le mur de clôture grâce à une longue corde que dea comphces perchés dans un arbre du boulevard Arago étaient parvenus à lui lancer.

L enquête revéla qu'un gardien de prison, raul Adiot, tusque-là fort bien noté avait fourni au malfaiteur l'outil avec lequel tl aviut: scié les barreaux de sa cellule.

Pour ces faits, Paul Adiot, sous l'inculpation de corruption de fonctionnaires, est à son tour écroue.

Sauvage assassinat dans une colonie naturiste

Un sauvage assassinat a été eomm!s dans umt colonie naturiste et végétarienne, à Bascon. près de Château-Thierry.

Cette colonie était dirigée .par un certain Jeaa uoaec, âge de cinquante-six ans, lequel se nom-~ mait en réalité Jean Labat.

Il était devenu l'ami de la sœur d'un de ses adeptes, le Yougoslave Dragolioub Ilitch, qu'il avait fait récemment expulser de la colonie Hier, vers quatre heures, le Yougoslave se présenta devant la cabane de Godec armé d'un croc à pommes de terre. Désarmé, il s'empara dune bûche et avec une sauvagerie inome s acharnant sur son adversaire, il lui mit la tête en bouillie; après quoi, il enterra sa victime Le crime découvert, des memfbres de la colonie firent appel aux gendarmes qui arrêtèrent le meurtrier, lequel n'opposa aucune résistance.; Deux jeunes gens se suicident à Colmar

Mlle Fuchs fille unique d'un cnafpeatier de Colmar. âgé de dix-huit ans, faisait récemment la connaissance d'un jeune cordonnier, Martin ~tirmann, orphelin âgé de dix-sept ans. Let ° deux jeunes srens avaient projeté de s'épouser mais les parents de Mlle Fuchs s'y étant ior~ mellement opposés, ils décidèrent de mourir ea~ semble.

,?''°° trouvait, sur la berge du CMa!, deux bicyc~ttbs et un portefeuiHe contenant une let< tred adieux de la jeune fille à ses parent!. La police avertie opéra des recherches, et bientôt retirait du canal le cadavre des deux désespères. La main gauche de la jeune fille était liée par une ficelle à la main droite de son ami.

A L'INSTRUCTION

Un non-lieu pour M. Dorg&re. D&pm* le mois de novembre 1036, une information' était ouverte pour hausse illicite et provocation à lattroupement contre M. Henry Dorgère, secrétaire gênerai du Comité de défense paysanne, à raison de son action lors de !a grève des maraîchers. qui avait éclaté < à cette époque. M. Python, juge d'instruction, vient de signer une ordonnance de nonlieu en faveur de M. Dorgère.

des musiques et des lumières tant et tant que la tête me tournait. On est revenu vers lee minuit.

Devant l'école, le Joseph m'a demandé Veux-tu qu'on se marie nous deux. Fanchon ?

Oh ou!, mon Joseph Mais quand ? A la moisson je pense me louer pour couper les blés.

On s'est embrassé et on est rentré en causant, !a main dans la main, comme deux promis.

Au bout de deux mois, ;e me sentais toute droie. Un matin, en cueillant des pommes/le vertige m'a prise et je suis tombée de l'àrbre. "~P~ s'est précipité pour me ramasser. Qu'est-ce que tu as, petite ? Rien de casse ?

Non, papa Je ne suis pas bien depuis quelque temps.

Veux-tu que j'aille quérir le médecin ? Non 1 Non 1 ça passera. Ça va déjà bien mieux.

Tu n'auras pas digéré ton mâtfin, con~clut le père, en reprenant sa fourche. Tu devrais boire une tasse de camomille très chaude ou une goutte de ratafia.

Passé la moisson, le Joseph a <: pms promis

On s'épousera à la Sainte-Mane. Le I" août, il me dit tout de go Je vais chez notre maître pour un mois, Fanchon. Si tu veux. on fera les noces aux vendanges.

–Bien, mon Joseph 1 r4 juiwgj

(~ <HM~


LA SEMA)NE FtNANOÈRE –v\v\

ttecàé de ï'or déposé par ïa Banque d'Espagne à !a Banque de Firahce

REVUE DE LA BOURSE

plus libéral encore. Les actionnaires possédant ~plus de 50 titres formaient l'assemblée générale, laquelle élisait les administrateurs, au nombre d'une vingtaine, qui désignaientensuite le président du Conseil d'administration. En outre, si la Banque d'Espagne possédait le privilège de rémission, ses billets n'avaient pas de pouvoir libératoire légal. Le fait que les deux gouvernements sont intervenus en 1031 dans les négociations relatives au prêt ne modifie en aucune façon le caractère privé du contrat. Pas davantage la mainmise opérée, dès le début de la guerre civile, par le gouvernement <: légal espagnol sur la Banque d'Espagne n'est opposable aux actionnaires qui sont les seuls propriétaires de l'actif de l'établissement, actif dont l'or déposé à la Banque de France est l'un des éléments. Les règles fondamentales du droit privé veulent que le métal soit remis à autorité qui apportera une délibération de t'assemMée générale ou, tout au moins, du conseil d'administration. Les tribunaux peuvent peut-être ne pas tenir pour probants le fait que les neu'f dixièmes des actions de la Banque de France sont du côté de Burgos ou celui que dix-sept administrateurs ont revendiqué, auprès de la Banque de France, la propriété de l'or en faveur de l'Espagne nationale. Il appartient alors aux tribunaux de mettre le métal sous séquestre en attendant que la situation soit tout à fait éclairée. Mais trancher le litige en faveur du gouverneinent de Valence sous le prétexte que celui-ci est le seul reconnu par la France serait faire bon marché du caractère essentiellement privé du contrat. Ce serait aussi encourir le risque d'un désaveu de la Cour de la Haye qui ne manquerait pas d'être saisie.

De: nombreux prédents prouvent, en effet, que la haute juridiction internationale est extrêmement prudente quand des questions de fait sont en contradiction avec des principes juridiques (dont nous avons d'ailleurs dit en l'espèce qu'ils étalent contestables). Or, le gouvernement de Burgos n'est pas seulement le gouvernement de fait ~le la majeure partie de I'Espag!ie, il est aussi la. seule autorité .espagnole reconnue, .par .un- .c~tt~in

nomlM'e~Që'pn{s~'ncë&

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et, de de leur côté, les parts !7MMM Mwt'e~ s'avancent de 3.855 à 4-050.

i Parmi les valeurs de plomb et zinc, on re~ trouve la ~t'~t~ Mo)!<a~te a 2135 contre 2.045 et GM~oit~ a 1.335 contre 1.251. Par contre, P~Ms~oyo fléchit de 334 à 326 50. Aux valeurai d'étain, 7~ MaA s'avance de. 939 à 1.010 et /Mt(ade90oa950f

Eau, <~az, Etectnctte

La Gt~-s~' c~M CaMA' conserve une bonn<i orientation à 1.075 contre 1.042; un solde dei dividende est à recevoir à partir du 30 juin, sur le dividende maintenu à 75 francs pour 1037.) Les concessions ,nouvelles ont procuré un supplément de produits. D'autre part, les, prélèves ments en vue de provisions ont pu être redùtts< La LyoMMtMjc des BoM.f poursuit ses progrès de 1.340 à 1.434. L'Eclairage, C/MM/yo~e et Fo~'<* Motrice est très ferme à 709.

Parmi les affaires d'électricité, la C. P. D. E. a développé ses progrès de 644 a 68p et la G~tcfo~ ~'B~c~t'ci~ ~e i.3!o à 1.427. On a. négocié l'action .E~fi~tC!~ de PaW~ à 662 contre 642 et la part à 9.590 contre 9.4M. L'action B~c~t'ft~ de la Seine s'est avancée de 359 à 37t et la part de 1.271 à 1.295. Le ~vo~-LMMt~'c a valu 820 contre 805 et le Littoral -M~t~rfotcot 561 contre 542. Au comptant, l'E~~M; ~M~ft~ est très ferme.

Caoutchoucs

Le caoutchouc a été très ferme au cours d~ la semaine écoulée et termine à 6 5/8, alors qu'il avait reculé vers 5 1/4 avant I& nouvelle restriction du contingent de 60 à 45 9&. La hausse de presque 20 par rapport à ses plus bas cours, du caoutchouc, se traduit pour les plantations indichinoises, qui, elles, ne sont pas soumises à la restriction, par une augmentation nette des marges bénéficiaires. Nouvelle avance des Coot~c/tOMM de ~Moc/ttn~ à 648 contre 610 et des Terres .RoM~M à 430 contra 396. L'action <s V ft'HOtCt~c des CooMfc7<o«e~ passe de 845 a 877, la Law&Of~ de 568 à 600 et la fndot~ de 595 à 629. L'~M.~t~aMt .Rt< termine tt 4.164 contre 3.840.

Pétrolet

Une amélioration importante dans la sitUatioBt de l'industrie américaine du pétrole vient d'être mise en évidence par deux décisions prises ré'* comment. La_premièrje été celle de la Standard OU 6f Ohio d'augmenter le,prix de v~nte de ceftames.quaUtés .d'esseneé.'de 1/8 cent~ar gat~ Ion.Ea second lieu, là-Texas Railroad-(~om< mission, J'organisme régulateur de cef'p&t cet matière de pétrole, vient d'annoncer le rétablissement de la production de base pendant sept jours pleins par semaine, avec effet à partit! du i"'juillet. Le marché des valeurs pétrolière~ a donc manifesté d'excellentes dispositions. Nou-~ velle avance de la 7?oyo/ DM/c/t à 6.697 contre 6.473 et de la .S'Ac~ à 798 contre 778. La .MM-t-~ cott Eagle a valu 47 50 contre 46 50, la C*OMs-< ~o)t Eagle 72 contre 62 et la Pétrofina 6iQ <'0!t<fc 795.

Parmi les valeurs françaises, .PM/tc~oMtt !)'es< redressée à 375 contre 357. Fermeté de la CoM-pagnie FfOHfat~ des P~<e~ à 828.

Phosphates, Produits chimiques Textiles

Le compartiment des valeurs chimiques a ét& ferme et actif. ~o/t ~'aM)<e-r/!cfM<?, dont nout avons rendu compte cette semaine de l'assemblée ordinaire, s'inscrit en nouvelle avance à 1.250 contre 1.217. De son côté, jKM/!h;)a<M a progressé de 637 à 654, tandis que Pcf/tM~y s'avançait de 1.485 à 1.512 et .SoM<-G'6&OMt de 1.938 a 1.997..R/tottf-Potf/Mf-, qui, on le sait, procède en ce ce moment à une nouvelle émission d'actions nouvelles avec une prime de 10 francst seulement sur le pair, s'est avancée, ex-droit, à 1.130 contre 1.070, tandis que le droit de sous-< cription se négociait à 496.

Aux affaires de textiles, l'action de capital ,Do~«.f-.M«~ a valu~ 5.244 et~Faction d,e.Jouis-< sance 4.600. Mines d'or et de diamants

La reprise des valeurs françaises et de$ matières premières a provoqué le mouvement de bascule habituel sur les mirics d'or, qui ont fait l'objet de dégagements spéculatifs. La <~H<o< MtMt'M~ est revenue de 3.920 à 3.815 et la Gfduld de 1.622 à 1.581. On a traité la Bt-a/~M à 521 contre 534, la Cf0!t')t Jt~~tM à 2.858 contre 2.925, la ~?n))~ MMtfj à 1.549 contre 1.602 et la GoM/t' à 648 contre 661. L'L~M'ox Cor~ot'oh'ott s'est repliée de 1.579 à 1.520.

Aux diamantifères, l'action ordinaire De Bf<?r.y a bien résisté à 1.395 venant de 1.399. Par,

tentes dispositions du Crédit CoMMt~'M~ à 489 contre 479. Allure soutenue du C'OM~o~E.fcoM~tc à 764 et fermeté de la 5'oc<~ GcM~-a~ à 692. La Banque .~Vo<MMto/<o! le coM~t~M et MM~M~~tp se négocie ex-droit de souscription à 600, tandis que )e droit, de son côté, s'échange à 11 fr.; on sa itque cet établissement élève actuellement son capital de 140 à 175 millions, par l'émission, au prix de 535 fr., de 70.000 actions nouvelles de 500 francs ayant droit' à la moitié du dividende de 1938 et réservées aux anciens actionnaires dans la proportion de î action nouvelle pour 4 anciennes. On retrouve, .d'autre part, le Crédit .Fo)tCt'~ de France à 2.775 contre 2.707.

Pans le groupe étranger, la Banque &«OM<Mf est très ferme à 551, son dividende vient d'être maintenu à 3 shillings par action et sera payable le 27 juin. Tenue satisfaisante de la Banque ~Va.h'oMo~ d'Egypte à 6.315 et du C~<< jFoM~ .Eyy~tfH à 4.630.

Chemins de fer, transports

Les titres de nos grands reseaux ont confirmé leur brilante allure au cours des dernières séances. Le A~o~d, cependant, fait exception et cède une fraction à 809. En revanche, le I.)'oo est très ferme à 804, .de même que l'B~t à 576, l'Orléans à 700 et le Midi à 594.

Parmi les Compagnies exploitant en Argentine, reprise de ~'OK~o-P~ à 416 contre 404 et de B«eMO.<fM a 436 contre 420.

Aux transports divers, )e Métro se relève de 879 à 890, tandn que la T. C. R. P. demeure soutenue à 580. Les T'OMt~ay~ de ,S7t(M~/tOi terminent à 750, ex-coupon de 28 fr. 10 net, solde. du dividende de 1937.

Navigation, Ports, Canaux

Au croupe de la navigation maritime, les C7ia~:<?-.f ~~M! ont conservé un marché actif a 530, pendant que l'~M.f<Ytot~ de A'OMpattOM enregistrait une nouvelle fraction de hausse à 1.331. Parmi les ports, 7?o.fono est demeuré très ferme à 4.800. B~f0«(/t s'est avancé de 1.095 ai.'50.

Au groupe du S«M, l'action de capital con-J serve une. bonno. orientation à 22.770. L'action j de jouissance- s'est avancée de 20.475 â~l.ooo et la part de fondateur de 19.050 a-19.650.

"¡~,iiw¡~ ;k. <

Charbonnages

Les titres de charbonnages ont accentué leurs bonnes dispositions précédentes. Etant donné les probabilités d'augmentation de l'extraction, par suite des programmes de travaux envisagés, ce groupe parait appelé à un avenir encourageant,. qui devrait se refléter sur les répartitions. Les C'/tar&OHMO~M ~M ToM&ut consolident leur récente reprise à 2.170, tandis qu.e le dixième Bé<Mtc poursuit h sienne de 518 à 528. Bonne fermeté de C'oM?-n'<~M à 234 50, de Lens à 308 et de i~K-0!<,Mf à 500. Nouvelle avance de Mar~j à 445 contre 420.

Au comptant, bonne allure des Mines ~4xzin à 395 contre 384 et de Dourges à 685 contre 653. Fermeté d'0.f<n'cûM~ à 921, de Sarre c< Mo~c~e à 500 et d'~4t:tc/!c à 952.

Métallurgie

Constructions mécaniques

Le marché des valeurs métallurgiques est resté favorablement orienté, mais sans grande activité. Cependant les .Po~M Nord et .E.r< ont développé leur reprise de 709 à 725, ainsi que les J~OM~ ~'OMP'tteetM~- de DfMtM-~K.MM de 1.225 à 1.255. C'M<tMott-Co~tMfM<ry s'est raffermie à 1.460, de même que .PoM<-a-MoK.MO!t à 2.590 et 6'c/tnfM~ à 1.060. On a négocié .LoMM'o~-MoM<&a~ à 310 contre 291 et fityM-Z.t7/c à 505 Contre 502. Parmi !es sodétés transformatrices de métaux, les ?W/t7~t~ ~M ~affe élargissent leurs progrès de 747 à 774 et les Métaux de 2.030 à 2.095.

Mines métaHiques

La décision du Comité des producteurs de cuivre d'abaisser de 105 à 95 le contingent de la production a causé une impression favorable. Les pMx du métal rouge ont été très fermes et les valeurs intéressées se sont inscrites en hausse appréciable. Le .Rt'o s'est amélioré de 2.532 à 2.568 et la T'/tO~M de 294 à 298. La Roan /4M~o/ laissée la semaine dernière à 138, s'est avancée à 151. Les actions JSor (priorité et ordinaire) regagnent 200 francs à 2.580

Rentes et Fonds d'Etat

Assez calme au début, notre place a manifesté par la suite de meilleures dispositions, favorablement influencée par la reprise des matières premières et la nouvelle avance de Wail Street et des principales places europeetmes.

Nos fonds nationaux ont continué à faire preuve de dispositions favoraMes, au milieu de transactions suivies. D'une semaine à l'autre, les gains varient de 0,75 à 1,70, exception faite cependant des serines à garantie de change, qui ont été plus discutées, en sympathie avec le fléchissement de la livre sterling.

ment l'historique dû-prêt et du litige auquel il a donné lieu.

En 1931, la Banque de France, pour faciliter le soutien de la peseta, consentait à la Banque d'Espagne un prêt d'environ 1.300 millions de francs garanti par un dépôt équivalent d~or. 11 S'agissait, au point de vue juridiqué, d'un contrat de prêt en compte courant (plus exactement en deux comptes courants) sur nantissement. Le contrat ne faisait pas allusion à la définition du franc, stabilisé depuis juin 1028, mais il comportait une option de change par rapport à la livre sterling.

Quand la devise britannique s'est décrochée de l'or, à la fin de septembre 1931, le gouvernement espagnol a proposé le remboursement en livres, calculées à l'ancienne parité de 124. fr. 21. La Banque de France a naturelIenTent refusé et réclamé à son avantage le bénéfice de l'option de change. Il semble que c'est à ce moment qu'un avenant a été ajouté.au contrat initial, abandonnant la clause de change et ne laissant plus subsister que le franc sans spécification comme monnaie contractuelle. Le franc faisait alors dans le monde figure de devise forte par excellence et personne ne pouvait envisager, en 1932 ou en 1933, ce qu'il en adviendrait quelques années plus tard. Il ne reste pas moins qu'à partir du jour où notre monnaie a été menacée, le prêt de la Banque de France est devenu une véritable position de spéculation à la baisse du franc pour le compte de la compte de la Banque d'Espagne. Chaque recul du franc, en revalorisant le gage, exprimé en francs de l'époque, a libéré une fraction de For déposé en garantie. 11 eût été sage, évidemment, de dénoncer la convention en temps utile. Une clause de bref préavis le permettait. Il n'e~ a. pas été fait usage, d'abord pour des raisons de prestige, tpMtMHa:BahqMe de France d~fëadait énergiquement'Ttotré ~devise, ensuite .pour. des raisons politiques quand, la dévaluation ayant été décidée, nos intérêts nnanciers ont dû s'incliner devant la solidarité des deux fronts populaires espagnol et français. Quand finalement, en septembre 1937, M. Fournier, gouverneur de la Banque de France, décida de mettre 6n à l'opération, le franc ne valait plus que la moitié de sa valeur de 1928 la Banque d'Espagne était toujours tenue pour 1.300 millions, mais son gage-or en représentait le double. La Banque de France, après s'être remboursée, devait donc restituer le surplus, soit 1.300 millions environ. Aucune contestation n'existe à ça sujet.

La seule question qui s'est posée devant le*) tribunaux français est de savoir à quelles autorités espagnoles la restitution doit être effectuée. En dénonçant le contrat, M. Fournier avait pris soin de demander un réfère. On sait que le juge des référés s'est déclaré incompétent. Le litige est venu devant la Cour d'appel qui doit rendre son arrêt mercredi prochain~

A

Il est inutile d'insister sur la signincation politique qu'aurait l'arrêt de la Cour si celleci'adbptait les conclusions de l*a.vocat"géné~ rai Mongitaux, entièrement favorables à la thèse du gouvernement de Valence qui revendique la propriété du métal. Dans son numéro du i8 juin, le ./o<M~t<d des Débats, en a souligné la gravité.

Sur le plan juridique même, la thèse soutenue par M. MongLbaux parait difficilement défendable. Le contrat conclu en 1031 entre la Banque de France et la Banque d'Espagne est un contrat de droit privé. Ce caractère est d'autant. plus net qu'à cette époque la Ban*que de France était un établissement privé et que la Banque d'Espagne avait un régime

Il, Les Chambres ont été mises en congé au moment opportun. Le gouvernement et le pays ont tout à gagner à l'accalmie des agitations parlementaires, celui-ci pour repren.dre haleine, celui-là pour donner sa mesure. .'Pendant trois mois et demi, tout loisir sera laissé au ministère pour appliquer, hors des .discussions partisanes, le programme extérieur et intérieur auquel il s'est engagé et ~auquel il a attaché son nom et sa. raison d'être. Pareille perspective est un bienfait. Le M:~ '.marchs l'a interprétée comme telle puisque sa reprise a coïncidé avec la lecture du décret de clôture. Il va de soi que cette formalité n'en a pas été la raison déterminante. La place de Paris a accentué son entrain parce re que Londres et New-York ont manifesté le leur. Pendant qu'à Londres, la tendance s'est maintenue favorable, au cours de la semaine, 'cinq journées de hausse consécutives à New-York ont déclenché une brusque poussée d'optimisme faite du raffermissement persistant des matières premières, de l'élargissement de certains marchés de celui des textiles, notamment du développement des commandes dans la plupart des industries importantes 'des produits de consommation :eôurantë et, pour tout dire, d'une atmosphère meilleure, libérée, momentanément du moins, des inquiétudes d'ordre monétaire, auxquelles le gouvernement a mis bon ordre et dont .nous avons dit qu'elles tenaient surtout à ce qu'on aggravait le désordre en agitant des problèmes monétaires dans le moment où ils ne se posaient pas. Quoi qu'il en soit, la dernière séance de Wall Street a été caractérisée par des échanges actifs et par une hausse de l'ensemble du marché américain, appoint pon négligeable dans la tenue du nôtre. Les échos favorables des places extérieureis ïie signifient pas que la crise mondiale test résolue. Us signifient encore m~ins que,la

~i~M~t son.terme. Ausâjcmgtemps .~u'pn

.'France.: subsisteront les'~c~r~ ~instaM~té économique ~et de dépression financière, a~s~si longtemps que îës moeurs politiques seront ce qu'ëSes sont et se tiendront au niveau mojràl le plus bas, aussi longtemps que les revendications sociales s'exerceront au détri\meat de la vie même du pays et que la notion du proSt légitime sera honnie, aussi long..temps enSn que les rênes seront flottantes aux mains du gouvernement et qu'il n'aura 'pas rattrapé son retard initial, il sera impossible de dire que le malaise de la France est dissipé. C'est la raison pour laquelle le mar-tbhé français ne s'engage que de loin dans la route que lui ouvrent les marchés étrangers, quand ils estiment qu'il y a quelque motH pour que cette route se dégage peu à peu des obstacles accumulés.

C'est le cas, âujourdm, ou les dits marchés semblent considérer que la situation internationale évolue dans une direction qui a dépassé le stade critique. L'opinion mondiale, tort ou à raison, croit percevoir que l'atmosphère 'empoisonnée dans laquelle s'est déroule, jusqu'ici, le drame espagnol, n'est plus. Il appartient au gouvernement français ..de..lapuri6er définitivement en abjurant ouvertement les fautes passées et en montrant 'tout ce qu'il y avait d'équivoque et de dangereux dans la politique espagnole du Front populaire. Les .intentions sont meilleures, mais l'équivoque subsiste, -infiniment pén!leuse encore.

Elle subsiste notamment dans le. bas du .procès en cours touchant l'attribution de l'or mis en gage à la Banque de France par la Banque d'Espagne. Le cas est mal connu. H doit, car il est grave et qu'il donne lieu à des interprétations erronées, être jugé sans 'passion, mais tel qu'il est, par l'opinion frança!se.

N pàraK utile 'de rappeler d'abord briève-

Cours Cours

du. 17 juin du24Jum

.w.

Terme Cpt Terme Cpt 3 -i-i 73 3o 73 3o 74 50 74 go 3 amortiss. 75 6s 77 90 4%t9i7. 7120 7t3o 7280 7260 4<%i9l8. 71 » 71 » 7240 72 45 5 ioao.. -a 97 50 97 10 98 ao 98 25 4 IQ25. !2025 !2û40 12590 12585 4&%io32A 7845 78 25 8oi5 8o » 4~% 1932 B 7650 7020 7815 7805 4 i 1937.. 124 20 124 3o 124 65 124 75 O&H~oMoM~ ~M T'~of:

4 !933.. 820 82! 833 834 s'' 4 1934. 767 S' 766 » 775 » 775 X' 5 1935.i 815 SM > 83o 829 » 4 i :93s. 751 745 » 764 763 sBotM du T'fMOf;

4 4% 1933..i 958 955 970 ~96950 5 io33. 1002 50 icot 1005 50 1005 50 5 io~4- ioi3 50 1013 996 s- 994 » 4 io34. 977 977 990 987 » 4% io35. 952 953 978 3' 976 s" 5 sept. 37 929 » 954 » 5 dec. 37 942 s- 943 97o 3' 967 b C<Mjf tKf<oM. 775 775 784 785 »

Aux emprunts étrangers, quelques points de reprise sur les fonds allemands. Le l~ot<«~ reprend de 328 à 336 et le Dca~ de 5.575 à 5.655 D'autre part, MMft-t'c/Hftt 51/2 !933 s'.ame.liore à 735 le..gow~rnement~r;aneais v-a.rég)er par,dës pourparlers bilatéraux .1~ question <les t~pru&ts.. a~trielii~ns. L'action- à-laq~ueUe il 'au-' .ïialt T-eeoUrs, si les circonstances l'y obligeaient, serait parallèle à cette que pourront décider les Kou-vernements des autres Etats garants.. Après une pointe 'en avant à 1.250, le .RfMMOMt y 1929 est ramené, vendredi, à 1.195 Un accord de principe vient d'intervenir entre les représentants 'du gouvernement roumain et ceux des porteurs. Il comporte une légère augmentation des pourcentages accordes. Fermeté des Po~ Mf&M le 4 1895 développe ses progrès de 313 50 à 325 et le 5 1913 de 344 à 348. Bonne tenue également de la Dette <M~<!Ke 7 i/z 1933 à 402 50 contre 396. La De«< 7 1/2 1934 ccde quelques points à 194. Au groupe belge, nouvelle avance du 5 1/2 1934 à 2.480 contre 2.464 en l'absence d'une dennition légale actuelte de l'équivalence en ot du franc français, le coupon du I" juillet de cet emprunt, libellé en francs français et en belgas, tels qu'ils étaient définis par les lois monétaires en vigueur au 23 novembre 1933, sera payé sur la base légale en or du belga.'soit à t-aison de 10 b. 75 (53 fr. belges 75) pout 27 fr. français Sb.

Banque*

et Etablissements de crédit

Comme la semaine précédente, les valeurs bancaires qui avaient été assez irregulières au

dét~ctde~Ia semaine, s'amélioren~nettem~nt pen-

danUès dernières séances. La .BtMgMe <FnM~ (ex*coupon semestriel de 118 fr. 40 net) est très ferme à 6.870 venant de 6.900, coupon atta' ché. Bonne tenue également de la .BoM~Me ~~ftc à 5.375 contre 5.335 et de la JSa~Mt de ~Moc/MMe à 3.630 contre 3.600.

Parmi les banques d'aftajres, l'!7?ttOM Pari.MfMHc se relève de 448 à 461. Le démenti formel opposé aux bruits d'une augmentation éven' tuelle du capital de la .So~Mc de Paris, qui ne reposaient sur aucun fondement, n'a pas été sans exercer une heure répercussion sur les cours de l'action, qui est passée de 1.198 à 1.240. Aux établissements de crédit, vive reprise du C~< Lyowtot'.f à t.605 contre 1.568 et excel-

La question de l'or espagnol a posé encore, au sein du Conseil général de notre Institut d'émission, celle de la responsabilité éventuelle de la Banque de France en cas de réclamation ultérieure de Burgos si la Banque était obligée, par un arrêt de la Cour d'appel, de livrer l'or au gouvernement de Valence. Il a été demandé que la Banque envisageât les conséquences d'une révision possible 'de la décision judiciaire qui mettrait à sa charge le remboursement des 1.300 millions contestés et qu'elle ajournât dès maintenant toute déclaration de dividende. Il est impossible que cette question accessoire puisse être ainsi sérieusement soulevée. En en'et, le contrat de prêt de la Banque de France à la Banque d'Espagne stipule que tous les litiges qui, répétons-le, sont des litiges de droit privé seront portés devant les tribunaux français. Il en résulte qu'une décision d'un tribunal français aurait autorité de chose jugée et dégagerait la Banque de France, d'autant plus complètement d'ailleurs que les administrateurs de la Banque d'Espagne, ndèles au gouvernement de Burgos, interviennent da,ns le procès actuel. Ils n'auraient donc plus la possibilité d'actionner la Banque de France devant les tribu~ naux français.

II ne resterait au gouvernement espagnol que la ressource de mettre en cause, devant la Cour de La Haye, le gouvernement français, mais celui-ci ne pourrait pas se retourner ensuite, et éventuellement, contre la Banque de France, dégagée dénnitivement, comme nous l'avons dit, par une sentence régulière de justice.

L'éventualité et la suggestion ci-dessus en ce qui touche l'Institut d'émission ne paraissent donc pas recevables. D.

_TABLEAU COMPARATtF HEBDO!V!ADA!RE DE VALEURS A REVENU FtXE

Cours Coûta COûM COUM Cours CouM Cours Cours Cours Cours rntiM rnnt~

VALEURS du du VALEURS 1 dn du VALEURS du du VALEURS 1 du du VALEURS du du VALEURS

Il juin 24 juin 17 juin 24 juin Il juin 24 juin 17 juin 24 juin 17 du juin 24 du juin du du

17 juin Mjutm ~J~ 24 juin Mjuïa 24 juin i7juin 24 juin iTjuic M juin njnia M juin PARQUETTERMË ~u~ 59 75 58 95 ~OTECTORAT~ ~M!)tiË8,soC.ÊÏESFON6.EM8 CAMUX.CHEM.NSOËFER(SU)t.). DiVEM EatA~< 320.. 326. -_4~%t932. 680.. 6~5 .A)t.<Ha4~~i<M :C~ditNat!ona'6%~2_ 533.. 535 MétropbHtatn 5 ~t932. 652.. 670. Grand!Mf)uUnsdePar~5~1930. e36 649..

i99: s 85 280 S~ ~~d.4: ~4

IE.t;,J. 320 indo~thibe ~S 657 Cfâdtt~ Ftnigibr'Oudst-Afrie. -5 i93u 635 630~ Nord-Sud .4. 190~ 382 .,830- 330 aloi,le.r, balayette 7 ~d'i 1930. 654 680

;307 ~5 828 ~3: t rl,c, '1, 93P. 635, ~.F.~ML: 1!? ~H: 6~: ~r 3~ 354:. ~~XM~TE/MZ-?~ 1 ~~3~ 696 700 340 346 ~~C~SnEFER ~~E~~ 0~.3~~ 334 301 4 ? ~~T~r~3880 ::3900 A~.E~a9eF.M~~93i 65. 65~

ÓU.at.3, 334' 334 ::3 .1903 312., "un '00 es~re. 3880 ,,900 C.Ipq r. Eéla Irage Force 1929 9 -1931 o.. Ob'

!%nonvena. 305 3's. 36t.. 360 4% g g 3%3.serte. 385o ..3820.. c.p.D.E.4%%<93i. 645 643.. ObHgationsêtfancëres t~~)~!). e~ t eoN .5%4JOO ..4060 5~3 753 7~, <' ~nnns'a *.a tS~M?' A)saC9-Lorr&tne~~19~ 901.. 909..C.G.Ë.4~~30. 6)6 64t.. PONDSD'ÊTAT

13650 664 :é'@ 61934 Eioctricite cle Paris 5 0~ 1932 780 790 Argentin5% Intérieur 1909 3535

PARDfTFT f~MPTAMT *tM. eau cc~ PART£MÉNT 119 LA 6~1934. 922 94! Etectr)citedeParts5%1932. 780 790 ,< .nn<

PARQUET COMPTANT M~nM"§-1933: 730 MPAMEMEMTMLASEMe ~~j. 564.. 686 .Utt.ra.Med.terranëen~1929. 650 648. â~ -823.

Martl ~1933 722 730 4. 530 646 5% 631 638 Bolglqtte61934. 824 U3

Obligations françaises .Nou~e-cajedonte4%t93). 628 630 .D~artementde).Se)ne4%1930.. 695.. 690 3~92: a~" 'I 1 ~93?' 636 655 Bem.3K~t906. 4330 .4340

Obliga, tions françaises' Toa<t4%1931. 604.. 624 4M%1931 709 708 6~ 933 M8 706 I I el) ~9 Brëst)4~t9~ )62 i65

Togn4Y91931. 604,. 624, 4 1 31 709 708s1933 688 706 6~"O 1932. 631 662 Brésil 41 162 174-

FONDS D'ÊtATFBANCA.S -4~ 675.. 684 6~ 7M 5~~935: 766:: 78? En~.E.ecMq.M~ 4~930 58; B,T.4~T"<i~ ~J!

FONDS D'ÉTAT FRANÇAIS 4% 675 694 6 6~ 695 702 5 766 781 Energ. Électrique Maroc 4 iiib 581 '589 Buenos- es 4. 1891 1890

C.Nat.Créd)tABr.B.dec.6%1933 9H.. ggo. "S S95 e.r.S~~36. 838.. 840 6~~32. 645 .656 ~J'9) .890.. C.Nat.CréditAgr.B.dëo.S%1934 926.. 950 EMnon~c~.r~. ~< S90 E3t6%t932.<942(Bon). 90t.. 9)i Energ)eE)ectr)f)UsduRhin6K193f) 550 555 CM~~n")M!i"<~2 'S" °-~4~ pair ~55 ;0445 .AR~TAT = = 1 3' 11 473 !~i~ '1 %8 555 ~8 SE~

6 r 29-44 (ler sem.), r. pair. ~g2 55 ~g4 45 PAR ANNUITÉS DE L'ÉTAT ¡. 6 37.. 905 914 .460 4 3Energie Industrielle 4 9. 555 568 COS a-Rica 5 !V~ 1911 1180:: 1310::

.5 6j 29 4 (er sem.), r pa r., 102 55 104 46 ny 1921 A.519 686 Force et Liiiiiière 6 0, 591 585 Dahemarl( 319 2895 2890*

O~T, '9?2~ '96~ V~DEPA~ = $~A: 2?7.0~t5~ 60' 1180

Obl. Trésor 4 Yi, 30-45 (ler som.).. 91 25 96 05 AiSllé 7 1926 ~o?,. 498 VILLE DE PARIS a1921 A. 216 217 50 Farce Motrice de l'Est 5 y,, 595 601 Hellénique 5 0, 1914 8713 $76

4~3Sl9<t 9375 '9750 = 876 964 1 ~3~ ~L"~5~9Ï~ 67~ 6~ "4 5 "650 50 I 4~9:4~ r~ 93 ° 9~°'6~ 466 466 430 4~ :Etat6%]9M-t942(Bon). a~ 9~ '~stP~MY~~ 690 676 :&§ii, 400 4!5' 4~)931-1946 29 sem.. 9~50 60 9595 ~°M' 1456 '456 .~2~ ]94 Î98 -6% M A. geg 581..Sud-Lutn)Me5~193I. 638 646 .~o~M'i~0 40 -,40.

'<~1932-19<71er6om.). 8850 g~ ,5 Meuse6~%1923. 456 456 !!94-1SM2~ 192 1B4 513 517 ntonE)ectWctt64%%1930. 58X 608 .R§~E~ 3460 '~°"

4).%1932-1947(1er:.). 9625 100 50 M' 440 .435 169~2~ 240 241 0 3M~2'A. aï9 227 GazFraMce.Etfanser6%1929.1930.. 75! 738 "°'M'CcxteMeuror?~%1931.. o25 490 <K%1932-1947(2e s.. 93.. 9950'<h'S$' 452 496. !M92~ 2t6 2!t 0 6~%1935. 765 779 .GazdePar)!7% 472 480 HAMnopR4K%1933-19<6(1ers.). 91 25 94.. §~M" 446 461 !9042K 2t5 2t6 6%iM6. 839 842 BANQUES I 4~ 9~25 94:: 1 gS' 6 56~ ~2 ;B~ 307 320 RATURES ~d-a~

41934-1949 (1 or 8: 91 25 94 7sept 1926 6t9 506 9103. 190 50 1923%Bourbonnais, 307 320 FILATUREB' Land Banic of E4eé, 1930. 1334 1345

4~ 9~5 95::pl< 496 :°~ ?~ r~M~E: 266 269 ~-& .c.er~0 :3338::

4%35- 19950 (10r 8.) 91 25 95 .Pas-de-Calais Y 1926 498 499 1928 7033DOmb 8 S.-E~ 266 269 Salut Frère~ 4 509 519 CHEMINS DE FER

4~~t93H950(2<.s.). 9350 50 94; 498 .499.. 9294~ 670:: 676 -3~ nauveH. 209 2)6 'Sa)nt Frère. 4~% 193). 509.. 5t9. CHEMtNSOEFER 4 X% 1936.1951 (1er s.). 8880 9475 ~~90" ~S S~ ~') 4 %(mars-a rit). ~s 716 3% S65G6neve. 30050 305 Fnnrp<;FnMnct)tE': TRANSPORTS

~~o.tQtRiot.t/o., RR Qq in o%19<'9. 849 862 ?maruni19304~ <o cj!tt ~o~igs? OQR ~n ant rUHUhb,rU]\UhHthS

4;&%):)ab-)33)(Ze St). Ho H2 i0 Q~M,tRi/o~iQ?t 1929 ~t~n ~?n 'n~' 4 648 645 ..)/qtoo< ~Hb &0 oUt Hn!t)ttPRPK Rfn~unaUwovfhmMttMM~ «o~ ~0 i~~ en

A~~tft~7m~9/iaf.! HR Qt nu somme 6 ~a~.t. 470 470 93! 4~ Rf? H~o 6~ tHf) ta~ nuutn-bMco jrazttHauwayuOtnpany4% !43 <435

= 48~93~2~ 85 i0-90 55~ 460 448 .<t.f~ ~-689 330:: 332 .A~r.F.rBO.F.rm.ny5~n,ax.30. 346.. 336.3~ 250"

4 ~l 1 j3S-l953 ~l or a.). 85' io 89 40i 61927 870 879 111014146 661 656 4Vo 297 308 Acier. Forges 5 193 30, 665 669 336 Porttign s 3 O~ Privilégié, ler raiig. 435

4~%)93S-1953fter$.). 8940 6~~7. N70 879.. 3324K% eSt. 656 -4% 297.. 308 Acia<1osLongwy5%t93f°. 665.. 669 ~tuM~ ~°"

Postes,M.,Te~n.6~)934. 8t7.. 82t. 9M6~ 793. g~ -2~ 287.. 293 Ac)BriesMtc))evfnet% 680. 690 saraa~sse3~M~ t~" 5%]936. 8)8.. 826. 9346H. 682. 687 -6~ 92 A. 322.. 325 Actér)ssnombM6M~ 352 354 T~°f~M~ ~?" R,< .t. nMf.p~pMT< BM6% 79, .3%192A_ 222.. 222 A)Mc.Constr.Mëeamqu.4~%193[) 5SO.. 600 Wa~M~6M!<: ~î"

t GROUPEMENTS )M7t~ g~o. s~g -6~% 1935. 766.. 785 D)ves4'193f)!2M%). 642.. S48 w~onsutse~ 894.. 596

Il' GROUPEMENT$ E 314 y, y, 840 848 848 61 36 .1. s3s 766 842 786 Aciéries 'ma' rlne 4 Y, e 1931 616 r.0 7 rORIàES, MINES

PA~E~OU~E~ ~d~t~436..438 CRÊMFONC.ËR ~V~.Em-man~ 838 842 F~A~'N~~ 6,15.. 607 fO~S.M.~

FONDS UVERNEMENT, GARANTIS Egtioes dévastêes 6 !Iilo 1128 43d 438 CRÉDIT FONCIER ~"8 vici~r. RNUOI 236 292 Forges Aciéries Nord 'et Est 4 4 720 710 Asturlanile des Mines 5 1929 746 761

PAR LE GO 41931 699. 705 fdld 15 y 1932-1942 (Bon) soi @il JeUiiloii, 6 Do, 1932 692 704 s~r.enne esMlne,s.5},,1929. 746.. 7o!

~m~ lql9 490 49.. 4rd-Êst 4 ~eo g 'mun~2~ 658 645. ~F~C~ 5 62~ ~MT~ 833:: 842::

C,réifll 50 'l 19, 1 20 4e2 '497 Grasse Métallurgie 4 679 699 ObI. Commmunales.1879 dnquièmes. 143 143 6 7. 340 ~20 326 348 Pont-à-~louàson 5 1929., 741 762 S k 0 Ire hypolhè ne 1200 1216

B~m~')u)))et'19M" ~"Ca?)FÎv~nMUMnLH'4'M' 770" 760 Fo-)CtêfM)S793~ 66~ 660" 320.. 326 -ont-MouMon 5 5'~929. 74t.. 762:;Skoda.6<lMhypOthàM6.t200:.t275::

Bons6~anvter1923: 49?:: 498: S)nistresAtMeetP.-C4%1935: 70t:: 705 -Commm)a)esl!!SO~ 659 64Ï ~4~fS21A~ ~? ~45.. ë45.sMO!)ta9ne5%1929. 90S..905.. BoM6%!uinl923. 487 495 R6COnstracttOt)tmmob.6~ 45! 457 -Fonc)eres1SS33~ 2<9 220 614.. Mt omnsy5~ 653.. 962.. n<VM<!

Buln 1923. 487 495 Reconstruction Immob. 6 ;v~ 451.. i57.. -FonCièr 219 220 3 1921 A. 216 216 Se:ldlle-Maubettge 4 635 640.. DIVERS

ObUa 6 tanvter ~924 4QK ~~n 4 S6r H 666 687 1X85 26u<~ ~'o A. 2t6 2t6 e~cHe-inautjeuge 4~ 635 640 u~VEnS

ObH9:6~avrni934. 877:: 892: 4%%S~.) 666 664 ~in~mSs: 6t 6t" -6~%1935. 7~0.. 79) ..efUer)esdMHMreb%]930. 680.. 670..KraU99rTeH5~(6Mdo<)ars). 3880..27)8.. Ob:t9.6%1936. 885 885 S)n)Strés.NoM-A)sne6%l929. 8t5 8t7 -ComnuiM)es~3~ 240 240 .M~,<~S.e" i'S MMtt~îdp~n~)6~M" ~S" S~" ObUa.6~~1937. 674 900 Hauts-FourneauxOenafn-Anztn6% 860 875 1!922,60% 290 29) 'Nord6%s~9F. 408.. 408 :TV~ ~45.. 659.

0lçi. 5 i~ 1937 874 900 Hauts-Foürneaux Denan'- nzli**6*'O* 3t 860 876 1892 ~,60 Y,, 290 2916à, E. 390 390 Courrières 4 1930~ 690 687

Ob)!9.6%TévrtM19M.. 954 HouH)ÈresNord-Pa$-de-C.4~~193Î 7!4 727 .-fOHC)eMs~952.SO~°. 282 285 .ssreE. 390.. 390 Courrtères4~~)930. 690.. 687.

At«qtteEqUat.Frant.1922. 4t2 4t7 4%3-193t 699 720 -Comn)Mt))t'f)s)S992~)~ 25t 50 252 ~S ,)~t" Sa< ?n< p~rm))~ K&MnHP ~nMOTAMT

qtie Equat~ I:ranÇ. 10~2 412 417 3-1931 699 720 Foncières 1903 18#9 2~50 Yo 251 50 25261,;Î3. A611 7151 PRODUITS CHIMIQUES

< 7%)926. S02 525 684 700 -Fonoteres19033M. 27050 270 ~?'A" PRODmTSCHtMMUEs BA~~Ut: ~UMPrANT

7% 1927.~1~ 49650 503 4~1931 696 706 Commuâtes 19M 3~ 257 255 6~ 1936. A. 777.. 785 PHOOUtTSCmMtQUES R).~))6~)Mt ,<!on

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1 1927 840 842 Industrie Sucrlère Franç. 6 1921 444 446 Foncières 1909 3 133 50 133 Orléans a 0/ 1932-1942 (Bon). 909.. 911 PêcbetbtohU 5 o/L. 671 678, es 5 1915., 850

4W- 1 1 424 422 I~S~91~ 275" 600~ 5)0::

~<~ ?: 609:' 625 Mdu.tr.et.M.Rë9.Stn)~ 438.. 436 :4~.?: 459:: 453" 344.. 342 E.ectr.-Ch.m.WM. 765:: 7?3'°'

,4 ÓJI 1931. 609.. 625. text. Rég. SintttréOuB 6 elo>; 439 436 -1913 459 453 4 1921 A. 510 516 Kuhlmann 4 1930 7~9 700 Para 5 6190~ ,129

4~932 678~ 690 'nduttrie)sA)MC)ens6% 437.. 442 -Emprunt<926?~ 560 557 !s~ S'O.. 66 (uh!mann4%%1939. 799.. 790 ~F~'1CM"<1~" I = 80" 35 7.8" 788 lEm~~f~ 486 = ~935- ?69.. 786 ~y~31. 756.. 758.. d'Egypte 4 V.. e7o 993 H 1 835:: 84~ -Mêtanu~St~Mee~ 434:: 438 -C?mmMa)Ml93?4% ~5: o. 838.. 840 PORTS. MANSPORT8 Port a~n~T' là6

¡; 0 1937 835 841 Méta Sinistrée 6. 484 438 Communales 1930 4 615 61~. ouest 2% 304 302 Barceloiia Trac~laii 574 574

~O~M~n~338 349 :0.t.a9~str. ~S~A 453 448 I~g- ~9.. 644 ~T~ ~09:: 206 PortsMarcca.n,6~ 359.. 363..E~r'd~ 5.65' 595 ,.1

5%1929SéreC 794' 820 )93<4' s45 5%(t)rms). 273 270 PorR.o-Gra))dodoSm6% 370.. 372 FcrceetmmMradc~PyrÈn~ës~ 592 582.

~w 4M%S~teO. C. 739 7EB" 1 93241/4~" Economit)U9s3% )97 203 .Po;.tdeBosar)o6% 5500..55t0 .GaïFrEnco-BOfjOS~ âs~BS ~50

= -r .~9~ ~F: 4 1~ ~nan- 208 ~5: 1931. 606:: 624. ~501 lag

= = 31. 83? 8.~ ;?~a~1M~ S79~~r.p.~n3~ 460. !an'tM~ ~<~ ~:j.

5 38. 835 835 ~SerI8F. '654.. 66.6.¡ ieel 88' 81 o, ~804. 388 395 Sud-Attantlqtte 5 S92 876 i

.F. ~M. 7350 50 73. 3"~ TranMt)ant!queB~929. t63" )6) ) "j ~jj=~ ~J~


jCont.j~l'ajournement du dividende sur la préférence a fait revenir le titre de 1.857 à I.7Ô3. Valeurs diverses

La plupart des valeurs des compartiments .réunis sou5<:ëtt& rubrique ont manifesté des dispositions satisfatsantes. Notons la bonne tenue de la .S'oy_ a 614 contre 618 et la nouvelle avance de DoMayJa 629 contre 560. Fermeté de la MatfOM OH~a à 2:425 contre 2~00, tandis que 6«<M~ élargtt ses progrès de 5;i85 à 5,242. Reprise de l'action PoH<~ ~< C~otCMMt à 471 contre 450, tandis que la part supporte des dégagements à 4.102 contre 4.375. Progrès des Ct~t~t~ FfOMfSt.f à 1.328 contre 1.255. Bonne tenue de la CfaM~f Maison de B/OMc à 1.249 et reprise du CtMT/c de Monaco'à 1.325 contre 1.215. Inîormatioïls fmanc~res LES RECETTES DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS. Les recettes de la Société nationale pendant la 23* semaine de .1938 6e présentent comme suit (en milliers de fr.):

Recettes

de!a' DISér. 22*semaineaveei937

Voyageurs 91.192 + 34-9~2 Bagages et Consigne. 1.423 + 242 Go!!s postaux, petits coUs 8.893 + !<96 Marchandises 173.354 +23.947 Total ~.recettes. 274.862 + 60.007 L'augm~t&tton par kilomètre ressort ainsi & 27,90'

Recettes Dieér. dui"'janv. totales r autojuin aveci937 Vo) ageurs 1.377.244 + 260:602 Bagages et Consigne. 26.717 + 3.407 Co!is post., petits colis 253.206 + 54.29~ Marchandises r. 4.385-645 +1-059.167 Total des recettes.. 6.042.813 +1.377.468

Depuis le début de l'année, l'augmentation par kilomètre.'établit à 29,42%.

[En 1937, Itn fêtes de !a Pentecôte tombaient le 16 mai et en 1938, le g juin.] D'autre part, pendant la 24° semaine de 1938 (du II au 17 juin), il a été chargé par !& S. N. C. E. 297.966 wagons, dont-45.013 ~M 'départ 'des nMnès~Ït':est''entre' tsur'.Ie~fé~ Se&u $.t?9 wagons provenant des féscaux seJcdKdatrës' et io:l67''provënant<ies réseaux éLtr'angers. Au total, !e nombre de wagons charges est de 313.332 contre 331.447 pourmême. semaine de 1937.

Four les vingt-quatre premières semaines de l'année, le nombre des wagons chargés et entrés s'établit à 7.242.134. contre 7.822.870 pour la période de 1937.

Imprimerie du /OMrMO/ des Dc6o~

17, rue des Prëtres-Sa~nt-GermaIn-l'Auxerrois Le G~0)t< A. PEGUET.

DERMtÉRE HEURE

Un discours de M. Me! Eardey stir ta s!tuat!on gÉMrate des î!nances etdet'eMnomie

M. Abet Gardey, rapporteur général de la commission des finances du Sénat, a présidé, aujourd'hui, à Tours, le déjeuner du Cercle républicain.

M. Abel Gardey a prononce tin discours sur ta situation générale des finances et de l'économie.

Le prélèvement fiscal opéré sur le revenu de la nation, a dit notamment M. Gardey, est aujourd'hui en. disproportion flagrante avec l'importance de ce revenu. Cependant, comme J'Etat, entraîné par des besoins sans cesse croissants, dépensée chaque .année beaucoup plus que ses ressources normales, il recourt d'une façon 'permanente à l'emprunt. L'épargne ne se reconstitue plus assez vite pour satisfaire aux exigences du Trésor. Le pays est alors amené, par l'inflation, à vivre sur sa propre substance.

Passant au domaine. économique, l'orateur dénonce l'antinomie entre une production réduite et des pouvoirs d'achat plus ou moins. artificiellement distribués: la tendance à protéger systématiquement tout ce qui est rémMcération fixe et à frapper de suspicion le profit, contre-partie du risque de l'entreprise; les inégalités de situation qui s'accusent entre trayaiileurs des campagnes et travailleurs dea vHIes; enfin, te fléchissement de l'intérêt généra! devant l'influence grandissante des groupements de capitaux et de personnes. Le gouvernement, a poursuivi M. Abel Gardey, connaît bien ces déséquilibres. Il vient de mettre à la disposition du pays une série 'de moyens d'action susceptibles d'épauler t'CBûvre de redressement. Mais, des mesures législatives ou réglementaires, quelle que soit leur habHeté technique, sont a elles séides in~trr'frsantes. Il_ faut: qu'elles soient accompagnées 'd'une action ~nfe'n'se qui aille' a'u~cceur tt)ême-des proMènM's et.qui clneKhe leur'sohttion. dans la ligne de ta démocratie française;. La France a. en effet, une structure et un génie propres. Rien de durable ne pourra être édifié qui ne respecte les bases de la société française. Mais ce respect n'implique nullement l'immobilité ou le conservatisme social, il est parfaitement conciliable avec les nouvelles conditions économiques et sociales. L'oeuvre de demain est précisément de réaliser cette adaptation, dans le sens de la justice et d'une meilleure compréhension de l'intérêt général. Personne ne doit s'absorber dans la défmition de son droit, chacun a une obligation à remplir, d'autant plu~ impérative qu'il a. plus de responsabilités et de moyens d'action. Il appartient, à cet égard, au patronat de jouer un rôle prééminent; il doit assurer avec une bonne foi et une bonne volonté actives l'application des lois sociales.

A cette attitude doit répondre celle des travailleurs, convaincus eux-mêmes de leurs responsabilités et de leurs devoirs envers le pays. .Comment ne pas voir que ces responsabilités et ces devoirs sont d'autant plus hauts qu'à l'heure actuelle les intérêts de tous, et je vise aussi bien les pations que les ouvriers, sont mieux organisés, donc mieux défendus ? La vérité est que tous les Français sont solidaires, comme les passagers d'un même navire. Le salut public doit être leur loi.

Cette règle suprême commande l'assainissement financier en cours. C'est celle qui impose si légitimes que soient certaines revend! cations la suspension de dépendes nouvelles autres que celles qui mettent en jeu la sécurité du pays. D'ailleurs, i! ne s'agit pas de promouvoir une politique d'aveugles économies et d'équilibre comptable, il' faut, au contraire, développer le revenu national, de manière à fournir aux fiixances publiques de nouveaux éléments de prospérité. C'est dire qu'il est indispensable de remettre en honneur l'esprit d'entreprise, le goût du risque, le profit légitime. C'est dire gu'it est nécessaire de raviver l'amour du travail. Disons bien haut que le travail n'est pas une pénalisation, une diminution de l'individu: il est. au contraire, sa raison de vivre-, et la seule garantie de sa dignité. Qui ne voit ainsi ~que.le protième.'financier et économique comporte Nnasper.tmoro! qui. si on y réfléchit mieux, domine peut-être l'oeuvre de redressement. 'J

-La même loi du salut public exige aussi que !es intérêts- privés fléchissent devant l'Etat, interprète d&'l'Hitérêt généra). Groupements de capitaux, ){r&upements d'Hidiyidus ont trop souvent tendance à. sortir de leur rôle et à entraver l'exercice des prérogatives essentielles de, la puissance politique. Il importe de rétaMir l'Etat dans sa mission et dans son indépeàdai&e.

~A RADïO

DEMAIN DIMANCHE

Théâtre lyrique

ao heures -(Munich) Le Boiter' de .S'eM~/de Rossini.

20 h. 25. (Lille, Toulouse, Limoges) JLe BoH ~otZ)a<)'o&ef<.

Théâtre

20 h. 25 (Poste Parisien) Le coMMttMOtfg est t'OMCtt/OMf.

20 h. 3o (Marseille) Le <rot<6~c~. 20 h. 3o (Paris-P. T. T.) JL~tt~M~ cordiale H~~at~.

21 heures (Radio-Cité) iZ.f/oyff (Théâtre Pigalle).. Concerts symphoniques J

20 h. So (Radio-Paris) Orchestre national L concert franco-anglais. ·

20 h. 3o (Strasbourg) Musique du 158' R. I. zo h. 50 (Suisse Romande) Chœurs. 21 h. 3o (Paris-P. T. T.) Œuvres de Berlioz, Mendeissohn, Gounod.

Musique de chambre

20 h. 15 (Radio-Pans) Mélodies par Jean Sorbier..

20 h. 3o (Suisse Romande) Récita! de piano. Emissions parlées

Entre 15 et 16 heures (Radio-Paris, Paris-P. T. T., Radio-37, Poste Parisien) Grand Prix de Paris.

15 h. 15 (Radio-Paris) Des vieilles maisons vous parlent.

APRES-DEMAIN LUNDI

Théâtre lyrique

17 h. 3o (Lille) -L~/nfOt~ de Meyerbeer (sel.).

Théâtre

21 h. 10 (Poste Parisien) Le tribunal d'Impéritie.

20 h. 3o (Strasbourg) Les noces de Dufresny; Le fOMtO)t/ Le 6oK)M< f!*aK~. 20 h. 3o (.Rennes) .L'/K~te~.

20 h. 3o (Nice-P. T. T.) Un ~oy~ tM/<M//t&/< Z.cBac'o~.

Concerts symphoniquef

18 h. 3o (Radio-Cité) Œuvres de Haëndel. 20 heures (Suisse Romande) Œuvres de Purcell, Haydn.

20 h. 3o (Radio-Paris) Œuvres, symphoniques ~,et. lyriques d'inspiration anglaise. 20' h. 3o (Lille) Concert populai<e: 12 h. 15 (Radio-Cité) Œuvres d& D~rms Milhaud,"Wieniawsky,"Paganmi: ''i' Musique de chambré °" w"w'

20 heures (Tour-EiSel) Récital de violon. 20 heures (Paris-P: T. T.) Mélodies par Mlle Denya.

20 h. 15 (Radio-Paris) Violoncelle. Emissions parlées

16 h. 3o (Radio-Paris) Rétrospective historique de la semaine, par Jacques Dolor. 17 heures (Paris-P. T, T.) La folie de Robert Schumann.

Déclarations de M. Lambert-Ribot au sujet des 40 heures

Genève, le 25 juin. Interviewé par le Journal G~tM~, au sujet des eiïets de la loi de 40 heures sur la situation économique de )a France, M. Lambert-Ribot, délégué patronal français à la Conférence internationale du .travail, a déclaré

Si l'application souple des 40 heures, telle qu'elle est admise par la loi, devait continuer à se heurter à l'opposition ouvrière, l'accroissement de la production, qui est vital pour la France, serait compromis. Il est donc indispensable que l'on puisse tout au moins appliquer intégralement les facilités prévues par les textes, dont on ne sait pas assez que trop souvent, elles demeurent lettre morte.

La largeur même de la conception des 40 heures, qui sert de base aux discussions genevoises, devrait contribuer à réaliser en France une adaptation intelligente et Itbérale de la pratique aux nécessités de la production.

Je crois, a poursuivi M. Lambert-Ribot, qu'une certaine désaffection, du peuple français commence à se manifester à l'égard des doctrines révolutionnaires et leurs prétendues solutions de facilité. C'est la marque même qu'it commence à se rendre compte de l'appauvrissement subi et de la nécessité de se remettre au travail.

L'affaire de la Banque nationale belge

Bruxelles, le 25 juin. La Chambre du Conseil du tribunal de Bruxelles a rendu une ordonnance de non-lieu dans l'affaire de la Banque Nationale. La partie civile est con' damnée aux frais.

L'ordonnance constate, d'ailleurs, que l'action publique est prescrite, concernant certaines infractions de faux. (Havas).

Rome,.le 25 Juin. –~n'apprend que, dans le cadre dp mouvement dip'lômàtiquë'en prépâratio.n. au palais CMg', Je'-minUtre d'Itahe a Prague, M. Dqmenicq de Facendis~ quittera très prochainement son poste pour assu~ mer de nouvelles fonctions.

L'anniversaire de Malebranche Aujourd'hui, à la Sorbonne, a quatre heures et demie, la Société française de philosophie a tenu une séance publique dans laquelle est commémoré le 'oisième centenaire de la naissance de Malebranche, coïncidant avec l'apparition du premier volume de la première édition de ses oeuvres complètes.

Des allocutions ont été prononcées par M. André Chaumeix, qui représentait l'Académie trançaise MM. Emile Picard, secrétaire perpétuel de t'Aeadémie des sciences Edouard Le Roy, membre de l'Académie des sciences morales et politiques Désiré Roustan, inspecteur général de l'éducation nationale Henr! Gouhier, professeur à l'Univef site de Lille le D' Paul Schrecker.

4>

Le docteur Cheou Kang S!ê à Paris Le Dr Chéou Kang Sié, ancien ministre de Chine à Bruxelles, ancien doyen de la Faculté des lettres de* Pékin, membre de la commission centrale des affaires-culturelles et secrétaire général de la Société des lettres et des arts de Chine, était de passage, a Paris aux environs du il. Il est de nouveau, en ce moment, à Paris.

Le Dr Chéou Kang Sié est un grand lettré. Il est, on le sait, chargé par le gouvernement nationaliste chinois d'une mission culturelle en Europe.

M. Georges Bonnet a reçu ce matin M. Gaston Maugras, ministre de Fran,ce à Budapest.

Un démenti du ministère de t'air

Le ministère de l'air communique Contrairement à !a nouveUe parue dans .certains journaux, le gouvernement de l'Etat libre d'Irlande a bien accordé les'autorisations nécessaires pour ie voyage de reconnaissance du Lieutenant-de-Vaisseau-Paris dans les bases irlandaises.

COURSES'jf AU BOIS DE BOULOGNE;

-Dt~MMcAcSO~MtM

Le Grand Prïx de Pa~M

~L;.

Nous voici parvenus au point culminant de ~la saison hippique, au Grand Prix de Paris qui, théoriquement au moins, doit désigner le poulain ou. la pouliche que sa qualité place au premier rang de la génération de io35. Mais il faut convenir que, entre la théorie et la pratique, il y a souvent une marge très large, témoin les victoires inattendues d'une jRewe .Lt~Mt~e, d'un To/fOMy Tip ou d'un 'r)W!.fMto/, pour ne parler eue des dernières années~ 1~'est vrai que nous .'avons eu un C~aM~oyoM< bri}!ant, l'an dernier, pour justifier la théorie.

.Le lot qui disputera demain la sompt~e~se épreuve offerte par la Société d'Encouragetnent, ne le cédera en rien, tant au potntfde vue de la qualité que de la quantité, à celui de l'année passée. Nous retrouvons en e5ef un visiteur italien, de grande valeur, comparable à DoMOtello 77, Néarco, portant les mêmes couleurs; ~ot~ Roussel qui a changé de nationalité en passant le. détroit pour aller cueillir triomphalement le Derby d'Epsom; Lc~M~ o~ FroM~, excellent poulain en dépit de son nom féminin. Quant à nos représentants, ils sont plusieurs à se disputer la palme CtHo~ vainqueur du Derby de Chantilly; Co~oHtMO, auquel la distance conviendra comme à son père Co~~Mo; CoMo~ dont la fin de course dans le. Derby a été très remarquée Six ~4fft/, pour lequel les 3.000 mètres ne seront pas une gêne; .Ro;~ Gt/< et ~ou'Mow FaM~oMe dignes de représenter les redoutables couleurs du baron Edouard de Rothschild; ~a~/te~t, poulain courageux qui se défendra jusqu'au bout avec énergie;~ mais sera-ce suffisant pour suppléer à une légère infériorité ? Quant à Co~ de C/tO~fc, il n'a peut-être pas dit son dernier mot. Il a fort'bien figuré dans le Derby et il ne faut pas oublier qu'il a été considéra comme l'égal de Canot. L'artiste anglais. C. Smirke, assez veinard dans ie Grand Prix,~ doit venir le monter. Castel FM.KMO a été trop radicalement battu dans le Derby pour que sa course puisse être acceptée sans reserves. Cet excellent poulain peut très bien se retrouver lui-même sur la piste du Bois de Boulogne où il a surclassé les meilleurs de ses opposants de demain. Enfin Fc~tc a enlevé le Prix de Diane avec un tel brio que l'on doit lui attribuer une chance sérieuse, d'autant .plus qu'elle est d'une famille de stayers et que, .cette année, les pouliches ne semblent pas très éloignées des poulains, 'Rs~at'ehamBtoni italien:. 90~ ~Mc; redoutable àdvers.aire'pouF !es meilleurs. ~H. à' =

49 ut u tr ç~ze fo 0 s ci 4. ~ï-~m~ç)rté t~élz'c' vict oire

.couru treize fotS et remporte.treize victoires,

surclassant toujours 'ses rivaux. Quelle .est la

valeur de ces derniers ? On rie sait, mais'le chronomètre indique que le poulain de M. Frederieo Tesio a un formidable abatag~.Ti~ndra-t-il sur le parcours spécial de Longëhàmp et dans une épreuve menée à un train qui sera certainement sévère ? Sa victoire tient dans ces deux conditions. On a vu que DoMo~M& II a manqué de bien peu cet exploit retentissant.

Mais il faut conclure. Nous croyons que le vainqueur du beau trophée se trouvera dans )e lot composé de 6'a~<c~ ff~oxo, ~VMfcc, Conot~

Z.~ m~4C'JB DE5' < ~0!7GE.S' LE GOUVERNEMENT DE VALENCE CHERCHE A JUSTIFIER SON ATTITUDE

L'ambassade d'Espagne communique Au sujet des :un:eur;, répandues relativement à l'attitude du gouvernement espagnol face au bombardement des villes ouve'rtes par l'aviation au service des insurges, il est rappelé que, à diverses reprises et avec une insistance motivée par l'extrême urgence de remédier à cet aspect particulièrement atroce de la guerre en Espagne, l'-Mnbassade d'Es-; pâme a saisi le gouvernement français'de;! vives protestations du gouvemement.'tesp~gnol contre de tels procédés. D'après des informations venant d'Espagnc, il est certain que, devant la tactique du bombardement des populations civiles éti: en système, l'indignation du peuple espagnol menace de prendre des proportions qui rijt.uent de rendre :mpossible au xouvernemeut de la République ehpa~nole d'assister saM réagir aux massacres continuels auxquels s~ livre de façon délibérée l'aviation éttan.j{èt't au service des rebelles. La situation sanitaire

à la frontière franco-espagnole Le ministère de la santé publique fait savoir que, contrairement aux bruits qui ont été répandus, il n'existe pas, à à l'heure actuelle, d'épidémie de fièvre typhoïde à la frontière franco-espagnole dans la région de Puycerda. Une cinquantaine.de cas -d'intoxicaiioN. alimentaire a été observée ayant entraîné quelques décès un très petit nombre de ces cas a. pu être attribué à une infection typhoïdique. v Dans ces conditions. les autorités sanitaires françaises n'ont eu à prendre, jusqu'à présent, aucune mesure particulière à la frontière. Déjeuner en l'honneur

de la reine Etizabeth d'Angleterre ` Le < Centre de propagande pour ta gran~ut

dtt-pay,s~-a don!t~;auiou'rd'hui, ,tHt 'déjeuner

en l'I.onneur deda visite en France de ~re~n~

Eimbeih d'AnxIeterre~do~-le yo~get 4u

êtrea.iourne par suite du deuil crue} qui la frappée. Ce déjeuner, qui réunissait plus de 400 tem-e rt.es décorées de la Légion-d'Honneur. était présidé par M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, entouré de Lady Phipps et de l'ambassadeur d'Angleterre; de MM. Le Tellier, ambassadeur de Bolgifjue; Wellington Koo, ambassadeur de Chine; Lebreton, ambassadeur d'Argentine Mgr Valérie Valeri, nonce apostolique, etc.

Au dessert, Mme Suzanne Gimberg, avocat à la Cour, a adressé à la reine -Elizabeth ~e salut respectueux des femmes de France et exprimé en leur nom aux femmM anglaises leur fierté d'être <: leurs alliées des bons et mauvais jours:-). Puis, après qu'une miinute de silence eut été observée en signe de deuil et en témoignage de sympathie à la reine d'Angleterre, Mme Maryse Bastié a affirme que les gouvernements britannique et français pouvaient compter su~e dévouement des femmes des deux pavs.

Après elle, Mme Louise Weiss a fait appel à la collaboration des femmes, en vue du rayonnement de la France à l'étranger.

·

Un voyage d'étude

de M. Marc Rucart

M. Marc Rucart, ministre de la santë-puNiqtte, a quitte ce matin l'aérodrome du.Bpurget pour se rendre en avion à Amsterdam. Pendant son court séjour en Hollande, .Rucart viisitera notamment des groupes' .d'bitations et des cités-jardins, ainsi que les constructions spéciales qui ont été édifiées pour la ~rééducation de certains habitants de tau-: dis.

·-

MOUVEMENT JUDICIAIRE Président au Tribunal de Mirecourt, M. Feger de Châteaubriant, M. Pohier, vice-président au Tribunal de Rennes, M. Leiievre au Tribunal de Nantes. M. Veper, juge au Tribunal de Marseille, M. Camère &u Tribunal de Pontoise, M. Coissac au Tribunal d'Espalion, M. Amuss César au. Tribunal de Loudéac, M. Lebreton au Tribunal de Nantua, M. Le Breton au Tribunal de' Niort. M. Denis Milburge au Tribunal de Bourges, M..Gestat àGap M.MazuyerRené. Substitut au procureur de la République près le Tribunal de Mëaux; M: Peco~aié à Troyes, M. Malaval à Gueret, M. Pïoux.

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'.Cor <~ CAaM~ !~aMMaK FoH~otM~' CoMt~M et F~f'F que nous~ désignons dans Tordre~ de tics préférences en souhaitant que le temps, favorise cette splendide, manifestation. hippique ~qui, grâce au Sweepstake, fera en outre trois heureux tnillionnairës. O..P, PRONOSTICS

Prix d'ArmenonvIHe.–Ântinéeus, Magalo. Prix d'Ispahan. Sylvanire, Ma Normandie. Prix Castries. Helleniqua, Tassili. Grand Prix de Paris. Caste! Fusano, Nëarco.

Prix du Duc d'Aoste.–Lavàrdac, Dilemme II.

Prix Major FridoUti. Astrploger, Gay Lord.

CONFERENCES

DEMAIN DIMANCHE

–Visite au musée de l'Ile-de-Françe ~Les Parisiens à la campagne sous la conduite de M. Jean Robiquet, conservateur. Entrée-'à dix heures, château de Sceaux. Moyen .de transport métro ou autobus SS.iPorte d'Orléans. Descendre au château.

APRES-DEMAIN LUNDI

–M. Louis Gillet, de l'Académie, française, tera, p, faubourg Saint-Honoré, le lundi 27 courant, à 18 h. ~o.une causerie sur l'<: Angleterres'. Entrée gratuite.

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Au PavlUon pontt&cal

Hier. au Pavillon pontincal. le cardinal Verdier a inaugure l'Exposition d'art et d'histoire nationale et religieuse que le R. P. de Reviers de Mauny. commissaire gênerai du Saint-Siège, a organisée avec un soin patient.

De' nombreuses œuvres d'art, quantité de reproductions, y compris celle du SaintSuaire, font de cette Exposition un ensemble attrayant et édifiant auquel rien ne manque, pas même la peinture moderne.'à qui le R. P. de Reviers de Mauny a consacre quelques cellules du cloître. C'est Ce bel album d'histoire française qu'on peut aller admirer chaque jour au Pavillon pontifical ouvert jusqu'à l'automne.

PREVISIONS METEOROLOGIQUES Pour la nuit du 2.~ au 26 juin beau temps, nuageux, vent de Sud-Ouest, faible température en faible baisse. Pour la journée du 26 juin beau temps. très ensoleillé, nuages plus abondants l'a-

''pT~mSiir~ent~a~'Su~'guest.' faiMS'r)~

-pérature-en'faiHc.caisse-

Gr: ¡'1

Un véritàbte progrès

En médecine, !es progrès sont incessants, aussi doit-on, parmi les découvertes récentes. signaler la Poudre Louis Legras. qui calme, en moins d'une minute, les plus violents accès d'asthme, catarrhe, oppression, toux de vieilles bronchites. Cette Poudre merveilleuse a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900. Prix de la boîte 6 fr. 1.=;, dans toutes les pharmacies.

Le projet de te! sur taretratte e des v)eux trava)!!eurs

Le ministère du travail communique Le gouvernement a déposé sur Je bureau de la Chambre, le 16 juin; un projet tendant à instituer la retraite des vieux travailleurs. Ce projet s'adresse:

Aux travailleurs exclus des assurances sociales en raison de leur âge et privés de toute pension;

Aux assurés sociaux des premières promotions dont la pension est devenue dérisoire à la suite de l'augmentation du coût de la vie Aux travailleurs indépendants dont .Jl.es modestes épargnes ont été dangereusement amenuisées par les bouleversements économiques. Pour les salariés exclus des assurances sociales et pour les premiers assurés sociaux retraités, le projet repose en grande partie sur un nouvel aménagement des Assurances sociales et décide d'instituer, à dater du I" janvier 1930. une allocation viagère de 1.500 francs. 1 Aux premiers, cette allocation est attribuée sans condition de versement, s'ils ont été salariés pendant 3o ans et ne sont pas inscrits au rôle de l'impôt général sur le revenu. Pour les seconds, le projet prévoit un complément de 1.500 francs qui s'ajoute à la rente inscrite au compte individuel.

Cette réforme serait réalisée en faisant appel au système de la répartition, mais en conservant dans une mesure relativement appréciable le système de la capitalisation. En effet, si les jeunes générations acceptent de plein cœur d'apporter une aide solidaire à leurs anciens, le ministre du travail ne saurait néanmoins leur imposer le renoncement à toute captfiuîSMion productive pour leur compte.

Les avantages qui résulteraient ainsi de.!a réforme pour cette première catégorie de bénéficiaires se modifieront pour les assurés sociaux actuels. Leur pension de vieillesse sera const! tuée, d'une part, par une rente provenant des rentes capitalisées à leur compte individuel, et, .d'autre part, par une majoration fixe attribuée par la Caisse générale de garantie des assurances sociales. Cette majoration sera de 1.600 francs pour ceux qui atteindront 60 ans au cours des années io3o à 1941 et croîtra par tranches de io& francs à raison de trois promot-ions"-a)mue}leS' 'pour se nxer-'a-~MO'~M'aMtt- pour les assurés'Sociaux obligatoires qui atteiti:drot<t~~o''àns~pbstêfieure<nënt au Si NécemtTe

~195~

L'équilibre financer de la réforme sera réa-

lisé en ~dehors d'aménagements techniques de la ventilation par

1° Une contribution des employeurs et des salariés qui s'ajoutera à la cotisation d'assurance sociale à raison de 1 du salaire, pouf la part patronale comme pour la part ouy.rierc.. La double contribution sera donc portée de 8 à 10 dont 6 iront à l'assurance-vieiHesse et 4 aux risques de répartition

2° Une légère majoration des cotisations d'assurances sociales provenant de la création d'une quatrième catégorie parmi les assurés agricoles

3° Une contribution patronale exceptionnelle pour la fraction de salaire qui n'est pas actuellement soumise au prélèvement des assurances sociales, soit que les intéressés jouissent d'une rémunération dépassant le chiffrelimite, soit que le précompte ne s'exerce pour eux que sur les premiers 18.000 francs de leur .salaire.

Enfin, la subvention annuelle de 140 millions de la Caisse générale de garantie est maintenue et les intérêts de l'actif du fonds de majoration géré par cet organisme contribueront au financement.

Ces augmentations de cotisation ne constituent pas une charge véritable pour l'économie, car l'octroi de vingt heures supplémentaires annuelles allouées sans majoration ni formalité permet aux ouvriers d'acquitter leur cotisation en travail et aux patrons de compensef les versements mis à leur compte par un supplément de production.

Cet effort de travail supplémentaire a été offert par les organisations ouvrières et constitue un geste magnifique de solidarité.

La réforme aurait été incomplète si le gou-vemement n'avait prévu des mesures en faveur ~ies petites classer épargnantes. C'est pourquoi l'article 22 du pro-jet institue pour tous les travailleurs indépendants, qu'Hs appartiennent à l'agriculture, à l'industrie, au commerce (transports compris), aux techniciens, aux professions libérales ou artistiques, dès lors que la modicité tant de leurs gains que des revenus extérieurs à leurs professions les dispensent de cotiser à l'impôt général sur le revenu, une e assurance vieiMesse obligatoire qui leur assumera une retraite à l'âge de 65 ans._ Les cotisations de ces assujettis seront forfaitaires et, en moyenne, sensiMetnent plus faibles que celles des salariés: 75 francs par trimestre et 90 francs pour un ménage de. travailleurs mdé-, pendants; elles aboutiront logiquement a. des majorations moins fortes que pour les assurés. sociaux (1.400 francs). Cette somme, s'ajoutera. éventuellement à ta renttt des versements'siipyKmentaires oue !es tntétessés gardent ta i~-

`.

LA VIE SPORTIVE

Boxe

L'état de Schmeling est stationnaire. Aucune suite fâcheuse n'est a'craindre pour le champion allemand. Golf

Golf

Le grand prix du Jubile Dunlop. disputé, hier; à Saint-Germain, a terminé brillamment la série d'épreu'ves organisées à l'occasion du cinquantenaire de l'invention du pneumatique par J.-B. Dunlop.

Chez les amateurs, belle victoire de Pearson, qui bat d'un point Zarifi avec l'exceH'ent score de 147 pour les 36 trous. Chez les professionnels, Marcel Philippon, professeui de Morfontaine, remporte un magnifique succès. En très belle forme, il réussit, au second trou, le remarquable score de 67.

Tennis

A Wimbledon, Borotra et Brugnon ont battu en g sets Kho Sin Kie et Rogers, vainqueurs du dernier championnat d'Angleterre sur terre battue.

L'AVIATION

NOUVELLES DIVERSES

En présence du général Milch, représentant le maréehail Gœring, la 38° conférence de la Fédération aéronautique internationale a été ouverte hi'er, à Berlin, par le président de l'Aéro-Club d'Allemagne et vice-président de 'la F.A.L. M. Wolf'gana: de Gronau. Vingt-trois nations participent à la conférence.

Le /tW)M/ of~c~/ publie, ce matin, les citations à l'ordre de l'armée d'es victimes de l'accident de Beaumont-la-Ronce: les capitaines Marmagnaut et Raineri, le lieutenant de vaisseau Perret, les lieutenants Raynaud et Canol, le sergent chef Thibault et le sergent mécanicien Fabre.

Un avion militaire allemand dont le type n'est pas précisé s''est écrasé sur un hangar de~l'aérodrome de Benlin-Tempethof. Le pilote a .été tué. Le second occupant de l'avion est grièvement blessé.

Demain se déroulera à Reims, sur l'e terrain de Bezannes, 'ia journée de l'aviation médicale en France, organisée par le Centre médical aéronautique et secours aériens de Reims-Bezannes, avec le concours des comités de la Croix-Rouge de Reims (S.S.B.M.: présidente. Mme la princesse Henri de Polignac, et U.F.F. présidente, Mme Douée), le Club aéro-médicaJ de France (vice-président, le doc-

teur; Crochet) èt~ la -section" d'aviation populaire

desAiIes..rémoises. · Le commatndant Dagnaux, directeur de !a 'fégie~ Air-Afrique, se. rend à Madagascar. Il a .quitté Paris, hier, pour Marseille, par AirFrance.

Une automobile pilotée par le champion d'aerobàti'ë aérienne Cavali a capoté~ hier, à Lucy-sur-Orne. Mme Cavali a une épaule fracturée. Le champion est atteint de contusions. Après avoir reçu .des soins a. l'hôpital d'Auxerre, les blessés ont pu regagner Paris. Cavali devait présenter, aujourd'hui, un nouveau prototype devant une commission du ministère de l'air.

cuJté d'effectuer. Le projet a recours à une assurance qui combine le système de la capitalisation et celui de la repartition, cette dernière t'emportant de beaucoup en raison de l'impossibilité de faire appel actuetlement au budget de l'Etat.

Pour donner a la réforme une application immédiate, toutes les personnes se trouvant, au 1' janvier 1930, dans l'une des catégories énumérées à l'article 22. âgées de 65 ans et ayant à cette même date cinq années de résidence dans le département ou elles font leur demande, auront droit à 'ta majoration de 1.400 francs.

Les obsèques des victimes

de l'accident de Beaumont-Ies-Ronces ont eu Heu aujourd'hui a Tours M. Guy La Chambre, ministre de l'air, a quitté ce matin Villacoublay à 7 h. 10 poui Tours, où il est arrivé à 8 h. 45. Il était acfompagné de M. Pierre Cot, qui fut l'élève du lieutenant Rainaud, pilote de l'avion détruit, du général Bouscat, chef du cabinet militaire Je M. Guy La Chambre, et du colonel Buisson, chef adjoint du cabinet du président du Conseil, ministre de la défense nationale et de la guerre, représentant te président du Conseil, M. Daladier.

Guy La Chambre a prononcé un émouvant discours en présence des corps des victimes il a dit, notamment

Puisse le rassemblement réalisé autour de ces cercueils de tous ceux qui repondent « présent » Lquand la patrie et nos ailes sont en cause, cons-tttuer pour vos parents, épouses et fiancées, pour vos enfants et tous les chers vôtres qui n'ont même pas eu l'ultime consolation de vous dire adieu dans une dernière vision, le témoignage que votre sacrifice féconde aujourd'hui un nouvel acte de ~oi dans les destinées du pays.

·

Les vacances scolaires

commenceront au 15 juillet

Le ministère, de l'éducation nationale com-

fn&m.ique:

M. Jean Zay. ministre de l'éducation na-

tt.on.alc; a .décidé -de'-tt'emâhder' 'au ''Conseil su-~

périetir de d'instruction publique; qui se réu-' tiira le 5 juillet~ la. nomination d'une commission spéciale chargée d'étudier pour l'an prochain une meilleure répartition des vacances scolaires sur l'ensemble de l'année et pour tous les degrés de l'enseignement. L'évolution de la vie sociale, les congés ,payés, les difficultés matérielles créées par les examens rendent sans doute souhaitable un aménagement nouveau et plus harmonieux qui tienne compte, comme le font la plupart des réglementations étrangères, de toutes ces conditions nouvelles.

II va de soi que le régime futur, bien loin de réduire la durée ou l'ampleur du travail scolaire, devra, tout au contraire, accroître son efficacité en l'adaptant mieux aux exigen.ces.des saisons et aux conditions physiques dans lesquelles se trouvent placés les enfants.

Pour cette année, à titre exceptionnel d'expérience et de transition, le ministre de l'éducation nationale, désireux de répondrt au vœu pressant des familles, transmis favorablement par les rapports des inspecteurs d'académie, a décidé d'unifier le départ en vacances des élèves du premier et du deuxième degré.

Les écoles primairse seront donc en congé cette année le vendredi soir 15 juillet, la rentrée restant fixée au i" octobre.

Des dispositions attentives seront prises pour assurer des gardiennages ouverts aux enfants dont les parents ne pourraient se charger entre le 15 et le ;!l juiUet. Ces propositions seront soumises le 5 juillet au Conseil supérieur de l'instruction publique, auquel le ministre fait confiance pour les sanctionner de son avis autorisé. Précisons, en outre, que cette mesure, adoptée cette année à titre d'expérience, ne compromettra en rien à Paris la présence des écoliers prévue, le 19 juillet, à l'arrivée des souverains anglais.

Arrestation d'un escroc

La police d'Aix-Ies-BaiM a mis en état d'arrestation un nommé Philippe Oate~. d'origine anglaise, lequel, client d'un gt'and hôtel de la ville, avait paye à l'aide d'Utt chèque sans provision.

I) a été établi que Oates avait déjà et* expulsé. Il contracta un engagement dont ii toucha la prime à la Légion étrangère, ma! ne se présenta pas au corps. Il était également recherché par le tribunal militaire de Paris et la police londonienne pour escroqueries.

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Notaires

La ~!er 'DEAUV~LI~E

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Officiers Ministériels

A la Chambre des Notaires:

"RA~ M. R. LOUiS EN L'fLE Cent. 109 m. Rev. 15.430 f. M. à p. 100.000 f. Adjud. Ch. Not. 19 juillet. S'adr. aux not. M" Régnier, J. Vincent, Ploix, 2~, bd Beaumarchais, à Paris, Liébard. à Coubert (S.-et-M.) Au Palais de Justice:

Vente au Palais de Justice à Paris le 6 juillet 1938, à 14 heures.

mEUBLEBE RAPPORT à Paris (i" arrondissement)

RljETURBtGû, 7 ï.500.000 FRANCS. Sad~ M' Prunier/avoue. 68. chaussée d'Ajt. tm Pans RIeussec, avoué, Lyon, i, rue Em.. Zola, Rollet, avoue. Lyon, i, rue Tupia< Vente Palais Paris. le 21 juillet 1938, à M !L, PROPRIETE A Ï~RY -SUR-SEINE (Seine), rue Maurice-Berteaux,, anc* 34, rue de la ChandeIIerie (âne 42) Conten.: 183 m~S~env: M. à px 40.000 S adresser M" PIOT. avoué, t9i, rue Saint~ Honoré, Paris, Régnier, notaire, Paris.

Académie dea Sciences morales et politiques

~'MMCf'~M~O)MCa!;3gj'<tt)t

Présidence de M. Fortunat Strow.ski. ~V~o/o.(/ En ouvrant la séance, le pf<* ~dent annonce à ses confrères le décès <!< M. A.llix. l'ennnent doyen de ta Faculté d< droit de Paris, et il prononce l'éloge funèbre du disparu: -s L'Académie des sciences morales et pohtiques n'est pas uniquement une société .savantecthacun apporte son savoir et se~ reflexions, a-t-il dit notamment. C'est une compagnie où la plus haute estime, où l'admis ration même créent de profondes amitiés. o: Notre confrère Edgard Allix avait sa, mieux que personne, conquérir cette amitié. H était entré chez nous, il y a deux ans, aprê< une bnIJante élection. Il était doyen de l'illustre Faculté de droit de l'Université de Paris. 11 avait derrière lui une carrière <!e ~an<i Jegiste; il était un maître incontesté de l'éco" nonue politique et des finances publiques. I! ne s était pas confiné daiis un savoir théorique et il avait été le conseiller écouté de différente gouvernements. »

'PfMcM/ah'oK ~oMM-a</f. M. Albert Bu:s< son dépose ensuite sur le bureau de l'Académie au nom de l'auteur, M. Harold G. Moulton et du traducteur M. Gaël Fain, un ouvrage publié aux ~tats-Ums et qui a été traduit en français sous le tttre Hausse des salaires otf &oM~ ~n.r.

Au terme d'un rapport fait par M, Lalande au nom de la Section de philosophie le! prix Dcl.bos (1.800 francs), destiné à promouv'oitt la vie spirituelle a été accordé à M. Georges Le Roy pour L'eWcHM de /o?-< et de ~a) '7''Oi-)!;c/;<o;);<'dcJ3t')-Q)t.

Le prix Chaix d'Est Ange a été ainsi réparte 1.000 francs à M. Maurice Beaumont pour soM ouvrage :CMorM;dtM/nf/<'<tM~no~M~ co/ott; et'a M. Dubois pour La n~o/M/t'oM da)M le <t<of<<'Mt<t< de Mt)t. Quatre prix da) 500 francs ont été ensuite attribués a M))a Petit pour .L'<'Ht&/cc des Notables (i026< 1627) à M. Beauloiseau pour Le M<?t<M<f<' g< la ~"9~M ~a);~ dM/n<-< de 7?OK<'M ;7 à M. G~Delpy pour Z.a.?)!f e< ~'cj/'n~ '~t~o< ~e~t Fenjos ;.à.M. Joseph Aulneaup&ur La MM~~C ~K Bo~ et /<! ./M foMctM ~~M<.1 et à M. Kousselet pour Ls M:09<~?-a<<~e .?OM /a MOMafc/Ki: j«t;~<. Enfin une' mention trèa honorable a été décernée à M. Cottet pour La .Kf.9!<? <n~n'~M~ de /'oe~-ot o'c Lvo; D'autre part, 146 prix de 1.000 francs pro.) venant des revenus des fondations Carnot-Bott Daigremont. Davillier. Supplisson, Schumacher. de Guerry, Aron, Gasne, Pierre de la Gorce.. Pierre Haudié et Hébratd de Villeneuve ont eté votés à des veuves chargées d'enfants. Lcmo~fM~tOH.–Lecture est donnée pac M. Corbeau, haut commissaire de la Républi. que tchécoslovaque pour le tourisme, d'une im-~portante communication intitulée Le wo))~ Me~Mtt.

M. Corbeau s'est attaché à faire remarquer, que les Traités de 1019 avaient abouti à trois résultats:

1° L'exil de la Russie d'Europe; 2° Le démembrement du Mitteleuropa, résuh tant de l'alliance germano-austro-hongroise et Qe l'alliance germano-bulgaro-turque.

3" Ainsi que l'apparition entre la Russie et 1 Allemagne d'un bloc d'Etats, allant de la mer Egée à la mer Baltique.

Il a été insisté sur l'importance démographie que, géographique, économique et mititaire de cette formation issue des Traités.

M. Corbeau s'est ensuite attacM à faire voir que si ce bloc d'Etats si bien doté par la nature se cohérait politiquement sous une forme ou sous une autre, toute hégémonie panrusse ou pangermanique était impossible en Europe et que par~Ià. la sécurité du Monde occidental était assurée.

Cette .cohésion, M. Corbeau en voit le pre.mier symptôme dans les ententes Balte, Petite Entente, Entente balkanique, Entente orientale. Comme aussi dans certaines théories émises paf M. Beck et par M. Hodza.

Enfin M. Corbeau a fait remarquer que deux grands dangers menaçaient cette cohésion d'une part la réimmixtion des grandes puissances en Europe centro-danubienne et d'autre part un certain désir d'affubler ces Etats de formet fédératives à priori.

Seule une formule sui ~M~t-M, résultant d'u<)) large falr-play accordé au Monde médiate Î pourrait assurer sa cohésion.

Accident mortel d'aviation

M. Nicolas, 31 ans, ingénieur techn!e!ett ] a la base aérienne de VIHacoublay, avait: prit place ce matin dans un petit planeur pouti surveiller des essais qui étaient effectués su<j un appareil étranger. Se trouvant en dif6~ culte, il déboucla son parachute et sauta darnL le vide malheureusement l'enK'n de to!!<i ne s'ouvrit pas et le malheureux inKénien~ vint s'écraser sur le sol,